Manuel de l’Ecole Départementale des Jeunes Officiels...2 Ecole Départementale des Jeunes Officiels de la Haute Garonne. Pascal GRANDCLEMENT Décembre 2012 Préface Le mot du Président

Ecole Départementale des Jeunes Officiels de la Haute Garonne. Pascal GRANDCLEMENT Décembre 2012

Pascal GRANDCLEMENT arbitre national

Instructeur departemental

Manuel de l’Ecole Départementale des Jeunes Officiels

Formation des Arbitres et

des Commissaires Sportifs

de Département

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Préface

Le mot du Président.

Vous avez sous les yeux, un petit guide à destination de l’Ecole départementale des Jeunes Officiels de la Haute-Garonne (arbitres et commissaires sportifs). Son auteur, Pascal Grandclément, est judoka, licencié en Haute-Garonne, enseignant de judo, arbitre national et instructeur départemental d’arbitrage.

UN PEU D’HISTOIRE Ancêtre du judo, le jujitsu était à l’origine une technique de combat à mains nues utilisée par les samouraïs japonais dont l’objectif était de mettre les adversaires hors d’état de nuire. Jigoro Kano décida d’adapter la pratique du jujitsu à son époque et d’en faire un sport de formation, d’éducation et de combat. Le judo venait de naître. Basé sur des techniques pouvant être dangereuses (projections, clés, étranglements, immobilisations…), il était primordial de codifier la pratique du judo en compétition en édictant des règlements d’arbitrage.

ARBITRAGE ET TENUE DES TABLES L’esprit du judo et sa pratique impliquent le respect des per-sonnes et des règles. Maillons indispensables à l’organisation des compétitions et animations, les arbitres et commissaires sportifs ont pour mission essentielle de veiller au respect des règles et ce de l’interclubs à l’international.

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UN SAVOIR, UN SAVOIR FAIRE, UN SAVOIR ÊTRE Être arbitre ou commissaire sportif ça s’apprend ! « Savoir, savoir faire et savoir être » vont s’acquérir avec le temps et la pratique et grâce à l’exemple donné par les enseignants, dirigeants, instructeurs, formateurs, tuteurs et parents. Ce sont dans un premier temps les enseignants qui, dans les clubs, initient les jeunes pratiquants à l’arbitrage et à la tenue des tables ; ils décernent les titres d’arbitre de club ou de commissaire sportif de club. Pour se perfectionner et développer « savoir, savoir faire et savoir être », il convient de rejoindre l’Ecole des Jeunes Officiels (EJO). L’EJO, lors de stages va compléter la formation dispensée par les enseignants des clubs. L’EJO, va proposer de mettre en pratique les acquis théoriques lors des animations interclubs, des animations en districts, des compétitions départementales et des coupes départementales et régionales des jeunes officiels.

L’EJO va inculquer les valeurs qui nous sont chères et qui sont résumées dans notre code moral.

Un grand merci à Pascal pour son implication au sein de la commission départementale d’arbitrage et en particulier pour la réalisation de ce manuel.

Jean-Claude BORREDON.

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MOULINETTE

Ce geste signifie au combattant désigné par l’arbitre qu’il doit attaquer ou tenter d’attaquer son adversaire, sans quoi il risque une sanction (suivant la catégorie d’âge des combattants).

ANNULATION

Le geste d’annulation peut être fait par le juge pour signifier son désaccord avec une décision donnée, ou par l’arbitre qui annule une décision ou une action qui vient de se produire.

HIKIWAKE Le geste de “Hikiwake” est réalisé par l’arbitre à la fin d’un combat pour signifier un “match nul” entre les deux combattants. L’arbitre annonce le terme.

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KASHI

Le terme Kashi désigne le vainqueur. Il n’est pas prononcé par l’arbitre. Avancer d’un pas, tendre le bras au-dessus de son épaule en direc-tion du combattant, main ouverte la paume vers la table

D’autres termes ou expressions sont indispensables à connaître:

-MAÏTTA: signifie “j’abandonne”. Le Judoka qui ne peut abandonner le combat en frappant le sol par deux fois avec la main ou le pied a la possibilité de prononcer ce mot. -REI: Signifie “Saluez” ; il s’adresse aux combattants qui sont sur la surface de combat. Ceux-ci sont invités à se saluer mutuellement sans que l’arbitre ne le leur demande, mais celui-ci peut le leur rappe-ler par ce mot.

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Introduction

L’Ecole de Formation départementale à pour

vocation de faire découvrir l’arbitrage et la tenue des

tables dès la catégorie Benjamin.

Elle permet de préparer les stagiaires aux Coupes

départementales et Régionales des jeunes Officiels.

Elle est un moyen de détection pour l’avenir.

Elle permet d’avoir un réservoir de jeunes arbitres et de

commissaires sportifs.

Les jeunes judokas pourront arbitrer et tenir les tables

durant les compétitions de catégories Benjamins et les

interclubs.

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1) Composition de l’E.J.O

2) Le Fonctionnement

3) Le Rôle de chacun

4) Le Cahier des Charges

5) Les Coordonnées

5) Manuel d’Arbitrage

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Composition de la Commission

Jean Claude BORREDON

Président du comité de la Haute Garonne

Jean Louis GIMENEZ

Vice Président, chargé du Sportif

Nadir ALIBEY

Conseiller technique Fédéral

Christophe DUCHEN

Représentant du Comité Directeur

Pascal GRANDCLEMENT

Instructeur Départemental d’arbitrage

Nicolas ALLEGUEDE & Médéric LAVENAIRE

Instructeurs départementaux Adjoints d’arbitrage

Marianne BIRHY & Henri DENIS

Formateurs Départementaux des commissaires sportifs

Marie ORRIOLS

Responsable des Coupes du Jeune Officiel (CJO)

Patrick COLLARD

Responsable de l’évaluation

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Le Fonctionnement de l’EJO Les intervenants , sollicités par l’instructeur départemental, ont

en charge la formation et le suivi des jeunes arbitres.

Un compte rendu est adressé après chaque formation à

l’instructeur départemental avec copie aux membres du Comité

Départemental.

Les formations sont programmées dès le début de saison avec

les lieux et les noms des intervenants.

La cadence des formations est d’au minimum une par trimestre.

Les cours se déroulent selon les possibilités de la structure

d’accueil.

Les formations ont lieu à la Maison du Judo de Toulouse ou dans

les clubs volontaires ayant de bonnes structures d’accueil :

- Tapis avec la possibilité de faire une surface de

compétition.

- Une salle de travail avec tableau blanc.

- Un téléviseur magnétoscope pour développer les outils

pédagogiques de la CNA et vidéo projecteur.

La presse sera invitée pour rendre compte et montrer le

dynamisme du département et du club.

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Le Rôle de chacun L’instructeur Départemental :

- Il donne les orientations à mettre en place à l’EJO.

- Il est responsable de la formation initiale des arbitres et du perfec-

tionnement.

- Il est en relation avec les différents intervenants et

possède leurs coordonnées.

Le responsable de la Coupe du jeune Officiel :

- Il a la charge d’organiser la coupe du jeune officiel.

- Il est en relation directe avec l’instructeur départemental.

Le responsable de l’évaluation :

- Il a pour mission de faire progresser les arbitres pendant

leur prestation sur le tapis.

Le responsable administratif de la Commission :

- Il centralise les comptes-rendus de réunion de l’EJO.

- Il représente la Commission auprès du Comité directeur.

- Il transmet au Comité les souhaits de la commission.

- Il dresse un bilan des actions menées.

Le Formateur des Commissaires sportifs :

- Il est responsable de la formation initiale des commissaires spor-

tifs et du perfectionnement.

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Le Cahier des Charges

Matériel :

Il faut un minimum de matériel pour le fonctionnement.

Dojo

Salle de réunion

Matériel vidéo etc.

Menu matériel stylos papier etc.

Règlement d’arbitrage

Photocopies

Tenues des jeunes arbitres

ETC….

Financement:

Il faut évaluer le coût de la mise en place de l’école de formation des

jeunes officiels

Le Matériel

Les équipements

Les intervenants

Les déplacements

ETC….

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COORDONNEES

M.DUCHEN Christophe Mob : 06 80 18 17 15

M.GRANDCLEMENT Pascal Mob : 06 19 39 10 69

M. ALLEGUEDE Nicolas Mob : 06 30 33 33 19

M. LAVENAIRE Médéric Mob : 06 07 04 08 64

Mlle ORRIOLS Marie Mob : 06 43 90 65 94

Mme BIHRY Marianne

M. BORREDON Jean-Claude Mob : 06 21 50 01 50

M. ALIBEY Nadir Mob : 06 85 82 14 30

Secrétariat Comité Départemental 05 61 48 72 11

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Manuel d’Arbitrage

Haute- Garonne

Pascal GRANDCLEMENT Arbitre National

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Ce livret que nous vous proposons est destiné à tous les instructeurs départementaux d’arbitrage et aux formateurs départementaux des commissaires sportifs. Les Enseignants, Dirigeants, Compétiteurs et autres judokas qui for-ment notre grande famille, pourront aussi se référer à ces pages pour rechercher, apprendre ou simplement se rappeler les bases indispensables à la pratique de l’arbitrage du Judo. Dans ce manuel, vous découvrirez la progression (paliers), pour parvenir au titre d’Arbitre ou Commissaire Sportif Fédéral, en passant par le titre d’Arbitre de club et de Commissaire sportif de club. La progression se fera à l’aide de trois paliers. Le titre d’Arbitre de Club ou de Commissaire sportif de club sera attribué par le professeur du club qui, de ce fait, doit assurer la formation de base dont le contenu est fixé dans les paragraphes qui suivent. Une fois le titre d’Arbitre de Club ou Commissaire sportif de club obtenu et certifié par le professeur, le Judoka qui le désire pourra continuer sa formation pour accéder aux étapes supérieures qui l’amèneront au titre d’Arbitre départemental ou de Commissaire sportif départemental.

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Arbitre de Club 1er Palier

La formation est assurée par le professeur qui authentifie celle-ci sur le passeport sportif.

Le Contenu de la Formation:

- Les Valeurs - Les Gestes et termes d’arbitrage - La tenue du pratiquant - Reconnaître un acte prohibé

Les Valeurs:

Les valeurs annoncées par l’arbitre lors d’un combat sont au nombre de 3. Il s’agit de :

- IPPON qui signifie “Victoire” - WAZA-ARI qui signifie “Presque Victoire” - YUKO qui signifie “Avantage”

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Le IPPON:

L’Arbitre doit accorder “Ippon” lorsqu’un judoka projette avec contrôle son adversaire largement sur le dos avec force et vitesse. En Ne Waza Ippon = 25 secondes d’Osaekomi Le geste s’effectue le bras tendu vers le haut, la paume de la main vers l’avant.

Le WAZA-ARI: L’Arbitre doit annoncer “Waza-ari” lorsqu’un judoka projette avec contrôle son adversaire mais qu’un des critères de “Ippon” n’est pas entièrement rempli. En Ne Waza, Waza-ari = de 20 à 24 secs d’Osaekomi Le bras part de l’épaule opposée et se détend à l’horizontale dans un mouvement ample et maintenu.

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Le YUKO:

L’Arbitre annonce “Yuko” lorsqu’un combattant projette son adversaire sur le coté du corps. En Ne Waza, Yuko= de 15 à 19 sec d’Osaekomi Le bras part de l’épaule opposée et se détend vers le bas en oblique

dans un mouvement ample et maintenu.

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Principaux gestes et termes d’arbitrage:

HAJIME: Signifie “Commencez” et se prononce sans bouger.

MATE: Arrêt temporaire du combat Se prononce avec le bras tendu, la paume de main di-rigée vers la table. Les deux combattants regagnent leur place initiale.

SORE-MADE : Signifie, “fin du combat” , Se pronon-ce sans mouvement. Les deux com-battants regagnent leur place initiale.

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SONO-MAMA: YOSHI

Sonomama “ne bougez plus” et Yoshi “reprenez”sont des termes employés uniquement dans le Ne Waza (judo au sol). “Sonomama” doit servir à figer une position en touchant les deux compétiteurs au moment de l’annonce. Le combat reprend avec l’annonce de “Yoshi” en touchant à nouveau les deux combattants.

OSAEKOMI TOKETA

Osaekomi signifie “début d’immobilisation. Il sera annoncé dès que l’arbitre observe l’application des critères techniques des osaekomi Waza. Toketa signifie “sortie d’immobilisation”. Il sera annoncé dès que l’arbi-tre observe une rupture dans le contrôle de Tori (prise de jambe, ren-versement)...

Rhabillez-Vous

Ce geste de l’arbitre signifie au combattant concerné qu’il doit réajuster son judogi (croiser la main gauche sur la main droite).

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POURQUOI TROIS ARBITRES SUR LE TAPIS ? Dans le cadre d’un championnat officiel débouchant sur une épreuve Nationale, seule une triplette de trois arbitres fédéraux est habilitée à diriger un combat et désigner un vainqueur. L’arbitre a la responsabilité de la conduite du combat. Les juges partagent cette même responsabilité avec un pouvoir décisionnel identique pour chacun. En cas de désaccord, c’est la majorité des trois qui l’emportera. Dans les autres manifestations, l’Arbitre est seul sur le tatami, et il est alors aidé par un autre arbitre qui se tient en bordure de tapis et appelé Arbitre Référent.

COLLABORATION AVEC LES JUGES. Collaborer avec ses juges permet au directeur du combat (l’arbitre) d’être soutenu et aidé dans ses annonces. Les juges sont tout aussi responsables de l’issue du combat que l’arbitre.

LE SALUT. Le salut au début des combats est obligatoire. Il s’agit de marquer son respect vis à vis de son adversaire. Ce même salut fait après la fin du combat marque le même respect de l’autre, ainsi que l’acceptation de la décision des arbitres conformément à la tradition voulue par le créateur du Judo moderne Jigoro KANO.

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SE DEPLACER SUR LA SURFACE DE COMPETITION.

Se déplacer sur la surface de compétition est obligatoire pour un arbitre. D’abord au cours du cérémonial d’ouverture et de fermeture de la surface. L’arbitre accompagné de ses deux juges, effectuent les cérémonies d’ouverture et de fermeture du tapis avant qu’aucune rencontre ne puisse avoir lieu. Ensuite, durant le combat, l’arbitre va devoir suivre les combattants durant les phases de Tachi waza et de Ne waza (c’est la mobilité). En Tachi waza, l’arbitre doit déterminer très vite lequel des deux combattants est dominant par rapport à l’autre et ainsi essayer de se placer au mieux face à une éventuelle projection (c’est le placement). En ne waza, l’arbitre se situera dans la majeure partie des cas, du coté de la tête de celui qui subit. Dans tous les cas, des exercices sont nécessaires à l’amélioration du placement qui ne doit en aucun cas gêner la vision des juges.

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La tenue des Combattants L’article 3 du règlement d’arbitrage fédéral, détaille les différents aspects de la tenue du combattant. Ceux-ci sont schématisés ci-dessous :

Il est très important de ne pas perdre de vue que le respect des autres commence par soi-même. Ainsi le combattant doit veiller à porter un judogi propre et s’obligera lui-même à une hygiène sans reproche (ongles coupés courts...).

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SAVOIR RECONNAITRE UN ACTE PROHIBE Le règlement d’arbitrage est le garant du respect de l’esprit du Judo et de l’intégrité physique des combattants. Il va de soit que si les règles de combats étaient absentes des rencontres sportives les combats ne pourraient plus se dérouler dans des conditions harmonieuses et optimales. Ainsi, il existe un article dans le règlement, (l’article 27), qui énumère tous les actes prohibés ainsi que les sanctions qu’ils entraînent. Le but n’étant pas ici de faire le listing de ces actes interdits, nous devons établir des critères de reconnaissance de ces actes: - A) Les actes de NON-COMBATIVITE ou de DEFENSE EXAGEREE. - B) Les actes DANGEREUX pour celui qui SUBIT. - C) Les actes DANGEREUX pour celui qui les FAIT. - D) Les actes CONTRAIRES A L’ESPRIT du Judo. Des Exemples: - A) Refuser systématiquement de prendre le judogi de son partenaire durant le combat. Se plier vers l’avant en repoussant sans arrêt son adversaire pour éviter tout contact. - B) Se jeter en arrière avec son partenaire accroché sur son dos. - C) Tenter d’effectuer une technique comme Uchi-mata en prenant appui sur le sol avec la tête. - D) Mordre son adversaire, ou lui tordre les doigts. Le contenu du 1er palier (arbitre de club ou commissaire sportif de club) doit être connu du Judoka qui souhaite continuer sa formation arbitrale.

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2ème PALIER

L’accession au second palier doit permettre au jeune Arbitre d’appréhender le fonctionnement d’un combat dans ses bases. Le contenu suivant s’ajoutera au bagage acquis dans le programme précédent.

Contenu de la Formation:

Les critères d’attribution du Ippon, de Waza-ari et de Yuko.

Les fautes très graves sanctionnées par Hansoku-maké.

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Les critères d’attribution de Ippon, Waza-ari et Yuko

IPPON cf. article 20 du règlement

L’arbitre doit annoncer Ippon (puis SOREMADE) lorsqu’il estime qu’une technique répond aux critères suivants:

A) Lorsqu’un compétiteur projette son adversaire avec contrôle, largement sur le dos (plus de 50% de la surface corporelle du dos).

B) Lorsqu’un compétiteur tient son adversaire en osaekomi pendant 25 secondes consécutives , après l’annonce d’osaekomi.

C) Lorsqu’un compétiteur abandonne en tapant au

moins deux fois avec la main ou le pied, ou en disant “maïtta”, généralement à la suite d’une technique d’immobilisation, d’un shime-waza ou d’un kansetsu-waza.

D) Lorsqu’un compétiteur est dans l’incapacité de

continuer le combat suite à l’application d’une technique de shime-waza ou de kansetsu-waza par son partenaire.

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WAZA-ARI AWAZETE IPPON cf. article 21 du règlement Si un compétiteur obtient un second waza-ari dans le même combat (voir l’article 23), l’arbitre doit annoncer “Waza-ari awazete Ippon” (puis SOREMADE).

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WAZA-ARI cf. art 23 du règlement

L’arbitre doit annoncer waza-ari lorsqu’il estime qu’une technique correspond aux critères suivants:

a) Lorsqu’un compétiteur projette avec contrôle son adversaire par une technique à laquelle manque partiellement l’un des quatre éléments nécessaires pour l’obtention de Ippon (voir article 20).

b) Lorsqu’un compétiteur tient son adversaire en

osaekomi pendant 20 secondes consécutives ou plus, mais moins de 25 secondes.

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YUKO cf. article 24 du règlement

L’arbitre doit annoncer yuko lorsqu’il estime qu’une technique correspond aux critères suivant:

a) Lorsqu’un compétiteur, avec contrôle, projette son adversaire par une technique à laquelle manque partiellement deux des trois autres éléments nécessaires pour l’obtention de ippon.

Exemples:

- Chute qui n’est pas “largement sur le dos” et à laquelle manque partiellement l’un des deux autres éléments “force” et “vitesse”.

- Chute “largement sur le dos” mais à laquelle manque partiellement l’un des deux autres éléments “force” et “vitesse”.

b) Lorsqu’un compétiteur tient son adversaire en

osaekomi pendant 15 secondes consécutives ou plus, mais moins de 20 secondes.

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Les fautes Très Graves sanctionnées par Hansoku-maké

L’application de Hansoku-maké à la suite de l’observation d’une faute grave n’est pas une action anodine. Sanctionner très durement l’application d’actions dangereuses ne poursuit qu’un seul but: - Ne pas porter atteinte à l’intégrité physique ou psychologique des combattants. Il est donc très important d’éduquer très tôt les jeunes arbitres sur les gestes et techniques qui sont classés dans les actions dangereuses. Le Paragraphe “d” du règlement d’arbitrage défini les situation dans lesquelles l’arbitre devra sanctionner la faute très grave.

Hansoku make est attribué à tout compétiteur qui commet une faute grave:

- Tenter de projeter l’adversaire en enroulant une jambe autour de la sienne, tout en faisant plus ou moins face dans la même direction que lui, et en tombant en arrière sur l’adversaire (kawazu-gake).

- Soulever un adversaire du sol pour le re-projeter sur le tapis.

- Faucher la jambe d’appui de l’adversaire par l’intérieur pen-dant qu’il applique une technique comme harai-goshi, etc.

- Faire toute action de nature à blesser ou à mettre en danger l’adversaire (particulièrement au cou et à la colonne vertébrale) ou contraire à l’esprit du Judo.

- Se laisser tomber directement sur le tapis en exécutant ou en tentant d’exécuter une technique comme waki-gatame.

- Plonger tête première au tapis en se penchant vers l’avant, en appliquant ou en tentant d’appliquer une technique comme uchi-mata, harai-goshi, etc...

- Se laisser tomber volontairement vers l’arrière alors que l’adversaire s’accroche sur son dos, chaque compétiteur maîtrisant le mouvement de l’autre.

- Porter un objet dur ou métallique (recouvert ou non). - Kata-guruma en se jetant en arrière.

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3ème PALIER

Le troisième palier doit sanctionner une connaissance élémentaire de tous les chapitres de la réglementation du Judo en compétition. Le contenu de ce 3ème volet viendra s’ajouter aux deux précédents.

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Contenu de la Formation

- Connaissance des actes prohibés - Sensibilisation à la “Non-combativité” et à la

“Défense exagérée” - Les différentes zones de la surface de

compétition - Le juge, son rôle et ses gestes

Connaissance des actes prohibés

(cf. article 27 du règlement d’arbitrage) La connaissance des actes prohibés implique la possibilité d’application de sanctions selon le niveau de la catégorie des combattants concernés. Il existe pour les différentes catégories d’âge des niveaux d’application de ces sanctions. Ces niveaux sont liés à l’éventail technique pratiqué par le judoka (se reporter aux textes sur l’arbitrage éducatif des poussins benjamins et minimes).

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Pénalité (Shido et Hansoku make) Lorsque l’arbitre attribue une pénalité à un combattant (ou aux deux), il doit se contenter de pointer le combattant de l’index en annonçant le niveau de la pénalité attribuée. Le fait de donner une pénalité à un combattant va aussitôt créditer l’autre d’une valeur équivalente selon le tableau ci-dessous:

Il est bien entendu qu’une sanction, lorsqu’elle doit être appliquée, doit faire l’objet d’une certitude et que selon le niveau de celle-ci, une confirmation peut être obtenue par l’arbitre auprès de ses juges à la suite d’une concertation.

SHIDO 1 = Avertissement

SHIDO 2 = YUKO

SHIDO 3 = WAZA-ARI

HANSOKU MAKE = IPPON

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Non combativité. Défense exagérée

Moulinette

Fausse Attaque Refus de saisie La “Non-combativité” et la “Défense exagérée” sont deux attitudes négatives qui doivent être détectées et sanctionnées. On peut définir la “Non-combativité” comme étant une absence de toute initiative d’évolution ou de construction de tactique de combat. L’arbitre exprimera cette faute par une “moulinette”. L’application de la sanction doit s’effectuer si l’attitude de “non-combativité” dure approximativement 25 secondes. On considère que la défense exagérée peut être assimilée à une attitude négative ou encore une position (kumi-kata défensif, bras tendus, refus de saisir le partenaire...) qui va gêner voir empêcher l’adversaire de travailler. De la même façon il conviendra de sanctionner une attitude négative liée ou pas à une défense exagérée au bout d’une durée approximative de 3 à 5 secondes.

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NOTES PERSONNELLES

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COMMENT DEVENIR ARBITRE

1 - PRÉALABLE

Le secteur de l’arbitrage doit être compris comme faisant partie intégrante de l’activité de pratique du judo jujitsu et cela dès le club. Pour les jeunes ou moins jeunes, être présents sur et autour des tatamis dans un rôle actif et engagé, reste une source de motivation affirmée. Il est possible de vivre le judo dans l’arbitrage en accédant à des responsabilités, du club jusqu’au niveau international : – commissaire sportif – arbitre – formateur de commissaire sportif – évaluateur – instructeur Par l’arbitrage, le judoka obtient les requis et participe activement à la représentativité de son club.

2 - CONDITIONS GÉNÉRALES

Quel que soit son niveau sportif, le judoka, garçon ou fille, peut suivre une formation pour évoluer dans l’arbitrage, sous réserve des conditions suivantes : – Pour les filles et les garçons : être licencié, Benjamin(e)s, avoir le grade de ceinture verte minimum et être arbitre de club. a) Inscriptions Le candidat doit s’inscrire par l’intermédiaire de son professeur au niveau de département. b) Cycle de formation Le candidat doit assister aux séances d’arbitrage et participer à l’arbitrage suivant les convocations proposées par le département. c) Examens Après avoir suivi les cours et une bonne pratique, le candidat pourra être présenté aux différents examens qui prouveront sa compétence.

3 - FORMATION PARTICULIÈRE

a) Population concernée Cette formation est exceptionnelle ; elle s’adresse à plusieurs catégories de pratiquants : - sportifs de haut niveau

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– pôles France et Espoirs + IRFEJ, – écoles régionales des cadres, – centres de formation continue et modulaire, – stages sportifs régionaux interrégionaux, nationaux masculins et féminins. b) Inscriptions Le candidat doit s’inscrire auprès du responsable de la commission d’arbitrage de son département ou de sa ligue. Cycle de formation et Examens Les programmes de formation au niveau des écoles d’arbitrage départementales et régionales sont établis par la C.N.A. Les examens théoriques et pratiques sont organisés sous forme : a – d’examen de constat de niveau b – de test d’évaluation de compétences c – de contrôle continu sous forme de participation à des modules d’arbitrage Code sportif

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NOTES

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Les différentes zones de la surface de compétition

SURFACE D’ÉVOLUTION 1) Cadets et plus âgés a) L’aire de combat L’aire de combat est divisée en 2 zones de couleurs différentes : – une zone de sécurité, – une surface intérieure. Le total des 2 surfaces (aire de combat) sera au minimum de 6 m x 6 m et au maximum de 10 m x 10 m. Il est autorisé d’organiser des rencontres sur des aires de combat sans matérialisation de zone de danger sur des tapis de 6 m x 6 m au minimum et de 10 m x 10 m au maximum. b) Surface de sécurité La surface de sécurité est au minimum de 3 m autour de l’aire de combat et de 3 m entre deux aires de combat. 2) Minimes et plus jeunes a) Surface de compétition Il est autorisé d’organiser des rencontres sur des aires de combat de 5 m x 5 m. b) Surface de sécurité Une surface de sécurité de 2 m de largeur est autorisée tout autour des surfaces de combat.

Arbitre Surface de Sécurité Zone de Combat Juges Commissaires Sportifs

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Le Juge. Son rôle et ses gestes Le juge est assis sur une chaise, au coin de la surface de compétition. Les 2 juges, forment avec l’arbitre la triplette qui va éva-luer le combat. Le juge est là pour suppléer l’arbitre dans sa tâche et en aucun cas pour se prononcer à sa place. Si le juge veut exprimer une opinion différente de l’arbitre, il doit le faire avec le geste d’arbitrage convenable. L’avis d’un juge a autant de valeur que celui de l’arbitre ou de l’autre juge (ce qui permet un jugement équitable à la majorité en cas de désaccord). Le juge doit aussi assister l’arbitre pour juger les actions en bordure. L’action est-elle valable (car initiée à l’intérieur de la zone de combat) ou non valable (car effectuée à l’extérieur de la zone de combat)?

JONAÏ JOGAÏ Valable (à l’intérieur) Non valable (à l’extérieur)

ANNULATION

Le geste d’annulation est fait par le juge pour signifier son désaccord avec une décision donnée, ou pour demander l’annulation d’une dé-cision ou d’une action qui vient de se produire.

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NOTES

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Le Commissaire Sportif

Qui est-il ? Le commissaire sportif est forcément un judoka licencié à la FFJDA. Le grade ne revêt pas la même importance que pour un arbitre, car les évaluations des combats ainsi que la direction des rencontres ne sont pas de sa responsabilité.

Qu’elle est le rôle du CS ? Le Commissaire Sportif est le responsable administratif d’une surface de combat. Il est responsable du bon déroulement d’une rencontre sur le plan administratif : Gestion de l’appel et de la présence des combattants Vérification des passeports, des poids, des déclarations des

combattants. Gestion de l’affichage des décisions arbitrales en temps réel. Tenue des divers chronomètres (temps de combat, temps des

immobilisations) avec obligation de parer à l’éventualité d’une panne de l’un d’eux. Tenue des feuilles de poule. Tenue des feuilles de type tableau (double repêchage).

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COMMENT DEVENIR COMMISSAIRE SPORTIF

1 - PRÉALABLE

Un grand nombre de judoka sont attirés par les activités du secteur arbitral. Etre présent autour des tatamis, dans un rôle actif intéresse beaucoup de pratiquants. La prise de responsabilités et l’animation directe sont des facteurs de motivation pour des judoka entreprenants. La Commission Nationale d’Arbitrage insiste auprès des dirigeants, des cadres techniques, des enseignants, sur la nécessité d’informer les judoka garçons ou filles, sur les possibilités qui leur sont offertes pour intégrer le corps arbitral. Au-delà de l’information nous devons sensibiliser les judoka sur l’importance de faire partie du corps arbitral pour : – l’obtention des requis, grades – participer activement à la vie de leur club – la connaissance des règles du jeu « le judo jujitsu » - l’accès aux responsabilités

2 - CONDITIONS GÉNÉRALES Quel que soit son niveau sportif, le judoka, garçon ou fille, peut suivre une formation pour évoluer dans l’arbitrage départemental, sous réserve des conditions suivantes : être licencié(e), au minimum Benjamin(e), ceinture jaune et commissaire sportif de club. a) Inscriptions Le candidat doit s’inscrire par l’intermédiaire de son professeur au prés du comité départemental. b) Cycle de formation Le candidat doit assister aux séances d’arbitrage, de formation et participer à la tenue des tables suivant les convocations proposées par le comité départemental. c) Examens Après avoir suivi les cours et une bonne pratique, le candidat sera présenté aux différents examens qui valideront ses compétences.

3 - RENSEIGNEMENTS Auprès du comité départemental. Auprès des instructeurs départementaux d’arbitrage et des formateurs départementaux des commissaires sportifs. Lors des Coupes des Jeunes Officiels. Informations dans Pôles France et Pôles Espoirs et sur le code sportif de la FFJDA.

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Comment devenir arbitre et Comment devenir arbitre et

commissaire sportifcommissaire sportif

Pour être arbitre ou commissaire sportif, il faut :

Être licencié à la Fédération Française de Judo. Être volontaire, motivé, rigoureux, impartial, disponible, avoir

une certaine autorité, avoir confiance en soi. Aimer le Judo. Avoir le sens des responsabilités, être capable de prendre des

décisions. Aimer travailler en équipe. Vouloir s ‘investir pour son Club et la Fédération.

Il faut connaîtreIl faut connaître

Pour être arbitre ou commissaire sportif, il faut connaître :

Le code moral. Les gestes de l’arbitre. Les différents tableaux et poules. Le matériel mis à disposition. Tout cela s’apprend dans les clubs et les stages départementaux.

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Les MISSIONS DU COMMISSAIRE SPORTIFLes MISSIONS DU COMMISSAIRE SPORTIF

Le Contrôle du passeport sportif

Le Contrôle de la pesée

A la table Centrale

A la table

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Le contrôle du passeport sportifLe contrôle du passeport sportif

Les vérifications doivent porter sur les points suivants : L’identité (Nom, prénom, photo et tampon du département

sur la photo collée sur le passeport). La Nationalité. Elle doit être mentionnée. Si deux

Nationalités, elles doivent être mentionnées. La date de naissance, pour s’assurer de la catégorie. La date de délivrance du passeport. La ou les signatures.

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Contrôle Administratif (suite) Le Grade. Celui porté sur la feuille d’engagement doit

correspondre à celui noté sur le passeport. Sinon, faire la correction.

KYU. Validé par le professeur, la date d’obtention doit être

mentionnée. DAN. Validé par le secrétaire du CORG.

Il est absolument interdit de participer avec un grade qui n ’a pas été homologué

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Le certificat médical Il est OBLIGATOIRE Il doit être daté et signé par le médecin et accompagné de son

tampon. Il doit comporter la mention; « Pas de contre-indication à la

pratique du judo en compétition ».

Validité du Certificat médical : 1 an , jour pour jour, à compter de la date de délivrance

Un certificat ratu-Un certificat ratu-ré,surchargé,ne comportant ré,surchargé,ne comportant pas tous les éléments obliga-pas tous les éléments obliga-toires se devrait d’être refusé toires se devrait d’être refusé par le délégué fédéralpar le délégué fédéral

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La durée de la pesée est définie par le règlement de la La durée de la pesée est définie par le règlement de la compétition. Elle est de 1 heure pour toutes compétitions compétition. Elle est de 1 heure pour toutes compétitions accédant au niveau national.accédant au niveau national.

Les compétiteurs seront pesés en sousLes compétiteurs seront pesés en sous--vêtements.vêtements. La pesée nLa pesée n ’est pas mixte’est pas mixte. Elle s. Elle s ’effectue dans un local approprié.’effectue dans un local approprié. Ne sont acceptés à la pesée que les compétiteurs, les Ne sont acceptés à la pesée que les compétiteurs, les

commissaires sportifs chargés de cellecommissaires sportifs chargés de celle--ci et les organisateurs. ci et les organisateurs. Un seul tour de pesée est autorisé (si une balance pour une Un seul tour de pesée est autorisé (si une balance pour une

pesée officieuse est présente).pesée officieuse est présente). Dans le cas ou il nDans le cas ou il n ’y a qu’y a qu ’une balance : un 2ème tour peut être ’une balance : un 2ème tour peut être

autorisé (celui autorisé (celui --ci sera effectué une fois que tous les compétiteurs ci sera effectué une fois que tous les compétiteurs auront été pesés).auront été pesés).

A la table centraleA la table centrale

Affectation des commissaires sportifs.Affectation des commissaires sportifs. Supervision des différentes équipes de commissaires sportifsSupervision des différentes équipes de commissaires sportifs Évaluation des commissaires sportifs.Évaluation des commissaires sportifs. Suivi de la mise en place du matériel.Suivi de la mise en place du matériel. Supervision du déroulement de la compétition (répartition des Supervision du déroulement de la compétition (répartition des

catégories, éventuellement dédoublement des tableaux).catégories, éventuellement dédoublement des tableaux). Organisation des tournus pour les repas (si prévus).Organisation des tournus pour les repas (si prévus). Aide aux organisateurs.Aide aux organisateurs.

Le contrôle de la peséeLe contrôle de la pesée

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A la tableA la table

Avant le début des combats, installation et vérification du matériel Avant le début des combats, installation et vérification du matériel mis à disposition.mis à disposition.

Réalisation des annonces au microphone.Réalisation des annonces au microphone.

Suivi du combat, et surtout les déplacements et gestes de l’arbitre.Suivi du combat, et surtout les déplacements et gestes de l’arbitre.

Application scrupuleuse des décisions de lApplication scrupuleuse des décisions de l ’arbitre.’arbitre.

Le matérielLe matériel Tableaux électroniques : vérifiez le fonctionnement et familiarisezTableaux électroniques : vérifiez le fonctionnement et familiarisez--

vous avec celuivous avec celui--ci ( avant le début de la compétition)ci ( avant le début de la compétition) Pour le marquage manuel, vérifiez qu’ il ne manque rien : Pour le marquage manuel, vérifiez qu’ il ne manque rien : palettes palettes

de marquage ou état du tableau dde marquage ou état du tableau d ’affichage’affichage chronomètres :chronomètres :

--1 pour le temps de combat.1 pour le temps de combat. --1 pour les temps d1 pour les temps d ’immobilisation ( Osae Komi).’immobilisation ( Osae Komi). --1 de secours ( il servira pour gérer les temps de repos).1 de secours ( il servira pour gérer les temps de repos).

1 signal sonore, les palettes pour les interventions du médecins.1 signal sonore, les palettes pour les interventions du médecins.

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La tenue du tableau à double repêchage se fait à la suite des combats de finale des demi tableaux. En effet, les finalistes des demi tableaux repêchent les combattants qu’ils ont battu lors des rencontres précédentes.

TABLEAU A DOUBLE R

3ème

Le tableau à double repêchageLe tableau à double repêchage

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Désormais, il est fortement préconisé d’utiliser les feuilles de Désormais, il est fortement préconisé d’utiliser les feuilles de poules de type vertical et d’abandonner les feuilles de type poules de type vertical et d’abandonner les feuilles de type

diagonal.diagonal. Le type diagonal reste malgré tout d’usage pour le logiciel Le type diagonal reste malgré tout d’usage pour le logiciel

fédéral de tirage au sort.fédéral de tirage au sort. L’ensemble de ces formules doit rester en mémoire chez les L’ensemble de ces formules doit rester en mémoire chez les

commissaires.commissaires.

LES FICHES DE POULESLES FICHES DE POULES

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CONCLUSION

Toutes les informations qui sont contenues dans ce livret ne forment qu’une approche de l’arbitrage. Mais une fois assimilées, elles peuvent permettre à un judoka de mieux appréhender la pratique de l’arbitrage et donc la pratique et la compréhension du judo de compétition. A l’issue de la formation dispensée par l’enseignant au sein du club, le Jeune arbitre ou commissaire sportif pourra poursuivre sa formation et accéder au titre d’arbitre ou commissaire sportif fédéral et intégrer le corps arbitral. Dans tous les cas, votre professeur saura soit vous dispenser une information, soit vous orienter vers la personne compétente pour satisfaire vos demandes.

Documents

Manuel de l’Ecole Départementale des Jeunes Officiels...2 Ecole Départementale des Jeunes Officiels de la Haute Garonne. Pascal GRANDCLEMENT Décembre 2012 Préface Le mot du Président