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dossier enseignant service des publics des musées de nancy maternelle et élémentaire u p l c s au musée des beaux-arts l u a r e t -

maternelle et élémentaire u - nancy.fr à... · kouros (jeune homme nu debout) ... l’utilisation d’un moule. Il existe deux ... plusieurs étapes : l’élaboration du modèle

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Introduction

Définition de la sculptured’après Le Petit Robert 2006« Représentation d’un objet dans l’espace,création d’une forme en trois dimensions aumoyen d’une matière à laquelle on imposeune forme déterminée, dans un but esthé-tique ; ensemble des techniques qui permet-tent cette création. »Vocabulaire associé : sculpture en ronde-bosse*, en haut-relief*, en bas-relief* ;sculpture par modelage*, moulage, taille,taille directe*, assemblage*…

Enjeux généraux de la visiteLe Musée des Beaux-Arts de Nancy présentedes œuvres sculptées allant du XVIIe auXXIe siècle. Une visite dédiée à cette tech-nique permet de se plonger au cœur du travaildes artistes et d’aborder plusieurs thèmes :le portrait, la mythologie...Elle favorise donc la mise en place d’activitéspluridisciplinaires et la complémentaritéentre la classe et le musée, en répondant à ladéfinition d’objectifs liés aux compétencesénoncées dans les programmes de l’Éducationnationale.

PETITE HISTOIRE DE L’ARTDE LA SCULPTURE

PréhistoireLa pratique de la sculpture remonte aupaléolithique. Elle se développe autour dedeux domaines : la taille décorative, destinéeà ornementer les armes et les outils servantau quotidien, et la création de statuettesféminines par les techniques du modelage*ou de la taille. Ces représentations, appelées“vénus”, avaient une portée symbolique liéeà la fécondité. Les plus abouties retrouvéesà ce jour sont la Vénus de Brassempouyréalisée en ivoire et la Vénus de Willendorfsculptée dans le calcaire.

AntiquitéL’art de la sculpture connaît un essorimportant à partir de l’Antiquité, en Égypte,Mésopotamie, puis en Grèce et dans l’empireRomain. Dans chacune de ces civilisations,l’art du sculpteur, encore considéré commeun artisan, est utilisé principalement auservice de l’architecture dans un esprit à lafois décoratif, illustratif et symbolique (onraconte sous forme de frises en relief desépisodes guerriers ou religieux) mais aussipour la réalisation de portraits de personnesillustres. Deux techniques sont privilégiées :la fonte à la cire perdue, invention qui permetde créer des pièces en métal, principale-ment en bronze* et la taille de la pierre.Celle du marbre* blanc se développe ensuiteavec l’exploitation d’importantes carrièresdécouvertes en Grèce. Les représentationsde cette période illustrent le plus souvent unidéal esthétique et possèdent une significationsymbolique ou religieuse. À l’image dukouros (jeune homme nu debout) et de lakoré (jeune fille drapée) grecs, elles ne présentent pas de dimensions proprementillusionnistes ou réalistes. Il faut attendre leVe siècle avant J.-C. pour que les sculpteursproduisent des œuvres aux dimensionsplus naturalistes ; les Athéniens amorcent

cette tendance en sculptant les bustes* deleurs chefs de guerre ou de leurs philoso-phes, tendance reprise ensuite par lesRomains qui portraiturent les hommespublics.

Moyen ÂgeAvec les premiers âges du christianisme, lasculpture se trouve subordonnée, comme lapeinture, aux réalisations architecturales :tympans, chapiteaux et statues-colonnesdes églises. En effet, à partir de 380, lechristianisme devient religion d’État : lesthèmes religieux sont privilégiés et la plupartdes représentations figurées sont celles dessaints, du Christ ou de la Vierge. Sur leschapiteaux se déploient également desmotifs inspirés de la nature, comme desfleurs, des feuilles ou des animaux.Le portrait sculpté et naturaliste ainsi queles sujets plus prosaïques ou quotidienssont en déclin. La sculpture médiévaleprend donc le plus souvent la forme desculptures en relief et non de rondes-bosses*. Il faut attendre la Renaissancecarolingienne (VIIIe-IXe siècles) pour voirde nouvelles figurations humaines : il s’agitle plus souvent d’effigies de princes et d’ecclésiastiques.À partir du XIIe siècle, les couvercles dessarcophages et les tombeaux des personnagesillustres sont ornés de gisants, représentationsdu défunt accompagné des attributs liés à safonction.

RenaissanceAvec la Renaissance, l’art de la sculptureprend un nouveau tournant : il s’affranchitdes intérieurs ou des façades d’églises etpropose de nouveaux thèmes.Le mouvement intellectuel de l’époque etl’Humanisme mettent l’Homme au centredes préoccupations philosophiques, politiqueset esthétiques.Les sculpteurs, principalement les Italienscomme Léonard de Vinci ou Michel-Ange,

* cf. Lexique, p. 5 et 6.

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reviennent à la ronde-bosse*, pratiquent lataille directe* et travaillent sur les propor-tions du corps humain. La sculpture devientmonumentale, individuelle, et perd son côtépurement ornemental. L’un des exemplesles plus emblématiques de cette périodereste le David de Michel-Ange, réalisé enmarbre* et mesurant 4 mètres de hauteur.Les artistes imitent les modèles antiques,sans pour autant les plagier. On assiste àun retour des portraits sculptés naturalistesexprimant la personnalité du sujet, à lacréation de statues équestres célébrant lespersonnages illustres contemporains enjouant à la fois sur les registres de l’idéali-sation et de la ressemblance.

XVIIe siècleDurant ce siècle, deux perspectives s’ouvrentdans le choix des sujets sculptés : l’uneexalte les valeurs de la Contre-Réforme etrevient à des représentations saintes portéespar l’esthétique baroque, l’autre se consacreà l’art du portrait, notamment équestre,pour célébrer les monarques européens etles héros nationaux. Certaines œuvres sontparticulièrement représentatives de cesdeux tendances : L’Extase de sainteThérèse, sculptée à Rome par Le Berninvers 1650, dont le traitement et la mise enscène font ressortir les sentiments mys-tiques du personnage, et la Statue équestrede Louis XIV, aujourd’hui disparue, conçuepar François Girardon, qui était érigée surl’actuelle place Vendôme. Les matériaux deprédilection restent à cette époque, et jusqu’auXIXe siècle, le bronze* et le marbre*. Leplus souvent, une œuvre préparatoire estréalisée en terre ou en plâtre puis reproduitedans le matériau définitif.

Siècle des LumièresLe XVIIIe siècle poursuit dans les voiesamorcées précédemment en y intégranttoutefois les évolutions manifestes del’esprit des “Lumières”. La statuaire*

baroque, évoluant vers l’art rocaille, estmise à contribution pour l’embellissementurbain : conception de fontaines, de places,de monuments. La sculpture continue d’autrepart à servir l’art du portrait. Dans cedomaine on voit apparaître des sujets plusintimes et de nouveaux modèles : membresde la famille, enfants, artistes, intellectuelstel le Buste de Voltaire réalisé par Jean-Antoine Houdon en 1778.

XIXe siècleCette période est très dense pour la créationsculptée. De nombreuses statues viennentorner les jardins et les espaces publics.Cependant, aucune évolution stylistique outechnique majeure ne voit le jour avant lesannées 1880. Les sujets restent tradition-nels : représentations figurées inspirées del’Antiquité et de l’histoire contemporaineou figures allégoriques. Il faut donc attendrela fin du XIXe siècle pour que s’amorce unvéritable changement dans le domaine de lasculpture. Le naturalisme fait évoluer lesthèmes ; toute personne peut être digne dereprésentation, à l’exemple de la PetiteDanseuse de Degas réalisée en 1878.Le travail de la matière évolue ; le génie del’artiste s’imprime dans le plâtre ou la terreautant que dans la pierre ou le métal. Peu àpeu, ces matériaux seront employés pourleurs qualités plastiques et esthétiques propres,et ne seront plus cantonnés à des réalisa-tions préparatoires. L’un des artistes lesplus représentatifs de cette période et de seschangements reste Auguste Rodin, dont lesœuvres, comme Les Bourgeois de Calais,marquent un renouveau essentiel de lasculpture.

XXe siècleLa pratique de la sculpture n’échappe pasaux bouleversements provoqués par lesavant-gardes de la première moitié du XXe

siècle. Les cubistes décomposent les figuresen de multiples formes géométriques et

anguleuses, créant ainsi de nouveaux jeuxavec l’espace, le volume, l’ombre et lalumière. Ils s’inspirent notamment del’esprit synthétique qui constitue l’essencedes sculptures primitives. Les dadaïstes etsurréalistes radicalisent leurs propositions ;ils utilisent des matériaux non “traditionnels”ou de récupération pour créer des œuvresinsolites. Marcel Duchamp conçoit en 1917le ready-made intitulé Fontaine, simpleurinoir signé et posé sur un socle ; l’acte faitœuvre… Le métal se travaille désormais parsoudure, les créations quittent les soclespour être accrochées dans les airs ; elles sefont par assemblage* d’objets ou de matièreset oscillent parfois entre sculpture indivi-duelle et installation. La sculpture devientpeu à peu un art polymorphe aux frontièresfloues, jouant de, dans et avec l’espace.

* cf. Lexique, p. 5 et 6.

Pour des informations plus précises sur des œuvres majeures du musée, on consultera :

- les catalogues des collections du musée : Regards (1999), Éclats (2005), Musée des beaux-arts de Nancy : A-Z (2012).

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Les techniquesde la sculpture

Le modelageC’est la technique la plus primitive ensculpture. Elle s’exerce sur des matériauxtendres et malléables. La matière travailléepar modelage se transforme par refroidisse-ment (la cire), par cuisson (la terre cuite) oupar prise (le ciment, l’argile* et le plâtre).Il existe deux techniques de modelage : - le modelage par adjonction de matière :accumulation de matière au doigt ou à laspatule. - le modelage par suppression de matière :le bloc est aminci progressivement.Le modelage permet d’obtenir à la fois desœuvres préparatoires (esquisses, études,modèles originaux) et des œuvres définitives(terres cuites, agrandissements et réductionsmécaniques, œuvres en plâtre ou en cire).

Le moulageLe moulage sert à la reproduction desformes en relief ou en ronde-bosse* grâce àl’utilisation d’un moule. Il existe deuxtypes de moules : - le moule à creux perdu, cassé aprèschaque moulage : il ne sert donc qu’unefois. Le sculpteur procède par étapes : ilrecouvre de plâtre sa sculpture en terreencore humide. Lorsque le plâtre est sec, ilretire la terre qui n’est pas conservée ; lemodelage de départ disparaît et il ne resteque sa forme en creux dans le plâtre, ce quiconstitue le moule. L’artiste y coule duplâtre liquide qui prend la forme du premiermodelage ; lorsque le plâtre est sec, lemoule est cassé et fait apparaître la sculptureen plâtre qui devient l’œuvre originale.- le moule à bon creux, réutilisable, autre-fois en gélatine ou en plâtre, aujourd’hui ensilicone, est réalisé en deux parties distinctes.L’épreuve moulée devient épreuve originalequand le modèle de départ est détruit.

La tailleCette technique s’exerce sur des matériauxdurs : bois, pierres calcaires (grès), rochesmétamorphiques (marbre*). Le sculpteurchoisit son matériau sur la base de critèresesthétiques, techniques ou économiques.La taille ne permet pas les repentirs : touteopération sur la matière est définitive.Il existe plusieurs techniques de taille :- la taille directe : le sculpteur attaquedirectement le matériau dur définitif, soitd’après nature, soit en s’aidant de schémasdessinés, de gabarits ou d’une esquissemodelée à échelle réduite. La taille directeprend en compte la forme initiale du bloc,la matière et ses accidents. Toute œuvre entaille directe est considérée comme œuvreoriginale.- la taille avec mise aux points : contraire-ment à la taille directe, elle préserve deserreurs. Cette méthode permet de reproduireun modèle (souvent en plâtre ou en argile*)dans la pierre ou le marbre*. Elle se fait enplusieurs étapes : l’élaboration du modèlepuis la prise de mesures sur le modèle, lareproduction des mesures et points de repèresur le matériau final. On obtient alors unerépétition* ou une réplique*.

La fonteLa fonte s’exerce sur des métaux ou desalliages : cuivre, plomb, acier, fer, étain, or,argent. Il existe deux techniques de fonte :- la fonte à cire perdue : le sculpteur créeun modèle dont on réalise un moulage enplâtre, enduit ensuite d’une couche de cire.On comble l’intérieur du moule avec unnoyau d’argile*. La forme ainsi obtenue estdémoulée ; elle est pourvue d’un réseau decanaux : les égouts pour laisser s’échapperla cire, les jets pour verser le métal et lesévents permettant d’évacuer l’air. Le toutest enfermé dans un moule réfractaire quiest chauffé : la cire fond et s’écoule, lemétal en fusion peut alors être versé par les

jets. Il prend ainsi la place qu’occupait lacire. Après refroidissement, le moule estbrisé pour dégager l’exemplaire original*que l’on nettoie, polit et patine. De nos jours, la cire d’abeille est en partieremplacée par des cires microcristallines.- la fonte au sable : le sculpteur réalise unmodèle démontable en bronze* pouvant êtreréutilisé un très grand nombre de fois. Cemodèle, appelé le chef-modèle, est composéd’un nombre variable de parties en fonctionde la complexité du sujet. Un moulage duchef-modèle est conçu dans un sable silico-argileux très fin capable d’épouser fidèlementses formes. C’est dans ce moule qu’estensuite coulé le bronze* final. Après lacoulée, on nettoie la pièce en la dessablantet en effectuant différentes opérations definitions dont la ciselure et la patine. Lespièces sont ensuite assemblées à froid paremboîtage. Le procédé est privilégié pourreproduire à plusieurs exemplaires desmodèles de petites ou de moyennes dimen-sions, de forme simple. La fonte au sablemoderne utilise d’autres matériaux quisimplifient le moulage et la coulée maisobligent à la destruction du modèle et dumoule : l’exemplaire qui en résulte est doncunique.

L’assemblageCette technique, apparue au début du XXe

siècle, consiste à assembler des matériauxet éléments hétérogènes (papier, bois, métal,verre, plastique, objets de récupération,formes préfabriquées, etc.) par collage,soudure ou procédé mécanique. Les moyensutilisés dépendent de la nature des matériauxet du résultat escompté. L’assemblage peutêtre plus ou moins complexe, fixe ou mobile,permanent ou démontable, apparent ou non.Il permet à la sculpture de s’affranchir deson espace et de sa masse traditionnels enjouant sur la légèreté et la transparence decertains matériaux.

* cf. Lexique, p. 5 et 6.

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LEXIQUE

Argile :n.f. Terre de couleur et de texture variées,constituées principalement par des silicateshydratés d’aluminium associés à de nomb-reux autres éléments en fines particules,tels que l’oxyde de fer, le quartz, le mica,qui en déterminent les caractéristiquesd’emploi. L’argile imbibée d’eau donne unepâte onctueuse et ductile, plus ou moins plastique, susceptible d’être modelée oumoulée et d’acquérir par cuisson une duréeinaltérable.

Armature :n.f. 1. Bâti de bois ou de métal permettantde retenir la terre, le plâtre ou toute autrematière plastique d’une œuvre modelée, enla soutenant ultérieurement. 2. Soutien deconsolidation d’une œuvre moulée, composéde tiges de fer assemblées, disposées à l’intérieur de l’épreuve ou noyées dans lachape en plâtre du moule.

Assemblage :n.m. 1. En art contemporain, œuvre plus oumoins complexe à trois dimensions,construite à partir d’éléments hétérogènes(laminés, formes préfabriquées, objets derécupération, etc.), réunis par collage, parsoudage ou par procédé mécanique. 2. Dansun sens technique, opération qui consiste àdisposer et à joindre les différentes parties,préalablement mises en forme, d’une sculp-ture. L’assemblage peut être fixe ou mobile,permanent ou démontable, apparent ou non.Il est réalisé par des procédés spéciaux etvariés qui dépendent de la nature des maté-riaux et du résultat escompté.

Bas-relief :n.m. Ouvrage de sculpture dont les figureset les objets représentés se détachent sur unfond auquel ils adhérent, avec une saillieproportionnelle, inférieure à la demie de

leur volume réel.

Bronze :n.m. 1. Alliage de cuivre et d’étain pouvantcontenir d’autres éléments en faible quantité(zinc, plomb, etc.) selon les formes à réaliseret la patine souhaitée. Depuis la hauteAntiquité, les sculpteurs affectionnent lebronze pour son importance esthétique etses qualités particulières : facilité de fusion,solidité, résistance dans le temps, homogé-néité et densité qui autorisent une certaineliberté comme celle de jouer avec les portesà faux, couleur ou patine proche de l’or oude l’argent. 2. Sculpture en bronze.

|1| Burin :n.m. Ciseau d’acier dur, au tranchantangulaire, plat, convexe, qu’on frappe aumarteau sur sa tête pour découper, creuser,inciser la surface du métal dans les tech-niques de la fonte et du travail des métaux.

Buste :n.m. Représentation en ronde-bosse de lamoitié supérieure du corps humain,comprenant la tête, le cou, et une partievariable de la poitrine et des épaules, avecou sans bras. Un buste dont la découpe infé-rieure est arrondie est généralement montésur un piédouche.

|2| Ciseau :n.m. Outil d’acier, avec ou sans manche, deforme et de largeur variables, dont le corpsallongé présente en bout sa partie tranchantepour sculpter, graver, creuser des matériauxdurs, tels que la pierre, le bois, le métal.

Ébauche :n.f. Première forme d’une ronde-bosse oud’un relief, essai approximatif d’organisationdu matériau situant les parties essentielles.

|3| Ébauchoir :n.m.Outil de sculpteur, servant à modeler la

terre, la cire ou le plâtre, formé d’unebaguette de bois ou de métal galbée en soncentre pour servir de poignée, aplatie ourenflée des bouts avec des formes trèsvariées : en arrondi, en pointe, à paletteunie ou dentée, à onglet, etc. Ses traces sontplates et lisses ou parcourues de stries et dehachures. Les ébauchoirs en métal peuventêtre chauffés pour travailler la cire.

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|1| burin

|2| ciseau

|3| ébauchoirs

Étude :n.f. Représentation dessinée, peinte oumodelée, exécutée d’après nature, qui s’attache à la résolution d’un problèmed’ordre plastique ou technique, ou à la miseau point d’un élément d’exécution particu-lièrement difficile (attitude, mouvement,proportions, lumière). Souvent considéréecomme une œuvre en soi, l’étude est avanttout un travail de recherche.

Fonte :n.f. 1. Art et technique de réalisation d’unexemplaire en métal ou en alliage fondu :moulage, fusion, coulée, démoulage oudécochage, réparage, finition. Les deuxprocédés les plus courants sont ceux de lafonte à cire perdue et de la fonte au sable. 2. Alliage de fer et de carbone dont lateneur en carbone est supérieure à 2,5%.Les fontes de fer peuvent être coulées dansdes moules en sable.

Fonte à cire perdue :n.f. cf. Les techniques de la sculpture, p. 4.

Fonte au sable :n.f. cf. Les techniques de la sculpture, p. 4.

Haut-relief :n.m. Ouvrage de sculpture dont les figureset les objets représentés se détachent sur unfond auquel ils adhérent, avec une saillieproportionnelle, supérieure à la demie deleur volume réel. Certaines parties peuventêtre entièrement dégagées de ce fond ou n’yadhérer que par quelques points de contact.

Marbre :n.m. 1. Roche métamorphique dure, cristal-lisée, résistante, à grain fin, aisément travaillée au ciseau |2| et capable de prendreun poli intense. Le marbre blanc ou crème,sans tache et légèrement translucide, appelémarbre statuaire, est par tradition la pierrela plus prisée des sculpteurs.

Le marbre noir, par ailleurs, permet deseffets contrastés appréciables pouvant allerdu gris noir mat et rugueux, au noir brillantet profond après polissage. Les marbres decouleurs sont généralement réservés à destravaux décoratifs. 2. Sculpture en marbre.

|4|Mirette :n.f. Outil de modelage constitué d’unebaguette de bois surmontée d’un anneau demétal de forme ronde ou angulaire, à filrond ou à fil plat et coupant. Le fil rond sertà évider, à creuser des pièces, à lisser ou àégaliser des surfaces ; le fil plat, à rognerdes surépaisseurs.

Mise aux points :n.f. cf. Les techniques de la sculpture, p. 4.

Modeler :v.t. cf. Les techniques de la sculpture, p. 4.

Moule à bon creux :n.m. cf. Les techniques de la sculpture, p. 4.

Moule à creux perdu :n.m. cf. Les techniques de la sculpture, p. 4.

Original :n.m. Se dit d’une épreuve en terre, en plâtre,en résine, ou d’un exemplaire en métalfondu reproduisant un modèle original qui aété détruit, ainsi que son moule, au coursdes opérations de moulage ou de fonte.

Piédouche :n.m. Petit support mouluré, le plus souventde plan circulaire, qui sert à porter un busteou sur lequel est montée une statuette.Le buste peut adhérer ou non à ce support etmême pivoter sur ce dernier.

Réplique :n.f. Œuvre reproduite avec changement detaille ou de matériau.

Répétition :n.f. Œuvre reproduite tout à fait à l’iden-tique (même taille, même matériau).

Ronde-bosse :n.f. Sculpture indépendante de tout fond,pleinement travaillée selon les trois direc-tions de l’espace, faite pour être appréhendéede tout côté avec, généralement, quelquespoints de vue privilégiés.

Statuaire :n.f. 1. Art de représenter en ronde-bosse lafigure humaine ou animale dans son entier.2. n.m. Sculpteur qui fait des statues.

Statue :n.f. Sculpture en ronde-bosse qui représenteun être humain, un animal ou un hybridedans son entier ou isolé, en quelque positionque ce soit.

Taille directe :n.f. Procédé de sculpture qui consiste à exécuter une œuvre en taillant le matériaudur définitif, soit directement d’après nature,soit en s’aidant, à titre de référence, deschémas dessinés, de gabarits ou d’uneesquisse modelée à échelle réduite. La tailledirecte exige une créativité continue, prenden compte la forme initiale du bloc, lamatière et ses accidents, les effets inattendusdu hasard ; elle s’oppose à l’approche indi-recte qui consiste à reproduire exactement,par des moyens mécaniques, un modèleréalisé en plâtre ou dans une autre matière.

Pour des informations plus précises, on consultera :

- Dictionnaire usuel des arts plastiques, Marie Samson, ViaMedias (2004).

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DES PISTES À EXPLOITER

La sculpture par techniquesAborder le thème de la sculpture par l’anglede la technique permet aux enfants des’immerger dans le travail de l’artiste, d’encomprendre les étapes, les difficultés et lesaboutissements. Les techniques et les usagesde la sculpture sont assez complexes : mou-lage, modelage* ou taille, modèle, étude*ou réplique*… Il s’agit de faire appel à lacapacité d’observation des élèves pourdistinguer les matériaux, leurs spécificités,saisir les différences d’une pièce à l’autre,comprendre si une œuvre est préparatoireou définitive.Cette approche permet d’amorcer un travailsur le vocabulaire propre à la discipline(mirettes* |4|, ciseaux *|2|, burin* |1|, ébau-choirs* |3|…) mais aussi de découvrir desmatières et leurs propriétés peut-êtreinconnues jusque-là des jeunes visiteurs.

Les gestes et les posturesLes notions de pose, posture et gestuellepeuvent être abordées avec les enfants. Lasculpture en permet une appréhension plusimmédiate que la peinture : on peut faire letour d’une ronde-bosse* et saisir tous lesaspects de la position des personnages ouéléments représentés. Il est facile égalementde prendre la pose devant une sculpture,afin de mieux comprendre la significationdes gestes et sentiments des personnages.Avant la photographie, le modèle devaitposer plusieurs heures pour la réalisationdéfinitive d’une œuvre. Les sculpteurs,comme les peintres, utilisaient parfois desimages peintes ou gravées du modèle s’ilétait connu.

L’art du portrait Une partie de la sculpture est dévolue à l’artdu portrait. Comme en peinture, l’artiste estsouvent un exécutant qui répond à une commande et se fait rétribuer pour son travail.

Son implication est alors moindre par rapportau modèle et la facture de l’œuvre répond àdes principes de composition assezacadémiques. Les portraits sculptés indépen-damment de toute commande, ce qui estplus fréquent à partir du XIXe siècle, peuventproposer une interprétation libre de leursujet.Le cadrage modifie notre perception dupersonnage représenté. Le portrait sculptépeut être en pied, comme de nombreusesstatues royales, ou en buste*, en fonctionnotamment de la destination de l’œuvre. Enrevanche, le point de vue, lorsqu’il s’agitd’une ronde-bosse*, dépend avant tout duspectateur qui observe l’œuvre et de l’endroitoù il se place.

Des histoires à raconterLa sculpture sert aussi à raconter deshistoires ; nombreux sont les personnagessculptés en action. Bien souvent, on retrouvedans les pièces sculptées des épisodes de lamythologie grecque ou latine, dont lesXVIIe et XVIIIe siècles étaient friands.La sculpture offre une autre alternative àl’interprétation picturale des scènes et despersonnages. On peut s’intéresser auxvariations de l’expressivité des personnageset de leurs poses.

Entre figuration et abstractionLa collection de sculptures du musée permetd’envisager le thème sous l’angle des ruptures,à la fois techniques et stylistiques. Cetteapproche peut d’ailleurs se faire de manièrechronologique, par une mise en oppositiondes œuvres des XVIIIe et XIXe siècles aveccelles des XXe et XXIe siècles.Une étude attentive des sculptures du rez-de-chaussée laisse entrevoir le glissementqui s’opère durant le siècle dernier entre lafiguration, qui se détourne de la représentationillusionniste des éléments, et l’abstraction.

QUELQUES CONSEILS POURFACILITER VOTRE VISITE

- présenter peu d’œuvres : 4 à 6 par heureselon le niveau (ne jamais aller au-delà,même pour un cycle 3).- faire asseoir les élèves devant les œuvresafin de fixer leur attention. - être attentif à la hauteur des socles et desvitrines en fonction de l’âge des enfants,afin qu’ils appréhendent correctement lesœuvres.- tenir compte des déplacements dans lemusée. Le bâtiment est très vaste ; les œuvresretenues doivent donc être proches les unesdes autres. Un repérage préalable s’impose(une entrée gratuite de préparation estaccordée aux enseignants sur simpledemande au Service des Publics des muséesde Nancy).- vérifier que les sculptures retenues sontbien dans les salles. Les œuvres peuventêtre déplacées, envoyées en restauration,prêtées pour des expositions…- ne pas hésiter à faire des digressions, àraconter des histoires… pour animer davan-tage la visite.- en fin de visite, susciter des échanges surles goûts de chacun : quelles œuvres ont-ilspréférées ?

* cf. Lexique, p. 5 et 6.

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POUR UNE PREMIÈREAPPROCHE

Cette visite permet aux élèves de découvrirle genre sans approfondissement particulier.Elle tente donc d’aborder les problématiquesessentielles au travers d’œuvres diverses etreprésentatives.

Préparation en classe- questionner les enfants sur la visite aumusée : qu’est-ce qu’un musée ? Pourquoiy trouve-t-on des sculptures ? - introduire quelques notions techniquesou de vocabulaire : moulage, modelage*,taille, à l’aide notamment d’exemplesfamiliers (pour les petits : pâte à “modeler”,“tailler” un crayon).- en cycle 1, mener des activités autour dugeste ou des postures à l’aide du mime. - en cycle 3, une partie des techniques peutêtre expérimentée en classe avant la visite.Les élèves se retrouvent face aux question-nements et difficultés du sculpteur. - on recommande de ne pas montrer lesœuvres du musée avant la visite pour queleur découverte soit plus forte. Par contre,on peut montrer des sculptures d’autrescollections.

Pendant la visiteCes œuvres choisies permettent d’aborderles différentes problématiques du genre. Ilne s’agit pas de les montrer toutes maisd’en sélectionner quelques-unes en fonctionde l’objectif de la visite.

Ange, Anonyme, provenance supposée dela cathédrale de Toul, vers 1650 :sculpture monumentale qui surplombe lespectateur et s’observe depuis plusieurspoints de vue

|5| La Misère, Jules Desbois, 1896 :œuvre représentative du naturalisme sculpté

|6| Le Sommeil, Ernest Bussière, 1903 :représentation symbolique ; travail dumatériau et du socle ; symboles en lienavec le thème

Le Cheval Majeur, Raymond Duchamp-Villon (Pierre-Maurice-Raymond Duchamp,dit), 1914 :création posthume monumentale, prochede l’esthétique cubiste ; jeu sur les pointsde vue

|13| Arlequin avec une clarinette et |14|Joueur de guitare à la chaise, JacquesLipchitz (Chain Jacob Lipchitz, dit),1919/1920 et 1922 : des sculptures de la période cubiste et unthème récurrent, celui de la musique

La Chauve-souris, César (Cesare Baldaccini,dit), 1956 :un exemple d’assemblage

Abécédaire, Étienne-Martin (ÉtienneMartin, dit), 1967 :sculpture réalisée en bois et fer ; troncd’arbre à peine travaillé, lettres gravéesdans le bois

Voyage organisé dans l’Adriatique, ErikDietman, 1999 :mélange de matériaux de récupération etde verre de Murano ; œuvre proche del’installation

* cf. Lexique, p. 5 et 6.

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|5| La Misère, Jules Desbois, 1896

|6| Le Sommeil, Ernest Bussière, 1903

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THÈME 1 /LES TECHNIQUESET MATÉRIAUX

Cet approfondissement s’intéresse àl’aspect technique du travail du sculpteur :les différents outils, matériaux, techniqueset les étapes préparatoires à la réalisation del’œuvre définitive.

Préparation en classeIl est important d’initier les élèves au voca-bulaire propre à la technique de la sculpture.Il est possible de leur faire appréhenderdirectement la matière, en travaillant laterre, le plâtre ou même la pâte à modelerpour les plus petits. L’enseignant peutégalement leur présenter des photographiesd’outils ou de sculpteurs au travail.

Pendant la visiteCette liste de sculptures présente une variétéde techniques. Il ne s’agit pas de les montrertoutes mais d’en sélectionner quelques-unes en fonction de l’objectif de la visite.

|5| La Misère, Jules Desbois, chêne, 1896

|6| Le Sommeil, Ernest Bussière, marbre*,socle en bois, 1903

Le Cheval Majeur, Raymond Duchamp-Villon (Pierre-Maurice-Raymond Duchamp,dit), acier brossé, 1914

|13| Arlequin avec une clarinette, JacquesLipchitz (Chain Jacob Lipchitz, dit), plâtreteinté, 1919/1920

|14| Joueur de guitare à la chaise, JacquesLipchitz (Chain Jacob Lipchitz, dit), basalte,1922

Guitare, Henri Laurens, bas-relief * enbronze*, 1926

Torse agenouillé, Ossip Zadkine, pierrecalcaire de Pouillenay, 1927

Le Monde imaginaire, Étienne Cournault,verre coloré noir, décoré intérieurement,vers 1930

La Chauve-souris, César (Cesare Baldaccini,dit), fer forgé et soudé, 1956

Abécédaire, Étienne-Martin (Étienne Martin,dit), bois et fer, 1967

Sans titre, Claude Lévêque, table, roue devélo, ampoules électriques, moteur, lampetorche, 1987

Voyage organisé dans l’Adriatique, ErikDietman, verre soufflé et fer grillagé, 1999

Cross crash 1 et Cross crash 3, FrançoisMorellet, tôle vernie, 2003

Hommage à Lamour, François Morellet,néons, 2001

Ne bouge pas poupée, Françoise Pétrovitch,verre soufflé et argenture, 2007

Pour mener la visite, on pourra- proposer aux élèves de deviner par eux-mêmes les matériaux grâce à l’observationdes œuvres.- utiliser des échantillons de matières àmanipuler et montrer des photographies desculpteurs au travail.

Après la visite, propositiond’activités dans la classe- travailler certaines matières découvertespendant la visite, en ronde-bosse* ou bas-relief* : argile*, plâtre…- découvrir d’autres matières que l’on peutsculpter : savon, ytong, plâtre, mousse,papier… et en explorer les possibilités.- tester la manipulation des matériaux à

partir de différents outils : fourchette, clous,ébauchoir* |3|…- construire une succession de séquences,chacune explorant une des techniques de lasculpture, puis proposer une séance finaledans laquelle ces techniques sont combinéesautour d’une contrainte ou d’une incitation :imaginer un volume par l’assemblage* de 2puis 3 matériaux… - étudier le passage de la deuxième à latroisième dimension, d’abord sur papier,puis en volume.- reconstituer les étapes du travail dusculpteur en prenant un objet ou un camaradecomme modèle : la pose, le dessin, la fabri-cation de la structure, le modelage*…- faire un volume à partir de formes à plat,combiner des opérations plastiques pouranimer la surface, valoriser les productions.- créer une œuvre collective en volume parl’assemblage* d’objets de récupérationhétéroclites.- renforcer la maîtrise du vocabulaire liéau domaine de la sculpture.

* cf. Lexique, p. 5 et 6.

la sculptureau musée desbeaux-arts

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THÈME 2 /LA MISE EN SCÈNEET EN MOUVEMENT(GESTES ET POSTURES)

Les œuvres retenues présentent une variétéde poses, mouvements, gestes et postures.

Préparation en classe- pour les plus petits, on peut travailler surla pose, les mouvements et les gestes ;mimer par exemple les expressions et lespostures à partir d’une liste de sentimentsou d’attitudes.- en cycle 3, on peut s’interroger sur lesens implicite ou explicite des gestes et despostures : comment nous informent-ils quantaux personnages ou à l’histoire racontée ?

Pendant la visiteCette sélection regroupe les sculpturesprésentant différentes attitudes et posturesde personnages. Il ne s’agit pas de les montrertoutes mais d’en choisir quelques-unes enfonction de l’objectif de la visite.

Ange, Anonyme, provenance supposée dela cathédrale de Toul, vers 1650

|7| Andromède, Domenico Guidi, vers 1699

|8| L’Offrande à l’Amour, Clodion (ClaudeMichel, dit), vers 1765/1768

La Marchande d’Amours, Clodion (ClaudeMichel, dit), 1765-1768

Diane surprise au bain par Actéon, Jean-François Lorta (dit aussi Jean-PierreLorta), vers 1812

Jeune fille au chevreau, Jean-Jules-CésarLaurent, 1839

Jeune romaine à la toilette, Augustin-Alexandre Dumont, 1843

|5| La Misère, Jules Desbois, 1896

Torse agenouillé, Ossip Zadkine, 1927

Grande femme au miroir, Henri Laurens,1929

|11| Étude pour David et Goliath, JacquesLipchitz (Chain Jacob Lipchitz, dit), 1933

Pour mener la visite, on pourra- observer les sculptures (en faire le tour)pour saisir de façon globale la position despersonnages et mimer leur attitude.- qualifier les postures des personnages(registres des sentiments et des émotions).- s’interroger sur ce que veut suggérerl’artiste, ce qu’il veut nous raconter : la gestuelle peut nous indiquer le sens d’unescène, d’un moment dans l’histoire ou lavie des personnages.- s’intéresser au travail des matériaux.- demander aux élèves comment ilsauraient choisi de représenter telle ou telleattitude.

Après la visite, propositiond’activités dans la classe- continuer sur un travail de mise en scèneou de mime (on peut s’aider du médiumphotographique). On peut reconstituer unescène ou une posture en volume à partir depapier, de carton ou de fil de fer et de plâtre.- évoquer le métier de sculpteur et celui demodèle. Quel rapport existe-t-il entre cesdeux entités et comment peuvent-ils secomprendre ? Les élèves peuvent travailleren binômes.- reconstituer les étapes du travail dusculpteur en prenant un objet ou un camaradecomme modèle : la pose, le dessin, la fabri-cation de la structure, le modelage*…- à partir de mimes de mouvements oud’attitudes réalisés par les élèves ou desculptures et volumes créés dans différentsmatériaux, valoriser les recherches par la

photographie (lumière, ombres, cadrage,points de vue).

* cf. Lexique, p. 5 et 6.

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|7| Andromède, Domenico Guidi, vers 1699

|8| L’Offrande à l’Amour, Clodion (Claude-Michel, dit),

vers 1765/1768

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THÈME 3 /LA SCULPTURE :UN ART DU PORTRAIT

Cette piste pédagogique se concentre surles costumes et décors en lien avec ladécouverte du monde et l’histoire.On s’intéressera au modèle et à son statutsocial.

Préparation en classe- pour les plus petits, on abordera lesmétiers (uniformes, outils…).- en cycle 3, après avoir choisi les person-nages présentés en visite, l’enseignantdemandera aux élèves quels costumes etattributs peuvent être visibles sur les portraits.Au musée, on confrontera leurs réponsesavec les éléments trouvés dans les représen-tations picturales.

Pendant la visiteCette liste d’œuvres regroupe les portraitssculptés présents dans le musée. Il ne s’agitpas de les montrer toutes mais d’en choisirquelques-unes en fonction de l’objectif dela visite.

Portrait du peintre Pierre-ÉtienneFalconet, Marie-Anne Collot-Falconet,vers 1767/1768

|9| Portrait du sculpteur Étienne-MauriceFalconet, Marie-Anne Collot-Falconet,entre 1767 et 1773

Portrait de Mary Cathcart, Marie-AnneCollot-Falconet, entre 1768 et 1772

Suzanne, Charles Despiau, 1922

|10| Portrait de Gertrude Stein, JacquesLipchitz (Chain Jacob Lipchitz, dit), 1938

Pour mener la visite, on pourra- décrire les caractéristiques techniques duportrait : en pied, en buste* ; étudier sesdimensions…- attirer l’attention des élèves sur la dimen-sion réaliste ou non du portrait sculpté :travail sur la description et le vocabulaire(costume, coiffure, vêtements, etc.).- demander aux élèves de décrire lessensations que procure la matière, et dansquelle mesure celle-ci influe sur la repré-sentation du personnage.

Après la visite, propositiond’activités dans la classe- le portrait sculpté comme copie du réel :travailler par ajout ou retrait de matièreavec de l’argile*, réaliser des moulages departies de corps, réaliser tout ou partie duvisage dans des blocs de savon, d’ytong…- travailler sur les expressions, les mouve-ments ou la gestuelle des personnages, cequ’ils suggèrent, tendre à l’exagération ou àla simplification ; s’exercer à les représenterdans différents matériaux (fil électrique,carton, papier mâché…) avec différentestechniques : assemblage*, pliage, modelage*...- mettre en scène, valoriser, installer lesproductions, rechercher des supports, dessocles, des environnements ; exemple desreprésentations de personnages mytholo-giques ou des statues commémoratives ouglorieuses.

* cf. Lexique, p. 5 et 6.

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|9| Portrait du sculpteur Étienne-Maurice Falconet,

Marie-Anne Collot-Falconet, entre 1767 et 1773

|10| Portrait de Gertrude Stein, Jacques Lipchitz

(Chain Jacob Lipchitz, dit), 1938

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THÈME 4 /DES HISTOIRESÀ RACONTER

Cette piste pédagogique se concentre surles figures mythologiques, les personnagesreligieux, les œuvres autobiographiques etcelles invitant au voyage imaginaire ou aurécit d’interprétation.

Préparation en classe- pour les plus petits, on peut raconterquelques épisodes mythologiques.- en cycle 3, on peut montrer aux élèvesdes représentations picturales des épisodesbibliques ou mythologiques qu’ils vont voirau musée. Ils pourront comparer ensuite letraitement avec celui de la sculpture.L’enseignant peut travailler sur leurs attributsafin qu’ils les identifient en venant au musée.

Pendant la visiteCette sélection regroupe les sculptures enlien avec des histoires mythologiques, religieuses, réelles ou imaginaires. Il ne s’agitpas de les montrer toutes mais d’en choisirquelques-unes en fonction de l’objectif dela visite.

|7| Andromède, Domenico Guidi, vers 1699

|8| L’Offrande à l’Amour, Clodion (ClaudeMichel, dit), vers 1765/1768

La Marchande d’Amours, Clodion (ClaudeMichel, dit), 1765-1768

|9| ensemble de bustes* de Marie-AnneCollot-Falconet, seconde moitié du XVIIIe

siècle

Diane surprise au bain par Actéon, Jean-François Lorta (dit aussi Jean-Pierre Lorta),vers 1812

Psyché transportée par la Chimère,

Auguste Rodin, vers 1907

|11| Étude pour David et Goliath, JacquesLipchitz (Chain Jacob Lipchitz, dit), 1933

Étude pour l’Enlèvement d’Europe I,Jacques Lipchitz (Chain Jacob Lipchitz,dit), 1933

Vers un nouveau monde, Jacques Lipchitz(Chain Jacob Lipchitz, dit), 1934

Étude pour une Variation sur le thèmedu Cantique des Cantiques, JacquesLipchitz (Chain Jacob Lipchitz, dit), 1946

|12| Étude pour Pégase, Jacques Lipchitz(Chain Jacob Lipchitz, dit), 1949

Étude pour Bellérophon, Jacques Lipchitz(Chain Jacob Lipchitz, dit), 1964

Abécédaire, Étienne-Martin (ÉtienneMartin, dit), 1967

Voyage organisé dans l’Adriatique, ErikDietman, 1999

Pour mener la visite, on pourra- créer un jeu de piste autour des histoireset des mythes, à partir d’indices ou d’énigmesrelatifs aux personnages.- demander aux élèves d’étudier les profilset attributs de personnages par rapport auxconnaissances préalables qu’ils en ont.

Après la visite, propositiond’activités dans la classe- réaliser des personnages ou des créaturesfantastiques par modelage* et assemblage*de matériaux divers : argile*, plâtre etraphia, papiers, petits objets récoltés…- étudier les expressions, les mouvementsou la gestuelle des personnages, ce qu’ilssuggèrent ; s’exercer à les représenter dansdifférents matériaux, sous différents angles,

avec différentes techniques : assemblage*,pliage, modelage*... en ronde-bosse* etbas-relief*.- travailler sur les ombres portées dumouvement et des attitudes, à partir desculptures et volumes créés ou de mimesréalisés par les élèves ; se servir du médiumphotographique pour en fixer les effets.- envisager la mise en scène (composantede l’histoire) de la sculpture, la relation dela sculpture à l’espace et à la lumière.- appréhender la notion d’équilibre, notionayant induit des changements dans lesformes et les pratiques de la sculpture aucours du temps.

* cf. Lexique, p. 5 et 6.

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|11| Étude pour David et Goliath, Jacques Lipchitz

(Chain Jacob Lipchitz, dit), 1933

|12| Étude pour Pégase, Jacques Lipchitz (Chain Jacob

Lipchitz, dit), 1949

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Thème 5 /FIGURATION /NON FIGURATION

Cet axe propose de saisir l’évolution de lasculpture du XIXe siècle jusqu’à nos jours.Ces changements s’amorcent tant par lechoix des éléments représentés que par lamanière de les représenter.

Préparation en classe- introduire le thème de la sculpture engénéral (matériaux, outils, techniques…).- sensibiliser les élèves à l’évolution desformes dans le domaine des arts plastiques.On peut s’appuyer sur certains artistes (telsLipchitz dont la carrière évolue de repré-sentations illusionnistes ou réalistes versdes formes non réalistes ou abstraites.

Pendant la visiteCes œuvres ont été choisies pour permettreaux élèves de comprendre l’évolution de lasculpture. Il ne s’agit pas de les montrertoutes mais d’en sélectionner quelques-unes en fonction de l’objectif de la visite.

Jeune fille au chevreau, Jean-Jules-CésarLaurent, 1839

|5| La Misère, Jules Desbois, 1896

Le Cheval Majeur, Raymond Duchamp-Villon (Pierre-Maurice-RaymondDuchamp, dit), 1914

|13| Arlequin avec une clarinette, JacquesLipchitz (Chain Jacob Lipchitz, dit),1919/1920

Jeunesse, Aristide Maillol, 1910

|14| Joueur de guitare à la chaise, JacquesLipchitz (Chain Jacob Lipchitz, dit), 1922

Guitare, Henri Laurens, 1926

Torse agenouillé, Ossip Zadkine, 1927

La Chauve-souris, César (Cesare Baldaccini,dit), 1956

Torse de géant, Jean Arp (Hans Arp, dit),1957

La Citadelle, Simone Boisecq, 1963

Abécédaire, Étienne-Martin (Étienne Martin,dit), 1967

Voyage organisé dans l’Adriatique, ErikDietman, 1999

Pour mener la visite, on pourra- effectuer des comparaisons d’une œuvreà l’autre, mais également entre le sujet réelet sa représentation plastique en volume. - dégager les caractéristiques de la sculpturemoderne et contemporaine : travail del’imagination, détournement…- mettre en regard la peinture et la sculpture.- travailler sur le vocabulaire lié à lasculpture contemporaine : assemblage*,installation, techniques mixtes…

Après la visite, propositiond’activités dans la classe- étudier les métamorphoses de l’art toutau long du XXe siècle : dans les sujets, dansles formes, dans le potentiel d’interprétationdes œuvres.- se confronter à d’autres formes de sculp-tures que celles vues au musée, par l’étudeet l’analyse d’images choisies.- créer des œuvres différentes à partir d’unmême thème et d’un même sujet, ens’inspirant des techniques et des caractéris-tiques stylistiques observées au musée et enclasse.- décomposer des objets en formes géomé-triques puis recomposer à partir de volumessimples en papier ou en carton, construirepar assemblage*, juxtaposition, imbrication,

emboîtement, superposition, empilements…- demander aux élèves de transposer unmodèle ancien, classique, dans une facturemoderne ou contemporaine de leur choix.

* cf. Lexique, p. 5 et 6.

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|13| Arlequin avec une clarinette, Jacques Lipchitz

(Chain Jacob Lipchitz, dit), 1919/1920

|14| Joueur de guitare à la chaise, Jacques Lipchitz

(Chain Jacob Lipchitz, dit), 1922

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ANNEXES / PASSERELLES AVEC LESPROGRAMMES DEL'ÉDUCATION NATIONALE

Compétences de cycle 1- percevoir, sentir, imaginer, créer : proposerune première sensibilisation artistique pardes activités visuelles et tactiles.- solliciter l’imagination, enrichir sesconnaissances et ses capacités d’expression.- développer ses facultés d’attention et deconcentration.- familiariser les enfants avec les formesd’expression artistiques les plus variées(favoriser les émotions et les premiers repèresdans l’univers de la création).- exercer sa motricité, exprimer des réactions,des goûts et des choix dans l’échange avecles autres.

le dessin et les compositions plastiques(fabrication d’objets)- expérimenter les instruments, supports etprocédés du dessin. - découvrir, utiliser et réaliser des imageset des objets de natures variées.- construire des objets en utilisant peinture,papier collé, collage en relief, assemblage*,modelage*.- exprimer ce que l’on perçoit et utiliser unvocabulaire adapté.- commencer une collection personnelled’objets à valeur esthétique et affective.

découvrir le monde- observer, poser des questions pourprogresser vers plus de rationalité.- capacité à ordonner et à décrire, à adopterun autre point de vue que le sien.- découvrir les objets, les fabriquer avecdes matériaux divers, choisir des outils etdes techniques (couper, coller, plier, monter,assembler…).- découvrir les matières et leurs caractéris-tiques, en coupant, modelant, assemblant et

agissant sur les matériaux usuels comme lebois, la terre, le papier, le carton…- découvrir les formes et les grandeurs :repérer des propriétés simples par la mani-pulation d’objets variés (lourd/léger ; petit/grand).- se repérer dans l’espace : passer d’unplan horizontal à un plan vertical et inverse-ment, conserver la position des objets oudes éléments représentés pour se préparer àl’orientation dans l’espace graphique.

agir et s’exprimer avec son corps - les activités d’expression à visée artistiquecomme le mime permettent l’expressionpar un geste maîtrisé, le développement del’imagination et l’acquisition d’une imageorientée de son corps

Compétences de cycle 2pratiques artistiques et histoire des arts- développer la sensibilité artistique et lescapacités d’expression des élèves par despratiques artistiques et des références cultu-relles liées à l’histoire des arts.- user d’un vocabulaire précis permettantaux élèves d’exprimer leurs sensations, leursémotions, leurs préférences et leurs goûts.- observer, écouter, décrire et comparer parun premier contact avec les œuvres.

arts visuels- pratique régulière et diversifiée del’expression plastique, dans des techniquestraditionnelles ou contemporaines.- proposer des procédures simples maiscombinées ; pratiques qui s’exercent ensurface et en volume à partir d’instruments,de gestes techniques, de médiums et desupports variés.- exprimer ce que l’on perçoit, imaginer etévoquer les réalisations avec un vocabulaireapproprié.

histoire des arts- première rencontre sensible avec des

œuvres qu’ils sont en mesure d’apprécier.- découverte de monuments, ateliers d’art,musées…

découverte du monde- se repérer dans l’espace et le temps :découvrir et mémoriser des repères pluséloignés dans le temps (dates et personnagesde l’histoire de France).- prendre conscience de l’évolution desmodes de vie.

français- vocabulaire : étendre le vocabulaire del’enfant, accroître sa capacité à se repérerdans le monde qui l’entoure, à exprimer sesexpériences, ses opinions, ses sentiments.

mathématiques- géométrie : apprendre à reconnaître etdécrire des figures planes et des solides ;utiliser des instruments et des techniquespour reproduire ou tracer des figures planes ;utiliser un vocabulaire spécifique.

éducation physique et sportive- concevoir et réaliser des actions à viséeexpressive, artistique, esthétique : exprimercorporellement des personnages, des images,des sentiments pour communiquer desémotions.

la culture humaniste- distinguer le passé récent du passé pluséloigné.- s’exprimer par le dessin, la peinture, levolume (modelage*, assemblage*).- distinguer certaines grandes catégoriesde la création artistique (dessin, peinture,sculpture…).- reconnaître des œuvres visuelles préala-blement étudiées.- fournir une définition très simple dedifférents métiers artistiques.

* cf. Lexique, p. 5 et 6.

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Compétences de cycle 3culture humaniste- posséder les premiers éléments d’uneinitiation à l’histoire des arts. - ouvrir l’esprit à la diversité et l’évolutiondes civilisations, des sociétés et des arts.- acquérir des repères temporels spatiaux,culturels et civiques.

l’histoire et la géographie- repères communs temporels et spatiaux.

les pratiques artistiques- développer le sens esthétique, favoriserl’expression, la création réfléchie, la maîtrisedu geste et l’acquisition de méthodes de travailet de techniques.- éclairer par une rencontre sensible etraisonnée avec des œuvres considéréesdans un cadre chronologique.

pratiques artistiques et histoire des arts - développement de la sensibilité des élèveset des capacités d’expression par lespratiques artistiques et par la rencontre etl’étude d’œuvres diversifiées relevant desdifférentes composantes esthétiques, tempo-relles et géographiques de l’histoire desarts.

arts visuels- pratiques diversifiées, fréquentationd’œuvres de plus en plus variées et complexes.- favoriser l’expression et la création,l’acquisition de savoirs et de techniquesspécifiques.- cerner la notion d’œuvre d’art et distinguerla valeur d’usage de la valeur esthétique desobjets étudiés.

histoire des arts- porter à la connaissance des élèves desœuvres de référence appartenant au patri-moine ou à l’art contemporain.- mettre ces œuvres en relation avec uneépoque, une aire géographique, une forme

d’expression (dessin, peinture, sculpture…),une technique, un artisanat, une activitécréatrice vivante.- aider les élèves à se situer parmi lesproductions artistiques de l’humanité et lesdifférentes cultures considérées dans letemps et dans l’espace.- découvrir les richesses, la permanence etl’universalité de la création artistique.- proposer des rencontres sensibles avecles œuvres qu’ils sont en mesure d’apprécier. - visiter monuments, musées, ateliers d’artafin d’éveiller la curiosité des élèves pourles chefs-d’œuvre ou les activités artistiquesde leur ville ou de leur région.

les Temps modernes- peintures et sculptures de la Renaissance,des XVIIe et XVIIIe siècles.

le XIXe siècle et le XXe siècle et notreépoque- un maître de la sculpture ou une sculpture.

français- lecture et littérature : compréhension detextes littéraires ; constituer un répertoirede références appropriées à son âge, puiséesdans le patrimoine et la littérature jeunessed’hier et d’aujourd'hui ; participation à laconstitution d’une culture littéraire commune.- vocabulaire : extension et structurationdu vocabulaire des élèves ; découverte,mémorisation et utilisation de mots nouveaux.

mathématiques- développement du goût de la recherche etdu raisonnement, de l’imagination et descapacités d’abstraction, de la rigueur et dela précision.

géométrie- passer d’une reconnaissance perceptivedes objets à une étude fondée sur le recoursaux instruments de tracé et de mesure.- comprendre la symétrie axiale.

- utiliser des outils : règle, calque, papierquadrillé, pliage.- connaître les figures planes (carré,rectangle, cercle) et les solides usuels(cube, pavé droit, cylindre, prismes droits,pyramide).- utiliser des patrons et le vocabulairespécifique à ces solides : sommet, arête, face.- travailler sur le vocabulaire spécifique liéà ces connaissances.

éducation physique et sportive- concevoir et réaliser des actions à viséeexpressive, artistique, esthétique : exprimercorporellement des personnages, des images,des sentiments, communiquer des émotions.

la culture humaniste- mémoriser quelques repères chronolo-giques pour les situer les uns par rapportaux autres en connaissant une ou deux deleurs caractéristiques majeures.- connaître quelques éléments culturelsd’un autre pays.- distinguer les grandes catégories de lacréation artistique.- reconnaître ou décrire des œuvres visuellespréalablement étudiées, savoir les situerdans le temps et dans l’espace, identifier ledomaine artistique dont elles relèvent, endétailler certains éléments constitutifs enutilisant quelques termes d’un vocabulairespécifique.- exprimer ses émotions et préférencesface à une œuvre d’art, en utilisant sesconnaissances.- pratiquer diverses formes d’expressionvisuelles et plastiques (formes abstraites ouimages) en se servant de différents maté-riaux, supports, instruments et techniques.- inventer et réaliser des œuvres à viséeartistique ou expressive.

* cf. Lexique, p. 5 et 6.

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LES SCULPTURESPRÉSENTÉES DANSLES COLLECTIONSPERMANENTES

Escaliers Jean Lamour- Les Grands Trans-Parents, Man Ray, 1971

1er étage- Andromède, Domenico Guidi, bronze* et onyx, vers 1699

- L’Offrande à l’Amour, Clodion (ClaudeMichel, dit), terre cuite, vers 1765/1768

- La Marchande d’Amours, Clodion (Claude Michel, dit), marbre*, 1765/1768

- Portrait du peintre Pierre-Étienne Falconet, Marie-Anne Collot-Falconet, plâtre, vers 1767/1768

- Portrait du sculpteur Étienne-Maurice Falconet, Marie-Anne Collot-Falconet, plâtre, entre 1767 et 1773

- Portrait de Mary Cathcart, Marie-AnneCollot-Falconet, marbre*, entre 1768 et 1772

- Jeune femme couchée lisant une lettre,Pierre-Joseph Michel, terre cuite, vers 1780

- La Bacchante ivre, Pierre-Joseph Michel,terre cuite, vers 1780

- Jeune fille au chevreau, Jean-Jules-CésarLaurent, marbre*, 1839

1er étage bas- La Misère, Jules Desbois, chêne, 1896

Escalier 1936- Ange, Anonyme, provenance supposée de la cathédrale de Toul, bois polychrome,vers 1650

Péristyle- Apparition de la Vierge à San Andrea

Corsini l’invitant à accepter l’évêché deFiesole, Lambert-Sigisbert Adam, bas-relief* en terre cuite, 1732

- Diane surprise au bain par Actéon, Jean-François Lorta (dit aussi Jean-PierreLorta), plâtre, vers 1812

- Jeune romaine à la toilette, Augustin-

Alexandre Dumont, marbre*, 1843- Le Monde imaginaire, Étienne Cournault,verre coloré noir, décoré intérieurement,vers 1930

Rez-de-chaussée- Le Sommeil, Ernest Bussière, marbre*, socle en bois, 1903

- Psyché transportée par la Chimère, Auguste Rodin, marbre*, vers 1907

- Jeunesse, Aristide Maillol, bronze*, 1910- Le Cheval Majeur, Raymond Duchamp-Villon (Pierre-Maurice-Raymond Duchamp, dit), acier brossé, 1914

- Suzanne, Charles Despiau, bronze*, 1922- Guitare, Henri Laurens, bas-relief* en bronze*, 1926

- Torse agenouillé, Ossip Zadkine, pierre calcaire de Pouillenay, 1927

- Grande femme au miroir, Henri Laurens,bronze*, 1929

- Le Lion et le moucheron, Étienne Cournault, fixé sous verre peint et églo-misé, vers 1930

- Le Taurillon, Étienne Cournault, fixé sous verre peint et églomisé, vers 1930

- Femme à la draperie, Henri Laurens, bas-relief* en bronze*, 1932

- Nu à l’oiseau, Henri Laurens, bronze*, 1932

- La Chauve-souris, César (Cesare Baldaccini, dit), fer forgé et soudé, 1956

- La Citadelle, Simone Boisecq, plâtre, 1963- Abécédaire, Étienne-Martin (Étienne Martin, dit), bois et fer, 1967

- Sec, brut, une et deux refentes entières collé, Toni Grand, bois, 1974

- Triangulation avec taches brunes, Daniel Dezeuze, bois de placage, 1975

- Fenêtre, Pierre Buraglio, bois peint, verre mécanique peint, 1981

- Sculpture en ellipse, Carmen Perrin, bois et acier, 1984

- Sans titre, Patrick Neu, plomb, fourrure de renard, 1984- Sans titre, Claude Lévêque, table, roue devélo, ampoules électriques, moteur, lampetorche, 1987

- Tête, Emmanuel Saulnier, verre pyrex et

encre de Chine, 1992- Sans titre, Richard Fauguet, verre etsilicone, vers 1996/1997

- Voyage organisé dans l’Adriatique, ErikDietman, verre soufflé et fer grillagé, 1999

- Hommage à Lamour, François Morellet,néons, 2001

- Cross crash 1, François Morellet, tôle vernie, 2003

- Cross crash 3, François Morellet, tôle vernie, 2003

- Ne bouge pas poupée, Françoise Pétrovitch, verre soufflé et argenture, 2007

Rez-de-chaussée : la collectionJacques Lipchitz (Chain JacobLipchitz, dit)- Joueur de guitare à la chaise, basalte, 1922

- Guitariste et femme (bas-relief), bas-relief* en terre cuite patinée, 1926

- Nu allongé avec guitare, bas-relief* en plâtre patiné, 1928

- Baiser, terre cuite, 1933- Étude pour David et Goliath, terre cuite,1933

- Étude pour l’Enlèvement d’Europe I, plâtre, 1933

- Le Sauvetage de l’enfant, plâtre, 1933- Vers un nouveau monde, plâtre, 1934- Portrait de Gertrude Stein, plâtre patiné, 1938

- Étude pour une Variation sur le thèmedu Cantique des Cantiques, plâtre patiné,1946

- Maquette pour Miracle II, plâtre patiné, 1948

- Étude pour Pégase, plâtre patiné, 1949- Étude pour Bellérophon, plâtre patiné,1964

- Arlequin avec une clarinette, plâtre teinté, 1919/1920

* cf. Lexique, p. 5 et 6.

Vérifiez que les œuvres retenues sont bien dans les salles. Elles peuvent être déplacées, envoyées en restauration, prêtées pour des expositions…

Service des publics des musées de Nancy - contributeurs : Katell Coignard, Ghislaine Chognot & Sarah Lebasch - 2014

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