juillet à décembre 2017

5 en création 7 en tournée 13 en partage 25 les activités publiques  28 transmission et culture chorégraphique 31 le Phare en réseau 35 calendrier 36 le Phare en pratique

….étrange petite république, si logique et si grave, si positive, si minutieuse, si économe

et cependant victime d’un rêve si vaste et si précaire— Maurice Maeterlinck, La vie des abeilles

Cette rentrée au Phare s’annonce presque exclusivement féminine... fruit du hasard ou intuition que la place des femmes reste encore un vrai sujet avec lequel ces dernières composent parfois tant bien que mal ?

Bien que la culture ne soit toujours curieusement pas à la hauteur sur la question de la parité, au Phare, nous n’avons jamais vraiment exprimé notre point de vue, mais rétrospectivement, force est de constater que nous avons réservé jusque là une place importante aux artistes femmes. Ainsi, se poser la question reviendrait à avoir parfois des doutes quand au caractère politiquement correct de ce sujet pour lequel l’action vaut toujours mieux que l’intention, le faire et l’agir primant ainsi sur la revendication d’une parité stricto sensu.

Bien d’autres causes communautaires méritent des attentions primordiales, celles des censures artistiques ou politiques, celles du droit à la dignité pour les populations migrantes qui peuvent hanter, entre autres, les trottoirs et lieux publics parisiens, et ce dans un flot continu qui finit par cultiver une habitude d’indifférence.

Et bien que des associations courageuses œuvrent à rendre la pleine raison (ou la saine émotion !) à « liberté-égalité-fraternité », nous ne pouvons cesser d’imaginer ce jour où il sera alors plus que légitime de « porter plainte ».

Pour évoquer ce qui fait sens dans l’invitation des artistes de ce semestre, nous parlerons du désir de partager ce que Mylène Benoit, Hélène Rocheteau, Laure Delamotte-Legrand et Julie Nioche, Nina Santes, Emmanuel Eggermont et Thibaud Croisy, inventent autour de multiples communautés fantasmées, sans rien céder à des interrogations d’ordre politique, que ce soit dans leur sujet ou leur forme.

Nous serons invité-e-s à créer ensemble « notre danse » avec Mylène Benoit et sa compagnie Contour progressif, et à inventer avec Laure Delamotte-Legrand et Julie Nioche une parenthèse immobile et contemplative (et donc nécessairement subversive dans ce temps de l’immédiateté). Á celles et ceux qui vont vivre ces aventures proposées, je souhaite de beaux moments pacifiés, joyeux et profonds, car tout cela est compatible !

D’autres communautés en construction au Phare verront le jour : avec Hélène Rocheteau une « célébration de l’obscur », véritable quête de nos émotions primales, avec Emmanuel Eggermont autour d’une cité urbaine, sociale, mythique… et celles de Nina Santes à partir des figures de la sorcière, qui questionnent autant la notion de corps marginal que celle de la transformation. Enfin, en partant d’un récit autobiographique, Thibaud Croisy travaillera sur une performance qui entrelace tous les possibles dans l’art de la manipulation.

De mon côté, après la création la saison dernière de Belles et bois et de Simon Says au Havre et à Hong Kong, ces prochains mois seront consacrés à l’élaboration d’une nouvelle pièce pour 9 interprètes, Cocagne, incarnant une communauté traversée d’émotions multiples qui questionnent nos représentations. Ce travail fait résonner une histoire des oppressions et de l’aliénation des corps, sans renoncer à l’enjeu d’une dialectique qui se nourrit de tragique comme de burlesque, d’allusions au réel comme au fantasme de devenir animal, une fois pour toutes !

Les Appels de Phare, Masterphares, ponctueront régulièrement l’agenda de cet automne, et nous serons heureux d’accueillir le théâtre des Bains-douches en nos murs, avec Doreen, confession théâtrale intime entre le réel documentaire et la mise en fiction.

Enfin, l’ensemble des actions artistiques à destination des élèves, lycéens, étudiants, enseignants, publics… se renouvelle, enrichi par la singularité des artistes présents en ce début de saison, et nourri par un travail de longue haleine, pour que chaque partenariat puisse faire émerger la justesse et l’organicité du projet mis en œuvre.

Ainsi en ce début de saison, faisons émerger notre danse, jetons des sorts, lançons des prophéties, faisons nous confiance et créons un instant cette cité utopique...

Très belle rentrée !

— Emmanuelle Vo-Dinh

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COCAGNECréation 2018/2019

Élargir (…) les limites de notre imagination : la mobiliser, façon de dire à la fois sa puissance de mouvement et son pouvoir de décision. Briser le cadre — ou la camisole — des représentations convenues de nos états d’âme émotionnels comme de nos états de faits historiques. Chercher le hors cadre. S’essayer à tous les montages possibles. — G. Didi-Huberman, Peuples en larmes, peuples en armes

Dans Cocagne, neuf personnages composent et recomposent de grandes fresques vivantes, dans une frontalité volontairement picturale, mettant en jeu une communauté traversée par une succession d’émotions.Si le pays de cocagne est une terre fantasmée, par métaphore, nous jouerons sur la fabrication des images, ce qu’elles nous transmettent de notre histoire et sur leur capacité à interpeller notre imaginaire. La question de la représentation constitue ainsi le propos central de Cocagne et puise sa matière dans les grandes questions qui ont été soulevées, tant d’un point de vue de l’histoire de l’art que de l’« Histoire » elle-même. Nous travaillerons une iconographie fictive et en mouvement qui ne reniera pas la question de la représentation du pathos (souffrance, passion, affect) et donc sa dimension émotionnelle, pour tenter « ainsi d’installer chaque signe dans la durée, de transgresser sans cesse les limites de l’allusion ou de l’allégorie pour occuper sans mesure le cœur même des choses […] »(Roland Barthes, Une tragédienne sans public).Creuser l’espace pour donner lieu à d’autres visions, d’autres points de vue, et permettre ainsi un jeu de focales qui déplace le regard du spectateur et le fait voyager dans des territoires, où le réel d’une situation bascule vers un espace fantasmé, où le rire succède à la tragédie, et la joie à la colère… soit notre encyclopédie fictive des passions. — Emmanuelle Vo-Dinh

conception et scénographie — Emmanuelle Vo-Dinh /interprétation — Gilles Baron, Alexia Bigot, Maeva Cunci, Jean-Michel Fête, Cyril Geeroms, Camille Kerdellant, Jimmy Marais, David Monceau, Shantala Pèpe /regard dramaturgique — Sabine Machermusique originale — David Monceau, Emmanuelle Vo-Dinh /costumes — Maeva Cunci, Salina Dumayconstruction décor — Christophe Gadonna, Vincent Le Bodo /régie générale — Christian Le Moulinier

production — Le Phare, Centre chorégraphique national du Havre Normandie /partenaires — Théâtre national de Chaillot ; Le Volcan, Scène nationale du Havre ; Dieppe Scène Nationale ; Le Rive Gauche, Scène conventionnée danse de Saint-Étienne-du-Rouvray ; Opéra de Rouen ; Les Halles de Schaerbeek, Bruxelles…

répétitions au Phare du 30 octobre au 3 novembre 2017création 2018/2019

/en création

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BELLES ET BOISUn spectacle jeune et tout public mêlant théâtre et danse Création 2016

Si nous vous demandons de citer un point commun dans les contes pour enfants ? Vous nous répondrez : « Il était une fois »… Pour cette création à destination du jeune public, Emmanuelle Vo-Dinh s’empare de plusieurs versions de La Belle au bois dormant pour en déplier différentes lectures. Comme dans tous les contes, cette proposition familiale joue avec les degrés de lectures et petits et grands, assurément, n’y liront pas la même chose ! La chorégraphie est comme un puzzle qui multiplie les points de vue, mêle danse, musique, parole et échange les places pour jouer avec ce que les enfants préfèrent : changer de rôle et rêver des mondes parallèles. La Belle au bois dormant ou le bois de la belle dormante ? Aurore est bien présente tout comme le prince, mais aussi une grenouille, trois, sept ou treize fées… Belles et bois est un jeu de rôles trépidant dans lequel votre héros/héroïne ne sera peut-être pas celui/celle que vous croyez… hum… « Il était une fois ». « Ils étaient des fois »… — Céline Roux

conception — Emmanuelle Vo-Dinh & David Monceau /interprétation — Alexia Bigot, Cyril Geeroms, Camille Kerdellant, David Monceau assistante — Violette Angé /création musicale — David Monceau /musiques additionnelles — Piotr Illitch Tchaïkovski, Bernard Herrmann prose additionnelle — Camille Kerdellant /création lumière — Françoise Michel /création costumes — Salina Dumaycréation décor — Christophe Gadonna /création accessoires — Violette Angé, Salina Dumay, Christophe Gadonnarégie générale de tournée — Florent Pellen /durée — 45 minutes

production — Le Phare, Centre chorégraphique national du Havre Normandie /coproduction — Le Volcan, Scène nationale du Havre ;Le Rive Gauche, scène conventionnée danse de Saint-Étienne-du-Rouvray /résidence de création — Théâtre Le Passage, Fécamp

+ TOURNÉE19.12.17 /10 h — Le Rayon Vert, Saint-Valéry-en-Caux19.12.17 /14 h — Le Rayon Vert, Saint-Valéry-en-Caux20.12.17 /19 h — Le Rayon Vert, Saint-Valéry-en-Caux25.01.18 /10 h — L’Étincelle, Théâtre de la ville de Rouen 25.01.18 /14 h — L’Étincelle, Théâtre de la ville de Rouen 26.01.18 /14 h — L’Étincelle, Théâtre de la ville de Rouen 26.01.18 /20 h — L’Étincelle, Théâtre de la ville de Rouen 13.03.18 /14 h — Théâtre de l’Arsenal, Val-de-Reuil15.03.18 /10 h — Théâtre Louis Aragon, Tremblay-en-France15.03.18 /14 h 15 — Théâtre Louis Aragon, Tremblay-en-France16.03.18 /10 h — Théâtre Louis Aragon, Tremblay-en-France 

/en tournée

9 /en tournée

SIMON SAYS Création 2017

Mixons deux jeux de votre enfance : Simon says (Jacques a dit…) et le jeu Simon, vous savez, ce jeu de société électronique avec quatre touches colorées, dont il faut reproduire les séquences associant sons et couleurs… Goût du risque, maîtrise de ses actes, concentration, montée d’adrénaline… Inoffensifs a priori, ils sont aussi le lieu de l’obéissance et de l’aliénation. Deux jeux et quatre joueurs : des danseurs hongkongais, rencontrés par Emmanuelle Vo-Dinh lors d’un workshop à Hong Kong, venus au Havre pour poursuivre le travail avec la chorégraphe. Improvisation, acceptation ou transgression des règles initiées, réflexion sur les matières, lâcher prise : une approche de la danse inédite pour ces quatre interprètes plutôt habitués à exécuter, apprendre et comprendre vite ce qui est demandé. De ces deux approches artistiques, la création de Simon says est née, mêlant efficacité, maîtrise, goût du jeu, reformulation des situations. Entre soumission et rébellion, que la partie commence ! — Céline Roux

conception, scénographie — Emmanuelle Vo-Dinh /interprétation — Yau Chin Shing, James ; Lee Wai Nang, Joseph ; Wong Choi Si, Tracy ; Li Ka Man, Carman /coaching — Ong Yong Lock /assistante — Violette Angé /musique — David Monceau, Emmanuelle Vo-Dinhlumières — Françoise Michel /costumes — Salina Dumay /durée — 60 minutes

production — Le Phare, Centre chorégraphique national du Havre Normandie ; Unlock Dancing Plazasoutiens — West Kowloon Cultural District Authority, Honk Kong ; Institut Français, Paris ; Consulat général de France à Hong Kong et Macao

+ TOURNÉE25.01.17 — Festival Pharenheit, Le Phare, CCN du Havre Normandie26.01.17 — Festival Pharenheit, Le Phare, CCN du Havre Normandie02.06.17 — French May Arts Festival, Hong Kong Cultural Centre03.06.17 — French May Arts Festival, Hong Kong Cultural Centre04.06.17 — French May Arts Festival, Hong Kong Cultural Centre28.11.17 — Guangdong dance festival (Chine)

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COSMO-BALÊtre spectateur de danse, c’est évidemment voir des spectacles, mais aussi écouter des paroles d’artistes, partager des sensations kinesthésiques, et surtout penser, rêver, être touché par des propositions artistiques… mais aussi, pourquoi pas, soi-même danser ? Emmanuelle Vo-Dinh et son équipe vous invitent à danser. L’occasion d’un Cosmo-Bal croisant des danses huppées, excentriques, rétro et futuro, physiques ou mentales, minimales ou transcendantales… L’occasion de danser en rond, de revivre les bals à la cour du roi, de sortir ses bottes en caoutchouc pour une gumboot danse (une danse africaine percussive inventée par les mineurs noirs d’Afrique du Sud au début du xxe siècle !), de partager des slows et des farandoles, de rouler des pierres en criant.Vous êtes aventuriers et curieux, rejoignez le Cosmo-Bal qui vous fera aller jusqu’à la transe et atteindre le cosmos ! — Céline Roux

conception — Emmanuelle Vo-Dinh /collaboration artistique — Maeva Cunci, Dominique Gilliot, Micheline Lelièvre, David Monceau.lumières — Françoise Michel /montage musical — David Monceau /accessoires — Salina Dumay

production — Le Phare, Centre chorégraphique national du Havre Normandie

+ TOURNÉE 11.11.17 — Mudam, Luxembourg

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MYLÈNE BENOITMylène Benoit est artiste associée au Phare pour 2016, 2017 et 2018 dans le cadre du disposif Résidence d’artiste du Ministère de la Culture et de la Communication. Ce dispositif articule des apports en coproduction, des accueils en résidence, des cartes blanches de programmation, la présentation des spectacles de Mylène Benoît, des actions artistiques…

VOTRE DANSE

Un projet participatif ouvert à tous, danseurs et non-danseurs, à partir de 12 ans ( jusqu’à 20 participants). En partenariat avec le MuMa.

Vous avez pu découvrir Notre danse (in-situ) en ouverture de l’édition 2017 du festival Pharenheit. Dans ce spectacle les artistes ont constitué une tribu, inventé une langue, imaginé une danse rituelle, choraleet sonore, à partir des singularités de chacun d’entre eux. Un folklore inédit dont est né Notre danse.La chorégraphe Mylène Benoit a souhaité mettre en place, en miroir de Notre danse, le projet participatif Votre danse, qui repose sur les mêmes questionnements : et vous, quelle danse emporteriez-vous sur une île déserte ? Quel mouvement, quel chant, quels gestes pourraient tous nous ressembler, nous rassembler, nous représenter ? Votre Danse sera celle de vos ritournelles intimes et de votre folklore intérieur, nourrie des danses, des chants, des fictions et de l’histoire de chacun de ses participants.

conception, chorégraphie — Mylène Benoit, Alexandre Da Silva, Magda Kachouchecréation musicale — Nicolas Devos et Pénélope Michel (Puce Moment / Cercueil)

VOUS SOUHAITEZ VOUS LANCER DANS UNE AVENTURE CHORÉGRAPHIQUE, ARTISTIQUE ET HUMAINE ? Vous êtes disponible sur l’ensemble des dates de répétitions et de représentations ? Vous avez entre 12 et 90 ans ? Envoyez-nous quelques lignes en précisant ce qui vous attire dans ce projet à laetitia.passard@lephare-ccn.fr ou contactez Laetitia au 02 35 26 23 00.Réunion de présentation du projet le 28 septembre à 19 h au Phare.

visite du MuMA pour l’ensemble du groupe — vendredi 1er décembre en fin d’après-midi /ateliers et répétitions — (samedi : 10 h – 13 h et 14 h – 17 h, dimanche : 9 h 30 – 13 h 30) 2, 3 décembre 2017 au Phare, 16 et 17 décembre 2017 au Phare, 13 et 14 janvier 2018 au MuMa, 26 janvier 2018 au MuMa de 18 h à 22 h (horaires à confirmer) représentations les 27 et 28 janvier 2018 au MuMa, dans le cadre du Festival Pharenheit

Mylène Benoit fonde la compagnie Contour Progressif en 2004 à l’issue d’une formation artistique et universitaire à Londres et à Paris, au Fresnoy — Studio national des arts contemporains, et dans le cadre du programme Transforme à l’Abbaye de Royaumont. Artiste plasticienneet chorégraphe par ricochet, Mylène Benoit envisage la chorégraphie comme une écriture chorale, qui ne se limite pas à la danse, mais considère le phénomène spectaculaire dans son ensemble, sans séparer ce qui en lui est corps, matière sonore, vibration lumineuse, événements optiques ou textuels. Dans ses pièces, elle travaille la danse à tous les endroits où il est possible de la faire résonner comme un objet plastique. Mylène Benoit a été artiste associée au Vivat, scène conventionnée danse et théâtre d’Armentières de septembre 2011 à juin 2014. Elle a assuré le commissariat des Danses Augmentées à la Gaîté Lyrique à Paris durant la saison 2014-2015. Elle en résidence longue à l’Échangeur, CDC Hauts-de-France de 2016 à 2018. Elle est lauréate de la Villa Kujoyama pour 2017. Contour progressif est conventionnée par la Drac Hauts-de-France, et est soutenue par le Conseil Régional des Hauts-de-France.

/en partage, artiste associée

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HÉLÈNE ROCHETEAULA NUIT MANQUANTE III

« Que se passerait-il si on mettait une échelle dans le corps et qu’on descendait au plus profond ? » — Tatsumi Hijikata

La Nuit Manquante est un projet qui se décline en trois volets, trois formes distinctes, autonomes : un solo, un duo et une pièce de groupe autour d’une même thématique. Mettre le corps face à sa propre opacité, aux prises avec cette matière brute, infinie, qui veille en chacun de nous et échappe à toute saisie organisatrice. Comment convoquer cette part d’inconnu qui nous compose, la puissance qu’elle contient ? Comment entrer en contact avec les forces qui nous fondent, avec nos propres peurs, désirs, sauvageries ? La Nuit Manquante iii abordera la notion de groupe, son rapport au pouvoir et à la peur. Peut-on inventer d’autres rapports que des rapports de force et de domination ? Comment convoquer un pouvoir immanent ? Comment affronter « l’obscur » — ce qui nous soumet, nous fait trembler et le transformer en une source de révolte partagée, d’émancipation collective ?Ce sera une fête. Au sens originaire : confrontation au désordre pur. Une célébration où l’on convoquera la danse, la musique live et la voix, le temps d’un rituel nouveau où s’ouvrent d’autres possibles. — Hélène Rocheteau

conception — Hélène Rocheteau /interprétation — Alma Palacios, Olivier Normand, Pauline Laidet, Clotilde Alphacréation musicale — Jean-Baptiste Geoffroy et Jérôme Vassereau /création lumière — Grégoire Orio

production — La belle orange /coproduction — Emmetrop, Bourges ; Le Phare, Centre chorégraphique national du Havre Normandie ; Centre chorégraphique national de Tours. Avec le soutien de la Région Centre-Val de Loire, de la SPEDIDAM, de l’ADAMI et des Journées Danse Dense — Pôle d’accompagnement pour l’émergence artistique.

répétitions au Phare du 10 au 15 juillet et du 4 au 8 septembre 2017création le 15 décembre 2017 à Emmetrop Bourges

+ MASTERPHARE — Expérimentez l’univers artistique d’Hélène Rocheteau

Mercredi 6 septembre de 18 h 30 à 20 h 30 au Phare. Voir p. 27

Après une formation en danse contemporaine et théâtre à l’Université de Tours, Hélène Rocheteau intègre de 2002 à 2009 la compagnie La Zampa (Magali Milian et Romuald Luydlin). Depuis 2007 elle travaille avec plusieurs compagnies et artistes, dans des projets de danse et performance : Collectif Groupenfonction (Arnaud Pirault), Cie Matthieu Hocquemiller, Laurent Falguiéras, Kendell Geers, Cie Humaine (Eric Oberdorff), Lucie Eidenbenz ; et de théâtre : Cie Aurachrome (Bastien Crinon), La Paloma (Thomas Fourneau), Pauline Laidet… Elle participe à différents projets vidéo sous la direction de Loran Chourrau du collectif le petit cowboy et Grégoire Orio du collectif As Human Pattern. En 2011, elle fait une rencontre marquante avec le réalisateur Philippe Grandrieux, avec qui elle collabore en tant que danseuse sur le triptyque Unrest : White Epilepsy (performance et film), Meurtrière (performance créée au Whitney Museum New York/et film). Elle crée en 2013 un duo : BLAST avec le batteur Jean-Baptiste Geoffroy, et en 2015 et 2016 les deux premiers volets de la trilogie La Nuit Manquante : un solo et un duo, toujours en collaboration avec le musicien Jean-Baptiste Geoffroy. Elle intègre en 2016 le bureau d’accompagnement d’artistes La Belle Orange situé à Tours.

/en partage, accueil studio

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LAURE DELAMOTTE-LEGRAND, EN COLLABORATION AVEC JULIE NIOCHE

DOLLDRUMS #4

« Dolldrums est à sa genèse un projet sur la question de la créativité gestuelle dans le milieu scolaire, mais il s’est finalement étendu bien au-delà. Quel espace, quel objet, pour quel geste ? Quel temps pour quel rythme ? Quel espace-temps pour quel imaginaire gestuel ?Le titre, Dolldrums, est un condensé de « doll » poupée et « doldrums » terme marin qui définit des zones de calme total et étrange, au milieu d’une tempête. Le projet emmène à nos côtés des personnes dans un temps « entre parenthèses », vers un travail intimiste de la lenteur, de la douceur et de l’empathie, souvent à mille lieues de l’univers dans lequel nous baignons au quotidien, dans une société du zapping, de la vitesse et de la violence. Pourquoi l’immobilité nous paralyse, nous effraie ? Pourquoi la contemplation est-elle tant subversive ? S’immobiliser — se taire — ne rien faire — dériver — suspension. Dolldrums se décline en cinq films et va à la rencontre de groupes d’âge différents pour chaque film : enfants, adolescents, jeunes, adultes, personnes âgées. Chaque âge de la vie exprimeune nouvelle métamorphose et contient son propre « pouvoir ». Il possède sa beauté, ses ressources et sa magie. À différents moments de nos vies quels rapports entretenons-nous avec « l’état d’attention à l’autre et à la douceur » ?Après les adolescents, les jeunes et les enfants, le projet s’installe au CCN du Havre pour le quatrième film et se focalise sur l’âge adulte. Un groupe constitué d’une douzaine de personnes rejoint notre processus de création entre danse et arts plastiques. Le processus de création débute avec des temps de préparation et de recherche au Phare, puis des temps de tournage dans plusieurs lieux du Havre. Comme pour les autres films la matière sera dépendante des univers de chacun et des liens qui se tisseront au cours du projet. Une couleur singulière se dégagera de cette alchimie, chaque film apportant une facette nouvelle à la proposition de départ. »

conception et réalisation — Laure Delamotte-Legrand /chorégraphie — Julie Nioche /assistante à la chorégraphie — Miléna Gilabertcréation musique — Eric Thielemans

coproduction — Le Phare, CCN du Havre Normandie /soutien — Pôle Image Haute-Normandie, dans la catégorie « Images différentes »

répétitions et tournage au Phare les 4, 14, 15, 16 octobre, les 10, 11, 12, 24, 25, 26 novembre 2017.création Festival Pharenheit 2018, en partenariat avec la bibliothèque Niemeyer

+ APPEL DE PHARE #10Jeudi 23 novembre à 19 h au Phare avec Laure Delamotte-Legrand et Julie Nioche. Voir p. 26

/en partage, accueil studio

Artiste plasticienne et scénographe, Laure Delamotte-Legrand est architecte de formation. La notion de « Génie du lieu », au centre de ses recherches durant ses études, laisse son emprunte sur sa production artistique, avec un vif intérêt pour la question du contexte. Elle soutient également un DEA d’études théâtrales et chorégraphiques, axé sur l’analyse du mouvement, à l’université Paris viii. Les questions de présence, de posture, et de geste sont centrales dans ses créations, dans des travaux solitaires de plasticienne autant que dans des collaborations avec le milieu de la danse contemporaine. L’identité de ses œuvres est hybride : photographies, vidéos, création « d’objets » (techniques mixtes) et performances sont rassemblées dans des dispositifs ou installations. La rencontre de l’autre et son « témoignage gestuel » font partie des fondamentaux de son processus de création. Depuis une dizaine d’années elle collabore activement avec Julie Nioche et a croisé de nombreux autres chorégraphes (Thierry Thieû Niang, Lisa Da Boit, Pierre Droulers, Mustafa Kaplan, Donata Durso). Sa collaboration avec Le Phare CCN débute en 2014. Elle y a présenté dans le cadre du Festival Pharenheit 2015 l’installation Lock Unlock et en 2016 son film Un Nous réalisé avec Thierry Thieû Niang.

Julie Nioche est danseuse, chorégraphe et ostéopathe. Son travail se situe au carrefour de plusieurs champs d’exploration : la danse, la mémoire, l’art contemporain, le soin, l’architecture, la sensation, la rencontre. Ses chorégraphies explorent la traduction nos sensations intimes en mouvements dansés. Cette écriture sensorielle s’appuie sur les pratiques somatiques pour faire resurgir l’invention et la liberté de mouvementsquand ils ne sont pas déterminés par un cadre, une forme, mais reliés à un intime. Julie Nioche cherche ainsi à développer la qualité créative de nos imaginaires quand ils sont débarrassés de tout empêchement et jugement. Elle partage cet intime en construisant des dispositifs qui sollicitent tous les sens des spectateurs, les invitant à se relier à leurs propres sensations et mémoires. Depuis 2007, A.I.M.E. — Associationd’Individus en Mouvements Engagés — accompagne les projets artistiques de Julie Nioche et travaille à la diffusion des savoirs du corps dans de multiples milieux. A.I.M.E réunit des collaborateurs venus de contextes professionnels différents et porte ainsi la présence artistique au-delà de son territoire habituel, en la situant au cœur de la société.

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NINA SANTESHYMEN HYMNE

Hymen Hymne est un projet chorégraphique et musical pour 5 interprètes, né de mon désir de prolongerle travail d’incarnation de figures et de corps marginaux, hybrides, « autres », amorcé notamment avec le solo Self made man. Ce solo, créé en 2015, travaille à l’émergence progressive d’une altérité masculine, et se termine sur l’image d’une femme qui hurle dans le flux d’autres voix de femmes. Cette dernière image a pour moi valeur d’oracle : elle prédit un futur, et fait pour moi appel à une nouvellefigure de l’altérité, celle de la sorcière. Au delà de la figure de la praticienne de sorcellerie, j’invoque la sorcière comme un devenir, un potentiel,une construction sociale : celle qui est qualifiée ou autoproclamée sorcière, qui est rejetée ou qui choisit délibérément d’occuper la marge, celle qui est déviante, dangereuse, celle qui s’empare de son corps et de ses actions pour jeter un sort à l’ordre établi. Qui sont les sorcières ? Qui sont nos sorcières ? Où sont-elles, et d’où jaillissent-elles ? Qu’est-ce qui est tapi dans l’obscurité ? Quel est cet évoûtement qui agit sur nous ? Quel est ce pouvoir qui nous anime ? À qui, à quoi jetons-nous un sort pour de bon, afin d’opérer une transformation ? Inspiré de l’émergence des mouvements écoféministes aux États-Unis à la fin des années 1970, et de la résurgence de la figure de la sorcière comme symbole de subversion, Hymen Hymne sera un spectacle parlé, dansé, et chanté, pour cinq interprètes, œuvrant au croisement du travail documentaire et du rituel magique.

conception — Nina Santes /réalisation — Soa de Muse, Naeyadji Ka-Gara, Nina Santes, Betty Tchomanga, Lise Vermotcréation lumière — Annie Leuridan /scénographie — Célia Gondol /consultant travail vocal — Jean-Baptiste Veyret-Logeriascollaboration artistique — Lynda Rahal /collaboratrice recherche documentaire — Camille Ducellier /régie son — Nicolas Martz

production — La Fronde /coproduction — Le Phare Centre chorégraphique national du Havre Normandie ; Le Musée de la Danse, Centre chorégraphique national de Rennes ; Centre chorégraphique national d’Orléans ; CDCN Atelier de Paris-Carolyn Carlson ; Fonds de dotation du Quartz, scène nationale de Brest /partenaire — Théâtre des Brigittines, Bruxelles

répétitions au Phare du 9 au 13 octobre et du 18 au 22 décembre 2017création pendant le festival Pharenheit 2018

+ APPEL DE PHARE #9Jeudi 12 octobre à 19 h au Phare avec Nina Santes et son équipe. Voir p. 26

MASTERPHARE — Expérimentez l’univers artistique de Nina Santes

Mercredi 20 décembre de 18 h 30 à 20 h 30 au Phare. Voir p. 27

Nina Santes fait ses débuts sur scène en tant que marionnettiste. Depuis 2008 elle a collaboré en tant qu’interprète avec Mylène Benoit, Myriam Gourfink, Catherine Contour, Pascal Rambert, Kevin Jean, Olivier Normand, Laurence Pagès, Hélène Cathala, Perrine Valli, Éléonore Didier, Philippe Grandrieux, Herman Diephuis. Elle est l’auteure de pièces chorégraphiques et musicales, dont Désastre (2012), en collaboration avec le compositeur Kasper Toeplitz, Transmorphonema, un duo avec le chorégraphe Daniel Linehan (Vif du Sujet SACD 2014), et Self made man (2015). En mars 2016, elle cosigne un duo en collaboration avec Célia Gondol : A leaf, far and ever. Sensible au croisement des pratiques et à l’art de la performance, elle développe régulièrement des collaborations avec le monde des arts visuels et plastiques, de la musique, et de la mode.

/en partage, accueil studio

La Fronde, association loi 1901 créée en octobre 2011, est une tentative de créer un cadre coopératif et une façon de travailler en synergie. Différenciée du collectif, La Fronde serait plutôt une plateforme de production basée sur le modèle des labels de musique. Une « maison » qui abriterait plusieurs individualités artistiques. Aujourd’hui, La Fronde a pour but principal la production et diffusion des œuvres chorégraphiques et transdisciplinaires de deux artistes : Nina Santes et Kevin Jean. Parallèlement à ce travail de création et de production, La Fronde permet un questionnement sur les conditions mêmes de cette production, ainsi qu’une inventivité, une créativité dans ce domaine. Label de danse, mutuelle, coopérative, camp de base. La définition de La Fronde s’affine petit à petit en se confrontant à la réalité de l’environnement culturel et politique. Elle évolue avec ses artistes, leurs analyses, souhaits et volontés de changement et d’utopie.

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EMMANUEL EGGERMONTΠΌΛ Ι Σ — POLIS

Partir de l’idée de la « cité », en tant que notion tout à la fois urbaine, sociale, mythique… Interroger son processus de formation et d’organisation ; que cette « cité » soit antique, moderne, ouvrière, virtuelle… Creuser ces questions à la manière d’un archéologue, en partant de cet endroit délicat où il est amené à se servir du fictionnel pour étudier une réalité révolue, fossilisée. Cet endroit où fiction et réalité s’entrecroisent le temps d’une projection scientifique. Travailler dès lors sur l’idée de strates, de recouvrement. Effectuer un carottage stratigraphique interne et externe. Éprouver notre capacité à voir au-delà de la couche superficielle. S’appuyer pour cela sur l’expérience de l’« outre-noir » de Pierre Soulages. Ses toiles dont le noir a petit à petit recouvert l’intégralité de leur surface pour mieux laisser apparaître des couches structurées de matières sombres révélant la lumière et une infinité de teintes insoupçonnables. Πόλις (Polis) aussi, pour questionner notre aptitude à construire ensemble. De l’expérience sociale des utopies fouriéristes au chaos entropique des mégalopoles. Des cités perdues, ou enfouies comme Pompéi préservée sous des couches de sédiments volcaniques, à l’Atlantide ville mythique engloutie dont l’existence continue de partager les chercheurs… Πόλις (Polis) enfin, pour percevoir tous les acteurs de cette « cité chorégraphique » en construction comme autant de microcosmes à examiner.

conception, chorégraphie et scénographie — Emmanuel Eggermont /interprétation — Laura Dufour, Emmanuel Eggermont, Ji-hyé Jung, Nina Santes, et Manuel Rodriguez /collaboration artistique — Jihyé Jung /créateur lumière — Serge Damon /compositeur — Julien Lepreuxconsultants — Marine Pagès, Colin Roche /accompagnement — artistique L’L /production et diffusion — Sylvia Courtyadministration — Violaine Kalouaz

production — L’Anthracite /coproduction — L’L, Bruxelles ; POLE-SUD CDCN, Strasbourg ; Le Vivat d’Armentières scène conventionnée danse et théâtre ; Le Gymnase, CDCN de Roubaix Hauts de France ; l’Échangeur, CDCN Hauts de France ; CDCN de Toulouse, Midi-Pyrénées ; CCN de Tours et l’Agora de la danse de Montréal, dans le cadre de Correspon-danses ; Le Phare CCN du Havre Normandie et le Réseau Labaye, danse en Normandie /soutiens — Le Triangle scène conventionnée danse, Rennes ; le Centre national de la danse, accueil en résidence ; l’OFQJ /avec l’aide de — DRAC Hauts-de-France et la Région Hauts-de-France

répétitions de reprise au Phare 11 au 15 septembre et du 13 au 17 novembre 2017création le 30 mars 2017 au Festival Le Grand Bain à Roubaix

+ MASTERPHARE — Expérimentez l’univers artistique d’Emmanuel Eggermont

Mercredi 13 septembre de 18 h 30 à 20 h 30 au Phare. Voir p. 27

Emmanuel Eggermont est formé à la danse contemporaine au Centre National de Danse Contemporaine d’Angers (promotion 1999) puis participe pendant trois ans aux créations de la chorégraphe Carmen Werner à Madrid. En 2002, il est invité à Séoul pour intervenir au sein d’un projet mêlant pédagogie et chorégraphie. Fasciné par cette culture, il décide de s’y installer et chorégraphie plusieurs pièces. De ces deux années passées en Corée du Sud et de son travail avec Raimund Hoghe (Boléro Variations, Si je meurs laissez le balcon ouvert et L’Après-midi…), il en a tiré une attention pour l’essence, pour l’essentiel. Sans nier une recherche sur la force possible de la scène, il développe une écriture précise et minimale, pour mieux donner une valeur (un focus) à chaque détail, pour échapper à la profusion « spectaculaire ». Ses projets chorégraphiques, ils les développent depuis 2007 à Lille au sein de L’Anthracite. Depuis mars 2010, Emmanuel Eggermont est en résidence de recherche à L’L (Bruxelles). Un processus qui a abouti à un trio, T-Wall (2011) et à Vorspiel (2013), pièce en trois opus pour trois espaces pour laquelle il invite musiciens, acteurs et plasticiens à se joindre à la représentation. En 2014, il est invité par la SACD à participer aux Sujets à Vif au Festival In d’Avignon 2014. Emmanuel Eggermont est lauréat de la bourse d’écriture de l’association Beaumarchais pour le projet Strange Fruit créé en mai 2015 au FRAC Alsace.

/en partage, accueil studio

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THIBAUD CROISYLA PROPHÉTIE DES LILAS

Au début de l’année 2016, je voulus retrouver la personne qui m’avait mis au monde, ce médecin dont je ne savais pratiquement rien alors que c’était lui qui m’avait tiré du ventre de ma mère, pesé, lavé, qui avait mesuré mon périmètre crânien et vérifié que mon corps ne comporte aucune fracture. Il avait accompli ces gestes ordinaires il y a vingt-neuf ans, dans une salle de travail de la maternité des Lilas, et maintenant, j’avais le sentiment diffus de lui devoir quelque chose. — Thibaud Croisy

conception — Thibaud Croisy /collaboration artistique — Élise Simonet /scénographie — Sallahdyn Khatirlumières et images — Emmanuel Valette /interprétation — Sophie Demeyer et Thibaud Croisy

production — Association TC /coproduction — Le Phare, Centre chorégraphique national du Havre Normandiesoutiens — Centre national de la danse (résidence augmentée) et de la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France, Ministère de la Culture.

création le 19 septembre 2017 au Théâtre Paris-Villette

Thibaud Croisy écrit et met en scène. Ces dernières années, il a créé : Je pensais vierge mais en fait non (2010), Soustraction du monde (2012), Gymnase nihiliste (2013), Rencontre avec le public (2013), Témoignage d’un homme qui n’avait pas envie d’en castrer un autre (2015-2016), 4 rêves non-censurés en présence de Fleur Pellerin (2016), Pierre Bellemare, une histoire extraordinaire (2016). Son travail a été présenté dans des lieux comme la Ménagerie de Verre, le Théâtre de Vanves, le Studio-Théâtre de Vitry, le Théâtre de Gennevilliers, le Théâtre Paris-Villette, le Centre d’art contemporain de Brétigny. Il travaille aussi en tant que dramaturge, interprète, et publie régulièrement des textes dans la presse, des revues ou des ouvrages collectifs.

Sophie Demeyer a été formée au Centre national de danse contemporaine d’Angers. Elle est interprète pour Annie Vigier & Franck Apertet, Gisèle Vienne, Julien Prévieux, Geisha Fontaine & Pierre Cottreau, Jonathan Schatz et Marianne Baillot. Elle travaille avec Thibaud Croisy depuis 2010.

/en partage, aide à l’écriture

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THÉÂTRE DES BAINS-DOUCHES…AU PHAREDOREEN

Création novembre 2016Autour de Lettre à D. d’André Gorz

Mardi 17 octobre à 20 hMercredi 18 octobre à 20 h

En 2006, André Gorz publie la Lettre à D. une confession à sa femme Doreen Keir, alors atteinte d’une maladie incurable. Il y raconte l’histoire de leur amour, et nous fait traverser leurs 58 ans de vie commune. Un an plus tard, André et Doreen sont retrouvés morts dans leur lit. Doreen sera un contrepoint à cette confession rendue publique. Il s’agit d’imaginer et d’écrire une voix pour elle. Nous sommes un soir de 2007 dans la maison du couple. Ils ont préparé de quoi manger et boire et nous accueillent chez eux. Dans une heure ils se suicideront. En attendant, ils parlent.Il s’agit d’une adaptation, d’un vol, d’une tentative, entre le réel documentaire et la mise en fiction de ce couple et de la figure de cette femme aimée que nous ne connaissons pas et qui va mourir avec l’homme qui dit lui devoir la vie. Magnifique portrait d’un amour, à la vie, à la mort…

texte et mise en scène — David Geselson /interprétation — Laure Mathis et David Geselson /scénographie — Lisa Navarrocréation lumière — Jérémie Papin /création vidéo — Jérémie Scheidler, Thomas Guiral /création son — Loïc Le Rouxcollaboration à la mise en scène — Elios Noël et Laure Mathis, Loïc Le Roux Lisa Navarro, Jérémie Papin et Jérémie Scheidlerregard extérieur — Jean-Pierre Baro /costumes — Magali Murbach /construction — Flavien Renaudon administration, production, diffusion — AlterMachine /Le texte Lettre à D. est publié aux éditions Galilée /durée — 1 h 15

production — Compagnie Lieux-Dits /coproduction — Théâtre de Lorient, centre dramatique national ; Théâtre de la Bastille, Paris ; Théâtre Garonne, Scène européenne de Toulouse ; Théâtre de Vanves /avec l’aide de — la DRAC Île-de-France, du Fonds de dotation Porosus, de la Spedidam et d’Arcadi Île-de-France. Le texte Doreen a reçu l’Aide à la création du Centre national du Théâtre.soutiens — du Théâtre Ouvert, Centre national des Dramaturgies Contemporaines ; de La Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignondu centre national des écritures du spectacle ; de l’IMEC, Institut Mémoires de l’édition contemporaine ; du Nouveau théâtre de Montreuil, centre dramatique national. En résidence au Carreau du Temple (saison 2015/2016)

Informations, tarifs et réservations auprès du Théâtre des Bains-Douches : www.theatrebainsdouches.fr02 35 47 63 09communication@theatrebainsdouches.fr

/les activités publiques 

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LES APPELS DE PHARE À 19 h et dans un cadre apéritif, les Appels de Phare vous invitent à venir rencontrer un chorégraphe en répétition et appréhender ce qui nourrit le processus de création à l’œuvre. Chaque artiste choisit le format de cette rencontre avec vous !

Appel #8 — Emmanuelle Vo-Dinh et toute l’équipe du Pharele 28 septembre 2017 — Apéro d’ouverture, nous parlerons de la saison !

Appel #9 — Nina Santesle 12 octobre 2017 — Autour de la création de Hymen hymne

Appel #10 — Laure Delamotte-Legrand et Julie Niochele 23 novembre 2017 — Autour de la création de Dolldrums

Entrée libre — sur réservation auprès du Phare au 02 35 26 23 00 ou contact@lephare-ccn.fr

CONFÉRENCE DANSÉEMardi 7 novembre à 19 h au Muséum d’histoire naturelle du Havre.Entrée libre, réservation conseillée au 02 35 41 37 28

Dans le cadre de l’exposition Le Havre — Dakar, partager la mémoire, le Muséum d’histoire naturelle s’associe au Phare et invite la Compagnie M’Bongui Bantu / Jean Aimé Saboukoulou-Kifoula pour une découverte de la danse africaine. À cette occasion, vous pourrez découvrir à travers une conférence dansée, comment les danses traditionnelles ont influencé la danse contemporaine africaine. Vous pourrez également expérimenter l’univers de la Compagnie M’Bongui Bantu lors d’un Masterphare mercredi 8 novembre au Phare (voir p. 27). Formé à l’école du cirque puis au Ballet National de la jeunesse du Congo Brazzaville, Jean-aimé Saboukoulou-Kifoula créé la Compagnie de danse et de percussion M’Bongui Bantu en 1993. Issu du milieu de la danse traditionnelle, le chorégraphe nourrit sa création au travers d’expériences et d’échanges avec d’autres formes de danses.

LES PRATIQUES DANSÉESMASTERPHARES /ateliers tout public

Les Masterphares vous permettent d’expérimenter au Havre et en Normandie, sous forme ludique et sans pré-requis l’univers d’un artiste. Il n’est donc pas nécessaire d’avoir de technique ou de savoir danser !

Horaires au Havre : de 18 h 30 à 20 h 30 Tarif : 8 € le Masterphare / 25 € les quatre — sur réservation auprès du Phare au 02 35 26 23 00 ou contact@lephare-ccn.fr

Mercredi 6 septembre 2017 — au Phare Hélène Rocheteau

Mercredi 13 septembre 2017 — au Phare Emmanuel Eggermont

Mercredi 4 octobre 2017 — au Phare Ivana Müller

Mercredi 8 novembre 2017 — au PhareJean Aimé Saboukoulou-Kifoula, En partenariat avec le Museum d’histoire naturelle du Havre

Mercredi 15 novembre 2017 — au PhareVéronique Teindas (interprète de Thomas Lebrun)

Mercredi 29 novembre 2017 — au PhareMarion Uguen (séance familiale)

Mercredi 20 décembre 2017 — au PhareNina Santes

Le 24 novembre 2017 — au Rive Gauche Béatrice Massin (séance familiale)De 18 h à 20 h

/les activités publiques 

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ESADHAR — Le Havre

La complicité développée depuis plusieurs années avec l’ESADHaR du Havre se poursuit. Maeva Cunci mènera un workshop de deux jours en complicité avec les pôles « Art média et environnement » et « Design Numérique » de l’ESADHaR qui traitent de questionnements fortement liés aux corps.

CONSERVATOIRE ARTHUR HONEGGER — Le Havre

Le Phare poursuit la coopération initiée avec le département chorégraphique du conservatoire Arthur Honegger. Des rencontres avec les artistes sont favorisées pour permettre la découverte d’esthétiques variées et lier la formation de l’élève à la création artistique contemporaine. Cette saison, l’accent sera mis sur l’outillage de l’élève à la composition de son propre solo. Les jeunes danseurs seront, pour cela, invités à travailler autour de La maladresse de Mylène Benoit, Les rois de la piste de Thomas Lebrun et Tombouctou déjà-vu d’Emmanuelle Vo-Dinh. Des ateliers parents-enfants seront également proposés aux élèves d’initiation en lien avec L’enfant phare de Marion Uguen.

UNITÉ D’ACTIVITÉS THÉRAPEUTIQUES, HÔPITAL PIERRE JANET — Le Havre

Depuis 2012 Le Phare et le Groupe Hospitalier du Havre ont mis en place un partenariat qui articule ateliers, rencontres artistiques, pratique de spectateur, création d’une pièce pour le groupe danse de l’unité d’activités thérapeutiques et représentations au sein de l’hôpital. Tous les mardis, Le Phare accueille le groupe danse de l’unité d’activités thérapeutiques de l’hôpital Pierre Janet.

PÔLE DE VIE SOCIALE DU PARVIS — Le Havre

Le Phare s’associe à la Direction Vie Sociale des Territoires de la ville du Havre pour faciliter la venue des habitants du quartier de l’Eure au Phare. Dans ce cadre des habitants seront invités à s’inscrire aux projets participatifs à venir (Votre danse de Mylène Benoit et Dolldrums de Laure Delamotte-Legrand).

ASSOCIATION COALLIA — Le Havre

A l’initiative de COALLIA, Le Phare invite plusieurs personnes du Centre d’accueil de demandeurs d’asile (CADA) à participer aux masterphares et aux projets participatifs portés par Le Phare.

ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE DU PÔLE MOLIÈRE — Le Havre

Le Phare, poursuit et déploie avec la DSDEN 76 son partenariat au sein de l’école élémentaire Molière dans le cadre du dispositif Résidence Territoriale Triennale de la Drac Normandie.Des interventions artistiques pour quatre classes et leurs enseignants s’adosseront sur la création L’enfant phare de Marion Uguen. Pensé comme un récit de voyage, ce spectacle au croisement de la littérature, de la danse et de la musique sera un support à l’invention et la créativité des enfants pour qu’ils proposent leur propre récit.

COLLÈGE CONTRAT RÉUSSITE ÉDUCATIVE DÉPARTEMENTALE

Le Phare invente un parcours d’interventions artistiques à l’intention des collégiens du département, bâti à partir de spectacles accueillis pendant le festival Pharenheit, au Havre et en Seine-Maritime, du 23 janvier au 3 février 2018. Le guide CRED76 2017/2018 est entièrement et uniquement dématérialisé : seinemaritime.fr/CRED76Information et accompagnement : Direction des collèges et de l’Éducation / Service Réussite éducative Immeuble Montmorency II — 76101 Rouen Cedex 1 /02 35 15 60 71 /cred76@seinemaritime.fr

LYCÉE FRANÇOIS 1ER — Le Havre

Le partenariat culturel de l’enseignement Arts Danse avec le Lycée François 1er du Havre se poursuit tout au long de l’année scolaire. Il est bâti autour des rendez-vous publics du Phare et des temps forts d’autres lieux culturels de la région. Des artistes renommés sont par ailleurs invités pour aborder les œuvres obligatoires du programme. Les interventions, conférences et sorties culturelles pour chaque niveau scolaire sont établies en concertation avec Corinne Delaire, professeure responsable des options spécialisées et facultatives Arts Danse au Lycée François 1er.

LYCÉE JULES LE CESNE — Le Havre

Le Phare a initié en 2012 un partenariat avec la section mode du Lycée Jules Le Cesne, se déclinant selon différents axes mis en place au cours de la première année de scolarité des élèves : ateliers, rencontres, sorties culturelles. Les élèves de seconde réalisent cette année les trousses conçues par Maeva Cunci pour le festival Pharenheit 2018.

PARCOURS REGARDS — LYCÉE POLYVALENT RAYMOND QUENEAU — Yvetot

Dans le cadre du Parcours REGARDS porté par la Région et la DRAC Normandie, les Rectorats de l’Académie, la CAF du Calvados et les CEMEA Normandie, pour les lycées et CFA normands, le projet D’Insight à Tombouctou est proposé autour du travail d’Emmanuelle Vo-Dinh. Le parcours se compose de performances in situ, d’ateliers d’accompagnement à la pratique de spectateur menés par les équipes des CEMEA, d’ateliers de pratiques artistiques et de spectacles au Phare.

/transmission et culture chorégraphique /transmission et culture chorégraphique

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FORMATIONSRECTORAT DE ROUEN

Le Phare s’inscrit dans les dispositifs mis en place conjointement par la DAAC du Rectorat de l’Académie de Rouen et la DRAC Normandie.Atelier Académique Danse, en partenariat avec le Volcan, les 18 et 19 novembre 2017 au Phare.Un stage à destination des enseignants du second degré sera mené par Véronique Teindas, interprète de Thomas Lebrun autour du répertoire du chorégraphe.Renseignements et inscriptions auprès de Marie-Aude Babault, responsable académique du domaine « danse » à la Délégation académique de l’action culturelle du Rectorat de Rouen (DAAC) /marie-aude.babault@ac-rouen.fr /02 32 08 91 00

CEFEDEM DE NORMANDIE

Deux workshops organisés par le CEFEDEM à destination des professeurs de danse, danseurs professionnels et semi-professionnels seront accueillis au Phare. Le premier autour du répertoire de Thomas Lebrun se déroulera les 16 et 17 novembre 2017. Le second, au croisement des pratiques somatiques et de la danse, interrogera le sensible, l’ouverture à la sensation et à l’imaginaire. Il sera mené par Miléna Gilabert les 22 et 23 novembre 2017, en résonnance avec Traces de nos amours de Julie Nioche.Renseignements et inscriptions auprès de Bénédicte Cousin, responsable Formation continue & VAE du CEFEDEM Normandiebenedicte.cousin@cefedem-normandie.fr /02 32 76 07 08 /06 11 74 55 94

ATELIER DE PRATIQUE ARTISTIQUE DANSE

Le Phare, le Volcan, la DRAC Normandie et la DSDEN Seine-Maritime poursuivent l’Atelier de pratique artistique à destination des enseignants du premier degré et du second degré de l’agglomération. Marion Uguen, Véronique Teindas et Sarah Crépin mèneront des ateliers en lien avec leurs spectacles accueillis lors du prochain festival Pharenheit ou dans la saison du Volcan. Inscription par courriel auprès de Danièle Ramousse — daniele.ramousse@ac-rouen.fr’Renseignements : Laëtitia Passard /laetitia.passard@lephare-ccn.fr /02 35 26 23 00Réunion d’information : le 7 novembre 2017 à 17 h au Phare

LE RÉSEAU LABAYELe Réseau Labaye regroupe Le Phare, Centre chorégraphique national du Havre Normandie, le Tangram Scène Nationale Evreux Louviers, Le Rive Gauche scène conventionnée pour la danse (Saint-Étienne-du-Rouvray), La compagnie Beau Geste (Val-de-Reuil), le Théâtre de l’Arsenal (Val-de-Reuil). En 2017, le Relais culturel régional du Pays de Falaise et le service culturel de Deauville rejoignent le Réseau Labaye !

En 2017 et 2018, le Réseau Labaye accompagne Ivana Müller pour la création de Conversations déplacées et Emmanuel Eggermont pour la création de Polis.

En 2016/2017, le Réseau Labaye a accompagné Léonard Rainis et Katell Hartereau avec : — un accueil studio au Phare — une résidence au Dancing — une coproduction du Tangram Scène Nationale Évreux Louviers— la présentation de dance with dinosaurs au Phare et à Louviers dans le cadre de Pharenheit— la présentation de performances dans des lycées à Louviers, Evreux, Honfleur et au MuMa (Le Havre).— la présentation de 21 janvier à la médiathèque de Falaise (Festival la danse de tous les sens)

Le relais culturel de Falaise a également accueilli en résidence Léonard Rainis, Katell Hartereau et leur équipe en octobre 2015.

Les pièces Sens de Yan Raballand, Set-up de Mickaël Phelippeau, Festina Lente de Malgven Gerbes et David Brandstätter et Monstres indiens pour adultes de La Bazooka ont respectivement été soutenues par le Réseau Labaye en 2015, 2014, 2013 et 2012.

/le Phare en réseau/transmission et culture chorégraphique

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RENCONTRES DES COMPAGNIES NORMANDES Les compagnies chorégraphiques normandes poursuivent leurs rencontres régulières pour échanger sur différents sujets de l’actualité du secteur chorégraphique.La prochaine rencontre se déroulera le 9 octobre au Phare.

FESTIVAL PHARENHEITÀ l’initiative du Phare, la sixième édition du festival Pharenheit se déroulera du 23 janvier au 3 février 2018 en complicité avec 19 structures culturelles et artistiques normandes (Le Phare, Le Volcan, le Théâtre de l’Hôtel de Ville, Le Tetris, le Théâtre des Bains-Douches, le MuMa, la Bibliothèque Oscar Niemeyer, le Sirius, La maison de l’étudiant, l’ESADHaR et l’hôpital Pierre Janet au Havre — le Théâtre Le Passage à Fécamp, le Rive Gauche à Saint-Étienne-du-Rouvray, l’Arsenal de Val-de-Reuil, L’étincelle à Rouen et le FRAC Rouen Normandie). Seize équipes artistiques françaises et internationales proposeront vingt spectacles et installations à danser, pour trente-et-une représentations. Installations chorégraphiques, projections de films, projet participatif, concert de clôture… sont autant d’évènements qui viendront rythmer et enrichir la programmation du festival, ouvert à la diversité des formes et des langages chorégraphiques.Pharenheit articule également, pour les publics, de nombreuses actions artistiques autour des spectacles accueillis, en réseau sur tout le territoire. L’édition 2017 a rassemblé plus de 3500 spectateurs pour 29 représentations, 21 spectacles et 15 compagnies invitées.

Retrouvez cet automne, la programmation de cette sixième édition sur pharenheit.fr !

HONG KONGWEST KOWLOON CULTURAL DISTRICT AUTHORITY

Le Phare et le West Kowloon Cultural District à Hong Kong, poursuivent leur partenariat. Après avoir mené un workshop à destination de danseurs professionnels hongkongais, Emmanuelle Vo-Dinh a crée la pièce Simon says avec quatre danseurs de Unlock Dancing Plaza.Après les premières françaises dans le cadre du festival Pharenheit, Simon says à été présenté à Hong-Kong dans le cadre du French May Arts Festival les 2, 3 et 4 juin 2017.

/le Phare en réseau

AU HAVRE ET EN NORMANDIEDU 23 JANVIER AU 3 FÉVRIER 2018

AU HAVRELE PHARE, CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DU HAVRE NORMANDIELE VOLCAN, SCÈNE NATIONALE DU HAVRETHÉÂTRE DE L’HÔTEL DE VILLELE TETRISTHÉÂTRE DES BAINS-DOUCHESMUMA, MUSÉE D’ART MODERNE ANDRÉ MALRAUXBIBLIOTHÈQUE OSCAR NIEMEYERSIRIUS, CINÉMA ART ET ESSAIHÔPITAL PIERRE JANETMAISON DE L’ÉTUDIANT

EN NORMANDIETHÉÂTRE LE PASSAGE, FÉCAMPLE RIVE GAUCHE, ST-ÉTIENNE-DU-ROUVRAYTHÉÂTRE DE L’ARSENAL, VAL-DE-REUILTHÉÂTRE DE L’ETINCELLE, ROUEN

FRAC NORMANDIE ROUEN

TOUTE L’ACTUALITÉ DU PHARE

LEPHARE-CCN.FRTOUS LES DÉTAILS DU FESTIVAL

PHARENHEIT.FR

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mercredi 6 septembre 2017 /18 h 30Masterphare Hélène Rocheteau, au Phare

mercredi 13 septembre 2017 /18 h 30Masterphare Emmanuel Eggermont

jeudi 28 septembre 2017 /19 hAppel de Phare #8 : apéro d’ouverture, nous parlerons de la saison !

mercredi 4 octobre 2017 /18 h 30Masterphare Ivana Müller

jeudi 12 octobre 2017 /19 hAppel de Phare #9 avec Nina Santes

mardi 17 octobre 2017 /20 hDoreen un projet de David GeselsonSaison du Théâtre des Bains-Douches

mercredi 18 octobre 2017 /20 hDoreen un projet de David GeselsonSaison du Théâtre des Bains-Douches

mercredi 8 novembre 2017 /18 h 30Masterphare Jean-Aimé Kifoula, en partenariat avec le Museum d’histoire naturelle du Havre

mercredi 15 novembre 2017 /18 h 30Masterphare Véronique Teindas (interprète de Thomas Lebrun)

samedi 11 novembre 2017Cosmo-Bal d’Emmanuelle Vo-Dinh & Guests au Mudam, Luxembourg

jeudi 23 novembre 2017 /19 hAppel de Phare #10 avec Laure Delamotte-Legrand et Julie Nioche

vendredi 24 novembre 2017 /18 h 30Masterphare Béatrice Massin (séance familiale), au Rive Gauche (Saint-Étienne-du-Rouvray)

mardi 28 novembre 2017Simon says d’Emmanuelle Vo-DinhGuangdong dance festival

mercredi 29 novemvre 2017 /18 h 30Masterphare Marion Uguen (séance familiale)

mardi 19 décembre 2017 /10 hBelles et bois d’Emmanuelle Vo-DinhLe Rayon Vert, Saint-Valéry-en-Caux

mardi 19 décembre 2017 /14 hBelles et bois d’Emmanuelle Vo-DinhLe Rayon Vert, Saint-Valéry-en-Caux

mercredi 20 décembre 2017 /18 h 30Masterphare Nina Santes

mercredi 20 décembre /19 hBelles et bois d’Emmanuelle Vo-DinhLe Rayon Vert, Saint-Valéry-en-Caux

CALENDRIER DES ACTIVITÉS

/calendrier

Le Phare

Centre ville

Le Havre

Bassin Vauban

D6015

Université

Gare

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Le PhareCentre chorégraphique national du Havre NormandieDirection Emmanuelle Vo-Dinh30 rue des Briquetiers76600 Le Havretél + 33 (0)2 35 26 23 00contact@lephare-ccn.frlephare-ccn.fr

Plan d’accès au PhareLe Phare est à 10 minutes à pied de la gare dans le prolongement des Docks.

L’équipe permanenteDominique Allais, responsable administrative et financièreNathalie Laurent, secrétaire-comptableAnaïs Héroguel, administratrice de productionMathilde Mahier, responsable de la diffusion des productions du PhareLaëtitia Passard, responsable de développement de la culture chorégraphiqueSolenne Racapé, directrice déléguéeMalica Santa-Regina, agent d’entretienLaurence Saunier, assistante de directionEmmanuelle Vo-Dinh, directrice

Avec la collaboration régulière deChristian Le Moulinier, régisseur général

Les collaborateurs artistiquesViolette Angé, artiste chorégraphiqueGilles Baron, artiste chorégraphiqueAlexia Bigot, artiste chorégraphiqueMaeva Cunci, artiste chorégraphique, costumièreSalina Dumay, costumièreLaure Delamotte-Legrand, artiste plasticienne et vidéasteJean-Michel Fête, artiste dramatiqueCyril Geeroms, artiste chorégraphiqueDominique Gilliot, artiste-performeuseCamille Kerdellant, artiste dramatiqueMicheline Lelièvre, regard artistiqueNadir Louatib, artiste dramatiqueSabine Macher, regard dramaturgiqueJimmy Marais, artiste dramatiqueFrançoise Michel, éclairagiste et scénographeDavid Monceau, artiste chorégraphique, compositeurShantala Pépe, artiste chorégraphiqueNicolas Simon, vidéaste

Avec la collaboration des techniciens intermittents et des stagiaires qui accompagnent le projet du Phare.

Composition du Conseil d’AdministrationJacques Renard, présidentClaude Véron, trésorierBetty Lefèvre, secrétaire

Direction de la publication,Emmanuelle Vo-Dinh et Solenne Racapé Contributions, Mathilde Mahier, Laëtitia PassardCoordination, Laurence Saunier et Solenne RacapéCrédits photos originales, p. 4, 6 et 16 Laure Delamotte-Legrand, p. 8 Laurent Philippe, p. 10 Olivier Bonnet, p. 12 Nicolas Doubre, p. 14 Hélène Rocheteau, p. 18 Nina Santes, p. 20 Ji-Hyé Jung, p. 22 Thibaud Croisy, p. 24 Charlotte CormanCréation graphique, Atelier Anette Lenz Impression, média graphic

Licence d’entrepreneur de spectacles1-1054779 / 2-1054780 / 3-1054781

Le Phare remercie ses mécènesCrédit coopératif — Le Havre

/le Phare… en pratique

Direction Emmanuelle Vo-Dinh

Pour recevoir régulièrement les informations sur nos activités, inscrivez-vous dès maintenant sur notre site internet.

www.lephare-ccn.fr

Le Phare, Centre chorégraphique national du Havre Normandie est subventionné par la DRAC Normandie / Ministère de la Culture et de la Communication, la Région Normandie, la Ville du Havre et le Département de Seine-Maritime.