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UNIVERSITE LARBI BEN M’HIDI DE OUM EL BOUAGHI FACULTE DES SCIENCES ET DES SCIENCES APPLIQUEES DEPARTEMENT DE GENIE ELECTRIQUE FiliĂšre de gĂ©nie Ă©lectrique MEMOIRE DE FIN D’ETUDES En vue de l’obtention du DIPLOME DE MASTER SpĂ©cialitĂ© : INFORMATIQUE INDUSTRIELLE MĂ©moire de fin d’études soutenu publiquement a Oum El Bouaghi juin 2017 Par : KHANFAR NAIMA DirigĂ© par : Dr. REMACHE Louardi AnnĂ©e universitaire : 2016/2017 Etude et rĂ©alisation d’une carte Ă©lectronique destinĂ©e au chronomĂ©trage des durĂ©es de gel dans un milieu froid

MEMOIRE DE FIN D ETUDES

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Page 1: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

UNIVERSITE LARBI BEN M’HIDI DE OUM EL BOUAGHIFACULTE DES SCIENCES ET DES SCIENCES APPLIQUEES

DEPARTEMENT DE GENIE ELECTRIQUE

FiliÚre de génie électrique

MEMOIRE DE FIN D’ETUDESEn vue de l’obtention du

DIPLOME DE MASTERSpécialité : INFORMATIQUE INDUSTRIELLE

MĂ©moire de fin d’études soutenu publiquement a Oum El Bouaghi

juin 2017

Par :KHANFAR NAIMA Dirigé par :

Dr. REMACHE Louardi

Année universitaire : 2016/2017

Etude et rĂ©alisation d’une carte Ă©lectroniquedestinĂ©e au chronomĂ©trage des durĂ©es de gel

dans un milieu froid

Page 2: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Remerciements

Tout d’abord, Nous tient Ă  remercier DIEU lemisĂ©ricordieux de nos avoir donnĂ© la possibilitĂ© de rĂ©alisernotre projet, d’arriver Ă  notre souhaits et d’atteindre notre

objectifs.Nous aimerons dans ces quelques lignes remercier toutes lespersonnes qui d’une maniĂšre ou d’une autre, ont contribuĂ©

au bon dĂ©roulement de notre travail, tout au niveauhumain qu’au niveau scientifique.

Nous tenons tout d’abord Ă  remercier notre encadreurMONSIEUR, Dr. RemĂąche Loardi, on a pu bĂ©nĂ©ficier Ă  la

fois de ses compétences scientifiques, et de sa grandedisponibilité, tant pour résoudre les difficultés rencontréeslors de notre réalisation, de répandre à nos questions. Nousajoutons en particuliÚre sa patience et ses encouragements,

nous a permis de travailler dans bonnes conditions.Grand remercient à tous les ingénieurs des laboratoires de

génie électrique :Ali Germain et salwa.

Nos remerciements s’adressent Ă©galement Ă  tous membresde Jury, qui ont acceptĂ© de nous honorer de leur prĂ©sence et

de juger notre travail Merci.Et à toute personne ayant contribué de prÚs ou de loin à

notre soutien moral

Page 3: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Ű§ŰĄŰ„ÚŸŰŻŰ±Űš Ű§Ù„ŰčŰ§Ù„Ù…ÛŒÙ† و Ű§Ù„Ű”Ù„Ű§Ű© و Ű§Ù„ŰłÙ„Ű§Ù… Űčلى ۟ۧŰȘم Ű§Ù„Ű­Ù…ŰŻ

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من Űčمل ŰšÙƒŰŻ في ŰłŰšÛŒÙ„ÙŠ و Űčلمني مŰčنى Ű§Ù„ÙƒÙŰ§Ű­ Ű„Ù„Ù‰Ùˆ ŰŁÙˆŰ”Ù„Ù†ÙŠ Ű„Ù„Ù‰ Ù…Ű§ ŰŁÙ†Ű§ Űčلیڟ ŰŁŰšÙŠ Ű§Ù„ÙƒŰ±ÛŒÙ… ŰŁŰŻŰ§Ù…ÚŸ Ű§Ù„Ù„Ù‡ لي

Ű„Ù„Ù‰ ŰŁŰźÙŠ و ŰŁŰźÙˆŰ§ŰȘي و كل من ŰłŰ§ÚŸÙ… في ŰȘŰŽŰŹÛŒŰčي و وقف ŰšŰŹŰ§Ù†ŰšÙŠ

Page 4: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Table des matiĂšres

Table des matiĂšres

I.INTRODUCTION GENERALE: 
















 2

Chapitre I : le gel 



















... 4

I. Introduction...
























 .5

I.1 Formation du gel: 






















. 5

I.2 Gel indiqué à la station météorologique et sa relation avec le sol




 6

I.3. Quelques définitions 




















. .6

a. Jour de gel : 
















. 6

b. Niveaux de gel















. 6

c. Intensité du gel 















 7

I.4. Effet du gel sur la végétation


















. 7

I.4.1. Le moment et la durée du stress thermique :








 8

I.4.2. Les dégùts et la mort des végétaux sans gel








. 9

I.4.3. Le froid, bénéfique pour la germination : 








. 10

I.4.4. Les maladies causées par le froid 












 10

I.4.5. Effets du gel :




















. 11

I.4.6. PrĂ©paration pour l’hiver
















. 12

I.5-Effet du gel sur les animaux 

















 12

I.5.1. Les animaux qui survivent au gel













 13

I.5.2. Les mammifùres



















. .14

I.5.3. RĂ©sistance de l’homme au froid 













. 14

I.5.5. Persistance du froid 


















.. 15

I.6.Conclusion :
























 16

Chapitre II : les capteurs 


















.. 17

Page 5: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Table des matiĂšres

II.1 Introduction :
























.. 18

II.2. DĂ©finition d’un capteur :




















 18

a) capteur 

























... 18

b) Généralités sur les capteurs



















18

II.3.les DĂ©firent type de capteur 



















19

II.3.1. Capteur analogique. 





















 19

II.3 .2. Capteur logique























20

II.3.3. Capteur numérique 





















...20

II.4. Structure interne d’un capteur 


















20

II.5. Choix d’un capteur 






















 21

II.6. les capteurs de température. 













 




 22

II.6.1.MĂ©thode Ă©lectronique




















22

II.6.1.1.ThermomÚtres à résistance et thermistance 










 22

II.6.1.2.Thermomùtres à thermistance 
















22

II.6.3.Thermomùtres par thermocouple 
.















 23

a) Principe de thermocouple 


















 23

b) La fonction d’usage du thermomùtre 














 23

II.7. Capteur LM35 
























.26

II.8.Capteur de lumiùre























27

II.9. Les type de capteur






















..28

II.10.Conclusion :

























32

Chapitre III :

Introduction :



























34

III.3.1 Principe de fonctionnement :

















.. 34

III.3.2. Fonction de détection :



















.. 36

a -Capteur de température :



















.. 35

b -Le capteur de lumiùre :



















.. 37

Page 6: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Table des matiĂšres

III.3.3 Convertisseur analogique numérique (ADC) :











.39

III.3.1 DĂ©finition :























 39

III.3.3.2 Principes du convertisseur analogique numérique :








 .41

III.3.3.3 Les Ă©tapes de conversion :


















 41

III.3.4 Conversion de grandeur numérique de tension en grandeur physique :

..42

III.3.5 Chronométrage de durée de gÚle :
















44

III.3.5 .1 principe de circuit Ă©lectronique :















.. 44

III.3.5.2 Programmation :





















..45

III.3.6 Systùme d’affichage LCD (Light Control Display) :








46

a. Présentation :























..46

b. Principe des cristaux liquides LCD :














..47

c. Brochage :
























...47

III.3.7 Programmation :






















48

III.3.7.1 Partie de contrîle le (pic 16f877A):














.48

a. DĂ©finition :
























.49

b. Principales caractéristiques du PIC 16F877A :










.49

c. MĂ©moires du PIC :





















.50

d. Architecture Externe:





















50

e. Architecture interne :





















.51

III.3 .7.2 Organigramme :





















..53

a. Organigramme utilisant le capteur LM35DZ :










.54

b. Organigramme utilisant le capteur LM35CZ :










.55c.d. Organigramme des séquences de chronométrage: 









56

III.3.8 L’implantation de programmation dans pic : 











58

III. 3.8.1 Etapes de programmation du PIC avec le logiciel WINPIC 800:


..58

Page 7: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Table des matiĂšres

III.3.9 Schéma électrique :





















. 59

III.3.9 .1 schéma électrique utilisant LM35DZ :











.
... 60

III.3.9.2 Schéma électrique utilisant LM35CZ :













. 60

III3.10 RĂ©sultat de la simulation :
















.. 64

Conclusion :

























 .65

CONCLUSION GENERALE


















. 66

BIBLIOGRAPHIE

ANNEXE

Page 8: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Liste des Figures

Liste des Figures :

CHAPITER I :

Figure I.1 : RĂ©sistance des plantes au froid













. . 8

Figure I.2 : Végétaux sensibles au froid, qui présentent des troubles à des températures plus

basses que 7-15°C






















.. 9

Figure I.3 : Effet du gel sur les plantes 















. 11

Figure I.4 : Effet du gel sur les animaux, la mort des oiseaux sous l’effet du gel 13

Figure .5 : Les cartes climatiques destinĂ©es Ă  l’agriculture montrent les tempĂ©ratures

minimales par zone



















 15

Figure I.6 : Nombre annuel moyen de jours de gelée et le nombre moyen de jours de

neige en France






















 16

CHAPITRE II : les capteurs

Figure II.1 : schéma de capture



















 18

Figure II.2: Chaine de mesure




















.19

Figure II.3: schéma de capteur analogique















 20

Figure II.4: Structure interne d’un capteur















.20

Figure II.5 : schéma de principe de thermocouple












 23

Figure II.6: fonctionnement générale de capteur













24

Figure II.7 : le circuit LM 35























 26

Figure II.8: schéma Capture d'écran des différentes versions de LM35






..27

Figure II.9: photorésistance LDR


















 27

Figure II.10 : CAPTEUR SCHERTLER ELECTRODYNAMIQUE




. 31

CHAPITER III : Résultats et interprétations

Figure III.1 : Schéma bloc de la carte électronique 











..35

Figure III.2: Le capteur LM35




















36

Figure III.3: Capteur LDR





















 37

Figure III.4: SchĂ©ma synoptique du principe de fonctionnement de l’LDR

 38

Page 9: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Liste des Figures

Figure.III.5 : SchĂ©ma synoptique d’étalonnage la LDR sous ISIS





 39

Figure.III.6 : Schéma fonctionnel de la fonction conversion analogique numériquedu PIC 18F
























.. 40

Figure III.7: Schéma fonctionnel


















41

Figure III.8: L’échantillonneur bloqueur: schĂ©ma de principe 







42

Figure III.9 : Courbe permettant de dĂ©terminer la relation entre les valeurs de tensiondĂ©tectĂ©es et les tempĂ©ratures Ă  afficher l’écran LCD










. 44

Figure III.10 : Schéma de circuit électronique













.. 44

Figure III.11: L’organigramme de la boucle sans fin programmation




 45

Figure .III.12 : Image d’un afficheur LCD 2*16












 46

Figure .III.13 : Brochage de circuit LCD















 47

Figure .III.14: SchĂ©ma de l’unitĂ© de contrĂŽle et de traitement (PIC 16F877A)

 49

Figure .III.15: pic 16F877A microcontrîleur avec configuration des pins


 51

Figure .III.16: Structure interne du PIC16F877













52

Figure .III.17 : schĂ©ma d’organigramme de LM 35DZ










 54

Figure III.18 : schĂ©ma d’organigramme de LM 35CZ










 55

Figure III.19: schĂ©ma d’organigramme de chronomĂ©trage








 57

Figure III.20: FenĂȘtre de suppression du contenu de la mĂ©moire du ÎŒ-ContrĂŽleur
58

Figure III.21 : Schéma de programmateur ICPROG universel







 59

Figure.III.22: SĂ©quence de chronomĂ©trage des durĂ©es de gel (a) : T=7°C arrĂȘt duchronomĂ©trage (b) : T<= seuil (0°C) affichage de la durĂ©e de gel pendant le jour,

(c) : T<= seuil (0°C) affichage de la durĂ©e de gel pendant la nuit





 61

Figure.III.23 : SĂ©quence de chronomĂ©trage des durĂ©es de gel (a) : T=5°C arrĂȘt duchronomĂ©trage (b) : T<= seuil (-4°C) affichage de la durĂ©e de gel pendant le jour,(c) : T<= seuil (-4°C) affichage de la durĂ©e de gel pendant la nuit





 62

Figure III.24 : la Pourcentage de prédictif du gel dans une année





. 63

Page 10: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Liste des TableauxLISTE DES TABLEAUX

Chapitre III :

Tableau III.1: Correspondance entre les tensions et les valeurs de températures à afficher

sur l’écran LCD
















. 43

Tableau III.2 : Brochage du connecteur











 48

Tableau.III.3 : le nombre d’heure de gel (nuit, jour) avec une annĂ©e

 63

Page 11: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

INTRODUCTION GENERALE

Page 12: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Introduction générale

2

Introduction

Avec le réchauffement climatique qui semble aujourd'hui incontestable et bien installé,

nous oublions qu’il y a eu, et qu’il y aura encore, des hivers particuliùrement rigoureux. Les

sociĂ©tĂ©s technologiques sont bien sĂ»rs durement frappĂ©es par les froids extrĂȘmes et les chutes

de neige : canalisations gelées et éclatées, chaussées dégradées, circulation difficile, activité

économique ralentie, productions agricoles détruites et, une des hontes de ce début de XXÚme

siĂšcle, SDF morts de froid.

Nos ancĂȘtres n’avaient Ă©videmment pas tous ces problĂšmes de riches, mais le froid, faute

d’échanges commerciaux lointains, Ă©tait synonyme de famines gĂ©nĂ©ralisĂ©es. L’activitĂ©

agricole, sans assurance, mettait des années à se remettre en route. Les maladies, sur des

organismes mal nourris et fragilisés par des températures dont ils ne pouvaient guÚre se

protéger, causaient de véritables hécatombes dans la population.

L’étude statistique de la chronique climatologique d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale permet de dresser

le bilan des sĂ©quences glaciales et d’identifier, par analyse spatiale, les sites les plus froids

d’une telle ou telle rĂ©gion. Il est donc intĂ©ressant d’établir la carte de la frĂ©quences des jours

et pourquoi pas des nuits, oĂč la tempĂ©rature est infĂ©rieure Ă  0°C ou -5°C et cela permet de

localiser ce que l’on appelle « les piĂšges Ă  froid ». Ces fameux sites oĂč la tempĂ©rature est

glaciale à répétition et durant de longues périodes, constituent de véritables informations qui

peuvent ĂȘtre exploitĂ©es d’une maniĂšre rigoureuse dans tous les secteurs.

Le but de ce projet, c’est de rĂ©aliser une carte Ă©lectronique qui permet de chronomĂ©trer les

durĂ©es de gel dans les rĂ©gions froides le long de l’annĂ©e, ainsi que dans les rĂ©gions

caractérisées par des saisons hivernales trÚs froides. Le dispositif de chronométrage est

contrĂŽlĂ© par un capteur de tempĂ©rature qui dĂ©tecte les tempĂ©ratures du milieu oĂč il est placĂ©,

les valeurs ainsi détectées seront converties en grandeurs électroniques accessibles par la carte

électronique. Lorsque la température descend sous les seuils fixés (0°C et -5°C), un dispositif

de chronométrage est lancé, et si la température augmente et atteint des valeurs supérieures

aux seuils le processus de chronomĂ©trage est arrĂȘtĂ© et conserve la valeur initiale chronomĂ©trie.

Notre projet est rĂ©partie en trois chapitre, le premier est consacrĂ©e Ă  l’étude du phĂ©nomĂšne de gel et

son impact sur la vĂ©gĂ©tation, les animaux, l’homme et sur l’environnement.

Page 13: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Introduction générale

3

Nous avons présenté aussi quelques études statistiques sous forme de cartes dans un pays

comme la France, et montrer Ă  travers ses informations l’importance de la connaissance des pĂ©riodes

de gel pendant l’annĂ©e.

Le deuxiĂšme chapitre est consacrĂ© Ă  l’étude des principaux composants de la carte Ă  concevoir qui

sont les capteurs de température et de lumiÚre.

Le chapitre. 3 est une synthĂšse du travail que nous avions menĂ©, il englobe l’ensemble des

résultats obtenus : les organigrammes de fonctionnement, la programmation en C, le schéma

électrique simulé sous ISIS. et la réalisation pratique de la carte.

Page 14: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

CHAPITRE I :

LE GEL

Page 15: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre I : Le gel

5

I. Introduction

Le gel est souvent utilisé comme synonyme de gelée, il désigne tout abaissement de

la température de l'air d'une valeur supérieure à une valeur inférieure ou égale à 0 °C à un

moment déterminé et sur une région donnée. Les productions agricoles, les transports, la

tenue vestimentaire et bien d'autres domaines risquent d'ĂȘtre affectĂ©es par le gel Ă  certaines

époques de l'année, en particulier pendant la période hivernale. L'apparition de celle-ci se

traduit par la transformation de l'eau liquide en glace.

On dit dans le langage courant : ‘geler Ă  pierre fendre’ Expression utilisĂ©e au sens figurĂ©

depuis le milieu du XVIIe siĂšcle, elle utilise une image relative au froid. [1] Il fait si froid, la

tempĂ©rature est si basse, que l'eau gĂšle et pourrait mĂȘme Ă©clater une pierre, un rocher, dans

lequel elle s'est infiltrée.

Le gel est un phénomÚne indissociable de la saison hivernale. Il caractérise le climat tempéré

que connaßt une partie de notre pays et peut survenir durant plus de la moitié de l'année, sur

une période s'étirant généralement de la mi-Novembre jusqu'à la mi-Avril.[2]

I.1 Formation du gel:

Le gel est un événement météorologique dont l'extension sur une région donnée et à une

époque déterminée de l'année a trois causes possibles :

Advection d'air froid : se produisant en hiver, une masse d'air sous le point de

congélation envahit la région. Ce gel d'advection donne la gelée noire lorsque la

végétation que le vent endommage prend un aspect noirci. [3]

Rayonnement : fréquent surtout au printemps et en automne, il est lié au

refroidissement du sol qui se produit par ciel dégagé et vents calmes ou faibles la nuit.

Le gel de rayonnement est grand producteur de gelée blanche alors que la vapeur d'eau

contenue dans l'air se dépose sur les objets ;

Évaporation : l'eau d'un sol humide surmontĂ© d'un air relativement sec s'Ă©vapore dans

ce dernier. Cette transformation nécessite de l'énergie qui sera fournie par l'air sec et

ce dernier se refroidira. [3]

Page 16: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre I : Le gel

6

I.2 Gel indiqué à la station météorologique et sa relation avec le sol

Dans le cas d'advection d'air froid, la température de la masse d'air est assez uniforme dans

les premiÚres dizaines de mÚtres au-dessus du sol et la température mesurée à la station

météorologique (environ à 1 mÚtre à 1,5 mÚtre du sol) est représentative de ce qui se passe au

sol. S'il a gel Ă  la station, il y a donc gel au sol.

Par contre, dans les cas radiatifs et d'évaporation, la température varie rapidement entre le sol

et le niveau des instruments de la station. La perte de chaleur est plus importante prĂšs du sol et

donc la température peut atteindre le point de congélation au sol bien avant que le

thermomÚtre n'indique 0 °C à la station. En général, il peut y avoir du gel au sol dans les cas

radiatifs dÚs que la température à la station est de 4 °C. [3]

I.3. Quelques définitions

a. Jour de gel :

En climatologie, un jour de gel désigne une journée dont la température minimale est en

dessous de 0 °C ou 32 °F. L’indicateur le nombre de jours de gel, prĂ©sente l’évolution du

nombre de jours de gel dans une région déterminée. Certaines régions ne connaissent que trÚs

peu de jours de gel par an en moyenne, c'est le cas notamment des régions cÎtiÚres (Manche,

Atlantique, Méditerranée), alors que d'autres connaissent plus de 100 jours de gel par an en

moyenne, c'est le cas des massifs montagneux. [4]

b. Niveaux de gel

La sévérité potentielle des dégradations dépend de plusieurs paramÚtres : [5]

i) Du nombre de cycles de gel-dégel,

ii) De la température minimale atteinte,

iii) de la vitesse de chute de la température

iv) et de la durée du gel.

Pour prendre en considération uniquement ces paramÚtres, trois niveaux de gel sont définis

dans le fascicule 65A et la norme NF EN 206-1 qui donne la carte des zones de gel dans

n’importe quel pays :

‱ gel faible : moins de 3 jours par an avec une tempĂ©rature < – 5 °C;

‱ gel sĂ©vĂšre: plus de 10 jours par an avec une tempĂ©rature < – 10 °C ;

Page 17: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre I : Le gel

7

‱ gel modĂ©rĂ© : dans les autres cas. [6]

c. Intensité du gel

L'intensité du gel est définie ainsi par rapport à son effet sur les plantes (car les plantes sont

les ĂȘtres vivants les plus exposĂ©s au froid:

Gel lĂ©ger : 0 Ă  −1 °C ;

Gel meurtrier : moins de −1 °C sur une pĂ©riode prolongĂ©e ;

Le sol Gel de surface : 0 à −6,5 °C ;

Gel peu profond : −6,6 à −11,5 °C ;

Gel profond : moins de −11,5 °C. [6,7]

I.4Effet du gel sur la végétation

Lorsque l’on parle de tolĂ©rance des vĂ©gĂ©taux aux tempĂ©ratures basses, il est indispensable

de préciser le degré de sévérité du froid, sa durée dans le temps et à quel moment du

développement des plantes il intervient. Connaßtre la réponse des plantes permet non

seulement de faire un bon choix des espĂšces pour les jardins et les espaces verts mais aussi de

mieux les protéger contre le froid.

Lorsqu’on parle de froid, deux cas de tempĂ©ratures peuvent ĂȘtre distinguĂ©s. Les tempĂ©ratures

basses négatives, celles qui entraßnent le gel caractérisé par la formation de cristaux de glace à

l’intĂ©rieur des cellules et des tissus et donc leur mort. Quant aux tempĂ©ratures basses

positives, elles sont Ă  l’origine de troubles physiologiques ou « maladies du froid » entraĂźnant

la mort sans gel de nombreuses espĂšces de climats chauds. Ces mĂȘmes tempĂ©ratures, allant de

3°C à 10°C, peuvent aussi avoir des effets bénéfiques sur le cycle de développement des

végétaux de climats tempérés (élimination des dormances des graines et des bourgeons,

floraison
) Figure. 1. [9,10]

Page 18: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre I : Le gel

8

Figure I.1 : RĂ©sistance des plantes au froid

4.1. Le moment et la durée du stress thermique :

Les dégùts causés par les « stress » thermiques dépendent aussi du moment et de la durée

de ceux-ci. Le stress peut ĂȘtre de durĂ©e rĂ©duite, et si l’abaissement de la tempĂ©rature n’est pas

trop rapide, les végétaux disposent souvent de moyens de résistance qui correspondent à des

modifications métaboliques et physiologiques réversibles. La période de températures basses

peut ĂȘtre plus longue, mais temporaire, comme l’hiver dans les climats tempĂ©rĂ©s. Le vĂ©gĂ©tal

mettra alors en place, avant la période froide, des moyens de lutte contre le gel : les plantes se

prĂ©parent progressivement pendant la pĂ©riode automnale, on parle d’endurcissement au gel.

Cette tolĂ©rance au gel qui s’acquiert pendant l’automne disparaĂźt rapidement au dĂ©but du

printemps, d’oĂč le danger des gels de printemps. Les vĂ©gĂ©taux peuvent aussi produire des

organes, le plus souvent déshydratés (graines, spores), qui supportent des températures trÚs

basses (jusqu’à -196°C, tempĂ©rature de l’azote liquide !). Une telle tolĂ©rance au froid est mise

Ă  profit pour l’établissement de banque de gĂšnes : les graines sont conservĂ©es dans des

congĂ©lateurs Ă  -18°C, Ă  -30°C, ou dans des conteneurs renfermant de l’azote liquide -196°C).

Lorsque les températures froides sont permanentes, seuls les végétaux qui présentent des

modifications structurales et physiologiques permanentes, peuvent survivre. On parle alors

d’adaptation.[11]

Page 19: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre I : Le gel

9

4.2. Les dégùts et la mort des végétaux sans gel

Les désordres métaboliques engendrés par les températures froides, mais supérieures au

point de congélation (généralement situé entre -1°C et -3°C), concernent surtout les espÚces

originaires des régions chaudes du globe, particuliÚrement les espÚces tropicales. Ils donnent

lieu à une grande diversité de symptÎmes qui se manifestent le plus souvent par des

brunissements localisés ou généralisés des organes et aboutissent, à plus ou moins long terme,

Ă  la mort d’ilots cellulaires (dĂ©pressions brunes nommĂ©es « pitting »), des organes

(brunissement interne des avocats, par exemple, ou superficiels des feuilles), puis de la plante

entiĂšre [11]. Les brunissements sont dus Ă  l’oxydation de composĂ©s phĂ©noliques. On classe

habituellement les végétaux en trois groupes selon leur degré de sensibilité au froid non

gelant. Les végétaux insensibles au froid peuvent supporter sans dommage des températures

immédiatement supérieures à leur point de congélation. Nous pouvons citer les

chrysanthÚmes, les cyclamens, les tulipes, les pensées, les narcisses
 Les végétaux

modérément sensibles au froid, altérés à des températures inférieures à environ 2-7°C, le cas

de certaines variétés de pois et de haricots. Les végétaux trÚs sensibles au froid, qui présentent

des troubles à des températures plus basses que 7-15°C. Parmi ceux-ci, on trouve de

nombreuses plantes vertes (BĂ©gonia, Citrus, Dracaena, Dieffenbachia, Ficus
) Figure. 2. ou

fleuries (Anthurium, Gloxinia, Saintpaulia, Hibiscus). Ces végétaux originaires de régions

chaudes sont gĂ©nĂ©ralement des plantes d’intĂ©rieur qui ne supportent pas des courants d’air

frais.

Figure I.2 : Végétaux sensibles au froid, qui présentent des troubles à des températures plus bassesque 7-15°C

Page 20: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre I : Le gel

10

4.3. Le froid, bénéfique pour la germination :

Au moment de leur récolte, les semences de nombreuses espÚces de climats tempérés sont

considérées comme « dormantes », car elles sont incapables de germer ou germent trÚs

difficilement dans des conditions apparemment favorables (températures proches de 15-20°C,

oxygénation et humidité correctes du sol, lumiÚre
). Cette inaptitude à la germination réside

dans l’embryon lui-mĂȘme (dormance qualifiĂ©e d’embryonnaire) ou des structures qui

entourent l’embryon (inhibition tĂ©gumentaire). Dans les conditions naturelles, c’est le froid de

l’hiver qui permet leur germination au printemps suivant, on parle alors de levĂ©e de dormance

par le froid. La pĂ©riode hivernale peut ĂȘtre simulĂ©e par une incubation des graines en milieu

humide (sable, tourbe, vermiculite
) Ă  des tempĂ©ratures proches de 3 Ă  6°C, pendant

plusieurs semaines à quelques mois. Ce traitement est connu sous le nom de « stratification »

par les horticulteurs et les forestiers.

Parmi les espÚces présentant des graines dormantes, nous pouvons citer les rosacées et de

nombreux arbres (conifĂšres et feuillus) d’intĂ©rĂȘt horticole. Ce besoin de froid est d’environ 30

Ă  90 jours pour la majoritĂ© des espĂšces (pommier, poirier, rosier, pin, sapin, noisetier, hĂȘtre
)

mais peut atteindre 120 Ă  180 jours pour l’églantier, le noyer, l’érable, le frĂȘne et le sorbier


4.4 Les maladies causées par le froid

En fait, les maladies du froid se développent en trois étapes successives : signal

thermique, phase de latence et développement des symptÎmes. Le signal thermique, perçu au

niveau des membranes cellulaires, modifie leurs propriĂ©tĂ©s biologiques. À l’exception des

dommages survenant de façon trĂšs rapide sous l’effet d’un « choc froid », les consĂ©quences

nuisibles des basses températures non galantes restent réversibles pendant quelque temps.

Pendant cette période (période de latence), dont la durée est trÚs variable selon les végétaux,

aucun symptĂŽme n’est visible, et un rĂ©chauffage au-dessus de la tempĂ©rature critique rĂ©tablit

un métabolisme normal et fait disparaßtre les troubles. La durée de cette période de latence

peut varier de quelques heures (Saintpaulia, Gossypium, Episcia reptans) Ă  quelques jours

(maĂŻs). Au delĂ  de cette phase, les symptĂŽmes de la maladie (taches noires, brunissement

superficiel ou interne, brunissement et chute des feuilles, chute des fleurs..) se développent de

façon irréversible et trÚs rapidement aprÚs le transfert des plantes à des températures plus

élevées [12].

Page 21: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre I : Le gel

11

I.4.5. Effets du gel :

Le gel, qui entraĂźne la cristallisation de l’eau en glace, peut avoir des effets nĂ©fastes indirects

en rĂ©duisant l’absorption d’eau par les racines ; les plantes meurent alors de « dĂ©shydratation

» avant de mourir de « froid ». Il a aussi des effets directs dus à la formation de cristaux de

glace dans les tissus Ă  l’origine de la mort d’ilots cellulaires (taches brunes), la nĂ©crose de

bourgeons vĂ©gĂ©tatifs ou floraux, la perforation des feuilles (pĂȘcher, prunier) ou leur

dĂ©formation (pommier), l’éclatement des tiges ou le dĂ©collement de l’épiderme des feuilles.

Les arbres fruitiers, par exemple, sont trùs sensibles au gel au moment de la floraison, l’ovaire

noircit et la fleur tombe. Toutefois, les cristaux de glace ne sont dangereux que s’ils se

forment dans les cellules, or leur formation intracellulaire ou extracellulaire dépend de la

vitesse de refroidissement. Lors d’un refroidissement lent (quelques degrĂ©s par heure), la

glace se forme Ă  l’extĂ©rieur des cellules, dans les espaces intercellulaires et est Ă  l’origine de

la sortie d’eau des cellules ; ce phĂ©nomĂšne permet une augmentation de la concentration des

solutés dans la cellule et donc de sa pression osmotique, ce qui abaisse le point de congélation

et Ă©vite la formation de la glace intracellulaire. Au contraire, si l’abaissement de la

température est rapide, les cristaux de glace se forment dans les cellules entraßnant leur mort.

Figure. 3. [11]

Figure I.3 : Effet du gel sur les plantes

Page 22: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre I : Le gel

12

4.6. PrĂ©paration pour l’hiver

Sous nos climats, la tolĂ©rance des vĂ©gĂ©taux aux tempĂ©ratures nĂ©gatives s’acquiert

progressivement avant le froid hivernal. On parle d’endurcissement au gel. Ce phĂ©nomĂšne est

induit par les tempĂ©ratures fraĂźches mais positives) de l’automne et du dĂ©but de l’hiver. Ainsi,

au printemps et en été, les plantes ne supportent pas en général des températures inférieures à

-2°C ou Ă  -4°C, alors qu’en hiver, la majoritĂ© des vĂ©gĂ©taux originaires des zones tempĂ©rĂ©es

résistent à des températures inférieures à -10°C. En hiver, par exemple, les feuilles des

graminées peuvent tolérer des températures aux environs de -15°C, alors que les aiguilles de

sapin rĂ©sistent Ă  un froid de l’ordre de -20 Ă  -35°C. L’endurcissement au gel est rapidement

perdu dĂšs l’élĂ©vation de la tempĂ©rature Ă  la fin de l’hiver. C’est pourquoi les gels de

printemps, mĂȘme s’ils sont de faible intensitĂ©, sont plus dangereux que les tempĂ©ratures

hivernales mĂȘme trĂšs basses. Ce phĂ©nomĂšne met en jeu diffĂ©rents mĂ©canismes parmi lesquels

l’enrichissement des lipides membranaires en acides gras polyinsaturĂ©s, qui amĂ©liore la

fluidité des membranes, une augmentation des teneurs en sucres solubles (glucose, fructose,

saccharose
) et en acides aminĂ©s, qui permet l’abaissement du point de congĂ©lation. La

bonne connaissance de la réponse des végétaux aux températures basses permet de faire un

choix raisonné des espÚces à utiliser dans les jardins ou les espaces verts et de proposer des

moyens de protection contre le froid (paillage). Il est aussi possible de placer les plantes Ă 

l’abri du froid dans des locaux frais ou lĂ©gĂšrement chauffĂ©s pendant la durĂ©e de l’hiver (on

parle alors d’hivernage). Les orangeries avaient cette fonction d’abriter et de prĂ©server des

espÚces tropicales ou méditerranéennes sensibles.[11,13]

I.5-Effet du gel sur les animaux

Certains animaux à sang froid se laissent geler pendant l’hiver. La chenille du Bombyx du

Groenland par exemple peut rester gelée plus de 10 mois par -50°C, les balanes et les moules

des zones intertidales des cĂŽtes de NorvĂšge gĂšlent lorsqu’elles sont exposĂ©es au vent glacĂ© Ă 

marée basse. Certains amphibiens et reptiles qui hibernent se laissent aussi geler : ils ne

respirent plus, leur coeur s’arrĂȘte de battre et leur sang ne circule plus. Seule une faible

activitĂ© neurologique tĂ©moigne de leur survie. C’est ainsi que plusieurs variĂ©tĂ©s de reptiles, de

tortues, de grenouilles et le serpent jarretiÚre survivent à la congélation !

Page 23: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre I : Le gel

13

Or l’eau glacĂ©e dĂ©truit les constituants cellulaires : par osmose la congĂ©lation vide les cellules

de leur eau jusqu’à ce que le volume intĂ©rieur franchisse un seuil critique en dessous duquel

les parois cellulaires se brisent et libĂšrent leur contenu.

De plus, lorsque la respiration et la circulation sanguine s’arrĂȘtent, le mĂ©tabolisme cellulaire

devrait ĂȘtre dĂ©tĂ©riorĂ©, le fonctionnement des organes devrait ĂȘtre altĂ©rĂ© et les tissus du cerveau

devraient se nécroser au bout de 3 minutes. Figure. 4. [14,15]

Figure I.4 : Effet du gel sur les animaux, la mort des oiseaux sous l’effet du gel

I.5.1. Les animaux qui survivent au gel

Dans certains cas, la survie au gel est possible grĂące Ă  la dessiccation (l'animal est

desséché).

Les tardigrades, petits animaux d'environ 1mm qui vivent dans les mousses et la vase,

subissent sans dommages des tempĂ©ratures extrĂȘmement basses : prĂ©alablement dessĂ©chĂ©s

puis placés dans l'air liquide à -190°C pendant 25 h, dans de l'hydrogÚne liquide par -254°C

pendant 26 h, dans l'hélium liquide à -272°C pendant 3 h, ces petits animaux graduellement

réchauffés puis humectés ont retrouvé leur activité !

Le tardigrade peut supporter une dessiccation complÚte, un échauffement de 115°C et subir un

refroidissement à -200°C ! A cette trÚs basse température sa vie est interrompue, son

mĂ©tabolisme est arrĂȘtĂ©, mais il n’est pourtant pas mort. Le fait de l'humecter ensuite lui rend

toute sa vigueur. [15,16]

Page 24: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre I : Le gel

14

I.5.2. Les mammifĂšres

Lorsque le métabolisme des mammifÚres ne permet pas de survivre aux rigueurs hivernales,

l’hibernation reste la seule chance de survie. On parle d'hibernation quand un mammifùre ou

un oiseau passe l'hiver Ă  l'Ă©tat de vie ralentie Ă  l'abri du froid. Pendant l’hibernation, la

température du corps baisse. Le hérisson, la marmotte, le loir, des chauves-souris hibernent.

En dormant et en abaissant leur température corporelle, les petits mammifÚres peuvent

Ă©conomiser jusqu’à 88% de leur ressources d’énergie et rĂ©duire leur mĂ©tabolisme de 90 Ă  99%

en prĂ©vision du dĂ©gel. Certains, tel l’écureuil terrestre d’Alaska, laissent certaines parties du

corps descendre sous 0°C mais préservent leurs organes vitaux

I.5.3. RĂ©sistance de l’homme au froid

Avec une température corporelle de 37.2°C, l'homme tombe est état d'hypothermie à partir de

35°C et devient inconscient Ă  33°C. Un skieur qui tombe dans une crevasse ou un pĂȘcheur qui

tombe dans l'eau glacée survivra jusqu'à ce que la température de son coeur franchisse le seuil

de 30°C. S'il panique ou ne contrÎle pas sa respiration il peut mourir en quelques minutes par

hydrocution ou sous l'effet du stress. Dans l'eau Ă  0°C un homme normalement vĂȘtu ne tient

pas plus d'une demi-heure. Son corps en Ă©tat d'hypothermie devra impĂ©rativement ĂȘtre

réchauffé avant d'envisager de le "ressusciter" par des électrochocs. Mais l'homme peut

s'adapter au froid. Si on passez des vacances dans les régions polaires et que notre corps est

au contact du froid, pendant 2-3 jours notre température corporelle va augmenter en moyenne

de 1°C et tout votre corps va frissonner afin que l'énergie libérée par nos muscles nous

réchauffe. Si les tremblements sont importants et continus, nous éprouverons des douleurs

musculaires et la situation ne pourra pas se prolonger sans risque. Dans une situation normale,

cette période d'adaptation dure 3 semaines au bout de laquelle nous pourrons vivre par -10°C

sans protection particuliĂšre (en vĂȘtement de travail) et notre corps ne frissonnera plus. Mais

que la tempĂ©rature vienne Ă  descendre sous -10°C, des vĂȘtements de laine et des anoraks en

duvets naturels seront indispensables pour annuler l'effet du froid.

Page 25: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre I : Le gel

15

I.5.5. Persistance du froid

L’effet du froid devient de plus en plus nĂ©faste, lorsqu’il dure dans le temps, en effet le

froid qui dure trÚs longtemps dans une région, pourrait avoir des effets conséquents sur la vie

des ĂȘtres vivants. D’autre part, la tempĂ©rature qui baisse rapidement et qui ne dure pas dans le

temps n’influe pas d’une maniĂšre notable sur les ĂȘtres vivants, en particuliers sur la

vĂ©gĂ©tation. De ce fait, on conclue automatiquement que le paramĂštre temps doit ĂȘtre pris en

considĂ©ration dans l’étude des variations de tempĂ©rature.

Si on prend Ă  titre d’exemple la France en tant que pays mĂ©diterranĂ©, caractĂ©risĂ© par un climat

qui est trĂšs semblable Ă  celui de notre pays. Les cartes climatiques destinĂ©es Ă  l’agriculture

montrent les températures minimales par zone Figure.5, ainsi que le nombre annuel moyen de

jours de gelée et le nombre moyen de jours de neige Figure. 6.

La lecture des ces cartes montrent l’importance du paramùtre temps pour collecter le

maximum d’information utile sur les conditions climatiques, et ce qui permettra aux

spĂ©cialiste dans chaque domaine de les prendre en considĂ©ration lors de l’élaboration de leurs

projets. Ces projets qui devraient ĂȘtre adaptĂ©s aux conditions climatiques des rĂ©gions oĂč ils

seront installés.

Exemple : dans les projets agricoles, les cultures maraichĂšres ne doivent pas ĂȘtre cultivĂ©es

dans des rĂ©gions oĂč la tempĂ©rature baisse au-delĂ  de 0°C et qui dure dans le temps, cela ne

permet pas de réussir un tel investissement. [17]

Figure I .5 : Les cartes climatiques destinĂ©es Ă  l’agriculture montrent

les températures minimales par zone

Page 26: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre I : Le gel

16

Figure I.6 : Nombre annuel moyen de jours de gelée et le nombre moyen de jours de neige en

France.

I.6.Conclusion :

Dans ce chapitre nous avons présenté quelques définitions liées à ce phénomÚne

climatique, caractérisé par les basses températures. Ainsi, tout abaissement de

la température de l'air d'une valeur supérieure à une valeur inférieure ou égale à 0 °C conduit

Ă  une gelĂ©e. Ce phĂ©nomĂšne est gĂ©nĂ©ralement nĂ©faste sur la vie des ĂȘtres vivants sur la planĂšte.

Pour cela il intĂ©ressant de le prendre au sĂ©rieux en Ă©tudiant d’une maniĂšre approfondie son

Ă©volution au cours de l’annĂ©e et Ă©tablir des cartes de la frĂ©quence du gel par rĂ©gion. Le gel est

un phĂ©nomĂšne naturel qu’on ne peut pas contourner, mais on peut diminuer ces effets nĂ©fastes

par des mesures prĂ©ventives et cela ne peut se faire qu’à partir des Ă©tudes statistiques et des

dispositifs Ă©lectroniques qui servent Ă  contrĂŽler sa variation en fonction du temps.

Page 27: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre IILES capteurs

Page 28: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre II LES capteurs

18

Chapitre 2 : les capteurs

II.1 . Introduction :

Dans de nombreux domaines (industrie, recherche scientifique, services, loisirs ...), on

a besoin de contrÎler de nombreux paramÚtres physiques (température, force,

position, vitesse, luminosité, ...).

Le capteur est l'élément indispensable à la mesure de ces grandeurs physiques.

II.2. DĂ©finition d’un capteur :

a .Capteur : Un capteur est un organe de prélÚvement d'information qui élabore à

partir d'une grandeur physique, une autre grandeur physique de nature différente (trÚs

souvent électrique). Cette grandeur représentative de la grandeur prélevée est

utilisable Ă  des fins de mesure ou de commande

-température - signal logique (TOR)

- signal analogique

- signal numérique

- pression

- force

Figure II.1 : schéma de capture

Capteur

Energie

SignalÉlectriqueGrandeur

Physique

Page 29: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre II LES capteurs

19

b. Généralités sur les capteurs :

Un capteur est un transducteur capable de transformer une grandeur physique en

une autre grandeur physique gĂ©nĂ©ralement Ă©lectrique (tension) utilisable par l’homme

ou par le biais d’un instrument appropriĂ©.

Le capteur est le 1er Ă©lĂ©ment d’une chaĂźne de mesure ou d’instrumentation

Figure II.2: Chaine de mesure

II.3. Les différents types de capteurs :

Un capteur n’est jamais parfait, il convient de connaĂźtre avec la plus grande prĂ©cision

possible son Ă©tat d’imperfection. De plus, il faut prendre en compte la perturbation

apportée au systÚme par la mesure.

Le concepteur d’une chaĂźne instrumentale aura donc des choix Ă  opĂ©rer.

II.3.1 Capteur analogique :

Les capteurs analogiques servent Ă  transformer une grandeur physique en un autre

type de variation d’impĂ©dance, de capacitĂ©, d'inductance ou de tension. Un signal

est dit analogique si l’amplitude de la grandeur physique qu’il reprĂ©sente peut prendre

une infinité de valeurs dans un intervalle donné. Ainsi, on peut dire que la tension de

secteur sinusoĂŻdale (230VAC) est un signal de type analogique.

- signal continu : c’est un signal qui varie “ lentement ” dans le temps et qu’on

retrouve en sortie d’une sonde de tempĂ©rature, de pression ou encore d’une photo

résistance.

- temporel : c’est la forme de ce signal au cours du temps. C’est aussi la trace du

signal sur l’écran d’un oscilloscope.

Page 30: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre II LES capteurs

20

- frĂ©quentiel : c’est le spectre frĂ©quentiel qui transporte l’information dĂ©sirĂ©e :

Figure II.3: schéma de capteur analogique

II. 3.2 Capteur logique :

Le signal ne comporte que deux Ă©tats ou valeurs possibles. La transition correspond

au franchissement d'un seuil de la part du mesurande . Ces capteurs de type tout ou

rien portent le nom de détecteurs. Par exemple : Capteur de fin de course de vérin

3 .3) Capteur numérique :

Le signal élaboré par le capteur, est directement codé sous une forme numérique au

sein mĂȘme du capteur. Par exemple : Roue codeuse. [2]

II.4. Structure interne d’un capteur :

Généralement un capteur est constitué d'un corps d'épreuve et d'un capteur actif ou

passif. Les parties constitutives d’un capteur sont les suivantes [2]

Figure II.4: Structure interne d’un capteur

Page 31: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre II LES capteurs

21

Le mesurande : c'est l'objet de la mesure ou plus simplement la grandeur Ă  mesurer.

1) Corps d’épreuve :

Réagit sélectivement à la grandeur à mesurer en fournissant une grandeur mesurable

proportionnelle

2) ÉlĂ©ment de transduction (dĂ©tecteur)

Transforme la rĂ©action du corps d’épreuve en un signal compatible

3) Module de conditionnement

Lorsque nĂ©cessaire, permet l’alimentation de l’élĂ©ment de transduction (Ă©lĂ©ment

passif)

Assure une mise en forme appropriée du signal de sortie

Transmet le signal de mesure

II.5. Choix d'un Capteur :

Les capteurs de pression, force, poids et couple sont utilisés dans pratiquement

tous les secteurs de la recherche et de l’industrie. Dans ces diffĂ©rents domaines, les

normes d’utilisation, les environnements, les Ă©tendues de mesure, les prĂ©cisions

recherchĂ©es sont des plus divers. Des paramĂštres, essentiels pour les uns, peuvent ĂȘtre

sans importance pour les autres (Encombrement, masse, prix,
). Il découle de ce

contexte qu’il existe sur le marchĂ© une multitude de capteurs adaptĂ©s aux divers cas

d’utilisation possibles.

Le choix d’une technologie est fondĂ© d’une part sur les performances offertes et

d’autre part sur les prix. Actuellement, quelles que soient les technologies, les sĂ©ries

Page 32: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre II LES capteurs

22

de fabrication sont limitĂ©es Ă  quelques centaines d’unitĂ©s identiques. A performances

équivalentes, les capteurs possédant des éléments de transduction et des électroniques

simples (exemples : capteurs résistif) ont des prix trÚs compétitifs relativement aux

autres technologies (exemples : capteurs inductifs ou capacitifs) qui nécessitent

souvent une électronique associée assez complexe. [2]

II.6 les capteur de température :

II.6 .1 MĂ©thode Ă©lectrique :

En se basant sur la variation thermique de la valeur d’une rĂ©sistance, sur l’effet

Seebeck ou sur la sensibilitĂ© thermique de la frĂ©quence d’oscillation d’un quartz .

Ces mĂ©thodes ont l’avantage d’une plus grande souplesse d’emploi.

II.6.1.1 ThermomÚtres à résistance et à thermistance :

Le fonctionnement des thermomÚtres à résistance et des thermistances est basé

sur le mĂȘme phĂ©nomĂšne physique, Ă  savoir la variation de la rĂ©sistance Ă©lectrique

d’un conducteur avec la tempĂ©rature .

II.6.1.2 ThermomĂštres Ă  thermistance :

Une thermistance est un agglomĂ©rat d’oxydes mĂ©talliques frittĂ©s, c’est Ă -dire

Page 33: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre II LES capteurs

23

rendus compacts par haute pression exercĂ©e Ă  tempĂ©rature Ă©levĂ©e, de l’ordre de

150 bars et 1000 °C.

Il existe deux types de thermistance. Les CTN à coefficient de température négatif, et

les CTP à coefficient de température positif.

II.6.1.3 Thermometers par thermocouple:

a . Principe de thermocouple :

Deux fils composés de métaux différents sont raccordés à leurs extrémités et que

l’une d’elles est chauffĂ©es, il se produit une circulation de courant continu dans le

circuit. C’est l’effet thermoĂ©lectrique.

Figure II.5 : schéma de principe de thermocouple

b. La fonction d’usage du thermomùtre :

La fonction d’usage du thermomĂštre numĂ©rique est de mesurer la tempĂ©rature

ambiante et de fournir une information visuelle quantifiant celle-ci.

Page 34: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre II LES capteurs

24

Figure II.6: fonctionnement générale de capteur

1) Fonction « ALIMENTATION »

Elle fournit, de maniĂšre autonome, l’énergie Ă©lectrique dont

-Entrée: aucune.

-Sortie: Vp: énergie électrique régulée en tension a 4.2 V.

2) Fonction principale 1 « CAPTAGE DE LA TEMPERATURE »

Elle produit une tension proportionnelle Ă  la tempĂ©rature de l’air ambiant.

-Entrée: air ambiant.

-Sorties: tension.

VT°: tension proportionnelle Ă  la tempĂ©rature de l’air ambiant

Page 35: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre II LES capteurs

25

3) Fonction principale 2 « SYNCHRONISATION »

Elle fournit deux signaux d’horloge.

-L’un commande la fonction principale 3 : Conversion Analogique / NumĂ©rique

-L’autre est nĂ©cessaire Ă  la fonction principale 4 « VISUALISATION ».

-Entrée: aucune.

-Sorties: D: signal logique de début de cycle de mesure.

Fd: signal logique de fond d’affichage

4) Fonction principale 3 « CONVERSION ANALOGIQUE /

NUMERIQUE »

Lorsqu’elle en reçoit l’ordre de FP2 (fonction principale 2), elle convertit la tension

proportionnelle à la température issue de FP1 (fonction principale 1) en une valeur

décimale relative.

Entrées: VT°: tension proportionnelle à la température issue de FP1.

D: signal de début de cycle de mesure.

-Sorties: BCD: 12 bits traduisant 3 chiffres décimaux codés en binaire.

S: signal logique d’indication du signe (nĂ©gatif ou positif).

M: signal logique d’ordre de mĂ©morisation des 3 chiffres.

Page 36: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre II LES capteurs

26

5) Fonction principale 4 « VISUALISATION »

Elle mémorise et affiche la valeur fournit par FP3.

-Entrées: 12 bits traduisant 3 chiffres décimaux codés en binaire (BCD).

S: signal logique d’indication du signe (nĂ©gatif ou positif).

M: signal logique d’ordre de mĂ©morisation des 3 chiffres.

-Sortie: information visuelle relative a la température

II.7 . Capteur LM35 :

Lm35 est un capteur de température précis est facilement calibré.

Il fonctionne comme une diode zener dont la tension de claquage est directement

Proportionnelle à la température absolue avec un facteur proportionnel de +10mV/°K.

Avec une impédance dynamique inferieur à 1Ω. Il peut fonctionner de -40°C à 200°C

sous un courant constant pouvant varier de 400ÎŒA Ă  5mA. La tension Ă  ces bornes est

de 5V à 25°C [3]

Le capteur de température LM35 est un capteur analogique de température fabriqué

par Texas Instruments. Il est extrĂȘmement populaire en Ă©lectronique, car prĂ©cis, peu

couteux, trÚs simple d'utilisation et d'une fiabilité à toute épreuve.

Le capteur de température LM35 est capable de mesurer des températures allant de -

55°C à +150°C dans sa version la plus précise et avec le montage adéquat, de quoi

mesurer n'importe quelle température.

Figure II.7 : le circuit LM 35

Page 37: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre II LES capteurs

27

Détail de l'image "Capture d'écran des différentes versions de LM35" :

Figure II.8: schéma Capture d'écran des différentes versions de LM35

II.8 Capteur de la lumiùre :(d’aprùs MIH Valentin, LEROI Thomas et MERTZ

Steve)

- La Photorésistance : Résistance dont la valeur varie (diminue en général) en fonction

de l’intensitĂ© lumineuse.

→ UtilisĂ© notamment pour faire varier la lumiĂšre artificielle en fonction de la lumiĂšre

du jour

Figure II.9: photorésistance LDR

Page 38: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre II LES capteurs

28

II.9. Les Types de capteur :[4]

1- Les Capteurs de Lumiùre (d’aprùs MIH Valentin, LEROI Thomas et

MERTZ Steve)

a. La Photorésistance :

b . La Photodiode : Diode qui lorsqu’elle est polarisĂ©e en inverse,

Produit un courant (IR) qui augmente proportionnellement Ă  l’intensitĂ© lumineuse.

→ UtilisĂ© dans la fibre optique.

c.Le Phototransistor : transistor dont la base est sensible aux rayonnements

lumineux. Il crĂ©Ă© un courant lorsque qu’il est Ă©clairĂ©e sa sensibilitĂ© est entre 100 et

400 fois supĂ©rieure Ă  celle d’une photodiode mais le courant d’obscuritĂ© est aussi plus

important. De plus la constante de temps est plus importante (base plus Ă©paisse) et

donc la frĂ©quence de coupure plus basse que celle des photodiodes. → UtilisĂ© dans les

optocoupleurs

.

d. La Capteur Photographique :

Il convertit un signal rayonnement électromagnétique (UV, visible ou IR) en

un signal Ă©lectrique analogique.

Page 39: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre II LES capteurs

29

→ UtilisĂ© dans les appareils photos afin de convertir une lumiĂšre en un signal qui sera

numĂ©risĂ© afin d’obtenir une image numĂ©rique.

2) Les Capteurs de Force (HOUPERT Gael)

Les capteurs de force sont des capteurs de type, jauges de contrainte. La jauge de

contrainte est une piĂšce qui sous l’effet d’une force va s’étirer longitudinalement.

Elle est utilisée principalement pour la pesée d'objet ou de personne, ou pour mesurer

des efforts de traction et de compression.

Il y a différentes types de capteurs à jauges de contraintes tel que:

- les capteurs de mesures de flexions qui sont des capteurs de force précis & stables de

type à flexion, généralement d'étendue de mesure allant de 0.5N à +/- 125N. Ils

trouvent généralement leurs applications dans des mesures de forces avec un

encombrement réduit.

- capteurs de mesures de tractions & de compression: en "s" qui sont des capteurs

conçus pour mesurer des efforts de 0N à ± 20000daN. On les retrouve généralement

dans des applications de mesures de tractions et de compressions.

-Pan-Cake qui est un capteur conçus pour les mesures de poids allant de 0kg à

100tonnes. On les trouve aussi dans des mesures de tractions et de compressions.

-Etalons pouvant mesurer de 0N Ă  30 MN. Il est utilisĂ© pour la mĂȘme chose que le

précédent, donc les mesures de tractions et de compressions.

-Miniature mesurant de 0kgf à 5000kgf. Retrouvé dans des applications telles que la

pesée de camion, silos, réservoirs


Page 40: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre II LES capteurs

30

3) Les Capteurs de Son (MAFIOLY Raphaël, VOURIOT Florian et LURASCHI

Yann)

Entendre la voix d’un ami, cela peut sembler banal. Pourtant ce n’est pas possible sur

la lune.

En effet, le son est une onde, une vibration qui se propage dans un milieu matériel en

l’occurrence dans l’air. Ce sont les molĂ©cules qui en se serrant puis en s’espaçant

permettent au son de se propager. Sur la lune, il n’y a pas d’air donc pas de son. Le

premier microphone a Ă©tĂ© inventĂ© le 4 mars 1877 par Emile Berliner, mais c’est

Alexandre Graham Bell qui inventa le premier microphone réellement utilisable.

Les trois types de micro (Ă©lectrodynamique) :

- Le microphone dynamique Ă  bobine mobile :

Une membrane vibre suivant les molĂ©cules d’air, cette membrane entraĂźne en

vibration une petite bobine de cuivre dans l’entrefer d’un aimant, ce qui produit une

petite tension induite aux bornes de la bobine qui sera ensuite exploitée pour le

traitement. Ce type de micro ne nĂ©cessite pas d’alimentation la tension image du son

et produite directement par la bobine.

Le Shure SM-58 est un microphone dynamique cardioĂŻde unidirectionnel pour voix.

Le SM58 est considéré comme le micro chant de référence pour la sonorisation live. Il

est robuste et bon marché.

Pression acoustique= 1Pa=94 dB SPL

Bande passante 50Hz Ă  15 000 Hz

Impédance 150ohm

- Le microphone Ă©lectrostatique Ă  condensateur :

Cette technologie est une référence en matiÚre de réponse transitoire.

Le microphone Ă©lectrostatique Ă  Ă©lectret est un proche voisin du micro Ă  condensateur

mais qui possĂšde un composant Ă  polarisation permanente.

Pression acoustique=140dB SPL

Page 41: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre II LES capteurs

31

Bande passante 20Hz à 20 000Hz, Impédance 150ohm

- Le microphone électrostatique magnétique :

Il est utilisé principalement sur les guitares électriques, les basses les pianos

Ă©lectriques ou encore les violons Ă©lectriques, pour capter la vibration des cordes

métalliques.

Le champ magnétique de l'aimant traverse notamment la bobine, laquelle est soumise

aux variations de ce champ induit par les cordes en mouvement – elles jouent le rîle

d'un diaphragme mobile qui fait varier la force contre-Ă©lectromotrice parcourant la

bobine. Ces micros ne peuvent pas directement produire de tension en sorti il est

nécessaire de leur apporté une alimentation appeler alimentation fantÎme

Figure II.10 : CAPTEUR SCHERTLER ELECTRODYNAMIQUE

Page 42: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre II LES capteurs

32

Le codeur incrémental est surtout utilisé dans les systÚmes dont le traitement de

l'information est entiÚrement numérique. Ses impulsions sont comptabilisées de façon

à donner une information concernant la position (nombre d'impulsions délivrées

depuis une position d'origine) ou /et une information concernant la vitesse (nombre

d'impulsions par unité de temps). Dans ce dernier cas, il évite l'emploi d'une

génératrice tachymétrique (il est cependant peu précis aux trÚs basses fréquences de

rotation).

Page 43: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III

Résultats etinterprétations

Page 44: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

34

Introduction :

Dans ce chapitre nous allons développer les étapes nécessaires pour aboutir à la

réalisation de notre de projet, qui consiste à concevoir un circuit électronique capable

de chronomĂ©trer les durĂ©es de gel le long de l’annĂ©e dans les rĂ©gions froide et dans

les rĂ©gions qui sont caractĂ©risĂ©es par des saisons hivernales trĂšs sĂ©vĂšres, oĂč la

température baisse au dessous de 0°C et -5°C.

Le principe est basĂ© sur l’utilisation d’un systĂšme de dĂ©tection de la tempĂ©rature de la

rĂ©gion oĂč est installĂ©e la carte, et des pĂ©riodes de jours et de nuits. Ce systĂšme est

composé de deux capteurs : un capteur de température et un capteur de lumiÚre.

La carte Ă©lectronique d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale est basĂ©e sur l’utilisation du

microcontrĂŽleur 16F877A possĂ©dant un nombre suffisant de ports d’entĂ©es/sorties et

doté de la fonction de conversion analogique/numérique existante sur plusieurs ports.

Un afficheur LCD est implanté dans la carte pour afficher les séquences de

chronométrage des périodes de gel pendant le jour et pendant la nuit et cela en

fonction des informations issues du systÚme de détection. En plus des composants

électronique discrets, une logique de programmation est implantée dans le la mémoire

du microcontrÎleur qui nécessite donc des outils de programmation et de simulation

tels que : (Mikroc et PROTEUS, WINNPIC 800).

III.3.1 Principe de fonctionnement :

Le circuit électronique est composée du schéma bloc représenté sur la figure
..il est

donc constitué des suivantes :

1- La détection.

2- La conversion A/N.

3- Le chronométrage (compteur de durée).

4- L’affichage LCD et voyants lumineux.

Page 45: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

35

Figure III.1 : Schéma bloc de la carte électronique

III.3.2. Fonction de détection :

Cette fonction est composée de deux capteurs :

a- Le capteur de température

b- Le capteur de lumiĂšre.

Capteur de température :

Le LM35 est un capteur Ă  circuit intĂ©grĂ© qui peut ĂȘtre utilisĂ© pour mesurer la

température avec un signal électrique proportionnel à la température (en ° C)

Nous pouvons mesurer la température avec plus de précision que l'aide d'une

thermistance.

Ce composant est scellé et non soumis à l'oxydation.

Le LM35 génÚre une tension de sortie plus élevée que les thermocouples et ne peut

exiger que la tension de sortie soit amplifiée.

Il a une tension de sortie est proportionnelle à la température Celsius. Le facteur

d'échelle est 0.1V/°. Il ne nécessite pas de calibration externe ou de taille et maintient

une précision de + / -0,4 °C à température ambiante et + / - 0,8 ° C sur une plage de 0

°C à +100 °C.

Capteur detempérature

Capteur delumiĂšre

C.A .NChronométrage de

durées degel

AffichageLCD

Page 46: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

36

Le capteur a une sensibilité de 10 mV /°C

Température (° C) * Vout = (100°C / V)

Donc, si Vout est 1V, puis, la température = 100 °C La tension de sortie varie

linéairement avec la température. [02]

Figure III.2: Le capteur LM35

Le capteur retenu est le LM35 de National Semi conducteurs: on le trouve facilement

dans le commerce, il n'est pas trĂšs cher (environ 3,35 euros en version DZ, moins de 8

euros en version CZ) et sa mise en Ɠuvre s'avùre des plus simples.

Le capteur de température (température sensor ) LM35 décliné en plusieurs versions,

le LM35 est un circuit intĂ©grĂ© calibrĂ© en usine pour ĂȘtre utilisĂ© comme capteur de

température de précision. Sa principale particularité tient en ceci que sa tension de

sortie Vout est linéairement proportionnelle à la température exprimée en degrés

Celsius. Plus exactement, la tension de sortie Vout augmente de 10 mV chaque fois

que la température augmente de 1°C.

Parmi les points forts de ce capteur, mentionnons sa consommation trĂšs faible (de

l'ordre de 60 ”A), d'oĂč une puissance dissipĂ©e Ă©galement trĂšs faible, et sa linĂ©aritĂ© qui

demeure excellente sur toute sa plage de sensibilité. Cette plage va de -40°C à +110°C

pour les LM35C et de 0°C à 100°C pour les LM35D.

Voyons à quoi ressemble le LM35, qui existe sous différents boßtiers et sous de

multiples références, que l'on distingue grùce au suffixe.

La Datascheet nous apprend que le LM35 (toutes versions confondues) doit ĂȘtre

alimenté sous une tension +Vs comprise entre 4 V et 30 V, et que la tension de sortie

Page 47: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

37

Vout sera comprise entre +6,0 V et -1,0 V (valeurs absolues), le courant de sortie

n'excédant jamais 10 mA.

S'agissant de la précision, un critÚre à ne pas négliger pour un capteur, on aura:

LM35C: +/- 1°C (valeur garantie) et +/- 0,4°C à 25°C (typique)

LM35D: +/- 1,5 °C (valeur garantie) et +/- 0,6°C à 25°C (typique)

On le voit, la différence est minime et on s'orientera sans hésiter vers un LM35DZ,

deux fois moins onéreux qu'un LM35CZ.

a- Capteur de la lumiĂšre :

DĂ©finition :

Les capteurs de lumiĂšre sont des composants Ă©lectroniques de type

transducteur qui réalisent la conversion d'un signal lumineux en signal électrique

photorésistance ou LDR.

Ils sont donc capable de donner une image de la grandeur physique mesurée, la

lumiÚre ou précisément la luminosité, grùce à une autre grandeur physique, la

résistance.

Figure III.3: Capteur LDR

Principe de fonctionnement :

Une photorésistance est un composant électronique dont la résistance dépend

du flux lumineux auquel il est exposé. Elle se nomme aussi LDR (Light-Dépendent

Résistor) ou cellule photoconductrice. Elle permet de détecter la lumiÚre et la

convertir en un signal Ă©lectrique.

Page 48: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

38

On utilise principalement la photorĂ©sistance pour mesurer l’intensitĂ© lumineuse, qui

s’exprime en Lux (Ă©clairement lumineux). Il existe Ă©galement d’autres unitĂ©s pour

mesurer ce type de données, telles que le Candela (cd) qui est utilisé pour calculer la

luminance, exprimĂ©e en cd/mÂČ ou encore le lumen notĂ© lm, qui mesure le flux

lumineux.

Une photorésistance est composée d'un semi-conducteur à haute résistivité. Si la

lumiÚre incidente est de fréquence suffisamment élevée, les photons absorbés par le

semi-conducteur donneront aux électrons liés assez d'énergie pour sauter dans la

bande de conduction donneront aux électrons liés assez d'énergie pour sauter dans la

bande de conduction, les Ă©lectrons libres (avec leurs trous d'Ă©lectron) ainsi produits

abaissant la résistance de l'ensemble.

La valeur de la résistance (en Ohms) de ces capteurs change en fonction de la quantité

de photons qui les atteint. Il est ainsi possible de détecter un changement de

luminositĂ© brusque tel que l’allumage d’une lumiĂšre.

Figure III.4: SchĂ©ma synoptique du principe de fonctionnement de l’LDR

Variation de la tension en fonction de l’éclairement:

Le schéma électronique sous ISIS figure III .5, nous montre que le capteur est

associĂ© Ă  une rĂ©sistance de 10kΩ, constituant d’un pont diviseur de tension. Les

tensions mesurĂ©es aux bornes de l’LDR traduisent l’intensitĂ© lumineuse captĂ©e Ă  la

surface du composant.

Figure.III.5 : SchĂ©ma synoptique d’étalonnage la LDR sous ISIS

Page 49: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

39

III.3.3 Convertisseur analogique numérique (ADC) :

III.3.1 DĂ©finition :

Le signal Ă©lectrique est une tension analogique continue qui doit ĂȘtre discrĂ©tisĂ©

pour pouvoir ĂȘtre stockĂ©. Cette discrĂ©tisation ou numĂ©risation est rĂ©alisĂ©e par un

module appelé Convertisseur Analogique/Numérique (CAN). Il est utilisé pour

Ă©chantillonner le signal Ă©lectrique d’entrĂ©e, c’est-Ă -dire mesurer le plus souvent Ă  des

intervalles réguliers la valeur de ce signal électrique et ainsi produire une suite de

valeurs binaires qui constituent le signal discrétisé ou signal numérique.

Donc la fonction conversion analogique numérique consiste a transforme une

grandeur électrique en une grandeur numérique exprimée sur N bits. Cette grandeur

de sortie représente, dans le systÚme de codage qui lui est affecté, un nombre

proportionnel Ă  la grandeur analogique d’entrĂ©e. Le CAN intĂ©grĂ© dans le 16F877 aune

rĂ©solution de 10 bits qui permet d’attribuer 1024 valeurs numĂ©riques Ă  notre signal

d’entrĂ©e. Il donne une prĂ©cision en 5V de 5Mv environ, ce qui constitue une prĂ©cision

considérable [1].

Figure.III.6 : Schéma fonctionnel de la fonction conversion analogique numérique

du PIC 18F.

Page 50: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

40

-Une fonction multiplexage qui permet de diriger les huit lignes analogiques vers une

sortie.

-La fonction CAN qui est un convertisseur 10 bits Ă  approximation successives.

L’entrĂ©e de cette fonction s’effectue sur un Ă©chantillonneur bloqueur qui permet de

maintenir constante, la tension Ă  convertir durant le temps de conversion.

-Une fonction mémorisation qui permet de mémoriser le résultat de la conversion

dans deux registres de 8 bits chacun (ADRESH : résultat poids forts ; ADRESL :

résultat poids faibles).

-Une fonction de contrÎle qui permet de sélectionner les entrées analogiques et de

contrÎler la conversion (le lancement et la fin de la conversion) qui est réalisée par

deux registres ADCON0 et ADCON1.

- Les bus d’adresses et de donnĂ©es permettent la communication avec l’unitĂ©

arithmétique logique et les autres registres mémoires du microcontrÎleur.

SĂ©lectionner la frĂ©quence d’horloge du convertisseur ;

-sĂ©lectionner le canal ou l’entrĂ©e analogique sur laquelle doit ĂȘtre effectuĂ©e la

conversion.[2]

III.3.3.2 Principes du convertisseur analogique numérique :

- convertir une tension analogique, comprise entre deux tension de référence Vref- et

Vref+, en une valeur numérique N sur n bits

- Un systÚme de commande comportant un microprocesseur peut se schématiser de la

maniĂšre suivante [3 ]

Figure III.7: Schéma fonctionnel

Page 51: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

41

III.3.3.3 Les Ă©tapes de conversion :

1-L’échantillonnage

2-action de prélever la valeur du signal à intervalle fixe et répétitif

3-Fréquence des échantillons: Te

4-Le blocage

5-Temps de conversion non nul

6-Maintien de la valeur pendant ce temps

Figure III.8: L’échantillonneur bloqueur: schĂ©ma de principe

III.3.4 Conversion de grandeur numérique de tension en grandeur physique :

Pour pouvoir afficher sur l’écran LCD les valeurs exactes des tempĂ©ratures dĂ©tectĂ©es par

les capteurs, il est intéressant de faire une correspondance entre les valeurs des tensions

dĂ©tectĂ©es Ă  l’entrĂ©es du port RA0 (port ADC) et les tempĂ©ratures qu’il faudrait afficher. Pour

cela nous avons configuré les ports RC et RD en sortie et faire apparaßtre ces valeurs en

binaires sur ces ports. Nous procédons ensuite à une conversion des valeurs binaires en

décimales. Tableau. 1.

Page 52: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

42

La courbe est linĂ©aire et qui passe par l’origine elle possĂšde donc la forme suivante :

Y = a*x

La pente a étant calculée à partir de la courbe : a = 0.49.

Y = 0.49*x

Tableau III.1: Correspondance entre les tensions et les valeurs de températures à afficher

sur l’écran LCD

Tension

détectées

en mV

Températures

affichées

0 0

2 1

4 2

6 3

8 4

10 5

13 6

15 7

17 8

19 9

21 10

31 15

41 20

52 25

62 30

82 40

103 50

123 60

144 70

164 80

185 90

205 100

Page 53: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

43

Figure III.9 : Courbe permettant de déterminer la relation entre les valeurs de tension

dĂ©tectĂ©es et les tempĂ©ratures Ă  afficher l’écran LCD.

III.3.5 Chronométrage de durée de gÚle :

III.3.5 .1 principe de circuit Ă©lectronique :

Si on utiliser un circuit Ă©lectronique pour concevoir un chronomĂštre Ă©lectronique, le

schéma est suive :

Figure III.10 : Schéma de circuit électronique

0 50 100 150 2000

20

40

60

80

100 Courbe linéaire : tension- température

Tem

péra

ture

affi

chée

en

°C

Tensions en décimales lues sur les ports C et D

Horloge Compteur DĂ©codeur Afficheur

Page 54: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

44

III.3.5.2 Programmation :Une utilisant les boucle sans fin La structure d’une

boucle sans fin il a suivant :

Figure III.11: L’organigramme de la boucle sans fin programmation

DĂ©but

delais

Traitement 1

Traitement 2

Test1

Test 2

Test 3

Traitement 3

Test 3

Traitement 3

Test n

Traitement n

Page 55: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

45

III.3.6 Systùme d’affichage LCD (Light Control Display) :

a. Présentation :

Dans notre projet, nous avons utilisé un afficheur LCD, autrement appelé un

afficheur à cristaux liquides. Il consomme relativement de 1 à 5 mA et constitué de

deux lames de verre, distantes de 20 ÎŒm environ, sur lesquelles sont dessinĂ©es les

mers nantisses, formant les caractùres. L’application entre les deux faces d’une

tension alternative basse fréquence de quelques volts (3 à 5 V), le rend absorbant. Un

afficheur Ă  cristaux liquide ne peut ĂȘtre utilisĂ© qu’avec un bon Ă©clairage ambiant. Son

lisibilitĂ© augmente avec l’éclairage.[4]

Figure .III.12 : Image d’un afficheur LCD 2*16.

Plusieurs afficheurs sont disponibles sur le marché et diffÚrent les uns des autres,

non seulement par leurs dimensions, (de 1 Ă  4 lignes de 6 Ă  80 caractĂšres), mais aussi

par leurs caractéristiques techniques et leur tension de service. Certains sont dotés

d'un rétro éclairage de l'affichage. Cette fonction fait appel à des LED montées

Page 56: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

46

derriÚre l'écran du module, cependant cet éclairage est gourmand en intensité (de 80 à

250 mA) Ils sont trÚs utilisés dans les montages à microcontrÎleur, et permettent une

grande convivialitĂ©. Ils peuvent aussi ĂȘtre utilisĂ©s lors de la phase de dĂ©veloppement

d'un programme, car on peut facilement y afficher les valeurs de différentes variables.

b. Principe des cristaux liquides LCD :

Sont dessinées les mantisses formant les caractÚres. L'espace entre elle est rempli

de cristal liquide normalement réfléchissant (pour les modÚles réflectifs).

L'application entre les deux faces d'une tension alternative basse fréquence de

quelques volts (3 Ă  5 V) le rend absorbant. Les caractĂšres apparaissent sombres sur

fond clair. N'émettant pas de lumiÚre, un afficheur à cristaux liquides réflectif ne peut

ĂȘtre utilisĂ© qu'avec un bon Ă©clairage ambiant. Sa lisibilitĂ© augmente avec l'Ă©clairage.

Les modÚles transmissifs fonctionnent différemment: normalement opaque au repos,

le cristal liquide devient transparent lorsqu'il est excité l'éclairer par l'arriÚre, comme

c'est le cas pour les modÚles rétro éclaire L'afficheur est constitué de deux lames de

verre, distantes de 20 ÎŒm environ, sur les quelles

c. Brochage :[5]

Un circuit intégré spécialisé est chargé de la gestion du module.

Il remplit une double fonction : d'une part il commande l'affichage et de l'autre se

charge de la communication avec l'extérieur.

Figure .III.13 : Brochage de circuit LCD

Page 57: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

47

Tableau III.2 : Brochage du connecteur

III.3.7 Programmation :

III.3.7.1 Partie de contrĂŽle le (pic 16f877A):

La commande de processus nécessite un circuit intégré qui a pour rÎle le

traitement, rapide de l’information. Notre choix est portĂ© sur le PIC16F877A de

MICROCHIP, à Bus de données 8bits /16bits et une fréquence de fonctionnement

Ă©levĂ©e, jusqu'Ă  20 MHz et CAN, PWM
.etc. le PIC constitue le cƓur de notre

réalisation. Il contient le programme nécessaire à la génération de contrÎle des

différentes grandeurs physiques.

Page 58: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

48

a. DĂ©finition :

Un PIC est un microcontrÎleur, il possÚde une unité de traitement de

l’information de type microprocesseur Ă  laquelle est ajoutĂ© des pĂ©riphĂ©riques internes

permettant de réaliser des montages sans utiliser beaucoup de composants externes.

Les Pics sont des composant dits RISC (Reduced Instructions Set Computer), ou

encore (composant Ă  jeu d’instruction rĂ©duit).

Figure III.13: SchĂ©ma de l’unitĂ© de contrĂŽle et de traitement (PIC 16F877A)

b. Principales caractéristiques du PIC 16F877A : [06]

Le PIC 16F877 est caractérisé par:

1. Une fréquence de fonctionnement élevée, jusqu'à 20MHz.

2. Une mémoire vive de 368 octets.

3. Une mémoire morte EEPROM de 256 octets pour la sauvegarde des données.

4. Une mémoire de type FLASH de 8 K mots (1mot = 14 bits)

Page 59: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

49

5. Chien de garde WDT.

6. 33lignes d'entrées /sorties. Chaque sortie peut sortir un courant maximum de 25

mA.

7. 3 Temporisateurs:

8. TIMER0 : compteur 8 bits avec pré-diviseur.

9. TIMER1 : compteur 16 bits avec pré-diviseur

10. TIMER2 : compteur 8 bits avec pré-diviseur

11. 2 entrées de captures et de comparaison

12. Un convertisseur Analogique Numérique 10 bits avec 8 entrées multiplexées.

13. Une interface de communication série asynchrone et synchrone (USART/SCI).

14. Une tension d'alimentation entre 2 et 5.5 V [05]

c .MĂ©moires du PIC :

- MĂ©moire FLASH

C'est dans celle-ci qu'est stocké le programme du PIC.

- MĂ©moire RAM:

Fait partie de la zone d'adressage des données.

- MĂ©moire EEPROM:

L'EEPROM est une mémoire de stockage de données.

d. Architecture Externe:

- Le boßtier du PIC 16F877 décrit par la figure 1.4 comprend

- 40 pins : 33 pins d'entrées/sorties,

4 pins pour l'alimentation,

2 pins pour l'oscillateur

1 pin pour le reset (MCLR).

- La broche MCLR sert Ă  initialiser le pic qui dispose de plusieurs sources de RESET

- Les broches VDD (Broche 11 et 32) et VSS (Broche 12 et 31) servent Ă  alimenter le

PIC.

- On remarque qu'on a 2 connections «VDD» et 2 connections «VSS». [05]

Page 60: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

50

Figure III.14: pic 16F877A microcontrĂŽleur avec configuration des pins.

e. Architecture interne :

L’architecture interne de PIC16F877, commune Ă  la majoritĂ© des

microcontrÎleurs Mid-range. Le microcontrÎleur PIC16F877 répond tout à fait à nos

demandes. Il dispose de 40 broches, d’une mĂ©moire programme de 8Kmots, d’une

RAM de 368 octets, ne prend que trĂšs peu de place et il dispose de nombreux modules

périphériques internes. ) La figure représenté structure interne de pic16f877. [05]

Page 61: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

51

Figure III.15: Structure interne du PIC16F877.

Page 62: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

52

III.3 .7.2 Organigramme :

Dans la partie simulation nous avons utilisé deux types de capteurs de

températures, le LM 35DZ qui permet de détecter des températures dans la gamme

situĂ©e entre 0 et 150°C, et le LM35CZ, dont la gamme de dĂ©tection s’étend en plus

des tempĂ©ratures positives aux tempĂ©ratures nĂ©gatives qui peuvent aller jusqu’à

-50°C.

a. Organigramme utilisant le capteur LM35DZ

Page 63: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

53

DĂ©claration des variables et des constants

Configuration et initialisations LCD

Configuration de la C A N

Configuration et initialisation des portes d’E/S

Delay=1000ms

Affecter la valeur convertie de RA0 Ă  T

Affecter la valeur convertie de RA1 Ă  L

Afficher ‘’ T= ’’

Afficher ‘’ C ’’

Afficher ‘’ ° ’’

Calculer T=T*0.48

Calculer la valeur entrée de T

L>150

T<0

Chronométrage (jour)

Affichage de la durée de gel

T<0

Chronométrage (nuit)

Affichage de la durée de gel

DĂ©but

Utilisation des variables de chronomĂštre

Page 64: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

54

Figure III.15 : schĂ©ma d’organigramme de LM 35DZ

b. utilisant le capteur LM35CZ

DĂ©but

DĂ©claration des variable et des constant

Calculer voltdiff =(Temp1-Temp2)

Configuration et initialisation de LCD

Configuration des ports RA0 ,RA1,RA3en ADC

Initialisation de l’ADC

Initialisation des variables de chronomĂštrage

Delay=1000

-Affecter la valeur chronométrer de RA0 à volt AN0

-Affecter la valeur chronométrer de RA1 à volt AN1

-Affecter la valeur chronométrer de RA3 à L

-Afficher ‘’T=’’

-Afficher ’’C’’

-Afficher le degré

-Calculer Temp1=voltAN0*0 .48

-Calculer Temp1=voltAN0*0 .48

Voltdiff <0

Afficher (-)

Calculer valeur entier à (Temp1-Temp2) Calculer la valeur entriér à (Temp1-Temp2)

Afficher(+)

Page 65: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

55

Figure III.16 : schĂ©ma d’organigramme utilisant le LM 35CZ

c. Organigramme des séquences de chronométrage:

T = Jr : H3 H2 H1 : M2 M1 : S2 S1

00 C ° Nt : H 3 H2 H1 : M2 M1 : S2 S1

S1, S2= les secondes;

M1, M2=les minutes ;

H1, H2=les heures ;

Jr=les jours ; Nt=les nuit ;

T= la température ;

L>150

Affichage de la durée de gel

LED vert allumée

T< - 4

Chronométrage (Nuit)

Calculer T = voltA0 - voltAN1

Chronométrage ( jour)

Affichage de la durée de gel

LED rouge allumée

T< - 4

Page 66: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

56

DĂ©but

Incrémenter s1

s1=00

Incrémenter s2

Sis1=10

s1=

s2=6

Sim1=10

s1=0, s2=0

Incrémenter m1

Si m2=6

s1=0 , s2=0 ,m1=0

Incrémenter m2

s1=0 ,s2=0 ,m1=0,m2=0

Incrémenter h1

h1=9

s1=0,

s2=0, m1=0, m2=0, h1=0

Incrémenter h2

Delay 1000ms

SiT<0

h3=9

s1=0 ,s2=0 ,m1=0,m2=0,h1=0,h2=0

Incrémenter h3

Page 67: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

57

Figure III.17: schĂ©ma d’organigramme de chronomĂ©trage

III.3.8 L’implantation de programmation dans pic :

III. 3.8.1 Etapes de programmation du PIC avec le logiciel WINPIC 800: [7]

- Branchez la Carte de programmateur ICPROG universel.

-PremiĂšrement, on lance le programme WINPIC 800.

-On clique sur le bouton « Hardware », on sélectionne le programmateur «JDM» et le

numéro du port série connecté à notre programmateur «COM1».

- On clique sur le bouton « Test hardware », si le programmateur fonctionne

correctement.

- On met le programmateur hors tension et nous insérons le microcontrÎleur dans le

programmateur (son support correspondant), en respectant le sens.

-On met ensuite le programmateur Ă  nouveau sous tension. La LED doit s'illuminer.

- On lance à nouveau le logiciel WINPIC 800, et on clique sur le bouton «détection

device», il apparait un message de détection la famille de PIC inséré (PIC 16F877A).

- On clique sur le bouton « Effacer » afin de supprimer l'éventuel contenu de la

mémoire de notre microcontrÎleur.

Figure III.18: FenĂȘtre de suppression du contenu de la mĂ©moire du ÎŒ-ContrĂŽleur.

Page 68: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

58

- On clique sur le bouton « Ouvrir » afin de sélectionner le fichier HEX à programmer

au sein du microcontrĂŽleur.

Figure III.19 : Schéma de programmateur ICPROG universel.

Le port COM : la lésion entre le PC et le programmateur.

2- Le support du différant type de microcontrÎleur.

3- Le LED pour détecté le fonctionnement de la programmation.

III.3.9 Schéma électrique :

III.3.9 .1 schéma électrique utilisant LM35DZ :

Page 69: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

59

III.3.9.2 Schéma électrique utilisant LM35CZ :

RA0/AN02

RA1/AN13

RA2/AN2/VREF-/CVREF4

RA4/T0CKI/C1OUT6

RA5/AN4/SS/C2OUT7

RE0/AN5/RD8

RE1/AN6/WR9

RE2/AN7/CS10

OSC1/CLKIN13

OSC2/CLKOUT14

RC1/T1OSI/CCP2 16

RC2/CCP1 17

RC3/SCK/SCL 18

RD0/PSP0 19

RD1/PSP1 20

RB7/PGD 40RB6/PGC 39RB5 38RB4 37RB3/PGM 36RB2 35RB1 34RB0/INT 33

RD7/PSP7 30RD6/PSP6 29RD5/PSP5 28RD4/PSP4 27RD3/PSP3 22RD2/PSP2 21

RC7/RX/DT 26RC6/TX/CK 25RC5/SDO 24RC4/SDI/SDA 23

RA3/AN3/VREF+5

RC0/T1OSO/T1CKI 15

MCLR/Vpp/THV1

U1

PIC16F877A

D7

14D

613

D5

12D

411

D3

10D

29

D1

8D

07

E6

RW5

RS

4

VSS

1

VD

D2

VEE

3

LCD1LM016L

LDR1TORCH_LDR

+88.8AC Volts

+88.8AC Volts

0.0

3

1

VOUT 2

U2

LM35

R1100k

R2330

D1LED-RED

A K

D2

LED-GREEN

R3330

X1CRYSTAL

C1

15p

C2

15p

U1(RA1/AN1)

(+)

LDR1(1)

LDR1(1)

RA0/AN02

RA1/AN13

RA2/AN2/VREF-/CVREF4

RA4/T0CKI/C1OUT6

RA5/AN4/SS/C2OUT7

RE0/AN5/RD8

RE1/AN6/WR9

RE2/AN7/CS10

OSC1/CLKIN13

OSC2/CLKOUT14

RC1/T1OSI/CCP2 16

RC2/CCP1 17

RC3/SCK/SCL 18

RD0/PSP0 19

RD1/PSP1 20

RB7/PGD 40RB6/PGC 39RB5 38RB4 37RB3/PGM 36RB2 35RB1 34RB0/INT 33

RD7/PSP7 30RD6/PSP6 29RD5/PSP5 28RD4/PSP4 27RD3/PSP3 22RD2/PSP2 21

RC7/RX/DT 26RC6/TX/CK 25RC5/SDO 24RC4/SDI/SDA 23

RA3/AN3/VREF+5

RC0/T1OSO/T1CKI 15

MCLR/Vpp/THV1

U1

PIC16F877A

D7

14D

613

D5

12D

411

D3

10D

29

D1

8D

07

E6

RW5

RS

4

VSS

1

VD

D2

VEE

3

LCD1LM016L

0.0

3

1

VOUT 2

U2

LM35

R2330

D1LED-RED

D2

LED-GREEN

R3330

X1CRYSTAL

C1

15p

C2

15p

R110k

+88.8AC Volts

+88.8AC Volts

+88.8AC Volts

D31N4001

D41N4001

U2(VS)

R4100k

LDR1TORCH_LDR

Page 70: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

60

III3.10 RĂ©sultat de la simulation :

Pour le capteur de température LM35DZ :

Figure.III.20 : SĂ©quence de chronomĂ©trage des durĂ©es de gel (a) : T=7°C arrĂȘt du

chronométrage (b) : T<= seuil (0°C) affichage de la durée de gel pendant le jour,

(c) : T<= seuil (0°C) affichage de la durée de gel pendant la nuit

Sur la figure. III.20. sont représentées les différentes séquences de chronométrage qui

ont été prise au cours de la simulation, la température seuil est fixée à 0°C. La

(b)

(c)

(a)

Page 71: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

61

séquence (a) affiche une durée égale à 0, car la température remonte à 7°C, Lorsque

la température du milieu descend au dessous du seuil et atteint la valeur 0°C pendant

le jour le chronomÚtre est lancé et affiche une valeur de 26mn et 3s au moment de la

sauvegarde de la séquence de chronométrage. Figure. 20 (b). Pendant la nuit le

chronomÚtre affiche un temps de gelé de 16mn et 02s.

*Pour le capteur de température LM35CZ :

Figure.III.21: SĂ©quence de chronomĂ©trage des durĂ©es de gel (a) : T=5°C arrĂȘt du

chronométrage (b) : T<= seuil (-4°C) affichage de la durée de gel pendant le jour,

(c) : T<= seuil (-4°C) affichage de la durée de gel pendant la nuit

Sur la figure. III.21. sont représentées les différentes séquences de chronométrage qui

ont été prise au cours de la simulation, la température seuil est fixée à -5°C. La

(a)

(b)

(c)

(b)

(a)

Page 72: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

62

séquence (a) affiche une durée égale à 0, car la température remonte à 5°C, Lorsque

la température du milieu descend au dessous du seuil et atteint la valeur -4°C pendant

le jour le chronomÚtre est lancé et affiche une valeur de 3mn et 5s au moment de la

sauvegarde de la séquence de chronométrage. Figure. III.21 Pendant la nuit le

chronomÚtre affiche un temps de gelé de 4mn et 48s.

Nbre d'heure

de gel (Jour)

Nbre d'heure

de gel (nuit)

% de gel

(jour)

% de gel

(nuit)

Septembre 0 0 0

Octobre 0 0 0 0

Novembre 5 10 1,38888889 2,77777778

DĂ©cembre 30 60 8,33333333 16,6666667

Janvier 50 70 13,8888889 19,4444444

FĂ©vrier 25 40 6,94444444 11,1111111

Mars 30 35 8,33333333 9,72222222

Avril 15 20 4,16666667 5,55555556

Mai 0 2 0 0,55555556

Juin 0 0 0 0

Juillet 0 0 0 0

Aout 0 0 0 0

Tableau.III.3 : le nombre d’heure de gel (nuit, jour) dans une annĂ©e

Page 73: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

63

Figure III.22 : la Pourcentage de prédictif du gel dans une année

III.10 RĂ©alisation :

Les photos ci-dessous représentent la carte de commande réalisées sur la plaque

d’essai :

02468

101214161820

% prédectif du gel (jour)

Chapitre III Résultats et interprétations

63

Figure III.22 : la Pourcentage de prédictif du gel dans une année

III.10 RĂ©alisation :

Les photos ci-dessous représentent la carte de commande réalisées sur la plaque

d’essai :

% prédectif du gel (jour) % prédectif du gel (Nuit)

Chapitre III Résultats et interprétations

63

Figure III.22 : la Pourcentage de prédictif du gel dans une année

III.10 RĂ©alisation :

Les photos ci-dessous représentent la carte de commande réalisées sur la plaque

d’essai :

Page 74: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

64

Figure .III.23 : la carte de commande

Conclusion :

Dans cette partie nous nous sommes arrivés à élaborer un programme qui permet

d’assurer toutes les fonctions de notre carte Ă©lectronique, Ă  savoir la conversion

Page 75: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Chapitre III Résultats et interprétations

65

analogique- numérique (CAN) du signal détecté par les capteurs, et de lancer ou

arrĂȘter le processus de chronomĂ©trage des durĂ©es de gel et cela en fonction du seuil de

température choisi. Le programme implanté dans le PIC marche bien et donne les

résultats attendus.

Page 76: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

CONCLUSIONGENERALE

Page 77: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Conclusion générale

67

Conclusion générale

Dans ce travail, nous avons atteint notre objectif en concevant une carte électronique basée

sur la logique programmée destinée pour le chronométrage des durées de gel dans les régions

froides. Cette carte est caractérisée par une capacité de comptage de 2000 heures partagées

entres les périodes du jour et celles correspondant à la nuit. Ce qui permet de connaßtre en

temps réel les durées de gel pendant environ 3 mois.

Cette carte est donc intéressante pour les métrologues, les agriculteurs, les industriels et autre,

car elle les renseigne ce phénomÚne de gel, ainsi que les périodes et les régions qui

subissent des baisses excessives de températures.

Au cours de ce projet nous avons appris Ă  faire de la programmation en langage C et de savoir

utiliser la détection des grandeurs non électroniques (température et lumiÚre), et de les

convertir Ă  des grandeurs Ă©lectriques accessibles par la carte, qui permet Ă  son tour

d’effectuer les traitements demandĂ©s.

En perspective, nous espérons que ce travail trouvera un suivi par les promotions futur, en

améliorant les performances de notre carte, en se basant sur les points suivants :

1- Augmenter la capacité de comptage.

2- Tracer les courbes de variation de la température en fonction du temps.

3- Elargir son utilisation Ă  d’autres seuils de tempĂ©rature autre que 0°C et -4°C.

Page 78: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

ANNEXE

Page 79: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

I. Nomenclature des composants électroniques utilisés

Composant Référence Quantité Valeur Description

Circuit

Intégré

PIC16F877A 1 / U1

Capteur de

LumiĂšre

LDR 1 / LDR

Quartz / 1 3Mhz X1

Résistance / 2 300 Ω R2, R3,

/ 1 10 K Ω R1

100 K Ω R4

Diodes DiodeIN4007

2 D3, D4

Capteur

Température

LM35 1 / U2

Capacité / 2 15pF C1, C2

LCD 16*2 LM016L 1 / LCD1

LED / 2 / D1, D2

Page 80: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

BIBLIOGRAPHIE

BIBLIOGRAPHIE :

Chapitre I :

[1] http://www.linternaute.com/expression/langue-francaise/18428/geler-a-pierre-fendre/

[2] http://meteo-express.com/gel-annuel.html

[3] ttps://fr.wikipedia.org/wiki/Gel

[4] http://www.lemondeforestier.ca/etude-sur-laugmentation-des-charges-lors-de-periode-de-gel/

[5] Béton hors série 10- Hiver 2010-2011.

[6] http://www.sos-expert.com/batiment/cartes/carte-zones-de-gel-en-france

[8] http://mag.plantes-et-jardins.com/actus-dossiers/dossiers/les-degats-du-froid-sur-les-vegetau.

[9] http://mag.plantes-et-jardins.com/actus-dossiers/dossiers/les-degats-du-froid-sur-les-vegetau.

[10] Effet de la température sur la photosynthÚse, Gabriel Cornic, Février 2007

[11] http://www.jardinsdefrance.org/nos-plantes-face-au-froid-degats-resistance-tolerance/

[12] 19Ăšme colloque internationale de climatologie, association internationale de climatologie,

Maison

MoĂ«t & Chandon 6–9 septembre 2006

[13] http://plantesetcouleurs.fr/culture/voici-pourquoi-le-froid-nest-pas-toujours-le-bienvenu/

[14] https://www.google.fr/#q=+l'effet+du+froid+sur+les+animaux

[15] http://cliniqueveterinairecoupry.fr/fr/article/comment-nos-animaux-resistent-ils-au-froid

[16] http://www.chambon.ac-versailles.fr/science/faune/phy_a/temp.htm

[17]http://ptec.xooit.fr/t26-Cartes-de-France-climat :rusticité, pluie, gel-.htm

CHAPITRE II :

[1]

[2] AKROUMA Yassine, Ă  (2013) : Etude et rĂ©alisation d’un capteur numĂ©rique deTempĂ©rature DS1620 Ă  PIC16F628A. MĂ©moire de fin d’étude pour master, universitĂ©Larbi Ben M’hidi Oum El Bouaghi

[3]

Page 81: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

BIBLIOGRAPHIE

[4] site internet : http://www .les type de capteur

CHAPITRE III :

[1] LEFAF ADIL, à (2015) : conception et réalisation du thermomÚtre électronique.

Rapport de fin étude .université de MOHAMMED BEN ABDEALLAH

[2] NADJI Salaheddine, Ă  (2013) : Etude et rĂ©alisation d’un thermomĂštre Ă  base demicrocontrĂŽleur pic16f877. MĂ©moire de fin d’étude pour master, universitĂ© LarbiBen M’hidi Oum El Bouaghi.

[3] AKROUMA Yassine, Ă  (2013) : Etude et rĂ©alisation d’un capteur numĂ©rique deTempĂ©rature DS1620 Ă  PIC16F628A. MĂ©moire de fin d’étude pour master, universitĂ©Larbi Ben M’hidi Oum El Bouaghi.

[4] www .wikipidia[5] http:// /cm -Ă©lectronique/projet- pic/thermomĂštre L CD

[6] ABIDI.H : «Carte de développement pour microcontrÎleur de la famille PIC »Mémoire master, univ-biskra2006.

[7] http://w.w.w.electronique.fr/logiciels

Page 82: MEMOIRE DE FIN D ETUDES

Résumé

Résumé :

Dans ce projet, on propose de faire une Ă©tude d’un circuit Ă©lectronique, qui assure lechronomĂ©trage des durĂ©es ou la tempĂ©rature descend de moins de 0°C dans desmilieux froids. La conception du circuit est basĂ©e sur l’utilisation d’un capteur detempĂ©rature, qui permet la conversion de cette grandeur en une grandeurĂ©lectronique, accessible par la carte.

Des microcontrÎleurs pic16F877A bien connus et disponibles sur le marché, sontutilisés.

L’affichage du nombre d’heure est assurĂ© par systĂšme d'afficheur LCD 7segments

Mots clés : milieux froids, température, capteurs, compteurs, afficheurs