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Ecole Nationale de l’Industrie Minérale (E.N.I.M.)
Rabat
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES
Présenté
En vue de l’obtention du titre :
INGENIEUR D’ETAT
Par
Brahim EL ASRI & Mouhcine BLAL
Département Electromécanique
Option : Electromécanique
Sujet :
‘Vérification du dimensionnement des systèmes de la roue
pelle et élaboration d’un plan de maintenance préventive’
Jury: Mr A.ELMERNISSI Président du jury
Mr M. LEMYASSER Directeur du projet
Mr A.BERRADA Parrain industriel
Mr M.OUADGHIRI Membre du jury
Année universitaire 2011 - 2012
Déd
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Dédicaces
A nos chers parents, frères, sœurs et amis. Qu’ils trouvent ici nos sincères dédicaces.
Rem
erci
emen
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Remerciement
Nous remercions tout d’abord, sans fin, notre Dieu ALLAH pour ses
innombrables bienfaits.
Ensuite, nous tenons, au terme de ce travail, à présenter nos vifs remerciements
à toutes les personnes qui ont contribué, de près ou de loin, à son bon déroulement.
Nous tenons à remercier dans un premier temps toute l’équipe pédagogique de
l’École Nationale de l’Industrie Minérale et les intervenants professionnels
responsables de la formation en cycle d’ingénieurs pour avoir assuré la partie
théorique de celle-ci, au premier rang Mr. Mohamed LEMYASSER qui a bien
voulu encadrer ce travail, pour l’aide et les conseils qu’il nous a apportés lors des
différents suivis.
Nos remerciements sont adressés aussi à Mr. Achraf BERRADA, notre
parrain industriel, qui n’a épargné aucun effort pour que ce projet se déroule dans de
bonnes conditions et à Mr. Lhoucine LKTEF, pour ses éclaircissements précieux.
Nous tenons à remercier tout particulièrement et à témoigner toute notre
reconnaissance aux personnes suivantes pour l’expérience enrichissante et pleine
d’intérêt qu’ils nous ont fait vivre durant ces trois mois au sein de la laverie MEA.
Mr. Abdelkhalek HASSINI et Mr. Abdessamad ELJAAFARI pour les
éclaircissements et l’aide précieuse tout au long de ce stage.
Nous remercions également Mr. Mohamed Amine EL HAJJAR et Mr.
Younes BELFATMI pour leurs encouragements et pour le temps qu’ils nous ont
consacré tout au long de cette période, sachant répondre à toutes nos questions, sans
oublier la documentation qu’ils ont mise à notre disposition.
Rés
umé
Résumé
Le traitement du phosphate revêt une importance particulière pour l’Office
Chérifien des Phosphates, et donc pour l’économie nationale et pour la communauté
internationale.
L’OCP vient de conforter sa capacité de traitement du phosphate avec la mise en
service de la laverie MEA, ainsi l’Office peut répondre à une demande commerciale
qui va, d’ores et déjà, crescendo.
La laverie MEA nécessite un débit régulier en phosphate pour alimenter ses
chaines de lavage. L’alimentation de la laverie se fait à partir des zones d’extraction
via un convoyeur à bande. Mais quand cette alimentation devient insuffisante, la roue
pelle doit l’assurer à partir d’un stock.
Une autre roue pelle, identique à celle-ci, est utilisée pour la reprise du
phosphate lavé pour l’acheminer vers l’usine de séchage à BEN IDIR.
Récemment installées et pas encore acquises par l’OCP, ces deux roues pelles
sont sous réserve (période d’essai) pour se donner l’opportunité d’apporter un œil
critique sur le dimensionnement pour améliorer leurs performances.
C’est dans ce cadre où s’inscrit notre projet de fin d’études dont le sujet est de
vérifier le dimensionnent des différents systèmes des roues pelles à savoir la roue à
godets, le convoyeur flèche et les systèmes de translation, de levage et d’orientation.
Et comme l’OCP veille à la sécurité de son personnel et à la durabilité et la
disponibilité de ses équipements, l’élaboration d’un plan de maintenance préventive
constitue l’autre volet d’étude dans notre projet.
Abs
trac
t
Abstract The treatment of phosphate is of particular importance for the Office
Shereefian of Phosphates, for the national economy and the international
community.
The OCP has strengthened its capacity of treatment of phosphate with the
commissioning of MRAH WASHING COMPLEX, so that it will respond to an
increasing market demand.
The MRAH WASHING COMPLEX requires a regular flow of phosphate to feed
its chains wash. It is supplied by phosphates from the mining areas via a conveyor
belt. But when this supply runs low, the wheel excavator must ensure it from a stock.
Another wheel excavator, identical to this one, is used for the recovery of phosphates
washed for delivery to the drying plant BEN IDIR.
Recently installed and not yet acquired by the OCP, the two-wheel excavators
are subject of trial period to give the opportunity to bring a critical eye on design to
enhance performance.
Our graduation project is done on this framework and aims to check the
dimensioning different mechanisms of wheel excavators namely the bucket wheel and
the translation mechanism, lifting and orientation.
And as OCP ensures the safety of its staff and sustainability and the availability
of its equipment, the development of a preventive maintenance plan is the other
aspect of study in our project.
صخمل
ملخص
سفاط وبالتالي لالقتصاد الوطني تكتسي معالجة الفوسفاط أهمية خاصة للمكتب الشريف للفو
وكذلك للمجتمع الدولي
قام المكتب الشريف للفوسفاط حديثا بتعزيز قدرته اإلنتاجية على مستوى معالجة الفوسفاط
بمعمل التعويم الجديد مراح لحرش وبذلك سيستجيب المكتب للطلبات المتزايدة
من أجل تموين سالسل الغسيل يتطلب معمل التعويم مراح لحرش صبيبا منتظما للفوسفاط
خاصته، ويتم ذلك انطالقا من مناطق استخراج الفوسفاط بواسطة حزام ناقل. ولكن عندما
ينخفض هذا الصبيب، يجب تأمينه من خالل المخزون وذلك بواسطة العجلة المجرافة
يتم الفوسفاط المغسول من أجل نقله ل الستعادةوتستعمل عجلة مجرافه أخرى ،مماثلة لهذه،
تجفيفه في معمل التجفيف بني إدير
للمكتب وخالل هذه الفترة يمكن للمكتب كليااآللتان قيد التجربة إذ لم يتم بعد تسليمهما توجد
االستجابةالشريف للفوسفاط القيام بدراسة نقدية على التصميم الحالي وذلك لتقييم مدى
للعمل المطلوب
اصتنا إذ سنعمل على التحقق من تصميم مختلف هذا اإلطار يندرج مشروع التخرج خ وفي
آليات هاتين اآللتين
أن المكتب حريص على سالمة موظفيه، وعلى استدامة تجهيزاته ومدى جاهزيتها وحيث
فإن وضع برنامج صيانة وقائية يشكل جانبا آخر من الدراسة في مشروعنا
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Liste des figures
FIGURE 1: ORGANIGRAMME DE L'OCP ........................................................................................... 5
FIGURE 2: ORGANIGRAMME DU SITE DE KHOURIBGA..................................................................... 7
FIGURE 3: PROCESSUS DE TRAITEMENT DES PHOSPHATES DANS LA SECTION DE LAVAGE. ........... 9
FIGURE 4: PROCESSUS DE TRAITEMENT DES PHOSPHATES DANS LA SECTION DE FLOTTATION. .. 10
FIGURE 5: LA ROUE PELLE ............................................................................................................. 13
FIGURE 6: ROUE A GODETS ............................................................................................................ 16
FIGURE 7: AFFICHEUR IHM ........................................................................................................... 17
FIGURE 8: CIRCUIT D'ALIMENTATION DE LA LAVERIE MEA ........................................................ 19
FIGURE 9: BASCULE DU CONVOYEUR FLECHE ............................................................................... 23
FIGURE 10: DISPOSITION DES GODETS SUR LA ROUE A GODETS .................................................... 24
FIGURE 11: INCLINAISON DE LA ROUE A GODETS .......................................................................... 28
FIGURE 12: EFFORTS APPLIQUES SUR L'ARBRE DE LA ROUE A GODETS ........................................ 28
FIGURE 13: DIAGRAMME DE L'EFFORT TRANCHANT ..................................................................... 29
FIGURE 14: DIAGRAMME DU MOMENT DE TORSION ...................................................................... 29
FIGURE 15: DIAGRAMME DU MOMENT DE FLEXION ...................................................................... 29
FIGURE 16: CAPACITE SECTIONNELLE DE LA BANDE .................................................................... 32
FIGURE 17: TENSIONS DANS LES BRINS DE LA BANDE .................................................................. 33
FIGURE 18: SYSTEME DE LEVAGE .................................................................................................. 36
FIGURE 19: SYSTEME D'ORIENTATION ........................................................................................... 38
FIGURE 20: DESIGNATION DE LA COURONNE ................................................................................ 39
FIGURE 21: CALCUL DU MOMENT DE RENVERSEMENT ................................................................. 40
FIGURE 22: MOMENT DE RENVERSEMENT ..................................................................................... 40
FIGURE 23: SURFACE ATTAQUEE PAR LE VENT ............................................................................. 43
FIGURE 24: EFFORTS LATERAL ET NORMAL SUR LE GODET .......................................................... 44
FIGURE 25: EFFORT TANGENTIEL ET RADIAL DANS UN ENGRENAGE ............................................ 47
FIGURE 26: SYSTEME DE TRANSLATION ........................................................................................ 48
FIGURE 27: RAIL UIC 60 ............................................................................................................... 49
FIGURE 28: RAIL RODANGE ET RAIL VIGNOLE .............................................................................. 51
FIGURE 29: LES PIECES DE RECHANGE ........................................................................................... 59
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Liste des tableaux
TABLEAU 1: CAPACITES DES UNITES DES SECTIONS DE LA LAVERIE MEA .................................... 8 TABLEAU 2: CARACTERISTIQUES DU SYSTEME DE TRANSLATION ................................................ 14 TABLEAU 3: CARACTERISTIQUES DU SYSTEME D’ORIENTATION .................................................. 15 TABLEAU 4: CARACTERISTIQUES DU SYSTEME D’ELEVATION...................................................... 15 TABLEAU 5: CARACTERISTIQUES DU CONVOYEUR FLECHE .......................................................... 16 TABLEAU 6: CARACTERISTIQUES DE LA ROUE A GODETS ............................................................. 16 TABLEAU 7: GRILLE PIEU POUR L’EVALUATION DE CRITICITE ................................................... 19 TABLEAU 8: EVALUATION DE LA CRITICITE PAR PIEU ................................................................. 20 TABLEAU 9: COMPARATIF DES PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DES ROUES PELLES ................ 21 TABLEAU 10: CHARGE AXIALE ...................................................................................................... 40 TABLEAU 11: CARACTERISTIQUES DU MOTOREDUCTEUR DE L'ORIENTATION ............................. 45 TABLEAU 12: CARACTERISTIQUES DE LA ROUE ET DU PIGNON .................................................... 45
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Table des matières
Introduction générale ................................................................................................................ 1
Introduction ..................................................................................................................................... 4
I. OCP ...................................................................................................................................... 4
1. Historique ............................................................................................................................. 4
2. Activités de l’OCP ............................................................................................................... 4
3. Organisation ......................................................................................................................... 5
4. Perspectives de développement .......................................................................................... 6
II. Direction du site de Khouribga. ...................................................................................... 6
1. Pole industries de Khouribga (IDK). .................................................................................. 6
2. Organisation ......................................................................................................................... 7
III. La laverie MEA. ................................................................................................................. 7
1. Présentation de la laverie. ................................................................................................... 7
2. Procédé de traitement des phosphates dans la section de lavage. .................................... 8
3. Procédé de traitement des phosphates dans la section flottation. ..................................... 9
Conclusion ..................................................................................................................................... 10
Introduction ................................................................................................................................... 13
I. Description de la roue pelle. ........................................................................................... 13
1. Système de translation. ...................................................................................................... 13
2. Système d’orientation de la flèche. .................................................................................. 14
3. Système d’élévation de la flèche. ..................................................................................... 15
4. Convoyeur de la flèche. ..................................................................................................... 15
5. Roue à godets. .................................................................................................................... 16
II. Modes de fonctionnement de la roue pelle. .................................................................. 17
1. Mode de marche local. ...................................................................................................... 17
2. Mode de marche manuel. .................................................................................................. 17
3. Mode de marche automatique. .......................................................................................... 18
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III. Evaluation de la criticité de la roue pelle au niveau de la laverie. ........................... 18
1. Présentation de la méthode PIEU. .................................................................................... 19
2. Evaluation de la criticité par la méthode PIEU. ......................................................... 20
3. Mise en évidence de la criticité de la roue pelle. ............................................................. 20
IV. Présentation du projet. ................................................................................................... 20
Conclusion ..................................................................................................................................... 21
Introduction ................................................................................................................................... 23
I. Vérification du dimensionnement du système de chargement. ........................................ 23
1. Calcul de débit ................................................................................................................... 23
2. Dimensionnement du groupe de commande. ................................................................... 24
2.1. Calcul de couple résistant. ............................................................................................... 24
2.2. Justification du choix du groupe de commande. .............................................................. 25
3. Dimensionnement de l’arbre de la Roue à godets ........................................................... 27
3.1 Calcul des actions mécaniques......................................................................................... 28
3.2 Calcul du diamètre minimal de l’arbre en point B ............................................................ 30
II. Vérification du dimensionnement du convoyeur flèche. ........................................... 31
1. Structure du convoyeur à bande ....................................................................................... 31
2. Capacité sectionnelle de la bande ..................................................................................... 31
3. Calcul du débit maximum ................................................................................................. 32
4. Calcul de la puissance à installer P................................................................................... 32
5. Tensions dans les brins de la bande.................................................................................. 33
6. Classe de la bande.............................................................................................................. 34
7. Tension minimale t0 ........................................................................................................... 35
8. Vérification du tambour d’entrainement .......................................................................... 35
9. Choix de la taille du coupleur hydraulique ...................................................................... 36
III. Vérification du dimensionnement du système de levage. .......................................... 36
1. Calcul de la longueur libre du flambage .......................................................................... 36
2. Choix des diamètres de piston et de la tige. ..................................................................... 37
3. Vérification de la tige du vérin au flambage .................................................................... 37
4. Calcul de la puissance nécessaire pour commander les 2 vérins .................................... 38
IV. Vérification du dimensionnement du système d’orientation. ................................... 38
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1. Justification du choix de la couronne. .............................................................................. 38
1.1 Calcul de la charge de compression. ............................................................................... 39
1.2 Calcul du moment de renversement................................................................................ 40
1.3 Sélection de la série de la couronne. ............................................................................... 41
2. Calcul de la puissance à installer. ...................................................................................... 42
2.1 Couple dû à la friction au niveau de la couronne. ........................................................... 42
2.2 Couple de la force du vent. ............................................................................................ 42
2.3 Couple de la force au niveau de la roue à godets. ........................................................... 43
2.4 Calcul de la puissance .................................................................................................... 44
3. Vérification du module...................................................................................................... 45
4. Vérification de l’arbre du pignon. .................................................................................... 47
V. Vérification du dimensionnement du système de translation. .................................. 48
1. Vérification du galet. ......................................................................................................... 48
1.1 Vérification par les règles de FEM. ................................................................................ 49
1.2 Vérification par la norme Eurocode................................................................................ 50
1.3 Satisfaction de quelques règles de l’art des fabricants. .................................................... 51
2. Calcul de la puissance nécessaire à la translation............................................................ 51
Introduction ................................................................................................................................... 55
I. Contexte de rédaction du plan de maintenance. ......................................................... 55
II. Mise en place du plan de maintenance. ........................................................................ 55
1. Décomposition fonctionnelle de la Roue Pelle. ............................................................... 55
2. Analyse AMDE. ................................................................................................................ 55
2.1 Présentation de l’analyse AMDE. .................................................................................. 56
2.2 Application de l’analyse AMDE sur la Roue Pelle. ........................................................ 56
III. Le plan de maintenance. ................................................................................................. 56
1. Inventaire des interventions de maintenance. .................................................................. 56
2. Check-list d’inspection et de contrôle. ............................................................................. 57
IV. Gestion des pièces de rechange et consommables ....................................................... 57
1. Classifications des pièces de rechange. ............................................................................ 57
1.1 Pièces systématiques ...................................................................................................... 57
1.2 Pièces d’usure ................................................................................................................ 57
1.1 Pièces occasionnelles ..................................................................................................... 58
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1.2 Pièces conditionnelles .................................................................................................... 58
2. Calcul du besoin en pièces de rechange. .......................................................................... 58
Conclusion ..................................................................................................................................... 60
Conclusion générale ...................................................................................................................... 61
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Introduction générale
Le Maroc connait présentement un véritable bond en avant dans son
développement économique et social avec la réalisation de grands chantiers déjà
lancés ou programmés. En effet, notre pays s’est engagé à maintenir la mise en œuvre
des stratégies sectorielles volontaristes adoptées dans la plus part des secteurs
stratégiques.
Dans le secteur des phosphates, l’Office Chérifien des Phosphates a adopté le
plan émergence qui vise entre autres à :
Améliorer les performances actuelles des outils de production.
Réduire les couts des transformations.
Développer la flexibilité industrielle.
Instaurer la culture de la performance et de l’amélioration continue.
Etendre l’expertise industrielle de haut niveau auprès des collaborateurs.
A cet égard, et dans le cadre de conserver sa position du leader sur le marché
des phosphates. L’OCP a récemment mis en service la nouvelle laverie MEA. La
chaine logistique de cette dernière est équipée par deux roues pelles identiques qui y
revêtent une importance particulière. C’est pour cela qu’un œil critique sur son
dimensionnement est nécessaire, non seulement pour profiter de la période de
garantie pour proposer des améliorations, mais encore pour éliminer définitivement
des pannes dues à un éventuel sous dimensionnement.
Encore faut-il mettre en place un programme de maintenance préventive,
soigneusement étudié car il demeure l’un des moyens les plus efficaces pour réduire
les arrêts de production ou d’utilisation.
Le présent projet de fin d’études intitulé ‘Elaboration d’un plan de
maintenance de la roue pelle et vérification du dimensionnement de ses
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systèmes ‘ est effectué au service de maintenance de la laverie MEA à proximité de
Khouribga. Après avoir présenté l’organisme d’accueil dans le premier chapitre et la
roue pelle dans le deuxième tout en situant la problématique, nous allons consacrer le
troisième chapitre à la vérification de dimensionnement des différents systèmes de la
roue pelle. Le dernier chapitre est consacré à l’élaboration d’un planning de
maintenance systématique, les check-lists de contrôle et les principaux contrôles avec
les seuils de déclenchement des entretiens conditionnels.
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: présentation de l’organism
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: présentation de l’organism
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Introduction
Nous avons réservé ce chapitre à la présentation de l’organisme qui nous a accueillis
dans le cadre de notre projet de fin d’études, à savoir l’office chérifien des phosphates (OCP).
Après avoir présenté l’OCP S.A d’une manière générale à travers un aperçu historique,
ses domaines d’activités et sa structure d’organisation, nous allons présenter les grandes
lignes du plan de stratégie de développement qu’il a adopté.
La deuxième section et la troisième sont dédiées respectivement à la présentation du
pôle des industries de Khouribga et à la laverie MEA, le site de déroulement de ce stage.
I. OCP
Le Groupe OCP, formé d’OCP SA, de ses filiales et participations, est le plus grand
exportateur mondial de roche phosphatée et de produits dérivés du phosphate. Ses activités
couvrent la totalité de la chaine de valeur du phosphate, depuis l’extraction minière de la
roche jusqu’à la production d’acide phosphorique et d’engrais phosphatés.
1. Historique
L’Office Chérifien des Phosphate est l'une des grandes entreprises Marocaines. Il a été
créé en 1920 par le Dahir du 7 août 1920 pour exploiter les gisements des phosphates.
Le sous-sol marocain renferme les plus importants gisements des phosphates de la
planète: les 3/4 des réserves mondiales. Leurs situations géographiques et la diversité de leurs
qualités confèrent au Maroc une place particulière dans le commerce international des
phosphates.
En 1908 on a signalé pour la première fois la présence d'un niveau phosphaté dans la
localité de OULED ABDOUN située à 120 Km de la mer. Ce n’est qu’en 1919 que les études
sérieuses prennent naissance.
En 1965, avec la mise en service de Maroc Chimie à Safi, l’office devient également
exportateur des produits dérivés. En 1998, il franchit une nouvelle étape en lançant la
fabrication et l’exportation d’acide phosphorique purifié.
Parallèlement, de nombreux partenariats sont développés avec des opérateurs industriels
du secteur, au Maroc et à l’étranger.
2. Activités de l’OCP
L’OCP est spécialisé dans l’extraction, la valorisation et la commercialisation de
phosphate et de ses produits dérivés. Chaque année, plus de 23 million de tonnes du minerai
sont extraites du sous-sol marocain.
Principalement utilisés dans la fabrication des engrais, les phosphates proviennent des sites
de Khouribga, Bengurir, Youssoufia et Boucraa.
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: présentation de l’organism
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Premier exportateur mondial des phosphates sous toutes leurs formes, l’OCP écoule
95% de sa production en dehors des frontières nationales, il a réalisé un chiffre d’affaires de
1.5 milliards de dollars en 2009.
Moteur de l’économie nationale, l’OCP joue son rôle d’entreprise citoyenne .Ce rôle
se traduit par la promotion de nombreuses initiatives notamment aux termes du
développement régional et de la création d’entreprises.
Dans un contexte de concurrence accrue, l’OCP poursuit sa politique de consolidation
de ses positions traditionnelles et développe de nouvelles débouchés avec une exigence sans
cesse réaffirmée : améliorer la qualité de ses produits tout en maintenant un niveau élevé en
matière de sécurité et de protection de l’environnement.
3. Organisation
Concentré sur ses métiers de base, l’OCP s’appuie sur une structure organisée qui
s’articule autour de ses filiales intégrées. Dans le cadre de sa stratégie de développement à
l’international, il a également noué au fil des années des partenariats avec de grands
opérateurs étrangers.
Figure 1: Organigramme de l'OCP
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: présentation de l’organism
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4. Perspectives de développement
L'Office Chérifien des Phosphates présente désormais des perspectives de
développement fort prometteuses. En effet, pour renforcer sa position de leader sur le marché
des phosphates en augmentant sa capacité de production de 35 million de tonnes à 55 million
de tonnes ,l’OCP a adopté une stratégie de développement à long terme.
Cette stratégie porte, pour l’essentiel, sur un plan de développement industriel de 115
milliards de dirhams d’ici 2020. Et ce non seulement dans le but d’améliorer la productivité et
diminuer les couts, mais aussi pour augmenter la compétitivité et contrôler le marché
international. Le projet de pipeline, qui servira à transporter les phosphates des sites de
Khouribga au port de Jorf Lasfar et se substituera au chemin de fer, en constitue un bel
exemple.
Ainsi, le Maroc a quadruplé ses revenues de la devise et détient les brides du marché
international des engrais agricoles .En d’autres mots, le Maroc est devenu un acteur
incontournable de la sécurité alimentaire mondiale.
Et pour pérenniser son développement industriel et maintenir un leadership dans son
secteur, l’OCP relève le défi de l’environnement avec le dessalement de l’eau de mer sur les
sites chimiques, la réalisation du projet Maroc central, l’amélioration de la qualité de l’air
autour des sites industriels et des rejets industriels.
II. Direction du site de Khouribga.
1. Pole industries de Khouribga (IDK).
A 120 km au sud-est de Casablanca, Khouribga constitue la plus importante zone de
production de phosphate de l’OCP. Elle a permis la création de quatre agglomérations
regroupant plus de 200.000 habitants : Khouribga, Boudnib, Boulanouar et Hattane.
Le site minier comporte trois zones d’extraction et quatre zones de traitement, dont
deux pour le séchage (OUED ZEM et BENI INDIR) et deux pour le lavage (la laverie MEA
et la laverie DAOUI). Le gisement est de type sédimentaire et les réserves estimées à plus de
35 milliards de m3. Les premiers coups de pioche ont été donnés en 1921 par la méthode
souterraine. L’introduction de l’exploitation en «découverte » a débuté en 1951. Elle concerne
actuellement 7 niveaux phosphatés. La capacité de production s’élève à 19 millions de tonnes
par an.
Après son extraction, le phosphate épierré est stocké avant d’être repris pour alimenter
les usines de traitement. En fonction de sa teneur en BPL (Bon Phosphate of lime), le minerai
est classé en quatre catégories :
Le phosphate haute teneur (HT).
Le phosphate moyenne teneur (MT).
Le phosphate basse teneur (BT).
Le phosphate très basse teneur (TBT).
Les phosphates HT et MT sont considérés comme des produits marchands sans
enrichissement. Par contre, les phosphates BT et TBT, doivent subir un enrichissement avant
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: présentation de l’organism
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leur utilisation dans la fabrication des qualités marchandes. Soit en subissant un lavage ou un
enrichissement à sec.
2. Organisation
L’exploitation des sites de Khouribga est organisée suivant l’organigramme suivant :
III. La laverie MEA.
Pour parvenir à ces objectifs, l’OCP mettra en exploitation trois nouvelles mines à
Khouribga et une quatrième à Gantour. En parallèle, quatre nouvelles laveries entreront en
service dont la laverie MEA fait partie.
1. Présentation de la laverie.
Le site de la laverie de Merah El Ahrach (MEA) est localisé à environ 19 Km au sud –
est de la ville Khouribga, de part et d’autre de la route national RN1, en se dirigeant vers la
ville du Fkih Ben Salah. La mission de la laverie MEA consiste à faire l’enrichissement des phosphates
provenant du site d’extraction de la zone centrale Merah El Ahrach. L’enrichissement consiste
Figure 2: Organigramme du site de Khouribga
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: présentation de l’organism
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à débarrasser le minerai de ses fractions granulométriques les plus pauvres, à savoir les grains
supérieurs à 125 μm et inférieurs à 40 μm. Cet enrichissement, se fait à l’aide des traitements
spécifiques permettant d’élever sa teneur en PBL, et le préparer au transport par Pipeline vers
Jorf Lasfar.
La laverie MEA comporte quatre sections principales :
Une section de lavage des phosphates, qui consiste en un débourbage, criblage et classification
physique du produit (suivant la granulométrie des coupes) ;
Une section de broyage en voie humide, qui assure la préparation du produit à la flottation et
au transport hydraulique par pipeline ;
Une section de flottation pour l’enrichissement des tranches fines pauvres et des tranches
grossières broyées ;
Une section de stockage des boues stériles et de récupération d’eau.
Le tableau suivant résume les capacités de chaque unité de ces quatre sections :
Les boues de lavage ainsi que les rejets de flottation, sont acheminés par gravité vers
les décanteurs. L’eau est récupérée du trop-plein et la sous verse épaissie est pompée dans
une aire de stockage des résidus. L’eau de retour des résidus est recyclée dans le système
d’alimentation de l’usine.
Les flux de produit final de cette usine d’enrichissement doivent être encore
transformés pour atteindre la rhéologie de pulpe requise. La préparation de la pulpe
comprend deux étapes :
Broyage pour obtenir la granulométrie de distribution désirée pour le produit.
Epaississement pour obtenir la densité de pulpe désiré.
2. Procédé de traitement des phosphates dans la section de lavage.
Le lavage est un traitement que subissent les phosphates pour augmenter leurs teneurs
en BPL, surtout pour les types BT et TBT, en subissant une série d’opérations par chaine de
lavage.
Après réception du produit sur la chaine, celui-ci traverse le débourbeur rotatif
(malaxeur) où il est mélangé avec de l’eau. Puis il subit un criblage pour éliminer les
impuretés qui seront transportés par un convoyeur pour la mise en terril. Le produit passe
ensuite par plusieurs pompes et batteries hydro cyclones de lavage pour atteindre l’unité
d’anti flottation où le produit complétera son lavage.
Section Nombre Capacité de l’unité
Lavage 6 chaines 350 tonnes/heure
Flottation 3 ateliers 300 tonnes/heure
Broyage 2 ateliers 240 tonnes/heure
Stockage 1 800000 tonnes
Tableau 1: Capacités des unités des sections de la laverie MEA
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: présentation de l’organism
e d’accueil
9
Le diagramme suivant illustre le procédé de traitement de lavage :
3. Procédé de traitement des phosphates dans la section flottation.
La flottation est un traitement physico-chimique par voie humide. Elle consiste à
déprimer le minerai de valeur et à flotter les minerais indésirables par l’addition des réactifs.
En effet, pour augmenter sa teneur du minerai en BPL, le produit passe successivent par trois
phases de traitement ; le déshlammage qui élimine les fines (granulométrie inférieure à 40
μm), puis la phase de conditionnement où sont injectés des réactifs, à savoir l’acide
phosphorique qui augmente le volume des grains, l’ESTER qui collecte les carbonates et
AMINE qui collecte le silicate. En fin la flottation durant laquelle se produit la flottation des
fines.
Le diagramme suivant illustre le procédé de traitement de flottation:
Figure 3 : Processus de traitement des phosphates dans la section de lavage.
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: présentation de l’organism
e d’accueil
10
Conclusion
Cette usine permettra de répondre aux besoins futurs de produits marchands et d’assurer
une exploitation rationnelle et équilibrée du gisement. Cet objectif sera atteint en valorisant
les phosphates et les rendre aptes à être transportés par pipeline.
La chaine logistique de cette usine est équipée avec deux roues pelles identiques :
La roue pelle brut qui assure l’alimentation des chaines de lavage.
La roue pelle lavé qui assure le déstockage du produit lavé vers l’usine de séchage de BEN
IDIR.
Figure 4 : Processus de traitement des phosphates dans la section de flottation.
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: présentation de l’organism
e d’accueil
11
C’est ainsi que la roue pelle occupe une position névralgique au niveau de la chaine
logistique. De ce fait, une grande importance est accordée à cette machine qui constitue
l’objet de ce projet de fin d’études.
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13
Introduction
La Roue Pelle constitue le cœur de notre projet de fin d’études. Il serait peut-être
convenable de dédier ce chapitre à la présentation de cette machine, et par la suite expliciter la
problématique et les objectifs à atteindre au terme de ce projet.
Ainsi, après avoir présenté la Roue Pelle dans les deux premières sections, nous allons,
dans la troisième section, évaluer la criticité de cette superstructure, au niveau de la laverie
MEA, par l’entremise de la méthode PIEU et l’analyse des arrêts enregistrés durant les trois
premiers mois de l’année 2012.
I. Description de la roue pelle.
La roue pelle est une machine de reprise des phosphates à partir d’un stock par un
système de roue à godets pour le déposer sur son tapis flèche qui l’emmène vers le convoyeur
de transport qui alimente les unités de traitement de la laverie MEA.
Pour présenter la roue pelle, nous proposons de la diviser en six sous-systèmes :
1. Système de translation.
La translation de la roue pelle est assurée par 16 moteurs équipés avec des électrofreins
à manque de tension pour éviter le mouvement de la machine quand les moteurs principaux ne
sont pas alimentés.
Les moteurs sont alimentés par un variateur de vitesse pour contrôler la vitesse de la
machine et les rampes d’accélération pour adoucir les démarrages et arrêts.
Figure 5: La roue pelle
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escription de la roue pelle et présentation du projet
14
Chaque moteur est muni des sondes PTC (Positive Temperature Coefficient) pour
éviter la surchauffe des bobinages. Tous les moteurs doivent travailler ensemble, le défaut
d’un seul moteur produira un défaut général de translation.
L’alimentation en énergie électrique de la machine est assurée par un enrouleur mixte
puissance et fibre optique. La commande de ce dernier est asservie au mouvement de
translation de la machine. Son alimentation reste maintenue quelque secondes après l’arrêt de
la machine pour éviter d’avoir le câble mou.
La position de la machine est contrôlée en permanence par un codeur. Il est aussi
nécessaire pour la commande automatique.
Quatre pinces rails sont installées à raison d’une par bogie. Ils immobilisent la machine
à l’arrêt et aussi si la vitesse du vent est supérieure à la valeur limite de (73 Km/h).
A la fin de la course de la machine un système d’immobilisation manuel est installé.
Des détecteurs inductifs informeront sur la position dudit système.
2. Système d’orientation de la flèche.
L’orientation de la flèche est réalisée par trois moteurs-freins dont la vitesse est
contrôlée par un variateur de vitesse qui adoucit l’accélération et la décélération du
mouvement de la flèche.
Chaque moteur est muni avec des PTC pour éviter la surchauffe. Tous les moteurs
doivent travailler ensemble, alors le défaut d’un seul moteur produira un défaut général de
l’orientation.
La position de la flèche est surveillée par un codeur installé sur un pignon qui attaque la
couronne de rotation. Cette couronne est lubrifiée automatiquement par une centrale de
graissage.
Parcours de la translation 645 m
Séparation entre voies 10 m
Vitesse de translation 2 –20 m/min
Variation de la vitesse Convertisseur de fréquence
Nombre des roues de la machine 24
Diamètre d’une roue 0,63m
Puissance installée 16 ×5.5kw
Système de fixation au rail Système à sabots commandé hydrauliquement
Tableau 2: Caractéristiques du système de translation
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15
Type Couronne avec roulement a une rangé de billes
Angle de rotation ±180
Vitesse de rotation de la flèche 4—40m/min
Type de couronne Avec roulement à billes simple
Diamètre primitif de la couronne de rotation 4,3m
Nombre de groupes d’attaque de la couronne 3
Type de réducteur planétaires
Puissance installée 3×7,5 KW
Démarrage souffle et régulation Variateur de fréquence
Tableau 3:Caractéristiques du système d’orientation
3. Système d’élévation de la flèche.
L’élévation de la flèche est réalisée par deux vérins hydrauliques qui sont commandes
par une centrale hydraulique.
Pour produire le nombre de démarrages de la pompe, elle démarre lors d’un ordre de
montée ou descente et elle arrête 60 secondes après la fin de l’ordre. En mode local la pompe
et les valves travaillent en mode indépendant.
Afin d’adoucir le mouvement de la flèche est surveillée par un codeur installé à son
axe.
4. Convoyeur de la flèche.
Il s’agit d’un transporteur à bande dont la fonction est de transporter les phosphates de
la trémie de la roue à godets vers un convoyeur qui alimente la laverie. Il est entrainé par un
groupe de commande constitué d’un moteur asynchrone accouplé avec un réducteur par
l’intermédiaire d’un coupleur hydraulique.
Caractéristiques du convoyeur flèche :
type Par vérins hydrauliques
Nombre des cylindres 2
Course des cylindres 1,2 m
Puissance installée 30kw
Vitesse de relevage dans l’extrémité de la flèche 5m/min
Tableau 4: Caractéristiques du système d’élévation
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16
5. Roue à godets.
C’est une roue de grandes dimensions équipée des dents pour la reprise des proportions
bien définies des phosphates stockés. Elle est supportée par une flèche qui assure la portée et
sur la partie opposée est installé un contrepoids, supporté par une autre flèche, pour
compenser et équilibrer le poids de la flèche et l’effort de reprise. La rotation de la roue est
assurée par un groupe commande composé d’un motoréducteur et un coupleur hydraulique.
Une fois remplis, les godets se versent dans le convoyeur flèche à l’aide d’une trémie.
Le tableau suivant regroupe les caractéristiques de la roue à godets :
Ecartement entre centres 50 m
Largeur de la bande 1.400 mm
Angle de l’auge 35°
Angle d’inclinaison + 8° à -5°
vitesse 3,6 m/sec
Puissance installée 132 kW
Diam. Tambour de commande 630 mm
Hauteur maximum d’élévation en jetée 14 m sur le sol
Tableau 5:Caractéristiques du convoyeur flèche
Nombre de godets 8
Capacité d’un godet 1075 l
Diamètre extérieur 7500 mm
Vitesse de rotation 5.8 tr/min
Puissance installée 132 kW
Tableau 6: Caractéristiques de la roue à godets
:
Figure 6: Roue à godets
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II. Modes de fonctionnement de la roue pelle.
Les mouvements de la roue pelle peuvent être commandés en trois modes de marche :
local, manuel et automatique. La sélection du mode de marche est effectuée par l’opérateur à
partir des boutons poussoirs installés au niveau de la cabine de conduite.
Les enrouleurs fonctionnent normalement pendant la translation de la roue pelle quel
que soit le mode choisi.
1. Mode de marche local.
Le mode de marche local est prévu pour les essais et l’entretien. En ce mode
d’opération, les différents moteurs sont contrôlés depuis les boites de contrôle local à côté des
moteurs.
Le système de translation est commandé à partir de trois boites : la boite locale pinces
rail 1, la boite locale pinces rail 2 et la boite locale translation. Chacune des boites locales
pinces rail est constituée d’un bouton poussoir pour ouvrir et un autre pour fermer en plus
d’un bouton d’arrêt d’urgence à coup de poing. La boite locale translation est composée d’un
bouton poussoir d’arrêt, d’un bouton d’arrêt d’urgence à coup de poing et d’un bouton
poussoir pour la marche avant et un autre pour la marche arrière.
L’orientation de la flèche est commandée à partir d’une boite avec un bouton d’arrêt
d’urgence à coup de poing, un bouton poussoir marche droit, un bouton poussoir marche
gauche et un bouton poussoir pour l’arrêt.
L’élévation de la flèche est commandée à partir d’une boite avec un arrêt d’urgence à
coup de poing et des boutons poussoirs pour la marche de la pompe, pour monter, descendre
et pour l’arrêt.
De même, c’est à partir d’une boite composée d’un bouton poussoir de marche et
d’arrêt et un bouton d’arrêt d’urgence à coup de poing qu’on commande le convoyeur flèche
ainsi que la roue à godets.
2. Mode de marche manuel.
A l’intérieur de la cabine est installée la console d’opérateur prévue pour la commande
manuelle ou l’introduction des paramètres en mode automatique.
Il est aussi installé à l’intérieur de la cabine un afficheur IHM pour faciliter l’opération
de la machine et trouver facilement les verrouillages nécessaires et les causes des défauts et
alarmes.
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Figure 8 : Afficheur IHM
En mode manuel, la position de la flèche est verrouillée à fin d’éviter les collisions avec
le convoyeur du parc. Ce verrouillage est obtenu par les codeurs d’orientation et d’élévation
de la flèche, l’API fait une comparaison entre la position de la flèche et la position du
convoyeur et il limite le mouvement de la flèche près du convoyeur.
La commande manuel sera activé si le sélecteur de la cabine est en position
« manuel ».En cette situation, il n’est pas possible de commander localement les mouvements,
l’opérateur aura le contrôle de la machine à la cabine.
3. Mode de marche automatique.
Le mode d’opération automatique est prévu pour éviter le travail routinier de
l’opérateur. Même si la machine travaille sans l’intervention de l’opérateur, il doit toujours
surveiller la séquence d’opération.
En mode automatique, il faut définir les limites de reprise du matériel. D’abord la limite
de fin et ensuite celle de début. Une fois la machine commence la reprise, elle ira du début à
la fin. Les paramètres de reprise sont mis sur le pupitre de commande à la cabine de
l’opérateur.
Pour la reprise du matériel aux extrémités du stock, il est préférable de le faire en mode
manuel. Le mode automatique peut prendre trop de temps à cause des irrégularités.
III. Evaluation de la criticité de la roue pelle au niveau de la laverie.
La roue pelle brut fait partie d’un circuit d’alimentation de laverie MEA et la Roue
pelle lavé appartient au circuit de transport du phosphate vers l’usine de séchage de BEN
IDIR .Nous avons jugé bon d’évaluer la criticité de la roue pelle sur deux niveaux : nous
allons d’abord montrer que le circuit auquel appartient la roue pelle est critique et ensuite
zoomer sur ce circuit pour y déterminer sa criticité. Cette idée est née du fait que les
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équipements d’un même circuit sont positionnés sur un même niveau de criticité comme le
juge le responsable matériel et le responsable de production.
1. Présentation de la méthode PIEU.
Une attention particulière est accordée aux équipements stratégiques et critiques dans
une installation. Mais comment les localiser ?
Un arsenal de méthodes permet de répondre à ce besoin et la méthode PIEU en fait
partie. La méthode PIEU permet de calculer la criticité en tenant compte des incidences des
pannes sur l’environnement et la sécurité du personnel ou des biens (critère P), de son
importance pour l’entreprise (critère I), de son état (critère E) et de son taux d'utilisation
(critère U).
A chacun de ces critères sont associés un poids et un coefficient de pondération et
permettront par suite de mettre en évidence et hiérarchiser les équipements sensibles en
calculant l’indice de criticité. Plus l’indice est petit, plus l’équipement est critique.
Le tableau suivant représente la grille d’évaluation de criticité :
critère Poids
Coefficient 0.1 1 2 3
P 1
Répercussions
graves sur la
qualité et ou
l’environnement
Répercussions
sur la qualité
avec génération
de rebut
Retouches
possibles
Aucune
répercussion
sur la qualité
et la sécurité
I 0.5
Stratégique, pas
de délestage
possible, sous-
traitance
impossible
Important, pas
de délestage
possible, sous-
traitance
possible
Secondaire,
délestage
possible
Equipement
de secours
E 0.9 A rénover, à
réformer A réviser A surveiller
A l’état
spécifié
U 0.6 saturé élevé moyen faible
Tableau 7: Grille PIEU pour l’évaluation de criticité
Figure 8:Circuit d'alimentation de la laverie MEA
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2. Evaluation de la criticité par la méthode PIEU.
A l’aide d’une équipe de techniciens d’exploitation et de maintenance, nous calculons
les criticités des circuits à par la grille PIEU, nous aboutissons au tableau suivant :
Le classement des circuits selon leurs criticités s’obtient par la suivante répartition :
Classe A : équipement super critique.
Classe B : équipement critique.
Classe C : équipement banal.
Par conséquent, les circuits aux quels appartient les deux roues pelles se comptent
parmi les circuits super critiques au niveau de la laverie MEA.
3. Mise en évidence de la criticité de la roue pelle.
Une analyse menée sur les arrêts enregistrés du circuit d’alimentation de la laverie
MEA durant les trois premiers mois de cette année (voir l’annexe 9), montre qu’une
importance particulière doit être accordée à la roue pelle vu qu’elle représente un pourcentage
important de l’ensemble des heures d’arrêts de ce circuit. Effectivement, Si nous écartons les
arrêts dits d’exploitation dont le responsable n’est pas une défaillance au niveau de la roue
pelle, mais l’indisponibilité des autres équipements du circuit d’alimentation de l’usine ou
l’épuisement du stock, nous réalisons que le temps d’arrêt de la roue pelle représente 94%
dans un total de minutes d’arrêts de 6676.
IV. Présentation du projet.
L’alimentation de la laverie MEA et l’évacuation du produit lavé sont assurés par deux
roues pelles occupant une position névralgique dans la chaine logistique.
Les unités P I E U CR
Circuit d’alimentation
brut 3 0.1 2 0.1 0.0162
Circuit d’expédition 3 0.1 2 0.1 0.0162
Chaine de lavage 3 1 2 1 1.62
Circuit lavé 3 1 2 1 1.62
Mise en stock lavé 3 0.1 2 1 0.162
Flottation 1 1 2 1 0.54
Misé à terril 3 1 2 1 1.62
Tableau 8: Evaluation de la criticité par PIEU
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escription de la roue pelle et présentation du projet
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Ces deux roues pelles sont encore sous garantie. L’OCP se donne l’occasion pour
vérifier leurs dimensionnements afin de s’assurer de leurs performances.
Effectivement, des constatations, qui ont été soulevées, poussent à mettre en question le
dimensionnement de la roue pelle.
La comparaison de ces roues pelles avec les autres roues pelles installées dans divers
sites de l’OCP montrent que celles-ci sont sous dimensionnées.
Tableau 9: Comparatif des principales caractéristiques des roues pelles
Il en découle que ces roues pelles dimensionnées pour le plus grand débit présente une
puissance installée minime. De plus, le réducteur d’un groupe de commande du système
d’orientation est cassé deux fois dans moins de deux ans.
Nous sommes donc amenés à vérifier le dimensionnement des différents systèmes de la
roue pelle et à élaborer un plan de maintenance.
Conclusion
Au terme de ce chapitre nous avons pu mettre en évidence la position névralgique
qu’occupe la roue pelle dans la chaine logistique de la laverie MEA. Nous allons par suite
vérifier le dimensionnement de ses différents systèmes.
Roue pelle
RP TS
&
COZ
RP
R4
RP
ZC
RP
PW
RP
UB
RP
KRUPP
RP
MERAH
Nombre 3 1 1 2 2 1 3
Débit nominal (t/h) 2000 2500 3000 2000 3000 2000 3200
Longueur flèche (m) 47,7 55 49,5 45 50 50 50
Nombre de godets 8 8 8 8 8 10 8
Capacité godet (litre) 730 1050 815 970 971 900 1050
Vitesse en m/s 2,53 2,31 2,31 1,87 2,67 1,36 2,26
Puissance de
réducteur(KW)
110 132 132 132 132 110 132
Puissance moteur (KW) 110 110 160 90 132 90 132
Vitesse moteur (tr/min) 1000 1000 1000 950 950 1500 1485
Ro
tati
on Nombre de moteurs 3 4 4 4 4 2 3
Puissance moteur (KW) 11 11 18 11 11 22 7,5kw
Vitesse moteur (tr/min) 1300 1350 1500 1500 1500 1500 1000
Puissance installée (KW) 33 44 72 44 44 44 22,5
Tra
nsl
atio
n Nombre de moteurs 4 6 6 16 16 8 16
Puissance moteur (KW) 11 11 11 5,5 5,5 18,4 5,5
Vitesse moteur (tr/min) 1000 1000 1000 1440 1440 960 1500
Puissance installée (KW) 44 66 66 88 88 147 88
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Introduction
Ce chapitre a pour objectif de présenter les calculs et les vérifications que nous avons
réalisés pour chacun des cinq systèmes de la Roue Pelle. Ainsi, chaque section traite la
vérification de l’un des systèmes de la Roue Pelle.
I. Vérification du dimensionnement du système de chargement.
La vérification du système de chargement porte pour l’essentiel sur la vérification du
débit de la roue à godets et le dimensionnement de son système de commande.
1. Calcul de débit
Le débit nominal de reprise de la roue pelle, comme est donné par le constructeur, est
3000 t/h. Nous allons le vérifier à l’aide de la bascule installée au niveau du convoyeur flèche.
Avant de se faire, il serait convenable de présenter la méthode de la mesure.
La bascule installée au niveau du convoyeur flèche remplit la tâche du pesage continu
du phosphate déstocké par la roue à godets et transporté par le convoyeur flèche. La détection
de la charge du produit sur les rouleaux du convoyeur est assurée par des capteurs à jauges de
contrainte très résistants.
Sur l’écran dans la cabine du conducteur sont affichés en permanence le débit et le
tonnage actualisés.
A 09h03 le tonnage total est remis à 0, et à 09h22 nous enregistrons un tonnage de 805
tonnes. Soit 2542 t/h. Cette valeur est calculée pour le niveau 2 du stock et lors du
fonctionnement de 5 chaines de lavage.
Mesureur
Figure 9: Bascule du convoyeur flèche
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24
2. Dimensionnement du groupe de commande.
Le dimensionnement du groupe de commande commence par le calcul du couple
résistant en modélisant les efforts appliqués sur la roue à godets.
2.1. Calcul de couple résistant.
A la sortie du réducteur qui transmet le mouvement de rotation à la roue à godets,
l’arbre de celle-ci doit recevoir un couple minimum qui va lui permettre de couper les
phosphates et de les lever.
Couple de coupe des phosphates :
La force spécifique de coupe des phosphates est de 85 N/cm. Etant donné que la largeur
du godet est 87 cm, nous obtenons la force de coupe des phosphates comme suit :
F=2 x 87 x 85
En considérant que ce sont deux godets qui coupent simultanément, nous avons multiplié par
le facteur 2.
Soit, F=14790 N.
Par conséquent, le couple voulu est : C1=F x R, où R est le rayon de la roue à godet,
R=3.75m.
Soit : C1=55462.5 Nm.
Couple résistant des godets pleins :
A un instant donné, il a été estimé que deux godets qui sont pleins, et de ce fait le couple
résistant que présentent est : C2= P x (1+sin (45°)) x d, où d est la distance qui sépare le
centre de gravité du godet de celui de la roue à godets ; d=3247 mm et P est le poids du
phosphate contenus dans un godet.
Figure 10: Disposition des godets sur la roue à godets
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25
P= g.q.V
Où q est la densité du phosphate : q=1.3 t/m3.
V est le volume du godet : V=1.075 m3 et g est l’accélération de la pesanteur = 9.81m/s
2.
Nous avons : P=13709.5 N
Soit : C2= 75675 Nm.
Donc le couple résistant est : CR=C1+C2, soit C=131 KNm.
La puissance à installer, nécessaire au fonctionnement de la roue à godets est :
Où est la vitesse de rotation de la Roue à godets et est le rendement estimé à 85%.
( )
Soit une puissance à installer supérieure à 94 KW.
2.2. Justification du choix du groupe de commande.
Le groupe de commande de la roue à godet est constitué principalement d’un moteur
électrique, d’un coupleur hydraulique et d’un réducteur. Dans ce qui suit nous allons justifier
le choix du réducteur et du coupleur hydraulique.
Choix du coupleur hydraulique.
La taille du coupleur est déterminée en fonction de la puissance effective de la machine
à entrainer en corrélation avec les correspondances puissance / vitesse indiquées dans le
tableau 8 à l’annexe1.
D’après le catalogue du constructeur Fludex, la puissance effective d’un moteur d’une
puissance de 132 KW est 110 KW. Pour une vitesse de 1470 tr/min, nous trouvons que le
coupleur qui convient à ce cas est de taille 450 de la série FA. Ce coupleur est conforme à
celui installé.
Choix du réducteur.
Le réducteur utilisé pour entrainer l’arbre de la roue à godets est un réducteur de la
famille BREVENI. Nous avons adopté la procédure du choix détaillée dans le catalogue de
ladite famille dont les étapes sont décrites ci-après :
Nous avons comme données :
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Moteur primaire :
Puissance nominale 132 kW.
Vitesse de rotation N1=1500 tr/min.
Machine menée :
Couple requis T2 : 131 kNm.
Nombre maximum de démarrages par heure : 26 - 100.
Service : 16 heures par jour.
Vitesse de rotation : N2=5,8 tr/min.
Durée de vie : 50000 h.
Température ambiante : 40°C.
Nous calculons le couple de référence T2R par la formule suivante:
Où KA est le facteur de service et CS est un facteur fonction du nombre de démarrages par
heure.
D’après le catalogue du constructeur PIV, le facteur de service KA pour les élévateurs est
1.75 et en considérant un nombre de démarrages entre 26 et 100, nous avons un facteur de
service Cs de 1.15 (voir annexe 1, tableaux 7 et 6).
Donc T2R = 263.6 KNm
Sous l’obligation de choisir un couple supérieur au couple de référence, nous trouvons que le
réducteur adéquat est de type 35031(voir annexe 1, tableau 2).
Calculons le rapport de réduction par le rapport :
Donc i= 258.6
Dans le tableau correspondant au type 35031 nous choisissons le réducteur dont le
rapport de réduction est proche de 258.6, nous trouvons 258,43 avec un couple de 282306
Nm ≥ T2R.
Donc le réducteur choisi est SL2BLP30531/258,43
Vérification de l’échauffement :
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27
Soit Pe la puissance de fonctionnement
Pe = 160 kW
Il faut que : Pe ≤ Pt, où Pt est la puissance thermique et elle se calcule par l’expression :
Où fw est le facteur thermique, et sa valeur se détermine en fonction du facteur de marche
(ED%) et la température ambiante. Pour un facteur de marche de 80% et une température
ambiante de 30°C, nous avons fw = 0.91 (voir tableau4 annexe 1).
Le facteur de charge fA se détermine en fonction du rapport de la puissance de l’échauffement
et de la puissance nominale (Pe/PN).D’après le tableau 5 de l’annexe 1, nous avons fA=0.99.
Pt0 se calcule en fonction de la famille des réducteurs et de la vitesse moyenne de l’air. Pour la
famille SL2PLB, avec un réducteur 35031 et une circulation libre de l’air, nous avons Pt0=182
KW (voit le tableau 1 annexe 1).
D’après le tableau 1,4 et 5 de l’annexe 1, nous avons Pt0=182 KW ; fA=0,99 et fw = 0,96.
Donc Pt = 164 ≥ Pe
Donc la sélection du réducteur est vérifiée
3. Dimensionnement de l’arbre de la Roue à godets
Cet arbre est solidaire à la roue à godets par l’intermédiaire d’un système STEVE, le
mouvement de rotation est transmis à l’arbre par un groupe de commande constitué d’un
moteur, d’un coupleur hydraulique et d’un réducteur. Un tel arbre est sollicité à la flexion et à
la torsion. Nous avons le cas de figure suivant :
Données :
Masse totale de la roue à godets : M=16924 Kg
Diamètre extérieur de la roue à godets : D=7,5 m
Angle d’inclinaison de la roue à godets : α=10˚
L’arbre cylindrique de diamètre d est en acier mi-dur C45 pour lequel les contraintes
limites sont : ( ; ).
coefficient de sécurité s=3
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3.1 Calcul des actions mécaniques
En sus du couple de coupe du phosphate et le poids du phosphate contenu dans les deux
godets pleins, calculés ci-dessus ; d’autres actions mécaniques sont appliquées sur l’arbre de
la roue à godets, à savoir le poids de cette dernière et les actions au niveau des appuis.
Force appliquée par la roue à godets :
Nous avons P=M×g=166025 N
Les actions en appuis :
Pour déterminer Py nous avons l’équation :
RA
A PX
PY
RB
B
Figure 12: Efforts appliqués sur l'arbre de la roue à godets
C
Figure 11: Inclinaison de la roue à godets
a b
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29
Figure 13: Diagramme de l'effort tranchant
Figure 14: Diagramme du moment de torsion
( )
Donc : Py = 166,67 KN
D’après le principe fondamental de la statique :
Et
Avec a= 798mm et b= 1187 mm Nous obtenons, RA=97957N;RB=64751N.
Nous dressons les diagrammes suivants pour déterminer la zone la plus sollicitée.
Figure 15: Diagramme du moment de flexion
Ty
97597 N
98834Nm
-77386Nm
Ch
apit
re 3
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30
3.2 Calcul du diamètre minimal de l’arbre en point B
C est la section la plus sollicité pour laquelle toutes les fonctions ont leur maximum :
Ty=97597
Mfz=77386 Nm
Mt=98834 Nm
Condition de résistance :
En se référant au cours de RDM, Effectuons au point C un calcul de flexion avec un
moment idéal de flexion défini par :
| | | | √
D’où | |
Soit | |
⁄
Par conséquent, | |
⁄
, Avec
Donc √ | |
Le diamètre de l’arbre est tel que : d ≥ 202 mm
Condition de résistance aux contraintes normales :
| | √
Soit | |
La condition de résistance :
Soit | |
⁄
⁄
√ | |
Tout calcul fait : d ≥ 217 mm
L’arbre de la roue à godets doit être de diamètre supérieur à 217mm. Etant donné
que l’arbre installé est de diamètre 240 mm, nous réalisons qu’il convient.
Ch
apit
re 3
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érification du dimensionnement des systèmes
31
II. Vérification du dimensionnement du convoyeur flèche.
La vérification du dimensionnement du convoyeur flèche de la roue pelle consiste au
calcul de la capacité sectionnelle de la bande, du débit maximal, de la puissance nécessaire, de
la tension de la bande et de diamètre du tambour.
1. Structure du convoyeur à bande
Le convoyeur équipant la flèche de la Roue pelle appartient à la famille des convoyeurs
à bande. Il est composé des éléments suivants :
la bande : elle permet la manutention du minerai d’une manière continue. Elle est
constituée de :
Une carcasse en textile ou en acier ;
Deux revêtements en caoutchouc synthétique pour protéger la carcasse contre l’usure, la
corrosion, les chocs….
Deux talons ou bords pour protéger la bande contre les frottements ;
le système d’entraînent : qui assure l’entraînement de la bande, il se compose d’un :
Moteur électrique
coupleur hydraulique qui est un accouplement temporaire à commande automatique
utilisant l’huile comme moyen de liaison, et présentant l’avantage de filtrer les
vibrations et d’assurer un démarrage très progressif.
réducteur de vitesse
accouplement
tambour d’entraînement
système de freinage
système de tension de la bande qui assure en permanence la tension de la bande, fournit et
absorbe le mou qui se produit suite à la variation de la charge. D’après le mode de
fonctionnement, les systèmes de tension se divisent en deux groupes principaux :
Système de tension fixe souvent employer pour les transporteurs de courte longueur à
charge modérée ;
Système de tension auto réglant maintient constante la précontrainte tout en assurant
que la tension admissible de la bande n’est pas dépassée.
des tambours : d’entraînement ou de jetée, de renvoi, de tension, de déviation et de contrainte.
l’infrastructure : c’est l’ensemble qui supporte la bande et permet son guidage par
l’intermédiaire des rouleaux inférieurs et supérieurs et les supports en charpente.
Des éléments de protection et de sécurité.
Des éléments de nettoyage.
2. Capacité sectionnelle de la bande
Ch
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érification du dimensionnement des systèmes
32
La section S du produit sur la bande est assimilée à un losange de diagonales a et b. Elle
dépend de l’angle de l’auge α et des cotes a et b.
D’une manière générale l’expression de la capacité sectionnelle de la bande est :
Où l est la largeur de la bande et vaut 1.4 m.
Pour le convoyeur flèche de notre roue pelle ; S =0.16 m2.
3. Calcul du débit maximum
Le débit s’exprime comme suit : où V est la vitesse de la bande en m/s.En
l’occurrence, 3.6 m/s.
Soit :
Le convoyeur flèche présente un angle d’inclinaison entre -5° et +8°. Le coefficient
d’inclinaison qui correspond à +8° est k=0.97 (voir le tableau 1 de l’annexe 2).
Par suite, le débit maximum devient :
4. Calcul de la puissance à installer
D’après le fascicule du calcul des éléments du convoyeur, la puissance à installer est la
somme de trois puissances :
La puissance nécessaire à la marche vide du convoyeur,
La puissance nécessaire au déplacement horizontal du phosphate,
La puissance nécessaire au déplacement vertical du phosphate,
( ) Avec :
p : masse linéaire des parties mobiles en Kg/m.
f : coefficient de frottement des rouleaux (2%).
V : vitesse de la bande en m/s.
Figure 16:Capacité sectionnelle de la bande
Ch
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érification du dimensionnement des systèmes
33
Q : débit en t/h.
L : longueur du convoyeur.
H : hauteur d’élévation du produit.
D’après le tableau des masses linéaires approximatives des parties mobiles du
convoyeur (tableau 3 de l’annexe 2), nous avons une bande de largeur 1400 mm, donc le p
correspondant est 145 kg/m.
Le coefficient 2.2 est un facteur de majoration de la distance horizontale du convoyeur,
en l’occurrence 2.2 (tableau 2 de l’annexe 2).
Ainsi, la puissance à installer est 90.31 CV, soit 122.70 KW. Donc la puissance
nécessaire est disponible vu que la puissance installée est 132 KW.
5. Tensions dans les brins de la bande.
On distingue entre deux tensions : la tension initiale « t » qui doit assurer
l’entrainement sans glissement du convoyeur, et la tension « T » dans le brin conducteur qui a
lieu à la mise en marche du convoyeur.
Les conditions limites d’adhérence :
Où α : angle d’adhérence exprimé en radians et f’ : coefficient de frottement de la bande sur
tambour.
Effort moteur :
L’égalité entre le couple moteur et le couple résistant nous donne :
Figure 17: Tensions dans les brins de la bande
Ch
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34
La tension t nécessaire pour assurer l’entrainement sans glissement :
Cette tension est déterminée en fonction de l’angle d’adhérence α et du coefficient de
frottement bande sut tambour f’.
Nous avons α = π et pour f’, la valeur considérée, d’après le fascicule du calcul des éléments
d’un convoyeur, pour un tambour garni est 0.35.
Tension à l’entrée du tambour d’entrainement :
6. Classe de la bande
Déterminer la classe de la bande nécessite le calcul de la résistance à la rupture.
Résistance à la rupture Rr :
D’après le fascicule de calcul des éléments d’un convoyeur, la résistance à la rupture se
calcule par la formule :
Rr
Où s est le coefficient de sécurité de la bande ; compris entre 6.7 et 20.Nous nous situons dans
des conditions sévères, donc nous prenons un coefficient de 20.
Soit :
Classe « Cl » de la bande :
D’après le fascicule de calcul des éléments des convoyeurs, la classe de la bande se
détermine par la formule :
Ch
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35
Où l est la largeur de la bande, l = 1400 mm.
Soit,
Donc la bande est de classe 80
7. Tension minimale t0
La stabilité de la charge doit être maintenue sur tout le convoyeur. Il faut donc assurer
une tension suffisante le long de la bande. D’après le fascicule de calcul des éléments d’un
convoyeur, la tension minimale t0 se calcule par la formule suivante :
t0 ( )
Où :
b : masse linéique de la bande en Kg/m.
c : masse linéique de la charge en Kg/m.
(Tableau 4 l’annexe 2)
; Q en t/h. soit 202 Kg/m.
La tension minimale vaut : t0
Tension minimale t en fonction de t0:
D’après le fascicule de calcul des éléments d’un convoyeur, la tension minimale t en
fonction de t0 se calcule par la formule suivante :
Où
Et h est la hauteur d’élévation du phosphate et vaut 5.6 m.
Soit
La valeur de t assurant à la fois l’entrainement sans glissement de la bande et la stabilité
de la charge sera la plus forte de ces deux valeurs calculés, soit 23.78 KN.
8. Vérification du tambour d’entrainement
D’après le fascicule de calcul des éléments d’un convoyeur, le diamètre du tambour
d’entrainement doit vérifier la condition :
Ch
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36
0.125n ≤ Φ entrainement ≤ 0.18n
Où n est le nombre de plis de la bande. Nous disposons d’une bande de nombre de plis de 4,
soit :
500 mm ≤ Φ entrainement ≤ 720 mm
Cette condition est remplie puisque Φ vaut 630 mm.
9. Choix de la taille du coupleur hydraulique
La procédure de la sélection du coupleur hydraulique FLUDEX aboutit à un coupleur
hydraulique identique à celui de la roue à godet .En effet, ledit coupleur est accouplé à un
moteur électrique de puissance nominale 132 KW et tourne à 1488 tr/min.
III. Vérification du dimensionnement du système de levage
Dans la vérification du système de levage, il s’agit de la vérification des vérins
hydrauliques par le calcul de la longueur libre du flambage, la justification du choix des
diamètres de la tige et du piston et par le calcul de la puissance nécessaire pour commander
les deux vérins. Pour ce faire nous partons des données suivantes :
D’après le constructeur, la charge maximale F=1150 KN.
Puissance installée 30 KW.
Course C=1200 mm.
Pression de marche 180 bars.
Temps d’élévation maximum 2,5 min.
1. Calcul de la longueur libre du flambage
Pour calculer la longueur nous disposons de la formule suivante : L=C×K, Où K est un
coefficient de mode de fixation.
Le vérin est fixé de deux cotés, donc d’après le tableau 1 de l’annexe 3on trouve K=2
Figure 18: Système de levage
Ch
apit
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37
Donc L=2400 mm
2. Choix des diamètres du piston et de la tige.
Sur l’abaque de l’annexe 3, nous trouvons pour un effort de 1150 KN et une longueur
de flambage de 2,4 m, une tige du vérin de diamètre 180 mm, et d’après le tableau 2 du même
annexe, les diamètres du piston possible sont D1= 250 mm ; D2=320 mm.
Pour un diamètre D1=250 mm, nous trouvons une pression du vérin de
Nous trouvons : P1= 234 bars
Pour un diamètre D1=250 mm nous trouvons une pression du vérin de
Donc P2= 142 bars
Pour minimiser la consommation de la pompe, nous devons choisir une pompe qui
génère la pression minimale.
D’où choix du vérin (Ø 320 × 180).
3. Vérification de la tige du vérin au flambage
Pour éviter le phénomène de flambage dû aux efforts normaux auxquels la tige est
sollicitée, la charge F appliquée à la tige doit être inférieure à la charge de sécurité de
RANKINE PSR.
La charge de sécurité de RANKINE est donnée par l’expression suivante :
( ⁄ )
Avec :
√
Et
√ ⁄
Où
=175 MPa : contrainte limite de compression de l’acier inoxydable X 2 Cr Ni 19-11,
E= 210000 N/mm2 : module d’élasticité longitudinale,
Ch
apit
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38
-IGZ (mm4) : Moment quadratique,
-S (mm2) : section de la tige,
-s : coefficient de sécurité.
Nous trouvons PSR/s =3068 KN, donc F est inférieure à la charge de sécurité de
RANKINE.
4. Calcul de la puissance nécessaire pour commander les 2 vérins
La vitesse de la tige du vérin est
Donc V=0,008 m/s
Si nous considérons un rendement standard du groupe = 0,82 on obtient la puissance :
Nous trouvons que P= 23 kW et la puissance installée est de 30 kW. Ainsi la puissance du
système de levage est vérifiée.
IV. Vérification du dimensionnement du système d’orientation.
Dans le cadre de la vérification du système d’orientation de la roue pelle, nous allons
justifier le choix de la couronne en calculant la charge de compression et le moment de
renversement. Ensuite, nous calculons la puissance à installer et finalement, nous vérifions le
module du pignon.
Figure 19: Système d'orientation
1. Justification du choix de la couronne.
C’est à partir des numéros de plan qu’on dégage les caractéristiques de la couronne
comme suit :
Ch
apit
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érification du dimensionnement des systèmes
39
Figure 20 : Désignation de la couronne
xx -xx xxxx /x - xxxxx
Pour notre cas nous, avons le numéro de plan suivant : 51 32 4000/2 06910.Ainsi,
notre couronne est une couronne traitée à denture extérieure, combinée billes/rouleaux de
diamètre 45 mm et le diamètre aux chemins de rouleaux est 4000 mm.
1.1 Calcul de la charge de compression.
Exécution
1 : Couronne à une rangée de billes
2 : Couronne à rouleaux croisés
3 : Couronne à trois rangées de rouleaux
4 : Couronne à deux rangées de billes
5 : Couronne combinée billes/rouleaux
6 : Couronne dentée/pignon/bague
7 : Couronne sur joncs rapportés/élément de montage
8 : Couronne à deux rangées axiales
9 : Couronne à billes avec bagues profilées
0 : Couronne d'orientation spéciale
Denture
1 : Denture extérieure
2 : Denture intérieure
3-9 : Exécutions spéciales
0 : Sans denture
Pour les couronnes d'orientation : diamètre aux chemins de
Roulement (mm)
Pour les couronnes dentées et les pignons : diamètre primitif (mm) Pour les bagues : diamètre extérieur (mm)
Traitement thermique de la denture
1 : Normalisée
2 : Traitée
3 : Flancs de dent
4 : Pieds et flancs
5-9 : Exécutions spé 0 : Sans denture
Pour les couronnes d'orientation : diamètre des corps roulants (mm)
Pour les couronnes dentées et les pignons : module (mm)
Ch
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érification du dimensionnement des systèmes
40
Le tableau qui suit regroupe les masses des différents éléments de la partie supérieure
de la roue pelle. C’est le total de ces poids qui constitue l’effort axial permanent, quant aux
efforts radiaux ils sont négligés.
Elément Masse en kg
Châssis giratoire 50744
Mats, tirants et contrepoids 206935
Goulotte de déchargement 5300
Table de chargement 5910
Roue à godets 16924+2000 pour la compensation du contrepoids
Groupe de commande roue à godets 5494
Ensemble structure flèche 72740
Plateforme d’accès palan 482
Plateforme d’accès 12708
Plateforme d’accès flèche 3764
Ensemble articulation flèche 249
Ensemble cabine 4177
total 387427
Tableau 10:Charge axiale
Ainsi l’effort de compression est Fa = 387427 x 9.81 x1.1
Avec 1.1 est un coefficient de charge propre choisi en fonction de la vitesse de translation qui
atteint 20 m/min (voir tableau 1 annexe 4).
Soit, Fa = 4181 KN.
1.2 Calcul du moment de renversement.
Nous calculons le moment de renversement dans le cas le plus défavorable, à savoir le
cas où la partie supérieure forme un angle de 90° avec la partie inférieure. Considérons la
figure suivante :
Figure 21:Calcul du moment de renversement
Ch
apit
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érification du dimensionnement des systèmes
41
Le moment de renversement se calcule comme suit :
Mk = (P5 x 26.2 +P4 x 13.1 – P1 x 50 –P2 x 20.3 + P3 x 5) x 9.81
Mk = (129 x 26.2 +21 x 13.1 - 24.86 x 50 -107 x 20.3 + 60.07 x 5) x 9.81 = 5446 KNm.
Mk = 5446 KNm.
1.3 Sélection de la série de la couronne.
Pour bien choisir la série de la couronne convenable, nous devons prendre en compte
les critères suivants :
La position de l’axe de rotation (verticale ou horizontale).
Les charges extrêmes axiales, radiales et moment de renversement doivent se situer
au-dessous de la courbe de charge limites.
Les couples d’entrainement ne doivent pas dépasser le couple ou effort tangentiel
maximum admissible indiqué dans les tableaux de la sélection.
La vitesse de rotation ne doit pas dépasser la vitesse admissible.
Nous avons comme données :
Charges axiales : Fa = 4181 KN,
Moment de renversement : Mk = 5446 KNm,
Vitesse de rotation : N = 0,67 tr/min,
Diamètre au chemin de roulement : D = 4000 mm.
Du tableau 2de l’annexe 3 nous avons relevé un facteur d’utilisation fa = 1.5, parce que
nous avons un système de manutention. Le calcul des charges axiales et du moment de
renversement équivalents sont donnés par les formules :
Avec S0 est un coefficient de sécurité. D’après le catalogue du constructeur S0=1,1.
Donc : FaxD = 6898 KN
MKD = 8985 KNm
La couronne d’orientation série 532 est convenable pour le fonctionnement de la roue pelle,
aussi le point de charge se trouve dans la zone autorisée.
Pour un choix exact, nous devons vérifier les conditions suivantes :
Et
Avec :
FZ : (KN) effort tangentiel sur la denture
FZadm : (KN) effort tangentiel maximale admissible sur la denture,
Nadm : (tr/min) vitesse de rotation maximale admissible de la couronne en tr/min.
En appliquant la méthode grossière, nous avons trouvé un effort tangentiel de :
(
)
Nous trouvons :
Ch
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42
Or nous trouvons pour la série 51-32 4000/2 -06910 (tableau 5 annexe 3).
Donc la première condition est vérifiée.
Pour la deuxième condition nous avons
, avec DL= 4000 mm, nous
trouvons . Donc la deuxième condition est vérifiée aussi.
D’où la couronne d’orientation de la roue pelle choisie 51-32 4000/2 -06910 est valable.
2. Calcul de la puissance à installer
Le couple nécessaire pour tourner la roue pelle est l’addition du couple dû à la friction
au niveau de la couronne, couple de la force du vent et couple de la force au niveau de la roue
à godets. Dans ce qui suit, vient le calcul de ces couples.
2.1 Couple dû à la friction au niveau de la couronne.
D’après le constructeur de la couronne, l’expression du couple s’écrit :
( )
Avec :
MK = 5446 KNm : moment de renversement,
DL = 4000 mm : diamètre aux chemins de roulement,
Fax= 4181 KN : la somme des forces axiales appliquées sur la couronne,
Frad : la somme des forces radiales appliquées sur la couronne,
MWA : la résistance au roulement à vide d’une couronne d’orientation de la série
532, dont expression s’écrit sous la forme :
Sachant que la couronne supporte des charges radiales très faibles, nous allons négliger
Frad. Ainsi, nous trouvons :
MW= 207 KNm
2.2 Couple de la force du vent
Le vent appliqué sur la surface de la roue pelle fait la naissance d’un effort important,
nous pouvons le calculer à partir de l’équation suivante :
Avec :
S : surface de contact en m2
q : la pression d’arrêt en N/m2
et se calcule par la formule :
⁄
Où : densité volumique, =1,164Kg/m3 pour une température de 30°C.
v : vitesse du vent en m/s.
Nous prenons le cas extrême avec la vitesse maximale 73 km/h explicité dans
Descriptif technique de commande de la roue pelle et nous trouvons q= 0,24 KN/m2.
Ch
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43
Le couple de la force du vent est donné par :
( )
Avec : S1=100 m2, d1=25m, S2=44.17m
2 et d2=53.75 m.
Nous trouvons que :
2.3 Couple de la force au niveau de la roue à godets.
Nous avons une puissance installée de 132 KW au niveau de la roue à godets, avec
un rendement de = 0,85 du réducteur, donc nous pouvons calculer la puissance de
coupe à l’aide de la relation :
( )
D’après le calcul de la puissance de système de la roue à godets nous avons trouvé que :
= 42 KW,
Donc :
= 76 KW
Par conséquent la force de coupe normale est de :
Avec = 2,27 m/s est la vitesse de coupe.
Donc la force latérale de coupe est, selon la norme FEM 2131 : = 0,3× = 10 KN.
Figure 23: Surface attaquée par le vent
Ch
apit
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44
Et le couple de coupe au niveau de la roue à godets est :
Avec :
D =50 m : la distance entre le point d’application de FL et l’axe de rotation.
Ainsi,
= 500 KN.m
2.4 Calcul de la puissance
Nous trouvons donc le couple totale :
Couple total = MW + CVent + CCoupe =2000 KNm
Et la puissance maximale consommée au niveau du système d’orientation est :
ω: (rad/s) est la vitesse d’orientation de la roue pelle. Selon la description technique,
cette vitesse est comprise entre 4 et 40 m/min. Nous calculons la puissance nécessaire
avec la vitesse maximale qui correspond à 0.118 tr/min tout en considérant un rendement
de 85%.
Nous trouvons que la puissance nécessaire à l’orientation de la roue pelle est de loin
sous dimensionnée. En effet,
=39.07 KW > 7.5 x 3.
Le constructeur n’a pas considéré la vitesse maximale lors du calcul de cette puissance,
en supposant que la vitesse n’atteindra jamais sa valeur maximale.
Figure 24: Efforts latéral et normal sur le godet
FL
FN
Ch
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érification du dimensionnement des systèmes
45
3. Vérification du module.
Trois pignons d’attaque s’engrainent avec la couronne d’orientation pour assurer le
mouvement de rotation de la flèche. Chaque pignon transmet une puissance de rotation via
un groupe motoréducteur.
Caractéristiques du moteur Caractéristiques du réducteur
Famille SIEMENS Famille BREVINI
Puissance nominale 7,5 kW Rapport de réduction i= 586,3
Vitesse de rotation 960 tr/min Puissance de sortie 10,2 KW
Couple nominal 74,6 Nm Vitesse de sortie 1,7 tr/min
Couple de sortie 57325 Nm
Tableau 11: Caractéristiques du motoréducteur de l'orientation
Calcul de module du pignon
Il s’agit d’un engrenage de denture droite. Pour le calcul du module nous avons choisi
de le vérifier à l’aide de la méthode de calcul à pression superficielle dont la formule, comme
elle est indiquée dans le cours des engrenages, est la suivante :
(
)
Le coefficient K s’exprime comme suit;
Ka, Kv, Kd, K0 et Km sont des coefficients à déterminer.
Afin de déterminer ces coefficients, il est indispensable de connaitre les caractéristiques
de la roue et du pignon :
o Pour le coefficient Ka, nous prenons Ka=1.75 qui correspond à un moteur électrique,
un couple récepteur avec chocs importants et en fonctionnement continu 24h/24h (voir
le tableau 6 de l’annexe 3).
o Calcul de Kv :
Caractéristiques du pignon Caractéristiques de la couronne
Z1 17 Z2 214
Glissement Xm 10 mm Glissement Xm 10 mm
Longueur du talent B 150 mm Longueur du talent B 150 mm
Qualité, DIN 10 Qualité, DIN 12
Tolérance Km -0,6 mm Diamètre intérieur 3775 mm
Dureté :HV-MIN 675 Diamètre extérieur 4336 mm
Tableau 12: Caractéristiques de la roue et du pignon
Ch
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érification du dimensionnement des systèmes
46
L’expression du coefficient Kv pour un état de surface médiocre d’après le cours des
engrenages est la suivante :
√
Il a été voulu que la Roue Pelle tourne d’une vitesse comprise entre 4 et 40 m.mn-1
.
Nous vérifions les calculs avec la valeur maximale. Soit .
Nous trouvons
o Calcul de Kd :
La Roue pelle fonctionne en moyenne 16h par jour.et pour une durée de vie espérée de
5 ans ; le nombre de sollicitations est : .Le
catalogue du constructeur spécifie que ses réducteurs sont dimensionnés pour une longévité
de 10000 heures.
Soit :
On trouve
(
)
o Calcul de K0 :
Pour le matériau du pignon, acier allié avec trempe superficielle et pour lequel HV
vaut 675, nous trouvons : N/mm2 (voir figure 2 annexe 3).
o Calcul de Km :
On prend Km égale à 1 puisque
Après avoir déterminé les coefficients, nous calculons le facteur K :
Soit :
Ainsi, le module s’obtient comme suit :
( )
( )
Dans la mécanique générale k vaut 10 comme c’est indiqué dans le cours des
engrenages.
Soit,
( ( )
)
Avec :
Ch
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érification du dimensionnement des systèmes
47
Et
D’où :
Soit d’après la liste des modules normalisés,
Cette valeur du module est bien celle que nous avons pour le pignon.
4. Vérification de l’arbre du pignon.
Pour vérifier le diamètre de l’arbre du pignon, nous allons effectuer une vérification à la
torsion et la flexion.
Cette vérification nécessite le calcul de l’effort radial Fr sur les dents du pignon.
( )
Où α est l’angle de pression, α = 20° et Ft est l’effort tangentiel appliqué aux dents et se
calcule comme suit :
Où Cm est le couple moteur et Dp est le diamètre primitif du pognon.
Par suite,
( )
La relation de vérification est la suivante :
(
√
)
Où Mt est le moment de torsion, Mf est le moment fléchissant et est la contrainte
maximale.
√(
)
Figure 25: Efforts tangentiel et radial dans un engrenage
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érification du dimensionnement des systèmes
48
Mt = 57325 Nm.
Mf = Fr x L = 234.6 KNm, L est la longueur de l’arbre et vaut 1912 mm.
Nous trouvons que le diamètre de l’arbre doit vérifier la condition suivante :
167 mm.
L’arbre que nous avons, est de diamètre 180 mm, convient pour la transmission de ce couple.
V. Vérification du dimensionnement du système de translation
La vérification du mécanisme de translation consiste au calcul de la puissance
nécessaire et à la vérification du galet.
Les éléments indiqués dans la figure ci-dessus sont :
01 : ensemble roue motrice Ø 630.
02 : ensemble roue conduite Ø 630.
07 : nettoyage de voie de la roue Ø630.
03 : balancier 2 roues Ø 630.
1. Vérification du galet
Nous allons vérifier le galet par 3 procédures : la première est les règles de la
Fédération Européenne de manutention (FEM), le second est la norme européenne Eurocode
et finalement nous vérifions la satisfaction de quelques règles d’art des fabricants.
Concernant les rails nous avons le cas de figure suivant :
Figure 26: Système de translation
Ch
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érification du dimensionnement des systèmes
49
1.1 Vérification par les règles de FEM.
Selon « les règles pour le calcul des appareils de levage » de FEM, la charge est limitée
à l’interface rail / galet de roulement. Nous vérifions que la pression d’HERTZ doit satisfaire
la condition suivante : √
Où
-PL : la pression limite et se détermine en fonction du matériau du galet et du rail.
-C1 : coefficient fonction de la vitesse de rotation du galet.
-C2 : coefficient fonction du groupe du mécanisme de translation.
-E : module de Young. Pour l’acier E=210 GPa.
La roue est faite du matériau 42CrMo4 dont la limite élastique minimale est 800
N/mm2, donc d’après le tableau 1 de l’annexe 3 nous avons PL=7.2 MPa.
Le système de translation roule à une vitesse maximale de 20m/min et le diamètre de la
roue est de 630mm. D’après le tableau 2 de l’annexe 5 nous avons C1 vaut 1,13.
D’après le tableau 4 de l’annexe 5, nous trouvons que la roue pelle est de classe 2m, ce
qui laisse choisir la valeur 1 pour le coefficient C2.
Nous allons calculer la pression d’HERTZ par la formule suivante : √
Avec :
-P est la charge au galet en KN.
-D : diamètre du galet de roulement en mm.
-b : largeur utile du rail en mm.
Si la surface du champignon du rail est plate b=l-2r.
Si la surface du champignon du rail est convexe
Nous nous situons dans le deuxième cas de figure et nous avons :
Soit b=57mm.
-r : rayon arrondi extérieur du champignon du rail en mm.
Figure 27: Rail UIC 60
Ch
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érification du dimensionnement des systèmes
50
-l : largeur du champignon du rail en mm.
Nous avons :
Nous trouvons que √
La condition est bien vérifiée.
1.2 Vérification par la norme Eurocode.
La prénorme européenne Eurocode 3 Partie 6[1] est consacrée aux dimensionnements
des chemins de roulement.
La valeur de la «pression diamétrale» k est évaluée à partir de la valeur du paramètre βr
et de l’intervalle des valeurs de ncw autorisé et qui est variable entre l’usage fréquent et
continu du système de translation :
(
( )
)
Où :
-βr : coefficient de résistance du rail.
Si fur ≥ 500 MPa alors, ( )
Si fyr ≤ 460 MPa alors,
-fur : limite d’élasticité de l’acier du rail, et 500 < fyr <1200 MPa.
-fuy : résistance en traction de l’acier du rail, en MPa.
-ncw : nombre de cycle de chargement du galet.
Et
- Lr : durée de vie de calcul du rail.
- Lc : durée de vie de calcul du système, par exemple 25 ans.
- C : nombre de cycles de chargement du système.
- nw nombre de galets en circulation sur le rail.
Avec fur = 700 MPa d’où Compte tenu de la limitation des valeurs de ncw prescrites dans le code :
D’où :
√( )
√( )
Soit :
Nous calculons la pression diamétrale selon la formule suivante :
(
)
Nous trouvons une valeur de 7.2 MPa, elle est de loin dans l’intervalle ci-dessus.
Ch
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érification du dimensionnement des systèmes
51
1.3 Satisfaction de quelques règles de l’art des fabricants.
La note technique de la société GANTRY RAILING LTD (GANTRAIL) consacrée au
choix des rails recommande et indique quelques «Règles de l’art» destinées aux prescripteurs
et utilisateurs pour le choix des rails de roulement et qui peuvent donc s’avérer très utiles et
complémentaires des modèles de calcul précédents.
Nous vérifions l’écrasement de l’âme, en particulier dans le cas du rail Vignole.
Il est recommandé dans ce cas de limiter la contrainte locale verticale dans l’âme à130 MPa,
en supposant une transmission de la charge à 45°, c’est-à-dire en vérifiant les conditions :
( )
Où :
-P est la charge transmise par le galet, en N.
-tw épaisseur de l’âme du rail, en mm.
-H hauteur du rail, en mm.
Nous avons tw=21 mm, H=172 mm et P=258,7 KN. Par suite, nous réalisons que la condition
est de loin vérifiée. En effet,
( )
2. Calcul de la puissance nécessaire à la translation.
Pour déterminer la puissance nécessaire à la translation de la roue pelle, deux facteurs
sont pris en considération : la résistance au roulement et la pression du vent en service.
La force du vent en service.
Figure 28: Rail rodange et rail Vignole
Ch
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érification du dimensionnement des systèmes
52
La roue pelle doit se déplacer contre les pressions de vent qui correspondent à une
vitesse de 73 km/s. En faisant une interpolation entre les valeurs de 62 et 80 dans le tableau de
conversion des vitesses du vent en pressions dynamiques (tableau 6, annexe 5), nous trouvons
que les pressions dynamiques équivalentes à 73 km/h sont 250 N/m2.
Nous assimilons les surfaces de la roue pelle à des formes géométriques régulières (des
cercles et des rectangles), et nous nous situons dans le cas le plus défavorable où la direction
du vent est perpendiculaire à la plus grande surface possible lors de sa translation. Nous
trouvons que la surface exposée au vent lors de la translation est estimée à 540 m2.
Finalement, la force du vent en service vaut 135 KN.
Moment résistant d’un galet.
Le moment résistant MR d’un galet de roulement dépend des paramètres comme la
charge, la vitesse de rotation et la conception du galet, ainsi que des conditions de
lubrification et du frottement au niveau de l’étanchéité.
Du fait de ces nombreux paramètres, le moment résistant ne peut être calculé que de
manière approximative. Sous des conditions de fonctionnement normales et à une vitesse de
rotation moyenne, le moment résistant des galets de roulement avec étanchéité par passage
étroit peut être calculé d’après l’équation suivante donnée par Schaeffler Group Industrial :
Où :
- MR Moment résistant du galet de roulement (Nmm).
- f Coefficient de frottement, voir (tableau 7 annexe 5).
-Fr charge radiale (284612 .6 N/galet).
-dM : diamètre moyen du galet
(D=630 mm et d=315mm).
Nous obtenons :
MR=470180 Nmm.
Résistance au déplacement.
Lorsqu’un galet roule sur un rail, il doit, en plus du frottement interne, aussi surmonter
la résistance au roulement de la bague extérieure sur le rail.
La résistance au déplacement Fv est calculée d’après l’équation suivante donnée par
Schaeffler Group Industrial :
( )
Où :
-FV est la résistance au déplacement.
-fR : Coefficient de résistance au roulement.
(Pour les chemins de roulement en acier trempé : fR=0,05mm).
-Fr : charge radiale (284612.6 N/galet).
-MR : Moment résistant du galet de roulement (Nmm).
-D diamètre extérieur du galet (mm).
Ch
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53
Nous obtenons :
Fv=1538N.
En considérant un rendement de 85%, nous trouvons que la puissance nécessaire au système
de translation se calcule comme suit :
Sachant que la vitesse de translation voulue est comprise entre 2 et 20 m/min, nous
considérons la vitesse maximale qui est égale à 0.33 m/s et nous trouvons :
( )
Soit P=67 KW.
Le système de translation est équipée de 16 moteurs.la puissance nécessaire pour chaque
moteur est :
La puissance de chaque moteur est 5.5 KW. Donc la puissance nécessaire est de loin
disponible.
Conclusion
Ce chapitre porte sur la vérification du dimensionnement des systèmes de la roue pelle
assurant la reprise du phosphate dans la laverie MEA.
Les calculs que nous avons effectués montrent que le système de chargement, le
convoyeur flèche, le système de levage et le système de translation sont bien dimensionnés.
Quant au système d’orientation, nous avons montré que la puissance installée est sous
dimensionnée, et cela est dû à la non considération de la vitesse maximale de l’orientation lors
du calcul de la puissance.
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: Plan de maintenance
54
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55
Introduction
Il est reconnu par tous les acteurs de la fonction maintenance que le plan de
maintenance joue un rôle très important dans la conception et la réalisation des actions de
maintenance d’un bien. Il en va de même d’ailleurs pour son exploitation au quotidien.
Encore faut-il savoir ce que l’on entend par plan de maintenance. En effet, la norme NF X
60-010 définit le plan de maintenance comme étant : « un document énonçant les mode
opératoires, les ressources et la séquence des activités liées à la maintenance d’un bien ».
L’objet de ce chapitre est l’élaboration d’un plan de maintenance pour la Roue Pelle.
Ainsi, le premier paragraphe est réservé au contexte dans lequel il a été rédigé. Nous
enchainons avec sa mise en place en élaborant une décomposition fonctionnelle de la Roue
Pelle et en effectuant une analyse AMDE.
Le troisième paragraphe présente les pièces du plan de maintenance de la Roue Pelle, à
savoir l’inventaire des interventions et leurs périodicités, les check-lists de contrôle et les
principaux contrôles avec les seuils de déclenchement des entretiens conditionnels. Le dernier
paragraphe porte sur la gestion des pièces de rechange.
I. contexte de rédaction du plan de maintenance.
Afin d’assurer une mise en œuvre efficace de la maintenance d’un bien et une
utilisation pratique du plan de maintenance. Celui-ci doit contenir toutes les informations
nécessaires et doit préciser le contexte dans lequel il a été rédigé. En effet, toutes ou partie des
dispositions décrites dans le plan de maintenance sont dépendantes du contexte qui prend en
compte :
o Le taux d’engagement du bien.
o Les objectifs assignés de production.
o Les produits fabriqués.
o Le taux de défaillance constaté.
o Objectifs à atteindre.
o Etc.
Le contexte de rédaction du plan de maintenance de la Roue Pelle est présenté à l’annexe 8.
II. Mise en place du plan de maintenance.
La mise en place d’un plan de maintenance commence par la connaissance intime du
matériel. La décomposition fonctionnelle est une tache préliminaire qui permet d’y parvenir.
1. Décomposition fonctionnelle de la Roue Pelle.
Afin d’assurer un suivi rapide et efficace de la roue pelle, il est important de réaliser un
document synthèse du matériel.
L’inventaire que nous avons établi englobe la totalité des équipements de la roue pelle et est
mis en annexe.
2. Analyse AMDE.
Ch
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: Plan de maintenance
56
Après avoir établi la décomposition fonctionnelle de la roue pelle, nous pouvons
aborder une analyse AMDE.
2.1 Présentation de l’analyse AMDE.
L’Analyse des Modes de Défaillance et de leurs Effets (AMDE) est une méthode
d’analyse qui permet de recenser systématiquement les défaillances potentielles d’un
dispositif en étudiant toutes les sources possibles de défaillances de ses composants et en
déterminant leurs effets sur le comportement et la sécurité. En sus, elle doit mettre en
évidence tous les risques potentiels liés à l’apparition de ces défaillances, afin d’engager les
actions de maintenance nécessaires.
L’AMDE est une méthode d’analyse inductive rigoureuse qui permet une recherche
systématique :
Des modes des défaillances d’un moyen de production ;
Des causes des défaillances générant les modes de défaillances ;
Des conséquences des défaillances sur le moyen de production, sur son
environnement, sur le produit ou sur l’homme ;
Des moyens de détection pour la prévention et correction des défaillances.
Donc il s’agit d’une technique qui conduit à l’examen critique de la conception dans un
but d’évaluer et de garantir la sûreté de fonctionnement (sécurité, fiabilité, maintenabilité et
disponibilité) d’un moyen de production.
2.2 Application de l’analyse AMDE sur la Roue Pelle.
Les résultats de l’analyse AMDE appliquée sur la roue pelle sont représentés dans les
tableaux en annexe 7. Chaque tableau est dédié à l’analyse d’un système de la roue pelle en
explicitant la fonction qu’il assure, et les caractéristiques des défaillances à savoir le mode de
défaillance, sa cause ainsi que ses effets. Ces tableaux présentent également les actions à
mener.
III. Le plan de maintenance.
L’élaboration d’un plan de maintenance nécessite la connaissance du comportement de
la roue pelle, la possession d’une documentation technique des constructeurs, l’expérience des
techniciens, l’historique des pannes et tout autre document intrinsèquement lié à la roue pelle.
Après la connaissance de la roue pelle et de son fonctionnement, l’élaboration d’une
décomposition fonctionnelle et une analyse AMDE, vient le temps pour mettre en œuvre ces
résultats pour élaborer des pièces du plan de maintenance pour la roue pelle en se référant
principalement à la documentation du fournisseur.
1. Inventaire des interventions de maintenance.
Les tableaux en annexe 8 constituent l’inventaire des interventions ; pièce maitresse du
plan de maintenance. Ils représentent d’une façon globale et synthétique l’activité de
maintenance prévisible sur la Roue Pelle : ils énoncent l’ensemble des interventions à réaliser
avec la périodicité préconisée et les observations nécessaires.
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: Plan de maintenance
57
2. Check-list d’inspection et de contrôle
La check-list est un document opérationnel qui regroupe des actions de contrôle et
d’inspection à effectuer sur la Roue Pelle. Le tableau suivant représente la check-list que nous
avons établie pour la Roue Pelle.
IV. Gestion des pièces de rechange et consommables
L’objectif de la gestion des pièces de rechange et consommables est de garantir la
continuité de fonctionnement d’un appareil de production ou d’un service, car l’entreprise doit
posséder en temps voulu les matières et les produits nécessaires pour le bon déroulement de
son activité.
Occupant une position stratégique dans la chaine logistique de la laverie MEA, la roue
pelle a besoin d’un stock en pièces de rechange bien dimensionné.
1. Classifications des pièces de rechange.
La nature de la consommation d’une pièce est liée au type de maintenance qui lui est
appliqué. On peut ainsi distinguer quatre types de pièces de rechange :
Pièces systématiques,
Pièces d’usure,
Pièces occasionnelles,
Pièces conditionnelles.
1.1 Pièces systématiques
Ce sont les pièces qui seront remplacées à chaque entretien systématique. Leur durée
de vie est supposée constante et égale à leur périodicité de remplacement, c’est pour cela que
leur consommation est fixe. Le calcul du besoin annuel de ce type de pièces se fera selon la
formule.
Besoin annuel =
HMP : Heures de Marche Prévisionnelles pendant une année
Q : Quantité installée
T : Périodicité de remplacement
1.2 Pièces d’usure
Ce sont les pièces dont le remplacement est lié à l’entretien conditionnel. Leur loi
d’usure est supposée connue et leur durée de vie constante. Pour ce type de pièces le besoin
annuel se calcule suivant la formule suivante :
Besoin annuel =
Avec :
Ch
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: Plan de maintenance
58
HMP : Heures de marche Prévisionnelles pendant une année.
Q : Quantité installée.
: Écart type enregistré sur la MTBF de la pièce.
1.1 Pièces occasionnelles
Ce sont les pièces dont le remplacement est lié aux entretiens correctifs. Les pièces de
cette classe sont remplacées suite à une détérioration ou une fatigue, leur durée de vie est
aléatoire et leur taux de défaillance est variable.
1.2 Pièces conditionnelles
Ce sont les pièces dont le remplacement est rare et qui ont normalement la durée de vie
de l’équipement. Ce type de pièces ne peut faire l’objet d’aucune modélisation, car il s’agit de
très grosses pièces excessivement chères. L’approvisionnement se fera moyennant des
demandes d’achats exceptionnels.
2. Calcul du besoin en pièces de rechange
Le service mécanique à la laverie MEA est organisé de telle sorte qu’une équipe
s’occupe des interventions de la maintenance sur les équipements de manutention et une autre
de celle de la maintenance des secteurs de traitement, ce qui permettra de bien maitriser la
maintenance. Par conséquent, les heures de marche prévisionnelles pendant une année sont
connues mais le moyen du temps de bon fonctionnement est variable. Le suivi et les
inspections informent sur l’état des équipements.
Effectivement, l’organigramme qui suit permet de déterminer la nature du besoin en
pièces de rechanges et de le calculer. Ainsi, le besoin en pièces de rechanges est un besoin en
principe en pièces conditionnelles, chose que nous a confirmé le responsable du matériel et le
tableau en annexe 8 les représente, et nous n’avons pas calculé ce besoin en pièces de
rechange à défaut d’un historique.
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: Plan de maintenance
59
Figure 29: Les pièces de rechange
Besoin en pièces de rechange
Besoin = 𝐻𝑀𝑃 𝑄
𝑀𝑇𝐵𝐹 𝜎
Pièce systématique
Besoin = 𝐻𝑀𝑃 𝑄
𝑇
Non
Maintenance systématique
Maintenance conditionnelle
MTBF connues
co
Oui
Pièce d’usure
Oui Non HMP connues
co
Pièce occasionnelle
Pièce conditionnelle
Non
Maintenance corrective
Pièce courante
co
Maintenance de rénovation
Oui
Achat exceptionnel
Stock des pièces de rechange
Ch
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: Plan de maintenance
60
Conclusion Le plan de maintenance que nous avons élaboré dans ce chapitre est basé
principalement sur les recommandations du constructeur et l’analyse AMDE. Les critiques et
les constatations des intervenants sont très utiles. En effet, le suivi, la prise en compte des
remarques, la vérification sur place et l’analyse des retours d’appréciation permettent
d’améliorer le plan de maintenance. Cette adaptation doit être maintenue convenablement
avec l’évolution du contexte de sa rédaction. Un plan de maintenance doit vivre et évoluer
avec le vieillissement de la machine.
Encore faut-il insister sur l’importance de l’historique pour la fonction maintenance, en
particulier pour des machines aussi stratégiques que la roue pelle. De ce fait, nous
recommandons de construire un historique des pannes et des interventions pour réajuster le
plan de maintenance.
Co
nc
lu
sio
n g
én
ér
al
e
Conclusion générale
Ce projet de fin d’études a pour objet l’étude de la roue pelle, une machine qui
occupe une position névralgique au niveau de la chaine logistique de la ligne de
production du phosphate à l’OCP. L’étude est réalisée en deux volets.
Effectivement, après avoir justifié l’importance que revêt cette machine par
l’entremise de la méthode PIEU, nous avons entamé la vérification du
dimensionnement des systèmes de chargement, de levage, d’orientation et de
translation, en sus du convoyeur flèche.
Et pour maintenir au maximum la disponibilité de la roue pelle, nous avons
élaboré un plan de maintenance en se basant sur une analyse AMDE et sur la
documentation du constructeur.
Ainsi, le travail que nous avons réalisé répond au besoin de l’OCP à savoir la
vérification du dimensionnement des systèmes de la roue pelle, pour s’assurer qu’elle
puisse bien remplir sa fonction, et l’élaboration d’un plan de maintenance préventive
pour augmenter sa disponibilité.
Si ce projet répond au besoin exprimé en terme de la vérification du
dimensionnement des systèmes de la roue pelle, une vérification de la structure
s’avère nécessaire en particulier avec l’accident de la rupture au niveau de la flèche de
la roue pelle lavé. Encore faut-il insister sur la formation des conducteurs et la
coopération entre les agents de maintenance et de production pour une bonne
maitrise des activités de la fonction maintenance.
Au terme de ce travail, nous pouvons confirmer que ce projet nous a été d’un
grand apport. En effet, il nous a permis de collaborer avec des équipes de
professionnels et de mettre en pratique nos connaissances techniques. C’était une
expérience riche aussi bien au niveau technique qu’au niveau relationnel.
Bib
lio
gr
ap
hie
Bibliographie
Mohamed ZAOUI : Cours de conception mécanique, ENIM, Département
Electromécanique.
Brahim NAJJI : Cours de résistance des matériaux ENIM Département
électromécanique.
Saad CHARIF D’OUAZZANE : Cours de maintenance industrielle, ENIM
Département électromécanique.
Jean HENG : Pratique de la maintenance préventive, Dunod, Paris.
Jean-Louis FANCHON : Guide de mécanique sciences et technologies industrielles,
NATHAN.
Pierre CHAILLET : Mécanique appliquée.
DRH OCP : Calcul des principaux éléments d’un convoyeur.
Norme FEM, Fédération Européenne de Manutention.
Norme Eurocode.
Descriptif technique de commande de la roue pelle, Société Marocaine des Etudes
Spéciales et Industrielles (SEMSI).
Encyclopédie « techniques de l’ingénieur ».
Manuel de la roue pelle TAIMWESER.
Catalogue du fabricant des couronnes IMO.
Catalogue Galets de roulement, Schaeffler Group Industrial.
Catalogues des réducteurs FLENDER, BREVENI.
Catalogue des coupleurs hydrauliques FLUDEX.
Bib
lio
gr
ap
hie
Webographie
www.ocpgroup.ma
www.myblogamio.com
www.flender.com
ANNEXES
ANNEXE 1 Roue à godets
1) : circulation d’air réduite 2) : circulation d’air libre 3) : Circulation d’air constante importante
Pt0 : sans refroidissement
Pt1 : avec ventilateur
Pt3 : avec serpentin
Pt4 : avec ventilateur et serpentin
Type TN (Nm)
8516 90000
12020 133000
18020 190000
25025 260000
35031 370000
SL2PLB …
Vw N1
[min-1
]
8516 12020 25025 35031
Pt0 (kW)
0,51)
42 60 94 127
1,22)
61 85 134 182
4,03)
79 111 174 236
Pt1 [KW]
-- 1500 118 166 260 353
-- 1000 88 123 193 263
Pt3 [KW]
0,51)
-- 168 230 421 566
1,22)
-- 187 256 461 620
4,03)
-- 205 282 501 675
Pt4 [KW]
-- 1500 244 336 588 792
-- 100 214 294 521 702
i eff
N1=1500 (tr/min)
T2max (Nm)
N2 (tr/min) T2 (Nm) P2 (kW)
115,92 12,9 221954 301
810000
129.20 11,6 229299 279
140.77 10,7 235275 263
166.45 9,0 247401 233
185.54 8,1 255593 216
202.13 7,4 262248 204
231.83 6,5 273258 185
258.43 5,8 282306 172
281.54 5,3 289657 162
332.89 4,5 304586 144
371.07 4,0 314672 133
404,27 3,7 322865 125
459,91 3,3 335599 115
fw
T (0C)
ED %
100 80 60 40 20
10 1,14 1,21 1,34 1,53 2,03
20 1,00 1,06 1,17 1,34 1,78
30 0,86 0,91 1,00 1,15 1,53
40 0,71 0,76 0,84 0,96 1,27
50 0,57 0,61 0,67 0,77 1,02
fA
Pe/PN (%)
20 30 40 50 60 70 80
0,7 0,8 0,86 0,9 0,93 0,96 0,98
Démarrage par heure
1-5 6-25 26-100 101-200
CS 1 1,05 1,15 1,25
Machine menée KA
Broyeurs 1,75
dragues
Bobine pour câble 1,25
convoyeurs 1,25
Commande tête d’outil 2
Elévateurs Cycle continu 1,75
Cycle intermittent 1,25
rubans
Régulation des tambours 1,25
Enrouleurs dérouleurs 1
Traitement des déchets 1,25
Traitement du ciment Fours de cimenterie 1,5
Mélangeurs 1,25
Papier Agitateurs mélangeurs 1,5
Agitateurs de liquides 1,25
Plastique Mélangeurs pour lots 1,75
Mélangeurs à cycle continu 1,5
Sucre Coupeur de betteraves 2
Broyeurs de cannes à sucre 1,5
Traitement des eaux
Ecran à barres 1,25
Alimentateurs substances chimique 1,25
Séparateurs parties lourdes 1,5
Collecteurs de boues 1,25
FA Series
Speed in rpm
600 740 890 980 1180 1350 1470 1600 1770 2000 2300 2600 2950 3550 size
Rated output PN in Kw
1.2 1.6 2.8 4.2 5.5 6.9 8.7 11.7 15 19 24 33 222
1.2 2.3 4 5.5 9 14 18.5 23 29 37 48 60 70 90 297
2.6 4.8 8.7 11.5 18 27 34 40 51 65 82 97 120 145 342
5.7 10 16 21 36 49 61 74 87 105 135 165 180 395
11 21 32 41 65 90 110 127 155 190 230 290 370 450
19 36 60 75 115 154 190 215 260 310 395 516
37 69 109 134 200 260 320 360 435 540 590
FG, FV and FN series
Speed in rpm
600 740 890 980 1180 1350 1470 1600 1770 2000 2300 2600 2950 3550 size
Rated output PN in Kw
4 7.5 12 16 26 38 48 61 85 110 140 170 220 290 370
7.5 15 23 30 48 70 90 115 140 175 220 280 340 425
15 30 45 58 95 140 180 210 245 300 380 480 490
28 55 85 110 180 255 300 350 420 525 660 565
55 110 170 220 350 450 520 600 730 900 655
110 210 330 440 600 760 870 1010 1220 755
240 440 700 810 1130 1440 1660 887
480 880 1400 1600 2000 2350 2500 887D
ANNEXE 2 Dimensionnement du convoyeur
Angle en degré Pente en % Coefficient d’inclinaison
4 7 1
5 9 0.99
6 11 0.98
7 12 0.97
8 14 0.97
9 16 0.96
10 18 0.95
11 19 0.94
12 21 0.93
13 23 0.92
14 25 0.91
15 27 0.90
16 29 0.89
17 31 0.87
18 32 0.85
19 34 0.83
20 36 0.81
21 38 0.78
22 40 0.76
23 42 0.73
24 45 0.71
25 47 0.68
Longueur en m coefficient Longueur en m coefficient
3 9 160 1.55
5 7.6 180 1.5
10 4.5 200 1.45
15 3.6 250 1.38
20 3.2 300 1.31
25 2.9 400 1.25
30 2.8 500 1.2
40 2.4 600 1.17
50 2.2 800 1.11
60 2.1 1000 1.08
70 2 1200 1.06
80 1.90 1500 1.05
90 1.8 2000 1.04
100 1.75 2500 1.04
120 1.65 ≥3000 1.03
140 1.60
Largeur de la bande 400 500 600 650 800 1000 1200 1400
Masse linéique
correspondante
20 25 30 35 45 65 95 145
classe largeur Nombre de plis types carcasses . b (Kg/m)
31.5 500 3 Nylon 6.910
40 650 3 Nylon 10.970
40 800 3 Nylon 13.200
63 800 4 Nylon 14.560
63 1000 4 Nylon 18.580
63 1200 4 Nylon 22.170
63 1400 4 Nylon 25.500
80 1000 4 Nylon 18.600
80 1200 4 Nylon 23.310
80 1400 4 Nylon 28.110
100 1400 4 Nylon 28.210
ANNEXE 3
Système de levage
Piston [mm]
25 32 40 50 63 80 100
Tige [mm]
12 18 14 16 22 18 28 22 36 28 45 36 56 45 70
Piston [mm]
125 160 200 250 320 400
Tige [mm]
56 90 70 110 90 140 140 180 180 220 220 280
ANNEXE 4 Système d’orientation
Applications Facteur d’utilisation fa remarque
Sidérurgie 1,75 Conditions de service sévères
Machines spéciales 1,25 Conditions de service
normales
Appareils de mesure 2,00 précision
Robots/système de
manutention
1,5 précision
Véhicules de transport
spéciaux
1,5 Conditions de service sévères
Engins miniers 1,75 Conditions de service sévères
Grues de bord 1,10 Conditions de service
normales
Grues 1,25 Conditions de service
moyennes
Grues 1,45 Conditions de service
difficiles
Chariots élévateurs et
équipement auxiliaires
1,10 Chocs légers
Eoliennes 2,00 Risque d’usure
Vitesse de translation vf en m/min Coefficient de charge
propre φ Voies de roulements avec
joints
Voies de roulements avec
joints
≤ 63 ≤ 100 1.1
63 < vf ≤125 100 < vf ≤ 200 1.2
Vf >125 Vf > 200 1.3
Coefficient de
sécurité s
Charges
exercées sur la
structure
Contraintes
dans la
structure
Comportement
du matériau
Observations
1 ≤ s ≤ 2 régulières et
connues
connues testé et connu fonctionnement constant
sans à-coups
2 ≤ s ≤ 3 moyennement
connues
assez bien
connues
testé et connu
moyennement
fonctionnement usuel
avec légers chocs et
surcharges modérées 3 ≤ s ≤ 4 moyennement
connues
moyennement
connues
non testé
mal connues ou
incertaines
mal connues ou
incertaines
connu
++ Excellent + Bon O Moyen
--peu adaptée - adaptée sous certaines condition
Exigences 920 932 120 116 125 150 320 325 840 850 532 540
Conception robuste ++ ++ ++ ++ ++ ++ O O + + + +
Vibration + + ++ ++ ++ ++ + + ++ ++ + +
Haute capacité de reprise
de charge
-- -- - - - O ++ ++ + + ++ ++
Durée de vie élevée -- -- -- -- - - ++ ++ O O + +
Jeu réduit +1) +1) O O O O + + O O + +
Faible résistance au
roulement sous charge
--
--
-
-
-
-
+
+
O
O
+
+
Vitesse de rotation élevée O O O ++ + + - - O O - -
Petit diamètre ++ O ++ ++ + O O - O + ++ ++
Grand diamètre - - - -- O O O O + + ++ ++
Charge axiale importante - O O - O + ++ ++ + + ++ ++
Moment de renversement
important
-
O
O
-
O
+
++
++
+
+
+
+
Précision élevée -- -- - - O O ++ ++ O O + +
Raideur élevée -- -- - - O O ++ ++ O O + +
N0
de p
lan
Co
urb
e N
0
Dimensions et poids Denture et efforts sur la
denture Capacité
Dia
mèt
re
exté
rieu
r
Dia
mèt
re
inté
rieu
r
po
ids
Dia
mèt
re
pri
mit
if
mo
du
le
Eff
ort
tan
gen
tiel
ad
m
Eff
ort
tan
gen
tiel
max
imu
m ad
m
Sta
tiq
ue
dy
nam
iqu
e
Da
[mm]
di
[mm
]
G
[Kg]
D0
[mm]
M
[mm]
fznor
m
[KN]
fzma
x
[KN]
C0
rad
[KN]
C0ax
[KN]
Crad
[KN
]
Cax
[KN
51-32
3550
1 3772,8 3358 2028 3712 20 165 294 1083 32008 319 494
8
51-32
3750
2 3980,8 3558 2186 3936 20 165 294 1145 33811 325 508
9
51-32
4000
3 4220,8 3808 2278 4176 20 165 294 1223 36065 333 527
3
51-32
4250
4 4476,8 4058 2455 4416 20 165 294 1300 38320 341 543
9
ka
Couple récepteur
pratiquement sans
choc :
-Génératrice
électrique,
-Ventilateurs,
-Etc.
Couple récepteur avec chocs
modérés :
-Pompes à pistons
multiples,
-Agitateur et mélangeur
de produit non homogène,
-Etc.
Couple récepteur
avec chocs
importants :
-Presse
d’emboutissage
- Cisailles,
-Pelles mécanique,
-Etc.
Couple moteur très
régulier :
-Moteurs électrique
- turbines
1/1,05*
1,25/1,45
1,5/1,75
Couple moteur un peu
irrégulier :
Moteurs poly
cylindriques à
combustion interne
1,25/1,45
1,5/1,75
1,75/2,25
Couple moteur très
irrégulier :
Moteurs mono
cylindriques à
combustion interne
1,5/1,75
1,75/2,25
2,25/2,85
ANNEXE 5 Système de translation
Résistance à la traction du
métal du galet de
roulement(MPa) PL (MPa) Résistance minimale de
l’acier du rail (MPa) Fu>500 5,00 350
Fu>600 5,60 350
Fu>700 6,50 510
Fu>800 7,20 510
Fu>900 7,80 600
Fu>1000 8,50 700
Diamètre
galet
(mm)
Valeurs de C1en fonction de la vitesse de translation en m/min
10 12.5 16 20 25 31.5 40 50 63 80 100 125 160 200 250
200 1.09 1.06 1.03 1 0.97 0.94 0.91 0.87 0.82 0.77 0.72 0.66
250 1.11 1.09 1.06 1.03 1 0.97 0.94 0.91 0.87 0.82 0.77 0.72 0.66
315 1.13 1.11 1.09 1.05 1.03 1 0.97 0.94 0.91 0.87 0.82 0.77 0.72 0.66
400 1.14 1.13 1.11 1.09 1.06 1.03 1 0.97 0.94 0.91 0.87 0.82 0.77 0.72 0.66
500 1.15 1.14 1.13 1.11 1.09 1.06 1.03 1 0.97 0.94 0.91 0.87 0.82 0.77 0.72
630 1.17 1.15 1.14 1.13 1.11 1.09 1.06 1.02 1 0.94 0.91 0.87 0.82 0.77
710 1.16 1.14 1.13 1.12 1.1 1.07 1.04 1.02 0.99 0.96 0.92 0.89 0.84 0.79
800 1.17 1.15 1.14 1.13 1.11 1.09 1.06 1.03 1 0.97 0.94 0.91 0.87 0.82
900 1.16 1.14 1.13 1.12 1.1 1.07 1.04 1.02 0.99 0.96 0.92 0.89 0.84
1000 1.17 1.15 1.14 1.13 1.11 1.09 1.06 1.03 1 0 .97 0.94 0.91 0.87
1120 1.16 1.14 1.13 1.12 1.1 1.07 1.04 1.02 0.99 0.96 0.92 0.89
1250 1.17 1.15 1.14 1.13 1.11 1.09 1.06 1.03 1 0.97 0.94 0.91
Classification en groupe de mécanisme C2
1Dm & 1Cm 1.25
1Bm & 1Am 1.12
2m 1
3m 0.9
4m & 5m 0.8
CLASSE DE SPECTRE DES SOLLICITATIONS
Mécanisme ou éléments de mécanisme soumis régulièrement à des sollicitations voisines de la sollicitation maximale
4
Mécanisme ou éléments de mécanisme soumis fréquemment à la
sollicitation maximale et couramment à des sollicitations
moyennes
3
Mécanisme ou éléments de mécanisme soumis assez
souvent à la sollicitation maximale et couramment à des sollicitations faibles
2
Mécanisme ou éléments de mécanisme soumis
exceptionnellement à la sollicitation maximale et
couramment à des sollicitations très faibles
1
au-dessous de 0h15 400 heures V0.12 - 1Dm 1Cm 1Bm
de 0h15 à 0h30 800 heures V0.25 1Dm 1Cm 1Bm 1Am
de 0h30 à 1h00 1 600 heures V0.50 1Cm 1Bm 1Am 2m
de 1h00 à 2h00 3 200 heures V1 1Bm 1Am 2m 3m
de 2h00 à 4h00 6 300 heures V2 1Am 2m 3m 4m
de 4h00 à 8h00 12 500 heures V3 2m 3m 4m 5m
de 8h00 à 16h00 25 000 heures V4 3m 4m 5m -
au-dessus de 16h00 50 000 heures V5 4m 5m - -
Temps moyen de
fonctionnement quotidien présumé
Durée totale
d’utilisation
Classe d’utilisation
Vitesse du vent Pression
km/h m/s Kgf/m2 N/m2
30 8.3 4.3 42
35 9.7 5.9 58
45 12.5 9.5 93
55 15.3 14.5 142
65 18.1 20.5 200
80 22.2 31.0 304
95 26.4 43.5 426
110 30.3 57.5 563
120 33.3 69.0 676
130 36.1 81.0 793
140 38.9 94.5 926
150 41.6 108.0 1058
160 44.4 123.0 1200
170 47.2 139.0 1362
180 50.0 156.0 1528
190 52.8 174.0 1705
200 55.5 193.0 1891
210 58.2 212.0 2080
220 61.1 228.0 2295
230 63.9 256.0 2510
240 66.7 278.0 2730
250 69.4 310.0 2950
à une rangée de billes 0,0015 à 0,002à deux rangées de billes 0,002 à 0,003
à rouleaux cylindriques jointifs 0,002 à 0,003
à aiguilles avec cage 0,003 à 0,004à aiguilles jointives 0,005 à 0,007
ANNEXE 6
Décomposition fonctionnelle de la Roue
Pelle
Système Sous système Eléments
Roue Pelle
Système de translation
Goulotte de déchargement
Rouleaux caoutchoutés antichoc
Vérin de la table de décharge
Table de décharge
Rives de guidage
16 moteurs électriques
Réducteurs à roue et vis sans fin
(4 par bougie)
Accouplements STIFF (4 par
balancier)
Balanciers de translation (4)
Freins pince-rails hydrauliques(2)
: HILLMAR
Cartouche de graissage
centralisé(1)
Galets de translation(24)
Rails
Système d’orientation
3 moteurs électriques
3 réducteurs BREVINI
3 limiteurs de couple à manchons
à denture droite
Couronne
Pignon d’attaque (graissage de la
denture extérieure)
Circuit de graissage
Pignon caoutchouté
Système de reprise
Moteur
Accouplement à doigts
Coupleur hydraulique
Réducteur à train parallèle
Réducteur à train épicycloïdal
Jauge numérique : mesure du
niveau d’huile du réducteur
Capteur de température
Capteur de vibration
8 godets
Roue
Système flèche
Coupleur
Accouplement à diaphragme
Moteur électrique
Réducteur
Tambour de tension
Palier coulissant
Vérin de tension
Système de levage Moteur électrique
Pompe hydraulique
Réservoir hydraulique
Bloc distributeur avec
électrovalve différentielle et
partielle
2 soupapes antichocs
2 soupapes d’équilibrage pour
vérin
2 vérins de levage
Filtre
Limiteur de pression
Système d’équilibrage
mat
articulation
flèche
contrepoids
Système de graissage
centralisé
Sélecteur pour la temporisation
Pompe
Contrôleur de cycle de graissage
Distributeur avec manomètre pour
contrôler la pression
ANNEXE 7
Analyse des modes de défaillances et
leurs effets (AMDE)
Analyse AMDE
Système : Orientation Caractéristiques de la défaillance Résultat d’étude
Organe Fonction Mode de défaillance Cause de défaillance Effet Actions à amener
Couronne Transmettre la rotation
Usure des dents et des
billes Défaut de planéité Bruit et desserrage des boulons
-MPH: Contrôle de graisse.
-MPM : contrôle des joints d’étanchéité des roulements
-MPM : Control de l’état de la denture
-PR : Couronne.
Grippage Manque de graisse Usure
rupture Graisse inadaptée Usure
Bruit Usure denture Bruit
Camembert Support de la couronne Fissures au niveau des
soudures Choc périodique bruit
Pignon
Entrainer la couronne Fissure Chocs avec le produit Fragilité -MPM : Contrôle de l’état de la denture.
-MPH : Contrôle de graissage du pignon d’attaque
-PR : pignon. Usure
Mauvais graissage et
alignement
Mauvais engrènement
Pignon
caoutchouté
Graissage du creux de
la denture de la
couronne
Bouchage des trous de
graisse
-Colmatage de graisse.
-Poussière.
-Saleté.
Manque de graissage pour la
couronne.
-MPH : Control des trous de graissage
-PR : Pignon caoutchouté
Réducteur Réduire la vitesse
Cisaillement du pignon
d’attaque Défaut d’engrainement vibration
-MPH : Control des points de graissage
-MPH : Contrôle niveau d’huile.
-MPH : Control échauffement (thermocouple).
-MPM : Vérifier le serrage des boulons de fixation.
- 3 ans : Démontage et révision générale du
réducteur (vérification des jeux entre pignons).
-MPA : Révision partielle.
-PR: Roulements, réducteur.
Mauvais graissage
-Fuite d’huile
-Mauvais entretien (vidange)
-huile non adaptée
Détérioration des pignons,
roulements, joints du réducteur
Echauffement -Mauvais graissage
-Reniflard bouché.
Grippage des roulements et
détérioration des arrêts d’huile
Défaut fixation Cisaillement des boulons Vibration importante et
détérioration des roulements
Vibration et bruit -Alignement incorrect.
-Roulement endommagé.
-Détérioration de la denture du
pignon
-Désaxage
-Bruit excessif
Résine Garder la couronne
plane
Endommagement au
niveau des extrémités Défaut de planéité Coincement et bruit
Accouplement Transmettre le
mouvement vibration Défaut d’alignement Pas de puissance transmise MPT : Control des vibrations
Freins Arrêter la rotation Usure des disques vibration vibration
Analyse AMDE
Système : Translation Caractéristiques de la défaillance Résultat d’étude
Organe Fonction Mode de
défaillance Cause de défaillance Effet Actions à amener
fondation Assurer un champ horizontal
Micro fissurations des longrines
Affaissement du sol d’assise
Dégradation des rails
Affaissement des longrines
Mauvaise condition de drainage
Rails guidage
Différence de niveau surcharge Difficulté de translater
Défaut de rectitude
galets Moyen de translation usure fatigue coincement
réducteur Réduire la vitesse Usure des dents Manque de lubrifiant échauffement
balanciers Translation Basculement Usure pivot (articulation) Pas d’amortissement suite aux obstacles
-MPH : Control du graissage des rotules -MPS : control de coincement engendré par la rouille
Electro-freins Freinage Manque freinage Usure garniture Inertie
-MPH : Control de l’usure des garnitures (attachés aux sabots). -MPH : Régler le freinage -PR : garnitures
Freins pince
rails Freinage de sécurité Manque de freinage Usure des mâchoires Absence de sécurité machine
-MPH : vérifier l’usure des mâchoires
-MPH : vérifier le fonctionnement
Enrouleurs Enroulement Cisaillement câble Coincement du système Manque 5500 V -MPM : Contrôle de l’enroulement du câble électrique sur le tambour -MPM : control de l’état du système de guidage
Analyse AMDE
Système : convoyeur flèche Caractéristiques de la défaillance Résultat d’étude
organe fonction Mode de défaillance Cause de défaillance Effet Actions à amener
Tambour
Transmission de mouvement
Usure Frottement Patinage bande -MPQ : Eviter le patinage (tambour en marche et bande arrêtée -MPT : Contrôler
régulièrement les portés de roulements via pied à coulisse.
Fissure Contraintes excessives Influence sur les roulements des tambours
Usure des portées de roulements
Défaillance des roulements Vibration du tambour
Paliers Guidage en rotation Echauffement -Mauvais alignement
-Excès ou déficit de graisse
Grippage du roulement -MPH : Contrôle d’échauffement -MPS : Control de l’alignement de l’arbre PR : Roulements
Coupleur hydraulique
Transmettre La puissance
Fuite D’huile Arrêt d’huile défectueux -MPT : Control du remplissage d’huile -MPH : Control d’échauffement -PR : joints, bouchons fusibles, roulements.
Température élevée Echauffement d’huile suite à un coincement
Les bouchons fusibles fondent.
Vibration, bruit -Alignement incorrect -Roulement endommagé
-Bruit excessif -Influence sur la production.
Bande
Transport de matière
Usure Produit abrasif et humidité Patinage -MPA : Control de l’état de la bande de transport. -MPQ : Assurer un débit nominal PR : bande
Analyse AMDE
Système : Levage Caractéristiques de la défaillance Résultat d’étude
Organe Fonction Mode de défaillance Cause de défaillance Effet Actions à amener
Pompe Pompage Absence pompage Manque levage Manque pression -MPH : Control du pompage.
Vérin Levage Fuite d’huile Usure des joints
d’étanchéité Manque levage -MPM : Control d’étanchéité.
-MPM : control de la montée et de la descente
Réservoir Alimentation des conduites
Fuite et manque d’huile
Pertes Absence de levage -MPM : Contrôle niveau d’huile
Conduites Levage Fuite d’huile Fuite d’huile Manque levage -MPM : Control d’étanchéité.
-PR : Joints d’étanchéité
PR: pièce de rechange.
MPA : maintenance préventive annuelle.
MPT : maintenance préventive Trimestrielle.
MPS : maintenance préventive semestrielle.
MPM : maintenance préventive mensuelle.
MPH : maintenance préventive hebdomadaire.
MPQ : maintenance préventive quotidienne.
Analyse AMDE
Système : Roue à godets Caractéristiques de la défaillance Résultat d’étude
Organe Fonction Mode de défaillance Cause de défaillance Effet Actions à amener
Godet Déstockage du produit
Usure denture Produit abrasif Influence sur le débit -MPM : Control de l’état de la denture -MPA : Control de la tôle des godets Usure tôle Produit abrasif Usure du godet
Tôle D’usure -Minimiser le cout des pièces d’usure
Usure Produit abrasif Détérioration de la goulotte de déchargement
-MPM : Control de l’état des tôles d’usure
Cintre Porter les godets Déformation Surcharge Arrêt du déstockage -MPA : Control de fixation des godets
Paliers Guidage en rotation Etanchéité Poussière ou corps
étranger
L’érosion -MPH : Control d’étanchéité.
ANNEXE 8 Plan de maintenance
Contexte de rédaction
Date d’installation : Octobre 2010
Lieu : laverie MEA
Réception : sous garantie
Taux d’engagement : 16 h/jour ; 7 jours / semaine
Produits transporté : phosphates
Performances rendement prévu : 2600 tonnes/heure
Rebuts : pas de rebut
Produits sous assurance qualité : NON
Réception maintenance : NON
Etat documentaire : médiocre
Modifications / améliorations : machine sous garantie
Taux de panne : phase de jeunesse
Indisponibilité maintenance : néant
Augmenter au maximum possible la disponibilité de la Roue Pelle en se
référant aux préconisations du constructeur.
Check-list d’inspection Equipement Point à inspecter Valeur normale Bon Mauvais
Levage de la
flèche
l’état de la conduction hydraulique de
levage de la flèche
Réducteur
translation
fonctionnement correct des signaux
optiques
fonctionnement correct des signaux
acoustiques
la mise à masse du moteur
la continuité de masse des rails est faite par
moyen du conducteur de production
la continuité de masse entre la roue pelle et
les rails
faite par moyen
des brosses de
mise à terre
le fonctionnement des dispositifs d’arrêt
le fonctionnement des dispositifs
d’urgence
les panneaux de péril
Stabilité de fonctionnement Pas de vibration
Pas d'oscillation
la température de l’huile
Vérifier si le réducteur produit des bruits
anormaux
Bruit non exagéré
l’étanchéité de réducteur Pas de fuites
Contrôler le niveau d’huile
les vis de fixation sont bien serrées
Convoyeur flèche Etat générale de la bande
Réducteur
convoyeur flèche
Vérifier la température maximale de la
carcasse du réducteur
Palpable au
toucher
les bruits du réducteur Bruit non exagéré
Stabilité de fonctionnement Pas de vibration
Pas d'oscillation
Tambours
Température des paliers Palpable au
toucher
Sonorité Pas de bruit ni
grincement
Etanchéité Pas de fuites
Treuil a câble Inspection des câbles
Coupleur
hydraulique
Stabilité de fonctionnement Pas d'oscillation
Pas de vibration
Etanchéité Pas de fuites
Sonorité Bruit non exagéré
Température sortie d'huile
Pression d'huile à l'entrée
Compresseur
la tension des courroies
Contrôler la température de
fonctionnement
Equipement Point à inspecter Valeur normale Bon Mauvais
Equipes
hydrauliques
pour :
Appariement
cabine, élévation
flèche et tension
bande
le niveau d’huile des dépôts et remplir si
nécessaire
les tiges de vérins sont protégées contre
l’effet abrasif de la saleté.
la vitesse des tiges de vérins et des arbres
reste aussi faible que possible.
Bandes
Contrôler les recouvrements des bandes
surtout en ce qui concerne les trous,
coupure, déchirures, etc.
Vérifier à ce qu'il n’y ait pas de charge sur
la bande
l’état de la bande durement tendue
Moteurs et freins
Vérifier s’il existe des égouttements d’eau
ou d’un autre type.
Vérifier s’il existe un excès de poussière
ou de particules étrangères sur le moteur
ou près de lui.
Vérifier s’il existe des planches,
couvertures, etc., qui empêchent ou
limitent la ventilation ou déragent le
mouvement des pièces mobiles.
Vérifier s’il existe des ruptures ou des
chocs qui empêchent la fermeture
hermétique.
Vérifier s’il existe des vibrations
anormales.
Vérifier les bruits anormaux.
Vérifier si la graisse entre à l’intérieur du
moteur.
Vérifier si des étincelles se produisent.
la couleur et l’état de la surface du
collecteur ou anneau.
la pression des balais.
Vérifier si les balais ajustent et se
déplacent librement à l’intérieur de leurs
supports.
la pression des ressorts est uniforme sur
tous.
Vérifier le serrage des visses des balais.
Vérifier que toutes les connexions des
câbles soient bien serrées.
le niveau d’huile.
la tension des bornes du moteur dans les
trois phases
l’intensité du moteur dans les trois phases.
le niveau d’isolement avec un appareil de
mesure d’isolement.
Equipement Point à inspecter Valeur normale Bon Mauvais
Rouleaux
Nettoyer les rouleaux évitant que les
matériaux transportés ne se déposent pas
sur ceux-ci.
l’état des bavettes des zones de
chargement,
Racleurs
L’état des racleurs et dispositifs de
nettoyage en V
les contrepoids ou ressorts de régulation
transmettent la pression idéale entre le
racleur et la bande.
l’usure des patins en caoutchouc.
Dispositifs de
protection et
sécurité des
convoyeurs.
Vérifier la chambre des contacts s’il y a
des échauffements.
Vérifier l’état des contacts
Vérifier la pression des contacts.
Vérifier s’ils existent des connections non
serrées.
Vérifier s’il y a de l’humidité ou de la
poussière.
Vérifier le niveau d’isolement avec un
appareil de mesure d’isolement.
Vérifier si la régulation de tous les
appareils de protection correspond aux
valeurs nominales
la fiabilité des lectures
l’isolement de l’armoire avec un appareil
de mesure d’isolement.
Freins pince-
rails
S’assurer que les ressors sont propres.
Vérifier tous les raccords pour signes de
rouille et/ou corrosion.
Vérifier le niveau d’huile.
tuyauteries et raccords. Pas de fuite
Réducteur
TAIM WEZER
la température maximale de la carcasse 90° C
le niveau de l’huile
Nettoyer la boite extérieure du réducteur
vérifiez la condensation de l’eau
en l’huile.
≤0,05 %
Réducteur
BREVINI
Contrôler le bouchon magnétique du
réducteur
la température maximale de la carcasse 90° C
la luminosité des voyants de contrôle.
Freins a disques
5K et 45K
Vérifier que Température ambiante soit
comprise entre -10°C et +60°C
entre -10°C et
+60°C
Contrôler Humidité relative de
fonctionnement.
≤ 70%
Equipement Point à inspecter Valeur normale Bon mauvais
Séparateur de
métaux
Vérification du serrage des bornes de
branchement de l’électroaimant.
Vérification de la tension d’alimentation
sur ces mêmes bornes.
Vérification visuelle générale.
la luminosité des voyants de contrôle.
ROUES l’usure
COURONNESD’ORIENTAT
ION
Roulement couronne
Armoires
d’appareillage
Vérifier s’il existe des égouttements d’eau
ou d’autre type.
Vérifier s’il existe accumulation de
poussière ou matières, étrangères sur
l’armoire ou dans les proximités
Vérifier s’il y a des coups ou coupures
les joints hermétiques
Vérifier s’il y a du bruit anormal (Revisser
entre fer et tension).
Vérifier s’il existe la liberté de mouvement
entre les parties mobiles.
Vérifier s’il existe un échauffement par
décoloration des parties métalliques,
isolement brûlé, etc.
Vérifier la corrosion des parties
métalliques
Vérifier la pression des contacts et l’état de
ceux-ci.
vérifier l’état des séparations éteint-
étincelles.
Vérifier s’il existe des connections non
serrés.
Vérifier s’il existe un excès d’arc lors de
l’ouverture du circuit.
Vérifier la tension des bobines.
Vérifier si la régulation de tous les
appareils de protection correspond aux
valeurs nominales
la fiabilité des lectures
l’isolement de l’armoire avec un appareil
de mesure d’isolement.
POULIES Les gorges Pas de déformations
Accouplements
Hydrauliques
FLENDER
Contrôler la température du carter ≤ 80º C
ROUES l’usure
Equipement Point à inspecter Valeur normale Bon Mauvais
COURONNES
D’ORIENTATION
Roulement couronne
Engrenage couronne
Général
Contrôler les joints
Vérifier le fonctionnement des freins et des détecteurs
Vérifier le fonctionnement des
limiteurs
Vérifier les agrafes des rails
Vérifier unions (vis, soudure et
structure)
Planning des interventions
Inventaire des interventions hebdomadaires
Inventaire des interventions chaque 250 heures de
fonctionnement
Inventaire des interventions chaque 300 heures de
fonctionnement
Equipement Intervention A M Observations
Appariement cabine,
élévation flèche et tension
bande
Nettoyer filtres aspiration
FREINS À DISQUE 5K et
45K
Eviter les projections d'huile ou de
graisse sur les garnitures ou sur le
disque.
Equipement Intervention A M Observations
TREUIL A CÂBLE
Lubrification du câble
Contrôler le niveau huile et remplir si
nécessaire
Equipement Intervention A M Observations
COMPRESSEURS Vidange huile
Inventaire des interventions toutes les 2 semaines
Inventaire des interventions chaque 400 heures de
fonctionnement
Inventaire des interventions chaque 500 heures de
fonctionnement
Equipement Intervention A M Observations
POULIES Graisser des roulements
TAMBOURS Graissage des supports du tambour
ROUES Graissage des supports des roues
Equipement Intervention A M Observations
Réducteurs FLENDER Contrôlez la teneur en eau de l’huile
Equipement Intervention A M Observations
Coupleur hydraulique
VOITH
Vérifier les couples de serrage des vis
de fixations
Vérifier lamelles en acier de
l’accouplement de liaison type GPK
Vérifier l’étanchéité, bruit, vibrations
et resserrer les vis de fondation
Inventaire des interventions mensuelles
Inventaire des interventions tous les 2 mois
Equipement Intervention A M Observations
Réducteur TAIM WESER Révisez s’il y a des fuites dans le
réducteur et remplir si nécessaire.
Réducteurs BREVINI Contrôler les niveaux
Freins à disque 5K et 45K
Enrober de graisse les bagues de
coulissement en bronze de l'armature
(FREIN 5K)
Surveiller l'usure des garnitures
Surveiller l'état de surface du disque
Freins PINCE-RAILS
Lubrifier les tiges-guide des ressorts
Lubrifier les plaques de flottement
Lubrifier les barres verticales
Lubrifier les ressorts
Vérifier le niveau d’huile et remplir si
nécessaire
Couronnes d’orientation
Resserrer les boulons au couple de
serrage prescrit
Ou après toutes les
700 heures de
fonctionnement
Si l’on constate que
des boulons se sont
desserrés, remplacer
tous les boulons, tous
les écrous et toutes les
rondelles par des
pièces neuves.
TOLES D’USURE Vérifier l’usure des tôles et substituer
si nécessaire
HAUSSETTE Vérifier l’usure du caoutchouc et
remplir si nécessaire
Equipement Intervention A M Observations
Réducteurs FLENDER Nettoyer le filtre à huile et à vis
d’apport et de purge d’air
RAILS Vérifier les agrafes des rails et serer s’il
est nécessaire
Inventaire des interventions trimestrielles
Inventaire des interventions semestrielles
Equipement Intervention A M Observations
Compresseur CANON A
AIR
Retirer l'élément filtrant. Nettoyer à l'air
comprimé.
Remplacer les cartouches filtrantes
endommagées ou fortement colmatées
COURONNES
D’ORIENTATION
Contrôler le jeu de renversement
au moins tous les 6 ou après 700
heures.
Réduire les intervalles de contrôle à
200 heures de fonctionnement, si
l'augmentation du jeu de renversement
déterminée atteint environ 75 % de
l'augmentation maximale admissible.
Après une nouvelle augmentation du
jeu, réduire encore les intervalles de
contrôle (à 50 - 100 heures de
fonctionnement).
Si l'augmentation maximale admissible
du jeu de renversement est atteinte,
remplacer la couronne d'orientation.
FREINS PINCE-RAILS Inspecter et lubrifier les tiges
excentriques
Ou chaque 500 cycles
CENTRALE
HYDRAULIQUE
FREINS PINCE-RAILS
Vérifier le niveau d’huile et remplir si
nécessaire
Equipement Intervention A M Observations
Réducteur TAIM WESER Lubrifier les joints du labyrinthe de
lubrification
COURONNES
D’ORIENTATION
Resserrer les boulons au couple de
serrage prescrit
Inventaire des interventions chaque 3000 heures de
fonctionnement
Inventaire des interventions chaque 4000 heures de
fonctionnement
Equipement Intervention A M Observations
Réducteurs FLENDER Réinjecter de la graisse dans les joints
en taconite
ACCOUPLEMENTTYPE
TYPE ZARPEX Changement de graisse
Equipement Intervention A M Observations
Réducteur TAIM WESER
Deuxième changement d’huile et
suivantes, pour l’huile dont la
température au carter ne surpasse pas les
70º C.
Nettoyez le bouchon de sortie de gaz
Nettoyage du filtre d’huile et remplacer
celui-ci si nécessaire
Retouchez ou appliquez à nouveau la
couche du vernis anti-rouille de la
surface.
Réducteurs FLENDER Contrôlez la teneur en eau de l’huile
COMPRESSEUR CANON
A AIR Changement d’huile
COMPRESSEUR CANON
A AIR
Changement d’huile
Remplacer l'élément du filtre à air et
l'élément filtrant de l'armoire
Nettoyer les refroidisseurs
Remplacer le filtre et le séparateur
d'huile
contrôler le condenseur du sécheur et
Nettoyer si nécessaire
Inventaire des interventions chaque 5000 heures de
fonctionnement
Inventaire des interventions chaque 8000 heures de
fonctionnement
Inventaire des interventions chaque 10000 heures de
fonctionnement
Equipement Intervention A M Observations
Réducteur TAIM WESER
Deuxième changement d’huile et
suivantes, pour l’huile dont la
température au carter ne surpasse pas les
60º C.
Equipement Intervention A M Observations
COMPRESSEUR CANON
A AIR
Contrôler les valeurs de pression et de
température
Exécuter un test DEL/écran
Contrôler l'étanchéité des circuits d'air
Tester la fonction de mise à l'arrêt par
défaut pour température excessive
Tester les soupapes de sécurité
Réducteurs BREVINI
Changement d’huile et contrôler que le
bouchon magnétique ne présente pas de
particules métalliques de dimensions
inattendues
Equipement Intervention A M Observations
Coupleur hydraulique
FLENDER
Si la température au carter ne surpasse
pas les 80º C, Changement d’huile
Inventaire des interventions annuelles
Inventaire des interventions chaque 12000 de fonctionnement
Equipement Intervention A M Observations
TREUIL A CÂBLE changement d’huile
Séparateur de métaux Graissage roulements
Compresseur CANON A
AIR Remplacer les filtres DDx et PDx
ou à chaque
fois que
l'indicateur de
pression
devient rouge.
FREINS PINCE-RAILS
Vidanger le réservoir et changer l’huile Ou chaque
2000 cycles
Changer ou nettoyer le filtre d’aspiration Ou chaque 500
cycles
Changer le reniflard mesurer
l’entrefer
Ajuster les coins suivant les instructions de
réglage
en cas de
surcharge
PONTS ROULANTS ET
PALANS
Entretien de Frein le cas échéant,
remplacer le disque de frein
Système d’arrêt automatique
Resserrer les bornes des fils électriques
Graisser câble et guide-câble
Graisser roues pont roulant
ROTULE RADIALE Graissage
ACCOUPLEMENTTYPE
TYPE ARPEX et N-EUPEX
Contrôler le jeu de torsion entre les pièces
d’accouplement et le serrage des vis
CENTRALE
HYDRAULIQUE
FREINS PINCE-RAILS
Vérifier le fonctionnement de la pompe
manuelle 5
Equipement Intervention A M Observations
Coupleur hydraulique
FLENDER
Changer les bagues d’étanchéité à lèvres et
oints et les paliers à segments
Coupleur hydraulique
VOITH Renouveler le fluide de service
Inventaire des interventions tous les 2 ans
Inventaire des interventions chaque 20000 heures de
fonctionnement
Equipement Intervention A M Observations
Coupleur hydraulique
FLENDER
Si la température au carter ne surpasse
pas les 80º C, Changement d’huile
Equipement Intervention A M Observations
Réducteurs FLENDER changement d’huile
Vérifier l’état du
radiateur huile-air et
huile-eau
Pièces de rechange conditionnelles
Pièce Q Cout unitaire Coût total des pièces en DH
Arbre roue à godets 1 57608,05 57608,05
Roue à godets 1 50000,00 50000,00
godet 8 40000,00 320000,00
Support de roulements SD3164 TSBF 1 80000,00 80000,00
Support de roulements SD3148 TSAL 1 80000,00 80000,00
Accouplement ARS-NN175 FLENDER 1 20000,00 80000,00
Coupleur hydraulique Fludex FND 49D 1 200000,00 80000,00
Roulements SKF 22218 + H 318 2 30000,00 60000,00
Roulements SKF 22228+H3128 2 30000,00 60000,00
Rouleaux normal 159x530 108 500,00 54000,00
Rouleaux normal 159x800 30 500,00 15000,00
Rouleaux bascule 159x530 18 500,00 9000,00
Rouleaux amortisseurs 21 500,00 10500,00
Rouleaux voile 89x 150 4 500,00 2000,00
Tambour queue 520x1400 1 100000,00 100000,00
Tambour de contrainte 420x1600 2 100000,00 200000,00
Tambour système de tension hydraulique 2 200000,00 400000,00
Tambour de commande 1 60000,00 60000,00
Tambour de contrainte 60000,00 60000,00
Freins à disque 5K/w51-3/STROMAG 1 100000,00 100000,00
Racleur BELLE BANNE HV 1400 1 20000,00 20000,00
pignons d'attaque +arbre 3 150000,00 45000,00
Couronne d’orientation IMO n° 51-
454000/2
1 2000000,00 2000000,00