Upload
others
View
17
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
UNIVERSITÉ DE TOAMASINA
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
DEPARTEMENT GESTION
MEMOIRE DE MAITRISE ES SCIENCES DE GESTION
Présenté et soutenu par
RAFANOMEZANTSOA Delphin
Option : Informatique et Organisation
Promotion 2004/2005
Sous la direction de :
Année Universitaire
2005/2006
Projet de création d'une unité de fabrication de
meubles dénommée « Moramanga Meuble »
dans le District de MORAMANGA
Monsieur ANDRIAMARO
RAOELISON Henri
Enseignant - chercheur à l'Université de
Toamasina
Monsieur RAKOTOSOA Faliambinintsoa Nirina
Consultant en environnement et développement locaux
Président de l’ASDL Madagascar
22 Mars 2007
REMERCIEMENTS
Le présent ouvrage n'aura pu exister sans la contribution de
nombreuses personnes à qui nous témoignons nos vives et sincères reconnaissances.
Par conséquent :
Nos premiers remerciements vont à tous les enseignants du
département gestion de l’Université de Toamasina qui nous ont formé à Barikadimy, en
particulier notre enseignant encadreur, Monsieur ANDRIAMARO RAOELISON Henri,
qui nous a conseillé, guidé et corrigé cordialement.
Nous adressons aussi nos vifs remerciements à Monsieur
RAKOTOSOA FALIAMBININTSOA Nirina, Consultant en développement et
environnement, notre encadreur professionnel, qui nous a guidé, conseillé et consacré
beaucoup d'efforts à l'élaboration de ce livre.
Nous tenons aussi à remercier toutes les personnes enquêtées qui
nous ont partagées cordialement les informations indispensables à l’élaboration de cet
ouvrage.
Nos vifs remerciements s'adressent aussi à toutes nos familles
pour leurs aides et leur encouragement moral.
Enfin, nous tenons à remercier tout ceux qui, de près ou de loin,
nous ont aidé et soutenu moralement à la réalisation du présent mémoire.
SOMMAIRE SOMMAIRE LISTE DES TABLEAU ET DES SIGLES INTRODUCTION ............................................................................................................................... 4
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET ..................................................................................... 7
Section 1 : LE PROJET.................................................................................................................... 7 Section 2 : CARACTERISTIQUES DU PROJET ........................................................................... 8 Section 3 : L'ENVIRONNEMENT ................................................................................................ 10 Section 4 : DESCRIPTION DE LA REGION ............................................................................... 11
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE ................................................................................................ 18 Section 1 : Description générale .................................................................................................... 18 Section 2 : LE MARCHE ............................................................................................................... 18 Section 3 : DETERMINATION DES MARCHES CIBLES ......................................................... 21 Section 4 : ANALYSE DE L'OFFRE ............................................................................................ 26 Section 5 : Les contraintes ............................................................................................................. 32 Section 6 : POLITIQUE ET STRATEGIE MARKETING ........................................................... 34
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION .............................................................................. 38 Section 1 : moyens mis en œuvre ................................................................................................... 38 Section 2 : ORGANISATION DE PRODUCTION ...................................................................... 43
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGE ............................................................ 56 CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGE ............................................................ 57
Section 1 : EVOLUTION DE LA PRODUCTION ....................................................................... 57 Section 2 : PRODUCTION ANNUELLE ENVISAGEE .............................................................. 58
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE ........................................................................... 66 Section 1 : ORGANIGRAMME ET STRUCTURE ENVISAGES ............................................... 66 SECTION 2 : ORGANISATION FONCTIONNELLE ................................................................. 67 Section 3 : AMENAGEMENT ET DISPOSITION DE L'ATELIER ............................................ 69 Section 4 : SECURITE MISE EN ŒUVRE DANS L'ATELIER .................................................. 70
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE
CHAPITRE I : INVESTISSEMENT ET COMPTE DE GESTION ...................................................... 73 Section 1 : COUT DES INVESTISSEMENTS ............................................................................. 73 SECTION 2 : AMORTISSEMENT ............................................................................................... 79 Section 3 : FINANCEMENT PREVISIONNEL ........................................................................... 82 Section 4 : TABLEAU DE REMBOURSEMENT DES DETTES ................................................ 87
CHAPITRE II : ANALYSE DE RENTABILITE ET ETUDE DE FAISABILITE ............................... 88 SECTION 1 : LE COMPTE DE RESULTAT ............................................................................... 88 Section 2 : LE PLAN DE TRESORERIE ...................................................................................... 91 Section 3 : LES BILANS ............................................................................................................... 92 Section 4 : PLAN DE FINANCEMENT ....................................................................................... 96
CHAPITRE III : EVALUATION ET IMPACT DU PROJET .............................................................. 98 Section 1 : EVALUATION FINANCIERE ................................................................................... 98 Section 2 : AUTRES EVALUATIONS ....................................................................................... 102
CONCLUSION ................................................................................................................................ 105 ANNEXES ....................................................................................................................................... 107 LISTE DES TABLEAUX ................................................................................................................ 113 LISTE DES SCHEMAS .................................................................................................................. 115 LISTE DES FIGURES ..................................................................................................................... 115 BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................................... 116 TABLE DES MATIERES
LISTE DES ABREVIATIONS ET DES SIGLES
ADEVA : Association pour le Développement de l'Artisanat
ASDL : Association des Spécialistes en Développement Local
BWM : Building Work and Material
CA : Chiffre d'affaire
CIREEF : Circonscription de l’Environnement, des Eaux et Forêt
CIREEF : Circonscription de l'Environnement, des Eaux et Forêts
DGA : Directeur Général de l'Artisanat
DRCI : Délai de Récupération des Capitales Investies
EBE : Excédent Brute d'Exploitation
EPA : Espace Promotion de l’Artisanat
EURL : Entreprise Unipersonnel à Responsabilité Limitée
FDR : Fonds de Roulement
FTM : Foibe Taosaritanin’i Madagasikara
GM : Grand Modèle
HM : Heure Machine
IBS : Impôt sur le Bénéfice Sociale
INSTAT : Institut Nationale de la Statistique
IP : Indice de Profitabilité
MBA : Montant Brut d'Autofinancement
MP : Matière Première
PF : Produit Fini
PME : Petite et Moyenne Entreprise
SMIMO : Service Médecine Inter - entreprise de Moramanga
TRI : Taux de Rentabilité Interne
TTA : Temps de Travail Annuel
TTFA : Temps de Travail de Fabrication des Articles
TTMA : Temps de Travail Moyen de fabrication d’un Article
UPA : Unité de Production Artisanale
VA : Valeur Ajoutée
VAI : Valeur Actualisée des Investissements
VAN : Valeur Actuelle Nette
4
INTRODUCTION
Madagascar est un pays reconnu par son environnement naturel. Elle dispose des
ressources de nature différente : des ressources minières, des ressources maritimes, des
ressources forestières. En bref, Madagascar est un pays riche en ressources naturelles car la
nature s'est montrée généreuse envers lui.
Malgré cela, la population malgache ne jouit pas comme il faut de réel avantage sur
cette richesse. Parfois, les exploitations ne sont pas rationnelles et / ou n’ont pas d’impact ou
implication directe à la vie de la population. Vu cette situation et la conjoncture actuelle, nous
avons décidé de jouer le rôle d’intermédiaire entre les ressources forestières et la population
malgache et de participer activement au développement de l'économie malgache.
Soulignons que le recensement industriel effectué par le projet MADIO pour le
compte du Ministère des finances, de l'économie et de budget nous a permis de dénombrer
6857 entreprises en activité sur le territoire malgache en 1996 sans parler des entreprises
« zone franche » et des autres entreprises fraîchement implantées à Madagascar ces dix
dernières années. Pour son développement économique et social, Madagascar a besoin de
consolider et d'étendre son réseau industriel.
De plus, il n’existe pas depuis toujours un atelier de fabrication de meubles de haut de
gamme utilisant des bois précieux disponibles tels que le palissandre, l’ébène à Moramanga.
Cette carence nous a poussés à décider de s’engager, à l'issue de notre cursus universitaire,
dans la filière bois et ses dérivés, et d’élaborer un projet de développement intitulé : PROJET
DE CREATION D'UNE UNITE DE FABRICATION DE MEUBLES DENOMMEE
« MORAMANGA MEUBLE MM » DANS LE DISTRICT DE MORAMANGA.
Pour ce faire, nous avons réuni toutes les informations et tous les éléments
indispensables à une étude de faisabilité d'un atelier type et nous avons fait aussi des études
perspectives sur ses impacts socio-économiques, financiers et environnementaux Par ailleurs,
nous avons mené des enquêtes, des entretiens et fait des observations sur place.
5
Cet ouvrage se divise donc en trois grandes parties :
- La première partie intitulée : "IDENTIFICATION DU PROJET" donne une
vision globale sur le projet, des informations fondamentales sur la zone d'implantation et des
informations relatives à l’étude de marché ;
- La: "CONDUITE DU PROJET" montrant toutes les technicités relatives à la
réalisation de ce projet sera traité au niveau de la deuxième partie ;
- La troisième partie qui a pour titre : "ETUDE FINANCIERE" se base sur
des analyses : analyse des investissements, analyse financière, analyse des impacts et étude de
rentabilité.
PREMIERE PARTIE :
IDENTIFICATION DU PROJET
6
Première partie
Toute élaboration d’un projet de développement économique doit commencer par des
recherches d’informations et des analyses de la situation. Ces études sont indispensables afin
d’identifier les problèmes à affronter et de minimiser les éventuels risques.
Pour ce faire, cette première partie est subdivisée en deux chapitres :
- Chapitre I : Présentation du projet
- Chapitre II : Etude de marché.
7
Chapitre I : PRESENTATION DU PROJET
Ce chapitre a pour objectif de présenter quelques informations descriptives sur le
projet, sur la zone d'implantation et sur le marché.
Section 1 : LE PROJET
Notre activité concerne la fabrication de meubles et nous allons d'abord parler de l'historique de la
menuiserie.
§1 : Historique : « Il n’est pas possible de fixer les origines de la menuiserie. Dès que l’homme eut
établi sa suprématie grâce à son intelligence, il eut recours principalement au bois pour
construire des habitations, des barrières, des ponts. Ces travaux rudimentaires à l’origine,
exécutés avec des outils primitifs (hâche et silex) se perfectionnent en même temps que
l’outillage pour donner naissance à la menuiserie proprement dite et l’apparition des ouvriers
spécialistes du travail du bois (charpentiers).
C’est en Orient que furent trouvés les vestiges les plus anciens de ces travaux des
sarcophages égyptiens étaient déjà assemblés à l’aide de tourillon ou de queue d’hironde.
En France, on n’a de vestige sérieux du travail des « Huchiers» ou « Coffretiers » que
depuis le XII e siècle ; ceux-ci montrent que l’on disposait alors d’outils tels que le rabot, scie
à plane. La profession fut rapidement réglementée sous François 1er, les Huchiers deviennent
des menuisiers qui exécutèrent de très belles pièces de style gothique durant la XIV ème siècle.
La plupart des assemblages actuellement employés étaient déjà connus : la menuiserie devient
un art avec règle que se transmettaient jalousement les meilleurs ouvriers.
Au XVIe siècle, les Menuisiers se divisent en menuisier en bâtiment et Menuisier en
meuble ; avec la renaissance, les œuvres exécutées en bois massif atteignent à la perfection
architecturale et technique.
Le XVIIe siècle vit la recherche de la beauté de la matière première ; on emploi des
bois importés d’ Indes, des ébènes, et c’est alors que les menuisiers en meuble prennent le
nom d’ébénistes. L’outillage se perfectionne de plus en plus, le célèbre ROUBO publie son
« Art de Menuisier ». La deuxième moitié du XIXe siècle vit l’apparition des machines
outils, scies, raboteuses et toupies.
8
Au début du XXe siècle, le style « Art nouveau » connaît quelque faveur et, depuis, le
style « Moderne » cherche sa voie, influencé par le mode de vie actuel, les conditions
économiques et le développement de machinisme » (1).
Section 2 : CARACTERISTIQUES DU PROJET Dans cette section, nous allons définir les éléments suivants :
- le but et objectif du projet ;
- les intérêts ;
- la typologie de l'entreprise ;
- la différenciation et
- l'environnement.
§1 : Le but et l'objectif du projet
Tout d'abord, ce projet a pour but de créer une unité de fabrication de meubles dans le
district de Moramanga.
Le choix de ce projet n'est pas le fait du hasard mais il est relatif aux objectifs ci-après :
- l'exploitation rationnelle des ressources disponibles dans la région ;
- le développement de la filière bois et ses dérivés ;
- la création d'un label de marque pour les meubles de fabrication locale ;
- donner une bonne réputation sur la qualité et le prix des meubles fabriqués à
Moramanga.
§2 : Les intérêts Ce projet vise le développement de la filière menuiserie. De plus, c'est une source
permanente de revenu pour le promoteur et les habitants car elle favorise la création d'emploi
et favorise le développement de l’économie.
§3 : La typologie de l'entreprise
Ce projet est de type "Petite et moyenne industrie". L'investissement nécessaire est de
l'ordre de 42 134 400 Ariary. Il prévoit le recrutement de 22 salariés dans cinq ans et
l'utilisation des machines électriques.
(1) TRILLAT, "Technologie générale de spécialité : Menuiserie ébéniste" Dunod, Paris 1959,
(page 12)
9
Le projet adopte une organisation de travail bien définie. Le dirigeant se détache de la
fonction de production et responsabilise les employés dans ce sens dans le but de pérenniser
l'activité de l'entreprise. La majorité des personnels sont des salariés permanents.
La répartition des tâches est bien définie :
- le Gérant ;
- les employés composés d'une secrétaire comptable, d'un commercial et d'un
contremaître ;
- les ouvriers spécialisés et les manœuvres ;
- le gardien ;
- le magasinier.
§4 : La différenciation de produit C'est un ajustement pour différencier notre entreprise vis à vis des concurrents. Pour
notre cas, cette différenciation est basée sur la qualité et les caractéristiques des produits.
Notre production est basée sur l'utilisation des bois palissandre et notre effort d'atteindre un
niveau de finition satisfaisant. Nos meubles sont tous démontables et faciles à manipuler.
A : Définition du palissandre
Nom scientifique : Dalbergia, Ikopensis, barni.
Nom vernaculaire : Voamboana, Hazovolo, Manary.
Le palissandre est un arbre précieux, de grande taille, et peut atteindre jusqu'à 16m de
hauteur et 60 cm de diamètre. Leurs caractéristiques sont variables suivant leurs espèces et
leurs régions d'origine. Cette variété se présente sur la couleur; l'aspect des grains et l'aspect
du bois.
Dans la forêt de Maroantsetra, il est rage brune bien veiné à grain fin et susceptible d'un beau
poli. Dans la forêt de l'Ouest, il est rouge violacé comme ceux de la forêt de Moramanga. Les
forêts montagneuses de l'Est sont aussi riches en palissandre.
B : Caractéristiques des articles
Le tableau 1 présente quelques produits avec leurs caractéristiques générales.
10
Tableau 1 : Les caractéristiques des produits
Désignation Référence Matière
d’œuvre Finition
Qualité
d’œuvre Aspect
Lit à 2 places L=1m90
L=1m40 Palissandre Cirage à claire Satisfaisant Démontable
Armoire moderne 2 portes, Non glacé
H=1m90, L=1m Palissandre Cirage à claire Satisfaisant Démontable
Table de salle à
manger
H=0,75m
L=1,20m, l=1m Pin Vernissée Moyen Démontable
Source : personnelle 2006
Section 3 : L'ENVIRONNEMENT Il se distingue :
- l'environnement réglementaire ;
- l'environnement institutionnel.
§1 : L'environnement réglementaire Comme toute société désirant exercer une activité économique à Madagascar doit se
conformer aux lois malgaches (le système de gestion, de comptabilité et le siège), nous tenons
à respecter tous les textes réglementaires en vigueur relatifs à notre activité tels que
l’Ordonnance n°75-013/DM du 5juin 1975 portants des décrets et des arrêtés relatifs aux
codes de travail et le décret n°68-172 du 18 avril 1968 portant la réglementation des heures
supplémentaires de travail.
La procédure de création de société est spécifique selon le statut juridique mais les
points essentiels à suivre sont :
- le dépôt du statut au tribunal de commerce ;
- l'immatriculation statistique à l'INStat ;
- l’immatriculation au Registre de Commerce (RC);
- la publication de la constitution dans un journal d'annonce légale ;
- les formalités de la prévoyance sociale et de l’organisation sanitaire inter
entreprise.
11
Le statut de notre entreprise est :
Dénomination : MORAMANGA MEUBLE
Sigle : MM
Adresse du siège social : Ambarilava Moramanga 514
Forme juridique : EURL
Capital social : …
Objet social : Etude, fabrication, commercialisation en ébénisterie et menuiserie
bois, transport, exportation.
Activité de l'entreprise : Fabrication de meuble
Régime fiscal : réel
Numéro statistique : ….
Numéro RC : …
Numéro d’Identification Fiscal (NIF) : …
§2 : L'environnement institutionnel
L'environnement instituti(1)onnel généralise toutes les institutions publiques et privées,
tous les agents économiques et sociaux ayant une relation directe avec notre entreprise.
Le réseau de relation/échange entre notre entreprise et son environnement est présenté
graphiquement pour mieux l’appréhender (1)
Section 4 : DESCRIPTION DE LA REGION
§1 : Présentation géographique
A : L’origine du nom « Moramanga »
Auparavant, Moramanga fut un village portant le nom d'Antsapanimahazo du fait qu'il
était un lieu de passage des marchands ambulants, des vendeurs de bœufs et recevait ainsi
beaucoup de gens.
Du côté où se trouve l'actuel Lycée FJKM, habitait une vieille femme appelée
RAMANGA. Elle était simple, sociable et les gens préféraient alors séjourner chez elle. En un
mot, elle est qualifiée en Malagasy de "MORA". En effet, satisfaits de son service et de son
accueil chaleureux, les gens s'exclamaient habituellement "MORA RAMANGA". Dès lors, le
village entier fut appelé MORAMANGA.
(1) cf Schéma 1, page 12
12
LE RESEAU DE RELATION/ECHANGE ENTRE NOTRE ENTREPRISE ET SON ENVIRONNEMENT
Schéma 1 : Réseau de relation/échange entre notre entreprise et son environnement
Entreprise
Client
Salarié
Etat
Revendeur
Exploitant forestier
Fournisseur des articles, accessoires et fournitures
CNaPS et SMIMO
Travail
Rémunération
Mobilier et article de charpenterie
Règlement des factures
MP : Bois
Règlement de l’achat des MP
Fourniture et Accessoires
Règlement des fournitures et accessoires
Législation
Impôts
Mobilier et article de menuiserie
Règlement de mobilier et article de menuiserie
Allocation, indemnité et prestation de service
cotisations
13
B : Le relief
Moramanga fait partie de la plaine de Mangoro ou plaine de l'Ankay qui est une vaste
dépression d'une côte majeure de 900m et la ville se situe à 910m d'altitude. Cette plaine avait
été autrefois occupée par un lac. Elle est bordée par deux lignes de crête parallèles :
La falaise d'Angavo à l'Ouest qui forme une muraille continue et rectiligne. et la
falaise Betsimisaraka à l'Est
De ce fait, Moramanga se repose sur des alluvions lacustres qui sont des couches de
formation récente.
C : Le climat
Moramanga est une région chaude et humide du fait de son altitude assez moindre et
l'aspect de son relief : une cuvette encaissée entre deux chaînes de montagnes qui ont des
effets sur la circulation atmosphérique.
Madagascar se trouve dans la région tropicale soumise à l'influence majeure de l'Alizé.
Ce vent oriental dominant apporte de l'humidité. De plus, Moramanga est une zone forestière
qui favorise également les pluies.
En fait, tous ces éléments concourent pour constituer le climat de Moramanga de type
tropical humide. A l'exemple des climats du pays, d'une manière fort simple, elle a deux
saisons :
- La saison chaude ou saison de pluie qui s'étale entre le mois de décembre et
le mois de mars ;
- La saison froide ou saison sèche, du mois d'avril au mois de novembre
Le tableau 2(1) (1)montre les caractéristiques du climat de Moramanga.
§2 : Population Le tableau 3 indique les caractéristiques de la population de la ville de Moramanga.
Tableau 2 : Caractéristiques de la population
Population résidant Nombre de
ménage
Taille moyenne
de ménage
Population
totale Malagasy Chinois Autres
35 393 11 21 5 828 6 35 425
Source : Monographie de la commune urbaine de Moramanga année 2004
(1) cf Tableau 2, page 14
14
Tableau 3 : Le climat de Moramanga
Mois J F M A M J J A S O N D
Nombre de jours de
pluie 26 14 16 13 13 11 26 21 4 10 5 31
Hauteur de pluie
(en mm) 520,9 376,8 391,9 106.9 113.9 18 31.9 63.7 3 9.9 5.4 470.4
Température maximale
(en°C) 27.9 27.5 27.5 26.8 23.9 23.5 22.2 22.7 25.8 26.8 29.5 29.29.
Température minimale
(en°C) 19.7 19.7 18.8 18.6 15.7 14.5 11.8 12.3 15.6 15.7 15.5 19.1
Humidité relative
( en%) 38 27.3 25.5 25 26 21 26.1 28 48.7 46.5 64.3 59.1
Source : Bulletin de statistique ASECNA N°4 janvier 1996
§3 : Accessibilité, Viabilité et Communication
A : Accessibilité
La ville de Moramanga est desservie par la route nationale RN 2 qui relie la capitale
au chef lieu de la province de Toamasina. En effet, cette route garantit son accessibilité
permanente.
A la différence d'autres régions, la ligne ferroviaire Tananarive Côte -Est (TCE) passe
à Moramanga et desserve en même temps le nord vers la région Alaotra (MLA).
L'accès à Moramanga peut se faire donc par voie ferrée et par voie routière.
B : Viabilité
La production de l'eau et de l'électricité est assurée par la société JIRAMA. Elle est
disponible 24heures sur 24 et 7 jours sur 7. L'exploitation de la chute d'eau de Mandraka
permet à la JIRAMA de produire l'électricité qui alimente la ville de Moramanga. Par ailleurs,
trois stations service de distribution des produits pétroliers, deux stations JOVENNA et une
station GALANA, facilitent l'approvisionnement en carburant dans cette localité.
15
C : Communication
En matière de télécommunication, Moramanga dispose de trois agences de réseaux
téléphoniques : le réseau Celtel, Orange et Telma. En plus, on y trouve aussi une agence
Postale et une agence du Colis Express. Comme dans certaines villes, des publiphones et des
taxiphones sont au service du public. La radio régionale dénommée "radio QUARTZ" et la
télévision régionale couvrant Moramanga depuis un certain temps peuvent être servies
comme un moyen de communication.
§4 : L'exploitation forestière L'exploitation forestière a une grande importance à l'économie de Moramanga. Elle se subdivise-en
exploitation forestière privée et exploitation forestière domaniale.
A : L'exploitation forestière privée
Actuellement, les forêts naturelles privées exploitées par les 22 exploitants forestiers
existant à Moramanga ont une superficie totale de 1 000 Ha sans parler des 60 000Ha de
forêts de pin de la société FANALAMANGA. Cette exploitation n'est pas soumise à l’Arrêté
12702/2000 qui a fait suspendre le permis et l'activité d'exploitation forestière.
Les cubages annuels de bois sortant de la CIREEF Moramanga sont près de 45 000m3
Pour les bois2 (bois de pin et eucalyptus) et près de 15 000m3 pour les bois1 (autocthone).
Le tableau 4 indique les cubages des bois sortis de la CIREEF Moramanga du 1er
semestre 2006.
Tableau 4 : Cubage des bois sortant du district de Moramanga
Mois Janvier Février Mars Avril Mai Juin Total
Bois1 : Palissandre et
bois de forêt (en m3) 403,329 605,120 1032,360 1080,454 1621,217 492,316 12 240
Bois 2 : Pin et eucalyptus
(en m3) 1021,664 2719,759 3342,702 3940,798 4593,397 2818,749 43 010
Source : CIREEF Moramanga 1er semestre 2006
En réalité, c'est l'exploitation forestière privée qui ravitaille le marché de Moramanga
et d’Antananarivo.
16
B : L'exploitation forestière domaniale
Elle consiste à l'exploitation des forêts naturelles domaniales. Pour le moment, les
exploitants en activité ne comptent que 2 sur 2 lots déterminés. Mais suite à la sortie du texte
sur le permis d'exploitation par voie d'adjudication, un processus est en cours pour 4 lots
différents.
Le tableau 5 indique le détail relatif aux quatre lots d'exploitation en cours
d'adjudication.
Tableau 5 : Caractéristiques des lots d'exploitation
Numéro du
lot Commune District
Superficie
(en ha)
Volume total de bois
(en m3)
Durée de permis
(en mois)
1 Ampasimaneva Moramanga 230 3 034 18
2 Antandrokomby Nosibe An'ala 50 744 6
3 Ambohibary Moramanga 65 2 032 12
4 Beparasy Moramanga 300 1 120 36
Source : CIREEF Moramanga, 2006
. Nous soulignons que des exploitants illicites existent et le prix de vente de leurs
produits est beaucoup moins cher par rapport au prix normal.
17
CARTE GEOGRAPHIQUE DE MADAGASCAR
Source : FTM « Foibe Taosaritanin’i Madagasikara »
Figure 1 : Carte géographique de Moramanga
18
Chapitre II : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : Description générale La présente étude a pour objet de :
- apprécier l'évolution du marché du secteur menuiserie - ébénisterie ;
- connaître l'attente et le besoin du client ;
- identifier les contraintes au niveau de tous les agents du marché ;
- définir la stratégie et la politique à adopter en matière de production et de
commercialisation des produits de la menuiserie.
Section 2 : LE MARCHE
§1 : Définition
Voici quelques définitions du mot Marché :
- "Le marché est le lieu de confrontation de l'offre et de la demande"
- "Le marché est l'ensemble des personnes et des organisations de toutes
sortes qui font et qui peuvent avoir une influence sur la consommation des types
de produit dans un environnement donné »(1).
Il s'agit ici des produits de menuiserie.
§2 : Les acteurs du marché Le marché du produit de la menuiserie fait intervenir presque tous les agents à savoir :
- les consommateurs ;
- les distributeurs ;
- les producteurs ;
- les forces de vente
A : Les consommateurs
Les consommateurs sont ceux qui utilisent les produits pour leur propre besoin.
(1) Agnès DANOM et Selva DEMO, "Le guide pratique des études de marché", Centre de Librairie et d'Edition Technique, Paris 1998, (184pages).
19
Notre étude est axée sur les produits de la menuiserie - ébénisterie c'est à dire sur les
meubles. En réalité, les meubles font partie des éléments essentiels dans notre vie
quotidienne. Tout le monde peut être classé parmi les consommateurs ou "les non-
consommateurs relatifs"(1) c'est à dire être susceptible de le devenir un jour selon sa possibilité
et sa disponibilité.
En fait, ce sont ceux qui viennent de fonder une famille ou ceux qui possèdent des
chambres à meubler constituent des clients actuels.
B : Les distributeurs
Par définition, les distributeurs sont des personnes physiques ou morales qui mettent le
produit sur le marché1. Ils jouent le rôle d'intermédiaire entre les producteurs et les
consommateurs. Les distributeurs des meubles de haut de gamme comptent près de 15 à
Antananarivo et il n’en existe pas à Moramanga (Annexe II : Liste de point de vente).
Les distributeurs existant sur le marché des produits de la menuiserie sont :
- Les points de vente ou les vendeurs formés par une association de quelques
unités de fabrication
- Les revendeurs assurant la distribution des meubles fabriqués par une ou
plusieurs unités de fabrication. Le contrat entre ces dernières et les revendeurs peut se
présenter sous plusieurs formes : Achat au comptant, achat à crédit ou vente à terme (le
paiement s'effectue lorsque le produit est vendu ), le principe de marge.
- Le point de vente ou magasin de vente (SHOWROOM) appartenant à la
société dans lequel le salaire des employés et tous les frais sont payés par l'entreprise.
C : Les producteurs
Ce sont les unités de fabrication de meubles. Elles peuvent être classées en quatre
groupes selon le degré de mécanisation, le statut des employés, le statut du promoteur et
l'organisation de travail : Artisan individuel, unité artisanale, entreprise artisanale et petite et
moyenne industrie.
(1) R.M. ANDRIANASOLO, Cours de technique commerciale I, 2ème Année Gestion, Université de Toamasina, (Année 2000).
20
a)- Les artisans individuels
Les artisans individuels travaillent seuls ou parfois avec le concours d'une aide très
réduite. Dans ce cas, ils doivent être polyvalents. Le niveau d'investissement demeure
relativement faible, il varie de 20 000 à 1 000 000 Ariary. L'investissement est essentiellement
orienté vers l'acquisition d'un lot d'outillage et la disposition d'un petit local pouvant servir
d'atelier. On remarque pour ce cas un fort appel à la sous-traitance (location de machine pour
les travaux d'usinage).
b)- Les unités artisanales
Ce groupe diffère fondamentalement du précédent par la présence de quelques
employés. Le patron reste pourtant impliqué, ne serait-ce qu ' épisodiquement, dans la
production.
Le personnel de faible effectif (2 à 6) est recruté comme salarié ou comme tâcheron
(on peut aussi rencontrer quelques aides familiales). Les employés sont tous polyvalents.
Le niveau d'investissement de l'unité artisanale est proche de celui de l'artisan individuel, il
varie de 300 000 à 1 200 000 Ariary. Chaque unité du groupe dispose de quelques
équipements incomplets, bricolés ou achetés d'occasion, mais fait encore appel à des
prestations sur machine pour certaines opérations.
c)- Les entreprises artisanales
Ces entreprises font face à un investissement plus poussé en matière de main d'œuvre,
d'équipement et d'infrastructure. Le dirigeant se détache de la fonction de production. Il est
secondé par un contremaître pour le contrôle effectif de la totalité de la chaîne de production.
On assiste à une structuration progressive du personnel : les employés deviennent des
salariés permanents, une spécialisation souple commence à s'instaurer. La taille de l'unité
évolue entre 6 et 30 employés. Compte tenu de la présence d'un lot d'équipements plus ou
moins performants, l'appel à la sous-traitance diminue de façon notable. Le capital investi
varie entre 2 000 000 à 20 000 000 Ariary.
d)- Les petites et moyennes industries
Ces petites et moyennes industries sont plus ou moins bien structurées.
L'investissement est important tant au niveau de :
21
- La main d'œuvre : l'effectif est composé essentiellement de salariés permanents
au nombre de 20 à 80 employés sous le contrôle d'un contremaître.
- L'équipement : une chaîne complète de matériel à forte capacité coûte entre
20 000 000 à 200 000 000 Ariary.
- L'infrastructure : un atelier plus spacieux et mieux agencé.
- L'organisation : la division complète du travail avec une spécialisation souple
et l'introduction du système de production en série.
D : Les forces de vente
Les forces de vente rassemblent tous les commerciaux à savoir :
- Les vendeurs qui ont pour rôle de servir les clients sur le lieu de vente ;
- Les commerciaux qui ont pour rôle de chercher des nouveaux clients, de
trouver d'autres contacts commerciaux et d'assurer les négociations
commerciales.
Section 3 : DETERMINATION DES MARCHES CIBLES Les marchés cibles déterminés sont Moramanga, Antananarivo.et Toamasina.
§1 : Le marché de Moramanga
A : La clientèle
Considérée comme une meilleure zone d'implantation de menuiserie de par ses
caractéristiques, la ville de Moramanga constitue un marché intéressant. Les activités
économiques y sont très diversifiées et on y rencontre tous les composants d'une population
active comme :
- les fonctionnaires ;
- les commerçants ;
- les artisans ;
- les agriculteurs ;
- les restaurateurs et les hôteliers, etc.
En général, la population a un niveau de vie moyenne. La restauration et l'hôtellerie se
développent de plus en plus dans cette région à cause du développement du secteur
touristique. En matière de menuiserie, les clients ciblés sont ceux qui ont de revenu élevé et
22
moyen. La population de Moramanga connaît bien le bois et elle s'intéresse au produit de
bonne qualité quand il s'agit de mobilier.
Les ménages considèrent les meubles comme des éléments essentiels à la vie quotidienne.
Pour les établissements hôteliers, commerciaux et administratifs, l'ameublement constitue
plus une image de prestige à part de son utilisation fondamentale.
B : La concurrence
La ville de Moramanga abrite une quinzaine de scierie implantée pour la plupart le
long de la Route Nationale N°2. Leur taille varie selon le nombre d'employés, les petites
unités en compte de un à six tandis que les grandes exploitations industrielles en engagent une
centaine environ.
Quant à la menuiserie ébénisterie, elle est beaucoup plus nombreuse mais en général
de petite envergure. La majorité ne dispose même pas de machines mais fait recours à la
location et / ou à la sous-traitance. Et pourtant, la plupart des machines et des équipements
utilisés sont bricolés ou achetés d'occasion, ce qui n'est pas sans conséquence sur la qualité
d'œuvre qui présente, malgré les efforts des menuisiers, beaucoup de défauts.
Par contre, il existe un petit nombre d'entreprises artisanales équipées de machines et
de matériels assez performants mais il ne se spécialise pas à la menuiserie - ébénisterie.
En ce qui concerne la commercialisation, il n'existe pas de showroom à Moramanga.
La vente du meuble se fait au marché sur la place publique. De plus, les menuisiers sont
habitués à travailler sur commande.
Le tableau 6 indique le nombre de menuiserie- ébénisterie existant à Moramanga.
C : Analyse de la demande
Par manque des données officielles sur l'analyse de la demande, les enquêtes que nous
avons menées sur les quelques établissements (hôtel, restaurant, société, etc.) et ateliers, nous
ont fourni quelques informations indispensables.
Le tableau 6 montre la consommation moyenne bimestrielle de Moramanga sur la
demande des produits suivant la qualité.
23
Tableau 6 :Le nombre de menuiserie - ébénisterie à Moramanga
Classification Nombre taux
Artisan individuel 15 0.68
Unité artisanale 6 0.27
Entreprise artisanale 1 0.05
Petite et moyenne industrie 0 0
Total 22 1
Source : Enquête personnelle, 2006
Tableau 7 : Consommation annuelle de Moramanga
Désignation Consommation annuelle
Qualité moyenne Haute qualité Total
Lit à 1 ou 2 places 160 16 176
Armoire avec ou sans glace 150 16 166
Commode à 3 ou 4 tiroirs 120 8 128
Table de salle à manger 180 16 196
Chaise 720 160 880
Bahut 50 20 70
Salon complet 50 5 55
Table basse 60 10 70
Coiffeuse 10 10
Porte 480 480
Fenêtre 960 960
Source : Enquête personnelle, 2006
§2 : Le marché de d’Antananarivo
A : Généralités sur la ville d’Antananarivo
Antananarivo est la capitale de Madagascar. Ce district se subdivise en six
arrondissements de 986 722 habitants en 2003 (1)dont le niveau de vie de la population est
moyenne malgré un assez grand nombre, difficile à estimer, de ménages riches et de ménages
pauvres.
(1) Source : INSTAT " Enquête sur la population 2003"
24
En ce qui concerne l'activité économique, Antananarivo est un lieu où tout se
concentre : les divers fonctionnaires, les divers entrepreneurs, les commerçants, les
restaurateurs, les hôteliers, les employés des diverses activités libérales, ainsi que ceux des
activités relatives à l'enseignement et à l'éducation, etc.
B : La clientèle
En matière de menuiserie, les clients, pour le cas d’Antananarivo, peuvent être classés en
trois groupes :
- les clients qui sont habitués à l'achat et à l'utilisation des meubles de bas de
gamme ;
- les clients qui aiment la qualité, mais par l'insuffisance de leurs moyens se
contentent des meubles de gamme moyenne moins chère ;
- les clients qui ont le goût de luxe c'est à dire ceux qui n'utilisent que des
produits de bonne qualité et de haut de gamme beaucoup plus chère.
Les critères d'appréciation de la qualité des produits sont :
- la présentation ;
- le niveau de finition ;
- la robustesse ;
- la qualité de la matière d'œuvre ;
- les accessoires utilisés.
Il est à signaler que la majorité des clients d'Antananarivo préfère les articles de bonne
qualité mais c'est leur prix élevé qui constitue parfois un obstacle pour leur acquisition.
Les ménages qui ont des chambres à meubler et les ménages qui viennent d'être fondées
constituent les clients potentiels du secteur meuble.
Le nombre des nouveaux ménages qui se forment ou arrivent dans la ville d'Antananarivo
tous les cinq ans est représenté par le tableau 8.
Tableau 8 : Le nombre de ménages supplémentaires de Tananarive tous les 5 ans
ANNEE Nombre des ménages supplémentaires
1980 4149
1985 5047
1990 6147
1995 7221
2000 8041
Source : Direction de l'Urbanisme et de l'habitat 2003
25
C : La concurrence
La concurrence s'avère de plus en plus dure ces quatre dernières années (2003, 2004,
2005 et 2006) surtout sur les meubles de fabrication locale. Au cours de cette période, le
nombre de points de vente n'a cessé de se multiplier et chaque distributeur adopte des
politiques de distribution et des stratégies de vente très variées :
- La facilité de paiement : vente à crédit et paiement périodique ;
- Le service après vente (SAV) : la livraison et l'installation gratuite, le système
de garantie ;
- La motivation et l'incitation directes des clients à acheter par l'information sur
la qualité du produit tout en essayant de les convaincre à acheter ;
- La publicité sur les médias.
Soulignons que pour les produits de gamme moyenne, les clients sont habitués à
passer directement leur commande chez les unités de fabrication auprès desquelles ils peuvent
discuter sur le prix et le détail du meuble.
En général, les meubles de bonne qualité sont fabriqués par les entreprises artisanales
et les petites et moyennes industries alors que les meubles de qualité moyenne font l'affaire
des artisans individuels et des unités artisanales.
Liste des unités de fabrication des meubles de haut de Gamme (1)
Le tableau 9 (2)nous indique quelques magasins de vente de meubles Haut de Gamme.
§ 3 : Le marché de Toamasina Malgré la distance de 245 km existant entre Moramanga et Toamasina, ce dernier se
présente comme un marché aussi important pour notre entreprise vue le coût de transport si
intéressant et l’existence des clients potentiels de nombre si important.
A Toamasina, les concurrents sont peu nombreux (au nombre de trois selon notre
recherche) et le prix est le même qu’à Antananarivo. L’existence d’autres facteurs relatifs aux
campagnes des produits locaux tels que le litchis, le girofle et le café différencie le marché de
Toamasina à celui d’Antananarivo.
En bref, Toamasina est un marché si important pour notre entreprise.
(1) cf Annexe IV (2) cf Tableau 9, page 26
26
Tableau 9 : Les magasins de vente et ses stratégies de distribution
Nom du Magasin Caractère des produits vendus Stratégie de vente et / ou politique de distribution
Sept Prix Meuble (FBF) - Meuble à fabrication local
(palissandre en générale). - Livraison et installation gratuite
Meuble RG - Produits locaux - Publicité sur les médias ;
- Livraison et installation gratuite ;
COURTS
- Produits importés
- Produits locaux
- Publicité sur les médias ;
- Facilité de paiement ;
- Livraison et installation gratuites ;
- Motivation des clients par des promotions de
vente : vente flash, jeu de tombola, etc.
- Distribution des fiches publicitaires.
Palais du meuble - Produits importés
- Livraison et installation gratuites ;
- Bon accueil des clients et information sur la
qualité du produit ;
Fanaka Ambinintsoa - Produits locaux
- Livraison et installation gratuites ;
- Facilité de paiement ;
- Publicité sur les médias ;
Désir meuble - Produits locaux - Livraison et installation gratuites.
Source : personnelle, 2006
Section 4 : ANALYSE DE L'OFFRE En réalité, faute de données exploitables, la situation ne nous permet pas d'analyser
convenablement la réalité de l'offre sur le marché concernant le produit de la menuiserie.
Mais l'enquête que nous avons menée permet d'obtenir quelques informations et de procéder
à la présente analyse.
§1 : Les caractéristiques des produits A titre de rappel, les meubles peuvent être classés en trois catégories bien distinctes à
savoir :
- les meubles de bas de gamme ;
- les meubles de gamme moyenne ;
- les meubles de haut de gamme.
27
Cette classification se base sur la qualité du produit. Les critères d'appréciation de la
qualité du produit sont :
- le cachet ;
- le niveau de finition ;
- la robustesse ;
- la qualité des matières d'ouvre ;
- la qualité des accessoires utilisés.
De plus, tous les produits peuvent être groupés en trois types :
- les mobiliers de résidence ;
- les mobiliers de bureau ;
- les articles de menuiserie et de charpente.
A : Le mobilier de résidence
Dans cette ligne de produit, on pourra retenir entre autres :
- les armoires à 2 ou 3 portes (avec ou sans glace) ;
- les lits à 1 ou 2 places ;
- les commodes à 1 ou 4 tiroirs ;
- les salons complets composés de 3 ou 4 fauteuils et un canapé ;
- les bahuts bibliothèques ;
- les coiffeuses, etc.
En général, le palissandre constitue la matière de base de ces articles. Ce choix est
dicté bien sûr par la qualité technique de cette essence : dureté, densité, bonne facture, etc.
Mais l'utilisation d'autres essences comme le bois de Cyprès, Pin, "Nanto" et autres bois de
forêt est courante.
B : Le mobilier de bureau
Dans cette ligne de produit, on peut citer :
- les tables de bureau ;
- les chaises de bureau ;
- les bibliothèques de rangement ;
- les tables d'ordinateur.
Ces meubles sont généralement en palissandre par souci de prestige et pour donner
une bonne image de marque. On les trouve rarement dans les points de vente mais il faut les
28
commander chez les fabricants à cause des détails relatifs à leur utilisation spécifique et à leur
aménagement. Par conséquent, le coût de ces produits est très élevé. C'est la raison pour la
quelle les produits standards importés dominent le marché sur cette ligne de produit.
C : Les articles de menuiserie et de charpente
Parmi les articles de cette ligne de produit figurent :
- les portes à panneau de différents modèles (à frise de bois, à pointe de
diamant, etc.) ;
- les portes vitrées à petit bois ;
- les fenêtres correspondantes ;
- les plafonds ;
- les parquets ;
- les escaliers.
Du fait de la spécificité des articles (modèle, dimension, etc.), ils sont fabriqués
seulement sur commande. Selon la clientèle, on fera appel à des différentes essences de bois :
le palissandre, les bois de la forêt tels que le "varongy", le "famelona", le "nanto" et le pin.
Pour plus de détails, nous allons présenter sous forme de tableau les caractéristiques
générales des produits avec quelques descriptions suivant la gamme considérée ainsi que
l'intervalle de prix sur le marché actuel.
29
Tableau 10 : Caractéristiques générales du produit Armoire
Classification Descriptions et caractéristiques Niveaux de prix
Milieu de gamme
- Armoire de 2 à 3 portes avec ou sans glace, le
devant de l'armoire est bombé ou non.
- En palissandre apparent,
- Armoire vernissée avec du vernis artisanal,
- Dimensions relativement standardisées,
- Accessoires métalliques dorées,
- Niveau de finition moyen et présentant quelques
imperfections.
160 000 à 400 000Ar
Haut de gamme
- Armoire de 2 à 3 portes, sculpté ou non avec ou
sans glace.
- En palissandre massif ou léger ou en palissandre en
quasi-totalité,
- Armoire vernissée avec du vernis industriel ou
cirée,
- Accessoires en laiton ou en métal nickelé,
- Dimension relativement standardisée,
- Niveau de finition satisfaisant ou élevé.
500 000 à 1 000 000Ar
Source : personnelle, 2006
Tableau 11 : Caractéristiques générales du produit commode
Classification Descriptions et caractéristiques Niveaux de prix
Gamme moyenne
- Commode de 3 à 4 tiroirs de rangement de modèles
assez restreint,
- Fabriqué généralement en palissandre et quelques
bois ordinaires,
- Vernissé avec du vernis artisanal,
- Dimensions relativement standardisées,
- Niveau de finition moyen.
80 000 à 160 000Ar
Haut de gamme
- Commode de 3 à 4 tiroirs de rangement de modèles
assez restreint,
- Fabriqué en palissandre massif ou léger,
- Surtout ciré et quelquefois vernissé avec du vernis
industriel,
- Accessoires en métal nickelé ou en laiton,
- Niveau de finition satisfaisant ou élevé.
200 000 à 400 000 Ar
Source : personnelle, 2006
30
Tableau 12 : Caractéristiques générales du produit Lit
Classification Descriptions et caractéristiques Niveaux de prix
Milieu de gamme
- Lit à 1 ou 2 places peu ou non sculpté, de différents
modèles,
- Fabriqué généralement en palissandre et quelques
bois ordinaires,
- Vernissé avec du vernis artisanal,
- Dimensions relativement standardisées,
- Niveau de finition assez satisfaisant.
130 000 à 160 000Ar
Haut de gamme
- Lit à 1 ou 2 places non sculpté, présenté quelquefois
avec coiffeuse et / ou armoire de différents modèles.
- Fabriqué en bois de palissandre ou en matière
plastique ou bois laqué pour les produits importés,
- Surtout ciré et quelquefois vernissé avec du vernis
industriel,
- Dimension standardisée,
- Niveau de finition satisfaisant ou élevé.
Lits à 1 place :
environ 140 000 Ar
Lits à 2 places :
400 000 à 700 000 Ar
Figure 1 : Armoire 3 portes en palissandre Figure 2 : Table à manger 6 places
31
§2 : Les produits vendues A cause de l'absence des données fiables permettant d'apprécier les besoins exacts en
meuble, l'enquête que nous avons menée auprès des distributeurs, des unités de fabrication
ainsi que des clients nous permet d'estimer globalement les besoins annuels sur les quelques
articles les plus demandés sur le marché.
Tableau 12 : Quantité annuelle des produits vendus dans les magasins de vente
Classification Désignation Quantité vendue
(mois)
Quantité vendue
(année)
Haut de gamme
Lit 24 288
Salon complet 15 180
Table avec rallonge 15 180
Armoire et Bahut 20 240
Gamme moyenne
Armoire 50 600
Bahut 50 600
Salon 40 480
Table 60 720
Chaise 120 1440
Article de
menuiserie
Porte Non déterminée 3 000
Fenêtre - idem - 7 000
Source : Enquête personnelle, 2006
§3 : La détermination de prix Normalement, la détermination de prix de vente résulte :
- de l'analyse de la demande ;
- de l'analyse du coût ;
- de l'analyse de la concurrence.
Elle est aussi en fonction de l'objectif de l'entreprise. Mais vue la situation actuelle, on
rencontre beaucoup de difficultés sur la recherche d'informations, c'est pour cette raison que
pour la plupart des producteurs, l'étude de la détermination du prix de vente se limite à
l'analyse des coûts.
Le tableau 14 présente les prix de vente moyens et les intervalles de prix de quelques
produits (cas d’Antananarivo).
32
Tableau 13 : Les prix
DESIGNATION DE L'ARTICLE
PRIX (en Ariary)
Haut de gamme Milieu de
gamme Bas de gamme
- Armoire à 2 portes en palissandre
- Bahut bibliothèque en palissandre
l = 2m40
- Bibliothèque en palissandre 1,80
m x1,70m
- Lit à 2 places en palissandre
- Table de salle à manger avec
rallonge en palissandre
- Table bureau demi - ministre en
palissandre
500 000 à 800 000
800 000 à 1 600 000
800 000 à 2 000 000
400 000 à 700 000
400 000 à 800 000
300 000 à 600 000
300 000
240 000
340 000
130 000
240 000
200 000
100 000
130 000
130 000
60 000
70 000
100 000
Source : Enquête personnelle, 2006
Section 5 : Les contraintes Actuellement, en matière de meuble, tous les agents du marché sont exposés à des
contraintes. Ces contraintes peuvent se grouper en deux :
- Les contraintes relatives aux producteurs parmi lesquelles on regroupe les
contraintes communes et les contraintes spécifiques ;
- Les contraintes relatives aux distributeurs.
§1 : Les contraintes communes
Ce sont les contraintes subies par toutes les unités de productions quelle que soit la
ligne de produit poursuivie.
33
Les contraintes les plus marquantes sont :
- la baisse du volume de vente conséquente à la faiblesse du pouvoir d'achat des
consommateurs et à la diminution du niveau d'investissement des entreprises ;
- le développement d'une forte concurrence sur le marché ;
- le montant élevé du coût d'achat des matières premières (MP) ;
- la difficulté chronique de trésorerie rencontrée essentiellement par les petites
unités artisanales ;
- le poids de charge de transport et d'entreposage.
§2 : Les contraintes spécifiques
∗ Pour les fabricants d'article de bas de gamme :
- fixation de prix de façon irrationnelle : Affichage de bas prix dans le but de
pouvoir liquider le plus vite possible ;
- rareté des commandes liées à la difficulté d'accès aux ateliers ;
- irrégularité du marché, saisonnalité des ventes (en hausse du juin au novembre,
en régression du janvier à l'avril) ;
- insuffisance de moyen de communication efficace pour de contacte rapide ;
- paiement tardif des commandes des clients.
∗ Pour les fabricants d'articles de moyen de gamme
- absence de moyen de sécurisation vis à vis des clients douteux ;
- paiement tardif des commandes des clients ;
- insuffisance de fonds pour l'ouverture d'un magasin de vente.
∗ Pour les fabricants d'articles de haut de gamme :
- difficulté pour la mise en place d'un réseau de distribution orienté vers
l'exportation ;
- concurrence des produits importés.
§3 : Les contraintes au niveau des distributeurs Les contraintes identifiées au niveau des distributeurs sont :
- faiblesse du pouvoir d'achat des consommateurs ;
- absence des lignes de crédit réservées à l'achat des mobiliers ;
- concurrence féroce des produits importés et les produits audiovisuels ;
- implantation non adéquate des certains points de vente.
34
Section 6 : POLITIQUE ET STRATEGIE MARKETING
§1 : Définition
• Selon Théodore LEVIT, "Le Marketing est l'art de produire tout ce que l'on peut
vendre mais seulement ce que l'on peut vendre".(1)
• "Le concept du Marketing est une reconnaissance formelle que l'entreprise existe
pour satisfaire le besoin du marché tout en y trouvant son profit".(2)
• "Le Marketing propose une démarche logique de développement de l'entreprise
fondé sur la satisfaction de sa clientèle"(1)
• "Le Marketing est plus un état d'esprit qu'une liste de recette fondée sur les
techniques plus ou moins complexes ".(2)
En réalité, le Marketing a trois éléments :
- le produit (ses caractéristiques) ;
- la politique du produit (le positionnement) ;
- les déterminants des prix (la demande, le coût de production et la concurrence).
La définition de ces trois éléments est base de la détermination de la stratégie
marketing que nous adoptons pour notre entreprise.
§2 : Stratégie marketing Par définition, "La stratégie marketing consiste à établir un plan d'action de l'entreprise
par rapport à son marché".(3)
Une stratégie marketing bien élaborée regroupe la définition des éléments suivants :
- Les objectifs de l'entreprise ;
- Les contraintes techniques internes à l'entreprise ;
- Les moyens mis en œuvre ;
- La cible visée, et
- Les éléments de la réflexion marketing.
(2) R.M. ANDRIANASOLO, Cours de technique commerciale II, 2ème Année Gestion,
Université de Toamasina, (Année 2000). (1) –idem-, Cours de technique commerciale I, 1ère Année Gestion, Université de Toamasina, (Année 1999). (3) Agnès DANOM et Selva DEMO, "Le guide pratique des études de marché", Centre de
Librairie et d'Edition Technique, Paris 1998, (page 63).
35
Concernant ce dernier, on parle :
� du produit ;
� du prix ;
� de la distribution ;
� de la communication.
A : Les objectifs de l'entreprise
A part les objectifs cités auparavant (Partie I, Chapitre I et Section 2), l'entreprise
cherche à tenir une position de leader sur le marché de Moramanga et d'Antananarivo, et à
avoir une notoriété sur le marché national. En tout cas, le développement de l'entreprise est
primordial.
B : Les contraintes techniques internes
Pour ce projet, nous cherchons à minimiser le coût de l'investissement. Le fonds
disponible est plutôt affecté à la production et à l'amélioration de la qualité mais non pas à la
distribution des produits. L'entreprise ne dispose pour le moment ni de camions ni de point de
vente.
C : Les cibles visées
Les cibles sont toutes les personnes physiques ou morales susceptibles d'acheter un ou
plusieurs meubles pour des utilisations résidentielles ou commerciales :
- les jeunes célibataires ;
- les jeunes mariés ;
- les hommes ;
- les femmes ;
- les sociétés ;
- l'administration publique.
D : Politique Marketing
Nous suivons deux lignes de gamme de produit car nous produisons des meubles de
haut de gamme et de milieu de gamme. Pour ce faire, nous adoptons une politique marketing
qui se traduit par :
36
1)-Politique de produit :
- Tous les produits de grande taille sont démontables pour faciliter le transport et
procurer certains avantages au client (Exemple : Armoire, bahut, lit, table).
- Le niveau de finition ainsi que la qualité d'œuvre sont satisfaisants.
- Tous nos produits portent la marque "Moramanga - Meuble MM " afin que les
clients puissent les identifier des autres produits similaires.
2)-Politique de distribution :
- Pour les produits de haut de gamme, nous adoptons le mode de distribution
sélective :
~ revendeur spécialisé au produit de haut de gamme ;
~ point de vente peu nombreux (Trois pour Antananarivo).
- Pour les produits de gamme moyenne, nous procédons au mode de distribution
intensive :
~ Le plus grand nombre de point de vente
- Pour les articles de menuiserie, nous faisons de la prospection et nous
cherchons des contacts avec les entrepreneurs
3)-Politique de prix :
Nous avons des avantages aussi importants sur le coût de production par rapport à
tous les ateliers de Tananarive : MP et MOD moins chère. Ainsi, nous pouvons jouer aisément
sur le prix :
Pour attirer l'attention des revendeurs, nous pratiquons des prix raisonnables avec une
diminution suivant le volume des commandes.
4)-Pour la communication, nous procédons à des publicités sur les médias et sur le
lieu de vente (PLV).
Tels sont donc les points essentiels de cette première partie intitulée « Identification du
projet ». Il va falloir maintenant voir comment conduire ce projet pour l’amener à bon terme.
DEUXIEME PARTIE :
CONDUITE DU PROJET
37
Deuxième partie
La décision de lancer un projet consiste à s’approvisionner en équipements, en
matières et à démarrer l’activité. Le résultat démontre la qualité de l’organisation et
l’efficacité des études faites.
Trois points essentiels se présentent donc dans cette partie :
- La technique de production ;
- La capacité de production envisagée ;
- L’organisation de l’entreprise.
38
Chapitre I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
La technique de production est l'ensemble de processus à suivre, des méthodes à
élaborer, des travaux à accomplir et des techniques à harmoniser pour obtenir un résultat et
atteindre l'objectif. Ce chapitre se subdivise en deux sections bien distinctes à savoir :
- les moyens mis en œuvre ;
- l'organisation de production.
Section 1 : moyens mis en œuvre La réalisation d'un projet de développement, quoi qu'il en soi sa nature, nécessite des
moyens. Ces moyens peuvent se classer en trois groupes :
- les moyens humains ;
- les moyens matériels ;
- les moyens financiers.
§1 : Moyens humains
Les moyens humains sont relatifs à l'exploitation des ressources humaines. En d'autres
termes, les moyens sont l'ensemble de tous les personnels engagés par l'entreprise.
Pour notre cas, l'effectif total est au nombre de 18, constitué par 1 dirigeant, 3
employés et 14 ouvriers.
Le tableau 15 (1)présente le détail sur le personnel de l'entreprise.
§2 : Moyens matériels
Les moyens matériels sont l'ensemble de tous les équipements à utiliser. Ces
équipements peuvent se grouper comme suit :
- les machines à bois mono ou combinées ;
- les machines à bois portatives ;
- les outillages divers.
(1) Cf page 39
39
Tableau 14 : Le personnel (1)
QUALIFICATION FONCTION NOMBRE CLASSIFICATION
Employé
Gérant 1 5A ou 5B
Secrétaire -Comptable 1 4A
Commercial 1 3B ou 4A
Magasinier 1 2B ou 3A
Ouvrier
Contre -Maître 1 OP2A ou OP2B
Ouvrier -Machiniste 4
2= OS3
1= OS2
1 = OS1
Ouvrier -Menuisier 3 2= OS3
1 = OS2
Manœuvre 6 2= OM1
4=OM2
TOTAL 18 Source : personnelle, 2006
A : Les machines à bois stationnaires
Ce sont des machines à bois pondéreux. Elles peuvent accomplir plusieurs opérations
ou tâches selon leurs options. La taille de ces machines est généralement à peu près de 1 m3
et le dessus se présente sous forme de table sur laquelle on fait glisser les bois à travailler. Ces
machines sont toujours triphasées et de voltage à 380 Volt.
Le tableau 16 (2)illustre les machines à utiliser dans notre circuit de production.
(1) Henri ANDRIAMARO RAOELISON, Cours de Gestion des Ressources Humaines, 4ème Année Gestion, Université de Toamasina, (Année 2002). (2) cf Tableau 16, page 40
40
Tableau 16 : Les machines à bois et ses caractéristiques
Désignation Caractéristique Fournisseur
Machine combinée à 5 opérations : Scie
circulaire, Raboteuse, Dégauchisseuse,
Mortaiseuse et Toupie.
ML 392E avec moteur électrique 3
CV et 5 opérations.
Épaisseur : 6-140mm avec table de
précision.
- HONG YUAN MACHINER
- Bonnet et ses Fils (FBF)
Machine combinée à 4 opérations : Scie
circulaire, Raboteuse, Mortaiseuse et
Toupie.
ML 392E avec moteur électrique 3
CV et 4 opérations.
Épaisseur : 6-140mm avec table de
précision.
- HONG YUAN MACHINER
- Bonnet et ses Fils (FBF)
Machine mono : Scie circulaire MB 574 avec moteur électrique - HONG YUAN MACHINER
- Bonnet et ses Fils (FBF)
Machine mono : Scie à ruban MB 106C avec moteur électrique - HONG YUAN MACHINER
- Bonnet et ses Fils (FBF)
Machine mono : Raboteuse MB 574 avec moteur électrique - HONG YUAN MACHINER
- Bonnet et ses Fils (FBF)
Machine mono : Tour à bois MB 106C avec moteur électrique - HONG YUAN MACHINER
- Bonnet et ses Fils (FBF)
Figure 3 : Machine combinée à 5 opérations Figure 4 : Scie circulaire
41
B : Les machines à bois portatifs
Ce sont des appareils électriques portatifs utiles pour travailler les bois. L’utilisation
de ces machines est fondamentale en matière de menuiserie surtout dans la phase de finition
et d'assemblage à fin d'assurer une qualité de travail assez satisfaisante.
Le tableau 17 nous présente les détails sur ces machines ainsi que la quantité
nécessaire pour le bon fonctionnement de notre atelier.
Tableau 15 : Les machines à bois portatifs
Désignation Quantité Caractéristique Fournisseur correspondant
Ponceuse vibrante 3 180 W, 187x90mm
- BONNET et ses FILS
- FIBASOM
- DELTA
- MATERAUTO
Ponceuse à disque 1
Scie sauteuse 1 310 W 50mm
Meuleuse d'angle 1 500 W 115mm
Mini air compresseur 1 10 L
Perceuse 1
Raboteuse 1
Source : personnelle, 2006
C : Les différents outillages
En général, ce sont les instruments de finition, de sculpture et d'assemblage. Certains
de ces instruments sont utilisés pour l'entretien et la maintenance des machines.
Le tableau 18 présente la liste ainsi que les caractéristiques de ces instruments.
D : Les autres matériels
Des autres matériels aussi sont indispensables pour la bonne marche de l'entreprise. Ce sont :
- Les matériels et mobiliers de bureau ;
- Les matériels de nettoyage et de sécurité.
a)- Matériel de nettoyage et de sécurité
Ce sont des éléments indispensables pour assurer l'hygiène et la sécurité dans
l'atelier.
42
b)- Matériel informatique et Matériel et mobilier de bureau.
Ce sont des matériels indispensables pour le bon fonctionnement de l'administration de
l'entreprise.
Tableau 16 : Les outils
Désignation Quantité Fournisseur Observation
- Presse :
- 30 cm
- 1 m
- 1m80
4
3
4
FBF (Bonnet & Fils)
- Râpe 1 Delta
- Racloire 5 Bricolage
- Ciseau plat 2 FBF (Bonnet & Fils)
- Ciseau à sculpture 3 FBF (Bonnet & Fils)
- Hache 1 Delta
- Clé plate (boite) 1 Delta
- Equerre 2 FBF (Bonnet & Fils)
- Chignole 1 FBF (Bonnet & Fils)
- Marteau 2 Delta
- Clé alêne (boite) 1 Delta
- Scie manuel 1 FBF (Bonnet & Fils)
Source : personnelle, 2006
Tableau 17 : Matériels de sécurité et de nettoyage
Désignation Quantité
Extincteur 2
Bac à sable 2
Tenue bleue (Combinaison) 14
Masque à poussière 2
Bac à ordure 1
Balaie 3
Source : personnelle, 2006
43
Tableau 18 : Matériel informatique et mobilier de bureau
Désignation Quantité
Armoire ou bibliothèque 1
Table bureau 3
Chaise 6
Machine à calculer 2
Ordinateur 1
Source : personnelle, 2006
E : L’installation d'eau, d'électricité et de télép hone
Dans l'atelier, tous les lieux sont desservis d'électricité, l'eau est installée dans la cour
au bénéfice de tous pour se laver et le nettoyage des outils. Trois lignes téléphoniques sont
utilisées : un téléphone fixe pour l'administration interne, deux téléphones mobiles pour le
commercial et le dirigeant.
Il est à signaler que tous les matériels et les outillages à utiliser sont achetés à
Madagascar, plus précisément à Antananarivo.
§3 : Moyens financiers
Les moyens financiers généralisent tous les financements indispensables à la
réalisation du projet :
- le fonds indispensable à l’investissement ;
- le fonds de roulement initial ;
- le fonds indispensable pour la pérennité de l’activité.
Section 2 : ORGANISATION DE PRODUCTION L'organisation est la transformation des matières premières (bois brut) en produit fini
(mobilier et article de menuiserie). En fait, elle implique l'intervention de plusieurs ouvriers
selon leur spécialité le long d'une ligne appelée "Ligne de production". La ligne de production
est relative au processus de production.
Par définition, "le processus de production est un ensemble de processus de travail et
un ensemble de processus matériel organisé selon une logique déterminé, et qui sont
nécessaires pour fabriquer (produire)".(1)1
1 Modeste RANDRIAMANATENA, cours d’organisation, 2ère année Gestion, Université de Toamasina (Année
2000)
44
Dans un processus de production, il doit y avoir une organisation de production et
chaque entreprise a sa propre organisation. L'organisation de production est alors spécifique
pour une entreprise.
§1 : Le processus de production Au sens large, on peut dire que le processus de production se présente généralement
sous trois fonctions :
- la fonction approvisionnement ;
- la fonction production et
- la fonction commercialisation.
Nous allons vous présenter ci-après le détail de notre processus de production.
A : La fonction approvisionnement
En général, la fonction approvisionnement a pour charge d'assurer l'existence de toutes
les matières indispensables à la fabrication que nous appelons "les IMPUT".
Pour accomplir ses tâches, la fonction approvisionnement doit faire intervenir des
autres acteurs à savoir :
- les exploitants forestiers ;
- les revendeurs de bois ;
- les transporteurs.
a)- Les entrants
Dans son activité de production, notre entreprise fait appel à trois types de matières :
- Les matières de base appelées matières d'œuvres. Elles sont
essentiellement constituées de bois palissandre, de bois de pin et de bois
de forêt (bois ordinaires).
- Les intrants constitués par l'ensemble des produits et des matières
indispensables à l'assemblage, au montage et à la finition.
- Les accessoires sont les éléments destinés à assurer le fonctionnement de
l'article. Ils sont vendus dans les quincailleries.
Pour mieux les appréhender, examinons les caractéristiques de ces matières.
45
a1)- Les intrants et accessoires
Les intrants sont l'ensemble de toutes les fournitures indispensables à l'assemblage et à
la finition des articles à fabriquer. Au niveau des intrants, aucune différenciation n'est aperçue
sur le plan de la qualité, mais le prix varie selon leurs provenances : la version importée est
plus chère par rapport à la version locale.
En ce qui concerne les accessoires, les éléments d'appréciation suivants méritent d'être
précisés :
� Les accessoires de fabrication locale sont généralement abordables, de
mauvaise présentation mais relativement robuste.
� Les accessoires importés se subdivisent en deux groupes : Ceux importés
de Chine à prix abordables, de qualité moyenne et ceux importés
d'Europe, relativement chers mais de bonne qualité.
L'utilisation des accessoires de qualité est obligatoire à la fabrication de mobilier de
haut de gamme.
L'achat des intrants s'effectue chaque début du mois suivant le niveau de stock et les
commandes reçues.
Le tableau 21(1) présente la liste des intrants et les prix relatifs selon leur qualité.
a2)- Les matières d'œuvres
Les matières d'œuvre sont les matières de base de la fabrication de meuble. Au niveau
du marché, ces matières se classifient en trois catégories :
- La catégorie supérieure comprenant principalement le palissandre ;
- La catégorie de bois de forêt, incluant le "varongy", le "nanto" etc.
- La catégorie de bois ordinaire constituée par l'eucalyptus et le pin.
Au niveau de la Direction des eaux et forêts, les essences sont classées suivant
quelques catégories. Cette catégorie se base sur la qualité et la rareté de l'essence considérée.
Les bois d'œuvre rencontrés sur le marché sont parfois débités à des dimensions
standard. La présentation à l'état brut (bois non équarri) ne se fait que pour répondre à des
commandes précises.
(1) cf page 46
46
Tableau 19 : Liste et prix des entrants
Désignation Unité Prix unitaire (en Ariary)
Qualité Moyenne Bonne Qualité
INTRANT
Papier verre
Alcool
Colle blanche
Vernis
Teinte
Pièce
Litre
Kg
(1)Litre / (2) Boite
(1)Litre / (2) Boite
8000
2000
4000
4000 (1)
4000 (1)
8000
2000
4000
8000(2)
4000(2)
ACCESSOIRE
Clé avec serrure
Poignet
Charnière
Boulons
Vis à bois
Pointes
Pièce
Pièce
Paire
Pièce
Pièce
Kg
2000
1000
1000
100
20
4000
8000
2000
4000
100
20
4000
Source : Enquête personnelle, 2006
Tableau 20 : Format et dimension standard des bois
FORMATS DIMENSIONS
- Le plateau 250 X 28/30 X 3,5 cm
- La traverse 250 X 17/20 X 17/20 cm
- Le madrier 250 X 20 X 15 cm
- Le battant 300 X 20 X 7 cm
- La planche 400 X 17/18 X 2,5 cm
Source : Enquête personnelle, 2006
Sur le marché, les prix des matières d'œuvres sont variables. Ils sont déterminés par
quelques paramètres à savoir :
- l'essence ou la nature du bois ;
- le format de bois ;
- le taux des défauts apprend ;
- la période d'achat ;
- la marge appliquée par le revendeur.
47
Le tableau 24 indique les prix des bois les plus utilisés par notre entreprise.
Notre approvisionnement en matière d'œuvre s'effectue généralement durant la période
sèche pendant laquelle les exploitants forestiers font leurs activités. L'absence de pluie facilite
le transport et les prix des bois sont ainsi beaucoup moins chers par rapport aux prix normaux.
Le tableau 23 indique la quantité estimative des matières d'œuvres à acheter
annuellement ainsi que les périodes de l'approvisionnement.
Tableau 21 : Quantité annuelle des bois à utiliser (montant en Ariary)
Désignation
Première période
(mars, avril, mai)
Deuxième période
(août, septembre, octobre) Total
Q PU Montant Q PU Montant Q Montant
Plateau (Palis) 400 18000 7 200 000 400 18000 7 200 000 800 14 400 000
Madrier (Palis) 200 18000 3 600 000 300 18000 5 400 000 500 9 000 000
Traverse (Palis) 150 20000 3 000 000 150 20000 3 000 000 300 6 000 000
Traverse (autres bois) 50 7000 350 000 50 7000 350 000 100 700 000
TOTAL 1 700 30 100 000
Source : Enquête personnelle, 2006
Tableau 22 : Prix des matières d'œuvres
Désignation Formation
(en cm)
Prix moyen (en Ariary)
Palissandre Bois ordinaires Pin
Plateau 250 X 28/30 X 3,5 18000
Traverse 250 X 17/20 X 17/20 20000 8000
Madrier 250 X 17/20 X 6/10
300 X 17/20 X 8/10
18000
18000
6000
6000
Traverse 200 X 20/30 X 20/30
300 X 17/20 X 17X20 7500
7000
7000
Planche 300 X 17/20 X 2,5 1000 700
Source : Enquête personnelle, 2006
48
b)- Les acteurs
Dans l'exercice de notre activité d'approvisionnement, nous traitons avec plusieurs
acteurs :
- les exploitants forestiers pour la majorité de notre MP ;
- les vendeurs ou les revendeurs de bois ;
- les quincailleries et les points de vente similaires ;
- les divers transporteurs.
Comme il est indiqué auparavant, la majorité de nos matières premières sont achetées
auprès des exploitants forestiers. Ce dernier prend en charge le transport et la manutention
parce que l'achat et le triage des bois se réalisent dans l'atelier. En fait, c'est juste dans le cas
où les fournisseurs n'ont pas la possibilité d'assurer le transport que l'entreprise le prend en
charge.
Mais pour les cas des achats auprès des revendeurs, nous nous contentons d'utiliser le
transport par calèche (charrette à quatre roues poussée par des hommes). Ce mode de
transport est très pratique dans la région de Moramanga. Le frais de transport est plus ou
moins négociable et varie selon la distance à parcourir et l'essence du bois à transporter.
Le tableau 25 présente le frais de transport moyen pour une trajectoire de 1km près.
Tableau 23 : Frais de transport des matières d'œuvres
Désignation Frais par unité (en Ariary)
Plateau (palissandre) 2m
250
Madrier (palissandre) 3m 300
Madrier (Bois ordinaire) 3m 250
Traverse (Bois ordinaire) 2.50m 1000
Planche (Bois ordinaire) 3m 200
Source : Enquête personnelle, 2006
49
B : La fonction production
La fonction production consiste à transformer les matières premières (bois brut) en
produit fini (mobilier et article de menuiserie). Elle se subdivise en quatre sections :
- la section séchage ;
- la section débitage ;
- la section usinage ;
- la section assemblage ;
- la section finition.
a)- La section séchage
La section séchage consiste à traiter les bois pour les rendre en état sec. Il existe
plusieurs modes de séchage de bois :
- le séchage à l'air libre ;
- le séchage à l'étuvé de bois de chauffe ;
- le séchage à l'étuvé électrique.
Le degré d'humidité du bois est mesuré au "taux de l'humidité". Les bois apparemment
secs achetés auprès des fournisseurs ont un taux d'humidité de 25% alors que la technique de
fabrication de meuble exige l'utilisation des bois à taux d'humidité 10 à 13%. Les meubles
difficiles à manipuler, porte ou tiroir coincé, sont fabriqués en bois mal séché.
Notre entreprise pratique le mode de séchage à l'air libre et à l'étuvé de bois de chauffe.
a1)- La méthode de séchage à l'air libre
La pratique de cette méthode demande de l'espace mais elle est relative à une technique
très simple :
- Faire deux poteaux de bois rond à hauteur de 1m50 chacun et distant de 5 à 8 m ;
- Relier les sommets de ces deux poteaux par une traverse horizontale ;
- Ranger les bois profil contre profil le long de la traverse (les plateaux et les
madriers) ;
- Serrer les deux extrémités des plateaux rangés par des tasseaux pour éviter les
fissurations et les fentes.
La durée de séchage est en fonction de trois paramètres :
- la température ;
- l'humidité de 'air (l'hygrométrie) ;
- la circulation de l'air.
50
Le phénomène s'explique par le fait qu'un bois sec absorbe de l'humidité si l'air a une
hygrométrie élevée (air humide) et qu'un bois humide se rend sec si l'air a une hygrométrie basse
(air sèche).
Pour le cas de Moramanga, la durée de séchage est a peu près 9 jours le printemps et 15
jours l'hiver. La pratique de ce mode de séchage nécessite l'utilisation des couvertures pour protéger
les bois de la pluie le printemps et du soleil l'été. Le degré de l'humidité des bois séchés à l'air libre
est de 12 à 13%.
a2)- La méthode de séchage à l’étuver
Ce mode de séchage consiste à l'utilisation d'une chambre close où l'on élève la température
par du feu à bois pour provoquer la sudation des bois rangés à l'intérieur. La construction de l'étuve
respecte une technique assez compliquée et nécessite l'intervention d'un spécialiste.
La durée de séchage est à peu près trois jours et le taux d'humidité des bois peut atteindre
jusqu'à 10%, le taux idéal à la fabrication de meuble.
Après le séchage, les bois passent à la section débitage.
b)- La section débitage
La section débitage consiste à travailler les bois pour leur donner de la forme et de la mesure
demandée par la section usinage.
Les machines utilisées dans la section débitage sont :
- la raboteuse ;
- la scie circulaire ;
- la scie à ruban.
Les ouvriers procèdent au dégauchissage, au sciage et au rabotage pour dégrossir et
redresser les bois à fin d'obtenir la mesure demandée. Cette mesure est relative au dessin fait par le
contremaître.
Les bois travaillés par la section passent tout de suite à la section usinage.
c)- La section usinage
La section usinage consiste à travailler les pièces de bois déjà façonnées par la section
débitage.
Les machines utilisées dans la section usinage sont :
- une machine combinée à cinq opérations (atelier complet) ;
- une machine combinée à quatre opérations ;
- un tour à bois.
51
Les opérations courantes dans cette section sont :
- la découpe de la rainure ;
- le façonnage de la languette ;
- le perçage de la traverse ;
- le façonnage de la moulure ;
- le façonnage de la feuillure, etc.
c1)- La découpe de la rainure
� prendre un fer à rainure,
� fixer le fer sur le rabot par de boulons de serrages,
� régler la guide latérale en posant le fer à rainure sur la languette,
� régler la butée de profondeur pour que la rainure à découper correspond
à la languette,
� mettre en marche la machine,
� faire glisser les pièces à travailler le long de la guide.
c2)- Le façonnage de la languette
� prendre un fer à languette,
� fixer le fer sur le rabot par de boulons de serrages et des anneaux,
� régler la guide latérale,
� mettre en marche la machine,
� faire glisser les pièces à travailler sur la table le long de la guide à fin
d'obtenir une languette.
c3-)- Le perçage
� prendre une mèche puis la fixer sur la machine,
� tracer la partie à percer,
� fixer sur la guide la traverse à percer par deux presses de 30 cm,
� mettre en marche la machine,
� percer la traverse en appuyant sur le poignet de la guide.
c4)- Le façonnage de la moulure
� fixer le fer à moulure sur le rabot en utilisant des boulons de serrages et
des anneaux,
� régler la butée de profondeur,
� fixer le guide par deux presses de 30 cm,
52
� mettre en marche la machine,
� faire glisser les pièces à travailler le long de la guide.
c5)- Le façonnage de la feuillure
� fixer le fer à feuillure sur le rabot en utilisant des boulons de serrages
et des anneaux,
� régler le guide latéral,
� fixer le guide par deux presses de 30 cm,
� mettre en marche la machine,
� faire glisser les pièces à travailler le long de la guide.
Cette section exige la maîtrise parfaite de la machine c'est à dire les ouvriers doivent
avoir une expérience réelle sur l'usinage et un niveau de qualification élevé. L'erreur commise
par l'ouvrier a une conséquence considérable sur le circuit de production.
Voici quelques exemples de conséquences relatives à une faute commise par un
ouvrier :
- Magasin de stockage : La quantité de bois utilisée est doublée.
- Section débitage et usinage : . interrompre le cours normal de la production,
. faire deux fois le même travail.
- Section assemblage : Tremper les menuisiers.
On peut dire alors que l'erreur commise au cours de l'usinage alourdit considérablement le
coût de fabrication.
a)- La section assemblage
La section assemblage consiste à réunir toutes les pièces déjà travaillées pour former
le meuble. Toutes les opérations d'assemblage s'effectuent dans cette section :
- montage panneau ;
- montage tiroir ;
- montage chaise ;
- montage cadre ;
- pose dessus de table ;
- pose ferrure d'assemblage, etc.
53
Les outils les plus utilisés sont :
- les perceuses ;
- les presses ;
- l'équerre ;
- les tournevis ;
- les ciseaux à bois.
Les intrants et accessoires les plus utilisés sont :
- les vis ;
- le colle ;
- les pointes ;
- les serrures ;
- les charnières ;
- les poignets ;
- les fers d'assemblage.
b)- La section finition
La finition consiste à achever le détail de la fabrication de l'article. Les opérations
essentielles à la finition sont :
- le ponçage ;
- le raclage ;
- les divers ajustages ;
- le pose pièce ;
- le cirage ;
- le vernissage.
Les matériels les plus utilisés dans la section finition sont :
- la ponceuse vibrante ;
- la ponceuse à disque ;
- la machine à compresseur ;
- les racloires.
Les intrants les plus utilisés sont :
- les papiers abrasifs (P500, P150, P80, P60) ;
- les papiers à disque ;
- la colle ;
- le vernis ;
- l'encaustique.
54
c)- Le contrôle de qualité
Le contrôle de qualité est assuré par le contremaître. Il s'agit d'une vérification sur la
finition et sur la manipulation de l'article fabriqué. Le contrôle se déroule au moment où la
finition est déjà faite.
Si le contrôleur détecte certain défaut, les finisseurs doivent procéder à la retouche.
C : La fonction commercialisation
La fonction commercialisation s'occupe de la vente, de la distribution et de
l'expédition des produits fabriqués par l'entreprise. Elle assure aussi le contact avec les clients,
les distributeurs et les transporteurs.
Le commercial agit différemment selon le cas :
1er cas : Le ou les produits fabriqués sont sur commande
- contacter le client ;
- procéder la livraison à la date prévue ;
- prévenir le client dans le cas où la date de la livraison prévue n'est pas
respectée.
2ème cas : Le ou les produits fabriqués ne sont pas sur commande
- exposer les produits dans le show room de l'atelier ;
- contacter les revendeurs (Tananarive) ;
- déterminer la date d'expédition ;
- contacter le transporteur ;
- procéder à l'expédition aux revendeurs de Tananarive.
Dans tous les cas, l'entreprise prend en charge le transport, la location d'un camion
coûte près de 300 000Ariary soit 15 000 Ariary / article / voyage y compris les frais de
chargement et de déchargement. Les articles encombrants sont tous démontés pour faciliter le
transport.
Le schéma 2 et le schéma 3 présente respectivement le processus de production et le
mécanisme de vente de notre entreprise :
55
SCHEMA DU PROCESSUS DE PRODUCTION
Schéma 2 : Processus de production
EXPLOITANT FORESTIER
REVENDEURS
TRANSPORTEUR
SECHAGE A L'AIR LIBRE OU A L'ETUVE
STOCKAGE
DEBITAGE
USINAGE
ASSEMBLAGE
FINITION
CONTROLE
VENTE A L'ATELIER
(SHOWROOM / fabrication sur commande)
REVENDEURS
CO
NS
OM
MA
TE
UR
S
AP
PR
OV
ISIO
NN
EM
EN
T
PR
OD
UC
TIO
N
CLIENT
TRANSPORTEUR
Source : personnelle, 2006
56
Schéma 3 : Présentation synoptique du mécanisme de vente
Publicité Prospection
Réception de commande
Condition de livraison, de prix et de paiement.
Accepté
Approvisionnement des intrants
Surveillance du délai de livraison
Mise en œuvre de processus de production
Refusé
L'expédition + BE
Livraison + BL
Client
Revendeur
Source : personnelle, 2006
57
Chapitre II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGE
Ce chapitre a pour objet d'analyser la production mensuelle, annuelle et pluriannuelle
de l'entreprise.
Section 1 : EVOLUTION DE LA PRODUCTION Pour une année, le niveau de production varie selon la période courue. Cette variation
est relative à la variation de la demande du client et à la disponibilité des matières premières.
Sur les mobiliers de gamme moyenne et de haut de gamme, une année peut se diviser
en trois saisons :
- la saison basse ;
- la saison moyenne ;
- la haute saison.
§1 : La saison basse
La saison basse est la période pendant laquelle la consommation des clients est basse.
Cette diminution s'explique par le fait que les gens se préoccupent plutôt à la préparation des
vacances et des fêtes (Noël et fin d'année). Elle rime aussi à la diminution du volume de
production relatif à la diminution d'heure de travail des employés. Cette saison dure près de
deux mois (novembre et décembre)
§2 : La saison moyenne
La saison moyenne est la période pendant laquelle la consommation des clients
augmente petit à petit. Elle dure près de quatre mois (janvier, février, mars et avril). Pendant
cette période, les gens vivent normalement et s'inquiètent aux besoins familiaux. Ceux qui ont
des moyens procèdent à l'achat des mobiliers et ceux qui n'en ont pas assez s'épargnent pour
la haute saison. Durant cette période, les matières d'œuvres sont chères mais l'entreprise se
contente d'utiliser ses stocks.
§3 : La haute saison La haute saison est la période pendant laquelle la consommation des clients est élevée.
Elle dure près de six à sept mois (mai, juin, juillet, août, septembre et octobre). Pendant cette
période, les matières d'œuvres sont abondantes et moins chères.
58
Le tableau 26 indique le taux de production correspond à chaque saison.
Tableau 24 : Le taux de production
Saison Moyenne Haute Basse
Mois J F M A M J J A S O N D
Taux en % 30% 60% 10%
Source : personnelle, 2006
Les facteurs ayant une influence directe ou indirecte à la production sont :
- le niveau de la demande du client ;
- le genre d'article très demandé ;
- la disponibilité de la matière d'œuvre ;
- le calendrier scolaire ;
- les fêtes ;
- la saison (saison de pluie ou sèche).
Notre analyse personnelle sur les informations concernant la vente de produit nous a
permis de déterminer les taux de répartition de production relative à chaque article.
Tableau 25 : Taux de répartition des productions
Article Taux (en%) Volume de production
Armoire 31,6 6
Lit 21,0 4
Table 15,8 3
Chaise (6pièces) 15,8 3
Autres : commode, table chevet,
Bibliothèque, etc. 15,8 3
Total 100% 19
Source : personnelle, 2006
Ce tableau veut dire que pour une production de 19 articles, 6 de ces produits sont des
armoires, 4 lits, 3 tables, 3 lots de 6 chaises et les 3 restes sont des autres articles.
Section 2 : PRODUCTION ANNUELLE ENVISAGEE
59
Le calcul de la production se fait normalement à partir de l'analyse du temps de travail
en tenant compte le nombre de personnel, le temps de pause, le temps nécessaire au nettoyage
et à l'entretien, le temps nécessaire au montage et au réglage et enfin le temps d'arrêt
technique.
Le temps de travail se divise et se distingue-en :(1)
- temps de présence P ;
- temps d'activité A ;
- temps de chargement G ;
- temps de fonctionnement F ;
- temps de marge M.
Mais comme notre analyse est une étude perspective, l'estimation du temps d'activité
et / ou temps de fonctionnement peut nous conduire à des erreurs. Ainsi, nous avons essayé
de calculer la production à partir de l'analyse du temps de travail nécessaire à la fabrication
d'un article dans chaque section.
Méthode de calcul :
- analyser le temps de fabrication des quatre articles les plus demandés ;
- calculer le temps de fabrication de ces quatre articles puis faire la
somme pour obtenir le temps total de fabrication ;
- calculer le temps moyenne de fabrication d'un article ;
- calculer la production annuelle globale ;
- calculer la production annuelle pour chaque article.
§1 : La capacité de production de la première année Posons :
- TMFA (Temps Moyen de Fabrication d'un Article) le temps moyen
nécessaire à la fabrication d'un article.
- TTFA (Temps Total de Fabrication des Articles) le temps total nécessaire à
la fabrication de quelques articles déterminés.
- Q la production annuelle.
- TTA le Temps de Travail Annuel
(1) Honoré RANDRIAMAHENINTSOA, Cours de contrôle de gestion et de rentabilité de l'entreprise, 4ème Année Gestion, Université de Toamasina, (Année 2003).
60
Le tableau 28 nous indique le temps de travail nécessaire à la fabrication.
Tableau 26 : Temps de travail à la fabrication
Article Temps de travail nécessaire (en heure et / ou minute)
Total Débitage Usinage Assemblage Finition
Armoire (2 portes) 2 h 3h 3h 2h 10 h
Lit (2 places) 45min 45min 1h30min 1h 4 h
Table 1h 1h 2h 1h 5 h
Chaise (6 pièces) 3h 1h 2h 4h 10 h
TTFA 29h
Nombre d'article 4
TMFA 7,25 soit 7h15min
Source : personnelle, 2006
et
Le temps nécessaire pour la fabrication d'un article est alors 7h15min soit 435 minutes
en moyenne.
Supposons que :
• 1 mois = 22jours de travail ;
• 1 jours = 8 heures de travail, et
• 1 année = 11 mois et demi de travail (tenir compte les fêtes et les jours férié)
Application numérique :
1 année = 11,5 x 22 x 8
=2 024 heures
=121 440 minutes
La production annuelle Q1
Q1= 121 440 / 435
TMFA = TTFA /nombre d'article
Q = TTA / TFMA
Q1=279 articles
61
Le tableau 29 nous indique la répartition de la production annuelle suivant la saison.
Tableau 27 : Répartition de la production de la première année
Article Production
totale Taux en
% Production
annuelle Saison moyenne
30% Haute saison
60% Saison basse
10%
Armoire
279
31,6 88 26 53 9
Lit 21 59 18 35 6
Table 15,8 44 13 27 4
Chaise 15,8 44 13 27 4
Autres 15,8 44 13 27 4
Total 100 279 84 167 28
Source : personnelle, 2006
La capacité de production de la première année se présente alors comme suit :
Tableau 28 : Production mensuelle de la première année
Saison Mois Production
mensuelle
Article
Armoire Lit Table Chaise Autres
Sai
son
moy
enne
Janvier 19 6 4 3 3 3 Février 19 6 4 3 3 3 Mars 21 7 5 3 3 3 Avril 24 7 5 4 4 4
Hau
te s
aiso
n Mai 27 9 6 4 4 4 Juin 27 9 6 4 4 4 Juillet 30 9 6 5 5 5 Août 30 9 6 5 5 5 Septembre 30 9 6 5 5 5 Octobre 25 8 5 4 4 4
Bas
se
sais
on
Novembre 14 5 3 2 2 2
Décembre 13 4 3 2 2 2
Total 279 88 59 44 44 44
Source : personnelle, 2006
62
§2 : La capacité de production de la deuxième année En menuiserie, l'ambiance de travail et les relations entre les membres de l'équipe ont
une influence sur le rythme et le qualité de travail.
Supposons que la 2ème année de production, chaque ouvrier fait gagner un temps de 5
minutes de plus par heure à la production.
Par conséquent, le TMFA change :
TMFA2 = 6h38min ou 398 minutes
D'où, la production annuelle Q2 est :
Q2=121440/398
Tableau 29 : Répartition de la production de la deuxième année
Article Production totale
Taux en %
Production annuelle
Saison moyenne 30%
Haute saison 60%
Saison basse 10%
Armoire
305
31,6 96 29 57 10
Lit 21 65 21 38 6
Table 15,8 48 14 29 5
Chaise 15,8 48 14 29 5
Autres 15,8 48 14 29 5
Total 100 305 92 182 31
Source : personnelle, 2006
Q2=305 articles
63
Tableau 30 : Production mensuelle de la deuxième année
Saison Mois Production
mensuelle
Article
Armoire Lit Table Chaise Autres
Sai
son
moy
enne
Janvier 21 7 4 3 3 3
Février 21 7 4 3 3 3
Mars 23 7 5 3 3 3
Avril 26 8 5 4 4 4
Hau
te s
aiso
n
Mai 29 10 7 4 4 4
Juin 29 10 7 5 5 5
Juillet 32 10 7 6 6 6
Août 32 10 7 6 6 6
Septembre 32 10 7 6 6 6
Octobre 27 8 6 4 4 4
Bas
se
sais
on Novembre 16 5 3 2 2 2
Décembre 15 4 3 2 2 2
Total 305 96 65 48 48 48
Source : personnelle, 2006
§3 : La capacité de production de la troisième année Le recrutement de 4 ouvriers le début de la 3ème année fait augmenter la production
Tableau 31 : Production mensuelle de la troisième année
Saison Mois Production
mensuelle
Article
Armoire Lit Table Chaise Autres
Sai
son
moy
enne
Janvier 28 9 6 5 4 4
Février 28 9 6 5 4 4
Mars 28 9 6 4 5 4
Avril 28 9 6 4 4 5
Hau
te s
aiso
n
Mai 37 11 8 6 6 6
Juin 38 12 8 6 6 6
Juillet 38 12 8 6 6 6
Août 38 12 8 6 6 6
Septembre 37 12 7 6 6 6
Octobre 37 12 7 6 6 6
Bas
se
sais
on
Novembre 19 6 4 3 3 3
Décembre 19 6 4 2 3 3
Total 375 118 80 59 59 59
Source : personnelle, 2006
64
§4 : La capacité de production de la quatrième année Tableau 32 : Production mensuelle de la quatrième année
Saison Mois Production
mensuelle
Article
Armoire Lit Table Chaise Autres
Sai
son
moy
enne
Janvier 28 9 6 5 4 4
Février 28 9 6 5 4 4
Mars 28 9 6 4 5 4
Avril 28 9 6 4 4 5
Hau
te s
aiso
n
Mai 37 11 8 6 6 6
Juin 38 12 8 6 6 6
Juillet 38 12 8 6 6 6
Août 38 12 8 6 6 6
Septembre 37 12 7 6 6 6
Octobre 37 12 7 6 6 6
Bas
se
sais
o
n
Novembre 19 6 4 3 3 3
Décembre 19 6 4 2 3 3
Total 375 118 80 59 59 59
Source : personnelle, 2006
§5 : La capacité de production de la cinquième année Tableau 33 : Production mensuelle de la cinquième année
Saison Mois Production
mensuelle
Article
Armoire Lit Table Chaise Autres
Sai
son
moy
enne
Janvier 31 10 7 5 5 4
Février 32 10 7 5 5 5
Mars 32 10 7 5 5 5
Avril 32 10 8 5 4 5
Hau
te s
aiso
n
Mai 42 13 8 7 7 7
Juin 43 14 8 7 7 7
Juillet 43 14 9 7 7 7
Août 43 14 8 7 7 7
Septembre 43 14 8 7 7 7
Octobre 42 13 8 7 7 7
Bas
se
sais
on
Novembre 21 7 5 3 3 3
Décembre 21 7 5 3 3 3
Total 425 135 89 67 67 67
Source : personnelle, 2006
65
§6 : La capacité de production pluriannuelle Tableau 34 : La production annuelle
Saison Mois N N+1 N+2 N+3 N+4
Sai
son
moy
enne
Janvier 19 21 28 28 31
Février 19 21 28 28 32
Mars 21 23 28 28 32
Avril 24 26 28 28 32
Hau
te s
aiso
n
Mai 27 29 37 37 42
Juin 27 29 38 38 43
Juillet 30 32 38 38 43
Août 30 32 38 38 43
Septembre 30 32 37 37 43
Octobre 25 27 37 37 42
Bas
se
sais
on Novembre 14 16 19 19 21
Décembre 13 15 19 19 21
TOTAL 279 305 375 375 425
Source : personnelle, 2006
66
Chapitre III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Ce chapitre a pour objet d'analyser la structure interne de l'entreprise, la disposition de
l'atelier et la sécurité dans l'atelier.
Section 1 : ORGANIGRAMME ET STRUCTURE ENVISAGES Par définition, l'organigramme est un graphique, tableau synaptique représentant la
structure d'une entreprise ou d’une administration.
§1 : L'organigramme envisagé
L'organigramme de l'entreprise se présente comme suit :
Schéma 4 : L'organigramme de l'entreprise
Source : personnelle, 2006
Gérant
Secrétaire comptable Contremaître
Magasinier
Commercial
Ouvriers
Chef d'équipe
Gardien Manœuvres
67
§2 : La structure de l'entreprise
L'entreprise se structure en trois fonctions :
- la fonction achat et commercialisation ;
- la fonction production et
- la fonction administration.
La fonction production se subdivise en quatre sections dans lesquelles le contremaître
délègue son pouvoir au chef d'équipe.
Au niveau de chaque fonction, le pouvoir du chef d'entreprise est délégué relativement
au contremaître, au secrétaire comptable et au commercial.
Schéma 5 : La structure de l'entreprise
Source : personnell, 2006
SECTION 2 : ORGANISATION FONCTIONNELLE Par définition,"L'entreprise est un établissement où plusieurs individus travaille selon
leurs spécialités." (1)
Alors, chaque individu ou chaque groupe d'individus de même spécialité est relatif à
une tâche ou fonction bien définie.
(1) Modeste RANDRIAMANATENA, cours d’organisation, 1ère année Gestion, Université de Toamasina (Année 1999)
Fonction achat et commercialisation
Fonction administrative
Sec
tion
usi
nag
e
Sec
tion
séc
hag
e &
d
ébita
ge
Fonction production
Sec
tion
A
ssem
bla
ge
Chef d'entreprise
Sec
réta
riat
et
com
pta
bili
té
Sec
tion
fin
itio
n
Mag
asin
age
68
Le tableau 37 présente alors les principales tâches de chaque individu ou groupe
d'individus de même spécialité ou de même qualification dans notre entreprise.
Tableau 35 : Les tâches et les fonctions
Nombre d'individu Tâche ou fonction
Le gérant 1
Il se charge de la gestion globale de l'entreprise :
- La planification stratégique ;
- L'organisation ;
- La direction ;
- Les relations avec l’extérieur ;
- Le contrôle, etc.
Le secrétaire
comptable 1
Il est chargé de la comptabilité et de l'administration du
personnel.
Le magasinier 1
Il se charge de la gestion de stocks :
- Stock des MP ;
- Stock des PF ;
- Stock des intrants, et
- Stock des matériels et outillage.
Le contremaître 1 Il se charge de la production : Coordonner, commander
et contrôler.
Le commercial 1
Il se charge de l'approvisionnement (MP, intrant et
accessoires), de la commercialisation des PF et de tous
les contacts avec l'extérieur (clients, fournisseurs,
administration publique, revendeur et transporteur).
Le gardien 1
Il se charge de la sécurité de l'entreprise :
Le gardiennage ;
La fouille, et
Le nettoyage.
Les ouvriers et les
manœuvres 12
Ils se chargent de l'exécution des travaux donnés par le
contremaître.
Source : personnelle, 2006
69
Section 3 : AMENAGEMENT ET DISPOSITION DE L'ATELIER L'atelier comprend :
- trois immeubles en bois ;
- un hangar ;
- un petit bâtiment en dur ;
- une grande cour bien clôturée.
Le tableau 38 illustre le détail sur les caractéristiques et l'utilisation de ces
immobilisations.
Tableau 36 : Les caractéristiques et l'utilisation des immeubles de l'entreprise
CARACTERISTIQUE UTILISATION
Un immeuble en
bois
- Surface :5 x 8 m
- Hauteur : 3 m
- Nombre de pièce : 5
- Fabriqué en bois de pin
4 pièces : Bureau du gérant, du secrétaire
comptable, du commercial et du magasinier.
1 Pièce : Magasin de stockage des matériels et
des outillages.
Un immeuble en
bois
- Surface : 12 x12 m
- Hauteur : 3 m
- Une grande salle
- Fabriqué en bois de pin
Showroom et magasin de stockage de PF
(attente à l'expédition)
Un immeuble en
bois
- Surface :5 x 10 m
- Hauteur : 3 m
- Une grande salle
- Fabriqué en bois de pin
Magasin de stockage des MP (bois brut)
Un hangar
- Surface : 35 x 10 m
- Fabriqué en bois de pin
Atelier :
- Le lieu où les ouvriers travaillent ;
- Le lieu où les machines sont implantées.
La cour Surface : 1600 m2 près Lieu de séchage des bois (à l'air libre)
Bâtiment en dur
- Surface : 9 x5 m
- Hauteur : 2 m
Une seule pièce
Etuve (séchoir)
Source : personnelle, 2006
70
Section 4 : SECURITE MISE EN ŒUVRE DANS L'ATELIER La sécurité se définit par : "une situation dans laquelle aucun danger n'est à redouter ;
absence d'inquiétude résultant de cette situation".(1)
Dans notre entreprise, la sécurité se définit par :
- la sécurité des matériels ;
- la sécurité des employés ;
- la sécurité des informations.
§1 : La sécurité des matériels Assurer la sécurité des matériels consiste en la mise en œuvre des actions préventives
aux vols et aux accidents (feu, dégât des machines, etc.) :
- le gardiennage ;
- la fouille à chaque sortie ;
- la mise en place des bacs à sable ;
- la mise en place des extincteurs ;
- l'entretient systématique des machines.
§2 : La sécurité des employés
Assurer la sécurité des employés consiste en la mise en œuvre des actions préventives
et de prise en charge aux accidents et maladies.
- masque pour se protéger de la poussière (section finition) ;
- tenue de travail (combinaison pour tous les ouvriers) ;
- aération de l'atelier ;
- adhésion à l’OSTIE existante (SMIMO pour le cas de Moramanga).
§3 : La sécurité des informations
- Seul le gardien, le commercial, le contremaître et le secrétaire comptable
peuvent communiquer avec les visiteurs de l'entreprise.
- Les secrets professionnels de l'entreprise ne doivent pas être divulgués aux
personnes extérieures.
- La communication dans l'entreprise se fait par des affichages ou des réunions.
La réalisation du projet ne peut se faire sans financement, d’où la nécessité d’une
étude financière approfondie.
(1) Mireille MAURIN, Le Dictionnaire Universel, HACHETTE, Paris 1993 (page 498)
TROISIEME PARTIE :
ETUDE FINANCIERE
72
Troisième partie
La réalisation d’un projet fait appel à un investissement. Par définition, investir
consiste à engager des fonds, à placer des capitaux pour en tirer des profits. Mais parfois, les
investisseurs n’engagent de fonds que s’il existe des arguments convaincants constitués par
les différents outils d’évaluation et les résultats des analyses financières.
Alors, cette troisième partie relative à l’étude financière se présente comme suit :
- Chapitre I : Investissement et compte de gestion
- Chapitre II : Analyse de faisabilité et étude de rentabilité
- Chapitre III : Evaluation et impact du projet
73
Chapitre I : INVESTISSEMENT ET COMPTE DE GESTION
Section 1 : COUT DES INVESTISSEMENTS
Par définition, un investissement est un emplacement de capitaux pour en tirer un profit
durable. Il est relatif à une acquisition des biens dont on attend des résultats durables :
Le coût des investissements peut se subdiviser en cinq groupes :
- le coût de terrain ;
- le coût de construction ;
- le coût de matériel ;
- le coût d'installation et
- le frais d'établissement.
§1 : Le coût de terrain
L'entreprise dispose déjà d’un terrain d’une superficie de 5 000 m² évalué à 3 000 000
Ariary. Il se trouve dans le quartier d'Ambarilava près de la station Essence GALANA et à 60
mètres sud de la route nationale RN2.
§2 : Le coût de construction
Le coût de construction est la somme de toutes les dépenses relatives aux travaux de
construction :
- Les trois bâtiments en bois : les bureaux administratifs, le Show Room et le
magasin de stockage des bois brutes ;
- La chambre à étuve ;
- Le hagard : l’atelier de fabrication et
- La clôture en bois.
Le détail sur le coût de construction est présenté par le tableau 39
74
Tableau 37 : Le coût de construction
Désignation Quantité Unité PU (en Ar) Montant (en Ar)
Brique 100 000 U 30 3 000 000
Ciment 50 Sac 15 000 750 000
Chevron 4m 200 U 8 000 1 600 000
Bois rond 4 m 40 U 3 500 140 000
Tôle 220 Feuille de 3 m 20 000 4 400 000
Traverse (pin) 200 U 7 000 1 400 000
Peinture 6 Boite 5 Kg 16 000 96 000
MO 2 000 000
Sciage et débitage 500 000
Total 13 886 000
Source : personnelle, 2006
§3 : Le coût des matériels
Le coût de matériels est la somme de toutes les dépenses relatives à l’achat des
équipements et des matériels indispensables au démarrage de l’activité de l’entreprise. Ces
matériels se subdivisent en deux groupes :
- Les équipements de fabrication constitués par les machines à bois, les
outillages ;
- Les matériels et les mobiliers de bureau.
A : Le coût des équipements
Le coût des équipements est la somme de toutes les dépenses relatives à l’achat des
matériels industriels indispensables au fonctionnement de l’entreprise.
Le détail sur ce coût est présenté par le tableau 40
75
Tableau 38 : Les machines à bois léger
Désignation Caractéristique Quantité PU Montant (en Ar) Ponceuse vibrante
180 W, 187*90mm 3 26300 78900
Ponceuse à disque
1 50000 50000
Scie sauteuse 310 W 50mm 1 19000 19000 Meuleuse d'angle
500 W 115mm 1 200000 200000
Mini air compresseur
10 L 1 174000 174000
Perceuse 1 30000 30000 Raboteuse 1 150000 150000 TOTAL 701900
Source : personnelle, 2006
Tableau 39 : Le coût d’achat des outillages
Désignation Quantité PU Montant (en Ar) - Presse : 225000
- 30 cm 4 15 000 60 000
- 1 m 3 15 000 45 000
- 1m80 4 30 000 120 000
- Râpe 1 4 000 4 000
- Racloire 5 500 2 500
- Ciseau plat 2 4 000 8 000
- Ciseau à sculpture 3 5 000 15 000
- Hache 1 4 000 4 000
- Clé plate (boite) 1 20 000 20 000
- Equerre 2 5 000 10 000
- Chignole 1 8 000 8 000
- Marteau 2 6 000 12 000
- Clé alêne (boite) 1 6 000 6 000
- Scie manuel 1 6 000 6 000
TOTAL 320 500
Source : personnelle, 2006
76
Tableau 40 : Les machines à bois stationnaire
Désignation Caractéristique Quantité PU Montant (en Ar)
Machine combinée à 5 opérations : Scie circulaire,
Raboteuse, Dégauchisseuse,
Mortaiseuse et Toupie.
ML 392E avec moteur électrique 3 CV et 5
opérations. 1 5 000 000 5 000 000
Épaisseur : 6-140mm avec table de précision.
Machine combinée à 4 opérations : Scie circulaire, Raboteuse, Mortaiseuse et
Toupie.
ML 392E avec moteur électrique 3 CV et 4
opérations. 1 4 000 000 4 000 000
Épaisseur : 6-140mm avec table de précision.
Machine mono : Scie circulaire
MB 574 avec moteur électrique
1 3 500 000 3 500 000
Machine mono : Scie à ruban
MB 106C avec moteur électrique
1 2 000 000 2 000 000
Machine mono : Raboteuse MB 574 avec moteur
électrique 1 3 500 000 3 500 000
Machine mono : Tour à bois
MB 106C avec moteur électrique
1 2 000 000 2 000 000
TOTAL 20 000 000
Source : personnelle, 2006
B : Le coût de mobilier
Le coût de mobilier est la somme de toutes les dépenses relatives à l’achat des meubles
indispensables pour le bon fonctionnement de l’entreprise.(cf Tableau 43, page 79)
§4 : Le coût d’installation d’eau et d’électricité
Ce coût est la somme de toutes les dépenses relatives à l’installation d’eau,
d’électricité. (cf Tableau 44, page 79).
77
Tableau 41 : Coût de mobilier
Désignation Quantité PU Montant (en Ar)
Armoire ou bibliothèque
2 160 000 320 000
Table 2 20 000 40 000
Table bureau 2 160 000 320 000
Chaise 6 5 000 30 000
Total 710 000
Source : personnelle, 2006
Tableau 42 : Coût d’installation d’eau et d’électricité
Désignation Unité Quantité PU Montant (en Ar)
EAU
Tuyau mètre 40 8 000 320 000
Robinet U 2 5 000 10 000
Frais d'installation 50 000
TOTAL 380 000
ELECTRICITE
Projecteur U 2 20 000 40 000
Fil (câble) mètre 150 3 000 450 000
Compteur (disjoncteur) U 1 200 000 200 000
Accessoire 40 000
Lampe tube U 10 8 000 80 000
Frais d'installation 200 000
TOTAL 1 010 000
TOTAL GENERAL 1 390 000
Source : personnelle, 2006
78
§5 : Le coût d’achat de matériel de communication et informatique
Tableau 43 : Coût d’achat de matériel de communication et informatique
Désignation Unité Quantité PU Montant (en Ar)
Téléphone
Poste téléphone fixe U 1 100 000 100 000
Téléphone mobile U 2 60 000 120 000
Frais d'installation 0
Matériel informatique
Ordinateur U 1 400 000 400 000
Machine à calculer U 2 3 000 6 000
TOTAL 626 000
Source : personnelle, 2006
§6 : Le frais d’établissement
Ce sont les dépenses relatives aux immobilisations incorporelles. Le total de ces
dépenses est évalué à 1 500 000 Ar.
§7 : Le tableau des investissements
Le total des investissements est présenté par le tableau 46
Tableau 44 : Tableau des investissements
Désignation Montant (en Ar) Terrain 3 000 000 Construction 13 886 000 Matériel et outillage 21 022 400 Mobilier 710 000 Matériel de communication et informatique 626 000 Installation 1 390 000 Frais d'établissement 1 500 000
TOTAL 42 134 400
Source : personnelle, 2006
79
SECTION 2 : AMORTISSEMENT
Par définition, l’amortissement pour dépréciation est la constatation comptable d’une
diminution définitive de la valeur d’une immobilisation résultant de l’usage, du temps, du
changement de technique et de tout autre cause. (1)
§1 : Modalité de calcul
D’après le Plan Comptable Général 2005(2), il existe trois modes de calcul
d’amortissement, à savoir le mode dégressif, linéaire et le mode de l’unité de production.
Notre entreprise adopte la méthode de calcul d’amortissement linéaire et prend comme
référence les taux indiqués par l’administration fiscale à partir desquels nous calculons la
dotation annuelle ou l’annuité.
La formule est :
Et
Avec :
N : durée de vie ;
V0 : Valeur d’origine ;
VR : Valeur résiduelle probable ;
BA : Base d’amortissement.( BA = VO - VR)
Le tableau 47 (3)indique le détail sur l’amortissement des immobilisations.
(1) Bakolisoa RAHARIMALALA, cours de comptabilité générale II, 2ème Année Gestion, Université de
Toamasina, (Année 2000). (2) Plan Comptable Général 2005, Imprimerie nationale, (page 28) (3) cf Tableau 47, page 82
Amortissement = (V 0-VR) x taux d’amortissement
Taux d’amortissement = 100/N
80
Tableau 45 : Tableau d’amortissement (Montant en Ar)
Immobilisation Taux N V0 VR BA Amortis t annuel
Frais d'établissement 0.33 3 1 500 000 0 1 500 000 500 000
Construction 0.05 20 13 886 000 486 000 13 400 000 670 000
Matériel industriel lourd 0.1 10 20 000 000 500 000 19 500 000 1 950 000
Matériel industriel léger 0.15 6.6 1 022 400 122 400 900 000 136 364
Matériel de communication et informatique
0.2 5 626 000 26 000 600 000 120 000
Mobilier 0.1 10 710 000 10 000 700 000 70 000
Installations 0.1 10 1 390 000 90 000 1 300 000 130 000
TOTAL 3 576 364
Source : personnelle, 2006
§2 : Le plan d’amortissement
Le plan d’amortissement pour les cinq années à venir est présenté par le tableau 48.(1)
(1) cf Tableau 48, page 83
81
Tableau 46 : Plan de l’amortissement
Frais
d'établissement Construction Matériel industriel Matériel et
mobilier de bureau
Matériel de communication et informatique
Installation TOTAL Stationnaire Portatif
Valeur d'Origine 1 500 000 13 860 000 20 000 000 1 022 400 710 000 626 000 1 390 000 39 108 400
Base d'amortissement 1 500 000 13 400 000 19 500 000 900 000 700 000 600 000 1 300 000 37 900 000
Durée N 3 20 10 6.6 10 5 10
N Annuité 500 000 670 000 1 950 000 136 364 70 000 120 000 130 000 3 576 364
VNC 1000000 13 190 000 18 050 000 886 036 640 000 506 000 1 260 000 35 532 036
N+1 Annuité 500 000 670 000 1 950 000 136 364 70 000 120 000 130 000 3 576 364
VNC 500000 12 520 000 16 100 000 749 672 570 000 386 000 1 130 000 31 955 672
N+2 Annuité 500 000 670 000 1 950 000 136 364 70 000 120 000 130 000 3 576 364
VNC 0 11 850 000 14 150 000 613 308 500 000 266 000 1 000 000 28 379 308
N+3 Annuité 670 000 1 950 000 136 364 70 000 120 000 130 000 3 076 364
VNC 11 180 000 12 200 000 476 944 430 000 146 000 870 000 25 302 944
N+4 Annuité 670 000 1 950 000 136 364 70 000 120 000 130 000 3 076 364
VNC 10 510 000 10 250 000 340 580 360 000 26 000 740 000 22 226 580
Source : personnelle, 2006
82
Section 3 : FINANCEMENT PREVISIONNEL
Le coût de projet est très élevé et la réalisation nécessite un financement extérieur.
Le promoteur fait un emprunt auprès des partenaires privilégiés sous quelques conditions :
- délais de remboursement : 5 ans ;
- remboursement annuel ;
- taux d’intérêt t =17% ;
- annuité constante ;
- le premier remboursement s’effectue à la fin de la première année.
Le montant de financement est déterminé à partir du calcul des charges pour une
période déterminée et du calcul du fonds de roulement initial (FRI).
§1 : Les charges du personnel
Les six premiers mois, le personnel de l’entreprise est considéré comme en période
d’essai et ses rémunérations sont égales aux salaires minima d’embauche (SME)(1) de sa
classification.
A l’issue de la période d’essai, chaque personnel de l’entreprise devient employé
permanent le salaire augmente selon le niveau, le résultat et la capacité de chacun. Le taux
d’augmentation moyen des salaires est un peu élevé (40%) afin de bien motiver le
personnel.
Soulignons que l’entreprise adopte un mode de rétribution stimulant et équitable
afin de rationaliser le travail et assurer la qualité des produits. En effet, nous considérons la
prime de qualité et la prime de rapidité. Pour notre cas, le montant mensuel de prime à
utiliser est de 500 000 Ar pour la Haute saison et 400 000 Ar pour la saison basse et la
saison moyenne.
(1) ex SMIG
83
Tableau 47 : Les charges mensuelles du personnel du premier semestre (Année N)
Fonction Nombre Classification Indice TH Salaire de base
Charge sociale Total des charges
SMIMO 13% CNAPS 5% Gérant 1 5B 2 160 632,88 109 697 14 261 5 485 129 443
Comptable 1 4A 1 440 421,92 73 131 9 507 3 657 86 295 Commercial 1 4A 1 440 421,92 73 131 9 507 3 657 86 295 Magasinier 1 2B 1 150 336,95 58 404 7 592 2 920 68 916
Contre -Maître 1 OP2A 1 580 462,94 80 241 10 431 4 012 94 685
Ouvrier -Machiniste
4 2= OS3 1 225 358,93 124 425 16 175 6 221 146 821 1= OS2 1 150 336,95 58 404 7 592 2 920 68 916 1 = OS1 1 090 319,37 55 356 7 196 2 768 65 321
Ouvrier -Menuisier
3 2= OS3 1 225 358,93 124 425 16 175 6 221 146 821 1 = OS2 1 150 336,95 58 404 7 592 2 920 68 916
Manœuvre 6 2= OM1 995 291,54 101 064 13 138 5 053 119 255 4=OM2 1 025 300,33 208 221 27 069 10 411 245 701
Prime 433 333
TOTAL 18 1 124 903 146 237 56 245 1 760 719
Source : personnelle, 2006
Remarques : 1) Il s’agit de l’indice d’embauche ;
2) Equivalence mensuelle de l’heure de travail=173.33 h ;
3) Salaire de Base mensuel=TH x 173.33 et TH=I x VPI avec VPI=1.467Fmg ou 0.2934 Ar.
84
Tableau 48 : Les charges mensuelles du personnel du 2ème semestre (Année N)
Fonction Classification Salaire de base 1ère semestre
Augmentation 40%
Salaire de base 2ème Semestre
Charge sociale Total des charges CNaPS
(13%) SMIMO (5%)
Gérant 5B 109 697 43 879 153 576 19 965 7 679 181 219
Comptable 4A 73 131 29 252 102 383 13 310 5 119 120 812
Commercial 4A 73 131 29 252 102 383 13 310 5 119 120 812
Magasinier 2B 58 404 23 362 81 766 10 630 4 088 96 483
Contre -Maître
OP2A 80 241 32 096 112 337 14 604 5 617 132 558
Ouvrier -Machiniste
2= OS3 124 425 49 770 174 195 22 645 8 710 205 550
1= OS2 58 404 23 362 81 766 10 630 4 088 96 483
1 = OS1 55 356 22 142 77 498 10 075 3 875 91 448
Ouvrier -Menuisier
2= OS3 124 425 49 770 174 195 22 645 8 710 205 550
1 = OS2 58 404 23 362 81 766 10 630 4 088 96 483
Manœuvre 2= OM1 101 064 40 426 141 490 18 394 7 074 166 958
4=OM2 208 221 83 288 291 509 37 896 14 575 343 981
Prime
466 666
TOTAL 449 961 1 574 864 204 732 78 743 2 325 006
Source : personnelle, 2006
85
§2 : Le fonds de roulement initial (FRI)
Le FRI est une somme d’argent servant à assurer les besoins financiers de
l’entreprise pour démarrer l’activité.
Le FRI peut être obtenu à partir du plan de trésorerie mensuel de l’année N. Ce plan
est présenté par le tableau 52.(cf Tableau 52, page 81)
Le financement du projet se présente alors comme suit :
Tableau 49 : Financement du projet (année N)
Désignation Montant (en Ar) Taux (en%)
BESOIN
Investissement 42 134 400 88,00
FRI 5 632 158 12,00
TOTAL BESOIN 47 766 558 100%
RESSOURCE
Apport propre
en nature 3 000 000 6,00
en numéraire 20 766 558 44,00
Crédit à MT 24 000 000 50,00
TOTAL RESSOURCE 47 766 558 100%
Source : personnelle, 2006
86
Tableau 50 : Plan de trésorerie mensuel
Unité monétaire : Ariary
Mois 30 % de vente annuelle 60% de vente annuelle 10% de vente TOTAL Janv Fev Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept Oct Nov Dec
Recettes
Vente 2 000 000 2000 000 4 000 000 9 600 000 10 800 00010 800 000 12 000 000 12 000 000 12 000 000 10 000 000 5 600 000 5 200 00096 000 000
Dépenses
Bois 2 000 000 1000 000 2 000 000 2 800 000 7 000 000 0 0 4 000 000 5 600 000 7 000 000 0 0 31 400 000
Entrant 450 000 300 000 300 000 300 000 500 000 500 000 500 000 500 000 500 000 500 000 250 000 250 000 4 850 000
Eau et électricité
300 000 300 000 300 000 350 000 500 000 500 000 500 000 500 000 500 000 500 000 300 000 300 000 4 850 000
Fourniture administrative
80 000 0 0 0 20 000 0 0 0 0 0 0 20 000 120 000
Entretien & réparation
0 0 0 0 100 000 0 0 0 0 0 100 000 0 200 000
Télécom° 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 600 000
Publicité 400 000 100 000 50 000 50 000 200 000 200 000 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 200 000 1 450 000
Frais de transport
240 000 240 000 240 000 240 000 480 000 480 000 480 000 480 000 480 000 480 000 240 000 240 000 4 320 000
Charge de personnel
1 727 386 1 727 386 1 727 386 1 727 386 1 827 3861827 386 2 358 340 2 358 340 2 358 340 2 358 340 2 258 340 2 258 34024 514 356
Salaire 1 327 386 1 327 386 1 327 386 1327 386 1 327386 1 327 386 1 858 340 1 858 340 1 858 340 1 858 340 1 858 340 1 858 340 19 114 356
Prime 400 000 400 000 400 000 400 000 500 000 500 000 500 000 500 000 500 000 500 000 400 000 400 000 5 400 000
Total dépenses 5 247 386 3 717 386 4 667 386 5 517 386 10 677 386 3 557 386 3 938 340 7 938 340 9 538 340 10 938 340 3 248 340 3 318 34072 304 356
Solde -3 247 386 -1 717 386 -667 386 4 082 614 122 6147 242 614 8 061 660 4 061 660 2 461 660 -938 340 2 351 660 1 881 660
Solde cumulé -3 247 386 -4 964 772-5 632 158 -1 549 544 -1 426 930 5 815 684 13 877 344 17 939 004 20 400 664 19 462 324 21 813 984 23 695 644
Source : personnelle, 2006
87
Commentaire du Tableau 52
La trésorerie est déficitaire pendant les 5 premiers mois (de janvier au mai). Pendant
cette période, l’entreprise a encore comme charge la formation du personnel et le débitages
des bois à utiliser pour la construction ce qui limite sa production. Par voie de conséquence, la
vente ne permet pas de compenser les dépenses et la situation se redressent progressivement à
partir du mois de juin.
Il est à signaler que le FRI, correspond au solde cumulé négatif le plus élevé, se trouve
au mois de mai, c’est à dire FRI=5 632 158 Ar
Section 4 : TABLEAU DE REMBOURSEMENT DES DETTES
Le tableau de remboursement des dettes est un tableau synoptique présentant en
détail le mode de remboursement d’emprunt et la situation des dettes de l’entreprise pour
une période déterminée.
Tableau 51 : Tableau de remboursement des dettes
Année Capital Intérêt Rembourseme
nt Annuité Capital restant
due N 24 000 000 4 080 000 3 421 536 7 501 536 20 578 464
N+1 20 578 464 3 498 339 4 003 197 7 501 536 16 575 267
N+2 16 575 267 2 817 795 4 683 741 7 501 536 11 891 526
N+3 11 891 526 2 021 559 5 479 977 7 501 536 6 411 550
N+4 6 411 550 1 089 963 6 411 550 7 501 536 0
TOTAL 13 507 657 24 000 000 37 507 680
Source : personnelle, 2006
Le remboursement de dette est entièrement effectué au bout de 5 ans.
L’Annuité est obtenue à partir de la formule suivante :
Annuité = Capital x i / 1 – (1 + i) -n
Avec :
- Capital = 24 000 000 Ariary
- i = 17% ou i = 0.17
- n= 5
88
Chapitre II : ANALYSE DE RENTABILITE ET ETUDE DE FAISABILITE
Cette rubrique donne une aperçue globale sur la situation financière de l’entreprise
en indiquant le compte de résultat prévisionnel, le plan de trésorerie et les bilans
prévisionnels.
SECTION 1 : LE COMPTE DE RESULTAT
L’étude de compte de résultat consiste à analyser l’origine du résultat.
§1 : Définition
Le compte de résultat ou le compte d’exploitation prévisionnelle est un document
comptable de synthèse.
Ce document représente une récapitulation :
− de tous les produits engendrés par l’activité de l’entreprise au cours d’une
période comptable ;
− de toutes les charges également suscitées par cette activité au cours de la
même période.
En bref, le compte de résultat peut se définir comme un état financier où sont virés
les soldes des comptes de produit de produit et de charge à la fin d’un exercice comptable
pour déterminer la perte ou le bénéfice net de la période en question.
§2 : Intérêt du compte de résultat
Le compte de résultat présente quelques intérêts :
− Il permet d’analyser la formation du résultat comptable ;
− Il fournit une appréciation sur l’ensemble des performances économiques de
l’entreprise réalisé au cours d’une période ;
− Il présente une récapitulation exhaustive des éléments de produits et de
charges qui ont concouru au dégagement du résultat.
89
Tableau 52 : Compte de résultat prévisionnel pour 5 ans (Montant en Ar).
Libellé N N+1 N+2 N+3 N+4
Stock Final MP 4 000 000 4 000 000 4 000 000 5 000 000 5 000 000
Vente 96 000 000 122 000 000 150 000 000 150 000 000 170 000 000
Produit 100 000 000 126 000 000 154 000 000 155 000 000 175 000 000
Stock Initial MP 0 4 000 000 4 000 000 4 000 000 5 000 000
MP (Bois) 35 400 000 44 604 000 54 516 000 54 870 000 61 950 000
Entrant 4 850 000 4 900 000 4 950 000 5 000 000 5 000 000
Eau et électricité 4 850 000 4 900 000 4 950 000 5 000 000 5 000 000
Fourniture administrative 120 000 120 000 120 000 120 000 120 000
Entretien et réparation 200 000 200 000 200 000 250 000 250 000
Poste et télécommunication 600 000 600 000 600 000 600 000 600 000
Frais de publicité 1 450 000 1 300 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
Frais de transport 4 320 000 4 440 000 4 580 000 4 700 000 4 700 000
Charge de personnel 24 514 350 27 900 072 30 014 316 30 366 672 30 366 672
Impôt et taxe 2 500 000 2 500 000 2 500 000 2 500 000 2 500 000
DAP 3 576 364 3 576 364 3 576 364 3 076 364 3 076 364
Charge financière 4 080 000 3 498 339 2 817 795 2 021 559 1 089 963
Total des charges 86 460 714 102 538 775 113 824 475 113 504 595 120 652 999
Résultat avant impôt 13 539 286 23 461 225 40 175 525 41 495 405 54 347 001
IBS 30% 4 061 786 7 038 368 12 052 658 12 448 622 16 304 100
Résultat net 9 477 500 16 422 858 28 122 868 29 046 784 38 042 901
Source : personnelle, 2006
Le résultat annuel croissant dégagé de ce projet nous démontre que l’exploitation de
l’entreprise est performante.
§3 : Le compte de résultat par nature
Le compte de résultat par nature ou le Tableau de Grandeurs Caractéristiques de
Gestion (TGCG)est une présentation de compte de résultat autre que le compte de résultat
par fonction tout en mettant en exergue des agrégats appelés « les grandeurs
caractéristiques de gestion ». Ces derniers sont des soldes intermédiaires permettant de
mesurer le résultat de l’exploitation.
90
Tableau 53 : Compte de résultat par nature(montant en Ariary)
LIBELLE N N+1 N+2 N+3 N+4 I-Production de l'exercice 96 000 000 122 000 000 150 000 000 150 000 000 170 000 000Achat de bois 31 400 000 44 604 000 54 516 000 53 870 000 61 950 000Achat de s entrants 4 850 000 4 900 000 4 950 000 5 000 000 5 000 000Eau et électricité 4 850 000 4 900 000 4 950 000 5 000 000 5 000 000Fourniture administrative 120 000 120 000 120 000 120 000 120 000
Entretien et réparation 200 000 200 000 200 000 250 000 250 000Poste et télécommunication 600 000 600 000 600 000 600 000 600 000
Publicité 1 450 000 1 300 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000Transport 4 320 000 4 440 000 4 580 000 4 700 000 4 700 000II-Consommation de l’exercice 47 790 000 61 064 000 70 916 000 70 540 000 78 620 000
III-Valeur Ajouté d’exploitation (I-II) 48 210 000 60 936 000 79 084 000 79 460 000 91 380 000
Charge de personnel 24 514 350 27 900 072 30 014 316 30 366 672 30 366 672Impôt, taxes et versement assimilés 2 500 000 2 500 000 2 500 000 2 500 000 2 500 000
IV-EBE 21 195 650 30 535 928 46 569 684 46 593 328 58 513 328DAP 3 576 364 3 576 364 3 576 364 3 076 364 3 076 364V-Résultat opérationnel 17 619 286 26 959 564 42 993 320 43 516 964 55 436 964Produits Financiers 0 0 0 0 0Charges financier 4 080 000 3 498 339 2 817 795 2 021 559 1 089 963VI- Résultat Financier -4 080 000 -3 498 339 -2 817 795 -2 021 559 -1 089 963VII-Résultat avant Impôts (V+VI) 13 539 286 23 461 225 40 175 525 41 495 405 54 347 001
IBS (30%) 4 061 786 7 038 368 12 052 658 12 448 622 16 304 100Total des produits des activités ordinaires 96 000 000 122 000 000 150 000 000 150 000 000 170 000 000
Total des charges des activités ordinaires 86 522 500 105 577 143 121 877 133 120 953 217 131 957 099
VIII-Résultat net des activités ordinaires 9 477 500 16 422 858 28 122 868 29 046 784 38 042 901
IX-Résultat extraordinaire 0 0 0 0 0
X-Résultat net de l'exercice 9 477 500 16 422 858 28 122 868 29 046 784 38 042 901
Source : personnelle, 2006
91
Section 2 : LE PLAN DE TRESORERIE
Le plan de trésorerie indique les ressources de l’entreprise ainsi que leur utilisation.
Il permet aussi de prévoir et déceler l’éventuel problème sur le remboursement de
l’emprunt.
Tableau 54 : Plan de Trésorerie (1)
Unité monétaire : Ariary
LIBELLE N N+1 N+2 N+3 N+4 I - PREVISION ANNUELLES DES RECETTES Apport 23 766 558 Recette sur production vendue 96 000 000 122 000 000 150 000 000 150 000 000 170 000 000Encaissement des nouveaux emprunts 24 000 000 FRI 5 632 158 TOTAL GENERAL DES RECETTES
149 398 716 122 000 000 150 000 000 150 000 000 170 000 000
II - PREVISION ANNUELLES DES DEPENSES Dépense de personnel 24 514 350 27 900 072 30 014 316 30 366 672 30 366 672Autres approvisionnements 4 850 000 4 900 000 4 950 000 5 000 000 5 000 000MP (Bois) 31 400 000 44 604 000 54 516 000 53 870 000 61 950 000Paiement de facture d’immobilisation 42 134 400
Eau et électricité 4 850 000 4 900 000 4 950 000 5 000 000 5 000 000TVA due et Impôt sur le résultat 6 561 786 9 538 36814 552 658 14 948 622 18 804 100Fourniture administrative 120 000 120 000 120 000 120 000 120 000Entretien et réparation 200 000 200 000 200 000 250 000 250 000Poste et Télécommunication 600 000 600 000 600 000 600 000 600 000Publicité 1 450 000 1 300 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000Transport 4 320 000 4 440 000 4 580 000 4 700 000 4 700 000Remboursement à effectuer sur les dettes
3 421 536 4 003 197 4 683 741 5 479 977 6 411 550
TOTAL GENERAL DES DEPENSES
124 422 072 102 505 637 120 166 715 121 335 271 134 202 322
III - SOLDE (I-II) 24 976 644 19 494 363 29 833 285 28 664 729 35 797 678IV - SOLDE CUMULE 24 976 644 44 471 007 49 327 648 58 498 014 64 462 407V – RECOURS AUX BANQUES 0 0 0 0 0
VI - DISPONIBILITE 24 976 644 44 471 007 49 327 648 58 498 014 64 462 407
Source : personnelle, 2006
(1) Jean Yves EGLEM et Christian RAULET, « Analyse comptable et financière », Dunod, France 1991,
(page 87)
92
Section 3 : LES BILANS
Le bilan est un tableau exprimant la patrimoine de l’entreprise à une date donnée.
Le patrimoine est constitué par l’ensemble des biens et des obligations ou dettes.
Selon Jean BARREAU et Jacqueline DELAHAYE dans « La Gestion Financière »,
le bilan est un document de synthèse dans le quel est regroupé, à une date donnée,
l’ensemble des ressources dont dispose l’entreprise et l’ensemble des emplois qu’elle en a
fait.
§1 : Le bilan d’ouverture
Tableau 55 : Bilan d’ouverture (suivant PCG 2005) Unité monétaire : Ariary
ACTIF Montant PASSIF Montant
ACTIFS NON COURANTS CAPITAUX PROPRES
Immobilisation incorporelle 1 500 000 Capital 23 766 558
Immobilisations corporelles Résultat net 0
Terrain 3 000 000 TOTAL 23 766 558
Construction 13 886 000PASSIF NON COURANT
Matériel et outillage 21 022 400 Emprunts et dettes financières 24 000 000
Installation 1 390 000 TOTAL PASSIF NON COURANT 24 000 000
Mobilier 710 000PASSIF COURANT 0
Matériel de communication et informatique
626 000
TOTAL ACTIF COURANTS 42 134 400
ACTIFS COURANTS
Trésorerie (fonds en caisse : FRI) 5 632 158
TOTAL DES ACTIFS 47 766 558 TOTAL DES PASSIFS 47 766 558
Source : personnelle, 2006
93
§2 : Les bilans prévisionnels (suivant PCG 2005)
Tableau 56 : Bilan de fin d’exercice au 31 décembre N
Unité monétaire : Ariary
ACTIF Montant
PASSIF Montant Valeur Brute Amortis
sement Valeur Nette
ACTIFS NON COURANTS CAPITAUX PROPRES
Immobilisation incorporelle 1 500 000 500 0001 000 000Capital 23 766 558Immobilisations corporelles Résultat net 9 477 500
Terrain 3 000 000 0 3 000 000 TOTAL 33 244 058
Construction 13 886 000 670 00013 216 000PASSIF NON COURANT
Matériel et outillage industriel 21 022 400 2 086 36418 936 036Emprunts et dettes financières 20 578 464
Installation 1 390 000 1300001 260 000TOTAL PASSIF NON COURANT 20 578 464
Mobilier 710 000 70 000 640 000PASSIF COURANT 0
Matériel de communication et informatique 626 000 120 000 506 000
TOTAL ACTIFS NON COURANTS 42 134 400 38 558 036
ACTIFS COURANTS Stock de MP(bois) 4 000 000 4 000 000 Trésorerie (fonds en caisse) 11 264 486 11 264 486
TOTAL ACTIFS COURANTS 15 264 486 15 264 486
TOTAL DES ACTIFS 57 398 886 3 576 36453 822 522TOTAL DES PASSIFS 53 822 522
Source : personnelle, 2006
94
Tableau 57 : Bilan de fin d’exercice au 31 décembre N+1(Montant en Ariary)
ACTIF Montant PASSIF Montant Valeur Brute Amortissement Valeur Nette
ACTIFS NON COURANTS CAPITAUX PROPRES
Immobilisation incorporelle 1 500 000 1 000 000 500 000 Capital 23 766 558
Immobilisations corporelles Résultat net 16 422 858Terrain 3 000 000 0 3 000 000 TOTAL 40 189 416Construction 13 886 000 1 340 000 12 546 000PASSIF NON COURANT
Matériel et outillage industriel 21 022 400 4 172 728 16 849 672
Emprunts et dettes financières
16 575 267
Installation 1 390 000 260 000 1 130 000 TOTAL 16 575 267Mobilier 710 000 140 000 570 000PASSIF COURANT 0Matériel de communication et informatique
626 000 240 000 386 000
TOTAL ACTIFS NON COURANTS 34 981 672 ACTIFS COURANTS
Stock de MP(bois) 4 000 000 4 000 000 Trésorerie (caisse) 17 783 011 17 783 011 TOTAL ACTIFS COURANTS 21 783 011 TOTAL DES ACTIFS 63 917 411 7 152 728 56 764 683 TOTAL DES PASSIFS 56 764 683
Source : personnelle, 2006
Tableau 58 : Bilan de fin d’exercice au 31 décembre N+2 (Montant en Ariary)
ACTIF Montant PASSIF Montant Valeur Brute Amortissement Valeur Nette
ACTIFS NON COURANTS CAPITAUX PROPRES
Immobilisation incorporelle 1 500 000 1 500 000 0 Capital 23 766 558Immobilisations corporelles Résultat net 28 122 868
Terrain 3 000 000 0 3 000 000 TOTAL 51 889 426Construction 13 886 000 2 010 000 11 876 000PASSIF NON COURANT
Matériel et outillage industriel 21 022 400 6 259 092 14 763 308
Emprunts et dettes financières
11 891 526
Installation 1 390 000 390 000 1 000 000 TOTAL 11 891 526Mobilier 710 000 210 000 500 000PASSIF COURANT 0Matériel de communication et informatique
626 000 360 000 266 000
TOTAL ACTIFS NON COURANTS 31 405 308 ACTIFS COURANTS
Stock de MP(bois) 4 000 000 4 000 000 Trésorerie (caisse) 28 375 644 28 375 644
TOTAL ACTIFS COURANTS 32 375 644 TOTAL DES ACTIFS 74 510 044 10 729 092 63 780 952 TOTAL DES PASSIFS 63 780 952
Source : personnelle, 2006
95
Tableau 59 : Bilan de fin d’exercice au 31 décembre N+3 (Montant en Ariary)
ACTIF Montant PASSIF Montant Valeur Brute Amortissement Valeur Nette
ACTIFS NON COURANTS CAPITAUX PROPRES
Immobilisation incorporelle 1 500 000 1 500 000 0 Capital 23 766 558Immobilisations corporelles Résultat net 29 046 784
Terrain 3 000 000 0 3 000 000 TOTAL 52 813 342Construction 13 886 000 2 680 000 11 206 000PASSIF NON COURANT Matériel et outillage industriel 21 022 400 8 345 456 12 676 944
Emprunts et dettes financières
6 411 550
Installation 1 390 000 520 000 870 000 TOTAL 6 411 550Mobilier 710 000 280 000 430 000PASSIF COURANT 0Matériel de communication et informatique
626 000 480 000 146 000
TOTAL ACTIFS NON COURANTS 28 328 944 ACTIFS COURANTS
Stock de MP(bois) 4 000 000 4 000 000 Trésorerie (en caisse) 26 895 948 26 895 948 TOTAL ACTIFS COURANTS 30 895 948 TOTAL DES ACTIFS 73 030 348 13 805 456 59 224 892 TOTAL DES PASSIFS 59 224 892
Source : personnelle, 2006
Tableau 60 : Bilan de fin d’exercice du 31 décembre N+4
ACTIF Montant PASSIF Montant Valeur Brute Amortissement Valeur Nette
ACTIFS NON COURANTS CAPITAUX PROPRES
Immobilisation incorporelle 1 500 000 1 500 000 0Capital 23 766 558Immobilisations corporelles Résultat net 38 042 901
Terrain 3 000 000 0 3 000 000 TOTAL 61 809 459Construction 13 886 000 3 350 000 10 536 000PASSIF NON COURANT Matériel et outillage industriel
21 022 400 10 431 820 10 590 580Emprunts et dettes financières
0
Installation 1 390 000 650 000 740 000 TOTAL 0Mobilier 710 000 350 000 360 000PASSIF COURANT 0Matériel de communication et informatique
626 000 600 000 26 000
TOTAL ACTIFS NON COURANTS 25 252 580 ACTIFS COURANTS
Stock de MP(bois) 4 000 000 4 000 000 Trésorerie 32 556 879 32 556 879 TOTAL ACTIFS COURANTS 36 556 879 TOTAL DES ACTIFS 78 691 279 16 881 820 61 809 459TOTAL 61 809 459
Source : personnelle, 2006
96
Section 4 : PLAN DE FINANCEMENT
Le plan de financement est un tableau prévisionnel indiquant les ressources de
financement. Parfois, le plan de financement est exigé par les investisseurs de fonds et les
bailleurs de fonds car c’est un tableau synoptique présentant le politique de financement de
l’entreprise. De plus, il permet de vérifier la cohérence entre le montant de financement et
le montant des investissements et d’étudier les effets à long terme des activités de
l’entreprise sur la situation de trésorerie des années à venir.
Il est impératif de calculer la capacité d’autofinancement (la CAF) et le
montant annuel de remboursement d’emprunt pour élaborer le plan de financement.
§1 : Définition de la CAF ou la capacité d’autofinancement
« La capacité d’autofinancement est une ressource interne dégagée par
l’activité d’une entreprise , au cours d’une période de référence, et qui restera à sa
disposition, lorsque tous les produits de la période, qui doivent entraîner une rentrée de
trésorerie auront été encaissés, et lorsque toutes les charges, qui doivent entraîner une sortie
de trésorerie, auront été décaissées ».(1)
La CAF peut être obtenue à partir de la formule suivante :
§2 : Calcul de la capacité d’autofinancement ( CAF)
Le détail sur le calcul de la CAF est présenté par le tableau 63
Tableau 61 : Calcul de la capacité d’autofinancement CAF
Rubrique N N+1 N+2 N+3 N+4
Résultat 9 477 500 16 422 858 28 122 868 29 046 784 38 042 901
DAP 3 576 364 3 576 364 3 576 364 3 076 364 3 076 364
CAF 13 053 864 19 999 222 31 699 232 32 123 148 41 119 265
Source : personnelle, 2006
(1) G.DEPPALENS et J.P. JOBARD, « Gestion financière de l’entreprise », SIREY, 1987, (page 177)
CAF = Résultat net + Charges non-décaissables (valeur comptable des actifs cédés) – Produits non encaissables
97
Tableau 62 : Plan de financement
RUBRIQUE Année
N N+1 N+2 N+3 N+4
BESOINS
Investissement 42 134 400
FRI 5 632 158
Remboursement d'emprunt 3 421 536 4 003 197 4 683 7415 479 977 6 411 550
TOTALS DES BESOINS 51 188 094 4 003 197 4 683 741 5 479 977 6 411 550
RESSOURCES
Capital 23 766 558
Emprunt 24 000 000
CAF 13 053 864 19 999 222 31 699 232 32 123 148 41 119 265
TOTAL DES RESSOUCES 60 820 422 19 999 222 31 699 232 32 123 148 41 119 265
Soldes (II-I) 9 632 328 15 996 025 27 015 491 26 643 171 34 707 715
Soldes cumulé 9 632 328 25 628 353 43 011 516 53 658 662 61 350 886
Source : personnelle, 2006
Le solde cumulé constitue la disponibilité financière ou la trésorerie du centre. Ce
tableau nous montre que la situation de trésorerie de notre entreprise ne cesse de
s’améliorer pour ces cinq premières années.
98
Chapitre III : EVALUATION ET IMPACT DU PROJET
Ce chapitre a pour objet de montrer quelques critères d’évaluations de projet et ses
impacts économiques et sociaux
Section 1 : EVALUATION FINANCIERE
L’évaluation financière consiste à évaluer le projet par quelques critères
d’évaluation. Mais pour notre cas, nous avons utilisé la VAN, le TRI, la DRCI et l’IP.
§1 : La Valeur Actuelle Nette (VAN)
La VAN est une méthode d’évaluation financière de projet d’investissement. Il
s’agit de calculer la Valeur Actuelle du Cash - Flow attendu (Recette - Dépense) et en
déduire la valeur actuelle de la dépense d’investissement (VAI).
Posons :
- Taux d’actualisation : i =17%
- Taux d’actualisation : VAI=42 134 400 Ar
- Résultat : R
Tableau 63 : Tableau de calcul de la VAN
Année N N+1 N+2 N+3 N+4
Revenu (Résultat R) 9 477 500 16 422 858 28 122 868 29 046 784 38 042 901
Coefficient de Correction (1+i)-n 0,8547 0,7305 0,6243 0,5336 0,4561
Revenu actualisé R(1+i)-n 8 100 419 11 996 898 17 557 106 15 499 364 17 351 367
Source : personnelle, 2006
Total Cash Flow Actualisé = Σ R (1+i)-n
= 70 505 155
Or VAN = Total Cash -Flow Actualisé - VAI
VAN = Cash flow actualisé - Valeur Actualisée d’Inv estissement
99
⇒ VAN = 70 505 155 - 42 134 400
VAN = 28 370 755 > 0
La VAN est positive et largement supérieur à 0, donc le projet est rentable.
§2 : Le Taux de Rentabilité Interne (TRI)
Le TRI est le taux d’actualisation qui égalise les dépenses d’investissement et la
valeur actuelle du Cash-flow attendu.
n=5
I = ∑ R (1+TRI)-n
1
Avec I= 42134400Ar
Tableau 64 : Tableau de calcul de TRI
Année Résultat pour i1=25% pour i2=45%
(i1+1)-n R(i1+1)-n (i2+1)-n R(i2+1)-n
1 9 477 500 0,800 7582000 0,714 6766935
2 16 422 858 0,640 10510629 0,510 8375658
3 28 122 868 0,512 14398908 0,364 10236724
4 29 046 784 0,409 11880135 0,260 7552164
5 38 042 901 0,327 12440029 0,186 7075980
Total 121 112 911 56 811 701 40 007 460
Source : personnelle, 2006
Il ressort de ce tableau que le TRI est compris entre 25% et 45%.
Par interpolation,
Avec - i1 = 0.25 - i2 = 0.45 - ∆ = 42134400 - ∆1 = 56 811 701 - ∆2 = 40 007 460
(TRI - i 1)/ (i2- i1) = (∆-∆1)/ (∆2-∆1)
100
Application numérique :
TRI = [(∆-∆1)/ (∆2-∆1)] x (i2- i1) + i1
= [(42134400-56 811 701)/ (40 007 460-56 811 701)] x (0.45- 0.25) + 0.25
TRI = 0.424685
Alors, on obtient TRI=42,468%
TRI>17%, ce projet est alors rentable.
§3 : La Durée de Récupération du Capital Investi (DRCI)
Le DRCI est le délai au bout duquel l’investissement sera récupéré par
l’encaissement des recettes nettes ou des cash-flow selon le choix. Il n’existe pas de
formule exacte pour déterminer ce délai mais l’important est de savoir le nombre des mois
nécessaires pour reconstituer le capital investi. La rentabilité est d’autant plus grande que le
DRCI est court.
Pour notre cas, nous avons choisi le mode de calcul en fonction de la recette nette
c’est à dire la récupération est assurée par les recettes nettes successives.
Le tableau 67 indique le détail sur le calcul du délai de récupération.
Tableau 65 : Tableau de calcul de la DRCI
Année Recette nette Recette Cumulée Investissement
1 9 477 500 9 477 500
2 16 422 858 25 900 358 42 134 400
3 28 122 868 54 023 226
4 29 046 784 83 070 010
5 38 042 901 121 112 911
Source : personnelle, 2006
Ce tableau montre que le montant investi sera récupéré entre l’année 2 et 3.
101
Application numérique :
Posons y = 54 023 226 - 42 134 400
y = 11 888 826
Par règle de trois,
54 023 226 12 mois
11 888 826 x ?
x = ( 11 888 826 x 12 ) / 54 023 226
x = 2.64 mois soit 2 mois et 20 jours
Alors, DRCI = 2 ans 2 mois et 20 jours
L’investissement sera ainsi, récupéré dans 2 ans 2 mois et 20 jours
§4 : L’indice de profitabilité (IP)
L’indice de profitabilité est un instrument servant à mesurer le rendement d’un
Ariary de capital investi. Autrement dit, il mesure le profit induit par un Ariary de capital
investi supérieur à 1.
Par définition, l’indice de profitabilité est le rapport entre la somme des cash flow
actualisés et les capitaux investis.
55555555
I p= ΣΣΣΣ R (1+i)-n / C i=1
Tableau 66 : Tableau de calcul de l’Indice de Profitabilité
Année Résultat Net Coefficient de correction
Cash flow Actualisé
1 9 477 500 0,8547 8 100 419
2 16 422 858 0,7305 11 996 898
3 28 122 868 0,6243 17 557 106
4 29 046 784 0,5336 15 499 364
5 38 042 901 0,4561 17 351 367
TOTAL 70 505 155
Source : personnelle, 2006
102
Application numérique :
Ip = 70 505 155 / 42134400
Ip = 1,673
On obtient : Ip=1,673 ce qui signifie que 1 Ar de l’Investissement apporte 0,673 Ar
de bénéfice. Donc l’investissement est rentable.
Section 2 : AUTRES EVALUATIONS
§1 : La Valeur Ajoutée (VA)
Par définition, la Valeur Ajoutée (VA) est la somme de la production de l’exercice
et la marge commerciale moins la consommation intermédiaire. La VA est aussi « l’apport
réel de l’entreprise à l’économie ».
Alors, la VA est un moyen de mesure permettant d’apprécier la contribution
économique de l’entreprise à l’économie nationale. Une importante VA générée par une
unité économique (une entreprise) a une impacte directe sur le PNB du pays concerné.
Le tableau 69 indique l’évolution des VA de notre entreprise pour les cinq
premières années d’exploitation ainsi que leur taux par rapport aux CA annuels.
Tableau 67 : Tableau de Valeur Ajoutée
ANNEE N N+1 N+2 N+3 N+4
VA 48 210 000 60 936 000 79 084 000 79 460 000 91 380 000
Variation de la VA 12 726 000 18 148 000 376 000 11 920 000
CA 96 000 000 122 000 000 150 000 000 150 000 000 170 000 000
Taux = VA/CA 0.50 0.50 0.53 0.53 0.54
Source : personnelle, 2006
Ce tableau nous montre que la contribution économique de notre entreprise est assez
importante ( VA > 50% du CA ) et s’évolue.
VA = (Production de l’exercice + Marge commerciale) –Consommation intermédiaire
103
§2 : La contribution salariale
La création d’une unité de fabrication de meuble est une forme de création d’emploi
et la distribution de revenu aux salariés engagés se traduit par l’augmentation de leur
pouvoir d’achat et fait augmenter la consommation locale.
Malgré le minime effectif des personnes engagées, une partie de chômage est
résorbée même si le taux de croissance annuel de l’emploi n’est pas satisfaisant.
§3 : Le développement de la région
Vu les caractéristiques de la région, accessibilité facile, disponibilité de MP et MO
moins chère, ce district se présente comme un lieu idéal pour une implantation de
menuiserie - ébénisterie.
L’exploitation de bois est primordiale à l’économie de Moramanga et l’existence
d’une menuiserie à taille moyenne comme la notre active son économie.
De ce fait, nous sommes persuadés que notre entreprise apportera du
développement et change dans le bon sens du terme la conjoncture économique de
Moramanga.
§4 : L’évaluation environnementale
Parfois, nos avons tendance à confondre le sens du mot « exploiter la forêt » à celui
de « détruire la forêt ». Mais en réalité, l’exploitation forestière et le travail relatif au bois
signifie « utilisation des ressources forestières » si l’exploitant se tient conforme aux règles
en vigueur en respectant la nature.
L’étuve de séchage nécessite l’utilisation de bois pour le chauffer. Les déchets des
quelques scieries et menuiserie est suffisant pour subvenir notre besoin en bois de chauffe
et cela présente une côté positive à l’environnement.
§5 : L’évaluation selon l’efficience, l’efficacité et la durabilité
Les mobiliers existaient déjà depuis fort longtemps mais c’est leur mode
d’utilisation, de présentation et de fabrication qui changent et évoluent suivant le temps.
104
Tout le monde quelque soit leur mode de vie et leur classe sociale utilise des meubles et
chacun connaît la gamme correspondante à son pouvoir d’achat.
Le niveau de production de notre entreprise est de 279 articles/ an la première année
d’exploitation et augmente jusqu’à 425 articles/an la cinquième année. Cela montre que
notre CA augmente chaque année car la qualité de notre produit est gardée pour fidéliser
les consommateurs actuels et attirer les consommateurs potentiels et surtout de donner de
bonne image de marque aux produits Moramanga Meuble « MM ».
En bref, la pérennité de l’activité de fabrication de meubles s’est expliquée par le
fait que les mobiliers font partie des éléments indispensables à la vie quotidienne de la
population.
105
CONCLUSION
La mise en place d'une unité de fabrication de meubles n'est pas une chose récente à
Madagascar. Mais la région d'insertion, la technique de production adoptée, ainsi que notre
volonté de nous intégrer dans l'économie nationale rendent notre projet opportun.
Cet ouvrage qui s'est subdivisé en trois parties a montré de manière logique que
l'implantation d'un atelier de fabrication de meuble dans le district de Moramanga présente
des avantages tant sur le plan économique que social.
Sur le plan économique, autres que les investisseurs directs, des personnes ont pu tirer
des bénéfices à savoir : les travailleurs sous forme de salaire, les exploitants forestiers et les
revendeurs de bois sous formes de profit, les créditeurs en terme d'intérêts ainsi que l'Etat et la
collectivité locale par la perception des impôts et taxes.
Sur le plan social, il est évident que la réalisation de ce projet est une forme de
création d'emploi, plus particulièrement pour nous, étudiants en fin d'études.
Les résultats de notre étude ont montré que le projet est assurément faisable à
Moramanga car tous les facteurs déterminants y sont favorables : l'accessibilité permanente de
la région, la disponibilité ou même l'abondance des matières premières, l'existence des clients
potentiels, la facilité de la communication sans parler de l'existence d'autres marchés à
Antananarivo, à Toamasina et à Antsirabe. De plus, le choix d'adopter des machines
performantes et de produire à une échelle industrielle avec une cadence de production assez
satisfaisante, un ou deux meubles par jour, permettra de répondre à l'évolution de la demande
et d'amortir à moyen terme les importants efforts d'investissement. Ainsi, nous pouvons dire
que ce projet s'avère rentable financièrement.
Dans le cas où d’autres facteurs défavorisant le développement de notre entreprise tels
que la concurrence féroce des produits importés, le changement de goût et de comportement
des consommateurs, la conjoncture économique et l’indisponibilité de nos principales
matières premières se présenteraient; nous tenons à nous conformer à toute situation. Toutes
les décisions directives tels que le changement de spécialité ( article de charpenterie, article
d’enfant,…), le Changement de matière d’œuvre principale (le bois de pin, de « nanto », de
« hintsina »,…) et si nécessaire le changement de l’activité de l’entreprise (centre de
traitement et de distribution de bois) se baseront sur des recherches afin d’assurer la survie et
le développement de notre entreprise.
106
Pour toutes ces raisons, nous sommes persuadés que ce projet ne connaîtra pas de
défaite ou échec car nous tenons à garder rigoureusement la qualité et à lancer efficacement
des produits. Par ailleurs, nous tenons à créer une bonne image aux produits locaux malgaches
et plus particulièrement aux mobiliers de fabrication locale, d’origine Moramanga portant la
marque « Moramanga Meuble MM »
Pour terminer, nous soulignons que ce projet peut servir de guide pour d’autres projets
et que toutes les informations collectées et / ou utilisées dans cet ouvrage méritent d'être
complétées et ajustées suivant l'évolution future.
107
ANNEXES
REPERTOIRE DES ANNEXES
Annexe I : LISTE DES FOURNISSEURS DE MATERIEL ET EQUIPEMENT………..110
Annexe II : LISTE DES POINTS DE VENTE (Produits importés et/ou locaux)…………110
Annexe III SOURCES DES BOIS………………………………………………………...111
Annexe IV : LISTE DES PME CONCURRENTS…………………………………………111
Annexe V :MODELE DE BON DE LIVRAISON………………………………………...112
Annexe VI : MODELE DE BON DE COMMANDE……………………………….…….113
Annexe VII : MODELE DE FACTURE…………………………………………….……114
108
Annexe I
LISTE DES FOURNISSEURS DE MATERIEL ET EQUIPEMENT
- DELTA à Akorondrano
- FIBASOM à Akorondrano
- MATERAUTO à Akorondrano
- FBF (Bonnet et ses Fils) à Analakely
- SOCIMEX à Ankorondrano
- ONGYUAN à Ivato
- SOMECA à Tsaralalàna
Annexe II
LISTE DES POINTS DE VENTE (Produits importés et/ou locaux)
- IMMEUBLE RG (Trois points de vente)
- Mr MEUBLE à Analakely
- PALAIS DU MEUBLE à Analakely
- FANAKA AMBININTSOA
- SEPT PRIX MEUBLE à Analakely
- DESIR MEUBLE à Andranomena
- GENIE DU MEUBLE à Betongolo
- ART DU MEUBLE à Amboditsiry
- COURTS (Deux points de vente)
- BWM à Akadimbahoaka
- EVA BOIS à Andravoahangy
- MENUISERIE D’ART(Deux points de vente)
109
Annexe III
SOURCES DES BOIS
Bois palissandre :
- Commune LAKATO MORAMANGA
- Commune ANIVORANO BRICKAVILLE
- ANOSIBE AN'ALA
- Commune ANIVORANO AMBATONDRAZAKA
Bois Pin
- Société FANALAMANGA à MORAMANGA
Annexe IV
LISTE DES PME CONCURRENTS
Matières premières principales : Bois de pin
- HAZOVATO à Tanjombato Antananarivo
- MENUISERIE D’ART (Dorodosy) à Ambohijanaka Antananarivo
Matières premières principales : Bois Palissandre
- GALLERIE DES MEUBLES à Ankorondrano Antananarivo
- Atelier SPM à Ambohidratrimo Antananarivo
- MATRACEM à Ankadimbahoaka Antananarivo
110
Annexe V
MODELE DE BON DE LIVRAISON
MORAMANGA MEUBLE
MM
Moramanga, le ……..20…..
Lot 1 A Ter
Tel : 56 830 14
Ambarilava BON DE LIVRAISON
MORAMANGA
Client : …..
Adresse : …..
Les marchandises désignées livrées en bon état et conforme
Quantité DESIGNATION Prix unitaire HT Motant HT
Etat TVA
Montant total TTC
Recu conforme
Signature
111
Annexe VI
MODELE DE BON DE COMMANDE
Nom :…
Moramanga, le ……..20…..
Adresse :…
Tel : …
Email :… BON DE COMMANDE
Fournisseur: …..
Adresse : …..
Quantité DESIGNATION Prix unitaire HT Motant HT
Etat TVA
Montant total TTC
Délais de livraison à compter du …./…/ 20 …
Arrêté la présente Bon de Commande à la somme de : …
Client Fournisseur
112
Annexe VII
MODELE DE FACTURE
MORAMANGA MEUBLE
MM
Moramanga, le ……..20…..
Lot 1 A Ter
Tel : 56 830 14
Ambarilava FACTURE N° …….
MORAMANGA
Doit : …….
V / BC N° :….
V / BL N° :…
Quantité DESIGNATION Prix unitaire HT Motant HT
Etat TVA
Montant total TTC
Arrêté la présente Facture à la somme de : .
Client Fournisseur
N° Stat :….. NIF :… Email : ......
113
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Les caractéristiques des produits........................................................................................ 10
Tableau 2 : Caractéristiques de la population ....................................................................................... 13
Tableau 3 : Le climat de Moramanga ................................................................................................... 14
Tableau 4 : Cubage des bois sortant du district de Moramanga ........................................................... 15
Tableau 5 : Caractéristiques des lots d'exploitation .............................................................................. 16
Tableau 6 :Le nombre de menuiserie - ébénisterie à Moramanga ........................................................ 23
Tableau 7 : Consommation annuelle de Moramanga ............................................................................ 23
Tableau 8 : Le nombre de ménages supplémentaires de Tananarive tous les 5 ans ............................. 24
Tableau 9 : Les magasins de vente et ses stratégies de distribution...................................................... 26
Tableau 10 : Caractéristiques générales du produit Armoire ................................................................ 29
Tableau 11 : Caractéristiques générales du produit commode.............................................................. 29
Tableau 12 : Caractéristiques générales du produit Lit ................................ Erreur ! Signet non défini.
Tableau 13 : Quantité annuelle des produits vendus dans les magasins de vente ................................. 31
Tableau 14 : Les prix ............................................................................................................................ 32
Tableau 15 : Le personnel ..................................................................................................................... 39
Tableau 16 : Les machines à bois et ses caractéristiques ............................. Erreur ! Signet non défini.
Tableau 17 : Les machines à bois portatifs ........................................................................................... 41
Tableau 18 : Les outils .......................................................................................................................... 42
Tableau 19 : Matériels de sécurité et de nettoyage ............................................................................... 42
Tableau 20 : Matériel informatique et mobilier de bureau ................................................................... 43
Tableau 21 : Liste et prix des entrants................................................................................................... 46
Tableau 22 : Format et dimension standard des bois ............................................................................ 46
Tableau 23 : Quantité annuelle des bois à utiliser (montant en Ariary) ................................................ 47
Tableau 24 : Prix des matières d'œuvres ............................................................................................... 47
Tableau 25 : Frais de transport des matières d'œuvres .......................................................................... 48
Tableau 26 : Le taux de production ...................................................................................................... 58
Tableau 27 : Taux de répartition des productions ................................................................................. 58
Tableau 28 : Temps de travail à la fabrication ...................................................................................... 60
Tableau 29 : Répartition de la production de la première année ........................................................... 61
Tableau 30 : Production mensuelle de la première année ..................................................................... 61
Tableau 31 : Répartition de la production de la deuxième année ......................................................... 62
Tableau 32 : Production mensuelle de la deuxième année ................................................................... 63
Tableau 33 : Production mensuelle de la troisième année .................................................................... 63
Tableau 34 : Production mensuelle de la quatrième année ................................................................... 64
Tableau 35 : Production mensuelle de la cinquième année .................................................................. 64
Tableau 36 : La production annuelle..................................................................................................... 65
114
Tableau 37 : Les tâches et les fonctions ................................................................................................ 68
Tableau 38 : Les caractéristiques et l'utilisation des immeubles de l'entreprise ................................... 69
Tableau 39 : Le coût de construction .................................................................................................... 74
Tableau 40 : Les machines à bois léger ................................................................................................ 75
Tableau 41 : Le coût d’achat des outillages .......................................................................................... 75
Tableau 42 : Les machines à bois stationnaire ...................................................................................... 76
Tableau 43 : Coût de mobilier ............................................................................................................... 77
Tableau 44 : Coût d’installation d’eau et d’électricité .......................................................................... 77
Tableau 45 : Coût d’achat de matériel de communication et informatique .......................................... 78
Tableau 46 : Tableau des investissements ............................................................................................ 78
Tableau 47 : Tableau d’amortissement (Montant en Ar) ...................................................................... 80
Tableau 48 : Plan de l’amortissement ................................................................................................... 81
Tableau 49 : Les charges mensuelles du personnel du premier semestre (Année N) ........................... 83
Tableau 50 : Les charges mensuelles du personnel du 2ème semestre (Année N) ................................. 84
Tableau 51 : Financement du projet (année N) ..................................................................................... 85
Tableau 52 : Plan de trésorerie mensuel ............................................................................................... 86
Tableau 53 : Tableau de remboursement des dettes ............................................................................. 87
Tableau 54 : Compte de résultat prévisionnel pour 5 ans (Montant en Ar). ......................................... 89
Tableau 55 : Compte de résultat par nature(montant en Ariary) .......................................................... 90
Tableau 56 : Plan de Trésorerie ........................................................................................................... 91
Tableau 57 : Bilan d’ouverture (suivant PCG 2005) ............................................................................ 92
Tableau 58 : Bilan de fin d’exercice au 31 décembre N ....................................................................... 93
Tableau 59 : Bilan de fin d’exercice au 31 décembre N+1(Montant en Ariary) .................................. 94
Tableau 60 : Bilan de fin d’exercice au 31 décembre N+2 (Montant en Ariary) ................................. 94
Tableau 61 : Bilan de fin d’exercice au 31 décembre N+3 (Montant en Ariary) ................................. 95
Tableau 62 : Bilan de fin d’exercice du 31 décembre N+4 .................................................................. 95
Tableau 63 : Calcul de la capacité d’autofinancement CAF ................................................................. 96
Tableau 64 : Plan de financement ......................................................................................................... 97
Tableau 65 : Tableau de calcul de la VAN ........................................................................................... 98
Tableau 66 : Tableau de calcul de TRI ................................................................................................. 99
Tableau 67 : Tableau de calcul de la DRCI ........................................................................................ 100
Tableau 68 : Tableau de calcul de l’Indice de Profitabilité ................................................................ 101
Tableau 69 : Tableau de Valeur Ajoutée ............................................................................................ 102
115
LISTE DES SCHEMAS
Schéma 1 : Réseau de relation/échange entre notre entreprise et son environnement ............. 12
Schéma 2 : Processus de production ........................................................................................ 55
Schéma 3 : Présentation synoptique du mécanisme de vente .................................................. 56
Schéma 4 : L'organigramme de l'entreprise ............................................................................. 66
Schéma 5 : La structure de l'entreprise..................................................................................... 67
LISTE DES FIGURES Figure 1 : Carte géographique de Moramanga ..................................................................... 17
Figure 2 : Armoire 3 portes en palissandre .......................................................................... 30
Figure 3 : Lits 2 place en palissandre ................................................................................... 30
Figure 4 : Table à manger 6 places ............................................ Erreur ! Signet non défini.
Figure 5 : Machine combinée à 5 opérations ....................................................................... 40
Figure 6 : Scie circulaire ............................................................ Erreur ! Signet non défini.
116
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES :
• DANOM Agnès et DEMO Selva, "Le guide pratique des études de marché", Centre de
Librairie et d'Edition Technique, Paris 1998, (184pages).
• EGLEM Jean Yves et RAULET Christian, « Analyse comptable et financière », Dunod,
France 1991,(254 pages)
• TRILLAT, "Technologie générale de spécialité : Menuiserie ébéniste" Dunod, Paris
1959, (652 pages).
SUPPORT PEDAGOGIQUE
• ANDRIAMARO RAOELISON Henri, Cours de Technique d'Analyse Organisationnel,
3ème Année Gestion, Université de Toamasina, (Année 2001).
• ANDRIAMARO RAOELISON Henri, Cours de Gestion des Ressources Humaines,
4ème Année Gestion, Université de Toamasina, (Année 2002).
• MARTIAL Roger, Cours de technique commerciale I, 1ère Année Gestion, Université de
Toamasina, (Année 1999).
• ANDRIANASOLO Roger Martial, Cours de technique commerciale II, 2ème Année
Gestion, Université de Toamasina, (Année 2000).
• RAHARIMALALA Bakolisoa, cours de comptabilité générale II, 2ème Année Gestion,
Université de Toamasina, (année 2000)
• RANDRIAMAHENINTSOA Honoré, Cours de contrôle de gestion et de rentabilité de
l'entreprise, 4ème Année Gestion, Université de Toamasina, (Année 2003).
• RANDRIAMANATENA Modeste, cours d’organisation, 1ère année Gestion, Université
de Toamasina (Année 1999)
• RANDRIANAIVO José Lala, Cours de gestion financière, 2ème Année Gestion,
Université de Toamasina, (Année 2000).
117
TEXTES ET DOCUMENTS PERIODIQUES
• ADEVA, "Enquête sur le métier de menuiserie et ébénisterie",1995
• CENAM, "Etude de Marché : Menuiserie, Charpente" 1983, (13 pages)
• INSTAT, "Enquête sur l'artisanat " 2003
• INSTAT " Enquête sur la population " 2003
• LEMIARY, "Elaboration de Projet de développement", 4ème Année économie, (14 pages)
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS SOMMAIRE LISTE DES ABREVIATIONS ET DES SIGLES INTRODUCTION ................................................................................................................... 4
Première Partie : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET………………………………….………
…...ERREUR ! SIGNET NON DEFINI . Section 1 : Le Projet ................................................................. Erreur ! Signet non défini.
§1 : Historique : ................................................................................................................ 7 Section 2 : Caractéristiques du projet ....................................... Erreur ! Signet non défini.
§1 : Le but et l'objectif du projet ...................................................................................... 8 §2 : Les intérêts ................................................................................................................ 8 §3 : La typologie de l'entreprise ....................................................................................... 8 §4 : La différenciation de produit ..................................................................................... 9
A : Définition du palissandre ........................................................................................ 9 B : Caractéristiques des articles .................................................................................... 9
Section 3 : L'Environnement .................................................... Erreur ! Signet non défini. §1 : L'environnement réglementaire ............................................................................... 10 §2 : L'environnement institutionnel................................................................................ 11
Section 4 : Description de la région .......................................... Erreur ! Signet non défini. §1 : Présentation géographique ...................................................................................... 11
A : L’origine du nom « Moramanga » ........................................................................ 11 B : Le relief ................................................................................................................. 13 C : Le climat ................................................................................................................ 13
§2 : Population ............................................................................................................... 13 §3 : Accessibilité, Viabilité et Communication ............................................................. 14
A : Accessibilité .......................................................................................................... 14 B : Viabilité ................................................................................................................. 14 C : Communication ..................................................................................................... 15
§4 : L'exploitation forestière .......................................................................................... 15 A : L'exploitation forestière privée ............................................................................. 15 B : L'exploitation forestière domaniale ....................................................................... 16
CHAPITRE II : ETUDE DE
MARCHE…………………………………..………………….ERREUR ! SIGNET NON
DEFINI .
Section 1 : Description générale ............................................... Erreur ! Signet non défini. Section 2 : Le marché ............................................................... Erreur ! Signet non défini.
§1 : Définition ................................................................................................................ 18 §2 : Les acteurs du marché ............................................................................................. 18
A : Les consommateurs ............................................................................................... 18 B : Les distributeurs .................................................................................................... 19 C : Les producteurs ..................................................................................................... 19
a)- Les artisans individuels ...................................................................................... 20
b)- Les unités artisanales ......................................................................................... 20 c)- Les entreprises artisanales .................................................................................. 20 d)- Les petites et moyennes industries ..................................................................... 20
D : Les forces de vente ................................................................................................ 21 Section 3 : Détermination des marchés cibles .......................... Erreur ! Signet non défini.
§1 : Le marché de Moramanga ....................................................................................... 21 A : La clientèle ............................................................................................................ 21 B : La concurrence ...................................................................................................... 22 C : Analyse de la demande .......................................................................................... 22
§2 : Le marché de d’Antananarivo ................................................................................. 23 A : Généralités sur la ville d’Antananarivo ................................................................ 23 B : La clientèle ............................................................................................................ 24 C : La concurrence ...................................................................................................... 25
§ 3 : Le marché de Toamasina ....................................................................................... 26 Section 4 : Analyse de l'offre .................................................... Erreur ! Signet non défini.
§1 : Les caractéristiques des produits ............................................................................. 26 A : Le mobilier de résidence ....................................................................................... 27 B : Le mobilier de bureau ........................................................................................... 27 C : Les articles de menuiserie et de charpente ............................................................ 28
§2 : Les produits vendues ............................................................................................... 31 §3 : La détermination de prix ......................................................................................... 31
Section 5 : Les contraintes ........................................................ Erreur ! Signet non défini. §1 : Les contraintes communes ...................................................................................... 32 §2 : Les contraintes spécifiques ..................................................................................... 33 §3 : Les contraintes au niveau des distributeurs ............................................................. 33
Section 6 : Politique et stratégie Marketing.............................. Erreur ! Signet non défini. §1 : Définition ................................................................................................................ 34 §2 : Stratégie marketing ................................................................................................. 34
A : Les objectifs de l'entreprise ................................................................................... 35 B : Les contraintes techniques internes ....................................................................... 35 C : Les cibles visées .................................................................................................... 35 D : Politique Marketing .............................................................................................. 35
Deuxième partie : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE
PRODUCTION..…………………………………………ERREUR ! SIGNET NON DEFINI . Section 1 : Moyens mis en œuvre ............................................. Erreur ! Signet non défini.
§1 : Moyens humains ..................................................................................................... 38 §2 : Moyens matériels .................................................................................................... 38
A : Les machines à bois stationnaires ......................................................................... 39 B : Les machines à bois portatifs ................................................................................ 41 C : Les différents outillages ........................................................................................ 41 D : Les autres matériels ............................................................................................... 41
a)- Matériel de nettoyage et de sécurité ................................................................... 41 b)- Matériel informatique et Matériel et mobilier de bureau. .................................. 42
E : L’installation d'eau, d'électricité et de téléphone .................................................. 43 §3 : Moyens financiers ................................................................................................... 43
Section 2 : Organisation de production .................................... Erreur ! Signet non défini. §1 : Le processus de production ..................................................................................... 44
A : La fonction approvisionnement ............................................................................ 44
a)- Les entrants ........................................................................................................ 44 a1)- Les intrants et accessoires ............................................................................. 45 a2)- Les matières d'œuvres.................................................................................... 45
b)- Les acteurs ......................................................................................................... 48 B : La fonction production .......................................................................................... 49
a)- La section séchage .............................................................................................. 49 a1)- La méthode de séchage à l'air libre................................................................ 49 a2)- La méthode de séchage à l’étuver ................................................................. 50
b)- La section débitage ............................................................................................ 50 c)- La section usinage .............................................................................................. 50
c1)- La découpe de la rainure ................................................................................ 51 c2)- Le façonnage de la languette ......................................................................... 51 c3-)- Le perçage ..................................................................................................... 51 c4)- Le façonnage de la moulure .......................................................................... 51 c5)- Le façonnage de la feuillure .......................................................................... 52
a)- La section assemblage ........................................................................................ 52 b)- La section finition .............................................................................................. 53 c)- Le contrôle de qualité ......................................................................................... 54
C : La fonction commercialisation .............................................................................. 54 CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION
ENVISAGE……………………………...ERREUR ! SIGNET NON DEFINI . Section 1 : Evolution de la production ..................................... Erreur ! Signet non défini.
§1 : La saison basse ........................................................................................................ 57 §2 : La saison moyenne .................................................................................................. 57 §3 : La haute saison ........................................................................................................ 57
Section 2 : production annuelle envisagée ............................... Erreur ! Signet non défini. §1 : La capacité de production de la première année ..................................................... 59 §2 : La capacité de production de la deuxième année .................................................... 62 §3 : La capacité de production de la troisième année .................................................... 63 §4 : La capacité de production de la quatrième année ................................................... 64 §5 : La capacité de production de la cinquième année ................................................... 64 §6 : La capacité de production pluriannuelle ................................................................. 65
CHAPITRE III : ETUDE
ORGANISATIONNELLE..………………………………………ERREUR ! SIGNET NON
DEFINI . Section 1 : Organigramme et structure envisagEs .................... Erreur ! Signet non défini.
§1 : L'organigramme envisagé ....................................................................................... 66 §2 : La structure de l'entreprise ...................................................................................... 67
Section 2 : Organisation fonctionnelle ..................................... Erreur ! Signet non défini. Section 3 : Aménagement et disposition de l'atelier ................. Erreur ! Signet non défini. Section 4 : Sécurité mise en œuvre dans l'atelier...................... Erreur ! Signet non défini.
§1 : La sécurité des matériels ......................................................................................... 70 §2 : La sécurité des employés ........................................................................................ 70 §3 : La sécurité des informations ................................................................................... 70
Troisième partie : ETUDE FINANCIERE
CHAPITRE I : INVESTISSEMENT ET COMPTE DE GESTION…………………...……..73
Section 1 : Coût des investissements ................................................................................. 73
§1 : Le coût de terrain .................................................................................................. 733 §2 : Le coût de construction ......................................................................................... 733 §3 : Le coût des matériels ............................................................................................. 744
A : Le coût des équipements ..................................................................................... 744 B : Le coût de mobilier ............................................................................................. 766
§4 : Le coût d’installation d’eau, d’électricité .............................................................. 766 §5 : Le coût d’achat de matériel de communication et informatique ........................... 778 §6 : Le frais d’établissement ........................................................................................ 778 §7 : Le tableau des investissements .............................................................................. 778
Section 2 : Amortissement ................................................................................................. 79 §1 : Modalité de calcul ................................................................................................... 79 §2 : Le plan d’amortissement ....................................................................................... 800
Section 3 :Financement PREVISIONNEL ............................. Erreur ! Signet non défini.2 §1 : Les charges de personnels ..................................................................................... 822 §2 : Le fonds de roulement initial (FRI) ...................................................................... 855
Section 4 : Tableau de remboursement des dettes .................. Erreur ! Signet non défini.5
CHAPITRE II : ANALYSE DE RENTABILITE ET ETUDE DE FAISABILITE…...……....88
Section 1 : Le compte de résultat ....................................................................................... 88 §1 : Définition ................................................................................................................ 88 §2 : Intérêt du compte de résultat ................................................................................... 88 §3 : Le compte de résultat par nature ............................................................................. 89
Section 2 : le Plan de Trésorerie ........................................................................................ 91 Section 3 : Les Bilans ........................................................................................................ 92
§1 : Le bilan d’ouverture .............................................................................................. 922 §2 : Les bilans prévisionnels (suivant PCG 2005) ....................................................... 933
Section 4 : Plan de financement ............................................. Erreur ! Signet non défini.6 §1 : Définition de la CAF ou la capacité d’autofinancement ....................................... 966 §2 : Calcul de la capacité d’autofinancement ( CAF) .................................................. 966
CHAPITRE III : EVALUATION ET IMPACT DU PROJET………………………..……....98
Section 1 : Evaluation financière ....................................................................................... 98
§1 : La Valeur Actuelle Nette (VAN) ............................................................................ 98 §2 : Le Taux de Rentabilité Interne (TRI) ...................................................................... 99 §3 : La Durée de Récupération du Capital Investi (DRCI) ........................................ 1000 §4 : L’indice de profitabilité (IP) ............................................................................... 1011
Section 2 : Autres évaluations ................................................ Erreur ! Signet non défini.2 §1 : La Valeur Ajoutée (VA) ...................................................................................... 1022 §2 : La contribution salariale ...................................................................................... 1033 §3 : Le développement de la région ........................................................................... 1033 §4 : L’évaluation environnementale ........................................................................... 1033 §5 : L’évaluation selon l’efficience, l’efficacité et la durabilité ................................ 1033
CONCLUSION……….…………………...………………………………………………ER
REUR ! SIGNET NON DEFINI .5
ANNEXES…..………………...…………………………………………………………..Erre
ur ! Signet non défini.7
LISTE DES
TABLEAUX………………..……………………………………………….ERREUR ! SIGNET NON DEFINI .3 LISTES DES
SCHÉMAS………………….………..…………………………………….ERREUR ! SIGNET NON DEFINI .5 LISTES DES
FIGURES………………..…………………………………………………ERREUR ! SIGNET NON DEFINI .5 BIBLIOGRAPHIE…………
……………………………………………………………ERREUR ! SIGNET NON DEFINI .6 TABLE DES MATIÈRES