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NUMÉRO 19 - Automne 2014 YUL UNE ARCHITECTURE SINGULIÈRE

MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes

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NUMÉRO 19 - Automne 2014

YULUNE ARCHITECTURESINGULIÈRE

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Contribuer à la pérennité d’une villePar Mariane Landriau

Fondée par des architectes passionnés, l a f i r meMENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUXArch i t ec t e s ne cesse d’accumu le r le s pr ixet les distinctions pour ses nombreuses réalisations.

Pourtant, la priorité de ses architectes n’est pasde créer une œuvre architecturale qui gagnerades prix, mais d’en faire un projet qui plaira aux gensqui la fréquenteront et répondra à leurs besoins.« Notre passion, c’est réa l iser des bâtimentsà caractère unique avec nos clients, de les assistertout au long du projet vers un objectif commun »,soutient Anik Shooner, l’une des associés de la firme.

Pour elle, c’est un grand sentiment d’accomplissementde savoir que les gens sont heureux du mil ieude v i e q u’ on l e u r a c onçu . Pa r e xemp l e ,lors du réaménagement des installations de Pfizer,à Kirkland, on devait faire en sorte que l’immeublepuisse accueillir les employés des autres emplacements,ce qui impliquait de réduire la taille des bureauxet de les réaménager dans une a i re ouver te.Au départ, cet objectif soulevait des inquiétudes,mais une fois terminé, l’architecture des lieux a réussià susciter l’enthousiasme de tous les employésde Pfizer.

Bâtir notre sociétéMalgré leurs nombreuses années d’expérience,

les associés ont choisi de ne pas se spécialiserdans un seul domaine de l’architecture, préférantles projets d’exception qui comportent un certain défi.

Leur devise consiste à concevoir des bâtimentsdont l’architecture reflète leur aspect contemporaintout en enrichissant la ville par sa pérennité.

Aujourd’hui, la firme compte plus de 80 employés,ce qu i ne l ’empêche pas d’avo i r conse r véune approche très personnalisée avec ses clients.Anik Shooner, Yves Dagena is e t Jean-Pie r reLeTourneux sont f iers d’avoir créé une entrepriseoù les gens peuvent s’épanouir, qui partic ipeà bâtir notre société sur le plan architectura let à enrichir son économie.

Projets en coursActuellement, la f irme MENKÈS SHOONER

DAGENAIS LETOURNEUX Architectes travailleà de nombreux projets, dont l’agrandissementdu CHU Sainte-Justine. Elle conçoit égalementle nouveau pavillon des sciences de l’Universitéde Mont réa l , qu i compor t e ra notammentdes laboratoires, des salles d’enseignement,une bibliothèque et un amphithéâtre.

E l l e p o u r s u i t a u s s i s a c o l l a b o r a t i o navec le Casino de Montréal pour la conceptiond’une nouvelle salle d e s p e c t a c l e d ’ e n v i r o n650 places, dont la const ruction s’achèveraen 2015. À l’extér ieur de Montréal, la f irmeœuvre à la réalisation d’un centre de données,à Vaudreui l , d’une bibl iothèque , à Bla inv i l le ,de même que de l’hôtel Unique, à Drummondville.

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Le projet YUL, dont la mise en chantier est prévue vers le début de 2015.

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YUL condominiums:des espaces verts en abondancePar Mariane Landriau

L’ î lo t Ove rda le – le quadr i la tè re formé pa r le s ruesRené-Lévesque, Lucien-L’Allier, Overdale et Mackay – a connuson lot de rebondissements, au f i l des années. En 1849,Louis-Hippolyte La Fontaine, premier ministre du Canada-Uni,achète une maison sur la rue Lucien-L’Allier. En 1849, la maisonest endommagée lors d’émeutes, puis à la mort de La Fontaine,en 1868, elle est vendue à James Sheridan, qui y construitd’autres maisons, qui seront plus tard rasées. La maison, devenuele refuge de squatteurs, évite la démolition dans les années 1980.Ma lgré p lus ieu rs inte r vent ions, e l le demeure inoccupéedepuis ce temps.

Ma is ce temps est révolu, e t cet espace est su r le pointde se métamorphoser. Le Groupe Brivia, le nouveau propriétairedu terrain, avait envie de le développer tout en rénovant la maisonLouis-Hippolyte-La Fontaine. Grâce à sa situation géographiqueavantageuse dans un quartier semi-résidentiel bordé d’arbres,cet endroit était tout désigné pour y construire les condominiumsYUL, un projet résidentiel hors du commun.

Un langage architectural particulierConçu pa r l a f i rme MENKÈS SHOONER DAGENAIS

LETOURNEUX Architectes en consortium avec Stefano Domenicia rc h i t ec t e , l e p ro j e t YUL compre nd deu x immeub l e sde 38 étages reliés par un hall commun donnant sur le boulevardRené-Lévesque, pour un total de 800 appartements, et 17 maisonsde vil le de trois étages.

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Au premier coup d’œil, le décalage des blocs des deux toursdonne l’impression qu’elles dansent dans l’espace. Les architectesont joué avec le s ba lcons en sa i l l i e e t en por t e-à- fauxpour leur donner du mouvement et ont ainsi réussi à donnerun aspect singulier au projet tout en respectant les règlesstructurales et en conservant une efficacité dans la construction.Les dif férentes façades en mur-r ideau au verre argentés’harmonisent élégamment avec les panneaux d’aluminium blanc.Des insertions de terracotta à la base du mur-rideau établissentune transition entre le sol et les tours.

À l’intérieur, on retrouve la thématique du voyage un peu partout,que ce soit dans les matériaux qui s’inspirent du monde aéropor-tuaire, telles les lames d’aluminium anodisé du hall qui évoquentun réacteur d’avion, ou dans les inscriptions murales qui ressemblentà celles d’une piste d’atterrissage.

En travaillant en étroite collaboration avec le service d’urbanismede Ville-Marie, les architectes ont réalisé une intégration urbainetrès réussie. Les deux tours élancées permettent de garderdes percées visuelles tout en optimisant l’ensoleillement du siteet en limitant l’impact du vent sur les piétons et les bâtimentsenvironnants. Même si le projet ne vise pas de certification LEED,

la récupéra t ion de l ’éne rg ie se ra opt im i sée au moyend’un système centralisé.

Un milieu de vie inspirant et verdoyantAujourd’hui, nombreux sont les gens qui choisissent d’habiter

en condo pour bénéficier des espaces communs et multiplierles rencontres, et c’est pourquoi les concepteurs ont créé un milieude vie inspirant pour les futurs résidents. Quand on pénètredans le hall, on retrouve à droite un centre sportif vitré, et à gauche,un salon-café pour travailler ou discuter. Au fond du rez-de-chaussée,une piscine intérieure ouverte à l’année s’ouvre vers les jardinsextérieurs grâce à sa fenestration abondante. Le spa et le centresportif complètent cet espace. Au 38e étage, un bar-salon appeléle Sky Lounge offre l’occasion de prendre un verre tout en contemplantla vue panoramique sur Montréal.

Pour l’aménagement paysager, les architectes ont travailléavec l’équipe de NIP paysage pour créer un jardin très verdoyant,dont l’ampleur est totalement exceptionnelle pour un projet situéen plein cœur du centre-ville. Les résidents peuvent aussi profiterde la piscine extérieure, transformable, de même que d’un saunaet d’un bain de vapeur tout en ayant accès à la végétation.

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Chargée de projet : Anik ShoonerChargé de projet adjoint : Jean-François BeauchampConcepteur principal : Jean-Pierre LeTourneuxConcepteur adjoint : Stefano Domenici

Équipe : Alexandre Cassiani, Diane Lafontaine, Fatma Malek,Gaspard Marier, Jean-Pierre Légaré, Jonathan Arsenault,Marc Aubry, Martin Gaboury, Martin Radisson, Matthew Fielding,Méhand Aziz, Natalia Munoz, Neil Melendez, Nicolas Maalouf,Nils Rabota, Patrick Blanchette, Suzanne Collard, Véronique Hébert, Vincent Hudon, Ychang Chao

Consortium : MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes | Stefano Domenici architecte

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Des maisons luxueusesAu sud, sur Overdale, le YUL propose des maisons de ville

au profil beaucoup plus bas qui s’intègrent à la volumétrie du tissuurbain environnant et respectent la présence de la maisonLa Fontaine à proximité. Les façades de ces maisons rappellentcelles des tours, mais la présence du terracotta est plus marquée,établissant un dialogue avec les autres bâtiments résidentielsdu quartier.

Chacune des maisons offre une superficie de 2 000 pi2 par étage,une envergure unique pour une résidence située au centre-villede Montréal. On peut accéder au rez-de-chaussée par le stationnementsitué au sous-sol, ou encore par l’entrée principale, située sur Overdale.On y retrouve la cuisine, salle à manger et le salon. Le premieret le deuxième étage sont occupés par des chambres spacieuses,tandis que la toiture comporte une vaste terrasse verte.

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MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes / Casino de MontréalEn consortium avec PROVENCHER ROY Architectes

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Un nouveau souffle pour le Casino de MontréalPar Mariane Landriau

Le réaménagement du Casino de Montréal a gagné plusieurs prixd’architecture, dont le Prix espace public et le Prix spécial surfaceaux Grands prix du design, de même que le Prix d’excel lencede l’ICCA dans la catégorie Projets jeunes architectes/ingénieurs.

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A u f i l d e s a n s , à l a s u i t e d ’ a g r a n d i s s e m e n t set de réaménagements successifs, le Casino de Montréa létait devenu un véritable labyrinthe. Afin de donner une deuxièmevie à ce lieu de loisir, autrefois le pavillon de la France d’Expo 67,on a con f ié à l a f i rme MENKÈS SHOONER DAGENAISLETOURNEUX Architectes, en consortium avec PROVENCHERROY Associés Architectes, la refonte de toutes les aires publiqueset privées et des espaces extérieurs du site. Par la même occasion,la cure de rajeunissement du Casino devait permettre d’améliorerla circulation intérieure et extérieure, de sorte que les visiteurss’y retrouvent mieux.

Une promenade architecturaleYves Dagenais, l’architecte chargé de projet, et son équipe

ont voulu créer un crescendo dans la découverte du l ieu,en ha rmonie avec la thémat ique de pu r p la i s i r é laboréepar Loto-Québec. Le parcours débute à la nouvelle entréed’apparat – maintenant située du côté des stationnements –,dont la spectaculaire marquise ne manque pas d’attirer l’œilpar son scintillement. En pénétrant dans le casino, on aperçoitle vestiaire, un élément signal doré autour duquel les gens circulentpour arr iver dans le hall. Af in de délimiter les a ires de jeu,les architectes y ont érigé une barrière en jouant avec l’acierinoxydable et le métal doré, créant un élément de porositéqui laisse apercevoir les aires de jeux tout en en limitant l’accès.

Ensuite, les visiteurs découvrent la pièce maîtresse, au centrede laquelle se trouvent des hubs superposés sur quatre étages,tels des jetons de jeu blancs flottant dans l’espace. Ces hubsabritent des salons auxquels on peut accéder par des passerelleset des escaliers. Tout autour de ces hubs, une résille métalliqueag i t c omme un f i l t r e q u i l a i s s e vo i r l e s a i r e s d e j e uen contreplongée tout en créant une ambiance feutrée.

La lumière, un alliéComme la cl ientèle du casino var ie au f i l de la journée ,

on s’est serv i de l’écla irage pour donner un chatoiementaux différentes surfaces et ainsi créer différentes ambiances.Le ma t i n , l a l um i è r e na t u r e l l e abonda n t e donne l i e uà une atmosphère de jeu paisible. Puis, en soirée, à l’aide de storesde différentes opacités, on remplace le soleil par un éclairagede type salon-bar pour accueillir une clientèle plus jeune.

Derrière les ascenseurs, un immense écran numérique contribueà imp l a n t e r l e s d i f f é r e n t e s amb i a n c e s e n d i f f u s a n tdes images adaptées au moment de la jou rnée. Ce l les-c ise reflètent sur la surface blanche des hubs, qui font l’effetd’une immense lanterne.

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MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes / Casino de MontréalEn consortium avec PROVENCHER ROY Architectes

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Chargé de projet : Yves DagenaisConcepteurs principaux : Jean-Pierre LeTourneux, Claude Provencher Concepteur adjoint : Eugenio CarelliÉquipe : Steve Charlebois, Hani Diab, Frédéric Morin, Brent Swanson, Alain Blanchette, Karim Duranceau, Michel Gamache, Michael Hall, Sophie LeBorgne, Jean-Christophe Leblond, Daniel Legault,

Simon Marquis, Katell Meuric, Marc Trudeau, Serge Lagüe, Sylvain Gagné, Vincent Lauzon, Dominic Genest, Jean-François Jodoin, Mana Hemami, MacGregor Wilson, Luc Doucet, Nils Rabota, Marco Goyette, Alice Tchakedjian,Agathe Gravel, Fahed Hammami, Charles Thivierge, Yanick St-Louis, Ychang Chao, Grace Lin, Guy Rousseau,Catherine Desgens Beaudin, Valentina Duran, Laurence McKay Sorrenti, Jean-Christophe Léger, Étienne Calderon, Frédérick Dumas

Consortium : MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX / PROVENCHER ROY Architectes

Jouer avec les atoutsPour fa ire ressortir la thématique du jeu, les concepteurs

ont assoc ié chaque étage à une f igure du jeu de car tes.Au rez-de-chaussée , c’est le va le t de ca r reau qu i t rône ,avec la couleur or. On le retrouve un peu partout de façon discrète,par exemple dans les v inyles et en f i l igrane sur les verresdans les bars. La thématique se poursuit à l’étage suivant

avec la dame de cœur et le rouge, qui donnent une ambianceun peu plus féminine et romantique. À l’opposé, le troisième niveaula isse p lace au ro i de p ique et au b leu, où l ’on re t rouveplus de tab les de jeu, pr i sées su r tout pa r les hommes.Au de rn i e r é t age , l e j o ke r e t l ’ o r a nge son t r é s e r vé saux jeux expérimentaux.

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MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes / Place Viau

En concevant la Place Viau, Anik Shooner et son équipede MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectesont voulu créer, en collaboration avec le client, First Capital Realty,un nouveau style de centre d’achat urbain et ainsi contribuerà la revitalisation du secteur. Situé à l’angle du boulevard Viauet de l’autoroute Métropolitaine , à Saint-Léonard, la phase 1de ce nouveau complexe commercial urbain d’une superf ic ieb rute de 55 000 m² jou i t d’un emplacement pr iv i lég ié ,e nt re aut re s g râce à un accès fac i l i té pa r la présencede grandes artères et à la proximité du populaire parc Hébert.

Une conception uniqueContrairement à la plupart des centres d’achat extérieurs

qui comportent des boutiques entourées de stationnements,les stationnements de la Place Viau se trouvent sur la toituree t e n sou t e r ra in . En e f f e t , l e s a rch i t ec t e s on t p ro f i t éde la dénivellation du boulevard Viau pour développer deux rez-de-chaussée, au lieu de concevoir un centre d’achat à deux étages,habituellement peu alléchant pour les locataires. Ainsi, sur le toitdu grand locata i re pr inc ipa l , on t rouve un stat ionnemententouré de boutiques, auxquelles on peut accéder par le boulevard,à proximité du viaduc.

Place Viau : réinventer le complexe commercial urbainPar Mariane Landriau

La Place Viau, en voie de certification LEED NE Argent.

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Un peu plus au sud, au bas de la dénivellation, on peut emprunterune large rue marchande qui mène au parc Hébert et de laquelleon peut atteindre le stationnement souterrain. De chaque côtéde cette rue , on t rouve des boutiques et des restaurantsinvitant les piétons à s’y promener tant en été qu’en hiver,comme on le ferait sur Saint-Denis ou Sainte-Catherine.

En gu ise de rappe l de la végétat ion du pa rc, on a a joutéune bande végétale entre les commerces et le boulevard Viau.Po u r p a r f a i r e l ’ i n t é g r a t i o n de la verdure dans le site ,on a également installé des bacs de plantes le long de l’escaliermenant au stat ionnement , de même que sur le te rre-ple inde la rue marchande , agrémentant du coup l’expér iencedu v isiteur.

Dans un souci de préserver les ressources environnementales,le projet v ise la cert i f ication LEED Argent , une distinction

t r è s r a r e p o u r c e t y p e d e b â t i m e n t c o mm e r c i a l .Pour y arr iver, par exemple , l’ i r r igation des plantes se ferapar un système de récupération de l’eau de pluie des toitures ;d’autre part , l’ef fet d’î lots de chaleur créé par les toitureset les surfaces dures sera réduit par la présence de végétation,d’un stationnement souterra in et de membrane de toiturehautement réfléchissante.

Une sobriété oséeAf in de crée r une ha rmonie avec la natu re ambiante ,

les matériaux choisis pour la f inition extérieure font référenceà la terre : brique d’argile brune rappelant la terre et verre ,qu’on peut aussi retrouver dans le sol sous forme de cristaux.Pour a joute r de la textu re et du mouvement aux façades,des insertions rectangulaires de briques rugueuses s’emboîtentdans les murs de briques plus lisses.

CYCLE de Eureka

EDP est fière de contribuer au succès de MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes edpinc.ca

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MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes / Place Viau

Chargée de projet : Anik ShoonerChargé de projet adjoint : Thu Nhon LuuConcepteur principal : Jean-Pierre LeTourneuxConcepteurs adjoints : Marc-Antoine Chartier-Primeau,Martin Gaboury

Équipe : Sylvain Gagné, Marie-Ève Éthier-Chiasson, Jean-François Jodoin, Anne Gombert, Josiane Mac, MacGregor Wilson, Marc-Antoine Chartier-Primeau, Alice Tchakedjian, Neil Melendez, Catherine Quan, Mario Isa, Jean-Yves Couture, Émilie Haché, Cuong Tran, Matthew Fielding,Anne-Marie Nguyen, Vanessa Lévesque, Louis Laperrière.

Architectes : MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes

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La cou leu r de l a b r i que p ré s e n t e un i n té rê t pa r t i cu l i e rpar sa réactivité à l’ensoleillement : le jour, elle semble brunfoncé avec des touches de gris, et le soir, elle s’assombrit ,mettant en va leu r l ’éc la i rage des commerces. En jouantavec les angles et en alternant les pans de verre et de brique,les concepteurs ont réussi à mettre en valeur les différentscommerces, sans avoir à ajouter de f ioritures ou de cornichessuperflues, mais en conservant l’uniformité de la signalisationdes locataires du centre.

En choisissant le fuchsia comme f il conducteur dans le projet,les concepteurs de MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUXArch i t ec te s ont osé, ca r i l ne s’ag i t pa s d’une cou leu rtraditionnelle dans les centres d’achat. Par exemple, le plafondde la marquise de l’entrée principale, les parasols de la terrasse,certains éléments des circulations intérieures, les bannières,les panneaux du stationnement et les éléments décoratifsde l’aménagement paysager présentent tous du fuchsia,a joutant une touche de fo l ie aux l ieux.

Créer une vie de quartierUne fois que tous les espaces seront loués, Anik Shooner

souh a i t e v i v eme n t qu’ une v i e d e qua r t i e r s ’ i n s t a l l e ,que les gens s’approprient l’espace, comme on peut le voirau centre-ville ou en Europe. À l’opposé des centres d’achattraditionnels, dans lesquels on entre seulement pour effectuerdes achats, la Place Viau propose des espaces rassembleurs,comme des ca fé s avec t e r ra s se e t de s e spaces ve r tsà prox imité, inv i tant les fami l les, les couples et les amisà reste r su r les l ieux après avoir e f fec tué leu rs emplettespour jouer dans le parc ou prendre un café.

La deuxième phase du projet ent re ra en chant ie r b ientôt.D’ ic i là , les rés idents de Sa int-Léona rd peuvent prof i t e rdu nouveau complexe avec trois locataires majeurs déjà installéset d’une expérience de magasinage d’exception.

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MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes / Espace G.-E.-LapalmeEn consortium avec PROVENCHER ROY Architectes

Espace culturel Georges-Émile-Lapalme — Place des ArtsRevitaliser un lieu culturelPar Mariane Landriau

Avec ses six sa l les de spectacles, sa sa l le d’exposit ionet son esplanade, la Place des Arts est une véritable plaquetournante du monde du spectacle à Montréal, et même au Québec.Dans le cadre de la revitalisation du Quartier des spectacles,et afin d’asseoir la notoriété de cette institution, une refonte totalede l ’Espace cu l tu re l Georges-Émi le-Lapa lme s’ imposa i t .Autrefois appelé le « Hall des pas perdus », cet espace juxtaposéau métro était tellement monotone et envahi par la publicité

que le s que lque 20 000 pe rsonnes qu i l ’emprunta ientquotidiennement ne remarquaient pas la vocation culturellede l’endroit.

Pour remédier à la situation, on a alors mandaté la firme MENKÈSSHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes, en collaborationavec PROVENCHER ROY Associés Architectes, pour redonnerune identité culturelle et une cohérence à ce point de rendez-vous.

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Exprimer la vitalité artistiqueLe pr inc ipa l mandat consista i t à crée r une ambiance

évoquant les ar ts et à revoir la fonctionna l i té de l’espace ,tout en prévoyant l’ajout d’une nouvel le sa l le d’exposit ionet un accès vers l’esplanade. En plus de mettre en valeur l’offreculturelle, les architectes devaient également revoir l’intégrationdes commerces existants et aussi incorporer deux nouveauxrestaurants, le Seingalt, situé à la sortie de la salle Wilfrid-Pelletier,et le bistro Place Deschamps, à gauche de l’entrée.

Dans une première étape, les architectes ont complètementdépouillé le lieu des éléments superflus : habillage de béton,plafonds, affichage publicitaire, brique et planchers.

L’un des éléments clés de la réorganisation du lieu consistaità réaménager les entrées des différentes salles de spectacles.« On a travaillé comme si on se trouvait sur une rue, un espacepublic où chacune des compagnies résidentes et des théâtresde la Place des Arts – le théâtre Jean-Duceppe, la cinquième salle,etc. – s’af f ichera it et exposera it son of fre de spectacles »,explique Jean-Pierre LeTourneux, le concepteur du projet.Maintenant, les théâtres signalent leur présence au promeneurà l’aide de marquises. Celle de la salle Wilfrid-Pelletier, particulièrementgrandiose, est composée de lattes métalliques qui se déploientà l’horizontale en ondulant, évoquant une fraise de la Renaissance.L’entrée de la c inquième sa l le , de son côté, se démarquepar des panneaux lumineux apposés au mur, en alternanceavec des panneaux métalliques.

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MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes / Espace G.-E.-LapalmeEn consortium avec PROVENCHER ROY Architectes

La b i l le t t e r i e , quant à e l le , a é té re loca l i sée de sor t equ’e l le so i t p lus accessib le e t p lus v is ib le aux passants.Afin d’enrichir l’offre culturelle de l’espace, on a ajouté une salled’exposition qui peut être louée à l’occasion de différentsévénements, par exemple lors du Festival de jazz.

Dans le couloir menant à la salle Wilfrid-Pelletier, on retrouveun espace immersif multimédia. Celui-ci est composé d’une sériede 35 écrans numériques disposés en mosaïque qui diffusentdes animations relatives aux arts de la scène, comme un instrumentde musique ou les pieds d’une ballerine. Af in de décloisonnerdavantage les lieux, on a utilisé une partie des murs maintenantdégagés pour installer des écrans publicitaires numériques.En alternant différentes publicités sur chacun de ces écrans,on peut ainsi accommoder plus d’annonceurs tout en accaparantmoins d’espace.

Le réaménagement a également permis de libérer de sa paroide verre la sculpture de Pierre Granche, intitulée Comme si le temps…

de la rue, qui siège maintenant au cœur du nouveau bistro PlaceDeschamps, et de mettre en valeur l’œuvre de Claude Bettinger,nommée L’artiste est celui qui fait voir l’autre côté des choses,en dessous d’un puits de lumière.

Bref, l’Espace culturel Georges-Émile-Lapalme est devenuun lieu chaleureux où les gens s’arrêtent pour s’imprégner les sensde la culture d’ici au lieu de le traverser les yeux au sol.

Un lien vers le Quartier des spectaclesLa f irme MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX

Architectes connaissait très bien le Quartier des spectacles,car e l le y ava it déjà réa l isé le Louis-Bohème , un immeubleà vocat ion mixte d’env i ron 300 logements, e t la Ma isondu développement durable, le premier bâtiment certifié LEED NCPlatine au Québec. Il était donc facile pour eux d’établir un dialogueentre la Place des Arts, les bâtiments environnants et les lieux publicsà proximité lors du réaménagement de l’ent rée pr inc ipa lede la Place des Arts.

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Initialement composé d’une dalle de béton, la nouvelle entréese veut un grand porte-voix qui signale la présence de la Placedes Arts sur la rue Sainte-Catherine, en face du complexe Desjardins.Le principal élément de cette entrée est la marquise spectaculairequi s’élève vers le ciel telle la proue d’un navire. L’esplanadede la Place des Arts se prolonge donc maintenant au-dessusdu trottoir, formant un belvédère d’où l’on peut contemplerl ’ a c t i v i t é de l a r ue ou e nco r e a s s i s t e r à un sp ec t ac l ependant l’un des nombreux festiva ls d’été.

Dans la perspective de la revitalisation du Quartier des spectacles,l’éclairage extérieur de l’esplanade a également été revisité

pa r l ’ a jou t de l a n t e rne aux qu i d i f f u s e n t de l a l um iè retant à l’extérieur qu’à l’intérieur, par les puits de lumière.

La reconnaissance du milieuLe réaménagement de l’Espace culturel Georges-Émile-

Lapalme a valu au consortium d’architectes de nombreux prix,dont ceux de Projet de l’année, catégorie lieu public [ex æquo]et Signalisation/Branding des lieux aux Grands Prix du design2012, de même que le Design Excellence Award 2012, de l’OntarioAssociation of Architects.

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Concepteur principal : Jean-Pierre LeTourneuxChargé de projet : Claude Bourbeau

Équipe : Jean-Benoît Tremblay, Thomas Bernard Kenniff, Quinlan Osborne, Vincent Lauzon, Nils Rabota, MathieuCadoret, Francis Berthiaume, Philippe Mizutani, PascalLessard, Véronique De Bellefeuille, Brent Swanson

Consortium : MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes / PROVENCHER ROY Architectes

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Lightemotion, société montréalaise spécialisée en design d’éclairage, a joué un rôle clédans le réaménagement de l’Espace culturel Georges-Émile-Lapalme au cœur de la Place des Arts,pour son 50e anniversaire, travaillant en étroite collaboration avec le consortium d’architectesMENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX ARCHITECTESet PROVENCHER ROYAssociés Architectes.

Tout le défi du projet reposait sur la nécessité d'élaborer un éclairage évolutif et flexiblequi se prête à la grande variété d'activités quotidiennes et s'adapte aux variations de clientèlesde l'espace culturel. Fusionnant lumière et architecture, Lightemotion a imaginé un éclairagequi émane d'éléments multiples pour créer une expérience à la fois plus intégrée et plus globale.Alors qu'un éclairage délicat provient de divers points et teinte l'espace, des vitrines muralesdynamiques le modulent dans le courant de la journée.

Des appareils d'éclairage sur mesure ont été spécialement conçus pour chacune des zones.Une signature downlight qui incorpore un disque DEL lumineux sert d'éclairage généralpour l'ensemble de l'espace et crée des lignes lumineuses, qui démarquent chacune des zonesde l'Espace culturel.

Des lustres en verre craquelé ont été spécialement conçus pour le bar à vin. Équipésd'ampoules longues pourvues de filament dansant, ils créent de subtils mouvements lumineuxet procurent un environnement intimiste pour chaque occasion. Dispersés aux quatre coinsde la pièce, ces lustres sont réunis en grappes dans les parties les plus lumineuses du bar.

Lightemotion, un parcours tout en lumière Montréalais d’origine, François Roupinian s’est entouré d’une équipe multidisciplinaire

et multiculturelle , qui peut gérer des projets partout dans le monde dans cinq languesdifférentes. Après avoir été spécialisée dans les arts de la scène et le multimédia, Lightemotiona étendu son expertise à l’écla irage architectura l et muséal. Les œuvres réa l iséespar Lightemotion au Canada, en Europe, aux États-Unis, en Asie et au Moyen-Orient lui ont valuune renommée internationale.

lightemotion.ca

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Architecture • Intérieur • Extérieur • Espace public www.lightemotion.ca

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Un ambitieux calcul celui de maintenir, sans entrave, l’effervescenceculturelle concentrée dans le secteur de la Place des Arts,tout en assurant la réalisation de travaux majeurs dans les règlesde l’art : un autre déf i relevé avec brio par le Groupe TEQ !Spécialiste dans la gestion de chantiers complexes, la contributionde TEQ au projet, à titre d’entrepreneur général, aura permis

non seulement d’assurer la complétion des travaux avec un soucide finition haut de gamme mais de maintenir les lieux en exploitationcontinue. Aucun événement ou spectacle ne fut reporté. Les accèsaux services furent préservés. Les commerces environnants,considérés. Une réussite signif icative puisque près de 25 000usagers transitent quotidiennement dans le secteur.

TEQ, entrepreneur général L’art de gérer la complexitéPar Anne Lise Caron

groupteq.com

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Des défis particuliers? Le mandat de TEQ consistait à réaménager et à transformer

des zones culturel les et techniques multipartites, exécutéen 24 phases et sous-phases. Selon Roberto Bianchini, « la forcede TEQ, c’est not re capac ité d’ana lyse , pu is ce l le d’of f r i rles meilleures solutions, adaptées et optimales ». Selon M. Bianchini,chef de direction de l’entreprise depuis 2012, c’est la forced’un savoir-faire empreint d’une vision globale à 360∘ ainsi quecelle d’une expertise sur le terra in éprouvée qui aura permisde prodiguer tout le doigté requis, en outre, lors de la coordinationde ces travaux à grand déploiement. Et c’est cette mêmepréoccupation de hauts standards qui aura été mise à contributionpendant l’exécution des travaux, une offre de service tout en finesse,par la protection lors du déplacement, puis le nettoyage spécialisélors de la remise en va leur des œuvres de Pie rre Grancheet de Bettinger.

L’assurance d’un savoir-faire distinctif au service de la clientèle Outre ses services d’entrepreneur général en construction,

l’offre de TEQ est avantageusement constituée de solutionsen gérance de const ruc t ion , de consu l t a t ion e n coûtset en gestion de projet.

À sa c l i e ntè le , TEQ assu re un se r v ice d i s t inc t i f depu i splus de 30 ans, une collaboration soutenue et une expertisereconnue au sein de l’industrie. Coiffée du titre d’entreprisede l ’année en 2011 déce rné pa r l ’APECQ, TEQ dé t ie ntune réputation d’excellence maintes fois mise à contributionlors de projets d’envergure au niveau provincial, tant privésque publ ics, auprès des secteurs inst itut ionnel, indust r ie let commercial.

L’interdisciplinarité et le dynamisme d’une équipe composéed’architectes, d’ingénieurs en construction et d’économistesen construction convergent dans une philosophie de qualitétotale afin d’assurer une saine gestion et de démontrer une volontéde transparence, et ce, dans toutes les étapes des mandatsconf iés. L’amélioration continue ainsi que le désir d’innoversont par t ie prenante de la phi losophie de TEQ. À cet e f fet ,l’entrepr ise se spécia lise en modèle de management PMPet fut l’une des toutes premières entreprises avec personnelaccrédité LEED au Québec.

En cours de réalisation C’est l’équipe de TEQ qui a obtenu le mandat d’entrepreneur

généra l pour la première phase du futur Centre de soccerde Montréal, situé sur l’avenue Papineau (CESM) : un projets’ inscr ivant dans la pol i t ique de déve loppement durablede la Ville de Montréal.

L’Hôpital Maisonneuve-Rosemont a également retenu les servicesde l’entreprise pour l’agrandissement ainsi que la rénovationfonctionnelle de son urgence.

Toujours en quête de progression, l’expertise urbaine de TEQest également fortement mise à contribution dans de nombreuxautres projets dans la grande région métropolitaine.

www.tapitec.com

514 334 8101

8905, boul. Henri-Bourassa OuestSaint-Laurent (Québec) Canada H4S 1P7

Spécialiste en revêtement de sol depuis 1973

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MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes / C2MIEn consortium avec Cimaise

D’apparence simple , la conception du C2MI, un centreinternational de collaboration et d’innovation dans le secteurde l’assemblage de puces électroniques et de microsystèmesé lec t romécan iques (MEMS), a requ i s un énorme t rava i lde concertation entre les architectes (MENKÈS SHOONERDAGENAIS LETOURNEUX Architectes en consortium avec CIMAISE)et les partenaires du projet, soit l’Université de Sherbrooke,IBM Bromont et Teledyne Dalsa.

Situé dans le parc scientifique de Bromont, sur un ancien terraind’IBM, le C2MI comporte deux volumes perpendiculaires distincts.D’une part , la zone de conception, constituée de bureauxaménagés de part et d’autre d’une circulation centrale, se distinguepar sa façade de bois torréfié anthracite, une matière qu’on retrouveégalement dans ses aires communes. D’autre part, les panneauxd’aluminium argenté de la zone de production, comportantles salles blanches et autres laboratoires, contrastent vivementavec le premier bâtiment.

Les deux entités sont reliées par une passerelle vitrée de sorte queles gens qui la traversent puissent mieux s’orienter et prof iter

des vues sur le mont Brome. La conception ingénieuse du C2MIoffre la possibilité d’en doubler la superficie, sans compromettrele s espaces pub l ics e t le s vues. L’ent rée pr inc ipa le ,s i t ué e à la jonc t ion des deux ent i té s , o f f re éga lementune fenestration abondante jusqu’au centre de conférence.

L a c om p l e x i t é d u p r o j e t r é s i d a i t p r i n c i p a l e m e n tdans l’aménagement de salles blanches de classe ISO 4 et 5(10 et 100), dont la superficie surpasse toutes les salles de ce typeen Amér ique du Nord. La concept ion e t la const ruc t ionde ces installations technologiques ont demandé un contrôletrès serré, notamment quant à l’étanchéité des salles, la circulationde l’air, les filtres et la qualité d’exécution.

Malgré la lourdeur technologique du projet , les architectesont réussi à créer un lieu de travail agréable en aménageantdes espaces de v ie communs avec des vues ensolei l léesvers le mont Brome et en simplifiant les circulations dans le bâtimentpour faciliter l’orientation des usagers.

Allier technologie, fonctionnalité et convivialitéPar Mariane Landriau

Le C2MI regroupe environ 250 chercheurs et 3000 employés en microélectronique.

c2mi.ca

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Chargée de projet : Anik ShoonerChargée de projet adjointe : Catherine BélangerConcepteur principal : Jean-Pierre LeTourneuxConcepteur adjoint : Claudio NunezÉquipe : Jean-Francois Brosseau, Nicholas Lemay, , Anne La-fontaine, Joanne Parent, Gaétan Roy, Martin Chabot, Vincent

Lauzon, Mario Isa, Daniel Socque, Dominic Lessard, Jean-Pierre Légaré, Alain Boudrias, Annie Plante, Marie-Ève Éthier Chiasson, Jean-Pierre St-Denis,Jonathan Dion-Paré, Olivier Verhoef, Jonathan Arseneault,Annie Paradis, Josiane Mac, Juan Benavides, Neil Melendez, Anne-Marie Nguyen

Consortium : CIMAISE / MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes

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Entre les rues Metcalfe et Mansfield, sur l’un des derniers sitesdisponibles au cœur du quar t ie r des af fa ires de Mont réa l,est planifié un édifice de bureaux de 27 étages dont la conceptionest signée par MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUXArchitectes. Cet édif ice classé t r iple A v ise la cer t i f icat ionLEED NE Or. La présence de différents droits de passage sur l’îlota représenté un important défi pour les architectes qui ont sumaximiser l’espace locatif de l’édif ice de façon ingénieusetout en lui conférant une apparence classique et intemporelle.La transparence du verre au huitième étage signale la présenced’un centre de conférence s’ouvrant sur une terrasse extérieure.Le hall d’entrée forme un volume distinct sur la rue, lui donnantune échelle humaine. Dès qu’on y entre , on ne peut qu’êtreimpressionné par le puits de lumière laissant apercevoir la touret la présence de matériaux nobles et pérennes.

Le 900 de Maisonneuve OuestPar Mariane Landriau

Projets en cours

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Chargée de projet : Anik ShoonerChargée de projet adjointe : Catherine BélangerConcepteur principal : Jean-Pierre LeTourneuxConcepteur adjoint : Claudio Nunez

Équipe : Jean-Pierre Légaré, Mario Isa, Marc Pelchat, Cédric Langevin, Céline Coutard-Venne, Carlos Villalon,Ychang Chao, Rym Raoui, Benoit Boivin, Jeannette Restrepo,Arturo Romero, Hélène Boyer

Architectes : MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes

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MENKES SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX