Observatoire mondial des instruments de politique de science, de technologie et

d’innovation (GO����SPIN)

Méthode proposée pour les

enquêtes sur les instruments de

politiques, les organes directeurs,

le cadre juridique et les politiques

pour la science, la technologie et

l’innovation (STI)1: Modèle pour un

profil national de politiques

1 L’utilisation de l’initiative GO�SPIN aux fins du renforcement des capacités endogènes fait partie du

programme de travail de l’UNESCO tel qu’exposé dans le 34 C/4 (OP 4) et le 36 C/5 MP II: Priorité sectorielle biennale 1: Renforcer les systèmes et les politiques scientifiques, technologiques et d’innovation (STI) en vue du développement durable, de l’élimination de la pauvreté et de la culture de la paix et de la non-violence ; Axe d’action 1: Promouvoir les politiques de STI et l’accès au savoir (RE 1 et RE 3); et Axe d’action 3: Mobiliser une large participation dans le domaine de la science, de la technologie et de l’innovation (RE 7 et RE 8) en tenant compte de la Priorité globale Égalité des genres (RE 1 et RE 4).

Abréviations

ETP Equivalent temps plein

EVT Etudes de veille technologique

GO����SPIN Observatoire mondial des instruments de politique de science, de technologie et d’innovation

OCDE Organisation de coopération et de développement économiques

PIB Produit intérieur brut

PNP Profil national de politiques

PPA Parité de pouvoir d’achat

R-D Recherche et développement

SC/PCB Division des politiques scientifiques et du renforcement des capacités de l’UNESCO

SHS Sciences humaines et sociales

SITI Sciences, ingénierie, technologie et innovation

SPIN Réseau d’information de politique scientifique

STI Sciences, technologie et innovation

STIGAP Programme d’évaluation globale de la science, de la technologie et de l’innovation (PEGSTI)

STPI Application des politiques de science et technologie

S&T Science et technologie

UIS / ISU Institut de statistique de l’UNESCO

UNESCO Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture

1. Introduction: Identification/Justification des besoins (évaluation des besoins)

Les activités de sciences, ingénierie, technologie et innovation (SITI) prennent de plus en plus d’importance pour le développement social et économique durable. Les 60 dernières années ont vu autant les pays développés que les pays en développement admettre ce fait et augmenter en conséquence le nombre d’organismes publics de SITI, créer de nouveaux cadres juridiques pour les SITI et mettre en œuvre un ensemble divers de nouveaux instruments de politique visant ces activités. Il en est résulté dans le monde entier une expansion des investissements consacrés à la recherche scientifique, au développement technologique et à l’innovation, une augmentation du nombre de scientifiques et d’ingénieurs, et une croissance exponentielle des nouveaux articles et brevets scientifiques au niveau mondial2.

La formulation de politiques de SITI bien conçues revêt une importance critique dans plusieurs domaines: atténuation des effets du changement climatique mondial, exploration de nouvelles sources d’énergie, incitation à l’innovation menant à plus d’inclusion sociale, élimination des maladies endémiques, promotion de la gestion durable et de la préservation de l’eau douce, des ressources territoriales et de la biodiversité, amélioration de la résilience face aux catastrophes… Ces instruments SITI peuvent également être conçus de manière à favoriser la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et l’élimination de l’extrême pauvreté.

Pour le développement et l’exploitation d’opportunités technologiques, les compétences institutionnelles, c'est-à-dire la gouvernance des organes décisionnels en matière de SITI, sont tout aussi importantes que les instruments SITI qu’elles servent à promouvoir3. On voit se manifester une dépendance par rapport au passé, car il est souvent plus coûteux de modifier les institutions qui s’occupent de SITI que d’intégrer de nouveaux instruments et de nouvelles politiques aux structures existantes4. Toute analyse des politiques nationales de SITI est donc fortement tributaire d’une bonne cartographie de la structure des organes directeurs des SITI, du cadre de législation interne de ces activités et des instruments opérationnels de SITI, explicites et implicites, conçus ensuite pour la mise en œuvre de ces mêmes politiques publiques.

Pour pouvoir brosser un tableau fidèle des politiques de SITI et des instruments d’application tels qu’ils s’inscrivent dans un contexte national donné, il est indispensable de comprendre l’évolution à long terme du schéma institutionnel de SITI dans le pays, des infrastructures et du cadre juridique des SITI, qu’on peut appeler les politiques explicites. Cette étude est à distinguer clairement de l’analyse détaillée du comportement à long terme des macrovariables politiques, éducationnelles, économiques, productives, démographiques, environnementales et sociales, qui constituent du point de vue du secteur SITI les politiques implicites (voir la Section 3). Plusieurs études empiriques des politiques de SITI, réalisées dans différents pays ces dernières décennies, ont montré que dans bien des cas, les effets de tels ou tels instruments opérationnels de SITI sont dilués par l’existence d’autres politiques implicites qui jouent sur d’autres macrovariables.

Il faut aux décideurs politiques une image plus précise des performances de leur pays aux niveaux national, régional et mondial pour ce qui est de la répartition des savoirs, et qui leur permette d’estimer l’ampleur des pertes d’innovation potentielle entraînées par les restrictions des instruments de politiques de SITI tels qu’ils sont appliqués. Il leur faut aussi, dans le même ordre d’idées, pouvoir mieux comprendre l’évolution à long terme des institutions et des organismes responsables des politiques de SITI, ainsi que de leurs caractéristiques de gouvernance.

2 UNESCO (2010) Rapport de l'UNESCO sur la science, 2010: l'état actuel de la science dans le monde, Publication

de l’UNESCO, Paris. 3 Pavitt, K. (1996) National policies for technical change: Where are the increasing returns to economic research?

Proceedings of the National Academy of Sciences USA, vol. 93: p. 12693 à 12700. 4 Van der Meulen, B. (1998) Science policies as principal-agent games Institutionalization and path dependency

in the relation between government and science, Research Policy, vol. 27: p. 397 à 414.

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Pour décrire la situation actuelle des politiques de SITI dans le monde, il faut des données exactes. Et il faut que cette information soit présentée de manière à permettre aux décideurs et aux experts d’estimer dans quelle mesure cette situation répond aux besoins ou aux attentes de la société. Il serait utile également aux décideurs de disposer d’autres outils qui les aideraient à décider de la répartition des ressources ou à concevoir de nouveaux instruments (de) SITI, en particulier si c’étaient des outils fonctionnant en temps réel ou des méthodes novatrices de prospective. Des études empiriques récentes montrent que de bons services d’information en matière de SITI présentent un grand intérêt et exercent des effets à long terme sur les politiques de SITI visant à améliorer la compétitivité d’un pays5. Le système des Nations Unies devrait fournir une assistance en ce sens à ses États membres.

Ce projet envisage l’organisation du Profil national de politiques (PNP) suivant les normes de GO�SPIN. La plate-forme GO�SPIN6 consiste en un ensemble novateur de bases de données assorti de puissants outils graphiques et analytiques, conçu à l’intention des décideurs politiques, des planificateurs, des responsables et des administrateurs qui s’occupent de science et technologie au sein des gouvernements, des parlements, des universités, des établissements de recherche et des entreprises de production ayant un intérêt pour l’innovation, ainsi qu’à l’intention des organisations internationales œuvrant pour le développement, des chercheurs et des spécialistes dont le travail porte sur les politiques de science et de technologie. Cette plate-forme offre également un moyen utile de démocratisation de la prise de décision et de la responsabilité publique en matière de politiques de SITI et favorise les sociétés du savoir, en améliorant l’efficacité des institutions de démocratie et de participation démocratique, donnant au public des possibilités de débat public efficace, encourageant la transparence, la responsabilité, la réactivité, l'engagement, la délibération, l'inclusivité, l'accessibilité, la participation, la subsidiarité et la cohésion sociale.. Un prototype7 auquel participent 33 pays d’Amérique latine et des Caraïbes (ALC) fonctionne avec succès depuis 2010.

2. La représentation des politiques de SITI et des instruments d’application avec GO����SPIN: les unités de l’analyse

Pour exercer la gouvernance de manière responsable et en rendre convenablement compte, il faut pouvoir accéder aux données voulues et il faut qu’elles soient fiables, afin que la prise de décisions sur les voies à suivre pour les SITI se fasse en toute connaissance de cause, avec une idée claire des effets possibles à court et à long terme. Il faut donc aux décideurs non seulement un tableau parlant de leurs résultats à l’échelle nationale, régionale et mondiale, mais aussi de quoi estimer l’effet de leurs politiques de SITI en place et planifier les suivantes. L’analyse de toutes les politiques de SITI quelles qu’elles soient, nationales ou régionales, est fortement tributaire d’une bonne représentation de la structure des organes qui les dirigent, des cadres juridiques dans lesquels elles sont appliquées au niveau national, et des instruments opérationnels de SITI, implicites et explicites. Toute lacune ou angle mort dans l’information peut priver de l’attention voulue un domaine particulier, d’où le risque d’occasions manquées de croissance socioéconomique.

Une politique explicite visant les SITI est un texte émanant d’un haut responsable gouvernemental ou d’une institution (ministère, secrétariat de planification…) concernant des activités liées à la recherche scientifique, au développement technologique ou à l’innovation productive. Elle indique un but (effets à

5 Yun-Seok, L. et Jae-Sung, K. (2009), The present status and analysis of Science & Technology Information (STI)

Service Policy in Korea Centered on Representative National STI Institute, Government Information Quarterly, vol. 26: p. 516 à 524.

6 On trouvera une description complète de l’initiative GO�SPIN (en anglais) dans le document de réflexion (oct.

2011) intitulé UNESCO’s Global Observatory on Science, Technology and Innovation Policy Instruments. http://spin.unesco.org.uy/subida/referencias/ref_816.pdf

7 Voir: Un observatoire de la science pour l’Amérique latine et les Caraïbes, Planète Science: Bulletin trimestriel

d’information sur les sciences exactes et naturelles, vol. 8, n° 4, octobre-décembre 2010, p. 12. On peut accéder au Réseau d’information sur les politiques scientifiques de l’UNESCO (SPIN) à l’adresse http://spin.unesco.org.uy/ (site en espagnol).

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produire sur des variables des SITI) et peut fixer des objectifs, des résultats souhaités et des cibles chiffrées. Les politiques comportent également des critères gouvernant le choix entre différentes options pour l’accomplissement des fonctions et des activités de SITI, afin d’orienter la prise de décisions. Des politiques de SITI peuvent aussi être formulées par des représentants du secteur privé.

Un instrument de politiques définit l’ensemble des moyens à mettre en œuvre pour faire passer une politique dans la réalité. On peut y voir la voie qu’empruntent les responsables de la formulation et de mise en œuvre des politiques pour exercer leur influence sur les décisions prises par d’autres (par exemple une exemption fiscale fixée par voie législative en vue de promouvoir le développement de technologies écologiques, ou de technologies d’inclusion sociale dans le secteur énergétique).

Un instrument d’application a pour but de faire prendre aux personnes et aux institutions des décisions conformes aux raisons dictées par les objectifs collectifs fixés par les entités au pouvoir. C’est le chaînon qui lie les buts exprimés dans une politique et les effets recherchés dans la pratique.

Un instrument est dit explicite lorsqu’il est conçu en vue d’influer directement sur les variables, les fonctions et les activités de SITI, et implicite lorsque, tout en se référant à des politiques, des fonctions ou des activités qui ne relèvent pas des sciences, de la technologie ou de l’innovation, il a un effet indirect important sur les variables, les fonctions et les activités de SITI.

L’étude des instruments d’application des politiques publiques dans le contexte national a beaucoup aidé à comprendre les politiques, les systèmes politiques et les relations entre l’État et les citoyens. La recherche consacrée à la mise en œuvre des politiques est d’habitude axée principalement sur les effets d’un instrument donné, et sur une réflexion plus large sur l’adéquation de l’instrument à l’objectif à atteindre. Pour ce qui est de la nouvelle gouvernance, la recherche d’instruments a des buts pragmatiques.

L’une des premières études des instruments d’application visant les STI, et des plus intéressantes, a été réalisée dans les années 1970 par le Centre de recherches pour le développement international (CRDI). Elle avait pour objectif principal de trouver le moyen de comprendre comment un pays peut adapter au mieux à ses objectifs de développement industriel les investissements qu’il consacre aux sciences et à la technologie. Sagasti et Aráoz8 avaient mis au point un cadre méthodologique intéressant pour ce type d’étude et pour l’analyse des instruments visant les sciences et la technologie dans dix pays d’Amérique latine, du Moyen-Orient, d’Europe méridionale et d’Asie. Ce travail a montré non seulement que les liens entre production et technologie, dans la plupart des pays en développement, étaient faibles ou inexistants, mais aussi que les politiques visant l’investissement étranger, de même que le crédit et les taux d’intérêt, les brevets, la réglementation des échanges commerciaux, les importations et les exportations, les critères d’analyse des projets, la protection des marchés et les inégalités sociales, jouaient beaucoup plus, dans une économie donnée, pour décider d’une éventuelle transition technique et de sa direction que toutes les autres politiques directement axées sur l’aspect R-D de la structure en vue d’aider et de stimuler l’innovation.

À la suite de Sagasti et Aráoz, nous examinons ici la structure de chaque instrument selon les schémas présentés dans les figures 1 et 2, constatant que les pays développés, de même que plusieurs pays émergents, ont mis en place des politiques de SITI en recourant à un cadre juridique spécifique, avec un organigramme complexe et des instruments d’application perfectionnés (voir figure 1). En revanche, plusieurs pays parmi les moins avancés n’ont mis en place qu’une politique, sans moyens juridiques d’application, avec un organigramme simplifié et très peu d’instruments opérationnels (voir les différentes structures, figure 2).

8 F. Sagasti et A. Aráoz, Science and Technology Policy Implementation in Less Developed Countries:

methodological Guideline for the STPI Project, IDRC-067e, Ottawa, 1976.

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Figure 1: Structure d’un instrument d’application (d’après Sagasti et Aráoz, 1976)

Les figures 2 (a), (b), (c) et (d) montrent différents cas où la mise en œuvre des politiques nationales de SITI risque d’échouer faute d’instruments d’application cohérents et bien pensés. Le cas (a) représente un pays doté pour les SITI de politiques définies et explicites, d’un organigramme consolidé et d’un groupe d’instruments opérationnels, mais sans cadre juridique susceptible de garantir la stabilité à long terme de ces politiques. Dans le cas (b), un pays peut être doté pour les SITI de politiques explicites, du cadre juridique correspondant et des instruments opérationnels convenables, mais avec un organigramme diffus ou sans aucun organigramme selon lequel les politiques pourraient être mises en œuvre au mieux. Dans le cas (c), un pays peut être doté pour les STI de politiques explicites et de dispositifs opérationnels, mais sans cadre juridique ni organigramme bien pensé. Un autre cas de figure, le cas (d), est celui d’un pays qui n’a pas pour les SITI de politiques explicites ni de cadre juridique, mais où existent jusqu’à un certain point un organigramme et un groupe d’instruments opérationnels.

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(a) (b)

(c) (d)

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(e)

Figure 2: Différentes structurations des instruments dans différents pays

À l’inverse, le cas représenté dans la figure 2 (e) fait apparaître un système complexe, qui existe dans plusieurs pays développés et en développement, où les SITI sont l’objet de politiques explicites, qui passent dans un groupe de dispositifs juridiques associés à différents ministères nationaux (science et technique, industrie, éducation, agriculture, santé, énergie, environnement, culture, etc.), dotés chacun pour les SITI d’un organigramme spécifique et d’un groupe d’instruments opérationnels organisés de manière cohérente en vue d’obtenir un ensemble d’effets spécifiques.

L’Observatoire mondial des instruments de politique de sciences, technologie et innovation (GO�SPIN) de l’UNESCO est une initiative parrainée par la Division des politiques scientifiques et du renforcement des capacités (SC/PCB) en vue de susciter un flux d’information fiable et pertinente sur les différents paysages que présentent dans le monde les politiques de SITI, suivant un mandat formulé dans la Stratégie à moyen terme 2008-2013 de l’Organisation. Cette plate-forme consiste en un ensemble novateur de bases de données assorti de puissants outils graphiques et analytiques. Elle offre aussi un moyen utile de démocratiser la prise de décision et de mieux responsabiliser les pouvoirs publics en matière de politiques de STI. Promouvoir des sociétés du savoir, rendre plus efficaces la démocratie et les institutions démocratiques, offrir des occasions d’authentiques débats publics, promouvoir la transparence, la responsabilisation, la réactivité, la participation, l’inclusion, l’accès, la cohésion de groupe et la cohésion sociale sont tous des objectifs inscrits dans le mandat de l’UNESCO.

La plate-forme GO�SPIN servira à regrouper tous les produits, les rapports techniques, les évaluations de pays et les analyses issus des programmes de la SC/PCB, tels que les programmes sur la gouvernance des sciences et sur la législation, sur les partenariats université-industrie, sur les réformes des politiques de STI et sur l’éducation en sciences et technologie, ainsi que le Programme global d’évaluation des sciences, de la technologie et de l’innovation (STIGAP). Ce dernier programme prévoit par exemple la mise en place de

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réseaux régionaux dans le monde entier: ils permettront de réunir chercheurs et établissements de recherche des États membres en vue d’évaluer le développement des SITI dans leurs pays respectifs d’une manière qui présente un intérêt local. Il est prévu à cet égard d’allouer à ces chercheurs et établissements nationaux des fonds destinés au renforcement des capacités et à la collecte de données, ainsi qu’à l’organisation d’ateliers régionaux pour la présentation des évaluations, des analyses et des politiques prévues en matière de SITI.

Le Programme STIGAP épaulera GO�SPIN de plusieurs façons:

(a) les ateliers STIGAP serviront de lieu d’échange pour la diffusion du Manuel de Paris, tandis que les résultats des analyses réalisées au titre du STIGAP pourront alimenter la révision permanente des indicateurs conseillés dans ce manuel ;

(b) les séminaires de formation de GO�SPIN seront combinés avec les séminaires régionaux du STIGAP afin que les partenaires de ce dernier puissent devenir aussi partenaires de GO�SPIN ;

(c) les données et les documents pertinents collectés au titre du STIGAP seront intégrés à la base de données de GO�SPIN.

GO�SPIN sera, réciproquement, utile au STIGAP:

(a) les données et documents mis à disposition par l’intermédiaire de GO�SPIN alimenteront les débats et les analyses des groupes nationaux de recherche et des réseaux régionaux qui sous-tendent le STIGAP ;

(b) la formation assurée au titre de GO�SPIN épaulera le renforcement des capacités entrepris par le STIGAP ;

(c) cette formation étoffera les activités du STIGAP et concourra ainsi à consolider ses réseaux.

La conception commune des deux initiatives est conforme à la perspective intégrée adoptée par la SC/PCB vis-à-vis de la collecte et de l’analyse mondial des données sur les STI.

3. Communication et utilisation des résultats de l’enquête: Rapport public GO����SPIN

Il sera rendu compte de l’information collectée pour le PNP par la plate-forme GO�SPIN ; l’évaluation et les recommandations entreront dans les rapports de pays du STIGAP. L’enquête est conçue principalement à l’usage des spécialistes et des organes gouvernementaux responsables des politiques nationales de SITI. C’est à eux qu’il appartiendra d’analyser les résultats de l’enquête et d’en tirer les conclusions voulues lorsqu’ils auront à préparer les décisions des organes politiques touchant les sciences, l’ingénierie, la technologie et l’innovation. L’enquête intéressera également les bureaux nationaux de statistique et les organisations internationales, qui pourront s’en servir pour promouvoir la coopération scientifique et technologique entre leurs États membres.

Les utilisateurs collectifs prévus sont les suivants:

1. Les organismes nationaux de planification du développement, en particulier les organes gouvernementaux chargés de formuler et de coordonner les politiques nationales de SITI et les autres organes nationaux s’occupant des applications des sciences et de la technologie au développement durable.

2. Les groupes parlementaires qui s’occupent particulièrement des politiques touchant les sciences, la technologie et l’innovation.

3. Les entités qui diffusent les informations de SITI, les cabinets de consultants et les organismes consultatifs.

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4. Les départements d’enseignement et de recherche qui étudient les politiques de SITI.

5. Les organes directeurs des instituts de R-D et des services scientifiques et technologiques.

6. Les conseils d’administration des entreprises de production fortement tributaires de la R-D, ou ayant des activités de transfert de technologie et d’innovation.

7. Les organisations internationales (gouvernementales et non gouvernementales) qui ont à connaître des SITI et de leurs applications au développement durable.

8. D’autres utilisateurs plus périphériques, tels que les départements universitaires de sciences politiques, économiques et sociales, et les services nationaux et internationaux de documentation et d’information.

9. Les médias.

Les principaux groupes d’utilisateurs individuels sont les suivants:

1. Les décideurs, c'est-à-dire les responsables des politiques nationales de SITI et de la gestion de la R-D (ministères de la R-D ou des sciences et de la technologie, directeurs d’organismes chargés de formuler les politiques nationales de sciences et technologie, directeur d’instituts de R-D, chefs d’entreprises de production fortement tributaires de la R-D, etc.).

2. Les intermédiaires, c’est-à-dire ceux qui font le lien entre les décideurs mentionnés ci-dessus et les chercheurs qui travaillent sur les politiques de sciences et de technologie ; ils ont pour attribution de préparer les décisions des premiers à partir des théories et des méthodes élaborées par les seconds ; cette catégorie comprend les experts, les consultants, les conseillers, les responsables de la liaison, le personnel des bureaux ministériels et des comités parlementaires, etc. ; il ont généralement besoin de pouvoir rapidement accéder à des données factuelles.

3. Les chercheurs qui travaillent sur les politiques de SITI, c'est-à-dire ceux qui élaborent les théories et les méthodes sur lesquelles sont basées les politiques de sciences et technologie (chercheurs qui travaillent sur la philosophie, l’histoire, la sociologie et l’économie des sciences, de l’ingénierie et de l’innovation, le transfert de technologie et la gestion de la R-D).

4. Le public, c'est-à-dire les personnes ou les groupes qui s’intéressent beaucoup plus désormais aux résultats des activités de SITI, lesquelles retentissent de plus en plus sur la vie quotidienne du fait de leurs retombées directes sur la société, mais aussi de leurs effets secondaires. La méthode appliquée dans GO�SPIN, du fait que l’information sur les SITI est directement accessible, introduit une nouvelle dimension pour la démocratisation des activités de STI.

4. Schéma d’un PNP des SITI

Les informations collectées dans chaque enquête serviront de base de données factuelles pour l’établissement d’un PNP des SITI et seront également incluses dans la version en ligne de la plate-forme GO�SPIN. Les PNP de SITI seront publiés par la SC/PCP dans une nouvelle série de l’UNESCO.

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ENQUÊTE SUR LES INSTRUMENTS DE POLITIQUE, LES ORGANES DIRECTEURS, LE CADRE JURIDIQUE ET LES POLITIQUES POUR LA SCIENCE, L’INGÉNIERIE, LA

TECHNOLOGIE ET L’INNOVATION (SITI)

Cette enquête s’adresse aux autorités nationales chargées d’encadrer les ministères et les organisations

publiques et semi-publiques responsables des politiques nationales de SITI.

1. Information sur l’entité répondant à l’enquête

INTITULÉ COMPLET DE L’ORGANISATION: ADRESSE COMPLÈTE: TÉLÉPHONE: COURRIER ÉLECTRONIQUE: SITE WEB: INFORMATION CONCERNANT LA OU LES PERSONNES REMPLISSANT L’ENQUÊTE NOM: TITRE: TÉLÉPHONE: MOBILE: COURRIER ÉLECTRONIQUE: DATE: SIGNATURE:

2. Historique des structures nationales de SITI

Décrire le développement et le mode d’organisation des SITI dans le pays. Inclure l’historique de l’évolution des organes directeurs des SITI, des principaux dispositifs de financement, des universités, des établissements d’enseignement supérieur et des principaux établissements publics de recherche, ainsi qu’une liste des principales réalisations.

La réponse à cette section ne devrait pas dépasser 4 pages de format A4, en caractères 12 points à simple

interligne.

3. Cartographie des facteurs contextuels de la structure politique et des caractéristiques socioéconomiques et environnementales de base

Décrire la structure et les rouages des pouvoirs publics du pays et les principales caractéristiques sociales, d’éducation, environnementales, économiques, financières et industrielles qui retentissent sur les politiques de SITI. Le but est de mettre en lumière les politiques publiques qui peuvent retentir implicitement sur les activités de SITI. Les dimensions à sonder sont les suivantes:

(a) L’économie (essentiellement le fonctionnement du système économique): finances (crédit, taux d’intérêt), fiscalité (imposition, taux de change, contrôle des changes) ; commerce intérieur (obstacles tarifaires et non tarifaires) ; échanges intérieurs (prix, techniques de

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commercialisation, achats publics) ; politiques de salaires et de rémunération de la main-d’œuvre ; investissement étranger, indemnisation et nationalisation ; politiques de développement économique ; politiques spécifiquement industrielles ; instruments juridiques et généraux ; politiques visant à encourager le développement régional.

(b) La main-d’œuvre: système éducatif (alphabétisation, niveau primaire, secondaire, enseignement professionnel, etc.) ; politiques concernant l’enseignement supérieur (universités, instituts de formation, formation à la gestion, formation postdoctorale) ; politiques de bourses ; formation et recyclage dans l’industrie, formation des techniciens ; politiques visant le recours au personnel étranger, l’émigration de spécialistes, le rapatriement et le réseautage de personnel hautement qualifié (politiques concernant l’exode et l’importation de tel personnel) ; politiques de valorisation des ressources humaines ; structures des salaires et indemnités ; mobilité.

(c) La dimension culturelle: dispositifs propres à modifier les structures générales de valeurs, les mentalités, les normes, etc., notamment en ce qui concerne la situation des femmes (politiques d’égalité des sexes) ; politiques encourageant une société du savoir ; appropriation sociale des sciences (popularisation des activités de SITI ; musées scientifiques ; concours ou olympiades scientifiques dans la jeunesse, etc.) ; politiques modifiant la structure des dispositifs et procédures conférant statut et prestige, etc.

(d) Politiques de durabilité: politiques d’exploitation et de conservation des ressources naturelles ; politique de contrôle de l’environnement, politiques antipollution, politiques de promotion des sociétés écologiques, de la production écologique de biens et services, de schémas de consommation écologiques.

(e) Dimensions démographique et sociale: soins de santé ; taux de mortalité ; politiques de contrôle de l’accroissement de la population ; politiques du revenu et de la distribution des revenus ; politiques de facilitation de la mobilité sociale.

Inclure dans cette section une analyse et une description concises de chaque aspect, avec des séries

chronologiques des principaux indicateurs (10 dernières années) pour les aspects (a) à (e). Ne pas dépasser

5 pages de format A4, en caractères 12 points à simple interligne.

4. Cartographie des différentes étapes du cycle des politiques de SITI

Le profil national de politiques (PNP) de SITI de l’UNESCO donnera une description complète des moyens formels et informels dont un pays est doté pour la mise en œuvre des politiques de SITI, avec une analyse spécifique de chacune des étapes suivantes (figure 3):

1. Définition du programme: l’attention du gouvernement se porte sur les SITI et leurs rapports avec la société et l’économie.

2. Formulation des politiques: les options de politiques de SITI sont formulées par le gouvernement.

3. Prise de décisions: le gouvernement choisit une voie, adoptant un ensemble de décisions (intervenir/ne pas intervenir) concernant les SITI.

4. Mise en œuvre des politiques: le gouvernement met en application les politiques de SITI.

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5. Évaluation des politiques: l’État et les acteurs sociaux contrôlent les effets des politiques de SITI, à la suite de quoi il peut arriver que les problèmes et les solutions soient repensés.

Figure 3: Le cycle des politiques de SITI

Le grand avantage de ce modèle d’analyse du cycle des politiques de SITI est qu’il rend plus aisée à comprendre la définition des politiques publiques en décomposant un processus complexe en un petit nombre d’étapes et de sous-étapes que l’on peut étudier séparément ou dans leurs rapports avec une autre étape, ou avec toutes les autres étapes du cycle. Il permet aussi de voir le rôle que jouent tous les acteurs et institutions qui interviennent dans les politiques de SITI, plutôt que le seul rôle des organismes gouvernementaux qui en sont officiellement chargés.

Inclure dans le profil national de politiques (PNP) une analyse et une description concises des étapes 1 à 5,

en précisant les principaux acteurs sociaux participant à ce cycle. Ne pas dépasser 5 pages de format A4, en

caractères 12 points à simple interligne.

5. Cartographie du contenu des politiques explicites de SITI

Toutes les politiques nationales de SITI, implicites ou explicites, visent à faire servir le potentiel de créativité du pays à la poursuite de ses objectifs sociaux, économiques, environnementaux et culturels. Les politiques de SITI explicites sont inscrites dans le texte émanant d’un haut responsable gouvernemental ou d’une institution publique (ministère, secrétariat au plan…) qui a à connaître des activités liées à la recherche scientifique, au développement technologique ou à l’innovation productive. Ces politiques dénotent un but

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(effets sur les variables des SITI), et peuvent fixer des objectifs et des résultats souhaités et établir des cibles chiffrées. Elles contiennent également des critères devant orienter les choix entre différentes options, afin de guider les décideurs sur le fonctionnement des SITI. Il peut arriver aussi que des politiques de SITI soient formulées par des représentants du secteur privé.

Décrire brièvement dans la réponse à l’enquête les aspects ci-après:

1. Principaux objectifs et cibles des politiques de SITI.

2. Priorités de niveau stratégique de ces politiques.

3. Stratégies indicatives de planification de ces politiques.

4. Stratégies normatives de planification de ces politiques.

5. Politiques régissant l’offre pour les SITI (ressources humaines et économiques, renforcement des capacités, infrastructures).

6. Politiques régissant la demande de SITI (renforcement et promotion de l’innovation par le biais des secteurs de production et de services, droits de propriété intellectuelle, défiscalisation, etc.).

7. Politiques régissant les réseaux reliant l’offre et la demande de SITI.

8. Dimensions régionales et internationales des politiques de SITI.

9. Études prospectives et scénarios d’avenir.

10. Portée de la planification des politiques de SITI.

11. Date d’effet des politiques de SITI.

12. Liens vers les documents officiels concernant les politiques nationales de SITI affichés en ligne.

Inclure dans le profil national de politiques (PNP) une analyse et une description concises des points 1 à 12,

en précisant les principaux acteurs sociaux intervenant dans le cycle des politiques de SITI. Ne pas dépasser

3 pages de format A4, en caractères 12 points à simple interligne.

6. Cartographie des instruments d’application des politiques de SITI: unités d’analyse

Pour analyser les différents types d’instruments d’application utilisés dans un pays pour mettre en œuvre les politiques explicites de SITI, nous donnons dans les sections 7 à 9 le détail du genre d’information à fournir dans la présente enquête. Les instruments sont répartis en trois grandes catégories: (1) Structure du système national des SITI, (2) Cadre juridique des SITI, et (3) Instruments opérationnels d’application des politiques de SITI. Chacune de ces catégories est à son tour divisée en plusieurs unités d’analyse. La figure 4 montre l’ensemble des unités d’analyse utilisées dans la plate-forme GO�SPIN, afin d’organiser de manière systématique et normalisée l’information collectée sur les instruments utilisés pour les SITI dans les différents pays du monde.

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Figure 4: Unités servant à analyser les instruments de SITI dans la plate-forme GO����SPIN

7. Cartographie du système national de SITI

7.1 Analyse de l’organigramme et des flux des SITI

L’organigramme ou structure organisationnelle des SITI fait normalement apparaître la répartition des responsabilités pour la mise en œuvre des politiques. Dans la « structure organisationnelle », on peut distinguer au moins quatre niveaux différents9:

1. Niveau de la planification (conception des politiques)

2. Niveau de la promotion (financement)

3. Niveau de la mise en œuvre (recherche scientifique, développement technologique, activités d’innovation dans la production)

4. Niveau du bilan ou de l’évaluation.

9 Il existe dans le système GO�SPIN un code spécifique pour chaque type d’institution et chaque type

d’interaction entre les différentes organisations (relation hiérarchique, flux d’information, et financement). L’organigramme est à dresser suivant un protocole. Le système GO�SPIN permettra ainsi de réaliser à l’avenir une analyse topologique des organigrammes afin d’y mettre des schémas en évidence.

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La figure 5 donne une représentation normalisée de l’organigramme d’un système national de SITI ; c’est celle qui est utilisée dans GO�SPIN. Chaque institution est affectée d’un code normalisé et spécifique, de façon à faciliter ensuite la recherche de schémas permettant de comprendre le fonctionnement des différents systèmes nationaux de SITI.

Système national des sciences, de la technologie et de l’innovation – Argentine

Figure 5: Organigramme type d’un système national de SITI

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Figure 6: Symboles à utiliser pour construire l’organigramme des SITI, et définition

L’organigramme est à compléter d’une description normalisée de chacun des organismes publics de SITI. Inclure dans les données toutes les organisations mentionnées dans l’organigramme qui précède pour chacun des quatre niveaux [(1) Niveau de la planification (conception des politiques) ; (2) Niveau de la promotion (financement) ; (3) Niveau de la mise en œuvre (recherche scientifique, développement technologique, activités d’innovation dans la production) ; (4) Niveau du bilan ou de l’évaluation].

Construire l’image de l’organigramme des SITI en utilisant l’iconographie présentée dans la figure 6. Les

liens entre organisations indiquent les rapports hiérarchiques ou de subordination entre les différentes

institutions.

7.2 Base de données sur les organes directeurs des SITI

Les éléments de données pour le reste des réponses sont structurés selon les 10 zones ci-après. Une zone qui n’est pas entièrement remplie ou laissée vierge dénote soit que les données pertinentes ne sont pas disponibles, soit que l’organisation en cause n’a pas répondu.

ZONE 1: (a) Nom de l’institution, (b) Adresse, (c) Téléphone, (d) Site Web, personne à contacter.

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ZONE 2: (a) Nom et prénom du directeur exécutif, (b) Titre administratif officiel du directeur exécutif, (c) adresse électronique.

ZONE 3: (a) Année de fondation de l’organisation, (b) Principaux textes législatifs régissant l’organisation.

ZONE 4: Buts et responsabilités.

ZONE 5: Niveau de priorité des fonctions ci-après:

1. Planification/programmation/budgétisation d’activités de SITI ;

2. Promotion/financement/coordination d’activités de SITI ;

3. Réalisation/transfert/évaluation d’activités de SITI ;

4. Plaidoyer en faveur d’activités de SITI ;

5. Avis généraux sur les politiques.

NIVEAUX: (a) priorité la plus élevée ; (b) haute priorité ; (c) faible priorité.

ZONE 6: Réseau de relations dans le pays: (a) relations en amont ; (b) relations en aval ; (c) relations latérales.

ZONE 7: (a) Nom de l’entité administrative expressément chargée de l’échange d’informations avec les organisations étrangères ; (b) langue(s) de communication préférée(s).

ZONE 8: Fréquence des contacts professionnels avec les organisations ci-après: (a) organisations du système des Nations Unies ; (b) autres organisations intergouvernementales ; (c) organisations non gouvernementales internationales ; (d) organes chargés des politiques nationales de SITI de pays étrangers ; (e) autres institutions de pays étrangers étudiant les politiques de sciences, de technologie et d’innovation. NIVEAUX: (a) Contacts professionnels réguliers ; (b) contacts professionnels occasionnels ; (c) contacts professionnels peu fréquents.

ZONE 9: Publications de l’organisation concernant les politiques de SITI. Liens électroniques vers les principaux documents publics sur les politiques de SITI et d’autres bases de données publiques.

ZONE 10: (a) Nombre de spécialistes employés par l’organisation et répartition par sexe ; (b) dernier budget annuel.

Inclure dans cette section une description de chacune des institutions (Zone 1 à 10) mentionnées dans

l’organigramme des SITI.

8. Inventaire du cadre juridique des SITI

Les « dispositifs juridiques » peuvent être considérés aussi comme « instrument juridique », et l’ensemble des instruments juridiques comme constituant un « cadre juridique ». C’est par ce cadre que les politiques choisies passent dans la pratique par le biais d’une loi, d’un décret ou d’un règlement. On peut également y inclure les accords officiels, les contrats et les traités de coopération internationale concernant les SITI. Un instrument juridique va plus loin que les politiques, du fait qu’il stipule que le respect de ses dispositions est lié à des obligations, des droits, des récompenses et des pénalités. Inclure dans l’enquête un inventaire complet du cadre juridique national selon le format suivant:

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1. Lois et textes nationaux concernant les activités de recherche scientifique, de développement et d’innovation productive, notamment l’organisation institutionnelle, la réglementation des activités, le renforcement des capacités, les exemptions fiscales, etc. Pour chaque texte, inclure:

(a) L’intitulé (b) La date de promulgation (c) Une description concise de la teneur (10 lignes au maximum) (d) L’accès au texte intégral (liens électroniques s’ils existent)

2. Décrets nationaux concernant les activités de recherche scientifique, de développement et d’innovation productive, notamment l’organisation institutionnelle, la réglementation des activités, le renforcement des capacités, les exemptions fiscales, etc. Pour chaque texte, inclure:

(a) L’intitulé (b) La date de promulgation (c) Une description concise de la teneur (10 lignes au maximum) (d) L’accès au texte intégral (liens électroniques s’ils existent)

3. Règlements nationaux concernant les activités de recherche scientifique, de développement et d’innovation productive, notamment l’organisation institutionnelle, la réglementation des activités, le renforcement des capacités, les exemptions fiscales, etc. Pour chaque texte, inclure:

(a) L’intitulé (b) La date de promulgation (c) Une description concise de la teneur (10 lignes au maximum) (d) L’accès au texte intégral (liens électroniques s’ils existent)

4.. Accords internationaux concernant les activités de recherche scientifique, de développement et d’innovation productive, notamment l’organisation institutionnelle, la réglementation des activités, le renforcement des capacités, les exemptions fiscales, etc. Pour chaque texte, inclure:

(a) L’intitulé (b) La date de promulgation (c) Une description concise de la teneur (10 lignes au maximum) (d) L’accès au texte intégral (liens électroniques s’ils existent)

9. Inventaire des instruments opérationnels concernant les SITI

Les instruments opérationnels sont en définitive, en matière de SITI, les leviers, les moyens effectifs par lesquels une structure organisationnelle applique au jour le jour les décisions et tente de produire l’effet souhaité sur les variables que les politiques se sont donné pour but d’infléchir. Tout au long d’une analyse d’instrument, il importe de tenir compte des « acteurs » ou principaux décideurs participant directement à la conception et à l’utilisation de cet instrument, car ce dernier n’a pas d’autonomie, il réagit à la volonté des décideurs qui s’en servent.

Pour chaque instrument opérationnel concernant les SITI, inclure une description complète de chacun des points suivants:

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1. Intitulé de l’instrument opérationnel 2. Mots clés 3. Aperçu. Décrire brièvement la nature et les principaux objectifs de l’instrument. 4. Objectifs du plan (ou des politiques de SITI) auquel se rapporte l’instrument. Décrire les objectifs

des politiques de SITI auxquelles l’instrument se rapporte, la justification et le contexte de la mesure, et citer les documents officiels ou le cadre juridique où sont énoncées ces politiques.

5. Objectifs spécifiques. Choisir dans la liste ci-après le ou les objectifs qui correspondent à tous les objectifs spécifiques de l’instrument: (a) Stimuler la production de nouveaux savoirs scientifiques endogènes. (b) Renforcer l’infrastructure des laboratoires de recherche dans les secteurs public et privé. (c) Ressources humaines pour la recherche, l’innovation et la planification stratégique.

Renforcement des capacités, éducation et formation de capital humain spécialisé pour (1) la production de nouveaux savoirs scientifiques ; (2) le développement de nouvelles technologies ; (3) la promotion de l’innovation dans les systèmes de production et de services ; (4) la gestion de la société du savoir.

(d) Renforcer l’égalité des sexes pour la recherche et l’innovation. (e) Renforcer l’appropriation sociale des savoirs scientifiques et des nouvelles technologies. (f) Développement de domaines technologiques stratégiques et de nouveaux produits et services

hautement spécialisés à forte valeur ajoutée. Promotion et développement de l’innovation dans la production de biens et de services. Promotion des « jeunes pousses » dans des domaines de haute technologie.

(g) Promotion du développement de technologies écologiques et de technologies d’inclusion sociale.

(h) Écosystème de recherche et d’innovation: renforcement de la coordination, du réseautage et de l’intégration susceptibles de susciter des rapports synergiques entre les différents acteurs du système national de sciences, de technologie et d’innovation productive (organismes publics, milieux universitaires et secteurs de production).

(i) Amélioration de la qualité des études de technologie prospective, donnant la possibilité d’évaluer d’éventuels marchés à haute valeur, d’élaborer des plans d’entreprise pour les sociétés de haute technologie, de bâtir et d’analyser des scénarios à long terme, et d’assurer des services consultatifs et de veille économique stratégique.

(j) Consolidation de la coopération régionale et internationale, réseautage et promotion des activités de SITI.

(k) Divers, à préciser.

6. Caractère sectoriel ou horizontal de l’instrument. Choisir: (a) Instrument sectoriel: les effets bénéficient à une discipline, un domaine technologique, un

secteur de production ou un problème spécifiques, OU (b) Instrument horizontal: les effets bénéficient à tous les domaines, disciplines et secteurs.

7. Mode de soutien/Type de dispositif. Choisir dans la liste ci-après le ou les modes de soutien correspondant à tous les dispositifs utilisés par le biais de l’instrument: (a) Subventions (fonds alloués) (b) Dons (de particuliers/de sociétés) (c) Prêts (d) Création et soutien de pôles technologiques ou centres d’excellence (e) Incitations fiscales (f) Assistance technique (g) Bourses d’études (h) Crédits d’incitation et capitaux-risque (i) Fonds fiduciaires (j) Services d’information (k) Divers, à préciser

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8. Conditions à réunir pour bénéficier de l’instrument. Indiquer les conditions et les critères à satisfaire pour pouvoir prétendre bénéficier de l’instrument.

9. Groupes ciblés/Bénéficiaires. Choisir dans la liste ci-après la ou les entités correspondant à tous les bénéficiaires qui peuvent prétendre bénéficier de l’instrument:

(a) Personnel technique et d’appui des activités de SITI (b) Étudiants (c) Cadres spécialisés/Titulaires d’un doctorat (d) Enseignants/Chercheurs (e) Universités (f) Centres de recherche (g) Centres de formation technique (h) Écoles/Établissements d’enseignement supérieur/Instituts (i) Sociétés/Fondations (j) Instituts professionnels (k) Groupes locaux de SITI (groupe de chercheurs indépendants, par exemple) (l) Société privée (m) Organisations de sciences et technologie, publiques ou privées sans but lucratif (n) Associations spécialisées (o) Particuliers (p) Petites entreprises (q) Institutions publiques (r) Coopératives (s) Divers, à préciser

10. Critères de candidature/de choix. Décrire les méthodes utilisées pour le choix des projets et des bénéficiaires.

11. Coûts susceptibles d’être couverts. Indiquer les coûts de projet pouvant bénéficier d’un financement.

12. Source de financement. Donner une liste de toutes les ressources financières fournies par le biais de l’instrument.

13. Mode de décaissement des ressources financières. Indiquer la méthode par laquelle les ressources financières de l’instrument sont décaissées.

14. Budget annuel. Donner en dollars des États-Unis le chiffre annuel des ressources fournies aux bénéficiaires au titre de l’instrument.

15. Continuité temporelle de l’instrument. Indiquer la date de début et la date prévue de fin.

16. Couverture géographique. Couverture provinciale, nationale ou régionale.

17. Résultats, réalisations et preuves de succès d’une mesure donnée. Indiquer les résultats et les réalisations obtenus grâce à l’instrument, ainsi que les conclusions de l’évaluation, avec des liens électroniques vers la documentation publique.

18. Liens pertinents. Donner des liens vers les sites Web où un utilisateur peut trouver des informations sur l’instrument en question et les formulaires à utiliser pour demander d’en bénéficier (s’ils sont en ligne).

Inclure dans le profil national de politiques une entrée distincte (points 1 à 13) pour chaque instrument

concernant les SITI fonctionnant dans le pays. Suivant le schéma de la figure 2 (e), y inclure également les

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instruments mis en œuvre par les différents ministères (sciences et technologie, éducation, industries,

finances, planification, énergie, santé, agriculture, environnement, etc.).

La description de chaque instrument (points 1 à 13) ne devrait pas dépasser 3 à 4 pages de format A4, en

caractères 12 points à simple interligne.

10. Cartographie du fonctionnement macroéconomique et des conditions présidant à l’innovation

Indiquer brièvement dans cette section les principales caractéristiques structurelles de l’économie, notamment la composition de la production et l’investissement étranger direct. Décrire les tendances du fonctionnement macroéconomique du pays, dont le taux de croissance du PIB et les principaux éléments moteurs, et montrer le rôle que joue actuellement et que pourrait jouer à l’avenir l’innovation pour restructurer l’économie et stimuler la croissance. Donner si possible des preuves empiriques des effets de l’innovation sur les résultats macroéconomiques du pays (aux niveaux global, sectoriel ou de l’entreprise). Chercher à mettre en lumière des points forts et des points faibles dans les principales conditions présidant à l’innovation.

Problèmes à cerner:

10.1 Cartographie des conditions générales présidant à l’innovation

(a) Principales caractéristiques structurelles de l’économie (structure par secteurs/branches d’activité, taille et mode de propriété des entreprises, volume et composition du stock et des flux d’investissement étrangers directs).

(b) Tendances du fonctionnement macroéconomique, et principaux éléments moteurs (tels que mesurés par la croissance du PIB), dont la croissance de la productivité du travail et la croissance totale de la productivité des facteurs.

(c) Contribution actuelle et potentielle de l’innovation à la croissance économique du pays. (d) Points forts et points faibles relevés dans les conditions présidant à l’innovation (intensité de la

concurrence, développement et fonctionnement des marchés financiers, dont la disponibilité de capital-risque, climat des affaires dont obstacles à l’entreprise et régime fiscal, protection des droits de propriété intellectuelle, réglementation de l’immigration, etc.).

(e) Cadre général du programme national de SITI en faveur de l’innovation. Inclure dans cette section une analyse et une description concises pour chaque point, avec des séries

chronologiques (10 dernières années) pour les indicateurs les plus importants concernant les points (a) à (e).

Prière de ne pas dépasser 5 pages de format A4, en caractères 12 points à simple interligne.

10.2 Mesure du fonctionnement de l’innovation

• À quel niveau se situe l’innovation dans le pays ? En donner une analyse quantitative basée sur des indicateurs de l’innovation comparables au niveau international (ceux du Manuel d’Oslo de l’OCDE, par exemple).

• Comment le pays se situe-t-il lui-même au niveau international ?

• Où se concentre l’activité d’innovation ? Donner la répartition des capacités d’innovation entre les régions du pays.

Inclure dans cette section une analyse et une description concises pour chaque point. Prière de ne pas

dépasser 2 pages de format A4, en caractères 12 points à simple interligne.

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10.3 Cartographie des acteurs du système national d’innovation

Donner un profil concis du système national d’innovation avec ses principaux acteurs et les interactions essentielles entre eux. On entend par acteurs ceux qui participent à la recherche et à l’innovation (entreprises, enseignement supérieur, activités de recherche du secteur public, du secteur militaire, etc.), forgeant des liens entre leurs institutions ainsi qu’entre les principales institutions de décision et de mise en œuvre. Aspects à cerner: présentation générale des acteurs du système national d’innovation ; R-D et plus généralement activités d’innovation dans les entreprises ; activités d’innovation dans l’enseignement supérieur, dont brevets ; activités des organismes publics de recherche concernant l’innovation et le transfert de technologie ; description des organisations qui forgent des liens entre les acteurs, aperçu des institutions financières chargées de financer les projets novateurs par différents moyens, allant des prêts bancaires aux capitaux-risque et aux capitaux de démarrage ; services économiques généraux et plus spécialement orientés vers l’innovation (concernant les droits de propriété intellectuelle, le transfert de technologie, etc.) ; services de vulgarisation, pépinières d’entreprises technologiques, centre et pôles technologiques, etc. ; associations professionnelles de recherche.

On inclura dans cette section une analyse et une description succinctes de chacune des entrées. Prière de ne

pas dépasser 2 pages de format A4, en caractères 12 points à simple interligne.

10.4 Analyse SWOT du système d’innovation

Donner une liste récapitulant les points forts, les points faibles, les opportunités et les risques (strengths,

weaknesses, opportunities and threats – SWOT) caractérisant le système national d’innovation, notamment pour ce qui est des effets de la mondialisation de la R-D.

Prière de ne pas dépasser 2 pages de format A4, en caractères 12 points à simple interligne.

11. SITI et indicateurs relatifs à l’enseignement supérieur

Le PNP devrait comporter la liste la plus complète de séries chronologiques d’indicateurs relatifs aux SITI et

à l’enseignement supérieur disponible dans chacun des pays. Les définitions des indicateurs et les

procédures d’enquête devraient être alignées sur les définitions et les méthodes conseillées par l’ISU. Le

nombre de pages servant à présenter l’information sur les indicateurs n’est pas limité.

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12. CONTACTS

Les résultats de l’enquête sont à adresser à:

Mme Lidia Brito Directrice de la Division des politiques scientifiques et du renforcement des capacités (SC/PCB) Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) 1 rue Miollis 75732 Paris Cedex 15 France E-Mail: l.brito@unesco.org

Pour toute information complémentaire, prière de s’adresser à: M. Guillermo A. Lemarchand, Division des politiques scientifiques et du renforcement des capacités (SC/PCB), UNESCO, Paris, France. E-Mail: ga.lemarchand@unesco.org