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MMIINNIISSTTEERREESS DDEE FFIINNAANNCCEESS
DDIIRREECCTTIIOONN GGEENNEERRAALLEE DDUU BBUUDDGGEETT
DDIIRREECCTTIIOONN DDEE LLAA RREEGGLLEEMMEENNTTAATTIIOONN BBUUDDGGEETTAAIIRREE EETT DDUU CCOONNTTRROOLLEE PPRREEAALLAABBLLEE DDEE LLAA DDEEPPEENNSSEE
Le budget de lâEtat est une reprĂ©sentation simplifiĂ©e dâun passĂ© conjuguĂ© au futur dĂ©cidĂ© au prĂ©sent, formant une intention, une volontĂ© et un choix.
CINQUANTENAIRE DE LâADMINISTRATION
CHARGEE DU BUDGET
111999666222
222000111222
555000 AAANNNNNNEEEEEESSS DDD âââEEENNNCCCAAADDDRRREEEMMMEEENNNTTT
JJJUUURRRIIIDDDIIICCCOOO---BBBUUUDDDGGGEEETTTAAAIIIRRREEE EEETTT DDDUUU
CCCOOONNNTTTRRROOOLLLEEE PPPRRREEEAAALLLAAABBBLLLEEE DDDEEE LLLAAA DDDEEEPPPEEENNNSSSEEE EEENNNGGGAAAGGGEEEEEE
SSOOMMMMAAIIRREE
II.. PPRREESSEENNTTAATTIIOONN EETT EEVVOOLLUUTTIIOONN DDEE LLAA SSTTRRUUCCTTUURREE CCHHAARRGGEEEE DDEE LLââEELLAABBOORRAATTIIOONN EETT DDUU SSUUIIVVII DDUU BBUUDDGGEETT DDEE LLââEETTAATT AAIINNSSII QQUUEE DDUU CCOONNTTRROOLLEE PPRREEAALLAABBLLEE DDEESS DDEEPPEENNSSEESS EENNGGAAGGEEEESS ::
I.1. LA STRUCTURE CHARGEE DE LâELABORATION DU BUDGET DE LâETAT :
PERIODE 1962 â 1971 :
PERIODE 1971 â 1982 :
PERIODE 1982 â 1998 :
PERIODE 1998 â 2012 :
I.2. LA STRUCTURE CHARGEE DU CONTROLE PREALABLE DES DEPENSES ENGAGEES :
1. Avant lâindĂ©pendance de lâAlgĂ©rie : 2. AprĂšs lâindĂ©pendance de lâAlgĂ©rie :
I.3. LES STRUCTURES CHARGEES DU SUIVI DE LâALLOCATION DES RESSOURCES :
1. La direction régionale du budget : 2. La direction de la programmation et du suivi budgétaires :
IIII.. PPRREESSEENNTTAATTIIOONN EETT EEVVOOLLUUTTIIOONN DDUU SSYYSSTTEEMMEE DDEE RREEMMUUNNEERRAATTIIOONN DDEESS FFOONNCCTTIIOONNNNAAIIRREESS..
IIIIII.. PPRREESSEENNTTAATTIIOONN EETT EEVVOOLLUUTTIIOONN DDEE LLAA RREEGGLLEEMMEENNTTAATTIIOONN RREELLAATTIIVVEE AAUU CCOONNTTRROOLLEE PPRREEAALLAABBLLEE DDEE LLAA DDEEPPEENNSSEE EENNGGAAGGEEEE..
1. Le cadre réglementaire ancien 2. Le cadre réglementaire actuel : 3. Statut du contrÎleur financier :
A. PRESENTATION SUCCINCTE ET SCHEMATIQUE DE LA
DIRECTION GENERALE DU BUDGET :
1. Lâadministration centrale de la Direction GĂ©nĂ©rale du Budget : 2. les services extĂ©rieurs de la Direction GĂ©nĂ©rale du Budget :
B. LES PLUS RECENTES REALISATIONS DE LA DIRECTION GENERALE DU BUDGET.
C. LES PERSPECTIVES ET LA REFORME ENGAGEE PAR LA DIRECTION GENERALE DU BUDGET : LE PROJET DE MODERNISATION DES PROCEDURES BUDGETAIRES.
D. LA LETTRE ET LE CHIFFRE DU BUDGET :
a) Evolution des ressources budgĂ©tisĂ©es depuis lâan 2000 jusquâau 2012 : b) Evolution des charges permanentes de lâEtat : c) Evolution des dĂ©penses budgĂ©tisĂ©es depuis lâan 2000 jusquâau 2012 :
CHAPITRE II
LE SYSTEME BUDGETAIRE
IndĂ©pendante depuis 1962, lâAlgĂ©rie prend en main lâorganisation Ă©conomique et la gestion des finances de lâEtat. AprĂšs la naissance du premier MinistĂšre des finances dans lâhistoire de lâAlgĂ©rie, une direction du budget et du contrĂŽle est prĂ©vue, nous Ă©voquerons ensemble les diffĂ©rentes Ă©tapes de lâĂ©volution de la structure chargĂ©e de lâĂ©laboration du budget de lâEtat ainsi que le service du contrĂŽle financier depuis leur crĂ©ation Ă nos jours.
I. le budget de lâEtatĂ©laboration, suivi etcontrĂŽle
a. LA STRUCTURECHARGEE DELâELABORATION DUBUDGET DE LâETAT
La structure chargĂ©e de lâĂ©laboration du budget de lâEtat a connu des transformations importantes, en termes dâorganisation et de compĂ©tences, en rĂ©ponse aux exigences dâadaptation aux nouvelles fonctions et missions de lâEtat. A ce titre, nous distinguons principalement quatre(4) pĂ©riodes caractĂ©risant lâĂ©volution de la structure chargĂ©e de lâĂ©laboration du budget de lâEtat, il sâagit notamment de la :
PERIODE1962 1971 :
Durant cette pĂ©riode nous notons lâexistence dâune pĂ©riode
transitoire gĂ©rĂ©e par lâexĂ©cutif provisoire.
En effet, lâexĂ©cutif provisoire de l'Etat algĂ©rien est une structure provisoire chargĂ©e de gĂ©rer les affaires publiques en AlgĂ©rie durant la pĂ©riode transitoire entre le cessez le feu suite aux accords d'Evian du 19 mars 1962 et la proclamation de la RĂ©publique AlgĂ©rienne DĂ©mocratique et Populaire le 25 septembre 1962. Dans ce cadre, les dĂ©lĂ©guĂ©s aux affaires Ă©conomiques et financiĂšres constituent les responsables les plus concernĂ©s par les plans de dĂ©veloppement et les finances publiques en gĂ©nĂ©ral, et du budget de lâEtat en particulier. Le dĂ©lĂ©guĂ© aux affaires financiĂšres avait explicitement la charge dâexĂ©cuter les ordonnances et lois relatives au budget de lâEtat (budget gĂ©nĂ©ral et les budgets annexes).
Ex : ordonnance n° 62-032 du 21 aout 1962. En effet et Ă lâĂ©chĂ©ance de cette pĂ©riode transitoire fixĂ©e, lâexĂ©cutif provisoire transmis ses pouvoirs Ă lâEtat AlgĂ©rien, lâheure oĂč une assemblĂ©e nationale constituante et un gouvernement est mis en place.
A ce titre, par dĂ©cret n° 62-1 du 27 septembre 1962 portant nomination des membres du Gouvernement, le Docteur Ahmed FRANCIS fut le premier ministre des finances dans lâhistoire des finances publiques de lâAlgĂ©rie indĂ©pendante.
Concernant le cadre de rĂ©fĂ©rence ayant servi pour la mise en place du budget de lâEtat, la loi n° 62-157 du 31 dĂ©cembre 1962 a annoncĂ© la reconduction jusquâĂ nouvel ordre, de la lĂ©gislation en
vigueur au 31 décembre 1962, sauf dans ses dispositions contraires à la souveraineté nationale.
En 1963, le dĂ©cret n° 63-127 du 19 avril 1963 fixe lâorganisation du ministĂšre des finances, dans laquelle organisation, la direction du budget et du contrĂŽle est prĂ©vue. Quelques mois aprĂšs, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de supprimer le ministĂšre des finances et de crĂ©er un ministĂšre de lâĂ©conomie nationale, toute en rĂ©cupĂ©rant les attributions exercĂ©es autrefois par ce ministĂšre supprimĂ© ainsi quâen lui rattachement la direction gĂ©nĂ©rale du plan et des Ă©tudes Ă©conomiques, et ce, conformĂ©ment au dĂ©cret n° 63-326 du 4 septembre 1963. A cet effet, Monsieur Bachir BOUMAZA est nommĂ© Ministre de lâĂ©conomie nationale, par dĂ©cret n° 63-327 du 4 septembre 1963.
Une annĂ©e passĂ©e, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de crĂ©er une direction gĂ©nĂ©rale des finances auprĂšs de la prĂ©sidence de la rĂ©publique, dĂ©chargeant le ministre lâĂ©conomie nationale des attributions quâil exerçait, prĂ©cĂ©demment, en matiĂšre financiĂšre, et ce, pour les confier Ă cette direction gĂ©nĂ©rale des finances. Dans ce cadre, nous constatons une grande mutation dans lâorganisation et les attributions en matiĂšre financiĂšre, rendues nĂ©cessaires par les changements, les orientations et aspirations Ă©conomiques et financiĂšres de lâEtat.
PERIODE1971 1982 :
Il sâagit dâune pĂ©riode caractĂ©risĂ©e par des programmes pluriannuels de dĂ©veloppement Ă©conomique et social. Par lâOrdonnance n° 70-10 du 20 janvier 1970 portant plan quadriennal 1970-1973. Dans ce cadre, M. Kamel ABDALLAH-KHODJA est nommĂ© SecrĂ©taire dâEtat au Plan, par ordonnance n° 70-53 du21 juillet 1970.
En effet, durant cette pĂ©riode, câest au secrĂ©tariat dâEtat au plan que revient la charge dâĂ©laborer les projets de plans de dĂ©veloppement Ă©conomique et social. Et depuis 1971, Ă travers le dĂ©cret n° 71-259 modifiĂ© et complĂ©tĂ©, du 19 octobre 1971 portant organisation de l'administration centrale du ministĂšre des Finances prĂ©cise que la direction du budget et du contrĂŽle qui comprend la sous-direction du budget d'Ă©quipement est chargĂ©e de la gestion du budget d'Ă©quipement public. En effet, la dĂ©cision dâallocation de crĂ©dits de paiement Ă©tait conjointement signĂ©e par le ministre des Finances et le secrĂ©taire dâEtat au plan.
Les dĂ©penses publiques Ă©taient en augmentation relativement variable due, entre autres, aux changements et fluctuation des prix sur le marchĂ© pĂ©trolier enregistrĂ©s durant les annĂ©es 70, ayant permet une lĂ©gĂšre poussĂ©e des dĂ©penses dâĂ©quipement comparativement Ă celles de fonctionnement.
Ainsi, en sus du deuxiÚme plan quadriennal 1974-1977 institué par la loi n° 74-68 du 24 juin
1974, un autre programme dâinvestissement public fut lancĂ© en vertu de la loi n° 80-11 du 13 dĂ©cembre 1980 portant plan quinquennal 1980-1984, dans lâobjectif, notamment de mettre en place les investissements publics nĂ©cessaires au renforcement de lâindĂ©pendance Ă©conomique et la construction dâune Ă©conomie et production rĂ©pondant aux besoins et exigences Ă©conomiques et sociales de la population.
PERIODE1982 1998
Dix ans plus tard, le dĂ©cret n° 82-238du 17 juillet 1982en abroge le dĂ©cret n° 71-259 du 19 octobre 1971, ce quâa conduit Ă la suppression de la sous-direction du budget dâĂ©quipement.
Ă ce titre, le budget dâĂ©quipement serait Ă©laborĂ© par la structure du ministĂšre de la Planification.
Bien que la pĂ©riode passĂ©e a Ă©tĂ© suffisamment et relativement confortable financiĂšrement, ayant permis un grand effort dâinvestissement public, cette situation sâest inversĂ©e depuis 1986 avec les perturbations constatĂ©es dans le marchĂ© pĂ©trolier obligeant les pouvoirs publics de rĂ©viser la politique dâinvestissement (Ă©quipement) public ainsi engagĂ©e.
Des dĂ©sĂ©quilibres budgĂ©taires et macroĂ©conomiques considĂ©rables et une hausse de la dette extĂ©rieure ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s. En effet, depuis et jusquâau 1987, le prĂ©sident de la RĂ©publique dĂ©crĂšte la crĂ©ation auprĂšs du Premier ministre, dâun Conseil national de planification
tel que son secrétariat est assuré par un délégué à la planification.
En 1996, lâarticle 10 du dĂ©cret exĂ©cutif n° 96-257 du 29 juillet1996 fixant les attributions du ministre dĂ©lĂ©guĂ© auprĂšs du Premier ministre, chargĂ© de la planification, stipule : « Dans le respect des principes d'unitĂ©, d'universalitĂ© et d'annualitĂ© budgĂ©taires, le ministre dĂ©lĂ©guĂ© auprĂšs du Premier ministre, chargĂ© de la planification Ă©labore, en liaison avec les ministres concernĂ©s, le projet de budget d'Ă©quipement de lâEtat».
PERIODE1998 2012 :
La situation financiĂšre est en bonne reprise depuis ces annĂ©es, ayant permis de mettre en place des instruments de bonne gouvernance Ă©conomique, financiĂšre et budgĂ©taire. Au titre de lâorganisation, en 1998, il a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© Ă la direction gĂ©nĂ©rale du budget du ministĂšre des finances (sans la refonte de lâorganigramme) les attributions, fonctions et gestion des structures, moyens et personnels se rapportant Ă la gestion du budget dâĂ©quipement de lâEtat dĂ©tenus par lâancienne administration des services du dĂ©lĂ©guĂ© Ă la planification dont les directions de wilayas de la planification et de lâamĂ©nagement du territoire.
De ce fait, la direction générale du budget avait sous sa tutelle, depuis lors, trois services extérieurs :
La direction régionale du budget et le service du contrÎle financier de wilaya de par les dispositions du décret exécutif n°
91- 496 du 21 décembre 1991 portant organisation des services extérieurs de la direction générale du Budget ; Et la direction de la
planification et de lâamĂ©nagement du territoire de wilaya par effet des dispositions du dĂ©cret exĂ©cutif n°98-40 du 1er fĂ©vrier 1998 portant transfert des attributions, fonctions et de la gestion des structures, moyens et personnels se rapportant Ă la gestion du budget dâĂ©quipement de lâEtat.
Le statut de cette derniĂšre Ă©tait consacrĂ© par le dĂ©cret exĂ©cutif n°91-42 du 16 fĂ©vrier 1991 fixant les rĂšgles dâorganisation et de fonctionnement des services de la planification et de lâamĂ©nagement du territoire de wilaya (DPAT) dont les missions sont aujourdâhui dĂ©passĂ©es eu Ă©gard Ă la nouvelle organisation de lâAdministration centrale du Budget. Et depuis, la Direction GĂ©nĂ©rale du Budget assume la charge et la mission de lâĂ©laboration du projet du budget dâĂ©quipement de lâĂtat.
En effet, par lâintroduction des dispositions du dĂ©cret exĂ©cutif n° 07-364 du 28 novembre 2007, portant organisation de lâadministration centrale du ministĂšre des finances, nous constatons lâunification en une seule structure des deux volets du budget, de fonctionnement et dâĂ©quipement.
Dans ce cadre et pour illustrer la charge importante incombant Ă cette direction gĂ©nĂ©rale en rapport Ă ses nouvelles attributions, il est important de prĂ©ciser quâune sĂ©rie de programmes quinquennaux dâinvestissement public est engagĂ©s, rĂ©alisĂ©s et en cours de
rĂ©alisation, durant ces annĂ©es, il sâagit :
Du Programme de soutien Ă la relance Ă©conomique, engagĂ© en 2001, Ă hauteur des ressources alors disponibles. Cette dynamique a Ă©tĂ© relayĂ©e par le programme 2004-2009, lui-mĂȘme confortĂ© par les programmes spĂ©ciaux au profit des wilayas des Hauts Plateaux et du Sud. Suivi par le programme d'investissement public retenu pour la pĂ©riode allant de 2010 Ă 2014, intitulĂ© programme de consolidation de la croissance Ă©conomique (PCCE), impliquant des engagements financiers de l'ordre de 21.214 milliards DA (ou l'Ă©quivalent de 286 milliards de dollars) et concerne deux volets Ă savoir:
le parachÚvement des grands projets déjà entamés, notamment dans les secteurs du rail, des routes et de l'eau, pour un montant de 9.700 milliards DA (équivalent à 130 milliards de dollars), et l'engagement de projets
nouveaux pour un montant de 11.534 milliards DA (soit l'Ă©quivalent de prĂšs de 156 milliards de dollars).
Cette masse importante de dĂ©pense publique, pour une grande partie des dĂ©penses dâinvestissement public, sâexĂ©cute par la procĂ©dure de la maitrise dâouvrage dĂ©lĂ©guĂ©e, donnĂ©e Ă des Ă©tablissements ou organismes publics sous tutelle. Pour accompagner cette nouvelle pratique, lâarticle 61 de la loi 11-16 du 28 dĂ©cembre 2011, portant loi de finances pour 2012, modifiant et complĂ©tant les dispositions de lâarticle 27 de la loi 90-21 du 15 aoĂ»t 1990,
modifiĂ©e et complĂ©tĂ©e, relative Ă la comptabilitĂ© publique, assimile ces dĂ©lĂ©gations dâopĂ©rations aux opĂ©rations dĂ©lĂ©guĂ©es aux ordonnateurs secondaires.
En effet et compte tenu du statut actuel des EPIC et EPE, cette disposition vise Ă travers lâoctroi de la qualitĂ© dâordonnateur secondaire au maitre dâouvrage dĂ©lĂ©guĂ©, Ă assoir un cadre lĂ©gal et rĂ©glementaire aux pratiques actuelles afin dâassurer un meilleur contrĂŽle et suivi budgĂ©taire.
Il est Ă©galement intĂ©ressant de savoir que lâadministration chargĂ©e du budget, consciente de lâĂ©volution de son environnement juridique, Ă©conomique, financier et numĂ©rique, a inscrit parmi ses principaux objectifs une opĂ©ration de modernisation des systĂšmes budgĂ©taires, lancĂ©e au dĂ©but des annĂ©es 2000, en cohĂ©rence avec les prescriptions techniques et les rĂšgles juridiques prĂ©vues par le projet de loi organique relative aux lois de finances (P.LOLF), quâelle a prĂ©parĂ© pour rĂ©nover le cadre budgĂ©taire actuel.
En effet, la Direction GĂ©nĂ©rale du Budget, en sus des aspects techniques de la budgĂ©tisation dont est chargĂ©e, exerce Ă©galement des attributions en termes de rĂ©glementation budgĂ©taire et du contrĂŽle, et, Ă ce titre, elle a procĂ©dĂ© depuis, notamment ces quatre derniĂšres annĂ©es Ă la rĂ©vision de textes juridiques rendue nĂ©cessaire par le contexte et les pratiques de gestion des dĂ©penses publiques, Ă
savoir : la rĂ©vision du dĂ©cret exĂ©cutif n° 98-227 du 13/07/1998, modifiĂ© et complĂ©tĂ©, relatif aux dĂ©penses dâĂ©quipement de lâEtat, le dĂ©cret exĂ©cutif n° 92-414 du 14/11/1992, modifiĂ© et complĂ©tĂ©, relatif au contrĂŽle prĂ©alable des dĂ©penses engagĂ©es, ainsi que dâautres textes et instructions relatives Ă lâinscription et Ă lâassainissement des projets inscrits Ă la nomenclature des investissements publics.
FidĂšle Ă sa tradition, la Direction GĂ©nĂ©rale du Budget Ă©labore chaque annĂ©e des recueils de textes et dâavis juridiques ayant trait Ă ses activitĂ©s et assure une large diffusion, Ă lâeffet de promouvoir lâinformation et les bonne pratique de gestion budgĂ©taire.
b. LA STRUCTURECHARGEE DU CONTROLEPREALABLE DESDEPENSES ENGAGEES 1 â Avant lâindĂ©pendance de lâAlgĂ©rie : Le contrĂŽle des dĂ©penses engagĂ©es a Ă©tĂ© instituĂ© en AlgĂ©rie par le dĂ©cret du 16 janvier 1902 portant rĂ©gime financier de lâAlgĂ©rie. Un dĂ©cret du 28 janvier 1908 fixant les principales attributions du contrĂŽleur des dĂ©penses engagĂ©es a Ă©rigĂ© le contrĂŽle en un service autonome relevant des ministĂšres de lâintĂ©rieur et des finances et lui attribuant des vastes prĂ©rogatives. Le contrĂŽleur financier Ă©tait nommĂ© par dĂ©cret sur
proposition des ministres intĂ©ressĂ©s parmi les inspecteurs gĂ©nĂ©raux ou inspecteurs des finances et chef de mission de lâinspection gĂ©nĂ©rale des finances en Afrique du Nord. Jouissant dâune vaste autonomie par rapport au contrĂŽle des dĂ©penses engagĂ©es existant Ă la mĂȘme pĂ©riode en France, puisquâil ne dĂ©pendait organiquement ni de lâinspection des finances, ni du gouvernement gĂ©nĂ©ral dâAlgĂ©rie. Le contrĂŽleur exerçait ainsi un contrĂŽle rĂ©el sur les services dĂ©pensiers. Ses attributions ont Ă©tĂ© Ă©largies par le dĂ©cret du 13 fĂ©vrier 1912 lui octroyant le rĂŽle de conseiller financier qui consistait Ă donner son avis sur tous les projets de textes rĂ©glementaires du gouverneur gĂ©nĂ©ral susceptibles dâaugmentation de dĂ©penses ou de modifications de crĂ©dits. De plus, il devait recevoir en communication toutes les piĂšces justificatives des engagements de dĂ©penses et de lâemploi des crĂ©dits (droit de communication). Le dĂ©cret n° 50-1413 du 13 novembre 1950, portant rĂšglement dâadministration publique relatif au rĂ©gime de lâAlgĂ©rie, fixait dĂ©finitivement lâorganisation et les modalitĂ©s du contrĂŽle financier dans son titre III (article 165 Ă 181). Ce texte qui avait marquĂ© une coupure trĂšs nette par rapport au systĂšme français, aussi bien dans les structures, les attributions et lâexercice mĂȘme du contrĂŽle, opta pour un vĂ©ritable contrĂŽle local.
2 â AprĂšs lâindĂ©pendance de lâAlgĂ©rie : A lâindĂ©pendance, le 05 juillet 1962, pour Ă©viter de crĂ©er un vide juridique et en attendant la dotation du pays de nouvelles structures, lâexĂ©cutif provisoire algĂ©rien, a dâabord conclu un protocole dâaccord avec le gouvernement français le 28 aoĂ»t 1962 puis adoptĂ© la loi 62-157 du 31 dĂ©cembre 1962 tendant Ă la reconduction, jusquâa âĂ nouvel ordre, de la lĂ©gislation en vigueur au 31 dĂ©cembre 1962. Cet accord prĂ©voyait que durant la pĂ©riode du 1er juillet au 31 dĂ©cembre 1962, « le contrĂŽle financier des dĂ©penses publiques algĂ©riennes et des dĂ©penses publiques française en AlgĂ©rie, est assurĂ© par un service unique ». Le contrĂŽle financier des dĂ©penses publiques, objet des dĂ©crets n° 46-2974 du 31 octobre 1946 portant rĂ©gime financier de lâAlgĂ©rie et n° 50 du 13 novembre 1950 prĂ©citĂ©, toujours en vigueur, devait sâexercer dĂ©sormais sous lâautoritĂ© du gouvernement algĂ©rien. Lâadaptation de tout cet arsenal juridique aux nouvelles rĂ©alitĂ©s dâun pays souverain, interviendra ultĂ©rieurement et progressivement. Câest ainsi que dĂšs 1963, aprĂšs lâorganisation du ministĂšre des finances par le dĂ©cret 63-127 du 19 avril 1963, un arrĂȘtĂ© est pris le 15 mai 1963 pour organiser les services internes et fixer
les attributions de la direction du budget et du contrĂŽle. Par la suite, dans un contexte de recouvrement de la souverainetĂ© nationale et du souci dâadapter le contrĂŽle financier, interviendra le dĂ©cret 64-57 du 10 fĂ©vrier 1964 qui modifiait trĂšs lĂ©gĂšrement la compĂ©tence du contrĂŽle financier de lâEtat. Le dĂ©cret 69-28 du 21 fĂ©vrier 1969, quant Ă lui, apporta un changement provisoire, « en attendant lâadoption de la lĂ©gislation relative au contrĂŽle financier », dans la rĂ©partition des attributions du ministĂšre des finances et du plan en matiĂšre de contrĂŽle financier. La loi 79-09 du 31 dĂ©cembre 1979portant loi de finances pour 1980, par son article 26, imposait les dĂ©penses engagĂ©es sur les budgets de wilaya au contrĂŽle prĂ©alable suivant les mĂȘmes modalitĂ©s par le budget de lâEtat. Il constitue lâacte de naissance du contrĂŽle financier local en AlgĂ©rie. Une instruction n° 001/CAJT/DBR du 1er juin 1983 relative au contrĂŽle des dĂ©penses engagĂ©es fut prise pour dĂ©finir plus clairement les modalitĂ©s dâexercice du contrĂŽle prĂ©alable des dĂ©penses. Les dispositions du dĂ©cret exĂ©cutif n° 92-414 du 14 novembre 1992 relatif au contrĂŽle prĂ©alable des dĂ©penses engagĂ©es, pris en application des articles 58- Ă 60 de la loi 90-21 du 15 aoĂ»t 1990, relative Ă la comptabilitĂ© publique, qui nâont subi depuis, faut-il le souligner, aucune modification jusquâen 2009, ont donnĂ© une forme plus
Ă©laborĂ©e au contrĂŽle financier en AlgĂ©rie. En effet, ce nâest quâaprĂšs 17 ans dâapplication que le dĂ©cret exĂ©cutif n° 92-414 du 14 novembre 1992, a Ă©tĂ© modifiĂ© et complĂ©tĂ© pour Ă©tendre le contrĂŽle prĂ©alable des dĂ©penses engagĂ©es aux budgets des communes et Ă dâautres catĂ©gories dâĂ©tablissements publics Ă caractĂšre scientifique et culturel et professionnel et aux budgets des Ă©tablissements publics Ă caractĂšre administratif assimilĂ©s, Ă des Ă©tablissements de santĂ© (CHU, EPH âŠ), ainsi quâaux communes selon un calendrier appropriĂ© permettant dâĂ©tendre graduellement ce contrĂŽle prĂ©alable aux budgets des communes.
Cet amendement a Ă©tĂ© Ă©galement innovant par lâintroduction dâautres formes de contrĂŽle, tel que le contrĂŽle des dĂ©penses engagĂ©es dans sa forme a posteriori, ainsi que par lâinstitution de nouvelles procĂ©dures, Ă savoir la procĂ©dure des engagements provisionnels.
ce contrĂŽle appropriĂ©, la procĂ©dure des engagements provisionnels, sâapplique aux budgets des Ă©tablissements publics Ă caractĂšre scientifique et culturel et professionnel, aux budgets des centres de recherche et de dĂ©veloppement, des Ă©tablissements public Ă caractĂšre scientifique et technologique, des Ă©tablissements publics Ă caractĂšre industriel et commercial et des entreprises Ă©conomique, lorsque ceux- ci sont chargĂ©s de la rĂ©alisation
dâune opĂ©ration financĂ©e sur le budget de lâEtat.
c. LES STRUCTURESCHARGEES DU SUIVI DELâALLOCATION DESRESSOURCES Les structures chargĂ©es du suivi de lâallocation des ressources sont : 1. La direction rĂ©gionale du budget : En nombre de sept (07), la direction rĂ©gionale du budget est chargĂ©e, conformĂ©ment au dĂ©cret exĂ©cutif n° 11-75 du 16 fĂ©vrier 2011, fixant les attributions, lâorganisation et le fonctionnement des services extĂ©rieurs de la direction gĂ©nĂ©rale du Budget, notamment :
de veiller à l'application de la législation et de la rÚglementation afférentes au budget, et de faire toute proposition d'adaptation de la législation et de la rÚglementation relatives à l'affectation et au contrÎle des dépenses publiques ;
de consolider les donnĂ©es nĂ©cessaires Ă la constitution des fichiers cartographiques par wilaya, nĂ©cessaires Ă l'analyse financiĂšre de la politique de dĂ©veloppement rĂ©gional, et dâĂ©valuer les impacts des programmes proposĂ©s ;
dâĂ©tablir les bilans d'exĂ©cution annuels et rapports pĂ©riodiques sur l'activitĂ© de contrĂŽle prĂ©alable des dĂ©penses publiques, des procĂ©dures
d'inscription et actes de gestion budgétaire des programmes et projets locaux ;
de contribuer Ă la mise en place et au fonctionnement du systĂšme de collecte et de traitement de l'information encadrant les prĂ©visions budgĂ©taires entrant dans le cadre de lâĂ©laboration du budget de l'Etat ;
de suivre la consommation des crédits affectés sur le budget de l'Etat rapportés à l'avancement physique des projets et programmes de toute nature constituant le portefeuille des wilayas relevant de sa compétence ;
de mettre en Ćuvre les dĂ©cisions issues du projet de modernisation du processus budgĂ©taire et de vulgariser le contenu de la rĂ©forme budgĂ©taire.
2. La direction de la programmation et du suivi budgĂ©taires : Les ex-directions de la Planification et de lâAmĂ©nagement du Territoire (DPAT) qui ont Ă©tĂ© rattachĂ©es Ă la direction gĂ©nĂ©rale du budget (1998), ont fait lâobjet dâune rĂ©organisation en 2011 et renommĂ©es en : Direction de la Programmation et du Suivi BudgĂ©taires de wilaya (DPSB). Cette structure qui reprĂ©sente au niveau local, la Direction GĂ©nĂ©rale du Budget, dans le volet de budgĂ©tisation et de suivi, est chargĂ©e, notamment:
de proposer Ă lâadministration centrale du
budget lâinscription des programmes et projets locaux financĂ©s sur le budget de lâEtat conformĂ©ment au dĂ©cret exĂ©cutif n° 98-227 du 13 juillet 1998, susvisĂ©, et de participer aux travaux de prĂ©paration de ces programmes dans la limite du pĂ©rimĂštre budgĂ©taire ;
de consolider les prĂ©visions budgĂ©taires nĂ©cessaires Ă la rĂ©alisation des programmes locaux financĂ©s sur le budget de lâEtat, et de les transmettre Ă lâadministration centrale du budget ;
de mettre en place une base
de donnĂ©es portant sur les principaux paramĂštres dâĂ©valuation de la situation socioĂ©conomique et financiĂšre des secteurs et des collectivitĂ©s locales dans le cadre du schĂ©ma directeur informatique arrĂȘtĂ© par la direction gĂ©nĂ©rale du budget en application de la rĂ©forme budgĂ©taire ;
de suivre, en relation avec les ordonnateurs concernés, la réalisation des projets déconcentrés conformément à leur échéancier de réalisation et de clÎture, et d'en fournir un rapport trimestriel, et chaque fois que de besoin, analysant leurs impacts budgétaires.
II. LE SYSTEME DE REMUNERATIONDES FONCTIONNAIRES
En premier lieu, historiquement, au lendemain de lâindĂ©pendance, le fonctionnaire AlgĂ©rien Ă©tait rĂ©gi par lâOrdonnance n° 66-133 du 2 Juin 1966, portant statut gĂ©nĂ©ral de la fonction publique, modifiĂ©e et complĂ©tĂ©e, dâaspiration socialiste.
Dans le cadre de lâidĂ©ologie socialiste de lâEtat, consacrĂ©e dans les constitutions consĂ©cutives, le fonctionnaire est considĂ©rĂ© comme un travailleur, rĂ©gi Ă lâinstar du travailleur exerçant dans le secteur Ă©conomique, par les mĂȘmes dispositions lĂ©gislatives de la loi n° 78-12 du 5 AoĂ»t 1978, relative au statut gĂ©nĂ©ral du travailleur.
Ainsi, cette loi se verra, rapidement, tarduite
rĂ©glementairement par le dĂ©cret n° 85-59 du 23 Mars 1985, portant statut-type des travailleurs des institutions et administrations publiques, ainsi que lâensemble des textes pris en application, afin dâĂ©tablir le statut juridique des fonctionanires, dont les grades seront classĂ©s sur 78 positions statutaires, incluant Ă©galement les titulaires de postes supĂ©rieurs, exerçant des postes de responsailitĂ© et dâencadrement, budgĂ©tisĂ©s Ă lâinstar des gardes de fonctionnaires, alors que lâavancement dans la carriĂšre sâeffectuait sur 10 Ă© chelons.
Dans le sillage de la rĂ©forme de lâEtat, les pouvoirs publics ont dĂ©cidĂ© de mettre en place un nouveau texte lĂ©gislatif rĂ©gissant
lâensemble des fonctionnaires : AprĂšs une longue rĂ©flexion du groupe bilatĂ©ral associant les diffĂ©rents dĂ©partements ministĂ©riels, Ă la lumiĂšre des recommandations du comitĂ© de rĂ©forme des structures et missions de lâEtat, le statut gĂ©nĂ©ral de la fonction publique, publiĂ© par lâOrdonnance n° 06-03 du 15 Juillet 2006, est venu consacrer un nouveau systĂšme de classification des fonctionnaires, sur 4 groupes regroupant 17 catĂ©gories et 7 subdivisons hors-catĂ©gorie, et qui correspondent Ă des grades, lâaccĂšs Ă chaque grade Ă©tant, fondĂ© sur le niveau de qualification attestĂ© par des titres ou des diplĂŽmes, induisant lâĂ©laboration dâune nouvelle grille des traitements des fonctionnaires.
UUNNEE OORRGGAANNIISSAATTIIOONN CCOOHHEERREENNTTEE EETT EEFFFFIICCAACCEE,, RREEPPOONNDDAANNTT AAUUXX EEXXIIGGEENNCCEESS DDEE LLAA BBOONNNNEE GGOOUUVVEERRNNAANNCCEE BBUUDDGGEETTAAIIRREE..
LLââOOPPEERRAATTIIOONN DDââIINNFFOORRMMAATTIISSAATTIIOONN,, EENN CCOOUURRSS,, RREENNFFOORRCCEERRAA DDAAVVAANNTTAAGGEE LLââEECCHHAANNGGEE DDââIINNFFOORRMMAATTIIOONNSS EETT DDEE DDOONNNNEEEESS,, EENNTTRREE LLEESS AACCTTEEUURRSS DDEE LLAA BBUUDDGGEETTIISSAATTIIOONN,, DDUU CCOONNTTRROOLLEE EETT DDUU SSUUIIVVII DDEE LLAA DDEEPPEENNSSEE PPUUBBLLIIQQUUEE..
A cet Ă©gard, la refonte du statut gĂ©nĂ©ral de la fonction publique sâinscrit dans le processus global de modernisation de lâEtat et de la bonne gouvernance, vĂ©ritable socle et cadre fĂ©dĂ©rateur de lâensemble des corps des fonctionnaires, le nouveau dispositif de la fonction publique sâappuie sur les principes suivants :
Principe dâunitĂ© de la fonction publique : Il implique que les fonctionnaires sont rĂ©gis par des rĂšgles qui rĂ©sultent des missions de puissance publique et de service public.
Principe de paritĂ© : Visant Ă assurer une Ă©galitĂ© en droits, obligations et dĂ©roulement de carriĂšre de lâensemble des fonctionnaires, quels que soient lâadministration dâappartenance et le lieu dâexercice des missions.
Principe de modernitĂ© : Pour faire face au nouveau rĂŽle de lâEtat, lâadministration se doit de moderniser ses moyens dâaction, rĂ©nover la gestion de ses ressources humaines et se doter dâun systĂšme de formation intĂ©grĂ©, et câest dans ce sens que le nouveau systĂšme de la fonction publique doit sâinscrire dans une perspective de valorisation des ressources humaines, destinĂ©e Ă optimiser les compĂ©tences et inculquer la culture du service public aux fonctionnaires.
Principe de flexibilitĂ© statutaire : Principe fondateur du nouveau systĂšme de la fonction publique, il prĂ©sente lâavantage dâassurer une plus grande souplesse dans
la prise en charge des spécificités attachées à certaines catégories de fonctionnaires, en raison de la nature de leurs missions et les conditions de leur exercice.
Ainsi, le nouveau statut gĂ©nĂ©ral de la fonction publique a dĂ©fini les garanties, obligations et droits du fonctionnaire, dans sa relation statutaire, consacrĂ©e par les 63 statuts particuliers des fonctionnaires par corps, lâorganisation et le dĂ©roulement de sa carriĂšre, les positions statutaires dans lesquelles il peut ĂȘtre placĂ©, ainsi que le rĂ©gime disciplinaire qui lui est applicable.
Il a, Ă©galement, mis en place une nouvelle relation de travail quâest le rĂ©gime de contractualisation, tel que prĂ©vu Ă son article 19 pour des activitĂ©s dâentretien, de maintenance ou de service, elle a permis le recrutement dâagents contractuels recrutĂ©s dans le cadre des dispositions de son article20, recrutĂ©s sur des emplois destinĂ©s Ă des fonctionnaires, ou encore pour la prise en charge dâopĂ©rations revĂȘtant un caractĂšre conjoncturel, et ce, Ă titre exceptionnel.
Parmi les principaux droits du fonctionnaire, et en contrepartie du travail fourni, le fonctionnaire a droit Ă une rĂ©munĂ©ration, elle consiste Ă payer la contrepartie dâun travail effectuĂ© ou dâun service fait.
La rĂ©munĂ©ration du fonctionnaire est, donc, constituĂ© dâun Ă©lĂ©ment principal quâest le traitement de base, rĂ©munĂ©rant ses obligations, majorĂ© de lâindemnitĂ© dâexpĂ©rience professionnelle, qui correspond Ă lâun des 12 Ă©chelons de son anciennetĂ©, et dâun Ă©lĂ©ment
accessoire quâest le rĂ©gime indemnitaire (primes et indemnitĂ©s), en contrepartie des contraintes et des sujĂ©tions particuliĂšres inhĂ©rentes Ă lâexercice de certaines activitĂ©s.
Compte tenu que la nouvelle grille des traitements, instituée par le Décret présidentiel n° 07-304 du 29 Septembre 2007, prend effet à compter du1er Janvier 2008, les fonctionnaires perçoivent leurs nouveaux salaires révisés, avec effet rétroactif, c'est-à -dire avec le service de rappels de salaires à partir de la date du 1er Janvier 2008.
Lors de la prĂ©sentation de la DĂ©claration de politique gĂ©nĂ©rale du Gouvernement, en Octobre 2010, Monsieur le Premier Ministre avait dĂ©clarĂ© que le niveau dâamĂ©lioration des revenus des fonctionnaires par rapport aux capacitĂ©s financiĂšre de lâEtat peut se mesurer Ă travers la mobilisation de pas moins de 1000 milliards de DA, soit la quasi-totalitĂ© des revenus du TrĂ©sor Publics hors des hydrocarbures, pour faire face Ă la charge induite par les nouveaux rĂ©gimes indemnitaires (avec les rappels).
DĂšs lors, les mesures mises en place pour lâamĂ©lioration et la prĂ©servation du pouvoir dâachat des citoyens ne pourraient ĂȘtre pleinement apprĂ©ciĂ©s, rajoute-t-il, sans tenir compte des importantes subventions soutenues par le budget de lâEtat au prix de plusieurs produits ou prestations marchands (carburants, Ă©lectricitĂ© et gaz, logement, eau, cĂ©rĂ©ales, produits laitiers), ainsi que des concours aux dĂ©munis.
LâopĂ©ration de rĂ©vision des rĂ©gimes indemnitaires des fonctionnaires sâinscrivait, Ă
partir de lâannĂ©e 2010, dans une dĂ©marche dâensemble qui consiste Ă assurer une harmonisation des primes et indemnitĂ©s instituĂ©es au profit de diffĂ©rents corps de fonctionnaires.
En fait, lâopĂ©ration de rĂ©vision des rĂ©gimes indemnitaire des fonctionnaires a Ă©tĂ© initiĂ©e par les diffĂ©rents ministĂšres concernĂ©s et soumis Ă lâexamen dâune commission interministĂ©rielle, prĂ©sidĂ©e par la Direction GĂ©nĂ©rale de la Fonction Publique et composĂ©e des reprĂ©sentants du MinistĂšre des Finances, ainsi que du ministĂšre concernĂ©, elle Ă©tait chargĂ©e dâĂ©mettre un avis technique sur tout projet de dĂ©cret exĂ©cutif, Ă soumettre Ă la signature de Monsieur le Premier Ministre, instituant toute prime ou indemnitĂ©.
NĂ©anmoins, et prĂ©alablement Ă leur transmission, Ă la Direction GĂ©nĂ©rale de la Fonction Publique, les projets de textes consacrant les rĂ©gimes et indemnitĂ©s ont fait lâobjet dâune concertation et dâun examen approfondi avec les reprĂ©sentants des organisations syndicales.
Il convient de prĂ©ciser que suite au long processus de rĂ©vision des 63 rĂ©gimes indemnitaires des diffĂ©rents corps des fonctionnaires et agents de lâEtat, force est de constater lâaccroissement considĂ©rable du rĂ©gime indemnitaire qui a Ă©tĂ© utilisĂ©, comme dans les annĂ©es 90, comme un instrument de
revalorisation salariale, et au-delĂ de cet aspect, les rĂ©gimes indemnitaires des fonctionnaires produisant un effet pĂ©cuniaire rĂ©troactif au 1er Janvier 2008, ils ont permis aux fonctionnaires de bĂ©nĂ©ficier de rappels de rĂ©munĂ©ration, dont lâimportance varie selon le niveau dâaugmentation de la rĂ©munĂ©ration globale.
Lors de la tenue des travaux de la 14eme tripartite (Gouvernement- Union GĂ©nĂ©rale des Travailleurs AlgĂ©riens- Patronat), en date du 29 et du 30 Septembre 2011, parmi les diffĂ©rents points abordĂ©s, le point portant sur le pouvoir dâachat a tenu une place importante :
Le Gouvernement avait, alors, dĂ©cidĂ© de contribuer Ă lâamĂ©lioration du pouvoir dâachat, par le bais de la revalorisation du Salaire National Minimum Garanti, applicable dans les secteurs dâactivitĂ©.
NĂ©anmoins, le Gouvernement a jugĂ© que le pouvoir dâachat doit ĂȘtre traitĂ© en parallĂšle avec la situation des finances publiques, la prise en compte des nouveaux rĂ©gimes indemnitaires lâaugmentation de la masse des salaires, la faiblesse de la conjoncture Ă©conomique internationale et ses consĂ©quences sur lâĂ©conomie nationale (sur les prix des hydrocarbures principalement), et enfin, lâaugmentation du Salaire National Minimum Garanti (S.N.M.G.) Ă 18 000 DA,
Ă partir du 1er Janvier 2012, ayant dĂ©jĂ subi plusieurs augmentations dans un passĂ© proche, le 1er Janvier 1990 Ă 1000 DA, le 1er Janvier 1992 Ă 2500 DA, puis Ă 4 800 DA le 1er Janvier 1997,et respectivement Ă 8 000 et 12 000 DA, en 2001 et en 2007, tĂ©moignant de lâattention particuliĂšre des pouvoirs publics portĂ©e Ă lâattention des couches sociales les plus vulnĂ©rables.
Enfin, et dans le sillage de diffĂ©rentes augmentations, le Gouvernement avait, aussi, dĂ©cidĂ© de faire bĂ©nĂ©ficier les retraitĂ©s dâune amĂ©lioration de leurs pouvoir dâachat par le relĂšvement Ă 15 000 DA de toutes les pensions et allocations de retraites inferieurs Ă ce montant, ainsi que lâaugmentation variante de15% Ă 30% au profit des retraitĂ©s dont le montant de la pension est supĂ©rieur Ă 15 000 DA, ce-qui touchera pas moins de 2 400 000 retraitĂ©s salariĂ©s et non-salariĂ©s, avec un impact annuel sur le budget de lâEtat de plus de 63 milliards DA. En effet, au total,
Le budget de lâEtat a pris en charge 110 milliards DA de dĂ©penses complĂ©mentaires de retraites, entre 2006 et 2010.
III. LE CONTROLE PREALABLEDE LA DEPENSE
1. Le cadre réglementaire ancien
En Algérie le service du contrÎle financier a toujours été rattaché au ministÚre des finances et en particulier à la direction du budget.
Le service en question a connu une Ă©volution et des mutations depuis lâindĂ©pendance au titre de sa compĂ©tence, de ses missions et de son organisation.
DĂ©cret n° 63.127 du 19/04/1963 portant lâorganisation du ministre des finances : câest ainsi que lâarrĂȘtĂ© du 15 mai 1963 portant lâorganisation interne et fixant les attributions de la direction du budget et du ministĂšre des finances, pris en application du dĂ©cret n°63.127 du 19/04/1963 portant lâorganisation du MinistĂšre des Finances, notamment, son article 1erqui stipule que la direction du budget comprend trois sous-directions :
Sous-direction du budget. Sous-direction des contrĂŽles. Sous-direction des
inspections. Lâintervention du dĂ©cret n°64.57 du 10fĂ©vrier 1964 modifiant la compĂ©tence du contrĂŽle financier de lâEtat stipule en son article 1er que tous les engagements de dĂ©penses imputĂ©es sur le budget de lâĂ©tat sont prĂ©alablement
soumis au visa spĂ©cial du contrĂŽleur financier de lâEtat. Sont dispensĂ©s du visa, les ordonnateurs secondaires, lorsque le montant ne dĂ©passe pas le seuil de passation des marches.
A ce titre, les dispositions des décrets n° 50-1413 du 13.11.1950 et n° 56-256 du 13-03-1956 sont partiellement abrogées.
Par la suite, le dĂ©cret n°69.28 du 21 fĂ©vrier 1969,a transfĂ©rĂ© Ă la direction du budget et du contrĂŽle, les attributions prĂ©cĂ©demment exercĂ©es par le contrĂŽleur financier de lâEtat en matiĂšre de contrĂŽle prĂ©alable des dĂ©penses engagĂ©es par les ordonnateurs du budget de lâEtat et des budgets annexes.
Dans ce cadre sont transfĂ©rĂ©es Ă©galement au contrĂŽle financier de lâEtat, les attributions prĂ©cĂ©demment exercĂ©es par la direction du budget et du contrĂŽle dans le domaine :
du contrĂŽle financier permanent des entreprises publiques Ă caractĂšre industriel ou commercial.
de lâinspection de la gestion des institutions Ă©conomiques et sociales.
Ainsi, le contrĂŽle financier de lâEtat continue toutefois
dâassurer sa mission dâinspection gĂ©nĂ©rale de la gestion des services publics de lâEtat, des collectivitĂ©s locales et de tout organisme public.
2. Le cadre réglementaire actuel :
Le contrÎle préalable des dépenses engagées est régit par les dispositions du décret exécutif n°92-414 du 14 novembre 1992, pris en application des articles 58-59 et 60 de la loi n°90-21 du 15/18/1990 relative à la comptabilité publique.
Il sâagit dâun texte de rĂ©fĂ©rence qui a essayĂ© de cerner les missions, les compĂ©tences et la responsabilitĂ© des contrĂŽleurs financiers et des contrĂŽleurs financiers adjoints dâune maniĂšre plus ou moins exhaustive.
3-Statut du contrĂŽleur financier :
ConformĂ©ment au dĂ©cret exĂ©cutif n° 11-381 du 21 novembre 2011 relatif aux services du contrĂŽle financier, Sous lâautoritĂ© du directeur gĂ©nĂ©ral du budget, le service du contrĂŽle financier est dirigĂ© par un contrĂŽleur financier. A ce titre, le contrĂŽleur financier exerce ses missions de contrĂŽle auprĂšs :
de lâadministration centrale ;
de la wilaya ; de la commune.
Outre les administrations prĂ©vues ci-dessus, les Ă©tablissements publics soumis aux formes de contrĂŽle prĂ©vus aux articles 2 et 2 bis du dĂ©cret exĂ©cutif n° 92-414 du 14 novembre 1992, susvisĂ© ainsi que les institutions et administrations publiques, peuvent ĂȘtre rattachĂ©s Ă lâun des services du contrĂŽle financier.
Sous lâautoritĂ© du contrĂŽleur financier, assistĂ© de trois (3) Ă cinq (5) contrĂŽleurs financiers adjoints, le service du contrĂŽle financier comprend deux (2) Ă quatre(4) bureaux. Ces derniers peuvent ĂȘtre subdivisĂ©s en sections dont le nombre est fixĂ© au maximum Ă trois. Le contrĂŽleur financier a pour mission de veiller Ă lâapplication de la lĂ©gislation et de la
rĂ©glementation relatives Ă la dĂ©pense publique. A ce titre, il est chargĂ©, notamment : dâorganiser, de diriger et
dâanimer les activitĂ©s du service du contrĂŽle financier ; de mettre en Ćuvre les
dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires en matiĂšre de contrĂŽle des dĂ©penses engagĂ©es ; dâassumer toute autre mission
découlant des processus budgétaires;
de reprĂ©senter le ministre chargĂ© des finances auprĂšs des commissions des marchĂ©s publics, auprĂšs des conseils dâadministration des conseils dâorientation des Ă©tablissements publics Ă caractĂšre administratif et autres Ă©tablissements ;
dâĂ©laborer des rapports annuels des activitĂ©s et comptes rendus
périodiques exhaustifs destinés au ministre chargé des finances ;
dâexĂ©cuter, sur dĂ©cision du ministre chargĂ© des finances, toutes missions de vĂ©rification ou de contrĂŽle portant sur les aspects inhĂ©rents Ă lâapplication de la lĂ©gislation et de la rĂšglementation relatives aux finances publiques ; dâexercer le pouvoir
hiĂ©rarchique sur le personnel placĂ© sous son autoritĂ© et de lâencadrer ; de participer Ă la vulgarisation
de la législation et de la réglementation liées aux dépenses publiques ;
de participer aux Ă©tudes et analyses des textes lĂ©gislatifs et rĂšglementaires initiĂ©s par la direction gĂ©nĂ©rale du budget et ayant un impact sur le budget de lâEtat et/ou sur les budgets des collectivitĂ©s locales et organismes publics ;
IV. LA DIRECTIONGENERALE DU BUDGET
1. lâadministration centrale de la Direction GĂ©nĂ©rale du Budget : Elle occupe une place importante dans le processus dâĂ©laboration du budget dâĂ©quipement de lâEtat, dont elle a la charge dâorganiser et dâĂ©tablir les documents budgĂ©taires nĂ©cessaires et de servir de cadre de nĂ©gociation, elle est Ă©galement chargĂ©e de :
De participer, en relation avec les structures et institutions
concernĂ©es, Ă lâĂ©laboration de la politique budgĂ©taire ; Dâinitier tout texte lĂ©gislatif ou rĂ©glementaire relevant de son domaine de compĂ©tence ; DâĂ©tudier et de proposer toute mesure nĂ©cessaire Ă la normalisation des dĂ©penses de lâEtat et Ă lâamĂ©lioration de leur efficacitĂ© ; DâĂ©laborer le projet de budget ; Dâassurer la mise en Ćuvre et le suivi de lâexĂ©cution du
budget, de son contrĂŽle et de son Ă©valuation ; De procĂ©der Ă lâouverture, Ă la transformation, Ă lâannulation et au redĂ©ploiement des postes budgĂ©taires des institutions et administrations publiques ; De participer, en ce qui la concerne, Ă lâĂ©tude, Ă la prĂ©paration et Ă la mise en Ćuvre des conventions et accords internationaux ayant
une incidence financiĂšre sur le budget de lâEtat ; De suivre la rĂ©forme budgĂ©taire et de la mettre en Ćuvre.
A ce titre et en adéquation avec les missions dont elle est chargée, le Direction Générale du Budget est composée de :
A/ cinq (5) divisions : Division du développement
humain ; Division du développement de
lâaction Ă©conomique et sociale ; Division du dĂ©veloppement
administratif et de la régulation ; Division du développement
des infrastructures ;
Division de la synthÚse budgétaire.
B/ quatre (4) directions :
Direction de la réglementation budgétaire et du contrÎle préalable de la dépense ;
Direction de lâinformatique ;
Direction de lâadministration des moyens et des finances ;
Direction de la modernisation du systÚme budgétaire.
C/ une (1) inspection : Une inspection des
services du budget. D/ trois (3) assistants du Directeur Général :
Deux directeurs dâĂ©tudes ; Un (1) chef dâĂ©tudes
PrĂ©vue par le texte organisant lâadministration centrale de la Direction GĂ©nĂ©rale du Budget, le dĂ©cret exĂ©cutif n° 08-154 du 26 mai 2008, prĂ©cise les missions, organisation et fonctionnement de lâinspection des services du budget. Cette inspection est chargĂ©e, sous lâautoritĂ© directe du directeur gĂ©nĂ©ral du budget, dâeffectuer des missions de contrĂŽle, dâinspection et dâĂ©valuation. Elle peut ĂȘtre en outre, appelĂ©e Ă effectuer des travaux dâĂ©tude et de de rĂ©flexion entrant dans son domaine de compĂ©tence. Lâinspection propose Ă©galement des recommandations et des mesures susceptibles de contribuer Ă lâamĂ©lioration et au renforcement des structures et des services inspectĂ©s.
2.Les services extérieurs de la Direction Générale du Budget
- la direction régionale du budget est organisée en trois (3) sous- directions et deux (2) bureaux rattachés directement au directeur régional du budget :
- la sous-direction de lâapplication de la rĂ©glementation du budget de lâEtat, des collectivitĂ©s locales et du contrĂŽle financier de wilayas et de communes ; - la sous-direction des prĂ©visions budgĂ©taires et du dĂ©veloppement rĂ©gional ; - la sous-direction du suivi budgĂ©taire des projets et programmes locaux ; - le bureau des moyens et de la formation ; - le bureau des recours, de lâinspection et du contentieux. La DRB est chargĂ©e :
En matiÚre budgétaire :
âą de veiller Ă lâapplication de la lĂ©gislation et de la rĂ©glementation affĂ©rentes au budget, et de faire toute proposition dâadaptation de la lĂ©gislation et de la rĂ©glementation relatives Ă lâaffectation et au contrĂŽle des dĂ©penses publiques ;
âą de contribuer Ă la mise en place et au fonctionnement du systĂšme de collecte et de traitement de lâinformation encadrant les prĂ©visions budgĂ©taires entrant dans le cadre de lâĂ©laboration du budget de lâEtat,
âą de consolider les donnĂ©es nĂ©cessaires Ă la constitution des fichiers cartographiques par wilaya, nĂ©cessaires Ă
lâanalyse financiĂšre de la politique de dĂ©veloppement rĂ©gional, et dâĂ©valuer les impacts des programmes proposĂ©s,
âą de suivre la consommation des crĂ©dits affectĂ©s sur le budget de lâEtat rapportĂ©s Ă lâavancement physique des
⹠projets et programmes de toute nature constituant le portefeuille des wilayas relevant de sa compétence,
âą dâĂ©tablir les bilans dâexĂ©cution annuels et rapports pĂ©riodiques sur lâactivitĂ© de contrĂŽle prĂ©alable des dĂ©penses publiques, des procĂ©dures dâinscription et actes de gestion budgĂ©taire des programmes et projets locaux,
âą de mettre en Ćuvre les dĂ©cisions issues du projet de modernisation du processus budgĂ©taire et de vulgariser le contenu de la rĂ©forme budgĂ©taire,
En matiĂšre de gestion :
âą dâassurer la gestion, le suivi et lâĂ©valuation des personnels placĂ©s sous son autoritĂ©, des moyens mis Ă sa disposition et des crĂ©dits qui lui sont dĂ©lĂ©guĂ©s en tenant la comptabilitĂ© conformĂ©ment Ă la lĂ©gislation et Ă la rĂ©glementation en vigueur,
âą dâentreprendre ou dâaccompagner toute mission de contrĂŽle et dâĂ©valuation des services
extĂ©rieurs du budget dans le cadre du programme arrĂȘtĂ© par la direction gĂ©nĂ©rale du budget,
âą dâassurer la conservation des archives, la tenue des inventaires des biens meubles et immeubles, et lâentretien du patrimoine mobilier et immobilier conformĂ©ment Ă la lĂ©gislation et Ă la rĂ©glementation en vigueur.
2)- la direction de programmation et de suivi budgétaires de wilaya est organisée en quatre (4) services et un (1) bureau rattaché au directement directeur :
- le service du dĂ©veloppement humain et de lâaction socioĂ©conomique ; - le service du dĂ©veloppement des programmes locaux ; - le service de dĂ©veloppement des infrastructures et rĂ©gulation ; - le service la synthĂšse budgĂ©taire - le bureau des moyens et de la formation.
La DPSB est chargée :
En matiÚre budgétaire :
âą de proposer Ă lâadministration centrale du budget lâinscription des programmes et projets locaux financĂ©s sur le budget de lâEtat conformĂ©ment au dĂ©cret exĂ©cutif n° 98-227 du 19 Rabie El Aouel 1419 correspondant au 13 juillet 1998, susvisĂ©, et de participer aux travaux de prĂ©paration de ces
programmes dans la limite du périmÚtre budgétaire,
âą de consolider les prĂ©visions budgĂ©taires nĂ©cessaires Ă la rĂ©alisation des programmes locaux financĂ©s sur le budget de lâEtat, et de les transmettre Ă lâadministration centrale du budget,
âą de suivre, en relation avec les ordonnateurs concernĂ©s, la rĂ©alisation des projets dĂ©concentrĂ©s conformĂ©ment Ă leur Ă©chĂ©ancier de rĂ©alisation et de clĂŽture, et dâen fournir un rapport trimestriel, et chaque fois que de besoin, analysant leurs impacts budgĂ©taires,
âą de mettre en place une base de donnĂ©es portant sur les principaux paramĂštres dâĂ©valuation de la situation socioĂ©conomique et financiĂšre des secteurs et des collectivitĂ©s locales dans le cadre du schĂ©ma directeur
informatique arrĂȘtĂ© par la direction gĂ©nĂ©rale du budget en application de la rĂ©forme budgĂ©taire,
En matiĂšre gestion :
âą de prĂ©parer et dâexĂ©cuter le budget de la direction, dâen assurer le suivi et lâĂ©valuation ainsi que la gestion des personnels et moyens mis Ă sa disposition conformĂ©ment Ă la lĂ©gislation et Ă la rĂ©glementation en vigueur,
âą dâassister toute mission dâinspection et dâĂ©valuation des services extĂ©rieurs du budget dans le cadre du programme arrĂȘtĂ© par la direction gĂ©nĂ©rale du budget,
âą de conserver les archives de la direction et de veiller Ă la tenue des inventaires des biens meubles et immeubles, Ă lâentretien du patrimoine mobilier et immobilier conformĂ©ment Ă la
législation et à la réglementation applicables en la matiÚre.
3)- les services de contrÎle financier des institutions, administrations et organismes publics, des wilayas et communes comprennent de trois (3) à cinq (5) contrÎleurs financiers adjoints. Ils sont organisés en bureaux dont le nombre varie de deux (2) à quatre (4) et subdivisés en sections dont le nombre maximal est de trois(3) :
- le bureau de la comptabilité des engagements ;
- le bureau des marchés publics ;
- le bureau des opĂ©rations dâĂ©quipement ;
- le bureau de lâanalyse et de la synthĂšse.
Publication et relations publiques
La direction générale du budget a confectionné et diffusé :
Un rĂ©pertoire des lois de finances de 1962 jusquâĂ 2010. Un recueil regroupant les dĂ©crets exĂ©cutifs n° 92-414 et n° 98-227, ainsi que les instructions prises en
ces matiÚres. Un recueil des actes administratifs pris par la DGB en 2007 et en 2008. Un manuel du contrÎle des dépenses engagées.
En sus des rencontres quâelle organise avec ses services extĂ©rieures et dans le cadre de lâapplication du contrĂŽle prĂ©alable des dĂ©penses engagĂ©es aux budgets communaux, la Direction GĂ©nĂ©rale du Budget a organisĂ© neuf (9) sĂ©minaires, tenus durant la pĂ©riode allant du mois de juin Ă juillet, en collaboration avec les services centraux et les services locaux du MinistĂšre des Finances et du MinistĂšre de l'IntĂ©rieur et des CollectivitĂ©s Locales.
Ces rencontres de sensibilisation, d'information, de formation et de concertation ont concernĂ© plus de 1400 participants composĂ©s de SecrĂ©taires GĂ©nĂ©raux de Wilaya, de Directeurs dâAdministration Locale, de Directeurs RĂ©gionaux du Budget et du TrĂ©sor, de Directeurs de la Planification et de lâAmĂ©nagement du Territoire, de ContrĂŽleurs Financiers, de PrĂ©sidents dâAssemblĂ©e populaire communale, de SecrĂ©taires GĂ©nĂ©raux de commune, de Chefs de service dâanimation locale de la wilaya et de TrĂ©soriers communaux.
V. LES PERSPECTIVES ET LAREFORME ENGAGEE PAR LA DIRECTIONGENERALE DU BUDGET
1.PROJET DEMODERNISATIONDES PROCEDURESBUDGETAIRES
Le projet a deux composantes majeures :
La composante budgĂ©tisation comporte des changements aux rĂšgles, organisations et pratiques de la prĂ©paration du budget, de sa prĂ©sentation et de son contrĂŽle dâexĂ©cution.
La composante informatique et systĂšme dâinformation consiste Ă : acheter et installer des matĂ©riels et des logiciels modernes et performants ; dĂ©velopper et mettre en Ćuvre des systĂšmes dâinformation qui permettront de renforcer les capacitĂ©s dâaction du MinistĂšre des Finances et dâappuyer efficacement les nouvelles structures de budgĂ©tisation ; et former ceux qui auront Ă supporter (les informaticiens) et Ă utiliser (les utilisateurs) les systĂšmes.
a)LA COMPOSANTE BUDGETISATION :
Les objectifs visés sont :
Faciliter la maĂźtrise de la dĂ©pense publique ; Faciliter les choix stratĂ©giques par une information et des analyses pertinentes ; AmĂ©liorer la transparence du budget afin de promouvoir une discussion Ă©clairĂ©e des choix de politiques Ă©conomiques et sociales, Renforcer le contrĂŽle dâexĂ©cution et, ainsi amĂ©liorer les performances dans la rĂ©alisation des politiques et des investissements inscrits au budget.
Ces objectifs seront atteints Ă travers les actions suivantes :
1. Lâinstauration dâune budgĂ©tisation pluriannuelle intĂ©grĂ©e : c'est-Ă -dire comprenant aussi bien les investissements que les dĂ©penses courantes. Cette budgĂ©tisation pluriannuelle prĂ©serve intĂ©gralement lâannualitĂ© budgĂ©taire au plan juridique ; le budget annuel comporte des prĂ©visions par secteurs et politiques ; il est prĂ©parĂ© et prĂ©sentĂ© avec prĂ©visions glissantes sur les trois annĂ©es suivantes et sâintĂšgre dans un cadre macroĂ©conomique cohĂ©rent de mĂȘme durĂ©e.
2. LâamĂ©lioration de la prĂ©sentation et de la diffusion du budget afin de favoriser un dĂ©bat plus ouvert et mieux informĂ© sur les choix Ă©conomiques et sociaux du gouvernement.
3. Renforcement de la fonction conseil Ă©conomique du MinistĂšre des Finances se traduira par des capacitĂ©s accrues dâĂ©valuation, de contrĂŽle de qualitĂ© des coĂ»ts
des investissements et des politiques qui sous-tendent les demandes de crédits des ministÚres.
4. Le renforcement et la modernisation des contrĂŽles budgĂ©taires et comptables vise Ă Ă©largir leur contribution Ă lâefficacitĂ© de la dĂ©pense et Ă renforcer le suivi dâexĂ©cution des projets dâinvestissement publics afin dâen accroĂźtre lâefficience et ainsi que la capacitĂ© dâinvestissement du secteur public.
b) LA COMPOSANTE INFORMATIQUE ET SYSTEMES DâINFORMATION :
Lâutilisation des outils informatiques et des nouvelles technologies permettra au MinistĂšre des Finances et aux ordonnateurs de suivre lâĂ©volution des donnĂ©es budgĂ©taires depuis leurs Ă©laborations jusquâĂ leur exĂ©cution en passant par leur engagement et ce, Ă diffĂ©rents niveaux (central, rĂ©gional, wilaya). Il sâagit en fait de dĂ©velopper un systĂšme de gestion budgĂ©taire intĂ©grĂ© devant permettre aux diffĂ©rents intervenants des processus budgĂ©taires (DGB, DGC, DGT, ordonnateurs) dâĂ©changer des donnĂ©es et dâobtenir Ă tout moment un tableau unique des budgets, des engagements, des dĂ©penses Ă tous les niveaux.
VI. LA LETTRE ET LE CHIFFRE DU BUDGET
LE BUDGET GENERAL DE LâETAT : Les recettes et les dĂ©penses dĂ©finitives de lâEtat, fixĂ©es annuellement par la loi de finances et rĂ©parties selon les dispositions lĂ©gislatives et rĂ©glementaires en vigueur, constituent le budget gĂ©nĂ©ral de lâEtat. Le budget gĂ©nĂ©ral de lâEtat apparaĂźt Ă lâintĂ©rieur de la loi de finances et contient les prĂ©visions de recettes et les autorisations de dĂ©penses de fonctionnement et dâĂ©quipements publics Ă caractĂšre dĂ©finitif. Ces recettes et dĂ©penses figurent sur des Ă©tats annexĂ©s Ă la loi de finances :
LâĂ©tat «A» : portant Ă©valuation des recettes dĂ©finitives applicables aux dĂ©penses dĂ©finitives du budget gĂ©nĂ©ral de lâEtat ;
LâĂ©tat «B» : portant rĂ©partition par dĂ©partement ministĂ©riel des crĂ©dits ouverts au titre du budget de fonctionnement ;
LâĂ©tat «C» : portant rĂ©partition par secteur des dĂ©penses dâĂ©quipement Ă caractĂšre dĂ©finitif au titre du budget dâĂ©quipement.
La loi de finances, appelĂ©e couramment «budget», est la traduction chiffrĂ©e dâun programme dâaction Ă©conomique et sociale. Les lois de finances, dans le cadre des Ă©quilibres gĂ©nĂ©raux dĂ©finis par les plans pluriannuels et annuels de dĂ©veloppement Ă©conomique et social fixent la nature, le montant et lâaffectation des ressources et des charges financiĂšres de lâEtat.
Dans cette perspective, la loi de finances détermine le montant des dépenses et des moyens financiers propres à les satisfaire. Les lois de finances sont groupées en trois catégories :
- la loi de finances de lâannĂ©e ; - la loi de finances
complémentaire ou modificative ;
- la loi de rÚglement budgétaire. A. Les ressources budgétaires
prévues par la loi de finances comprennent principalement :
1. les ressources ordinaires. 2. la fiscalité pétroliÚre.
B. Les charges permanentes de lâEtat sont, notamment :
1. les dĂ©penses de fonctionnement. 2. les dĂ©penses dâinvestissement.
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Fiscalité PétroliÚre Ressources Ordinaires
1. Evolution des ressources budgĂ©tisĂ©es depuis lâan 2000 jusquâau 2012 :
LLEE BBUUDDGGEETT DDEE LLââEETTAATT EESSTT EEGGAALLEEMMEENNTT LLââIINNSSTTRRUUMMEENNTT QQUUII PPEERRMMEETT DDEECCAALLCCUULLEERR EETT DDEE PPRREENNDDRREE EENN CCHHAARRGGEE LLEE CCOOĂĂTT DDEESS SSEERRVVIICCEESS PPUUBBLLIICCSS QQUUII
NNââOONNTT PPAASS DDEE PPRRIIXX..
2. Evolution des charges permanentes de lâEtat :
Il sâagit, en gros, de lâĂ©volution du budget de lâEtat dans sa partie dĂ©pense. En effet, lâaccroissement des dĂ©penses publiques et fortement liĂ© Ă lâaccroissement des missions de lâEtat.
Contrairement aux finances publiques classiques, les finances publiques modernes sont caractĂ©risĂ©es par la place importante quâelles ont dans lâactivitĂ© et la vie Ă©conomiques et sociales.
Dans cette organisation, lâinterventionnisme, le budget de lâEtat nâest plus neutre, il a pour
vocation Ă devenir un instrument de politique Ă©conomique ;
Les dĂ©penses publiques sont en nette augmentation correspondant aux diverses actions de lâEtat, et elles sont utilisĂ©es pour influencer, notamment les comportements Ă©conomiques (le dĂ©veloppement de la solidaritĂ© sociale, le dĂ©veloppement des infrastructures de base, les incitations financiĂšres diverses âŠ).
Les ressources ordinairessont en nette progression,stable et continue, parrapport au rythmedâĂ©volution de la fiscalitĂ©pĂ©troliĂšre qui par sanature, dĂ©pend la foisdu volume et des prix deshydrocarbures.
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Ă©volution des chargespermanentes de l'Etat
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Fonctionnement Investissement
3. Evolution des dĂ©penses budgĂ©tisĂ©es depuis lâan 2000 jusquâau 2012 :
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Les dĂ©penses de fonctionnement au titre de lâannĂ©e 2012.
La dĂ©pense de fonctionnement demeurera Ă©levĂ©e en 2012, en raison du fait qu'elle prendra en charge, en annĂ©e pleine, les effets induits par lâapplication des rĂ©gimes indemnitaires et les statuts particuliers publiĂ©s en
2011 ainsi que lâincidence financiĂšre des charges rĂ©currentes liĂ©es au fonctionnement des nouvelles structures.
Les dépenses de fonctionnement progresseront de 7,4% par rapport à 2011 et de 10,3% en y excluant les incidences financiÚres de l'application des régimes indemnitaires et des statuts particuliers.
Les dĂ©penses de fonctionnement, en 2012, rĂ©sulteront de lâĂ©volution des dĂ©penses suivantes :
Les rĂ©munĂ©rations des personnels des administrations centrales et de leurs services dĂ©concentrĂ©s, dont la dotation passera de 1 392 milliards de DA en 2011 Ă 1 664 milliards de DA en 2012, prendront en charge, principalement : o le produit de la formation et de lâavancement normal du personnel ; o l'incidence financiĂšre de lâapplication des rĂ©gimes indemnitaires et des statuts particuliers; Les subventions de
fonctionnement (807 milliards de DA en 2012 contre 646 milliards de DA en 2011) pour la prise en charge des rĂ©gimes indemnitaires, de la mise en service s de 851 nouveaux Ă©tablissements et de lâincidence financiĂšre relative au renforcement des moyens et fonctionnement des Ă©tablissements relevant des secteurs socio-Ă©ducatif. Les principales dotations budgĂ©taires seront destinĂ©es pour : o Le financement des Ă©tablissements hospitaliers, Ă partir du budget de lâEtat, qui sâĂ©lĂšvera Ă 391 milliards de DA pour la prise en charge de 16 233 nouveaux postes et lâincidence financiĂšre de lâapplication des diffĂ©rents rĂ©gimes indemnitaires; o Les subventions des Ćuvres universitaires (57 milliards de DA) pour la prise en charge de 1 427 791 Ă©tudiants, dont 307 000 nouvelles inscriptions; Les dotations additionnelles, au titre des rĂ©munĂ©rations pour la prise en charge de 64 959 nouveaux postes budgĂ©taires, sont abritĂ©es au niveau des
"rĂ©munĂ©rations" et des "subventions de fonctionnement". Le renforcement de la ressource humaine, Ă partir de la formation, sâĂ©lĂšvera Ă 38 767 fonctionnaires.
Les dotations au titre des rémunérations pour la prise en charge de 64959 nouveaux postes budgétaires sont abritées au niveau des "rémunérations" et des "subventions de fonctionnement". Les secteurs de "l'intérieur & collectivités locales", de "la santé, population & réforme hospitaliÚre" et de "l'enseignement supérieur" bénéficieront de plus des 2/3 des postes budgétaires prévus en 2012.
L'acquisition de matériels et de produits pour le fonctionnement des services et pour l'entretien des administrations centrales et services déconcentrés nécessitera la mobilisation de 173 milliards de DA en 2012, en progression de 12 milliards de DA par rapport à 2011 pour couvrir les charges récurrentes des nouvelles structures. La dotation, en 2012, du
Fonds Commun des Collectivités Locales (FCCL) de 244,5 milliards de DA, soit une croissance de 71,5 milliards de DA, comparativement à 2011. Ce niveau de dotation prend en charge, notamment :
o La compensation de la suppression du versement forfaitaire et de la diminution du taux de la TAP; o La prise en charge de l'incidence du nouveau régime indemnitaire des agents de la
garde communale ainsi que celle de 181 119 agents, relevant des corps communs des collectivitĂ©s locales. o Lâentretien et le gardiennage des Ă©coles; Lâintervention Ă©conomique
de lâEtat dont la dotation sâaccroĂźt de 45 milliards de DA, passant de 455 milliards de DA pour 2011 Ă 500 milliards de DA en 2012. Cette variation rĂ©sulte de lâeffet combinĂ© dâune contraction de la subvention au titre du soutien des prix et dâun accroissement des dotations aux EPIC, pour sujĂ©tion de service public. o La contraction de la subvention au soutien des prix sâexplique par une prĂ©vision Ă la dĂ©cĂ©lĂ©ration des prix internationaux des blĂ©s et de la poudre de lait. o Lâaccroissement des dotations aux EPIC relevant principalement des secteurs de lâeau, des transports, de la communication, de lâintĂ©rieur et des collectivitĂ©s locales et de la jeunesse et des sports. Lâintervention sociale de
lâEtat continuera en 2012 pour, principalement, la prise en charge des bĂ©nĂ©ficiaires de lâallocation forfaitaire de solidaritĂ©, des diffĂ©rents dispositifs dâemploi, de la charge patronale en matiĂšre de sĂ©curitĂ© sociale dans le cadre du DAIS, de lâallocation spĂ©ciale de scolaritĂ©, de la gratuitĂ© du livre scolaire et des cantines dans les Ă©coles. Une provision de 237
milliards de DA pour la couverture éventuelle des dépenses se rapportant aux régimes indemnitaires et statuts particuliers non encore finalisés.
- Les dĂ©penses dâinvestissement au titre de lâannĂ©e 2012.
Industrie1%
Agriculture ethydraulique
11%
Soutien auxservices
productifs1%
Infrastructureséconomiques etadministratives
35%
Education etformation
5%
Infrastructuressocio-culturelles
3%
Soutien lâaccĂšslâhabitat
8%
Divers7%
P.C.D.3%
opérations en capital26%
la répartition des dépenses d'investissement, par secteur, prévues autitre du budget de l'Etat de l'année 2012