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MINISTERES DE FINANCES DIRECTION GENERALE DU BUDGET DIRECTION DE LA REGLEMENTATION BUDGETAIRE ET DU CONTROLE PREALABLE DE LA DEPENSE Le budget de l’Etat est une reprĂ©sentation simplifiĂ©e d’un passĂ© conjuguĂ© au futur dĂ©cidĂ© au prĂ©sent, formant une intention, une volontĂ© et un choix. CINQUANTENAIRE DE L’ADMINISTRATION CHARGEE DU BUDGET 1 1 9 9 6 6 2 2 2 2 0 0 1 1 2 2 5 5 5 0 0 0 A A A N N N N N N E E E E E E S S S D D D ’ ’ ’ E E E N N N C C C A A A D D D R R R E E E M M M E E E N N N T T T J J J U U U R R R I I I D D D I I I C C C O O O - - - B B B U U U D D D G G G E E E T T T A A A I I I R R R E E E E E E T T T D D D U U U C C C O O O N N N T T T R R R O O O L L L E E E P P P R R R E E E A A A L L L A A A B B B L L L E E E D D D E E E L L L A A A D D D E E E P P P E E E N N N S S S E E E E E E N N N G G G A A A G G G E E E E E E

MINISTERES DE FINANCES DIRECTION GENERALE DU BUDGET

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Page 1: MINISTERES DE FINANCES DIRECTION GENERALE DU BUDGET

MMIINNIISSTTEERREESS DDEE FFIINNAANNCCEESS

DDIIRREECCTTIIOONN GGEENNEERRAALLEE DDUU BBUUDDGGEETT

DDIIRREECCTTIIOONN DDEE LLAA RREEGGLLEEMMEENNTTAATTIIOONN BBUUDDGGEETTAAIIRREE EETT DDUU CCOONNTTRROOLLEE PPRREEAALLAABBLLEE DDEE LLAA DDEEPPEENNSSEE

Le budget de l’Etat est une reprĂ©sentation simplifiĂ©e d’un passĂ© conjuguĂ© au futur dĂ©cidĂ© au prĂ©sent, formant une intention, une volontĂ© et un choix.

CINQUANTENAIRE DE L’ADMINISTRATION

CHARGEE DU BUDGET

111999666222

222000111222

555000 AAANNNNNNEEEEEESSS DDD ’’’EEENNNCCCAAADDDRRREEEMMMEEENNNTTT

JJJUUURRRIIIDDDIIICCCOOO---BBBUUUDDDGGGEEETTTAAAIIIRRREEE EEETTT DDDUUU

CCCOOONNNTTTRRROOOLLLEEE PPPRRREEEAAALLLAAABBBLLLEEE DDDEEE LLLAAA DDDEEEPPPEEENNNSSSEEE EEENNNGGGAAAGGGEEEEEE

Page 2: MINISTERES DE FINANCES DIRECTION GENERALE DU BUDGET

SSOOMMMMAAIIRREE

II.. PPRREESSEENNTTAATTIIOONN EETT EEVVOOLLUUTTIIOONN DDEE LLAA SSTTRRUUCCTTUURREE CCHHAARRGGEEEE DDEE LL’’EELLAABBOORRAATTIIOONN EETT DDUU SSUUIIVVII DDUU BBUUDDGGEETT DDEE LL’’EETTAATT AAIINNSSII QQUUEE DDUU CCOONNTTRROOLLEE PPRREEAALLAABBLLEE DDEESS DDEEPPEENNSSEESS EENNGGAAGGEEEESS ::

I.1. LA STRUCTURE CHARGEE DE L’ELABORATION DU BUDGET DE L’ETAT :

PERIODE 1962 – 1971 :

PERIODE 1971 – 1982 :

PERIODE 1982 – 1998 :

PERIODE 1998 – 2012 :

I.2. LA STRUCTURE CHARGEE DU CONTROLE PREALABLE DES DEPENSES ENGAGEES :

1. Avant l’indĂ©pendance de l’AlgĂ©rie : 2. AprĂšs l’indĂ©pendance de l’AlgĂ©rie :

I.3. LES STRUCTURES CHARGEES DU SUIVI DE L’ALLOCATION DES RESSOURCES :

1. La direction régionale du budget : 2. La direction de la programmation et du suivi budgétaires :

IIII.. PPRREESSEENNTTAATTIIOONN EETT EEVVOOLLUUTTIIOONN DDUU SSYYSSTTEEMMEE DDEE RREEMMUUNNEERRAATTIIOONN DDEESS FFOONNCCTTIIOONNNNAAIIRREESS..

IIIIII.. PPRREESSEENNTTAATTIIOONN EETT EEVVOOLLUUTTIIOONN DDEE LLAA RREEGGLLEEMMEENNTTAATTIIOONN RREELLAATTIIVVEE AAUU CCOONNTTRROOLLEE PPRREEAALLAABBLLEE DDEE LLAA DDEEPPEENNSSEE EENNGGAAGGEEEE..

1. Le cadre réglementaire ancien 2. Le cadre réglementaire actuel : 3. Statut du contrÎleur financier :

A. PRESENTATION SUCCINCTE ET SCHEMATIQUE DE LA

DIRECTION GENERALE DU BUDGET :

1. L’administration centrale de la Direction GĂ©nĂ©rale du Budget : 2. les services extĂ©rieurs de la Direction GĂ©nĂ©rale du Budget :

Page 3: MINISTERES DE FINANCES DIRECTION GENERALE DU BUDGET

B. LES PLUS RECENTES REALISATIONS DE LA DIRECTION GENERALE DU BUDGET.

C. LES PERSPECTIVES ET LA REFORME ENGAGEE PAR LA DIRECTION GENERALE DU BUDGET : LE PROJET DE MODERNISATION DES PROCEDURES BUDGETAIRES.

D. LA LETTRE ET LE CHIFFRE DU BUDGET :

a) Evolution des ressources budgĂ©tisĂ©es depuis l’an 2000 jusqu’au 2012 : b) Evolution des charges permanentes de l’Etat : c) Evolution des dĂ©penses budgĂ©tisĂ©es depuis l’an 2000 jusqu’au 2012 :

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CHAPITRE II

LE SYSTEME BUDGETAIRE

IndĂ©pendante depuis 1962, l’AlgĂ©rie prend en main l’organisation Ă©conomique et la gestion des finances de l’Etat. AprĂšs la naissance du premier MinistĂšre des finances dans l’histoire de l’AlgĂ©rie, une direction du budget et du contrĂŽle est prĂ©vue, nous Ă©voquerons ensemble les diffĂ©rentes Ă©tapes de l’évolution de la structure chargĂ©e de l’élaboration du budget de l’Etat ainsi que le service du contrĂŽle financier depuis leur crĂ©ation Ă  nos jours.

I. le budget de l’EtatĂ©laboration, suivi etcontrĂŽle

a. LA STRUCTURECHARGEE DEL’ELABORATION DUBUDGET DE L’ETAT

La structure chargĂ©e de l’élaboration du budget de l’Etat a connu des transformations importantes, en termes d’organisation et de compĂ©tences, en rĂ©ponse aux exigences d’adaptation aux nouvelles fonctions et missions de l’Etat. A ce titre, nous distinguons principalement quatre(4) pĂ©riodes caractĂ©risant l’évolution de la structure chargĂ©e de l’élaboration du budget de l’Etat, il s’agit notamment de la :

PERIODE1962 1971 :

Durant cette pĂ©riode nous notons l’existence d’une pĂ©riode

transitoire gĂ©rĂ©e par l’exĂ©cutif provisoire.

En effet, l’exĂ©cutif provisoire de l'Etat algĂ©rien est une structure provisoire chargĂ©e de gĂ©rer les affaires publiques en AlgĂ©rie durant la pĂ©riode transitoire entre le cessez le feu suite aux accords d'Evian du 19 mars 1962 et la proclamation de la RĂ©publique AlgĂ©rienne DĂ©mocratique et Populaire le 25 septembre 1962. Dans ce cadre, les dĂ©lĂ©guĂ©s aux affaires Ă©conomiques et financiĂšres constituent les responsables les plus concernĂ©s par les plans de dĂ©veloppement et les finances publiques en gĂ©nĂ©ral, et du budget de l’Etat en particulier. Le dĂ©lĂ©guĂ© aux affaires financiĂšres avait explicitement la charge d’exĂ©cuter les ordonnances et lois relatives au budget de l’Etat (budget gĂ©nĂ©ral et les budgets annexes).

Ex : ordonnance n° 62-032 du 21 aout 1962. En effet et Ă  l’échĂ©ance de cette pĂ©riode transitoire fixĂ©e, l’exĂ©cutif provisoire transmis ses pouvoirs Ă  l’Etat AlgĂ©rien, l’heure oĂč une assemblĂ©e nationale constituante et un gouvernement est mis en place.

A ce titre, par dĂ©cret n° 62-1 du 27 septembre 1962 portant nomination des membres du Gouvernement, le Docteur Ahmed FRANCIS fut le premier ministre des finances dans l’histoire des finances publiques de l’AlgĂ©rie indĂ©pendante.

Concernant le cadre de rĂ©fĂ©rence ayant servi pour la mise en place du budget de l’Etat, la loi n° 62-157 du 31 dĂ©cembre 1962 a annoncĂ© la reconduction jusqu’à nouvel ordre, de la lĂ©gislation en

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vigueur au 31 décembre 1962, sauf dans ses dispositions contraires à la souveraineté nationale.

En 1963, le dĂ©cret n° 63-127 du 19 avril 1963 fixe l’organisation du ministĂšre des finances, dans laquelle organisation, la direction du budget et du contrĂŽle est prĂ©vue. Quelques mois aprĂšs, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de supprimer le ministĂšre des finances et de crĂ©er un ministĂšre de l’économie nationale, toute en rĂ©cupĂ©rant les attributions exercĂ©es autrefois par ce ministĂšre supprimĂ© ainsi qu’en lui rattachement la direction gĂ©nĂ©rale du plan et des Ă©tudes Ă©conomiques, et ce, conformĂ©ment au dĂ©cret n° 63-326 du 4 septembre 1963. A cet effet, Monsieur Bachir BOUMAZA est nommĂ© Ministre de l’économie nationale, par dĂ©cret n° 63-327 du 4 septembre 1963.

Une annĂ©e passĂ©e, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de crĂ©er une direction gĂ©nĂ©rale des finances auprĂšs de la prĂ©sidence de la rĂ©publique, dĂ©chargeant le ministre l’économie nationale des attributions qu’il exerçait, prĂ©cĂ©demment, en matiĂšre financiĂšre, et ce, pour les confier Ă  cette direction gĂ©nĂ©rale des finances. Dans ce cadre, nous constatons une grande mutation dans l’organisation et les attributions en matiĂšre financiĂšre, rendues nĂ©cessaires par les changements, les orientations et aspirations Ă©conomiques et financiĂšres de l’Etat.

PERIODE1971 1982 :

Il s’agit d’une pĂ©riode caractĂ©risĂ©e par des programmes pluriannuels de dĂ©veloppement Ă©conomique et social. Par l’Ordonnance n° 70-10 du 20 janvier 1970 portant plan quadriennal 1970-1973. Dans ce cadre, M. Kamel ABDALLAH-KHODJA est nommĂ© SecrĂ©taire d’Etat au Plan, par ordonnance n° 70-53 du21 juillet 1970.

En effet, durant cette pĂ©riode, c’est au secrĂ©tariat d’Etat au plan que revient la charge d’élaborer les projets de plans de dĂ©veloppement Ă©conomique et social. Et depuis 1971, Ă  travers le dĂ©cret n° 71-259 modifiĂ© et complĂ©tĂ©, du 19 octobre 1971 portant organisation de l'administration centrale du ministĂšre des Finances prĂ©cise que la direction du budget et du contrĂŽle qui comprend la sous-direction du budget d'Ă©quipement est chargĂ©e de la gestion du budget d'Ă©quipement public. En effet, la dĂ©cision d’allocation de crĂ©dits de paiement Ă©tait conjointement signĂ©e par le ministre des Finances et le secrĂ©taire d’Etat au plan.

Les dĂ©penses publiques Ă©taient en augmentation relativement variable due, entre autres, aux changements et fluctuation des prix sur le marchĂ© pĂ©trolier enregistrĂ©s durant les annĂ©es 70, ayant permet une lĂ©gĂšre poussĂ©e des dĂ©penses d’équipement comparativement Ă  celles de fonctionnement.

Ainsi, en sus du deuxiÚme plan quadriennal 1974-1977 institué par la loi n° 74-68 du 24 juin

1974, un autre programme d’investissement public fut lancĂ© en vertu de la loi n° 80-11 du 13 dĂ©cembre 1980 portant plan quinquennal 1980-1984, dans l’objectif, notamment de mettre en place les investissements publics nĂ©cessaires au renforcement de l’indĂ©pendance Ă©conomique et la construction d’une Ă©conomie et production rĂ©pondant aux besoins et exigences Ă©conomiques et sociales de la population.

PERIODE1982 1998

Dix ans plus tard, le dĂ©cret n° 82-238du 17 juillet 1982en abroge le dĂ©cret n° 71-259 du 19 octobre 1971, ce qu’a conduit Ă  la suppression de la sous-direction du budget d’équipement.

À ce titre, le budget d’équipement serait Ă©laborĂ© par la structure du ministĂšre de la Planification.

Bien que la pĂ©riode passĂ©e a Ă©tĂ© suffisamment et relativement confortable financiĂšrement, ayant permis un grand effort d’investissement public, cette situation s’est inversĂ©e depuis 1986 avec les perturbations constatĂ©es dans le marchĂ© pĂ©trolier obligeant les pouvoirs publics de rĂ©viser la politique d’investissement (Ă©quipement) public ainsi engagĂ©e.

Des dĂ©sĂ©quilibres budgĂ©taires et macroĂ©conomiques considĂ©rables et une hausse de la dette extĂ©rieure ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s. En effet, depuis et jusqu’au 1987, le prĂ©sident de la RĂ©publique dĂ©crĂšte la crĂ©ation auprĂšs du Premier ministre, d’un Conseil national de planification

Page 6: MINISTERES DE FINANCES DIRECTION GENERALE DU BUDGET

tel que son secrétariat est assuré par un délégué à la planification.

En 1996, l’article 10 du dĂ©cret exĂ©cutif n° 96-257 du 29 juillet1996 fixant les attributions du ministre dĂ©lĂ©guĂ© auprĂšs du Premier ministre, chargĂ© de la planification, stipule : « Dans le respect des principes d'unitĂ©, d'universalitĂ© et d'annualitĂ© budgĂ©taires, le ministre dĂ©lĂ©guĂ© auprĂšs du Premier ministre, chargĂ© de la planification Ă©labore, en liaison avec les ministres concernĂ©s, le projet de budget d'Ă©quipement de l’Etat».

PERIODE1998 2012 :

La situation financiĂšre est en bonne reprise depuis ces annĂ©es, ayant permis de mettre en place des instruments de bonne gouvernance Ă©conomique, financiĂšre et budgĂ©taire. Au titre de l’organisation, en 1998, il a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© Ă  la direction gĂ©nĂ©rale du budget du ministĂšre des finances (sans la refonte de l’organigramme) les attributions, fonctions et gestion des structures, moyens et personnels se rapportant Ă  la gestion du budget d’équipement de l’Etat dĂ©tenus par l’ancienne administration des services du dĂ©lĂ©guĂ© Ă  la planification dont les directions de wilayas de la planification et de l’amĂ©nagement du territoire.

De ce fait, la direction générale du budget avait sous sa tutelle, depuis lors, trois services extérieurs :

La direction régionale du budget et le service du contrÎle financier de wilaya de par les dispositions du décret exécutif n°

91- 496 du 21 décembre 1991 portant organisation des services extérieurs de la direction générale du Budget ; Et la direction de la

planification et de l’amĂ©nagement du territoire de wilaya par effet des dispositions du dĂ©cret exĂ©cutif n°98-40 du 1er fĂ©vrier 1998 portant transfert des attributions, fonctions et de la gestion des structures, moyens et personnels se rapportant Ă  la gestion du budget d’équipement de l’Etat.

Le statut de cette derniĂšre Ă©tait consacrĂ© par le dĂ©cret exĂ©cutif n°91-42 du 16 fĂ©vrier 1991 fixant les rĂšgles d’organisation et de fonctionnement des services de la planification et de l’amĂ©nagement du territoire de wilaya (DPAT) dont les missions sont aujourd’hui dĂ©passĂ©es eu Ă©gard Ă  la nouvelle organisation de l’Administration centrale du Budget. Et depuis, la Direction GĂ©nĂ©rale du Budget assume la charge et la mission de l’élaboration du projet du budget d’équipement de l’État.

En effet, par l’introduction des dispositions du dĂ©cret exĂ©cutif n° 07-364 du 28 novembre 2007, portant organisation de l’administration centrale du ministĂšre des finances, nous constatons l’unification en une seule structure des deux volets du budget, de fonctionnement et d’équipement.

Dans ce cadre et pour illustrer la charge importante incombant Ă  cette direction gĂ©nĂ©rale en rapport Ă  ses nouvelles attributions, il est important de prĂ©ciser qu’une sĂ©rie de programmes quinquennaux d’investissement public est engagĂ©s, rĂ©alisĂ©s et en cours de

rĂ©alisation, durant ces annĂ©es, il s’agit :

Du Programme de soutien Ă  la relance Ă©conomique, engagĂ© en 2001, Ă  hauteur des ressources alors disponibles. Cette dynamique a Ă©tĂ© relayĂ©e par le programme 2004-2009, lui-mĂȘme confortĂ© par les programmes spĂ©ciaux au profit des wilayas des Hauts Plateaux et du Sud. Suivi par le programme d'investissement public retenu pour la pĂ©riode allant de 2010 Ă  2014, intitulĂ© programme de consolidation de la croissance Ă©conomique (PCCE), impliquant des engagements financiers de l'ordre de 21.214 milliards DA (ou l'Ă©quivalent de 286 milliards de dollars) et concerne deux volets Ă  savoir:

le parachÚvement des grands projets déjà entamés, notamment dans les secteurs du rail, des routes et de l'eau, pour un montant de 9.700 milliards DA (équivalent à 130 milliards de dollars), et l'engagement de projets

nouveaux pour un montant de 11.534 milliards DA (soit l'Ă©quivalent de prĂšs de 156 milliards de dollars).

Cette masse importante de dĂ©pense publique, pour une grande partie des dĂ©penses d’investissement public, s’exĂ©cute par la procĂ©dure de la maitrise d’ouvrage dĂ©lĂ©guĂ©e, donnĂ©e Ă  des Ă©tablissements ou organismes publics sous tutelle. Pour accompagner cette nouvelle pratique, l’article 61 de la loi 11-16 du 28 dĂ©cembre 2011, portant loi de finances pour 2012, modifiant et complĂ©tant les dispositions de l’article 27 de la loi 90-21 du 15 aoĂ»t 1990,

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modifiĂ©e et complĂ©tĂ©e, relative Ă  la comptabilitĂ© publique, assimile ces dĂ©lĂ©gations d’opĂ©rations aux opĂ©rations dĂ©lĂ©guĂ©es aux ordonnateurs secondaires.

En effet et compte tenu du statut actuel des EPIC et EPE, cette disposition vise Ă  travers l’octroi de la qualitĂ© d’ordonnateur secondaire au maitre d’ouvrage dĂ©lĂ©guĂ©, Ă  assoir un cadre lĂ©gal et rĂ©glementaire aux pratiques actuelles afin d’assurer un meilleur contrĂŽle et suivi budgĂ©taire.

Il est Ă©galement intĂ©ressant de savoir que l’administration chargĂ©e du budget, consciente de l’évolution de son environnement juridique, Ă©conomique, financier et numĂ©rique, a inscrit parmi ses principaux objectifs une opĂ©ration de modernisation des systĂšmes budgĂ©taires, lancĂ©e au dĂ©but des annĂ©es 2000, en cohĂ©rence avec les prescriptions techniques et les rĂšgles juridiques prĂ©vues par le projet de loi organique relative aux lois de finances (P.LOLF), qu’elle a prĂ©parĂ© pour rĂ©nover le cadre budgĂ©taire actuel.

En effet, la Direction Générale du Budget, en sus des aspects techniques de la budgétisation dont est chargée, exerce également des attributions en termes de réglementation budgétaire et du contrÎle, et, à ce titre, elle a procédé depuis, notamment ces quatre derniÚres années à la révision de textes juridiques rendue nécessaire par le contexte et les pratiques de gestion des dépenses publiques, à

savoir : la rĂ©vision du dĂ©cret exĂ©cutif n° 98-227 du 13/07/1998, modifiĂ© et complĂ©tĂ©, relatif aux dĂ©penses d’équipement de l’Etat, le dĂ©cret exĂ©cutif n° 92-414 du 14/11/1992, modifiĂ© et complĂ©tĂ©, relatif au contrĂŽle prĂ©alable des dĂ©penses engagĂ©es, ainsi que d’autres textes et instructions relatives Ă  l’inscription et Ă  l’assainissement des projets inscrits Ă  la nomenclature des investissements publics.

FidĂšle Ă  sa tradition, la Direction GĂ©nĂ©rale du Budget Ă©labore chaque annĂ©e des recueils de textes et d’avis juridiques ayant trait Ă  ses activitĂ©s et assure une large diffusion, Ă  l’effet de promouvoir l’information et les bonne pratique de gestion budgĂ©taire.

b. LA STRUCTURECHARGEE DU CONTROLEPREALABLE DESDEPENSES ENGAGEES 1 – Avant l’indĂ©pendance de l’AlgĂ©rie : Le contrĂŽle des dĂ©penses engagĂ©es a Ă©tĂ© instituĂ© en AlgĂ©rie par le dĂ©cret du 16 janvier 1902 portant rĂ©gime financier de l’AlgĂ©rie. Un dĂ©cret du 28 janvier 1908 fixant les principales attributions du contrĂŽleur des dĂ©penses engagĂ©es a Ă©rigĂ© le contrĂŽle en un service autonome relevant des ministĂšres de l’intĂ©rieur et des finances et lui attribuant des vastes prĂ©rogatives. Le contrĂŽleur financier Ă©tait nommĂ© par dĂ©cret sur

proposition des ministres intĂ©ressĂ©s parmi les inspecteurs gĂ©nĂ©raux ou inspecteurs des finances et chef de mission de l’inspection gĂ©nĂ©rale des finances en Afrique du Nord. Jouissant d’une vaste autonomie par rapport au contrĂŽle des dĂ©penses engagĂ©es existant Ă  la mĂȘme pĂ©riode en France, puisqu’il ne dĂ©pendait organiquement ni de l’inspection des finances, ni du gouvernement gĂ©nĂ©ral d’AlgĂ©rie. Le contrĂŽleur exerçait ainsi un contrĂŽle rĂ©el sur les services dĂ©pensiers. Ses attributions ont Ă©tĂ© Ă©largies par le dĂ©cret du 13 fĂ©vrier 1912 lui octroyant le rĂŽle de conseiller financier qui consistait Ă  donner son avis sur tous les projets de textes rĂ©glementaires du gouverneur gĂ©nĂ©ral susceptibles d’augmentation de dĂ©penses ou de modifications de crĂ©dits. De plus, il devait recevoir en communication toutes les piĂšces justificatives des engagements de dĂ©penses et de l’emploi des crĂ©dits (droit de communication). Le dĂ©cret n° 50-1413 du 13 novembre 1950, portant rĂšglement d’administration publique relatif au rĂ©gime de l’AlgĂ©rie, fixait dĂ©finitivement l’organisation et les modalitĂ©s du contrĂŽle financier dans son titre III (article 165 Ă  181). Ce texte qui avait marquĂ© une coupure trĂšs nette par rapport au systĂšme français, aussi bien dans les structures, les attributions et l’exercice mĂȘme du contrĂŽle, opta pour un vĂ©ritable contrĂŽle local.

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2 – AprĂšs l’indĂ©pendance de l’AlgĂ©rie : A l’indĂ©pendance, le 05 juillet 1962, pour Ă©viter de crĂ©er un vide juridique et en attendant la dotation du pays de nouvelles structures, l’exĂ©cutif provisoire algĂ©rien, a d’abord conclu un protocole d’accord avec le gouvernement français le 28 aoĂ»t 1962 puis adoptĂ© la loi 62-157 du 31 dĂ©cembre 1962 tendant Ă  la reconduction, jusqu’a ‘à nouvel ordre, de la lĂ©gislation en vigueur au 31 dĂ©cembre 1962. Cet accord prĂ©voyait que durant la pĂ©riode du 1er juillet au 31 dĂ©cembre 1962, « le contrĂŽle financier des dĂ©penses publiques algĂ©riennes et des dĂ©penses publiques française en AlgĂ©rie, est assurĂ© par un service unique ». Le contrĂŽle financier des dĂ©penses publiques, objet des dĂ©crets n° 46-2974 du 31 octobre 1946 portant rĂ©gime financier de l’AlgĂ©rie et n° 50 du 13 novembre 1950 prĂ©citĂ©, toujours en vigueur, devait s’exercer dĂ©sormais sous l’autoritĂ© du gouvernement algĂ©rien. L’adaptation de tout cet arsenal juridique aux nouvelles rĂ©alitĂ©s d’un pays souverain, interviendra ultĂ©rieurement et progressivement. C’est ainsi que dĂšs 1963, aprĂšs l’organisation du ministĂšre des finances par le dĂ©cret 63-127 du 19 avril 1963, un arrĂȘtĂ© est pris le 15 mai 1963 pour organiser les services internes et fixer

les attributions de la direction du budget et du contrĂŽle. Par la suite, dans un contexte de recouvrement de la souverainetĂ© nationale et du souci d’adapter le contrĂŽle financier, interviendra le dĂ©cret 64-57 du 10 fĂ©vrier 1964 qui modifiait trĂšs lĂ©gĂšrement la compĂ©tence du contrĂŽle financier de l‘Etat. Le dĂ©cret 69-28 du 21 fĂ©vrier 1969, quant Ă  lui, apporta un changement provisoire, « en attendant l’adoption de la lĂ©gislation relative au contrĂŽle financier », dans la rĂ©partition des attributions du ministĂšre des finances et du plan en matiĂšre de contrĂŽle financier. La loi 79-09 du 31 dĂ©cembre 1979portant loi de finances pour 1980, par son article 26, imposait les dĂ©penses engagĂ©es sur les budgets de wilaya au contrĂŽle prĂ©alable suivant les mĂȘmes modalitĂ©s par le budget de l’Etat. Il constitue l’acte de naissance du contrĂŽle financier local en AlgĂ©rie. Une instruction n° 001/CAJT/DBR du 1er juin 1983 relative au contrĂŽle des dĂ©penses engagĂ©es fut prise pour dĂ©finir plus clairement les modalitĂ©s d’exercice du contrĂŽle prĂ©alable des dĂ©penses. Les dispositions du dĂ©cret exĂ©cutif n° 92-414 du 14 novembre 1992 relatif au contrĂŽle prĂ©alable des dĂ©penses engagĂ©es, pris en application des articles 58- Ă  60 de la loi 90-21 du 15 aoĂ»t 1990, relative Ă  la comptabilitĂ© publique, qui n’ont subi depuis, faut-il le souligner, aucune modification jusqu’en 2009, ont donnĂ© une forme plus

Ă©laborĂ©e au contrĂŽle financier en AlgĂ©rie. En effet, ce n’est qu’aprĂšs 17 ans d’application que le dĂ©cret exĂ©cutif n° 92-414 du 14 novembre 1992, a Ă©tĂ© modifiĂ© et complĂ©tĂ© pour Ă©tendre le contrĂŽle prĂ©alable des dĂ©penses engagĂ©es aux budgets des communes et Ă  d’autres catĂ©gories d’établissements publics Ă  caractĂšre scientifique et culturel et professionnel et aux budgets des Ă©tablissements publics Ă  caractĂšre administratif assimilĂ©s, Ă  des Ă©tablissements de santĂ© (CHU, EPH 
), ainsi qu’aux communes selon un calendrier appropriĂ© permettant d’étendre graduellement ce contrĂŽle prĂ©alable aux budgets des communes.

Cet amendement a Ă©tĂ© Ă©galement innovant par l’introduction d’autres formes de contrĂŽle, tel que le contrĂŽle des dĂ©penses engagĂ©es dans sa forme a posteriori, ainsi que par l’institution de nouvelles procĂ©dures, Ă  savoir la procĂ©dure des engagements provisionnels.

ce contrĂŽle appropriĂ©, la procĂ©dure des engagements provisionnels, s’applique aux budgets des Ă©tablissements publics Ă  caractĂšre scientifique et culturel et professionnel, aux budgets des centres de recherche et de dĂ©veloppement, des Ă©tablissements public Ă  caractĂšre scientifique et technologique, des Ă©tablissements publics Ă  caractĂšre industriel et commercial et des entreprises Ă©conomique, lorsque ceux- ci sont chargĂ©s de la rĂ©alisation

Page 9: MINISTERES DE FINANCES DIRECTION GENERALE DU BUDGET

d’une opĂ©ration financĂ©e sur le budget de l’Etat.

c. LES STRUCTURESCHARGEES DU SUIVI DEL’ALLOCATION DESRESSOURCES Les structures chargĂ©es du suivi de l’allocation des ressources sont : 1. La direction rĂ©gionale du budget : En nombre de sept (07), la direction rĂ©gionale du budget est chargĂ©e, conformĂ©ment au dĂ©cret exĂ©cutif n° 11-75 du 16 fĂ©vrier 2011, fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement des services extĂ©rieurs de la direction gĂ©nĂ©rale du Budget, notamment :

de veiller à l'application de la législation et de la rÚglementation afférentes au budget, et de faire toute proposition d'adaptation de la législation et de la rÚglementation relatives à l'affectation et au contrÎle des dépenses publiques ;

de consolider les donnĂ©es nĂ©cessaires Ă  la constitution des fichiers cartographiques par wilaya, nĂ©cessaires Ă  l'analyse financiĂšre de la politique de dĂ©veloppement rĂ©gional, et dâ€˜Ă©valuer les impacts des programmes proposĂ©s ;

d’établir les bilans d'exĂ©cution annuels et rapports pĂ©riodiques sur l'activitĂ© de contrĂŽle prĂ©alable des dĂ©penses publiques, des procĂ©dures

d'inscription et actes de gestion budgétaire des programmes et projets locaux ;

de contribuer Ă  la mise en place et au fonctionnement du systĂšme de collecte et de traitement de l'information encadrant les prĂ©visions budgĂ©taires entrant dans le cadre de lâ€˜Ă©laboration du budget de l'Etat ;

de suivre la consommation des crédits affectés sur le budget de l'Etat rapportés à l'avancement physique des projets et programmes de toute nature constituant le portefeuille des wilayas relevant de sa compétence ;

de mettre en Ɠuvre les dĂ©cisions issues du projet de modernisation du processus budgĂ©taire et de vulgariser le contenu de la rĂ©forme budgĂ©taire.

2. La direction de la programmation et du suivi budgĂ©taires : Les ex-directions de la Planification et de l’AmĂ©nagement du Territoire (DPAT) qui ont Ă©tĂ© rattachĂ©es Ă  la direction gĂ©nĂ©rale du budget (1998), ont fait l’objet d’une rĂ©organisation en 2011 et renommĂ©es en : Direction de la Programmation et du Suivi BudgĂ©taires de wilaya (DPSB). Cette structure qui reprĂ©sente au niveau local, la Direction GĂ©nĂ©rale du Budget, dans le volet de budgĂ©tisation et de suivi, est chargĂ©e, notamment:

de proposer à l’administration centrale du

budget l’inscription des programmes et projets locaux financĂ©s sur le budget de l’Etat conformĂ©ment au dĂ©cret exĂ©cutif n° 98-227 du 13 juillet 1998, susvisĂ©, et de participer aux travaux de prĂ©paration de ces programmes dans la limite du pĂ©rimĂštre budgĂ©taire ;

de consolider les prĂ©visions budgĂ©taires nĂ©cessaires Ă  la rĂ©alisation des programmes locaux financĂ©s sur le budget de l’Etat, et de les transmettre Ă  l’administration centrale du budget ;

de mettre en place une base

de donnĂ©es portant sur les principaux paramĂštres dâ€˜Ă©valuation de la situation socioĂ©conomique et financiĂšre des secteurs et des collectivitĂ©s locales dans le cadre du schĂ©ma directeur informatique arrĂȘtĂ© par la direction gĂ©nĂ©rale du budget en application de la rĂ©forme budgĂ©taire ;

de suivre, en relation avec les ordonnateurs concernés, la réalisation des projets déconcentrés conformément à leur échéancier de réalisation et de clÎture, et d'en fournir un rapport trimestriel, et chaque fois que de besoin, analysant leurs impacts budgétaires.

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II. LE SYSTEME DE REMUNERATIONDES FONCTIONNAIRES

En premier lieu, historiquement, au lendemain de l’indĂ©pendance, le fonctionnaire AlgĂ©rien Ă©tait rĂ©gi par l’Ordonnance n° 66-133 du 2 Juin 1966, portant statut gĂ©nĂ©ral de la fonction publique, modifiĂ©e et complĂ©tĂ©e, d’aspiration socialiste.

Dans le cadre de l’idĂ©ologie socialiste de l’Etat, consacrĂ©e dans les constitutions consĂ©cutives, le fonctionnaire est considĂ©rĂ© comme un travailleur, rĂ©gi Ă  l’instar du travailleur exerçant dans le secteur Ă©conomique, par les mĂȘmes dispositions lĂ©gislatives de la loi n° 78-12 du 5 AoĂ»t 1978, relative au statut gĂ©nĂ©ral du travailleur.

Ainsi, cette loi se verra, rapidement, tarduite

rĂ©glementairement par le dĂ©cret n° 85-59 du 23 Mars 1985, portant statut-type des travailleurs des institutions et administrations publiques, ainsi que l’ensemble des textes pris en application, afin d’établir le statut juridique des fonctionanires, dont les grades seront classĂ©s sur 78 positions statutaires, incluant Ă©galement les titulaires de postes supĂ©rieurs, exerçant des postes de responsailitĂ© et d’encadrement, budgĂ©tisĂ©s Ă  l’instar des gardes de fonctionnaires, alors que l’avancement dans la carriĂšre s’effectuait sur 10 Ă© chelons.

Dans le sillage de la rĂ©forme de l’Etat, les pouvoirs publics ont dĂ©cidĂ© de mettre en place un nouveau texte lĂ©gislatif rĂ©gissant

l’ensemble des fonctionnaires : AprĂšs une longue rĂ©flexion du groupe bilatĂ©ral associant les diffĂ©rents dĂ©partements ministĂ©riels, Ă  la lumiĂšre des recommandations du comitĂ© de rĂ©forme des structures et missions de l’Etat, le statut gĂ©nĂ©ral de la fonction publique, publiĂ© par l’Ordonnance n° 06-03 du 15 Juillet 2006, est venu consacrer un nouveau systĂšme de classification des fonctionnaires, sur 4 groupes regroupant 17 catĂ©gories et 7 subdivisons hors-catĂ©gorie, et qui correspondent Ă  des grades, l’accĂšs Ă  chaque grade Ă©tant, fondĂ© sur le niveau de qualification attestĂ© par des titres ou des diplĂŽmes, induisant l’élaboration d’une nouvelle grille des traitements des fonctionnaires.

UUNNEE OORRGGAANNIISSAATTIIOONN CCOOHHEERREENNTTEE EETT EEFFFFIICCAACCEE,, RREEPPOONNDDAANNTT AAUUXX EEXXIIGGEENNCCEESS DDEE LLAA BBOONNNNEE GGOOUUVVEERRNNAANNCCEE BBUUDDGGEETTAAIIRREE..

LL’’OOPPEERRAATTIIOONN DD’’IINNFFOORRMMAATTIISSAATTIIOONN,, EENN CCOOUURRSS,, RREENNFFOORRCCEERRAA DDAAVVAANNTTAAGGEE LL’’EECCHHAANNGGEE DD’’IINNFFOORRMMAATTIIOONNSS EETT DDEE DDOONNNNEEEESS,, EENNTTRREE LLEESS AACCTTEEUURRSS DDEE LLAA BBUUDDGGEETTIISSAATTIIOONN,, DDUU CCOONNTTRROOLLEE EETT DDUU SSUUIIVVII DDEE LLAA DDEEPPEENNSSEE PPUUBBLLIIQQUUEE..

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A cet Ă©gard, la refonte du statut gĂ©nĂ©ral de la fonction publique s’inscrit dans le processus global de modernisation de l’Etat et de la bonne gouvernance, vĂ©ritable socle et cadre fĂ©dĂ©rateur de l’ensemble des corps des fonctionnaires, le nouveau dispositif de la fonction publique s’appuie sur les principes suivants :

Principe d’unitĂ© de la fonction publique : Il implique que les fonctionnaires sont rĂ©gis par des rĂšgles qui rĂ©sultent des missions de puissance publique et de service public.

Principe de paritĂ© : Visant Ă  assurer une Ă©galitĂ© en droits, obligations et dĂ©roulement de carriĂšre de l’ensemble des fonctionnaires, quels que soient l’administration d’appartenance et le lieu d’exercice des missions.

Principe de modernitĂ© : Pour faire face au nouveau rĂŽle de l’Etat, l’administration se doit de moderniser ses moyens d’action, rĂ©nover la gestion de ses ressources humaines et se doter d’un systĂšme de formation intĂ©grĂ©, et c’est dans ce sens que le nouveau systĂšme de la fonction publique doit s’inscrire dans une perspective de valorisation des ressources humaines, destinĂ©e Ă  optimiser les compĂ©tences et inculquer la culture du service public aux fonctionnaires.

Principe de flexibilitĂ© statutaire : Principe fondateur du nouveau systĂšme de la fonction publique, il prĂ©sente l’avantage d’assurer une plus grande souplesse dans

la prise en charge des spécificités attachées à certaines catégories de fonctionnaires, en raison de la nature de leurs missions et les conditions de leur exercice.

Ainsi, le nouveau statut gĂ©nĂ©ral de la fonction publique a dĂ©fini les garanties, obligations et droits du fonctionnaire, dans sa relation statutaire, consacrĂ©e par les 63 statuts particuliers des fonctionnaires par corps, l’organisation et le dĂ©roulement de sa carriĂšre, les positions statutaires dans lesquelles il peut ĂȘtre placĂ©, ainsi que le rĂ©gime disciplinaire qui lui est applicable.

Il a, Ă©galement, mis en place une nouvelle relation de travail qu’est le rĂ©gime de contractualisation, tel que prĂ©vu Ă  son article 19 pour des activitĂ©s d’entretien, de maintenance ou de service, elle a permis le recrutement d’agents contractuels recrutĂ©s dans le cadre des dispositions de son article20, recrutĂ©s sur des emplois destinĂ©s Ă  des fonctionnaires, ou encore pour la prise en charge d’opĂ©rations revĂȘtant un caractĂšre conjoncturel, et ce, Ă  titre exceptionnel.

Parmi les principaux droits du fonctionnaire, et en contrepartie du travail fourni, le fonctionnaire a droit Ă  une rĂ©munĂ©ration, elle consiste Ă  payer la contrepartie d’un travail effectuĂ© ou d’un service fait.

La rĂ©munĂ©ration du fonctionnaire est, donc, constituĂ© d’un Ă©lĂ©ment principal qu’est le traitement de base, rĂ©munĂ©rant ses obligations, majorĂ© de l’indemnitĂ© d’expĂ©rience professionnelle, qui correspond Ă  l’un des 12 Ă©chelons de son anciennetĂ©, et d’un Ă©lĂ©ment

accessoire qu’est le rĂ©gime indemnitaire (primes et indemnitĂ©s), en contrepartie des contraintes et des sujĂ©tions particuliĂšres inhĂ©rentes Ă  l’exercice de certaines activitĂ©s.

Compte tenu que la nouvelle grille des traitements, instituée par le Décret présidentiel n° 07-304 du 29 Septembre 2007, prend effet à compter du1er Janvier 2008, les fonctionnaires perçoivent leurs nouveaux salaires révisés, avec effet rétroactif, c'est-à-dire avec le service de rappels de salaires à partir de la date du 1er Janvier 2008.

Lors de la prĂ©sentation de la DĂ©claration de politique gĂ©nĂ©rale du Gouvernement, en Octobre 2010, Monsieur le Premier Ministre avait dĂ©clarĂ© que le niveau d’amĂ©lioration des revenus des fonctionnaires par rapport aux capacitĂ©s financiĂšre de l’Etat peut se mesurer Ă  travers la mobilisation de pas moins de 1000 milliards de DA, soit la quasi-totalitĂ© des revenus du TrĂ©sor Publics hors des hydrocarbures, pour faire face Ă  la charge induite par les nouveaux rĂ©gimes indemnitaires (avec les rappels).

DĂšs lors, les mesures mises en place pour l’amĂ©lioration et la prĂ©servation du pouvoir d’achat des citoyens ne pourraient ĂȘtre pleinement apprĂ©ciĂ©s, rajoute-t-il, sans tenir compte des importantes subventions soutenues par le budget de l’Etat au prix de plusieurs produits ou prestations marchands (carburants, Ă©lectricitĂ© et gaz, logement, eau, cĂ©rĂ©ales, produits laitiers), ainsi que des concours aux dĂ©munis.

L’opĂ©ration de rĂ©vision des rĂ©gimes indemnitaires des fonctionnaires s’inscrivait, Ă 

Page 12: MINISTERES DE FINANCES DIRECTION GENERALE DU BUDGET

partir de l’annĂ©e 2010, dans une dĂ©marche d’ensemble qui consiste Ă  assurer une harmonisation des primes et indemnitĂ©s instituĂ©es au profit de diffĂ©rents corps de fonctionnaires.

En fait, l’opĂ©ration de rĂ©vision des rĂ©gimes indemnitaire des fonctionnaires a Ă©tĂ© initiĂ©e par les diffĂ©rents ministĂšres concernĂ©s et soumis Ă  l’examen d’une commission interministĂ©rielle, prĂ©sidĂ©e par la Direction GĂ©nĂ©rale de la Fonction Publique et composĂ©e des reprĂ©sentants du MinistĂšre des Finances, ainsi que du ministĂšre concernĂ©, elle Ă©tait chargĂ©e d’émettre un avis technique sur tout projet de dĂ©cret exĂ©cutif, Ă  soumettre Ă  la signature de Monsieur le Premier Ministre, instituant toute prime ou indemnitĂ©.

NĂ©anmoins, et prĂ©alablement Ă  leur transmission, Ă  la Direction GĂ©nĂ©rale de la Fonction Publique, les projets de textes consacrant les rĂ©gimes et indemnitĂ©s ont fait l’objet d’une concertation et d’un examen approfondi avec les reprĂ©sentants des organisations syndicales.

Il convient de prĂ©ciser que suite au long processus de rĂ©vision des 63 rĂ©gimes indemnitaires des diffĂ©rents corps des fonctionnaires et agents de l’Etat, force est de constater l’accroissement considĂ©rable du rĂ©gime indemnitaire qui a Ă©tĂ© utilisĂ©, comme dans les annĂ©es 90, comme un instrument de

revalorisation salariale, et au-delĂ  de cet aspect, les rĂ©gimes indemnitaires des fonctionnaires produisant un effet pĂ©cuniaire rĂ©troactif au 1er Janvier 2008, ils ont permis aux fonctionnaires de bĂ©nĂ©ficier de rappels de rĂ©munĂ©ration, dont l’importance varie selon le niveau d’augmentation de la rĂ©munĂ©ration globale.

Lors de la tenue des travaux de la 14eme tripartite (Gouvernement- Union GĂ©nĂ©rale des Travailleurs AlgĂ©riens- Patronat), en date du 29 et du 30 Septembre 2011, parmi les diffĂ©rents points abordĂ©s, le point portant sur le pouvoir d’achat a tenu une place importante :

Le Gouvernement avait, alors, dĂ©cidĂ© de contribuer Ă  l’amĂ©lioration du pouvoir d’achat, par le bais de la revalorisation du Salaire National Minimum Garanti, applicable dans les secteurs d’activitĂ©.

NĂ©anmoins, le Gouvernement a jugĂ© que le pouvoir d’achat doit ĂȘtre traitĂ© en parallĂšle avec la situation des finances publiques, la prise en compte des nouveaux rĂ©gimes indemnitaires l’augmentation de la masse des salaires, la faiblesse de la conjoncture Ă©conomique internationale et ses consĂ©quences sur l’économie nationale (sur les prix des hydrocarbures principalement), et enfin, l’augmentation du Salaire National Minimum Garanti (S.N.M.G.) Ă  18 000 DA,

Ă  partir du 1er Janvier 2012, ayant dĂ©jĂ  subi plusieurs augmentations dans un passĂ© proche, le 1er Janvier 1990 Ă  1000 DA, le 1er Janvier 1992 Ă  2500 DA, puis Ă  4 800 DA le 1er Janvier 1997,et respectivement Ă  8 000 et 12 000 DA, en 2001 et en 2007, tĂ©moignant de l’attention particuliĂšre des pouvoirs publics portĂ©e Ă  l’attention des couches sociales les plus vulnĂ©rables.

Enfin, et dans le sillage de diffĂ©rentes augmentations, le Gouvernement avait, aussi, dĂ©cidĂ© de faire bĂ©nĂ©ficier les retraitĂ©s d’une amĂ©lioration de leurs pouvoir d’achat par le relĂšvement Ă  15 000 DA de toutes les pensions et allocations de retraites inferieurs Ă  ce montant, ainsi que l’augmentation variante de15% Ă  30% au profit des retraitĂ©s dont le montant de la pension est supĂ©rieur Ă  15 000 DA, ce-qui touchera pas moins de 2 400 000 retraitĂ©s salariĂ©s et non-salariĂ©s, avec un impact annuel sur le budget de l’Etat de plus de 63 milliards DA. En effet, au total,

Le budget de l’Etat a pris en charge 110 milliards DA de dĂ©penses complĂ©mentaires de retraites, entre 2006 et 2010.

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III. LE CONTROLE PREALABLEDE LA DEPENSE

1. Le cadre réglementaire ancien

En Algérie le service du contrÎle financier a toujours été rattaché au ministÚre des finances et en particulier à la direction du budget.

Le service en question a connu une Ă©volution et des mutations depuis l’indĂ©pendance au titre de sa compĂ©tence, de ses missions et de son organisation.

DĂ©cret n° 63.127 du 19/04/1963 portant l’organisation du ministre des finances : c’est ainsi que l’arrĂȘtĂ© du 15 mai 1963 portant l’organisation interne et fixant les attributions de la direction du budget et du ministĂšre des finances, pris en application du dĂ©cret n°63.127 du 19/04/1963 portant l’organisation du MinistĂšre des Finances, notamment, son article 1erqui stipule que la direction du budget comprend trois sous-directions :

Sous-direction du budget. Sous-direction des contrĂŽles. Sous-direction des

inspections. L’intervention du dĂ©cret n°64.57 du 10fĂ©vrier 1964 modifiant la compĂ©tence du contrĂŽle financier de l’Etat stipule en son article 1er que tous les engagements de dĂ©penses imputĂ©es sur le budget de l’état sont prĂ©alablement

soumis au visa spĂ©cial du contrĂŽleur financier de l’Etat. Sont dispensĂ©s du visa, les ordonnateurs secondaires, lorsque le montant ne dĂ©passe pas le seuil de passation des marches.

A ce titre, les dispositions des décrets n° 50-1413 du 13.11.1950 et n° 56-256 du 13-03-1956 sont partiellement abrogées.

Par la suite, le dĂ©cret n°69.28 du 21 fĂ©vrier 1969,a transfĂ©rĂ© Ă  la direction du budget et du contrĂŽle, les attributions prĂ©cĂ©demment exercĂ©es par le contrĂŽleur financier de l’Etat en matiĂšre de contrĂŽle prĂ©alable des dĂ©penses engagĂ©es par les ordonnateurs du budget de l’Etat et des budgets annexes.

Dans ce cadre sont transfĂ©rĂ©es Ă©galement au contrĂŽle financier de l’Etat, les attributions prĂ©cĂ©demment exercĂ©es par la direction du budget et du contrĂŽle dans le domaine :

du contrĂŽle financier permanent des entreprises publiques Ă  caractĂšre industriel ou commercial.

de l’inspection de la gestion des institutions Ă©conomiques et sociales.

Ainsi, le contrîle financier de l’Etat continue toutefois

d’assurer sa mission d’inspection gĂ©nĂ©rale de la gestion des services publics de l’Etat, des collectivitĂ©s locales et de tout organisme public.

2. Le cadre réglementaire actuel :

Le contrÎle préalable des dépenses engagées est régit par les dispositions du décret exécutif n°92-414 du 14 novembre 1992, pris en application des articles 58-59 et 60 de la loi n°90-21 du 15/18/1990 relative à la comptabilité publique.

Il s’agit d’un texte de rĂ©fĂ©rence qui a essayĂ© de cerner les missions, les compĂ©tences et la responsabilitĂ© des contrĂŽleurs financiers et des contrĂŽleurs financiers adjoints d’une maniĂšre plus ou moins exhaustive.

3-Statut du contrĂŽleur financier :

ConformĂ©ment au dĂ©cret exĂ©cutif n° 11-381 du 21 novembre 2011 relatif aux services du contrĂŽle financier, Sous l’autoritĂ© du directeur gĂ©nĂ©ral du budget, le service du contrĂŽle financier est dirigĂ© par un contrĂŽleur financier. A ce titre, le contrĂŽleur financier exerce ses missions de contrĂŽle auprĂšs :

de l’administration centrale ;

Page 14: MINISTERES DE FINANCES DIRECTION GENERALE DU BUDGET

de la wilaya ; de la commune.

Outre les administrations prĂ©vues ci-dessus, les Ă©tablissements publics soumis aux formes de contrĂŽle prĂ©vus aux articles 2 et 2 bis du dĂ©cret exĂ©cutif n° 92-414 du 14 novembre 1992, susvisĂ© ainsi que les institutions et administrations publiques, peuvent ĂȘtre rattachĂ©s Ă  l’un des services du contrĂŽle financier.

Sous l’autoritĂ© du contrĂŽleur financier, assistĂ© de trois (3) Ă  cinq (5) contrĂŽleurs financiers adjoints, le service du contrĂŽle financier comprend deux (2) Ă  quatre(4) bureaux. Ces derniers peuvent ĂȘtre subdivisĂ©s en sections dont le nombre est fixĂ© au maximum Ă  trois. Le contrĂŽleur financier a pour mission de veiller Ă  l’application de la lĂ©gislation et de la

rĂ©glementation relatives Ă  la dĂ©pense publique. A ce titre, il est chargĂ©, notamment : d’organiser, de diriger et

d’animer les activitĂ©s du service du contrĂŽle financier ; de mettre en Ɠuvre les

dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires en matiĂšre de contrĂŽle des dĂ©penses engagĂ©es ; d’assumer toute autre mission

découlant des processus budgétaires;

de reprĂ©senter le ministre chargĂ© des finances auprĂšs des commissions des marchĂ©s publics, auprĂšs des conseils d’administration des conseils d’orientation des Ă©tablissements publics Ă  caractĂšre administratif et autres Ă©tablissements ;

d’élaborer des rapports annuels des activitĂ©s et comptes rendus

périodiques exhaustifs destinés au ministre chargé des finances ;

d’exĂ©cuter, sur dĂ©cision du ministre chargĂ© des finances, toutes missions de vĂ©rification ou de contrĂŽle portant sur les aspects inhĂ©rents Ă  l’application de la lĂ©gislation et de la rĂšglementation relatives aux finances publiques ; d’exercer le pouvoir

hiĂ©rarchique sur le personnel placĂ© sous son autoritĂ© et de l’encadrer ; de participer Ă  la vulgarisation

de la législation et de la réglementation liées aux dépenses publiques ;

de participer aux Ă©tudes et analyses des textes lĂ©gislatifs et rĂšglementaires initiĂ©s par la direction gĂ©nĂ©rale du budget et ayant un impact sur le budget de l’Etat et/ou sur les budgets des collectivitĂ©s locales et organismes publics ;

IV. LA DIRECTIONGENERALE DU BUDGET

1. l’administration centrale de la Direction GĂ©nĂ©rale du Budget : Elle occupe une place importante dans le processus d’élaboration du budget d’équipement de l’Etat, dont elle a la charge d’organiser et d’établir les documents budgĂ©taires nĂ©cessaires et de servir de cadre de nĂ©gociation, elle est Ă©galement chargĂ©e de :

De participer, en relation avec les structures et institutions

concernĂ©es, Ă  l’élaboration de la politique budgĂ©taire ; D’initier tout texte lĂ©gislatif ou rĂ©glementaire relevant de son domaine de compĂ©tence ; D’étudier et de proposer toute mesure nĂ©cessaire Ă  la normalisation des dĂ©penses de l’Etat et Ă  l’amĂ©lioration de leur efficacitĂ© ; D’élaborer le projet de budget ; D’assurer la mise en Ɠuvre et le suivi de l’exĂ©cution du

budget, de son contrĂŽle et de son Ă©valuation ; De procĂ©der Ă  l’ouverture, Ă  la transformation, Ă  l’annulation et au redĂ©ploiement des postes budgĂ©taires des institutions et administrations publiques ; De participer, en ce qui la concerne, Ă  l’étude, Ă  la prĂ©paration et Ă  la mise en Ɠuvre des conventions et accords internationaux ayant

Page 15: MINISTERES DE FINANCES DIRECTION GENERALE DU BUDGET

une incidence financiĂšre sur le budget de l’Etat ; De suivre la rĂ©forme budgĂ©taire et de la mettre en ƒuvre.

A ce titre et en adéquation avec les missions dont elle est chargée, le Direction Générale du Budget est composée de :

A/ cinq (5) divisions : Division du développement

humain ; Division du développement de

l’action Ă©conomique et sociale ; Division du dĂ©veloppement

administratif et de la régulation ; Division du développement

des infrastructures ;

Division de la synthÚse budgétaire.

B/ quatre (4) directions :

Direction de la réglementation budgétaire et du contrÎle préalable de la dépense ;

Direction de l’informatique ;

Direction de l’administration des moyens et des finances ;

Direction de la modernisation du systÚme budgétaire.

C/ une (1) inspection : Une inspection des

services du budget. D/ trois (3) assistants du Directeur Général :

Deux directeurs d’études ; Un (1) chef d’études

PrĂ©vue par le texte organisant l’administration centrale de la Direction GĂ©nĂ©rale du Budget, le dĂ©cret exĂ©cutif n° 08-154 du 26 mai 2008, prĂ©cise les missions, organisation et fonctionnement de l’inspection des services du budget. Cette inspection est chargĂ©e, sous l’autoritĂ© directe du directeur gĂ©nĂ©ral du budget, d’effectuer des missions de contrĂŽle, d’inspection et d’évaluation. Elle peut ĂȘtre en outre, appelĂ©e Ă  effectuer des travaux d’étude et de de rĂ©flexion entrant dans son domaine de compĂ©tence. L’inspection propose Ă©galement des recommandations et des mesures susceptibles de contribuer Ă  l’amĂ©lioration et au renforcement des structures et des services inspectĂ©s.

Page 16: MINISTERES DE FINANCES DIRECTION GENERALE DU BUDGET

2.Les services extérieurs de la Direction Générale du Budget

- la direction régionale du budget est organisée en trois (3) sous- directions et deux (2) bureaux rattachés directement au directeur régional du budget :

- la sous-direction de l’application de la rĂ©glementation du budget de l’Etat, des collectivitĂ©s locales et du contrĂŽle financier de wilayas et de communes ; - la sous-direction des prĂ©visions budgĂ©taires et du dĂ©veloppement rĂ©gional ; - la sous-direction du suivi budgĂ©taire des projets et programmes locaux ; - le bureau des moyens et de la formation ; - le bureau des recours, de l’inspection et du contentieux. La DRB est chargĂ©e :

En matiÚre budgétaire :

‱ de veiller Ă  l’application de la lĂ©gislation et de la rĂ©glementation affĂ©rentes au budget, et de faire toute proposition d’adaptation de la lĂ©gislation et de la rĂ©glementation relatives Ă  l’affectation et au contrĂŽle des dĂ©penses publiques ;

‱ de contribuer Ă  la mise en place et au fonctionnement du systĂšme de collecte et de traitement de l’information encadrant les prĂ©visions budgĂ©taires entrant dans le cadre de l’élaboration du budget de l’Etat,

‱ de consolider les donnĂ©es nĂ©cessaires Ă  la constitution des fichiers cartographiques par wilaya, nĂ©cessaires Ă 

l’analyse financiĂšre de la politique de dĂ©veloppement rĂ©gional, et d’évaluer les impacts des programmes proposĂ©s,

‱ de suivre la consommation des crĂ©dits affectĂ©s sur le budget de l’Etat rapportĂ©s Ă  l’avancement physique des

‱ projets et programmes de toute nature constituant le portefeuille des wilayas relevant de sa compĂ©tence,

‱ d’établir les bilans d’exĂ©cution annuels et rapports pĂ©riodiques sur l’activitĂ© de contrĂŽle prĂ©alable des dĂ©penses publiques, des procĂ©dures d’inscription et actes de gestion budgĂ©taire des programmes et projets locaux,

‱ de mettre en Ɠuvre les dĂ©cisions issues du projet de modernisation du processus budgĂ©taire et de vulgariser le contenu de la rĂ©forme budgĂ©taire,

En matiĂšre de gestion :

‱ d’assurer la gestion, le suivi et l’évaluation des personnels placĂ©s sous son autoritĂ©, des moyens mis Ă  sa disposition et des crĂ©dits qui lui sont dĂ©lĂ©guĂ©s en tenant la comptabilitĂ© conformĂ©ment Ă  la lĂ©gislation et Ă  la rĂ©glementation en vigueur,

‱ d’entreprendre ou d’accompagner toute mission de contrĂŽle et d’évaluation des services

extĂ©rieurs du budget dans le cadre du programme arrĂȘtĂ© par la direction gĂ©nĂ©rale du budget,

‱ d’assurer la conservation des archives, la tenue des inventaires des biens meubles et immeubles, et l’entretien du patrimoine mobilier et immobilier conformĂ©ment Ă  la lĂ©gislation et Ă  la rĂ©glementation en vigueur.

2)- la direction de programmation et de suivi budgétaires de wilaya est organisée en quatre (4) services et un (1) bureau rattaché au directement directeur :

- le service du dĂ©veloppement humain et de l’action socioĂ©conomique ; - le service du dĂ©veloppement des programmes locaux ; - le service de dĂ©veloppement des infrastructures et rĂ©gulation ; - le service la synthĂšse budgĂ©taire - le bureau des moyens et de la formation.

La DPSB est chargée :

En matiÚre budgétaire :

‱ de proposer Ă  l’administration centrale du budget l’inscription des programmes et projets locaux financĂ©s sur le budget de l’Etat conformĂ©ment au dĂ©cret exĂ©cutif n° 98-227 du 19 Rabie El Aouel 1419 correspondant au 13 juillet 1998, susvisĂ©, et de participer aux travaux de prĂ©paration de ces

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programmes dans la limite du périmÚtre budgétaire,

‱ de consolider les prĂ©visions budgĂ©taires nĂ©cessaires Ă  la rĂ©alisation des programmes locaux financĂ©s sur le budget de l’Etat, et de les transmettre Ă  l’administration centrale du budget,

‱ de suivre, en relation avec les ordonnateurs concernĂ©s, la rĂ©alisation des projets dĂ©concentrĂ©s conformĂ©ment Ă  leur Ă©chĂ©ancier de rĂ©alisation et de clĂŽture, et d’en fournir un rapport trimestriel, et chaque fois que de besoin, analysant leurs impacts budgĂ©taires,

‱ de mettre en place une base de donnĂ©es portant sur les principaux paramĂštres d’évaluation de la situation socioĂ©conomique et financiĂšre des secteurs et des collectivitĂ©s locales dans le cadre du schĂ©ma directeur

informatique arrĂȘtĂ© par la direction gĂ©nĂ©rale du budget en application de la rĂ©forme budgĂ©taire,

En matiĂšre gestion :

‱ de prĂ©parer et d’exĂ©cuter le budget de la direction, d’en assurer le suivi et l’évaluation ainsi que la gestion des personnels et moyens mis Ă  sa disposition conformĂ©ment Ă  la lĂ©gislation et Ă  la rĂ©glementation en vigueur,

‱ d’assister toute mission d’inspection et d’évaluation des services extĂ©rieurs du budget dans le cadre du programme arrĂȘtĂ© par la direction gĂ©nĂ©rale du budget,

‱ de conserver les archives de la direction et de veiller Ă  la tenue des inventaires des biens meubles et immeubles, Ă  l’entretien du patrimoine mobilier et immobilier conformĂ©ment Ă  la

législation et à la réglementation applicables en la matiÚre.

3)- les services de contrÎle financier des institutions, administrations et organismes publics, des wilayas et communes comprennent de trois (3) à cinq (5) contrÎleurs financiers adjoints. Ils sont organisés en bureaux dont le nombre varie de deux (2) à quatre (4) et subdivisés en sections dont le nombre maximal est de trois(3) :

- le bureau de la comptabilité des engagements ;

- le bureau des marchés publics ;

- le bureau des opĂ©rations d’équipement ;

- le bureau de l’analyse et de la synthùse.

Page 18: MINISTERES DE FINANCES DIRECTION GENERALE DU BUDGET

Publication et relations publiques

La direction générale du budget a confectionné et diffusé :

Un rĂ©pertoire des lois de finances de 1962 jusqu’à 2010. Un recueil regroupant les dĂ©crets exĂ©cutifs n° 92-414 et n° 98-227, ainsi que les instructions prises en

ces matiÚres. Un recueil des actes administratifs pris par la DGB en 2007 et en 2008. Un manuel du contrÎle des dépenses engagées.

En sus des rencontres qu’elle organise avec ses services extĂ©rieures et dans le cadre de l’application du contrĂŽle prĂ©alable des dĂ©penses engagĂ©es aux budgets communaux, la Direction GĂ©nĂ©rale du Budget a organisĂ© neuf (9) sĂ©minaires, tenus durant la pĂ©riode allant du mois de juin Ă  juillet, en collaboration avec les services centraux et les services locaux du MinistĂšre des Finances et du MinistĂšre de l'IntĂ©rieur et des CollectivitĂ©s Locales.

Ces rencontres de sensibilisation, d'information, de formation et de concertation ont concernĂ© plus de 1400 participants composĂ©s de SecrĂ©taires GĂ©nĂ©raux de Wilaya, de Directeurs d’Administration Locale, de Directeurs RĂ©gionaux du Budget et du TrĂ©sor, de Directeurs de la Planification et de l’AmĂ©nagement du Territoire, de ContrĂŽleurs Financiers, de PrĂ©sidents d’AssemblĂ©e populaire communale, de SecrĂ©taires GĂ©nĂ©raux de commune, de Chefs de service d’animation locale de la wilaya et de TrĂ©soriers communaux.

Page 19: MINISTERES DE FINANCES DIRECTION GENERALE DU BUDGET

V. LES PERSPECTIVES ET LAREFORME ENGAGEE PAR LA DIRECTIONGENERALE DU BUDGET

1.PROJET DEMODERNISATIONDES PROCEDURESBUDGETAIRES

Le projet a deux composantes majeures :

La composante budgĂ©tisation comporte des changements aux rĂšgles, organisations et pratiques de la prĂ©paration du budget, de sa prĂ©sentation et de son contrĂŽle d’exĂ©cution.

La composante informatique et systĂšme d’information consiste Ă  : acheter et installer des matĂ©riels et des logiciels modernes et performants ; dĂ©velopper et mettre en Ɠuvre des systĂšmes d’information qui permettront de renforcer les capacitĂ©s d’action du MinistĂšre des Finances et d’appuyer efficacement les nouvelles structures de budgĂ©tisation ; et former ceux qui auront Ă  supporter (les informaticiens) et Ă  utiliser (les utilisateurs) les systĂšmes.

a)LA COMPOSANTE BUDGETISATION :

Les objectifs visés sont :

Faciliter la maĂźtrise de la dĂ©pense publique ; Faciliter les choix stratĂ©giques par une information et des analyses pertinentes ; AmĂ©liorer la transparence du budget afin de promouvoir une discussion Ă©clairĂ©e des choix de politiques Ă©conomiques et sociales, Renforcer le contrĂŽle d’exĂ©cution et, ainsi amĂ©liorer les performances dans la rĂ©alisation des politiques et des investissements inscrits au budget.

Ces objectifs seront atteints Ă  travers les actions suivantes :

1. L’instauration d’une budgĂ©tisation pluriannuelle intĂ©grĂ©e : c'est-Ă -dire comprenant aussi bien les investissements que les dĂ©penses courantes. Cette budgĂ©tisation pluriannuelle prĂ©serve intĂ©gralement l’annualitĂ© budgĂ©taire au plan juridique ; le budget annuel comporte des prĂ©visions par secteurs et politiques ; il est prĂ©parĂ© et prĂ©sentĂ© avec prĂ©visions glissantes sur les trois annĂ©es suivantes et s’intĂšgre dans un cadre macroĂ©conomique cohĂ©rent de mĂȘme durĂ©e.

2. L’amĂ©lioration de la prĂ©sentation et de la diffusion du budget afin de favoriser un dĂ©bat plus ouvert et mieux informĂ© sur les choix Ă©conomiques et sociaux du gouvernement.

3. Renforcement de la fonction conseil Ă©conomique du MinistĂšre des Finances se traduira par des capacitĂ©s accrues d’évaluation, de contrĂŽle de qualitĂ© des coĂ»ts

des investissements et des politiques qui sous-tendent les demandes de crédits des ministÚres.

4. Le renforcement et la modernisation des contrĂŽles budgĂ©taires et comptables vise Ă  Ă©largir leur contribution Ă  l’efficacitĂ© de la dĂ©pense et Ă  renforcer le suivi d’exĂ©cution des projets d’investissement publics afin d’en accroĂźtre l’efficience et ainsi que la capacitĂ© d’investissement du secteur public.

b) LA COMPOSANTE INFORMATIQUE ET SYSTEMES D’INFORMATION :

L’utilisation des outils informatiques et des nouvelles technologies permettra au MinistĂšre des Finances et aux ordonnateurs de suivre l’évolution des donnĂ©es budgĂ©taires depuis leurs Ă©laborations jusqu’à leur exĂ©cution en passant par leur engagement et ce, Ă  diffĂ©rents niveaux (central, rĂ©gional, wilaya). Il s’agit en fait de dĂ©velopper un systĂšme de gestion budgĂ©taire intĂ©grĂ© devant permettre aux diffĂ©rents intervenants des processus budgĂ©taires (DGB, DGC, DGT, ordonnateurs) d’échanger des donnĂ©es et d’obtenir Ă  tout moment un tableau unique des budgets, des engagements, des dĂ©penses Ă  tous les niveaux.

Page 20: MINISTERES DE FINANCES DIRECTION GENERALE DU BUDGET

VI. LA LETTRE ET LE CHIFFRE DU BUDGET

LE BUDGET GENERAL DE L’ETAT : Les recettes et les dĂ©penses dĂ©finitives de l’Etat, fixĂ©es annuellement par la loi de finances et rĂ©parties selon les dispositions lĂ©gislatives et rĂ©glementaires en vigueur, constituent le budget gĂ©nĂ©ral de l’Etat. Le budget gĂ©nĂ©ral de l’Etat apparaĂźt Ă  l’intĂ©rieur de la loi de finances et contient les prĂ©visions de recettes et les autorisations de dĂ©penses de fonctionnement et d’équipements publics Ă  caractĂšre dĂ©finitif. Ces recettes et dĂ©penses figurent sur des Ă©tats annexĂ©s Ă  la loi de finances :

L’état «A» : portant Ă©valuation des recettes dĂ©finitives applicables aux dĂ©penses dĂ©finitives du budget gĂ©nĂ©ral de l’Etat ;

L’état «B» : portant rĂ©partition par dĂ©partement ministĂ©riel des crĂ©dits ouverts au titre du budget de fonctionnement ;

L’état «C» : portant rĂ©partition par secteur des dĂ©penses d’équipement Ă  caractĂšre dĂ©finitif au titre du budget d’équipement.

La loi de finances, appelĂ©e couramment «budget», est la traduction chiffrĂ©e d’un programme d’action Ă©conomique et sociale. Les lois de finances, dans le cadre des Ă©quilibres gĂ©nĂ©raux dĂ©finis par les plans pluriannuels et annuels de dĂ©veloppement Ă©conomique et social fixent la nature, le montant et l’affectation des ressources et des charges financiĂšres de l’Etat.

Dans cette perspective, la loi de finances détermine le montant des dépenses et des moyens financiers propres à les satisfaire. Les lois de finances sont groupées en trois catégories :

- la loi de finances de l’annĂ©e ; - la loi de finances

complémentaire ou modificative ;

- la loi de rÚglement budgétaire. A. Les ressources budgétaires

prévues par la loi de finances comprennent principalement :

1. les ressources ordinaires. 2. la fiscalité pétroliÚre.

B. Les charges permanentes de l’Etat sont, notamment :

1. les dĂ©penses de fonctionnement. 2. les dĂ©penses d’investissement.

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Fiscalité PétroliÚre Ressources Ordinaires

1. Evolution des ressources budgĂ©tisĂ©es depuis l’an 2000 jusqu’au 2012 :

LLEE BBUUDDGGEETT DDEE LL’’EETTAATT EESSTT EEGGAALLEEMMEENNTT LL’’IINNSSTTRRUUMMEENNTT QQUUII PPEERRMMEETT DDEECCAALLCCUULLEERR EETT DDEE PPRREENNDDRREE EENN CCHHAARRGGEE LLEE CCOOÛÛTT DDEESS SSEERRVVIICCEESS PPUUBBLLIICCSS QQUUII

NN’’OONNTT PPAASS DDEE PPRRIIXX..

2. Evolution des charges permanentes de l’Etat :

Il s’agit, en gros, de l’évolution du budget de l’Etat dans sa partie dĂ©pense. En effet, l’accroissement des dĂ©penses publiques et fortement liĂ© Ă  l’accroissement des missions de l’Etat.

Contrairement aux finances publiques classiques, les finances publiques modernes sont caractĂ©risĂ©es par la place importante qu’elles ont dans l’activitĂ© et la vie Ă©conomiques et sociales.

Dans cette organisation, l’interventionnisme, le budget de l’Etat n’est plus neutre, il a pour

vocation Ă  devenir un instrument de politique Ă©conomique ;

Les dĂ©penses publiques sont en nette augmentation correspondant aux diverses actions de l’Etat, et elles sont utilisĂ©es pour influencer, notamment les comportements Ă©conomiques (le dĂ©veloppement de la solidaritĂ© sociale, le dĂ©veloppement des infrastructures de base, les incitations financiĂšres diverses 
).

Les ressources ordinairessont en nette progression,stable et continue, parrapport au rythmed’évolution de la fiscalitĂ©pĂ©troliĂšre qui par sanature, dĂ©pend la foisdu volume et des prix deshydrocarbures.

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Ă©volution des chargespermanentes de l'Etat

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Fonctionnement Investissement

3. Evolution des dĂ©penses budgĂ©tisĂ©es depuis l’an 2000 jusqu’au 2012 :

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Les dĂ©penses de fonctionnement au titre de l’annĂ©e 2012.

La dĂ©pense de fonctionnement demeurera Ă©levĂ©e en 2012, en raison du fait qu'elle prendra en charge, en annĂ©e pleine, les effets induits par l’application des rĂ©gimes indemnitaires et les statuts particuliers publiĂ©s en

2011 ainsi que l’incidence financiĂšre des charges rĂ©currentes liĂ©es au fonctionnement des nouvelles structures.

Les dépenses de fonctionnement progresseront de 7,4% par rapport à 2011 et de 10,3% en y excluant les incidences financiÚres de l'application des régimes indemnitaires et des statuts particuliers.

Page 23: MINISTERES DE FINANCES DIRECTION GENERALE DU BUDGET

Les dĂ©penses de fonctionnement, en 2012, rĂ©sulteront de l’évolution des dĂ©penses suivantes :

Les rĂ©munĂ©rations des personnels des administrations centrales et de leurs services dĂ©concentrĂ©s, dont la dotation passera de 1 392 milliards de DA en 2011 Ă  1 664 milliards de DA en 2012, prendront en charge, principalement : o le produit de la formation et de l’avancement normal du personnel ; o l'incidence financiĂšre de l’application des rĂ©gimes indemnitaires et des statuts particuliers; Les subventions de

fonctionnement (807 milliards de DA en 2012 contre 646 milliards de DA en 2011) pour la prise en charge des rĂ©gimes indemnitaires, de la mise en service s de 851 nouveaux Ă©tablissements et de l’incidence financiĂšre relative au renforcement des moyens et fonctionnement des Ă©tablissements relevant des secteurs socio-Ă©ducatif. Les principales dotations budgĂ©taires seront destinĂ©es pour : o Le financement des Ă©tablissements hospitaliers, Ă  partir du budget de l’Etat, qui s’élĂšvera Ă  391 milliards de DA pour la prise en charge de 16 233 nouveaux postes et l’incidence financiĂšre de l’application des diffĂ©rents rĂ©gimes indemnitaires; o Les subventions des Ɠuvres universitaires (57 milliards de DA) pour la prise en charge de 1 427 791 Ă©tudiants, dont 307 000 nouvelles inscriptions; Les dotations additionnelles, au titre des rĂ©munĂ©rations pour la prise en charge de 64 959 nouveaux postes budgĂ©taires, sont abritĂ©es au niveau des

"rĂ©munĂ©rations" et des "subventions de fonctionnement". Le renforcement de la ressource humaine, Ă  partir de la formation, s’élĂšvera Ă  38 767 fonctionnaires.

Les dotations au titre des rémunérations pour la prise en charge de 64959 nouveaux postes budgétaires sont abritées au niveau des "rémunérations" et des "subventions de fonctionnement". Les secteurs de "l'intérieur & collectivités locales", de "la santé, population & réforme hospitaliÚre" et de "l'enseignement supérieur" bénéficieront de plus des 2/3 des postes budgétaires prévus en 2012.

L'acquisition de matériels et de produits pour le fonctionnement des services et pour l'entretien des administrations centrales et services déconcentrés nécessitera la mobilisation de 173 milliards de DA en 2012, en progression de 12 milliards de DA par rapport à 2011 pour couvrir les charges récurrentes des nouvelles structures. La dotation, en 2012, du

Fonds Commun des Collectivités Locales (FCCL) de 244,5 milliards de DA, soit une croissance de 71,5 milliards de DA, comparativement à 2011. Ce niveau de dotation prend en charge, notamment :

o La compensation de la suppression du versement forfaitaire et de la diminution du taux de la TAP; o La prise en charge de l'incidence du nouveau régime indemnitaire des agents de la

garde communale ainsi que celle de 181 119 agents, relevant des corps communs des collectivitĂ©s locales. o L’entretien et le gardiennage des Ă©coles; L’intervention Ă©conomique

de l’Etat dont la dotation s’accroĂźt de 45 milliards de DA, passant de 455 milliards de DA pour 2011 Ă  500 milliards de DA en 2012. Cette variation rĂ©sulte de l’effet combinĂ© d’une contraction de la subvention au titre du soutien des prix et d’un accroissement des dotations aux EPIC, pour sujĂ©tion de service public. o La contraction de la subvention au soutien des prix s’explique par une prĂ©vision Ă  la dĂ©cĂ©lĂ©ration des prix internationaux des blĂ©s et de la poudre de lait. o L’accroissement des dotations aux EPIC relevant principalement des secteurs de l’eau, des transports, de la communication, de l’intĂ©rieur et des collectivitĂ©s locales et de la jeunesse et des sports. L’intervention sociale de

l’Etat continuera en 2012 pour, principalement, la prise en charge des bĂ©nĂ©ficiaires de l’allocation forfaitaire de solidaritĂ©, des diffĂ©rents dispositifs d’emploi, de la charge patronale en matiĂšre de sĂ©curitĂ© sociale dans le cadre du DAIS, de l’allocation spĂ©ciale de scolaritĂ©, de la gratuitĂ© du livre scolaire et des cantines dans les Ă©coles. Une provision de 237

milliards de DA pour la couverture éventuelle des dépenses se rapportant aux régimes indemnitaires et statuts particuliers non encore finalisés.

Page 24: MINISTERES DE FINANCES DIRECTION GENERALE DU BUDGET

- Les dĂ©penses d’investissement au titre de l’annĂ©e 2012.

Industrie1%

Agriculture ethydraulique

11%

Soutien auxservices

productifs1%

Infrastructureséconomiques etadministratives

35%

Education etformation

5%

Infrastructuressocio-culturelles

3%

Soutien l’accùsl’habitat

8%

Divers7%

P.C.D.3%

opérations en capital26%

la répartition des dépenses d'investissement, par secteur, prévues autitre du budget de l'Etat de l'année 2012