Mise en page 1 · 12 de l’Accord du 18 mars 2011 signé par les partenaires sociaux est en passe d’être une réalité à compter du 1er janvier 2014. Dans ce 10 ème numéro

Institution Interprofessionnellede Retraites Complémentaires

de la Martinique

déjà !!Décembre 2013 - N°10

www.ircom-laverriere.frTél. 05 96 55 61 00

Magazine annuel des retraités Ircom n° 10 - 2013

Directeur de la publication Daniel PPIIEERRRREE--LLOOUUIISS,, Directeur général de l’IRCOM • Rédacteur en chef Marie-Hélène MMOONNTTJJEEAANN--TTEELLLLIIAAMM,secrétaire général • Ont collaboré à la rédaction de ce numéro Odile CCHHAARRLLOOTTTTEE • Léïla LLIISSAABBEE • Charly RROOCCHHEEMMOONNTT Conception & réalisationESSENTIEL CONSEIL • Crédit photos Madin’Image • Contact IRCOM Immeuble La Verrière, 20 avenue des Arawaks, B.P. 460,97205 Fort de France CEDEX • Tél. 05 96 55 61 00 • Fax. 05 96 75 59 50 • Site Internet www.ircom-laverriere.fr • ISSN 11777799--55550088

4 Bienvenue au Service Allocataire de l’Ircom

6 La mensualisation des allocations des retraites complémentaires, au 1er Janvier 2014

7 Bien se soigner : Attention à l’automédication

9 La VANNERIE CARAÏBE, un patrimoine à préserver

10 L’IRCOM et l’action sociale

10 Activités programmées en 2014

11 Sorties culturelles

11 Les partenaires de l’IRCOM

12 MIAG sante seniors, la Complémentaire Santé idéale pour votre DÉPART À LA RETRAITE !

14 Plateforme de Répit d’Accompagnement des Aidants Avec et pour les aidants

16 Abel et les abeilles

18 Apprendre à manger équilibré

20 À vous de jouer : Proverbes et jeux

21 À la découverte de nos communes : Les Trois Îlets

22 Ouvrage, chanson, poème… : SLAM

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Retraite et société

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L’oasis des aînés - 10 ans

Retraite et sociétéBienvenue au Service Allocataire de l’Ircom

Santé vous bienBien se soigner : Attention à l’automédication

page 7

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La VANNERIE CARAÏBE, un patrimoine à préserver

Conseil et PlusApprendre à manger équilibré

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L’Oasis des Aînés N°102

Memento page 9

page 18

Conseil et PlusÀ la dévouverte de nos communes : Les Trois Îlets

page 21

ÉÉddiittoorriiaalll y a quelques mois déjà nous vous l’annoncions. La mensualisationdes pensions de retraites complémentaires prévue par l’article12 de l’Accord du 18 mars 2011 signé par les partenaires sociauxest en passe d’être une réalité à compter du 1er janvier 2014. Dansce 10ème numéro vous pourrez en savoir plus sur à ce sujet. 10 ans déjà que l’équipe de rédaction s’attache à vous apporterune information diversifiée et de qualité avec le concours d’experts

et de bénévoles issus de secteurs professionnels différents.10 ans déjà que l’équipe de rédaction essaye de vous distraire à travers des jeux, des articles à la découvertedu patrimoine culturel, historique, gastronomique… de la Martinique.Cette longévité, nous vous la devons. Car les exigences, de plus en plus fortes de nos lecteurs, nous invitent à nousdépasser pour répondre au mieux à ses besoins. Nous restons attentifs à toutes remarques et suggestionspermettant d’y contribuer.Très bonne lecture

DDaanniieell PPIIEERRRREE--LLOOUUIISSDirecteur Général

MMaarriiee--HHééllèènnee MMOONNTTJJEEAANN--TTEELLLLIIAAMMSecrétaire Général

ans le monde de la retraite complémentaire, l’année 2013a principalement été marquée par un accord paritaire qualifiéde «courageux ». En effet, l’Accord National Interprofessionneldu 13 mars 2013 sur les retraites complémentaires est le fruit

de longues séances de travail et de réflexion engagées au plannational par les partenaires sociaux. Dans un contexte économique difficile, les mesures prises permettent àcourt terme de préserver la situation financière des régimes AGIRC et ARRCO jusqu’en 2017.Soucieux de préserver le système de retraite par répartition fondé sur la solidarité intergénérationnelle, lespartenaires sociaux, que nous représentons au plan local, s’attèlent d’ores et déjà à engager des réflexions surles nouvelles orientations à prendre afin d’assurer la pérennité des régimes à moyen et long termes.Gageons que l’efficacité du mode de gestion paritaire constitue l’une des principales clés de réussite pourun meilleur horizon pour les retraités et nos retraités.

GGaabbrriieell HHAAYYOOTTPrésident

HHuugguueess RROOCCHHAAMMBBEEAAUUVice-Président

MMoott ddee llaa pprrééssiiddeennccee ppaarriittaaiirree

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Le magazine des retraités Ircom - décembre 2013 3

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Une longue expérience au service de l’IRCOM

Avec plus de trente ans d’ancienneté dansl’institution, Clotilde NIVERT et Marie-LineMORVILLE TEREAU sont passées dans denombreux services avant d’apporter leurexpérience au service ALLOCATAIRE.

Marie-Line MORVILLE TEREAU « Il est vrai quel’expérience acquise tout au long de ces annéesdans les différents services de l’IRCOM et notrebonne connaissance de l’institution nouspermettent de fournir un travail de qualité auservice ALLOCATAIRE.Nous devons informer, expliquer, conseiller, etpour cela, nous devons nous tenir bien informéeset avoir une connaissance précise de la régle-mentation. Nous disposons aujourd’hui d’un outil performantpour assurer notre mission dans les meilleuresconditions, c’est le nouveau logiciel ALLURE.Certes, la prise en main de cet outil a demandéun travail important ; nous avons dû nous former,nous mettre à niveau, nous adapter, maisaujourd’hui, le résultat est payant. »

Clotilde NIVERT et Marie-Line MORVILLE TEREAU travaillentau service ALLOCATAIRE. Leur mission consiste à assurerle suivi des dossiers des 23 000 allocataires que comptel’IRCOM : paiement des allocations à bonnes dates, suivi

des comptes, modifications d’adresse, de mode de paiement,...

Clotilde NIVERT

Ces allocataires ne résident pastous en Martinique, certainsont choisi de vivre ailleurs, en

France hexagonale ou à l’étranger,ce qui peut parfois compliquer lesuivi d’un dossier.À elles deux, Clotilde NIVERT etMarie-Line MORVILLE TEREAUforment un tandem efficace etsympathique prenant à cœur leurmission, celle de satisfaire au mieuxles allocataires.Le bureau qu’elles partagent respirele calme et la douceur. Pourtant, nevous y trompez pas, derrière cetteapparente tranquillité, l’organisation,la rigueur, le professionnalismerègnent en maître. En effet, Clotilde NIVERT et Marie-LineMORVILLE TEREAU, avec unecomplicité qui ne fait qu’accroîtreleur efficacité, ont su organiser leurtravail « à leur image » comme ellesaiment à le dire. Un travail où en plusdu savoir faire, le savoir être estprimordial.

Clotilde NIVERT et Marie-Line MORVILLE TEREAU,un tandem efficace au servicedes allocataires de l’IRCOM

Marie-Line MORVILLE TEREAU

Bienvenue au Service Allocataire de l’Ircom

n°1 - 2004

Clotilde NIVERT « Notre travail implique denombreux contacts avec les allocataires ; il estimportant pour nous d’entretenir de bonnes rela-tions avec eux. L’écoute, la compréhension, lapédagogie sont les qualités qu’il nous faut avoirpour mener à bien notre mission. »Être à l’écoute, Clotilde NIVERT sait bien le faire ;tous ses collègues l’attestent. Cette femme ausourire qui vous met instantanément de bonnehumeur sait dédramatiser des situations, trouverles mots justes pour instaurer un dialogue dansun climat de respect et de compréhension.Cette capacité d’écoute, c’est un pied de nez queClotilde NIVERT fait à son handicap. En effet,malentendante depuis longtemps, cette dernière asu transformer son point faible en véritable atout.


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Un duo gagnant

Pour activer le traitement des dossiers enattente en raison de leur complexité ou toutsimplement en raison du nombre importantde dossiers à traiter, Clotilde NIVERT etMarie-Line MORVILLE TEREAU ont mis enplace ce qu’elles appellent « des chantiers ».Ce mode d’organisation « commando »vise à se consacrer durant plusieurs heuresde la semaine à travailler à deux sur lesmêmes dossiers en attente.

Clotilde NIVERT « Cette méthode qui consiste àtravailler en binôme sur des dossiers « compliqués »nous permet d’apporter notre double expertise etde multiplier les chances de trouver des solutions.Cette façon de procéder donne de bons résultats,les dossiers sont résolus plus rapidement ».

Un service en mouvement

Le passage à la mensualisation du versementdes retraites complémentaires en janvier2014 (voir notre article page 6) va exiger de cesdeux collègues un accueil physique et télé-phonique plus important. Aussi, ClotildeNIVERT et Marie-Line MORVILLE TEREAUsont heureuses d’accueillir prochainementun ou une nouvelle collègue dans leur service.

Un parcours riche et variéClotilde NIVERT1976 • Clotilde NIVERT entre à la CMRR,Caisse Martiniquaise de Retraite parRépartition, qui se transformera enCMGRR, Caisse Martiniquaise et Guya-naise de Retraite par Répartition, l’annéed’après, avant de devenir IRCOM en1994. Elle y occupe un poste à l’accueildu service RETRAITE

1982 • Secrétariat de la Direction

1984 • Service Gestion des comptesEntreprises

1986 • Service Adhésion des Entreprises

1988 • Service Prévoyance, elle estaffectée à l’accueil d’AG2r puis occupeune fonction administrative

1990 • Compte tenu de son parcours etde sa polyvalence, il lui est demandéd’assurer la fonction d’accueil de l’insti-tution

1997 • Elle travaille seule au serviceAllocataire, puis avec 3 autres collègues,avant de constituer le duo actuel avecMarie-Line MORVILLE TEREAU.

Marie-LineMORVILLE TEREAU1983 • Occupe un poste de standardistedactylo au Secrétariat de la Direction

1987 • À l’accueil du Centre d’information,elle s’occupe de la pré-instruction desdossiers de retraite.Durant quelques mois, assure la gestiondes actifs au service Compte Entreprises

1990 • Intègre le service Adhésionpuis travaille successivement à PRECI,au service Participant et au serviceLiquidation

2007 • Rejoint Clotilde NIVERT auservice Allocataire.

Les missions du Gestionnaire Allocataires

• Accueil, information, conseil et assistanceaux allocataires

• Mise à jour des changements de situationdes allocataires et gestion de la persistancede leurs droits dans le respect de la règle-mentation

• Gestion des comptes Allocataires, et le caséchéant, récupération des indus

• Traitement des dossiers de réversion au bé-néfice des conjoints des allocataires décédés.

Toutes ces missions sont menées en mainte-nant une coopération avec les partenaires in-ternes et externes à l’IRCOM, avec le soucid’alimenter les outils de suivi (statistiques) etde rendre compte de son activité.


Marie-Line MORVILLE TEREAU « Par ailleurs,le déménagement de notre service du deuxièmeétage de l’immeuble vers le rez-de-chaussée,prévu avant la fin de l’année 2013, va nous per-mettre d’être plus opérationnelles pour le démar-rage de la mensualisation».

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n°2 - 2005

Principe de la Mensualisation

À partir du 1er Janvier 2014, lesretraites ARRCO et AGIRC serontversées chaque mois et non pluschaque trimestre.La mensualisation concerne toutesles allocations de droits directs et deréversion(1).

Cette nouvelle périodicité depaiement est définitive il ne serapas possible de revenir au paiementtrimestriel.

Qu’est-ce qui change pour vous ?

Vous recevrez au début du moisde janvier 2014 le premier virementmensuel de votre retraite complé-mentaire. Son montant correspon-dra à un tiers de votre actuelleallocation trimestrielle.Par la suite, votre retraite sera au-tomatiquement virée sur votrecompte bancaire au début dechaque mois

La mensualisation des allocationsdes retraites complémentaires, au 1er Janvier 2014

(1) La périodicité des versements pour les allocations Annuelles, Capital Unique ARRCO et AGIRC sont maintenus.

Par exempleM. X. perçoit une allocation de 1000 €par trimestre (ancienne périodicité).Au 1er janvier 2014 M. X. percevra pour le mois dejanvier 2014 une allocation de 333,34 €soit untiers de l’allocation qu’il percevait auparavant.

Que dois-je faire ?

Vous n’avez aucunes démarches à effec-tuer ni auprès de votre caisse de retraitecomplémentaire ni auprès de votre banquepour passer au paiement mensuel.

Conseils Pratiques

ATTENTION !!! Si vous avez des prélè-vements automatiques qui interviennentsur votre compte bancaire ou si vousprévoyez des dépenses importantes audébut de l’année prochaine.


Nous vous invitons à préparer un nouveléchéancier de vos charges et de vos revenusafin de mieux vivre et gérer le passage dupaiement trimestriel au paiement mensuel.Il est possible que vous ayez quelques réa-justements budgétaires à apporter suite àce nouveau rythme de paiement.

Dans le premier numéro OASISDES AÎNÉS, paru en 2004, l’IRCOMavait souhaité attirer l’attentiondes lecteurs sur le problème del’automédication des personnesâgées.Aujourd’hui, qu’en est-il ? Nos aînés en ont-ils terminé aveccette mauvaise habitude d’écouterles conseils de son voisin, deson neveu ou d’un ami plutôt queceux de son médecin traitant ?

Bien se soignerAttention à l’automédication

L’automédication ne concerne pas seulement les médicaments

Trop nombreux sont ceux qui décident deremplacer ou d’additionner à leur traitementmédicamenteux la consommation de tisanesà base de plantes médicinales. Nous devonsêtre très prudents car certaines de cesplantes peuvent être très puissantes, ettoute la difficulté réside dans le dosage deces produits. On trouve parfois, dans lamême plante, un produit actif et un autreproduit contre indiqué. Ce qui peut provo-quer des accidents. Il est, par conséquent,important d’en parler avec son médecin.

Il est important d’avoir SON médecin traitant

Entre le médecin et son patient, doits’instaurer une relation de confiance et defidélité. Le médecin traitant connaît sonpatient : antécédents familiaux, pathologies,conditions de vie…, il est en mesured’appréhender son état dans sa globalitéet dispose des éléments pour dresser un vraidiagnostic.

Le patient ne doit pas hésiter à poserdes questions, à demander desinformations, à solliciter des explica-tions auprès de son médecin afin debien comprendre sa maladie ainsique le traitement pour la soigner.Encore trop de patients malheureu-sement passent d’un médecin àl’autre, sans raison objective, etcompromettent ainsi le suivi régulierde leur état de santé.D’ailleurs, ce n’est pas sans raisonqu’aujourd’hui la Sécurité Socialeoblige à déclarer son médecin traitant.On peut aussi déplorer que parfois lepatient internaute se contente desinformations recueillies sur internetpour «concocter» sa médication.J’insiste pour souligner que cette pra-tique peut s’avérer très dangereuse.

Suivre la prescription médicale

Il arrive que les patients qui obtiennentdes résultats positifs en cours detraitement (rééquilibrage du diabète,stabilisation de la tension…) décident

Le diagnostic du docteur VATON est formel,l’automédication est malheureusementencore un fléau bien présent dans notresociété martiniquaise.Médecin généraliste à la retraite, GeorgesVATON est intervenu pendant plus de 35 ansdans une rubrique médicale d’une station deradio bien connue. Aujourd’hui, il apporte sonexpertise au Centre d’Évaluation Sport Santéoù il consulte deux fois par semaine.Fort de cette longue expérience, il apportedans ce numéro quelques conseils à nos aînéset à leur famille.

Seul le médecin est en mesure de dresser un vrai diagnostic

« Le médecin traitant connaît son patientet dispose de tous les éléments qui vont luipermettre de se prononcer sur son état desanté. Ceci est encore plus vrai quand il s’agit depatients âgés qui présentent plusieurssymptômes tout à fait différents, souffrant,assez souvent, de plusieurs maladies. Ensuivant les conseils prodigués non pas parle médecin, mais par leur entourage, cespersonnes sont amenées à prendre plusieursmédicaments qui peuvent s’avérer incom-patibles. Il est donc important de consulterson médecin traitant pour obtenir le bondiagnostic et le bon traitement médical.

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n°3 - 2006

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d’interrompre la prise de médica-ments sans avis du médecin. D’autrespeuvent décider de mettre entreparenthèse leur traitement pendantles fêtes de Noël par exemple. Cesfaçons de procéder sont bien évi-demment à proscrire. Il est importantde se conformer aux indicationsapportées par le médecin et derespecter d’une part la posologie etd’autre part le moment de la prisedu médicament (avant, pendant ou après lerepas, entre chaque repas, avant de dormir…).

L’isolement et ses conséquences

Les personnes âgées vivant seules,sans soutien, sans visite, peuventoublier de prendre leurs médica-ments ; elles peuvent aussi oublierqu’elles les ont déjà pris et ainsimultiplier les doses à consommer.On peut inciter les familles, l’entourageà rendre des visites plus fréquentesà leurs parents âgés. L’utilisation d’un pilulier ou autremoyen de ce type, ou encore la miseen place d’alerte ou d’alarme sur letéléphone sont autant de solutions àproposer à nos aînés pour une priserégulière de leurs médicaments.

Manger sainement

Bien sûr se soigner passe également parune alimentation équilibrée. Comme je l’ai dit si souvent à mes patientsvotre assiette doit avoir de la couleur ! En effet, il est important de varier son ali-mentation et de composer son repas d’unféculent, de légumes verts, d’une viande oud’un poisson, de laitage et de fruits, et d’éviterles plats en sauce. Je conseille également à tous mais encoreplus aux personnes âgées de boire de l’eauà raison de un litre à un litre et demi par jour.

Faire de l’exercice

Il est tout à fait possible de pratiquer uneactivité physique ou sportive en fonctionde ses moyens et de ses possibilités. Onpeut marcher près de chez soi, autour deson quartier, prendre l’habitude de fairequelques exercices de gymnastique tousles jours ou pratiquer un sport ou une activitéphysique dans une association.

Pour ceux qui le peuvent, aller nager oufaire des exercices à la mer permet à la foisun entretien physique du corps et l’apporten vitamine D possible grâce au soleil.

Entretenir ses capacités intellectuelles

Il est important de lire, de compter, des’informer, de s’intéresser au monde qui nousentoure. Nos aînés ont tellement à apporterà ce monde !

Maintenir une vie sociale

Ce n’est pas parce qu’on vieillit que l’on doitrompre avec sa vie sociale. Trop souvent,les personnes qui prennent de l’âge serenferment sur elles mêmes et se persua-dent qu’elles ne sont plus en capacité desortir, de se divertir, de rencontrer desamis… Bien sûr, dans certains cas difficiles, il esten effet impossible pour certaines personnesâgées de sortir de chez elles ; la famille, lesamis doivent alors tout mettre en œuvrepour préserver un lien avec elles. »


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LA VANNERIE CARAÏBE, un patrimoine à préserver

La Vannerie Caraïbe : un tressage spécifiqueavec une grande valeur patrimoniale

Cette année, l’IRCOM a proposé, dans le cadre des acti-vités culturelles de l’Action sociale, un atelier manuel

autour de la Vannerie Caraïbe. Deux sessions se sont te-nues, les 30 octobre et 7 novembre 2013, et ont été ani-

mées par Mansville JUSTE, vannier du Morne des Esses,passionné depuis toujours par cet art ancestral, animateur-formateur en vannerie caraïbe depuis quelques années.

L’apprentissage de la vannerie caraïbe doit se faire par étape • Tissage à plat• Tissage en arrondi• Tissage en ovale• Tissage sur forme prisonnière ou sur forme démontable ou démoulable

Le travail le plus important est la préparation de la matière première

Pour obtenir des lanières fines et calibrées,le vannier utilise un couteau. Opération d’affinage qui consiste à obtenirla même largeur de lanières.

Atelier Vannerie du 30 octobre à l’IRCOM

La vannerie est un mode de tres-sage qui peut être réalisé à partir

de différentes espèces végétales. Lavannerie Caraïbe a ceci de spécifique,qu’elle utilise deux plantes tropicales ap-pelées cachibou et aroman qui sont récol-tées en MARTINIQUE.Le cachibou est de couleur blanche aprèscuisson et séchage.L’aroman, quant à lui, est marron et devientnoir après macération dans la boue vaseuse.C’est la combinaison de ces trois couleursblanc, marron et noir qui permet de créerles motifs créoles de base, caractéristiquesde la célèbre vannerie caraïbe. Ainsi, on pourraparler de motif à la « capresse », « madras »ou autre.Mansville JUSTE, fort de son expérience,fait découvrir à ses stagiaires, par le biaisd’ateliers ou de séances de formation, lavannerie dans sa globalité depuis la planta-tion, la transformation des fibres, le tressage,jusqu’au produit fini.

Mansville JUSTE : « Il est important de savoirpréparer la matière première qui servira au tressage ;un vannier a un rapport particulier avec le matériauqu’il utilise, il doit pouvoir le toucher, le sentir,le ressentir pour mieux le manipuler.La vannerie Caraïbe fait partie de notre patrimoineculturel. Cette forme de tressage est un héritagedes Caraïbes, transmis de père en fils depuis desgénérations.Mais malheureusement, notre savoir-faire et latransmission de cet Art ne se font plus commeautrefois. »

Ce qui motive donc par dessus tout leSamaritain, c'est de contribuer à sauve-garder, par le biais de la transmission, unpatrimoine culturel «qui ne doit surtout pasdisparaître» comme il se plaît à le répétertrès souvent.C’est pourquoi, il s’attèle à former de nou-veaux vanniers et sensibilise avec passion unpublic curieux de découvrir cet Art caribéen.Son souhait, aussi, serait que toutes cescréations nées de mains expertes et d’untravail méticuleux soient mieux valoriséesvoire labélisées.

(à gauche) Tissage sur forme prisonnière : le tissage de cette bouteille a demandé une journée de travail


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L’IRCOM et l’action sociale

Activités programmées en 2014

La prévention du mauvais vieillissementIl s’agit d’actions de sensibilisation dans ledomaine de la santé, tant auprès des allo-cataires que des professionnels, de contri-butions financières directes auprès desressortissants qui traversent une périodedifficile consécutive à des problèmesde santé, à la perte d’emploi, à un décès…,du soutien financier en faveur d’associationsou de structures du 3ème âge, de rencontresavec les partenaires sur la prise en charge decertaines pathologies.

Plafond de la Sécurité Sociale 2013Mensuel : xxxxxx €

Annuel : xxxxxxx €

Retraite complémentaireValeur trimestrielle du point retraite 2012Arrco : xxxxxx €

Agirc : xxxxxx €

Chiffres clés

Initiation à Windows Initiation à Internet

La mise en place d’actions et de manifestations ponctuellesEn partenariat avec les autres acteurs duchamp social et gérontologique, en vueprincipalement de maintenir ou de recréerles liens sociaux.

Le maintien à domicile décliné sous plusieurs formes : Aides financières, prestations de servicesvia des associations ou sociétés, soutien desaidants naturels voire des professionnels…

L’IRCOM poursuit sa poli-tique d’action socialequ’elle met en œuvre à

destination des seniorsdepuis plusieurs années.Trois grandes prioritésmarquent cette politiqueambitieuse et dynamiqueavec pour objectif : le bienêtre de nos aînés.

n°4 - 2007

1ère session 4 mars 20142ème session 8 avril 2014

1ère session 10 juin 20142ème session 14 octobre 2014

24èmes Rencontres Gérontologiques2 et 3 mars 2014

Café mémoires

Conférences 2014Les aidants familiaux 7 févrierÉducation alimentaire 26 marsJournée nationale des pieds 23 mai

La sexualité chez les personnes âgées6 juin Comment gérer son stress 17 octobre

Sortie culturelle 2014Rendez-vous le 18 décembre

Activités culturelleset sociales 2014

Ateliers vannerie 19 et 20 févrierSortie cinéma 18 juinSortie randonnée 14 novembre4 ateliers mémoire : 1 par trimestredates à définir2 ateliers éducation alimentairesur les deux premiers trimestresdates à définirIRCOM s'invite dans un EHPADdate à définir :


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Nos partenaires pour les services d’aide à la personne

AGAF33 cité Manikou - BP 4197211 Riviere-PiloteTél. 0596 62 76 91

AGE D’OR 82, chemin CharpentierBasse Gondeau97232 LamentinTél. 0596 75 01 09

ANTEL PRÉSENCECentre d’affaires Agora - Bât. C4ème étage - Zac L’Étang Z’Abricot97200 Fort de FranceTél. 0596 63 04 22 (télé assistance)

CATHY SERVICESRue des résistantes caraïbes97211 Riviere PiloteTél. 0596 68 42 81

COVIVA202, Route de la Fontaine Didier97200 Fort de FranceTél. 0596 42 38 11

LAKANSYELRésidence Place d’armesBâtiment Sou Marqué A RDC97232 LamentinTél. 0596 57 16 11

MESONE SERVICES Immeuble la CarbétiennePlace de la Mutualité97221 CarbetTél. 0596 68 37 22

NORADOM16, rue Joseph Lagrosillière97220 La TrinitéTél. 0596 58 00 94

VOLONTERRE26, rue Hyppolite MorestinQuartier AKR97218 Basse PointeTél. 0596 52 64 78

wxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxwxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxwxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxwxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxwxxx

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Sortie culturelle 13 décembre 2013

15 juin 2005Visite du Centre de Découverte des Sciences de la Terre 31 mars 2006Visite du Centre de Découverte des Sciences de la Terre19 mai 2006Sortie à la Ferme de la Montagne12 octobre 2007Déjeuner dansant16 mai 2008Déjeuner dansant & visite culturelle15 mai 2009 Journée détente sur catamarandestinée aux aidants12 juin 2009Déjeuner dansant et sortie culturelle10 Décembre 2010Espace Le Village - Anse l'ÉtangTartane2 décembre 2011Maison de la canne, le Musée du café…14 décembre 2012Visite de l’Écomusée de Martinique13 décembre 2013sortie culturelle


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qu’augmenter avec l’âge, vous devez dès aujourd’hui anticiperen choisissant une complémentaire santé proposant des

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n°5 - 2008

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La Plateforme de Répit et d’Accompagnement des Aidantsa vu le jour en mai 2013 ; elle est située Route de TSF à Baiedes Tourelles à Fort de France. Dans la continuité du centre

d’accueil de jour de Saint Joseph, la Plateforme de Répitet d’Accompagnement des Aidants a été créée à l’initiativede l’Association Case Gran Moun réservée à l’aidant proche quis’occupe d’un parent atteint de la maladie d’Alzheimer outroubles apparentés ou en perte d’autonomie.

Créer une palette de solutions de répit,telle est la mission de la plateforme afin desoutenir l’aidant et lui permettre de souffleret de bénéficier de moments de répit et deliberté.Des prestations gratuites sont offertes parla plateforme et vont de l’information à laformation des Aidants, de la bibliothèquespéciale « Aidants » au soutien psycholo-gique en groupe ou en individuel… Tout celapour renforcer l’aidant et l’accompagnerdurant tout son parcours.

La Plateforme de Répit constitue la deuxième phase après l’accueil de jour

Ce dispositif s’appuie sur le plan Alzheimer2008/2012 reconduit depuis par legouvernement. Dans ce cadre, l’Association «Case GranMoun» a répondu à l’appel à projet de l’ARSMartinique pour la création de la Plateforme de Répit et d’Accompagnement desAidants, une association volontaire quipoursuit ses efforts pour aider les familles,forte de son expérience depuis 2006avec l’accueil de jour « La goût’d’Élixir »à Saint Joseph reconnu en 2010.

Travailler ensemble

Notre volonté est de multiplier lesportes d’entrée pour ces aidants, dont on

reconnaît aujourd’hui la place importantequ’ils occupent dans la société et dans lemonde de la santé. En effet, on compte en

n°6 - 2009

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L’équipe de la Plateforme de Répit et d’Accompagnement des Aidants :• Une Coordinatrice• Trois agents d’accueil • Une psychologue

La Plateforme de Répit et d’Accom-pagnement des Aidants est unestructure médico sociale ; elle consti-tue un lieu de repère pour les famillesqui ont à s’occuper d’une personnedépendante. Afin d’aider et soutenir au mieuxl'aidant, La plate forme travaille enétroite collaboration avec d’autrespartenaires. C’est le cas avec lesservices d’aides à domicile, la MAIA,Maison d’Autonomie et d’Intégrationdes malades Alzheimer, pour lessituations complexes, les EHPAD,Établissement d’Hébergement pourPersonnes Âgées Dépendantes,d’autres structures dans le cadre del’accueil de jour, l’accueil temporaire,d'autres dispositifs d’aide à domicile,services à la personnes, dames decompagnie, bénévoles...

La Plateforme de Répit et d’Accompagne-ment des Aidants se situe dans un quartierpopulaire de Fort de France, à Baie desTourelles, route de TSF

Avec et pour les aidants

France 4 millions d’aidants professionnelsou informels (aidants familiaux) ; leur place dansla continuité des soins et dans la prise encharge des malades est largementreconnue aujourd’hui. Notre objectif consiste à renforcer l’articu-lation des intervenants des champs sani-taire, social et médico-social autour de lapersonne en perte d’autonomie fonctionnelleet de ses aidants. Cette nouvelle organi-sation vise à simplifier les parcours, à réduireles doublons en matière d’évaluation, à éviterles ruptures de continuité dans les inter-ventions auprès des personnes et à amé-


La Plateforme de Répit et d’Acommpagne-ment des Aidants a été créée dans la conti-nuité du Centre d’accueil de jour de Saint Joseph

liorer la lisibilité par l’organisation partagéedes orientations. Il ne s’agit pas de créer denouvelles instances, mais de potentialiserles structures existantes en évitant lesredondances.

Une première étape plutôt prometteuse

2013 est l’année de la mise en place dela Plateforme de Répit et du diagnosticDepuis le lancement de la plate forme, nousfaisons un gros travail de recensement detous les contacts des familles et des aidantsque nous accueillons, de tous les profes-sionnels qui interviennent dans l’aide auxpersonnes dépendantes et de tous lesacteurs locaux concernés par cette plateforme. Nous nous donnons jusqu’à la fin del’année 2013 pour boucler cette phase dediagnostic. Le recueil de toutes ces donnéesstatistiques et la synthèse de nos observa-tions pourront, dans un deuxième temps,apporter des indications plus claires et plusprécises sur les dispositifs, équipements etactions à mettre en place dans notre dépar-tement qui, rappelons-le est le deuxièmedépartement le plus vieux de France.

Une Plateforme de Répit pour aider et souternir au mieux les Aidants

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Plateforme de Répit et d’Accompagnement des AidantsOuverte du lundi au vendredi de 9 h à 16 h• Solutions de répit• Formation aux aidants• Conseils et informations pratiques• Bibliothèque spécifique• Écoute et soutien psychologique

N° Vert 0800 82 82 96Baie des Tourelles - Route de TSF 97200 Fort de FranceTél. 0596 76 52 68Fax : 0596 39 15 12E-mail :[email protected]

Il est important d’écouter les Aidants

L’objectif à fin 2013 est de boucler la phasede diagnostic

À l’écoute des aidants

Informations, conférences, forma-tions, mise à disposition de docu-mentation, les services proposés parla Plateforme varient en fonctiondes attentes des aidants. Les solu-tions de répit font bien évidemmentpartie des demandes formulées parles familles. Sur ce point, on peutdéplorer le manque de structuresde ce type en Martinique et biensouvent, nous ne sommes pas enmesure de proposer des solutions.En revanche, nous pouvons agir surun autre levier, c’est celui du serviceà la personne. Nous travaillonsactuellement avec les structuresd’aide à la personne ; l’idée consisteà élargir le champ de compétencedes aidants professionnels en lesamenant à proposer d’autres servicescomme celui d’aller tenir compagnieaux malades ».

Est aidant toute personne qui s’occupe à domi-cile d’une personne dépendante.La plate forme de répit et d’accompagnement desaidants a pour objectif d’apporter des solutions derépit aux aidants, quels qu’ils soient, qui s’occu-pent d’une personne dépendante, donc en perted’autonomie.


Aux premiers constats, quelques pistesintéressantes : Une forte concentration des aidants vientdu centre de la Martinique (70%),Les aidants sont essentiellement despersonnes actives (+ de 60% sont toujoursen activité),La plate forme est utilisée par les personnesaidantes. Les habitants de 15 communessur 34 ont été reçus par la plateforme.

On compte 20 000 espèces d’abeilles àtravers le monde, et toutes ne produisentpas de miel. En Europe, l’espèce la plusconnue est APIS MELLIFERA, qui, comme laplupart des abeilles à miel, appartient augenre APIS. En Martinique, on trouveplusieurs races d’abeilles. Un technicienapicole, venu du Luxembourg en formationen Martinique, cherche à créer une abeillesource de Martinique capable de résisterau climat. Nous attendons de voir si cesrecherches aboutissent.

Les abeilles en danger

Plusieurs facteurs sont à l’origine de ladestruction des abeilles. On peut citerl’usage intensif de produits phytosani-taires, les infections parasitaires, dont leredoutable varroa, et l’apparition d’unnouveau prédateur, le frelon asiatique.On peut souligner également les erreurscommises par les apiculteurs eux-mêmes.

Et puis, rappelons que les manipulationsgénétiques sur les abeilles, dans le but derechercher la meilleure rentabilité, ontengendré l’abeille tueuse. Une abeille decette espèce ne pose pas vraiment deproblème, mais l’essaim d’abeilles tueuses,quant à lui, est très dangereux. En effet, ilne faut pas appréhender cet animal defaçon isolée.En Martinique, nous avons eu à subir uneépidémie de varroa. Le traitement néces-saire pour s’en débarrasser, à base d’acideformique, étant très coûteux, beaucoupd’apiculteurs, découragés, ont abandonnéleur activité. Pour enrayer ce fléau, certains apiculteurstentent de faire cohabiter les abeilles avecdes fourmis. Il est reconnu que ces deuxespèces sont amies (c’est peut-être parce quetoutes deux sont travailleuses et organisées ?).L’intérêt de cette cohabitation réside dansle fait que les fourmis, face au danger,émettent une phéromone chargée en acideformique, la solution pour lutter contre levarroa.

Les abeilles nous rendent tout ce qu’on leur donne

Pour le moment, je m’occupe de six rucheset espère en obtenir 12 prochainement. Jepréfère ne pas multiplier le nombre de

Juste quelques lettres en plus, et voici qu’Abel devientAbeille ! Ce n’est donc sans doute pas par hasard qu’AbelBRELEUR est devenu apiculteur amateur.

Sa passion pour les abeilles, il la doit à un ami apiculteurqui l’a initié à l’apiculture il y a trois ans.

Abel et les abeilles

n°7 - 2010

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« L’abeille m’a toujours fasciné. Sicet animal était amené à disparaître,c’est la vie sur terre qui disparaîtraitavec lui. Il faut bien se dire que lesabeilles sont comme nos parents.Elles ont toujours beaucoup apportéà l’homme. Aussi, devons-nous luiaccorder la plus grande attention.Depuis son apparition il y a environ80 millions d’années, les abeilles sesont adaptées à des environne-ments très différents et résistent àdes climats extrêmes. Les abeillessont de très grands pollinisateurs, ilest prouvé que là où elles se trouvent,les fruits sont plus nombreux.Savez-vous qu’en Floride, en raisonde l’utilisation des pesticides systé-miques, les plantes deviennent elles-mêmes insecticides, ce qui entraînemalheureusement la disparition desabeilles. Les Américains sont obligésde faire venir des abeilles du Canadapour assurer la pollinisation deschamps d’agrumes, nombreux danscet état.

La hausse est le grenier de la ruche où les abeilles stockent le miel

légende okmanque photo


ruches trop rapidement, je souhaiteprendre mon temps car je pense qu’il estimportant de respecter l’abeille. Il est vraique l’apiculture ne constitue pas maprincipale activité ; je n’ai donc pas desoucis de rentabilité. Je rends visite régulièrement à mes filles,comme je les appelle. Elles me connaissentet j’ai pour habitude de leur parler lors demes visites.Je suis chaque semaine sur le rucher àSainte Anne. J’ouvre les ruches, je vérifieque tout va bien, qu’aucune maladie n’estprésente. Avec l’expérience, on se rend

Quelques conseils d’Abel BRELEURLes bienfaits du miel sont nombreux, voiciquelques conseils d’utilisation :- En application externe pour activer la cica-trisation des brûlures et des blessures,

- Pour vous aider à lutter contre les insomnies,à mélanger avec du lait chaud,

- Chaque matin, prenez une bonne cuillère demiel mélangé à de la poudre de cannellepour combattre les maladies cardiovasculaire(en plus de votre traitement médical), pour net-toyer et fortifier vos artères, pour renforcervos défenses immunitaires.

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Il existe une grande diversitéde miels dont la variété dessaveurs, couleurs, textures re-flète les parfums des terroirs où lesabeilles butinent.Le miel est un produit 100% naturel quel’homme, malgré toute sa technologie,ne sait pas fabriquer.Riche en glucides (3/4 de son poids), le mielprocure de l’énergie et se digère mieuxque le sucre. Pauvre en saccharose, sonassimilation ne produit aucune toxinedans l’organisme.En plus de ses qualités gustatives, lemiel possède des vertus bienfaisanteset thérapeutiques.Au Vème siècle, avant J.C., Hippocrate,célèbre médecin grec, prescrivait dumiel pour lutter contre la fièvre et lesinfections respiratoires, soigner lesblessures cutanées, les brûlures d’esto-mac et ralentir les effets du vieillisse-ment.Aujourd’hui, les vertus médicinales dumiel sont reconnues et utilisées enapithérapie. Il est prouvé que le miel a despropriétés anti-bactériennes, anti-in-flammatoires, anti-oxydantes, antisep-tiques et cicatrisantes. Des études sont menées partout dans lemonde sur les vertus du miel, de lapropolis, du pollen, de la gelée royale,mais aussi sur l’utilisation du venind’abeille pour soigner les affectionsrhumatismales et arthritiques chroniques,certaines maladies inflammatoires, ainsique la sclérose en plaques.

Le miel etses vertus

tout de suite compte quand quelquechose ne va pas.Quand les abeilles sont jeunes, je les nour-ris chaque semaine avec un sirop composéde canne à sucre, de miel, de fortifiants etde citron (le citron est un bon conservateur naturel).Ensuite, je les laisse se nourrir seules. Parfois,lorsque le mauvais temps persiste, limitantainsi la floraison, je remercie mes abeilles et jeles récompense en leur donnant à nouveau cesirop.Pour être productive, une ruche doit êtreinstallée à proximitéd’arbres fruitiers, de fleurs. Mais savez-vous que l’on trouve de nom-breuses ruches sur les toits d’immeublesparisiens ? En raison de l’utilisation massivede pesticides en milieu rural, l’abeille se sentmoins menacée en ville. C’est ainsi qu’onarrive à produire beaucoup de miel en milieuurbain depuis quelque temps !Prendre soin de mes ruches m’a appris àmieux connaître la nature qui m’entoure. J’ai découvert des espèces d’oiseaux que jene connaissais pas, je regarde les arbres, lesfleurs, les animaux avec un œil nouveau. Lecalme, la tranquillité, le plaisir de vivre àl’extérieur, en plus du bonheur de m’occuperde mes abeilles font de moi un hommeheureux et épanoui. »

Le corps de ruche

légende okmanque photo


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Apprendre à manger équilibré

n°8 - 2011

Il est désormais établi que l’alimen-tation est un déterminant capital desanté c’est à dire de « bien être

physique, mental et social » commela définit l’OMS . En effet, l’alimenta-tion est l’unique carburant nécessaireau bon fonctionnement de notre orga-nisme : elle nous permet de couvrirtous nos besoins nutritionnels en ki-localories, en vitamines, minéraux et

Apprendre à manger équilibré, c’est l’objectif des ateliers d’éducation alimentaire proposés de Sylvia ÉLOIDIN

Apprenez à manger équilibré pour préserver votre santéet atteindre votre poids de forme tout en vous vous

faisant plaisir ! Avec les ateliers d’éducation alimen-taire O’CEAM.

oligo-éléments. La façon de se nourrirpeut avoir une influence sur la croissance, lesystème nerveux, la performance intellec-tuelle et sportive, la résistance aux infec-tions, la beauté de la peau, la longévité, etc.Il est donc primordial aujourd’hui d’appren-dre à mieux manger pour préserver sa santé.Et cette nécessité concerne tous les âges(enfants, adultes, seniors), tous les sexes (hommes,femmes), toutes les catégories socioprofes-sionnelles et tous les corpulences (personnesmaigres, de poids normal ou en excès de poids).

L’alimentation, un facteur essentiel sur lequel on peut agir !En outre, un bon nombre de pathologies enMartinique sont en lien avec l’alimentation.Nous avons plus d’un adulte martiniquais surdeux en excès de poids et un enfant sur


quatre en excès de poids. Les deux premièrescauses de mortalité sur notre île sont lescancers et les maladies cardiovasculaires.Nous avons deux à trois fois plus de diabé-tiques ici que dans l’Hexagone. Même si cespathologies sont des pathologies plurifac-torielles, l’alimentation est un facteuressentiel car c’est un facteur sur lequel onpeut agir. En effet nous pouvons agir sur lecontenu de nos assiettes afin de les rééqui-librer !

De plus, nous vivons de plus en plus vieux,mais ces années de vie gagnées n’aurontd’intérêt que si l’on vieillit en bonne santé.Et justement une alimentation équilibréeparticipe amplement au « bien vieillir »puisqu’elle va permettre de :- se prémunir contre certaines pathologiesdont le risque augmente avec l’âge,- d’améliorer sa qualité de vie,- de conserver son autonomie le pluslongtemps possible afin de profiter pleine-ment de sa retraite tout en restant actif.

Apprendre à bien manger pour vieillir en bonne santé

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O’CEAM - Observatoire et centre d’éducation alimentaire

martiniquaisOrganisme de formation

Ateliers d’éducation alimentaire pour Entreprises et particuliers

Suivi diététique individuel post-ateliers Conférences-débats

sur l’alimentation

Sylvia ÉLOIDIN Experte en Diététique et Docteur en sociologie de l’alimentation

Spécialité : Éducation alimentaire, prévention,

promotion de la santé

Gsm : 0696 97 12 09Site : www.oceamse.com

E-mail : [email protected] : Sylvia ELOIDIN (O’CEAM)

Il n’est jamais trop tard pour apprendre a bien manger


Plus l’on si prend tôt, mieux c’est, car bienvieillir c’est préparer sa retraite depuis leplus jeune âge du point de vue alimentaire.Mais même si l’on a déjà un âge avancé, iln’est jamais trop tard pour bien faire puisquel’on est amené à manger de notre naissancejusqu’à la fin de notre vie. Donc on ne pourraen tirer que des bénéfices.

En outre, il faut savoir que le risque dedénutrition augmente également avec l’âge

Nous sommes acteurs de notre santé en agissant sur le contenu de nos assiettes

car il y a des modifications physiologiquesliées à l’âge d’une part, et des changementspsychologiques et sociaux d’autre part.Il est donc vraiment indispensable aujourd’huid’apprendre à bien manger pour vieillir enbonne santé.

C’est l’un des objectifs des ateliers d’éduca-tion alimentaire proposés par O’CEAMaux entreprises et aux particuliers.

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O R C A S D C

E T O I S C R

I G E O N T S

E O F M R R E

G R E I S E M

L I O A S E S

A C C O R D S

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Grille SUDOKU

Faites marcher vos méninges !

En déplaçant les lettres vous découvrirez des mots ayant trait au monde de la retraite

398417256

526938147

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7 84 3 2 7 5 9 19 1 7 3 6 88 1 9 7 3

8 1 3 72 4 8 5

9 8 3 6

Bonjo

u pa ka

monté mòn

Un

bonjour

n’engageà rien

Présé k

outé,pa présé réponn

Il vaut m

ieux s’informer et ne pas dire n’importe quoi

Bannan jòn pa ka vini vèt

On ne peut pas être et avoir étéFronmi fol pa fòl : sé travay i ka travay

Les gens qui travaillent ont parfois l’air agité, aussiLa ou achté chabon, alé soukwé sak-la

est-ce pourquoi ils ne sont pas toujours comprisAdressez-vous au responsable

MELI-MÉLO LETTRES


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Retraite et sociétéGentilé : Les IléensSuperficie : : 2 860 haPopulation :7 664 hab. (recensement 2009)Densité : 268 hab/Km2

Code Postal : 97229Maire : Arnaud RENÉ-CORAILMandat en cours (2008 / 2014)

À la découverte de nos CommunesLES TROIS ÎLETS

La commune des Trois Îlets doit son nom plutôtaux trois petites îles qui bordent sa côte, l’ÎletSixtain, l’Îlet Thébloux et l’Ilet Charles qu’aux deuxplus gros îlets Mandoline et Ramier.La ville est formée de quatre grands espacesurbains : le bourg, l’Anse Mitan, La Pointe du Boutet l’Anse à l’Âne ainsi que d’autres quartiers commela Poterie, Vatable, Beaufond.

À l’origineSur les bords de la rivière salée, on pouvait trouverquelques cases qui servaient de point d’étape auxhabitants qui venaient du Diamant ou de SainteLuce avant de s’embarquer pour Fort Royal.Ainsi est né ce quartier au fond du cul de sac creuséen face de l’îlet à vaches, surnommé « Cul de sacà Vaches » en raison de l’élevage de bovidés pratiquédans cette région. Nous sommes au XVIIème siècle, et c’est sous l’impul-sion des Pères Jésuites que s’implante la paroissedu Cul de sac à Vaches.

1837 • C’est l’époque de l’instauration des pre-mières communes en Martinique. Les Trois Îlets,associés avec le Grand Bourg et le Petit Bourg de laRivière Salé, forment la commune des Trois Bourgs.

1849 • Les Trois Îlets deviennent une commune à partentière.La canne à sucre constituait sa principale activité.En effet, les Trois Îlets fournissait l’usine centrale dela Pointe Simon, puis celle de Rivière Salée, jusqu’àla deuxième guerre mondiale. On y trouvait plusieursdistilleries sur les habitations : Vatable, Espérance,Poterie et Anse à l’Âne.

De nos joursDepuis 1960, l’activité des Trois Îlets est plus tournéevers le tourisme avec des hôtels concentrés autourdes plages de la Pointe du Bout, Anse Mitan etAnse à l’Âne.

Sites, monuments et promenades aux Trois Îlets- La Maison de la canne (musée de la canne à sucre)- Le musée de la Pagerie (lieu de naissance de l’Impé-

ratrice Joséphine - Joséphine de Beauharnais)- Le domaine Château-Gaillard qui propose le muséedu café et du cacao ainsi qu’un espace horticole

- Le Fort d’Alet- Le Fort de l’Îlet à Ramiers- Le Bourg - Le Village de la Poterie

- La Savane des Esclaves- La forêt domaniale Vatable- La mangrove- Le parcours de santé de l’Espérance- Le golf départemental

(avec un parcours de 18 trous)- Le Casino de la Pointe du Bout- Les plages

Les Îlets des Trois ÎletsL’église

La poterie des Trois Îlets

Le bourg

La mangrove à Vatable


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n°9 - 2012

ExtraitsOUVRAGE, CHANSON, POÈME… : SLAM


Mensualisation de votre retraite complémentaireà partir du 1er janvier 2014

Documents

Mise en page 1 · 12 de l’Accord du 18 mars 2011 signé par les partenaires sociaux est en passe d’être une réalité à compter du 1er janvier 2014. Dans ce 10 ème numéro