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Territoire duPuy-en-Velay

PORTRAIT EMPLOI-FORMATION

Septembre 2010�

CARTE D’IDENTITÉ (P. 2)ECONOMIE ET EMPLOI (P. 5)MARCHÉ DU TRAVAIL (P. 9)FORMATIONS (P. 13)

Le «portrait emploi-formation» présente, au traversd’une batterie d’indicateurs synthétiques, la situation duterritoire sur les thématiques de l’économie, del’emploi local, du marché du travail, de la formationinitiale et de la formation continue à destination desdemandeurs d’emploi.Il s’inscrit dans le cadre de la refonte des portraits deterritoire. Cette collection s’appuie désormais sur troispublications complémentaires :

� ce «portrait emploi-formation»� une «synthèse emploi-formation» qui présenterapidement la situation du territoire, ses principalesforces et faiblesses ainsi que les actions des partenairesmises en œuvre sur le terrain.� la «mise en perspective des territoires auvergnats»,document essentiellement graphique qui positionne lesterritoires auvergnats les uns par rapport aux autres etpermet de visualiser leurs spécificités.

CARTE D’IDENTITÉ

CARIF OREF Auvergne > Edi/on septembre 20102

TERRITO

IREDUPUY-E

N-VELAY

UNE POPULATION PROCHEDE LAMOYENNE RÉGIONALE

Le COTEF/SPEL du Puy-en-Velay comptabilise, en 2007,près de 96 400 habitants, ce qui représente 44% de la popu-lation départementale et 7% de la population régionale. Lapopulation de ce territoire a augmenté de 0,30% par an, soità un rythme identique à celui de l’Auvergne, mais plus faibleque celui de la Haute-Loire (+0,67%).

Les communes situées sur une couronne autour du Puy-en-Velay ont bénéficié d’un dynamisme démographique avecdes taux de croissance supérieurs à 0,6% par an. Il s’agit es-sentiellement des communes des cantons de St-Paulien, duPuy-en-Velay nord, de St-Julien-Chapteuil, du Puy-en-Velayest, du Puy-en-Velay sud-est et de Solignac-sur-Loire.

Ce territoire a bénéficié d’un apport migratoire significatifavec un taux égal à 2,5%. Il est équivalent à celui de la ré-gion, mais inférieur au niveau départemental. Le bilan mi-

gratoire est aussi favorable pour les séniors, pour les troiséchelons territoriaux. Il est, par contre, déficitaire pour la po-pulation des 15-24 ans sur ce territoire (-6,4%), comme au ni-veau départemental (-11,9%).

Le territoire du Puy-en-Velay enregistre un indice de vieil-lissement égal à 117, inférieur de 1 point à la référence au-vergnate, résultat d’une part de 60 ans et plus supérieure de0,7 point (26,6%) et d’une part de moins de 20 ans supé-rieure de 0,8 point (22,7%).Le département est le territoire le plus jeune (indice égal à110), avec une part de 60 ans et plus équivalente au niveau ré-gional et 23,5% de jeunes.

UN NOMBRE D’ALLOCATAIRES DE MINIMAS SOCIAUX EN AUGMENTATION3 750 personnes sont allocataires de minima sociaux en 2008.Ils représentent respectivement 7,4% des allocataires au ni-veau régional et 51,1% des altiligériens. Le Puy se distinguedu niveau régional (repli du nombre de bénéficiaires de 1%)mais s’inscrit dans la tendance départementale avec unehausse de 1% du nombre d’allocataires entre 2007 et 2008.

Tout comme aux niveaux régional et départemental, l’allo-cation aux adultes handicapés (AAH) arrive au 1er rang desallocations perçues sur le territoire, avec 2 120 personnes soit

56% des allocataires. 890 personnes (24% des allocataires)reçoivent le revenu minimum d’insertion (RMI). Viennentensuite les allocataires de l’ASS avec 580 personnes (15% dutotal des allocataires) et l’API avec 4,5% des allocataires.Le Puy se caractérise par une sur-représentation des alloca-taires du RMI, de l’AAH et de l’API par rapport au départe-ment. Comparé à la région, ce territoire se distingue par unesous-représentation des allocataires du RMI et de l’API etpar une sur-représentation des allocataires de l’AAH.

Les évolutions enregistrées sur le Puy-en-Velay se rappro-chent des variations régionales. Elles sont identiques pourl’AAH (+3%) et l’API (-3%). L’écart est de -1 point pour leRMI (-1% contre 0% en région) et de +1 point pour l’ASS(-9% versus -10% pour l’Auvergne). La Haute-Loire se si-gnale par une stagnation de nombre d’API et une diminu-tion moins importante du nombre d’ASS (-7%).

Revenu minimum d’insertion (RMI)Allocation aux adultes handicapés (AAH)Allocation de parent isolé (API)Allocation de solidarité spécifique (ASS)

8872 120

168579

Effectifs Evolutionsur un an

-1%3%

-3%-9%

Sources : INSEE - Tableau de bord social 2008, BDSL 2007 (ASS), traitement CARIF-OREF.

Les allocataires des minima sociaux

Année 2008

L’évolution communalede la population entre

1999 et 2007

Sources : INSEE - RP 1999 etEAR 2007, Acxiom Francièmes,tous droits réservés,traitement CARIF-OREFAuvergne.


CARTE D’IDENTITÉ

Les ménages du territoire du Puy-en-Velay disposent d’unrevenu fiscal par foyer de 30 990 euros en 2009, globale-ment équivalent aux revenus départemental et régional.Le différentiel de revenu fiscal par foyer est de +436 eurospar rapport à la Haute-Loire et de -300 euros comparé à l’Au-vergne.

La part des foyers imposables au sein des foyers fiscaux estégale à 46% sur Le Puy, soit 3 points de moins que la part ré-gionale. Elle est équivalente à la part départementale.

Sur ce territoire, le poids des revenus du travail est moindredans la composition du revenu fiscal : pour 100 euros de sa-laires et traitements déclarés, on compte 55 euros de pen-sions et retraites au Puy contre 52 euros en moyennedépartementale et 51 en région.

Le territoire n’enregistre aucune différence significative surces éléments de revenus fiscaux, comparé à ses deux réfé-rences territoriales.

UN DÉFICIT DE JEUNES ACTIFS

ASS

API

AAH

RMI -1%

3%

0%

-7%

0%

3%

-3%

-10%

Evol. N-1 / Ndépartementale

et régionale

Le recours aux minima : spécificité du territoire

Spécificité du territoire par rapport :-/+ : sous/sur représentation du territoire

Sources : INSEE - Tableau de bord social 2008, BDSL 2007 (ASS),traitement CARIF-OREF Auvergne

Pas de spécificité du territoire à la région au département

43 300 actifs sont présents sur le territoire du Puy-en-Velayen 2007. Le poids de cette zone est conforme à celui enre-gistré pour la population totale, soit 7% du total régional et44% du total altiligérien.

La population active du Puy-en-Velay compte le mêmepourcentage d’actifs de 50 ans et plus que la région (25,7%)et moins d’actifs de moins de 30 ans (20,6%, -0,7 point parrapport à la région).

Ce déficit d’actifs de moins de 30 ans est dû essentiellementà la tranche d’âges 21-29 ans : elle représente 16,8% des ac-tifs du Puy, 17% des altiligériens et 17,7% des auvergnats.Cet écart existe aussi sur la tranche d’âge 30-37 ans pour lePuy-en-Velay avec 19,5% d’actifs à ces âges, soit -0,6 point parrapport à la région et -1,1 point par rapport au département.

La différence devient favorable au Puy sur les tranches d’âge38-49 ans (34,2% soit 0,9 point de plus que la population au-

vergnate) et 50-54 ans (13,9% d’actifs, +0,3 point et +0,7point par rapport à la région et la Haute-Loire), mais s’in-verse au profit de la région aux tranches d’âge supérieures.

TERRITO

IREDUPUY-E

N-VELAY

CARTE D’IDENTITÉ


Le taux d’activité au Puy-en-Velay, égal à 71,2% en 2007, estinférieur de 1,1 point à celui du département. L’écart est im-portant parmi les jeunes, -3,4 points soit un taux de 47,7%au Puy. Seule, la tranche d’âge 50-64 ans fait exception avecun taux, égal à 54,3% au Puy, supérieur de 1,2 point à celuidu département.

Le phénomène est inverse, comparé à la région : supérieurpour le Puy au global et sur toutes les tranches d’âge hormispour celle des 50-64 ans (+0,7 point en faveur de la région).

DESACTIFSPLUSDIPLOMES12 800 actifs sont des employés en 2007 (29,5% du total),suivis des ouvriers (25%, soit 10 800 actifs) et des profes-sions intermédiaires (22,6%, 9 800 actifs).

Le Puy-en-Velay se caractérise, par rapport au département,par une sur-représentation des cadres et professions intel-lectuelles supérieures (8,4% versus 7,5%) et par une sous-re-présentation des ouvriers (30% de la populationdépartementale).Par rapport à la région, ce territoire se différencie, notam-ment, par une forte sur-représentation d’agriculteurs exploi-tants (6,4% des actifs du Puy contre 4,6% en région). Il estégalement marqué par une sur-représentation des artisans,commerçants et chefs d'entreprise et par une sous-représen-

tation des ouvriers par rapport au régional (à rapprocher dufaible poids de l’industrie sur ce territoire).

47,7% de la population est titulaire d’un diplôme au moinségal au Bac (20 700 actifs). Ce n’est le cas que de 44,2% dela population départementale et de 45% de la population ré-gionale. 13 500 actifs ont un CAP (31% de la population).

Si ce territoire compte davantage de diplômés du bac ou plus,il comprend également moins de sans diplôme : 9,7% de lapopulation, soit 1,1 point et 0,9 point de moins que la Haute-Loire et que la région.

TERRITO

IREDUPUY-E

N-VELAY


Avec plus de 5 500 établissements au1er janvier 2009, le territoire du Puy-en-Velay représente environ 45% du totalde la Haute-Loire.

Il présente logiquement un profil prochede la moyenne départementale,orienté vers le commerce (37%), les ser-vices (36%) et la construction (15%) de-vant l’industrie (11%).Les spécificités, lorsqu’elles existent, ap-paraissent peu marquées. Ainsi, le poidsde l’industrie est plus réduit au Puy-en-Velay qu’en moyenne altiligérienne (11%contre 14%). Il n’est pas, cependant, possi-ble de pointer spécifiquement un sous-sec-teur (aucun secteur hormis la boulangerieindustrielle ne fait partie du « top 15 » dessecteurs comptant le plus d’établissements).Le territoire présente, à l’inverse, une légèresur-représentation des établissements dessecteurs de l’hébergement et, pour les ser-vices, des secteurs de l’enseignement, desactivités comptables ou de la location desbiens immobiliers.

La comparaison avec l’Auvergne soulignedes différences plus significatives maisconcernant des activités trés diversifiées,le signe de l’absence de spécificité secto-rielle du territoire. A noter, par exemple, lalégère sur-représentation des établisse-ments dans les secteurs de la construction,des transports routiers, de la boulangerieindustrielle ou de l’hébergement.

Ces faibles spécificités s’accompagnentd’une démographie d’entreprises dontla dynamique est proche de la moyennedépartementale. Ainsi, les taux de créa-tion et de défaillance d’entreprises sont respectivement de14,7% et 1,2% contre 14,7% et 1,1% pour la Haute-Loire.

A l’exception de l’éducation au Puy-en-Velay et de la santéhumaine dans la Haute-Loire, territoire et département par-tagent le “top 5” des secteurs les plus créateurs en valeur ab-solue (commerce non automobile, construction spécialisée,restauration, services personnels). Ils partagent également leniveau de concentration des créations (les 5 principaux sec-teurs “pèsent” 46% des créations).

L’analyse des taux de création souligne le plus faible dyna-misme du secteur du commerce (taux de 12,9% ) à l’inversede celui des services (17,1%). Plus précisément, certains dessecteurs d’activité les plus représentés sur le territoire appa-raissent également comme les plus créateurs : le commercede détail, les travaux de construction spécialisés, les autresservices personnels, l’enseignement...Le taux de création est, par contre, particulièrement faibledans les activités pour la santé, le commerce automobile oula boulangerie industrielle.

UN TISSU MARQUÉ PAR LE COMMERCE ET LES SERVICES

TISSU ÉCONOMIQUE ET EMPLOI LOCAL

... SANS FRAGILITÉSPÉCIFIQUE

TERRITO

IREDUPUY-E

N-VELAY

A la fin de l’année 2009, le territoire du Puy-en-Velay comptait plus de 21 000 salariés (45% dutotal départemental), employés par près de 2 800établissements affiliés à l’Unédic (48% du total).La taille moyenne des établissements du territoires’établit donc à 7,7 salariés contre 8,1 en Haute-Loire.

La répartition de l’emploi salarié souligne laforte activité dans les services (43% des salariés),dans le commerce (27% dans son acception laplus large intégrant les transports, l’entreposage,l’hébergement et la restauration) et, au contraire,le poids plus limité de l’industrie (19%). A titred’illustration, les proportions départementalessont respectivement de 34, 23 et 31%.

Le territoire du Puy présente donc une spécificitéparticulièrement marquée sur les services, à com-mencer par la sur-représentation de l’administra-tion publique, de l’enseignement et de la santéhumaine et action sociale (25% contre 18% enHaute-Loire). Ce dernier secteur regroupe no-tamment les activités pour la santé humaine (7%),l’hébergement médico-social et social (7%) et l’action socialesans hébergement (5%). A signaler également le poids del’administration publique et défense ; sécurité sociale obliga-toire (97% des effectifs du département) et des activités desorganisations associatives (65% des effectifs du départe-ment).A l’inverse, les activités liées à l’emploi, parmi lesquelles fi-gure l’intérim, sont sous-représentées (26% des effectifs du

département), probablement en lien avec le faible niveaud’industrialisation du territoire.

Second grand secteur employeur avec 19% des effectifs sa-lariés, le commerce stricto sensu est une spécificité du terri-toire, qu’il s’agisse du commerce de détail (11% contre 9%),du commerce de gros (53% des effectifs départementaux)ou du commerce automobile (58% des effectifs départe-

UNE FORTE EMPRISE DES SERVICES ET DU COMMERCE


La comparaison avec le département souligne, au Puy-en-Velay, la plus forte dynamique dans les secteurs de l’industrieet de la construction.

Ce dernier secteur rencontre, toutefois, des difficultés spéci-fiques avec un taux élevé de défaillance (1,8% contre 1,2%en moyenne tous secteurs) et une mortalité qui concerne desentreprises installées (deux sur trois ont 4 ans d’anciennetéou plus).Les entreprises des autres secteurs d’activités apparaissentmoins fragiles (taux inférieur à 1,3%) et peu touchées par lesproblèmes de sur-mortalité juvénile, le commerce excepté.

La comparaison avec le département souligne l’absencede spécificité des entreprises du territoire. Seules excep-

tions, la problématique des défaillances d’entreprises indus-trielles anciennes (75% de 4 ans et plus) et la plus grande fra-gilité des entreprises de la construction (taux de défaillancede 1,8% contre 1,4%).


0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

RégionDépartementTerritoire

Fabrication de matériels de transport

Industries extractives, énergie, eau,gestion des déchets et dépollution

Fabric. d'équipements électr., électron.,informatiques ; fabric. de machines

Fabric. de denrées alimentaires, deboissons et de pdts à base de tabac

Fabrication d'autres produits industriels

Industrie

ConstructionConstruction

Hébergement et restauration

Transports et entreposage

Commerce ; réparation d'automobileset de motocycles

Commerce, transport, hébergemnt-restauration

Activités immobilières

Information et communication

Activités financières et d'assurance

Autres activités de services

Activités scientifiques et techniques ;services administratifs et de soutienAdministration publique, enseignement,santé humaine et action sociale

Activités de services

La répartition de l'emploi par grands secteurs d'activité (NA 17)

Source : Pôle Emploi-UNISTATIS, traitement CARIF-OREF Auvergne ; Champ : année 2009 (effectifsprovisoires), champ UNEDIC hors agriculture.

712 (3%) 1 576 (3%)13 446 (5%)923 (4%) 1 735 (4%)

14130 (5%)945 (4%) 2 459 (5%)

11 728 (4%)959 (5%)1 856(9%)

1 734 (4%)

34 452(12%)2 439

(12%)

4 176(9%)

31 633(11%)

2 650(12%)

5 219(11%)

54 370(18%)

3 990(19%)

10 260(22%)

55 385(19%)

5 282(25%) 8 600

(18%) 41 749(14%)

7 424(16%)

14 130 (5%)

13 170 (4%)

TERRITO

IREDUPUY-E

N-VELAY

Au cours de l’année 2009, la situationde l’emploi s’est moins dégradéequ’en moyenne départementale. L’em-ploi est, en effet, globalement stable (des-truction nette de 35 emplois), contre unrecul de 1% en Haute-Loire (283 em-plois détruits).

Bien que faiblement implanté sur leterritoire, l’industrie est le secteur quia perdu le plus d’emplois (198 destruc-tions ; -5%). La fabrication de produitsen caoutchouc concentre, à elle seule,plus de 50% de ces pertes. La dégrada-tion de l’emploi salarié industriel inter-vient après une relative stabilité qui étaitliée au rôle “d’amortisseur” de la crisejoués, notamment, par le chômage par-tiel. Dans le même temps, une reprise en-core incertaine semble pourtant sedessiner. Ainsi, l’intérim, largement uti-lisé par l’industrie, a progressé de 17%(77 emplois créés).

Le bilan de l’emploi salarié dans le secteur des services estfavorable (+2%, 143 emplois créés), y compris hors intérim(+66 emplois). Dans le détail, certains secteurs se sont par-ticulièrement renforcés (+7% dans l’hébergement médico-

social et social, +5% dans les activités des organisations as-sociatives, +3% dans l’action sociale) alors que d’autres ontconnu des évolutions plus limitées (+1% dans l’enseigne-ment) voire une stabilité (activités pour la santé humaine).


mentaux). L’emploi salarié dans larestauration apparaît égalementsur-représenté au Puy-en-Velay.

Logiquement, les autres secteursd’activité occupent une moindreplace. Elle est conforme à lamoyenne départementale pour laconstruction (11% des emploissalariés environ) ou inférieuredans l’industrie (20% contre33% en Haute-Loire), à l’excep-tion près de la fabrication de pro-duits en caoutchouc ou de laboulangerie industrielle.


UN EMPLOI STABLE

TERRITO

IREDUPUY-E

N-VELAY


PLUS DE 9 RÉSIDENTS SUR 10 TRAVAILLENT SUR LE TERRITOIRE

L’emploi dans le commerce a bien résisté avec une relativestabilité (-26 emplois), comme en Haute-Loire (+29 em-plois). Cette situation masque des disparités importantes. Lesévolutions sont, en effet, positives dans la restauration (+7%)et le commerce automobile (+1%), mais négatives dans lestransports routiers de fret (-8%), le commerce de gros (-4%)ou le commerce de détail (-1%).

Enfin, le territoire du Puy-en-Velay a connu une progressionde l’emploi dans la construction (+2% ; 46 emplois créés),beaucoup plus nette qu’au niveau du département (+0% ;+22 emplois). Comme dans l’ensemble de la Haute-Loire,les créations d’emplois se sont concentrées sur le secteur destravaux de construction spécialisés (+3%).


L’analyse des mobilités géographiques professionnellesmontre que les flux liés aux navettes domicile-travailconcernent quotidiennement près de 6 700 personnes.Ils sont peu importants en valeurs relatives puisque seule-ment un résident sur onze travaille dans un autre territoire età peine plus d’un travailleur au Puy-en-Velay sur douze résidehors du territoire.

Les flux domicile-travail sont déficitaires en valeurs absolues(plus de 3 700 sortants pour près de 3 000 entrants soit unsolde négatif supérieur à 700 personnes), ce qui témoigne del’attractivité du territoire en tant que lieu de résidence. Parcontre, l’attractivité professionnelle liée au statut du Puy-en-Velay (centre administratif et principal réservoir d’emploi dela Haute-Loire) semble moins affirmée.L’analyse détaillée des migrations souligne que les principauxflux sont soit inter-régionaux (41% des sortants et 30% desentrants avec la proximité des régions Languedoc-Roussillonet surtout Rhône-Alpes), soit orienté vers Yssingeaux (38%des sortants; 40% des entrants), relativement facile d’accèspar la N 88. La zone de Brioude, qui regroupe 13% des sor-tants et 17% des entrants sur le territoire du Puy, constitueégalement un territoire d’échanges privilégiés.

Les autres déplacements sont plus anecdotiques (moins de200 personnes concernées), notamment ceux enregistrésavec le territoire de Clermont-Ferrand.

Les navettes domicile-travail varient également selon le pro-fil des actifs. La mobilité augmente, en effet, avec la pro-gression de la catégorie socioprofessionnelle : ainsi, dans lacatégorie “employés”, 94% des résidents travaillent sur leterritoire et 6% des personnes travaillant sur le territoire ré-sident ailleurs. Ces proportions sont respectivement de 88%et 10% pour les professions intermédiaires et de 86% et 14%pour les cadres.A l’inverse, la mobilité géographique professionnelle dimi-nue avec l’âge (11% d’entrants parmi les moins de 25 ansmais 6% parmi les 50 ans et plus).

Cet impact de l’âge et de la catégorie socioprofessionnelleest observé sur le territoire mais ne lui est pas spécifique.

: résident et travaillent sur le territoire: résident sur le territoire mais travaillent ailleurs: travaillent sur le territoire mais résident ailleurs: seuls les principaux flux sont représentés

35 8063 7072 980

NB

Les principales navettes domicile-travail

TERRITO

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N-VELAY

Source : INSEE - EAR 2007, Acxiom Francièmes, tous droits réservés, traitement CARIF-OREF Auvergne. Champ : actifs occupés.


Sur la période juillet 2009-juin 2010, le territoire du Puy-en-Velay a rassemblé près de 4 000 offres d’emploi soit 46%du total départemental collecté par Pôle Emploi.

L’évolution de l’offre est largement positive (+13% enun an), plus encore que celle enregistrée en moyennedépartementale (+9%).

8 OFFRES SUR 10 DANS LE COMMERCE ET LES SERVICES

MARCHÉ DU TRAVAIL

Sur le territoire, les entreprisesdépositaires relèvent essentiellementdu secteur des services (56% des cas),devant le commerce (25%), l’industrie(9%), la construction (8%), et l’agri-culture (1%).Cette répartition diffère radicalementde celle observée pour l’emploi sala-rié. Elle fait apparaître le secteur agri-cole, un champ exclu des donnéesUnédic. Par ailleurs, la structure dumarché de l’emploi évolue dans lesens de la progression de l’emploi ter-tiaire et, en particulier, des services(56% de l’offre, 43% de l’emploi) audétriment de l’emploi industriel (9%de l’offre, 19% de l’emploi salarié).

Les offres d’emploi proposées sontdurables (CDD de plus de 6 mois ouCDI) dans 46% des cas et non quali-fiées (offres de manœuvres, d’ouvriersspécialisés ou d’employés non qualifiés)dans 35% des cas. Ces chiffres globauxmasquent des disparités importantesavec des écarts de 16 points pour la part des emplois durables(de 44% dans le commerce à 60% dans l’agriculture) et de prèsde 50 points pour la part des offres non qualifiées (de 24% dansla construction à 72% dans l’agriculture).

Dans le détail, l’emploi proposé est durable dans l’agri-culture (60%) ou l’industrie (58%) et se situe dans lamoyenne pour la construction (47%). A l’inverse, il est plusprécaire dans le commerce (44%), en particulier dans l’hé-bergement (39%) et la restauration (33%), au contraire ducommerce de détail (47%) et du commerce de gros (66%).Une dichotomie comparable est enregistrée dans le secteurdes services avec une grande précarité de l’offre dans cer-taines activités (administration publique, 36% ; activités liéesà l’emploi, 17% ; activités pour la santé humaine, 14%) et, àl’inverse, des contrats longs proposés dans d’autres activités(hébergement social, 48% ; activités de soutien aux entre-prises, 51% ; enseignement, 77%).

Les disparités sont très nettes quant au besoin de main-d’œuvre qualifiée dont la part varie de 35% dans la santéhumaine ou 44% dans l’administration publique à 75% etplus dans la construction spécialisée, l’enseignement ou lecommerce de gros.

Une rapide comparaison avec la Haute-Loire souligne lesspécificités du marché de l’emploi au Puy : le poids impor-tant de l’offre dans les services mais sa faiblesse dans l’in-dustrie, la plus grande précarité des emplois offerts, enparticulier des emplois industriels et les besoins légèrementinférieurs en qualification requise, en particulier dans le com-merce et l’industrie.

Enfin, l’offre d’emploi apparaît relativement concentréepuisque les 5 principaux secteurs employeurs que sont l’ad-ministration publique, la restauration, les activités liées à l’em-ploi, les travaux de construction spécialisés et le commercede détail regroupent près de 42% des offres collectées.

UNE AMÉLIORATION DUMARCHÉ SUPÉRIEURE À CELLE DU DÉPARTEMENTL’évolution de l’offre d’emploi sur un an est nettementorientée à la hausse (+13%).Si la situation est particulièrement difficile au niveau del’emploi agricole (-35%) et, dans une moindre mesure, dusecteur de la construction (-3%), une progression significa-

tive a été enregistrée dans l’industrie (+30% contre -1% enHaute-Loire).Dans le principal secteur dépositaire, celui des services, levolume d’offres collectées a progressé à une hauteur prochede la moyenne (+13%). Les secteurs de l’administration pu-

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N-VELAY

L’analyse desmétiers recherchésmontre unegrande diversité des situations sur le territoire.Ainsi, certains métiers des services sont sous-représentés. Il s’agit, notamment, de métiersrelatifs à l’assistance auprès d’enfants et au net-toyage de locaux. Par contre, il existe une sur-représentation de l’offre d’emploi sur lesmétiers de l’éducation-surveillance dans lesétablissements d’enseignement, de l’interven-tion socioéducative ou de la comptabilité.Cette situation de contraste existe égalementdans les métiers du commerce avec la sur-représentation de l’offre en téléconseil-télé-vente mais la faiblesse de l’offre en restaura-tion (cuisine et service).Il est à noter, enfin, que seuls parmi les métiersà orientation industrielle, les métiers de la réali-sation de menuiserie en bois sont référencésdans ce “top 15” des métiers les plus offerts.

Les tensions du marché sont légèrement su-périeures sur le territoire du Puy-en-Velay à cequ’elles sont en moyenne départementale (res-pectivement 26 et 24 offres pour 100 demandes).Dans le territoire comme dans le département,les tensions sont relativement fortes dans lamaintenance des bâtiments, la relation com-merciale auprès de particuliers, le téléconseil-télévente, l’entretien des espaces naturels etl’éducation-surveillance dans les établisse-ments d’enseignement. Sur ces trois derniersmétiers, la tension est supérieure dans le terri-toire du Puy, comme c’est le cas également,pour des métiers moins tendus comme la me-nuiserie-bois ou l’intervention socioeducative.A noter enfin que les tensions sont faiblespour les métiers de l’assistance auprès d’en-fants, du secrétariat, du nettoyage de locaux oude la vente en habillement, indépendammentdu territoire.

MARCHÉ DU TRAVAIL


DES OFFRES ET DES TENSIONS SPÉCIFIQUES

blique, des activités liées à l’emploi ou des activités associa-tives ont connu des reculs très significatifs (-10% à -6%). Al’inverse, le volume de l’offre a progressé dans de nombreuxautres secteurs tels les activités pour la santé humaine, l’ac-tion sociale avec ou sans hébergement, l’enseignement...A noter l’évolution favorable de l’offre dans le commerce(+19% contre +13% au total), plus particulièrement dans larestauration (+53%) ou le commerce de gros (+35%).

Au total, la situation du marché du travail au Puy s’est plusaméliorée qu’en moyenne départementale. Elle montrequelques spécificités comme le recul de l’offre agricole ou laprogression de l’offre industrielle auxquels s’ajoutent desévolutions parfois contradictoires d’un territoire à l’autre (cf.administration publique, activités associatives...)Territoire et département partagent, néanmoins, les principalesévolutions : une contraction du marché dans la constructionet, au contraire, la progression significative de l’offre tertiaire.

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IREDUPUY-E

N-VELAY

Taux de tension de l'offre d'emploi dans le territoire

Taux

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ent

Sources : DIRECCTE-NOSTRA, DEE et OEE juil. 09 à juin 10, traitement CARIF-OREF ; Champ : demandes decatégories A, B ou C, offres d'emploi de catégorie A, principaux métiers pour le volume d'offres déposées sur le territoire; taux de tension : nombre d'offres d'emploi pour 100 demandes.

Les spécificités des tensions locales sur le marché du travail

0 20 40 60 80 1000

20

40

60

80

100

Tous métiers

Nettoyage de locaux

Assistanceauprès d'enfants Secrétariat

Vente en habillement etaccessoires de la personne

Personnel de cuisine

Relation commercialegrands comptes et entreprises

Comptabilité

Service en restauration

Intervention socioéducative

Maintenance des bâtiments et des locaux

Réalisation de menuiserie bois et tonnellerie

Relation commerciale auprès de particuliers (200 ; 197)Téléconseil et télévente (206 ; 171)

Entretien des espaces naturels (250 ; 220)

Éducation et surveillance au seind'établissements d'enseignement (467 ; 217)

Le portrait de territoire s’appuie sur la version 3 du Réper-toire Opéra/onnel des Mé/ers et Emplois (ROME), entréeen vigueur au mois de décembre 2009. Pour plus de détails,consulter les fiches mé/ers du Pôle Emploi :h*p://www.pole-emploi.fr/candidat/les-fiches-me)ers-@/index.jspz?id=12804

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http://www.pole-emploi.fr/candidat/les-fiches-metiers-@/index.jspz?id=12804

http://www.pole-emploi.fr/candidat/les-fiches-metiers-@/index.jspz?id=12804


A la fin du mois de juin 2010, le territoire du Puy-en-Velaycomptait près de 4 800 demandeurs d’emploi inscrits encatégories A, B ou C soit 42% du total départemental.

La progression de la demande d’emploi s’établit à +9% en unan, nettement supérieure à celle enregistrée dans l’ensemblede la Haute-Loire (+6%).

UNMARCHÉDUTRAVAIL PLUSDYNAMIQUE ...

MARCHÉ DU TRAVAIL

Cette évolution s’inscrit dans un contexte de marché du tra-vail plus fluide que le marché altiligérien. Ainsi, le taux de ro-tation de la demande d’emploi est légèrement supérieur autaux départemental (1,5 contre 1,4), signe de flux plus impor-tants tant dans les entrées que dans les sorties du chômage.

Une dynamique plus forte est généralement associée à unmoindre chômage de longue durée. C’est effectivement la si-tuation du territoire du Puy-en-Velay qui présente un taux dedemandeurs d’emploi de longue durée inférieur au taux dé-partemental (37% contre 40% pour les catégories A, B ou C).Selon les publics, la fluidité du marché du travail varieconsidérablement. Elle est à l’avantage des jeunes parrapport aux séniors (2,8 contre 0,5) et des hommes parrapport aux femmes (1,7 contre 1,4).Ces valeurs sont légèrement mais systématiquement supé-rieures aux valeurs départementales et régionales.

Autre élément de fonctionnement du marché du travail, lesmotifs d’inscription au chômage au Puy-en-Velay diffè-rent des motifs départementaux.Les demandeurs d’emploi (DE) s’inscrivent principalementsuite à une fin de contrat ou à une fin de mission d’intérim(près d’un cas sur deux), suite à une reprise d’activité (17%)ou à une première entrée (10%).Le territoire du Puy se distingue essentiellement par la fai-blesse des fins de mission d’intérim (cf. faiblesse du secteurdes activités liées à l’emploi, faiblesse du secteur industrielqui a souvent recours à l’intérim) et des licenciements éco-nomiques. A l’inverse, la part des démissions est sur-repré-sentée dans le territoire.

... ET UN PUBLIC LÉGÈREMENT MOINS ÉLOIGNÉ DE L’EMPLOILes demandeurs d’emploi inscrits en catégories A, B ou Csur le territoire du Puy-en-Velay sont majoritairement desfemmes (51%), jeunes dans 18% des cas, séniors dans un cassur cinq et enregistrés au chômage depuis plus d’un an dans37% des cas.Ils sont 13% à être Travailleurs Handicapés (TH) et recon-

nus comme tels par Pôle emploi et 19% à bénéficier du RMIou du RSA.Relativement peu formés (de niveaux CAP et inférieurs danstrois cas sur cinq), ces demandeurs d’emploi sont nonqualifiés (manœuvre, ouvrier spécialisé ou employé nonqualifié) dans plus d’un cas sur trois.

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La demande d’emploi apparaîtpeu concentrée (45% du total surles 20 principaux métiers) et peuspécifique par rapport à la de-mande départementale.Les quelques différences identi-fiées portent sur des métiers trèsdiversifiés.

Ainsi, la demande est sur-repré-sentée sur les métiers de la pein-ture en bâtiment, de la préparationdu gros œuvre et des travaux pu-blics, mais également sur les per-sonnels de cuisine et les métiersdes opérations administratives etde l’assistance auprès d’adultes.A l’inverse, la demande est sous-représentée dans les métiers dumagasinage et des opérations ma-nuelles d’assemblage, tri ou em-ballage.A noter que l’amplitude de ces différences reste limitée.

Plus significative est la comparaison entre la demande et l’offre.Il apparaît que seuls, parmi les 16 métiers les plus offerts, 6métiers font partie des plus demandés.

Il s’agit des métiers de la maintenance des bâtiments et lo-caux, de la vente en habillement et accessoires de la per-sonne, des personnels de cuisine, des métiers du secrétariat,de l’assistance auprès d’enfants et du nettoyage de locaux.Ce décalage témoigne d’une inadéquation qualitativeoffre/demande mais n’est pas propre au territoire.

MARCHÉ DU TRAVAIL


UN DÉFICIT D'ADÉQUATION OFFRE/DEMANDE

Ce profil est globalement assez proche du profil départe-mental (cf. indices de spécificité ci-contre).Les seuls écarts significatifs portent sur la part des DE deniveau supérieur au bac (+2 points sur le territoire) et surcelle des DE bénéficiaires de minimas (+3 points).

Les autres caractéristiques du public sont peu tranchées parrapport à la moyenne altiligérienne. Elles vont plutôt dans lesens de difficultés d’insertion inférieures (des DE moins âgés,moins fréquemment chômeurs de longue durée et légère-ment mieux formés).

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52% des élèves, apprentis ou étudiantssont inscrits dans des spécialités relevantdes domaines technico-professionnels dela production et les 48% restant sur cellesdes domaines technico-professionnels desservices.Cette prépondérance des spécialités de laproduction se retrouve avec 9 spécialités,présentes parmi le “top 15” du territoire,et 14 formations spécifiques, appartenantà ce domaine.La présence des établissements tels que leCentre de Formation aux Techniques duBâtiment (CFTB) et l’Institut de Forma-tion Professionnelle (IFP) 43 se traduitpar la sur-représentation des spécialités bâ-timent : construction et couverture, bâti-ment : finitions, travail du bois et del’ameublement et agro-alimentaire, ali-mentation, cuisine.La sur-représentation de la mécanique générale et de préci-sion provient des sections de Bac techno génie mécaniqueet de Bac Pro usinage du lycée des métiers des sciences ettechniques du Puy (lycée Charles et Adrien Dupuy). D’au-

tres spécialités sont sur-représentées sur ce territoire : la santéet la comptabilité, gestion. A l’opposé, les spécialités pluri-valentes des échanges et de la gestion ou de l’accueil, hôtel-lerie, tourisme sont sous-représentées.


FORMATIONS INITIALE ET CONTINUE

3 960 jeunes se forment sur le territoire du Puy-en-Velay en2009-2010. Ces effectifs en voie professionnelle et techno-logique représentent 11% des effectifs régionaux. 2 145jeunes sont inscrits en dernière année de formation (54% desinscrits) et sont susceptibles d’entrer sur le marché du travail.

Les Forma!ons professionnelles et technologiques ini!ales perme"entaux élèves, étudiants et appren!s d'accéder à un premier diplôme pro-fessionnalisant (niveau 5 : CAP, BEP… ; niveau 4 : Bac Pro, bac techno… ;niveaux 3 et supérieur : BTS, … ).Sont exclues les forma!ons générales du second degré et de l’ensei-gnement supérieur.

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52% DES EFFECTIFS SUR LES SPÉCIALITÉS DE LA PRODUCTION



Des formations raresL’existence, sur ce territoir,e de formations spécifiques ouuniques dans la région s’explique notamment par la présence :- du pôle Informatique, Réseaux et Multimédia de l’IUT duPuy avec la licence pro systèmes informatique et logiciels :image et son, accessible par apprentissage.- d’un CFA spécialisé dans les formations du bâtiment avecle CFTB de Bains pour les formations rares du niveau 5(CAP constructeur en béton armé du bâtiment, MC zingue-rie…) et les BP équipements sanitaires et menuisier,- de l’IFP 43 pour les BTM d’ébéniste, pâtissier ou le BTMSébénisterie par apprentissage,- de l’Ecole supérieure européenne de Packaging à Brives-Charensac, pour le Master Pro ingénierie emballage packaginget le titre responsable développement en emballage et condi-tionnement par apprentissage,- ou du Lycée des métiers des sciences et tech-niques du Puy (lycée Charles et Adrien Dupuy)avec les BTS spécialisés dans les techniques del'image et du son et des métiers connexes duspectacle.

45% des inscrits au niveau 4Le niveau 4 rassemble 45% des inscrits(-4 points par rapport à la région), le niveau 533 % (-1 point par rapport à la région) et les ni-veaux 3 et supérieurs 22% (+3 points par rap-port à l’Auvergne).Les inscrits des domaines de la production separtagent à parts égales entre niveau 5 et niveau4 (43%) et le restant (15%) dans les niveaux 3et supérieurs. Le niveau 5 représente plus desdeux tiers des inscrits pour l’agro-alimentaire,alimentation, cuisine, le bâtiment : finitions ouconstruction et couverture.

Les inscrits des domaines technico-professionnels des ser-vices se répartissent à 46% au niveau 4, à 31% aux niveaux3 et supérieurs et 23% au niveau 5. Les niveaux préparés va-rient cependant fortement selon la spécialité visée. Ainsi, lacomptabilité, gestion comptabilise 72% des inscrits aux ni-veaux 3 et supérieurs (BTS comptabilité et gestion des orga-nisation, BTS assistant de gestion PME, PMI, DCG). Pourla santé, 84% des inscrits sont au niveau 4 (avec notammentle baccalauréat sciences et technologies de la santé et du so-cial -ST2S). Les spécialités plurivalentes des services à la per-sonne enregistrent 80% des inscrits au niveau 5 (MC Aide àdomicile, BEP Carrières sanitaires et sociales).

Une forte présence de l’apprentissageL’apprentissage représente 1 430 jeunes inscrits en forma-tion en 2009-2010, soit un tiers des inscrits pour cette année.Cette part est de 11 points supérieure au poids de l’appren-tissage en région. Elle s’explique notamment par l’implanta-tion de 3 CFA sur ce territoire, le CFTB et l’IFP à Bains etl’ISVT à Vals-près-Le Puy. L’apprentissage est orienté versles domaines technico-professionnels de la production avec79% des apprentis (+8 points comparé à la région), soit un ef-fectif de 1 126.La part des apprentis varie fortement selon la spécialité de for-mation étudiée : de 0% dans les spécialités plurivalentes desservices à la personne à 100% dans celle du bâtiment, finitions.

Une diminution des effectifsLe nombre d’inscrits dans l’enseignement professionnel ettechnologique diminue de 1% en un an sur ce territoire, alorsqu’il stagne au niveau régional. Les effectifs sont en haussepour les domaines de la production (+3%, +67 inscrits) eten baisse pour les services (-6%, -112 inscrits).

Formations de niveaux II et ISCIENCES & TECHNOLOGIES : INGENIERIE EMBALLAGE PACKAGING (MASTER PRO)RESP DEVELOPMNT EN EMBALLAGE ET CONDITIONNEMENT (CERTIF ESEPAC)SYSTEMES INFORMATIQUES ET LOGICIELS : IMAGE ET SON (LICENCE PRO)Formations de niveau IIIBIOTECHNOLOGIES (BTS)EBENISTERIE (BTMS)GESTION-MAITRISE DE L'EAU SPE GEST SERVICES EAU ET ASSAINISSEMENT (BTSA)METIERS DE L'AUDIOVISUEL OPTION GESTION DE LA PRODUCTION (BTS)METIERS DE L'AUDIOVISUEL OPTION METIERS DE L'IMAGE (BTS)METIERS DE L'AUDIOVISUEL OPTION METIERS DU SON (BTS)METIERS DE L'AUDIOVISUEL OPTION MONTAGE ET POSTPRODUCTION (BTS)METIERS DE L'AUDIOVISUEL OPT. TECH INGENIERIE ET EXPLOIT EQUIPMNTS (BTS)ANALYSES AGRICOLES BIOLOGIQUES ET BIOTECHNOLOGIQUES (BTSA)Formations de niveau IVEBENISTE (BTM)EQUIPEMENTS SANITAIRES (BP)MENUISIER (BP)PATISSIER (BTM)Formations de niveau VCONSTRUCTEUR EN BETON ARME DU BATIMENT (CAP)MAINTENANCE EN EQUIPEMENT THERMIQUE INDIVIDUEL (MC NIVEAU V)PLAQUISTE (MC NIVEAU V)ZINGUERIE (MC NIVEAU V)PATISSERIE BOULANGERE (MC5)

Formations uniquement présentes sur le COTEF/SPEL

Sources : Conseil Régional, DRAAF, Rectorat, traitement CARIF-OREF ; Champ : année 09-10, élèves,étudiants ou apprentis en voie professionnelle ou technologique.

Les formations spécifiques


: résident et se forment sur le territoire: résident sur le territoire et se forment ailleurs: se forment sur le territoire et résident ailleurs: seuls les principaux flux sont représentés

La mobilité des élèves

1 660330871NB

uu Les mobilités entre lieu de résidence et lieu de formation dépendent pourpar/e des caractéris/ques de l’offre de forma/on présente sur le territoire, de celleprésente sur les territoires voisins, des choix des élèves et des familles, ...

14


La mobilité des apprentis

606107824NB

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Sources : Conseil Régional, DRAAF, Rectorat, Acxiom Francièmes, tous droits réservés, traitement CARIF-OREFAuvergne ; Champ : élèves, étudiants ou apprentis inscrits en voie professionnelle ou technologique, du niveau 5 auniveau 3, année 2009-2010.

Les spécialités plurivalentes des services à la personne connais-sent une évolution plus marquée (-31%), avec le transfert dessections du site du Puy au LEGTA d’Yssingeaux.

8 résidents sur 10 formés sur le territoire1 990 élèves résident sur le territoire du Puy-en-Velay. Parmieux, 83% se forment sur ce territoire. Pour les 330 élèves quipartent se former ailleurs, les principaux territoires d’accueilsont Yssingeaux (42% du flux sortant), Clermont-Ferrand(23% du flux sortant) et Brioude (15% des sortants). Le Puyaccueille aussi 871 élèves en provenance d’autres territoires :33% en provenance d’Yssingeaux, 22% de Brioude et 27%en provenance d’une autre région.

713 apprentis résident sur le territoire du Puy. 85% se for-ment sur ce territoire et les 15% restants, soit 107 apprentis,partent se former ailleurs. Le territoire de formation est dans50% celui de Clermont, dans 16% et 13% ceux de Brioudeet St-Flour. Le Puy accueille aussi des apprentis en prove-nance d’autres territoires (824 au total) : 43% en provenanced’Yssingeaux, 25% issus d’une autre région, 14% de Brioudeet 7% de Clermont.

Le Puy joue donc un rôle attractif avec un solde positif pourl’apprentissage (824 entrants versus 107 partants) commepour la voie scolaire (871 entrants pour 330 sortants).



L’analyse de l’affectation en lycées et lycées agricoles publicsdu niveau 5 au niveau 3 met en évidence une attractivitépeu importante des formations présentes sur le territoiredu Puy-en-Velay. 103 vœux sont formulés pour 100 placesdisponibles, un taux inférieur de 29 points à la valeur régio-nale. Les formations de niveaux 5 sont les plus attractives duterritoire avec un taux égal à 176% (+20points par rapport à sa référence régio-nale). Le niveau 4 enregistre un taux de119% (-14 points). L’attractivité est parti-culièrement faible au niveau 3 avec 81%,inférieure de 40 points à sa référence ré-gionale.

La moitié des 18 spécialités de formationsprésentes en voie scolaire sur ce territoireaffiche une attractivité plus faible que celleenregistrée au global sur le territoire. Ellesenregistrent un taux d’attractivité inférieurou égal à 90%.

L’attractivité est particulièrement élevéepour certaines spécialités de ce territoire,avec des taux supérieurs à 120%. Il s’agitde l’electricité, électronique, des moteurset mécanique auto, du commerce,vente oudes spécialités plurivalentes des services à lapersonne. L’électricité, électronique re-cueille même sur ce territoire un taux d’at-tractivité supérieur à sa référence régionale.

D’autres spécialités, appréciées en région,enregistrent sur ce territoire des taux fai-bles : l’agro-alimentaire, alimentation, cui-sine (taux de 71% sur le territoire, un écartde -50 points, dû notamment au BTSAanalyses agricoles, biologiques et biotech-nologiques), les techniques de l'image etdu son, métiers connexes du spectacle (taux de 73% pour lesBTS métiers de l’audiovisuel uniques en région, inférieur de

62 points au taux régional), l’énergie, génie climatique, avecun taux de 93% contre 142% au régional...

Taux d'attractivité sur le territoire

Taux

d'at

tract

ivité

sur l

a ré

gion

40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140 150 160 170 18060

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100

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170

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190

200

210

220

230

240

250

260

270

Agro-alimentaire,alimentation, cuisine

Comptabilité,gestion

Electricité,électronique

Secrétariat, bureautique

Accueil, hôtellerie,tourisme

Total généralNiveau 3

Niveau 5

Niveau 4

Source : SAIO Etablissements Publics, traitement CARIF-OREF ; Champ : données de l'affectation 2009, principales spécialités de formation demandées ; taux d'attractivité : ratio entre le nombre de 1ers voeux d'affectation formulés par les élèves ou étudiants et les capacités d'accueil.

L'attractivité des formations : les spécificités du territoire

Techniques de l'image, et du son, métiers

connexes du spectacle

Commerce,vente

Informatique, traitement image,réseaux de trasmission

Energie, génieclimatique

Travail du boiset ameublement

Mécanique générale et de précision,usinage Chimie

Spéc. pluritechno., mécanique,électricité

Moteurs et mécaniqueauto

Spécialitésplurivalentes des servicesà la personne

Nettoyage, assainissement,protection de l'environnement

Spéc. plurival. de la communicationet de l'info.

Spéc. pluritechno., génie civil, construction, bois

DES FORMATIONS ATTRACTIVESuu Taux d’a*rac)vité : Nb candidats Vœux 1 / Capacité d’accueil.Ce rapport permet d’apprécier l’adéqua/on entre l’offre et la demande pour chaquespécialité. Il indique l’a0rac/vité et en même temps la sélec/vité de la forma/on.Lorsque le taux est égal à 100, il existe une adéqua/on « parfaite » entre l’offre et lademande. Lorsqu’il est supérieur à 100, on considère que la spécialité est a0rac/ve,elle a1re plus d’élèves que de places proposées, la forma/on est alors sélec/ve,tous les candidats n’auront pas une réponse posi/ve. Lorsque le taux est inférieur à100, la forma/on a1re moins de candidats qu’il n’y a de places offertes, la sélec/onest moindre. Selon les cas, la forma/on sera remplie à la rentrée suivante, en plus oumoins grandes propor/ons, par des candidats ayant choisi ce0e forma/on en 1er,par des candidats pour lesquels elle était un 2e ou même un 3e choix.

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DES EFFECTIFS EN FPC DES DEMANDEURS D’EMPLOI EN REPLI

635 demandeurs d’emploi, résidant sur le Puy-en-Velay, sont sortis de formation profession-nelle continue au cours de l’année 2009, soit 8%du flux régional sur cette période. 53% ont suivi une formation relevant des do-maines du développement personnel (orientation,validation de projet professionnel, pré-qualifica-tion…), soit 2 points de moins qu’en région.Les domaines technico-professionnels des ser-vices représentent 30% des sortants (193 sta-giaires, +7 points par rapport à la région) et lesdomaines technico-professionnels de la produc-tion 16% (103 stagiaires, -5 points).Les transports, manutention, magasinage arriventau 2ème rang des principales spécialités suivies parles demandeurs d’emploi résidant au Puy, derrièrele développement des capacités d'orientation,d'insertion ou de réinsertion sociales et profes-sionnelles (40% des sortants). Cette spécialitécompte 90 sortants soit 14% du total (7% au ni-veau Auvergne, d’où une sur-représentation sur leterritoire). Ce poids s’explique par la présence del’AFPA Haute-Loire, spécialisée dans les formations du transport.

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29% des sortants de FPC ont préparé une certifi-cation (identique au taux régional). Cette part s’élèveà 54% dans le domaine technico-professionnel desservices et 79% dans celui de la production. 31%des sortants sont issus d’une formation visant unniveau de formation reconnu (pourcentage infé-rieur de 12 points au niveau régional).

Un public masculin54% du public bénéficiaire de FPC a moins de26 ans, soit 3 points de moins qu’au niveau ré-gional. Ils sont, comme au niveau régional, lesprincipaux bénéficiaires des actions de formationrelevant des domaines du développement per-sonnel dont ils représentent 68% des sortants(-5 points comparé au pourcentage régional). 4% des sortants sont âgés de 50 ans et plus (partrégionale identique). Ils sont davantage présentsdans les domaines des services et de la produc-tion (6% et 5%). Les femmes représentent 44% des demandeursd’emploi sortant de formation (-2 points par rapport au ni-veau régional). Elles ne sont majoritaires que dans les forma-tions relevant des domaines du développement personnel(55%, 52% en région).

Des effectifs en forte diminution Le nombre de demandeurs d’emploi sortant de FPC a dimi-nué de 20% en un an sur le Puy (soit 11 points de plus qu’enAuvergne). Cette baisse concerne toutes les spécialités, à l’ex-ception des spécialités du domaine du développement per-sonnel dont les effectifs augmentent de 1% en un an (-5% enAuvergne). La chute des effectifs est de 40% pour le domainedes services et de 19% pour celui de la production (contrerespectivement -25% et +8% en région).

Un territoire attractif 186 demandeurs d’emploi, sortis de FPC certifiante, résidentsur le territoire du Puy-en-Velay. 86% se forment sur place.Pour les 413 stagiaires qui viennent se former sur le Puy,42% viennent d’une autre région, 19% d’Yssingeaux, 13%de Clermont et 11% de Brioude.Pour les sortants de FPC non certifiante, 93% des 449 rési-dants se forment sur le territoire. Pour les 30 stagiaires quipartent se former ailleurs, le principal territoire d’accueil estYssingeaux (43% du flux). Pour les 238 stagiaires qui vien-nent se former sur le Puy, 77% viennent d’Yssingeaux et16% de Brioude.



929 personnes sont en contrat en alternancefin 2009 (8,8% du total régional) sur la zoned’emploi du Puy-en-Velay.

Les contrats de professionnalisation repré-sentent 26,2% de l’alternance, soit 0,4 pointde moins qu’en région. Ils sont davantage mo-bilisés dans les services et le commerce où ilsreprésentent respectivement plus de la moitiéet près d’un tiers des contrats en cours.

Le commerce (au sens large) est le principalemployeur de contrats en alternance avec plusde 30% du total (34% en Auvergne), suivi de la construction(28,6% contre 24% en région) et de l’industrie (19%, mêmepoids qu’en Auvergne).

Le taux de recours à l’alternance, égal à 2,9%, est supé-rieur aux valeurs départementale et régionale (respectivementde 0,2 et 0,5 point).

Il est notamment plus élevé dans l’industrie (3,6% versus 2,2%et 2,3% dans la Haute-Loire et l’Auvergne) et dans laconstruction (11%, supérieur de 0,6 point et 2,9 points com-paré au département et à la région). Un écart existe aussi dansl’agriculture avec un taux de 21,1% contre 10,9% pour cesecteur en région.A noter enfin, le faible recours à l’alternance dans les ser-vices, ceci quel que soit le territoire considéré.

UN RECOURS PLUS IMPORTANT A L’ALTERNANCE

929

50 175 266 285 152

Total PartC Pro

TotalSecteur d'activité agrégé (NA 5)AgricultureIndustrieConstructionCommerce-hébergement-transportsServices

26,2%

0,0%17,1%10,5%35,4%55,3%

2,9%

21,1%3,6%

11,0%4,6%0,8%

Secteurs d'activité

2,7%

21,6%2,2%

10,4%4,1%0,9%

Zoned'emploi Dépt.

Tx recours à l'alternance

Sources : DARES-DIRECCTE et Conseil Régional d'Auvergne au 31/12/2009 pour les contrats en alternance, INSEE-CLAP, au 31/12/2008 pour l'emploi salarié, traitement CARIF-OREF. Le taux de recours est calculé comme le ratio entre le nombre de contrats en alternance en vigueur au 31/12/2009 et l'emploi salarié au 31/12/2008 sur le même territoire.

Les contrats en alternance (données au lieu de travail)

100%

5,3%18,9%28,6%30,7%16,3%

2,4%

10,9%2,3%8,1%3,8%0,9%

Région%


en FPC non certifianteen FPC certifiante

16026413NB

Les mobilités des stagiaires

41930238NB


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N-VELAYSources : AFPA, ASP, Conseil Régional, Acxiom Francièmes, tous droits réservés, traitement CARIF-OREF Au-

vergne ; Champ : sortants de FPC à destination des demandeurs d'emploi, période de janvier 2009 à décembre 2009.

Contact : CARIF OREF Auvergne16b rue Fontgiève - 63 000 Clermont-FerrandTél. : 04 73 19 01 40 / Fax : 04 73 37 31 63

Portail : h*p://www.forma)onauvergne.com/ Mail : [email protected]

�

PORTRAIT EMPLOI-FORMATION

Maque0e : Com on Mars - Contact : [email protected] - 03/2010.

Indice de vieillissement : rapport entre la part des plus âgés etcelle des plus jeunes (pour la popula/on totale : 60 ans et plus etmoins de 20 ans, pour les demandeurs d’emploi : 50 ans et plus etmoins de 25 ans). Si l'indice dépasse 100, il indique un niveau devieillissement important, la part des personnes âgées dépassantcelle des jeunes.Taux de migra)on ne*e : évalué en rapportant le solde migratoire(différence entre les entrées et les sor/es sur le territoire) à la popu-la/on moyenne du territoire sur la période. Ce0e dernière se calculecomme le nombre de stables sur la période plus la moi/é des en-trées et des sor/es.Taux d'ac)vité : rapport entre le nombre d'ac/fs (ac/fs occupéset chômeurs) et l'ensemble de la popula/on correspondante (cal-culée ici pour les tranches d’âge 15-64 ans).Indice de concentra)on : part de l’emploi dans les entreprises de200 salariés et plus.Taux de rotation de la demande d’emploi : somme des de-mandes d’emploi enregistrées pour l’année n et des de-mandes d’emploi sor/es pour l’année n, rapportée au stock desDEFM au 31/12 de l’année n-1 divisé par 2.Part des DE non qualifiés : part des demandeurs d’emploi ayantdéclaré une qualifica/on de manœuvre, d'ouvrier spécialisé oud'employé non qualifié.Part des offres durables : rapport entre les offres de catégorie Ac’est-à-dire les CDD de plus de 6 mois ou les CDI et l’offre d’emploienregistrée. Part des offres non qualifiées : rapport entre les offres portant surles qualifications de manœuvre, ouvrier spécialisé ou employénon qualifié et l’offre d’emploi enregistrée.

Taux de tension : nombre d’offres d'emploi de catégorie A col-lectées dans l’année rapporté au nombre de demandes d'emploide catégories A, B ou C enregistrées sur la même période.Taux d'a*rac)vité : rapport entre le nombre de candidats (1ers

vœux) et la capacité d'accueil d'une sec/on de forma/on.Un taux inférieur à 100 signifie qu'il y a moins de demandes envœu 1 que de places, et par conséquent une a0rac/vité réduite. Al'inverse, une sec/on présentant un taux supérieur à 100 est ditea0rac/ve.Taux de recours à l'alternance : rapport entre le nombre d’entrées enalternance (appren/ssage et contrat de professionnalisa/on) et lenombre de salariés d’un territoire ou d’un secteur.Taux de créa)on d’établissements : rapport entre les créa/onsd'établissements au cours de l'année et le stock d'établissements au1er janvier de l’année.Taux de défaillances d’entreprises : rapport entre les dé-faillances d’entreprises au cours de l'année et le stock d'éta-blissements au 1er janvier de l’année.Indice de spécificité : permet de comparer une propor/on sur unterritoire d'étude (exemples : part des établissements par tranched'effectif, part des effectifs salariés par secteur d'activité,part des demandeurs d'emploi par groupe de métiers, ...)à cette même proportion sur un territoire de référence (parexemple le territoire régional).Il se calcule comme le rapport entre la proportion sur le ter-ritoire d'étude et la propor/on sur le territoire de référence.Supérieur à un seuil (resp. inférieur à ce seuil en néga/f), l'indicede spécificité témoigne d'une surreprésenta/on du territoire (resp.d'une sous-représenta/on) par rapport au territoire de référence.

DÉFINITIONS

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Mise en page 1pro.formationauvergne.com/sites/pro.formationauvergne.com/files/pictures/carif-oref/...laires et traitements déclarés, on compte 55 euros de pen - sions et retraites