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BGFIExpress : Une transaction financière garantie, sécuri- sée et même en devise «BICIBAIL appartient à un groupe qui reconnait et assume sa responsabilité sociétale à l’échelle nationale» Comité du développement du FMI à Lima, priorités d’action à l’échelle mondiale & BUSINESS FINANCES L’ESSENTIEL VIE ECONOMIQUE TIC DEVELOPPEMENT DURABLE LE PÉRIODIQUE DES DIRIGEANTS ET LEADERS D’OPINION Lire p.4 Lire p.12 Lire p.24 Lire p.21 MENSUEL GRATUIT, NE PEUT ÊTRE VENDU BANQUES & ASSURANCES Novembre 2015 Mensuel N°44 Lire pages 16-18 / 8 Dossier Mme MATÉNE MANGOUA JOSIANE, DIRECTRICE GÉNÉRALE DE 3MJ CONSULTING ET CONSUL- TANTE EN MARKETING ET COMMUNICATION Le développement du Gabon passera aussi et surtout par les femmes CHALLENGE STARTUPPER TOTAL Participer à l’essor des champions gabonais de demain. JOËL OGOUMA, DIRECTEUR GÉNÉRAL DES IMPÔTS Déclarer et payer désormais ses im- pôts en ligne e-t@x FONDATEUR ET GÉRANT DU BUREAU D’ÉTUDES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES TEREA Préserver, valoriser et gérer durable- ment les ressources naturelles LES BANQUES LES BANQUES ARRIMÉES À LA COP21 ARRIMÉES À LA COP21 Economie Gabon+ soutient la communauté française et adresse ses sincères condoléances à toutes les familles touchées par la tragédie de PARIS

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BGFIExpress : Une transaction fi nancière garantie, sécuri-sée et même en devise

«BICIBAIL appartient à un groupe qui reconnait et assume sa responsabilité sociétale à l’échelle nationale»

Comité du développement du FMI à Lima, priorités d’action à l’échelle mondiale

& BUSINESSFINANCES

L’ E S S E N T I E LVIE ECONOMIQUE

TIC

DEVELOPPEMENT DURABLE

LE PÉRIODIQUE DES DIRIGEANTS ET LEADERS D’OPINION

Lire p.4

Lire p.12

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MENSUEL GRATUIT, NE PEUT ÊTRE VENDU

BANQUES & ASSURANCES

Novembre 2015 Mensuel N°44

Lire pages 16-18 / 8

DossierMme MATÉNE MANGOUA JOSIANE, DIRECTRICE GÉNÉRALE DE 3MJ CONSULTING ET CONSUL-TANTE EN MARKETING ET COMMUNICATION�

Le développement du Gabon passera aussi et surtout par les femmes

CHALLENGE STARTUPPER TOTAL

Participer à l’essor des champions gabonais de demain.

JOËL OGOUMA, DIRECTEUR GÉNÉRAL DES IMPÔTS

Déclarer et payer désormais ses im-pôts en ligne e-t@x

FONDATEUR ET GÉRANT DU BUREAU D’ÉTUDES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES TEREA

Préserver, valoriser et gérer durable-ment les ressources naturelles

LES BANQUES LES BANQUES ARRIMÉES À LA COP21ARRIMÉES À LA COP21

Economie Gabon+ soutient la communauté française et adresse ses sincères condoléances à toutes les familles touchées par la tragédie de PARIS

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ÉditoSommaireommaire N°44 N°44VIE ECONOMIQUE 4-15

EMPLOI & FORMATION 22

SOCIAL & SOLIDAIRE 23

BANQUE 16-18

P.7

P.10

P.10

P.22

P.23

Par Dr Neltoh

Directeur de la publicationPhilippe [email protected]. : +241 05 31 70 00

Comité de rédaction Neltoh NARGONGARAnne-Marie JOBINAnnie-Laure [email protected]

Correspondant Royaume-Uni Blanche MATCHANGA

Correcteur / Rewriter : Rodrigue [email protected]

Responsable Multimédia Annie-Laure CORDIERTél. : +241 01 44 11 62Cell. : +241 04 79 49 [email protected]

Responsable Réseau de distributionJocelyne DOKASSE – Tél. : +241 01 44 11 [email protected] : Louis Georges AGONDJO

Rédacteur en chef éditorial Dr. Neltoh NARGOAssisté de Shéryl Hardy ZETél. : +241 07 41 26 42 - 05 55 88 [email protected]

Stratégie & DéveloppementAnne-Marie JOBIN : +241 05 30 18 [email protected]

Publicité & Marketing :241 01 44 11 [email protected]

Directeur Artistique & Infographie Donald Ella

Impression : MultipressTirage : 10 000 exemplaires

Informations Légales MOBILITY MEDIA AFRICA Société éditrice de : Economie Gabon+Sarl au capital de 85.000.000 FCFA - RCM N°2010B09428Numéro statistique : 771 619 HRécépissé de déclaration de constitution d’un organe de presse N°0165/MCPEN/SG/DCOM du 3 juin 2010

Siège socialImmeuble BICP, BP 4562 Libreville-GabonTél. +241 01 44 11 62

Site Internet : www.economie-gabon.comFacebook : facebook.com/economiegabon.plusTwitter : twitter.com/EconomieGabon

Il est nécessaire d’inscrire la conférence de Paris dans une réfl exion plus large sur l’impact des changements climatiques en termes de projets de développement et de politique sociale. Le lien entre climat et justice sociale devient de plus en plus clair sur le terrain. Le défi est de rendre l’économie viable malgré ces bouleversements. 100 millions de personnes

supplémentaires sombreront dans l’extrême pauvreté d’ici à 2030 si les mesures de réduction des gaz effet de serre ne sont pas prises immédiatement. Telle est la quintessence d’un rapport publié par la Banque mondiale sur l’impact du changement climatique sur la pauvreté.

Menée dans 92 pays, l’étude révèle que les effets du réchauffement pourraient menacer la sécurité alimentaire dans les régions pauvres, en Afrique subsaharienne notamment, tout en créant un terrain favorable pour les maladies telles que le paludisme ou la diarrhée. Cela pourrait particulièrement toucher les populations à faible revenu qui tirent leur subsistance de l’agriculture et n’ont pour la plupart pas de couverture sanitaire. Les populations disposant de moins de revenus seront les plus touchées. Les plus pauvres seront non seulement les plus touchés, mais ils perdront beaucoup plus quand ils seront frappés par un choc climatique, car leur patrimoine, qui se résume souvent aux produits agricoles ou à leur bien matériel, pourrait être complètement détruit.

La réunion préparatoire France-Afrique à l’Elysée le 10 novembre écoulé, traduit l’enjeu de la conférence sur le changement climatique de Paris. Sur les 80 chefs d’Etat attendus à Paris dans quelques semaines pour discuter du changement climatique lors de cette 21e Conférence des Parties (COP 21), il y aura plusieurs dirigeants africains dont quatre ont été invités à cette réunion de concertation et de mise au point d’une démarche commune face à la réticence de certains pays industrialisés comme les Etats-Unis qui ne voudraient pas d’un accord contraignant. Il s’agit des présidents du Gabon, du Ghana, de Guinée Conakry, du Bénin, et du premier ministre éthiopien dans une rencontre en tête à tête avec leur hôte français le président François Hollande qui a insisté sur l’importance d’améliorer le bien-être des Africains.

La question des énergies renouvelables en Afrique et de l’accès des Africains à l’électricité est un enjeu de climat, de développement et de dignité. Parce qu’il est inadmissible au 21e siècle de laisser un continent dans l’ombre, dans l’obscurité alors qu’il possède un immense potentiel énergétique. Sur les 50 pays les plus vulnérables aux dérèglements climatiques, 36 se trouvent en Afrique subsaharienne, région dont la part d’émissions de gaz à effet de serre dans le monde est de 4,55 % seulement, rappelle l’agence Reuters.

L’accord doit tout d’abord mieux prendre en compte l’impact considérable du changement climatique sur les pays du Sud. L’ambition est insuffi sante en la matière. Par conséquent, le principe d’une responsabilité commune, même si cette responsabilité est très diverse selon les Etats, doit être accepté par tous, à commencer par les économies émergentes. Sans attendre l’échéance de 2020 visée par le futur accord, il faut aussi travailler sur les pistes d’actions de court terme. Il est aussi envisagé par les pro-accords contraignants, un mécanisme de révision périodique de l’accord, révision qui devrait intervenir au minimum tous les cinq ans.

Cela passe par une plus grande solidarité Nord/Sud, c’est-à-dire par des fi nancements à la hauteur. Ceux-ci doivent être davantage dirigés vers l’adaptation au changement climatique. L’objectif des 100 milliards de dollars par an d’ici 2020, décidé à Copenhague en 2009, est loin d’être atteint. L’accord de Paris doit en faire son cheval de bataille Il en est de même d’un engagement politique fort sur l’objectif d’un réchauffement maximal de 2° C, auquel tous les Etats de bonne conscience doivent adhérer totalement. Parce que les réductions d’émissions prévues ne représentent à ce jour, que 15 % de ce qui serait nécessaire en 2030 pour espérer rester sous les 2°C de réchauffement.

A preuve, la science montre à présent avec 95 % de certitude que depuis le milieu du XXe siècle, l’activité humaine est la cause principale du réchauffement observé. Ce rapport confi rme que le réchauffement du système climatique est sans équivoque et que nombre des changements observés sont sans précédent depuis des décennies, voire des millénaires: réchauffement de l’atmosphère et des océans, diminution de la couverture neigeuse et recul des glaces, élévation du niveau des mers et augmentation des concentrations de gaz à effet de serre. Chacune des trois dernières décennies a été plus chaude à la surface de la Terre que la précédente, et plus chaude que toutes les décennies antérieures depuis 1850.

Le changement climatique est un défi qui s’inscrit dans la durée, mais qui n’en appelle pas moins une action immédiate, étant donné le rythme et l’ampleur de l’accumulation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère et le risque que la hausse de la température soit supérieure à 2 ºC. Aujourd’hui, nous devons nous concentrer sur l’essentiel et privilégier l’action, faute de quoi les risques que nous courons s’aggraveront d’année en année.

Les experts scientifi ques du climat ont déterminé que les hausses de température devaient être limitées à 2°C — afi n d’éviter qu’elles ne causent des dommages irréparables à la planète. Pour y parvenir, les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent culminer vers 2015 et diminuer ensuite, pour atteindre une réduction de 50 % vers 2050. Ces 2 degrés constituent effectivement un symbole fort et facile à comprendre pour tout le monde. Il fallait fi xer une limite en gardant bien à l’esprit que cela ne doit en aucun cas être réducteur en se disant qu’en dessous de 2 degrés tout va bien et au-dessus tout va mal. Tout est progressif.

Toujours selon les experts, avec une telle hausse limitée des températures, on espère s’adapter au réchauffement climatique. Si la hausse atteint les 4 degrés d’ici la fi n du siècle, alors le réchauffement sera lourd de conséquences et tous les voyants seront au rouge. En limitant à 2 degrés, certes les océans feront face à une acidifi cation accrue qui affectera la majorité des coraux et la montée du niveau des mers atteindra 30 à 40 centimètres en moyenne, mais cela se fera progressivement, laissant le temps à la communauté scientifi que de préparer notre adaptation aux nouvelles conditions climatiques.

Les conséquences des changements climatiques, parmi lesquelles les inondations, les sécheresses et l’accroissement de la fréquence et de l’intensité des phénomènes météorologiques graves, se font sentir partout sur la planète. L’on s’attend à ce que ces chocs s’intensifi ent au cours du 21ème siècle. Les changements climatiques affectent tous les aspects de l’existence humaine, y compris les réserves en eau pure et leur gestion, les écosystèmes, la nourriture, les produits à fi bre et forestiers, les industries, les établissements humains, les sociétés et la santé. Les conséquences régionales des changements climatiques varient selon la géographie.

L’Afrique, riche de ses fôrets sera un élément essentiel et remplira son rôle principal au travers des meilleurs représentants présents à la COP21 pour défendre les intérêts du continent

La survie de l’humanité dépend des mesures contraignantes de la COP21

SALON MONDIAL AGRITECHNICA 2015 EN ALLE-MAGNE FÉDÉRALEUn nouveau concept de pôles thématiques pour plus de lisibilité et de visibilité

INVESTISSEMENTL’activité des nouvelles fi liales africaines de Maroc Telecom dope son chiffre d’affaires au terme du troisième trimestre

LA PRÉSENTATION DU LIVRE «CHANGER L’AFRIQUE »« Le management pour le changement de l’Afrique »

L’ASSOCIATION ARC EN CIEL « Un abri pour les enfants de la rue »

LIBYA OIL Gabon SA lance sa nouvelle gamme d’huiles moteur ACCEL et Deomax

LES BANQUES LES BANQUES ARRIMÉES À LA COP21ARRIMÉES À LA COP21

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VIE ECONOMIQUE4 N°44 - Novembre 2015www.economie-gabon.com

Nous nous sommes engagés, dans une ambition légitime, à faire du magazine Economie Gabon+ le périodique des dirigeants et leaders d’opinion, une tribune offerte aux acteurs et actrices économiques. Dans cette sous-rubrique « Femme entrepreneure » de « Vie Economique », nous continuons à privilégier la gent féminine pour valoriser davantage les femmes du monde des affaires. Cette tribune est donc à vous, mesdames les entrepreneures.

FEMMES DIRIGEANTES

INTERVIEW DE MME LA DIRECTRICE GÉNÉRALE DE 3MJ CONSULTING, CONSULTANTE EN MARKETING ET COMMUNICATION

Le développement du Gabon passera aussi et surtout par les femmesMadame Josiane Maténe Mangoua, dynamique et volontaire, est l’une d’entre elles. Elle croit en la capacité de la femme gabonaise et de la femme africaine pour transformer le continent général et le Gabon en particulier. Pourvu que l’Etat mette en place un environnement favorable à son épanouissement et lui en donne les moyens.

Par Dr. Neltoh

Josiane Maténe Mangoua, Directrice Générale de 3MJ

Economie Gabon+� : Pour commencer, veuillez nous présenter votre entreprise. Le secteur du marketing, de l’informa-tion et de la communication est un mi-lieu complexe. Expliquez-nous votre po-sitionnement.

Mme Maténe Mangoua Josiane, directrice générale de 3MJ Consulting et consultante en marketing et communication : 3MJ Consul-ting est spécialisé dans la conception de straté-gies marketing et communication, l’organisation d’événements sportifs et dans la gestion de l’image. Nous assurons également la promotion de la femme en organisant, depuis deux ans déjà, un séminaire d’échanges de compétences appelé ‘’Les Sambas Professionnels’’, qui regroupe plu-sieurs ateliers et notamment un atelier sur l’entre-prenariat féminin animé par des professionnels venus de France.

Je reste convaincue que la femme est capable de s’investir et de s’intégrer durablement dans cette activité parce qu’il s’agit d’entreprenariat. Mais il faut reconnaître qu’il n’y a pas en réalité deux types d’entreprenariat (un pour les hommes et l’autre pour les femmes). C’est dire que si les hommes y arrivent pourquoi pas les femmes ?

Economie Gabon+�: Les services contri-buent, avec tout le secteur hors pétrole, à hauteur de +7,2% de croissance moyenne pour un taux de croissance réel annuel de l’ordre de 5,9% sur la période 2010-2014. Quelle est votre appréciation des performances du secteur hors pétrole�? Qu’en attendez-vous�?

A mon avis, on devra développer davantage ce secteur parce qu’une économie soutenue uni-quement par le pétrole et les mines est une éco-nomie risquée parce que ces matières ne sont pas renouvelables. En cas de chute brutale des cours sur le marché international, comme c’est le cas aujourd’hui pour le baril du pétrole, on en subit di-

rectement les conséquences. D’où la nécessité de diversifi er en développant les services et le reste du secteur hors pétrole qui bien un autre regard. Idéalement, il faut créer un environnement des affaires propice au développement de ce secteur à forte croissance, comme l’agriculture et faciliter les procédures de création trouver des solutions à leur fi nancement, réduire les taxes et impôts.

Traditionnellement, la femme tient les comptes de la famille

Economie Gabon+� : La gent féminine peut-elle contribuer davantage par ses activités économiques à élever le taux croissance du PIB quand on sait que les femmes ne sont plus vouées à rester à la maison et prétendent elles aussi à des carrières professionnelles épanouis-santes et enrichissantes�?

Bien sur que oui. Il faut rappeler que la femme a toujours contribué autant que possible à la crois-sance, sauf que dans nos sociétés d’aujourd’hui, notamment la société africaine, on a tendance à croire que le seul rôle de la femme est de gérer son foyer. C’est la femme qui a cette lourde res-ponsabilité d’éduquer les enfants. Un rôle, une mission qu’il n’est pas possible d’évaluer (en termes de monnaie). Est-il possible d’évaluer ce que représente un enfant bien élevé dans la so-ciété ? Nos mamans qui vendent au marché ne contribuent-elles pas cette croissance ?

Quant à moi, j’estime que la femme en général, si on lui donne les moyens de sa politique, si on lui fait confi ance en lui donnant les mêmes chances qu’aux hommes, ferait mieux par sa contribution à l’augmentation du taux de croissance, elle va même l’accélérer. En réalité, c’est elle qui tient les comptes, les entrées et sorties, de la famille.

Economie Gabon+�: Il est reconnu que les femmes ont souvent du courage et de l’opiniâtreté, mais moins de confi ance en elles pour aller dire qu’elles sont les meilleures. Pourtant l’Afrique occupe le premier rang mondial par le nombre de femmes créatrices d’entreprises : l’effec-tif des entrepreneuses est ainsi pratique-ment équivalent à celui des entrepre-neurs, voire supérieur par exemple au Ghana, au Nigeria et en Zambie. Quelle est votre jugement là-dessus ?

Je ne crois pas que nous n’ayons pas confi ance en nous mais dire qu’on est meilleures, cela ne demande pas que l’on ait confi ance en soi. Je veux dire que les domaines de compétence ne sont pas les mêmes. En plus, il faut laisser les autres apprécier car il n’est pas humble de s’au-toproclamer meilleure. Nous ne sommes pas en compétition. Non nous n’avons pas besoin de le crier sur tous les toits parce que nous devons plutôt conserver notre énergie pour les choses les plus importantes, comme la création et la gestion d’une entreprise.

Former les femmes pour multiplier le nombre des entrepreneures

Economie Gabon+�: Vous dirigez une en-treprise du secteur des services. Quels sont les secteurs de votre domaine d’ac-tivité auxquels vous réservez vos prio-rités�? Travaillez-vous particulièrement à la promotion d’une classe de femmes entrepreneures�?

Aujourd’hui 3MJ Consulting met la formation dans ses actions prioritaires parce que nous savons qu’une femme formée - bien que nous dédiions aussi nos formations aux hommes - est capable de beaucoup. Nous nous battons au-jourd’hui à travers la formation, pour multiplier le nombre des femmes entrepreneures, mais tout cela n’est possible que par la formation. A ce jour, les exemples de réussite des femmes sont visibles (l’idée est de leur permettre de rencon-trer et d’échanger avec les femmes qui comme elles ont réussi) et enfi n nous les accompagnons dans leur processus de développement. Raison pour laquelle je vous disais plus haut que nous avons mis sur pied les Sambas Professionnels, des séminaires d’échanges de compétences.

Economie Gabon+�: Les banques sont fri-leuses quant à l’octroi des crédits pour fi nancer les PME/PMI et les TPE, pour-tant elles sont en surliquidités. Qu’en pensez-vous�? Que faire pour qu’elles fi -nancent les projets des PME/PMI/TPE�? Avez-vous une idée�?

Je trouve tout à fait normal que les banques hé-sitent à octroyer des crédits. Qui d’entre vous donnera son argent sans garantie de rembour-sement même si je sais que dans la réalité les choses ne se font pas dans les normes de l’art ?

En fait pour moi les banques ne devraient pas constituer la principale source de fi nancement pour les PME/PMI et les TPE. Aujourd’hui, il y a des entreprises qui fonctionnent sans le soutien des établissements bancaires. Il est bien paradoxal qu’avec autant de liquidités, les banques soient si frileuses à l’heure de consentir des crédits. C’est dommage que cet argent ne serve pas à faire tour-ner l’économie du pays. Le seul moyen de pres-sion sur les établissements bancaires reste l’Etat.

« Il n’y a pas meilleur ensei-gnant que celui qui lui-même a pratiqué et qui contre vents et marées a réussi »

Economie Gabon+� : L’on voit arriver de

plus en plus de jeunes femmes sorties des grandes écoles avec une plus forte confi ance en elles, malheureusement elles ne sont pas nombreuses à être for-mées dans les fi lières techniques des technologies de l’information et de la communication et du web. Quelle est la stratégie de 3MJ Consulting et consul-tante en marketing et communication, pour l’encadrement des femmes dans ce secteur créateur de richesse et d’em-ploi�?Notre stratégie est simple, il n’y a pas meilleur enseignant que celui, ou celle, qui a pratiqué et qui contre vents et marées a réussi. Pour revenir au séminaire que nous organisons chaque année, les thèmes sont choisis en fonction du marché, et en 2016 nous envisageons un séminaire de ren-forcement des capacités sur le numérique. En ce qui concerne la communication, nous organisons chaque année, en plus du séminaire, un atelier sur l’audiovisuel. Pour la prochaine édition, deux de nos sambas (les participants aux Sambas Pro-fessionnels) partiront en stage à HTO Produc-tions, Ubiznews et TF1 à Paris (stage offert par Harry Roselmack qui a parrainé cette 2e édition en partenariat avec 3MJ Consulting, ma struc-ture). C’est le résultat palpable de ma modeste contribution au développement de ces secteurs. Au-delà de la volonté qui seule ne suffi t pas, il faut avoir les moyens de cette volonté.

Economie Gabon+� : Etre une femme et entreprendre, est-ce un parcours de combattante ? Un vrai parcours de combattant, surtout dans notre réalité gabonaise, parce que nombreuses sont les portes fermées. Personne ne veut tendre la main à l’autre mais moi je crois en Dieu, que j’appelle d’ailleurs mon Sponsor Offi ciel parce qu’il est le seul capable de faire agir les Hommes pour les aider à réaliser leurs rêves.

« A mon avis les femmes dirigent mieux de par leur position de « mère »

Economie Gabon+�: Quel est le pourcen-tage de femmes qui s’inscrivent dans la création d’entreprise dans le secteur des services au Gabon�?

La femme détient une forte proportion dans la création des entreprises au Gabon parce les femmes sont majoritaires dans le petit commerce (le petit commerce est en soi une entreprise). Ailleurs, le petit commerce est bien structuré et contribue au développement économique du pays parce qu’il est créateur d’emplois et de richesse.

Economie Gabon+�: Malgré un super par-cours, les femmes ne trouvent pas sou-vent leur place dans les grands groupes, est-ce une idée préconçue ou une réali-té�? Qu’en dites-vous�?

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TURKISH AIRLINES LIBREVILLETel : 01 76 35 35Email : [email protected]

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VIE ECONOMIQUE6 N°44 - Novembre 2015www.economie-gabon.com

Gabon Conciergerie est aussi une société de consulting qui offre du conseil, du suivi de projets, la mise en relation

entre particuliers et entreprises, le trait-ement du fi chier clients/entreprises. Gabon Conciergerie met à disposition son fi chier clientèle et son réseau pour trouver des marchés à ses clients selon leurs secteurs d’activité. Elle intervient ainsi en apporteur d’affaires. Mais l’ac-tivité de Gabon Conciergerie ne s’arrête pas là puisqu’il s’agit d’une société mul-tiservices qui intègre dans ses presta-tions le service événementiel (son, lumière, thème, décor, traiteur), l’organ-isation de séjour des touristes et autres opérateurs économiques ou bailleurs de fonds (voyages, service bagages, sécu-rité loisirs, sorties) et le secteur des médias à travers un plan de communica-tion, la conception graphique, l’impres-sion et la personnalisation affi chage.

Apporteur d’affairesGabon Conciergerie propose, dans le cadre de l’organisation de séjour (loi-sirs et bien-être), une assistance pour les réservations et les programmes ou les séjours d’affaires de ses clients. Grâce à son réseau international, elle peut agré-menter le séjour de la clientèle et faciliter ses démarches.

Que l’on vienne vous chercher dans l’avion à votre arrivée à Libreville ou Paris ? Assister au festival de Cannes ou encore au Grand prix de Formule 1 de Monaco en VIP ? Vous cherchez des places pour de grandes manifestations locales ou interna-tionales ? Gabon Conciergerie a l’exper-tise appropriée et les compétences néces-saires pour réponde aux besoins de tous ses clients.

Gestion des réseaux sociaux goodies et créa-tion de site Internet

Gabon Conciergerie dis-pose d’un espace achat, en particulier une bou-tique garnie de produits tendances importés en quantité limitée via son entité SOGAREMA. L’entreprise Gabon Conciergerie ambitionne ainsi d’opter pour la diversifi cation de ses ser-vices au Gabon, dans le but de pouvoir les rendre encore plus accessibles aux entreprises et aux particuliers. Partant, Gabon Conciergerie pro-pose à sa clientèle une large gamme de berlines

et de 4x4 avec chauffeur en location longue durée ou juste des transferts (aéroport, hôtel, restaurant ou événements). Mieux, Gabon Conciergerie met à disposition son service événementiel pour toutes les manifestations d’entreprises et de privés. L’organisation d’un événement peut nécessiter une décora-tion à thème des lieux selon l’événement et le service traiteur : Gabon Conciergerie s’en occupe, en donnant une touche d’élégance à tout événement dont l’organisation lui est confi ée, grâce à son expertise en matière du marketing evénementiel.

Gabon Conciergerie propose à sa cli-entèle ou potentielle clientèle, la con-ception de logos et de charte graphique, la réalisation de brochures, de pro-spectus et les impressions numériques - même en urgence -, et, enfi n, la per-sonnalisation du fl ocage et des cadeaux d’entreprises ainsi que la gestion des réseaux sociaux goodies et la création de site Internet (site vitrine).

GABON CONCIERGERIE MULTISERVICES

Expertise et compétences nécessaires pour répondre aux besoins de tous ses clientsGabon Conciergerie Multiservices est une société intermédiaire spécialisée dans la vente de services divers - location de luxe, utilitaire, immobilier, machine, outils de travail - selon l’activité du particulier ou de l’entreprise. Le service de qualité off ert porte sur l’accueil, les commandes et courses, le transport, le shopping privé, la réservation.

Par la Rédaction

EUR 655.9570

CHF – Franc Suisse 599.7047

GBP 886.1889

CAD 445.1693

JPY – Yen 4.8564

CNY - Yuan 91.8489

USD 583.7994

ZAR – Rand 42.9581

Taux d’intérêt des appels d’off res : 2,45%

Taux d’intérêt des prises en pension : 4,20%

Taux d’intérêt sur placements: 0,00%

Taux créditeur minimum : 2,45%

Date de Valeur : 27 octobre 2015.Source: Banque Centrale Européenne.

Taux de change en FCFA

Taux d’intérêt

Fonds Monétaire Internationale (FMI) Banque Mondiale (BM)5,1 % 4,5 %

Défi cit extérieur courantEstimé à 3,5 % en 2014, il passera au-delà de 8,4 % en 2015, du fait à la fois de la baisse des exportations de pétrole dans les cinq des six membres de la Cemac (Cameroun, Tchad, Gabon, Guinée équatoriale, Congo et République centrafricaine) sont producteurs et du niveau élevé des importations.

Taux de Croissance Afrique Subsah arienne 2015

BOURSE

Cours des matières premières

PRIX DU BARIL DU PÉTROLE DU 26 SEPTEMBRE AU 26 OCTOBRE 2015-10-26WTI Pétrole Brut : 44.60 dollars en baisse de -0.78Brnt Pétrole brut : 47.99 dollars en baisse de -0.09Prévision d’un an : 51 dollars le Baril

OR : 1.165,33 US Dollar/OnceCACAO : 3.288 US Dollar/TonneCAFÉ : 1.528 US Dollar/TonneHUILE DE PALME : 532,15 US Dollar/TonneCaoutchouc : 128,70 US Dollar/Kg

Dans les grands groupes comme vous dites, même si les femmes ne sont pas directrices, elles oc-cupent des postes importants dans les fi nances, la comptabilité ou en tant qu’assistantes de direction.

Economie Gabon+� : Si l’on observe dans le milieu des affaires ou dans tout autre secteur d’activité que les femmes gardent une tendance à la bonne gestion, pourquoi à diplôme égal ne leur confi e-t-on pas la direction des entreprises ou des postes de responsabilité dans les sec-teurs public ou privé ? Pourtant on leur reconnait cette valeur…

Je vous retourne la question…

Economie Gabon+� : Les femmes di-rigent-elles vraiment mieux que les hommes ?

Oui. A mon avis les femmes dirigent mieux de par leur position de «mère». Elles sont plus aptes à fédérer, à réconcilier et à faire entreprendre.

Economie Gabon+�: Selon une étude bri-tannique, la tendance à s’excuser pour tout et surtout dans leur volonté de concilier vie professionnelle et privée, la tendance à attendre passivement que leur travail soit remarqué, plutôt que de faire connaître leurs succès, la peur du risque et le syndrome de la bonne élève constituent les obstacles culturels qui freinent encore l’accès des femmes aux postes à responsabilités. Est-ce le cas des femmes africaines ?

Plus haut vous nous reprochiez de ne pas dire que nous sommes les meilleures. Et maintenant, vous nous reprochez d’attendre passivement que notre travail soit remarqué. Je pense qu’on ne peut pas vouloir une chose et son contraire et ça confi rme le fait que les gens ont une très mauvaise appré-ciation de nous.

Economie Gabon+� : Les femmes manquent-elles d’ambition pour entre-prendre ?

Pas du tout. En réalité la femme a trop d’ambition entre son foyer qu’elle gère et son travail. Je ne vois dans ce monde aucun autre être capable de faire ce qu’elle fait.

Economie Gabon+� : Selon l’OCDE, lutter contre les inégalités hommes-femmes permettrait de stimuler la croissance : des femmes dans des métiers d’hommes, c’est bon pour la croissance. Quel est votre commentaire sur ce point ?

Chaque être humain est conscient de sa place et de son rôle dans la société. Régler le problème de l’inégalité peut stimuler la croissance mais moi je ne parlerai pas de métier d’homme parce qu’il n’y a aucun métier propre à l’homme. Je connais des femmes garagistes, directrices, pêcheuses, chasseuses, etc. Il s’agit pour chaque femme d’être consciente de son potentiel et de se battre au quotidien pour trouver sa place dans la société.

Economie Gabon+� : Quelles sont les ré-formes qu’il faudrait nécessairement en-gager pour que les femmes prennent une part active dans la création d’entreprise afi n de contribuer à la création de la ri-chesse et de l’emploi ?

Il faut que l’Etat mette en place un environne-ment favorable à l’épanouissement de l’homme en général et de la femme en particulier tout sim-plement.

ECO Gab +: Pour fi nir, quelle est votre vision personnelle pour une pleine in-tégration de la femme gabonaise dans l’économie nationale ?

La femme gabonaise doit être formée dans tous les domaines parce que tout passe par la forma-tion. Ensuite, il faut qu’elle prenne conscience que le développement du Gabon passera aussi et surtout par elle. Enfi n, elle mettra tout en oeuvre pour son propre épanouissement et celui des autres.

de site Internet (site vitrine).

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VIE ECONOMIQUE7SALON MONDIAL AGRITECHNICA 2015 EN ALLEMAGNE FÉDÉRALE

Un nouveau concept de pôles thématiques pour plus de lisibilité et de visibilitéLe salon mondial Agritechnica 2015, auquel est invité votre périodique des dirigeants et leaders d’opinion Economie Gabon+, propose cette année, aux exposants et visiteurs, un nouveau concept de pôles thématiques et d’agencement des halls qui s’articule autour de thèmes divers et variés comme la plateforme « Systems & Components » qui donne le coup d’envoi sous le toit de l’Agritechnica 2015 avec une problématique d’actualité : « Future Farming ». Mais il y a aussi : special « Digital Cropping » ou la culture numérique : « déchiff rer votre contexte, comprendre votre résultat » ; « Major Crops Worldwide » ou les grandes cultures dans le monde ; special « Atelier LIVE » sur les métiers du secteur agricole ; centre international des concessionnaires et des prestataires de service ; technologie forestière pour l’exploitation des forêts et l’entretien paysager ; campus & career : la nouvelle plateforme dédiée aux métiers et à la carrière professionnelle, à la science et à la recherche ; forum de l’avenir de la fi lière agricole : un programme technique international haut de gamme ; bourse internationale de contact « Match & Meet », qui off re des opportunités de nouer des relations d’aff aires ou de démarrer une collaboration, etc. Une organisation logique et lisible en pôles techniques pour garantir aux visiteurs une excellente visibilité et une orientation facile, optimiser chaque journée de visite, répondre à leurs priorités.

L’Agritechnica est le numéro un mondial des salons d’agroéquipement. Cette année, 2 800 exposants de 52 pays

vont présenter leurs nouveautés et leurs développements en cours au parc des expositions à Hanovre. La marque de fabrique de l’Agritechnica, c’est son concept simple de pôles techniques thématiques qui permet aux visiteurs de s’orienter en toute facilité parmi les halls d’exposition. En raison de l’ouverture du nouveau hall 20 et de l’abandon du hall 1, la DLG a apporté cette année des changements dans l’agencement des halls afi n d’optimiser le concept de pôle technique. Les visiteurs venus du monde entier bénéfi cient ainsi de meilleures conditions pour découvrir et comparer avec simplicité et effi cacité les produits et les innovations qui correspondent à leurs centres d’intérêt.

Les technologies agricoles attendues comme sources de solutionsLes technologies agricoles doivent apporter une contribution signifi cative à un mode de production qui économise les engrais et respecte l’environnement. Les agriculteurs sont pleinement conscients de leurs responsabilités dans la société.

Ils envisagent l’avenir de leurs exploitations dans la perspective d’une gestion durable des terres qui prend pleinement en compte les facteurs économiques, écologiques et sociaux. À travers les innovations, les technologies agricoles continuent de donner aux agriculteurs les moyens d’accomplir cette tâche. À l’Agritechnica les exposants présentent des solutions pour que le travail des agriculteurs soit encore plus précis, plus effi cace et plus respectueux des ressources naturelles. Le rythme est donné par les progrès accomplis par l’électronique et la technologie des capteurs.

L’agriculture d’aujourd’hui a besoin du consensus avec la sociétéSeule une agriculture innovante pourra faire face aux défi s mondiaux en les intégrant aux évolutions continues des connaissances et des compétences. Pour cela, un consensus solide et constant avec la société sur les procédés de production agricole représente l’une des conditions préalables fondamentales. Les progrès de la production agricole et des méthodes de production ainsi que leur évaluation sociétale doivent être en phase sur le fond. Actuellement ce n’est plus le cas à bien des niveaux. L’agriculture doit désormais affronter un défi de taille : faire face à la perte d’acceptation sociétale de l’agriculture moderne et développer des solutions acceptées. Dans la mesure où elles contribuent largement au développement d’une agriculture économe en ressources et respectueuse de l’environnement, les

innovations technologiques constituent une piste majeure pour le dialogue social. Les agriculteurs doivent s’appuyer sur cette réalité dans leur concertation avec la société. À cet égard, Agritechnica est une plateforme d’information de qualité exceptionnelle.

La situation actuelle sur les marchésLa récolte de céréales s’annonce supérieure aux prévisions. L’accumulation des stocks dans les pays exportateurs accentue la pression sur les cours. En raison de la position forte des pays de la mer Noire, les perspectives d’exportation pour les agriculteurs de l’Union Européenne (UE) sont actuellement modestes. Il reste l’espoir d’une hausse des cours durant l’hiver.

L’offre de lait élevée au niveau mondial intervient en période de stagnation cyclique de la demande (en particulier en Asie), ce qui est source de pression sur les cours. Le prix du lait de l’UE est d’environ 13% en dessous de la moyenne des cinq dernières années. Les agriculteurs ont également connu une baisse des récoltes fourragères dans certaines régions à cause de la sécheresse.

La production porcine dans l’UE est caractérisée par une augmentation du taux d’abattage de 1,2% par rapport à 2014. En Allemagne, l’augmentation est de 2,6%. Il en résulte actuellement une pression sur les cours du fait de l’augmentation de l’offre face à une demande modérée. Les récoltes abondantes de céréales et de soja sont favorables à une baisse des coûts de l’alimentation qui soulage les éleveurs de porcs.

Les défi s des culturesLes cultivateurs doivent s’adapter à la

raréfaction des composés actifs pour la protection des cultures et à l’évolution des conditions d’utilisation (par ex. le « greening » qui consiste à rendre l’existant plus « vert »). Dans ce contexte, il est important, pour les agriculteurs en Allemagne, en France et en Pologne, d’utiliser les engrais de manière plus effi cace. Dans ces trois pays les agriculteurs veulent élargir leur palette et semer davantage de cultures de printemps et intermédiaires. Les agriculteurs sont donc intéressés par les innovations en matière de fertilisation (73%). Dans le traitement des données stables (62%), l’utilisation de solutions logicielles dans le cloud et les cultures en bandes (54%), les agriculteurs attendent aussi des innovations pour améliorer la production.

Plus de 400 000 visiteurs attendusLa nécessité de positionner l’entreprise pour l’avenir entraîne un extraordinaire besoin d’informations de la part des agriculteurs, des entrepreneurs de travaux et des cercles d’usagers de machines partout dans le monde. Ils veulent désormais libérer tout le potentiel de leur exploitation de manière encore plus effi cace et plus durable. Le salon Agritechnica leur propose une plateforme adaptée qui met à leur disposition une offre d’information unique. Cette année la DLG attend encore une fois plus de 400 000 visiteurs dont 100 000 venus de l’étranger.

Source : www.agritechnica.com

Envoyé spécial Dr. Neltoh

N°44 - Novembre 2015www.economie-gabon.com

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VIE ECONOMIQUE8 N°44 - Novembre 2015www.economie-gabon.com

La reprise mondiale se poursuit, mais la croissance reste globalement modeste et inégale. L’incertitude et la volatilité des

marchés fi nanciers se sont accentuées, et les perspectives de croissance à moyen terme se sont dégradées. Dans les pays avancés, la reprise devrait s’accélérer légèrement, grâce à la baisse des cours des produits de base, à la poursuite des politiques monétaires accommodantes et à une plus grande stabilité fi nancière, mais la croissance de la productivité sous-jacente demeure faible et l’infl ation reste généralement en deçà des objectifs des banques centrales. Même si les perspectives de croissance varient au sein du groupe des pays émergents et en développement, elles refl ètent globalement les incertitudes qui entourent l’évolution des cours des produits de base et les conditions fi nancières mondiales. Au regard de cette situation, le Comité de développement du FMI demande instamment au Groupe de la Banque mondiale et au Fonds monétaire international (FMI) d’assurer un suivi attentif des risques et des facteurs de

vulnérabilité, de renforcer leur aide aux pays pour appuyer leur croissance et accroître leur résilience, et de jouer un rôle anticonjoncturel lorsque cela est nécessaire.

Mieux équipés que par le passé pour affronter un environnement moins favorable

Les risques qui pèsent sur les perspectives mondiales se sont accentués. Grâce à la solidité accrue de leurs paramètres fondamentaux, de leurs amortisseurs et du cadre de leur politique économique, les pays émergents et en développement sont généralement mieux équipés que par le passé pour affronter un environnement moins favorable. Cependant, un grand nombre de pays émergents sont exposés à un resserrement des conditions fi nancières, à un ralentissement des entrées de capitaux et à des tensions sur les monnaies en raison du niveau élevé de l’endettement en devises du secteur privé. De nouvelles baisses

des cours des produits de base pourraient assombrir les perspectives pour les pays qui exportent ces produits et dont beaucoup sont des pays à faible revenu. La situation créée dans plusieurs pays par l’affl ux de réfugiés engendre des défi s économiques et humanitaires tant pour les pays d’origine que pour les pays d’accueil.

Il y a lieu de se féliciter du rééquilibrage qui s’opère en Chine en faveur d’un modèle de croissance plus soutenable, mais il convient de rester attentif aux problèmes extérieurs qui pourraient survenir. Dans les pays avancés, la reprise soutenue de la zone euro, la croissance positive au Japon et un niveau d’activité qui reste ferme aux États-Unis et au Royaume-Uni constituent autant de forces positives, mais la volatilité accrue des marchés pourrait menacer la stabilité fi nancière à court terme. Un grand nombre de pays avancés restent exposés principalement au risque que la croissance déjà faible ne ralentisse encore, surtout si la demande mondiale continue de fl échir et que les contraintes qui pèsent sur l’offre ne sont pas éliminées. Plus généralement, les niveaux d’endettement élevés restent préoccupants. Les déséquilibres mondiaux sont moins prononcés que pendant les années récentes, mais le rééquilibrage de la demande doit se poursuivre.

Les principales priorités d’action consistent à prendre de nouvelles mesures pour rehausser la croissance à court terme et la croissance potentielle, préserver la viabilité des fi nances publiques, réduire le chômage, gérer les risques pour la stabilité fi nancière et soutenir le commerce international. Nous réaffi rmons notre attachement à la coopération pour mettre en œuvre ce programme de façon énergique afi n d’assurer une croissance mondiale vigoureuse, durable, profi tant à tous, créatrice d’emplois et mieux équilibrée. Il est essentiel que les orientations de politique économique soit soigneusement calibrées et fassent l’objet d’une communication claire et effi cace pour éviter une volatilité excessive des marchés et limiter les retombées négatives.

Soutenir la croissance aujourd’hui

Les pays avancés doivent continuer de mener des politiques monétaires accommodantes, là où cela est approprié, dans le respect des missions assignées aux banques centrales. Nous sommes conscients des risques pour la stabilité fi nancière. Nous appliquerons nos politiques budgétaires avec souplesse en tenant compte des conditions à court terme afi n de soutenir la croissance et la création d’emplois, tout en veillant à ce que la dette, en pourcentage du PIB, suive une trajectoire viable. Les pays émergents et en développement devraient utiliser la marge de manœuvre dont ils disposent pour étaler l’ajustement dans le temps afi n de tenir compte de la conjoncture extérieure moins favorable, tout en poursuivant leurs efforts pour supprimer les goulets d’étranglement qui freinent la croissance. Les pays dont la marge de manœuvre est réduite devraient assurer la viabilité de leur politique budgétaire tout en veillant au maintien des dépenses sociales et d’infrastructure effi caces. Les pays exportateurs de produits de base dont les termes de l’échange se dégradent et dont les amortisseurs sont limités pourraient être amenés à réévaluer leur politique budgétaire face à la baisse des

recettes provenant des produits de base.

Investir dans la résilience

Le programme de réforme de la réglementation fi nancière mondiale doit être achevé et mis en œuvre sans tarder et de façon cohérente, et il doit être étendu, notamment au suivi et au traitement des problèmes posés par les activités fi nancières hors système bancaire, le cas échéant. Dans un grand nombre de pays avancés, la priorité doit être donnée à la réparation des bilans et à l’élimination des créances improductives ainsi qu’au suivi et, si cela est nécessaire, au règlement des problèmes de liquidité des marchés. Les pays émergents et en développement devraient continuer de renforcer le cadre de leur politique économique et maintenir des amortisseurs adéquats.

Les engagements en devises méritent une attention particulière et la souplesse du taux de change, là où elle est possible, peut servir à amortir les chocs. Des outils macroprudentiels appropriés et bien ciblés ainsi qu’une supervision rigoureuse sont importants pour préserver la stabilité fi nancière. Lorsqu’il s’agit de contrer les risques engendrés par l’ampleur et la volatilité des fl ux de capitaux, l’ajustement nécessaire de la politique macroéconomique pourrait être accompagné de mesures macroprudentielles et, le cas échéant, de mesures de gestion des fl ux de capitaux. L’existence d’un fi let de sécurité fi nancière mondial solide reste importante pour assurer un apport de liquidité en cas de besoin.

Assurer une croissance durable à long terme

Il reste indispensable de bien ordonner et de mettre en œuvre en temps opportun des réformes structurelles pour rehausser la productivité, accroître la production potentielle et relever les niveaux de vie, renforcer la confi ance et réduire les inégalités. Il est nécessaire d’identifi er de nouvelles sources de croissance, de remédier aux goulets d’étranglement dans l’appareil productif, de combler le manque d’infrastructures et de faire face au vieillissement de la population ; et de promouvoir une croissance économique profi tant à tous et respectueuse de l’environnement. La poursuite de la libéralisation du commerce pourrait compléter et renforcer d’autres réformes. La baisse des cours du pétrole offre l’occasion de réformer les taxes sur l’énergie et les subventions énergétiques ineffi caces, là où cela est nécessaire, tout en renforçant la protection sociale ciblée. Dans les pays avancés, il sera nécessaire, pour revigorer la croissance de la productivité, d’adopter un ensemble de mesures visant à améliorer la demande et l’offre de main-d’œuvre — par exemple en augmentant le taux d’activité des femmes —, encourager l’innovation et mieux allouer les ressources dans le secteur des services et l’investissement. Dans les pays émergents et à faible revenu, l’amélioration du climat des affaires, des institutions et de la gouvernance, de même que la résorption des défi ciences en matière d’éducation et d’infrastructures sont autant de facteurs qui peuvent contribuer à la convergence continue vers des niveaux de revenu plus élevés et à la réduction des inégalités.

Par la Rédaction

COMITÉ DU DÉVELOPPEMENT DU FMI À LIMA

Priorités d’action à l’échelle mondialeEn clôture de l’édition 2015 des Assemblées annuelles du Fonds Monétaire International, le Comité du développement dudit Fonds s’est réuni à Lima au Pérou et a fait le constat suivant de la situation économique internationale. La croissance mondiale reste atone, et les risques d’une dégradation de la situation au deuxième semestre de 2015 et en 2016 s’accroissent. Les pays à revenu élevé continuent d’affi cher une modeste reprise, mais les perspectives d’un durcissement des conditions de fi nancement, d’un ralentissement des échanges et d’un nouveau fl échissement des cours des produits de base réduisent la confi ance dans de nombreux pays en développement.

LIMA 2015 les offi ciels et participants

la présidente du FMI et les offi ciels

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Le groupe Libya Oil Holdings, à travers sa fi liale Libya Oil Gabon SA, a pré-senté ses nouveaux lubrifi ants ACCEL et DeoMAX, le 22 octobre 2015, lors

d’un point de presse au Beach club à la sablière.

« Les huiles moteur ACCEL et DeoMax sont robustes, performantes et fi ables »

Soucieuse d’adapter ses offres aux exigences d’une clientèle de plus en plus rigoureuse en termes de qualité, la société Libya Oil SA a mis sur le marché une nouvelle gamme d’huiles moteur : ACCEL et DeoMAX. «Ces lubrifi ants ont été étudiés, conçus et testés pour permettre aux usagers de faire face aux conditions de conduite parfois diffi ciles et contraignantes que l’on rencontre, spé-cialement en Afrique et particulièrement au Gabon», a expliqué le Directeur Général, M. Joseph-Denis ANTCHOUEY.La gamme comporte des lubrifi ants mono-grades, multi-grades ainsi que des formules synthé-tiques. ACCEL est adapté aux véhicules légers. DeoMAX, le lubrifi ant le plus résistant pour les moteurs diesel, offre une grande protection aux mécaniques des véhicules utilitaires, camions, au-tocars et engins de chantiers pour une durée de vie plus longue, dans des conditions contraignantes. Il répond aux besoins des professionnels confrontés aux réalités parfois rudes de nos routes.Selon l’ingénieur en lubrifi ant Rodney MOUELY BAGAFOU, DeoMAX pourrait être un acteur incontournable du secteur de l’énergie et des hydrocarbures au Gabon. Oili-bya s’engage ainsi à offrir des solutions inno-vantes et respectueuses de l’environnement à l’ensemble de ses clients et partenaires.

Sur le plan technique, il permet d’augmenter le

pouvoir nettoyant du moteur, de lutter contre l’usure et favorise des gains de carburant. « Ces lubrifi ants sont résistants, et spécialement conçus pour résister aux conditions les plus sévères et aux contraintes les plus agressives », soutient-il.

« Le packaging des lubrifi ants ACCEL et DeoMAX de Oilibya refl ète la disparité de la nature africaine »

Avec des capacités de 1 à 5 litres, les packs d’huile ACCEL et DeoMax représentent les routes et les chemins par leur caractère an-guleux, l’environnement et la souplesse du groupe par le caractère arrondi. « Le pac-kaging des lubrifi ants ACCEL et DeoMAX de Oilibya refl ète la disparité de la nature africaine et obéit avant tout à une logique d’adaptation à une clientèle africaine », a expliqué la Directrice Commerciale, Mme Carine AKOURE, après avoir précisé que ces huiles sont déjà disponibles dans les sta-tions-service et chez les distributeurs OiLi-bya à travers toutes les provinces et capitales du Gabon. N’étant pas encore présente dans la province de l’Ogooué-Lolo, le Directeur Général a annoncé que la société envisage de s’y implanter dans un proche avenir.

OiLibya est implantée dans 18 pays africains et est spécialisée dans la distribution de pro-duits et services destinés à différents secteurs consommateurs des hydrocarbures tels que l’aviation et les réseaux de stations-service. Le Gabon est le 5e pays qui lance cette nouvelle gamme d’huiles sur le marché, après le Maroc, la Tunisie, le Niger et le Sénégal.

LIBYA OIL Gabon SA lance sa nouvelle gamme d’huiles moteur ACCEL et DeoMAX

Par la Rédaction

La Rédaction

Les activités du groupe à l’international ont ainsi enregistré un chiffre d’affaires de 10,22 milliards de dirhams sur la période, en hausse de 60,3%, du fait de l’élargissement de son périmètre de résultats, et de

6,5% à base comparable (hors acquisitions). Cette performance a positivement impacté le chiffre d’affaires consolidé, qui s’est hissé à 25,5 milliards de dirhams, en hausse de 16,6% par rapport à 2014. « A base comparable, ce chiffre d’affaires est en hausse de 1,7% du fait d’une baisse limitée de 0,2% du chiffre d’affaires au Maroc, compensée par la croissance soutenue des revenus des activités à l’International (+6,5%) », commente

IAM dans son communiqué. Néanmoins, il est à noter que le seul troisième trimestre s’est illustré par la reprise des activités au Maroc (+3,3%), grâce à la solidité de l’activité Fixe (+9,2%) et à la résistance de l’activité Mobile dans un environnement devenu très concurrentiel.Dans ces conditions, le résultat opérationnel avant amortissements (EBITDA) de Maroc Telecom a atteint 12,75 milliards de dirhams sur les trois premiers trimestres de l’année, en hausse de 6,2% (+1,0% à base comparable). Cette progression de l’EBITDA, à base comparable, refl ète la baisse de 2,2% de l’EBITDA au Maroc que compense la hausse importante de 8,6% de cet indicateur à l’international.

Si les revenus se sont renforcés, la marge bénéfi ciaire, elle, a pris un léger coup de mou. Le résultat net part du groupe est en baisse de 6,2%, en raison de la charge fi nancière liée à l’acquisition et à l’intégration des nouvelles fi liales. Sur le seul troisième trimestre, la baisse du résultat net part du groupe se limite cependant à -2,6% du fait de la croissance de l’activité.

« Ces résultats traduisent le succès de nos offres sur nos marchés au Maroc et en Afrique subsaharienne »

Dans le même temps, les fl ux nets de trésorerie opérationnels se sont repliés de 9,4% par rapport à la même période de 2014 en raison du paiement de la licence 4G au Maroc (910 millions de dirhams) et au renouvellement de la licence 2G en Mauritanie pour 301 millions de dirhams. Le groupe prévoit pourtant davantage, jusqu’à 20% de son chiffre d’affaires, pour des opérations hors acquisition des licences et fréquences.

Le management de l’entreprise se montre plutôt satisfait. « Ces résultats traduisent le succès de nos offres sur nos marchés au Maroc et en Afrique subsaharienne, ainsi que la pertinence de notre stratégie de différenciation par la performance et la qualité de nos infrastructures réseaux. La poursuite de nos investissements dans le très haut débit fi xe et mobile viendra soutenir et consolider la croissance rentable du groupe », a déclaré Abdeslam Ahizoune, le président du directoire de Maroc Telecom.

Le marché fi nancier marocain (Bourse de Casablanca) a légèrement frémi le 26 octobre, jour de publication de ces résultats. Le titre IAM y a terminé en hausse de 0,6%. Une faible progression, mais qui compense bien les baisses des 21 et 22 octobre. Le volume de rotation des titres, soit 5,8 millions de dirhams, a été à son plus haut niveau des 5 derniers jours.

Source : http://www.agenceecofi n.com

INVESTISSEMENT

L’activité des nouvelles fi liales africaines de Maroc Telecom dope son chiffre d’affaires au terme du troisième trimestreAu terme du troisième trimestre du 30 septembre 2015, la région a été un moteur de croissance pour les revenus d’Itissalat Al-Maghrib, l’opérateur marocain, plus connue sous la désignation de Maroc Telecom. Une contribution qui s’est trouvée renforcée grâce à l’intégration de ses nouvelles fi liales (Côte d’Ivoire, Bénin, Togo, Gabon, Niger, Centrafrique et Prestige Telecom qui fournit des services IT à ces dernières), acquises le 25 janvier 2015.

VIE ECONOMIQUE10 N°44 - Novembre 2015www.economie-gabon.com

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VIE ECONOMIQUE12 N°44 - Novembre 2015www.economie-gabon.com

Présent au Gabon depuis plus de 80 ans, le groupe Total Gabon à tra-vers sa participation dans la socié-té Total Gabon, contribue au-delà

de son périmètre d’activités dans l’explora-tion, la production d’hydrocarbures, les ser-vices et la distribution des produits pétro-liers via sa fi liale Total Marketing Gabon, lance le Challenge « Startupper de l’année par Total » initié simultanément dans 34 pays d’Afrique. Ce concours encadré au niveau du Gabon par Total Gabon et Total marketing Gabon, a pour objectif d’identi-fi er, de primer et d’accompagner pendant au moins six mois (6), les meilleurs projets de création ou de développement d’entreprises de deux ans d’existence au Gabon. Les pro-jets lauréats recevront le label de Total Ga-bon et Total Marketing Gabon. Pour rassu-rer les invités en particulier la presse natio-nale et internationale sur la durabilité de ce Challenge, le directeur général de Total Gabon a affi rmé haut et fort qu’il est inscrit sur la durée, la continuité avec une édition chaque année.

Un appel à projets, gratuit et ouvert à tout jeune gabonais

Le concept de la startup ou jeune pousse en Français, est une jeune entreprise à fort po-tentiel de croissance et qui fait la plupart du temps l’objet de levée de fonds. Il s’agit donc littéralement d’une « société qui démarre ». L’expression française pour l’expression anglaise est « jeune pousse ». Ce terme peut être utilisé pour toutes les jeunes entreprises qui ont un potentiel de croissance rapide, quel que soit le secteur concerné (biotech-nologies, numérique, environnement...). On parle également de startup pour des entre-prises en construction qui ne se sont pas en-core lancées sur le marché commercial (ou seulement à titre expérimental). Elle est en phase plus ou moins longue de développe-ment d’un produit, de test d’une idée, de va-lidation d’une technologie ou d’un modèle économique... Le risque d’échec est décuplé par rapport à des entreprises traditionnelles.

C’est pour ce second concept de la startup que Total Gabon et Total marketing Gabon ont lancé cet appel à projets, gratuit et ouvert à tout ressortissant gabonais âgé de trente-cinq (35 ans) au plus. La seule exception à la règle, c’est que les Gabonais de la diaspora ne peuvent pas s’inscrire en dehors du Gabon à ce concours. La raison, c’est que l’adresse IP mise à la disposition des candidats, ne fonc-tionne qu’au Gabon et non en Europe et en-core moins en France. En effet, les inscrip-tions sont déjà ouvertes depuis le 1er novembre au 31 janvier 2016, et accessibles directement en ligne sur le site. www.startupper.total.com.

Soutien fi nancier, coaching, accompa-gnement personnali-sé et visibilité

Pour le directeur général de Total Gabon, ils sont intéressés par tous les projets et cela sans distinction de domaine ou de secteur d’activité, pourvu qu’ils répondent aux cri-tères socio-économiques tels que l’inno-vation, l’expertise de l’équipe porteuse du projet, les perspectives de développement et de rentabilité, la jeunesse des porteurs de projet, l’apport local pérenne en termes de création de valeur, les emplois et le po-tentiel de substitution aux importateurs. Le lauréat est accompagné pendant six mois dans le montage du dossier du projet et par des conseils pratiques. Il lui sera désigné un incubateur qui l’accompagnera dans la fi na-lisation du business plan, la mise en œuvre du projet et la création de l’entreprise. Total

se charge de lui apporter son soutien fi nan-cier, un coaching, un accompagnement per-sonnalisé et une visibilité pour répondre aux fortes et exigeantes attentes des jeunes en-trepreneurs. Des jeunes startuppeurs qui au-ront besoin d’un environnement des affaires appropriés qui facilitera leur insertion dans le monde des affaires.

A cette préoccupation, Henri Max Ndong-Nzue, directeur général de Total Gabon, rétorque avec assurance que Total a plutôt une vision plus optimiste de la survie de ces jeunes entreprises parce que le projet offre un grand potentiel de développement et ré-pond à un défi et un objectif précis. Il n’y a donc pas de raison concluira-.t-il, qu’il y ait un obstacle quelconque à la réussite de ce projet. « Comme vous le savez, le groupe Total est la plus africaine des majors. C’est un positionnement qui nous différencie et montre notre bonne connaissance du ter-rain. C’est un atout que nous comptons continuer à valoriser » précisera-t-il.

Au plan pratique, Total Gabon, premier in-vestisseur privé au Gabon avec en moyenne, un investissement d’environ 800 millions de dollars (soit près de 5.248.000.000 FCFA)

par an ces cinq dernières années. Une en-treprise citoyenne dont la responsabilité est de contribuer activement au développement du tissu économique gabonais, via le sou-tien qu’elle apporte aux petites et moyennes entreprises dont nombreuses sont celles qui doivent leur essor à leur partenariat avec Total Gabon. Bien plus, depuis les années 701, Total Gabon (à l’époque Elf Gabon), en partenariat avec l’Etat gabonais, a mis en place un mécanisme qui permet de consa-crer une partie de son chiffre d’affaires au fi -nancement des projets de diversifi cation de l’économie gabonaise, et des actions de dé-veloppement durable. Il s’agit de la fameuse PID/PIH (provisions pour Investissements Diversifi és/Provisions pour Investissements dans les hydrocarbures). Les réussites et les échecs sont nombreux mais il conviendrait de retenir que Le CIRMF de Franceville, le Centre de spécialisation professionnelle de Port-Gentil et l’IPG de Port-Gentil.

Les start-up en plein essor sur le continent

Il faut reconnaître qu’avec le développement des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), les start-up sont en plein essor sur le continent. Pourtant, 40% d’entre elles font faillite durant leur première année d’existence, notamment en raison d’un manque de fi nancement et de l’absence d’ac-compagnement. Pour résoudre le problème de l’hébergement, de l’accompagnement et du fi nancement, le groupe Total a décidé de lancer le challenge Startupper Total, une solution qui offre aux start-up sélectionnées un écosystème leur permettant de passer la phase particulièrement critique de l’amor-çage. D’où l’accompagnement des entre-prises de deux ans d’existence. En effet toute petite entreprise (TPE) ou petite et moyenne entreprise qui aura, statistiquement prouvé, passé le cap de deux ans, a pu survivre aux aléas du milieu des affaires et du marché et a pu pérenniser ses activités. »I(l fallait un seuil et nous avons retenu deux ans. Ce qui ne veut pas dire, qu’avec les enseignements tirés de cette première expérience, nous n’al-lons pas envisager ou étudier la possibilité de prolonger cette échéance » indiquera le di-recteur général de Total Gabon.

L’incubateur qui sera désigné sera la pièce maîtresse de la réussite de ce projet parce qu’il aura à proposer également des so-lutions de mentoring avec les experts du groupe Total. Total veut participer via ce challenge « Startupper de l’année par To-tal », à l’essor des champions de demain. Une génération d’entrepreneurs brillants existe déjà : il suffi t de bien l’accompagner et de bien la conseiller pour qu’elle donne du souffl e à l’économie gabonaise. C’est dans ce contexte qu’un jury de profession-nels sélectionnera jusqu’à dix des meilleurs projets au Gabon sur la base des critères de l’innovation, de l’originalité et de l’audace du projet, ainsi que son potentiel de déve-loppement ou encore sa capacité à améliorer les conditions de vie des populations. Les candidats retenus devront soutenir devant le jury leur projet. Après la soutenance fi nale des candidats le 15 mars 2016, le jury dési-gnera les meilleurs projets, qui pourront être au nombre de trois au maximum et se ver-ront récompensés lors d’une cérémonie of-fi cielle d’annonce des résultats et de remise de prix. Que les meilleurs projets gagnent.

CHALLENGE STARTUPPER TOTAL

Participer à l’essor des champions gabonais de demain.Total Gabon reste le premier investisseur privé au Gabon, avec en moyenne un investissement d’environ 800 millions de dollars (soit près de 5.248.000.000 de francs CFA) par an ces cinq dernières années. Une entreprise citoyenne dont la responsabilité est de contribuer activement au développement du tissu économique gabonais, via le soutien qu’elle apporte aux petites et moyennes entreprises dont beaucoup doivent leur essor à leur partenariat avec elle. Comme dernière action dans le cadre de sa responsabilité citoyenne, Total Gabon vient de lancer un challenge à vocation sociétale pour encourager et accompagner la création et le développement d’entreprises par les jeunes de moins de 35 ans, de 34 pays dont le Gabon.

Par Dr Neltoh

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Eco Gabon+ : Pouvez-vous nous présent-er, M. le directeur général, MGM Sécu-rité, les différents démembrements de sa spécialité� ? Quelle est votre appré-ciation des performances du secteur des services et de leurs liens avec la croissance de l’économie gabonaise� ? Et l’année 2015 tire à sa fi n, quels ensei-gnements pouvez-vous déjà tirer, M. le directeur général, de l’activité de votre société de sécurité parce que sécuris-er les biens et les personnes contribue à asseoir la paix, et par conséquent la croissance économique�?

MGM Sécurité� : Matériel Gardiennage Management Sécurité est une PME gabo-naise avec le statut de SARL au capital de 5.000.000 de francs CFA. MGM Sécurité, qui évolue dans le secteur de la sécurité privée au Gabon, est un prestataire de service. MGM Sécu-rité est spécialisée dans la sécurité personnalisée des personnes et des biens. Nous intervenons dans tous les domaines liés à la sécurité de nos clients : gardiennage de sites publics et privés ; accueil et contrôle d’accès ; sécurité rapprochée des VIP ; sécurité événementielle ; sécurité incendie ; télé-surveillance ; brigade cynophile… Par rapport à cette croissance nationale réelle avoisinant les 6% en moyenne depuis 2010, et une moyenne de près de 5,7% pour les 5 prochaines années annoncée par les spécialistes, MGM Sécurité contribue parfait-ement à celle-ci par son action en faveur de l’em-ploi pour le plus grand nombre. Elle contribue en effet à réduire la pauvreté en choisissant de travailler

uniquement avec des nationaux et par conséquent en accompagnant l’Etat dans sa lutte contre le chômage et la précarité des jeunes Gabonais. Nous comptons à ce jour un personnel de près de 200 agents nationaux.

Eco Gabon +�: L’année a-t-elle été bonne ou mauvaise pour les résultats visés en 2015 par rapport à 2014�?

En 2014, nous nous étions fi xés l’objectif de changer notre statut de Société individuelle en SARL. Ce change-ment a directement impacté sur nos résul-tats en 2014. En ef-fet, ce changement de statut nous a vérita-blement favorisés, en nous offrant de nouvelles opportunités de travailler avec des clients que nous n’aurions jamais pu avoir avec le statut de société individuelle. Une aubaine qui nous per-met aujourd’hui d’obtenir d’excellents résultants en 2015 par rapport à 2014. Nous récoltons ainsi les fruits de nos efforts de 2014. Notre satisfac-tion est aussi celle de nos clients qui nous font confi ance tout au long de l’année, pour la rigueur de nos prestations de service mais également par l’augmentation du nombre de nos clients et des clients potentiels qui ont montré leur intérêt pour la qualité de notre prestation de service.

Eco Gabon+�: La richesse d’une entreprise, c’est d’abord son capital humain et en-suite la logistique et les moyens fi nan-

ciers. Quelles sont vos stratégies de for-mation et de management des ressources humaines�?

Notre stratégie est sim-ple. Nous réalisons un recrutement rigoureux afi n de disposer d’un personnel de qualité pour nos clients. Nous

réalisons des tests psychotechniques et d’apti-tude, des programmes de préparation physique en continu, des formations continues théoriques aux fondamentaux sécuritaires. Nous mettons aussi à jour des protocoles et des procédures de sureté. Ce sont quelques-uns de nos outils de sélection de nos agents. Un facteur non négligeable est le plan de carrière offert à nos agents ainsi qu’une parité homme et femme effective. En instaurant cette règlementation, MGM Sécurité revalorise l’image de la sécurité en exhortant les jeunes Gabonais à reconnaître que la fonction d’agent de sécurité est un métier à part entière avec lequel chacun peut grandir, s’épanouir et vivre pleinement. Le panel de fonctions (maître-chien, GI, inspecteur, APS) per-met à tout un chacun de faire un choix de carrière, selon ses compétences.

Eco Gabon+�: M. le directeur général, voulez-vous bien nous décliner les grands axes de votre activité sécuritaire et risquée et nous dire ce qui vous différencie par rapport aux autres entreprises du secteur, notamment vos concurrents directs ? Qu’est-ce qui fait votre réussite�?

Notre cheval de bataille reste la formation. Cependant nous ne disposons pas de structure nationale adéquate et encore moins de fi lière proposant l’obtention de diplômes spécifi ques à la sécurité tels que SSIAP1, 2 et 3. Ce qui fait notre différencie par rapport aux autres struc-tures, c’est que nous n’embauchons et ne for-mons que des Gabonais. C’est notre contribu-tion à la création de l’emploi afi n de satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante et surtout et revaloriser l’image du secteur de la sécurité privée au Gabon. Ces formations sont sanction-nées par des certifi cats d’aptitude (maître-chien, secourisme incendie, manipulation de tonfa, technique de self-défense, technique de krav maga). C’est notre rigueur et notre sens de la perfection à la tâche qui fait notre réussite.

Nous réalisons un recrutement ri-goureux afi n de disposer d’un per-sonnel de qualité pour nos clients

MGM Sécurité valorise l’image de la sécurité au Gabon

Par la Rédaction

MGM Sécurité, qui évolue dans le secteur de la sécurité privée au Gabon, est un prestataire de service. Cet opérateur économique est spécialisé dans la sécurité personnalisée des personnes et des biens. Il intervient dans tous les domaines liés à la sécurité de ses clients, comme dans le gardiennage des sites publics et privés, l’ac-cueil et le contrôle d’accès, la sécurité rapprochée des VIP, la sécurité événementielle, la sécurité incendie, la télésurveillance, la brigade cy-nophile. Un prestataire de services qui n’emploie que des Gabonais.

MGM SECURITE (Charbonnage 100m avant l’Ecole Conventionnée)B.P. 23702 Libreville GABONEmail : [email protected] : +241 03 24 28 73 / 03 24 28 75 / 04 87 54 27

VIE ECONOMIQUE14 N°44 - Novembre 2015www.economie-gabon.com

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16Dossier

N°44 - Novembre 2015www.economie-gabon.com

Le Groupe BGFIBank, premier groupe fi nancier de la zone CEMAC, 100% pri-vé. Plus de 1 800 collaborateurs dans 10 pays. Leader sur son marché domestique, le Gabon, ainsi qu’en République du Congo. Des marques fortes dans les mé-tiers de la Banque Commerciale, Banque d’Investissement, Services Financiers Spécialisés et Assurance. Et sur ce der-nier volet de ses activités, notamment les services fi nanciers spécialisés, le groupe vient d’ajouter une corde en son arc en se positionnant sur le marché des transferts d’argent dominé par deux établissements leaders dans le secteur.

C’est ainsi que le pôle Services Finan-ciers Spécialisés regroupant les activi-tés du groupe dans les métiers du crédit à la consommation, du crédit-bail, du crédit-équipement, de l’affacturage, et de la microfi nance vient d’intégrer dans ses rangs BGFIExpress pour le transfert d’argent dans les villes gabonaises de Li-breville, Franceville, Moanda, Oyem et Port-Gentil. BGFIExpress est aussi dis-ponible dans les fi liales du Congo, de la RDC, du Cameroun, de la Guinée Equa-toriale du Bénin, de la Côte d’Ivoire, de Sao Tomé et du Sénégal.

Les paiements sont garantis dans la li-mite des fonds dis-ponibles

Les transactions BGFIExpress émissions et réceptions, peuvent être faites dans les différents bureaux du Réseau. L’argent envoyé par transfert ordinaire peut être ré-cupéré par le destinataire après l’émission, au niveau et aux heures d’ouverture du bureau payeur. Toutes les informations sur une restriction ou sur un délai supplémen-taire de paiement, peuvent être obtenues et détaillées dans les agences BGFIExpress ou son représentant agrée. Les paiements sont garantis dans la limite des fonds dis-ponibles et sous réserve des conditions particulières propres à chaque agence.

En effet, dans certaines circonstances spéciales, le règlement d’un transfert peut générer des impôts locaux à hono-rer et/ou des suppléments de frais pour l’administration. Les frais de transfert et les gains de change, varient selon la mon-naie de paiement à la réception. Certaines agences BGFIExpress peuvent conve-nir avec le récepteur, du paiement de la

BGFIExpress

Une transaction fi nancière garantie, sécurisée et même en deviseBGFIExpress pour le transfert d’argent est disponible aussi bien dans les villes gabonaises de Libreville, Franceville, Moanda, Oyem et Port-Gentil, que dans les fi liales du Congo, de la RDC, du Cameroun, de la Guinée Equatoriale du Bénin, de la Côte d’Ivoire, de Sao Tomé et du Sénégal.

Par Dr Neltoh

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17Dossier

Carte Visa Prépayée Electron

Effectuez vos transactions à l’international

avec la Carte Visa Prépayée Electron

BGFIBank Gabon, SA. avec Conseil d’Administration au capital de 75 006 332 100 F.CFA-Statistique N° 071282F-R.C.C.M. de Libreville N° 2010 B 09140-Siège social : 1295, Boulevard de l’indépendance B.P : 2253 Libreville (Gabon) - Tél.: (241) 01 79 63 88 - Fax : (241) 01 74 44 56 - www.bgfi.com - Telex : 5265 GO - Swift : BGFIGALI

Plus besoin d’être client BGFIBank pour disposer d’une carte Visa ! La carte Visa Prépayée Electron est le nouveau moyen, simple et pratique, d’effectuer achats et retraits en toute sécurité. Elle est utilisable sur l’ensemble du réseau Visa, au Gabon comme à l’international.Avec Visa Prépayée Electron, bénéficiez de tous les avantages d’une carte visa traditionnelle, la liberté en plus !

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transaction dans une monnaie autre ou sur un autre support que ceux indiqués par l’émetteur. Dans de telles circonstances, les gains de change pour l’agence peuvent être supérieurs. Pour le transfert d’argent dans des pays à capacité de paiement en devises multiples, l’émetteur doit indi-quer une monnaie précise de paiement au moment de l’émission.

S’agissant des montants de transferts in-férieurs ou égaux à 1000.00 $ (ou l’équi-valent en monnaie locale), les questions de contrôle ne sont obligatoires que si le destinataire n’a pas de justifi catif valide de son identité. Au-delà de ce montant, même si un justifi catif valide d’identité est présenté, les transactions ne sont payées que si le destinataire répond correctement à la question de contrôle. Les questions de contrôle ne constituent pas une fonction de sécurité supplémentaire et ne peuvent pas être utilisées pour synchroniser ou re-tarder le paiement d’une transaction.

Sur demande écrite de l’expéditeur, BG-FIExpress remboursera le montant net d’un transfert non parvenu au destinataire dans les 15 jours suivant l’émission sans les frais d’envoi, s’il est établi que les bu-reaux de l’agence payeuse étaient pourtant ouverts durant ce temps et que les condi-tions indépendantes de la volonté de BG-FIExpress ou de ses agences, comme les intempéries ou des pannes de télécommu-nication ne sont pas survenues. Dans la mesure autorisée par la loi, BGFIExpress

pourra déduire des frais administratifs de transaction qui n’auront pas été réclamés un an après la date de l’envoi.

Le groupe certifi é ISO 9001 version 2008 et ISO 14001

BGFIExpress ne garantit pas la livraison ou l’authenticité d’un quelconque bien ou service pour lequel un paiement a été effectué au moment d’un transfert à travers son réseau. BGFIExpress met en garde contre l’envoi d’argent à une per-sonne que l’expéditeur ne connait pas. Ni BGFIExpress, ni l’une quelconque

de ses agences ne sauraient en aucun cas être tenus de payer des dommages et intérêts pour retard, non-paiement ou paiement insuffi sant de ce type de tran-saction.

Le groupe BGFIBank est une entreprise citoyenne et respectueuse de ses respon-sabilités sociétales d’où sa certifi cation ISO 9001 version 2008 au Gabon pour la totalité des activités de la banque et ISO 14001 pour son système de management environnemental. Il est aussi Certifi é ISO 9001 version 2008 en République du Congo pour la totalité des activités.

Premier acteur fi nancier africain à avoir signé le Pacte Mondial des Nations Unies visant à promouvoir le développement durable à travers la défense des droits de l’homme, la préservation de l’environne-ment et la lutte contre la corruption. Cinq valeurs guident les actions des femmes et des hommes du Groupe BGFIBank : travail, intégrité, transparence, responsa-bilité et esprit d’équipe.

En tant que groupe international so-lide, deux critères principaux guident son action : la performance et la solva-bilité. Le groupe a dès lors fixé à 15% minimum son ratio de solvabilité, à sa-voir le rapport entre les fonds propres du groupe et le total des engagements bilan et hors bilan.

N°44 - Novembre 2015www.economie-gabon.com

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Par Anne-Marie JOBIN

Economie Gabon+�: La place fi -nancière de Libreville, en dépit de la limitation de son taux de bancarisation, reste et demeure un marché fi nancier très convoi-té. BICIBAIL est une des fi liales de la BICIG, un partenaire fi nan-cier traditionnel. Pouvez-vous M. le Directeur Général présenter à nos lecteurs votre structure, ses produits et les opportunités d’af-faires offertes à vos clients et aux potentiels clients�?

Christophe EYI, directeur de la BICIBAIL : En effet, BICIBAIL est une fi liale de la BICIG, créée en 1998 et spécialisée dans le métier du fi nancement loca-tif. Elle fonctionne avec une équipe réduite, moins d’une dizaine de collaborateurs, tous affectés à des tâches très spécifi ques à l’activité de leasing. Pour le reste des fonctions, BICICIBAIL bénéfi cie de l’appui technique de la BICIG. BICIBAIL s’adresse aux particuliers, aux professionnels et aux grandes entreprises et propose l’essen-tiel des produits de fi nancement locatif cou-rants tels que la location avec option d’achat, la location longue durée, le crédit-bail mo-bilier, le lease back. En termes d’opportuni-tés d’affaires, d’un point de vue général, le fi nancement locatif offre de la fl exibilité en permettant d’ajuster les remboursements en fonction de plusieurs éléments, notamment : l’apport de départ, du montant de l’option d’achat, ou de la valeur de reprise du maté-riel dans le cas de la location longue durée. Le crédit bail est également une solution de fi nancement adaptée aux entreprises propo-

sant un trop faible ni-veau de garantie pour obtenir un crédit clas-sique, le matériel de-meurant la propriété de l’établissement de crédit jusqu’à la levée de l’option d’achat au terme du contrat. Par-mi les nombreux avantages qu’offre le crédit bail, je citerai également la possibilité d’ob-tenir le fi nancement du matériel adapté aux besoins de nos clients, mais aussi la possi-bilité d’accéder à des services tels que l’en-tretien et une assurance négociés à des tarifs vraiment intéressants avec nos partenaires.

Economie Gabon+ : L’année 2015 tire à sa fi n, quels enseigne-ments pouvez-vous déjà tirer de l’activité de votre établissement�? Quels sont les marchés et les pro-duits qui sont les plus porteurs�? Et les moins rentables�?

L’année 2015 a été assez diffi cile pour l’ensemble des établis-sements exerçant dans les métiers du fi nance-ment locatif. En ce qui nous concerne chez BI-CIBAIL, certains chan-

gements sur le plan de la gouvernance ont occasionné un ralentissement de l’activité, accentué ensuite par une baisse d’activité signifi cative du secteur automobile, princi-pal apporteur d’affaires pour notre établis-sement. En 2014, un peu plus de 5000 véhi-cules neufs ont été vendus contre moins de 4000 estimés pour la fi n de l’année 2015. Il faut ajouter à cela, la rigueur budgétaire de l’Etat et l’allongement des délais de règle-ment qu’elle occasionne pour l’instant. Pour les entreprises les moins fi nancièrement so-lides détenues dans notre portefeuille, ces derniers éléments ont engendré des diffi cul-tés de trésorerie, qui ont pesé sur notre coût du risque. Nous sommes donc en train de préparer l’année 2016.

Economie Gabon+� : BICIBAIL a plusieurs solutions de fi nan-cement auto parmi lesquelles la LOA, le Crédit-Bail et la for-mule de lease back. Tous ces termes sont compliqués à com-prendre par les non-initiés.- Expliquez leur en quoi cela consiste et les conditions d’éligi-bilité à vos solutions de fi nance-ment�? Quel est le profi l du client�?

En effet, ces termes peuvent être compli-qués pour les non-initiés. On peut toutefois les regrouper autour de la notion générique de Leasing. Le leasing est donc une opéra-tion de crédit assortie d’un bail de location. Trois acteurs interviennent dans cette opé-ration : un fournisseur qui met du matériel à disposition, un utilisateur qui le loue, et nous, l’établissement de crédit, qui en as-surons le fi nancement. Plus concrètement,

le crédit bailleur achète un bien pour le louer au crédit preneur. Pendant toute la durée de la location, le cré-dit bailleur en est le propriétaire et s’exonère d’un

maximum d’obligations grâce au mandat donné au crédit preneur. Ce dernier choi-sit le bien, négocie les conditions d’achat et le réceptionne. Le crédit preneur qui dans notre cas, vous l’avez compris, est le client de BICIBAIL, est tenu à au moins 3 obli-gations : le paiement des loyers, l’entretien et l’assurance du bien. Il dispose d’une pro-messe de vente à la fi n du contrat. Vous avez parlé du lease back, c’est une opération par laquelle une entreprise cède ses immobilisa-tions à un crédit bailleur, profi te ainsi de la trésorerie générée qu’elle rembourse par la suite sous forme de loyers.

Pour ce qui est du client éligible chez BI-CIBAIL, nous offrons nos services aux par-ticuliers, aux professionnels et aux entre-prises de tous secteurs confondus. La prin-cipale condition étant comme pour le crédit classique, la capacité de remboursement, pour notre cas, la capacité à s’acquitter des loyers.

Economie Gabon+ : Aujourd’hui le produit qui semble porteur de-meure le mobile banking. Est-ce votre constat� ? Vos clients uti-lisent ils ce moyen pour rembour-ser leurs créances�?

Le constat ne m’a évidemment pas échappé, dans la mesure où j’appartiens au seul groupe bancaire de la place disposant de sa propre plate-forme multi-opérateurs dans le domaine du mo-bile banking, et ce depuis bientôt 4 ans. Le pro-duit, de par sa simplicité, son accessibilité et le faible coût pour le client est indéniablement un puissant moteur du développement du secteur bancaire et d’autres secteurs aussi. En théorie le potentiel du mobile banking est tellement élevé qu’il suscite pour l’instant plus d’impatience que de satisfaction chez les opérateurs téléphoniques et dans les banques qui proposent ce produit. Néanmoins, ce n’est qu’une question de temps, le produit est doté d’un dynamisme propre, si tout le monde n’y trouve pas encore son compte, tout le monde le recherche déjà, et un de ces ma-tins, tout, quasiment tout se passera sur le mobile et même les remboursements de créance de BI-CIBAIL.

Economie Gabon+ :�Quelles sont les marques automobiles les plus demandées par vos clients dans leur sollicitude de crédit auto�?

Je ne ferai pas de publicité à des concession-naires qui s’en sortent très bien dans ce do-maine, surtout que les tendances que je donne-rai ne seront pas forcément représentatives du marché. Les concessionnaires ont des straté-gies différentes et ne s’adressent pas toujours aux mêmes niches de marché. Je parlerai da-vantage du client de BICIBAIL qui de façon générale a une parfaite connaissance de son

besoin et qui considère l’automobile davantage comme un outil de travail ou comme un bien de consommation courante que comme un bien auquel s’attacher durablement. Et dans ce cas, la marque importe moins que la qualité du ser-vice après-vente et les aspects pratiques des au-tomobiles. Les véhicules low cost et les pick-up souvent très pratiques et facile à entretenir sont très prisés. Le client de BICIBAIL est aussi très attentif au rapport qualité prix.

Economie Gabon+ :� Quelle poli-tique sociale faites-vous au sein de votre établissement bancaire�? Êtes-vous une entreprise citoyenne�?

Le groupe BICIG et donc BICIBAIL avec, est résolument engagé dans la promotion de la culture depuis 20 ans à travers le grand concours biennal ‘’ BICIG amie des arts et des lettres’’. La 11ème édition de ce grand concours national aura lieu en 2016. C’est à chaque fois l’occasion de mettre en valeur la peinture, la sculpture, la poésie et la pho-tographie gabonaises, mais aussi de faire connaitre de jeunes artistes talentueux et confi rmer le talent d’artistes déjà connus à l’échelle nationale ou internationale. La BI-CIG est également associée à son partenaire BNPPARIBAS, dans la lutte contre le palu-disme en faveur des populations sensibles. Elle procède depuis 2013 à la distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action dans différentes localité du Gabon. En 2014, c’est avec un grand plaisir que j’ai moi-même participé à une campagne de distribution de mous-tiquaires au Cap Esterias. Donc oui, BI-CIBAIL appartient à un groupe qui recon-nait et assume sa responsabilité sociale à l’échelle nationale.

Economie Gabon+ :�Auriez-vous un dernier message ou un appel à lancer à la clientèle, vos partenaires et à des potentiels clients pour vos services�?

Je vais simplement rappeler que le recours au leasing peut constituer pour l’entreprise, une solution de fi nancement adaptée pour développer plus rapidement un projet et maintenir sa trésorerie. Pour les particuliers, c’est une solution pour mieux organiser les dépenses du foyer et sécuriser l’épargne du ménage. Il est également bon de rappeler que malgré la relation contractuelle de na-ture locative, les mandats et délégations confi és à nos clients font d’eux de véritables propriétaires. A nos clients et partenaires ac-tuels et futurs, je dirai que BICIBAIL est ré-solument engagée dans l’amélioration de la qualité de ses prestations. Enfi n, l’équipe de BICIBAIL serait honorer de vous accueillir dans ses locaux pour une présentation de ses différentes solutions de fi nancement et vous aider à voir plus clair dans le volet fi nancier de vos projets à travers des simulations.

Monsieur Christophe EYI, vous êtes depuis peu nommé au poste de direc-teur de la BICIBAIL. Merci de répondre à ces questions pour informer nos lecteurs des solutions dont ils peuvent disposer pour l’achat d’un bien immo-bilier ou autre ….

18Dossier N°44 - Novembre 2015

www.economie-gabon.com

Christophe EYI, directeur de la BICIBAIL

BICIGBAIL est devenue une institution bancaire précieuse tant pour les Entreprises que pour les privés. Son système permet à ses clients d’accéder à la propriété, en étudiant et en s’adaptant à chaque cas. Son succès croissant prouve le bien-fondé de sa mise en place.

le fi nancement locatif offre de la fl exibilité en permettant d’ajuster les remboursements

un fournisseur qui met du matériel à disposition, un uti-lisateur qui le loue, et nous, l’établissement de crédit, qui en assurons le fi nancement

«BICIBAIL appartient à un groupe qui reconnait et as-sume sa responsabilité sociétale à l’échelle nationale»

Agence Centrale

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DÉVELOPPEMENT DURABLE20

Suite et FinLe dynamisme de l’accord ou l’objectif des pays pour l’atténuation, c’est tout l’enjeu des contributions nationales. On a demandé à ch-aque pays une proposition de réduction de gaz à effet de serre, les INDC. Ces intentions na-tionales ne sont pas contraignantes mais il y a des exigences de transparence et des objectifs à atteindre comme les 2°C. Thomas Spencer : « Quand on demande à un pays de réfl échir à un objectif de réduction de gaz à effet de serre, on l’oblige à réfl échir profondément sur son modèle de développement, sur son sys-tème énergétique, son système agricole, son système fi nancier, ses relations commerciales, etc. Et on ne peut pas défi nir cela au niveau international. Donc, le modèle qu’on est en train de développer aujourd’hui, c’est un ac-compagnement des pays et chacun fait une proposition dans le contexte d’un accord col-lectif. Du coup, chaque pays va plus loin que ce qu’il serait prêt à faire chez lui. L’Union Européenne n’aurait jamais eu d’accord sur son objectif de réduction de gaz à effet de serre (-40 % d’ici à 2030) si on n’avait pas ce processus de négociation. » Mais l’ensemble de ces contributions nationales ne suffi ront pas à rejoindre l’objectif collectif. Donc, cela nécessitera d’autre étapes de travail et c’est un autre enjeu important pour la Cop21 : com-ment structurer un accord dynamique capable d’ajustements et d’évolution pour rehausser l’ambition progressivement ? Actuellement, 60 % des pays ont répondu. Restent notam-ment les propositions de l’Inde et du Brésil qui sont très attendues (prévues courant sep-tembre) et qui permettront d’avoir une pho-tographie assez complète des contributions des gros émetteurs.La fi nance. On est dans la continuité de ce qui a été annoncé à Copenhague (COP15 de 2009), dans le sens où le premier enjeu fi nan-cier, c’est d’être en mesure d’assurer que les objectifs que l’on a pris pour 2020, c’est-à-dire la mobilisation de 100 milliards de dol-lars pour soutenir l’action climatique dans les pays en développement, est en train d’être atteint. C’est une discussion très diffi cile qui mélange des aspects méthodologiques, des aspects de comptabilité et des aspects très politiques. Observations de Thomas Spencer : « Si on regarde les chiffres, les pays dévelop-pés donnent environ 35 à 50 milliards de dol-lars par an pour l’action climatique dans les pays en développement. C’est à peu près la moitié de ce qu’on doit faire en 2020, sachant que l’objectif qu’on a pris, c’est de l’argent public et privé (35 à 50 milliards d’argent public qui peut être complété par de l’argent privé), mais c’est très diffi cile de comptabi-liser des fl ux d’investissements privés et no-tamment de les lier à une action politique d’un pays développé qui a permis de dégag-er cet investissement. Donc, quand il est dit qu’on est à mi-chemin pour les 100 milliards

et que le complément va venir des investisse-ments privés, les pays en développement dis-ent : “ Qu’est-ce que ça veut dire, le privé ? Et qu’est-ce qu’il y a dans l’argent public que vous avez mentionné ? Est-ce que c’est juste le développement que vous avez promis par ailleurs et que vous êtes en train de ré-ef-fectuer pour le changement climatique ? “ Donc, il y a pas mal d’incertitudes et de di-vergences à la fois techniques et politiques sur l’atteinte de cet objectif, et ça, il faudra le clarifi er avant Paris. »Autre diffi culté : si on trouve un accord sur les 100 milliards pour 2020, que se passera-t-il après ? Pour l’instant, cette discussion n’a pas commencé, mais des idées circulent : par ex-emple, prendre un engagement sur le fi nance-ment de l’adaptation, car actuellement l’adap-tation est sous-fi nancée par rapport aux beso-ins annoncés. Autre point sur l’après-2020 : qui est responsable du réchauffement clima-tique ? Qui doit donner de l’argent ? Pour l’in-stant, ce sont les pays développés. Mais dans le groupe des pays en développement (défi ni par La CCNUCC/UNFCCC, la Convention-Cadre des Nations unies sur les changements clima-tiques), il y a des pays riches comme les pays du Golfe qui ont un revenu par tête d’habitant beaucoup plus élevé qu’en Europe ; la Corée du Sud et le Mexique, qui font partie de l’OC-DE (l’Organisation de coopération et de dével-oppement économiques), n’ont pas à ce jour d’obligations fi nancières. Et tout cela devra être débloqué à Paris. La transparence. Pour créer de la confi ance et de l’incitation à la mise en œuvre et pour pou-voir être capable de suivre les propositions de réduction d’émissions de gaz à effet de serre, il faut un système de transparence qui per-mette la collecte de données, l’examen des in-formations... sur des manquements éventuels. Aujourd’hui, on dispose d’un système hérité de Copenhague qui a des faiblesses : dans le système actuel, tous les pays doivent collecter leurs données et faire des rapports bi-annuels à la CCNUCC. Et donc, tous les pays dévelop-pés se doivent de communiquer sur la mise en œuvre de leurs obligations chiffrées, de leurs prévisions... alors que les pays en développe-ment n’ont pas ces obligations, mais doivent donner des informations sur les mesures sec-torielles qu’ils sont en train de mettre en œuvre (développement d’énergies renouvelables…). Donc des pays comme la Chine n’ont pas à rendre de comptes sur les objectifs qu’ils ont annoncés. Ce découpage entre pays dévelop-pés et pays en développement pose un prob-lème. Il est question de fusionner ces deux sys-tèmes de transparence, mais certains pays com-me la Chine y sont opposés. Donc, Paris cher-che sur ce point un système évolutif.Autre enjeu sur la transparence : la ques-tion de la conséquence dans la non mise en œuvre. Car actuellement, ne pas re-specter ses engagements n’entraîne aucune conséquence. Le Canada est dans l’inca-

pacité d’atteindre son objectif de 2020 car, d’après les observateurs, il n’a pas rempli ses engagements et tout le monde ne peut que le déplorer. D’après les observateurs, on ne va pas vers un système de sanctions commerciales ou autre, mais la Conférence de Paris aimerait instaurer un système de contrôle plus robuste qui permette d’ac-compagner le pays qui a un problème de mise en œuvre.L’adaptation. Le changement climatique va avoir des impacts auxquels il faut se prépar-er et qu’il faudra gérer : c’est tout l’enjeu de l’adaptation. Les catastrophes naturelles, les perturbations météorologiques ou les fl ux migratoires peuvent par exemple avoir des incidences régionales et pas uniquement dans un pays donné. Or, les mesures à pren-dre pour s’adapter sont souvent locales avec beaucoup d’incertitudes, diffi ciles à mesur-er, à quantifi er. Il est donc diffi cile de pren-dre des engagements en termes d’adaptation, mais il faudra que les pays le fassent et in-tègrent cela dans leur projet de développe-ment.Face à cela, pour Thomas Spencer, « à Paris, on peut s’attendre à une obligation de con-

duite, pas de résultats, qui oblige chaque pays à tenir compte du changement clima-tique dans ses plans nationaux, peut-être de faire un plan actualisé tous les cinq ans par exemple. Ça peut paraître anodin, mais cela oblige toute la machinerie du gouvernement à réfl échir à sa vulnérabilité, aux options qu’il doit prendre dans le secteur agricole, sur ses infrastructures, etc. Dans le traité, on va avoir des principes assez généraux. Si on a un objectif chiffré de l’adaptation, ce sera dans une décision annexe qui peut être révisée tous les cinq ans pour tenir compte de ce qu’on a pu faire et des besoins qui évoluent. Et à côté de cela, on peut avoir un objectif fi nancier pour l’adaptation ». La tendance a toujours été de favoriser la lutte contre le changement climatique (l’atténu-ation) plutôt que de s’y adapter, mais pour ceux qui sont déjà les plus exposés, ce derni-er point ne sera pas des moindres.Cette négociation climat est certainement l’une des plus diffi ciles que le monde ait eu à régler. Il s’agit d’engager tous les pays du monde vers un changement de para-digme : il nous faut repenser nos modèles énergétiques, nos modèles de développe-ment, notre rapport à la nature, etc. L’ac-cord de Paris sera un succès si la plateforme de décisions prises nous engage collective-ment vers une meilleure trajectoire, tout en tenant compte des spécifi cités de chacun, mais le temps presse car le rythme des hom-mes n’est pas celui de la nature et chaque jour le climat se réchauffe. Source : IDDRI, Institut du développement durable et des relations internationales.

NÉGOCIATION CLIMAT : CE QUE DIT L’AVANT-PROJET D’ACCORD DE PARIS

Le dynamisme de l’accord, c’est tout l’enjeu des contributions nationales

Synthèse de la Rédaction

La célèbre primatologue com-mence par rappeler les racines de son engagement en faveur de la

protection de l’environnement quand, enfant, elle a été bouleversée par la beauté des plantes et leur variété fab-uleuse. Elle rend aussi hommage aux grands précurseurs scientifi ques, pion-niers de la préservation de la diversité des espèces et du patrimoine génétique de la fl ore terrestre. Car la sauvegarde des graines constitue pour elle un en-jeu crucial : elles font aujourd’hui l’ob-jet de manipulations et de croisements dangereux. Les monocultures à grande échelle et le recours aux OGM mena-cent de détruire l’équilibre biologique, créant de « super-insectes » et de « su-per-mauvaises-herbes » qui demandent des moyens d’éradication toujours plus sophistiqués – un cercle vicieux lucratif pour ceux qui engrangent des profi ts à chaque étape de cette « évolution ».

Au-delà du constat, Jane Goodall présente aussi les moyens d’agir face à cette menace. On trouve déjà tout aut-our du globe des entreprises agricoles qui cultivent la terre sans la surexploit-er, sans abattre des hectares de forêt, sans nuire à l’habitat ni aux infrastruc-tures des populations indigènes des pays moins industrialisés – sans parler de l’impact social et démocratique positif de ces pratiques éthiques. Elle nous in-cite aussi à contribuer au changement de

manière encore plus directe et effi cace. Grande voyageuse, elle évoque ces ini-tiatives à travers le monde qui restaurent une pratique millénaire : le potager, de retour aujourd’hui jusque dans nos villes. Personnalité touchante et savante, Jane Goodall lance, à travers ce livre aussi passionnant qu’instructif, un appel pour apprendre aux enfants comme aux adultes à aimer la nature. Et si la révolu-tion, ici et maintenant, commençait dans le potager ?

Jane Goodall est une autorité scientifi que reconnue à travers le monde. Sa carrière commence dans les années 1960, où elle découvre la capacité des chimpanzés à fabriquer et à utiliser des outils. En 1964, elle crée en Tanzanie, sur le lieu de ses observations, le centre de recherche de Gombe Stream où des chercheurs pour-suivent encore aujourd’hui son travail. En 1977, elle fonde l’Institut Jane Good-all, qui initiera un grand nombre de pro-grammes de développement. Le succès de son entreprise justifi e l’implantation, en 2004, d’un Institut Jane Goodall en France, www. janegoodall.fr. Toutes les actions de Jane Goodall tentent de sen-sibiliser l’homme à la sauvegarde des es-pèces animales en voie de disparition et, plus généralement, à la préservation de son patrimoine terrestre.

Message de Jane Goodall : www. janegoodall.fr

«�GRAINES D’ESPOIR�» PAR JANE GOODALL POUR COP21

Les monocultures à grande échelle et le recours aux OGM menacent de détruire l’équili-bre biologiqueA quelques semaines de la conférence sur le climat, ce nouvel ouvrage de Jane Goodall est une lettre d’amour au monde végétal en même temps qu’un vibrant appel à prendre les armes pour le protéger.

Par la Rédaction

N°44 - Novembre 2015www.economie-gabon.com

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Economie Gabon+� : Expliquez-nous M. le fondateur et gérant de TEREA, tous les contours de l’évolution de la prise en compte des études d’impact environnemental par les exploitants forestiers et les opérateurs des secteurs des industries, des mines, des hydro-carbures, etc. Nous ne sommes pas partis de rien pour aboutir au-jourd’hui à un cadre légal réglementant les études d’impact envi-ronnemental et les plans d’aménagement forestier qui s’imposent comme normes indiscutables�?

Benoît Demarquez, fondateur de TEREA : Je suis arrivé au Gabon en 1997, employé par une entreprise forestière qui m’a confi é un métier nouveau : aménagiste forestier. J’ose croire que j’étais l’un des premiers à exercer ce métier de gestionnaire forestier au Gabon. La mission qui m’a été confi ée était de concevoir et mettre en œuvre un programme de gestion durable des forêts, passant par l’inventaire des ressources sur plusieurs centaines de milliers d’hectares et la prise en compte des pro-blématiques socio-économiques (santé, sécurité au travail, développe-ment local…) et environnementales telles que la faune, le braconnage, l’érosion, la pollution… Mais aussi, peut-être surtout, de convaincre les dirigeants de l’entreprise de faire évoluer leurs pratiques.

C’était à cette époque un débat nouveau. La responsabilité d’aménager les forêts incombait alors au propriétaire de la forêt, en l’occurrence l’Etat, qui manquait de moyens et de capacités pour mettre en place les plans d’amé-nagement des millions d’ha de forêts attribuées aux exploitants fores-tiers. Dès lors, il a été décidé progressivement de confi er la responsabilité d’aménager les forêts aux entreprises privées, l’Etat ayant la responsabilité d’évaluer la qualité des plans d’aménagement et leur application effective.

Certifi cation de bonne gestion forestièreIl y a de cela bientôt 20 ans, il faut bien réaliser le fossé qui existait entre les ONG de protection de la nature et les exploitants forestiers. Il n’y avait aucun dialogue entre les deux parties, seulement une méfi ance réciproque. Les règles d’aménagement n’étaient pas encore défi nies au niveau natio-nal. Les projets d’aménagement forestier ont ouvert la porte au débat tech-nique entre l’Administration en charge des forêts, les responsables des ONG et les exploitants forestiers. Les ONG et les forestiers établissent au-jourd’hui des partenariats ! En 2000, juste avant la promulgation de la loi 16/01 portant code forestier, nous avons ainsi pu soumettre à l’Adminis-tration le premier plan d’aménagement élaboré par une entreprise privée. Cette entreprise bénéfi cie à ce jour d’une certifi cation environnementale prestigieuse.

Aujourd’hui, le concept d’aménagement forestier est un processus soute-nu par toutes les parties prenantes telles que la société civile, l’administra-tion publique, les exploitants forestiers. La notion de plan d’aménagement forestier est devenue indiscutable, elle fait partie du cadre légal. Certaines entreprises gabonaises ont atteint un niveau très élevé de gestion durable des ressources forestières, et sont aujourd’hui détentrices d’une certifi ca-tion de bonne gestion forestière reconnue au niveau international. Même s’il reste beaucoup à faire, d’énormes progrès ont été réalisés par rapport à la situation d’il y a 20 ans où l’on était au niveau zéro. Il faut cepen-dant souligner l’importance d’emmener l’ensemble des opérateurs éco-nomiques à intégrer ce concept d’aménagement dans leur gestion quoti-dienne. Cela demande des moyens, de la volonté, mais aussi un contrôle strict de la part de l’Administration en charge des forêts.

L’étude d’impact environnemental est de-venue un acquisEconomie Gabon+�: Quittons le secteur forestier. En matière environ-nementale, qu’est-ce qui a changé véritablement tout au long de ces dix ou vingt ans�? Quels ont été les progrès réalisés�?

Jusqu’à environ une dizaine d’année, les entreprises souhaitant investir au Gabon n’avaient que peu de contraintes environnementales. L’étude d’im-pact environnemental et social, préalable indispensable à tout projet industriel pouvant présenter un possible risque environnemental, social, voire représen-ter un danger physique, n’était pas systématiquement réalisée, ou l’était seule-ment par des entreprises qui avaient intégré cette approche dans leur politique interne. Elle constituait pourtant déjà une obligation légale dans le code de l’environnement de 1993, mais le décret permettant de cadrer les modalités d’application de l’étude d’impact n’a été publié qu’en 2005.

En très peu de temps, suite à une volonté affi chée de l’Administration

de faire appliquer le décret règlementant les études d’impact, celles-ci sont devenues un acquis. A ce jour tout promoteur qui veut investir au Gabon doit obligatoirement faire des études d’impact environnemental sans quoi il s’expose à des sanctions ou au retrait de son projet ou de son autorisation d’exercer. Le Gabon a clairement pris de l’avance sur les autres pays de la sous-région.

Depuis, un nouveau code de l’environnement vient d’être promulgué en 2014, relevant encore les exigences demandées aux opérateurs. L’engagement du Ga-bon dans le domaine de l’environnement en particulier, et du développement du-rable en général n’est pas discutable. Mais il doit être appliqué à tous les niveaux.

Trois acteurs devant travailler en bonne synergieTEREA, en qualité de bureau d’études, sommes situés entre l’opérateur économique et notre administration publique de tutelle, qui contrôle et valide notre travail. Nous nous devons de conseiller nos clients et leur apporter une expertise de qualité, mais en aucun cas être trop conci-liants en proposant des mesures minimalistes (et moins coûteuses…), au risque de nous exposer à des sanctions et perdre la confi ance de l’ad-

ministration qui contrôle la qualité et la bonne application de nos re-commandations. Cela peut aller jusqu’à la perte de notre accréditation et l’interdiction d’exercer nos activités sur le territoire gabonais. Nous sommes donc naturellement soumis aux exigences de nos clients, tout en ayant à respecter celles de l’Administration. Nous devons travailler en bonne collaboration avec l’administration publique et proposer aux entreprises des outils performants pour prendre en compte leurs problé-matiques environnementales. Nous les aidons à analyser les impacts po-tentiels de leurs activités sur l’environnement et les populations, mais aussi à trouver des solutions afi n de minimiser et atténuer ces impacts. Idéalement, notre rôle est aussi d’accompagner ces actions sur le long terme, et travailler avec l‘entreprise dans le déploiement de sa politique environnementale. Il revient à l’administration de tutelle de contrôler et de sanctionner les entreprises qui ne respectent pas la règlementation en vigueur. Cette action de contrôle, que nous ne pouvons pas exercer, est indispensable. A chacun son rôle. Sans contrôle, voire sanction, nos re-commandations ne sont pas toujours écoutées, encore moins appliquées. C’est humain. Nous sommes trois acteurs et devons travailler ensemble et en bonne syntonie.

DÉVELOPPEMENT DURABLE 21

Par Dr Neltoh

Le fondateur et gérant de Terre Environnement Aménagement (TEREA), un bureau d’études et d’analyses environnementales et sociales, est un homme de terrain. Il y a une vingtaine d’années, il est arrivé au Gabon pour travailler sur un programme de gestion durable des ressources dans une entreprise d’exploitation forestière, avant de créer TEREA en 2004. TEREA est la résultante d’une passion et d’une vision pour une gestion durable des ressources naturelles gabonaises. M. Benoît Demarquez nous a accordé cet entretien en présence du Directeur Environnement, M. Gustave Nguema Obame, qui dirigera l’agence TEREA Gabon dans un proche avenir, pour expliquer à nos lecteurs les contours et enjeux des études d’impact environnemental exigées par l’administration publique gabonaise aussi bien aux exploitants forestier qu’à tous les promoteurs des secteurs industriels, miniers, pétroliers etc.

Benoît Demarquez, fondateur de TEREA

N°44 - Novembre 2015www.economie-gabon.com

INTERVIEW DU FONDATEUR ET GÉRANT DU BUREAU D’ÉTUDES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES TEREA

Préserver, valoriser et gérer durablement les ressources naturelles

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EMPLOI & FORMATION22

Cette formation a été l’occasion pour les jeunes journalistes d’échanger avec des professionnels sur les défi s actuels et ceux à venir de la

presse écrite, mais également sur l’éthique et la déontologie dans le journalisme. Elle a été dispensée par Philippe Brochen, journaliste à Libération et riche d’une

expérience de 25 ans dans le métier, et par le Pr Pamphile Mebiame-Akono, directeur du département des Sciences de l’Information et de la Communication de l’Université Omar Bongo de Libreville.

Après un tour d’horizon sur les différents organes de presse français et l’historique du journal Libération, Philippe Brochen a édifi é

les jeunes sur les défi s de la presse écrite à l’ère du numérique. « La presse écrite n’a pas anticipé l’arrivée du numérique, elle doit aujourd’hui conjuguer avec, afi n d’améliorer ses ventes actuellement décroissantes », a-t-il dit.

Afi n de freiner ou de stopper l’érosion des ventes, les acteurs de la presse écrite doivent relever de nouveaux challenges pour conserver leurs lecteurs, capter un lectorat jeune - la génération internet - et diversifi er leurs activités. Le journaliste doit distinguer le discours de la méthode, maîtriser les fonctions journalistiques, les cinq genres rédactionnels afi n de mieux traiter l’information et marquer celle-ci de son empreinte. Pour atteindre cet idéal, la formation se présente comme un outil de choix. Elle permet de guider le journaliste sur son style rédactionnel, sur le traitement de l’information tout en veillant sur la fonction miroir de son organe, en sachant que le lecteur consomme une presse selon ses préférences.

Respecter les principes et les règles d’éthique et de déontologie

« Le journalisme consiste à rechercher, vérifi er, situer dans son contexte, hiérarchiser, mettre en forme, commenter et publier une information de qualité ; il ne peut se confondre avec la communication. » Alors, le professionnel des médias qu’est le journaliste doit respecter les principes et les règles d’éthique et de déontologie qui l’engagent personnellement et impliquent sa responsabilité vis-à-vis du citoyen.

C’est sur ces notes que le Pr Pamphile Mebiame-Akono, directeur du département des Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université Omar Bongo de Libreville, a entretenu les étudiants. Il s’est agi de rappeler aux jeunes journalistes leurs droits et devoirs. Il les a exhortés à mettre en pratique les enseignements reçus au cours de cette formation tout en rappelant que 67% des journalistes gabonais ne sont pas diplômés. « Les jeunes journalistes que vous êtes doivent innover, en proposant des informations complètes à valeur ajoutée », a-t-il dit.

A l’issue de cet enrichissant partage d’expériences, les jeunes ont exprimé leur satisfaction et ont reçu leurs sésames, des mains du ministre de la Communication, Alain-Claude Billie By Nze, lors de la cérémonie de clôture du forum le 10 octobre.

MASTER CLASS LIBERATION

« La presse écrite n’a pas anticipé l’arrivée du numérique, elle doit aujourd’hui conjuguer avec…�»En prélude au forum citoyen organisé par le journal « Libération », de jeunes étudiants et stagiaires gabonais, en journalisme, ont acquis, du 5 au 8 octobre dernier, des connaissances supplémentaires sur les techniques de traitement de l’information.

Par ZE

Les stagiaires du Master Class

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Préfacé par l’homme d’affaires Gille Atayi et par l’écrivain Pa-trice Wellhoff, le livre ‘’ Changer l’Afrique ‘’ se présente comme

un outil d’accompagnement pour les ac-teurs africains dans le développe ment de l’Afrique en général et dans celui du Gabon en particulier. C’est ce qu’illustre un extrait de ce livre : « En Afrique, les dirigeants d’aujourd’hui comme ceux de demain doivent s’approprier l’outil d’aide à la réussite de projets qu’est le manage-ment du changement… » Ceci dans le but de créer une économie plus forte.

Le contenu de ce livre est subdivisé en différentes recommandations qui per-mettront aux lecteurs de mieux organiser leurs projets afi n d’atteindre leurs objec-tifs. Ces recommandations s’appliquent à tous les secteurs d’activités et à toutes les parties prenantes de la société (chefs d’en-treprises, employés, profes sions libérales et autres) étant donné que chacun a sa part de responsabilité dans le développement du continent. Le directeur de la chambre de com merce, Alain Rempanot Mepiat, venu représenter Jean-Baptiste Bikalou, a rappelé que « le management est tout aussi important que la construction des routes et le secteur du pétrole pour le dé-veloppement d’un pays ».

Le management du changement est un outil de pilotage par lequel les por teurs

de projets pourront, dans les délais es-comptés, atteindre leurs objectifs et ainsi mieux optimiser leur rendement. L’au-teur n’a pas manqué de signifi er que tout ceci ne pourra être possible que par l’ap-propriation d’un nouvel état d’esprit, la mise en place de systèmes de formation adaptés aux besoins locaux. Selon l’au-teur, il faudra tout miser sur la jeunesse qui représente « une arme de dévelop-pement massif », associer la diaspora au développement de l’Afrique pour fusionner les savoirs dans les diffé rents secteurs d’activités. « Il est temps de mi-ser sur nous et d’y croire pour réussir en-semble », a-t-il dit.

C’est à ce titre que l’auteur a organisé, le samedi 7 novembre 2015, un atelier sous le thème : « Comment conduire le changement dans vos projets malgré les diffi cultés et mener vos équipes à de meilleurs résultats ?»

Il est important de rappeler que Serge Mokanda est originaire de la pro vince du Haut-Ogooué, dans le sud-est du Gabon. Fondateur de l’agence Afro ‘Events, il est actuellement consultant en communication et management opérationnel. Il est diplô-mé en gestion des ressources humaines en administra tion et management des entre-prises. Son choix de carrière lui a été ins-piré par sa mère qui, d’après lui, a toujours été son premier modèle de leadership.

LA PRÉSENTATION DU LIVRE «CHANGER L’AFRIQUE�»

«�Le management pour le changement de l’Afrique�»

Par la rédaction

Le livre de management ‘’ Changer l’Afrique ‘’, de Serge Mokanda, édité par La Doxa Edi tion, a été présenté le 4 novembre dernier, à la chambre de commerce, au cours d’une conférence de presse parrainée par le président de cette institution, M. Jean Baptiste Bikalou.

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SOCIAL & SOLIDAIRE 23

B.A.L, Bienvenue A Libreville, est une as-sociation créée en 1996, à but non lucratif, composée d’un bureau élu et de bénévoles libres de toute infl uence politique, confes-sionnelle ou commerciale.

B.A.L regroupe une centaine de familles instal-lées de la capitale gabonaise.

Sa mission : accueillir et informer ses adhérentes, organiser des rencontres, des activités, des soirées caritatives, des visites …

Son objectif : contribuer à la réussite de l’expatriation des familles.

P our en savoir davantage :

bienvenuealibreville.blogspot.com ou écrivez : [email protected]

Cafés-rencontres, activités manuelles, cari-tatives, soirées, sorties et découvertes cultu-relles, tout est mis en oeuvre pour que votre expatriation soit une réussite.

Le ministère de l’Agriculture gabo-nais a reçu, de la FAO, le 13 oc-tobre dernier, des équipements ag-ricoles qui seront distribués aux

coopératives de la Remboué, la zone pilote du projet de Renforcement des capacités en-trepreneuriales des coopératives agricoles. La cérémonie, présidée par Dan Rugabira, représentant de la FAO au Gabon et à Sao-

Tomé-et-Principe, et le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, Simon Peter, a marqué l’appui de la Organisation des Na-tions Unies pour l’Alimentation et l’Agri-culture (FAO) au développement du secteur agricole au Gabon.

Le matériel, d’une valeur de 35 millions de francs CFA, viendra réduire la pénibilité

des activités agricoles des coopératives. M. Peter a encouragé les coopérateurs à « in-former l’Etat et les différentes structures de leur niveau de production et à produire de l’information y relative ». Ce, parce que la question des données fi ables est importante pour mesurer l’augmentation de la produc-tion des coopératives. Les quatre motos bennes comprises dans le lot du matériel fa-ciliteront grandement le transport de la ba-nane plantain et des autres produits récoltés, des champs jusqu’aux points de vente.

Dans le cadre de la Journée Mondiale de l’Alimentation 2015, ces efforts consentis par les différents acteurs de développement impliqués auprès des populations, à travers cet appui de la FAO Gabon, viennent ren-forcer les actions entreprises pour briser le cercle vicieux de la pauvreté rurale.

13 organisations de produc-teurs transformées en coopéra-tives agréées

Dans la zone de la Remboué, la collabora-tion entre la FAO et le ministère de l’Ag-riculture gabonais a permis d’organiser les associations existantes en coopératives ag-ricoles juridiquement créées. En effet, le projet « a permis de structurer plus de 13

organisations de producteurs en quatre vraies coopératives de base et en une union de coopératives de 240 coopérateurs. Elles ont reçu des formations pour renforcer leurs capacités techniques, organisationnelles, institutionnelles et de gestion », a indiqué M. Rugabira.

Depuis le 21 mars 2015, elles se sont re-groupées en Union des coopératives, ce qui devrait leur permettre de mutualiser leurs ressources et accroître leurs capacités de production. Les femmes (60% des effectifs) sont très actives au sein de ces regroupe-ments et bénéfi cient aussi de formations dis-pensées par la FAO, notamment sur la vie associative en coopérative, les nouveaux itinéraires techniques de production de ba-nane plantain, le confl it homme/faune… Par ailleurs, en août 2015, les présidents des coopératives ont effectué une visité d’échange au Bénin, afi n de s’imprégner du fonctionnement et des réalisations des coopératives agricoles dans ce pays.

Au terme du projet, cette année, les produc-teurs soutenus auront reçu un accompag-nement et un appui technique qui leur per-mettront d’améliorer leurs capacités entrepre-neuriales.

La FAO renforce les capacités de production des coopératives de la RembouéL’Union des coopératives (240 coopérateurs) accroit sa capacité de production grâce à l’appui en matériel agricole d’une valeur de 35 millions de francs CFA off ert par le FAO. Les quatre motos bennes comprises dans le lot du matériel faciliteront grandement le transport de la banane plantain et des autres produits récoltés, des champs jusqu’aux points de vente.

La Rédaction

N°44 - Novembre 2015www.economie-gabon.com

Le don fait au centre Arc-en-Ciel a été initié par la coopération bilatérale entre le Japon et le Gabon et fi nancé à hauteur de 68.050 euros, soit 44.638.439 de francs CFA,

par le Japon, dans le cadre du programme « Dons aux micro-projets locaux contribuant à la sécurité humaine ». Il a été réceptionné par l’association Arc-en-Ciel à travers sa représentante, Soeur Orejas Covadonga. Celle-ci a témoigné toute sa gratitude et celle de son équipe et des enfants pour cet élan de solidarité. « Oui, notre joie arrive jusqu’au ciel. Votre présence est un honneur. » A travers ce don, le Japon témoigne son attachement à l’éducation et à la réinsertion sociale des enfants défavorisés, car cette tranche de la population doit être en mesure de contribuer au développement de ce pays.

Ce don vient améliorer les conditions de vie des enfants du centre Arc-en-Ciel. Il a consisté en la construction d’un grand dortoir, d’un salon, d’un espace sanitaire complet mais aussi au réaménagement complet du système d’assainissement des eaux usées dans le centre. Cela permettra une plus grande capacité d’accueil et favorisera un environnement socio-éducatif épanouissant.

Après avoir rappelé les missions du centre qu’elle dirige, notamment l’accueil et la prise en charge des enfants de la rue, Soeur Orejas Covadonga n’a pas manqué de décliner les activités et ambitions de ce centre.

En 2011, lors de la journée mondiale de l’enfant africain, l’association Arc-en-Ciel avait proposé 4 projets prioritaires au gouvernement : la couverture sanitaire gratuite pour les enfants en diffi cultés, l’affectation dans le centre des agents qualifi és de l’Etat, la mise en place de centres d’écoute et de jeux dans chaque arrondissement, des mesures alternatives et éducatives dans les prisons pour les enfants en confl it avec la loi. « Si certaines revendications ont déjà été satisfaites, bon nombre d’entre elles doivent être résolues », a-t-elle conclu.

C’est sous une note festive avec des pas de danse des enfants et une collation que s’est achevée la cérémonie.

L’ASSOCIATION ARC EN CIEL

«�Un abri pour les enfants de la rue�»

La Rédaction

Le 4 novembre dernier, l’ambassadeur du Japon au Gabon, son excellence Masaaki Sato, a procédé à la remise d’un don relatif au « projet d’agrandissement d’un hébergement pour soutenir les enfants de la rue en situation de risque », au siège de l’association Arc-en-Ciel. Il a alors rappelé ceci : « Cette aide fi nancière consiste à réduire le nombre d’enfants dans les rues et à leur assurer une éducation dans un environnement sain. »

Siège de Arc En Ciel, Vallée Sainte Marie, Libreville

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TIC24 N°44 - Novembre 2015www.economie-gabon.com

Economie Gabon+ : Dans notre pays, on compte moins de 100.000 connexions internet fi xes alors que le taux de pénétration du téléphone mobile est estimé à 96%. Quels seront les moyens déployés pour inciter et sensibiliser les usagers à utiliser le portail e-t@x�?Joël OGOUMA : Je tiens tout d’abord à rappeler que l’administration fi scale gabonaise propose son service de téléprocédures permettant la déclaration et le paiement sécurisés des impôts sur Internet depuis déjà plus d’un an et demi.

Il n’a jamais été envisagé de chercher à mener une réforme brutale en un seul temps : nous avons fait le choix de procéder par paliers, afi n de maîtriser notre projet et faciliter le processus de transition dans les centres des impôts.

En toute logique, la première étape a été de déployer le système aux principaux contributeurs des recettes fi scales du pays, à savoir les entreprises, et plus précisément celles rattachées à la DGE* et au

CIME**. Malgré la faible pénétration des connexions Internet au Gabon, ce canal reste de loin le plus répandu et le plus adapté aux entreprises, qui comptent toutes parmi les 100 000 connexions Inter-net que vous mentionnez.

Afi n d’inciter ces contribuables à déclarer et payer leurs impôts en ligne, nous mettons en avant le gain de temps considérable permis par e-t@x, sa disponibilité 24h/24 et 7j/7, ainsi que la qualité du service des équipes de la cellule e-t@x qui assistent les télédéclarants au quo-tidien. Je crois surtout que la satisfaction de ceux qui utilisent déjà le portail aujourd’hui est notre argument le plus fort : e-t@x est un ser-vice gratuit, éprouvé et dont la qualité et les avantages sont reconnus par l’ensemble de ses utilisateurs.

Economie Gabon+ : Ce portail a-t-il vocation à court terme de rendre les services de votre administration plus transparente, plus accessible aux citoyens�? Joël OGOUMA : En effet, la standardisation des procédures et l’in-formation des contribuables sur leurs obligations et le déroulement de leurs démarches font partie des objectifs majeurs du portail e-t@x. Pour chaque ordre de paiement effectué sur e-t@x, le contribuable, sa banque, la DGI et le Trésor public partagent immédiatement la même information. Je crois que c’est une bonne illustration de la transpa-rence de notre système : nous avons fait tomber les murs entre les usagers, les banques et l’administration.

Economie Gabon+ : Les objectifs de cette nouvelle tech-nologie sont de briser les barrières administratives en dématérialisant les démarches. Facilitera-t-elle les pro-cédures�?Joël OGOUMA : e-t@x brise en effet de nombreuses barrières. Une déclaration de TVA ou de retenues sur les salaires, qui peut prendre deux jours en cumulé dans le fonctionnement classique (impression et signature des documents, formalités pour l’obtention d’un chèque certifi é, attente au guichet et les déplacements y relatifs), ne prend au-jourd’hui plus que cinq minutes au contribuable. De même, le proces-sus de délivrance d’une quittance – qui peut souvent prendre plusieurs semaines pour les virements traditionnels du fait des diffi cultés liées au manque d’information pour leur affectation – est aujourd’hui bouclé le jour de l’exécution du virement par la banque, le tout automatiquement.

Economie Gabon+ : Réduira-t-elle les fraudes�?

Joël OGOUMA : L’informatisation systématique des données de décla-ration permet en effet de faciliter leur consultation et leur contrôle. Mais une fraude n’est la plupart du temps pas manifeste sur une simple décla-ration. Les brigades de vérifi cation restent notre principale force d’action pour la lutte contre la fraude. e-t@x vise avant tout à faciliter les proces-sus de déclaration et de paiement pour les entreprises.

Economie Gabon+ : A quels contribuables s’adresse le té-lépaiement�?

Joël OGOUMA : Dans la logique de notre avancée par paliers, nous avons mis sur pied en priorité un mode de paiement desti-né aux entreprises. Le télépaiement consiste en l’émission d’un ordre de paiement dématérialisé qui aboutit à l’exécution d’une opération fi nancière par la banque concernée. Ce mode de paie-ment s’adresse donc exclusivement aux contribuables bancari-

sés. Dans un premier temps, le télépaiement a été rendu possible dès novembre 2013 grâce au partenariat de trois banques pilotes (BGFI, BICIG et UGB). Ecobank nous a rejoints cette année et nous travaillons activement avec les autres banques pour com-pléter le service proposé aux contribuables.

Economie Gabon+ : En terme de sécurité et de prévoyance, quel est votre positionnement� ? Les données person-nelles sont-elles sécurisées�?

Joël OGOUMA : Un accent tout particulier a été mis sur la sécu-rité pour garantir la confi dentialité des données échangées entre les contribuables et la DGI. Le matériel et les procédures utilisés pour e-t@x sont les mêmes que ceux employés par les plus grandes mul-tinationales américaines ou européennes.

Interview adressée au Directeur Général des Impôts sur les impôts en ligneL’ensemble du comité de rédaction mené par son rédacteur en Chef le Dr Neltoh remercie Monsieur Joël OGOUMA, Directeur Général des Impôts, de nous recevoir. Nos questions porteront sur le nouveau service de télé procédures permettant, entre autres, de déclarer et de payer nos impôts sur internet. Le Gabon a érigé le développement des (TIC) Technologies de l’Information et de la Communication au rang de ses priorités dans le cadre de son plan stratégique ‘’Gabon émergent’’. Pour mettre en œuvre cette politique, la DGI a créé son service de télé procédures permettant la déclaration et le paiement sécurisés des impôts sur Internet, via son portail e-t@x.

Par la Rédaction

Pour chaque ordre de paiement effectué sur e-t@x, le contribuable, sa banque, la DGI et le Trésor public partagent immé-diatement la même information

Joël OGOUMA, Directeur Général des Impôts

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TIC 25

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SUR NOTRESITE

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Gabon Telecom lance la HD Voice

Economie Gabon+ : Prévoyez-vous un service d’accueil pour initier les popu-lations qui feront leurs premiers pas sur internet�?

Joël OGOUMA : Une équipe dédiée, la cellule e-t@x, a été mise en place. Elle accompagne aujourd’hui les entreprises dans l’utilisation du site, répond à leurs questions et les aide notam-ment à prendre en main les dispositifs de sécurité mis en place (tokens de connexion). Les utilisa-teurs actuels d’e-t@x apprécient d’ailleurs parti-culièrement cette relation privilégiée.

Economie Gabon+ : Comment se protéger des armées de hackers de plus en plus belliqueuses à travers le monde ? Joël OGOUMA : Les nouvelles technologies apportent en effet, derrière leurs nombreux avantages, certaines problématiques nouvelles. Plutôt que de renoncer au progrès, nous prenons ces problématiques à bras le corps et faisons le maximum pour y répondre. La qualité des dispo-sitifs de sécurité mis en place sur e-t@x garan-tissent un degré de sécurité dont peu d’acteurs, publics ou privés, peuvent se targuer au Gabon.Toutes ces questions ainsi que la démocratisa-tion de la connectivité et le développement des systèmes informatiques, de la sécurité informa-tique dans les administrations publiques et pri-vées, sont au centre des débats.

Economie Gabon+ : Quelles sont les dis-positions sécuritaires mises en place pour assurer la sécurité des fl ux des données sensibles des contribuables as-sociées aux ordres de paiement émis sur e-t@x ?

Joël OGOUMA : Le chantier de sécurisation d’e-t@x a été mené sur l’ensemble des fonctions du portail. Toutes les informations de paiement sont donc cryptées avant d’être transmises aux banques par des canaux sécurisés. En outre, aucun paiement ne peut être émis en dehors du cadre d’une déclaration d’impôt, aucun paiement n’est effectué sans contrôle et validation préa-

lable de la banque concernée, et le destinataire unique de ces paiements est le Trésor public.

Economie Gabon+ : L’année 2015 tire à sa fi n, quels enseignements pouvez-vous déjà tirer de ce service de télé procédures mis en place depuis plus d’une année ?Joël OGOUMA : La mise à disposition préa-lable de la TVA seule sur e-t@x nous a permis de confi rmer le bon fonctionnement du portail e-t@x durant la première année de fonctionne-ment en 2014. En 2015, nous avons mis à dispo-sition une douzaine de déclarations d’impôts et taxes supplémentaires.

Ainsi, les entreprises de la DGE et du CIME sont devenues presque entièrement autonomes dans la réalisation de leurs démarches fi scales mensuelles. Le système fonctionne et les contribuables saluent cette avancée. Nous sommes donc confi ants pour la poursuite de nos travaux.

Economie Gabon+ : Combien de contri-buables utilisent à ce jour ce service et quelles sont les perspectives d’avenir�?Joël OGOUMA : D’ici quelques mois, ce sont tous les impôts et taxes des entreprises qui seront dispo-nibles sur Internet. Seuls restent à prendre en compte quelques impôts spécifi ques à des secteurs res-treints, ainsi que certains impôts annuels.

Nous envisageons donc naturellement de rendre très bientôt la télédéclaration et le télépaiement obliga-toire, dans un premier temps pour les entreprises de la DGE.

En parallèle, la DGI travaille aussi à l’intégration des déclarations plus volumineuses (liasse fi scale et déclaration annuelle des salaires, notamment). Et à moyen terme, les petites entreprises et les particu-liers pourront aussi bénéfi cier des avantages d’e-t@x pour gérer leurs démarches fi scales.

Economie Gabon+� : Aujourd’hui le produit qui semble porteur demeure le mobile Bank.Peut-on également utilisé cet outil pour le paiement des impôts�?Joël OGOUMA : Le paiement mobile connaît

en effet une croissance remarquable au Ga-bon, comme dans toute l’Afrique. Cependant il s’adresse avant tout aux particuliers et aux petites entreprises, car il est utilisé principalement pour le paiement de petits montants. Nous envisageons donc sa mise en œuvre en parallèle des travaux qui seront menés pour la dématérialisation des impôts des particuliers. Ces travaux doivent dé-marrer en 2016.

Economie Gabon+ : Etes-vous partenaire d’un ou d’opérateurs de la téléphonie mo-bile dans ce domaine�?Joël OGOUMA : Nous allons tout naturel-lement prendre contact avec l’ensemble des opérateurs de paiement mobile afi n de travail-ler ensemble à l’amélioration combinée de nos services respectifs.

Economie Gabon+ : Quel sera alors l’im-pact de ce partenariat sur le mode de paiement en ligne actuel, et comment cela se traduira-t-il en chiffres�?Joël OGOUMA : Cela n’aura aucun impact sur les banques partenaires d’e-t@x. Le télépaiement et le paiement mobile s’adressent à deux publics radicalement différents. Le premier continuera d’être le canal de référence pour tous les paiements des entreprises, donc les gros montants. Le second deviendra un mode de paiement de choix pour les particuliers et professionnels. Le volume de paie-ments mobile devrait donc dépasser celui des télé-paiements. Mais en valeur, la grande majorité des recettes fi scales sera toujours issue du télépaiement.

Economie Gabon+� : Quelle est votre po-litique d’investissement pour accroître votre capacité d’intervention afi n d’at-teindre le plus grand nombre de contri-buables� via ce service en ligne� dans la mesure où, le problème n’est pas tech-nique mais lié à la culture et à l’accessibi-lité à l’internet par le plus grand nombre?Joël OGOUMA : Toutes les entreprises ga-bonaises ont aujourd’hui un accès à Internet. Il n’est par contre pas surprenant que certaines

soient d’abord réticentes et restent très attachées à leurs documents papiers et leurs procédures internes.

La réticence au changement n’est pas une spé-cifi cité gabonaise. Elle est ressentie sur tous les projets informatiques, même au sein des entre-prises les plus modernes. Avec le temps, l’en-semble des usagers comprendront les avantages qu’ils ont à utiliser e-t@x. A nous également de leur proposer l’accompagnement nécessaire et de les rassurer : c’est le rôle de la cellule e-t@x.

Economie Gabon+ : Auriez-vous un der-nier message ou un appel à lancer aux contribuables du Gabon?Joël OGOUMA : La DGI a lancé plusieurs chan-tiers pour moderniser ses services et améliorer la gestion des problématiques des usagers. Dans ce cadre, e-t@x représente un grand pas en avant et le bon fonctionnement de ce service depuis presque deux ans constitue une première réussite dont nous sommes fi ers.

La prochaine étape majeure, sur laquelle nous nous concentrons actuellement, est l’adhésion massive des contribuables à ce service pour concrétiser nos avancées.

A court terme, je suis convaincu qu’e-t@x consti-tuera une base forte autour de laquelle nous pour-rons bâtir une relation de confi ance et de partenariat durables avec les contribuables, afi n de concilier la collecte de l’impôt et la mise en œuvre d’un cadre optimal pour les opérateurs économiques gabonais.

(*) DGE = Direction des Grandes Entreprises(**) CIME = Centre des Impôts des Moyennes Entreprises

N°44 - Novembre 2015www.economie-gabon.com

Alors que Mark Zukerberg, fondateur de Facebook, prône à l’ONU pour un « Internet Universel » accessible à et pour tous, le Gabon multiplie les initiatives pour accéder aux « haut-débit » et démocratiser les accès à Internet.

Ainsi, depuis l’arrivée de la nouvelle Fibre Optique intercontinentale, le déploiement local de cette Fibre à Libreville et le long du chemin de fer Transgabonais pour connecter l’intérieur du pays, se poursuit. Les opérateurs ont également multiplié leurs offres et les possibilités techniques (ADSL, Wi Max, 3G, 4G) pour permettre à un maximum de Gabonais d’accéder aux services en ligne et à l’internet.

Mieux, l’on peut déjà accéder aux produits Apple et Adobe via Cloud depuis le Gabon. Bientôt l’on accédera aussi aux produits de Microsoft en particulier son produit « Offi ce 365 ».

Même si certaines plates-formes de diffusion de contenu et de streaming restent diffi ciles à consulter, la demande et l’engouement des utilisateurs sont grands. On ne peut que se réjouir des progrès observés dans ce domaine depuis 5 ans. Progrès qui permettent aujourd’hui de faire du Gabon un véritable HUB des TIC en Afrique Centrale.

Les TIC au Gabon vu par Gildas GOUIFFES de CIS Gabon

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AGENDA

N°44 - Novembre 2015www.economie-gabon.com

SÉMINAIRE DE RENFORCEMENT DES CAPACITÉS«�L’ECONOMIE DU TRANSPORT AÉRIEN�»Vendredi 13 Novembre 2015 à l’Hôtel Méridien Re-Ndama LibrevilleIntervenant principal : Pr Pierre DUSSOL, Professeur Agrégé d’Economie, Consultant d’Airbus France, Eurocopter. Tél. : +241 06 78 88 58 / Mail : HYPERLINK «mailto:[email protected]» [email protected] AFRICA SME CHAMPIONS FORUM À NAIROBI 17 novembre 2015 au Safari Park HôtelLes PME sont au cœur du développement des économies africaines et constituent le principal vecteur de création de richesses et d’emplois. Soutenir leur croissance et leur compétitivité pour en faire les Champions de demain est de fait un impératif pour amorcer durablement la transformation socio-économique du continent.

L’ASSURANCE AUTOMOBILE DANS LES PAYS DE LA FANAF23 novembre 2015 Le deuxième forum des marchés se tient les 23 et 24 novembre 2015 à Lomè (Togo).Thème : « l’assurance automobile dans les pays de la FANAF »

CONCOURS D’INCUBATEUR DE PROJETS du 24 au 26 novembre 2015 L’Africa Finance & Investment (Afi f) lance un concours d’incubateur de projets en Afrique du Sud.

FOIRE INTERNATIONALE DES RICHESSES ET DE LA BEAUTÉ AFRICAINE du 25 novembre au 10 décembre 2015 à l’esplanade de Gabon Télévision (daye et lieu seront confi rmés ultirieurement)

TIC, LES JOURNÉES DE L’ENTREPRENEURIAT DAKAR / 16 décembre 2015 au Grand ThéâtreLa seconde édition des JETIC, Journées de l’ Entrepreneuriat TIC, une multiconférence dédiée au secteur, à l’innovation et favorable aux échanges se tiendra à Dakar, les 16 et 17 décembre prochains.

40ÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA FANAF -ABIDJAN / 15 février 2016« L’Assurance Africaine au cœur de l’émergence économique »Après le Burkina Faso en 2014 et le Madagascar en 2015, c’est au tour de la Côte d’Ivoire d’abriter la plus importante manifestation de la FANAF. w w w . f a n a f . c o m

Le Globe Theatre de Londres en tour-née mondiale fait escale à Libreville le 9 décembre 2015 et présente la cé-

lèbre pièce «Hamlet» en version originale.

Les groupes scolaires rompus à l’anglais du Lycée Français Blaise Pascal, de Ru-ban Vert et de l’Ecole Internationale Amé-ricaine seront enchantés de cette occa-sion exceptionnelle d’approcher la langue de Schakespeare au plus près ! Les rejoin-dront les étudiants du département d’an-glais de l’UOB ainsi que ceux de l’ENS. Les billets sont mis à disposition au niveau de chaque établissement concerné.

C’est l’Université Franco-Gabonaise Saint-Exupéry (UFGSE) qui accueille ce spectacle exceptionnel dans son nou-vel amphithéâtre de 300 places qui sera ouvert au grand public en cette circons-tance festive et inauguré dans la foulée !

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CON

SO

& SA

NTE

LE CARNET 27

Galette de banane plantain Facile et rapide à préparer, la galette de banane plantain peut être goutée comme apéritif ou comme accompagnement pour un poisson braisé. La saveur de ces galettes est sucrée, salée, piquante, croustillante à l’extérieur et tendre à l’intérieur... une explosion de gout pour vos papilles !

Ce projet veut promouvoir les activités agricoles au Gabon et encourager la diff usion de l’agriculture dans le territoire de la ceinture verte de Libreville.

soutient

» 1 banane plantain bien mûre

» 2 c à s de farine de farine de riz ou de maïzena

» Sel » Poivre » Cumin en poudre » Huile d’olive

INGRÉDIENTS�:

PRÉPARATION�: Écrasez la banane à la fourchette et mélangez avec la farine, une pincé de sel et un peu de poivre.Ajoutez deux pincées de cumin en poudre.Faites chauffer huile d’olive dans une poêle et cuisez 4 min de chaque côté.

SUGGESTION�: Vous pouvez substituer le cumin avec le piment, pour un gout plus piquant, et bien ajouter de l’oignon émincé et passé à la poêle avec de l’huile.

Fruit issu d’un agrume appelé cotonnier, un petit arbuste de la famille des rutacées, le

citron est plus utilisé comme ingrédient dans la cuisine et la pâtisserie que comme fruit frais. Il sert non seulement à la fabrication de sirops, de boissons et de confi series, mais également à de nombreux usages médicamen-teux. Capable de soigner diverses pathologies dans le corps humain, le citron déstocke les graisses, limite la rétention d’eau dans l’organisme, améliore la digestion, combat le rhume et peut même permettre d’assainir une maison. En tant que diurétique, le citron participe au déstockage des graisses, lutte contre la rétention hydrolipidique dans l’organisme, favorise la circulation et l’élimination du liquide emprisonné dans les tissus, et peut aider à retrouver une peau ferme et plus lisse. Aussi, pour redonner du tonus et remonter une fatigue précédant un accès de fi èvre, les infusions de citron sont fortement recommandées.

Si l’on souffre de digestion lente ou de maux d’esto-mac, par exemple, il suffi t, selon certains soignants traditionnels, de mélanger l’essence de citron, l’huile essentielle d’estragon et l’huile essentielle de menthe poivrée. Laisser fondre dans la bouche, avant ou après les repas, pendant 8 à 10 jours, trois gouttes de ce mélange sur un demi morceau de sucre. La solution est vite trouvée, étant donné que l’huile essentielle de citron, quoique contre-indiquée en cas de grossesse ou d’allaitement (toxique pour les bébés et éventuel-lement les personnes âgées), nettoie le foie et aide à purifi er le système digestif.

Atténuer les effets du vieillisse-ment cutané

Le citron exerce également une action énergique contre un champignon appelé « la levure Malassezia », à l’orig-ine des pellicules et du nombre de cellules mortes sur le cuir chevelu. Pour vaincre cette levure, l’usage du jus de citron pressé sur les cheveux est recommandé une fois par semaine. Le jus de citron étant capable d’amener les cellules du cuir chevelu à se rétrécir, le faire durcir et à lui assurer une meilleure protection.

En appliquant matin et soir quelques gouttes d’un mélange de 1 ml d’essence de citron, 1 ml d’huile essentielle de géranium et 13 ml d’huile végétale, les teints ternes peuvent être ravivés pour révéler une peau plus éclatante et lumineuse. Aussi, avec l’âge, la peau se dessèche, devient plus fi ne et les rides sont plus pronon-

cées. Le jus de citron peut aider à ralentir ce genre de désagréments, et pour cela il suffi t de l’ajouter dans son alimentation pour permettre d’atténuer les effets du vieillissement cutané.

Contre les maux de gorge tels que la toux qui peut être un symptôme de nombreuses maladies comme la laryngite, le rhume, l’asthme ou la bronchite, le jus de citron dans de l’eau chaude et additionné de miel, à boire avant le coucher, peut apporter une solution grâce à ses propriétés anti-infl ammatoires et anti-infectieuses.

Elimine les toxines, purifi e le système digestif

Les bains de bouche citronnés peuvent aussi soulager le rhume, le nez bouché, les démangeaisons et les éternuements, étant donné que le citron possède des vertus anti-allergiques et anti-infl ammatoires. Par ailleurs, le citron peut, grâce aux bains de bouche, soigner la sphère oto-rhino-laryngologique, notamment les aphtes, petites ulcérations de la bouche. Pour cela, il convient de mélanger le jus d’un citron fraîchement pressé dans un verre d’eau tiède et rincer la bouche trois fois par jour avec cette solution.

Le citron et son écorce, riches en essence de citron et en acide citrique, activent l’élimination des toxines, purifi ent le système digestif et peuvent lutter contre les vomissements. Enfi n, le citron peut contribuer à assainir des locaux (bureaux, salons, etc.), sans agress-er les voies respiratoires, grâce à une solution de 2 ml d’essence de citron et 2 ml de différentes huiles essentielles (pin sylvestre, thym à thymol, lavande offi cinale, girofl e, citronnelle, arbre à thé, cannelle de Chine, etc.), mélangée dans un fl acon vaporisateur de 200 ml. En deux vaporisations par semaine, l’essence de citron, en tant qu’antiseptique, participe à l’as-sainissement des locaux.

LES VERTUS EXTRAORDINAIRES DU CITRON

Le citron déstocke les graisses, limite la rétention d’eau dans l’organisme, amélio-re la digestion, combat le rhume…

Depuis l’époque de nos aïeuls, plusieurs plantes et autres produits na-turels sont utilisés sous diverses formes (feuille, écorces, racines, etc.), pour traiter diverses maladies. Le citron fait partie de ces plantes que nous continuons d’utiliser pour nous soigner, parfois sans se rendre compte de ses propriétés médicamenteuses.

Par Dr Neltoh

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N°44 - Novembre 2015www.economie-gabon.com

Fondée en 1859, la maison Louis Ja-dot est devenue l’une des références en matière de vin bourguignon.

Elle contrôle aujourd’hui 225 hectares de vignes en Côte d’Or, dans le Mâ-connais et dans le Beaujolais.

La Bourgogne est une région multi-ple et complexe, la philosophie de la marque est de laisser la nature ex-primer cette différence. A travers ses vins, Louis Jadot essayent d’exprimer une Bourgogne vraie, tournée vers le futur et fi ère de ses origines.

Appellation: BourgogneCépage : 100% ChardonnayLa dégustation : Le Bourgogne Blanc Couvent des

Jacobins est un vin fruité et boisé avec des arômes de chairs de fruit frais, de fl eurs odorantes, avec beaucoup d’élégance, une bouche suave et harmonieuse.

Recommandations Il sera un vin idéal pour l’apéri-

tif et s’accordera parfaitement avec des « hors d’oeuvres », des viandes blanches, volailles, poissons grillés, fruits de mer et également du fromage de chèvre.

Service (en °) : Il sera parfait bu légèrement frais

(10-12°C).Durée de conservation : Après 2 ou 3 ans, des arômes plus

sophistiqués se développeront et ce vin pourra alors supporter de la cuisine plus élaborée

Prix conseillé par Prix Import :12 725 FCFA

LOUIS JADOT COUVENT DES JACOBINS BOURGOGNE BLANC

LOUIS JADOT COUVENT DES JACOBINS BOURGOGNE ROUGE

Appellation: Bourgogne

Cépage : 100% Pinot Noir

La dégustation : Ce vin représente toujours bien le Pinot Noir avec son style inimitable de fruits rouges en sa jeunesse et d’arômes plus élaborés de sous bois et d’épices au vieillissement.

Recommandations : Il pourra être servi assez frais dans sa jeunesse en accompagnement de viandes rouges grillées ou rôties. Après deux ans, il demandera des plats plus sophistiqués comme des gibiers légers et des fromages à pâte molle.

Service (en°) : A consommer entre 14 et 15°C.

Durée de conservation : Il se gardera très bien pendant 3-5 ans, et plus suivant les millésimes et les conditions de conservation.

Prix conseillé par Prix Import : 12 800 FCFA

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