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Travaux de restauration de cours d’eau Communes d’ESSAY et LES VENTES-DE-BOURSE Département de l’ORNE Remise en état des cours d’eau au droit du système hydraulique du moulin des Rigoux ROE30996 – ROE30998 Mémoire complémentaire au DOSSIER DE DÉCLARATION

Mémoire complémentaire- Dossier Déclaration-Rigoux

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Page 1: Mémoire complémentaire- Dossier Déclaration-Rigoux

Travaux de restauration de cours d’eauCommunes d’ESSAY et LES VENTES-DE-BOURSE

Département de l’ORNE

Remise en état des cours d’eau au droit du systèmehydraulique du moulin des Rigoux

ROE30996 – ROE30998

Mémoire complémentaire auDOSSIER DE DÉCLARATION

Page 2: Mémoire complémentaire- Dossier Déclaration-Rigoux

SOMMAIRE

1. Cadre Réglementaire .......................................................................3

2. Zones Humides ................................................................9

3. Unio Crassus ..........................................................................6

Mémoire complémentaire Dossier de Déclaration Moulin des Rigoux 2

Page 3: Mémoire complémentaire- Dossier Déclaration-Rigoux

1. CADRE REGLEMENTAIRE

. Directive Cadre européenne sur l’Eau (DCE)

Adoptée le 23 Octobre 2000, la Directive Cadre sur l’Eau entend impulser une réelle politique européenne de l'eau. Cette directive-cadre a été transposée en droit français le 21 avril 2004.

Concernant directement l’étude, la notion de continuité de la rivière, ou continuité écologique, est introduit dans l'annexe V de la Directive Cadre sur l'Eau (DCE), comme un élément de qualité pour la classification de l'état écologique des cours d'eau.

La notion de "continuité écologique" est reprise dans la circulaire DCE 2005/12 relative à la définition du « bon état » et à la constitution des référentiels pour les eaux douces de surface.

Selon la circulaire, la continuité de la rivière est assurée par :

o le rétablissement des possibilités de circulation (montaison et dévalaison) des organismes aquatiques à des échelles spatiales compatibles avec leur cycle de développement et de survie durable dans l'écosystème,

o le rétablissement des flux de sédiments nécessaires au maintien ou au recouvrement des conditions d'habitat des communautés correspondant au bon état.

La restauration de la continuité écologique constitue un des paramètres majeurs pour l’atteinte des objectifs de bon état fixés par la Directive Cadre.

Masse d’eau concernée

La DCE introduit également la notion de masse d’eau pour l’atteinte du bon état : Une masse d’eau est une « unité hydrographique (eau de surface) ou hydrogéologique (eau souterraine) cohérente, présentant des caractéristiques assez homogènes et pour laquelle, on peut définir un même objectif. » (état des lieux du SDAGE).

La masse d’eau concernée par l’étude est la suivante :

Code de la massed’eau

Nom de la masse d’eau

LA SARTHE

FRGR0464LA VEZONE ET SES AFFLUENTS DEPUIS LA SOURCE JUSQU’A LA

CONFLUENCE AVEC LA SARTHEFigure 1 : Nom et code de la masse d’eau concernée par l’étude

Mémoire complémentaire Dossier de Déclaration Moulin des Rigoux 3

Page 4: Mémoire complémentaire- Dossier Déclaration-Rigoux

Rappel des objectifs à atteindre

La Directive fixe 4 grands objectifs pour la gestion des eaux :

le principe de non-détérioration de l’état des masses d’eau ; l’atteinte du bon état écologique ; la réduction progressive des rejets en substances dangereuses et la suppression

des rejets de substances dangereuses prioritaires ; le respect de tous les objectifs assignés aux zones protégées.

Pour les eaux de surface, l’objectif de bon état (ou de bon potentiel) recouvre le bon état écologique (biologique et physico-chimie) et le bon état chimique relatif à des normes de qualitéenvironnementales (en particulier pour les substances prioritaires).

Évaluation du risque d’écart aux objectifs

L’évaluation du risque de non atteinte des objectifs a été établie à partir des éléments de qualitédes eaux (année 2013) suivants :

la qualité physico-chimique : classe de qualité la moins bonne des 3 altérations MatièresOrganiques et Oxydables, Phosphore et Azote ; et seuil de 40 mg/l pour les nitrates;les macro-invertébrés benthiques : écart de l’Indice Biologique Global Normalisé (IBGN) aux valeurs du bon état définies au niveau national ;les Diatomées : écart de l’Indice Biologique Diatomées (IBD) aux valeurs du bon état définies au niveau national;les Poissons : classes de qualité de l’indice Poisson.la prise en compte des indicateurs biologiques permet d’appréhender de façon indirecte la qualité des habitats.

Le SDAGE définit des niveaux d’atteinte des objectifs selon son état qui est définit comme suit :

Chacun de ces éléments est confronté aux prévisions d’évolutions des pressions de pollution afin de lui attribuer, ou non, une classe de risque. Il faut préciser que pour les masses d’eau fortement modifiées, seuls les éléments physico-chimiques sont pris en compte, les indicateurs biologiques n’étant pas jugés pertinents pour ces masses d’eau.Le risque est évalué pour chaque station de mesures par les indicateurs de qualité disponibles. Un score global de risque est alors établi pour lequel la fiabilité du diagnostic dépend du nombre d’indicateurs de qualité pris en compte.

Pour compléter cette première évaluation la qualité « micropolluants » a été prise en compte à partir des données disponibles du RNB concernant les micropolluants minéraux, les PCB, les Pesticides et les HAP, sur la base des grilles d’évaluation du SEQ Eau. Pour les masses d’eau qui ne peuvent être évaluées de cette façon du fait de l’absence de point de mesures, l’approche du risque est établie à partir des principales pressions qu’elles soient de nature ponctuelle (variation de concentration de la DCO, de la DBO5, d’azote réduit et des métox), diffuse (surplus d’azote d’origine agricole) ou hydromorphologique (données du Réseau d’Observation du Milieu).

Mémoire complémentaire Dossier de Déclaration Moulin des Rigoux 4

Page 5: Mémoire complémentaire- Dossier Déclaration-Rigoux

Les objectifs définis par le SDAGE pour la masse d’eau concernée par l’étude sont les suivants :

Code Nom de la masse d’eau

Étatécologique

Étatde

confiance

Étatphysico-chimique

Élémen

tsbiologiques

IBD IBG IPR

FRGR0464LA VEZONE ET SES AFFLUENTS DEPUIS LASOURCE JUSQU’A LA CONFLUENCE AVEC

LA SARTHE3 3 3 3 2 1 3

État écologique = 1 : très bon état ; 2 : bon état ; 3 : moyen, 4 : médiocre ; 5 : mauvais ; U : inconnu /pas d’information Niveau de confiance = 1 : faible ; 2 : moyen ; 3 : élevé ; 0 Non qualifié ; U : inconnu /pas d’information

Figure 2 : État de la masse d'eau, source : Agence de l’Eau Loire Bretagne, SDAGE 2016-2021

N° et libellé des masses d’eau Risque de non atteinte du bon état

Code de la masse d’eau

Nom de la masse d’eauRisque global (risque /doute /respect)

Risque global

Macropolluants

Nitrates

Pesticides

Toxiques

Morphologie

Obstacles àl’écoulement

FRGR0464La Vézone et ses affluents depuis la source jusqu’à la confluence avec la Sarthe

Risque -1 1 1 -1 1 -1 1

Niveau de confiance : 1 = respect ; -1 = risque

Figure 3 : Risques de non atteinte du bon état de la masse d’eau cours d’eau, source : Agence de l’Eau Loire Bretagne, SDAGE 2016-2021

Le tableau ci-dessous présente les objectifs d’atteinte du bon état/bon potentiel de la masse d’eau réactualisés dans le nouveau SDAGE 2016-2021 :

Masse d’eau Objectif État écologique Objectif Étatchimique

Code Intitulé Objectif Étatécologique

Délai Étatécologique

Objectif Étatchimique

FRGR0464

LA VEZONE ET SES AFFLUENTS DEPUISLA SOURCE JUSQU’A LA CONFLUENCE

AVEC LA SARTHEBon état 2021 Bon état

Figure 4 : Objectifs fixés sur la masse d'eau, source : Agence de l’Eau Loire Bretagne, SDAGE 2016-2021

Les tableaux ci-dessus permettent de caractériser l’état de la masse d’eau au sens de la DCE. Comme on peut le voir, la Vézone présente une classe de qualité moyenne pour l’état écologique.

Mémoire complémentaire Dossier de Déclaration Moulin des Rigoux 5

Page 6: Mémoire complémentaire- Dossier Déclaration-Rigoux

. Code de l’Environnement

Article L.214-17

Réservoir biologique

L’article R. 214-108 définit ainsi les réservoirs biologiques comme " les cours d’eau, parties de cours d’eau ou canaux qui jouent le rôle de réservoir biologique au sens du 1° du I de l’article L.214-17 sont ceux qui comprennent une ou plusieurs zones de reproduction ou d’habitat des espèces de phytoplanctons, de macrophytes et de phytobenthos, de faune benthique invertébrée ou d’ichtyofaune, et permettent leur répartition dans un ou plusieurs cours d’eau du bassin versant. "

Le réservoir biologique n’a ainsi de sens que si la libre circulation des espèces est (ou peut-être) assurée en son sein et entre lui-même et les autres milieux aquatiques dont il permet de soutenir les éléments biologiques. Cette continuité doit être considérée à la fois sous l’angle longitudinal (relations amont-aval) et latéral (annexes fluviales, espace de liberté des cours d’eau).

C’est pourquoi les réservoirs biologiques sont une des bases du classement des cours d’eau autitre du 1° de l’article L. 214-17-I et qu’ils peuvent également être mis en continuité avec d’autres secteurs du bassin grâce aux classements au titre du 2°.

Aucun réservoir biologique n’est concerné par l’ouvrage de l’étude et sa zone d’influence.

Liste 1

L’article L. 214-17 du code de l’environnement précise que le Préfet coordonnateur de Bassin établit deux listes :

Liste 1 : Une liste de cours d’eau, parties de cours d’eau ou canaux parmi ceux :

o qui sont en très bon état écologique,

o ou identifiés par les schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l’atteinte du bon état écologique des cours d’eau d’un bassin versant,

o ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire sur lesquels aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s’ils constituent un obstacle à la continuité écologique.

Sur ces cours d’eau, le renouvellement de la concession ou de l’autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux, de maintenir ou d’atteindre le bon état écologique des cours d’eau d’un bassin versant ou d’assurer la protection des poissons grands migrateurs.

L’arrêté du 10 juillet 2012 fixe le classement en liste 1 du L214-17.

L’ouvrage de l’étude comme sa zone d’influence n’est pas concerné par le classement liste 1 selon l’arrêté du 10 juillet 2012.

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Page 7: Mémoire complémentaire- Dossier Déclaration-Rigoux

Liste 2

Liste 2 : Une liste de cours d’eau, parties de cours d’eau ou canaux dans lesquels il est nécessaire :

o d’assurer le transport suffisant des sédiments et

o la circulation des poissons migrateurs.

Sur ces cours d’eau, tout ouvrage doit être géré, entretenu et équipé selon des règles définies par l’autorité administrative, en concertation avec le propriétaire ou, à défaut, l’exploitant pour assurer ces deux fonctions dans un délai de 5 ans après la publication des listes.

L’arrêté du 10 juillet 2012 fixe le classement en liste 2 du L214-17.

L’ouvrage de l’étude comme sa zone d’influence n’est pas concerné par le classement liste 2 selon l’arrêté du 10 juillet 2012.

Article L.214-18

L'article L. 214-18 du code de l’environnement, a été modifié par la loi no 2006-1772 du 30 décembre 2006 (LEMA) par l'insertion d'un dispositif qui confirme l'importance donnée par le législateur à l'obligation de maintien d'un débit minimal. La loi vise à l'augmenter au plus tard au1er janvier 2014, dans l'objectif de contribuer à atteindre, comme le demande la directive cadre européenne sur l'eau, l'objectif de bon état des eaux et du bassin versant d'ici 2015.

La loi sur l'eau et les milieux aquatiques (30 décembre 2006) a instauré au sein de l'article L.214-18 du code de l'environnement, une disposition imposant à tous les ouvrages, quel qu'en soit l'usage, des obligations relatives, pour l'essentiel, au maintien d'un débit minimal garantissant en permanence la vie, la circulation et la reproduction des espèces aquatiques dans le cours d'eau à l'aval des ouvrages.

Cette obligation concerne tous les ouvrages barrant les cours d'eau quel que soit leur statut ou leur usage : autorisation, concession, fondés en titre, règlement d'eau d'avant 1919, hydroélectricité, irrigation, eau potable, navigation, prévention des crues, etc.

« Ce débit minimal ne doit pas être inférieur au dixième du « module » du cours d'eau en aval immédiat ou au droit de l'ouvrage correspondant au débit moyen interannuel, évalué à partir des informations disponibles portant sur une période minimale de cinq années, ou au débit à l'amont immédiat de l'ouvrage, si celui-ci est inférieur. »

. Loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques (LEMA) du 30 Décembre2006

Sur proposition du ministre de l’Écologie et du Développement durable et après une phase de concertation et de débats qui a duré près de deux ans, la loi n°2006-1772 sur l’eau et les milieux aquatiques a été promulguée le 30 décembre 2006 (J.O. du 31/12/2006).

La Loi sur l’eau et les milieux aquatiques de 2006 a réformé les classements issus de la loi de 1919 relative à l’utilisation de l’énergie hydraulique et de l’article L432-6 du code de l’environnement pour donner une nouvelle dimension à ces outils réglementaires en lien avec les objectifs de la directive cadre sur l’eau, et en tout premier lieu l’atteinte ou le respect du bon état des eaux.

Mémoire complémentaire Dossier de Déclaration Moulin des Rigoux 7

Page 8: Mémoire complémentaire- Dossier Déclaration-Rigoux

. Plan de gestion Anguille

Le Règlement Anguille date du 18 Septembre 2007. Il pose le cadre européen de la restauration des stocks d’anguilles, espèce classée comme menacée d’extinction par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (U.I.C.N.). Sur le plan national, ce texte est appliqué au travers des mesures concrètes retranscrites au sein du Plan de Gestion des Poissons Migrateurs (PLA.GE.PO.MI.) dans chacun des bassins hydrographiques qui composent le territoire. Parmi les actions, on compte notamment la mise en place de quotas surles captures de juvéniles, le suivi des ventes ou encore la détermination des zones de repeuplement. D’autre part, le PLA.GE.PO.MI intègre également la définition de Zones d'Actions Prioritaires (Z.A.P.) imposant l’aménagement des ouvrages.

La carte ci-après délimite les ZAP en France :

Figure 5 : Les zones d'actions prioritaires du plan de gestion Anguille, source: Eaufrance

L’axe Sarthe est inscrit en zone d’action prioritaire pour la reconstitution des stocks d’anguilles de la confluence avec la Mayenne au barrage d’Enfer. A ce titre, il s’agit donc de mettre en œuvre les actions nécessaires pour la restauration de la continuité de l’anguille sur le territoire. Le site étudié n’est donc pas concerné par ce classement.

Mémoire complémentaire Dossier de Déclaration Moulin des Rigoux 8

Page 9: Mémoire complémentaire- Dossier Déclaration-Rigoux

2. ZONES HUMIDES

D'après la carte d'inventaire régionale des zones humides par la DREAL, le projet de remise en état des cours d'eau au droit du moulin des Rigoux se trouve bien en zone humide mais non classifiée.

Les prairies concernées par le projet sont connues du botaniste du P.N.R Normandie Maine (Joachim Cholet) et feront l'objet d'un suivi d'évolution après chantier.

Il a été constaté que leur ennoiement est loin d'être optimum du fait de la présence d'un bief beaucoup trop incisé et rehaussé en plus par des merlons de curages Cela limite fortement les débordements ou à l'inverse frêne leurs retraits et donc défavorable au bon fonctionnement desprairies au niveau du pendage horizontal.

Protection de l’environnement et des zones humides

Le Maître d'Ouvrage(SBHS) s'assurera que l’Entrepreneur s’engage à prendre toute précautionpour éviter de dégrader l’environnement et, plus particulièrement, la rivière, la nappe alluviale etles zones humides. Il veillera notamment à limiter au maximum les risques de pollutions detoute nature vis-à-vis de l’eau et du sol. Il est demandé un lavage et une désinfection de tousles engins de chantier avant leurs arrivée sur site.

Mémoire complémentaire Dossier de Déclaration Moulin des Rigoux 9

Page 10: Mémoire complémentaire- Dossier Déclaration-Rigoux

En cas de risque de pollution, l’Entrepreneur, sur sa propre initiative, arrêtera immédiatementles travaux et informera aussitôt le Maître d’Ouvrage et le service de l’État chargé de la Policede l'Eau (OFB, DDT61)

L’Entrepreneur devra prendre toutes les précautions pour limiter au minimum la pollutionmécanique.

l’approvisionnement, l’entretien et la réparation des engins s’effectueront sur des airesspécialement aménagées à cet effet, à l’écart du cours d’eau et fossés,

tout écoulement de béton, ou déversement des eaux de lavage sur le chantier ou dansles fossés est strictement interdit,

les manipulations de carburant ou d’huile (vidange, plein...) sont interdites sur les bergesou sur les atterrissements (lit mineur). Ces derniers seront récupérés, stockés etévacués.

Lors des travaux, les engins ne devront pas circuler en dehors des zones strictementnécessaires à leur exécution afin de réduire l'impact au maximum sur les zones humides.

Les matériaux livrés seront mis en dépôt aux emplacements autorisés et en accord avecle maître d’ouvrage.

Les emplacements mis à la disposition du prestataire pour les installations de chantierseront entièrement nettoyés dans un délai d’une semaine après l’achèvement des travaux sur lesite. En outre, le prestataire assure le nettoyage nécessaire quotidien des salissures, terres etdétritus apportés sur la voie publique.

Les zones terrassées et de circulation des engins seront réengazonnées par le prestataire.Concernant les opérations de déblai/remblai, une attention devra systématique être portée àpréserver la terre végétale en surface des zones remblayées.

CONCLUSION

Le rebouchage de l’ancien bief avec les matériaux terreux à disposition et la suppression des merlons de curages adjacents favorisera le plan d’écoulement d’eau horizontal et la reconnexion des zones humides avec le nouveau lit de la rivière.

Très favorables aux prairies voisines qui se trouvent aujourd’hui soit trop ennoyées ou pas assez et par conséquent espérons une explosion du cortège floristique aujourd’hui sommaire et sans espèces protégées.

Mémoire complémentaire Dossier de Déclaration Moulin des Rigoux 10

Page 11: Mémoire complémentaire- Dossier Déclaration-Rigoux

3. UNIO-CRASSUSIl est précisé que le début de travaux s'effectuera après signature du projet d'arrêté suivant :

Arrêté n° SRN/UAPP/2021-00680-041-001 du 1 juillet 2021 autorisant ladestruction d’aires de repos ou de sites de reproduction d’animaux d’espècesanimales protégées et la capture d’animaux d’espèces animales protégées :Mulette épaisse – Syndicat du Bassin de la Haute Sarthe – Moulin des Rigoux

Préfète de l’OrneChevalier de la Légion d’honneur

Chevalier de l’ordre national du Mérite

vu la directive 92/43/CEE du Conseil, du 21 mai 1992, concernant la conservation des habitats naturels

ainsi que de la faune et de la flore sauvages (dite directive « Habitats ») ;

vu la directive 2007/2/CE du 14 mars 2007, dite directive Inspire, qui vise à établir une infrastructure

d’information géographique dans la communauté européenne pour favoriser la protection de

l'environnement ;

vu la convention d'Aarhus sur l'accès à l'information, la participation du public au processus décisionnel

et l'accès à la justice en matière d'environnement, signée le 25 juin 1998 ;

vu le code de l’environnement et notamment les articles L.123-19-2, L.411-1 à L.411-2 et R.411-1 à

R.412-7 ;

vu le décret 97-34 du 15 janvier 1997 modifié relatif à la déconcentration des décisions administratives

individuelles ;

vu le décret du Président de la République en date du 15 janvier 2020 nommant Madame Françoise

TAHÉRI, préfète de l’Orne ;

vu l’arrêté ministériel du 19 février 2007, modifié, fixant les conditions de demande et d’instruction des

dérogations définies au 4° de l’article L.411-2 du code de l’environnement portant sur des espèces de

faune et de flore protégées ;

vu l’arrêté ministériel du 23 avril 2007 fixant les listes des mollusques protégés sur le territoire et les

modalités de leur protection ;

vu l’arrêté ministériel du 18 décembre 2014 fixant les conditions et limites dans lesquelles des

dérogations à l'interdiction de capture de spécimens d’espèces animales protégées peuvent être

accordées par les préfets pour certaines opérations pour lesquelles la capture est suivie d'un relâcher

immédiat sur place ;

vu l'arrêté préfectoral de Seine-Maritime n°1122-20-10-058 du 19 juin 2020 portant délégation de

signature en matière d’activités du niveau départemental à M. Olivier MORZELLE, Directeur régional de

l’environnement, de l'aménagement et du logement de la région Normandie, et notamment le point 4

de l'article 1 ;

Mémoire complémentaire Dossier de Déclaration Moulin des Rigoux 11

Page 12: Mémoire complémentaire- Dossier Déclaration-Rigoux

vu la circulaire du 15 mai 2013 du ministre en charge de l’écologie relative à la publication et la mise

en œuvre du protocole du Système d’information sur la nature et les paysages (SINP) ;

vu la circulaire du 12 novembre 2010 du ministre en charge de l’écologie relative à l’organisation et à la

pratique du contrôle par les services et établissements chargés de mission de police de l’eau et de la

nature ;

vu la demande de dérogation pour destruction d’aires de repos ou de sites de reproduction de spécimens

d'animaux d'espèces animales protégées présentée par le Syndicat du Bassin de la Haute Sarthe

(SBHS) ; CERFA 13 614*01 du 9 juin 2021 ;

vu la demande de dérogation pour la capture ou l’enlèvement d’animaux d’espèces animales protégées

présentée par le SBHS ; CERFA 13 616*01 du 9 juin 2021 ;

vu l'avis favorable du conseil scientifique régional du patrimoine naturel (CSRPN) de Normandie du 18

juin 2021 ;

Considérant

que le Syndicat du Bassin de la Haute-Sarthe (SBHS) dispose de la compétence GEMAPI sur quatre

communautés de communes de l’Orne et qu’il a notamment pour mission la protection et la restauration des

sites, des écosystèmes aquatiques, des zones humides et des ripisylves sur ces territoires,

que le SBHS envisage de procéder à une restauration écologique du cours d’eau de la Vézone, situé dans le

périmètre au sein duquel il détient la compétence GEMAPI,

que ce projet de restauration consiste à mettre à sec et à remblayer une partie du cours actuel de la

Vézone, qui correspond à une déviation historique de la rivière destinée à alimenter en eau le moulin des

Rigoux, afin de réorienter le cours d’eau vers le fond de vallée,

qu’une population de 44 mulettes épaisses (Unio crassus) est présente sur la portion de la Vézone quiserait remblayée,

que la Mulette épaisse est une espèce protégée par l’article 2 de l’arrêté ministériel du 23 avril 2007, et qu’à

ce titre sont interdits, sans dérogation, sa capture ou son enlèvement, ainsi que la dégradation de son aire

de repos ou de reproduction,

qu’une population de Mulette épaisse a été identifiée en amont du tronçon à restaurer de la Vézone,

qu’il est parfaitement envisageable de déplacer les spécimens de Mulette épaisse présents sur le bief actuel

du cours d’eau vers cette station,

que la remise en fond de vallée de la Vézone augmenterait de manière notable les fonctionnalités écologiques

du cours d’eau, en particulier pour la Mulette épaisse, en diversifiant son faciès (alternance de mouille et de

radier), en ralentissant sa vitesse d’écoulement, en augmentant sa fréquence de débordement et par

conséquent en améliorant sa connectivité avec les zones humides adjacentes,

que ces travaux rendraient le milieu favorable aux espèces de poissons dont la Mulette épaisse dépend pour

l’accomplissement de certaines phases de son cycle de reproduction (Chabot des rivières, Perche fluviatile,

Épinochette…),

que le présent projet de restauration s’inscrit donc dans l’intérêt de la protection de la faune et de la flore

sauvage et de la conservation des habitats naturels,

que la dérogation sollicitée ne nuit pas au maintien dans un état de conservation favorable des populations

de Mulette épaisse, dans leur aire de répartition naturelle notamment du fait des mesures de réduction

prescrites dans le présent arrêté,

Mémoire complémentaire Dossier de Déclaration Moulin des Rigoux 12

Page 13: Mémoire complémentaire- Dossier Déclaration-Rigoux

que la DREAL Normandie utilise l’Outil de diffusion de l’information naturaliste (ODIN) de l’Observatoire de la

biodiversité Normandie (OBN) pour répondre à l’obligation née de l’article L. 124-2 de mise à disposition des

données environnementales, il y a donc lieu d’y verser les données environnementales ainsi acquises,

que le Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE) des Collines Normandes a participé à un

plan de recherche et à l’évaluation de l’état de conservation de la Mulette Épaisse et qu’il dispose des

compétences pour intervenir sur et manipuler des spécimens de cette espèce,

qu’il est donc possible, dans les conditions fixées par cet arrêté de dérogation, d’autoriser le Syndicat du

Bassin de la Haute-Sarthe à faire procéder à la destruction d’aires de reproduction et de repos, ainsi qu’à la

capture de spécimens de Mulette épaisse.

ARRÊTE

Article 1er – Bénéficiaire et espèces concernéesLe Syndicat du Bassin de la Haute-Sarthe (SBHS), dont le siège administratif est situé au Bourg, Saint-Léger-sur-Sarthe (61170), représenté par son président M. Francis BERARD, est autorisé à détruire, altérer,dégrader les aires de repos ou sites de reproduction, ainsi qu’à capturer des spécimens de l’espèce protégée :

Mulette épaisse – Unio Crassus

Article 2 – Localisations du site de l’impact et du site de sauvetageLes travaux de restauration écologique de la Vézone se déroulent dans la commune d’Essay (61500) au seulniveau de la portion du cours d’eau qui se situe entre sa confluence avec l’actuel ruisseau des Rigoux enaval, et sa confluence avec un autre affluent en amont, comme figuré sur la cartographie en annexe 1. Lapopulation impactée de Mulette épaisse est localisée sur le site dit du « Moulin des Rigoux », juste en amontde la confluence entre le bief de la Vézone et du ruisseau des Rigoux.Aucune opération de restauration ne doit être entreprise en dehors du secteur identifié en annexe 1 sans quel’administration n’en soit informée. En particulier, aucuns travaux ne doivent impacter directement la portionde la Vézone qui accueille 9 individus de Mulette épaisse en aval du Moulin des Rigoux.

Le site vers lequel sont transplantés les individus de Mulette épaisse se situe en amont de la zone restaurée,comme indiqué en annexe 2.

Article 3 – Mesures de réductionLa présente dérogation est délivrée sous réserve de la mise en œuvre des prescriptions suivantes.

Adaptation du calendrier :Les travaux sur le tronçon du bief de la Vézone qui abrite la population de Mulette épaisse se déroulent entrele 1er août 2021 et le 31 mars 2022, en dehors de la période de reproduction de l’espèce.

Désinfection du matériel de chantier :Les engins de chantiers et l’ensemble du matériel utilisé pour procéder aux différentes étapes de larestauration sont désinfectés avant de pénétrer sur le site afin de limiter la dissémination d’espècesexotiques envahissantes dont l’implantation remettrait en cause l’intérêt du projet.

Pose d’une membrane géotextile :En aval de chaque ouverture de tronçon est posée une membrane géotextile qui retient les matières ensuspension (MES) susceptibles d’étouffer les populations de Mulette épaisse situées en aval du tronçonrestauré.Une membrane est également posée en aval du Moulin des Rigoux durant l’opération de sauvetage afind’empêcher la diffusion de matières en suspension qui seraient soulevées par les telliniers et les râteaux.

Opération de sauvetage :Une collecte du maximum possible de spécimens de Mulette épaisse est réalisée sur les secteurs impactés parle chantier en parallèle de l’assèchement du tronçon de la Vézone où se trouve la station du « Moulin des

Mémoire complémentaire Dossier de Déclaration Moulin des Rigoux 13

Page 14: Mémoire complémentaire- Dossier Déclaration-Rigoux

Rigoux ». Les individus visibles directement à la surface des sédiments sont récoltés manuellement, tandisque les individus enfouis sont récupérés à l’aide de râteaux, de telliniers et/ou de tamis à larges mailles. La prospection se déroule de l’aval vers l’amont, sur l’ensemble de la largeur du cours d’eau.

Les spécimens de Mulette épaisse sont ensuite entreposés dans une glacière prévue à cet effet, remplie d’eaude la Vézone, et sans apport de sédiment additionnel. Les bivalves doivent être complètement immergés dansla glacière. La température de celle-ci est régulièrement contrôlée pour s’assurer qu’elle reste au mêmeniveau qu’au moment du prélèvement.

Enfin, les individus sont amenés à la station d’accueil identifiée en annexe 2, dont les limites amont et aval,marquées physiquement par des piquets, ont fait l’objet d’un géoréférencement préalable. Les bivalves sontdéposés sur le sédiment du cours d’eau par les opérateurs chargés du sauvetage, aucun enfouissement n’esteffectué.En fonction du nombre de bivalves récupérés en aval, la densité de population sur la station de sauvetage estreproduite à l’identique par rapport au site d’origine.

L’ensemble du matériel utilisé durant la transplantation (cuissardes, râteaux, telliniers, tamis…) est nettoyéavant et après l’opération afin d’éviter la transmission de zoonoses.

Article 4 – Mesures de compensationPour compenser la destruction de l’aire de repos et de reproduction du « Moulin des Rigoux », le SBHS créeune nouvelle station favorable à la Mulette épaisse sur l’ensemble du linéaire restauré de la Vézone. Lamorphologie et la granulométrie du cours d’eau restauré sont indiqués dans le dossier déposé par le SBHS autitre de la loi sur l’eau. Les modalités complémentaires de création de la station favorable à la Muletteépaisse sont les suivantes :

Plantation d’une ripisylve :Des arbres de haute tige sont plantés tous les 10 mètres sur les deux rives de l’ensemble du linéaire de laVézone restauré dans le cadre du présent projet. Les espèces utilisées pour la végétalisation des bergesbénéficient du label « végétal local ».

Mise en défens :Une clôture fixe est installée à 10m en retrait des rives de la Vézone afin d’éviter tout piétinementsusceptible d’effondrer les berges, et d’éviter tout abroutissement qui pourrait limiter le développement destrates de végétation arbustives et arborées en mesure de procurer un ombrage favorable à la Muletteépaisse et à ses espèces hôtes.

Épis déflecteurs et enrochements :Dans l’éventualité où les suivis écologiques de l’année n+1 ne montreraient pas une stabilisation ou uneaugmentation des effectifs de Mulette épaisse sur la Vézone, le maître d’ouvrage mettra en place des épisdéflecteurs et des enrochements artificiels pour doter la rivière de zones de sédimentation favorables à lasédimentation de l’espèce.

Article 5 – Mesures de suivisSuivi de la phase chantier :Un référent malacologue du CPIE des Collines Normandes est désigné par le bénéficiaire pour suivre ledéroulement des travaux en phase chantier. Il est présent à chaque étape du chantier pour veiller à la bonnemise en œuvre des mesures de réduction liées aux espèces protégées et de l’ensemble des prescriptionsindiquées dans le présent arrêté.

Suivi de la population transplantée :Un premier suivi est réalisé sur le site de transplantation dans les trente jours qui suivent l’opération desauvetage afin de vérifier la bonne acclimatation des bivalves à leur nouveau milieu.Suivi écologique des sites :Le maître d’ouvrage s’engage ensuite à réaliser un suivi exhaustif des populations de Mulette épaisse auxannées n+1, n+3, n+5, n+7 et n+10, l’année n étant celle du démarrage des opérations de restauration. Cesuivi s’applique sur trois sites :

Mémoire complémentaire Dossier de Déclaration Moulin des Rigoux 14

Page 15: Mémoire complémentaire- Dossier Déclaration-Rigoux

Le site de transplantation, indiqué en annexe 2 du présent arrêté par la légende « Zone detransplantation 44 Unio crassus » ;

L’ensemble du linéaire restauré de la Vézone dans le cadre du présent projet ; Le site en aval du pont routier, près de la confluence entre l’actuel bief de la Vézone et de l’actuel

ruisseau des Rigoux, indiqué en annexe 2 par la légende « Reste 9 Unio crassus ».

Article 6 – Personnes habilitéesLes personnes habilitées à l’enlèvement ou à la capture de Mulette épaisse dans le cadre de l’opération desauvetage et des suivis écologiques appartiennent au personnel du SBHS ou au CPIE des Collines Normandes.La direction du SBHS désigne nommément ces personnes et désigne une personne référente.

La personne référente a pour mission, avant les opérations de suivi, de s'assurer d'un niveau de formationsuffisant des personnes habilitées pour la manipulation des bivalves, pour les techniques de capture et demanipulation et pour la connaissance des protocoles sanitaires.

Cette dérogation n’est pas valable pour les activités personnelles des intervenants hors cadre professionnel.

En tant que de besoin, le SBHS établit aux personnes désignées une lettre de mission décrivant la nature del’activité demandée et le cadre de l’action.En cas de contrôle, la personne mandatée doit être porteuse de cette lettre et de l’arrêté de dérogation, ouleur copie.

Article 7 – Rôle de la structure de sous-traitanceLe SBHS a recourt au CPIE des Collines Normandes pour procéder au suivi de la phase chantier, à l’opérationde sauvetage de la Mulette épaisse et au suivi écologique de l’ensemble du site après les travaux.Les modalités de suivi devront être soumises à l’aval du CPIE des Collines Normandes avant d’être traduitesen mesures sur le terrain. Le CPIE des Collines Normandes pourra apporter des modifications aux protocolesde suivis si cela s’avère nécessaire.

Article 8 – Rapports et comptes-rendusChaque suivi fait l’objet d’un rapport d’activités à transmettre à la DREAL Normandie avant le 31 octobre dechaque année concernée. Ce rapport fera part a minima d’une description qualitative et quantitative de lapopulation de Mulette épaisse, des dates et lieux d’intervention et de l’identité des intervenants.En cas d’impact avéré sur l’état de conservation de l’espèce, le rapport propose des mesures correctrices quiseront mises en œuvres après validation du service de la DREAL Normandie en charge des espèces protégées.

Les données brutes environnementales obtenues sous couvert de cette dérogation sont communiquées à l'OBNdans le format standard d’échange des données naturalistes pour intégration à ODIN.L’ensemble des données obtenues dans le cadre de cette dérogation et transmises à la DREAL deviennent desdonnées publiques. Elles sont versées à la plate-forme partagée des données naturalistes de l'OBN et sontdiffusées selon les règles applicables aux données publiques du SINP régional.

La transmission des données environnementales brutes et leur diffusion sous forme de données publiquesn’obèrent pas le droit d’auteur attaché à ces données.

Article 9 - Durée de validité

La dérogation pour destruction d’aires de repos ou de lieux de reproduction prend effet à compter de lanotification du présent arrêté et prendra fin le 31 mars 2022.

La dérogation pour capture et enlèvement prend effet à compter de la notification du présent arrêté etprendra fin le 31 décembre 2031.

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Page 16: Mémoire complémentaire- Dossier Déclaration-Rigoux

Article 10 : Suivi et contrôles administratifs Les articles L.171-1 et suivants du code de l’environnement, relatifs aux contrôles administratifs et mesures

de police, les fonctionnaires et agents chargés des contrôles sont habilités à vérifier la bonne mise en œuvre

de la présente autorisation.

Les contrôles de la bonne application des prescriptions faites à cet arrêté sont susceptibles d'être faits par

l'Office français de la biodiversité ou tout autre structure habilitée par le code de l'environnement.

Article 11 : Modifications, suspensions, retraitL'arrêté de dérogation pourra être modifié, suspendu ou retiré si l'une des obligations faites au SBHS n'étaitpas respectée. La modification, la suspension ou le retrait ne feront pas obstacle à d’éventuelles poursuites, notamment autitre de l’article L.415-1 à 5 du code de l’environnement.En tant que de besoin, les modifications prendront la forme d’un avenant ou d'un arrêté modificatif et seronteffectives à la notification de l’acte.

Article 12 : Droits des tiersLes droits des tiers sont et demeurent expressément réservés. En particulier, cet arrêté ne vaut pas

autorisation de pénétration dans des propriétés closes relevant de la Loi du 29 décembre 1892, modifiée, ou

de la Loi n° 43.374 du 08 juillet 1943.

Article 13 : Exécution et publicité

Le secrétaire général de la préfecture de l’Orne, le directeur régional de l’environnement, de l'aménagement

et du logement de Normandie, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté.

Cet arrêté sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture de l’Orne et sur le site internet de

la DREAL, et sera adressé, pour information à la direction départementale des territoires de l’Orne, aux

services départementaux de l’Office français de la biodiversité et à l'observatoire de la biodiversité de

Normandie – SINP.

Pour la préfète et par délégation,

P/ le directeur régional de l'environnement,

de l'aménagement et du logement de Normandie,

et par délégation

Karine BRULÉ

Voies et délais de recours – conformément aux dispositions des articles R421-1 àR421-5 du code de justice administrative, le présent arrêté peut faire l’objet d’unrecours contentieux devant le tribunal administratif de Caen dans le délai de deuxmois à compter de sa notification ou de sa publication. le tribunal administratifpeut être saisi par l’application Télérecours citoyens, accessible par le sitewww.telerecours.fr

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