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N o 38 - avril 2018 mo pei enn partaz

mo pei enn partaz « Seules les marques positives survivront à l’avenir. » Une marque positive est aussi une marque-employeur positive, souvent, qui donne plus de sens au travail

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UNE PUBLICATION DU GROUPE MCBMCB Group

9-15, rue Sir William Newton

Port-Louis

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DIRECTRICE DE PUBLICATIONVanessa Doger de Spéville

RÉDACTEUR EN CHEFGilles Martial

CONCEPTION ET RÉALISATION DE LA MAQUETTECommunication SBU

COLLABORATEURSDésiré Eléonore

Morgan Fache

Clyde Koa Wing

Eric Lee

Deven T

IMPRESSIONCaractère Ltée

Le papier utilisé pour l’impression

de ce magazine provient de forêts

durablement gérées.

Avril 2018

République de Maurice

SOMMAIRE4 à 7 Entretien avec Élisabeth Laville,

experte en responsabilité sociétale des entreprises

8 et 9 VIBE : La guerre des voix !

10 et 11 Rencontre avec les enfants de l’APDA

12 à 31 50e anniversaire de l’indépendance de Maurice

32 et 33 La Coupe du Monde de la FIFA™

34 et 35 Team MCB : Quand le rêve devient ambition

36 et 37 Portrait de Julian Ernest, Head of Operations & Projects à MCB Seychelles

38 et 39 Mehtab Rose-Palan primée par l’Observatoire de la Finance de Genève

Conférencière passionnée, Malene Rydahl a exploré les enjeux du bien-être pour les entreprises lors d’une causerie à MCB St-Jean sur le thème de son best-seller, « Heureux comme un Danois au travail ».

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Mais les temps changent et à cette approche « less bad » viennent désormais se superposer des stratégies « more good », visant à maximiser la contribution positive de l’entreprise à la société ou à la planète : l’idée est qu’au lieu de se lamenter du fait que les entreprises sont devenues la force la plus importante de notre monde, puisqu’elles combinent le pouvoir de l’argent et la créativité humaine, on peut au contraire faire en sorte de mobiliser cette force pour résoudre les problèmes de notre temps, y compris les problèmes sociaux ou environnementaux les plus dif�ciles. On a vu récemment BlackRock, un fonds d’investissement qui est actionnaire d’une entreprise sur cinq aux États-Unis, dire qu’il n’investirait plus, à terme, dans des entreprises qui n’ont pas une contribution positive à la société – c’est un changement incroyable !

« On peut mobiliser la force des entreprises

pour résoudre les problèmes de notre temps. »

Ainsi, Starbucks aux USA veut lutter pour l’inclusion sociale et s’engage à recruter des réfugiés ou des vétérans, à ouvrir des cafés dans des quartiers défavorisés pour y créer de l’emploi et lutter contre la pauvreté, à permettre à ses salariés non diplômés de reprendre leurs études à l’université, etc. Et par ailleurs, on voit de grands groupes mondiaux comme Philips ou Marks & Spencer s’engager à transformer complètement leur offre de produits et services pour l’aligner sur les principes du développement durable, en af�rmant leur conviction que ces sujets sont aussi de formidables leviers d’innovation. Cela ne concerne pas que les grands groupes d’ailleurs, et les petites entreprises trouvent souvent dans le développement durable une source de différenciation face aux grands groupes justement, d’ancrage territorial et de motivation-�délisation des salariés.

Alors évidemment, on peut aussi juger que ces sujets sont encore trop peu inscrits au cœur des programmes politiques et des stratégies d’entreprise. Ou qu’ils le sont de manière super�cielle, dans les discours plus que dans les actes. Et ce n’est pas faux ! En fait, le verre du développement durable est à moitié plein ou à moitié vide, selon la façon dont on le regarde. Et personnellement, je préfère être optimiste et le voir à moitié plein ! Comme disait Churchill, « l’optimiste voit les opportunités dans les dif�cultés, et le pessimiste voit les dif�cultés dans les opportunités »… mais tous deux regardent pourtant la même chose !

● Vous avez pour mission d’aider les entreprises à intégrer les enjeux sociaux et environnementaux à leur stratégie. En termes concrets, en quoi consiste votre mission auprès de la MCB ?

Très concrètement, l’objectif de ce projet est de mettre en perspective le rôle que la MCB a joué et joue encore dans le développement de Maurice – à la veille des 180 ans du Groupe et pour le cinquantenaire de l’indépendance du pays. Pour relire le passé et lui donner du sens, pour projeter le groupe dans l’avenir avec détermination et faire des choix, parce qu’on attend de plus en plus des entreprises qu’elles soient capables d’articuler la contribution positive qu’elles veulent apporter à la société, et ce projet a pour objectif de structurer de manière proactive la raison d’être et les engagements sociétaux ou environnementaux de la MCB. Des engagements qui doivent avant tout se déployer non pas juste dans la philanthropie, mais aussi dans le quotidien de ses business, avec des choix et des offres conçues pour améliorer la vie de ses clients et de ses parties prenantes.

Ce projet est nécessaire, car Maurice est en train de changer, le métier de la banque est en train de changer, sans oublier le fait que les préoccupations mondiales comme le respect de l’environnement et la pluriculturalité résonnent plus fortement –

● On a tendance à confondre « développement durable » et « écologie ». Pourriez-vous nous expliquer ce qu’est le développement durable ?

Le développement durable renvoie, très littéralement, aux conditions qui permettent à la vie, sous toutes ses formes, de se développer durablement sur Terre, en tenant compte des limites de la planète et de la �nitude des ressources. Le premier Sommet de la Terre de Rio, en 1992, en a dé�ni les différents volets pour les États, les entreprises et les organisations : le programme commun pour le XXIe siècle qui a été rédigé à Rio, et qui s’appelle « L’agenda 21 ». Le développement durable est donc organisé autour de trois dimensions – environnementale, en effet, mais aussi sociale et économique. C’est ce que l’on appelle souvent le « triple bottom line » dans les entreprises… et qui renvoie à l’idée qu’on ne peut pas mesurer la réussite d’une entreprise avec les seuls indicateurs �nanciers. Sinon, on risque d’avoir une vue tronquée de sa performance à long terme, car si sa croissance économique se fait au détriment des ressources ou des personnes, on a là une véritable bombe à retardement… comme on l’a vu, par exemple, avec la crise des « subprimes », qui a commencé avec des prêts immobiliers qui endettaient les gens au-delà du raisonnable !

● On entend souvent parler de développement durable. Est-ce un phénomène de mode ou parle-t-on d’une réelle prise de conscience ?

Non seulement il y a une véritable prise de conscience depuis 25 ans au moins, mais le sens et les implications du concept lui-même ont évolué : ainsi, dans les entreprises, on cherchait surtout initialement à travailler sur la minimisation des impacts négatifs de l’activité (réduction des pollutions, limitation des déchets ou de l’impact climatique, prévention des risques de travail des enfants dans la supply chain…) pour protéger ce qu’on appelle la « licence to operate »… ce qui dit bien au fond qu’il ne s’agit pas de changer le modèle économique ou l’activité.

Enjeux

L’invitée

LA MARQUE POSITIVE, UN MUSTLe cabinet français Utopies accompagne actuellement le Groupe MCB au niveau de sa stratégie en matière de développement durable. Sa fondatrice, Élisabeth Laville, parle de cette mission, mais aussi du rôle que doivent jouer les entreprises face à des consommateurs qui, aujourd’hui, exigent des marques qu’elles s’engagent de manière réelle face aux problèmes de notre temps.

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L’invitée

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à Maurice comme ailleurs. En tant que première banque mauricienne, la MCB doit dé�nir comment elle veut contribuer de manière proactive à cette, ou ces transitions, en puisant ses forces dans son héritage, mais aussi en se projetant vers l’avenir, avec une vision claire à long terme d’où elle veut aller, une vision claire des problèmes qu’elle veut contribuer à résoudre (car au-delà du miracle économique, Maurice a des dé�s à relever sur la santé, les déchets, la biodiversité, l’éducation, la pauvreté, la drogue…), etc.

Nous avons mené près d’une quarantaine d’entretiens en interne, et aussi en externe, et conduit une revue large d’initiatives internes et externes : tout ceci se traduit dans un diagnostic et des recommandations, puis dans des ateliers de co-construction, avec les équipes, d’une feuille de route structurée autour d’actions et d’objectifs phares.

En résumé, c’est un projet avec des racines et des ailes : les ailes, c’est le sens, l’ADN, le �l rouge, le why, la raison d’être que nous devons réaf�rmer, et les racines, ce sont les pratiques et les actions concrètes qui montreront que cette raison d’être s’incarne au quotidien dans les activités de la MCB, de manière non pas dispersée, mais cohérente, organisée, ambitieuse.

● L’association groupe bancaire- développement durable paraît surprenante. En quoi une institution �nancière peut-elle s’impliquer dans le développement durable ?

Cette association n’est pas surprenante, elle est déterminante ! En gros, les banques ont cru un temps que le développement durable ne les concernait pas, car elles n’ont pas d’usines qui polluent, pas d’enfants qui travaillent dans leurs bureaux… sauf qu’il n’y a pas une usine dans le monde, y compris celles qui polluent et font travailler des enfants, qui n’est pas �nancée par une banque ! L’impact d’une banque n’est donc pas tant direct qu’indirect, via les �nancements qu’elle accorde et les conditions qu’elle pose pour accorder ces �nancements. Et les banques ont une in�uence énorme sur l’économie ! A fortiori, dans un cas comme celui de la MCB, qui est historiquement très liée au développement économique de Maurice. Dans le monde, un nombre croissant de banques sont engagées dans cette transition du « less bad » au « more good » que j’ai précédemment évoquée : elles font évoluer leur mix de �nancements pour réduire la part des énergies fossiles et décarboner leurs actifs, tout en augmentant la part des énergies renouvelables, par exemple ;

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et aussi moins de consommation de ressources, moins de gaspillages, plus d’égalité, plus de lien social : l’économie de la fonctionnalité, l’économie circulaire, l’économie inclusive, l’écologie industrielle ou l’économie locale sont quelques exemples…

« Aujourd’hui, de nouveaux modèles économiques

émergent, boostés par le digital. »

● Le « développement durable » est quelque chose que Maurice a essayé d’initier au niveau national depuis une dizaine d’années, mais sans grand succès. Quelle est votre analyse de la situation dans le pays ?

Le cas de Maurice n’est pas différent de ce que l’on observe ailleurs : parfois, les décideurs et les gouvernements ont compris que ce sujet pouvait être le support d’une formidable vision politique, d’un puissant projet collectif. Mais ils rencontrent le même écueil que dans les entreprises : pour progresser vraiment, il faut à la fois af� cher haut et fort son ambition (comme cela, vous avez moins de chances d’être tenté d’y renoncer avec les premières dif� cultés !) mais aussi s’attacher à la traduire très vite dans des objectifs chiffrés et datés, et derrière une volonté tenace de faire effectivement bouger les choses très concrètement, sur le terrain… C’est là que cela pèche, le plus souvent. Et sauf erreur de ma part, c’est ce qui s’est produit avec « Maurice Île Durable », qui était un superbe projet...

Pourtant, Maurice serait un formidable cas d’école, car les îles posent des questions intéressantes sur le développement durable, les mêmes questions au fond que celles qui se posent à l’échelle de la planète : comment pouvons-nous vivre mieux, tous ensemble, sans dilapider les ressources limitées dont nous disposons ? En plus, Maurice a un environnement formidable, qui est une ressource économique majeure avec le tourisme, et des atouts comme le climat, qui offrent des perspectives pour les énergies renouvelables, par exemple… Avec de surcroît, une culture d’entrepreneurs attachés à leur île...

● Votre travaillez avec des « marques positives », que vous décrivez comme étant de « belles et vraies marques… ne se limitant pas à une collection de produits ». Pourquoi est-ce important aujourd’hui pour une entreprise d’être une « marque positive » ?

Seules les marques positives survivront à l’avenir. Toutes les études le montrent : plus de 80 % des consommateurs considèrent qu’une marque doit faire plus

que proposer de bons produits ou des services utiles… elle doit aussi avoir une utilité sociale et contribuer à résoudre les problèmes de notre temps, en impliquant à ses côtés ses salariés et ses clients. C’est de manière croissante ce que recherche la Génération Y dans les marques dont elle consomme les produits, mais aussi dans les entreprises où elle souhaite travailler.

« Seules les marques positives survivront

à l’avenir. »

Une marque positive est aussi une marque-employeur positive, souvent, qui donne plus de sens au travail de ses équipes. D’autres études montrent que les marques positives performent mieux sur des critères business classiques, comme l’intention d’achat ou de ré-achat, la volonté de recommander la marque à des proches ou la prédisposition à payer plus cher. On a même des exemples de marques qui prennent en apparence des décisions « anti-business », en se passant de certains produits (voir l’enseigne de jardinerie Botanic, en France, qui a décidé de bannir les produits phytosanitaires chimiques à un moment où ils représentaient entre 10 % et 15 % de son chiffre d’affaires) ou en fermant carrément leurs magasins (cas de l’enseigne REI aux États-Unis, qui ferme ses 140 magasins le jour du « Black Friday » en disant à ses salariés et à ses clients d’aller plutôt se promener dans la nature)… mais qui font in � ne, avec ces initiatives, progresser leur chiffre d’affaires et leur part de marché, car ce faisant, elles af� rment plus fortement ce en quoi elles croient et ce pourquoi elles existent – et donc, elles séduisent un plus grand nombre de clients !

elles � nancent de manière proactive la transition écologique de secteurs clefs comme l’immobilier, l’agriculture et l’industrie… tout en stimulant des secteurs à fort impact social comme l’éducation, la santé, la silver économie, etc. ; elles communiquent de manière transparente sur le fait que l’argent de leurs clients sert à � nancer des projets positifs sur le même territoire et s’attachent à montrer qu’elles � nancent l’économie réelle, celle qui améliore la qualité de vie des Hommes...

● Qu’en est-il du � nancement par le Groupe de projets qui iraient à l’encontre du développement durable ?

C’est un sujet dif� cile, toujours, dans tous les secteurs, que de réaliser qu’il faudra peut-être, à terme, dire « non » à certains projets et à certaines activités – que vous soyez une enseigne alimentaire qui dit non aux œufs issus d’élevages industriels ou aux espèces de poisson menacées comme l’a fait Monoprix en France, une ville qui dit non aux investissements dans les énergies fossiles pour ses fonds de pension, comme l’a fait New York récemment, ou une marque textile qui dit non au coton non biologique, comme le fait historiquement Patagonia.

L’enjeu pour la MCB à court terme est une prise de conscience du fait qu’un jour, il serait possible de refuser d’investir dans certains projets qui sont aujourd’hui � nancés et, déjà, l’engagement dans une évolution proactive du mix des � nancements… avec peut-être des conditions plus favorables pour des projets « positifs », pour lesquels il faudra encore dé� nir les critères de sélection.

● La croissance économique peut-elle être compatible avec le développement durable ?

Contrairement à ce que l’on pense souvent, le concept de croissance n’est pas antinomique avec le développement durable. En réalité même, il y a plein de choses qu’il faut faire croître – et tout le monde est d’accord là-dessus : la création de richesses, l’emploi, l’égalité des chances, le lien social, l’éducation, la santé, la qualité de vie, la biodiversité… Mais il y a aussi des choses qu’il faut réduire : notre consommation de ressources, les pollutions, la pauvreté, les inégalités, etc. Si la croissance économique va de pair avec une consommation de ressources déraisonnable, des pollutions ou des gaspillages en abondance et des inégalités en pagaille, alors elle pose problème. Mais ce n’est pas une fatalité ! Aujourd’hui, de nouveaux modèles économiques émergent, boostés par le digital notamment, qui génèrent de la croissance économique

Qui est Élisabeth Laville ?

Diplômée d’HEC en 1988, Élisabeth a passé quelques années au planning stratégique de deux agences de publicité avant de créer Utopies en 1993. Elle est depuis reconnue comme l’une des expertes européennes du développement durable, a reçu le Prix Veuve-Clicquot de la femme d’affaires de l’année en 2008 et a été faite Chevalier de la Légion d’Honneur cette même année. Elle est l’auteur du best-seller « L’entreprise verte » et de plusieurs autres ouvrages.

Source : utopies.com

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Émission

Chelly Anne Manan Âge : 18 ans

Occupation : Étudiante

Aime : La lecture, la musique

Déteste : Les hypocrites

Préférences musicales : Pas de chanteur/chanteuse en particulier, aime le rap, le hip-hop, la musique locale

Son ressenti de l’aventure : Se enn gran zafer ki mo fi nn resi ariv la ! Mo pa ti atann ditou ! Je vais essayer d’aller le plus loin possible dans l’aventure et si je gagne, j’aurai davantage confi ance en moi-même et en mes capacités.

Sorenza Mariemoutou

Âge : 21 ans

Occupation : Employée dans un centre d’appels

Aime : Chanter, danser, aller à la plage, dormir

Déteste : L’hypocrisie

Préférences musicales : Écoute de tout. Adore Céline Dion et « My heart will go on »

Son ressenti de l’aventure : J’ai participé à d’autres concours, qui n'avaient rien à voir avec VIBE ! Le niveau et l’univers de VIBE sont différents. C'est du haut niveau et ça me fait penser aux concours internationaux. Même si je ne gagne pas, je suis déjà satisfaite de faire partie des 48 !

Keshav BandhoaÂge : 24 ans

Occupation : Employé d’hôtel et étudiant

Aime : La musique orientale (Bollywood), le chant, la danse classique indienne

Déteste : Les profi teurs, les fourbes

Préférences musicales : Arjit Singh, Shreya Ghoshal, Raam Leela (Lall Ishq)

Son ressenti de l’aventure : C’est une grande première pour moi de participer à un tel concours. Je suis très fi er d’être

arrivé à ce niveau de la compétition. VIBE, c’est l’occasion pour moi de me faire

connaître et de faire connaître ma musique à un plus grand nombre de personnes.

Clyve CateauxÂge : 39 ans

Occupation : Sans-emploi - pompier de formation

Aime : Chanter, cuisiner

Déteste : Le mensonge, l’arrogance, l’hypocrisie

Préférences musicales : Freddy Mercury (Queen), Coldplay, les oldies

Son ressenti de l’aventure : Je chante depuis tout petit et j’ai toujours rêvé

de chanter sur une scène. VIBE me permet de vivre mon rêve ! Arriver au « Prime »

est déjà une victoire et tout ce qui viendra après, c’est du bonus !

je suis déjà satisfaite de faire partie des 48 !

Occupation :

Aime : le chant, la danse classique indienne

Déteste :

Préférences musicales : Shreya Ghoshal, Raam Leela (Lall Ishq)

Son ressenti de l’aventure : grande première pour moi de participer à un tel concours. Je suis très fi er d’être

arrivé à ce niveau de la compétition. VIBE, c’est l’occasion pour moi de me faire

connaître et de faire connaître ma musique à un plus grand nombre de personnes.

Mercury (Queen), Coldplay, les

Son ressenti de l’aventure :

de chanter sur une scène. VIBE me permet de vivre mon rêve ! Arriver au « Prime »

LA GUERRE DES VOIX !Après des castings intenses et riches en émotions, 48 candidats ont été retenus pour les six « Primes » qui constitueront l’épine dorsale de VIBE. La première de l'émission sera à l’écran le vendredi 11 mai à 20h30

sur MBC 1 et MBC Sat, avec une diffusion en simultané sur Cool FM. Découvrez les huit candidats qui seront sous les feux de la rampe et qui en découdront le 11 mai. Ça va VIBEr !

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Anne-Gaëlle Bourquin

Âge : 22 ans

Occupation : Vient de terminer des études en sciences politiques

Aime : Prendre du temps pour soi, l’écriture (poésie et composition de chansons) le sport (trail/gym), la lecture

Déteste : Le jugement qu’elle a d’elle-même, la négativité, l’injustice, la corruption

Préférences musicales : Coldplay, Amy Winehouse. Chanson fétiche : la reprise d’Amy Winehouse de « Will you still love me »

Son ressenti de l’aventure : Je suis super-heureuse de faire partie des 48 sélectionnés. Le niveau de la compétition et l’encadrement que nous avons sont extraordinaires. Je vais faire de mon mieux pour aller le plus loin possible dans la compétition, tout en essayant de progresser au maximum grâce aux séances de coaching.

Moly Anodin Âge : 20 ans

Occupation : Agent dans un centre d’appels

Aime : Voyager, l’aventure, la nature, la musique, la science-fi ction, les fi lms d’horreur, l’honnêteté

Déteste : Les rabat-joie, les hypocrites, la sournoiserie, les menteurs

Préférences musicales : Pas de chanteurs préférés. Adore « Chained to the Rhythm » de Katy Perry

Son ressenti de l’aventure : Je suis très touchée d’avoir été retenue pour faire partie des 48. Ça me motive et me donne confi ance en moi. Je suis surtout ravie d’avoir l’occasion d’apprendre, de vivre cette aventure à fond. C’est plus important que de gagner.

Jean-Philippe Carnel (Jake)Âge : 26 ans

Occupation : Chanteur

Aime : Les sports mécaniques, les voitures, la moto

Déteste : Les menteurs, les gens qui s'incrustent, les hypocrites

Préférences musicales : Le rock/rock and roll/Elvis Presley,

The Kill (« 30 Seconds to Mars »)

Son ressenti de l’aventure : J’ai entendu la pub à la radio et je me suis inscrit. Je me suis dit

pourquoi pas, d’autant plus que ce genre d'occasions ne se présente

pas souvent. Je vais essayer d’aller le plus loin possible dans l’aventure.

Je vais foncer !

Michael BienvenuÂge : 33 ans

Occupation : Fait partie d’une entreprise familiale opérant dans le tourisme

Aime : Son fi ls de cinq ans, Brice-Florian, Liverpool FC, la musique

Déteste : L’infi délité, l’hypocrisie, l’injustice

Préférences musicales : Michael Jackson, la chanson « Fragile » de Sting

Son ressenti de l’aventure : Mo pankor tro realize ziska ler ! L’encadrement que

nous avons reçu est juste extraordinaire. Il existe un monde de différence entre VIBE

et d’autres concours de chants ; c’est pour ça que je vais tout donner. Mo pou fer tou

seki mo kapav pou al pli lwin posib, e mo pou fer li avek mo leker.

Jean-Philippe Carnel (Jake)

Aime :

les gens qui s'incrustent, les hypocrites

Préférences musicales :

The Kill (« 30 Seconds to Mars »)

Son ressenti de l’aventure : J’ai entendu la pub à la radio et je me suis inscrit. Je me suis dit

pourquoi pas, d’autant plus que ce genre d'occasions ne se présente

pas souvent. Je vais essayer d’aller le plus loin possible dans l’aventure.

Déteste :

Il existe un monde de différence entre VIBE et d’autres concours de chants ; c’est pour ça que je vais tout donner.

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Social

Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas », selon un philosophe chinois.

Depuis ses premiers pas effectués il y a plus d’une trentaine d’années, l’Association des Parents de Dé� cients Auditifs (APDA) a fait son petit bonhomme de chemin. Un montant de Rs 350 000, récolté conjointement par la MCB et Constance Belle Mare Plage dans le cadre du MCB Tour Championship 2017, lui a permis de continuer sa progression au service de la cause des enfants malentendants. Cet argent a été utilisé pour acheter des ordinateurs adaptés, des équipements paramédicaux, ainsi que des appareils auditifs.

La MCB et Constance Belle Mare Plage ont, en effet, décidé d’un commun accord que le MCB Tour Championship servirait de plate-forme d’aide à l’APDA jusqu’en 2019.

Les dons récoltés continueront de soutenir l’association, qui prend en charge des enfants souffrant de dé� cience auditive, mais aussi ceux ayant des problèmes de communication et des troubles d’apprentissage depuis 2016. L’APDA a été la force motrice derrière l’introduction du langage des signes à Maurice durant les années 1990.

C’est avec joie et � erté que le fondateur de l’ONG, M. Aneeraw Succaram, explique le changement qui s’est opéré grâce à l’aide reçue. La soixantaine d’élèves, âgés de 6 à 20 ans, béné� cient désormais de nouveaux équipements adaptés à leurs besoins et davantage d’aide spécialisée.

« On peut dire que tout cet équipement reçu de la MCB a contribué à accroître de plus de 50 % la capacité d’apprentissage

des élèves et a ainsi permis d’améliorer leur performance scolaire. Nous avons, entre autres, pu acheter un appareil de pointe, le BERA, pour le dépistage dès la naissance des troubles précoces de l’audition ou encore, de la perte progressive de l’audition. L’APDA a aussi pu s’attacher les services d’une psychologue et d’une thérapeute qui proposent des séances jusqu’à deux fois la semaine aux enfants dans une Multi-Sensory Room entièrement � nancée par la MCB », con� e M. Succaram.

Celina Guilbeau, 12 ans, et Chetan Khosial, 17 ans, deux élèves de l’APDA, sont aux anges. Ils ont reçu des appareils � ambant neufs qui leur permettent de découvrir le monde avec un tout nouveau sens, l’ouïe. Leur instituteur, Abdool Zakir, fait ressortir qu’un changement s’est opéré chez ces enfants, généralement de nature

APDA PROGRÈSCONSTANTS :

Aneeraw Succaram, fondateur de l’APDA, entouré de Celina Guilbeau et Chetan Khosial, deux bénéfi ciaires des appareils auditifs fi nancés par la MCB.

«

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plutôt réservée. Ils ne manquent pas d’enthousiasme pour s’exprimer sur leurs récents audiophones.

Celina est toute excitée en parlant de son premier appareil auditif. Elle, qui aime dessiner, est heureuse de découvrir la musique, une autre forme d’art. De son côté, Chetan fait comprendre qu’il a gagné en autonomie au quotidien. Son nouvel appareil lui permet de mieux communiquer avec les receveurs des bus qu’il prend pour aller à l’école, ainsi qu’avec ses camarades de jeu. Il peut aussi apprécier la musique sur son smartphone. Ce fan de Manchester United fait savoir que maintenant, outre le fait de pouvoir regarder les matches de son équipe préférée à la télévision, il peut également écouter les commentaires.

À l’heure de la récré, on aperçoit Mme Kesavallee Guilbeau, mère de la petite Celina, venue lui rendre une petite visite. « À l’APDA, ma � lle acquiert de

bonnes techniques d’apprentissage. C’est une école formidable, car les professeurs sont bien attentifs aux besoins des élèves. Et il y a une bonne relation entre les parents et les enseignants », fait-elle ressortir tout en gardant un œil bienveillant sur sa progéniture, qui joue avec ses camarades.

Grâce à l’initiative de la MCB et de Constance Belle Mare Plage, les élèves de l’APDA béné� cient également, tous les trois mois, d’une initiation au golf qui leur permet de développer d’autres sens et de s’épanouir davantage, tout en apprenant une nouvelle discipline sportive. « Les enfants qui ont déjà eu l’opportunité d’aller au golf ont dit avoir adoré cette expérience. Curieux de nature, ils m’ont même demandé de traduire dans la langue des signes les termes techniques propres à ce sport, ce qui est un challenge pour moi. Tout le monde attend la prochaine visite avec impatience. Ce sera lors des prochaines vacances scolaires,

avec vingt autres élèves et leurs professeurs », indique M. Succaram avec bonne humeur.

En passant le portail rouge de la petite école sise à Bougainville Lane, à Eau-Coulée, on repart avec le sentiment que le cadre éducatif des élèves de cette association a résolument été amélioré grâce au soutien et à l’accompagnement qui lui ont récemment été apportés. Pour certains d’entre eux, un nouveau monde est désormais accessible. Un univers fait de bruits, de voix, de rires, de chants, de musique... Tous ces sons leur donnent une nouvelle perspective du monde dans lequel ils vivent. Un monde dans lequel l’ouïe n’est plus un handicap, mais un atout.

Heina Bokhoree, thérapeute, et Sapna Jaggeshar-Mudhoo, psychologue, encadrant deux élèves dans la salle multi-sensorielle, qui vient d’être équipée d’un trampoline.

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Indépendance. Se tenir debout. « Dibout lor nou lipie. »

Indépendance de corps et d’esprit, mais de choix aussi.

Indépendance. Mot qui rime aussi avec tolérance et sens. À travers le coup d’œil du photographe Morgan Fache

et un poème de Michel Ducasse, découvrons cette palette de

visages, d’ambiances et d’émotions qui font de « nou pei enn partaz ».

Mo pei enn partaz

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Meili LooiTelle un électron libre, pétillante,

vacillante, elle vole de ses propres ailes. L’aurore au creux des yeux,

elle navigue sur une palette d’expéditions vers de nouveaux

lendemains. L’insouciance ré�échie, la cadence affriolante,

elle croque la vie à pleines dents. Perpétuelle jouvence qui l’anime :

énergie palpable, cœur vibrant, optimisme �agrant, tambourins battants… Méli-mélodieuse…

Mo pei vwayaze lor lezel payanke,

dan nesans gramatin

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Jay, 60 ans Songes d’un temps, mémoires d’antan… La nostalgie qui bouleverse, qui ravive, l’envahit. Au lever du jour, il arpente les rues et bosquets, chercher de l’herbe pour le bétail. Au cœur de Port-Louis, à la vraisemblance rurale, une étable « résiste au temps qui s’écoule ». Débordant d’authenticité, il perpétue la tradition. Sur cette terre patrie, il incarne le décor.

Asize lor peron, dan freser

lavarang, anba pie tamarin,

dan vilaz, dan lavil, kot bazar, lor koltar, dan

sime karo kann

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Evan Sohun, 32 ans

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Sur la blancheur éclatante de multiples feuilles de papier, il crée un univers, visuellement tangible. Œuvres inspirées de son enfance : objets, histoires, endroits, voisinage, souvenirs… L’identité créole, la zilwa attitude, la ferveur de l’île tropicale racontent une pléiade d’histoires conjuguées au gré de couleurs ardentes et réconfortantes. Regard de cet enfant, devenu adulte, qui esquisse d’un coup de crayon les fragments du passé dans une société contemporaine.

Dan sourir enn zanfan, lor bistop linosans,

kan lizour ankor tann

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Haiswaree Tirmanee, 25 ans

Folklores enracinés et cultures variées. Kaléidoscopes vibratoires, résonnants… Autant en emporte le vent à travers ses chants… Passions, partage, métissage, héritage... Tantôt danseuse, tantôt chanteuse, aux rythmes d’ici et d’ailleurs, elle a le refrain en cinq langues variées. Ancrée au tempo insulaire, elle révèle la pluralité de son talent, qui ne demande qu'à s'épanouir.

Mo pei tou kouler, rezone dan divan, reyone dan soleyTou krwayans, tou kadans, tou landrwa, tou langaz,

diferan me parey

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Feerdaus BundhunLe droit comme vocation, attirée par le potentiel de trouver des solutions, elle prône la remise en question. Sentiment d’appartenance, patriote stratège, elle conteste le statu quo. Mauricienne à part entière, qui vit au-delà des barrières de races, de religions, elle se fond dans la masse. Adhérente con�rmée de certaines valeurs sûres : intégrité, entraide, honnêteté ; elle aspire à des horizons prospères. Le sport et la nature demeurent ses repères.

Ena enn sel lamer ki’nn sarye nou zistwar, dans

dife enn defiEna enn sel

later kot rasinn melanze, pou ki

dime fleri

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Jonathan, 28 ans

Voué au social, il mène au quotidien un combat pour venir en aide aux usagers de drogues injectables

au sein du Collectif Urgence Toxida. L’empathie amplifiée, la patience apprivoisée...

Sa mission : des actions significatives en vue d’apporter un changement louable. Mener un combat, y croire,

s’investir pour aider son prochain. Solidaire, efficace, sincère, il apporte son soutien et son expertise aux nécessiteux. L’assistance nécessaire pour s’en sortir,

se reconstruire et vivre.

Mo pei debrouye dan letan difisil: Tonbe, leve, trase!Met leker dan louvraz, ene dimans lor laplaz:

Manz ar li! Amize!

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Reynolds PermalSourire contagieux, compassion avertie, dans la grandeur de l’âme réside un visionnaire. Bercé par l’altruisme candide, l’éclaireur tend la main et égaye les chemins. Voies tracées dans la clarté, il peint au-delà de l’opacité en symbiose avec l’humilité. Clémente chaleur humaine qui adoucit les peines ; scintillante de mille éclats là où jaillit la lumière de l’espérance personni�ée.

Dan saler enn lakey, dan leko

enn salam, lete kouma liver

Ena flanbo lespwar dan lavi kourander,

lor sime lalimier

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Jazzy Christophe, 15 ans

Solfège maîtrisé, la musique dans la peau ; entre les mains son saxo. Son discours épuré, doux, sincère, transcendé en accords, harmonieux à travers l’instrument doré. Avec des rêves grandissants à réaliser, il se voue à son talent. Dans un écrin de la cité, une force tranquille, sous un ciel mosaïque qui s’adresse à la jeunesse de son quartier. Un message, un partage, une richesse : y croire et s’auto-valoriser.

Mo pei enn poem, enn prezans, enn partaz,

enn bouke mo ki risDans saver so koze, mesaz so metisaz,

samem lafors Moris!

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James Agathe, 35 ans Un esprit sain, dans un corps sain, sous la carrure imposante du champion, une sensibilité adjacente. Fierté mauricienne, aux origines rodriguaises, qui canalise au quotidien son énergie au service des autres en tant que coach de sports intenses. Force maîtrisée, subtile, concentrée, déterminée ; �n pédagogue qui a jadis fait �otter le drapeau quadricolore. Un colosse, serein, franchissant les obstacles, en marche continuelle vers le progrès et la réussite ultime.

Mo pei avanse, solid lor so lipie,

solider dan sagrin

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Sonu Pawan, 29 ans

Entre dessins, peintures, et danse classique indienne, elle façonne sa sphère créative, précieuse. Bercée par l’art-monie qui nourrit son âme, elle s’éprend de petites choses en lesquelles consiste le bonheur. La culture mauricienne, abondante, demeure son présent. Identité assumée aux empreintes locales, elle danse aux couleurs de l’été aux côtés d’autres ethnicités… La chorégraphie de l’unicité.

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Leritaz nou valer vibre dan nou disan, samem lam Morisien!

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Coupe du Monde

«MANNSCHAFT»?

QUI POURSUCCÉDER À LA

Du 14 juin au 15 juillet, la planète foot se mettra à l’heure russe pour la Coupe du Monde de la FIFA™. Conquérante il y a quatre ans au Brésil, en se permettant même d’atomiser le pays hôte 1-7 sur ses propres terres, l’Allemagne a des arguments à faire valoir. La France, le Portugal, champion d’Europe en titre, la Belgique avec sa cohorte de stars, mais aussi le Brésil de Neymar, l’Argentine de Messi et l’Angleterre voudront briller de mille feux en Russie.

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La Coupe du Monde de la FIFA™ est sans conteste l’évènement sportif planétaire le plus médiatisé. L’édition 2018 en Russie ne dérogera pas à la règle, même si certains cadors du football mondial, tels que l’Italie, quadruple vainqueur de la compétition, les Pays-Bas, triple � naliste et le Chili, champion en titre d’Amérique du Sud, n’ont pu s’extirper du bourbier des épreuves quali� catives.

Les habituels favoris de la compétition sont tous présents, à l’exception de l’Italie et des Pays-Bas. Outre l’Allemagne, les 13 autres pays représentant le Vieux Continent voudront à tout prix garder la Coupe

sur leur territoire. Espagnols, Français, Belges, Portugais miseront sur les vedettes que sont David de Gea, Paul Pogba, Eden Hazard et Cristiano Ronaldo pour faire la différence, tandis que le Brésil, seul pays à avoir gagné cinq Coupes du Monde, voudra absolument effacer la déconvenue d’il y a quatre ans.

On suivra très certainement avec attention l’évolution des pays africains en lice dans la compétition, à savoir l’Égypte, emmenée par son fer de lance Mohamed Salah, meilleur buteur de la Premier League anglaise, le Maroc, le Nigeria, le Sénégal et la Tunisie. Les petits poucets de la compétition

ne manqueront pas, non plus, de susciter l’intérêt ; ils sont l’Iran, l’Arabie saoudite, l’Islande et le Panama.QUI POUR

SUCCÉDER À LA

À la retraite depuis quelques années, après une riche carrière dans le secteur éducatif, Mme Nalleedhamanee Caulee ne s’attendait certainement pas à être la première gagnante de l’offre promotionnelle proposée par la MCB en collaboration avec Visa afi n d’« Experience the 2018 FIFA World Cup™ ». Jusqu’au 15 avril, chaque multiple de Rs 500 dépensé avec une carte MCB Visa donnait une chance au détenteur de participer à un tirage au sort. À la clé, un précieux sésame qui ouvre à deux personnes les portes de la demi-fi nale et de la fi nale. Grâce à des dépenses effectuées avec sa carte Visa Prepaid, Mme Caulee et une personne de son choix auront la possibilité de se rendre à St-Pétersbourg pour la demi-fi nale. À l’heure où nous mettions sous presse, le second gagnant, qui repartira avec les billets pour la grande fi nale prévue pour le 15 juillet, n’était pas encore connu.

Mme Caulee décroche le précieux sésame pour St-Pétersbourg

Paul Pogba, Eden Hazard et Cristiano Ronaldo pour faire la différence, tandis que le Brésil, seul pays à avoir gagné cinq Coupes du Monde, voudra absolument effacer la déconvenue d’il y a quatre ans.

On suivra très certainement avec attention l’évolution des pays africains en lice dans la compétition, à savoir l’Égypte, emmenée par son fer de lance Mohamed Salah, meilleur buteur de la Mohamed Salah, meilleur buteur de la Premier League anglaise, le Maroc, le Nigeria, le Sénégal et la Tunisie. Les petits poucets de la compétition

À la retraite depuis quelques années, après une riche carrière dans

certainement pas à être la première gagnante de l’offre promotionnelle Experience the

Jusqu’au 15 avril, chaque multiple de Rs 500 dépensé avec une carte MCB Visa donnait une chance au détenteur

ouvre à deux personnes les portes de la demi-fi nale et de la fi nale.

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Sport

QUAND LE RÊVE

DEVIENT AMBITION

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TEAM MCB :

Tout commence par une envie, une conviction intime, une impertinence et un coup de folie. C’est de là que vient l’audace de transformer un rêve en ambition. C’est de là que vient la Team MCB, née pour aller à la conquête du continent.

Depuis une année déjà, la Team MCB af� che ouvertement son ambition. Celle de devenir l’une des équipes références sur le continent africain. La Fédération mauricienne de Cyclisme (FMC) a eu du � air. Elle a pris la bonne échappée, à un moment où le cyclisme africain est en train de se redessiner a� n de se faire une place sur l’échiquier mondial.

Fini le temps où le cyclisme mauricien n’était qu’un spectateur timide de ces mutations à l’échelle continentale. Cette fois, Maurice veut être de la fête. C’est en toute logique qu’elle ne fait que prendre le sillage de pays comme l’Érythrée, le Rwanda, ou encore l’Éthiopie. Et pour tenir cette cadence infernale, il faut un partenaire qui partage les mêmes valeurs et les mêmes ambitions.

Une approche moderne de partenariat

Ce partenaire, la FMC l’a trouvé en la MCB. Là encore, il a fallu tout redé� nir pour se donner les moyens de mener à bon port cet ambitieux projet. Cette association FMC-MCB est inédite dans le paysage du sport mauricien, car ce n’est pas qu’une simple sponsorisation d’une équipe nationale. Ça va bien au-delà.

C’est un véritable partenariat où la FMC, sa direction technique nationale et la MCB

travaillent en étroite collaboration pour s’assurer que la Team MCB se prépare dans les meilleures conditions possibles et de façon sereine. L’accent est mis sur l’ef� cacité des actions et sur une optimisation du budget alloué a� n de permettre aux coureurs d’avoir un encadrement adéquat, de partir en stages à l’étranger, ou encore de participer à des compétitions sur le continent et ailleurs dans le monde.

La Team MCB, un maillon de l’écosystème du cyclisme

La Team MCB n’est surtout pas une ambition isolée, loin des objectifs globaux du cyclisme mauricien. Bien au contraire, elle fait partie d’un tout. C’est un cercle vertueux où les académies de cyclisme et les clubs ont besoin de la Team MCB pour rêver, pour oser avoir cette ambition à grande échelle et ainsi, pouvoir construire un avenir fructueux pour le cyclisme mauricien.

Et inversement, la Team MCB a besoin des académies et des clubs pour déceler les talents, les former pour alimenter sa base, avec des coureurs homogènes et compétitifs capables de placer Maurice sur la carte africaine, voire mondiale.

La Team MCB est un maillon de l’écosystème du cyclisme mauricien, au même titre que les académies, les clubs, ou encore le pôle espoir. Elle n’est ni plus importante ni moins importante que les autres structures. Chacune de ces structures apporte sa pierre à l’édi� ce d’un cyclisme mauricien capable d’aller à la conquête du continent.

Le rêve n’est jamais assez grand… Et plus nombreuses sont les personnes qui s’y accrochent, plus il devient accessible.

QUAND LE RÊVE

DEVIENT AMBITION

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Visages

After ten years on the job, Julian Ernest, Head of Operations and Projects at MCB Seychelles,

is a proud employee who believes in the value of teamwork and in having the right attitude. His responsibility is to oversee all shared services units (Administration, Human Resources and IT) while focusing on internal service delivery and coordinating major projects to improve the Bank’s pro� tability and customer service.

Julian was part of the � rst cohort of the Forward Graduate Programme who joined the MCB Group in 2008. This two-year programme offered on-the-job learning and a great training opportunity. “Actually, the programme is even more than just a chance to learn the banking business. It offers a whole array of opportunities. It’s about making things happen differently and turning ideas into opportunities. This experience has enabled me to live MCB’s core values to the fullest: teamwork, integrity, knowledge, excellence, innovation and

customer care. I continue to encourage my team members to follow these values on a day-to-day basis. I � rmly believe that both technical skills and the right attitude are key to success,” he says.

Our colleague completed his secondary schooling at St Joseph College in Curepipe, Mauritius. He graduated in Politics and International Relations from the University of Kent, England. During his university years, he had the opportunity to serve an internship at the European Parliament in both Brussels and Strasbourg, where he assisted the Euro MP, Dr Charles Tannock.

Upon his return to Mauritius, Julian joined MCB in 2010 through the Forward Graduate Programme prior to being employed as Operations Executive in the International Department of the Bank. Three years later, he moved to the Seychelles where he contributed to the local branch’s core banking system migration programme. From 2014 to 2015, he worked as Operations and Project

Manager at MCB Seychelles with direct responsibility of the IT and the Methods, Support and Processes Business Units, with an oversight role on major banking projects. He took on the position of Head of Operations and Project Manager in early 2016 and is now a member of the Executive Committee of MCB Seychelles.

During his spare time, Julian has had the opportunity to get acquainted with squash. “In a mere 45 minutes, you can get the hardest cardio and aerobic workout. Squash is interesting as it can be both an individual and team sport. Your mental skills should be as good as your physical skills and it requires extreme hand and eye coordination.”

Julian shares his satisfaction of working for a reputable institution in both Mauritius and the region. “It’s been ten fruitful years with MCB and I’m proud of what I’ve been able to deliver to our institution. Although it has been quite challenging, that’s what I like about my job and what keeps me moving forward.”

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Talents

ROSE-PALANMEHTAB

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ROSE-PALANPRIMÉE PAR L’OBSERVATOIRE DE LA FINANCE (GENÈVE)

L ’année 2018 a commencé sur les chapeaux de roue pour Mehtab Rose-Palan. Notre collègue

est montée sur la troisième marche du podium lors de la 6e édition du prix « Éthique et Con� ance en Finance ». La cérémonie de remise de prix, organisée par l’Observatoire de la Finance de Genève, a eu lieu à la Banque de France, à Paris, en présence d’un prestigieux parterre d’intellectuels du monde de la � nance. « C’est le premier concours auquel je participais. Cela a donc été pour moi un immense honneur d’être arrivée aussi loin dans la compétition et ainsi, de � èrement représenter mon pays sur la scène internationale », raconte la jeune femme avec enthousiasme.

Ce concours annuel a pour but d’encourager les jeunes professionnels à prendre conscience de la dimension éthique des activités � nancières. Les participants ont dû préparer une thèse sur un problème éthique et y apporter une solution. La dissertation de 5 000 mots de Mehtab, intitulée « Ethical Leadership and Ethical Legacies », a été primée par un jury composé d’une vingtaine d’experts éminents en � nance et en éthique.

Encouragée par le London Institute of Banking and Finance, où elle suit à distance des cours en BSc in Banking, Finance and Management, Mehtab a choisi de se pencher pour sa thèse sur le leadership et la culture au sein d’une organisation en prenant comme étude de cas une fraude commise en 2016 par 5 300 employés du groupe � nancier américain Wells Fargo. « Grâce à une approche psychologique, j’ai essayé de comprendre les facteurs qui les ont poussés à commettre cette fraude collective », con� e la trentenaire avant d’expliquer que les 13 années passées à la MCB lui ont permis d’avoir un point de vue éclairé sur les dilemmes quotidiens auxquels font face les employés d’établissements bancaires et d’expliquer comment un leadership et une culture d’entreprise ayant pour fondement l’éthique pourraient être la solution pour s’en prémunir.

À l’annonce de son nom parmi les gagnants, notre collègue était sur un petit nuage. « Quand j’ai réalisé que j’avais reçu le troisième prix, j’étais comme une gamine. Être récompensée parmi les grands professionnels de la � nance issus des quatre coins du monde, je n’y croyais pas ! Les participants sont tous de grands professionnels et les documents qu’ils ont soumis sont de haute facture », révèle-t-elle, encore intimidée.

Aujourd’hui, Mehtab s’épanouit à sonposte au sein du département Risk de la MCB. Celle qui a débuté sa carrière en tant que caissière a, depuis, roulé sa bosse en tant qu’agent du centre d’appels de la MCB avant d’intégrer en 2015 le Credit Management Business Unit. « Le risque, c’est ma passion. Mais j’en ai d’autres aussi : le chant et le piano. Ces activités me permettent d’évacuer le stress après une longue journée de travail », partage-t-elle avec un large sourire.

What next? De nature fonceuse et persévérante, notre interlocutrice compte se lancer dans un MBA avec spécialisation en Banking and Finance dès l’année prochaine, une fois son BSc en poche. Elle évoque également d’éventuelles possibilités de collaborations professionnelles avec l’Observatoire de la Finance à la suite de sa participation à cette compétition internationale. « J’ai certes remporté un prix, mais j’ai aussi fait des rencontres incroyables. J’ai pu notamment discuter avec plusieurs personnalités émérites faisant partie du jury, dont les Prs Paul H. Dembinski, directeur de l’Observatoire de la Finance, et Edouard Dommen, sommité en éthique économique. Et c’est avec plaisir que je compte revoir certains d’entre eux prochainement », explique notre interlocutrice.

Mehtab Rose-Palan, Credit Executive au département Risk, a décroché la troisième place lors de la sixième édition du prestigieux prix international « Éthique et Con� ance en Finance ». Flash-back.

« Ethics & Trust in Finance » sensibilise les jeunes du monde entier aux avantages de l’éthique en fi nance et encourage une gestion de qualité des services bancaires, d’assurances et fi nanciers, basée sur la confi ance et l’intégrité. Lancé en 2006, ce concours mondial est ouvert aux jeunes du monde entier âgés de 35 ans ou moins. Ils sont invités à soumettre une thèse présentant des analyses ou des propositions de moyens novateurs pour promouvoir l’éthique et la confi ance dans la fi nance. « J’invite les jeunes Mauriciens à tenter leur chance à ce concours, tout comme je l’ai fait. C’est une plate-forme idéale pour faire entendre leurs points de vue. Car ce sont ceux de ma génération qui constituent l’avenir de notre secteur fi nancier », fait ressortir Mehtab.

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