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CDG 74 – Maison de la FPT de la Haute Savoie – 55 rue du Val Vert – CS 30 138 Seynod 74600 Annecy Tél : 04 50 51 98 50 – Fax : 04 50 45 52 34 – Courriel : [email protected] Sommaire Préambule.............................................................................................................................. 2 I – Situation des agents exerçant leurs fonctions sur leur lieu de travail ................................... 2 A.Concernant l’obligation de protection pesant sur les employeurs publics ....................... 2 B.Concernant le passe sanitaire ........................................................................................ 2 1)Le champ d’application du passe sanitaire ................................................................ 2 2)Les mesures à prendre en cas de non-respect de l’obligation de présentation du passe sanitaire ..................................................................................................................... 4 C.Concernant l’obligation vaccinale .................................................................................. 5 1)Le champ d’application de l’obligation ...................................................................... 5 2)Les mesures à prendre en cas de non-respect de l’obligation vaccinale ...................... 6 II – Situation des agents ne pouvant pas exercer leurs fonctions ou devant être éloignés du lieu de travail ............................................................................................................................... 7 A.Concernant le télétravail : ............................................................................................. 7 B.Concernant les autorisations spéciales d’absence (ASA) : ............................................... 7 1)ASA pour fermeture de service .................................................................................. 8 2)ASA pour garde d’enfant de moins de 16 ans ............................................................ 8 3)ASA pour isolement des agents vulnérables .............................................................. 9 4)ASA pour isolement des cas contacts à risque et des personnes co-exposées .......... 10 5)ASA des agents présentant des symptômes de la Covid-19 ..................................... 12 6)ASA pour vaccination.............................................................................................. 12 C.Concernant les congés de maladie .............................................................................. 13 III- Synthèse des situations des agents face à la crise sanitaire : ............................................ 14 Annexe – Modèle d’attestation d’isolement de la CPAM valant arrêt de travail dérogatoire ...... 15 Textes applicables : Loi n° 2021-689 du 31 mai 2021 relative à la gestion de la sortie de crise sanitaire Loi n° 2021-1040 du 5 août 2021 relative à la gestion de la crise sanitaire Décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire Décret n° 2021-1162 du 8 septembre 2021 pris pour l’application de l’article 20 de la loi n° 2020-473 du 25 avril 2020 de finances rectificative pour 2020 Arrêté du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire Protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise, dont peuvent utilement s’inspirer les collectivités territoriales Circulaire DGAFP du 9 septembre 2021 relative à l’identification et aux modalités de protection des agents publics civils reconnus vulnérables à la Covid-19 Note d’information du 12 janvier 2021 relative aux modalités de prise en charge des agents territoriaux identifiés comme "cas contact à risque de contamination" et des agents territoriaux présentant des symptômes d'infection au SARS-CoV-2 Note d'information du 5 février 2021 relative aux modalités d'instruction des demandes de reconnaissance en maladie professionnelle des pathologies liées à une infection au SARS-CoV2 dans la fonction publique territoriale Note d'information du 1er juin 2021 relative au télétravail dans la fonction publique territoriale Note d’information du 5 juillet 2021 relative aux modalités d’octroi des ASA pour vaccination Note d’information du 9 septembre 2021 relative aux modalités de prise en charge des agents territoriaux vulnérables présentant un risque de développer une forme grave d’infection au Covid-19 FAQ de la DGAFP et FAQ de la DGCL Le 12/11/2021 Covid-19 – situation du personnel NOTE D’INFORMATION

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CDG 74 – Maison de la FPT de la Haute Savoie – 55 rue du Val Vert – CS 30 138 Seynod 74600 Annecy

Tél : 04 50 51 98 50 – Fax : 04 50 45 52 34 – Courriel : [email protected]

Sommaire Préambule.............................................................................................................................. 2

I – Situation des agents exerçant leurs fonctions sur leur lieu de travail ................................... 2

A.Concernant l’obligation de protection pesant sur les employeurs publics ....................... 2

B.Concernant le passe sanitaire ........................................................................................ 2

1)Le champ d’application du passe sanitaire ................................................................ 2

2)Les mesures à prendre en cas de non-respect de l’obligation de présentation du passe

sanitaire ..................................................................................................................... 4

C.Concernant l’obligation vaccinale .................................................................................. 5

1)Le champ d’application de l’obligation ...................................................................... 5

2)Les mesures à prendre en cas de non-respect de l’obligation vaccinale ...................... 6

II – Situation des agents ne pouvant pas exercer leurs fonctions ou devant être éloignés du lieu

de travail ............................................................................................................................... 7

A.Concernant le télétravail : ............................................................................................. 7

B.Concernant les autorisations spéciales d’absence (ASA) : ............................................... 7

1)ASA pour fermeture de service .................................................................................. 8

2)ASA pour garde d’enfant de moins de 16 ans ............................................................ 8

3)ASA pour isolement des agents vulnérables .............................................................. 9

4)ASA pour isolement des cas contacts à risque et des personnes co-exposées .......... 10

5)ASA des agents présentant des symptômes de la Covid-19 ..................................... 12

6)ASA pour vaccination .............................................................................................. 12

C.Concernant les congés de maladie .............................................................................. 13

III- Synthèse des situations des agents face à la crise sanitaire : ............................................ 14

Annexe – Modèle d’attestation d’isolement de la CPAM valant arrêt de travail dérogatoire ...... 15

Textes applicables : ➢ Loi n° 2021-689 du 31 mai 2021 relative à la gestion de la sortie de crise sanitaire

➢ Loi n° 2021-1040 du 5 août 2021 relative à la gestion de la crise sanitaire

➢ Décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de

crise sanitaire

➢ Décret n° 2021-1162 du 8 septembre 2021 pris pour l’application de l’article 20 de la loi n° 2020-473 du 25

avril 2020 de finances rectificative pour 2020

➢ Arrêté du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire

➢ Protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise, dont peuvent utilement

s’inspirer les collectivités territoriales

➢ Circulaire DGAFP du 9 septembre 2021 relative à l’identification et aux modalités de protection des agents

publics civils reconnus vulnérables à la Covid-19

➢ Note d’information du 12 janvier 2021 relative aux modalités de prise en charge des agents territoriaux

identifiés comme "cas contact à risque de contamination" et des agents territoriaux présentant des

symptômes d'infection au SARS-CoV-2

➢ Note d'information du 5 février 2021 relative aux modalités d'instruction des demandes de reconnaissance en

maladie professionnelle des pathologies liées à une infection au SARS-CoV2 dans la fonction publique

territoriale

➢ Note d'information du 1er juin 2021 relative au télétravail dans la fonction publique territoriale

➢ Note d’information du 5 juillet 2021 relative aux modalités d’octroi des ASA pour vaccination

➢ Note d’information du 9 septembre 2021 relative aux modalités de prise en charge des agents territoriaux

vulnérables présentant un risque de développer une forme grave d’infection au Covid-19

➢ FAQ de la DGAFP et FAQ de la DGCL

Le 12/11/2021

NOTE D’INFORMATION1

Covid-19 – situation du personnel

Covid-19 – situation du personnel

Covid-19 – situation du personnel

Covid-19 – situation du personnel

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Covid-19 – situation du personnel

Covid-19 – situation du personnel

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NOTE D’INFORMATION

Covid-19 – situation du personnelNOTE D’INFORMATION

Covid-19 – situation du personnel

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CDG 74 – Maison de la FPT de la Haute Savoie – 55 rue du Val Vert – CS 30 138 Seynod 74600 Annecy

Tél : 04 50 51 98 50 – Fax : 04 50 45 52 34 – Courriel : [email protected]

➢ Instruction du Ministère des solidarités et de la santé sur la mise en œuvre de l’obligation vaccinale et du passe

sanitaire

Préambule

L’état d’urgence sanitaire a pris fin le 1er juin 2021. Pour autant, des mesures transitoires sont mises en place par la loi

relative à la gestion de la sortie de crise sanitaire du 31 mai, qui vient d’être modifiée par la loi du 5 août 2021 afin

d’encadrer l’accès à certains lieux (y compris pour le personnel qui y est employé) par la mise en place d’un passe

sanitaire. La loi du 5 août instaure également une obligation vaccinale pour certains personnels. Ces mesures sont

précisées par le décret du 1er juin, qui a été modifié par décret du 19 juillet pour imposer le passe sanitaire pour l’accès

à certains établissements dès le 21 juillet, puis par décret du 7 août précisant les modalités d’application de la loi. La

DGAFP et la DGCL ont mis à jour leurs Foires aux Questions à la suite de la publication de ces textes.

Par ailleurs, les mesures de protection des agents vulnérables restent applicables, de même que les mesures générales

concernant la protection de la santé des agents publics et de respect des gestes barrières, qui doivent même être

renforcées du fait du retour d’un plus grand nombre d’agents sur le lieu de travail.

Si le télétravail va progressivement être réduit, une vigilance renforcée doit être exercée par le personnel encadrant à

l’égard de l’ensemble des agents et des situations individuelles spécifiques, notamment dans le cadre d’un retour

partiel en présentiel après plusieurs mois de télétravail intégral, afin notamment de prévenir l’apparition de risques

psycho-sociaux.

I – Situation des agents exerçant leurs fonctions sur leur lieu de travail

A. Concernant l’obligation de protection pesant sur les employeurs publics

L’employeur doit prendre des mesures et donner des consignes permettant d’assurer la sécurité du personnel :

obligation de port du masque, que l’employeur doit fournir et qui, comme le préconise le III de l’annexe 1 du

décret n° 2020-1262 du 16 octobre 2020 modifié, doit respecter la norme EN 14683 + AC : 201 ou une norme

équivalente, ou a minima être doté d’une capacité de filtration supérieure à 90% ; distance de 2 mètres entre deux

personnes si le port du masque est impossible ; lavage régulier des mains ; éviter de se toucher le visage, en

particulier le nez, la bouche et les yeux.

Par ailleurs, les conditions de travail doivent également être aménagées afin de réduire les interactions sociales

et la présence dans les transports : l’employeur organise un lissage des horaires de départ et d’arrivée ; les conditions

d’accueil du public doivent être renforcées, avec, dans toute la mesure du possible, un système de prise de rendez-

vous, l’indication du nombre maximum de personnes dans l’espace en question et la séparation des flux

d’entrée et de sortie.

Les réunions en audio ou visioconférence restent à privilégier. Lorsqu’elles se tiennent en présentiel, les réunions

doivent respecter les gestes barrières, notamment le port du masque, les mesures d’aération/ ventilation des locaux

ainsi que les règles de distanciation (recommandation d’une jauge de 4m2 par personne). Les moments conviviaux dans

les locaux administratifs sont fortement déconseillés ; il est recommandé qu’ils se tiennent dans des espaces

extérieurs. Les déplacements professionnels doivent être limités au strict minimum nécessaire au bon fonctionnement

des services.

Enfin, la restauration administrative pourra être maintenue, dans le cadre d’un protocole prévoyant notamment la

réorganisation des espaces, l’adaptation des plages horaires, le respect d’une jauge maximale d’une personne pour

4m², l’adaptation des plans de circulation, le port du masque lors des déplacements dans la salle de restauration, la

limitation à 6 personnes par table, l’aération des espaces clos, etc.

Pour rappel, le CHSCT doit être consulté préalablement à la mise en place des mesures relatives à l'hygiène et à la

sécurité du travail, notamment sur les règlements et consignes que l'administration envisage d'adopter en matière de

santé et de sécurité.

B. Concernant le passe sanitaire

1) Le champ d’application du passe sanitaire

La loi prévoit que le Premier ministre peut, par décret, imposer l’application d’un passe sanitaire pour accéder à

certains lieux, établissements, services ou évènements, entre le 2 juin 2021 et le 31 juillet 2022.

Dès le 21 juillet 2021, la présentation d’un passe sanitaire a été exigée pour l’accès à des lieux pouvant accueillir au

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moins 50 personnes, où se tenaient des activités culturelles, sportives, ludiques ou festives. Cela a concerné

notamment les salles de conférence, cinéma, centres sportifs couverts, musées, bibliothèques, etc.

Le passe sanitaire exigé peut prendre différentes formes :

- Un examen de dépistage RT-PCR, un test antigénique ou un autotest réalisé sous la supervision d’un

pharmacien (uniquement pour les personnes asymptomatiques et qui ne sont pas cas contact) d'au plus

72h ne concluant pas à une contamination par la covid-19 ;

- Un justificatif du statut vaccinal attestant d'un schéma vaccinal complet de l'un des vaccins contre la covid-

19, qui est rempli dans les conditions suivantes :

o S'agissant du vaccin “ COVID-19 Vaccine Janssen ”, 28 jours après l'administration d'une dose ;

o S'agissant des autres vaccins, 7 jours après l'administration d'une deuxième dose, sauf en ce qui

concerne les personnes ayant été infectées par la covid-19, pour lesquelles ce délai court après

l'administration d'une dose ;

- Un certificat de rétablissement à la suite d'une contamination par la covid-19, délivré sur présentation d'un

document mentionnant un résultat positif à un examen de dépistage RT-PCR réalisé plus de onze jours et

moins de six mois auparavant. Ce certificat n'est valable que pour une durée de six mois à compter de la

date de réalisation de l'examen mentionné à la phrase précédente ;

A défaut de présentation de l’un de ces documents, l’accès à l’établissement, au lieu, au service ou à l’évènement est

refusé, sauf pour les personnes présentant une attestation de contre-indication médicale à la vaccination, remise par

un médecin dans les cas listés à l’annexe II du décret du 1er juin modifié. Dans ce cas, le médecin de prévention

détermine les aménagements du poste et les mesures de prévention complémentaires le cas échéant.

A compter du 9 août 2021 et jusqu’au 31 juillet 2022, ce passe est exigé pour l’accès aux lieux, établissements,

services ou événements où sont exercées les activités suivantes, quel que soit le nombre de personnes accueillies, dont

la liste exhaustive est précisée par le décret. En ce qui concerne les collectivités territoriales, sont notamment

concernés :

- Les établissements d'enseignement artistique (conservatoires) et d'enseignement de la danse (à l’exception

des pratiquants professionnels et de ceux inscrits dans un cycle de formation professionnalisante), les

établissements d'enseignement public de la musique, de la danse et de l'art dramatique et ceux de

l'enseignement artistique relevant du spectacle vivant et des arts plastiques (à l’exception des élèves

inscrits dans un cycle de formation initial ou dans une formation préparant à l’enseignement supérieur) ;

- Les établissements de plein air classés en ERP de type PA, dont l’accès fait habituellement l’objet d’un

contrôle ;

- Les établissements sportifs couverts relevant du type PX, dont l’accès fait habituellement l’objet d’un

contrôle ;

- Les évènements ne présentant pas un caractère cultuel mais organisés dans des lieux de culte du type V ;

- Les musées et salles destinées à recevoir des expositions à vocation culturelle ayant un caractère

temporaire, relevant du type Y (sauf pour les personnes accédant à ces établissements pour des motifs

professionnels ou à des fins de recherche) ;

- Les bibliothèques et centres de documentation relevant du type S (à l’exception des personnes accédant à

ces établissements pour des motifs professionnels ou à des fins de recherche) ;

- Les événements culturels, sportifs, ludiques ou festifs organisés dans l'espace public ou dans un lieu ouvert

au public et susceptibles de donner lieu à un contrôle de l'accès des personnes ;

- Les compétitions et manifestations sportives amateures soumises à une procédure d'autorisation ou de

déclaration ;

- Les foires et salons professionnels ainsi que, lorsqu'ils rassemblent plus de 50 personnes, les séminaires

professionnels organisés en dehors des établissements d'exercice de l'activité habituelle ;

- Les services et établissements de santé, sociaux et médico-sociaux, pour les seules personnes

accompagnant ou rendant visite aux personnes accueillies dans ces services et établissements ainsi que

pour celles qui y sont accueillies pour des soins programmés (sauf en cas d’urgence, d’admission pour un

test Covid et sauf décision contraire du chef de service).

D’après les précisions apportées par les services préfectoraux, « le pass sanitaire dans les ERP de type R n'est

obligatoire que lorsque l'activité qui s'y déroule ne se rattache pas directement à la nature première de

l'établissement. » Par exemple, une exposition organisée dans une crèche donnerait lieu à un accès soumis à la

présentation du passe sanitaire.

Cette réglementation est rendue applicable, à compter du 30 août 2021, aux agents publics, bénévoles et aux autres

personnes qui interviennent dans les lieux, établissements, services ou évènements concernés, lorsque leur activité se

déroule dans les espaces et aux heures où ils sont accessibles au public, à l'exception des activités de livraison et sauf

intervention d'urgence.

Cette réglementation est applicable aux mineurs de plus de douze ans à compter du 30 septembre 2021.

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L’obligation de port du masque n’est pas applicable aux personnes ayant accédé à ces lieux en présentant un passe

sanitaire valide, mais le port du masque peut toutefois être rendu obligatoire par le préfet de département lorsque les

circonstances locales le justifient, ainsi que par l'exploitant ou l'organisateur.

La présentation du passe sanitaire, sous format papier ou électronique, est contrôlée par les responsables des lieux et

établissements ou les organisateurs des évènements dont l'accès est subordonné à cette présentation. Cette

présentation est réalisée sous une forme permettant seulement aux personnes habilitées à en assurer le contrôle de

lire les noms prénoms et date de naissance de la personne concernée ainsi qu’un résultat positif ou négatif de

détention d’un justificatif conforme. Elle ne s’accompagne d’une présentation des documents d’identité que lorsque

ceux-ci sont exigés par les forces de l’ordre.

Les responsables d’établissement doivent avoir au préalable habilité nommément les personnes autorisées à contrôler

les justificatifs pour leur compte et doivent tenir un registre détaillant les personnes ainsi habilitées et la date de leur

habilitation, ainsi que les jours et horaires des contrôles effectués par ces personnes.

La lecture des justificatifs peut être réalisée au moyen d'une application mobile dénommée “ TousAntiCovid Vérif ”,

mise en œuvre par le ministre chargé de la santé (direction générale de la santé). Ces données ne sont pas conservées

sur l'application “ TousAntiCovid Vérif ”. Elles ne sont traitées qu'une seule fois, lors de la lecture du justificatif.

Les personnes procédant aux contrôles sont préalablement informées des obligations qui leur incombent, notamment

en matière de protection des données à caractère personnel. L'accès à l'application “ TousAntiCovid Vérif ” par les

personnes habilitées nommément à contrôler les justificatifs est conditionné au consentement à ces obligations. Ces

mêmes personnes mettent en place, à destination des personnes concernées par le contrôle des justificatifs et sur le

lieu dans lequel ce contrôle est effectué, une information appropriée et visible relative à ce contrôle.

2) Les mesures à prendre en cas de non-respect de l’obligation de présentation

du passe sanitaire

Les agents publics peuvent être concernés par l’obligation de présentation d’un passe sanitaire, lorsqu’ils participent à

une activité impliquant de se rendre dans un lieu soumis à la présentation de ce passe (animateurs de centres de loisirs

par exemple) ou lorsque l’accès à leur lieu de travail est soumis à cette présentation (personnel des EHPAD, musées,

bibliothèques ou piscines par exemple, à compter du 30 août).

Les employeurs publics peuvent donc être amenés à contrôler la présentation du passe, en tant que responsables de

ces établissements. Il s’agit d’une obligation dont le non-respect est sanctionné pénalement ainsi que par une décision

de fermeture administrative de l’établissement après mise en demeure. Tout agent présentant un faux document ou un

document appartenant à autrui encourt également une amende.

La présentation par l’agent d’un justificatif de statut vaccinal se fait sous une forme ne permettant d’identifier que la

nature de celui-ci et l’information selon laquelle le schéma vaccinal de la personne est complet. A titre dérogatoire,

l’employeur est alors autorisé à conserver le résultat de cette vérification jusqu’à la fin de la période durant laquelle le

passe sanitaire est en vigueur, et à délivrer à l’agent un titre spécifique permettant une vérification simplifiée.

Lorsqu’un agent n’est pas en mesure de présenter son passe sanitaire, il doit être éloigné du service. La loi rappelle

alors qu’il a la possibilité de mobiliser des congés ou RTT, avec l’accord de son employeur. Mais si son absence ne peut

pas être régularisée, une suspension de ses fonctions ou de son contrat de travail lui est notifiée le jour même, par

remise en main propre contre signature ou devant témoins (il faut plusieurs témoins). Cette suspension s’accompagne

d’une retenue sur la rémunération et prend fin dès que l’agent est en mesure de présenter l’un des justificatifs requis.

Lorsque la suspension se prolonge au-delà d’une durée équivalente à trois jours travaillés, l’employeur convoque

l’agent à un entretien afin d’inviter l’agent à se conformer à ses obligations, de l’informer sur les possibilités de

vaccination, lui rappeler la possibilité de consultation de son médecin traitant et/ou du médecin de prévention rattaché

à sa collectivité, et d’examiner avec lui les moyens de régulariser sa situation, notamment les possibilités de télétravail,

si sa situation le permet, ou d’affectation, le cas échéant temporaire, sur un autre poste correspondant à son grade

mais non soumis à l’obligation de présentation du passe sanitaire. Il ne s’agit pas d’une obligation de reclassement

pesant sur l’employeur mais seulement d’une possibilité. Si cette régularisation n’est pas possible, l’agent reste

suspendu jusqu’à ce qu’il puisse présenter un justificatif.

Dans cette situation, l’agent reste en position d’activité et continue notamment de bénéficier de ses droits à congés

maladie et à avancement d’échelon et de grade. De même, son emploi ne devient pas vacant.

En revanche, puisqu’il ne s’agit pas d’une période de service effectif, ses droits à congés et à RTT sont réduits au

prorata de la période de suspension, et cette période n’entre pas en compte pour l’ouverture des droits à certains

congés des contractuels soumis à une condition d’ancienneté, ni comme période de stage pour les fonctionnaires

stagiaires. Cette période n’est pas non plus prise en compte pour la constitution des droits à pension, en l’absence de

cotisations retraite.

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C. Concernant l’obligation vaccinale

1) Le champ d’application de l’obligation

Sont soumis à l’obligation vaccinale, à compter du 7 août 2021 :

- Les agents (soignants et non soignants) exerçant notamment dans :

o Les établissements de santé, délivrant des soins avec hébergement, sous forme ambulatoire ou à

domicile, les centres de santé, maisons de santé, centres de dépistage, etc. ;

o Les services de prévention et de santé au travail compétents pour les salariés de droit privé ;

o Les établissements et services sociaux et médico-sociaux prenant en charge des enfants

handicapés, des mineurs délinquants, les établissements d’aide ou de réadaptation par le travail,

les établissements d’accueil ou d’assistance à domicile des personnes âgées ou handicapées, les

centres de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie ou centres d'accueil et

d'accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogue ;

o Les logements-foyers ne relevant pas des établissements sociaux et médico-sociaux ou les

résidences-services ou habitats inclusifs, destinés à l’accueil des personnes âgées ou

handicapées ;

- Les autres professionnels de santé mentionnés à la quatrième partie du code de la santé publique [il s’agit

des professions suivantes :

o Les professions médicales : médecins, sages-femmes et odontologistes

o Les professions de la pharmacie et de la physique médicale : pharmaciens, préparateurs en

pharmacie, préparateurs en pharmacie hospitalière, physiciens médicaux

o Les professions d’auxiliaires médicaux (infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, pédicures-

podologues, ergothérapeutes et psychomotriciens, orthophonistes et orthoptistes, manipulateurs

d’électroradiologie médicale et techniciens de laboratoire médical, audioprothésistes, opticiens-

lunetiers, prothésistes et orthésistes, diététiciens), aides-soignants, auxiliaires de puériculture et

ambulanciers] ;

- Toute autre personne faisant usage du titre de psychologue, d’ostéopathe ou de chiropracteur, de

psychothérapeute ;

- Les étudiants ou élèves des établissements préparant à l’exercice des professions médicales et les

personnes travaillant dans les mêmes locaux* que celles visées aux deux points précédents (professionnels

de santé et personnes faisant usage d’un titre médical) ;

- Les professionnels employés comme aides à domicile au titre de la prestation de compensation du

handicap ou de l’allocation personnalisée d’autonomie ;

- Les sapeurs-pompiers des SDIS ;

- Les personnes assurant le transport de malades ou de matériel médical.

* L’obligation concernera ces professionnels mais également tous les agents travaillant dans les mêmes locaux, qu’il

s’agisse du personnel administratif ou technique. Le décret précise que cette notion de locaux désigne les espaces

dédiés à titre principal à l'exercice de l'activité des professionnels de santé ainsi que ceux où sont assurées, en leur

présence régulière, les activités accessoires, notamment administratives, qui en sont indissociables. Un professionnel

exerçant dans le même service mais hors de l’espace dédié à ces professions de santé n’est donc pas inclus dans cette

obligation.

En revanche, cette obligation ne s’applique pas aux personnes chargées de l’exécution d’une tâche ponctuelle au sein

des locaux dans lesquels les personnes susvisées travaillent (exemple : livraison, réparation urgente). Mais les agents

dont l’intervention est planifiée et récurrente sont concernés par l’obligation dès lors qu’ils sont amenés à côtoyer

régulièrement le personnel de santé et les personnes accueillies.

Concrètement, dans les collectivités territoriales, seront notamment concernés par cette obligation vaccinale les

personnels des EHPAD, des services de médecine préventive, ou de tout autre service ou établissement au sein duquel

travaillent des professionnels de santé.

Concernant le personnel des crèches, la loi du 5 août 2021 incluait les auxiliaires médicaux telles que les infirmières et

auxiliaires de puériculture dans le champ de l’obligation vaccinale, et visait également par extension l’ensemble du

personnel des crèches. Toutefois, la loi du 10 novembre 2021 revient sur cette obligation et la restreint, au sein de ces

établissements, aux seuls professionnels et personnes dont l'activité comprend l'exercice effectif d'actes de prévention,

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de diagnostic ou de soins attachés à leur statut ou à leur titre.

Par conséquent, à compter du 12 novembre 2021, le personnel des crèches n’est plus soumis à l’obligation vaccinale, à

l’exception des agents chargés de réaliser des actes de prévention ou d’administrer des soins autres que l’aide à la

prise de médicament dans le cadre des actes de la vie courante (cette exception devrait concerner notamment les

infirmier territoriaux).

Les collectivités pouvaient donc imposer l’obligation vaccinale à leurs agents jusqu’à cette date mais ne le peuvent plus

désormais. Toute suspension pour défaut de respect de cette obligation prononcée avant cette date prend donc fin de

plein droit au 12 novembre et l’agent reprend ses fonctions s’il ne fait pas partie des agents restant soumis à cette

obligation.

Les personnes soumises à cette obligation peuvent soit justifier du respect de leur obligation de vaccination en

présentant le certificat de statut vaccinal, ou un certificat de rétablissement pendant sa durée de validité (présentation

d'un document mentionnant un résultat positif à un examen de dépistage RT-PCR réalisé plus de onze jours et moins

de six mois auparavant. ATTENTION : Ce certificat n'est valable que pour une durée de six mois à compter de la date de

réalisation de l'examen mentionné à la phrase précédente), soit justifier ne pas être soumises à cette obligation en

présentant un certificat médical de contre-indication au médecin du travail / de prévention compétent, qui informera

l’employeur, sans délai, de la satisfaction à l’obligation vaccinale avec, le cas échéant, le terme de validité du certificat

transmis. Dans ce dernier cas, le médecin de prévention détermine les aménagements du poste et les mesures de

prévention complémentaires le cas échéant. L’employeur n’a pas à être destinataire du certificat médical de son salarié

mais devra recevoir les conclusions écrites du médecin du travail / de prévention.

L’employeur doit se voir remettre ces justificatifs par les personnes placées sous sa responsabilité et les conserver de

manière sécurisée jusqu’à la fin de l’obligation vaccinale.

2) Les mesures à prendre en cas de non-respect de l’obligation vaccinale

Les personnes ne respectant pas l’obligation vaccinale ont interdiction d’exercer leur activité.

Lorsque l’employeur constate qu’un agent public ne peut plus exercer son activité car il ne respecte pas l’obligation

vaccinale, il l’informe sans délai des conséquences qu’emporte cette interdiction d’exercer sur son emploi ainsi que des

moyens de régulariser sa situation.

L’agent public qui fait l’objet d’une interdiction d’exercer peut mobiliser, avec l’accord de son employeur, des jours de

congés payés ou RTT. À défaut, il est suspendu de ses fonctions ou de son contrat de travail. La décision prend effet le

jour même ou à l’issue des congés ou RTT de l’agent. Elle lui est notifiée par remise en main propre contre signature

ou devant témoins.

Zoom sur les contre-indications médicales à la vaccination contre la Covid-19 :

Le décret n° 2021-1059 du 7 août 2021 modifiant le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les

mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire précise les cas de contre-

indications.

Les cas de contre-indication médicale faisant obstacle à la vaccination contre la covid-19 et permettant

la délivrance du certificat de contre-indication permettant de déroger à l’obligation vaccinale sont les

suivants :

1. Contre-indications inscrites dans le RCP (résumé des caractéristiques du produit) :

- Antécédent d’allergie documentée (avis allergologue) à un des composants du vaccin en particulier

polyéthylène-glycols et par risque d’allergie croisée aux polysorbates ;

- Réaction anaphylaxique au moins de grade 2 (atteinte au moins de 2 organes) à une première injection

d’un vaccin contre le COVID posée après expertise allergologique ;

- Personnes ayant déjà présenté des épisodes de syndrome de fuite capillaire (contre-indication

commune au vaccin Vaxzevria et au vaccin Janssen)

- Personnes qui ont présenté un syndrome thrombotique et thrombocytopénique (STT) suite à la

vaccination par Vaxzevria.

2. Recommandation médicale de ne pas initier une vaccination (1ère dose) :

- Syndrome inflammatoire multi systémique pédiatrique (PIMS) post COVID-19

3. Une recommandation établie après concertation médicale pluridisciplinaire de ne pas effectuer la

seconde dose de vaccin suite à la survenue d'un effet indésirable d'intensité sévère ou grave attribué à la

première dose de vaccin signalé au système de pharmacovigilance (par exemple : la survenue de

myocardite, de syndrome de Guillain-Barré …).

4. Situations de contre-indication temporaire à la vaccination contre la Covid 19 :

- Traitement par anticorps monoclonaux anti-SARS-CoV-2. ;

- Myocardites ou péricardites antérieures à la vaccination et toujours évolutives

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La suspension, qui s’accompagne de l’interruption du versement de la rémunération, prend fin dès que l’agent public

remplit les conditions nécessaires à l’exercice de son activité. Elle ne peut être assimilée à une période de travail

effectif pour la détermination de la durée des congés payés ou RTT ainsi que pour les droits acquis par l’agent public

au titre de son ancienneté. Ainsi, à la différence des agents ne présentant pas de passe sanitaire, les agents ne

respectant pas l’obligation vaccinale ne conservent pas de droits à l’avancement ni aucun des droits au titre de

l’ancienneté. Cette période n’est pas non plus prise en compte dans la période de stage, ni pour la constitution des

droits à pension.

Pendant cette suspension, l’agent public conserve le bénéfice de ses droits à congés maladie notamment, et des

garanties de protection sociale complémentaire auxquelles il a souscrit (mais pas le versement de la participation par

l’employeur). Son emploi ne devient pas vacant.

Lorsque le contrat à durée déterminée d’un agent public contractuel est suspendu, le contrat prend fin au terme prévu

si ce dernier intervient au cours de la période de suspension.

Lorsque l'employeur constate qu'un professionnel de santé ne peut plus exercer son activité en application du présent

article depuis plus de trente jours, il en informe, le cas échéant, le conseil national de l'ordre dont il relève.

La méconnaissance de l’interdiction d’exercer peut être sanctionnée par une amende et le conseil national de l’ordre

dont la personne relève peut être saisi. De même, la méconnaissance de l’obligation de contrôle par l’employeur est

sanctionnée pénalement.

II – Situation des agents ne pouvant pas exercer leurs fonctions ou devant être éloignés du lieu

de travail

Différentes situations se présentent :

A. Concernant le télétravail :

L’amélioration de la situation sanitaire a permis d’envisager un assouplissement progressif des modalités d’exercice

des fonctions en télétravail.

A compter du 1er septembre 2021, l’exercice des fonctions en télétravail s’effectuera, de nouveau, selon les modalités

de droit commun telles que définies par le décret du 11 février 2016. Ainsi, le télétravail ne sera alors plus possible si

la collectivité n’a pas délibéré à cette date. Pour rappel, vous trouverez sur le site du CDG74 un modèle de délibération

instaurant le télétravail à soumettre préalablement au comité technique pour avis.

L’ensemble de ces préconisations s’applique sous réserve du maintien de l’amélioration de la situation sanitaire et ne

remet pas en cause le régime juridique spécifique applicable aux agents vulnérables tel que précisé ci-dessous.

Pour les agents dont les fonctions ne peuvent qu’accessoirement être exercées à distance, le Gouvernement invite les

employeurs publics à mettre en place une organisation de service permettant de réduire au maximum le temps de

présence pour l’exécution des tâches qui ne peuvent être réalisées en télétravail. Cela peut passer par un aménagement

des horaires de travail et d’ouverture des services afin de limiter les interactions sociales, et par la mise en place d’un

système de prise de rendez-vous pour la réception des usagers.

Il est également rappelé que le télétravail doit impérativement être mis en place dès que cela est possible pour les

personnes vulnérables et les cas contact à risque ainsi que les personnes co-exposées. À défaut, ces agents

bénéficieront d’une autorisation d’absence dans les conditions détaillées ci-après.

B. Concernant les autorisations spéciales d’absence (ASA) :

Plusieurs types d’ASA sont susceptibles d’être accordées aux agents publics, à condition que le télétravail ne soit pas

possible :

- Les ASA pour fermeture de service, ou lorsque l’employeur n’a pas de missions à confier à un agent du fait

de la crise sanitaire. Cette ASA peut n’être que partielle en fonction des missions qui peuvent perdurer ou

non.

- Les ASA pour garde d’enfant de moins de 16 ans, du fait d’une fermeture de crèche ou établissement

scolaire, ou si l’enfant est cas contact à risque ou personne co-exposée.

- Les ASA pour isolement des personnes vulnérables,

- Les ASA pour isolement des cas contact à risque ou personne co-exposée,

- Les ASA pour isolement des agents présentant des symptômes de la Covid-19

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- Les ASA pour vaccination

Les autorisations spéciales d’absence ont pour conséquence le maintien du traitement, du régime indemnitaire et des

droits à avancement et à congés des agents. Ces périodes sont considérées comme des services effectués et n’ont pas

à être récupérées par les agents.

En revanche, comme les congés maladie, elles peuvent impacter les RTT dans les conditions prévues par la circulaire du

18 janvier 2012 , qui précise les modalités de calcul de la diminution des droits à RTT.

Il convient d’appliquer le calcul suivant : Q = N1 / N2

- Q est le quotient de réduction et correspond au nombre de jours ouvrables à partir desquels 1 jour de RTT est acquis

- N1 = 228 jours ouvrables dans l’année ;

- N2 = nombre de RTT annuelles d’un agent.

Pour rappel, le nombre de RTT acquises en fonction de la durée hebdomadaire est le suivant :

Durée hebdomadaire de travail 39h 38h 37h 36h

Nombre de jours de RTT annuel 23j 18j 12j 6j

Par conséquent, dès lors qu’un agent atteint, en une seule fois ou cumulativement, le nombre de jour d’absence égal à

au quotient Q, 1 jour de RTT lui sera enlevé, et ainsi de suite. Ce retrait prend effet en fin d’année civile et peut générer

une régularisation sur l’année N+1.

Exemple : un agent ayant 23j de RTT annuels est en ASA pendant 25j durant le confinement. Son quotient de

réduction est donc égal à 9,91 (228/23), arrondi à 10 jours. Il lui sera donc retiré 2 jours de RTT pour cette

absence.

1) ASA pour fermeture de service

Lorsque les mesures exceptionnelles prises au niveau national imposent la fermeture d’un service public local (crèches,

écoles, bibliothèque, musée, conservatoire, etc.), l’employeur peut affecter temporairement les agents concernés dans

un autre emploi de leur grade. Il en va de même si, sans concerner l’ensemble d’un service, les missions d’un agent ne

peuvent pas perdurer du fait de la crise sanitaire.

Un arrêté de changement d’affectation temporaire paraît nécessaire pour encadrer juridiquement cette situation.

A défaut, et faute d’alternative, un placement en autorisation spéciale d’absence partielle ou totale selon les cas, pourra

être envisagé.

2) ASA pour garde d’enfant de moins de 16 ans

Certaines classes peuvent être amenées à fermer du fait notamment d’une contamination, ou un enfant identifié

comme cas contact à risque ou personne co-exposée peut devoir être isolé de la classe.

Dans ce cas, les parents d’enfants de moins de 16 ans ou en situation de handicap peuvent bénéficier d’une ASA

accordée par l’employeur s’ils justifient auprès de ce dernier devoir garder leurs enfants et être dans l’impossibilité de

télétravailler. En revanche, ce dispositif ne peut bénéficier qu’à un seul parent à la fois. L’agent public remet donc à son

employeur une attestation sur l’honneur indiquant qu’il ne dispose pas d’autre moyen de garde et qu’il est le seul des

deux parents assurant la garde pour les jours concernés (possibilité d’alternance entre les deux parents sur la période).

Les parents d’enfants de moins de 16 ans ou en situation de handicap devront fournir une attestation de non prise en

charge de l’enfant émise par l’établissement scolaire ou la mairie (ou toute personne ou organisme assurant

habituellement la garde de l’enfant) pour pouvoir être placés en autorisation spéciale d’absence si le télétravail est

impossible.

Pour les agents dont l’enfant serait considéré comme « cas contact à risque » ou « personne co-exposée », le parent

pourra bénéficier d’une ASA ne s’imputant pas sur le contingent d’ASA pour garde d’enfants habituel, si le télétravail

est impossible. En revanche, ce dispositif ne peut bénéficier qu’à un seul parent à la fois. L’agent public remet donc à

son employeur une attestation sur l’honneur indiquant qu’il est le seul des deux parents demandant à bénéficier de la

mesure pour les jours concernés ainsi qu’un document attestant que l’enfant est cas contact à risque.

La possibilité de percevoir des indemnités journalières de la sécurité sociale pour les parents relevant du régime

général (fonctionnaires à temps non complet inférieur à 28h hebdomadaires et contractuels) est de nouveau ouverte à

compter du 1er septembre 2020, que la garde d’enfant soit motivée par une fermeture d’un établissement d’accueil de

l’enfant, d’une classe, un « cas contact » ou une personne co-exposée. Pour cela, l’employeur peut effectuer une

déclaration sur declare.ameli (rubrique « accéder au service garde d’enfants ») et mettre en place la subrogation.

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Enfin, les agents dont l’enfant serait malade, qu’il soit atteint ou non de la Covid-19, conservent la possibilité de

solliciter une ASA pour garde d’enfant malade dans les conditions habituelles (sur justificatif médical) et dans la limite

de ses droits.

3) ASA pour isolement des agents vulnérables

À compter du 27 septembre 2021, date d’entrée en vigueur du décret n°2021-1162 du 8 septembre 2021 susvisé, ce

sont 13 critères de vulnérabilité qui s’appliquent désormais, avec une catégorie supplémentaire de « salariés

sévèrement immunodéprimés ».

Ainsi, pour être considéré comme vulnérable, c’est-à-dire présentant un risque, attesté par un médecin, de développer

une forme grave d'infection au virus SARS-CoV-2, un agent doit :

I. Soit être dans l’une des situations suivantes (13 critères) :

a) Être âgé de 65 ans et plus ;

b) Avoir des antécédents (ATCD) cardio-vasculaires : hypertension artérielle compliquée (avec complications

cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), ATCD d'accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, de chirurgie

cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;

c) Avoir un diabète non équilibré ou présentant des complications ;

d) Présenter une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d'une infection virale : (broncho-

pneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire, syndrome d'apnées du sommeil, mucoviscidose

notamment) ;

e) Présenter une insuffisance rénale chronique sévère

f) Être atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;

g) Présenter une obésité (indice de masse corporelle (IMC) > 30 kgm2) ;

h) Être atteint d'une immunodépression congénitale ou acquise, non sévère :

- médicamenteuse : chimiothérapie anticancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou

corticothérapie à dose immunosuppressive ;

- infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3 ;

- consécutive à une greffe d'organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ;

- liée à une hémopathie maligne en cours de traitement ;

i) Être atteint de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins ;

j) Présenter un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie ;

k) Être au troisième trimestre de la grossesse ;

l) Être atteint d'une maladie du motoneurone, d'une myasthénie grave, de sclérose en plaques, de la maladie de

Parkinson, de paralysie cérébrale, de quadriplégie ou hémiplégie, d'une tumeur maligne primitive cérébrale, d'une

maladie cérébelleuse progressive ou d'une maladie rare ;

m) Être atteint de trisomie 21.

II. Soit être dans l’une des situations suivantes (sévèrement immunodéprimé) :

o avoir reçu une transplantation d’organe ou de cellules souches hématopoïétiques ;

o être sous chimiothérapie lymphopéniante ;

o être traité par des médicaments immunosuppresseurs forts, comme les antimétabolites (cellcept, myfortic,

mycophénolate mofétil, imurel, azathioprine) et les AntiCD20 (rituximab : Mabthera, Rixathon, Truxima) ;

o être dialysé chronique ;

o au cas par cas, être sous immunosuppresseurs sans relever des catégories susmentionnées ou être porteur d'un

déficit immunitaire primitif.

À partir du 27 septembre, les conditions pour qu’un agent vulnérable puisse bénéficier d’une ASA seront différentes

selon que cet agent relève de la situation I. (13 critères) ou de la situation II. (sévèrement immunodéprimé).

Pour l’agent vulnérable au titre de l’un des 13 critères, il convient de :

1) recourir totalement ou partiellement au télétravail (en fonction des missions exercées par l’agent, des risques

psycho-sociaux encourus, de la volonté de l’employeur et de celle de l’agent – si besoin, l’avis du médecin de

prévention peut être utilement sollicité) ;

2) si le recours au télétravail n’est pas possible, ou si les missions sont exercées partiellement ou totalement en

présentiel, l’employeur devra mettre en œuvre des mesures de protections renforcées qui devront correspondre

aux aménagements de postes suivants pour permettre l’exercice des missions dans des conditions de sécurité

satisfaisantes* :

a) L'isolement du poste de travail, notamment par la mise à disposition d'un bureau individuel ou, à défaut, son

aménagement, pour limiter au maximum le risque d'exposition, en particulier par l'adaptation des horaires ou la

mise en place de protections matérielles ;

b) Le respect, sur le lieu de travail et en tout lieu fréquenté par la personne à l'occasion de son activité

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professionnelle, de gestes barrières renforcés : hygiène des mains renforcée, port systématique d'un masque de

type chirurgical lorsque la distanciation physique ne peut être respectée ou en milieu clos, avec changement de

ce masque au moins toutes les quatre heures et avant ce délai s'il est mouillé ou humide ;

c) L'absence ou la limitation du partage du poste de travail ;

d) Le nettoyage et la désinfection du poste de travail et des surfaces touchées par la personne au moins en

début et en fin de poste, en particulier lorsque ce poste est partagé ;

e) Une adaptation des horaires d'arrivée et de départ et des éventuels autres déplacements professionnels,

compte tenu des moyens de transport utilisés par la personne, afin d'y éviter les heures d'affluence ;

f) La mise à disposition par l'employeur de masques de type chirurgical en nombre suffisant pour couvrir les

trajets entre le domicile et le lieu de travail lorsque la personne recourt à des moyens de transport collectifs.

3) placer l’agent en ASA, si et seulement si

SOIT ces 4 conditions cumulatives sont remplies :

o l’agent produit un certificat médical attestant de sa vulnérabilité au titre de l’un de ces 13 critères ;

o l’agent est affecté à un poste de travail susceptible de l’exposer à de fortes densités virales** ;

o l’agent ne peut pas recourir totalement au télétravail ;

o l’agent ne peut pas bénéficier des mesures de protection renforcées.

SOIT ces 3 conditions cumulatives sont remplies :

o l’agent produit un certificat médical attestant de sa vulnérabilité au titre de l’un de ces 13 critères ;

o l’agent produit un certificat médical attestant d’une contre-indication à la vaccination, pour l’une des contre-

indications listées à l’annexe 2 du décret n°2021-699 modifié (cf zoom à la vaccination contre la Covid-19) ;

o l’agent ne peut pas recourir totalement au télétravail ;

*En l'absence de mise en place des mesures de protection renforcées ci-dessus mentionnées ou si l’agent estime que

les mesures de protection sont insuffisantes, ce dernier peut saisir le médecin de prévention qui se prononce, en

recourant le cas échéant à l'équipe pluridisciplinaire de santé au travail, sur la possibilité de poursuite ou de reprise du

travail en présentiel. L’agent est placé en ASA dans l'attente de l'avis du médecin de prévention.

**Lorsque l'employeur estime que le poste de travail d’un agent qui demande un placement en ASA ne remplit pas les

conditions, en particulier l’exposition à de fortes densités virales, il doit saisir le médecin de prévention, qui se

prononce, en recourant le cas échéant à l'équipe pluridisciplinaire de santé au travail, sur le respect de ce ou ces

critères et vérifie la mise en œuvre des mesures de protection renforcées dont bénéficie cet agent. Il peut utilement

formuler des préconisations et conseils visant à améliorer l’adéquation entre le poste, les mesures de protection et la

situation médicale de l’agent. Ce dernier est placé en ASA dans l'attente de l'avis du médecin de prévention.

Pour l’agent vulnérable car sévèrement immunodéprimé :

1) recourir totalement au télétravail ;

2) placer l’agent en ASA si ces 2 conditions cumulatives sont remplies :

o l’agent produit un certificat médical attestant de sa vulnérabilité au titre de l’une des situations relevant de

l’immunodépression sévère ;

o l’agent ne peut pas recourir totalement au télétravail.

Les agents qui ne relèvent pas de l’une de ces situations ne pourront pas être placés en ASA au titre de leur état de

santé.

En pratique, c’est l’agent qui doit demander un placement en ASA au titre de sa vulnérabilité et fournir les documents

correspondants, et notamment un certificat délivré par le médecin de son choix. Pour les agents qui ont déjà fait l’objet

d’un certificat d’isolement entre mai 2020 et septembre 2021, un nouveau justificatif est nécessaire.

Depuis le 12 novembre 2020, il est possible pour les agents vulnérables de bénéficier d’un arrêt de travail en effectuant

une déclaration sur declare.ameli.

Enfin, pour les agents partageant leur domicile avec une personne vulnérable ou avec une personne présentant un très

haut risque de forme grave de la Covid-19, le télétravail devra d’autant plus être privilégié. À défaut, des conditions

d’emploi aménagées devront être mises en place par l’employeur, en lien le cas échéant avec le médecin de prévention.

4) ASA pour isolement des cas contacts à risque et des personnes co-exposées

Pour rappel, il relève de la responsabilité de l’employeur de mettre en place les mesure d’hygiène et de sécurité sur le

lieu de travail, mais il appartient à l’agent de les respecter afin de ne pas créer une situation de cas contact.

Il relève de la responsabilité de chaque agent de déclarer à son employeur si une situation de cas contact avérée se

présente pour lui afin que toutes les mesures nécessaires puissent être prises.

Tant qu’un agent n’a pas déclaré de symptômes ou n’a pas été testé positif ou n’a pas été officiellement « cas contact »

ou « personne co-exposée », il doit rester au travail, si le télétravail est impossible. L’apparition de symptômes doit

conduire sans délai à un retrait du milieu du travail et à une orientation vers le médecin traitant.

Un agent contacté par l’ARS ou la CPAM car identifié comme « cas contact » ou « personne co-exposée » peut solliciter

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à ce titre un justificatif à fournir à son employeur. En aucun cas un agent ne peut lui-même se qualifier de « cas

contact » ou « personne co-exposée » sans justificatif. En outre, les personnes qui ont côtoyé des personnes identifiées

comme cas contact ne sont pas considérées comme des cas contacts, selon la doctrine sanitaire en vertu de laquelle

« les cas contacts de cas contacts ne sont pas des cas contacts ».

Les résultats d’un test de dépistage à la Covid-19 sont couverts par le secret de la vie privée et ne sont donc pas

communicables à l’employeur.

Conduite à tenir pour un agent « cas contact » ou « personne co-exposée » qui est fortement immunodéprimé OU n’est

pas bénéficiaire d’un schéma vaccinal complet :

1) S’isoler immédiatement, réaliser un test de dépistage le plus rapidement possible et faire une déclaration de

maintien à domicile sur le site declare.ameli.

2) Si le test est positif, rester en isolement pendant toute la durée indiquée par la CPAM ou l’ARS (minimum 7 jours).

3) Si le test est négatif, rester en isolement jusqu’au résultat négatif du 2ème test de dépistage (test de contrôle) à

réaliser 7 jours après le dernier contact avec la personne malade (ou après sa guérison en cas de contact régulier

avec elle, au domicile par exemple, soit 17 jours depuis le test positif de la personne malade).

4) Si le test de contrôle est positif, rester en isolement pendant toute la durée indiquée par la CPAM ou l’ARS

(minimum 7 jours).

Cet agent ne doit pas se rendre sur son lieu de travail. Lorsque l’employeur est informé que l'un de ses agents relève

d’une telle situation, il doit lui permettre de télétravailler. Si le télétravail est impossible, il le place alors en ASA sauf si

la personne bénéficie d’un arrêt maladie.

L’employeur peut percevoir des indemnités journalières pour un agent du régime général identifié comme cas contact

ou personne co-exposée, qui se sera déclaré comme tel sur declare.ameli et aura obtenu un arrêt de travail

dérogatoire. Il appartient alors à l’employeur de faire une télé-déclaration pour cet arrêt de travail, puis de transmettre

les données de paie pour le calcul des IJSS pour ensuite les récupérer soit directement par subrogation, soit

indirectement par compensation sur la rémunération suivante de l’agent.

Conduite à tenir pour un agent « cas contact » ou « personne co-exposée » qui n’est pas fortement immunodéprimé ET

est bénéficiaire d’un schéma vaccinal complet :

1) S’isoler immédiatement et réaliser un test de dépistage le plus rapidement possible.

2) Si le test est positif, rester en isolement pendant toute la durée indiquée par la CPAM ou l’ARS (minimum 7 jours)

puis reprendre le travail (pas besoin de réaliser un test de contrôle).

3) Si le test est négatif, ne pas rester en isolement mais être prudent (mesures barrières renforcées, port du masque à

domicile, limiter les interactions sociales, réaliser un autre test en cas de symptômes, etc.) et réaliser un test de

contrôle 7 jours après le dernier contact avec la personne malade (ou après sa guérison en cas de contact régulier

avec elle, au domicile par exemple, soit 17 jours depuis le test positif de la personne malade).

4) Si le test de contrôle est positif, rester en isolement pendant toute la durée indiquée par la CPAM ou l’ARS

(minimum 7 jours).

Dans un premier temps, cet agent ne doit pas se rendre sur son lieu de travail. Lorsque l’employeur est informé que

l'un de ses agents relève d’une telle situation, il doit lui permettre de télétravailler. Si le télétravail est impossible, il le

place alors en ASA sauf si la personne bénéficie d’un arrêt maladie.

Zoom sur le schéma vaccinal complet

Le schéma vaccinal est dit « complet » quand un individu a reçu :

o Soit une dose de vaccin Janssen depuis au moins 28 jours

o Soit 2 doses de vaccin Pfizer ou Moderna ou AstraZeneca depuis au moins 7 jours.

o Soit une dose de vaccin Pfizer ou Moderna ou AstraZeneca depuis au moins 7 jours pour les

personnes ayant eu un antécédent de Covid documenté par un test PCR positif ou examen

d’imagerie informatif (TDM)

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La définition d’une « personne contact » a évolué suite à l’avis du Haut conseil de la santé publique du 15 juin 2021.

Trois types de personne contact sont distinguées ; dans tous les cas, il s’agit d’une personne qui a été en contact avec

une personne positive à la Covid-19 (ou probablement positive) sans mesure de protection efficace :

- Personne contact à risque élevé (personne n’ayant pas reçu un schéma vaccinal complet depuis le délai indiqué*

ou atteinte d’une immunodépression grave)

- Personne contact à risque modéré (personne non immunodéprimée ayant reçu un schéma vaccinal complet

depuis le délai indiqué*)

- Personne contact à risque négligeable (personne ayant un antécédent d’infection par la Covid-19 sous

conditions et autres situations)

* 7 jours depuis l’administration de la 2ème dose pour les vaccins Pfizer, Moderna et AstraZeneca et 28 jours pour le vaccin Janssen

Le contact avec la personne positive à la Covid-19 (ou probablement positive) pourra être constitué par le fait d’avoir :

- eu un contact en face-à-face, à moins de 2 mètres, quelle que soit la durée (conversation, repas, contact

physique, etc.) ;

- ou partagé un espace intérieur (bureau, salle de réunion, véhicule, etc.) pendant au moins 15 minutes

consécutives ou cumulées sur 24 heures ;

- ou partagé un espace intérieur pendant une durée inférieure à 15 minutes en étant resté face-à-face durant

plusieurs épisodes de toux ou d’éternuement ;

- ou encore donné ou reçu des actes d’hygiène ou de soins.

Ne sont pas considérées comme mesures de protection efficaces : une plaque de plexiglas posée sur un comptoir ; les

masques grand public en tissu de catégorie 2, les masques en tissu « maison » ne répondant pas aux normes AFNOR

SPEC S76-001 ainsi que les visières et masques en plastique transparent portés seuls (pour plus d’information sur la

protection conférée par les différents types de masques, voir l’avis du HCSP).

Une personne co-exposée est toute personne : présentant un risque d'infection car, au cours d'une période qui ne

peut être supérieure à quatorze jours avant le diagnostic du patient zéro, elle s'est trouvée, au même moment que

celui-ci, dans le même lieu, rassemblement ou événement, où les mesures barrières n'ont pu être pleinement

respectées (pas de masque, pas de respect des distances…), identifié par le patient zéro comme étant à l'origine

possible de sa contamination.

Ces définitions ne s’appliquent pas à :

- l’évaluation des contacts à risque d’un professionnel de santé hospitalier survenus dans un contexte de

soins, pour lequel une évaluation spécifique doit être réalisée par le médecin du travail et l’équipe

opérationnelle d’hygiène ;

- l’évaluation des contacts à risque dans le milieu scolaire. Pour plus d’information, consulter le protocole

sanitaire de l’Education Nationale et la conduite à tenir en cas de cas confirmé(s) parmi les élèves ainsi que

les avis relatifs au milieu scolaire du HCSP.

5) ASA des agents présentant des symptômes de la Covid-19

En cas de symptômes de la Covid-19, l’agent public remplit le formulaire en ligne sur la plateforme

https://declare.ameli.fr/ et s’engage à effectuer un test de détection de la Covid-19 (PCR ou antigénique) sous 2 jours.

Dans l’attente du résultat du test, l’agent peut bénéficier d’une ASA s’il ne peut pas télétravailler, en fournissant le

récépissé délivré à la suite de sa déclaration.

Si le résultat est négatif, l’agent enregistre la date d’obtention du résultat sur la plateforme et reprend ses fonctions

dès le lendemain. Si le résultat est positif, il est placé en congé de maladie rétroactivement, ce qui signifie que son ASA

est requalifiée en congé de maladie (voir le point C ci-dessous).

L’agent qui s’abstient de réaliser un test après s’être déclaré symptomatique voit son ASA requalifiée en absence

injustifiée, qui donne lieu à une retenue sur son traitement.

6) ASA pour vaccination

Le Gouvernement souhaite accélérer l’effort national de vaccination. Dans ce cet objectif, la loi a instauré une

autorisation spéciale d’absence de droit pour les agents qui souhaiteraient se faire vacciner sur leur temps de travail.

Une telle autorisation peut également être accordée, à la discrétion de l’employeur, aux agents souhaitant

accompagner leur enfant mineur aux rendez-vous médicaux liés aux vaccinations contre la covid-19. Ces autorisations

sont accordées pour le temps strictement nécessaire à l’accomplissement de cette démarche et sous réserve de

présentation d’un justificatif de rendez-vous vaccinal.

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Tél : 04 50 51 98 50 – Fax : 04 50 45 52 34 – Courriel : [email protected]

Cela concerne tous les cas de vaccination, même en-dehors du cadre professionnel (dans un centre de vaccination ou

chez un médecin).

Par ailleurs, des ASA peuvent également être accordées aux agents qui déclarent des effets secondaires importants

après avoir été vaccinés contre la Covid-19, sur présentation d’une attestation sur l’honneur de l’agent qu’il n’est pas

en mesure de travailler pour ce motif. Cette ASA peut être accordée le jour ou le lendemain de la vaccination. Chaque

demande fait l’objet d’un examen individualisé.

C. Concernant les congés de maladie :

Les agents malades de la Covid-19 ou les cas confirmés mais asymptomatiques sont placés en congé de maladie dans

les conditions de droit commun pendant au moins 7 jours, qu’il s’agisse d’un cas de SARS-CoV2 ou de ses différents

variants. La durée exacte sera précisée sur l’arrêt dérogatoire transmis par la sécurité sociale (voir ci-dessous). La

reprise des fonctions au terme de ce congé n’est pas conditionnée à la réalisation d’un nouveau test.

Pour être placé en congé de maladie, l’agent devra transmettre à son employeur l’arrêt de travail dérogatoire établi par

l’assurance maladie, qu’il obtiendra après avoir enregistré la date d’obtention du résultat de son test sur la plateforme

« declare.ameli.fr ». Le congé de maladie débutera rétroactivement, à la date indiquée sur cet arrêt, puisqu’il couvrira la

période durant laquelle l’agent était en attente du résultat de son test. Les arrêts dérogatoires de la sécurité sociale

prennent la forme d’« attestations d’isolements », sur le modèle du document figurant en annexe de la présente note.

Les collectivités recevant ce type de document peuvent donc placer les agents en congé de maladie ordinaire, par

arrêté, sans application du jour de carence.

En effet, jusqu’au 31 décembre 2021 inclus, le jour de carence est de nouveau suspendu uniquement pour les agents

publics positifs à la Covid-19.

Le décret du 8 janvier 2021 prévoit que tout agent public testé positif à la Covid-19, via un test PCR ou antigénique,

est placé en congé de maladie sans application du jour de carence. Cela concerne tous les agents testés positifs, qu’ils

aient ou non été cas contacts, et qu’ils soient ou non symptomatiques, à condition qu’ils aient obtenu un arrêt

dérogatoire sur la plateforme declare.ameli.fr.

Par ailleurs, les agents placés en ASA ne se voient pas appliquer de jour de carence même si un arrêt de travail est

déclaré auprès de la CPAM (agents du régime général), car ils ne sont pas placés administrativement en congé de

maladie.

Le maintien du régime indemnitaire pendant un congé de maladie ordinaire dépend de la délibération prise par chaque

collectivité sur le sujet. Toutefois, dans le cadre de la crise sanitaire, le Gouvernement a invité les collectivités à

délibérer, si ce n’était pas le cas, pour décider du maintien de ce régime indemnitaire.

Enfin, les déclarations de maladie professionnelle liées à une infection au SARS-CoV2 sont instruites dans les

conditions de droit commun pour l’octroi d’un CITIS, la procédure étant précisée dans la note d’information du 5 février

2021 susvisée. Cette même note précise que la contamination par la Covid-19 ne saurait être reconnue comme un

accident de service au regard du contexte de circulation active du virus, qui ne permet pas de dater avec précision

l’infection.

Les différentes situations dans lesquelles peuvent se trouver les agents du fait de l’épidémie en cours, ainsi que les

justificatifs à fournir par les agents, sont synthétisés ci-après.

N.B : En l’absence de production des justificatifs, l’agent devra soit reprendre ses fonctions, soit régulariser son

absence (congés ou RTT). À défaut, il se verra appliquer une retenue sur traitement pour absence injustifiée.

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III- Synthèse des situations des agents face à la crise sanitaire :

Justificatif fourni par l’agent Situation administrative de l’agent

Indemnisation CPAM (pour

les agents du régime

général)

Remboursement

assurance groupe

du CDG74

Agent vulnérable sévèrement

immunodéprimé (à compter du 27/09)

Certificat médical attestant qu’il

s’inscrit dans une situation définie

d’immunodépression sévère (ou

certificat d’arrêt dérogatoire CPAM)

Télétravail ou ASA à défaut Oui Non

Agent vulnérable non sévèrement

immunodéprimé (à compter du 27/09)

Certificat médical attestant qu’il

s’inscrit dans l’une des 13 situations

définies (ou certificat d’arrêt

dérogatoire CPAM)

Télétravail et/ou aménagements de poste et/ou

changement d’affectation

ou ASA à défaut si agent éligible

Oui Non

Agent cohabitant avec une personne

vulnérable

Certificat d’isolement ou justificatif

médical de la personne vulnérable et

preuve de la cohabitation

Télétravail et/ou présentiel avec mesures de

protection renforcées Non Non

Agent dont le service est fermé ou dont les

missions sont suspendues Aucun

Réaffectation sur d’autres fonctions de son

grade ou à défaut ASA partielle ou totale Non Non

Agent éloigné du service dans l’attente du

résultat d’un test de dépistage (agent

présentant des symptômes de la Covid-19)

Récépissé de déclaration obtenu sur la

plateforme de la CPAM

Télétravail

ou ASA à défaut Non Non

Agent isolé « cas contact » ou « personne

co-exposée, immunodéprimé ou ne

bénéficiant pas d’un schéma vaccinal

complet

Certificat d’arrêt dérogatoire obtenu

via declare.ameli

Télétravail

ou ASA à défaut Oui Non

Agent testé positif à la Covid-19 Certificat d’arrêt dérogatoire transmis

par la CPAM

Congé de maladie de droit commun sans

application du jour de carence Oui

Oui sur la base de

l’arrêté de CMO

Agent testé négatif à la Covid-19 dans les

délais prescrits selon la situation

Avis médical de non contre-indication

à la reprise ou attestation sur

l’honneur

Reprise du travail le lendemain pour les

personnes symptomatiques ou à l’expiration de

la période d’isolement pour les cas-contact

Non Non

Agent présentant des symptômes ou signalé

comme « cas contact » ou « personne co-

exposée » mais ne souhaitant pas être

dépisté (agent ne pouvant pas télétravailler)

Certificat d’arrêt de travail Congé de maladie de droit commun Oui Oui

Régularisation de sa situation :

demande de congés ou RTT Congés annuels, RTT Non Non

Agent en garde d’enfant de moins de 16

ans pendant la fermeture d’une crèche ou

d’une classe d’un établissement scolaire

Attestation sur l’honneur selon

laquelle le parent ne dispose pas

d’autre moyen de garde et est le seul à

garder le ou les enfants

Télétravail

ou ASA à défaut

Oui si l’agent en ASA

obtient un certificat d’arrêt

de travail dérogatoire

Non

Agent en garde d’enfant identifié comme

« cas contact » ou « personne co-exposée »

Certificat de la sécurité sociale et

attestation sur l’honneur du seul

parent en garde d’enfant

Télétravail

ou ASA à défaut

Oui si l’agent en ASA

obtient un certificat d’arrêt

de travail dérogatoire

Non

Agent absent pour vaccination ou effets

secondaires

Justificatif de rendez-vous vaccinal ou

attestation sur l’honneur ASA Non Non

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Annexe – Modèle d’attestation d’isolement de la CPAM valant arrêt de travail dérogatoire