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Module I : Principes fondamentaux du droit des affaires Thème 1 : introduction/définitions Le Droit objectif HQVHPEOH GHV UqJOHV LPSRVpHV SDU O¶DXWRULWp SXEOLTXH HQ YXH GH JRXYHUQHU O¶RUJDQLVDWLRQ GH OD VRFLpWp HW OHV UDSSRUWV HQWUH OHV KRPPHV Ex : droit français, allemand) Les droits subjectifs : ensemble des prérogatives reconnues à une personne par le Droit REMHFWLI ! O¶DFFHQW HVW PLV VXU OH WLWXODLUH GX GURLW Ex : droits du propriétaire) Chapitre 1 : Les caractéristiques de la règle de droit ¾ Section 1 : les caractères génériques de la règle de droit I) Caractère obligatoire de la règle de droit 5'' RUGUH TXL V¶LPSRVH D WRXV HW TXL GRLW rWUH REpL DFWLRQ LQWHUGLFWLRQ GURLW A/ Fondement du caractère obligatoire de la règle de droit x Origine OD UqJOH GH GURLW pPDQH GH O¶DXWRULWp SXEOLTXH V¶H[SULPH SDU OD ORL $ OD différence des autres types de règles (religieuses, morales, de politesse) qui sont livrées j OD OLEUH GpFLVLRQ GH O¶LQGLYLGX LO FKRLVLW GH V¶\ FRQIRUPHU RX SDV x But : édictée en vue de réaliser La justice : réaliser un ordre juste La sécurité du corps social OD UqJOH GH GURLW V¶HIIRUFH G¶DVVXUHU OD VpFXULWp GHV personnes et des choses (sécurité statique) et aussi dans leurs actions (sécurité dynamique) B/ Intensité du caractère obligatoire de la règle de droit 1 5qJOHV LPSpUDWLYHV G¶RUGUH SXEOLF (OOHV V¶LPSRVHQW DYHF XQH IRUFH DEVROXH : les individus ne peuvent pas les écarter par des dispositions particulières ¾ Art 6 : On ne peut déroger, par des conventions particulières, aux lois qui intéressent l'ordre public HW OHV ERQQHV P°XUV Pour savoir si une règle est impérative : La loi le précise parfois (règles du mariage) 6LQRQ F¶HVW DX MXJH GH OH GpFLGHU 2 Règles supplétives (OOHV VXSSOpHQW DX VLOHQFH GHV SDUWLHV HW QH V¶DSSOLTXHQW TX¶j GpIDXW GH YRORQWp FRQWUDLUH GH la part des sujets de la loi (souplesse du caractère obligatoire de la règle de droit)

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Module I : Principes fondamentaux du droit des affaires

Thème 1 : introduction/définitions Le Droit objectif

Ex : droit français, allemand) Les droits subjectifs : ensemble des prérogatives reconnues à une personne par le Droit

Ex : droits du propriétaire) Chapitre 1 : Les caractéristiques de la règle de droit

Section 1 : les caractères génériques de la règle de droit I) Caractère obligatoire de la règle de droit

A/ Fondement du caractère obligatoire de la règle de droit Origine différence des autres types de règles (religieuses, morales, de politesse) qui sont livrées

But : édictée en vue de réaliser -­ La justice : réaliser un ordre juste -­ La sécurité du corps social personnes et des choses (sécurité statique) et aussi dans leurs actions (sécurité dynamique)

B/ Intensité du caractère obligatoire de la règle de droit 1-­

: les individus ne peuvent pas les écarter par des

dispositions particulières Art 6 : On ne peut déroger, par des conventions particulières, aux lois qui intéressent l'ordre public

Pour savoir si une règle est impérative : -­ La loi le précise parfois (règles du mariage) -­

2-­ Règles supplétives

la part des sujets de la loi (souplesse du caractère obligatoire de la règle de droit)

Ex II) Caractère général de la règle de droit

A/ Impersonnelle

E ex :

B/ Abstraite

: destinée à régir une catégoriabstraitement définis par la loi (ex : la vente)

C/ Permanente

(Mais pas définitive) A vocation à durer pendant un temps indéterminé (sauf exception).

Section 2 : Les caractères spécifiques de la règle de droit I) Caractère sanctionateur

A/ Auteur de la sanction

B/ Variété des sanctions Préventives (opposition à mariage par exemple) Répressives : après violation de la règle de droit (ex : indemnisation après préjudices,

II) Vocation particulière

A/ Divergences entre droit et morale

justice ET sécurité > le droit est un facteur régulation de la vie sociale. La morale, en revanche, régit à la fois les rapports

-­même : elle est plus exigeante que le droit (attend un certain dépassement).

Certaines règles juridiques et sociales se contredisent ainsi parfois (ex : mensonges et tromperies interdits par la morale mais admis par le droit)

B/ Interférences du droit et de la morale Il existe une influence marquée de la morale sur les règles de droit (ex de respecter ses parents ;; morale catholique française)

Chapitre 2 : Les sources du droit

Section 1 : Les sources directes du droit Sources du droit = autorités créatrices -­ Autorités énonciatrices (sources directes) : elles énoncent directement les règles de droit en en impo

-­ Autorités interprétatrices (sources indirectes) : application et interprétation des lois (jurisprudence et pratique)

I) La loi

A/ Le sens du mot loi 1-­ Au sens strict

Loi : règle émanant du pouvoir législatif Parlement : Assemblée Nationale (Députés) + Sénat (Sénateurs)

Loi ordinaire (votée par le Parlement)

: Promulgation : acte par lequel le président constate que la loi a été correctement votée et ordonne sa publication et son exécution se fait dans les 15 jours qui suivent la transmission au gouvernement de la loi définitivement adoptée (promulgation par décret > date officielle de la loi)

Publication : pour que la loi soit connue de tous et soit obligatoire au Journal Officiel (forme papier et électronique)

ou à défaut de cette mention le lendemain de sa publication. A partir de là, « Nul censé ignorer la loi ».

Abrogation : -­ Express -­ Tacite : le législateur édicte une loi nouvelle dont les dispositions sont incompatibles avec une loi antérieure

Il peut être difficile de juger du caractère incompatible de deux lois mais il existe des principes :

o La loi spéciale abroge la loi générale antérieure (elle prévaut sur son domaine)

o éciale antérieure sauf si spécifié

2-­ Au sens large

Loi = toute règle émanant du pouvoir publique (nombreux textes hiérarchisés p.11) -­ Constitution : organisation des pouvoirs publics -­ Ratification des traités : président, autorisation du Parlement et/ou référendum

Art 55 : Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l'autre partie.

Sanctions en cas de violation de la hiérarchie : -­ Lois/constitution : le Conseil Constitutionnel peut être saisi pour vérifier la constitutionnalité des lois

-­ Lois/traités : le traité abroge la loi si la loi est antérieure, sinon 2 arrêts (J. Vabre et iquer la loi

-­ (concrétisent la loi)

i 1-­

Principe (territorialité des lois) Exceptions : - -­Lorraine, DOM TOM) - Application en dehors du territoire national personnels français (notamment sur les lois concernant le statut personnel)

- Les étrangers résidant en France ne sont pas soumis à la loi française concernant leur statut personnel (contre ordre public)

2-­ Application de la loi dans le temps

Dans le cas par exemple où une loi nouvelle en remplace une plus ancienne, à partir de quand est-­ -­elle en vigueur ? Hyp 1 : un événement juridique (acte ou fait) se produit après la promulgation de la loi nouvelle

dernière

Hyp 2 nt à la

nouvelle loi rétroactive

Hyp 3 mulgation de la loi nouvelle mais il produit encore des effets au moment où cette loi nouvelle est mise en application Ex : un couple se marie au moment où est interdit le divorce puis le divorce est autorisé Quelle loi doit-­on appliquer ? La nouvelle où celle en vigueur au moment du mariage ?

Solutions : impliquent une distinction selon si la loi règle le problème ou pas o La loi nouvelle règle elle-­même le conflit :

- Le signale expressément en précisant les limites de son application - Le signale tacitement (lois interprétatives disposition antérieures qui présenteraient certaines obscurités)

o La loi ne règle pas le conflit - Principe de la non-­rétroactivité La loi ne dispose que

) > la loi ancienne continue donc à

nouvelle et aux effets de ces situations juridiques produits antérieurement à la loi nouvelle > Exceptions (parfois voulues par le législateur) : lois expressément rétroactives,

irrévocablement prononcée (ex : peine de mort) - Principe de immédiate : selon ce principe, la loi

postérieurement à sa mise en vigueur mais également aux effets futurs des situations juridiques passées > Exceptions : contrats passés avant la promulgation de la loi nouvelle et encore

-­ les effets futurs postérieurs à la loi nouvelle de ces contrats passés avant la loi nouvelle restent régis par la loi ancienne en vigueur au moment de la conclusion du contrat (dans un but de sécurité par rapport aux prévisions liées au contrat) > en situation contractuelle, il y a survie de la loi ancienne avec une : il peut y avoir application de la loi nparticulièrement impérieux

Cas p.38 : Le plaisir de boire

Que devient le contrat ?

chimique (qui donne à la boisson sa couleur rouge)

Problème de droit : la loi nouvelle doit-­contrat ?

vrait appliquer la loi nouvelle mais ici (situation contractuelle) exception mais la loi de 1995 présente effectivement un caractère particulièrement impérieux (santé publique) > le contrat est rompu.

Indemnité de M. Dupont versée ou pas ? Problème de droit -­t-­elle au cas de M. Dupont ?

: il ne peut donc pas toucher ses indemnités car la situation juridique (contrat 93/96) avait cessé de produire ses effets au moment où la loi nouvelle est intervenue (97) > principe de non-­rétroactivité. Une loi nouvelle ne peut avoir aucune influence sur une situation juridique expirée II) La coutume A vu son rôle décroitre depuis le droit ancien

A/ La notion de coutume

Règle constituée par différents éléments et qui prend différentes formes

1. Les éléments constitutifs de la coutume Elément matériel

exige que la coutume soit immortelle ou séculière) Elément psychologique : sentiment que cette pratique est obligatoire (ex : la femme mariée ne prend le nom de son mari que par usage coutumière

2. Les formes de la coutume

Les adages ou maximes qui énoncent des principes généraux ayant une valeur quasi universelle (ex la loi, la fraude corrompt tout une situation juridique peut être annulée si elle a été faite dans le but de frauder)

Les traditions Les usages avec une portée plus ou moins restreinte : usages locaux (très important en matière rurale), usages professio B/ Rôle de la coutume autorité par rapport à la loi

A la différence du droit anglo-­saxon, notre système juridique est légaliste (la coutume ne

1-­ La coutume intervient conformément à la loi

- La loi consacre la coutume : fait passer un droit non écrit à un droit écrit (ex : enfants doivent verser pension alimentaire à leurs parents dans le besoin)

- La loi qui renvoie à la coutume (Art 663 : clôtures entre champs mitoyens ;; Art 1135)

2-­ La coutume intervient dans le silence de la loi Coutume invoquée pour combler manque de la loi rôle créateur (nom du mari pour la femme mariée)

3-­ La coutume intervient contre la loi

il peut arriver que la coutume

Ex : il existe un article du code civil qui dit que tout acte de donation doit être régularisé

Section 2 : Les autorités interprétatives du droit (les sources indirectes)

I) La jurisprudence Ensemble des décisions rendues par les tribunaux sur les matières qui leur sont soumises par les particuliers

A/ Le principe La jurisprudence doit-­elle être considérée comme une source du droit ? Par principe non : - Principe de la séparation des pouvoirs judiciaire qui a pour mission de faire les lois

- Art 5 : Il est défendu au juge de se prononcer par voie de disposition générale et réglementaire sur les causes qui leur sont soumises régime toutes les autres devaient faire pareil)

- Art 1351

B/ En pratique

- Prise de connaissance des faits - Hyp 1

Interprétation du texte pour le rapprocher du cas Hyp 2

: doit quand même régler le litige

(jurisprudence) la jurisprudence est bien une source de loi (les décisions de justices créent, à leur manière, du droit)

II) La doctrine Ensemble des travaux publiés par des auteurs (littérature juridique)

A/

relever des oublis/imperfections > cela peut pousser le législateur à modifier la loi B/

Commentaires sur les décisions rendues qui peuvent influencer le juge (ex : principes de non-­rétroactivité des lois etc. inventés par un auteur)

Chapitre 3 : La diversité du droit et les sources communautaires du droit français

Section 1 : La diversité du droit I) La diversité du droit occidental

A/ Le système romano-­germanique Apparu au 13ème société civile droit a été essentiellement conçu pour régler les rapports entre citoyens. Dans ce système, le droit civil devient la matrice des autres droits. Elaboré dans universités latines et germanique. Succès > système qui a essaimé dans le monde entier : Afrique, AL, PO, Japon, Indonésie Il a influé sur les conceptions de notre droit se divise en 2 branches (distinction la plus ancienne et la plus importante)

Droit public : ensemble des règles qui, dans un Etat donné, on pour objet et des collectivités publiques et qui gouverne leur

rapport avec les particuliers - Droit constitutionnel constitut

- Droit administratif - Droit des finances publiques

Droit privé : ensemble des règles qui gouvernent les rapports des particuliers entre eux ou avec les collectivités privées telles que les sociétés ou les associations - Droit civil - Droit commercial - Droit social

Branches mixtes : concernent à la fois intérêts publics et privés - Droit pénal - Droit judiciaire privé

B/ Système de droit de common law Né en Angleterre puis dispersion dans les pays à influence anglaise système très différent du notre : La source du droit est différent : la jurisprudence pas cet effort de définition de catégories juridique/rationalisation > raisonnement par la pratique

Principes moins abstrait : priorité à la résolution du litige Mais les dif Par des cheminements parfois différents, on arrive à des solutions identiques. Il existe en effet un socle commun (morale chrétienne, pensées philosophique) qui contribue à

La règle de droit tend à être conçue plus comme dans les pays romano-­germanique dans les pays de common law, place de plus en plus importante accordée aux textes écrits

C/ Le droit des pays socialistes

La source exclusive du droit doit être le législateur, guidé par le parti communiste avec la volonté de créer une société nouvelle II) Les autres visions du droit

prolongée)

A/ Sociétés sans droit

Rejet par certaines sociétés que le bon ordre de la société nécessitait la primauté du droit >

la conduite de chacun ne doit pas être gouvernée par des règles juridiques mais par une recherche individuelle de paix. Les conflits devraient être réglés par la conciliation plus que par recourt à la justice

Ex : La Chine communiste à certains égards (recourt au droit limité), Japon, Madagascar,

B/ La religion et le droit

Le droit et la religion musulmane : les juristes et théologiens musulmans ont élaboré sur fond de révélation divine un droit complet et détaillé > droit fondamentalement imbriqué dans la religion

Droit et hindouisme : le droit hindou puise dans la religion Droit et judaïsme : référence au Talmud

Section 2 : La normalisation internationale du droit I) Généralités sur les normes supranationales

A/ Adoption et place des traités dans la hiérarchie des normes

1-­ Adoption des traités Accord conçu par plusieurs Etat, il peut régler des questions de droit public ou privé

2-­ Place des traités dans la hiérarchie des normes Les traités sont au-­dessus des lois (Art 55 de la Constitution) et au-­dessous de la Constitution

Pose des questions sur les lois contraires à un traité o Arrêt J. Vabre de 1975 o Arrêt Nicolo de 1989

B/ Les limites des normes supranationales

Les particuliers peuvent-­ ?

t la question de du traité, qui est refusé pour les dispositions vagues ou imprécises

Question du rapport entre le traité et la Constitution

e pas aux normes constitutionnelles (Constitution supérieure au traité) :

- La CJCE (Cour de justice des communautés européenne affirme la primauté du droit communautaire (UE) sur les Constitutions nationales

- La peut interdire une loi française alors té adoptée par le conseil constitutionnel

II) Le droit communautaire

A/ Les institutions

1997 en vigueur en janvier 1999) Puis traité de Nice de 2001 Traité de Lisbonne en 2007 en voie de ratification

(Chrono p. 12) les Etats membres concèdent des parcelles de leur souveraineté à quelques institutions

Institutions : - Le conseil : organe politique, législatif et budgétaire essentiel - La commission

- Le Parlement : députés élus pour 5 ans, pouvoirs renforcés depuis le traité de Maastricht

Rôle de codécision avec le Conseil Communauté régie par le droit communautaire, dont le respect est assuré par la CJCE et le tribunal de première instance des communautés européennes (TPICE)

- La CJCE peut être saisie de 5 types de recours (p. 17) en manquement, en annulation, en carence, en responsabilité, préjudiciel

B/ La primauté spécifique du droit communautaire

Primauté qui ressort de : Article 55 de la Constitution (supériorité des traités sources primaires -­ mais

Sources dérivées (règlements, directives, décisions)

- Règlement a une portée générale : il est obligatoire dans tous ses éléments et il est directement applicable dans tout état membre

- Décision : pour un Etat ou une personne (obligatoire dans tous ses éléments pour les dest

> harmonisation brutale mais efficace

- Directive : se borne y arriver) et requièrent donc une mi la transposition (dans chaque E il va falloir transposer la directive par le biais de lois (législatif Parlement) ou de règlements (exécutif Gouvernement))

sitions de nature à compromettre la réalisation du résultat prescrit - Hypothèse 1 : transposition à la fin du délai - Hypothèse 2 : pas de transposition 3 effets

o recours en manquement et a un recours en responsabilité exercé par les victimes de cette non-­transposition (cf. Arrêt Frankevitch)

o Après ce délai, directive qui apparaissent inconditionnelles et suffisamment précises cela dans

t ou plus largement à des administrations, collectivités, autorités ou entreprises publiques (rapport vertical et non horizontal)

> Effet direct des directives qui se déploient dans le sens vertical et ascendant o terpréter les textes de leur droit interne dans toute la mesure du possible à la lumière du texte et de la finalité de la directive pour atteindre le résultat visé par celle ci

Jurisprudence de la CJCE arrêt Costa contre Henel (15 Juillet 1964 p. 15) : droit

Primauté du droit communautaire antérieures

C/ Tempérament

Principe de subsidiarité et de proportionnalité (la communauté agit dans la limite des compétences qui lui sont conférées et des objectifs qui lui sont assignés par le présent traité. Dans les

conformémenvisagée ne peuvent pas être réalisés de manière suffisante par les Etats membre et peuvent donc,

ux réalisés au niveau communautaire > art 5 traité Maastricht) p. 36 Cas pratiques

(Conseil de conventionalité : décide si la loi est ou non conforme à la convention internationale) Arrêt p. 20 (Question préjudicielle : il existe un litige > on se pose une question > le juge ne peut y

, CJCE,

Cas Chloé

lui permet Directives invocables par un particulier ?

ne peut pas invoquer cette directive. La directive peut en revanche avoir un effet direct vertical ascendant > mademoiselle Chloé

encore faut-­direct vertical (non transposition ou mauvaise transposition à expiration du délai) et que les dispositions de la directive soient inconditionnelles et suffisamment précises

: un Etat ne peut opposer au particulier le non accomplissement des dispositions que la directive comporte > Chloé peut mettre en

nationale saisit la CJCE qui va donner la réponse Cas Gettei p. 37 Voiture de sport 21 chevaux > vignette 350% plus cher que voitures 17 chevaux (taxe seulement pour les voitures étrangères)

Non-­conformité au traité constitutionnel ? > Libre circulation + préférence nationale Question : Un juge peut-­ ? En ? Inconstitutionnalité : non > seulement avant sa parution une loi peut être saisie par le conseil constitutionnel

Depuis réforme de 1998 art 61-­1 : juge (après demande du citoyen) peut saisir (poser une question prioritaire) conseil constitutionnel si loi semble inconstitutionnelle (porte atteinte aux droits/liberté donnés par Constitution)

: Après examen de la demande le juge transmettra le cas échéant la question à la Cour suprême de son ordre La juridiction devant laquelle la question est soulevée a deux mois pour vérifier

vérifiera de la même façon que la question est nouvelle et présente une difficulté sérieuse) Le conseil constitutionnel devra aviser les autres personnes qui peuvent le saisir > 3 mois

Réponse 1 : rappel de cet article 61-­1 mais le juge ne conteste pas la loi directement Contraire au traité de Rome ? Primauté du droit communautaire (art 55 + primauté droit communautaire) [NB : Loi de 98 postérieure au traité] >> Le juge peut-­il écarter cette loi postérieure au traité

-­conformité au droit communautaire

III)

A/ Organisation et contenu de le CEDH

> CEDH en abrégé

Ensuite assortie de 11 protocoles additionnels

: organisation juridique spécifique : la (Strasbourg) Saisie par une personne physique ou morale, la cour européenne des DDH ne peut

Contenu de la CEDH : - reconnait le droit à la vie - interdiction torture - interdiction esclavage/travail forcé - droit à la liberté et à la sureté sauf rétention régulière - droit à un procès équitable, public, dans un délai raisonnable - liberté de pensée/conscience/expression - droit au mariage - interdiction de toute discrimination dans la jouissance de ces même droits et libertés - + Protocoles : - respect de la propriété - abolition peine de mort - ..

B/ La jurisprudence relative à la CEDH Appréciable à 2 niveaux : Strasbourg et Paris Strasbourg : jurisprudence qui résulte des décisions

Ex : droit au

Paris : la CEDH apparaît également au niveau horizontal > un juge français peut appliquer la CEDH décisions pas toujours prévisibles Ex respect vie privée) CEDH = traité > on peut écarter droit interne qui lui est contraire

THEME 2

Chapitre 1 la justice Il existe deux façons de concevoir la manière de voir la justice - justice publique - Affaire dans parties en justice > justice privée et secrète

Section 1 : justice publique

tribunaux qui jugent au nom du peuple français Il en existe un grand nombre et une gde variété > constitue une organisation juridictionnelle

ra un second examen en seconde instance des décisions prises en 1ere instance Au sommet : cour suprême = cour de cassation qui domine les juridictions judiciaires Pour les juridictions administratives, la cour suprême est le conseil I) Les juridictions civiles françaises A/ Les juridictions de première instance

1-­ 1ere question = question de compétence Préciser les attributions respectives des différents types de juridictions Règles de compétences : déterminent telle affaire 2 sortes de compétences : - Compétence en raison de la matière détermine quelle sorte

e tribunal peut juger - Compétence en raison de la personne ou du lieu : compétence territoriale détermine

Elle est sauf disposition contraire celle du lieu ou demeure le défendeur (celui contre lequel est fait le procès)

Question des voies de recours. Quand une décision prise en première instance est attaquée

Les voies de recours comme ou le pourvoi de cassation jouent un rôle principal dans la jurisprudence Il existence différentes voies de recours

- Voies ordinaires - Voies extraordinaires comme les pourvois en cassation qui ne sont ouvertes que dans des cas spécifiés par la loi

Parmi les décisions de premier degré (première instance) auxquelles un plaideur doit

o Juridictions de droit commun : celles qui ont pour compétence des affaires pour lesquelles ljuridiction

o J : ne peuvent juger que les affaires pour lesquelles un texte leur donne expressément compétence (domaine particulier)

2-­ Les juridictions de droit commun les tribunaux de grande instance (TGI)

La juridiction civile de droit commun est le TGI (cf. P40) Il en existe 185 23 de moins au 1erjanvier 2011 Le TGI connaît (jugement auquel il est possible de faire appel au contraire de « décision rendue en dernier ressort ») de toutes les affaires pour lesquelles compétedu montant de la demande : - Affaires personnelles et mobilières : le TGI partage ses compétences avec le

- Sa compétence ne commence que pour une affaire supérieure à 10000 euros (en dessous

- Matières ou le TGI a une compétence exclusive (quelque soit la valeur du litige) : état des personnes (mariage divorce nationalité) > il statut alors en

premier et dernier ressort (pas possible de faire appel) quand la valeur du litige est inférieure à 4000 euros et si supérieure à 4000 euros

3-­ L

a) Les tribunaux Compétence = petits procès (litiges dont la valeur < 4000 euros) > dernier ressort 10000-­4000 euros > à charge Il en existe 473 178 de moins au 1er janvier 2011 b) Les tribunaux de commerce Compétence : procès concernant actes de commerce ou procès entre commerçants

191 > 141 depuis 01/01/08 Les juges qui les composent sont des commerçants élus par des commerçants > meilleure connaissance que des magistrats les conflits concernant le commerce c) Les conseils de prudhomme Compétence : procès entre employeurs et salariés

271 > 210 depuis 3/12/08 Composés de prudhommes employeurs et de prudhommes salariés élus respectivement par ces deux CSP (situation paritaire) J qui intervient en qualité de départiteur en cas de litige Particularité de cette procédure > a deux phases - phase de conciliation - phase devant le bureau de jugement

d) Les tribunaux paritaires des baux ruraux Institués en 44 Composés e) Les tribunaux des affaires de sécurité sociale Traitent des litiges relatifs aux contestations opposant organismes de sécu à leurs usagers B/

est une voie de recours qui permet de déferrer la décision rendue à une juridiction supérieure qui juge à nouveau la cause en fait et en droit puis confirme ou infirme la première décision

rantie précieuse pr les justiciables parce que les juges 1er degré sont incités à faire plus attention et

expérimentés et surchargés Appel admis contre tous les jugements sauf ceux qui sont rendus en premier et dernier ressort Il y a chacune compétentes pr les juridictions de plusieurs départements C/ La cour de cassation

ation de la justice > il faut encore éviter que les juridictions statuent différemment sur un même point Juridiction au dessus de toutes les autres = cour de cassation qui assure unité dans

pourvoi (pourvoi en cassation) qui peut être formé

contre toute décision rendue en dernier ressort être confondu

: la cour de cassation apprécie uniquement la valeur des décisions qui lui sont déferrées - Hyp 1 : estime que la décision a été bien rendue > Rejette le pourvoi : les parties restent en état de la 1ere décision - Hyp 2 > Casse la décision et ant une juridiction de même degré et de même nature que celle dont elle émane

Elle tient pour exact les faits relatés dans la décision attaquée : ne peut apprécier les point de vue de la loi >

(ne passe pas en revue tous les faits etc. mais vérifie que la loi a bien été appliquée)

II) Les juridictions autres que civiles A/ Les juridictions de proximité Depuis une loi de 2002 il existe des juridictions de proximité destinées à décongestionner le fonctionnement des tribunaux en matière pénale et civile. Elles connaissent des litiges de faible importance Compositions : juge unique (7 ans sans renouvellement), juristes en retraite

B/ Juridiction pénale

Repose sur une division tripartite des infractions dont le critère est la gravité de la peine encourue : - Crimes relèvent des : jury populaire, 9 jurés et 3 magistrats - Délits : tribunal correctionnel - Contraventions : tribunal de police ou juridictions de proximité

C/ Juridictions administratives Jugent les contentieux qui opposent des administration - Première instance : tribunal administratif - Appel : - Juridiction suprême : état D/ Le tribunal des conflits Mission de trancher les conflits de compétence ordre administratif Composé de magistrats des deux ordres > présidé par le garde des sceaux III) Qui peut agir en justice (art 31) ? «

pour élever ou combattre une prétention, ou pour défendre un intérêt déterminé » Il faut avoir un intérêt légitime (sérieux) et doit être né et actuel (ne peut être hypothétique). Il doit aussi être personnel (droit français : nul ne plaide par procureur on ne plaide pas par personne interposée) > il existe certaines exceptions à ce principe (les

;; il en est de même pour ls associations reconnues

intérêts de leurs membres) Devant quel tribunal ? Dépend de la compétence ? territoriale ?), de son importance (supérieur ou

?), de sa nature (entre commerçants, entre particuliers ?) Tribunal dans le ressort duquel se

trouve situé la demeure du défendeur (ex : TGI de Paris)

Exceptions : o Toutes les actions successorales sont centralisées au dernier domicile du défendeur

o Contrat : le demandeur peut choisir la juridiction du lieu de livraison de la

o Immobilier : les actions doivent être portées devant le tribunal du lieu de

o Prud : le conseil compétent est celui dans le ressort duquel se

(entre commercial et civil) : - (selon montant) soit devant le tribunal de Commerce

- civiles

Effets de la décision ? Possibilité de recours ? - Appel - Contredit : lorsque les juges du premier degré se sont prononcés sur leur compétence sans statuer sur le fond du litige, leur décision ne peut être attaquée devant la Cour

- Opposition : tend à faire rétracter un jugement rendu par défaut - Pourvoi en cassation endus en dernier ressort (délai de 2 mois)

Section 2 : la justice privée

son droit : le titulaire du droit violé se rendrait justice seul (schéma archaïque) interdite dans un état de droit où faire respecter les droits des particuliers grâce aux lois : nul ne peut se faire justice à soi-­même

Il est pourtant une forme de justice privée admise parce de désordre > affaire des parties mais sous la tutelle de la loi et du juge I)

arbitrage, les particuliers confient à une personne privée le soin de trancher leur litige

Les plaideurs ne se bornent pas à choisir un arbitre : ils le font juge. Leur commun accord ne vaut pas comme désignation mais comme investiture

est une institution complexe où on voit un organe juridictionnel ad-­hoc, le tribunal arbitral, Convention = accord sur la procédure. Les adversaires renoncent à régler leur affaire et au lieu de se donner une solution ils se donnent un juge dont ils la recevront Accor dénoué sous forme judiciaire car et sa sentence est un acte juridictionnel A/ Définition Distinction à faire entre

- le compromis : convention par laquelle les parties à un litige né soumettent celui-­ci à

- la clause compromissoire vement à ce contrat

B/ Intérêt

ires

u justice discrète Risque : à renoncer aux garanties de formes et de fonds, les certain nb de garanties

importe qui à arbitrer Avantage : - rapidité - discrétion - technicité des arbitres choisis par les parties en fonction de leurs compétences - possibilité de limiter les conflits liés aux différences de droits nationaux (en matière de litiges internationaux)

Inconvénients : - coût - privation de certaines garanties

Il est nécessaire pour la validité de la convention de compromis que les parties aient la

règlement des litiges Il

Droit particulier du compromis : Art 2060 énumère une série de questions sur lesquelles on ne peut pas compromettre

public) La clause compromissoire est valable danactivité professionnelle. Elle est prohibée dans les contrats civils, dans les contrats mixtes (entre non commerçant et commerçant) D/ Les conditions relatives aux compromis et à la clause compromissoire Le compromis Doit être constaté par écrit et sous peine de nullité il doit déterminer du litige et designer le/les arbitres ou définir les modalités de leur désignation

La clause compromissoire Doit être stipulée par écrit dans la convention principale ou dans un document auquel cette convention renvoie. Elle doit également désigner les arbitres ou prévoir les modalités de leur désignation

conformément aux règles de droit à moins que dans la conféré mission de statuer comme amiable

compositeur (il statue alors en équité sans être tenu de suivre les règles de droit sauf

oit respecter principes propres au procès, droits de la défense, communication des pièces entre parties)

force exécutoire

Si cette sentence

II) Les autres modes de règlement des conflits A/ La conciliation Exercé soit par le juge soit pas un conciliateur de justice : elle peut intervenir en dehors de tou rechercher un compromis tout en respectant les intérêts de chacun. B/ La médiation Désigné par le juge (sous son contrôle) le médiateur trouve une solution au conflit qui oppose deux parties. C/ La transaction Art 2044 : la transaction est un contrat par lequel les parties terminent une contestation née ou préviennent une contestation à naître. Ce contrat doit être rédigé par écrit. Elle suppose des concessions réciproques. Rédigée par écrit et signée de parties, elle éteint tout litige et toute action devient irrecevable. Elle est fréquemment utilisée en droit du travail.

Chapitre 2

Présentation historique Avant justice sacrée (j> 13eme) ou le juge se faisait interprète de la divinité. Ordalies = jugement de dieu = modes de preuves Ex : épreuve

prouver un droit à travers un fait Evolution à partir du 13ème siècle : dégagement du droit de la preuve irrationnel Dès le 14ème Droit de la preuve essentiel résumé par la maxime « il revient au même de ne pas être et de ne pas être prouvé » : un droit méconnu ou violé ne peut être protégé par autorité s établie

vérité pas forcément exacte vérité existe des règles qui reposent sur des fictions

juridiques : les présomptions = règles fictives qui cherchent à préserver la paix sociale Ex Preuve scientifique : cherche vérité objective par tous les moyens Preuves juridiques : tous les moyens ne sont pas permis

Qui doit prouver quoi et comment ? Avec quel effet prouve-­t-­on ?

Section 1 : qui doit prouver ? question de la charge de la preuve

I) Le risque du doute Il est capital de désigner au début du procès la personne à qui incombe la charge de la preuve : le demandeur ou le défendeur ? Question essentielle > celui qui supporte le fardeau de la preuve endosse le risque du doute démonstration requise II) Qui doit prouver ?

, mais le défendeur peut soulever une exception en défense et porter la charge de la preuve Exception au principe selon lequel celui qui invoque acte/ait doit le prouver > présomptions (art 1349 fait connu à un fait inconnu) afin de faciliter Opération qui consiste à tenir pour vrai un fait probable ou simplement possible loi du plerumque fit elle consiste ensuite à alléger parties en de la preuve un autre objet plus facile à prouver Par nature les présomptions sont simples (càd parfois certaines présomptions présentent un caractère irréfragable (on ne peut pas apporter la preuve contraire)

Section 2 : que doit-­on prouver ? Convaincre le juge

au sens juridique est le fait matériel. Celui sur qui repose la charge de la certains

qui est à la source de ses droits prétendus :

(on ne peut pas la prouver le juge connait le droit et doit en faire application). Toutefois la coutume et les usages sont généralement considérés comme des données de fait dont

être établi par la partie qui les invoque Le fait doit être pertinent

: - La preuve est évidente de tout -­

- Preuve inopérante alléguer un fait qui ne pourra exercer aucune influence sur ex : fait invoqué sans relation avec le droit prétendu) fait impuissant

à donner naissance au droit prétendu fait déjà établi ou invraisemblable - Preuve interdite : en raison de du moyen probatoire auquel il est recouru (ex : fait couvert par le secret professionnel)

- Preuve impossible : (ex : comment rapporter la preuve que je ou alors par la

preuve du fait positif

Section 3 : comment prouver ? recevabilité des moyens de preuve

Par quel moyen le plaideur peut apporter ? principe de légalité Principe de légalité - en droit civil : seuls sont admis ou recevables dans le procès les modes ou moyens de preuve définis pas la loi. satisfaire à des conditions de validité, quand bien même le principe serait celui de la liberté de la preuve

I) Légalité des preuves en droit civile Les modes de preuves existants en matière sont soumis à un numérus clausus qui en

A/ Le numérus clausus Tous les modes de preuve ne sont pas admis sauf quelques nuances

. La volonté des parties peut également écarter ce dispositif légal mais certaines règles sont impératives, ce qui exclu la preuve illicite

1-­ Exigence de la preuve littérale (par écrit) Cette exigence est posée par l Les parties à un acte juridique doivent préconstituer par écrit la preuvact Cette preuve littérale ne peut être combattue que par un autre écrit

2-­ Les nuances jurisprudentielles

dique Acte juridique : manifestation de volonté destiné à produire des effets de droit (ex : contrat) Fait juridique : ex : accident, décès) Est libre également s parties (Si cocontractant

témoignages ou autres) Est libre la preuve pour tous les actes en dessous de

3-­ les exceptions légales Le code civil aménage 3 échappatoires - Art 1347 : les règles ci-­par écrit. On appelle ainsi tout acte par écrit qui est émané de celui contre lequel la demande est

considérées par le juge comme équivalant à un commencement de preuve par écrit les déclarations faites par une partie lors de sa comparution personnelle, son refus de répondre ou son absence à la comparution.

- Art 1348 la possibilité matérielle/morale de se procurer une preuve littérale a perdu le titre qui lui servait de preuve litt

copie qui en est la reproduction non seulement fidèle mais aussi durable (indélébile)

4-­ Exclusion conventionnelle

ordre public : les parties peuvent y renoncer Art 1316-­2 : parties, le juge règle les conflits de preuve littérale en déterminant par tous les moyens le titre le plus

5-­ La preuve illicite La protection du droit de la vie privée peut justifier le rejet de certaines preuves B/ Les modes de preuve en matière civile Numerus clausus des modes de preuve

sous réserve des exceptions que nous venons de voir De moindre importance :

1-­ 2 catégories - - A chaque fois sous 2 formes : - Papier - Electronique : a été reçu par un officier public avec les solennités requises Par excellence le domaine du notariat

suppose le respect de conditions de forme prévues par décret Ce formalisme est un gage de sécurité,

rivé) rivé : écrit établi par les seules parties et qui comporte leurs signatures phisme quelconque apposé par un moyen quelconque

La signature exerce une double fonction : identifie celui qui la pose et manifeste le consentement des parties. Acte soumis à aucune forme/solennité sous réserve de certaines conditions : - ng privé contient une convention synallagmatique (accord de volonté stipulant des obligations réciproques ex : contrat de vente) il doit être fait en

ayant un intérêt distinct (double original) - ng privé contient un envers une il doit contenir la mention écrite par le débiteur de cette somme en toutes lettres et en chiffre (en cas de différence entre les 2 écritures, celle en lettre prévaut)

Si ces formalités ne sont pas respectées, les actes ne valent pas comme écrits

2-­ Aveu Manifestation non équivoque de la volonté de son auteur de reconnaitre pour vrai un fait de nature à produire contre lui des conséquences juridiques

3-­ Le serment - Il peut être décisoire Soit elle prête serment et gagne le procès Soit elle refuse et perd le procès Soit il réfère le serment à son adversaire pour intervertir les rôles reine des preuves

II) La liberté des preuves hors du droit civil A/ La preuve par tout moyen La liberté des preuves règne en droit pénal/commercial/social Droit commercial : - Entre commerçant : preuve libre - Mixte : le commerçant doit se soumettre aux règles de preuve du droit civil si le non

choix entre des règles du droit civil ou le choix pour la preuve par tout moyen

Droit pénal : infractions peuvent être établies par tout mode de preuve Matière prudhommale

B/ Preuve illicite Preuves imparfaites : - Certains documents écrits : lettres missives, papiers domestiques, télécopies, textos - Témoignage : déclaration orale ou écrite faite par une personne sur des faits dont elle a eu personnellement connaissance. Le juge peut la rejeter si son « intime conviction »

- Serment supplétoire : il est déféré par le juge et ne le lie pas - Présomptions de fait : « inconnu » le juge ne doit admettre que des présomptions « graves, précises et concordantes » (ex : traces freinage > vitesse véhicule)

- Enregistrement téléphonique : [Cas Lameche et Tulipe p.25 ;; Cas Hady et portepoisse] Pour résumer

: preuves parfaites requises : acte authentique/sous seing privé, photocopie sur microfilm, aveu judiciaire, serment décisoire + preuves imparfaites parfois tolérées (témoignage, aveu

: preuve par tous les moyens Acte commercial : preuve par tous moyen (seulement pr des commerçants) Faits juridiques

Section 4 : Avec quel effet prouve-­t-­on ? force probante On distingue les preuves parfaites des preuves imparfaites

Thème 3 : théorie générale des contrats

Chapitre 1 I) Les obligations

Obligation : lien de droit existant spécialement entre deux personnes en vdoit faire quelque chose Devoir/possible

1-­ Le devoir Dans tou . Pour être au sens technique une obligation il faut que le devoir soit un lien de droit ce qui implique la sanction étatique et

déterminé. La sanction étatique = fait la différence entre devoirs bienséance/morale/religion et les obligations juridiques. est celle qui produit un effet garanti par

ourquoi on distingue les obligations civiles (effet complet) des obligations naturelles en justice ex : obligation civile dégénérées quand il y a prescription par exemple). Il faut état impose à chacun des devoirs envers ses semblables, qui sont établis dan ans un intérêt déterminé. Si

naitra une obligation que si cette violation cause un préjudice/un dommage. Ex : devoir de ne pas pénétrer entrainé préjudice

2-­ Le possible

obligation juridique que tant que le devoir est possible (« »)

Ex : si une chose devait être ans que le débiteur ne puisse empêcher cette perte, il sera don exécuter la livraison mais cette inexécution

Cette impossibilité doit être insurmontable et objective B/ La classification des obligations

1-­ Le code civil en distingue 3 - Les obligations de donner - Les obligations de faire - Les obligations de ne pas faire Distinctions factices ?

- Obligations monétaires Injonction de payer

- Obligations en nature corps certains (ex : tableau), de

Ne peuvent pas donner lieu à des obligations forcées Injonction de faire

2-­ D

- Contrat : accord de volonté destiné à créer des obligations - Le quasi-­contrat : fait volontaire et licite qui peut présenter une analogie extérieure avec le contrat mais qui ne comporte aucun accord de volonté (ex réparation toit voisin puis demande de remboursement)

- Le délit : faute intentionnelle (ex : causer un dommage à autrui intentionnellement)

- Le quasi-­délit : faute non intentionnelle - La loi : fait naitre certaines obligations directement en dehors de toutes volonté privée (ex : obligations des tuteurs)

II) Les actes juridiques Créent obligation Mécanismes montés pour une fin pratique : produire des effets de droit A/ la classification des actes juridiques

1-­ Au sens strict

- Unilatéral : toute manifestation de volonté par laquelle une personne agissant seule détermine des effets de droit soit à sa charge soit à son profit (ex : le testament, promesse écrite de payer)

- Bilatéral : contrat accord de volonté destiné à créer des obligations

2-­ La classification des contrats - Synallagmatiques : réciprocité des obligations qui en découlent (ex : vente) - Unilatéraux (ex : donation, promesse unilatérale de vente)

- Contrat à titre onéreux échange (ex : prêt à intérêt)

- Contrat à titre gratuit avantage sans contrepartie (ex : donation, hébergement) Sous-­distinction des contrats à titre onéreux

- Contrat commutatif : contrat qui, pour les parties contractantes, prévoit une équivalence de traitement (ex : contrat de travail)

- Contrat aléatoire dépend dans vénement incertain ex : contrat

de viagère

B/ la philosophie du contrat

Notre droit des contrats est principalement marqué, depuis ses origines et spécifiquement

avènement du code civil, par un grand principe : le volonté. Théorie de philosophie juridique selon laquelle la volonté humaine est sa propre loi > si

voulu Même si elle apparait en recul, cette philosophie continue à avoir valeur de principe tant au niveau de la formation du contrat que dans son exécution et dans la forme du contrat Autonomie dans la formation du contrat double liberté - Contracter ou ne pas contracter - Déterminer à son gré le contenu du contrat

Liberté contractuelle (limite exécution du contrat : une fois le contrat conclu, les parties peuvent se retrancher derrière lui pour faire échec à toutes les

Autonomie dans la forme du contrat : le contrat a une existence juridique par la seule force de la volonté des parties sans que celles-­ci aient besoin revêtues quelconque forme. Seul le consentement est une condition du contrat, non sa forme consensualisme est le principe, ion (ex : rédaction par écrit)

contrats/contractant : celui de . Il est mis à mal dans certains contrats (professionnels/consommateurs).

Chapitre 2 : la formation des contrats

Section 1 : les conditions de validité du contrat I) La période précontractuelle Situation qui se situe hors du droit

une respo responsabilité extracontractuelle

A/ La phase indécise la période des pourparlers Pourparlers : échange de manifestations de volontés tendant au contrat

offre (acceptation si favorable, contre-­

de contracter est aussi appelée pollicitation

contractuelle - Forme : manifestation de volonté ;; ce qui ne signifie pas

restaurant). Elle peut être accompagnée de réserves (avec mention « épuisement du stock »)

- Destinataire mais pas forcément à qqn de déterminé - contrat intuitu personae : conclu en considération de la personne la

censé se réserver - Force obligatoire : la jurisprudence décide en principe que force obligatoire par elle-­même acceptée et son décès la rendrait caduque (ses héritiers ne seront pas tenus de maintenir cette offre)

Toutefois -­même ou des usages (pr une annonce

dandu délai, obligé de maintenir son offre pendant tout le temps

La réponse - Acceptation pure et simple - Refus pur et simple : le contrat ne se forme pas et les pourparlers sont rompus. En principe pas de responsabilité engagée du fait de ce refus. Toutefois, les circonstances peuvent laisser rupture ;; fautes qui donneront lieu à des indemnisations sur le fondement de la responsabilité extra contractuelle

- : acceptation assortie de réserves une modification des conditions est demandée

pas formation du contrat entre les deux manifestations de volonté. Le a en réalité repris

B/

Il arrive que les inté e le point au cours de leurs pourparlers on peut parler -­ . La période où

contrat véritable limité dont le non respect entrainerait une responsabilité contractuelle) C/ La phase décisive Il y a contrat quand il y a une acceptation qui recouvre totalement la dernière offre Des intérêts pratiques sont liés à la date précise de la clôture de ce contrat. Cela peut poser des problèmes pour les contrats par correspondance

la chaine postale : - expédié sont acceptation

- Théorie de la réception reçu

- pris connaissance

Lcontrat est formé (plutôt favorable à la théorie )

Section 2 : la structure du contrat 4 conditions (art 1108) donnent au contrat sa structure élémentaire : le consentement, la capacité, et la cause I) Le consentement Les articles 1109 et suivants du code civil le consentement que sous le rapport des vices dont il doit être exempt Toutefois, avant de se préoccuper de son intégrité, il faut être assuré de son existence A/ Le consentement = rencontre de deux volontés, mais il

1-­ Nature de la volonté Les manifestations de volonté peuvent être - Tacites raisonnablement déduire telle volonté > indice de volonté (on ne saurait y assimiler le silence le proverbe qui Si silence circonstancié puisse valoir dans certains cas acceptation tacite (ex : rester dans les locaux et continuer à payer loyer = accord tacite pour renouveler contrat)

- Expresses : toute action accomplie afin de porter la volonté de contracter à la i (parole, écriture, signature, gestes/signaux corporels)

2-­ Nécessité du consentement

Le consentement nécessaire aussi rigoureusement nécessaire à la détermination du contenu du contrat Nécessité du consentement pour la conclusion du contrat « Ne contracte que qui veut » - Les contrats sont facultatifs

- Le refus de contracter est licite Exceptions à ce principe : - En cas de nécessité : les expropriations ou réquisitions pour cause de nécessité privée mettent les propriétaires en cas de contrat forcé

- Règles qui résultent de la police administrative : certaines professions se voient interdire le refus de contracter sous réserve de motifs légitimes à prouver (un professionnel ne peut refuser de vendre un bien disponible)

- Refus discriminatoire de contracter sont Nécessité du consentement pour le contenu du contrat. Le contrat est constitué par

consentement se retrouve dans chacun de ces éléments. En fait la plupart des contrats se concluent en bloc, sans égard pour les spéculations particulière (le consentement donné est néanmoins valable efficacité du consentement donné en bloc) > il suffit que le consentement se porte avec un min de précisions sur le principe du contrat à venir

Efficacité du consentement donné sans débat préalable

(très fréquent) : 3 caractéristiques Ex lauses fixées par le règlement administratif

- Supériorité - Caractère unilatéral des clauses : elles sont préparées sans négociation individuelle - invariabilité (contrats de masse) Contrat déclaré obligatoire par la jurisprudence pour les deux contractants comme un contrat ordinaire à la condition que les contractants en aient eu connaissance oui aient pu en avoir connaissance. Cependant le législateur a du intervenir pour prohiber certaines clauses abusives Règles relatives à la protection du consommateur contre les clauses abusive : - Loi de 1978 - Directive de 1993 transposée en 95 Clauses abusives

entre professionnel et non-­professionnel ou consommateur Un professionnel ne peut bénéficier de la protection contre les clauses abusives si

Ex : commerçant spécialisé dans la vente de légume qui achète un ordi pour son commerce > rapport avec son activité prof, ne pourra pas bénéficier de la protection contre clauses abusives Clauses abusives (art L132-­1 du code de la consommation) : sont abusives les clauses qui ont pour objet ou pour effet de créer au détriment du non professionnel ou du consommateur un déséquilibre significatif entre les droits et obligations des parties au contrat

Une . Ce caractèr

autres clauses du contrat Comment identifier et éliminer ces clauses abusives ?

état peuvent déterminer les clauses qui doivent être considérées comme abusives mais ils vont faire des distinctions. - Un décret du gouvernement peut déterminer des clauses qui de manière irréfragables (sans apporter preuve contraire) doivent être regardées comme abusives

Inscrites en liste noire - Un décret peut aussi déterminer une liste de clauses présumées abusives : le

Liste grise

- Décret 18 mars 2009 = liste noire de 12 clauses + grise de 10 clauses (p69/70) - -­1) Sanctions : les clauses déclarées abusives sont réputées non écrites ne touchent pas le contrat dans son entité Remarque : protection de la loi peut paraitre insuffisante pour la protection des consommateurs (seul risque = réputées non écrites)

Pour pallier cette insuffisance, une loi autorise les associations de consommateur à requérir du juge civil l leur donne dans les contrats types la suppression de certaines

B/ Pour être efficace le consentement doit être donné par une volonté éclairée et libre. Sinon le consentement est vicié (par un des 3 vices : , le dol et la violence)

1-­ L

: contractants au moins tion

: pas - Erreur sur la nature du contrat (achat location) - Erreur sur

ur nullité : art 1110 - Erreur sur la substance (qualité substantielle de la chose : qualité qui a déterminé la partie à contracter et qui a été pour elle la cause impulsive et déterminante du contrat) Ex

. Mais la qualité doit avoir été

vrai/authentique) - Erreur sur la personne considération de la personne (intuitu personae) pas seulement identité physique de la personne considérée mais identité civile et parfois personnelle

: toutes les autres erreurs (ex : sur une qualité non essentielle de la chose ou de la personne) - Erreur sur les motifs (non retenue ex

tient finalement pas) - Erreur sur les conséquences juridiques du contrat

Erreurs qui c - : sur la valeur

Nullité en (porte sur une qualité substantielle qui doit être contractualisée

2-­ Dol

contracter : erreur provoquée Les no recouvrent pas Le dol peut être plus facilement prouvé et il peut entrainer la nullité de convention pour des

permis ex : erreur sur les motifs) La loi est plus protectr

a) Les éléments constitutifs du dol

- Elément matériel : machination, mise en scène qui matérialise la tromperie. Ex donné par Cicéron elle est située à proximité

poissonneuse et on fait circuler des barques pleines de poissons achetés au marché Ou mensonge/réticence dolosive : silence délibérément gardé sur une circonstance que

. Ex : je vends ma maison sans préciser

- Elément psychologique : le dol doit être intentionnel implique le dessein de nuire à autrui, de le tromper : il faut que le mensonge soit

: bon dol marchands qui vont vanter les mérites de leurs marchandises ;; avec comme limite interdiction de la publicité mensongère (critère du consommateur moyen)

La doit être effectuée par une des parties (sauf complicité) doivent être déterminante/cause du contrat et porter sur point

décisif du contrat

b) La sanction du dol Nullité relative du contrat : demandée par le contractant dupé qui pourra également obtenir des dommages et intérêts

3-­ La violence

: violence morale qui fait pression sur la volon Vice du consentement

a) Les éléments constitutifs de la violence

: elle doit impliquer un élément - Matériel : peu importe la for nature à produire un effet psychologique assez accentué, il faut la considérable

- Psychologique intentionnelle > aujourd la jurisprudence a tendance à considérer la situation de nécessité ou de détresse

est une forme de violence (ex offrir sa voiture)

- Injuste : la violence n

le but et les moyens soient également légitimes (si un créancier se sert de la menace pour se

(alors présumé complice du contractant bénéficiaire de

ation)

b) Sa sanction Nullité relative du contrat fonctionner comme une réduction accompagnée de dommages et intérêts pour le préjudice subit

4-­ La lésion

inégalité de valeur entre les

prestations Contrairement aux autres vices de consentement, elle ne vise que certains types de contrats définis par la loi (ex : contrats concernant les mineurs ou les majeurs incapables, cession de

erreur sur la valeur (erreur indifférente qui ne

permet pas de revenir sur le contrat) II) La capacité Capacité de contracter = règle Incapacité = exception Exceptions : Interdiction faite à des individus par ailleurs capables de contracter : ne vise que certains contrats (ex : un médecin ne peut recevoir un don de la personne dont il soigne la dernière maladie)

(le plus souvent) - Les mineurs : personnes de moins de 18 ans, non émancipés. Ils peuvent

certains types de contrats - Les majeurs protégés : leur incapacité peut apparaître soit de manière

continue lorsque

intérêts. Plusieurs modalités de protection : tutelle (plus grave : impossibilité de passer des actes seul), curatelle, sous sauvegarde de justice (vérification)

III)

restation donner, de faire, ou de ne pas faire quelque chose

: il doit exister et présenter certains caractères - : le contrat ne se forme pas

où les deux volontés se rencontrent Vente : 2 obligations contrat de vente (bateau qui a coulé avant le contrat de vente : le contrat nformé)

- : la existera un jour,

formé faute Un contrat qui porte sur une chose future dépend conditionnellement de la future existence de cette chose.

La Il faut avoir déterminé sur quoi porte le contrat. - Objet en nature 29 indique que genre est suffisante pour la

. Il faut aussi indiquer quantité et qualité. Quantité indispensable pour la détermination. Néanmoins le contrat est valable si la quantité est simplement déterminable à condition que la détermination ultérieure dépende

par rapport à une moyenne. - Objet monétaire : (ex : prix dans les contrats de vente et de louage) là encore on admet que ce prix puisse seulement être déterminable spécifiquement ;; il pourra être déterminé ultérieurement à condition que cette détermination soit objective

La Le contrat est nul quand son objet est impossible consentements. Cette impossibilité peut être matérielle ou juridique (ex : contrat de vente

interdite) La Les

é a retiré du domaine des opérations entre personnes privée (ex : corps humain on ne peut vendre ou donner un organe ;; la drogue ;; attributs de la souveraineté comme le droit de vote)

IV) La cause Condition essentielle à la validité du contrat : e doit le faire pour une cause licite, et avant cela il faut que la cause existe

de chaque partie

Dans un contrat synallagmatique comme la vente,

Ex du vendeur est la

Si la ca le cas si la contre prestation dans un contrat synallagmatique est illusoire ou sans intérêt en réalité (le contrat de révélation de succession conclu par des héritiers avec un généalogiste)

On regarde

raisons générales qui poussent les gens à le faire

B/ La licéité de la cause

apparaitre les motifs réels de chaque partie pour déterminer Pour vérifier si les causes contrat de manière stéréotypée : il faut au contraire se pencher sur les motivations des

Un contrat peut avoir une cause objective licite mais subjective illicite. Ex : location immeuble. pour installer

Section 2 Le contrat pourra être annulé si lors de sa formation il manque une des conditions qui lui sont essentielles ou si une des conditions est viciée

Même si le contrat est déclaré nul dès sa formation il faut une intervention judicaire car il y a une apparence de contrat

I) - Nullité absolue : a pour fondement ublic - Nullité relative : attachée à un intérêt privé A/ L - Absolue : peut être invoquée par tout intéressé au contrat contractants (2 parties), leurs héritiers, leurs créanciers

- Relative : ne peut être invoquée que par le contractant que la loi a entendu protéger B/ L La confirmation Renonciation Elle est rétroactive entre les parties à la date de conclusion du contrat

La prescription

agir) > délai de 5 ans pour la nullité relative et absolue II)

Mais le quelque soit la . Conséquence principale :

anéantissement du contrat. Effet essentielle de la nullité : elle est rétroactive (le contrat

Notons que la loi prévoit des nullités partielles

Chapitre 3 : les effets du contrat

Section 1 Article essentiel : 1134 les conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites. Elles ne peuvent être révoquées que de leur consentement mutuel, ou pour les causes que la loi autorise. Elles doivent être exécutées de bonne foi. I) La force obligatoire du contrat Les conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites (art 1134)

e régissant les contractants mais qui restera subordonnée à la loi générale Il faut donc que le contrat réponde à toutes les conditions requises par la loi pour sa

II) L rrévocabilité du contrat Les conventions ne peuvent être révoquées que du consentement mutuel de ceux qui les ont faites ou pour les causes que la loi autorise

. La volonté indiv le pouvoir de se retirer

-­elle acquise ? contrat est formé par la rencontre des

consentements (dans certains cas, possibilité de se rétracter)

Le contrat pourra néanmoins prendre fin plus tôt et le consentement mutuel des parties est en principe le seul moyen de révoquer un contrat. Par exception la loi autorise à la

partie voudrait le maintenir ce sera le cas dans les CDI comme sauvegarde de la liberté et dans les contrats qui supposent une confiance constante > Section 2 Puisque le contrat a une force obligatoire, son inexécution est un fait contraire au droit. Le créancier de demander que le débiteur soit condamné à exécuter sa promesse. Il est cependant souvent

Hyp 1 t définitivement consommée. (Chose détruite en cas de contrat de restitution) Hyp 2 : Art 1142 -­ obligation de faire ou de ne pas faire le débiteur ne peut être contraint

Le créancier ne peut alors recevoir satisfaction que par équivalent : pour remplacer exécution impossible il a droit à des dommages et intérêts (indemnités en argent)

I) Dommages et intérêts

ntrat (inexécution fautive du contrat) A/ Les conditions générales du droit aux dommages et intérêts Art 1147

aucune mauvaise foi de sa part. Le droit à dommages et intérêts dépend de conditions positives : éléments qui constituent la responsabilité du débiteur. Mais ce droit dépend également de conditions négatives : condamnation à des dommages et intérêts est subordonnée à une absence de justification de la part du débiteur

1-­ la responsabilité du débiteur

a) Le dommage

Eléments du dommage - dommages et intérêts pour la perte éprouvée mais aussi pour le gain manqué en

(ex : marchandise défectueuse qui arrive chez un grossiste rembourser la marge également)

b) La faute

Nature et preuve de la faute contractuelle : la preuve de la faute dépend de sa

- Obligation de résultat : le débiteur promet au créancier un résultat défini (voyageur

- Obligation de moyen : le débiteur promet seulement de mettre au service du

pour résumer de faire de son mieux (ex mais à lui donner des soins consciencieux)

c) Distinction qui permet de comprendre que parfois la faute est

être prouvée (obligation de moyen)

Si la faute est présumée prouver ;; quant au débiteur, il ne pourra se

rs) Si la faute doit être prouvée, il devient nécessaire de porter une appréciation sur la conduite du débiteu

bon père de famille

: devra prouver que la faute est dolosive (intentionnelle), ou lourde (celle qui trahit une incurie poussée à un degré extrême)

d) Rend inopposables les clauses limitatives de responsabilité (laisser bagages hall hôtel)

e) Relation de cause à effet entre la faute et le dommage 2 cas ou les dommages et intérêts sont refusés (relation de causalité trop hasardeuse) - Hyp 1 : dommage indirect Ex devra rembourser le

cultiver ses terres et que sa maison est vendue aux créanciers, le dommage est trop indirect pour être réparé

- Hyp 2 : dommage imprévisible Ex : transport bagage qui contient objet de grande valeur

2-­ L Art 1147 : le débiteur est exonéré de sa responsabilqui ne lui est pas imputable Art 1148 Cet événement doit présenter certains caractères Un événement ne constitue un cas de force majeure imprévisible, irrésistible et extérieur Ex : événement naturel comme un tremblement de terre, émeutes, pillages Autre cas : le fait du créancier lui-­ - Créancier : voyageur qui tombe train par imprudence - Tiers : un compo

B/ Réalisation du droit à dommages et intérêts

Avant même le procès qui doit aboutir à cette condamnation une procédure extra judiciaire peut être nécessaire pour fixer le droit du créancier mise en demeure