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33 JUIN/JUILLET 2013 • GRATUIT Moi, Raymonde Sasso, 54 ans, Pennoise, salariée chez Fralib, j’en suis à 1000 jours de lutte.

Moi, Raymonde Sasso, 54 ans, Pennoise, salariée chez ... · désormais chose faite. Le lendemain de la manifesta-tion, le journal télévisé régional de France 3, comme la presse

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Page 1: Moi, Raymonde Sasso, 54 ans, Pennoise, salariée chez ... · désormais chose faite. Le lendemain de la manifesta-tion, le journal télévisé régional de France 3, comme la presse

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JUIN/JUILLET 2013 • GRATUIT

Moi,Raymonde Sasso,

54 ans, Pennoise, salariée chez Fralib,

j’en suis à 1000 jours de lutte.

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n Page 2Raymonde Sasso

n Pages 4/5Actualité

n Page 6Le cinéma Jean-Renoir

n Pages 7/8/9Dossier : le sport

n Pages 10/11Vie associative

n Page 12Culture

n Page 13Mémoire d’ici

n Page 14Vie économique

n Page 15Tribunes d’expression / état civil

EEddiittoo

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Une fois de plus, les Pennois ontrépondu présent !

Oui, le 4 juillet dernier, vous étiez plusieurs centainesà répondre à l’appel de la majorité municipale, afind’exiger de la part des pouvoirs publics, la réouverturede notre poste de Police Nationale.

Dans le numéro précédent de La Penne Magazine, jevous alertais sur le fait qu’en dépit des recours usuelsengagés auprès du Préfet de Police, notre poste avaitfermé ses portes au public depuis près d’un an, etqu’il était hors de question que les Pennoises et lesPennois s’en accommodent. Car la réalité, est aujourd’hui malheureusement très simple : l’État n’assume plus son rôle à la Penne.

C’est l’excellence de notre service public de l’éduca-tion, de la santé, de la culture, qui a forgé notre payset cimenté son identité. En nous mobilisant de lasorte, nous avons défendu le service public de la sécurité.

Je tiens à remercier toutes celles et ceux qui, parminos concitoyens, ont tenu à se déplacer en ce jour, ouqui nous ont témoigné leur soutien. Toutes et tous ontcompris que face à l’urgence de cette situation, il fallait signifier à l’État notre détermination. C’est désormais chose faite. Le lendemain de la manifesta-tion, le journal télévisé régional de France 3, commela presse écrite, ont relayé notre journée de mobilisa-tion, à laquelle avaient été conviés le ministre de l’Intérieur et son représentant dans le département,le préfet délégué à la Sécurité. S’ils n’ont pas daignénous adresser la moindre réponse à cette invitation,les médias auront néanmoins témoigné qu’à LaPenne sur Huveaune, les citoyens et les élus qui lesreprésentent, refusent de demeurer muets et impuis-sants face à l’inadmissible.

Et si d’aventure, l’État venait à persister dans son mépris à notre égard, je m’y engage : nous n’en resterons pas là !

Votre Maire,

Pierre Mingaud.

Directeur de la publication : Pierre Mingaud • Rédaction, Crédit photos : Gilles Fournier desCorats : [email protected] • Maquette : Plume Graphique Imprimerie : Imprimerie CCI • Ce numéro a été tiré à 3 000 exemplaires • La Penne sur Huveaune Magazine • Hôtel de Ville, 14, Boulevard de la Gare 13713 La Penne-sur-Huveaune Cedex • Tél. : 04 91 88 44 00 • www.mairie-lapennesurhuveaune.fr

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Raymonde Sasso est une “Fralib”,comme on dit. Une Pennoise en lutteavec ses camarades depuis près de1000 jours.Le rendez-vous se fait sur le site, à l’in-térieur de l’usine : une fois passé le ri-deau de plastique, le bâtiment dévoileses entrailles, conduits d’acier qui ser-pentent au plafond sur des dizaines demètres, passerelles étrangementpeintes d’un orange vif, surplombantles machines posées de part et d’autredu lino de l’allée centrale.Mais ce qui frappe le plus, c’est le si-lence. Qui n’a rien de reposant. Rien detranquille ou d’apaisant. C’est un si-lence qui vous prend à la gorge, morti-fère et angoissant. “Lorsqu’en 2010,on a appris qu’Unilever voulait fermerle site, ça a été très dur, confie Ray-monde. Une usine qui était rentable etfaisait des bénéfices. On nous propo-sait un poste en Pologne, pour 450Euros par mois ! Dès l’arrivée d’AngelLlovera (directeur du site, Ndlr), qui dé-barquait de chez Coca Cola, ça n’a pas

fonctionné. Nous n’étions que des nu-méros pour lui. Mais dès l’annonce dela volonté du groupe de fermer Fralib,la résistance s’est organisée, immédia-tement”.

“Un poste en Pologne, pour 450€par mois”Salariée chez Fralib depuis 1994, Ray-monde Sasso est opératrice polyva-lente, qualifiée pour faire tournern’importe quelle machine de l’usine.Ces machines qui, depuis près de troisans, n’ont jamais été abandonnées à larouille. “Elles tournent régulièrement,les mécaniciens font de la mainte-nance chaque jour, précise-t-elle. Si Uni-lever nous cédait la marque Eléphantet nous donnait des volumes de com-mande en attendant de fonder notreSCOP (*), nous pourrions reprendre laproduction tout de suite”.

Seulement voilà : malgré l’annulationpar la cour d'appel d'Aix-en-Provence, le28 février dernier, du troisième plan desauvegarde pour l’emploi présenté parUnilever, jugé sans justification écono-mique, le groupe refuse de réintégrerles salariés. Et Raymonde a reçu sa let-tre de licenciement. “Parfois, on tra-verse des périodes de découragement,c’est naturel, poursuit-elle. Ca a des ré-percussions sur ma famille, même sielle me soutient depuis le début. Monpère, qui a 88 ans, me force à conti-nuer à me battre avec mes camarades.Pourquoi est-ce que le gouvernementne force pas Unilever à respecter laloi ? Dans cette usine, j’ai laissé vingtans de ma vie, à faire les trois huit avecdeux enfants à élever. Alors bien sûr,parfois c’est dur, mais je reprends ledessus. Ce qui me fait tenir, c’est l’espoirde les faire céder. J’ai confiance”. n

(*) Société coopérative ouvrière de production,créée par des salariés associés qui exercent col-lectivement la fonction d’entrepreneur.

Jusqu’au bout… pour les faire céder

Raymonde Sasso

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En séance du 20 juin 2013, le conseil municipal a adoptéle règlement du concours communal de fleurissement,dit “La nature dans la ville”. Ce concours est ouvert àtous les résidents de la commune, et se décline en troiscatégories : jardin, potager et balcon. Les inscriptionss’effectuent à l’accueil de la Mairie, jusqu’au 30 août. Lerèglement est consultable sur le site internet de la ville(www.mairie-lapennesurhuveaune.fr) à la rubrique“Agenda”.

Le conseil municipal s’est également prononcé pour l’an-nulation d’une délibération du 28 mai 2010, qui instau-rait le principe de dépassement du COS (coefficientd’occupation des sols) dans la limite des 20%, au profitdes bâtiments à haute performance énergétique. Parcette bonification des droits à bâtir, la commune souhai-tait alors favoriser l’effort en direction de l’environne-

ment, des économies d’énergie et de la productiond’énergies renouvelables. Mais le décret du 28 décem-bre 2012 rend désormais obligatoire la construction enhaute valeur énergétique, et s’applique aux bâtimentsneufs comme aux parties nouvelles de bâtiments. La bo-nification de 20% du COS n’ayant par conséquent pluslieu d’être, cette délibération a été annulée.

En cette même séance du 20 juin, et dans le cadre destravaux de requalification de la place de l’Eglise qui dé-buteront prochainement, le conseil municipal s’est pro-noncé pour donner à cette place, une fois achevé cetaménagement, le nom d’André Cerise, qui fut curé de laParoisse Saint-Laurent de La Penne sur Huveaune, de1966 à 1989. L’inauguration aura lieu dans le courantde l’automne. n

C’est voté

SÉCURITÉ

Durant la période des vacances d’été, l’opération “Tranquil-lité Vacances”, est reconduite cette année encore, menéepar la Police Nationale, en collaboration avec les agents denotre Police Municipale. Les personnes intéressées peuventavant leur départ se rendre au commissariat d’Aubagne ouà notre poste de Police Municipale, afin de signaler leuradresse sur la commune, la durée de leur absence, ainsique les coordonnées où elles seront joignables durant cettepériode (munies d’une pièce d’identité). n

DON DE SANG

Le 15 mai dernier, la Ville a signé une convention de parte-nariat avec l’Etablissement Français du sang et l’Associationpour le don de sang bénévole de La Penne sur Huveaune.Cette convention a pour but de permettre à un maximum depersonnes de participer au don de sang lors des jours decollecte. Cela passe naturellement par la mise à dispositiongracieuse de locaux, mais également par l’assistance tech-nique municipale pour la diffusion de l’ensemble des sup-ports de communication propres aux collectes. C’est peudire de l’intérêt et de l’utilité d’un tel partenariat, à l’heureoù les besoins en sang sont croissants, notamment en ré-gion PACA. n

AMÉNAGEMENT

Le 6 juin 2013 a été officiellement créée la Société PubliqueLocale du Pays d’Aubagne et de l’Etoile pour l’Aménagementet la Construction. 11 communes et la Communauté d’Ag-glomération en sont les actionnaires publics. La SPL permetaux collectivités locales actionnaires d’optimiser la gestionde leurs services publics et ce d’autant que par la loi, ellen’est pas contrainte aux règles de mises en concurrence.Rappelons par ailleurs qu’une Société Publique Locale estconstituée à 100% de capitaux émanant d’organisme pu-blics.Le Pays d’Aubagne et de l’Etoile dispose désormais de deuxoutils complémentaires pour l’aménagement et la construc-tion : la Saempa et la SPL. Ces deux entités forment désor-mais Façonéo, aménageur public en Pays d’Aubagne et del’Etoile, compétent en termes d’aménagement, de construc-tion, de renouvellement urbain.Contact : Façonéo, Z.I. Les Paluds, 165 Avenue du marin blanc,13400 Aubagne. Tél : 04 42 84 47 98. nwww.faconeo.com

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Il y a quelques semaines, d’impres-sionnants travaux se déroulaient sur leparking de la Médiathèque et sur leboulevard Jean-Jacques Rousseau, auniveau de la résidence Jeanne d’Arc.On procédait en effet à la pose decontainers enterrés sur ces deux sites,en remplacement des points d’apportvolontaires. Le même jour, à quelquesmètres de là, était posé le nouveausystème de chauffage climatisation duFoyer Loisirs.L’aménagement d’une aire végétali-sée, au départ du boulevard des Can-

dolles, s’est achevé avec la plantationd’un olivier qui trône fièrement désor-mais, à cette entrée de ville.Les 90 poteaux et bornes incendie pré-sents sur notre espace public ont enoutre été entièrement rénovés et remisaux normes.Les travaux de réfection du hall d’ac-cueil de la Masc et de peinture de LaFarandole ont également été réalisés.Enfin, la partie bâtiment des vestiairesde notre complexe sportif est achevée,la fin des travaux (escalier et WC) estprévue à la fin du mois de juillet. n

PRÉVENTION CANICULE

En cette période de fortes cha-leurs, les personnes âgéesseules ou isolées, et confron-tées à une situation d’urgencepeuvent contacter le CentreCommunal d’Action Sociale, enMairie. Concernant les per-sonnes bénéficiant des servicesdes aides ménagères, ces der-nières transmettront aux ser-vices de la Ville lesrenseignements utiles pour leurfournir une aide supplémentaireen cas de besoin. En outre, qui-conque ayant connaissanced’une ou plusieurs personnesâgées, isolées, soumises à desproblèmes de santé, peut serendre en Mairie et communi-quer aux agents du CCAS leursnoms et coordonnées. Par ail-leurs, le ministère de la Santé,pendant l’été, donne des infor-mations et des conseils pour seprotéger de la chaleur.

Composer le 0800 06 66 66(appel gratuit depuis un postefixe), du lundi au samedi de 8hà 20h, jusqu’au 31 août, ouconsulter le site :www.sante.gouv.fr/canicule-et-chaleurs-extremes n

PATRIMOINE

Au mois de mai dernier, un des anciens fours à chaux présents dans notreforêt communale, et datant du XVIIIe siècle, a fait l’objet d’un chantier derestauration, financé par l’Agglo et supervisé par l’ONF. A l’époque mo-derne, ces fours produisaient de la chaux vive, destinée au bâtimentcomme à l’agriculture, répandue sur les champs afin de rendre les solsmoins acides, et d’améliorer leur qualité. n

ACCÈS AUX MASSIFS FORESTIERS

Entre le 1er juin et le 30 septembre, l’accès auxmassifs forestiers du département est régle-menté par arrêté préfectoral. En fonction desconditions météo, il est parfois restreint oufermé. Afin de connaître quotidiennement laréglementation régissant chaque massif dudépartement, le serveur vocal 0811 20 13 13est actualisé chaque jour, au plus tard à 18hpour le lendemain. Le public peut égalementconsulter le site www.visitprovence.com, ou té-lécharger gratuitement l’application “MyProvence Balade” (disponible sur AppStore et Android Market). n

TRAVAUX

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On a tôt fait de vanter les méritesdu sport, de louer les valeursqu’il véhicule, en-dehors de lastricte obsession de résultat.Même si la compétition est inhé-rente à chaque discipline spor-tive, on oublie assez vite qu’elleest également (surtout ?) là pourdonner le meilleur de soi-même,se dépasser dans le cadre indis-

pensable du respect de l’adver-saire et des règles, et que la vic-toire aura forcément un goûtamer si elle ne s’accompagnepas de ces préceptes. L’Histoiredu sport se souvient autant desperdants que des gagnants ;pourvu qu’ils soient magnifiques.Ces valeurs qu’on aimerait voirrecouvrir l’ensemble des en-

ceintes sportives, chez les ama-teurs comme les professionnels,ne peuvent se transmettre dura-blement sans responsables etentraîneurs compétents. Qui ontlégitimement besoin de struc-tures performantes. Et là, c’est l’affaire des collectivi-tés ; autrement dit, du servicepublic.

Le sport, (encore) une affairede service public

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CINÉMA JEAN-RENOIR

Le projecteur dernière génération

Depuis des lustres, La Penne sur Hu-veaune fait son cinéma. Il y eut le“Rex” boulevard de la Gare, puis “LaMassabielle” du côté du Vallon duRoy. Mais ça, c’était avant. Avant quene voit le jour la salle Jean-Renoir il ya tout de même 28 ans ! Et depuis,ce cinéma municipal – le seul sur leterritoire du Pays d’Aubagne et del’Etoile – constitue ici l’un desmaillons essentiels d’une offre cultu-relle résolument tournée vers l’ave-nir. C’est dire combien le servicepublic de proximité prend, dans notrecommune, tout son sens. Avec ses117 places, ses 5 à 10.000 specta-teurs par an – 7000 en 2012 – sestarifs de 3 et 4 euros par film (mêmeen sortie nationale), le “Renoir” pro-pose tous les genres cinématogra-phiques de qualité, allant du filmd’animation au thriller, de la science-fiction à la réalisation d’art et d’essai.Ou encore au documentaire pour lessoirées “Ciné-citoyen” consacrées àdes projections-débat avec l’associa-tion Attac. Une programmation (*)d’une qualité et d’une diversité trèslargement reconnues qui l’ont porté,depuis de nombreuses années, aurang de partenaire du Festival Inter-national du Film d’Aubagne (Fifa).“Ici, pas de pop-corn, ni de pub, on yvient pour voir de bons films” souritJean-Paul Nicoli, directeur du serviceculturel de la ville, en regardant lanouvelle acquisition qui trône danssa cabine : un projecteur numériquequi désormais remplace le projecteurargentique rangé dans le hall d’en-trée. Adieu bobines, pellicules et ron-flements. Bonjour disque dur,serveur, et moniteur ! De la hautetechnologie et un investissement de80.000 euros devenu nécessaire

face à la disparition progressive dusupport argentique (35mm), et misen place avec l’aide du Centre natio-nal du Cinéma, et des subventionsdes conseils général et régional.“Avec ce type de matériel aujourd’huiincontournable, le fonctionnementet la projection sont plus faciles” ex-plique le directeur fier de ce nouveloutil au service de notre politiqueculturelle. n

Adieu bobines, pellicules et ronflements. Bonjour disque dur, serveur, et moniteur ! Le cinéma municipal est désormais équipé d’un projecteur numérique qui remplace l’argentique.

Un projecteur numérique ne possède pas le charme d’un projecteur 35 mm, bardé de lentilles et de pièces de laitonsoigneusement ouvragées, maisc’est le petit prix à payer pourque notre cinéma municipal offredésormais au public une imageen haute définition.

Une fois par mois, les soirées“ciné-citoyen” proposent, en partenariat avec Attac% du paysd’Aubagne, des fictions et desdocumentaires suivis de débats.

(*) Programmation sur www.mairie-lapennesurhuveaune.fr (rubrique“Publications municipales”).

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ALAIN FEDI,adjoint au maire, délégué au Sport età la Vie Associative.

“A travers le sport, un lien indis-pensable avec notre jeunesse”

“Au fil des années, nous avons mis en œuvreles moyens humains, matériels et financiersnécessaires au développement de la pratiquesportive dans la commune, à l’écoute des be-soins des Pennois et du tissu associatif local.Nous demeurons pour l’heure, attentifs auxbesoins, j’en veux pour preuve actuelle, la ré-novation totale des vestiaires de notre com-plexe sportif, que nous inaugurerons à larentrée prochaine. Néanmoins, nous devonsprendre en compte le fait qu’aujourd’hui, lecomplexe est très largement rempli. Et que noséquipements sportifs sont à l’échelle de notrecommune.La vocation de la Municipalité n’est pas unecourse sans fin vers une “hypertrophie” de noséquipements, mais de continuer à donner ànos enfants une éducation sportive, de parti-ciper à leur inculquer des valeurs nécessairesà leur future émancipation citoyenne. C’estnotre ambition depuis près de trente ans. Pen-sez que la Course des écoles a 26 ans ! Depuistoutes ces années, nous suivons des enfants de4 ans, jusqu’à ce qu’ils aient 20 ans passés.Cela permet aussi, de créer et maintenir celien indispensable avec la jeunesse, et par làd’orienter la politique municipale en fonctionde ses besoins.Tout cela, ne peut s’organiser que dans lecadre de services municipaux performants.Une preuve supplémentaire, de l’absolue né-cessité de défendre le service public.Et la défense de l’ensemble des services pu-blics, est au cœur de la lutte que nous menonsactuellement contre l’émergence de la Métro-pole marseillaise. En nous dépouillant d’unepartie de notre autonomie budgétaire, et doncdécisionnelle, comment pourrions-nous conti-nuer à promouvoir efficacement la pratiquedu sport dans notre commune, comme nousle faisons depuis tant d’années, dans un espritde proximité ?Le sport, comme les autres domaines dans les-quels les communes ont un rôle à jouer, est luiaussi, au cœur de cette lutte que nous me-nons.”

Course des écoles, qui rassemblechaque année plusieurs centainesd’enfants de classes primaires ; làaussi, une journée plutôt tenduepour le personnel municipal ; “On or-ganise tout de A à Z, poursuit le res-ponsable du service. La préparationpréalable, la confection des goûters,les commandes de tee shirts, la ré-partition des écoles, le positionne-ment des barrières car chaquecourse propose un parcours diffé-rent”.

Les équipements de notre complexeabritent également une grande par-tie des activités que propose le ser-vice Jeunesse : badminton, football,hand-ball, basket-ball, hockey… Au-tant de disciplines sportives aux-quelles les 8-15 ans peuvents’adonner au sein de nos structures.De même, la Colombe est utilisée,durant les vacances scolaires, parles enfants inscrits au Centre Aéré,qui eux aussi ont loisir de pratiquerdu sport. “Cette politique mise enplace depuis toutes ces années, apermis à des enfants qui n’enavaient pas forcément les moyens,de découvrir et pratiquer tous cessports, se félicite Bernard Da Prato.Aujourd’hui, une bonne partie desemployés du service fréquentaientlorsqu’ils étaient enfants ou plusjeunes, les activités sportives de laVille, ou pratiquaient au sein des as-sociations qui utilisent nos installa-tions. Cela participe d’une proximitéfondamentale pour notre fonction-nement. A cela, s’ajoute un environ-nement au sein duquel on travaille,qui est très agréable. Contrairementà d’autres services municipaux, quidoivent parfois faire face à une cer-taine détresse, à des gens qui traver-sent des épreuves dans leur vie, ontravaille au service de personnes quiviennent ici de leur plein gré, pourleur loisir. Car le sport doit demeureravant tout source de plaisir. Et le ser-vice municipal des Sports s’emploieau quotidien, à rendre cela possi-ble”. n

(*) Six associations utilisent au-jourd’hui les installations de notrecomplexe sportif : l’Etoile SportivePennoise, le Dojo de La Penne sur Hu-veaune, le Star Palace Boxing, le Bas-ket Club Pennois, le Club OmnisportsLoisirs et Culture et le Tennis ClubPennois.

Voilà l’ambition qu’ont nourrie à LaPenne les municipalités qui se sontsuccédé depuis quatre décennies : of-frir à la population, aux associationssportives des équipements structu-rants leur permettant une pratiqueaussi performante que régulière. “De-puis 1990 et la création de la salle dela Colombe, les structures et le person-nel affecté à l’ensemble de notre com-plexe sportif n’ont cessé d’évoluer,confie Bernard da Prato, responsabledu service des Sports. Alors qu’aupara-vant, on ne comptait qu’un animateursocio-sportif, un service à part entièrea été créé. Ce service, aujourd’hui,compte une dizaine d’agents entière-ment affectés au complexe, en grandepartie à sa maintenance intérieure etextérieure, et notamment au servicedes six associations qui l’utilisent (*)”.

“Notre complexe est ouvert au publictoute la journée, week-end compris,362 jours par an, poursuit Bernard DaPrato. C’est une moyenne de 1 000personnes chaque semaine qui fré-quentent la Colombe, 1 500 si l’oncompte l’extérieur. Il faut se féliciter queles associations qui utilisent nos équi-pements soient très dynamiques, etpratiquent leurs disciplines respectivesdans de bonnes conditions. Mais celaentraîne une grande mobilisation desagents en termes de matériel, de logis-tique, et une grande disponibilité deleur part. Il faut gérer les croisements

qui peuvent se produire dans les plan-nings des associations, notamment enfin d’année. Je dois trouver un équilibreentre les demandes croissantes des as-sociations, et des horaires de travail co-hérents pour chaque agent. Selonl’époque de l’année, la maintenance dusite est parfois délicate et requiert uneattention plus particulière encore. Encette saison par exemple, il faut surveil-ler le pelousé comme le lait sur le feu.En été, une tonte mobilise deux agentsdurant une matinée entière, sanscompter le temps pour aller jeter les dé-chets verts, nettoyer les vestiaires, lesabords du stade…”

Toutefois, le service des Sports ne se li-mite pas à garantir aux associationssportives l’assistance humaine, maté-rielle et logistique indispensable à leursactivités. Il assure également une initia-tion gymnastique et sportive pour lesenfants entre 8 et 11 ans, ainsi quedes cours de gymnastique “douce”pour les Seniors, deux fois par se-maine. Le service a également encharge, tout au long de l’année, le sportscolaire en direction des trois écolesprimaires de la commune. Chaqueclasse s’adonne durant quatre mois àdes sports collectifs, qui varient selonles âges (football, jeu des deux cibles,base ball). Durant le mois de mai, les“Olympiades” viennent sur trois joursconclure cet enseignement sportif ac-quis pendant l’année. Les tout petits nesont pas non en reste, puisque les en-fants de classes maternelles font à lamême époque les “Pitchounades”´leurpetite compet’ à eux. Au mois de no-vembre, c’est le challenge Suzanne-Sarnet qui réunit les enfants de classesde CM2 lors d’une compétition de bas-ket-ball. Sans parler de la traditionnelle

Quelques repères.1990 : création de la salle de la Co-lombe.1992 : aménagement du terrain de bas-ket ball extérieur.1994 : installation du système de sur-veillance avec deux agents d’astreinte.1996 : création de deux terrains defootball en stabilisé.1998 : création des locaux du TennisClub.2000 : réfection du terrain en pelousé.2005 : création de la tribune Jean-Bap-tiste Freze.2008 : création de club house du TennisClub et de la salle de boxe.2013 : réfection totale des vestiaires ducomplexe (inauguration prévue en sep-tembre).

Chaque semaine, se sont quelque 1 500 personnes qui fréquentent la Colombe et les installationsextérieures du complexe sportif

Au-delà du complexe : le concours de la Mu-nicipalité aux associa-tionsLa Municipalité apporte égale-ment un soutien aux associationssportives qui n’utilisent pas lecomplexe Germain-Camoin. Ainsi,c’est la salle de la Massabielle quiabrite les activités du Judo et JiuJitsu Club Pennois. Ce sont aussid’autres services municipaux quisont mobilisés pour des manifesta-tions sportives plus ponctuelles,comme les compétitions organi-sées par le Vélo Club Pennois, ouplus récemment, le 23 juin dernier,la course nature initiée par Mar-seille Trail Club. Dans le cadre deces manifestations, les services ad-ministratif et technique, ainsi quela Police municipale, sont présentspour apporter leur collaborationet leur assistance.

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DÉFENSE DES DROITS DES LOCATAIRES DES ARCADES

La force d’une amicaleLa résidence des Ar-cades n’a pas de se-cret pour EvelyneSquarzoni. Elle habitelà depuis 34 ans, sesenfants y ont grandi,c’est dire si les at-tentes et les besoinsdes résidents, elleconnait ! L’associationa été créée en 2002 etelle en est la prési-dente depuis mai2006. Femme de dia-logue, elle n’en est pasmoins intraitable surles travaux néces-

saires au bien être des locataires de ces sept bâtimentsadossés à la colline. 160 logements sociaux dans un envi-ronnement impeccable. Avec les autres membres du bureau– Clémence Pietri, la secrétaire et Robert Cocchini, le tréso-

rier - Evelyne Squarzoni est l’interlocutrice directe d’Unicil, lebailleur, avec qui les relations de confiance sont de mise. Lerôle de l’association est essentiel si l’on en juge par tout cequi a été passé en revue et réhabilité au fil des années. De-puis les fenêtres, qui ont été pour Evelyne Squarzoni le motifde sa première pétition, aux chauffe-eau et à la ventilation,la liste est longue des améliorations apportées dans la rési-dence. L’association a obtenu entre autres le changementdes radiateurs aux extrémités, des auvents, des boîtes auxlettres, les carrelages muraux des halls d’entrée, les pein-tures des cages d’escalier, les interphones, les portes d’en-trée, l’arrosage automatique pour les espaces verts, un jeude boules, un jardin d’enfants, et prochainement la mise enplace d’un portail à l’entrée du groupe. La présidente de l’as-sociation ne se contente pas de demander, elle suit les tra-vaux de près, veille à ce que les contrats soient conformes,et contrôle les charges générales. A l’énumération de tantde travaux, elle ajoute : “c’est cela la force d’une amicale!”Et pour 10 euros par an, ce n’est pas la peine de s’en priver. n

Contact : 06 09 34 11 70

BASKET-CLUB PENNOIS

S’il préside le Basket-Club Pennois de-puis seulement deux ans, ayant pris lasuite de Claude Peppuy, Thierry Gentillyconnaît néanmoins très bien ce club.Après avoir présidé, entre 1993 et1995, l’US Andoume-Catalans, il officiaen tant qu’entraîneur à La Penne entre1996 et 2006. Après avoir vécuquelques années en Polynésie fran-çaise, Claude Peppuy lui proposa à sonretour de prendre sa succession. “Ellea pensé que j’étais la bonne personne,et j’ai accepté pour elle”, confie-t-il. “J’aid’abord proposé aux entraîneurs desuivre des formations”, poursuit le pré-sident. Ce professeur d’Histoire-Géogra-phie et d’Education Civique, qui enseigne à des collégiensen grande difficulté scolaire, se félicite que le club affichedésormais de meilleurs résultats sportifs. “Le club se portebien aujourd’hui. Nous avons actuellement une centaine delicenciés. Depuis que la Municipalité a réaménagé les ter-rains extérieurs, les entraînements en plein air sont devenusréguliers. Chaque week-end, entre 200 et 250 personnes

sont présentes lors des matches. Jeconstate une vraie ferveur autour duclub. Je prévois d’organiser un loto l’an-née prochaine, et d’envoyer deséquipes dans les Alpes, afin d’associerbasket-ball et randonnées en ra-quettes”, se réjouit-il.Toutefois, si Thierry Gentilly se satisfaitnaturellement de l’amélioration des ré-sultats du club, il est un aspect qu’ilconsidère plus important encore : lecomportement. Et sur ce point, il est, deson propre aveu, intransigeant. “Je suisentraîneur, mais je me considère avanttout comme un éducateur. J’ai mis enplace un règlement que doivent signer

les enfants, les licenciés, les parents, relatif au respect d’au-trui, à la non violence, au comportement général. En cas demanquement à ce règlement, la sanction consiste en destravaux d’intérêt général. Pour moi, le comportement est plusimportant que la performance. Cela m’oblige parfois à mepasser de bons joueurs, mais tant pis. C’est l’esprit du club”. n

Contact : 07 70 18 06 52

“Avant la performance, le comportement…”

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AMICALE DES SENIORS PENNOIS

“Le but de notre association, rendreles gens heureux et joyeux !” D’uneseule et même voix, Michel Segantini,Claude Jardin et Evelyne Martini “ra-content” ce qu’est l’A.S.P. (l’Associationdes Seniors Pennois), qu’ils animent en

leur qualités respectives de pré-sident, trésorier adjoint et se-crétaire. Les “50 ans et plus”s’y retrouvent pour se distraire,pour rompre leur solitude, pourapprendre, pour partager labonne humeur et l’amitié.L’A.S.P. a été créée en mars1998 et compte aujourd’hui290 adhérents. Chacun doits’acquitter d’une cotisation an-nuelle de 18 € (habitants de LaPenne) ou de 22 € (extérieurs).

Une somme modique qui leur permetpar exemple d’accéder à l’initiation del’informatique et de la photo numériquele lundi soir et le mercredi après-mididans les locaux de l’école Beausoleil. A

la pratique de la pétanque tous les ven-dredis après-midi près du stade, ou en-core du bowling tous les premierslundis du mois. Et comme la dyna-mique équipe des Seniors Pennoisn’est jamais à cours d’idées, elle pro-pose aussi un repas dansant avec unD.J une fois par mois, des voyages troisà quatre fois par an, ou encore unpique-nique annuel. “Nos adhérentspartent en confiance, et lorsque nousbénéficions de gratuités, nous les re-distribuons en prenant en chargel’apéro ou les pourboires” expliquentnos vaillants seniors. n

Contact : 04 91 43 32 46 04 91 36 10 41

LES JARDINIERS DE LA GRANDE CANDOLLE

Des jardins extraordinaires !

Il n’y a pas de ca-nards qui parlentAnglais, ni d’oi-seaux qui tien-nent un buffet,comme dans lachanson du “Fouchantant”. Etpourtant, ces jar-dins-là sont eux

aussi et d’une certaine manière, extraordinaires. En ce ra-dieux dimanche de juin, les soixante jardiniers qui en sont lo-cataires sont invités à se retrouver pour la fête des voisins, àl’initiative de l’association. Auparavant, tous ceux qui sontvenus – pour la plupart en famille – ont baptisé les douze al-lées où se situent les lopins de terre. Sur les petites plaques

de bois, des noms ont fleuri, parmi lesquels: allée des pensées, allée des rosiers, des tu-lipes, du jasmin, des pivoines, des tourne-sols… Ce jour-là est un grand jour pourCatherine Abram, la nouvelle présidente des“Jardiniers de la grande Candolle”, pourGeorges Riche le secrétaire, Christiane Pe-reira la trésorière et tous les membres del’association créée peu de temps après l’at-tribution des parcelles, il y a trois ans. C’estpour eux l’occasion de faire un premier bilande cette belle idée initiée par la municipalité,de créer des jardins familiaux au cœur de laville. Déjà, les premiers souvenirs en com-

mun, comme Halloween en octobre dernier. Déjà de nouveauxprojets, avec une fête et un concours de boules pour la St-Fia-cre, le patron des jardiniers, en septembre prochain. Mais enattendant, chacun savoure ici le plaisir des premières récoltesde la belle saison. Huit kilos de petits pois pour Christiane.Qui dit mieux ? Plaisir aussi de voir jour après jour, les massifscolorés, les jeunes pousses là où ont été semés radis, fèves,salades, basilic et tant d’autres bonnes choses encore. “Unpetit paradis” ; “En cette saison, le soir quand je rentre du bu-reau, je suis heureuse de venir ici” ; “Le week-end, on se re-trouve entre voisins, on partage nos connaissances de la terreet du potager” ; “Nous sommes fiers de nos jardins, il faut enprendre soin”. Voilà ce qu’ils disent de leurs jardins extraordi-naires, à défaut de les chanter ! n

Contact : 06 49 48 28 54

“Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ?”

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L’Huveaune,vénérée par les Celtes et les Romains

L'Huveaune prend sa source dans le Var, dans la grotte de laCastelette au cœur du vallon du même nom, sur la communede Nans-les-Pins, et à une altitude de 590 mètres. C'est unfleuve côtier de 51 Km environ qui traverse 27 communes.Ses affluents principaux sont le Peyruis, la Vede, le Fauge, leMerlançon, le Jarret.Son embouchure naturelle se situe sur la plage du Prado. Denos jours, son cours a été détourné et ses eaux se jettent à lamer, dans la calanque de Cortiou. L’Huveaune retrouve sonembouchure uniquement lors des crues. Sur notre communel'Huveaune a un linéaire de 1,9 kilomètres.Les Romains avaient divinisé sa source comme le montre lastèle découverte en 1782 au lieu dit la Moricaude, communed'Auriol, où il faut lire “Matribus Ubercabus” (“Aux mèresUberca”). L'Huveaune était vénérée par les Celtes et les Ro-mains, sans doute pour se protéger de ses crues dévasta-trices. Plusieurs toponymes l'ont désignée au cours dessiècles. Uberca, Ubelka, à l'époque romaine, Vuelne en 965,Vuelna en 1019, Vellna en 1065 et 1079, Fus de Uvuelna en1096, Vianni en 1540, Veaune en 1541, 1636 et 1731, Euveaulne en 1559, Uveaulne en 1573, Uveauno en 1575,Weaulne en 1635. Le toponyme Huveaune est trouvé pour lapremière fois en 1667 dans un procès-verbal d'une assembléedes possédants de biens.Le lit de l'Huveaune a été modifié dans plusieurs endroits deson parcours et dans des temps plus ou moins éloignés. Du-rant le moyen âge son cours marécageux est très incertain, etchange souvent de lit lors des fortes crues. Il faut attendre lesXVIIe et XVIIIe siècles avec les travaux d'endiguement pour voir

l'Huveaune couler à son emplacement actuel. A la Penne,dans les années 1960 son lit a été élargi et légèrement modi-fié, deux méandres ont été coupés. Hormis ces petites modi-fications, le cours de l'Huveaune dans notre commune est lemême au moins depuis 1815, comme l'atteste un plan du cadastre napoléonien.L'Huveaune alimente une importante nappe phréatique, etplusieurs rivières souterraines superposées, passeraient sousson lit.En 1929, une demande de subventions fut adressée à l'Etatet au Département afin de recouvrir l’Huveaune par une esplanade cimentée (l’actuelle esplanade Charles De Gaulle).Les travaux furent achevés en 1934 par les soins de la municipalité Blin. n

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Culture à foison pour la rentrée

Entre le 18 septembreet le 13 octobre pro-chain, La Penne sur Hu-veaune accueille sur leparc Jean-Moulin lecirque Romanes, le cé-lèbre cirque tsigane em-mené par Délia et sonépoux Alexandre, quiprésenteront leur der-nier spectacle, “Lignesde la main jusqu’aucoude”. La venue deces artistes dans notrecommune, à proposdesquels la presse na-tionale se dispute lesformules dithyram-biques, constitue un

des évènements majeurs labellisés Marseille Provence2013, sur le territoire du Pays d’Aubagne et de l’Etoile.Si La Penne accueille ce cirque, basé essentiellement sur lamusique et les numéros musicaux, ce n’est toutefois pas unhasard. “Depuis quinze ans, notre médiathèque entretientdes liens réguliers avec l’aire des gens du Voyage de Saint-Menet, précise Carole Tatoni, adjointe au Maire déléguée auxaffaires Culturelles. C’est un événement qui trouve naturel-lement sa place dans notre commune. Par ailleurs, cette cul-ture sera également à l’honneur dans notre prochaineprogrammation de l’Espace de l’Huveaune, avec la venue,

en spectacle d’ouverture, d’Urs Karpatz, un des plus beauxorchestres de musique tsigane. Nous aurons également leplaisir d’accueillir la dernière création de Quartiers Nord,“Tous au piquet”, qui explore en chansons le passé ouvriermarseillais, ou encore la compagnie de danse contempo-raine Grenade”.Entre musique, chansons, théâtre, danse et spectacles pourjeune public, c’est donc une saison culturelle riche qui s’an-nonce à partir de la rentrée. Et comme chaque année, le pu-blic est convié à la traditionnelle présentation de la saison2013-2014, qui aura lieu le vendredi 6 septembre, à partirde 18h30, à l’Espace de l’Huveaune. n

La classe de cours moyen 2ème année du groupe scolaire Beausoleil a été choi-sie pour participer au projet intitulé “1 œuvre, 10 communes”. Un projet initiépar le Pays d’Aubagne et de l’Etoile dans le cadre de Marseille Provence Capi-tale Européenne de la Culture 2013 et de l’exposition “Picasso céramiste etla Méditerranée” actuellement et jusqu’au 13 octobre prochain, au Centre d’artdes Pénitents Noirs à Aubagne. Fière du travail accompli par ses élèves, RégineProspéri raconte comment s’est déroulée la préparation de cette belle aven-ture : “Nous avons eu des réunions à l’école de céramique de Provence, avecle personnel des Pénitents noirs, mais aussi avec le céramiste Lilian Meunierqui a suivi notre groupe d’enfants tout au long de la création de l’œuvre col-lective”. A savoir un totem en céramique de trois mètres sur deux, réalisé parles écoliers de dix communes de l’Agglo, et dont l’inauguration est prévue enseptembre à Aubagne. L’enseignante poursuit : “Les enfants sont allés voirl’exposition, puis la classe a travaillé sur Picasso et accompagnés par le céra-miste, les élèves ont façonné dans l’argile des yeux, des nez, des bouches etdes oreilles”. Une partie de ces éléments est destinée au grand totem, uneautre au mini totem fixé sur un mur de l’école, visible de tous, qui a été pré-senté lors de la kermesse, et une troisième à un auto-portrait, “à la manièrede Picasso” réalisé par chaque enfant. n

Des écoliers de Beausoleil découvrent Picasso

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Liste d’ouverture citoyenne de la gauchepour l’avenir de la Penne sur HuveauneLe 20 juin dernier, le conseil municipal s’est prononcé en faveur de la de-mande de dissolution des groupes d’extrême droite, comme le permet laloi du 10 janvier 1936.Les personnes impliquées dans le meurtre, le 5 juin, du militant syndicalClément Méric, ont reconnu être sympathisantes du groupuscule d’ex-trême-droite radicale “Troisième Voie”.Ce meurtre est politique, car il a été perpétré au nom d’une idéologie quivéhicule des valeurs contraires à celles de la République : la haine, la dis-crimination raciale, religieuse, sexuelle. La majorité municipale se devaitdonc de rejoindre les rangs de l’ensemble des organisations exigeant ladissolution de ces groupuscules.Les membres de la Liste du Village ont quant à eux, préféré s’abstenir. Lesempiternel refrain “d’absence d’intérêt local” a été une fois de plus en-tonné. Faudra-t-il attendre qu’une Pennoise ou un Pennois soit roué decoups par des fascistes, pour que Monsieur Szabo et ses collègues re-voient leur position, et mesurent enfin leur responsabilité ?Pour l’heure, la majorité continue à mener le combat contre les valeursnauséabondes de l’extrême droite. Sans eux, comme toujours…

La liste du village

En application de la loi n° 2002-276 du 27 février 2002, relative à la démocratie de proximité, et selon lesmodalités prévues par le règlement intérieur du Conseil Municipal, votre Magazine ouvre ses colonnes àl’expression des groupes politiques constitués au sein de l’assemblée communale.

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NAISSANCES

CARABALLO Mateo10/04/2013SOLOMON Sém28/04/2013ALOE SANCHEZ Michaëlla26/04/2013HUGUES Enzo22/05/2013HUGUES Eva22/05/2013BAISADOULI Emma30/05/2013DESSI Dennis27/05/2013

MARIAGES

BOURELLY Stéphane - DUGAST Segolene • 04/05/2013FELES Ludovic - PEDUTO Karine18/05/2013BOUCHAMA Anthony - BADOURIAN Priscilla • 22/06/2013FERNANDEZ Philippe - GIACOMI Lucienne • 22/06/2013

DECES

DAHAN Fortunée26/01/2013GÜNTHER née HAHN Käthe27/01/2013OLLIVIER Chantal29/01/2013MATRAT née JOUVANCE Lucienne07/04/2013BONNAUD Antoine18/04/2013CABRERA née TOGNET Simone30/04/2013CLOUTRIER née GARCIA Josette01/05/2013CURINIER Suzanne05/05/2013GARAIG-LABACHOTTE Pierre07/06/2013JEANSELME née PREIRE Yvette23/06/2013BARBONI André27/06/2013

Yvette Jaccard, simple citoyenne(06 22 13 40 59)

Le maire a commencé son mandat en cigale avec sa voiture de fonctionpayée par les Pennois. Les électeurs attendaient de lui une gestion defourmi pouvant permettre une baisse de la fiscalité.

Le voilà en lièvre. Pour faire oublier son piètre bilan, il veut tout faire avantles élections ! Des caméras, une salle pour les jeunes, des vestiaires pourle foot, la place de l’église. VITE ! VITE !Mais les habitants attendaient un programme de tortue ne laissant pasla ville aux délinquants, ne faisant pas des jeunes ou des sportifs des en-jeux électoraux ne laissant pas la Penne se dégrader.

Malheureusement ceci n’est pas une fable.

Nicole Roure, Pierre Brottier, Christophe Szabo.www.listeduvillage.com

La soudure des 5 ans, juste le temps d’une alternance législative ...

... coûte aux français 417.120 € par député non réélu soit 60 mois d’in-demnités depuis la loi Debré de 2007 au lieu de 6 mois auparavant.A l’issue de ces 5 ans, un chômeur député percevra à vie 20% de cetraitement soit 1390 €/mois.+ les élus qui nous coûtent 755.600 € x 577 x 5 ans !Depuis Chirac, présents ou absents, par milliers, les petits marquisde la République comptent sur nos impôts.Et tout maire, pour mieux nous servir, postule pour un siège biensoudé à l’Assemblée Nationale !

Yvette Jaccard

En vue de leur recensement militaire,les jeunes gens (filles et garçons) nésentre le 1er juillet et le 30 septembre1997, et âgés de 16 ans révolus, sontpriés de se présenter en Mairie,jusqu’au 30 septembre 2013, munisde leur carte d’identité en cours devalidité, du livret de famille et d’unjustificatif de domicile.

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Il y a une vie, loin du cœur de ville !Une fois passé le panneau indiquant“Le mouton” (*) en bordure du boule-vard Voltaire – au n° 14 précisément,assez éloigné du cœur de ville – un ilotde trois commerces semble s’être posélà par défaut. Ce n’est pourtant pas lecas. Cédric Aubert en témoigne. “Laboucherie” qu’il tient avec son épouseKarine, est une création : “Noussommes là depuis plus de six ans” dit-il en évoquant leur choix de s’installerici. “Quand nous sommes arrivés, il n’yavait pas de concurrence immédiate,tout était à faire”. Et le jeune couple afait, créant une dynamique qui expliquebien des choses et notamment le faitque le commerce ne désemplit pas.L’accueil y est chaleureux, et il n’estpas rare que les clients soient appeléspar leur prénom. Chez les Aubert, il y ales viandes bien sûr, des morceaux dechoix impeccablement rangés, maisaussi des spécialités qui font leur re-nommée. Une cinquantaine de variétésde brochettes par exemple ou encorecette kitchenette installée à l’extérieur

dès que le temps le permet, et qui pro-pose - en musique - des plats à empor-ter, des marinades et autrespréparations pour grillades, faits mai-son, selon “la passion et les secrets decuisine, de mère en fille”. La voisine

s’appelle Monique Nalin. Son magasin,“Paniers primeurs”, est un repaire debonnes choses. Fruits et légumescomme son nom l’indique, mais aussicrèmerie fine, vins et épicerie. Elle a étéboulangère à Saint-Mitre puis a tenu unrestaurant à Gémenos, et enfin s’estinstallée ici il y a sept ans. Ce qui lui faitdire “le commerce, je connais”. Et pourelle, il n’y a pas de mystère : “Bien sûr,on fait beaucoup d’heures, mais çamarche !”. Le contact avec la clientèle,le petit mot gentil que l’on échange à lacaisse, la qualité et la diversité des pro-duits, sont parmi les autres clés. Demême, pour la boulangerie-pâtisseriequi vient compléter ce petit ilot com-mercial, qui véhicule également cetteproximité que beaucoup redécouvrent,et qui demeure une valeur sûre du petitcommerce et du pan de l’économie lo-cale qu’il constitue. n

(*) Le nom vient d’une auberge autre-fois installée là, et appelée “Le logis dumouton”, dont la mention la plus an-cienne date de 1635.

Commerce localEn avril 2012, Delphine Parienti ouvrait les portes de son“Bar à beauté”. Un institut douillet et chaleureux où l’on peutconsommer sans modération. Cette technicienne en beautépropose de (re)donner tenue et fraîcheur aux cils, aux pieds,aux mains, aux ongles, de bronzer par brumisateur, et mêmed’organiser de joyeux anniversaires pour les 4/14 ans. Ou-vert non stop le mardi, jeudi, vendredi et samedi, de 10h à18h, le mercredi à partir de 13h30. nMon bar à beauté, 38 Bd Voltaire – Tél. 06 19 94 88 35

Un nouveau boulanger-pâtissier est arrivé, en avril der-nier. C’est là que M. Siouane pétrit et fabrique despains traditionnels, à l’ancienne et fantaisies, despains surprises et orientaux. Côté sucré, toutes sortesde viennoiseries et pâtisseries. Côté salé, des sand-wichs, quiches et autres pizzas. Il est même possiblede s’y attabler pour prendre petit-déjeuner et déjeu-ner selon les formules proposées. Le magasin est ou-vert 7 jours sur 7 de 5h à 19h30. Travail à lacommande au 06 78 71 70 92. n30, Boulevard Claude Antonetti.

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Le jeudi 4 juillet dernier, plusieurs centainesde Pennoises et de Pennois répondaient à l’appel de la Majorité municipale, afind’exiger des pouvoirs publics la réouverturede notre poste de Police Nationale.