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Le journal de mes vacances en Finistère édition 2015 Roscoff Bienvenue ! Vous êt en Fi ntère ! // LES CITÉS MARITIMES Trévarez // LES TERRES DE LÉGENDES La riviera finistérienne // LES PLAISIRS BALNÉAIRES Samantha Davies // FINISTÉRIENNE Expos et festivals // ÉVÉNEMENTS Locronan // LES CITÉS HISTORIQUES Le char à voile // SENSATIONS NAUTIQUES Des pointes d’exception // P ANORAMA DEXCEPTION La Route de la Fraise // ESCAPADES SAVEURS 2 4 8 6 11 3 10 14 7

Mon Finistère, le journal de mes vacances

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Retrouvez les essentiels du Finistère dans ce journal spécial été 2015.

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Page 1: Mon Finistère, le journal de mes vacances

Le journal de mes vacances en Finistère

édition 2015

Roscoff

Bienvenue !

Vous êtes en Finistère !

// Les cités maritimes

Trévarez// Les terres de Légendes

La riviera finistérienne// Les pLaisirs baLnéaires

Samantha Davies// Finistérienne

Expos et festivals// événements

Locronan// Les cités historiques

Le char à voile// sensations nautiques

Des pointes d’exception// panorama d’exception

La Route de la Fraise// escapades saveurs 2

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Page 2: Mon Finistère, le journal de mes vacances

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Captain’ Sam Davies

Pourquoi avoir intégré le Pôle Finistère ?

Après la Mini-Transat de 2001 où j’ai fini 11e, j’ai posé ma can-didature au Pôle Finistère course au large fin 2003 quand j’ai commencé à naviguer sur le circuit Figaro. J’ai très vite compris que c’était la structure idéale pour poursuivre ma progression. J’ai intégré le Pôle dès l’année suivante. J’ai été parfaitement bien accueillie. Je me suis investie à fond pour perfectionner mon niveau de compréhension en français. Ma copine Jeanne Gré-goire a beaucoup facilité cette entrée en douceur.

Comment peut-on s’entraîner ainsi avec ses futurs adver-saires ?

On s’entraîne avec les meilleurs. L’encadrement est extrêmement compétent dans tous les domaines. Notre but commun est de progresser. Nous partageons savoirs et expériences. Il y a beau-coup de respect entre nous. Mais lors des compétitions, on se bagarre et que le meilleur gagne ! C’est un mode de fonctionne-ment très clair et très sain.

Pourquoi aimez-vous tant le Finistère ?

D’abord, pour son ouverture d’esprit. Pas un seul instant, je n’ai éprouvé ici le sentiment d’être considérée comme une étrangère. Je m’y sens au contraire pleinement acceptée et respectée. En-suite, pour cette aptitude exceptionnelle qu’ont les Finistériens à travailler ensemble, tisser des réseaux, partager leurs compé-tences et leurs expériences même s’ils savent qu’ils se retrou-veront à certains moments en situation de concurrence. Enfin, d’un point de vue plus personnel, parce que c’est un territoire superbe, magique et tellement accueillant, où les enfants ont tout pour se sentir bien.

// Finistérienne

de Port-la-ForêtAu coeur de la “ Vallée des fous ”, port d’attache de l’élite française de la course au large, cette championne fait l’unanimité. 4e du Vendée Globe en 2008-2009, Samantha apporte à ses illustres compagnons d’entraînement un subtil mélange de rage de vaincre anglo-saxonne et d’humour so british…

Son slogan : “ Have fun and sail fast !* ”

Plus d’infos :www.samdavies.com

* Amusez-vous et naviguez vite !

Le voiLier SCA de SAmAnthA dAvieS et de SeS CoéquipièreS,engAgé dAnS LA voLvo oCéAn rACe

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3 sensations nautiques //

Finistère Course au large

Entraide & performance

Dans l’espace d’accueil du Pôle Finistère Course au large de Port-la-Forêt s’affiche un tableau où figure la quarantaine de navigateurs qui y ont leurs en-trées. Il serait incongru de distinguer un nom plutôt qu’un autre, tant ici talents, palmarès, personnali-tés charismatiques se mélangent, s’additionnent et se complètent.

C’est d’ailleurs la force première de ce pôle unique au monde. Approche rationnelle et émulation collective constituent en ce lieu les maîtres mots. Christian Le Pape et Loïc Ponceau sont depuis l’ori-

gine les artisans enthousiastes et consciencieux de cette délicate alchimie entre progression collective et objectifs individuels.

C’est l’histoire d’une bande de vrais copains qui a décidé d’unir ses forces en acceptant l’idée que seuls les bonnes ou mauvaises fortunes de mer dé-cideront des mérites respectifs du moment. Il n’y a pas de plus belle leçon d’humilité.

Depuis sa création en 1990, ce Pôle d’excellence et de partage collectionne les succès : 18 victoires dans la Solitaire du Figaro ; 7 à la Transat AG2R La Mondiale ; un magnifique tir groupé (1re, 2e et 4e places) dans le Vendée Globe 2012-2013*. Des résultats exceptionnels fondés sur un état d’esprit hors du commun.

D’abord, il faut s’équiper. Le moniteur d’un des nombreux clubs finistériens vous équipe d’un casque obligatoire puis vous mène jusqu’à votre «monture». Les moins témé-raires pourront profiter d’un char biplace

et apprendre le maniement du char avec le moniteur. Pour les autres,

quelques premières indications sur le vent, l’orientation, le

bout pour tirer des bords et le palonnier pour se diri-ger, suffiront déjà à faire un premier aller-retour sur la plage.

Après quelques exer-cices pour gagner en confiance, vous allez être

grisé par le char à voile !

Au ras du sol, les pieds sur le palonnier, les bouts dans les mains, vous voilà pilote d’un bolide sur sable ! Et même avec peu de vent, le char à voile prend vite de la vitesse !

Après une première heure de sensations fortes, vous voilà détenteur de votre bap-tême de char à voile ! D’ici quelques séances de pratique, vous pourrez piloter mieux votre char et en faire un véritable sport extrême !

Inutile d’être marin et de savoir manier une voile, ou d’être surfeur et de maîtriser la glisse, pour s’offrir un bol de sensations «made in Finistère» ! Le char à voile s’apprivoise très faci-lement en quelques explications, et à vous la plage comme piste de jeu !

Char à voile :

Découvrez le char à voile

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* Plus d’infos sur le palmarès complet des navigateurs du Pôle sur le site www.polefinistere.com

ChArS à voiLe à pLoueSCAt

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Installé à l’ombre des pins de la plage de Cap-Coz, face à la baie de La Forêt, on découvre la plage familiale par excel-lence : sable fin et ombrage dispensé par les pins, aucun à-pic à marée haute… La plage idéale aux allures de paradis.

À l’arrière du Cap-Coz, changement de décor. Une forêt de mâtures, des voiliers de tous gabarits, les derniers équipements high-tech pour la plaisance : vitrine mari-time de La Forêt-Fouesnant, Port-la-Forêt est le paradis-repaire des fondus du grandlarge. Deuxième port de Bretagne avec une capacité d’accueil de 1130 bateaux, Portlaf’, comme disent les initiés, abrite en effet le Pôle Finistère Course au Large, une structure d’excellence où s’entraînentles grands noms actuels et futurs de la voile mondiale. Les skippers de Port-la-Forêt s’inscrivent dans une histoire déjà longue et prestigieuse. Dès la fin du XIXe siècle, la splendeur de ses plages, la douceur de sa campagne où les vergers dévalent jusqu’à la mer, font en effet des rivages de La Forêt-Fouesnant une destination idéale. Peintres, sculpteurs, hommes de lettres ou de théâtre (Marcel Proust et son ami Reynaldo Hahn, Sarah Bernhardt) aimaient venir profiter de ce littoral aux allures de Riviera.

Le chemin côtier part de la plage de Cap-Coz et, de criques secrètes en courtes falaises, rejoint le port de Beg-Meil. On ne sais où poser le regard. D’abord sur le chemin, pour assurer son pas, puis sur la vaste baie et les quartiers balnéaires de Concarneau en face, et enfin sur les arbres qui accueillent des cohortes d’oi-seaux.

De Fouesnant au bois de Penfoulic, des dunes de Beg-Meil à la pointe de Mous-terlin, les paysages allient bois, prés-salés, marais maritimes, flèche littorale, cordon dunaire, plage et estran. Autant de ri-chesses naturelles que l’on peut découvrir et admirer avec les guides de la Mai-son des marais à l’occasion des nombreuses sorties organisées toute l’année.

Cap à l’ouest. Voici la pointe de Mousterlin, d’où la vue embrasse la totalité de la lumineuse rade de l’archi-pel des Glénan. Ses longues dunes protègent la lagune

de la Mer Blanche, dont les vasières et les herbiers sont prisés par les hérons et les aigrettes. Au Letty et à la pointe Saint-Gilles, on aborde déjà Bénodet. Avec son casino, sa thalassothérapie et son port de plaisance abrité dans une anse de l’Odet, Bénodet est une station de charme. Sa corniche qui, le long de l’estuaire de l’Odet, relie le port à la pointe du Coq, offre une vue d’exception sur l’embou-chure de la plus belle rivière de France, sertie de criques rocheuses et de plages familiales.

En face, la station balnéaire de Sainte-Ma-rine, à Combrit, se prévaut d’une situation idéale, à la fois sur fleuve et sur mer, et d’un port de plaisance aux accueillants pontons. Jusqu’aux années 1930, ce fut un port actif comme en témoigne son Abri du marin, ouvert sur les quais en 1910 par le philanthrope Jacques de Thézac qui avait posé son sac de yachtman dans une villa voisine. Au fond de l’anse, proté-gée des vents d’ouest, l’abri-foyer est au-jourd’hui un écomusée de la vie maritime dans l’estuaire au temps des caseyeurs, du bac à vapeur et des superbes voiliers

des armements Donat. La route du phare mène jusqu’au fort Napo-

léon III, désormais lieu d’expo-sitions pour le moins original à deux pas de la pointe.

Mais il reste encore des se-crets sur cette riviera finisté-rienne, à vous de les décou-vrir !

Conseils d’experte : adoptez la zen attitude à la plage !

Conseil n°1 - La plage en mode beauté

Les grains de sable fins sont parfaits pour masser et exfolier votre corps et retrou-ver une peau douce. Pendant que le petit dernier barbote à vos pieds au bord de l’eau, asseyez-vous et frottez vos jambes et vos bras avec du sable humide. Faites rouler ensuite en douceur les grains de sable sur tout votre corps puis rincez-vous. À vous la peau douce et satinée ! Vous pouvez même demander à vos enfants de vous frotter le dos, ils vont adorer...

Conseil n°2 - La plage en mode tonicité

Vous pouvez également faire des allers-retours dans l’eau, avec la mer à mi mollet, sur quelques dizaines de mètres, sans perdre de vue vos bambins. L’effet massant et frais de l’eau est très efficace pour la circulation sanguine.

Si vous voulez brûler les graisses et drainer votre corps, vous pouvez aussi faire des longueurs de marche avec de l’eau jusqu’à la poitrine. Dans ce cas, optez pour les bouées ! Équipez chacun de vos enfants d’une bouée ventrale et à vous la gym. Tractez vos enfants, bougez, vous allez voir, ça aussi c’est du sport.

Conseil n°3 - La plage en mode no stress

Vos enfants sont petits et la proximité de la mer ne vous rassure pas vraiment ?Optez évidemment pour une plage surveillée mais choisissez-en une avec beau-coup de zone sableuse. À Kervel par exemple sur la commune de Plonevez-Porzay, la mer se retire très très loin. Vous pouvez ainsi profiter du soleil et des châteaux de sable et garder un œil sur vos enfants.

Conseil n°4 - La plage en mode organisée

Vous n’aimez pas enfiler votre tshirt après le bain de mer sur votre peau salée parce que ça gratte ? Vous n’aimez pas démêler les cheveux plein de sable de votre fille ? Et par-dessous tout vous haïssez rapporter 3 kilos de sable dans la voiture ?

Choisissez une plage avec douche: vous pourrez ainsi rincer rapidement toute la famille et éliminer le sel et le plus gros du sable avant de partir.

Même si la plage est un incontournable des vacances en Finistère, tout le monde n’en est pas accro ! À commencer par les mamans, pour qui parfois « plage » rime avec « surmenage » : il faut penser à tout pendant que les enfants sautent partout. Et au retour il faut tout ranger... bonjour la corvée. Voici nos 4 conseils pour vous réconcilier avec l’après-midi à la plage et faire plaisir à vos enfants.

La RivieRafinistérienne

Avec ses criques aux eaux translucides et son doux climat, la côte sud de Quimper a des allures de Riviera. Sculptés par la mer, les paysages de Fouesnant, La Forêt- Fouesnant, Bénodet et Sainte-Marine, sont balisés de petits ports, de pins maritimes et de belles villas...

BotConAn, du Côté de Beg meiL à FoueSnAnt

Bénodet

L’ABri du mArin à SAinte-mArine

4 // Les pLaisirs baLnéaires

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Voir Ouessant...

Cap sur Ouessant, la plus occidentale des îles bretonnes. En quelques jours, elle se dévoile aux visiteurs dans une ambiance singulière. Tantôt fougueuse, tantôt calme et lumineuse, elle s’offre comme un joyau aux portes de la mer d’Iroise...

Ouessant, la plus grande île du Finistère (8 km de long sur 4 km de large), est sans nul doute la plus sauvage d’entre-elles. Surnommée « l’île la plus haute » en raison de ses falaises abruptes, elle dégage une atmosphère singulière de « bout du monde ».

Après quelques milles nautiques parcourus en bateau de-puis Brest, Le Conquet, Lanildut ou même Camaret-sur-Mer, elle se dévoile après avoir longé l’archipel de Molène, au coeur du parc naturel marin d’Iroise. D’autres profiteront d’une vue exceptionnelle sur sa forme de pince de crabe s’ils arrivent en avion depuis l’aéroport Brest Bretagne.

Une fois sur place, le meilleur moyen pour découvrir cette île est de louer un vélo à l’arrivée au port du Stiff. Au ha-sard des petites routes, le visiteur découvre une faune et une flore riches et préservées, à l’image de l’abeille noire de Ouessant, espèce endémique de l’île. À l’extrème ouest, la route mène à la pointe du Pern, l’une des plus spectacu-laires de l’île, offrant une vue magnifique sur les phares de Nividic et de la Jument.

La visite d’Ouessant serait incomplète sans un arrêt au musée des phares et balises, au pied du phare du Creac’h qui raconte l’histoire de ces «  sentinelles de la mer  » et à l’écomusée du Niou, deux habitations traditionnelles qui retracent la vie des Ouessantins autrefois.

À l’ouest de l’ouest...

Le phAre du StiFF SurpLomBe Le déBArCAdère pour Le Continent

Découvrez Ouessant

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Carnet d’adressesÀ voir, à faire

Écomusée du Niou HuellaÉcomusée des traditions ouessantines Niou HuellaTél. 02 98 48 86 37 www.pnr-armorique.fr

Musée des Phares et BalisesPhare du Créac’hTél. 02 98 48 80 70 www.pnr-armorique.fr

Comment s’y rendre ?

Compagnie maritime Penn Ar BedDepuis Brest, Le Conquet ou CamaretTél. 02 98 80 80 80www.pennarbed.fr

Compagnie maritime Finist’merDepuis Le Conquet, Lanildut ou CamaretTél. 02 98 89 05 95www.finist-mer.fr

Compagnie aérienne Finist’AirDepuis l’aéroport Brest-Bre-tagneTél. 02 98 84 64 87www.finistair.fr

Où manger ?

Hôtel Restaurant Bar La Duchesse AnneBourg de LampaulTél. 02 98 48 80 25

Hôtel Restaurant du FromveurRue FromveurTél. 02 98 48 81 30

Restaurant Ar PiliguetPlace de l’égliseTél. 02 98 03 14 64

Restaurant Chez JackyFrugullouTél. 02 98 48 83 69

Pub Restaurant Le Ty KornBourg de LampaulTél. 02 98 48 87 33

Mac LudoBourg de LampaulTél. 06 87 22 49 78

Bar Crêperie de l’ArrivéePort du Stiff Tél. 02 98 48 84 99

Crêperie Chez Carole - Salon de ThéStang Ar GlannTél. 06 84 61 69 42

Crêperie du StangBas du bourg de LampaulTél. 02 98 48 80 94

Crêperie TicosBourg de LampaulTél. 06 61 80 87 13

5 Les îLes du bout du monde //

PratiqueOffice de tourisme de Ouessant

Découvrez Ouessant avant de partir ! idées d’activités animations visites guidées, visites natures activités nautiques location de vélos...

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www.ot-ouessant.fr

Page 6: Mon Finistère, le journal de mes vacances

6 // Les cités maritimes

Escale de charme

Rosco la corsaire ? Au-delà de cette vénérable image, la cité léonarde séduit ses visiteurs par sa vitalité et ses multiples visages qui relient le présent à l’histoire, la mer à la terre, la science au tourisme.

Depuis Saint-Pol-de-Léon, quelques in-dices annoncent que l’on approche de Roscoff. Le trafic se fait plus dense et mêle toutes sortes d’usagers : des voitures et des tracteurs, des camions de marée et de marchandises filant vers la criée et le port, des vacanciers britanniques, qui, le soir même, embarqueront sur l’un des bateaux de la Brittany Ferries pour rentrer chez eux. Dans les champs, des agricul-teurs récoltent les fameux oignons ro-sés… C’est cette cohabitation d’activités, cette superposition d’époques qui forgent désormais la réalité de Roscoff.

L’activité économique de Roscoff ne doit rien au hasard. Située juste à l’entrée de la baie de Morlaix, au débouché d’une riche zone agricole, la ville bénéficie d’un em-placement exceptionnel sur la Manche. D’où la vocation de ses habitants à se lancer dans le commerce maritime dès la fin du Moyen-Âge et à transformer Rosko goz, leur village de pêcheurs, en un port de transit et de relâche réputé dans toute l’Europe.

Il fait bon aujourd’hui flâner sur le vieux quai et observer de loin l’animation am-biante. Des terrasses de café et des ba-dauds le nez en l’air. Des gens attendant la prochaine vedette pour l’île de Batz, qui se dresse à deux kilomètres de là. Voisines du port, se trouvent les célèbres demeures dites de Marie Stuart. On ferme les yeux, et on imagine les lieux remplis de cara-velles. Nous sommes aux XVIe et XVIIe siècles, les Roscovites pratiquent le cabo-tage entre le nord et le sud de l’Europe et font commerce de toiles. Les affaires vont bon train, les maîtres de barques et de na-vires deviennent marchands de graines de lin et de sel. En peu de temps, ils amassent des fortunes considérables et parent leur ville d’édifices et de maisons richement décorées de tourelles, d’escaliers à vis, de lucarnes sculptées, de gargouilles et autre chimères. C’est au bout de l’estacade, qui permet d’accéder à la navette vers l’île de Batz à marée basse, que l’on apprécie le mieux ce front de mer ceint de maisons monumentales et de murs indestructibles. Plusieurs passages étroits relient encore la grève au coeur de la ville, comme un trait d’union entre le dehors et le dedans, la lu-minosité du paysage maritime et l’ombre du vieux granit. C’est par l’une de ces venelles que l’on remonte dans le centre historique.

L’église Notre-Dame-de-Croas-Batz y tour-ne fièrement vers l’Angleterre ses canons sculptés dans la pierre. À proximité, la rue des Perles abrite quelques demeures parmi les plus anciennes de la cité. Leurs caves affleurantes alimentent irrésistible-ment le souvenir d’un temps où la cité vécut de contrebande.

Par le chemin de Roc’higou, le front de mer réapparaît bientôt. Avec ses plages de sable fin et ses imposantes villas du XIXe siècle, Roscoff montre ici son visage bal-néaire.

Non loin de là, le long de la grève du Vil, la station biologique. Le “labo”, ainsi que le surnomment les Roscovites, a été fondé en 1872 par Henri de Lacaze-Duthiers, professeur de zoologie à la Sorbonne, qui trouve à Roscoff un terrain d’étude ex-ceptionnel : de fortes marées, un champ d’algues d’une richesse extraordinaire

et une faune d’une incroyable diversité. Le “labo” est aujourd’hui un centre de recherche de premier plan, notamment dans le domaine de la génomique marine.

La promenade se poursuit en direction de Laber, une vaste ria qui permet de relier à pied Rockroum à la presqu’île boisée de Perharidy. Sur ce trait de côte, on suit la trace d’un autre scientifique qui trouva dans le climat et l’eau de mer de Roscoff mille vertus, et qui s’en servit comme bases d’une nouvelle thérapie pour les rhumatisants : l’hydrothérapie marine. En fondant, en 1899, l’institut Rockroum, le docteur Louis Bagot se fait le pionnier de la thalassothérapie en France. Depuis, les pins maritimes ont recouvert la pointe d’un écrin protecteur. La vue sur l’île de Batz, dont on peut profiter en suivant le sentier qui contourne la presqu’île, est toujours aussi magnifique.

À Roscoff, l’héritage des savants, des pay-sans, des marins et des marchands d’au-trefois est bel et bien vivant.

Roscoffvue Sur roSCoFF

depuiS L’emBArCAdère pour L’îLe de BAtz

LA Côte depuiS Le jArdin exotique de roSCoFF

Le port de roSCoFF devAnt LA ChApeLLe SAinte-BArBe

Roscoff est à la croisée d’un emplacementprivilégié sur la Manche et d’une riche

zone légumière. D’où son destin étonnantde port marchand et son incroyable vitalité.

Page 7: Mon Finistère, le journal de mes vacances

7 Les cités historiques //

BALADE À TRAVERS

Lieu sacré des temps celtiques, aimée des ducs de Bretagne qui y favoriseront l’essor du commerce lucratif des toiles de chanvre, la petite cité de Locronan est

aujourd’hui un site touristique majeur du Finistère.Bienvenue dans les ruelles de l’un des plus beaux villages de France.

Dans ce matin encore noir, Locronan s’éveille lentement. Tel un fanal rassurant au milieu de la nuit, les lumières du café de la place de la mairie trouent l’obscurité épaisse qui absorbe jusqu’au bruit des pas frappant les pavés luisants. Plus loin, une silhouette traverse rapidement la place centrale où se dresse l’église Saint-Ronan. C’est ici, sur cette vaste esplanade bordée de très vieilles demeures, que bat le coeur de Locronan, “Petite cité de caractère” comptant parmi les “Plus beaux villages de France”.

Dans l’ambiance délicieusement “go-thique” d’une aube ouatée de brume, on comprend pourquoi de nombreux ci-néastes ont choisi ce lieu pour décor : le temps semble s’y être arrêté. De « Vingt ans après » à « Un long dimanche de fian-çailles », en passant par « L’île au trésor », « d’Artagnan », « Tess » ou « Chouans » , le patrimoine exceptionnellement pré-servé de Locronan se prête parfaitement aux tournages de films en costumes d’époque. C’est à Charles Daniélou, qui fut maire dans les années 1920, que la ville doit d’avoir gardé son cachet historique. C’est lui qui, le premier, a perçu l’intérêt patrimonial de la cité. Et tout ce qui y a été construit depuis, l’a été en vieilles pierres récupérées et en res-pectant l’esprit de l’endroit. Tous les fils, électriques et télépho-niques, ont été enter-rés, de façon à ne pas polluer visuellement le paysage. Le visiteur, qui découvre les pavés inégaux et les façades de granit patiné de la place centrale, a ainsi l’impression éton-nante et immédiate d’être projeté dans le passé : l’Hôtel Gaultier, l’ancien Hôtel de la Compagnie des Indes, l’ancien Bureau des toiles, la maison Ty Coz et une dizaine de demeures de notables, présentent en effet un remarquable florilège de l’archi-tecture bretonne du XVIe au XVIIIe siècle. L’église, point névralgique autour duquel

s’est organisé le bourg, sera la première étape de cette balade à travers Locronan.

On y pénètre par la chapelle du Pénity, soudée au flanc de l’édifice, qui abrite le cénotaphe du saint : difficile d’imaginer aujourd’hui que le gisant, en pierre grise de Kersanton, fut polychrome à l’origine. Il en va de même pour l’intérieur de l’église. Restaurée au XIXe siècle dans le goût de l’époque, elle a perdu toutes traces des couleurs vives qui habillaient ses voûtes et ses piliers. Mais lorsqu’un rayon de soleil tra-verse la grande verrière placée derrière le maître-autel, la lumière met en valeur les scènes de la Passion.

Il faut ensuite faire le tour de la chapelle du Pénity et traverser un petit jardin plan-té d’hortensias sur lequel ouvre le cime-tière, pour atteindre la place de la mairie. Une ruelle plus loin, on débouche sur la rue des Charrettes, puis, à l’angle d’un

magasin d’antiquités-brocante, s’amorce la longue descente

de la rue Moal. Les tisse-rands habitaient et tra-

vaillaient dans cette ruelle étroite et pen-tue qui était alors l’un des quartiers les plus animés de Locronan. Quelques maisons anciennes,

des jardins clos de vieux murs la bordent

encore aujourd’hui, et on y a un joli point de

vue sur la campagne envi-ronnante. Passé le calvaire qui

se dresse au bas de la rue, apparaît la chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, petit vaisseau de granit entouré d’herbe verte, d’arbres et de talus. Cette chapelle est la cinquième station de la Grande tro-ménie de Locronan qui se déroule tous les six ans, du deuxième au troisième di-manche de juillet. Croyants, marcheurs, simples curieux, une foule immense par-

ticipe à ce rendez-vous qui s’inscrit dans le culte de Saint-Ronan mais qui, en réa-lité, perpétue des rites de la période cel-tique. La procession emprunte ainsi de très anciens sentiers et suit les limites d’un

quadrilatère sacré, le neme-ton gaulois. Le parcours qui, à l’origine, avait une valeur cosmique et répondait aux exigences du calendrier cel-tique, s’est transformé en pardon chrétien tout en conservant le même tracé. Il part de l’église en direction du bois du Nevet, puis re-monte vers la montagne de Locronan, traverse ruisseau

et prairie humide au point le plus bas, lande rase et affleurements rocheux au point le plus haut. Soit douze kilomètres ponctués de douze stations, matérialisées par des huttes de branchages recouverts d’un drap blanc abritant chacune une sta-tue de saint.

De la chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, on remonte vers la place de l’église par un chemin de terre puis par la rue du Prieuré (ouverte au XIXe siècle), ou par la rue Lann, plus pittoresque, qui abrite l’ancienne demeure du prieur. On pourra poursuivre la balade en grimpant la rue Saint-Maurice et s’arrêter au pied du manoir de Kerguénolé pour profiter du beau panorama sur les toits de Locronan. Un joli chemin creux et la venelle des Tem-pliers ramènent à la rue du Four. De là, les plus courageux piqueront plein est pour gravir le Ménez Lokorn (la montagne de Locronan). Ce point culminant de la tro-ménie, consacré il y a fort longtemps au dieu Lug, est aujourd’hui coiffé d’une mo-deste chapelle. De là, le regard embrasse la baie de Douarnenez et le Ménez Hom, deux hauts lieux du sacré et du légendaire breton.

LOCRONANrue deS ChArretteS

Une petite cité de caractère

comptant parmi « les plus beaux

villages de France »

vue Sur L’égLiSe SAint-ronAn

LA pLACe de L’égLiSe

LA ChApeLLe Ar Sonj Sur LA montAge de LoCronAn

Page 8: Mon Finistère, le journal de mes vacances

8 // Les terres de Légendes

château fascinantChronique d’un

Le Domaine de Trévarez est une source d’émerveillement. Son parc de 82 hectares, classé “ Jardin Remarquable ”, se découvre en toutes saisons. Camélias, rhododendrons, hortensias, érables y assurent la continuité du cycle des émotions, parfums et couleurs.

Au coeur du Domaine, s’impose le “ Château rose ”, classé Monument Historique depuis 2009, labellisé “ Patrimoine du XXe siècle. ” Construit entre 1893 et 1907, cette bâtisse de style néogothique est avant tout le fruit inclassable de l’imagination fertile et brillante de son propriétaire, James Marie Antoine Monjaret de Kerjégu, diplomate puis député et président du Conseil général du Finistère.

Ce château, l’un des tout derniers édifiés en France, est à la pointe de la modernité de l’époque : ascenseurs, chauffage central, eau chaude à tous les étages… Ces prodiges de luxe et de technologie visent à satisfaire les moindres désirs des invités des parties de chasse à courre. James de Kerjégu n’en profitera guère. Il meurt un an après la fin des travaux.

Le destin du château rose est définitivement scellé lorsqu’une bombe incendiaire disloque l’aile ouest en 1944. Pendant

plusieurs décennies, l’étrange palais agonise en silence sans pour autant rendre l’âme.

Le Conseil général du Finistère rachète le Domaine en 1968 et lui redonne progressivement de la vigueur. Le parc re-trouve bientôt son charme éblouissant. Puis la partie cen-trale du château est rouverte au public, sur un mode d’ex-position assez traditionnel.

Depuis l’été 2013, l’aile bombardée est devenue un théâtre de choix pour la réalité augmentée. La prochaine étape de cette réappropriation collective concernera l’aile est qui abrite la chambre à coucher et le cabinet de toilette de James de Kerjégu, l’homme qui bâtit un rêve désormais accessible à tous.

www.cdp29.fr

Le top 6 des lieux où faire son cinéma en Finistère

Film romantique, film d’aventure, comédie, film d’action... Vous avez forcément un film préféré ! Et en Finistère, il y a forcément un endroit pour en rejouer les moments cultes.Voici notre top des lieux pour se prendre au jeu du 7e art pendant vos vacances.

#1 Le film historique : passez un long dimanche à Locronan

Et si Audrey Tautou et Gaspard Ulliel avaient élu domicile en Finistère ? Partez sur leurs traces à Locronan, où Un long di-manche de fiançailles de Jean-Pierre Jeu-net a été tourné. Vous vous rappelez de la scène finale ? Allez au jardin de l’ancien presbytère vous remémorer ce moment inoubliable !

#2Le film fantasy : à la recherche de l’anneau en forêt d’Huelgoat

Pas besoin d’oreilles pointues et de pieds disproportionnés pour aller en forêt d’Huelgoat. Quoi que... vous rencontrerez peut-être un Hobbit ou deux à la croisée d’un chemin. Tendez l’oreille, les arbres murmurent parfois leurs histoires aux pro-meneurs. Les Korrigans sont aussi légion dans ce coin du Finistère ; ils pourraient bien vous jouer quelques tours !

#3 Le film fantastique : La Nuit au Musée (du loup)

La nuit, les animaux du Musée du loup deviennent vivants. Vous ne nous croyez pas ? Allez vérifier par vous-même ! Revi-vez La Nuit au Musée pendant la «Nuit du Loup» qui a lieu chaque été avec une vi-site en soirée et une balade nocturne dans le Cragou...

#4 Le film d’aventure : Jack Sparrow débarque sur une île mystérieuse...

Pirates des Caraïbes en Finistère ? Johnny Depp, Orlando Bloom et Keira Knightley pourraient faire leur prochain tournage ici, il y a tout ce qu’il faut : des îles dé-sertes entourées d’eaux translucides, des bateaux avec du caractère, des paysages à couper le souffle, des capitaines au long cours... Pour jouer à Jack Sparrow, met-tez le cap sur les îles Glénan, pour leurs airs de paradis sur terre, ou sur Ouessant, pour percer ses mystères cachés.

#5 Le film comique : Baby-sitting à la fête foraine

Un enfant, une bande d’amis... c’est parti pour la fête foraine en mode «Baby-sit-ting» ! Pour rentrer dans la peau des per-sonnages de cette comédie française, al-lez faire un tour à la Récré des Trois Curés à Milizac !

#6 Le film romantique : Léonardo et Kate sur un bateau

Non, il n’y a pas de Titanic en Finistère mais vous aurez l’embarras du choix pour jouer les amoureux transis à la proue d’un bateau : vieux gréement, voilier, bateau à moteur... Soyez rassuré, il n’y a pas d’ice-berg en vue ! Et maintenant, à vous de faire jouer votre imagination !

Page 9: Mon Finistère, le journal de mes vacances

9Les itinéraires mythiques //

Les enclos paroissiauxUne des originalités du Finistère est sa collection unique d’enclos paroissiaux.

Surtout présents dans le nord, ces monuments sont les témoins d’un passé emprunt de ferveur religieuse et du faste des 15, 16 et 17e siècles.

Un enclos paroissial, c’est avant tout le témoignage d’une ferveur religieuse forte accompagnant le développement écono-mique de la marine bretonne. En effet, la navigation à voile utilisant beaucoup le lin et le chanvre (voile, toiles, vêtements, cordages), les régions qui cultivaient, tis-saient et commercialisaient ont connu une extraordinaire période de richesse.

Ainsi chaque village producteur a voulu rivaliser avec son voisin pour avoir le plus bel enclos possible. Et c’est ainsi que sur une zone relativement réduite, le patri-moine religieux va s’embellir de pièces magnifiques, que l’on peut encore décou-vrir aujourd’hui.

Mais un enclos paroissial, qu’est ce que c’est au juste ? C’est, au sens strict, une église, entourée d’un placître, dédié ou non à un cimetière, et borné par un mur d’enceinte. Il doit rassembler au moins cinq des éléments suivants : l’église, l’os-

suaire, la chapelle reliquaire, le calvaire, le mur d’enceinte, la porte triomphale, le cimetière et la fontaine.

La compétition entre les communes pour la réalisation du plus bel ensemble archi-tectural a mobilisé de nombreux artistes et d’artisans : architectes, sculpteurs, ver-riers, ébénistes, peintres… qui ont mar-qué la pierre et le bois de leur empreinte.Les statues, les sablières et les retables vous en apprendront beaucoup sur ceux qui les ont commandés et réalisés, il suffit d’observer…

Ainsi, des enclos vont s’enorgueillir d’un magnifique retable, ou d’un calvaire mo-numental (Saint-Thégonnec, Pleyben...), tandis que d’autres mettront en valeur leur porte triomphale (Sizun, La Martyre...) véritable porte symbolique séparant le royaume des vivants à celui des morts, ou encore des ossuaires monumentaux (La Roche-Maurice).

Tous, cependant, sont travaillés, sculptés, montrant à des populations n’ayant pas accès à la lecture des scènes aussi bien ti-rées de la vie du Christ que du légendaire local. On peut ainsi découvrir le baptême du Christ, sa mise au tombeau, aux côtés des Saints locaux, tels Saint-Thégonnec convertissant un loup, Saint-Yves entre le riche et le pauvre, ou encore Saint-Roch invoqué contre la peste.

Mais de nombreux autres trésors se révè-leront à vous avec un peu d’observation.

Pour vous accompagner, de nombreuses associations peuvent vous aider à décou-vrir ces ensembles architecturaux excep-tionnels. N’hésitez pas à vous renseigner auprès des offices de tourisme !

Uniques !

Encore plus beaux en couleurs !

En Bretagne et particulièrement en Finistère, l’été 2015 s’annonce excep-tionnel pour les amoureux d’art, de culture et d’histoire. Pour la première fois, un véritable tro breiz des 7 cal-vaires monumentaux de Bretagne sera organisé entre les mois de juillet et août (dont 6 en Finistère !). Ainsi, chaque fin de semaine, un nouveau chef-d’œuvre de pierre s’éveillera dès la tombée de la nuit sous les pinceaux magiques des Allumeurs d’images. La première est attendue à Plougonven le 10 juillet puis viendra le tour de Gui-miliau, Saint-Thégonnec, Plougastel-Daoulas, Pleyben, Saint-Jean-Trolimon et enfin Guéhenno. Près de 70 000 spectateurs sont attendus à cet évé-nement qui proposera également de très nombreuses animations gratuites, populaires et de qualité.

Tous les week-ends du 10 juillet au 23 août Renseignements complémentaires : www.7calvaires.fr

enCLoS pAroiSSiAL de pLougonven

SAint-thégonneC pLeyBen SAint-thégonneC

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10 // panoramas d’exception

Du matin au soir, en toutes saisons, invitez-vous à une balade nature guidée dans le Finistère ! Plus de 1200 sorties nature accompagnées sont organisées toute l’année sur l’ensemble du département par les associations partenaires du Conseil Départemental du Finistère !

Faites vous plaisir, vous avez l’embarras du choix : laissez-vous guider…

Par sa connaissance du territoire, le guide nature vous emmènera vers de surpre-nants marécages, vous fera partager un moment insolite à l’approche des che-vreuils au soleil couchant ou vous ouvrira les yeux sur la faune ou la flore aussi mys-térieuse qu’ensorcelante. Il vous invitera à tendre l’oreille pour reconnaître le chant des oiseaux nicheurs ou à regarder la vie sous un rocher. De multiples expériences amusantes vous permettront ainsi de dé-couvrir un environnement exceptionnel. Vous pourrez également découvrir un ter-ritoire à travers ses légendes et la magie de son terroir…

Découvrez les balades…

Sauvages : courlis cendrés, phoques gris, hermines, loutres et saumons, plantes carnivores…

Contrastées : monts et rias, landes et forêts, falaises et lagon…

Mystérieuses : berceau des contes et légendes, de la tombée de la nuit au cré-puscule du matin…

Ludiques : randonnées des lutins, or-paillage version chercheur d’or, kayak de mer…!

Des pointes d’exception !

Le Finistère offre au visiteur amoureux de paysages grandioses une variété de contrastes inoubliables. Et s’il s’apparente à un trident à la pointe de la Bretagne, ses trois pointes se redécouvrent chaque jour...La pointe Saint-Mathieu, à Plougonve-lin, offre une ambiance exceptionnelle. Bercée par l’Atlantique et la mer d’Iroise, elle prend l’allure d’un début du monde. De ses falaises, prolongement du goulet menant à la rade de Brest, l’on contemple l’archipel de Molène et Ouessant dans le lointain. Le phare et sa lanterne rouge veillent sur l’ancienne abbaye, vestige des richesses passées. À quelques mètres, le sémaphore et le cénotaphe (mémorial pour les marins morts pour la France) complètent le tableau.

Un peu plus au sud, c’est la presqu’île de Crozon qui charme le visiteur. Au coeur du Parc Naturel Régional d’Armorique, elle offre des paysages inoubliables. Des eaux transparentes d’un vert émeraude éclatant, des blocs de granit plongeant fièrement dans la mer. De la pointe des

Espagnols, en face de Brest, au cap de la Chèvre surplombant la baie de Douarne-nez, en passant par la pointe de Pen-Hir et son «tas de pois», la presqu’ile de Crozon est un paradis pour les randonneurs.

Enfin, la plus mythique de toutes : la pointe du Raz. Avec sa petite soeur la pointe du Van, elles plongent dans le raz de Sein et se tourne vers l’Ouest, et en-tourent de mystères la baie des Trépassés. Grand Site de France, la Pointe du Raz en Cap Sizun dévoile plus de 2000 hectares de paysages remarquables. De quoi ravir les amoureux d’espaces naturels et pré-servés !

Elles sont prêtes à vous en mettre plein les yeux, les pointes du Finistère !

Balades natureDécouvertes guidées du Finistère

Pour découvrir ces animations renseignez-vous auprès de votre office de tourisme ou retrouvez toute l’information sur :

www.finisteretourisme.com/ete-nature

Sortie Sur L’îLe CALLot, CArAnteC.

Page 11: Mon Finistère, le journal de mes vacances

11 escapades saveurs //

La Route de la FraiseLes fraises de Plougastel... Rien qu’à prononcer ces mots, l’eau nous vient à la bouche... Cap sur la «Route de la fraise» avec le Musée de la Fraise et du Patrimoine de Plougastel pour en savoir plus sur ce petit fruit rouge qui a fait la réputation de la presqu’île.Petit tour d’une exploitation

La visite guidée commence par une ex-ploitation de fraises qui s’étend sur 1.5 hectares. On découvre alors que 90% de la production de fraises se fait aujourd’hui en jardin suspendu. La raison est simple : les conditions de travail sont bien meil-leures ! En jardin suspendu, la récolte commence dans les 15 premiers jours du mois de mars, bien avant celle des fraises produites en pleine terre.

C’est l’occasion d’en apprendre plus sur la fraise, et notamment la gariguette, la «star» des fraises et la plus précoce. Cette dernière, supportant peu le transport, n’est d’ailleurs produite qu’en France. Ce fruit est fragile et n’aime pas trop la cha-leur : 7° à 8° la nuit, 11° à 12° le jour. Elles sont cueillies «à point» car c’est dans les derniers jours que la fraise prend tout son goût.

Seulement 40% des besoins en fraises sont produits en France et 2900 tonnes de fraises de Plougastel sortent des exploi-tations chaque année. Mais attention  ! Tout le monde ne peut pas se prévaloir de l’appellation «fraises de Plougastel» ! Il s’agit d’une IGP (Indication Géographique Protégée) qui indique donc que la fraise est produite dans la région.

Le «Passage» obligé

Pour la suite de la visite, nous partons en autocar vers le lieu-dit «Le Passage». C’est l’endroit idéal pour parler du formidable enrichissement que la presqu’île a connu avec le commerce de la fraise. Pendant l’entre-deux-guerres, 5 à 6000 tonnes de fraises étaient produites chaque année, ce qui représentait environ un quart de la production française. Plougastel était alors la capitale de la fraise et l’une des communes les plus riches de France. La production était exportée en Grande-Bretagne par le biais de la coopérative et revendue à prix d’or à Covent Gar-den à Londres, par lot de 125 gr. Les six semaines de récoltes équivalaient à une maison construite !

Une histoire qui dure depuis 300 ans...

2014 était une année particulière puisqu’il s’agissait des 300 ans de l’arrivée des fraises blanches en France.

En 1714, M. Frézier, parti en voyage à la demande du Roi, rapporte des fraises blanches du Chili. Ce produit est alors in-connu en France. Des essais sont effectués pour la faire pousser à Paris, Marseille, en Grande-Bretagne... rien ne marche. En 1739, M. Frézier est muté à Brest. Une

nouvelle tentative est effectuée dans les jardins de l’hôpital maritime. Mais c’est à Plougastel que la plante va s’acclimater. Sur la presqu’île, elle se mélange à une fraise sauvage locale et devient ainsi la fraise ananas.

Ce n’est que dans les années 1970 que l’on commence à cultiver la gariguette.

La fraise blanche n’est plus cultivée actuel-lement sur la presqu’île pour deux raisons principales : elle attirait moins les consom-mateurs et était plus sujette aux maladies.

Un musée autour de la fraise et du patrimoine de Plougastel

La visite en bus est complétée par la visite du musée qui offre une promenade entre terre et mer pour une meilleure connais-sance de l’histoire locale. On comprend alors mieux l’impact qu’a eu la production de fraises pour les habitants de Plougastel et son rayonnement actuel.

L’exposition permanente s’intéresse éga-lement au patrimoine maritime et no-tamment à la pêche, aux charmes des chapelles et à la place de ce patrimoine architectural dans la commune, mais aussi à la richesse des costumes traditionnels, leurs couleurs et leurs finitions.

Contact :musee-fraise.net

Tél. 02 98 40 21 18

On a testé pour vous…

Le saviez-vous ?

Des ruches de bourdons sont instal-lées dans les serres pour la féconda-tion des fraisiers. Les fruits poussent ainsi de façon très régulière. Cela implique également de ne pas abu-ser des pesticides pour ne pas tuer les bourdons si précieux !

Sur la carte de l’excellente table finisté-rienne que vous avez eu le bon goût de choisir figure un mets à base d’ormeau. N’ayez pas l’ombre d’une hésitation ! Ce mollusque gastéropode marin auquel la forme de sa coquille a valu l’appellation courante d’oreille de mer est une incom-parable perle culinaire sertie de nacre.

Encore fallait-il être en mesure de propo-ser ce délice gustatif en toutes saisons. C’est afin de garantir cette continuité dans le plaisir que France Haliotis a vu le jour en 2004 dans le Nord-Finistère. Dans cet élevage d’ormeaux unique en son genre, les emblématiques et mysté-rieuses “ truffes de mer ” vivent leurs premiers mois à terre sur le site de Plou-guerneau. Les reproducteurs donnent naissance à une ribambelle de petits sujets d’exception qui prennent leurs premières forces pendant six mois à un an, au sein de l’écloserie de Kerazan. Ils

se fixent sur des plaques en plastique où ils broutent goulûment des micro-algues (diatomées et ulvacées). Les minuscules oreilles de mer s’offrent alors des festins gargantuesques… invisibles à l’oeil nu.

Ils poursuivent ensuite leur croissance dans les eaux vivifiantes qui bordent le phare de l’île Vierge à l’embouchure de l’Aber Wrac’h. Le transfert en mer s’opère lorsque les mollusques atteignent 12 à 20 mm. Ils sont placés dans des cages amar-rées à des filières par dix mètres de fond. Leur séjour sous-marin dure en moyenne deux ans et demi. Ils s’y nourrissent ex-clusivement d’algues fraîches récoltées sur les estrans entre l’Aber-Benoît et Kerlouan. Le banquet reprend alors son cours dans des eaux d’une pureté rare. Chacune des structures d’élevage est ra-vitaillée en “ vivres frais ” par bateau. Les ormeaux sont alors accompagnés d’une compagnie aussi bienveillante que di-

verse : loches, galathées, crevettes, petits crabes verts… Un écosystème pacifique et joyeux inaccessible aux tourteaux rava-geurs. Ce spectacle réjouissant est d’ail-leurs largement partagé. France Haliotis accueille chaque année près de 4 000 visiteurs !

Contact :Scea France Haliotis

Lieu dit Kerazan29880 Plouguernau

www.abalonebretagne.com Tél. 02 98 37 17 39

Horaires boutique : 9h-17h du lundi au vendredi

sauf jour férié.

Possibilité de visites guidées de l’élevage sur rendez-vous ou se renseigner auprès

de l’office de tourisme des abers.

Sa majesté l’ormeau L’élevage en pleine mer de Plouguerneau prospère sur un marché de niche où l’on sait apprécier à sa juste valeur la somptueuse

« truffe de mer ». Certifié Ecocert (agriculture biologique), France Haliotis a ses entrées au Georges V et dans bien d’autres hauts

lieux de la gastronomie européenne.

Page 12: Mon Finistère, le journal de mes vacances

12 // gastronomie

Les marchés du Finistère

Retrouvez sur les étals les trésors de la Bretagne : produits du terroir, produits bio, épicerie fine, artisanat, textile… Le marché est de plus un incroyable lieu d’échanges, idéal pour découvrir une région, sa culture et ses habitants !

À Saint-Renan, par exemple, se déroule tous les samedis de l’année le plus grand marché du Finistère. Plus de 300 exposants vous proposent des produits locaux issus de la mer, de la terre, ou encore d’un savant mélange des deux comme des fromages fumés aux algues, la spécialité locale.

Autre lieu, autre style, le marché bio de Kerdévot, à Ergué-Gabéric. Tous les mercredis en juillet et août, ce petit marché de producteurs bio se découvre au rythme des animations gratuites (musiques, danses, balades, contes...). Et après une visite de la chapelle de Kerdévot, on prend plaisir à pique-niquer avec les bons produits achetés sur place.

Les amoureux d’architecture, eux, prendront plaisir à déambuler dans des mar-chés couverts, comme aux Halles de Concarneau, Audierne, Guerlesquin et bien d’autres !

Pour trouver le marché le plus proche de votre lieu de vacances, rendez-vous sur : www.finisteretourisme.com/les-marches-du-finistere

Grands, petits, couverts ou en extérieur, en journée ou nocturne, à l’année ou en saison, les marchés sont nombreux en Finistère. Laissez-vous tenter et découvrez les trésors qu’ils vous offrent...

BreizhGourmandises

Races bretonnesAdaptées à leur territoire

Mouton noir de Ouessant, Coucou de Rennes, Chèvres des fossés... Les races bretonnes ont toutes frôlé l’extinction avant d’être sauvegardées par des éleveurs passionnés. Voici 2 d’entres elles que vous pourrez croiser aux hasards de vos balades en Finistère : la Vache Bretonne Pie Noire et le Porc blanc de l’Ouest.

Le livre généalogique des «Pie Noires» a été créé en 1884, c’est l’un des plus vieux «Herd book» de France. La race connait son apogée en 1900 avec 700 000 bêtes recensées. Elle compte 1664 femelles en 2014. Produisant un lait de bonne qualité pour les fromages et autres produits lai-tiers, la Pie Noire s’adapte très facilement aux ressources fourragères disponibles.La plus petite vache française dispose égale-ment d’excellentes qualités de rusticité : résistance aux maladies, adaptation aux amplitudes thermiques et aux conditions difficiles. Il est possible d’en découvrir 3 belles représentantes à Locmaria à Quim-per.

Issu de la race Normande Pure et de la race Craonaise, le Porc blanc de l’Ouest compte en 1971 700 femelles et 60 ver-rats. La race dénombre aujourd’hui 90 femelles et 31 mâles, répartis chez 23 éleveurs. C’est l’effectif le plus faible des races porcines locales. Bénéficiant d’une bonne familiarité, le porc blanc de l’ouest est elevé en plein air, il ne supporte pas la concentration en bâtiment. Sa viande est recherchée par les restaurateurs et char-cutiers. Il a en effet fait la réputation du jambon de Paris ou encore des rillettes du Mans !

www.races-de-bretagne.fr

Côté mer, les huîtres de BelonLe Finistère, la mer... ça y est, elle est arrivée cette envie de fruits de mer ! Profitez d’un beau plateau pour goûter aux huîtres de Belon !

On lui prête un léger gout de noisette, dû au mélange particulier de l’eau de mer avec l’eau douce de la rivière Bélon. Fine et délicate, elle saura vous surprendre. Et contrairement aux idées reçues, les huîtres sont par-faitement comestibles les mois sans «R» !

Le confiturier breton associe, dans ce nouveau produit, son savoir-faire à l’image d’excel-lence de Savéol. En avril 2015 nait la confiture «  La Freizh  », contenant 64 % de fruits, dont la fameuse gariguette, reconnue par les gourmets.

Et si la Freizh vous a séduit, de nombreuses autres confitures sont à découvrir : framboises,

cassis, pommes de Landéleau, myrtilles, abricot... et bien d’autres ! Vous pourrez aussi déguster des crèmes de caramel à la fleur de sel, et même vous ravir d’une cuillère de Breizella, caramel et chocolat !

Points de vente surwww.4sais.com

Confiture made in Freizh !

Quand un grand nom de la production de fraises à la pointe Finistère rencontre un confiturier artisanal, le résultat émoustille les papilles ! À vos cuillères, prêt, dégustez !

Mariage savoureux, mariage heureux !Guyader, spécialiste des produits de la mer, innove et associe son savoir-faire à l’authenticité de Boursin, pour des toasts créatifs !

L’entreprise de Landrévarzec conjugue avec talent la finesse du thon ou du saumon, et l’onctuosité et la fraicheur d’un fromage frais incontournable : le Boursin. Les arômes de poivre, d’ail et des fines herbes justement dosées s’accordent parfaitement avec le gout franc et généreux du poisson. Sans

colorants artificiels ni exhausteurs de goût, vos toasts, verrines et autres mises en bouche marqueront le début d’un repas réussi !

Disponible en grande surfaceInformations sur

www.guyader.com

Page 13: Mon Finistère, le journal de mes vacances

spécial rayures13 shopping //

Vous le savez, la rayure est indémodable. Et vous l’avez sûrement remarqué, elle sera encore la star de l’été cette année. Elle a fait sensation sur les podiums et est déjà partout : vitrines, catalogues, pubs... on s’arrache les petits tops rayés ! À adopter, sans tarder.

T E N D A N C E M O D E

Le sacre de la rayure !Le classique reste bien enten-du la marinière, avec rayures bleues ou noires sur tissu blanc (ou l’inverse), en pull ou en t-shirt manches longues. C’est LA pièce maitresse de tout dressing qui se respecte. En plus, elle se porte avec tout et en toute saison. Zéro prise de tête, on fait toujours sensation avec, aussi bien sur un jean que sur un pantalon en lin...

Mais les rayures ont envahi le prêt-à-porter et on peut les arborer de pied en cap  : chaussons, chaussettes, pull, top, polo, chemise, foulard, écharpe, bonnet... et même accessoires. Elles se payent le luxe de la couleur, en osant le

grand écart entre le pastel et le fluo, rien ne les arrête !

Véritable caméléon, les rayures se marient avec tout : à vous la jolie tenue chic type «jean, ta-lons et top à rayures bleues», à vous la fantaisie et la légèreté des petits tops d’été à rayures colorées, à vous la petite robe légère rayée et à volants...

Made in FinistèreLe saviez-vous ? La marinière a été adoptée par les marins, car elle permettait de mieux les repérer dans l’eau. Et avec la rayure, cet été, c’est vous qu’on va repérer. Cerise sur le gâteau, la marinière est un emblème breton et le Finistère regorge de bonnes adresses

où se procurer un accessoire rayé. Plein de bonnes raisons de passer à l’heure d’été.

En mode rayures à tout prixVous trouverez de la rayure en-veux-tu-en-voilà chez Armor Lux, qui confectionne une large gamme de prêt-à-por-ter femme, homme et enfant depuis des décennies : www.armorlux.com

En mode rayures de styleVous tomberez sous le charme de la rayure brodée et custo-misée par le célèbre styliste et brodeur Pascal Jaouen.www.pascaljaouen.com

En mode rayures pour bébéLa rayure en layette, c’est chez Coop Breizh :www.coop-breizh.fr

En mode rayures à la maisonChez Rivalin, vous trouverez de la rayure en chaussons été/hiver :www.rivalin.fr

En mode rayures entre amisVous trouverez de la rayure en art de la table chez Henriot.www.henriotboutique.com

BreizhCosmétiques

Le secret des OuessantinesLes femmes d’Ouessant ont depuis longtemps dompté la mer, le vent, le soleil. S’il existait un secret à leur teint éclatant, cela pourrait être ce baume, du nom du phare de Nividic, qui résiste, au large de l’île, à tous les vents et toutes les tempêtes.Le soleil, la pluie, la chaleur, la pluie... Notre peau est souvent mise à rude épreuve, un peu comme Ouessant et d’autres îles qui endurent les caprices du temps. NividiSkin extrait de l’algue brune sauvage (et certifiée bio) un prin-cipe actif fantastique, l’Ascophyscient®, qui pos-sède des propriétés apaisantes et régénérantes exceptionnelles.

Le baume Tempête NividiSkin devient ainsi le meilleur ami de toutes les peaux fragilisées, et toute l’année ! En effet, en été, il peut être uti-lisé comme soin après-soleil pour soulager des coups de soleil et régénérer la peau agressée par le soleil, le sel, le chlore... L’hiver, en soin réparateur, il réconfortera une peau desséchée et abîmée par le froid.

Sans allergène, il est idéal pour toute la famille qui se retrouvera transportée en quelques se-condes à Ouessant grâce à son parfum frais et léger.

www.nividiskin.com

AuthentiquesSoins Marins

Le P’tit Zef, c’est le marin brestois qui embarque un matin pour découvrir le monde...

Du royaume de Siam aux côtes de Polynésie, il s’imprègne des senteurs, des parfums, des couleurs... et rentre chez lui, plein de souvenirs, poussé par le zéphir.

Née à Brest, la marque bénéficie d’un savoir-faire historique dans l’utilisation des algues et des principes actifs marins. Fa-briquée à partir des richesses de la mer d’Iroise et des sentiers côtiers, cette gamme de produits naturels, sans allergènes ni paraben, se décline en gel douche, gel douche corps et che-veux, shampooing, gel lavant ou encore en savon exfoliant.

Le P’tit Zef vous fait voyager de la rade de Brest à l’autre bout du monde !

Disponible dans les grandes surfaces de Bretagne

www.le-ptit-zef.fr

L’enveloppement Minceur Effet Starter de Thalion est un concentré boosté en laminaire, véritable traitement pour resculpter la silhouette...

Unique de par sa couleur orange punchy et sa texture granitée, cet enveloppement s’utilise chez soi. Les minéraux et oligo-éléments marins offrent un coup de fouet énergétique à votre épiderme. Jour après jour, les rondeurs s’estompent, le corps se redessine.

Les laboratoires Thalion, basés à Plouguerneau, sélectionnent avec soin les meilleures algues au coeur de la mer d’Iroise, classée Réserve Mon-diale de Biosphère par l’Unesco. Transformées dans les 24h qui suivent leur récolte, elles offrent leurs actifs les plus performants. Concentrées en sels minéraux, oligo-éléments, vitamines et acides aminés, elles per-mettent la création de véritables élixirs de beauté et de bien-être.

www.thalion.com

Objectif minceur

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14 // événements

Le Finistèreen mode

Mini-Transatà Douarnenez, départ le 19 septembre

Créée en 1977 par le Britannique Bob Salmon en réponse aux démesures en vigueur dans les courses transatlantiques de l’époque, cette course singulière fête aujourd’hui ses 20 ans. Le 19 septembre, 84 bateaux de 6,50 mètres prendront le départ de la 20e édition de cette course qui les mèneront de Douarnenez à Pointe à Pitre via Lanzarote.Parallèlement, une exposition rétrospective de cet événement sera organisée au Port Musée de Douarnenez. www.minitransat.fr

Entre Terre & Meren Baie de Morlaix du 2 au 5 juillet

Fort de son succès en 2011 et 2013, «Entre Terre & Mer» revient cette année, en baie de Morlaix, du 2 au 5 juillet. À la manière d’une noce, les fêtes «Entre Terre & Mer» célèbrent les liens indéfectibles que paysans et marins entretiennent en Bretagne.Cet événement est un rendez-vous ori-ginal et unique qui associe la terre et la mer, essence même de la baie de Morlaix. L’occasion pour les paysans de renouve-ler auprès des marins leur invitation et de réaffirmer, ensemble, les valeurs de leur identité commune.Entre Terre & Mer c’est :- Une fête gratuite,- Un programme d’animation alliant terre et mer,- Un programme valorisant la richesse pa-trimoniale et la modernité d’un territoire, de ses hommes et de ses activités

www.entreterreetmer2015.fr

Alberto Giacometti au Fonds Héléne & Edouard Leclerc à Landerneau du 14 juin au 25 octobre

Le Fonds Hélène & Édouard Leclerc de Landerneau présente du 14 juin au 25 octobre, l’exposition Alberto Giacometti réalisée en collaboration avec la Fonda-tion Giacometti, Paris, sous la direction de Catherine Grenier. Réunissant un en-semble exceptionnel d’oeuvres majeures de l’artiste, dont plusieurs plâtres origi-naux restaurés pour l’occasion, l’exposi-tion propose une relecture du travail de l’artiste à partir des grands axes qui par-courent son oeuvre.

www.fonds-culturel-leclerc.fr

Événements ! S

portifs, culturels, musicaux, et bien d’autres...

Les événements sont nombreux en Finistère !

En voici une petite sélection, à découvrir sans modération !

Kastell Paolà Saint-Pol de Léon, les 11 et 12 juillet

Kastell Paol, c’est le rendez-vous pour les amoureux des artichauts et de la culture bretonne ! Bagads et cercles envahissent alors la cité léonarde durant 2 jours pour la faire vivre au rythme des binious et pas de danse. De nombreuses animations autour du légume emblématique de la cité, un marché du terroir, fest-deiz, fest-noz, et feu d’arti-fice sont au programme de ces fêtes folkloriques qui ont lieu depuis plus de 50 ans ! www.saintpoldeleon.fr

Festival des Riasen pays de Quimperlé du 26 au 30 août

Avec près de 55 000 spectateurs en 2014, plus de 20 compagnies invitées, une tren-taine de spectacles, plus de 50 représen-tations et plus d’une centaine d’artistes, le Festival des Rias constitue l’un des grands rendez-vous de théâtre de rue en Bretagne.Formes monumentales, spectacles inti-mistes, moments poétiques, questionne-ments contemporains, le pays de Quim-perlé devient le théâtre de la création artistique en espace public. Un festival tout public en accès libre et gratuit.

www.lesrias.com

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15 événements //

Retrouvez tous les événements en Finistère sur www.finisteretourisme.com/agenda

AstropolisBrest, du 2 au 5 juilletLE festival des musiques électro !www.astropolis.org

La Fête des BrodeusesPont-l’Abbé, du 10 au 13 juillet4 jours pour découvrir la tradition du terroir bigouden et breton.www.fetedesbrodeuses.com

Quand les 7 calvaires s’illuminentLes week-ends, du 10 au 23 aoûtChacun leur tour, les 7 calvaires monumentaux de Bretagne se pareront, à la nuit tombée, de leurs plus belles couleurs !www.7calvaires.fr

Kann Al LoarLanderneau, du 11 au 13 juilletCultures traditionnelles et actuelles se retrouvent à travers des chants, musiques, danses et théâtre.www.kann-al-loar.com

Festival Cornouaille KemperQuimper, du 21 au 26 juilletLa 92e édition de ce rendez-vous de la culture celtique !www.festival-cornouaille.com

Le Festival du Bout du MondeCrozon, du 31 juillet au 2 août300 artistes venus du monde entier présentent un florilège de musiques métissées !www.festivalduboutdumonde.com

L’HermioneBrest, du 10 au 17 AoûtDe retour des États-Unis, Brest est la première escale française de l’Hermione, à l’image du débarquement du marquis de La Fayette le 6 février 1779.www.brest-metropole-tourisme.fr

Le Festival des Filets BleusConcarneau, du 12 au 16 aoûtLa ville bleue se pare de coiffes et costumes pour l’une des plus grandes fêtes tradition-nelles bretonneswww.festivaldesfiletsbleus.fr

Le Mondial’FolkPlozévet, du 14 au 19 aoûtLes 5 continents se retrouvent à Plozévet pour un festival haut en couleur !www.mondialfolk.org

Le Championnat du monde de Flying FifteenCrozon-Morgat, du 15 au 28 août100 bateaux et 220 coureurs du monde entier s’affronteront en baie de Douarnenez.www.worldflying15.com

Festival du livre insulaire de OuessantOuessant, du 22 au 26 aoutAvec sa résidence d’écrivains, Ouessant est le rendez-vous incontournable de découvreurs des écritures iliennes.www.livre-insulaire.fr

Les charrues tracent leur sillonL’un des plus grands festivals d’Europe !

Depuis 1992, plus de 200 000 passionnés se rendent chaque année à Carhaix, en centre Bretagne, pour participer au plus grand festival français de musique rock. Pour ce public fidèle, les Vieilles Charrues, au mois de juillet, sont incontournables et deviennent l’occasion de se retrouver pour partager et faire la fête.Jérôme Tréhorel, directeur général du festival depuis 2012, évoque les spécificités de ces quatre jours à la renommée interna-tionale.

Pouvez-vous nous rappeler l’origine des Vieilles Char-rues ?Le nom des Vieilles Charrues est venu comme un pied de nez en réaction à la fête des Vieux Gréements qui avait lieu à Brest. Une fête entre amis est devenue ensuite une kermesse populaire, puis un projet de développement du territoire. Les Vieilles Charrues se sont installées à Carhaix, d’abord dans le centre, puis dans la prairie de Kerampuilh. L’organisation s’est bien entendu largement professionnalisée, mais le pro-jet des Vieilles Charrues n’était pas prévu pour devenir l’un des plus grands festivals d’Europe. C’est le public qui se l’est accaparé.

Justement, comment expliquez-vous le succès des Vieilles Charrues ?Si le festival des Vieilles Charrues s’est imposé comme l’un des événements musicaux les plus attendus de l’été, c’est notamment grâce à une programmation éclectique et la présence récurrente d’artistes internationaux très convoités. Mais c’est aussi l’ambiance qui incite les festivaliers à reve-nir. Sans se le dire à l’avance, certains se retrouvent chaque

année au même endroit pour faire la fête. Chacun entre sur le site en laissant son quotidien à l’entrée, dans un esprit de partage et de convivialité.

L’identité finistérienne du Festival est-elle très mar-quée ?Forcément, le lieu où les Vieilles Charrues sont organisées influe sur l’ambiance. La langue bretonne est présente et se retrouve jusque dans notre logo. Mais le festival est avant tout ce qu’en ont fait les bénévoles et les Carhaisiens. C’est vraiment un moment de rencontres et d’échanges.

Les Vieilles Charrues 2015à Carhaix, du 16 au 19 juilletAvec : Muse, The Chemicals Brothers, Christine and the Queen, Pierre Lapointe, Tom Jones, Calo-gero, George Ezra, The Strypes, Lionel Richie, David Guetta, Joan Baez, Dominique A, Brigitte... et bien d’autres !

www.vieillescharrues.asso.fr

Les événements immanquables !Ils sont nombreux les événements en Finistère. En voici une petite sélection non-exhaustive, à ne surtout pas rater !

Page 16: Mon Finistère, le journal de mes vacances

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Journal édité par Finistère Tourisme, Agence de Développement Touristique, 4 rue du 19 mars 1962, CS 92 005, 29018 Quimper cedex. Tél. 02 98 76 20 70Directeur de la publication : Sandy CausseRédaction : Finistère Tourisme, Cédric Dessaint - Olivier Boyer / Cibles & Stratégies, Marie-Caroline Bertrac - Annick Fleitour / Bretagne Magazine

Conception, réalisation : Finistère Tourisme Crédits photographiques : Team SCA, Y. Le Gal, E. Bozec, S. Bourcier, M. Chermat, E. Berthier, R. Gladu, A. Lamoureux, P. Torset, N. Job, E. Bedouet, fotolia, La Récré des 3 Curés, Diaphane/Ell Prod, B. Galéron, L. Guilliams, B. Stichelbaut, J.P. Gratien, G. Leroy, France Haliotis, Mini-Transat, NividiSkin, Guerlain, Savéol, Les 4 saisons. Tous droits réservés 2015.

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