DYNAMIQUE INNOVANTEOUVERTE ENGAGÉE

Gironde

AVEC MATTHIEU

ROUVEYRE

2

J’ai l’honneur de vous présenter ma candidature à la fonction de Premier Fédéral. Cette démarche est réfléchie, sincère et motivée. Ma candidature n’est pas celle d’un instant, n’est pas celle d’un clan contre un autre clan. Elle s’adresse à tous les socialistes. Ce choix, je l’ai fait très en amont du congrès, avant même de connaître le poids des motions A, B, C ou D. Animer, faire vivre notre fédération, implique un engagement qui doit s’affranchir du jeu des courants. L’expérience nous montre d’ailleurs que l’alphabet des congrès ne résiste pas au temps. Et pour cause, être socialiste c’est privilégier la cohésion, l’intérêt collectif face aux individualités et aux intérêts particuliers. Nous devons dépasser nos sensibilités pour fédérer autour de nos valeurs.

Ainsi, j’ai fait le choix, en conscience, de ne signer aucune motion. Je crois tellement à la nécessité de renouveler nos pratiques que je prends le risque, en cas de défaite, de disparaître de nos instances fédérales et nationales. Je ne peux pas me battre pour changer ce parti et en même temps prendre toutes les précautions pour rester dans sa direction dans l’hypothèse où, finalement, il demeurerait le même. J’ai la faiblesse de croire que les militants ont également envie que les choses changent.

3

Ma candidature s’inscrit dans la continuité de l’action engagée au sein de la fédération, aux côtés de Laurence Harribey. Avec l’équipe fédérale, nous avons impulsé une nouvelle dynamique en faisant en sorte que chaque sensibilité et chaque militant soit entendu.

Pour prolonger cette action, je défends une fédération au service des sections et à l’écoute de tous ; des lieux où chacun trouve sa place pour débattre et participer. Parmi les chantiers que je propose d’ouvrir, ceux du numérique et de la formation des militants y contribueront. Il s’agira aussi de créer des liens avec nos sympathisants et de construire avec nos partenaires de gauche comme avec la société civile.

Après le lourd bilan des élections municipales et européennes, il a fallu nous remobiliser pour les sénatoriales et les départementales. En acceptant de diriger ces deux campagnes, je savais que le challenge serait difficile mais grâce à un collectif fort, nous avons réussi à le relever. De nombreux autres défis nous attendent, à commencer par les élections régionales en décembre prochain.

Avec un fonctionnement plus décentralisé du Parti, il nous faudra aller là où la République a reculé, là où notre électorat ne se reconnaît plus dans notre discours, là où le Front National prospère. Notre force de persuasion résidera dans notre capacité d’ouverture, d’écoute et d’innovation, aux côtés de toutes celles et ceux qui font le choix de l’humanisme, du progrès et de la justice sociale.

Pour une fédération ouverte, dynamique, engagée et innovante, je compte sur votre soutien le 11 juin !

SOMMAIRE

UNE FÉDÉRATION OUVERTE

7 Une animation collective où chacun aura sa place

8 Un parti tourné vers la société civile

9 Donner toute leur place aux militants

UNE FÉDÉRATION DYNAMIQUE

11 De véritables moments de travail collectif

12 Le retour de la fête de la rose

13 Des formations fréquentes, ouvertes aux militants

UNE FÉDÉRATION ENGAGÉE

15 La défense de nos valeurs

16 Une fédération qui pèse à Paris

17 Une fédération qui prépare les échéances

UNE FÉDÉRATION INNOVANTE

19 Un centre de ressources mutualisées

20 L’ouverture d’un grand chantier du numérique

21 Un fonctionnement décentralisé

ILS ME SOUTIENNENT

22 Tribune de Jean-Luc Gleyze

26 Des visages !

6

UNE FÉDÉRATIONOUVERTE

7

1

UNE ANIMATION COLLECTIVE OÙ CHACUN AURA SA PLACE

Les commissions fédérales produiront des comptes rendus, qui seront largement diffusés pour nourrir le lien entre la fédération et les sections.

Les instances fédérales, notamment le bureau fédéral où toutes les sensibilités sont représentées, seront réunies régulièrement pour faire vivre le débat au sein de notre fédération et permettre à chacun de participer à la vie de notre parti.

Toutes les motions proposées par au moins cinq de ses membres pourront être soumises au conseil fédéral et débattues.

8

2

UN PARTI TOURNÉ VERS LA SOCIÉTÉ CIVILE

Création d’un laboratoire des idées où seront invités des chercheurs, experts, acteurs associatifs, entrepreneurs. Il permettra que de nouvelles idées émergent, d’enrichir nos débats et de construire nos réponses aux défis socio-économiques d’aujourd’hui et de demain.

Les militants souhaitant travailler sur une thématique particulière seront accompagnés par la fédération et les secrétaires fédéraux. Le fruit de leur travail pourra être présenté aux camarades.

9

3

DONNER TOUTE LEUR PLACE AUX MILITANTS

Une assemblée fédérale sera réunie tous les trimestres. Celle‑ci sera ouverte à tous les militants et sera un lieu prioritaire de formation et de débats. Des personnalités de la société civile, des entrepreneurs, des responsables associatifs, des universitaires et des élus seront sollicités pour présenter une thématique d’actualité devant les militants.

Ces assemblées fédérales seront déclinées territorialement, pour s’imprégner des problématiques locales. Des temps de convivialité seront organisés à leur issue pour renforcer le lien entre tous les militants de notre fédération.

Afin de permettre aux sympathisants les plus modestes d’adhérer au parti, la fédération accompagnera les section en mettant en place des mécanismes de solidarité.

10

UNE FÉDÉRATIONDYNAMIQUE

11

4

DE VÉRITABLES MOMENTS DE TRAVAIL COLLECTIF

Un parti, pour vivre, doit se réunir régulièrement. Un rythme minimum pour réunir les commissions et les assemblées générales sera mis en place, afin de garantir des rencontres régulières entre militants.

L’inscription systématique d’un ordre du jour permettra de faire vivre nos idées et de faire participer l’ensemble des militants aux choix du PS girondin.

12

5

LE RETOUR DE LA FÊTE DE LA ROSE

Une fête de la rose sera organisée tous les ans, à différents endroits du département.

À l’image de la fête de la rose organisée l’an dernier à Cenon en présence de Christiane Taubira, des personnalités emblématiques de la gauche et de la société civile seront invitées à participer à ces temps fort de convivialité.

13

6

DES FORMATIONS FRÉQUENTES OUVERTES À TOUS LES MILITANTS

Une Université Permanente Fédérale par an sera organisée. Ces universités seront ouvertes à tous les militants et sympathisants. Elles déclineront formations thématiques et pratiques pour que chacun ait les outils nécessaires à l’expression de son militantisme.

Des fiches de formation thématiques, sur les sujets de sociétés, seront alimentées par les commissions et le laboratoire des idées et seront transmises aux sections pour que nos débats vivent sur l’ensemble du territoire.

14

UNE FÉDÉRATIONENGAGÉE

15

7

LA DÉFENSE DE NOS VALEURS

Il nous faudra combattre le Front National sur les territoires où il prospère. Pour cela, des déplacements thématiques seront organisés pour soutenir nos camarades et défendre nos valeurs.

Nous devrons mobiliser l’ensemble de la fédération. Des moyens particuliers seront consacrés au combat contre l’extrême droite.

Nous prendrons part aux manifestations organisées dans tout le département lorsqu’elles seront en accord avec nos valeurs.

16

8

UNE FÉDÉRATION QUI PÈSE À PARIS

Pour peser au niveau national, les sections doivent avoir l’opportunité de prendre leur part aux débats. Chaque section pourra proposer et sera accompagnée pour rédiger des motions et porter des prises de positions.

Elles seront débattues en conseil fédéral et, si elles sont adoptées, portées au niveau national.

17

9

UNE FÉDÉRATION QUI PRÉPARE LES ÉCHÉANCES

Se préparer aux campagnes à venir est essentiel. Les élections régionales, présidentielles puis municipales sont nos prochains défis. Il nous faudra identifier les territoires où le socialisme et la gauche ont reculé, pour accompagner les sections en soutien matériel et humain.

Les actions de formation et les supports thématiques serviront à accompagner les militants et sympathisants pour remporter les prochaines victoires.

Des projets de territoires seront co‑construits avec les sections, en donnant la priorité aux communes à (re)conquérir.

18

UNE FÉDÉRATIONINNOVANTE

19

10

UN CENTRE DE RESSOURCES MUTUALISÉES

Des kits de campagne personnalisables, seront proposés par la fédération pour soutenir les sections, notamment lors des campagnes électorales et thématiques sur l’ensemble du territoire.

Un fonds d’archives fédéral sera créé et mis à disposition des équipes de campagnes pour nourrir les projets et les document des campagnes à venir.

20

11

L’OUVERTURE D’UN GRAND CHANTIER DU NUMÉRIQUE

Création d’une boîte à outil numérique dans laquelle les camarades pourront trouver un certain nombre de documents utiles à leur militantisme : des argumentaires thématiques, des maquettes de documents, des outils de gestion de fichiers (courriels, courriers, trésorerie, agendas partagés, etc.).

Le site internet de la fédération sera refondu pour permettre une plus grande ouverture et une participation des sections. La présence du PS girondin sur les réseaux sociaux sera renforcée pour diffuser plus largement nos temps forts et nos messages.

21

12

UN FONCTIONNEMENT DÉCENTRALISÉ

Outre les assemblées générales décentralisées, les fêtes de la rose et les temps de formation auprès des sections, des permanences régulières du premier fédéral seront organisées dans tout le département.

La fédération accompagnera les initiatives des sections et des regroupements de sections en faveur d’actions militantes intéressant l’ensemble des socialistes.

22

TRIBUNEJEAN-LUC GLEYZEPrésident du Département de la Gironde

Mon engagement au sein du Parti Socialiste date de l’aube des années 1990. Après avoir longtemps refusé de franchir le pas pour rester libre de mes

choix et de mes actes, j’ai pris cette décision par fi délité à Jean SANGO suite à son décès subit. Conseiller général du canton de Captieux, il a été mon mentor, m’ayant formé professionnellement et politiquement. Il aurait aimé me savoir engagé, et je lui devais ce respect, d’autant que le PS me semblait correspondre à mes convictions.

Je me suis toujours très peu intéressé au fonctionnement du Parti, à sa Fédé, à ses motions, à ses congrès, à ses fi gures successives. Hors de la section locale dans laquelle je prenais plaisir à échanger avec les camarades, c’est l’action concrète qui m’a toujours passionné, celle qui agit sur le quotidien, celle qui façonne une vie meilleure pour nos concitoyens.

Elu conseiller général en 2004, j’ai exercé mon mandat ainsi, privilégiant le pragmatisme et l’action de terrain. J’ai prôné un exercice politique fondé sur des exercices de travaux pratiques, qui visent à appliquer sans fi ltre théorique les fondements humanistes d’une Gauche centrée sur l’humain, pour soulager ses maux, combattre les affres d’une vie quotidienne confrontée aux soubresauts d’une société toujours plus maltraitante.

Mes fonctions de Vice-Président du Conseil Général m’ont amené progressivement à côtoyer le noyau dur du Parti : celui du cœur du réacteur de la Fédé, des joutes internes, des faux-semblants, celui des refl ets de lumière sombre d’un pouvoir à portée de mains, mais que conserve jalousement une caste aux éclats faussement démocratiques.

Je suis désormais Président du Conseil Départemental, sans que mon parcours soit le fruit de calculs ou de traîtrises. Mais je suis aussi, encore et toujours, un militant. J’aperçois simplement de façon plus claire et plus précise les détails du trompe-l’oeil, pour les approcher désormais de près. Je mesure à quel point les leurres sont évidents, combien leur montage ressemble à des façades de carton-pâte, et les dégâts qu’ils occasionnent au niveau des fondations du parti.

Les motions que l’on soumet au vote des militants ne sont que des simulacres de démocratie, destinés à masquer les alliances d’aujourd’hui pour qu’elles dessinent les parcours carriéristes de demain. Peu importe le fond, l’important, ce sont les signatures, ce sont les appuis, ce sont les soutiens, qui esquissent la carte régulièrement recomposée de ceux qui gardent la mainmise sur le vaisseau, espérant que la grande masse engloutie des militants pousse pour eux le bateau dans le sens d’une accession progressive aux plus hautes marches du pouvoir.

23

Ce congrès m’a moins encore intéressé que les précédents, parce que la loupe dont je dispose désormais rend la réalité encore plus édifiante. Contrairement aux rumeurs, je n’ai pris parti pour aucune motion, et n’en soutiens aucune dans l’ombre : j’avoue, sans aucune honte, ne pas les avoir lues, tout juste survolées pour me garantir qu’elles n’appelleraient d’aucune sorte mon intérêt. Je ne suis donc ni Hollandiste, ni Hamoniste, ni « Suiviste » des uns ou des autres.

Je suis avant tout attaché aux sillons fertiles que creusent les femmes et les hommes dans leur action politique au quotidien, pas à la lumière évanescente des queues de comètes qui disparaissent trop vite. Et je veux garder ma liberté de jugement, ce libre arbitre que défendait Montaigne.

L’on veut aujourd’hui, au profit de ces jeux d’influence, nous dire que le 1er Fédéral que nous devons élire jeudi 11 juin, doit être le fruit de la motion majoritaire aux élections internes du 21 mai.

Comme s’il s’agissait là d’une belle continuité démocratique, alors que le jeu des motions sert d’abord des intérêts personnels. Comme si les 2 votes étaient liés, alors qu’il s’agit bien de 2 élections différentes, séparées dans le temps.Comme si l’une influait sur l’autre, alors qu’elles n’ont pas de rapport direct : d’un côté, des programmes d’orientations qui devraient avant tout permettre la respiration ample d’une belle ligne politique pour notre Parti ; de l’autre la compétence d’un homme ou d’une femme qui aurait la capacité à fédérer, à démocratiser, à faire participer, à mener tout en faisant collaborer.

Nos militants n’en peuvent plus de ces petits arrangements entre amis. La dynamique créée dans certains secteurs lors des dernières élections départementales, à la faveur du redécoupage des cantons, a permis de mesurer à quel point nos militants, mais aussi plein de sympathisants qui s’engageraient s’ils se reconnaissaient dans une ligne de Parti leur convenant, ont besoin d’authenticité, de simplicité, de transparence, d’échanges et de partage.

Dans ce contexte, élire notre 1er Fédéral est tout sauf l’allégeance à une motion, à un courant, quels qu’ils soient, et à ceux qui le portent loin des préoccupations de l’intérêt général. Elire notre 1er Fédéral, c’est faire le choix d’une femme ou d’un homme qui peut redonner confiance aux militants, et donner envie aux sympathisants. C’est choisir celle ou celui qui aura la capacité à faire atterrir de nouveau notre Fédération, pour la rendre plus proche du terrain, moins dans l’entre-soi, un 1er Fédéral qui puisse incarner ce qu’attend la base.

Il faut, pour cela, avoir le courage d’oser un vrai changement. Rénover, réinventer, réenchanter le Parti Socialiste par un choix courageux, en rupture avec des pratiques passéistes, ne signifie pas renier ou fragiliser notre Gouvernement : c’est au contraire lui donner l’assise et les fondations nécessaires pour gagner demain, par la reconquête de la confiance de notre base.

Ceux qui n’y trouvent pas leur intérêt m’accuseront d’angélisme. Ceux qui recherchent l’intérêt général devraient y retrouver leur compte, pour redonner au Parti Socialiste le rose aux joues d’un avenir prometteur.

24

DE NOMBREUX SOUTIENS

C’est en côtoyant Matthieu Rouveyre au secrétariat fédéral que j’ai pu apprécier ses principales qualités : écoute et respect des militants et des territoires, pragmatisme et effi cacité. J’ai toute confi ance en lui pour ouvrir et dynamiser notre Fédération !

Andréa KISSMaire du Haillan

26

J’ai voté « motion A », par nécessité de rassembler. Je vais voter Mathieu ROUVEYRE, par gratitude pour le travail accompli, et pour refuser la dispersion.Nous sommes las d’être appelés à nous prononcer en fonction de l’élection suivante au plan national et en fonction d’accords de co-gestion de la métropole au plan girondin. Allez Matthieu !

Yves LECAUDEYAncien vice-président de la Gironde

2727

Matthieu Rouveyre incarne la jeunesse, le changement et des convictions solidement ancrées. Il sait prendre des responsabilités comme l’a prouvé son intérim à la tête de la fédération socialiste girondine, où il a démontré sa capacité à fédérer et à dépasser les clivages qui sclérosent tant le Parti Socialiste. Matthieu Rouveyre a acquis une légitimité pour représenter toutes et tous les socialistes girondin(e)s et j’apporte un soutien réfl échi, sincère et enthousiaste à sa candidature au poste de Premier Secrétaire Fédéral du Parti Socialiste en Gironde.

Martine FAUREDéputée de la 12° circonscription

W W W . M A T T H I E U - R O U V E Y R E . F R