LES HALLESConstruites par l’architecte Edouard Warin et l’ingénieur Pommier, les halles ont remplacé en 1888 le Châtelet, ancien château fort du XIIIème siècle transformé par la suite en prison. Cette belle architecture alliant verre et fer est directement inspirée des modèles parisiens et notamment des halles centrales de Paris. Au nord, prend place le parvis ou «la corbeille», espace réservé au marché extérieur, et au sud, les récents ré-aménagements ont restitué une place animée en lien direct avec le tissu urbain.

PLACE DU PALETDu Moyen-Age jusqu’à la fi n du XVIIIème siècle, cette place accueillait la plus importante halle de la ville. Non loin de là se situait la principale porte d’entrée de la ville par laquelle se faisaient les entrées solennelles. Le nom de «palet» rappelle les exécutions et le pal dressé jusqu’au XIVème siècle sur le bord du chemin reliant l’abbaye de Saint-Cybard, en contrebas, à cette porte du Palet.

LES REMPARTSLa ville a été protégée par des remparts dès le Bas-Empire romain qui ont été reconstruits et agrandis au Moyen-Age, puis à nouveau renforcés à la fi n du XVIème et au XVIIème siècles. Rendus inutiles, ils ont été arasés et les portes de la ville détruites à partir du XVIIIème siècle afi n de permettre à la cité de s’étendre en dehors de ses murailles. Le rempart de Beaulieu a été le premier à être aménagé en promenade. D’ici, la vue sur la Charente est très agréable.

LE JARDIN VERTCréé en 1860, ce parc de 4 hectares environ s’étale sous les remparts de la ville. Ce lieu de promenade pittoresque, très fréquenté des citadins, possède : des allées sinueuses bordées de massifs, de corbeilles de fl eurs et d’essences rares, «un théâtre de la nature» (édifi é aux début des années 1930), un parc animalier, des kiosques, un bassin dynamique et des cascades, une aire de jeux pour les enfants. Il est aujourd’hui complété par un «jardin de sculptures» et un «jardin des senteurs».

CATHÉDRALE SAINT PIERREAngoulême a la particularité de posséder une cathédrale romane, et non gothique comme tant d’autres villes en France. La façade, très sculptée, constitue la pièce maîtresse de la cathédrale. Plusieurs grands thèmes y sont fi gurés : l’Évangélisation, l’Ascension du Christ et le Jugement Dernier. A droite du portail, se trouvent une scène de chasse et une frise sculptée représentant un combat de cavaliers inspiré de la Chanson de Roland. L’architecte Paul Abadie fi ls entreprit une vaste campagne de restauration au XIXème siècle. Depuis 2000, les travaux d’embellissement et de restauration se poursuivent.

MUSÉE D’ANGOULÊMEInstallé depuis 1920 dans l’ancien palais épiscopal, au chevet de la cathédrale Saint-Pierre, le musée réaménagé dans les années 2005-2008 abrite autour d’une nouvelle scénographie trois collections majeures : archéologie de la Charente, arts d’Afrique et d’Océanie, collection d’importance internationale, et beaux-arts.

CONSERVATOIRE GABRIEL FAURÉLe conservatoire de musique, de danse et de théâtre est installé depuis 1982 dans une architecture contemporaine qui a su allier modernité et passé. En e¥ et, de l’ancien collège des Jésuites, construit en 1622, ont été conservés la galerie et le clocher carré. Une salle philharmonique y fut créée en 1844, qui devint école de musique cinq ans plus tard.

THEÂTREIl fut bâti entre 1868 et 1870 par l’architecte parisien Antoine Soudée. Les allégories de la Comédie et du Drame, de la Danse et de la Musique sont sculptées sur la façade tournée vers la place «New-York». Le nom de cette place rappelle qu’un navigateur fl orentin, Verrazzano, baptisa en 1524, la baie de New-York la «Nouvelle Angoulême» en l’honneur de François 1er qui fut Comte d’Angoulême avant de devenir roi de France.

HÔTEL DE VILLECet édifi ce, autrefois château et résidence comtale, fut transformé en mairie de 1858 à 1869 par l’architecte Paul Abadie fi ls. Ce dernier n’a conservé que deux tours de l’ancien château : le donjon polygonal édifi é par les Lusignan aux XIIIème et XIVème siècles, et la tour ronde (ou tour des Valois) du XVème siècle où serait née, en 1492, Marguerite d’Angoulême, soeur de François 1er. Les autres parties de l’édifi ce ont été édifi ées dans un style éclectique, en concordance avec les goûts du XIXème siècle et puisant dans les formes médiévales, Renaissance et classiques.

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L’HÔTEL SAINT-SIMONAngoulême possède quelques beaux hôtels particuliers rappelant les fastes périodes de la cité, à l’image de cette maison, construite dans le premier tiers du XVIème siècle. La façade, ornée de pilastres, de lucarnes très ouvragées, et richement sculptée de motifs géométriques, de coquilles et de personnages vêtus à l’antique est la plus belle représentation de la première Renaissance française à Angoulême. Cet immeuble fut la propriété de la famille Saint-Simon-Montbléru, branche cadette de la famille du Duc Saint-Simon qui décrivit dans ses mémoires la vie de la cour sous Louis XIV.

PALAIS DE JUSTICEConstruit en 1826 par l’architecte Paul Abadie père, dans un style néo-classique, le Palais de Justice domine la place Francis Louvel. Il a été édifi é à l’emplacement de l’ancien couvent des Jacobins dont le jardin a laissé place à un espace public orné d’une fontaine du XIXème siècle.

ÉGLISE SAINT-ANDRÉSituée au coeur du vieil Angoulême, Saint-André est une des plus anciennes églises de la ville, avec la cathédrale et la chapelle des Cordeliers. Des campagnes de constructions successives il subsiste : une avant-nef romane précédant un vaste ensemble gothique. La façade donnant sur la rue a été reconstruite par Paul Abadie père en style néo-classique en 1825. L’église possède un riche mobilier du XVIIème siècle (la chaire et le retable), du XVIIIème siècle (les orgues) et des toiles peintes des XVIème, XVIIème et XVIIIème siècles.

PLACE DU MINAGELa place fut aménagée au XIXème siècle avec une fontaine ornée d’angelots chevauchant des tritons, et de chérubins tenant des épis de blé en souvenir de la halle aux grains et aux poissons qui s’élevait à cet emplacement depuis le XIVème siècle. D’ici, partent de nombreuses rues «tortes» et sinueuses : la rue Vauban (bordée d’hôtels particuliers), la rue des Cordonniers (dont le nom évoque le regroupement de certains métiers), la rue Turenne et sa très belle porte de style baroque de l’ancien couvent des Carmélites.

CHAPELLE DES CORDELIERSDébut du XIIIème siècle, deux ordres mendiants s’installèrent à Angoulême : les Jacobins et les Cordeliers. Ces derniers bâtirent un couvent à l’ouest de la ville dont il subsiste l’église, rattachée à l’hôpital de Beaulieu, deux corps de bâtiments et quelques traces du cloitre. Dans la nef, se trouve le tombeau de l’écrivain Jean-Louis Guez-de-Balzac né à Angoulême (1597-1654).

LE MUSÉE DU PAPIERInstallé dans le bâtiment-pont sur la Charente, le Musée succède aux bâtiments industriels de Joseph Bardou. Ses usines fabriquaient le papier à cigarette «JOB». Une partie de la production était expédiée vers le Moyen-Orient et surtout vers l’Egypte. Une des marques de papier porta alors le nom «le Nil».

CITÉ INTERNATIONALE DE LA BANDE DESSINÉE ET DE L’IMAGERépartie dans trois superbes bâtiments, la Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l’Image rassemble le Musée de la Bande Dessinée, des expositions temporaires, une bibliothèque patrimoniale, une bibliothèque publique spécialisée, une résidence internationale d’artistes (la maison des auteurs), une librairie de référence, un cinéma d’art et essai et de recherche, un espace de consultation internet et une brasserie panoramique.

FONDS RÉGIONAL D’ART CONTEMPORAINL’architecture contemporaine du nouveau bâtiment du FRAC Poitou-Charentes mêle acier, verre et béton, et laisse une place importante à la lumière naturelle. La transparence de la façade ouvre largement le bâtiment sur l’extérieur et o¥ re à ses usagers une vue magnifi que sur le fl euve.

QUARTIER ET ANCIEN PORT DE L’HOUMEAULe quartier se développa autour d’un port créé en 1280 par ordonnance royale de Philippe le Hardi. Il connut son apogée au XVIIème siècle et dans la première moitié du siècle suivant. C’était un quartier d’échanges et de commerce, prospère jusqu’à l’arrivée du chemin de fer à Angoulême au milieu du XIXème siècle.

LA COULÉE VERTELe fl euve Charente constituait autrefois une voie de communication et

un axe commercial essentiel. Il reste de ce riche passé un patrimoine historique et naturel à découvrir et à sauvegarder. Depuis 1997, la Communauté d’Agglomération du Grand Angoulême aménage le chemin de halage sur toute la traversée de l’agglomération entre Saint-Yrieix et Nersac, soit plus de 20 km.

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www.angouleme-tourisme.com

1 «LA FILLE DES REMPARTS»> Max CABANES6 Boulevard Pasteur

11 «AVEC LE TEMPS»> François SCHUITENRue des Frères Lumière

2 «TITEUF»> ZepBoulevard Pasteur

12 «BLAKE ET MORTIMER»> JUILLARD et d’après

E.P. JACOBSRue Saint Roch, derrièrel’hôtel des Pyrénées

3 «MEMOIRES DU XXEME CIEL»> YslaireSquare Saint-André

13 «NEW-YORK SUR CHARENTE»> Nicolas DE CRÉCY15 bis rue de la Grand Font

4 «REALITE, SORTIE DE SECOURS»> Marc-Antoine MATHIEURue de Beaulieu - Face au n° 50

14 «UN SAMEDI A MALAKOFF»> Franck MARGERIN153 avenue Gambetta

5 «LES COULISSES DU THEATRE»> DUPUY-BERBÉRIANIntersection rue Carnot etrue J.Rostand

15 «LUCKY LUKE, LES DALTON ET JOLLY JUMPER»> MORRIS58 avenue Gambetta

6 «NATHACHA ET P’TIT BOUT D’CHIQUE»> François WALTHÉRYAu coin de la Rue de l’Arsenalet de la rue Hergé

16 «SALES MIOCHES»> BERLION et CORBEYRANAvenue Gambetta

7 «LE BARON NOIR»> GOT ET PÉTILLONRue Hergé, proche de laCaisse d’Épargne

17 «LE JARDIN EXTRAORDINAIRE»> Florence CESTAC24 bis rue Pierre Sémard

8 «GASTON & PRUNELLE»> FRANQUINRue Hergé, passage MarengoFenêtre du 1er étage

9 «VOYAGE AU TRAVERSDES IMAGES»> Philippe DRUILLET44 rue de Montmoreau (pignonsur boulevard Winston Churchill)

10 «LES PIEDS NICKELES»> PELLOSRue Jean Fougerat, faceà la Banque Populaire

18 «LA GUITARISTE»> LOUSTALRond point de la Madeleine

22 «LES HÉROS DE LA BD»> ERROBoulevard Jean Moulin, face aucollège Pierre Bodet

19 «CHASSEZ LE NATUREL»> François BOUCQBoulevard Duroselle, parkingde la Gatine

23 «KIRIKOU»> Michel OCELOT Intersection rue de Saintes et ruede St Cybard

20 «BOULE ET BILL»> ROBA109 bis rue de Montmoreau

24 «LE DÉFILÉ»> TURFSur 3 immeubles (D, E et F)boulevard Jean XXIII

21 «CUBITUS»> DUPA258 rue de Montmoreau

ANGOULÊMEBELLE À CROQUER

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Le trésor de la Cathédrale d’Angoulême…

Le Trésor se dévoile dans trois salles qui correspondent à un thème, le Lapidaire, l’Engagement, le Merveilleux dans lesquelles on découvre, au fi l de la visite, une extraordinaire collection d’objets liturgiques du XIXème…L’artiste, Jean-Michel Othoniel a conçu cette oeuvre d’art.

Visites guidéesInscriptions et rendez-vous au Musée d’Angoulême

Tél. 05 45 95 79 88

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25 MUR BD PROJETÉChaque jour à la tombée de la nuit,des images format XXL sont projetées sur une façade au coeur d’Angoulême.Boulevard Pasteur

26 « L’ARCHIVISTE »> François SCHUITEN Ce n’est pas tout à fait un mur peint, mais 1 million de trous sur des plaques en inox reproduisant un dessin de Schuiten sur 2.000¢m2 de façade.Archives départementales24 avenue Gambetta (au dessusde la gare d’Angoulême).