Moret Num1

Comment faireDu pain en Fimo

La vannerie

et plus encore ...

Vos réalisationsLes figurines de

Minivale

PortfolioLe biblionier

N° 1 AVRIL - MAI 2007 - BIMESTRIEL - 8,50 €

Vitrines & meubles miniatures

La revue des vitrines, des maisons de poupées et des miniatures au 1 : 12ème

Dans ce numéro : la maison hollandaise de Béatrice

Secrets d’atelier : Les cours de Bernadette Bouchet

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Sommaire EditoN° 1 Vos réalisations

Comment Faire

1:144ème

Du réel à la miniature...

Nicolas et Edgar, les fi gurines de Valérie Smaniotto 6Les lampes de Véronique Sentenac 8Les fi gurines de Guyveline 46

L’habitat traditionnel périgourdin 40

Une maison du vieux Lisieux 4

Des tonneaux et barriques 10Du bon pain en pâte Fimo 26Un plateau à fromages en vannerie 48

Voilà enfi n arrivé ce premier numéro de vitrines et meubles miniatures, dispo-nible après une gestation plus longue

que prévue. Merci de votre patience.Quoi qu’il en soit, cette revue sera surtout la vôtre : un espace d’échanges, d’informations et de découvertes, centré sur les préoccupa-tions de la majorité d’entre vous : la réalisa-tion de petites vitrines aux thèmes familiers, la mise en œuvre de produits et d’outillages simples, la présentation de vos réalisations, la découverte des gammes des artisans, la vie des clubs et des associations….Pour cela, nous avons naturellement besoin de votre aide et de votre engagement.Votre aide, tout d’abord, en collaborant acti-vement à la ligne rédactionnelle de la future revue. Envoyez nous des photos, des textes, même résumés, des idées d’articles… Les colonnes de la revue vous sont largement ouvertes et je tiens d’ailleurs à remercier ici même celles et ceux qui nous ont fait confi an-ce pour la préparation de ce premier opus, en nous livrant des articles de grande qualité. Votre engagement, enfi n, en parlant de Vi-trines et meubles miniatures autour de vous, chez vos détaillants de loisirs créatifs, auprès de toute personne pouvant être intéressée par la miniature.Car pour vivre et se développer, ce titre à be-soin de lecteurs et de lectrices !

Bruno Moret

Vitrines et meubles miniatures - 3

Vitrines et meubles miniatures est une publication des Editions Bruno Moret SARL au capital de 17000 € - RCS Saverne 483 689 576 - ISSN : en cours - Dépôt légal : Avril 2007 © Editions Bruno Moret 2007 - Impression : Léonce Deprez BéthuneSiège social : 62, Grand Rue 67700 Saverne - Tel. : (33) 03 88 91 23 57 - E-Mail : [email protected] de la publication et rédacteur en chef : Bruno MoretAvec la participation de : Pascale Appiani, Bernadette Bouchet, Guyveline Collet, Nathalie Gireaud, Véroni-que Sentenac, Valérie Smaniotto, Sylvain et André Tellene, Béatrice Thiérus, Claude Wunenburger

http://atelier-des-miniatures.blog4ever.com

PortraitLes vitrines de Bernadette Bouchet 14La maison hollandaise de Béatrice 18Porfolio : le Biblionnier de Claude 34

A la une

Carnets d’AtelierLes ponceuses à disque 47

Exposition

Saverne 2007 30

L’actu des artisansL’actu des artisans 52

1:144eUne maison du vieux Lisieux...

Si l’échelle de référence pour les maisons de poupées et les vitrines miniatures res-te le 1:12ème, de nombreux miniaturistes pratiquent des échelles plus petites, comme le 1:24ème ou le 1:48ème.

Mais il existe également une micro échelle, cor-respondant au 1:144ème, permettant de réaliser des maisons de poupées pour les maisons de poupées !La miniaturiste américaine Anita Mc Nary est une spécialiste reconnue de cette pratique. Vous pouvez découvrir ses réalisations et ses productions sur son site www.anitamoriginals.com ou rejoindre le groupe MicroMinis à l’adresse http://groups.yahoo.com/group/MicriMinis/

Lisieux au 1:144ème

Les abonnées de soutien à Vitrines et meubles minia-tures ont reçu en exclusivité une miniature à l’échelle 1:144ème, reproduisant une

maison du vieux Lisieux, à l’architecture typiquement normande.Cette maquette, réalisée en moulage de résine pour les murs à pans de bois et les toitures, et en carton contre collé pour le reste, consti-tue pour nous un essais en la matière.Mais elle pourrai égale-ment devenir la première référence d’une gamme au 1:144ème, s’inspirant des architectures régionales présentées dans ces colon-nes ! A suivre donc...

Texte et photos :Bruno Moret

Nos publications

Je commande le tome 1 de Maisons de poupées et vitrines miniatures :

10 € + frais de port France 2,50 €, autres pays 4,50 € ........ exemplaires de Maisons de poupées et vitrines miniatures tome 1.

Règlement par chèque bancaire, ci-joint à l’ordre de Bruno Moret

Autres pays, réglement par virement Paypal Nom :...........................................................................................................................................................................................

Adresse :.......................................................................................................................................................................................

Coupon à retourner à Bruno Moret - 62 Grand Rue - 67700 Saverne


Maisons de poupées et vitrines miniature

Cette collection consacrée à l’échelle 1:12ème constituera au fi l du temps une véri-

table encyclopédie de la miniature.Retrouvez dans le tome 1 les ambiances des cantous auvergnats, des stubs alsaciennes et

l’atmosphère du vieux Lisieux...

..................................

1:12ème constituera au fi l du temps une véri-

Retrouvez dans le tome 1 les ambiances des cantous auvergnats, des stubs alsaciennes et

..................................Editions Bruno Moret Tome 1

Maisons de poupéeset vitrines miniatures

Ambiances régionales :

. Alsace

. Auvergne

. Normandie

Découverte :

. La Moldavie

Véronica et Bruno Moret

100 pages !

Tome 2 début 2008 !

rement accidenté, que j’ai recouvert de terre faite avec du thé et un peu de flocage.La barrière est faite avec des bâtons de glace que j’ai préalablement mis à rude épreuve, en les griffant, en coupant des morceaux, etc...Ensuite, j’ai fais un lavis et un dry brush de différents coloris pour la mise en couleur.

Les clous à l’arrière sont réalisés avec des têtes d’épingles que j’ai ensuite mis en peinture pour leur donner un aspect rouillé...Le cageot est confectionné dans une boite de camem-bert, puis sali et vieilli.La salade, les carottes et les pommes de terre sont en Fimo, salies ensuite pour les rendre plus crédibles.Ces légumes sont posés sur un peu de paille, la salade sur un journal, qui est en fait une réduction d’un vrai journal.

Edgar, le majordome

L’amie miniaturiste à qui été destiné cette figurine, aime de thé : Edgar est donc arrivé.La figurine est réalisée se-lon la même technique que Nicolas.Le gilet est confectionné avec une cravate en fil de soie. Les boutons de man-chette sont de minuscules

billes dorées.La tasse provient du com-merce, comme la cuillère. Le thé est en résine teintée ; les gâteaux secs sont en pâte à sel teintée pour leur donner un aspect de biscuit doré.Les morceaux de sucre sont... en sucre, tout com-me le sachet de thé, dont l’étiquette a été refaite pour y placer le nom du destina-taire du cadeau.

Vos réalisations...Nicolas, le jardinier

Nicolas le jardinier a été créé pour être offert à une amie miniaturiste ; comme je savais qu’elle appré-ciait tout ce qui touche au jardinage, le personnage de Nicolas s’est vite imposé !

La figurine est en Fimo, le corps est en armature de fil de fer, recouvert de mous-se. Il mesure 14 cm.Son pantalon est en jean (récupération d’une chute d’un ourlet de jean à l’échelle 1).La chemise a été taillée dans une chemise d’hom-me.

La ceinture est en cuir avec une boucle fabriquée en récupérant des anneaux sur une chaîne de bijoux fantaisies.L’escargot sur la barrière est une véritable coquille vide d’escargot d’aqua-rium, ne me demandez pas

l’espèce précise ! La petite taille de ces escar-gots convient parfaitement à notre échelle. Il suffit ensuite de faire le corps de l’animal en Fimo et de peindre la coquille qui, à l’origine est translucide.Le socle est un dessous de verre en bois sur lequel j’ai confectionné un sol légè

Texte et photos :Minivale

Vos réalisations...Loisir pour les uns, grand art pour d’autres, elle ap-porte à tous le bonheur. Je veux parler de la miniature, que je pratique en amateur depuis plus de 10 ans !J’ai commencé de la façon la plus banale : plusieurs activités manuelles et puis un jour, la lecture d’un magasine, la vue d’une

couverture de livre, à moins que ce ne soit la visite du salon de Sillans-la-Cascade et me voilà à construire ma première maison de pou-pées ! Depuis lors, je pense, reflé-chis, calcule en miniature et loin d’être restrictif cela m’a ouvert des horizons que je ne soupçonnais même pas !Je confectionne aussi beau-coup de vitrines et armoires

vitrées pour des cadres 13/18cm ainsi que tous les accessoires qui vont à l’intérieur. J’aime par dessus tout partir d’un thème et créer de «A à Z» la vitrine qui l’illustrera. Fille d’architecte et pe-tite fille de menuisier, mes goûts vont vers le travail

du bois et la réalisation de décors. C’est donc naturel-lement que j’élabore mes propres plans pour toutes mes créations. Membre du club de la miniature Française, crée et présidé par Ingeborg Reisser, je puise dans les oeuvres des plus grands artistes, une inspiration respectueuse de même que l’envie d’améliorer tou-jours mon travail !

Texte et photos :Véronique Sentenac

Les lampes

Il y a longtemps déjà, j’avais eu le plaisir d’ob-server dans une revue de miniatures à laquelle je suis abonnée, cette idée de lampe conçue autour de la «pratique miniature».

J’avais trouvé cette idée absolument «lumineuse»! ne me sentant pas prête, je la rangeai précieusement dans le coin des projets à mûrir.Aujourd’hui, le temps s’est écoulé et je vous en livre sur ces pages le résultat. Une autre manière d’ex-ploiter la miniature, une façon «éclairée» de vivre au quotidien cette mer-veilleuse aventure ! Au fil du temps, j’ai ainsi réalisé de nombreuses lampes sur des thèmes aussi variés que le chocolat, une manière éblouissante

d’offrir des chocolats à tous ceux que vous aimez ; le salon nord africain, qui constitue une invitation au voyage ; ou les chats, met-tant en scène à chaque fois une de mes passions !Je précise que l’ensemble de ces créations ne com-

porte aucun objet issu de l’industrie de la miniature.Par ailleurs, quel que soit le thème de ces lampes, les boites sont en général fabriquées en médium peint et décoré de baguettes, et leur surface au sol n’excède pas les 13 cm x 13 cm.

Outils et matériaux - cutter, règle graduée, perforatrice de bureau - Contre plaqué et pointes pour la mise en forme des douelles - Carton rigide plat et en rouleau, bristol - Baguettes balsa - colle à bois - Vernis

Des tonneaux et barriques

Comment faire :

10 - Vitrines et meubles miniatures Vitrines et meubles miniatures - 11

La structure de base

Pour commencer la réalisation de notre barrique, nous avons découpé trois disques dans du carton rigide d’épaisseur moyenne (fond de boîtes de chocolats par exemple). Deux, de 4,7 cm de diamètre, pour le haut et le bas du ton-neau ou tête ; le troisième de 5,7 cm, qui correspondra au ventre du tonneau.Nous avons ensuite eut besoin d’un rouleau en carton rigide, que l’on trouve par exemple au centre des rouleaux de pa-pier cadeau. Mais on peut aussi utiliser les rouleaux de papier WC ou d’essuie-tout. Il faut juste faire attention que le diamètre du rouleau soit inférieur au diamètre du plus petit disque que l’on vient de découper.Nous avons donc prélevé dans ce rouleau un cylindre d’une hauteur d’environ 8 cm moins l’épaisseur des trois disques de carton préalablement décou-pés, puis nous avons découpé ce cylindre en deux parties égales (Photos 1 et 2).La structure de la barrique sera achevée après collage, à la colle à bois, des disques et des cylindres, en veillant à bien les centrer entre-eux, mais avant il faudra habiller les fonds.

Un cutter, du carton de récupération, quelques baguettes de balsa et un peu de colle. Vous voilà équipé pour passer quelques heures d’un

agréable loisir en réalisant une barrique qui prendra place ensuite dans une vitrine sur le thème de la cave...

Texte et photos :Les miniatures ST ProductionsSylvain et André Tellene

Les têtes du tonneau

Avant de coller nos disques sur le cylindre, il sera en effet pré-férable de couvrir les têtes du tonneau (Photos 4 et 5).Pour cela, nous avons découpé

dans du balsa de 1 mm d’épais-seur sept ou huit baguettes de 7 mm de large et 6 cm de long. Puis, nous avons collé ces ba-guettes, les unes contre les autres, sur les petits disques de carton.

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3

Une fois la colle parfaitement sèche, nous avons arasé au cut-ter l’ensemble du disque.Cette opération réalisée, le colla-ge des éléments peut être mené à bien (Photo 3).

Les douelles

Nous allons maintenant fabri-quer les lames du tonneau, ou

cette fois, selon le schéma ci-dessus, nous avons planté des pointes, qu’il est conseillé de vernir afi n d’éviter qu’elles ne laissent ensuite une marque noire sur les douelles en balsa.Muni de cet accessoire qui ressemble plus à une planche de fakir qu’à un outil de mi-niaturiste, nous avons ensuite découpé nos douelles dans du balsa.Celles-ci sont constituées de baguettes d’environ 8 cm de hauteur sur 7 mm de large. Il faut ensuite essayer de leur donner une forme ventrue

caractéristique, en réduisant l’épaisseur aux extrémités jus-qu’à 6 mm - 6,5 mm.Pour cela, la découpe au cutter est à proscrire, et il est préfé-rable d’opérer par ponçage, à l’aide d’une simple lime à on-gle par exemple.Pour la barrique, il faudra pas moins de 23 douelles en tout. Une fois qu’elles sont toutes découpées et affi nées, nous les avons mis à tremper dans l’eau pendant 1 heure (Photo 6).Après cette préparation, nous les avons placées dans notre cintreuse durant tout le temps de leur séchage (Photo 7).Une fois sèches, elles garde-ront leur forme.

Le montage de la barrique

Maintenant, nous pouvons coller une à une nos douelles

(Photo 8). Un point de colle suf-fi t au niveau de chaque disque.La pose de la dernière peut de-mander un ajustage à la lime.Une fois collées, on les ponce au papier de verre grain fi n (Photo 9).Dans une des douelles, on fait

douelles, en nous servant d’un dispositif qui nous servira à leur donner la courbure voulue.Sur une planche en bois, nous avons tracé un axe, puis quel-ques arcs de cercle de 15,6 cm de rayon, décalés d’environ 3 cm les uns des autres. Sur l’axe, à l’intérieur de l’arc de cercle, ainsi qu’aux deux extrémités, mais à l’extérieur

un trou dans lequel on va coller un bouchon, découpé à la per-foratrice de bureau dans une chute de liège.Puis, nous avons effectué un vernissage de notre barrique, en utilisant un verni chêne clair brillant.

Le cerclage de labarrique

Les cerclages sont faits avec des bandes de papier bristol de 4 mm de large. Ces pièces sont en fait tronco-nique, d’un dessin particulier. La première étape consiste donc à en prendre le patron di-rectement sur la barrique.Pour cela, celle-ci est entourée de papier (Photo 10) et à l’aide d’un trusquin bricolé, nous avons tracé le dessin des cer-cles aux différentes hauteurs.Les dessins sont ensuite repor-tés au propre sur le bristol. Les cercles sont alors découpés, puis peints en gris métal et glissé sur le tonneau (Photos 11 et 12). Notre tonneau peut maintenant prendre place dans la vitrine, illustrant le thème de la cave !


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véritablement la vie à la vitrine.Pour celle-ci, évoquant un sa-lon de thé, j’ai réalisé de nom-breuses théières, moulins à café et pots de différentes tailles.Les théières sont réalisées pour la plupart en Fimo. Il suffi t pour cela de délica-tement rouler avec le doigt l’équivalent en volume d’un pois chiche, puis de marquer le couvercle avec un capuchon de stylo.Le bec et l’anse sont ensuite rapportés sur le pot. Le raccord est alors lissé à l’aide de l’ex-trémité d’un cure dent.La théière est alors prête à être cuite, puis éventuellement peinte, avant de prendre sa pla-ce sur le présentoir.Finalement, avec quelques conseils, et des exemples con-crets, on s’aperçoit bien vite que l’art de la miniature est un exercice abordable par le plus grand nombre.


Cours de vitrines miniatures et maisons de poupées, animés par Bernadette BouchetSalle des associations - Mairie, 45 Grande Rue 77150 Férolles-Attilly Lundi de 9h30 à 12h00 ou de 16h00 à 18h30Jeudi de 19h à 21h30Tarif à la carteRenseignements : 06 24 94 55 09 ou 01 60 02 30 84 e-mail : [email protected]

Quelques réalisation des ateliers de Ferolles

Ci-contre, à gauche, le garage de Danielle Dassy ; ci-dessous à gauche, la lingerie réalisée par Marie-Antoinette Calderini ; à droite, l’école de Geneviève Le Brun ; et en bas, une vue générale de l’exposition des travaux de l’atelier, qui s’est déroulée les 25 et 26 novembre 2006 à Ferolles...

Les vitrines de Bernadette Bouchet


La construction d’une vitrine

Pour la construction de mes vi-trines, j’utilise du contreplaqué de 5 mm d’épaisseur, assem-blé par collage et clouage afi n de former une sorte de boite ouverte sur le devant.Cette structure de base est en-suite habillée de profi lés, dispo-nibles dans toutes les grandes surfaces de matériaux et four-nitures pour bricolage ou d’en-cadrement, disposés de façon à former un socle et une corniche.Puis, l’ensemble est mis en ap-prêt et peint.Ce gros oeuvre étant achevé, l’aménagement de la vitrine se poursuit par la mise en place des sols et plafonds, ainsi que la tapisserie des murs.Ici, l’utilisation de feuilles im-primées, disponibles chez La Maison de Caroline, par exem-ple, permet d’obtenir rapide-ment un résultat de qualité.Les meubles qui viendront prendre place dans la vitrine sont réalisés en balsa teinté puis vernis, comme ici ce meu-ble présentoir à théières.

Mille et un détails

Ce sont maintenant les mille et un détails et petits objets qui restent à faire qui vont donner

P our beaucoup de miniaturistes débutantes, la construction d’une première vitrine est une aventure diffi cile.Alors, pourquoi ne pas suivre quelques cours de miniatu-

res ?Il en existe plusieurs en France, Belgique et Suisse, et vous y trouverez, outre la chaleur du partage d’une passion commune, de précieux conseils pour mener à bien vos premières réalisa-tions.Suivons maintenant Bernadette Bouchet, qui anime un cours à Férolles-Attilly.

Texte : Bernadette Bouchet Photos : Jacques Bouchet

Portrait d’ateliers...

véritablement la vie à la vitrine.Pour celle-ci, évoquant un sa-lon de thé, j’ai réalisé de nom-breuses théières, moulins à café et pots de différentes tailles.Les théières sont réalisées pour la plupart en Fimo. Il suffi t pour cela de délica-tement rouler avec le doigt l’équivalent en volume d’un pois chiche, puis de marquer le couvercle avec un capuchon de stylo.Le bec et l’anse sont ensuite rapportés sur le pot. Le raccord est alors lissé à l’aide de l’ex-trémité d’un cure dent.La théière est alors prête à être cuite, puis éventuellement peinte, avant de prendre sa pla-ce sur le présentoir.Finalement, avec quelques conseils, et des exemples con-crets, on s’aperçoit bien vite que l’art de la miniature est un exercice abordable par le plus grand nombre.

16 - Vitrines et meubles miniatures Vitrines et meubles miniatures - 1716 Vitrines et meubles miniatures

Cours de vitrines miniatures et maisons de poupées, animés par Bernadette BouchetSalle des associations - Mairie, 45 Grande Rue 77150 Férolles-Attilly Lundi de 9h30 à 12h00 ou de 16h00 à 18h30Jeudi de 19h à 21h30Tarif à la carteRenseignements : 06 24 94 55 09 ou 01 60 02 30 84 e-mail : [email protected]

Quelques réalisation des ateliers de Ferolles

Ci-contre, à gauche, le garage de Danielle Dassy ; ci-dessous à gauche, la lingerie réalisée par Marie-Antoinette Calderini ; à droite, l’école de Geneviève Le Brun ; et en bas, une vue générale de l’exposition des travaux de l’atelier, qui s’est déroulée les 25 et 26 novembre 2006 à Ferolles...

La maison hollandaisede Béatrice


Ah, combien il est diffici-le de présenter en quel-ques pages une réalisa-

tion de cette ampleur et de cette qualité, alors qu’il faudrait des jours pour détailler et se laisser pénétrer par l’atmosphère mer-veilleuse de cette maison de 14 pièces !

Le rez de chaussée

Le rez de chaussée est occupé par l’entrée du personnel, la cave et la cuisine.Dans l’entrée, on remarque le panier à tourbe, moyen de chauf-fage usuel aux Pays-Bas.Dans la cuisine, rien ne man-que pour assurer l’intendance de cette vaste maison. Dans la cheminée, une cuisinière à pris la place de l’âtre d’origine. La fontaine murale et le carre-lage au-dessus de l’évier sont en Deflt, et naturellement le sol reproduit un dessin typique-ment hollandais !

B éatrice a découvert le monde de la miniature avec le livre d’Ingeborg Riesser, Les Maisons de Poupées. En 2001, elle se lançait dans la construction et l’amé-

nagement de sa maison hollandaise, qui allait se développer sur près de six années.Six années de recherches historiques, afin de retrouver l’atmos-phère fin XIXème qu’elle souhaitait ; mais surtout six années de contacts et d’échanges avec des amateurs et des artisans devenus depuis de véritables amis.Et plus encore que le résultat final, superbe, c’est cet aspect des choses qui est la véritable récompense. Bravo et merci Béatrice !

Texte et photos : Bruno Moret

Portrait de miniaturiste

Le premier étage

Cet étage est consacré à l’en-trée principale, au salon et à la salle à manger où la table est dressée pour une réception.On remarquera dans cette pièce la qualité de pose du parquet Versailles, véritable travail de marqueterie miniature.Mais arrêtons-nous un instant au salon qui sert de cadre à l’exposition d’une superbe col-lection de porcelaine de Chine, longtemps en vogue en Hol-lande, grâce au commerce flo-rissant de la Compagnie des Indes néerlandaises.Ces miniatures sont parfaitement mise en valeur dans des niches


richement décorées de stucs.Les murs sont tapissés de pan-neaux de soie imprimée, selon une technique qui sera présen-tée en détail dans un prochain numéro de Vitrines et meubles miniatures.L’ensemble fait référence à l’uni-vers de Sara Ploos van Amstel, collectionneuse hollandaise du XVIIIème qui laissa son splendi-de cabinet de miniatures, ancê-tre de nos maisons de poupées contemporaines.Ce cabinet a naturellement été évoqué, sinon reproduit en dé-tail par Béatrice, à l’échelle 1:144ème, et mis en place sur le palier du dernier étage de sa maison.

Le deuxième étage

La bibliothèque fut la pièce la plus diffi cile à concevoir, à cause du travail sur le lambris-sage, exigeant une grande pré-cision.Et l’on conçoit aisément que l’ensemble des découpes com-posant les plinthes, corniches, panneaux, baguettes d’encadre-ment des panneaux, ainsi que la bibliothèque elle-même, a du exiger patience et minutie.


Le bois brut a ensuite été teinté et ciré avec des produits d’an-tiquaire. Le tapis ornant le centre de la pièce a été brodé à la main, comme tous ceux de cette mai-son. La cheminée a été décorée d’un

carrelage de Delft, tandis que le parquet, dit en «point de Hon-grie» a été réalisé en chêne et noyer. Enfi n, le bateau et les statues des Indes rappellent que les Hollandais furent de grands voyageurs.

La musique étant une des pre-mières passions de Béatrice, comment s’étonner alors qu’el-le ait consacré une des pièces de sa maison à cet art majeur ?Son salon de musique, situé sur le même palier que la biblio-thèque abrite ainsi un piano

à queue, acheté en kit de plu-sieurs pièces dont le laquage fut incomparablement plus dé-licat que le montage...Sur celui-ci, la partition de la sonate «au Clair de Lune» n’attends plus que son inter-prétation...

Le mobilier, comme pour les autres pièces, provient de di-verses origines, plus ou moins retravaillé et adapté.Ainsi, les fauteuils qui étaient à l’origine tapissés d’un velours rouge, ont été laqués en noir puis retapissés de velours bleu, plus en accord avec l’ensemble de la pièce.L’âtre de la cheminée est réali-sée avec des briques façonnées dans du plâtre couleur terre cuite, puis jointées une à une sur un support en carton.L’évocation du rougeoiement des braises a été réalisé à l’aide d’une ampoule, donnant beau-coup de vie à la scène.Les tableaux qui décorent le salon de musique, comme pour l’ensemble de la maison, sont naturellement des reproduc-tions de tableaux de maîtres hollandais.

Pour en savoir plus...

Béatrice a réalisée un site internet remarqua-ble où elle présente son travail, accessible à l’adresse suivante :http://mesminismaisons.stools.net/Par ailleurs, elle propose un TopSite présentant une sélection des meilleurs sites consacrés au monde de la miniature. Visite obligatoire !

Le troisième étage

Sur le palier de cet étage, Béa-trice a disposé le cabinet com-posé de miniatures à l’échelle 1:144ème, évoquant l’oeuvre de Sara Ploos, voir l’encadré ci-dessus.Mais cet étage est surtout consa-cré aux chambres des propriétai-res, Madame et Monsieur faisant en effet chambre séparée.

Pour Monsieur, la décoration générale fait appel à un papier peint et des tissus sur fond gris bleu. Ce choix n’est peut être pas le plus authentique pour mettre en valeur un mobilier Louis XV, mais cet homme du XI-Xème siècle qui a su conserver le mobilier de ses ancêtres au mépris des modes, n’aura pas résisté à la tentation de rajeunir

la décoration des lieux : il faut être de son temps... Le parquet de chêne est posé en chevrons.Dans le cabinet de toilettes, on trouve un fauteuil en cuir, le nécessaire de rasage et une baignoire en zinc.La petite suspension est réalisée avec des perles et quelques ap-prêts et un petit bouchon peint avec des motifs dorés.

Béatrice, a réalisé à l’échelle 1:144ème une évocation du cabinet de Sara Ploos, ancêtre des maisons de poupées contemporaines.Cette micro échelle correspond en effet à l’échel-le des maisons de poupées rapportée au 1:12ème.La miniaturiste américaine Anita Mc Nary est une spécialiste reconnue de cette pratique.Vous pouvez découvrir ses réalisations, et ses productions sur son site :www.anitamoriginals.com ou rejoindre le groupe MicroMinis à l’adresse suivante :http://groups.yahoo.com/group/MicroMinis/


La chambre de Madame pré-sente une structure identique, avec son petit cabinet de toilet-te doté d’une baignoire sabot.Au XIXème siècle, en effet, l’usage de la salle de bain est loin d’être généralisé, et dans les maisons bourgeoises, ces installations prennent place sur un palier ou dans une chambre dont on réduit la superfi cie.La maison possède encore deux pièces, sous les combles, occupés par un atelier de pein-tre, et une lingerie.Le peintre s’essaye à l’art de Floris Van Dijk, en reprodui-sant une des célèbres natures mortes du maître. Mais déjà s’achève cette visite de fond en comble de cette mer-veilleuse maison hollandaise.Merci Béatrice, pour ces ins-tants de bonheur à la décou-verte de votre oeuvre, et bon courage pour vos prochaines réalisations !

Outils et matériaux : - Fimo blanc, jaune, caramel ; - Pastel sec marron très foncé, marron clair, ocre et jaune d’or ; - Semoule fi ne à dessert ; - Sable brun ou marron ; - Grains de Pavots ; - Une lame fi ne avec protection, plus précise et facile à manier qu’un cutter ; - Des cure-dents ; - Un gros pinceau à poils souples.

Du bon pain... en pâte Fimo !

Comment faire :


La préparation de la pâte

Quel que soit le type de pain que vous aurez choisi de réali-ser, la première étape consiste à préparer la pâte, en mélangeant la fi mo selon les proportions sui-vantes (photo 1) : caramel x 1 + jaune x 4 + blanc x 48Pour vous faciliter le calcul, coupez un petit cube de fi mo caramel, puis un morceau 4 fois plus gros de jaune, et en-fi n un morceau de blanc 12 fois plus gros que le jaune L’utilisation d’une machine à pâtes facilite le mélange des trois composants.

Un pain de Mie

Prélevez une petite noix du mélange fi mo. Incorporez peu à peu de la se-moule, petite pincée par petite pincée (photo 2).N’en rajoutez pas trop à la fois,

Nathalie Gireaud, nous présente comment réaliser simple-ment un assortiment de pains en fi mo pour nos vitrines ou maisons de poupées.

De quoi nous mettre l’eau à la bouche...Et si vous restez sur votre faim, n’hésitez pas à la contacter : [email protected]

Texte et photos :Nathalie Gireaud

sinon tout s’effrite et cela de-vient diffi cile. On peut incor-porer environ un tiers de se-moule par rapport au volume de fi mo. La pâte obtenue doit être grumeleuse, mais encore souple à travailler. Vérifi ez en la «brisant» en deux (photo 3).Façonnez alors un parallélo-gramme en forme de pain de mie, au dessus bombé (lis-sez avec le doigt si nécessaire (photo 4). Couchez le en pres-sant légèrement sur le bord du carreau, afi n de former le pain (photo 5).Lorsque vous êtes satisfait de la forme, remettez le pain ver-tical, en le faisant légérement adhérer au carreau. S’il y a des empreintes digitales, lissez avec votre doigt. Sur un second carreau ou un morceau de papier, préparez alors la poudre de pastel sec : rapez à l’aide de la lame un peu de chacune des couleurs

(photo 6). Mélangez cette pou-dre à l’aide du gros pinceau (photo 7). Très peu de poudre suffi t, s’il y a du surplus, conservez le dans un petit sachet. Testez la cou-leur sur un petit morceau de pâte restant : Attention, il faut bien «égouter» le pinceau, qui ne doit conserver que très peu

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de poudre dans ses poils. C’est en effectuant plusieurs passa-ges rapides avec le pinceau sur la pâte qu’elle prend peu à peu une belle couleur de pain cuit. Si la couleur vous semble trop brune, rajoutez un peu de pou-

sur le dessus afin de donner un aspect de cuisson réaliste. (photo 8).Votre pain est alors prêt à être cuit au four, selon les in-dications du fabricant de la pâte fimo : Environ 15mn à four 130°C. La durée de cuisson peut être prolongée, mais veillez à ne pas dépasser 130°C. A contrario, ne descen-dez pas en dessous de 120°C, sinon la fimo cuite devient cas-sante et friable.Ne coupez pas le pain en tran-che avant la cuisson, la fimo non cuite se déforme trop. Ne le faites que si vous souhaitez utiliser des tranches de pain «pliées» par exemple. Sinon, afin de réaliser facilement de belles tranches de pain mie, tranchez le pain peu après sa sortie du four, quand la fimo est encore tiède, et souple. (photo 9).

Une boule de pain complet

Le principe de base est le même que pour la réalisation du pain de mie, en incorporant cette fois dans la fimo un mé-lange moitié semoule, moitié sable brun.Modelez alors une boule apla-tie et formez des croisillons avec un cure dent, ou avec une

aiguille si vous voulez des des-sins plus fins (photo 10).Enfin, passez de la poudre de pastel, plus foncée que pour le pain de mie, réalisée simple-ment en ajoutant plus de pastel brun dans le mélange (photo 11). Cuisez et découpez de la même manière (photo 12).Un pain rond aux céréales

En incorporant dans la fimo de la semoule et des graines de pavot, on obtient une pâte évo-quant les pains aux céréales.Modelez alors un cylindre aplati et formez sur son con-tour des indentations avec un cure dent, ou avec une aiguille si vous voulez des dessins plus fins (photos 13 et 14). Enfin, passez de la poudre de pastel, similaire à celle utilisée pour le pain de mie (photo 15), et cuisez et découpez.

dre de pastel jaune, à contrario si trop jaune, rajoutez du brun, etc…Quand la couleur de la poudre vous satisfait, passez en sur le pain, peu à peu celui-ci prend la teinte désirée. Insistez plus


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Autres pains

Selon votre imagination, réa-lisez scones, muffins, pains de toutes formes et couleurs. Pour les pains «blancs» style baguet-te, n’incorporez pas ou très peu de semoule, afin de garder un aspect lisse à la croûte (photo 16)...et vous voilà devenu un mini boulanger !

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Saverne 2007 : 1:12ème, modélisme ferroviaire

la complémentarité !

Exposition :


La Fédération Française de Mo-délisme Ferroviaire a été fondée en 1953, conformément à la loi du 1er juillet 1901.Elle regroupe les activités con-cernant le modélisme ferroviaire français, en vue notamment d’en assurer la représentation et la pro-motion en France et à l’étranger.Elle a d’ailleurs reçu pour cela un agrément du Ministère de la Jeu-nesse et des Sports.Ses actions visent, sur le plan national, à créer et renforcer les liens d’amitiés entre tous les mo-délistes ; à favoriser la création ou le développement d’associations de modélisme ; à promouvoir la pratique du modélisme ferroviaire par tous les moyens appropriés et à favoriser un contact étroit entre modélistes, fabricants et tous ceux qui sont intéressés de près ou de loin, au modélisme ferroviaire.

Le congrès de la FFMF

Le congrès Saverne 2007 réunira quelque uns des plus grands noms du modélisme ferroviaire autour d’ateliers de démonstration abor-dant l’ensemble des techniques de construction et de décor d’un réseau, du matériel moteur et rou-lant ou de la signalisation.Une série de conférences pré-sentera, entre autre, l’histoire de la ligne Paris - Strasbourg ou l’aventure de la Grande Vitesse en Europe.

Les 9 et 10 juin 2007 marqueront l’entrée en service du TGV Est-Européen. A l’occasion du premier arrêt à Saverne de ce train à

Grande Vitesse, le Cercle Ferroviaire de la Licorne, la ville de Saverne et le Conseil Régional du Bas-Rhin, organisent le Con-grès de la Fédération Française de Modélisme Ferroviaire.Associée à cet événement, une grande exposition de miniatures et de modélisme ferroviaire retracera l’histoire des relations fer-roviaires européennes, marquant également la complémentarité de ces loisirs de création.

Texte et photos :Cercle Ferroviaire de la Licorne

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1. La CC 6518, venant de Dijon et remontant vers Paris, en tête du TEE Mistral, passe au droit du poste de Blaisy-Bas.

2. L’embarcadère parisien de la ligne de Saint-Germain, ancêtre de la gare Saint-Lazarre, et première gare française dédiée au trafi c voyageur, fut construite au niveau du pont de l’Europe.

3. Cette rame TEN tractée par une 72000, suit les traces de l’Arlberg-Orient-Express, sur le réseau de Vincent Burgun

4. Bien au-delà de notre vieille Eu-rope, les chemins de fer américains nous font découvrir des paysages grandioses, comme sur le réseau de Daniel Roth.

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Saverne 2007 : une grande exposition de miniatures

Ainsi, en complément des acti-vités du Congrès, ateliers et con-férences uniquement accessibles sur réservation, se déroulera une grande exposition de modélisme ferroviaire et de Maisons de Pou-pées, ouverte au grand public.Celle-ci regroupera des réseaux animés de trains, des dioramas et des miniatures à l’échelle 1 : 12ème, reproductions de haut niveau de sites réels ayant pour thème les échanges ferroviaires en Europe, illustrant par la miniature l’aven-ture de l’Orient-Express, des TEE et du TGV Est Européen.On pourra ainsi découvrir une évocation de la ligne 4, reliant Paris à Bâle, souvenirs de l’Arl-berg-Orient-Express ; de la bosse du Jura, itinéraire du Venise-Sim-plon-Orient-Express ; de la ligne Paris-Toulouse, sur les traces du Capitole ; ainsi qu’une collection de miniatures à l’échelle 1 : 12ème illustrant l’architecture et les tra-ditions régionales des différents pays reliés dès 1883 par l’Orient-Express, de l’Alsace à la Bessara-bie, de Bruges à Venise,... Que de thèmes à reproduire !

Mais surtout, ce congrès mar-quera la volonté de rechercher une pratique plus familiale, et donc plus large, du modélisme, qui doit être vecteur de partage et de création, plutôt que pomme de discorde au sein de la famille. C’est pourquoi seront invités à participer à cette manifestation les miniaturistes au 1 : 12ème, réalisant maisons de poupées et vitrines mi-niatures (Clubs, artisans, presse spécialisée et amateurs), afi n de constater la réelle complémentarité des disciplines.N’oublions pas en effet que les hommes qui pratiquent pour l’es-sentiel le modélisme ferroviaire, sont souvent mariés, et qu’il peut s’agir d’une bonne occasion d’inté-resser leurs épouses au monde de la miniature !De la même manière, les miniatu-ristes, pour l’essentiel des femmes, peuvent trouver auprès des clubs de modélisme ferroviaire une aide technique, notamment pour la réa-lisation des menuiserie des maisons de poupées et des vitrines, mais aussi pour le moulage des pièces en résine ou métal blanc, la peinture, décoration ou patine, sujets qui peuvent très aisément se transposer d’une discipline à l’autre.

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5. La ferme de Sternenberg, re-produite à l’échelle H0, dans son environnement naturel, illustre l’ar-chitecture alsacienne, sur l’itinéraire de l’Arlberg-Orient-Express.

6. Coin à bon Dieu, poteries de Betschdorf, kelch, paysage de pie-mont des Vosges, nous sommes ici en Alsace, mais réduite à l’échelle 1:12ème, avec la reproduction de la stub de la ferme de Sternenberg.

7. Toujours à l’échelle 1:12ème, nous voici maintenant aux con-fi ns de l’Europe, dans un intérieur typique de Moldavie. On retrouve l’icône, décorée d’une serviette, les tapis au sol et au mur, ainsi que le coffre de mariage, meuble tradition-nel.

8 et 9. De l’Alsace à la Bessarabie, de Bruges à Venise, le modélisme nous fait voyager, rêver, créer, en famille..

Les ateliers de Saverne 2007

Traditionnellement, chaque congrès FFMF regroupe de nombreux ateliers de démons-tration consacrés au modé-lisme ferroviaire, animés par les meilleurs spécialistes de la question.Cette année, et pour la pre-mière fois, les congressistespourront découvrir l’univers de la miniature au 1:12ème, grâce au travail de Véronica et Bruno Moret.Une bonne raison pour venir à Saverne 2007 en famille, pour rêver, voyager et créer !

Pour plus d’informations :http://saverne2007.blog4ever.com


PortfolioLe Biblionnier de ClaudeCette magnifique réalisa-tion, oeuvre de Claude Wu-nenburger, sera présentée sous la bannière Miniatura-ma-sur-Mer, dans le cadre de l’exposition Saverne 2007.

Nous vous laissons pour l’heure découvrir le «bi-blionnier», synthèse imagi-naire de bibliothèque et de colombier !Un lieu ou j’aimerais passer du temps...

Photos : Bruno Moret




Le Périgord, qui s’inscrit aujourd’hui presque en-tièrement dans le dépar-

tement de la Dordogne consti-tue un ensemble architectural d’une exceptionnelle richesse.Comme partout en France, le bâtisseur a mis en oeuvre les matériaux qu’il trouvait loca-lement. Ainsi, si l’on rencontre pour l’essentiel des maçonne-ries calcaires, recouvertes de tuiles plates ou romaines, ou encore de lauzes, lourdes cou-vertures de pierre, le granit est toutefois bien présent dans le nord-est du département, dans la région du nontronnais, asso-cié aux ardoises, à l’image du limousin voisin, alors que le colombage et le torchis, sont présent dans la région maréca-geuse de la Double, conjointe-ment au chaume.

Sarlat, capitale du Périgord noirMais pour l’amateur d’architec-ture, point de visite du Périgord

L a construction d’une maison de poupée est une oeuvre de longue haleine, faisant intervenir de multiples talents : dessin, menuiserie, peinture, décoration, électricité, couture, brode-rie...

Mais c’est également une manière de découvrir une région, son architecture, son mobilier spécifi-que et ses traditions.C’est à la découverte de ces divers aspects que je vous convie aujourd’hui à travers cette série d’articles consacrés à l’étude de quelques architectures typiques, en pierre, briques, bois ou plus contemporaines, puis aux différentes techniques à mettre en oeuvre pour leur reproduction en mi-niature.

Texte, photos et dessins :Bruno Moret

Du réel à la miniature :

L’habitat traditionnel périgourdin

2 Détail de l’escalier d’accès à la maison rue Montaigne.

3 Sarlat, l’hôtel de Vassal, datant du XVème siècle, avec sa double tourelle disposée dans l’angle du bâtiment.

4 Détail de la porte de la cave de la maison rue Montaigne, un beau sujet de miniature !

sans un séjour à Sarlat.Ce fut son éloignement des voies de communication qui préserva la cité des moderni-sations des XIX et XXème siè-cles. Ainsi, à l’exception du perce-ment de la rue de la Traverse, réalisée entre 1836 et 1840, le coeur de la ville n’eut à subir aucune transformation notable depuis la fin de la Renaissance. Même le chemin de fer, arri-vé en 1882, laissa à l’écart le coeur historique de la cité pour s’implanter dans le quartier du Pontet. Cette préservation al-lait faire de Sarlat un des sites pilotes de la loi du 4 août 1962 créant les secteurs sauvegar-dés, à l’initiative d’André Ma-lraux.Ainsi, aujourd’hui, l’amateur peut-il découvrir, entre autre, la maison de la Boétie, construite en 1525, qui vit naître Etienne de la Boétie, les hôtels de Pla-mon, de Maleville, de Grézel ou de Vassal, aux ap

1 Vieille maison de la rusolide maçonnerie de pierres calcaires, toiture sur pignon de forte pente, tour décorative et galerie extérieure couverte.

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pareillages de pierres de taille calcaire d’une couleur ocre jaune caractéristique.Ces demeures présentent sou-vent un rez-de-chaussée d’ori-gine médiévale, surmonté d’extensions réalisées à la Re-naissance, coiffées de lourdes toitures de lauzes.Cette forme de couverture, universelle jusqu’au XVIème siècle, exigeait une charpente extrêmement élaborée, donc chère. Elle fut alors progressi-vement remplacée par la tuile, plate ou romaine. Mais Sarlat à elle seule n’est pas tout le Périgord. Bien d’autres villes et villages sont à découvrir dans la région, à la recherche d’inspiration pour réaliser quelques miniatures, à l’image des bastides, véritables villes nouvelles construites à la fi n du moyen âge, ou encore du village reconstitué du Bournat, au Bugue, évoquant la vie en Périgord dans les années 1900.

La fondation des bastides

La création des bastides, entre 1222 et 1373, phénomène li-mité au quart sud-ouest de la France, accompagna l’essor dé-mographique de la région durant la seconde moitié du moyen âge, et traduisit la volonté d’asseoir un pouvoir fort, profi tant de ce développement économique. Pour ce faire, français et an-glais, qui se disputaient la ré-gion, accordèrent des largesses encore inconnues jusqu’alors, dans l’unique but de fi xer et de fi déliser des populations sur des territoires mal contrôlés certes, mais que chacun convoitait.La bastide de Monpazier, par exemple, fut fondée en 1284 par Edouard 1er roi d’Angle-terre, duc d’Aquitaine.Les habitants volontaires reçu-rent terrains et matériaux à bâ-

Pour en savoir plus : . Bastides, villes nouvelles du moyen age. Editions Etudes et Communications . Essai sur la régularité, les bastides. Editions Archives d’Architecture Moderne . Le bâti ancien en Périgord. Editions EDF . Périgord. Marc Blancpain Editions Fernand Nathan. . L’architecture paysanne en Périgord. Denis Soulié Editions Pierre Fanlac.

Sans oublier la lecture des romans d’Eugène le Roy, dont l’ennemi de la mort ou le Moulin du Frau.


5 La maison de la Boétie, construite en 1525, qui vit naître Etienne de la Boétie,ne constitue-t-elle pas un excellent sujet de maison de poupée ?

6 Ensemble de maison formant l’angle de la place centrale, bastide de Monpa-zier.

tir, ainsi qu’une terre à cultiver. Ils furent exemptés d’impôts, disposaient d’un libre accès aux forêts, rivières, fours et moulins.L’administration de la cité était

assurée par des Consuls, nom-més par les habitants. Mais les bastides, lieux d’échange et de commerce, n’étaient pas des places fortes. Ainsi, peu et mal fortifi ée,

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Ci-dessous, dessin en élévation des faça-des de maisons formant la place centrale de monpazier.

Monpazier changea de mains à six reprises durant les hostili-tés de la guerre de 100 ans, ce qui peut également traduire le peu d’empressement des po-pulations à prendre réellement partie pour tel ou tel roi. En ce sens, l’objectif des autorités ne fut pas atteint !

Les bastides, une nouvelle or-ganisation de la ville

Loin des tracés tortueux des villes médiévales, les bastides se développent sur des plans à la géométrie rigoureuse. Les rues rectilignes se croisent à angles droit, définissant un parcellaire en damier d’égales dimensions, comprises entre 8 et 9 mètres de large, pour une longueur de 20 mètres, dans le-quel s’inscrit chaque maison. Celles-ci sont séparées les unes des autres par un espace de 30 à 40 cm de large, l’andronne, qui permettait à l’origine l’écou-lement des eaux usées et des eaux de pluies, tout en assurant une fonction de pare-feu.La place qui constitue le véri-table centre de la cité, à partir duquel l’ensemble s’organise, est bordée de bâtiments pré-sentant un retour en rez-de-

chaussée permettant la création d’un passage couvert abritant les boutiques d’artisans et de commerçants. A Monpazier, chaque arcade est différente, réalisée sans plan d’ensemble au fur et à mesure des besoins et du développe-ment de la cité. Ainsi trouve-t-on des arcades en arc brisé ou en plein cintre, plus rarement à angle droit sous linteau.A l’origine, villes ouvertes et centre d’activité économique, les premiers remparts n’apparais-sent qu’au XIVème siècle, en ré-ponse à l’insécurité du moment.

Le Périgord au 1:12ème.

Entre Sarlat et les nombreuses bastides qui furent construites dans le département de la Dor-dogne, Domme, Villefranche du Périgord, Eymet, Monpa-zier et bien d’autre, les thèmes pour une reproduction en mi-niature ne manquent pas.Nous présenterons dans les prochains articles de cette sé-rie, outre d’autres architectures typiques, les différentes tech-niques à mettre en oeuvre pour construire votre maison de poupée, les outils et les fourni-tures...

7, 8 et 9 Détails du couvert de la place centrale de Monpazier et d’un angle.

10, 11 et 12 Quelques maisons de Monpazier. Ces demeures, à l’architecture typiques sont intéressantes à reproduire en miniature, car d’un encombrement assez modeste.


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Vos réalisations...Guyveline Collet est une miniaturiste autodidacte, ayant découvert le monde de la miniature il y a quel-ques années.Depuis, elle puise son inspiration dans le monde de l’enfance, dans l’univers des marchés de Noël.Pour la création de ses miniatures, essentiellement

des fi gurines, elle utilise de la pâte Fimo ou de l’argile de modelage.Vous pouvez découvrir son univers onirique, peuplé de lutins et farfadets lors des expositions auxquelles elle participe ou sur la page spéciale consacrée aux mi-niaturistes, sur notre site.Merci Guyveline.

Texte : Bruno MoretPhotos : Guyveline Collet

Vitrines et meubles miniatures. 47

Pourquoi utiliser une pon-ceuse à disque ?

Les éléments formant les murs des fa-çades et du pignon de cette maison de poupée à l’échelle 1 : 144ème, devant s’ajuster précisément, sans pouvoir masquer les éventuels défauts de raccor-dement par une descente de gouttière, ou un chaînage d’angle, il convenait de découper chaque pièce avec une certaine rigueur.Pour m’aider dans cette tâche, j’ai utilisé une ponceuse à disque, disponible notam-ment chez Proxxon, permettant d’ajuster une coupe en biseau à 45°, en inclinant la table, parfaitement perpendiculaire aux autres dimensions grâce au guide à onglet.Cette machine permet de travailler les bois, métaux et matières synthétiques ; de poncer les chants, les coupes à onglet de manière précise et rapide.

Carnets d’Atelier :La ponceuse à disque est un outil électrique, qui sert à poncer avec précision et à façonner des pièces réalisées dans toute sorte de matières, comme le bois, les mé-taux non-ferreux, les plastiques, le liège, le caoutchouc, et même le verre.Elle se présente sous la forme d’un plateau mé-tallique rigide, de fort diamètre, sur lequel on colle des disques abrasifs,

Pendant le travail, la pièce ne doit jamais être laissée immobile sur la table, tout en s’abstenant d’appliquer une pression excessive, au risque de brûler le disque.

Ou trouver une pon-ceuse à disque ?La fi rme PROXXON propose sous la référen-ce TG-250 E un modèle particulièrement adapté à nos besoins, que vous trouverez, par exemple, chez Tec’Loisirs ou OPI-TEC.

et d’une table support, fi xée en travers du pla-teau, pouvant être incli-née de 0 à 45°.Enfi n, un guide ajustable permet de travailler en bout avec précision.

Comment utiliser une ponceuse à disque ?La mise en oeuvre de cet outil ne présente aucune diffi culté particulière.Il suffi t d’utiliser que le côté du disque qui se di-rige vers le bas, afi n de maintenir la pièce tra-vaillée bien plaquée sur la table inclinable.

Les ponceuses à disque

Outils et matériaux : - Pince coupante, ciseaux, cure-dents, aiguille à repri ser, règle graduée - Tiges de Blumendraht (fi l de fl euriste) ou Steckdraht de 0,55 mm (tiges métalliques recouvertes de papier. Existent en blanc, marron, vert). - Fil de lin normal, ciré ou poissé, fi celle fi ne ou coton. - Colle blanche vinylique, Super glue. - Cure dents, aiguille à repriser, crayon de papier. - Facultatif : feuille plastique : (rhodoïd, ou autre)

Un plateau à fromages en vannerie

Comment faire :


Une structure de baseen étoile

Coupez à l’aide de la pince cou-pante 8 tiges de Blumendraht de 3 cm de longueur, et tracez un trait de crayon au milieu de chacune d’entre elles.En poser 4 côte à côte sur la feuille de plastique, un sac de congélation fera parfaitement l’affaire. Quoi qu’il en soit, évitez sur-tout d’utiliser ici du papier ou du carton, sur lequel les tiges resteraient collées.Appliquez un peu de super-glue au centre, sur les traits de crayon, puis posez le second groupe de 4 tiges au milieu, en croix. Remettre un peu de colle si nécessaire.Maintenir quelques secondes en appuyant les tiges les unes contre les autres le temps du séchage de la glue, presque instantané. (Photo 1).Astuce : J’utilise de tiges de Blumendraht blanches, et du fi l de lin écru, teintés ensuite avec de la teinture à bois cou-leur pin, ce qui me permets de mieux contrôler la couleur fi -nale.

Pour apprendre les bases de la vannerie en miniature, voici un ouvrage très simple à réaliser : un plateau à fromages rond de 2,5 cm de diamètre. Les conseils et astuces don-

nées dans cette fi che serviront ensuite pour la confection de tou-tes les vanneries miniatures à fond tressé.

Texte et photos :Pascale Appiani

Le tissage

Posez un point de colle blan-che vinylique au bout du fi l de tissage, et collez ce bout en diagonale sur les tiges, au cen-tre de la croix. Vue de dessus, l’extrémité du fi l se situe en haut, à gauche de la croix, ré-péré par la fl èche. (Photo 2).

Passez alors sous les tiges de droite puis revenir sur le mi-lieu en croisant, puis ensuite sous les tiges de gauche. Au second tour, séparez cha-que groupes de tiges par 2 et refaites un tour complet, en passant succéssivement des-sus, puis dessous les groupes de deux tiges. (Photo 3).

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Notez que le tissage s’exécute de gauche à droite pour les droitiers, et de droite à gauche pour les gauchers.Séparez alors les tiges 1 par 1 de façon régulière et refaire un tour, puis, retournez l’ouvrage.Astuce : bien tasser le tissage avec l’aiguille à repriser ou un cure dents au cours du travail.

Astuce : dans le cas présent, la tige est laissée volontairement telle quelle pour une utilisation ultérieureContinuez le tissage en passant le fil dessus / dessous jusqu’à obtenir un diamètre d’environ 2,5 cm en tassant bien réguliè-rement.Appliquez tout autour de la circonférence de la colle blan-che vinylique sur le fil en in-sistant plus particulièrement au niveau des tigesRefaire un tour et appliquez à nouveau de la colle comme précédemmentAstuce : la colle appliquée ain-si évitera des désagréments au moment de couper les tiges : problème de fil qui «sort» des tiges. Cette colle est invisible au séchage.Coupez le fil de lin en laissant une dizaine de centimètres.Enfilez le fil sur une aiguille à repriser.Appliquez de la colle vinylique sur le fil qui dépasse, au niveau de la circonférence (sur le petit morceau de fil qui se retrouvera entre les rangs tissés, au niveau de la flèche). (Photo 6).Insérez l’aiguille entre les

rangs tissés, tirez, puis coupez le fil au ras de son point de sor-tie.Si nécessaire, remettre un point de colle vinylique pour conso-lider et laissez sécher.

Le bord du plateau

Pendant ce temps, faire une tresse d’environ 9 cm à 3 x 3 brins (il est possible de la faire avec seulement 3 brins, ou 3 x 2 brins). (Photo 8).Avant la fin de la tresse, appli-quez un peu de colle vinylique sur les fils en tressant de façon à la consolider. Laissez sécher Astuce : pour obtenir une lon-gueur donnée de tresse, couper des brins d’environ 1,5 fois la longueur finie souhaitée.

Finitions et assemblage

Pendant le séchage de la tresse,

entourez de fil la tige qui avait été redressée lors du tressage du plateau. Appliquez de la colle vinylique au départ, sur la tige et à la fin.Recourbez alors la tige pour en faire la poignée centrale du plateau, avec une pince à bouts ronds ou en vous aidant d’une

Redressez l’une des tiges à la verticale (les fils croisés au dé-part doivent se trouver en des-sous). (Photo 4). La suppression d’une tige est absolument nécessaire pour ob-tenir un tissage du fil dessus / dessous inversé à chaque tour.Répartir alors les tiges restantes harmonieusement (Photo 5).

brochette en bois pour faire la forme arrondie.Coupez à la pince coupante les tiges qui dépassent, au ras du fil tissé. (Photo 7).Attention de ne pas couper trop court !!!Entourez le plateau avec la tresse en commençant par le côté qui a été coupé et «encol-lé» à l’étape précédente, pour calculer sa longueur exacte (repérez le bout, puis la retirer du plateau)Appliquez de la colle vinyli-que de chaque côté de la tresse là où elle sera coupée pour évi-

ter qu’elle se défasse et laissez sécher.Lorsque la colle est parfaite-ment sèche, coupez la tresse à longueur, puis appliquez de la colle vinylique tout autour du plateau avant de coller en place le bord en faisant coïncider les 2 extrémités (Photo 9).


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L’Actu des artisans...Des chapeaux, des plaids et des panniers chez C’CréationsCécile Vignol, animatrice de C’Créations propose à l’échelle 1:12ème une belle gamme de corsets. (Photos 1 à 4).Entièrement cousus à la

main puis décorés de tulle, dentelle, ruban de satin, soie ou organza, ces acces-soires mesurent 6 cm de hauteur. L’artiste propose égale-ment des chapeaux, cro-chetés et décorés avec soin (Photo 6) ; des plaids, nap-

pes et napperons (Photo 7), ainsi que des panniers et du macramé. (Photo 5).Toutes ces créations sont naturellement inspirées de

modèles réels, et reprodui-tes strictement à l’échelle usuelle du 1:12ème.Enfi n, notons que Cécile propose également des cours de vitrines minia-tures, en partenariat avec le magasin Dalbe de sa région.

Cécile Vignol, 44 rue Roger Salengro, 49800 Trelaze06.20.22.50.52http://recreationcecile.free.fr

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Entrée 5 €, 3 € pour les enfants de moins de 12 ans.Renseignements et programme :

CFL, 62 Grande-Rue, 67700 Savernehttp://saverne2007.blog4ever.com

Le Cercle Ferroviaire de la Licorneprésente dans le cadre du

Congrès de la FFMF

Saverne 2007

Exposition internationale de modélisme, miniatures et bourse d’échange

les 9 et 10 juin 2007

de l’Orient Express au TGV EstL’Europe des Chemins de Fer

Pierre-Yves Chavanon est un miniaturiste de grand talent. Il nous fait profi ter de sa passion au travers de ses livres, édités chez :

De l’alimentaire et une poupée chez Provence Mi-niaturesDans la riche gamme de miniatures proposée par Nathalie Gireaud, nous avons remarqué la pou-pée Ruggelly Ann dans sa boite (Photo 10), une assiette nordique crevettes et saumon (Photo 9) et une tarte multi fruits (Photo 8).Provence Miniatures315 chemin des Lardons13510 Eguilleshttp://provenceminiatures.gireaud.com

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Pierre-Yves Chavanon est l’Atelier, Quai Berlioux 38520 Bourg d’Oisans.Mais vous retrouverez l’ar-tiste prochainement dans ces colonnes, décrivant en détail ses réalisations.

Des accessoires pour pein-tres au 1:12ème

Nous avons remarqué dans la gamme du miniaturiste Bernard Lefebvre toute une collection d’accessoi-res et de fournitures pour artistes peintre : chevalets, boites à couleurs, pin-ceaux, tubes, ainsi que de nombreuses vitrines...

Ces références, particuliè-rement détaillées et soi-gneusement réalisées (les pinceaux ont leur touffes serties sur le manche à l’aide d’une virole métalli-que) peuvent être le point de départ de la réalisation d’une vitrine reproduisant avec beaucoup de vérité un atelier de peintre.

Fèves en porcelaine repro-duisant des créations de l’école de Nancy On peut trouver sur Ebay de nombreuses fèves de collection pouvant conve-nir à la reproduction d’une scène réaliste au 1:12ème, comme ces vases et lam-pes, typiques des réalisa-tions de l’école de Nancy,

proposées sous forme de fève en porcelaine, très réalistes (photos 14 à 16).De quoi ajouter une note originale dans une virine sur le thème des Art Déco.

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Les photos 11 à 13 illus-trent parfaitement la qua-lité de ces miniatures.Bernard Lefebvre5 impasse de la Rafonderie60850 St Pierre des Champs

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Comment faireDu pain en Fimo

La vannerie

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Vos réalisationsLes figurines de

Minivale

PortfolioLe biblionier

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N° 1 AVRIL - MAI 2007 - BIMESTRIEL - 8,50 €

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res Vitrines & meubles

miniaturesLa revue des vitrines, des maisons de poupées et des miniatures au 1 : 12ème

Dans ce numéro :

la maison hollandaise de

Béatrice

Secrets d’atelier : Les cours de Bernadette Bouchet

RéalisationsLa construction d’un

coffre au 1 : 12ème

Technique et

fournitures Les outils du miniaturiste

Chez les artisansLes poteries d’Elisabeth

Bettler-Causeret

InspirationL’architecture bretonne

Vitr

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N° 2 - JUIN - JUILLET - BIMESTRIEL - 8,50 €

min

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res Vitrines & meubles

miniaturesLa revue des vitrines, des maisons de poupées et des miniatures au 1 : 12ème

Dans ce numéro : Construisons une vitrine sur le thème de la classe...

Secrets d’ateliers : Les vitrines de ValérieChamard

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Moret Num1