Moyen-OiOrient et Af iAfrique dN ddu Nord Perspectives … · 2015-05-04 · La baisse de la productivité et de l’investissement pèse sur les perspectives de croissance à moyen

M O i Af i d N dMoyen-Orient et Afrique du NordPerspectives économiques régionalesp q g

Pétrole, conflits et transitions

5 mai 20155 mai 2015

Plan

Conjoncture mondialeConjoncture mondiale

Pays exportateurs de pétroleMOANAPPays exportateurs de pétroleMOANAP

Pays importateurs de pétrolePays importateurs de pétrolePays importateurs de pétroleMOANAPPays importateurs de pétroleMOANAP

La croissance mondiale reste modérée et inégale

P sMonde États-Unis Zone euro

Paysémergents

Chine Russie

2014 3 4 2 4 0 9 4 6 7 4 0 62014 3,4 2,4 0,9 4,6 7,4 0,6

2015 3,5 3,1 1,5 4,3 6,8 -3,8

2016 3,8 3,1 1,7 4,7 6,3 -1,1

3

Sources : autorités nationales; calculs des services du FMI.

Les prix du pétrole devraient rester bas, maisl’incertitude est élevéel incertitude est élevée

Perspectives des prix du pétrole(pétrole brut Brent; dollars/baril)

120

120

140

80

100

80

100

60

80

PER octobre 2014

Mise à jour PER mai

60

80

Intervalle confiance 95%intervalle confiance 86%

40

anv.'

13ju

il.'1

3an

v.'14

juil.

'14

anv.'

15ju

il.'1

5an

v.'16

juil.

'16

anv.'

17ju

il.'1

7an

v.'18

juil.

'18

anv.'

19ju

il.'1

9

Mise à jour PER mai 2015

20

40

2013 2014 2015 2016

intervalle confiance 86% Intervalle confiance 68% Futures, 11 fév. 2015

4

Sources : Bloomberg; calculs de l’équipe chargée des produits de base au Département des études du FMI.1Sur la base des prix des futures et des options sur le Brent le 11 février 2015.

ja j ja j ja j ja j ja j ja j ja j

Les prix des autres produits de base ont reculéaussi, mais pas autant que ceux du pétroleaussi, mais pas autant que ceux du pétrole

Prix des produits de base(2005=100)

270

320

170

220

120

170

AlimentationMétauxPétrole brut (APSP)G l (A i )

70janv.-11 juil.-11 janv.-12 juil.-12 janv.-13 juil.-13 janv.-14 juil.-14 janv.-15

Gaz naturel (Asie)

5

Sources : FMI, hypothèses des PEM; Bloomberg, L.P.

L’appréciation du dollar américain a fait monterla valeur des monnaies de la région MOANAPg

Taux de change effectif réel(indice, janvier 2013=100)

110

115Dollar EU CCG Hors CCG MOANAPIP

105

95

100

902013M1 2013M5 2013M9 2014M1 2014M5 2014M9 2015M1

6

Source : base de données INS du FMI.

Les conflits persistants pèsent sur la confiance et l’activité économiqueconfiance et l activité économique

SyrieSyrieII

Tunisie

Iran

Turquie

LibanIraqIraq

Koweït

[1 500 000][245 000]

ÉgypteLibyeLibye

AlgérieQatar

JordanieBahreïn[600 000]

SoudanTchadNiger

ArabieSaoudite

YYYemenYemenRéfugiés (nombres entre parenthèses)Perturbations du commerce bilatéral et de transit B i d i Vers Djibouti

7

Note : Les noms et les frontières des pays figurant sur cette carte ne reflètent pas nécessairement la position officielle du FMI.

Baisse du tourisme jet Somalie

Plan

Conjoncture mondialeConjoncture mondialejj


Pays importateurs de pétrolePays importateurs de pétrolePays importateurs de pétrole MOANAPPays importateurs de pétrole MOANAP

Il est prévu que les recettes des exportations serontinférieures de 380 milliards de dollars (16 % du PIB) en 2015

LibyeAlgérie

Iraq Iran

Koweït

QBahreïnLibye

Arabie SaouditeEAU

Oman

Qatar

Yemen

Limitées (< 5% du PIB)

Pertes de recettes des exportations pétrolières

Moyennes (5%-20% du PIB)

Élevées (>20% du PIB)

9

Sources : autorités nationales ; calculs des services du FMI.

Les positions budgétaires s’affaiblissent et les excédents se transforment en déficits dans le CCG

Solde budgétaire, 2012-20(E d PIB)

10

15

(En pourcentage du PIB)CCG: l'excédent budgétaire de 4½ % du PIB devient un déficit de 8 % du PIB en 2015

Hors CCG : les déficits budgétaires se creusent

4½ 5

10

CCG

Hors CCG : les déficits budgétaires se creusent de 5 à 9 % du PIB en 2015

-8-5-5

0

-9

-15

-10

2012 2013 2014 2015 2016

Hors CCG

10

0 0 3 0 4 0 5 0 6


La croissance est robuste grâce à la vigueurpersistante des dépenses publiquesp p p q

Croissance du PIB réel(En pourcentage)

4

5 2014Moyenne 2015-16

3

4 y

1

2

0CCG Exportateurs pétrole hors

CCG

11


Les trajectoires de la croissance divergent d’un pays à l’autrep y


5 0

7,5

10,02014 2015

0,0

2,5

5,0

-5,0

-2,5

0,0

-25,0 -24

12


Les amortisseurs financiers ne seront pas éternelséternels

Nombre d'années de réserves financières

Qatar

EAU

Koweït

Algérie

Libye

Iraq

Oman

Arabie Saoudite

Algérie

Yemen

Bahreïn

Iran

13

0 5 10 15 20 25 30 35

Un nouveau modèle de croissancediversifiée est nécessairediversifiée est nécessaire

80100

Exportations non pétrolières/total des exportations, moyenne 2012-2014

Plus diversifié

0204060 Plus diversifié

0

Recettes non pétrolières/total des recettes budgétaires, moyenne 2012-2014

18 2031

38 39

5056

30405060

Recettes non pétrolières/total des recettes budgétaires, moyenne 2012 2014 (En pourcentage)

5 712 12

18 20

01020

14

Le secteur privé doit tirer l’économie et créerdes emplois pour les ressortissants nationauxp p

Ressortissants du CCG employés par le secteur public(Pourcentage de ressortissants employés par le secteur public)

Salaires et subventions dans les budgetspublics(% du total des dépenses)

BHR

public)

70

80

90

SAU

OMN

40

50

60

KWT

0

10

20

30

S i é i l l l d i d FMI

0 20 40 60 80 100

QAT 0

15

Sources : autorités nationales et calculs des services du FMI.1 2006 est la première année où des données sont disponibles pour le Qatar. Les données pour les EAU ne sont disponibles que pour 2009.

Le programme de réformes structurelles est axé sur la réduction de la bureaucratie dans le CCG et des réformes de portée générale en dehors du CCG.

avai

l

rru

pti

on

reau

crat

ie

fras

tru

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du

cati

on

oit

nan

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tion

s

Tra

Cor

Bu

Inf

Co

Éd

Dro

Fin

Ré

CCG 75% 59% 23% 79% 70% 62% 75% 63% 69%

Bahreïn 82% 59% 23% 79% 75% 63% 73% 63% 71%Koweït 20% 59% 23% 58% 35% 40% 56% 45% 50%Oman 67% 59% 23% 77% 73% 46% 77% 59% 67%Qatar 94% 77% 23% 84% 66% 86% 83% 66% 74%Arabie Saoudite 57% 59% 23% 79% 60% 62% 74% 62% 55%Émirats arabes unis 95% 77% 65% 99% 80% 79% 80% 72% 75%

Exportateurs hors CCG 4% 2% 21% 24% 18% 22% 26% 13% 9%

Algérie 4% 16% 23% 26% 7% 24% 36% 18% 11%Iran 1% 5% 23% 52% 7% 35% 40% 31% 6%Libye 8% 0% 19% 21% 54% 19% 16% 6% 2%Yemen 4% 0% 3% 1% 30% 7% 16% 8% 24%

Afrique subsaharienne 50% 16% 19% 14% 32% 28% 36% 28% 35%A é i l i 26% 16% 23% 43% 38% 49% 38% 50% 52%Amérique latine 26% 16% 23% 43% 38% 49% 38% 50% 52%Pays émergents d'Europe 44% 42% 23% 50% 58% 54% 47% 51% 66%Pays en développement d'A 55% 42% 23% 37% 42% 43% 47% 49% 39%Pays avancés 84% 83% 84% 87% 84% 82% 78% 64% 89%

11% 0-20e centiles 66% 60e-80e centiles

16

20% 20e-40e centiles 90% 80e-100e centiles47% 40e-60e centiles

Sources : Banque mondiale ; Forum économique mondial; PRS Group; calculs des services du FMI.

Pays exportateurs de pétrole MOANAP

• La chute des prix du pétrole entraînera des pertesconsidérables de recettes (380 milliards de dollars de moins en 2015 par rapport aux projections précédentes).

• Néanmoins, la croissance devrait rester stable dans les pays du CCG et les pays hors CCG en 2015 (3½ et 1¼%, respectivement).

• Un assainissement des finances publiques est nécessaireà moyen terme pour assurer leur viabilité et l’équitéentre les générations

• L’adoption d’un nouveau modèle de croissance tirée par

17

un secteur privé diversifié aiderait à maintenir la croissance économique

Plan

Conjoncture mondialeConjoncture mondialejj


Pays importateurs de pétrolePays importateurs de pétrolePays importateurs de pétrole MOANAPPays importateurs de pétrole MOANAP

Après quatre ans, la faible reprise s’accélère

5


PAKMAR5


4

EGYPAKMAR

JORAFG4

3SDNTUN

JORAFG

32015

2

LBN

2

12010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

11 2 3 4 5

2014

19


2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2014

Le regain de confiance contribue à accroîtrel’investissement et la consommation

Confiance des consommateurs(échelle de 0 à 4; score + élevé = confiance + élevée)

Marges CDS (en points de base)1 000

EGYLBN2 2

700

800

900

1,000 MARPAKTUN

2.0

2.1

2.2

400

500

600

1.7

1.8

1.9

0

100

200

300

1.5

1.6

01.4

20

Sources : ICRG; autorités nationales ; calculs des services du FMI.

Les réformes des subventions ont dégagé des ressources pour des dépenses propices à la croissance

Variation des dépenses¹(En pourcentage du PIB)

2,0

2,5

3,0

Salaires

0,5

1,0

1,5

Subventions généralisées

Dépensesinvest.

Salaires

1 0

-0,5

0,0

0,5 généralisées

Subventions généralisées

Autres

-1,5

-1,0

Variation 2010-13 Variation 2013-15

21

Sources : autorités nationales ; calculs des services du FMI.¹Hors Pakistan.

La baisse des prix du pétrole réduit les factures des importations pétrolièresp p

Gains tirés de la baisse des prix des produits de base, 2015(En pourcentage du PIB)(En pourcentage du PIB)

456

Pétrole

01234 Autres produits de base

-4-3-2-1

* Le manque de données empêche d’estimer les gains tirés de la baisse des prix des produits de base hors pétrole

22

q p g p p ppour les pays marqués d’un astérisque. « Autres produits de base » désignent les gains/pertes imputables aux variations des cours des autres produits de base, y compris les produits miniers, les métaux et les produits agricoles.Sources : base de données WITS de la Banque mondiale; Haver; PEM du FMI ; autorités nationales ; calculs des services du FMI.

Les gains tirés de la baisse des prix du pétrole sont utiliséspour renforcer les réserves et réduire la dette publique

Réserves de change, 2015(Mois d’importations)

Gains externes tirés de la baisse des prix des produits de base, réserves de change et dettepublique, 2015(% du PIB, sauf indication contraire, révision entre PER octobre 2014 et Mise à jour des PER mai 2015)

1,62

8

9

10

0,7

0

1

5

6

7

8

-2,1-2

-1

Gains extérieurs¹Variation des réserves, mois import. 2

3

4

5

Sources : autorités nationales ; calculs des services du FMI

-3Importateurs de pétrole MOANAP

Variation de la dette publique

0 5 10 15

1

Mise à jour PER mai 2015 PER octobre 2014

23

du FMI.¹ Sur la base d’un prix du pétrole de 58,14 dollars pour 2015 (PEM avril 2015) contre 99,36 dollars (PEM octobre 2014).

j


La baisse de la productivité et de l’investissement pèsesur les perspectives de croissance à moyen terme

Différences avec les PEPD(En points de pourcentage)

9 I é l MOANAP

Croissance du PIB réel (En pourcentage)

6

7

8

9 Importateurs pétrole MOANAPMoyenne PEPD 2003-2014

Travail0,51,01,5

3

4

5

6

Capital-1,0-0,50,0

Croissance

0

1

2

3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0Productivité

-2,5-2,0-1,5

Croissance

S FMI P i d l’é i di l OIT

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

2016

2017

2018

2019

2020 -3,0

2003-14

24

Sources : FMI, Perspectives de l’économie mondiale; Tendancesmondiales de l’emploi; estimations des services du FMI.Note : PEPD = pays émergents et pays en développement.

Sources : FMI, Perspectives de l’économie mondiale; OIT; autorités nationales; estimations des services du FMI.1 Croissance potentielle moyenne des pays importateurs de pétrole MOANAP moins celle de la moyenne des PEPD.

Le chômage élevé et une inclusion insuffisanteentravent le potentiel économiquep q

Chômage(En pourcentage)

35

40

20

25

30

10

15

20

0

5

sie S.

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.

kist

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unisi

e

As

As

Pak Mo A A E L M M

O Ég

Jord Tu

Chômage total MOANAPIP Chômage total (pays de comparaison) Chômage des jeunes

25

Sources : PNUD; Organisation internationale du travail ; autorités nationales ; calculs des services du FMI.

g g (p y p ) g j

Il faut opérer des réformes multiformes pour améliorerles perspectives économiques et créer des emplois

on atie

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Bu

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cra

Infr

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Com

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c

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Dro

it

Fin

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Rég

lem

e n

MOANAPIP 11% 29% 23% 30% 29% 37% 44% 38% 40%

Égypte 3% 16% 23% 30% 11% 14% 38% 37% 26%Jordanie 35% 59% 23% 51% 34% 66% 59% 48% 56%Liban 15% 5% 23% 16% 56% 54% 20% 38% 50%Mauritanie 2% . . 15% 11% 7% 17% 13% 26%Maroc 23% 42% 23% 62% 50% 37% 51% 46% 47%Pakistan 9% 16% 23% 17% 29% 29% 44% 42% 25%Tunisie 11% 42% 23% 45% 9% 46% 48% 38% 40%

Afrique subsaharienne 50% 16% 19% 14% 32% 28% 36% 28% 35%Amérique latine 26% 16% 23% 43% 38% 49% 38% 50% 52%Pays émergents d'Europe 44% 42% 23% 50% 58% 54% 47% 51% 66%Pays en développement d'A 55% 42% 23% 37% 42% 43% 47% 49% 39%Pays avancés 84% 83% 84% 87% 84% 82% 78% 64% 89%

11% 0-20e centiles 66% 60e-80e centiles20% 20e-40e centiles 90% 80e-100e centiles

26

47% 40e-60e centiles

Sources : Banque mondiale ; Forum économique mondial; PRS Group; calculs des services du FMI.

Pays importateurs de pétrole MOANAP

• La croissance devrait s’accélérer à court terme grâce au regain de confiance. Les problèmes de sécurité et les conflits assombrissent les

iperspectives.

• La baisse des prix du pétrole réduit les vulnérabilités, mais sa répercussionincomplète limite son impact sur la croissanceincomplète limite son impact sur la croissance.

• Dans les pays où les vulnérabilités sont élevées, il serait utile d’épargnerles gains tirés de la baisse des prix du pétrole Dans les autres ces gainsles gains tirés de la baisse des prix du pétrole. Dans les autres, ces gains peuvent financer des dépenses propices à la croissance.

• Les conditions sont favorables à la poursuite des réformes desLes conditions sont favorables à la poursuite des réformes des subventions, à l’assouplissement des taux de change et à des réformesstructurelles visant à accélérer la croissance à moyen terme et à mieux en p rt r l bi nf it

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partager les bienfaits.

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