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Du 18 au 31 mai 2009 - N° 117 SOMMAIRE Exposition à la Cité des Oiseaux À la découverte des passereaux du bocage Pages 2-3 Pages 4 Page 5 Pages 6-7 Page 8 Pages 9-10-11 Page 12 VENDÉE ACTIVE À DÉCOUVRIR AU QUOTIDIEN DOSSIER LE FAIT DE LA QUINZAINE SORTIR EN VENDÉE ÉVÉNEMENT page 12 Dès le mois de juillet, les Vendéens vont pouvoir appeler un numéro vert pour obtenir des réponses aux questions qu’ils se posent pour réduire leur consommation d’énergie et amé- liorer les qualités environnementales de leurs bâtiments. Le Conseil général leur proposera des diagnostics gratuits en vue d’engager des travaux pour utiliser des énergies renou- velables et diminuer leur note de chauffage. Le Département va doter tous ses bâtiments de panneaux photovoltaïques pour produire de l’électricité. Il va participer à la formation des professionnels et favoriser la recherche. Le département reçoit du soleil 550 fois plus d’énergie qu’il n’en consomme. Il est temps d’exploiter cette ressource inépuisable ; sous toutes ses formes. La Vendée premier département solaire Métiers d’avenir Les dessinateurs projeteurs Page 2 Des normes techniques à faire respecter, des performances de machines à améliorer… Entrepri- ses industrielles et entreprises du bâtiment, peuvent difficilement se passer des compétences des des- sinateurs projeteurs. Aujourd’hui plusieurs d’entre elles recrutent et plus particulièrement celles du bâ- timent qui doivent faire face à des règles de sécurité de plus en plus strictes. À LIRE pages 6-7 Les Vendéens aidés à s’équiper La maison solaire à énergie positive : idéale en Vendée Allô les spécialistes ! Je veux passer au solaire… 1 000 diagnostics énergétiques gratuits L’énergie est sur les toits « Le plan Vendée solaire va insuffler une dynamique écologique. » Évacuation de l’épave le « Méfi » Le port de Saint-Gilles libéré Accueil des touristes en Vendée Le tourisme se renouvelle Centre « Les Quatre Vents » à L’Épine Grâce aux adultes handicapés Un pin Wollemi planté au cœur de la Vendée Jurassique parc aux Olfacties Page 3 Page 3 Page 5 Page 4 Le « Méfi », ancien chalut pour la pêche à l’anchois, a quitté le port départemental de Saint-Gilles-Croix- de-Vie. Le Conseil général a décidé de se substituer au propriétaire afin de procéder à la démolition de cette épave qui gênait la navigation et qui menaçait l’environnement. La SNSM a assuré les difficiles manœuvres du bateau, pour le conduire en cale et le sortir de l’eau. Il a ensuite été immé- diatement procédé à la démolition du vieux navire. La Vendée est toujours en quê- te d’idées pour accueillir les tou- ristes. Ces derniers sont séduits par les chambres d’hôtes qui connaissent un véritable essor. Le Comité départemental du Touris- me a dernièrement présenté les mul- tiples idées à mettre en œuvre pour s’adapter aux nouvelles demandes. « Jouer la carte Vendée » et mettre en avant les atouts du 2 e département touristique de France fait partie de la liste. Il s’appelle « Les Quatre Vents ». C’est un Village Vacances. Pas n’importe lequel. Niché au cœur des dunes de Noirmoutier, à L’Épi- ne, ce centre a la particularité de compter parmi ses employés plus de la moitié d’adultes handicapés. Chaque jour, ils occupent un vérita- ble poste, ici à la blanchisserie ou à l’entretien, là, au restaurant et en cuisine etc... Une première qui a fait ses preuves. Un pin Wollemi dont l’origine re- monte au temps des dinosaures vient d’être planté à Coëx, au Jardin des Olfacties. Pour relancer cette es- pèce très rare découverte en 1994, 200 arbres ont été réintroduits à tra- vers le monde. En France, il existait deux plantations officielles. Celle de Vendée est la troisième du genre. ©Shutterstock Images ©Philippe Garguil

Métiers d’avenir La Vendée premier département solaire€¦ · SORTIR EN VENDÉE ÉVÉNEMENT page 12 ... règles de sécurité de plus en plus strictes. À LIRE pages 6-7 Les

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D u 1 8 a u 3 1 m a i 2 0 0 9 - N ° 1 1 7

SOMMAIRE Exposition à la Cité des OiseauxÀ la découverte

des passereaux du bocagePages 2-3

Pages 4

Page 5

Pages 6-7

Page 8

Pages 9-10-11

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VENDÉE ACTIVE

À DÉCOUVRIR

AU QUOTIDIEN

DOSSIER

LE FAIT DE LA QUINZAINE

SORTIR EN VENDÉE

ÉVÉNEMENT

page 12

Dès le mois de juillet, les Vendéens vont pouvoir appeler un numéro vert pour obtenir des réponses aux questions qu’ils se posent pour réduire leur consommation d’énergie et amé-liorer les qualités environnementales de leurs bâtiments. Le Conseil général leur proposera des diagnostics gratuits en vue d’engager des travaux pour utiliser des énergies renou-velables et diminuer leur note de chauffage. Le Département va doter tous ses bâtiments de panneaux photovoltaïques pour produire de l’électricité. Il va participer à la formation des professionnels et favoriser la recherche. Le département reçoit du soleil 550 fois plus d’énergie qu’il n’en consomme. Il est temps d’exploiter cette ressource inépuisable ; sous toutes ses formes.

La Vendée premierdépartement solaire

Métiers d’avenirLes dessinateurs projeteurs

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Des normes techniques à faire respecter, des performances de machines à améliorer… Entrepri-ses industrielles et entreprises du bâtiment, peuvent diffi cilement se passer des compétences des des-sinateurs projeteurs. Aujourd’hui plusieurs d’entre elles recrutent et plus particulièrement celles du bâ-timent qui doivent faire face à des règles de sécurité de plus en plus strictes.

À LIRE pages 6-7

Les Vendéens aidés à s’équiper

La maison solaire à énergie positive : idéale en Vendée

Allô les spécialistes ! Je veux passer au solaire…

1 000 diagnostics énergétiques gratuits

L’énergie est sur les toits

« Le plan Vendée solaire va insuffl er une dynamique écologique. »

Évacuation de l’épave le « Méfi »Le port de Saint-Gilles libéré

Accueil des touristes en VendéeLe tourisme se renouvelle

Centre « Les Quatre Vents » à L’ÉpineGrâce aux adultes handicapés

Un pin Wollemi planté au cœur de la VendéeJurassique parc aux Olfacties

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Le « Méfi », ancien chalut pour la pêche à l’anchois, a quitté le port départemental de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Le Conseil général a décidé de se substituer au propriétaire afin de procéder à la démolition de cette épave qui gênait la navigation et qui menaçait l’environnement. La SNSM a assuré les difficiles manœuvres du bateau, pour le conduire en cale et le sortir de l’eau. Il a ensuite été immé-diatement procédé à la démolition du vieux navire.

La Vendée est toujours en quê-te d’idées pour accueillir les tou-ristes. Ces derniers sont séduits par les chambres d’hôtes qui connaissent un véritable essor. Le Comité départemental du Touris-me a dernièrement présenté les mul-tiples idées à mettre en œuvre pour s’adapter aux nouvelles demandes. « Jouer la carte Vendée » et mettre en avant les atouts du 2e département touristique de France fait partie de la liste.

Il s’appelle « Les Quatre Vents ». C’est un Village Vacances. Pas n’importe lequel. Niché au cœur des dunes de Noirmoutier, à L’Épi-ne, ce centre a la particularité de compter parmi ses employés plus de la moitié d’adultes handicapés. Chaque jour, ils occupent un vérita-ble poste, ici à la blanchisserie ou à l’entretien, là, au restaurant et en cuisine etc... Une première qui a fait ses preuves.

Un pin Wollemi dont l’origine re-monte au temps des dinosaures vient d’être planté à Coëx, au Jardin des Olfacties. Pour relancer cette es-pèce très rare découverte en 1994, 200 arbres ont été réintroduits à tra-vers le monde. En France, il existait deux plantations officielles. Celle de Vendée est la troisième du genre.

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Le Journal de la VendéeDu 18 au 31 mai 2009Vendée active

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Fermé depuis 2006 pour raison de sécurité, le pont de Fleuriau retrou-vera bientôt une deuxième jeunesse. Les travaux sont lancés depuis quel-ques semaines. Inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques, il traverse l’Autise entre les communes des Puy-de-Serre et Faymoreau depuis plus de quatre siècles. Construit sur l’axe de La Châ-taigneraie à Coulonges-sur-l’Autise, il était autrefois très emprunté par les pèlerins qui se rendaient à Saint-Jac-ques-de-Compostelle. « Dans quel-ques mois, les usagers d’aujourd’hui pourront à nouveau l’emprunter en toute sécurité », se réjouit François Bon, conseiller général de Saint-Hilai-re-des-Loges.

Le pont de Fleuriauretrouve ses charmes d’antan

Agriculture - Une nouvelle formation à l’Institut rural des HerbiersLa volaille, créatrice d’emplois

iNterNet - Wi-Fi en VendéeLes hot-spots cartonnent

En septembre 2009, une nouvelle formation, le Certificat de spéciali-sation pour la conduite d’élevages avicoles, proposée par l’Institut ru-ral des Herbiers, permettra à des jeunes apprentis agricoles de se spécialiser dans l’élevage de la volaille. L’objectif est de dévelop-

per cette profession très repré-sentée en Vendée et de faire face à d’éventuelles pénuries de main-d’oeuvre.

L’aviculture ne connaît pas la crise. Arrivé, Bodin, Palmid’or, ou encore la Cavac sont autant de grands noms qui ont fait le succès de la volaille vendéenne. Mais la plupart des éle-veurs arrivent bientôt à l’âge de la retraite. Pour que leurs successeurs soient au rendez-vous, l’Institut rural des Herbiers a mis en place pour la rentrée 2009 une formation d’un an, un Certificat de spécialisation pour la conduite d’élevages avicoles. C’est la deuxième formation de ce type mise en place en France.

« Nous répondons à un besoin, ex-plique Frédéric Rabaud, directeur de l’Institut rural des Herbiers. Il y a de plus en plus d’emplois disponibles dans ce secteur. En Vendée, 25% des exploitations d’élevage font de la vo-laille. » Cette formation permettra aux

jeunes titulaires d’un bac profession-nel agricole de se spécialiser dans l’aviculture. « On ne conduit pas un élevage avicole comme un élevage de bovins, ajoute Dominique Vendé, formateur à l’Institut rural des Her-biers. Le métier est assez complexe et demande une formation à part, en de-hors des autres formes d’élevages. »

Les éleveurs se destinent soit à la ponte, soit à la chair. Leur éle-vage peut être industriel, fermier ou bio. Les espèces sont nombreuses : poulet, pintade, canard, oie, dinde, pigeon… « Nous prenons en compte toutes ces spécificités dans cet ap-prentissage, continue Dominique Vendé. À l’issue de la formation, nos élèves pourront rentrer dans le mar-ché de l’emploi, soit en tant que sala-rié ou technicien, mais aussi en tant qu’éleveur à leur propre compte. » Une autre formation verra le jour en septembre, un BTS gestion des ex-ploitations dont le but est d’acquérir les notions de chef d’entreprise.

L’installation des hot-spots Wi-Fi par le Conseil général de la Vendée est un véritable succès. L’opération a été lancée en juillet dernier avec l’ouverture d’un premier point d’ac-cès Internet à Port-Bourgenay. De-puis, une quarantaine de hot-spots ont été ouverts et plus de 25 000 connexions ont été dénombrées.

Une utilisation très simple

Le Conseil général ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Dix-sept nouveaux hot-spots devraient être ouverts d’ici peu de temps. D’autres pourraient voir le jour prochainement. Le littoral vendéen est particulière-ment concerné. En effet, si ce servi-ce compte désormais des Vendéens comme clients fidèles, il se destine aussi aux touristes. D’ailleurs, pen-dant les vacances de Pâques, ce ne sont pas moins de 8 000 connexions qui ont été comptabilisées.

Les points d’accès à Internet sont

repérables grâce à une signalétique spécifique. Le réseau Vendée Wi-Fi est disponible dans un rayon de 100 mètres autour de ces points. Ensui-te, le navigateur web d’un ordinateur portable se connectera automatique-ment au portail d’accueil. L’utilisateur pourra alors visiter gratuitement des sites d’informations pratiques. Pour 1€ et pendant 24 heures, il pourra surfer librement et intégralement sur Internet.

Métier d’AVeNir - Dessinateurs projeteurs, le dessin appliqué à l’industrieIls transforment des plans en projets concrets

Des normes techniques à faire respecter, des performances de machines à améliorer… Entrepri-ses industrielles et entreprises du bâtiment, peuvent difficilement se passer des compétences des des-sinateurs projeteurs. Aujourd’hui, plusieurs d’entre elles recrutent.

Dans le bâtiment, les dessinateurs projeteurs transforment en des-sin, les solutions techniques pour la construction d’un futur ouvrage. Dans le domaine industriel, ils cher-chent sur le papier, les solutions qui permettront d’améliorer les perfor-mances de telle ou telle machine.

Aujourd’hui, ces professionnels du

dessin ont un bel avenir devant eux, et plus particulièrement ceux du bâ-timent. « Ces dessinateurs projeteurs sont très précieux pour les entrepri-ses. Leur travail permet de vérifier sur le papier le respect des règles tech-niques et des normes légales qui sont de plus en plus nombreuses », explique Didier Retailleau, responsa-ble du bureau d’étude de l’entreprise Secom Alu. La plupart du temps, ils sont affiliés aux bureaux d’étude.

« L’architecte nous fait parvenir son projet, explique Olivier, dessinateur projeteur chez Secom Alu, entre-prise de menuiserie en aluminium. Notre travail consiste à concilier sa volonté, les contraintes techniques

et le respect des normes de sécu-rité. Une fois toutes ces questions réglées nous devons nous mettre en relation avec les autres corps de métiers qui travaillent sur le bâtiment. Nous coordonnons les travaux pour faire en sorte que les éléments de menuiserie métallique, en ce qui nous concerne, s’imbriquent parfai-tement avec la maçonnerie, la char-pente, la couverture… Nous devons anticiper le déroulement du chantier. Chaque projet est différent et nous ne travaillons pratiquement jamais avec les mêmes personnes. Depuis trois ans que je travaille ici, je ne me lasse pas de mon métier. »

Des formations variées

BTS, formations continues, forma-tions par alternance, évolution de carrière, pour devenir dessinateur projeteur, plusieurs voies sont possi-bles. « Je suis en poste depuis vingt ans, explique Hervé. J’ai commencé par travailler dans la production avant de prendre la place d’un dessina-teur projeteur qui quittait l’entreprise dans laquelle je travaillais. L’expé-rience de la production m’a donné une connaissance de la matière qui m’a été très précieuse. Pour le reste, j’ai appris sur le tas. » « J’ai été em-

bauché dans mon entreprise après y avoir été apprenti dans le cadre d’une formation par alternance. À la fin de la formation, la direction m’a proposé un poste dans lequel je me suis tout de suite intégré », précise Olivier. « Pour nous, l’idéal est d’embaucher de nouveaux dessinateurs à l’issue de leur formation par alternance. Pendant leur temps d’apprentissage ils découvrent l’entreprise et le mé-tier. Lorsque nous les embauchons, ils sont tout à fait intégrés. Nous sa-vons ce qu’ils valent et ils savent ce que nous attendons d’eux », ajoute Didier Retailleau.

Ils parlent de leur métier :Sophie, 10 ans d’expérience« Après quelques années passées

en fac, j’ai décidé de suivre une for-mation technique. Je voulais appren-dre un métier. J’ai travaillé ensuite comme dessinateur-projeteur pour la conception de profis de pièces dans une entreprise industrielle. L’objec-

tif était d’améliorer la performance des pièces que nous fa-briquions. Après 10 ans d’expérience, je ne regrette vraiment pas l’orientation que j’ai prise. »

Olivier, 7 ans d’expérience

« Dès la qua-trième, je suis entré dans un collège technique. Je me suis spécialisé dans la structure

métallique. J’ai acquis un brevet pro-fessionnel par alternance. Pendant sept ans, j’ai travaillé dans les ate-liers de fabrication. Puis au sein de mon entreprise, j’ai eu l’occasion de remplacer un dessinateur projeteur. Une formation à l’utilisation du logi-ciel et mon expérience m’ont permis de m’adapter à mes nouvelles fonc-tions. »

Hervé, 10 ans d’expérience« Avant de travailler ici, j’étais des-

sinateur dans une autre entreprise. Un poste de dessinateur projeteur s’est libéré. J’ai pris la place. C’est un métier passionnant. Tous les jours on apprend. Nous devons souvent nous remettre en cause. Nous adapter aux nouvelles normes et aux profession-nels avec qui nous travaillons. C’est un travail de patience et d’anticipation. »

Les dessinateurs projeteurs sont indispensables dans de nombreuses entreprises.

De nombreux éleveurs de volailles attendent la relève. 57 hot-spots Wi-Fi seront disponibles.

logeMeNt - Forte progression des chantiers de logements aidés en VendéePropriétaires ou locataires, les Vendéens aidés à se logerLes Vendéens souhaitent être pro-priétaires. Le Conseil général les y aide. Il participe également à la réhabilitation de logements et à la construction de nouvelles habita-tions, de grande qualité, dans le parc locatif aidé.

Avec 75% de propriétaires occu-pants contre 55% en moyenne par-tout ailleurs en France, les Vendéens affirment leur choix de vie : être pro-priétaire de leur maison pour y voir grandir leurs enfants, construire un projet de vie sur un territoire où ils ont leurs racines. Le Conseil Géné-ral accompagne les Vendéens dans leurs projets. « Nous devons tenir compte de la forte demande en fa-veur de l’habitat individuel, souligne Véronique Besse. Depuis la création du programme Propriétaire en Ven-dée, en quelques mois seulement, le Département a permis à 250 ména-ges d’acquérir leur maison ».

Pour autant, l’accession à la pro-

priété n’est pas toujours envisagea-ble, en particulier pour les ménages à revenus modestes, les familles monoparentales et les jeunes sa-lariés. « Construire des logements aidés de qualité fait également par-tie de nos priorités. La location est souvent une étape nécessaire avant l’accession à la propriété, » explique Véronique Besse. « En 2008, nous avons financé la construction de 500 logements dans le parc locatif public

et privé. En 2009, nous en avons pro-grammé 535 supplémentaires. Nous allons aussi ouvrir une résidence so-ciale pour jeunes salariés en mobilité professionnelle. »

Le Président de Vendée Habi-tat, Gérard Villette confirme cette tendance : « Les maires sont prêts à construire des logements à loyer modéré dans leur commune. J’en rencontre toutes les semaines pour évoquer leurs projets. Cette année, Vendée Habitat va construire 300 lo-gements locatifs et livrer une trentaine de logements en location-accession. Il faut y ajouter les programmes des autres bailleurs sociaux vendéens ».

Logement à loyer modéré ne veut pas dire logement collectif de mau-vaise qualité. « Tous les logements locatifs que nous construisons ou que nous réhabilitons sont des loge-ments de grande qualité qui intègrent les normes du développement dura-ble les plus récentes, grâce à une aide spécifique, » rappelle Véronique

Besse. Le Département soutient non seulement la construction de loge-ments neufs mais il encourage aussi la rénovation du parc locatif. C’est le cas notamment pour le programme de rénovation urbaine de la Roche-sur-Yon dont le Département de la Vendée est partie prenante et qui va réhabiliter plusieurs quartiers yon-nais. Ce grand chantier va permet-tre de mettre sur le marché plus de 1 200 logements du parc locatif, soit reconstruits, soit réhabilités.

Reste un sujet important : le prix du foncier expliquant parfois les diffi-cultés à se loger, en particulier sur le secteur littoral. C’est pourquoi le Dé-partement a créé un établissement public foncier afin d’en maîtriser l’évolution et de permettre aux Ven-déens d’acheter un terrain à un coût raisonnable. « Nous sommes prêts, mais nous attendons depuis 18 mois que le ministère du logement veuille bien désigner un directeur, » précise Véronique Besse.

Le Département apporte des solutions à tous les Vendéens dans leurs projets de logement.

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Le Journal de la VendéeDu 18 au 31 mai 2009Vendée active

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eNViroNNeMeNt - Évacuation de l’épave le « Méfi »Le port de Saint-Gilles libéréLe « Méfi », ancien chalutier pour la pêche à l’anchois, a enfin quitté le port départemental de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Le Conseil général a décidé de se substituer au propriétaire afin de procéder à la démolition du bateau. L’objectif est de se débarrasser au plus vite d’une épave de plus en plus dan-gereuse pour la sécurité du port et son environnement.

Samedi 25 avril, le navire de pêche le « Méfi » a réalisé son premier mou-vement sur l’eau depuis neuf ans ; et aussi son dernier. Ce chalut de fond devenu inutilisable avait accosté au port de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, sur le quai Marcel Bernard, près de la coopérative maritime. Pour des rai-sons de sécurité et d’environnement, le Conseil général de la Vendée a dé-cidé de se substituer à son proprié-taire pour procéder à l’évacuation et à la destruction du bateau.

Une manœuvre délicate

Avant de partir, les cales ont été entièrement vidées par la société Sanitra Fourrier. Les Gillocruciens ont été nombreux à assister à la manœuvre délicate, entreprise par la vedette de la SNSM (Société Na-tionale des Sauveteurs en Mer) : « Le remorquage du « Méfi » a été difficile lors de l’appareillage et de l’échoua-ge, surtout dans un chenal où il y a beaucoup de courant, a témoigné René Barré, responsable de la ve-dette. C’est tout de même un bateau long de 20 mètres. » Le Méfi a termi-né son itinéraire sur le quai des gre-

niers, près du pont de la concorde, pour être démonté. Enfin, un barrage anti-pollution périphérique a été im-planté au chantier sur la cale.

Une épave dangereuse sur un chenal restreint

Thierry Thomazeau, ancien pê-cheur à l’anchois, a regardé avec nostalgie ce dernier voyage : « J’ai connu ce bateau il y a vingt-cinq ans, au large de Saint-Jean-de-Luz et d’Hendaye, quand je faisais de la pêche à l’anchois. Ce bateau est d’ailleurs originaire de Bayonne. À l’époque, c’est ce qui se faisait de mieux. » Sur le port de Saint-Gilles, ce chalut est devenu une épave : « Placé où il était, dans un endroit du chenal très restreint, le risque était un jour d’empêcher les bateaux de passer et de provoquer des col-lisions. »

Le Conseil général prend les devants

Cette évacuation était plus que nécessaire pour le port gillocrucien. « Nous ne voulions surtout pas que les scénarios du « Sionnais » et de « L’Isle de Riez » se reproduisent, explique Marietta Trichet, conseillère générale du canton de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Pendant trop longtemps, ces deux autres épaves ont occupé le port de Saint-Gilles sans que leur propriétaire ne s’occupe de leur sort. Le Conseil géné-ral de la Vendée qui a la gestion de ce port, a tout fait pour qu’elles ne nuisent pas à l’exploitation et à l’environnement portuaires. Il a fallu beaucoup insister pour que le propriétaire décide enfin, mais non sans mal, à démolir les deux unités. Cette fois-ci, en se substituant au propriétaire, nous nous assurons que le travail sera fait vite et bien pour libérer enfin cette partie du port. »

tourisMe - Comité Départemental de TourismeLa Vendée s’adapte aux nouvelles demandes

L’exceptionnelle ascension des

chambres d’hôtes

logeMeNt - OPAH Vendée Sèvre AutiseCure de jeunesse pour l’habitat

Plus de 180 logements amélio-rés, des économies d’énergie, 30 logements locatifs privés mis à neuf, 165 mises aux normes d’installations d’assainissement non collectif. Dans les trois prochaines années, la Com-munauté de communes Vendée Sè-vre Autise, met en œuvre une Opé-ration Programmée d’Amélioration de l’Habitat, OPAH, avec le soutien du Conseil général de la Vendée. « Cette nouvelle opération permettra aux propriétaires occupants et aux propriétaires bailleurs de réaliser des travaux d’amélioration de l’habitat »,

explique Jean-Claude Richard, pré-sident de la communauté de com-munes.

« L’OPAH encourage les proprié-taires à améliorer l’état de leurs lo-gements, explique François Bon, conseiller général du canton de Saint-Hilaire-des-Loges. Il devrait aussi permettre aux jeunes Vendéens de trouver plus facilement à se loger. Aujourd’hui, 75% des Vendéens sont propriétaires de leur logement (55% pour la moyenne nationale). C’est un gage de stabilité et d’engagement dans la vie des communes. »

Le Comité Départemental de Tou-risme a tenu un colloque sur le thème « Nouveau contexte touris-tique, comment s’adapter ? » En Vendée, de nouvelles idées émer-gent pour toujours mieux accueillir les touristes.

Le Comité Départemental du Tou-risme a réuni 700 professionnels vendéens pour leur proposer de nouvelles pistes à même de dynami-ser leurs activités.

Ces cinq dernières années, Inter-net est devenu le moyen incontour-nable pour se faire connaître partout. Difficile du coup de sortir du lot. « Les sites Internet touristiques se multiplient à vitesse grand V, le vô-tre doit se démarquer en étant clair, explique Guillaume Buffet, conseiller en stratégie. Il doit aussi raconter ce que le touriste va y trouver et être ac-tualisé régulièrement. N’hésitez pas à mettre en avant les atouts de votre département ».

En matière de décoration aussi, les hébergements touristiques doi-vent « jouer la carte de la Vendée ». Et profiter de sa bonne renommée… « Notre département, fort de son cli-mat attractif, de son littoral, de ses

produits régionaux et autres atouts at-tire les touristes, il faut s’en servir, » in-dique Joël Sarlot, président du CDT, qui organise de nombreuses mani-festations en France et à l’étranger pour inciter les touristes à découvrir la Vendée. Les chambres et hôtels à thème, ou encore une décoration ty-piquement vendéenne sont des idées lancées aux professionnels.

Comme à la maison

« Les touristes ont de plus en plus tendance à vouloir le même confort qu’à la maison, note Jean-Baptiste Tréboul, rédacteur en chef de “l’Of-ficiel des Terrains de campings”. Ils recréent leur univers, même en hôtel-lerie de plein air ».

Par ailleurs, les Français doivent poursuivre leurs efforts en matière de langues étrangères. Ils doivent vaincre leur timidité sur le sujet : « les Français sont timides lorsqu’il s’agit de parler une langue étrangère, es-time Mark Watkins, président du Co-mité de Modernisation de l’Hôtellerie Française. Pourtant, ils doivent oser parler. Il vaut mieux parler anglais en faisant des fautes qu’éviter de parler. Le touriste leur en saura gré ! ».

Les chambres d’hôtes ont connu ces dernières années un essor considérable en Vendée. Ce mode de logement séduit de plus en plus de touristes en quête d’authenticité. Pour s’assurer de la qualité de ce type d’hôtellerie, le Comité départe-mental du tourisme (CDT) a mis en place un site Internet de déclaration d’activité, unique en France : www.chambres-hotes-vendee.fr.

Pour les propriétaires, l’ins-cription est très rapide. « Ce site va permettre aux propriétaires de chambres d’hôtes de déclarer très simplement leur activité, précise Joël Sarlot, président du CDT. Ac-tuellement, 1 600 chambres d’hôtes se sont déclarées en Vendée, une déclaration obligatoire. Il en existe certainement le double. Le tourisme vendéen a été renforcé par l’activité des chambres d’hôtes. »

En France, le nombre de cham-bres d’hôtes labellisées a été mul-tiplié par trois en quinze ans. Le CDT estime une évolution similaire pour la Vendée. Sur ce site, les mairies auront accès à la gestion des déclarations faites dans leur commune. « Nous permettons ainsi aux chambres d’hôtes de nos com-munes d’être en conformité avec la loi », ajoute Yves Auvinet, président de l’Association des Maires de Ven-dée. Le site donne aussi de nom-breuses informations pratiques.

La Vendée est un département prisé par les touristes et par les Vendéens, nombreux à y passer leur été.

Le nouveau site Internet www.chambres-hotes-vendee.fr

Le Conseil général de la Vendée s’est substitué au propriétaire du « Méfi » pour procéder rapidement et efficacement à sa démolition.

Agriculture - Label VertL’exploitation de la Pitardière récompensée

Hervé et Christine Pillaud, exploi-tants agricoles de Moutiers-sur-le-Lay, ont reçu le Label Vert le 22 avril. Cette distinction récompense les agriculteurs soucieux de leur en-vironnement. Jean-Pierre Hocq, Conseiller Général du canton de Mareuil-sur-le-Lay-Dissais et Chris-tian Aimé, Secrétaire Général de la Chambre d’Agriculture, étaient pré-sents à La Pitardière, lieu de leur ex-ploitation, lors de la remise.

Des aménagements ont dû être faits dans leur ferme : « Nous avons planté de nombreuses haies, aussi bien pour rendre le paysage agréable que pour que se développent des in-sectes utiles à notre agriculture, » ex-plique Hervé Pillaud. Ce respect du cadre de vie passe aussi par la mise en valeur du bâtiment ancien ou en-core une bonne gestion de l’eau, des déchets et des pesticides.

Jean-Pierre Hocq s’est réjoui de remettre le Label Vert à Hervé et Christine Pillaud. Il a également sou-ligné l’importance de l’agriculture en Vendée : « 77 % du territoire vendéen est consacré à l’agriculture. Le Label Vert doit motiver les agriculteurs pour qu’ils se développent et maintiennent leurs productions au top niveau. »

Hervé et Christine Pillaud, en compagnie de Jean-Pierre Hocq et Christian Aimé

routes - Contournement nordVers une ceinture de voies rapides autour de La Roche/Yon

L’échangeur de l’Atlantique, à La Roche-sur-Yon, est en service de-puis peu. La première étape du contournement nord est terminée. Elle facilite doublement la circula-tion.

L’ouverture de l’échangeur de l’At-lantique à La Roche-sur-Yon marque l’aboutissement de la première étape du contournement nord de la ville. Sa mise en service permet d’ores-et-déjà de faciliter doublement la circu-lation.D’une part, les Vendéens travaillant à La Roche-sur-Yon profitent de ce nouveau carrefour fluidifié, qui don-ne sur l’axe à destination d’Aizenay qu’ils sont nombreux à emprunter chaque jour, matin et soir.D’autre part, ce nouvel ouvrage sim-plifie grandement le passage des automobilistes, en particulier des touristes, transitant vers le littoral.

Le contournement nord de La Ro-che-sur-Yon va se poursuivre avec la dénivellation de plusieurs carre-fours : celui dit des Oudairies (route de Cholet), celui des Établières (route de Nantes) et, plus tard, celui des Olonnes (vers La Landette).

Ces divers aménagements rou-tiers vont contribuer à assurer tou-jours d’avantage le développement de la Vendée, et son dynamisme économique.

Bientôt une zone de dépassement entre Aizenay et Challans

Deux autres chantiers routiers en-gagés par le Département vont voir le jour d’ici à la fin de l’année. Il s’agit tout d’abord de la zone de dépas-sement prévue sur la RD 948, entre Aizenay et Challans. Sur environ cinq kilomètres, les automobilistes béné-ficieront bientôt d’une deux fois deux voies de dépassement, à hauteur de la commune de Maché, jusqu’à Saint-Christophe-du-Ligneron.

Ce tronçon va fluidifier l’axe rou-tier Aizenay/Challans, très fréquenté quotidiennement, par les automobi-listes rejoignant le littoral, le sud de la Loire et le port de Saint-Nazaire.

La deuxième mise en service concerne la voie située entre Chal-lans et Saint-Jean-de-Monts, à savoir la RD 753. Cette dernière renforcera l’aménagement de l’ensemble du lit-toral nord-Ouest vendéen.

Philippe de Villiers, président du Conseil général, et Pierre Regnault, maire de La Roche-sur-Yon.

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Au quotidien Le Journal de la VendéeDu 18 au 31 mai 2009

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Au quotidien

BÉNÉVOLAT - Jean-Louis Sanchez« Le bénévolat, ciment social »« Le bénévolat existe bien et vous en êtes la preuve ». À l’occasion de l’assemblée générale de l’AD-MR, Jean-Louis Sanchez, auteur du livre « Pour une République des maires, le vivre ensemble à l’épreuve de la crise », a rencontré de nombreux bénévoles de l’asso-ciation. Au cours de cette soirée il a rappelé l’importance et les en-jeux du développement des asso-ciations de bénévoles et de leur coopération avec les élus locaux pour faire face à la crise relation-nelle et sociale actuelle.

Quel est l’état du tissu social en France ?

Aujourd’hui nous connaissons une précarité économique. Mais, à cette situation déjà peu enviable, s’ajoute la précarité relationnelle et sociale. Pour

preuve : deux tiers des 100 000 enfants considérés en danger sont avant tout victimes de leur environnement. Ils vivent dans des familles, souvent mo-noparentales, coupées de tous liens sociaux. Ils n’ont plus aucun repère. En 2004, la canicule a souligné cette précarité sociale vécue par les person-nes âgées, essentiellement dans les grandes villes. Il y a quelque temps, une femme se plaignait à moi que sa mère ait été retrouvée dans son appar-tement huit jours après sa mort. Elle ne comprenait pas que le problème venait avant tout d’elle qui n’avait pas pris de nouvelles de sa mère, fragilisée par l’âge, et non d’une incompétence de qui que ce soit.

Que faire ?Développer le bénévolat. Et vous

autres Vendéens, êtes la preuve

qu’il existe encore aujourd’hui. C’est pourquoi j’ai tant de plaisir à échan-ger avec vous.

Il faut retrouver le goût des autres. Nous devons reconquérir les tissus relationnels. La situation actuelle me laisse espérer une transforma-tion des mentalités. Par nécessité et instinct de survie, nous allons devoir nous retourner vers les autres.

Les maires ont-ils un rôle à jouer pour améliorer la situation ?

Primordial. Ils doivent coopérer avec les associations pour construi-re avec la société toute entière une solidarité au quotidien. Le rétablis-sement du lien social doit devenir la priorité de tous les politiques. Ils doivent oser d’avantage. C’est eux qui peuvent et doivent donner aux initiatives positives le maximum d’ampleur. Les bénévoles, doivent devenir le signe qu’il existe encore des gens capables de donner sans recevoir. »

Il s’appelle « Les Quatre Vents ». Niché au milieu des dunes de l’Épine, à Noirmoutier, ce centre de vacances accueille Vendéens et touristes. Sa particularité ? Plus de la moitié des employés sont des adultes handicapés.

Répartis sur six ateliers, soixante-cinq des employés du Village Vacan-ces « Les Quatre Vents », à L’Épine à Noirmoutier, sont des adultes han-dicapés.

« C’est la particularité de notre centre, souligne le directeur Philippe Herbaut. C’est avant cela la vocation d’une association, Les Quatre Vents. Elle a décidé dans les années qua-tre-vingt d’intégrer l’ESAT, appelé à l’époque CAT, au Village Vacances ». Une première.

Aujourd’hui, plus de la moitié des salariés, à savoir soixante-cinq sur cent vingt, dépendent de l’ESAT. Ils sont intégrés dans six ateliers, sous la houlette de professionnels. Na-thalie, Béatrice, Grégory, Ludovique et leurs collègues travaillent chaque jour dans les ateliers blanchisserie, cuisine, restauration, ménage, entre-tien des bâtiments et espaces verts. Le centre tourne en partie grâce à eux.

Hébergés pour certains sur place, ils vivent en autonomie et entament, chaque jour, comme tout autre em-ployé, leur journée de travail.

« Ce centre est l’exemple même de l’intégration des personnes han-dicapées en Vendée, » souligne

Véronique Besse, présidente de la commission des actions sanitaires et sociales au Département.

Les touristes fréquentant le centre adoptent sans difficulté la particula-rité de ce Village : « Une des adultes d’un atelier, Jacqueline, s’est même liée d’amitié avec des vacanciers, ra-conte Laure, éducatrice spécialisée. Elle passe désormais ses vacances chez eux de temps à autre. »

Bientôt des retraités handicapés au Village Vacances

Hervé travaille à la blanchisserie. « Depuis 1986, » note-t-il fièrement. Il sera retraité dans quelques semaines.

Il n’a pourtant pas à s’inquiéter quant à l’endroit où il coulera ses

jours heureux. Le Conseil géné-ral soutient le centre « Les Quatre Vents » dans son projet d’extension des bâtiments.

Bientôt, Hervé et les autres retrai-tés qui le suivront, occuperont les lo-gements prévus pour les personnes handicapées vieillissantes.

À l’exemple du Bois-Tissandeau, aux Herbiers, ce centre permet aux retraités et à leurs familles de regar-der l’avenir en toute sérénité. Ces dernières trouvent en Vendée une réponse concrète à leurs besoins, lorsqu’elles sont confrontées au vieillissement et au handicap de leur enfant.

Renseignements : ■

www.quatrevents.com

Nouvel accueil de jour pour per-sonnes âgées désorientées à La Guyonnière, nouveau véhicule de portage de repas pour la commu-nauté de communes, le canton de Montaigu se mobilise pour favori-ser le maintien à domicile.

Dans le canton de Montaigu, les projets se multiplient afin que les personnes âgées puissent disposer des aides nécessaires pour rester à domicile. C’est le cas des « Mots bleus », un nouvel accueil de jour pour personnes âgées qui ouvrira à La Guyonnière le 1er juillet pro-chain. Le bâtiment est actuellement en construction en face du lycée Léonard de Vinci, à côté du foyer logement pour personnes âgées « La maison du lac » et de l’IME des papillons blancs pour les personnes

handicapées. « Ici nous sommes au cœur de la vie locale, estime Antoine Chéreau, président de la commu-nauté de communes Terres de Mon-taigu. C’est un emplacement idéal où les générations se mêlent entre elles. Cet accueil de jour ne sera pas isolé. »

Maladie d’Alzheimer

Cette maison aura une capacité de douze places. Elle accueillera des personnes âgées de plus de 60 ans souffrant de la maladie d’Alzheimer ou de maladies apparentées. Deux infirmières et une auxiliaire de vie sociale assureront quotidiennement la prise en charge des personnes âgées. « Les personnes âgées seront stimulées quotidiennement dans un cadre extérieur à leur famille et garde-ront une vie sociale, précise Véronique Besse, vice-présidente du Conseil général. Cette structure va rassurer énormément les familles et favoriser ainsi le maintien à domicile. »

« Avec les « Mots bleus », notre canton dispose maintenant d’une capacité d’accueil de 550 places », assure Philippe de Villiers, conseiller général du canton de Montaigu et président du Conseil général. Pour renforcer l’aide au maintien à domi-cile, un nouveau véhicule de portage de repas a été mis à la disposition de la communauté de communes. Il va permettre aussi de couvrir l’en-semble de la communauté de com-munes.

Depuis de nombreuses décennies, Nicole Baudry et l’association des conjoints survivants, chefs de fa-mille, défend les droits des veuves et des veufs. Le maintien de la de-mi-part fiscale, remis en question, est aujourd’hui le cheval de ba-taille de l’association.

« Cette médaille, je la dédie aux veuves et aux veufs du département », déclare Nicole Baudry, présidente de l’association départementale des conjoints survivants, chefs de famille de Vendée lors de sa remise de la lé-gion d’honneur. Devenue veuve à 33 ans avec cinq enfants à charge, Nico-le Baudry consacre, depuis plusieurs dizaines d’années, une grande partie de son temps au soutien des veuves et des veufs du département. Elle les

aide par sa présence et son écoute. « Les bénévoles de l’association et moi-même, nous sommes parfois confrontés à des réalités très dures. Il faut être fort pour prendre sur soi tous les témoignages de situations de détresse, confie-t-elle. La plupart du temps, nous arrivons à trouver les solutions qui permettent aux veuves de sortir de l’impasse psychologique et financière dans laquelle elles se trouvent. Aider les autres permet de s’oublier soi-même et de foncer. »

L’implication de Nicole Baudry et de l’association ne s’arrête pas là. C’est aussi un combat permanent pour défendre la cause et les droits des veuves et des veufs au niveau national. « Aujourd’hui, notre princi-pale bataille vise à conserver la demi-part fiscale supplémentaire attribuée

aux veufs et veuves qui ont élevé des enfants. Sans cette demi-part ils auraient un statut fiscal de céliba-taire, sans considération pour leur vie de famille passée ni pour les sacri-fices consentis. Au mois de décem-bre dernier, il a été question de retirer cette demi-part. Ce qui plongerait dans de grandes difficultés financiè-res bon nombre d’entre-nous. »

Les veufs et veuves ont déjà dû se battre par le passé pour cette re-connaissance de leur vie de famille. « Aujourd’hui nous devons recom-mencer, regrette madame Baudry. Nous y mettrons toutes nos énergies. Pour cela, plus l’association comp-tera d’adhérents et plus nous aurons de poids. Avis aux intéressés ! »

« La Vendée compte environ 38 000 veuves et veufs Vendéens,

pour la majeure partie, des femmes (31 500). Les hommes se remarient beaucoup plus souvent. Cette asso-ciation est primordiale pour de nom-breuses personnes isolées. C’est le moyen de conserver des liens avec l’extérieur. À ce titre, elle joue un rôle

essentiel dans les zones rurales où sont organisées des permanences, » ajoute Véronique Besse, présidente de la commission des actions sani-taires et sociales.

Renseignements : ■ 02 51 37 03 14

Grégory, une fois le coup de feu de midi passé, pourra préparer les tables pour le dîner.

Le portage des repas permet aux personnes âgées de vieillir à domicile.

Nicole Baudry lors de sa remise de la légion d’honneur : « Une médaille reçue pour l’association que je dédie aux veuves et aux veufs du département. »

HANDICAP - Village vacances « Les Quatre Vents » à l’ÉpineLe centre tourne grâce aux adultes handicapés

PERSONNES ÂGÉES - Maintien à domicileUne sécurité pour les familles

DROITS DES VEUVES ET DES VEUFS - Association des conjoints survivants« Aider les autres permet de s’oublier soi-même »

Six logements au cœur de la commune d’Aizenay offrent à des travailleurs handicapés mentaux autonomie et sécurité. Ce nouveau Service d’accompagnement à la vie sociale (SAVS), « Les quatre ron-des », inauguré le 24 avril dernier, est le dernier exemple de soutien que le Conseil général de la Vendée, en partenariat avec l’Adapei Vendée donne aux personnes handicapées. « Ces six studios vont offrir aux rési-dents un cadre agréable et lumineux, avec une kitchenette, une salle de bain et une terrasse donnant sur un espace vert », décrit Luc Gateau, président de l’Adapei Vendée.

La souplesse du SAVS permet une aide quotidienne selon les besoins des résidants. Le personnel accom-pagnant est toujours présent. « Avec eux, le résident définit un projet de vie, précise Véronique Besse, présidente de la commission des affaires socia-les au Conseil général de la Vendée. C’est très important. L’objectif n’est pas qu’il soit oisif, mais qu’il fasse des activités qui lui plaisent. »

De nouveaux logementspour travailleurs handicapés.

Jean-Louis Sanchez a rappelé l’importance de la coopération entre les élus locaux et les associations.

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À découvrir Le Journal de la VendéeDu 18 au 31 mai 2009

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Le dernier ouvrage de l’historien Jacques Marcadé, “Les protes-tants de Vendée”, aux éditions du CVRH, retrace l’histoire d’une reli-gion qui est intimement liée à celle du Bas-Poitou et de la Vendée.

Le protestantisme est l’oublié de l’histoire vendéenne. L’historien Jac-ques Marcadé, de l’Université de Poi-tiers, apporte une lumière nouvelle sur l’histoire religieuse du Bas-Poitou dans son dernier ouvrage paru aux éditions du CVRH (Centre Vendéen de Recherches Historiques), “Les Protestants de Vendée”.

Un haut lieu du protestantisme

Terre catholique, la Vendée fut aussi une terre protestante : « Bien souvent et à juste titre, on considère la Vendée comme un des foyers du catholicisme en France, écrit Jac-ques Marcadé. Mais on a tendance à oublier qu’au XVIe siècle, cette région est un des hauts lieux du protestan-tisme. »

Le XVIIe siècle est l’apogée du protestantisme en Vendée. Avec les évêques issus de la réforme tridenti-ne comme Richelieu, le catholicisme

retrouve progressivement de son in-fluence.

Persécutions révolutionnaires

D’une certaine manière, la Révo-lution unira les deux religions et les conduira à construire l’identité ven-déenne qui est la nôtre aujourd’hui : « L’Église réformée est victime, tout autant que l’Église catholique, de la politique de déchristianisation : les pasteurs doivent remettre leurs lettres de religion et tout recrutement est tari pendant plus d’une décennie », ajou-te Jacques Marcadé.

Jacques Marcadé et son nouveau livre, “Les Protestants en Vendée”.

HISTOIRE - “Les protestants de Vendée”La Vendée, terre chrétienne

À son retour de la Grande Guerre, arrivé à la ferme paternelle, Fernand apprend le décès de sa mère, de son frère et le mariage de sa fiancée. L’épreuve est trop lourde. Le jeune homme décide de quitter son village pour trouver un travail en ville. Il de-viendra charretier à La Roche-sur-Yon.

« Le point de départ de ce livre est le souvenir très précis que j’ai du dernier charretier qui travaillait à la Roche-sur-Yon, explique Marcel Gre-let. Je vois encore son cheval dans les rues de la ville. Ensuite, la trame de mon roman suit les événements historiques, de l’entre deux guerres à l’après Seconde Guerre Mondia-le. » Après son livre « Les griffes du Goulag », l’auteur fait revivre dans cet ouvrage, La Roche-sur-Yon et la Vendée de l’Entre deux Guerres à l’après Seconde Guerre Mondiale.

Renseignements : ■

« Le dernier canasson » Marcel GreletÉditions Cheminements, coll Gens d’ici18€

Le dernier Canasson

BOTANIQUE - Un pin Wollemi planté au cœur de la VendéeJurassique parc aux Olfacties de Coëx

Un pin Wollemi dont l’origine re-monte au temps des dinosaures vient d’être planté à Coëx, au Jar-din des Olfacties. C’est le premier à avoir trouvé refuge dans le grand ouest.

C’est dans le calme exotique du Jardin des Olfacties à Coëx, qu’un arbre datant de l’ère des dinosaures, le pin Wollemi, a trouvé domicile le 21 avril dernier. Cette espèce dont l’origine remonte à 200 millions d’an-nées a été découverte en 1994 dans les gorges de la forêt de Wollemia, au fin fond de l’Australie. Aujourd’hui, cette forêt n’abrite qu’une centaine de pins Wollemi. Pour relancer l’es-pèce, 200 arbres ont été réintroduits à travers le monde. En France, il existait deux plantations officielles. Celle de Vendée est la troisième du genre.

« Ce pin est un survivant inattendu du temps des dinosaures, explique

Patrick Mioulane, botaniste qui a planté le pin à Coëx. Avant 1994, nous n’avions de cette espèce qu’une tra-ce fossilisée datant de deux millions d’années. On la pensait complè-tement disparue. Jamais, nous ne nous serions imaginés qu’elle aurait pu survivre jusqu’à nous. Le pin Wol-lemi a traversé des millions d’années et a résisté à d’intenses périodes de glaciations. On peut dire que c’est une plante très coriace. À mon avis, c’est certainement la découverte botanique la plus phénoménale du XXe siècle. »

Une exceptionnelle vitesse de pousse de 30 cm par an

L’arbre planté à Coëx vient tout droit d’Australie. De la famille des Araucariacées, dont fait aussi partie le « désespoir des singes », il res-semble à un pin traditionnel, sauf que ses feuilles grasses en forme

de fougères ont remplacé les épi-nes. L’arbre se cultive comme le rhododendron, sur une terre pauvre et à l’abri du soleil. Autre spécificité : l’écorce adulte ressemble à du pop-corn trempé dans du chocolat. « Ces arbres ont une rapidité de pousse ex-ceptionnelle, de l’ordre de 30 cm par an, continue Patrick Mioulane. Les plus grands de ces pins en Australie peuvent mesurer 40 m. Mais il faudra bien attendre 400 ans pour que celui de Coëx atteigne cette hauteur. »

L’arbre le plus rare au monde

« Cet arbre est le plus rare au mon-de, souligne Marietta Trichet, maire de Coëx. Une nouvelle ère vient de naître dans notre jardin botanique, c’est celle du jurassique. La commu-ne de Coëx est ravie qu’on ait choisi ce jardin comme écrin pour un tel joyau. C’est le seul parc de l’ouest à en posséder un. »

Au Jardin des Olfacties à Coëx, Patrick Mioulane, botaniste, présente le pin Wollemi qu’il vient de planter.

Le 21 décembre 1793, une se-maine après les massacres du Mans (12 décembre), la colonne vendéen-ne en déroute se réfugie à Savenay. Ils sont à peine plus de 10 000, dont à peine la moitié est en état de porter une arme. Après une offensive héroï-que à un contre trois et qui repousse les 18 000 soldats bleus de Kleber qui se pressent à la sortie de la ville, l’armée républicaine prend le des-sus. Ce sera à nouveau un carnage. Au cœur de la cavalerie bretonne qui accompagne les Vendéens se trouve un jeune capitaine de 27 ans : Terrien dit cœur de Lion. Il échappera à ce massacre et continuera son combat, dans la chouannerie, une autre guer-re de Vendée.

Jeune séminariste lorsqu’éclate la Révolution, Terrien est né à La Rouxiè-re, près d’Ancenis sous Louis XV. Il sera de tous les combats de l’Ouest, participant notamment à la prise de Nantes. Il croisera dans son sillage des hommes illustres, les Bleus Ho-che et Kleber, les Blancs Charette, Bonchamps, Stofflet, mais aussi la Duchesse de Berry, Cadoudal ou en-core le général Hugo… Son épopée ne s’achèvera que sous Napoléon III.

Cette histoire est racontée avec

force précisions dans « Combats d’un Chouan » de Tanneguy Lehi-deux. Il relate les autres guerres de Vendée et les chouanneries qui se sont prolongées dans l’Ouest.

« Combats d’un Chouan, Terrien ■

Cœur de Lion » : par Tanneguy Lehideux - Geste éditions. 448 pages - 23 euros.

LIVRE - les autres guerres de VendéeCombats d’un chouan

Le Réveil fulgentais représen-tera la France au championnat du monde de Kerkrade (Pays-Bas) en juillet prochain. Cette prestigieuse compétition regroupera 270 forma-tions musicales venues de 30 pays différents. Au total, 19 000 musiciens seront présents.

La réputation du Réveil fulgentais n’est plus à faire. Depuis 60 ans, la formation musicale vendéenne parcourt la France et l’Europe pour participer à des manifestations cultu-relles. Dernièrement, elle a animé la Grande parade des 24 heures du Mans.

Wilfrid Montassier, le conseiller gé-néral du canton de Saint-Fulgent a félicité ses animateurs : « Ils sont les acteurs quotidiens du dynamisme et de la vitalité de notre territoire. Ils por-tent haut et loin les valeurs associa-tives et culturelles du pays de Saint-Fulgent et de toute la Vendée. »

Les cavaliers vendéens Éric et Ju-lie Vigeanel ont décroché le bronze aux Championnats de France d’équi-tation, à Pompadour.

Leur cheval, Coronado-Prior, dit « Coco », âgé de dix-neuf ans, est décidément peu enclin à la retraite. Ce compétiteur hors-pair a prouvé une nouvelle fois qu’il en avait enco-re sous le sabot en décrochant cette médaille.

Après sa participation aux Jeux Olympiques de Pékin, pour « Coco », l’heure de la retraite avait en effet sonné. Mais la compétition lui man-quait. C’est la raison pour laquelle, en guise de dernier tour de piste in-ternational, les Vigeanel se sont en-gagés avec lui dans ce championnat de France.

Désormais, le bronze en poche, « Coco » a en ligne de mire les « Euros de Fontainebleau ». La com-pétition se déroule en septembre. Et la conquête de nouveaux horizons auréolés de podiums n’est pas en-core terminée.

Le Réveil Fulgentais au Mondial de Kerkrade

Médaille vendéenne aux Cham-pionnats de France d’équitation

SPORT - Benjamin Chauvin, jeune champion vendéen de cyclismeL’étoile montante de la petite reineOriginaire d’Aizenay, Benjamin Chauvin a le Tour de France en li-gne de mire. Sur route, sur piste ou en cyclo-cross, il accumule les succès et les titres. Ce jeune champion vient d’intégrer le Pôle Espoirs cycliste de La Roche-sur-Yon.

Benjamin Chauvin, jeune cycliste vendéen, vient d’intégrer le Pôle Es-poir cycliste des Pays-de-la-Loire, à La Roche-sur-Yon. Situé au lycée Notre-Dame-du-Roc, le Pôle lui per-met de poursuivre ses études avec un emploi du temps adapté à ses obligations sportives.

Il bénéficie également d’un entraî-nement spécifique avec des séances de massage et de musculation : « Je fais huit heures de vélo par semaine. Évidemment, j’espère devenir cyclis-te professionnel. Dans le sport, on ne sait jamais ce qui peut arriver. Je ne néglige pas la vie scolaire. »

Et pour le moment, côté sport, tout va pour le mieux. L’année 2008 a même été auréolée de succès pour le jeune champion. Alors en Cadet

deuxième année sous les couleurs du VC Challandais, cet agésinate de dix-sept ans a gagné dix-huit cour-ses.

Il a aussi décroché le Trophée Ma-diot, épreuve sur route réservée aux cadets. Ce n’est pas tout, il est sacré champion de Vendée en cyclo-cross et champion de France de poursuite. Le mensuel « Vélo Magazine » lui dé-cerne alors le Vélo d’Or Cadet pour récompenser cette saison parfaite.

Une graine de champion à l’avenir prometteur

Benjamin Chauvin explique cette réussite par sa polyvalence : « Le cy-clo-cross m’apporte de la puissance et de l’endurance tandis que la pour-suite me donne plus de vélocité. En début de saison sur route, mes ad-versaires ont accompli plus de kilo-mètres en préparation physique mais je suis aussi fort qu’eux. »

Attiré par ses performances, l’UC Nantes l’a intégré dans son équipe Junior. Il a déjà gagné deux cour-ses et s’est illustré dans l’épreuve

de l’Étoile Sud Limbourg, en Belgi-que. Il y a remporté le maillot vert en inscrivant le meilleur temps au

classement général avec vingt-huit secondes d’avance sur le second. Ça promet.

Benjamin Chauvin, un cycliste polyvalent dont on devrait entendre parler.

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Dossier

Allo les spécialistes ! Je veux passer au solaire

L E S É N E R G I E

Mille diagnostics énergétiques

Photovoltaïque : du ciel à la prise Eau chaude solaire Géothermie : la

« Nous allons faire de la Vendée le premier département pour l’utilisation de l’énergie solaire », annonce Phi-lippe de Villiers, président du Conseil général de la Vendée. Le Département lance ainsi son plan Vendée Solaire, un ensemble d’actions destinées à tirer tout le parti d’une ressource éner-gétique inépuisable et dont la Vendée est particulièrement riche : le soleil. De la formation aux conseils aux particu-liers, en passant par des aménage-ments sur tous les toits des bâtiments du Conseil général, c’est un très grand chantier qui vient de démarrer.

Qui dit énergie solaire pense bien souvent cellule photovoltaïque, pour transformer les rayons du soleil en électricité, ou encore chauffe-eau so-laire… Or le soleil est aussi à l’origine de la plupart des énergies renouve-

lables. En particulier, la biomasse — les arbres et le végétal — n’est rien d’autre qu’un stock d’énergie solaire, transformée par la chlorophylle en matière combustible renouvelable. La géothermie, tire, elle aussi, son énergie des rayons du soleil. Ceux-ci chauffent la terre qui conserve la chaleur, qui peut alors être utilisée… Même processus pour l’aérothermie à la différence près que la chaleur est prélevée dans l’air.

Le soleil père de toutes les énergies renouvelables

La Vendée reçoit du soleil 550 fois plus d’énergie qu’elle n’en consom-me. C’est ce qu’avait démontré une étude réalisée l’année dernière. Elle va désormais employer tous les

moyens disponibles pour exploiter la ressource solaire sous toutes ses formes, sans nuire aux paysages et à l’environnement. C’est tout le sens de ce grand plan Vendée Solaire. Fondé sur des diagnostics précis et personnalisés, il va permettre à cha-que Vendéen de mettre en œuvre les technologies les mieux adaptées à sa situation. Particuliers, entrepreneurs, collectivités, tous les Vendéens sont concernés. Ils vont être incités à pré-férer les installations qui valorisent les énergies issues du soleil et qui per-mettent d’économiser l’énergie.

Panneaux solaires sur tous les toits

La maison idéale sera désormais une maison à énergie positive. Au

pire, elle sera économe en énergie, au mieux, elle en produira plus qu’elle n’en utilise. Les bâtiments du Conseil géné-ral vont se doter de panneaux solaires, pour produire du courant et de l’eau chaude. Le bois récolté lors de la taille des haies le long des routes va servir au chauffage des centres routiers. Des centrales électriques solaires sont en passe de voir le jour, en particulier sur les anciens sites de stockage des dé-chets ménagers… La liste des actions augmentera au fil des mois.

Recherche et formation

En effet, le Département va égale-ment investir dans la recherche, en soutenant des étudiants chercheurs et des entreprises qui misent sur les énergies solaires. Des formations spé-

cifiques sont en projet, à l’image de l’Institut décentralisé spécialisé dans les métiers de l’environnement et du bâtiment qui a ouvert cette année.

« Une construc-tion bois craint-elle plus le feu qu’une autre ? » « Quelqu’un peut-il m’aider à mesurer les dé-

perditions d’éner-gies de mon loge-ment ? » « Ma mai-son est-elle bien

orientée ? » « Ai-je intérêt à installer un

chauffe-eau solaire chez moi ? » « Quelles sont les aides pour l’installation

de panneaux solaires, d’une pompe à chaleur, d’un poêle à bois ? »

À toutes ces questions, mais aussi à beaucoup d’autres concernant les économies d’énergie et les dispositifs pour construire vert, les Vendéens vont pouvoir avoir facilement

des réponses. Le Conseil général est en effet en train de mettre en place un numéro vert que tout un chacun pourra appeler pour s’y re-trouver dans la masse d’information disponible sur le sujet. Ce numéro sera disponible dès le 1er juillet. Il sera rendu public à ce moment. Ce sera une sorte de guichet unique à destination à la fois des particuliers, mais aussi des entreprises, des as-sociations et des collectivités : la « hot line » de l’énergie renouvela-ble en Vendée. Au bout de la ligne se trouvera un spécialiste qui saura apporter les bonnes réponses rapi-dement.

Il saura orienter ses correspon-dants vers les bons interlocuteurs, pour un diagnostic, ou pour une étude, aussi bien que répondre pré-cisément aux questions. Il aura éga-lement la possibilité de proposer aux Vendéens l’un des mille diagnostics annuels qui vont être proposés.

Photovoltaïque, chauffage solaire, biomasse, géothermie, aérothermie, l’avenir énergétique de la Vendée réside dans le soleil qui chauffe son territoire tout au long de l’année. Information, formation, aide concrète pour réaliserdes projets, le Conseil général lance toute une séried’actions en faveur des énergies solaires.C’est le plan Vendée Solaire, grâce auquelnotre département va devenir le premierpour l’utilisation de l’énergie la plus inépuisableet la plus propre : le soleil.L’étude menée voici un an l’avait démontré :la Vendée est un département privilégiépour son ensoleillement.Cet avantage est en passed’être exploité.

Plan Vendée Solaire

La Vendée, premier département solaire

Le soleil s’exposeUne exposition consacrée au

soleil prendra place dans le hall de l’Hôtel du Département du 15 avril au 27 juin 2010. Les

visiteurs y découvriront le soleil sous toutes ses facettes, comme source de vie ou comme source

d’énergie. Des conférences ponctueront l’événement pour

donner aux Vendéens un maxi-mum d’informations sur le sujet.

« Inutile de s’équiper d’une pompe à chaleur si c’est pour chauffer l’exté-rieur », explique cet expert de l’éner-gie renouvelable. En clair, avant de changer de système de chauffage, mieux vaut isoler son logement. C’est pour prendre les bonnes décisions dans le bon ordre que le Conseil gé-néral met en place « mille diagnos-tics gratuits » pour les particuliers.

En appelant le numéro vert qui sera en service dès le 1er juillet (lire ci-contre), ceux-ci vont pouvoir être informés du professionnel le plus proche et le mieux à même d’exper-tiser leur logement pour leur indiquer les travaux à réaliser. Ce dispositif qui va permettre aux Vendéens de bénéficier d’un financement à 100% de leur diagnostic, vient compléter ceux qui existent déjà pour les com-munes et pour les professionnels.

En effet, le Département finance déjà à hauteur de 30% les diagnos-tics réalisés sur les bâtiments com-

munaux et ceux réalisés pour des entrepreneurs à hauteur de 50%.

Les particuliers qui décideront de réaliser les travaux préconisés pour-ront bénéficier d’une aide dépar-tementale supplémentaire (lire par ailleurs).

Les cellules photovoltaïques per-mettent de transformer la lumière du soleil en électricité. Cette techno-logie progresse considérablement et est arrivée aujourd’hui à un fort niveau de fiabilité. Des dispositifs d’aides permettent aux particuliers et aux professionnels d’équiper leurs bâtiments de panneaux photovoltaï-ques, pour leur propre production, mais aussi pour revendre la produc-tion à ERDF. La revente permet alors de financer les travaux.

Le chauffe-eau solaire permet de produire de l’eau chaude, pour la salle de bain ou pour la cuisine, mais aussi pour le chauffage. Il vient alors en appoint d’une chau-dière. Les chauffagistes et les ins-tallateurs de chaudières proposent de nombreux systèmes qui peuvent ainsi être couplés avec un chauffe-eau solaire. C’est en fait le moyen le plus direct et le plus efficace pour les particuliers d’exploiter l’énergie qui vient du ciel.

Aux saisons chaudes, le soleil chauffe la terre, qui conserve cette énergie tout au long de l’année. La géothermie de surface consiste à capter la chaleur so-laire stockée dans le sol pour la diffuser ensuite dans un bâtiment. Un réseau de tuyauterie circule sous la terre, dans le jardin. Il contient un fluide qui y circule et est ainsi chauffé. La chaleur collectée est concentrée grâce à un compresseur. Ce dispositif chauffe alors des radia-teurs, mais il peut aussi chauffer l’eau du robinet.

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Jean-Philippe Dreuille,secrétaire général d’ERDF Vendée

Point de Vue

E S S O L A I R E S

Les Vendéens aidés à s’équiper

Des toits solaires à grande échelle

Une maison solaire exemplaire en Vendée

chaleur de la terre Bois énergie, la biomasse Aérothermie : pompe à air ambiant

Un chauffe-seau solaire, des pan-neaux photovoltaïques, l’isolation de la maison, ou bien un chauffage géothermique, le Conseil général va apporter son aide concrète aux Ven-déens qui vont décider de « passer à l’ère solaire ». Cette aide passera né-cessairement par un diagnostic (lire ci-contre). Très simplement, ce sont les préconisations des experts que le Département aidera. Son bonus so-laire s’ajoutera aux déductions d’im-pôts et aux subventions qui existent. Elle s’adaptera aux dispositifs déjà mis en place.

Bonus solaire aux particuliers

Les propriétaires qui engagent des travaux avec l’aide de l’ANAH, notamment dans le cadre des opé-rations programmées d’amélioration

de l’habitat (OPAH) pourront voir leurs aides majorées de 5% s’ils mettent en œuvre les préconisations des experts.

Les bénéficiaires du programme « Propriétaire en Vendée », pour leur part, pourront prétendre à une enve-loppe supplémentaire de 500 euros pour réaliser les travaux recomman-dés dans leur diagnostic.

Soutien aux professionnels

Une majoration de 10% des aides départementales pourra être octroyée aux professionnels qui réalisent des actions jugées prioritaires par le dia-gnostic. Les agriculteurs pourront également profiter d’une majoration de 10% de leurs aides du Plan de Per-formance Energétique mis en place par l’État, s’ils engagent des travaux

jugés prioritaires lors de l’élaboration de leur diagnostic énergie.

Partenaire des collectivités

Le Département va également aider les communes à améliorer les performances énergétiques de leurs bâtiments. Ainsi, il accordera un bo-nus solaire de 10% aux actions prio-ritaires inscrites dans les diagnostics énergétiques, dans le cadre des Contrats environnement ruraux et des diverses actions qui existent.

En bordure de l’A87 à Beaurepai-re, sur le toit de la nouvelle usine du Groupe Briand, 10 000 m2 de pan-neaux, soit l’équivalent d’un terrain de football, captent l’énergie émise par les rayons du soleil. « Hier, on a produit 1 500 kW/h, assure Emma-nuel Morisot, responsable des filiè-res énergies du groupe Briand. Avec cette production d’énergie, on a de quoi faire vivre en un an 400 person-nes. Et cela permet d’éviter de rejeter dans l’atmosphère 180 tonnes de Co2 par an. »

Le groupe Briand est spécia-lisé dans la charpente métallique et l’étanchéité de grands bâtiments. Depuis peu, il propose à ses clients d’équiper leurs toits de panneaux solaires : « Nous sommes de plus en

plus en contact avec des industriels qui veulent construire leur bâtiment dans le respect de l’environnement, explique Gil Briand, directeur géné-ral du groupe Briand. C’est une ma-nière aussi pour eux de rentabiliser la construction ou la rénovation de leur usine. Des hypermarchés ven-déens viennent de nous commander

des panneaux. Nous allons réaliser 40 000 m2 de couverture en Vendée, mais aussi à Marseille ou à Dax. » La Vendée dispose aujourd’hui d’au moins 500 hectares de toiture dispo-nible sur les bâtiments industriels et agricoles.

Des panneaux solaires en guise de toits

Les panneaux solaires qui cou-vrent la nouvelle usine du groupe Briand servent à la fois de toit étan-che pour le bâtiment et de capteurs d’énergies. « Ces panneaux sont en membrane bitumineuse, continue Gil Briand. Ils résistent à la grêle et sont 100% recyclables. Le gros avantage, c’est qu’on assure aussi l’étanchéité

du bâtiment : ce sont deux produits en un. Cette usine est actuellement la plus grande centrale photovoltaï-que sur membrane bitumineuse au monde. »

Une véritable prouesse technologique

« Cette centrale est à la hauteur de l’ambition internationale de la Vendée, précise Véronique Besse, conseillère générale du canton des Herbiers. C’est une véritable prouesse technologique qui permet de rivaliser avec les projets innovants des autres grands pays du monde. Roger et Gil Briand ont parfaitement orchestré exigences économiques et nécessités écologiques. »

Comme progresse la produc-tion d’énergie solaire en Ven-dée ? La progression du solaire en Vendée est exponentielle, avec plus de 300% de croissance en 2008, par rapport à l’année 2007. C’est un véritable champ de dé-veloppement durable pour notre département, doublement au vert, aussi bien au niveau économique, ce qui est précieux pour relancer l’emploi sur le département, mais également d’un point de vue éco-logique, avec une électricité pro-duite entièrement renouvelable.

Que peut représenter à l’ave-nir la production solaire ? En 2009, nous prévoyons un nouveau record, avec environ 1 000 nouvelles installations recor-dées par nos techniciens sur le ré-seau de distribution public d’élec-tricité exploité par ERDF (Electri-cité réseau Distribution France), pour la Vendée. Ces résultats sont très encourageants et position-nent la Vendée au 2° rang des trois régions Pays de Loire, Bretagne et Poitou Charente. Dès 2010, la Vendée pourra ainsi produire plus de 9 millions de kwh d’électricité solaire photovoltaïque, qui per-mettront d’alimenter près de 2 500 foyers vendéens.

Le plan Vendée solaire, peut-il aider à faire progresser la si-tuation des énergies renouvela-bles ? La situation privilégiée de la Vendée lui permet de bénéficier d’un ensoleillement exceptionnel, supérieur à la côte atlantique du Pays basque par exemple. Instal-ler des panneaux photovoltaïques à son domicile est donc possible, cela correspond à une volonté écologique de nos concitoyens. ERDF accompagne les raccorde-ments sur le réseau de distribution d’électricité en s’engageant sur les délais. Nos concitoyens ont cependant besoin d’informations, de conseils, afin de combiner les économies d’énergie, (l’énergie la plus renouvelable étant celle que nous ne consommons pas !), avec l’installation de panneaux photo-voltaïques. Pour cela, l’initiative du Conseil Général de mettre à dis-position des Vendéens un numéro vert pour se renseigner et d’aider à la réalisation de diagnostics énergétiques est à saluer. Je gage qu’elle saura insuffler une dynami-que encore plus forte au compor-tement écologique des Vendéens.

« Le PlanVendée Solaire va insuffler une nouvelle dynamique »

Le Journal de la VendéeDu 18 au 31 mai 2009

D u 1 8 a u 3 1 m a i 2 0 0 9 - N u m é r o 1 1 7 7

Le bois est le produit de la trans-formation de l’énergie solaire grâce à la photosynthèse. Par un long dé-tour, la chaleur qui rayonne du poêle en hiver est un peu celle du soleil. Du bois déchiqueté, résultant de l’entre-tien des haies bocagères aux pelets de bois, les formes du bois énergies sont très variées. Il existe des solu-tions pour tous, selon les capacités de stockage de chacun et les res-sources disponibles à proximité. Les chaudières à bois modernes ont des

rendements très importants pour un très faible niveau de rejet de gaz, avec des systèmes d’alimentation automatique.

L’air qui nous entoure est naturel-lement chauffé par le soleil. Il peut sembler froid en hiver, mais l’éner-gie qu’il contient ne demande qu’à être exploitée, grâce à l’aérothermie. Très simplement, cette technologie consiste à capter les calories de l’air, à les comprimer grâce à une pom-pe, pour chauffer soit de l’air, soit de l’eau. Ce système est aussi appelé « pompe à chaleur ». C’est une tech-nologie qui s’améliore, mais qui doit être employée avec discernement en

fonction des besoins et des condi-tions climatiques ambiantes.

Elle est la troisième maison so-laire à énergie positive en France et la première dans les Pays-de-la-Loire. Située à Saint-Hilaire-de-Riez, elle accueille depuis octobre 2008 le bureau d’études Alliance Soleil qui en est à l’origine. Elle a bénéficié du soutien actif du Conseil général de la Vendée. Les Vendéens peuvent s’en inspirer… Et demander conseil à son concepteur

Face au soleil

D’apparence, elle a tout d’une maison familiale tradi-tionnelle. D’une surface de 165 m2, elle est située au sein d’un quartier résiden-tiel. Les murs sont en ossa-ture bois et sont surisolés par du papier recyclé. La façade sud est largement ouverte avec des vitrages très performants qui lais-sent pénétrer la chaleur des rayons du soleil. Au nord, un minimum de fenêtres as-sure le confort de l’éclairage

naturel. Le système VMC double flux (Ventilation Mécanique Contrôlée) as-sure le renouvellement de l’air tout en le préchauffant. « Toute cette maison est orientée par rapport au soleil, pour profiter passivement de son énergie et de sa chaleur, explique Jean-Paul Louineau, le créateur de cette maison et le responsable d’Alliances Soleil. L’été, des stores extérieurs à lames orientables empêchent le soleil de pé-

nétrer. »

37 m2 photovoltaïques

Le toit va donner à la maison son excédent d’énergie. À la place des tuiles, 37 m2 de panneaux photo-voltaïques produisent de l’électricité et 5 m2 de panneaux solaires ther-miques servent à chauffer l’eau. La maison passive devient ainsi posi-tive, c’est-à-dire qu’elle produit plus d’électricité qu’elle n’en consomme.

« Cette maison est un investis-sement pour les générations futu-

res, conclut Jean-Paul Louineau. L’énergie solaire est très abon-

dante en Vendée : rien que le solaire passif, c’est 15 à 25% d’économie

d’énergie. Alors, pourquoi s’en priver ? »

Renseignements : ■ 02 51 54 16 06

Le Département coiffeses bâtiments

de panneaux solaires

Dès 2010, les toitures des bâti-ments du Conseil général produi-ront de l’électricité. Le Département a lancé un appel à candidatures en avril dernier pour trouver un exploi-tant des usines électriques photo-voltaïques dont les chantiers vont démarrer.

12 collèges et 10 autres bâtiments sont d’ores et déjà concernés par cette démarche. Celle-ci sera ensui-te étendue à tous les bâtiments du Conseil général. La première cen-trale photovoltaïque du Département verra le jour cet été sur le collège « Les Sicardières », de l’Ile d’Yeu.

Le Conseil général va multiplier les initiatives afin que plus un mètre carré exposé au soleil ne reste inex-ploité. « L’énergie solaire peut être exploitée facilement sans préjudice pour l’environnement ni pour les pay-sages, rappelle Philippe de Villiers. Le Conseil général va être exemplaire en transformant tous ses bâtiments en centrales photovoltaïques et en en faisant des bâtiments à énergie positive. »

Dans cet objectif, le Département va encore augmenter ses exigences en matière d’isolation et d’économie d’énergie. Les prochains projets de constructions répondront aux nor-mes les plus exigeantes, bien au-de-là de la norme BBC (bâtiment basse consommation). Grâce à ces nou-velles exigences, la Vendée restera exemplaire en la matière et réalisera des économies importantes.

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Plus de 5 000 en selle sur les pistes du département, près de 3 000 de plus à Olonne-sur-Mer pour profiter de la fête, les Vendéens ont massivement participé à la Journée Vendée Vélo organisée par le Conseil général de la Vendée dimanche 3 mai.

Union pour la Majorité Départementale

Des chantiers au nom de l’intérêt de tous les VendéensAvec l’ouverture de l’échangeur de Fontenay-le-Comte et la dénivellation du rond-point de l’Atlantique, à La Roche-sur-Yon, le désenclavement routier vendéen vient de franchir à nouveau un pas important. Le rond-point de l’Atlantique est la première pierre du contournement nord de la capitale vendéenne. Cet axe routier supporte jusqu’à 20 000 véhicules par jour, une circulation qui avait tendance à s’engorger à proximité des giratoires, en particulier à l’intersection avec la route d’Aizenay. Une circulation d’usagers locaux y interférait avec le flux des véhicules circulant sur de longs trajets, notamment sur la route des vacances. Après l’ouverture en juillet dernier du contournement sud et l’avancée significative du contournement nord, c’est une véritable ceinture de voies rapides qui va bientôt permettre à tous de circuler en toute sécurité sans rencontrer d’obstacles majeurs autour de La Roche-sur-Yon. Deux autres carrefours giratoires vont connaître eux aussi une dénivellation prochainement : aux Oudaires (route de Cholet) et aux Etablières (route de Nantes). Il restera alors à élargir la route, pour en faire une deux fois deux voies. Ces travaux sont entièrement financés par le Conseil général de la Vendée. Les grands projets méritent d’être menés dans l’unité et, si possible, avec, comme par le passé, le soutien financier de tous les partenaires. Cette unité a montré son efficacité pour l’arrivée du TGV en Vendée. Elle devrait parvenir à faire avancer les dossiers des voies ferrées Nantes-Bordeaux et Nantes-Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Dans cet esprit, le Département va être un partenaire actif de la restauration de plusieurs quartiers de La Roche-sur-Yon. Ce très important chantier va permettre de reconstruire et de réhabiliter près de 1 200 logements. Toujours à La Roche-sur-Yon, le Conseil général participe à l’agrandissement de l’école d’ingénieur, l’ICAM (ex IST). Il favorise la création d’instituts décentralisés à travers tout le territoire. Ces établissements forment les futurs cadres et dirigeants des entreprises vendéennes.

Le Groupe des élus socialistes et républicains

Le désenclavement de la Vendée : la stratégie des collectivités locales payanteLe Conseil Général de la Vendée vient d’inaugurer la dénivellation du rond-point de l’Atlantique (à l’entrée de la route d’Aizenay) sur le contournement nord de La Roche sur Yon. Cette réalisation était attendue par les Yonnais et plus largement par tous les vendéens et visiteurs de passage. Avec cette nouvelle configuration, qui doit se prolonger par la dénivellation des autres ronds points du contournement nord, c’est la phase finale de l’opération centrale du désenclavement de la Vendée qui est en cours. Une phase financée à 100% par le Conseil Général, contrairement aux précédentes, ce qui constitue une avancée significative en matière d’équité, les riverains d’un équipement départemental n’étant plus condamnés à la double peine fiscale. Lors de l’inauguration, nous avons pu constater le succès de la stratégie élaborée en 1989 par le Président du Conseil Général de la Vendée et le Maire de La Roche sur Yon : il s’agissait d’obtenir de l’Etat la réalisation un contournement sud avant de terminer le nord afin de ne pas se voir opposer l’argument de l’inutilité de réaliser la continuité autoroutière au sud. En effet, tous les vendéens s’accordent sur le fait que les deux contournements étaient nécessaires. La stratégie de se battre ensemble pour le dé-senclavement a été payante et a permis d’obtenir, au gré des alternances politiques nationales, les deux autoroutes ou encore l’électrification de la ligne SNCF Nantes-La Roche sur Yon-Les Sables d’Olonne. Cette stratégie, qui a montré son efficacité, pourrait être étendue à d’autres grands dossiers essentiels pour les vendéens : l’habitat, et notamment la réno-vation urbaine des grands ensembles de logements sociaux vieillissants, mais aussi l’économie, avec la nécessité de répondre aux enjeux de l’économie de l’intelligence en renforçant le lien entre recherche, enseignement et entreprises, ou encore aménagement du territoire, avec la possibilité, en lien avec le Conseil Régional, de faire émerger des équipements publics structurants pour le territoire. Sur ces dossiers, comme sur le désenclavement, communes, intercommunalités, département et Région peuvent se retrouver, dans l’intérêt des vendéens.

Tribunes des Groupes de l’Assemblée Départementale

8 000 participants à la Vendée Vélo

Les Vendéensà la conquête de leurspistes cyclables

Luc et Eugénie ont bouclé leur tour d’Olonne, 17 km, en presque deux heures. Ils ont roulé à leur rythme et à celui de Bérénice, sur un petit vélo rose. La fillette ne semble pas plus fatiguée que son papa qui, pour sa défense, a traîné une charrette dans laquelle deux jumeaux de 3 ans, Ki-lian et Maxime, ont fini par s’endormir. « On en a vraiment bien profité, sourit Eugénie. Les pistes sont sécurisées. Les bénévoles ont fait un super bou-lot et dans la bonne ambiance. C’est quand la prochaine ? »

En famille ou entre pros

Tandis que la petite famille gare ses vélos dans le parking aménagé, trois sportifs aux VTT dernier cri se renseignent : « On arrive de Longe-ville, comment ça se passe main-tenant ? » Pas plus éreintés que ça, les trois cyclistes comptent bien se restaurer, profiter des spectacles et retourner chez eux… par le même chemin.

La Vendée Vélo a fédéré tous les publics. Des habitués des chemins

balisés et des aventuriers du tout terrain ont côtoyé dans

la bonne humeur des familles adeptes de la

ballade en toute tran-quillité. Pour Gérard Faugeron, conseiller général des Sables-d’Olonne, cette manifestation a été « un grand succès populaire. Elle a rassemblé les habi-tants de tout le pays des Olonnes, mais bien au-delà. »

Depuis Mouille-ron-le-Captif, pour

les plus courageux de l’intérieur des terres, ou

aux départs de Longe-ville-sur-Mer et de La Bar-

re-de-Monts, pour les spor-tifs du littoral, les cyclistes ont

convergé vers Olonne-sur-Mer durant toute la journée.

À chaque carrefour, des bénévo-les assuraient la sécurité. À espaces réguliers, des volontaires de la sécu-rité civile et des secouristes étaient présents pour soigner les bobos. Tout au long des parcours, des ex-perts du vélo pouvaient dépanner les machines défectueuses. « Il y en a qui sont venus avec des clous qui n’avaient pas roulé depuis dix ans et qui en ont profité pour une petite remise en route », glisse l’un d’entre eux…

À Olonne-sur-Mer, les animations se sont enchaînées. Anne-Caroline Chausson, reine olympique de BMX à Pékin, a enchaîné les démonstra-tions de sauts pour un public conquis. Les séances d’initiation ont fait naître des vocations. « Peut-être qu’il y a là la prochaine médaille olympique », a suggéré la championne face à l’en-gouement du public. Les Gorges sè-ches, la banda de Limoges qui avait fait le déplacement et le Bagad de Saint-Nazaire se sont succédés pour assurer l’ambiance musicale, tandis que le cirque Rech et le magicien Bertrand Loth ont fait salle comble à chaque représentation.

Bravo les bénévoles !

« Les Olonnais ont de quoi être fiers de cette grande fête, a félicité le maire d’Olonne, Yannick Moreau. Toutes les associations de la commune ont joué le jeu. C’est la première fois qu’elles sont ainsi réunies et elles ont fait un tra-vail remarquable. » Un constat partagé

par Marcel Gauducheau, chargé des sports au Conseil général, pour qui, « le succès de cette journée organisée par le Conseil général, est à attribuer aux 700 bénévoles qui se sont mobi-lisés. Nous les remercions. Quant à tous ceux qui ont pédalé pendant cette belle journée, ils n’ont plus qu’à faire découvrir à leur tour nos 770 kilomètres de pistes cy-clables à leurs amis. »

Les bénévoles prêts à signer à nouveau

« C’était vraiment la fête du vélo… »« C’était vraiment une fête du

vélo, pour tous les âges. Franche-ment j’espère que ça se renouvel-lera… »

Didier Bessire, vice-président des Bénévoles des Olonnes.

« C’était une journée 100% réussite. Localement, pour la pre-mière fois, toutes les associations d’Olonne-sur-Mer ont travaillé en-semble. Nous avons ainsi pu faire vraiment connaissance et créer des liens : c’est une très bonne chose pour l’avenir. »

Eric Migner, président du Pays des Olonnes Cycliste.

« C’était une superbe manifes-tation. Le soir, j’ai demandé : “la prochaine, ce sera où ? Si ça se renouvelle, je signe. Ce succès va

certainement faire venir des gens au vélo, comme des familles, ou des jeunes. Il y en a qui ont spé-cialement investi dans des vélos pour l’occasion ! Du côté des bé-névoles, la satisfaction est com-plète. »

Michel Couturier, président du Comité départemental du tourisme de Vendée.

« Le soir, j’ai fermé le circuit de-puis Saint-Gilles et j’ai croisé des participants qui revenaient d’Olon-ne. Tous étaient enchantés. Mon association a l’expérience des manifestations cyclistes. Celle-ci était vraiment très bien. On a été surpris du succès. »

Georges Cerf, président du Vélo Club de Saint-Gilles, de-puis 15 ans.

Le Journal de la VendéeDu 18 au 31 mai 2009Le fait de la quinzaine

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Le Journal de la VendéeDu 18 au 31 mai 2009Sortir en Vendée

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Pour la période du 15 mai au 22 juillet prochain, les cédéthèques ont préparé de nombreuses anima-tions autour du thème « Écriture, musique, cinéma : à la rencontre des métiers d’art » : expositions, specta-cles, ateliers pour enfants, ateliers pour adultes et concert…

Le public découvrira plusieurs ex-positions : « 100 ans de cinéma d’ani-mation » à La Gaubretière, « Pierre et son oie » autour du court-métrage réalisé par José Xavier à Montaigu. Deux thèmes d’exposition seront repris dans ces deux cédéthèques « Instruments de musique du mon-de », « enluminures et calligraphies ».

Pour les enfants, la Compagnie du Soulier Magique proposera « Le Drô-latic Show ». Un spectacle de chan-sons, rehaussé d’une histoire pleine d’humour, le tout porté par des ma-rionnettes et des textes drolatiques.

Deux ateliers de reliure « Fabrica-tion d’un marque-page » et de ci-néma « Initiation au cinéma d’anima-tion » seront proposés aux enfants tandis que les parents pourront eux aussi s’initier à l’enluminure avec

l’atelier « carnet avec couture à la ja-ponaise ».

Enfin, le vendredi 12 juin à 20h30 le jazz Chamber Orchestra donnera un concert exceptionnel à la cédé-thèque de Montaigu.

Renseignements, inscriptions : ■

Montaigu : 02 51 06 43 43La Gaubretière : 02 51 57 49 00

CédéthèquesÀ la rencontredes métiers d’art

DU 15 MAI AU 22 JUILLET

Animations dans les rues, soirées à la conserverie, concerts au village du jazz, la 26e édition du Festival St Jazz sur Vie propose un riche pro-gramme. Du vendredi 22 mai au dimanche 31 mai, Saint-Gilles-Croix-de-Vie sera la capitale du jazz.

Les festivités débuteront le 22 mai par une soirée Gospel avec la cho-

rale Deep River Voices à l’Église Saint-Gilles. La semaine suivante, le 29 mai, le Bermuda Brass Band déambulera dans les rues, avant l’ouverture du festival dans la soi-rée. Au programme, deux soirées à la Conserverie avec Yaron Herman Trio, Géraldine Laurent « Time out trio », Craig Adams et The New Or-leans Voices.

Au village du jazz installé sur le quai du Port Fidèle, plusieurs grou-pes de jeunes dévoileront leurs ta-lents. Le public pourra applaudir, en-tre autres, Bleu, Blanc, Blues Quar-tet, Benoît Berthe Quartet, Blue Apple Quartet…

Tout au long du week-end, des artistes (Yannick neveu trio, Ziganzik, Marion Thomas quartet, Biguizi Fan-fare) donneront des concerts sur des podiums placés de part et d’autre en ville.

Tarifs : ■ 30 et 31 mai : 30€ et 20€

Animations extérieures gratuitesRenseignements : 02 51 55 03 66

Le dimanche et le lundi de Pentecôte, à Nieul-sur-l’Autise, la fête de la meune-rie permettra aux Vendéens de retrouver des savoir-faire anciens avec le meunier, le sabotier, le vannier, la dentellière, le charron, sentir le bon pain cuire dans le four à bois, écouter le blé s’écraser entre les meules de silex, admirer le pétrissa-ge des boulangers, écrire à la plume sur le banc de l’école communale et admi-rer quelques races protégées (baudet,

maraîchine, poule de Marans, ...).Les animations commenceront dès

dix heures les dimanche et lundi avec du théâtre et de la musique. Orchestre et bal viendront animer les soirées du samedi et du dimanche.

Renseignements : ■ 02 51 52 47 43 www.fetedelameunerie.over-blog.frEntrée : 6,50 euros et gratuit pour les moins de 14 ans.

Le jeudi de l’Ascension, 21 mai, les « Festives de l’Engraisserie », entre La Réorthe et Sainte-Her-mine organisé par les « roulot-tes du Sud Vendée » propose de nombreuses animations autour du cheval de trait.Les 20 chevaux des « Roulottes du Sud-Vendée » se mettront au travail. Les travaux des chevaux de trait n’auront plus aucun secret pour les visiteurs. Travaux des champs, dé-bardage, maréchalerie, conduite d’attelage... Artistes, artisans et producteurs des produits du terroir présenteront leurs créations. Cette année le public

pourra découvrir de nouveaux mé-tiers : ferronnerie, sculpteur sur bois, maroquinerie, tissage, fabrication de bijoux…Enfi n, des promenades découvertes seront aussi proposées avec la mai-son de l’âne, avec la joyeuse pagaie ou encore avec les calèches des « roulottes du sud-Vendée ».Des espaces jeux seront à la dispo-sition des enfants.Enfi n, à partir de 19 heures un dîner champêtre sera animé par Christo-phe et Vincianne.

Tarifs : ■ entrée gratuite sur le siteRenseignements : 02 51 46 83 49

L’école Départementale du Pa-trimoine, à l’Historial de la Vendée, propose un stage pour les adultes de croquis et de gravure à l’abbaye de Maillezais, le samedi 6 juin pro-chain.

À la manière d’Octave de Ro-chebrune, lithographe vendéen du XIXe siècle, les stagiaires découvri-

ront et pratiqueront à l’abbaye de Maillezais, au grand air, leurs vieux rêves d’enfants en réalisant croquis, mise en encre et hachure avec l’aide précieuse de Frédéric Mercier, artiste peintre. L’atelier abordera également la gravure sur cuivre et l’impression.

C’est l’occasion pour les adultes intéressés de déployer tout leur ta-lent au cours d’une journée.

Le stage se déroulera de 9 h 30 à 17 h 30. Le tarif comprend la pres-tation d’un professionnel du patri-moine, les consommables et la réa-lisation du stagiaire. Les inscriptions se font au plus tard 15 jours avant la date du stage et dans la limite des places disponibles.

Renseignements et inscriptions : ■

02 51 52 28 69Tarifs : 45 euros par jour, fournitures et accessoires compris.

Nouveau spectacle organisé par la Société Philharmonique de Nalliers, « Regards de vie » mettra en scène différents personnages dans un hall de gare. Le train de l’orchestre phil-harmonique s’arrêtera de « regards en regards », sur tous ces moments drôles ou émouvants d’une vie bien remplie.Les chants seront interprétés par la chorale de la société philharmonique et les enfants des écoles primaires de Nalliers et de Mouzeuil-Saint-Martin, accompagnés de l’orchestre philharmonique.Les premiers concerts auront lieu le samedi 6 juin à 20h30 et le dimanche 7 juin à 15h à la salle des fêtes de Nalliers. Deux autres suivront, le ven-

dredi 12 juin et le samedi 13 juin à 21h à la salle des fêtes de Mouzeuil-Saint-Martin.

Tarifs : ■ 8€ adultes, 4€ enfants.Renseignements, réservations :02 51 30 95 45

Saint-Gilles-Croix-de-Vie26e Festival St Jazz-sur-Vie

Nieul-sur-l’AutiseLa fête de la meunerie

Autour du cheval de traitLes Festives de l’Engraisserie

Abbaye de Maillezais« Du croquis à la gravure »

Nalliers / Mouzeuil-St-MartinRegards de vie

DU 22 AU 31 MAI

DU 30 MAI AU 1ER JUIN

JEUDI 21 MAI

SAMEDI 6 JUIN

À PARTIR DU 6 JUIN

LES 30 ET 31 MAI Festival à Rocheservière100 peintres dans les rues

Le Festival d’artistes du canton de Rocheservière, le rendez-vous des peintres et de leurs chevalets, se dé-roule cette année les 30 et 31 mai. Les expositions ont lieu dans la Mai-son de l’Intercommunalité (21, rue de Péplu).

Le parrain 2009 est l’artiste nantais Daniel Bassin. Il travaille le figuratif à l’encre de chine. Les invités d’hon-neur sont la peintre roumaine Maria-na Mihut, le céramiste local Franck Arnaud et La Compagnie La Soulère (sculpture sur pierre).

Les animations sont : le concours de peinture dit « concours semaine », du samedi 23 au samedi 30 mai. Les participants réalisent une œuvre re-présentant une vue cantonale.

« Le concours week-end », les 30 et 31 mai. Une centaine de peintres « croquent » une vue du vieux bourg de Rocheservière, sous le regard du public.

Enfin, le concours enfants, le 31 mai, permet aux jeunes pinceaux de 6/11 ans, de peindre ou dessiner

dans les rues de Rocheservière. En-trée gratuite.

Renseignements : ■ 02 51 94 94 28 ; www.peindredanslesrues.org

Festoyeries au jardinde Bazoges-en-Pareds

Visite des Archivesdépartementales de la Vendée

Le dimanche 7 juin, l’équipe d’ani-mation du donjon et du jardin médié-val de Bazoges-en-Pareds organise les « festoyeries au jardin ». L’occa-sion de découvrir le jardin médiéval. Parmi ces animations : un marché botanique, gastronomique, artisanal et artistique. Des balades à poney, maquillage sur visage, ateliers semis et plantations, bibliothèque décou-verte de la nature pour les enfants, des expositions et des visites gui-dées et costumées du donjon et du jardin.

Tarifs : ■ marché et animations gratui-tes, visites guidées tarifs habituels.Renseignements : 02 51 51 23 10

Vendredi 29 mai, les Archives dé-partementales offrent aux Vendéens, en une visite, une insolite leçon d’his-toire. En entrant aux Archives de la Vendée, l’on pourra découvrir de ma-nière privilégiée, la richesse des col-lections et le fonctionnement d’une administration au service du public et de la mémoire du Département.

Cette visite sera l’occasion de dé-couvrir la face cachée des Archives : les différents métiers qui font vivre le lieu, la salle de lecture, les maga-sins de conservation habituellement inaccessibles au public, les ateliers de numérisation et de restauration-reliure, etc.

L’entrée est gratuite sur réserva-tion. Le nombre de places reste li-mité. Les départs des visites auront lieu le vendredi 29 mai 2009 à 10h30, 14h00 et 14h30 (la durée de la visite est de 1h30).

Renseignements et inscription : ■

02 51 37 71 33ou sur http://archives.vendee.fr

DIMANCHE 7 JUIN

VENDREDI 29 MAI

La Grande Foire de l’Ascension de Longeville-sur-Mer a lieu du jeudi 21 au dimanche 24 mai.

Le cœur du village de la commune vivra aux couleurs de la gastronomie, l’artisanat, l’habitat et l’automobile.

Cette année, l’éco-construction sera particulièrement à l’honneur.

Le public est attendu chaque jour, de 10h à 20h. L’entrée est gratuite.

Renseignements : ■ 06 04 03 13 54.

Longeville-sur-MerGrande foire gastronomiqueJUSQU’AU 24 MAI

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Le Journal de la VendéeDu 18 au 31 mai 2009Sortir en Vendée

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Jusqu’au 13 juin, les rendez-vous musicaux du Festival des Abbayes se poursuivent. Le public pourra continuer à savourer la musique dans des lieux aussi prestigieux que Nieul-sur-l’Autise, Grammont et Maillezais. Prochain rendez-vous à noter : le 6 juin, trois concerts seront proposés à l’Abbaye de Maillezais à partir de 21h :

Sous la direction de Svetlin Rous-sev, l’Octuor à cordes, formé de jeu-nes solistes de renom interprétera « l’Octuor » de Mendelssohn.

Eléna Rozanova, jeune pianiste issue de l’école russe jouera « Ta-bleaux d’une exposition » de Mous-sorgski.

Enfin, le Trio d’anches, Pierre Ma-

karenko, Sonia Niewiadomska et Co-ralie Ordulu, trois jeunes musiciens français, déjà hautement récompen-sés proposeront des pièces de Ibert et de Beethoven.

Tarifs : ■ 14€, 7€

Renseignements : 02 51 50 43 10

Festival des AbbayesTrois concerts pour une soiréeSAMEDI 6 JUIN

Jeudi 21 mai• Angles - Clos de la chenilléDe 8h à 19h - 02 51 97 56 39

• Corpe - Centre-BourgDe 7h à 19h - 06 31 78 87 82

• Fromentine - Place de la GareDe 9h à 18h - 02 51 68 51 83

Dimanche 24 mai• Bouin - Place du PavillonDe 9h à 17h - 02 51 49 09 31

• Les Sables d’OlonneSalle Audubon - Bourse des collec-tionneurs. De 9h à 18h02 51 28 98 77

• Saint-Jean-de-MontsPlace Jean YoleDe 9h à 19h - 02 51 59 10 48

• Saint Vincent-sur-JardSalle ClémenceauDe 9h à 18h - 02 51 90 33 15

Samedi 30 mai• Brétignolles-sur-MerPlace RichelieuDe 9h à 18h - 02 51 90 12 78

• Les Sables d’OlonneLa ChaumeDe 8h à 18h - 06 86 73 66 22

Dimanche 31 mai• Beauvoir-sur-Mer - Port du BecDe 7h à 18h30 - 02 51 68 77 90

• Bessay - Terrain de footDe 9h à 18h

• La MerlatièreSalle des fêtes - De 8h à 18h

• La Mothe-AchardPlace de la Mairie - De 8h à 18h

• Maché - Salle de sportDe 8h30 à 18h - 02 28 10 27 46

• Le Poiré-sur-VieQuartier La MartelleDe 8h à 18h30 - 06 26 96 68 12

• Moutiers-les-MauxfaitsLes Halles - De 8h à 18h02 51 31 58 94

• Saint-Hilaire de RiezLa BaritaudièreDe 9h à 19h - 06 29 64 60 03

• Saint-Germain-de-PrinçaySalle omnisport - De 7h à 18h

• Sainte-Gemme-la-PlainePlace des HallesDe 7h à 19h - 06 48 15 16 34

Lundi 1er juin• Talmont-St-HilaireCamping l’EspérancePort Bourgenay - De 8h à 18h06 71 93 58 99

AGENDA VIDE GRENIERS

Un frisson baroque traverse Ma-reuil-sur-Lay, vendredi 22 mai. Ma-rion Martineau, originaire de la com-mune, donne un concert, à 20h30, dans l’église Saint-Sauveur.

Sur le thème « Viole et luth à l’aube du XVIIIe siècle », les spectateurs en-tendront Marion Martineau, au vio-loncelle, les luthistes Claire Antonini et Caroline Delume et la gambiste Christine Plubeau. Le programme de la soirée : Marin Marais, M. De Ste Colombe et Hotman.

Tarif : ■ 10€ ; gratuit - 18 ans.

Une fête des plantes « Vivre au Jardin » attend les visiteurs aux mains vertes, dimanche 31 mai, à Sainte-Chrisitne, à Benet (un flécha-ge est prévu à partir de Benet).

Cette journée, organisée par l’as-sociation « Vivre la Vie », permettra de récolter des fonds pour soutenir la recherche sur le cancer. Les vi-siteurs découvriront le parc et ses essences, discuteront avec les ex-posants et pourront s’arrêter sur le stand informant le public sur le cancer.

Tarifs : ■ 2€, gratuit - 16 ans.Renseignements :02 51 52 98 12 ou 06 70 00 89 97.

Des journées de sécurité routière sont organisées par la Communau-té de communes Côte de Lumière et, notamment, l’Automobile Club de l’Ouest.

Quand ? Les 25, 26 et 27 mai ; Où ? Quai Rivière à Saint-Gilles-Croix-de-Vie ; Quoi ? Trois jours d’animation pour prévenir des règles élémentai-

res de sécurité routière ; Pour qui ? Les scolaires et le grand public.

Comment ? Sous forme d’ate-liers.

À noter que les journées des 25 et 26 mai sont réservées aux collé-giens de niveau 3ème.

Renseignements : ■ 02 51 20 32 05

À Mareuil-sur-Lay Dissais, l’associa-tion « les caractères de Saint-André » organise les 30 et 31 mai le Festival

de la Rose et des Arts.Tout au long du week-end, le public pourra admirer les milliers de rosiers exposés. Des sorties découverte de la nature, des rencontres avec des artistes, des ateliers d’éveil et de sensibilisation pour les enfants, des dégustations de produits à la rose animeront les deux journées.Le dimanche 31 mai à midi, en pré-sence de la famille Taittinger, la rose « caractères de Saint-André » sera baptisée.

Tarifs : ■ 3€ le samedi, 4€ le dimancheRenseignements : 02 51 37 07 24www.rosearts-mareuilvendee.fr

Concert à Mareuil-sur-LayMarion Martineau à l’affiche

Fête des plantes à BenetVivre au jardin Sainte-Christine

Saint-Gilles-Croix-de-ViePlace à la sécurité routière

Mareuil-sur-Lay-DissaisFestival de la Rose et des Arts

VENDREDI 22 MAI

DIMANCHE 31 MAI

DU 25 AU 27 MAI

LES 30 ET 31 MAI

Tous à vos jardinsà Saint-Juire-Champgillon !

Rencontre d’orgues de Barbarie à Mouilleron-en-Pareds

Une journée « jardins » est prévue à Saint-Juire-Champgillon, samedi 30 mai, de 10h à 16h. Organisée par la commune, en partenariat avec la Communauté de communes du Pays de Ste Hermine, le Syndicat Mixte et le CAUE, cette journée a pour thème « Entretien de son jardin respectueux de l’environnement ».

Cette journée est l’occasion de parler de qualité de l’eau, choisir des essences locales... Un éco-jardinier expliquera et démontrera sur place. Apporter son pique-nique (boissons offertes). Entrée gratuite.

Renseignements : ■ 06 22 73 84 52 (Mairie).

Pendant deux jours, les 30 et 31 mai 2009, quarante tourneurs venus de France, d’Angleterre et de Suisse vont poser leurs orgues de barbarie, limonaires et pianos mécaniques au cœur de Mouille-ron-en-Pareds, à l’occasion de la célèbre Rencontre européenne d’orgues de barbarie.

Chacun pourra en profiter pour écouter et découvrir ces étranges instruments, acheter et déguster des produits locaux pendant le marché gourmand, fouiller dans les trésors d’un bouquiniste.

Renseignements : ■

02 51 00 39 37

SAMEDI 30 MAI

LES 30 ET 31 MAI

L’association Vouvant Village de Peintres organise du 22 mai au 7 juin 2009 son 2ème Salon « Mélusin’Art »,

avec pour invitée d’honneur Gratien-ne Salmon et Michel Quillien, deux peintres de talent.

Cette manifestation est ouverte aux peintres et sculpteurs, amateurs ou professionnels. Une vingtaine d’artistes ont été sélectionnés après examen des candidatures.

Cette visite sera l’occasion de re-découvrir cette magnifique petite cité de caractère, reconnue désormais comme capitale de la peinture.

Renseignements : ■ 02 51 00 85 89 ou au 06 82 17 17 24 ou par mail à [email protected]

Vouvant2e Salon « Mélusin’Art »DU 22 MAI AU 7 JUIN

Les 5, 6 et 7 juin, à l’occasion des « rendez-vous aux jardins », plus d’une trentaine de jardins publics ou privés seront ouverts en Vendée.

Ces trois jours offriront au public l’occasion de visiter des jardins, de rencontrer des jardiniers, des pro-priétaires, d’assister à des ateliers,

des conférences ou encore de par-ticiper à des animations destinées à toutes les générations.

Renseignements : ■ 02 40 29 74 42Jardin médiéval Bazoges-en-Pareds / Les Olfacties, Coex / Maison de la Vie Rurale, La Flocellière/ Parc floral, la cour

d’Aron, St-Cyr-en-Talmondais / Chali-gny, Ste-Pexine / Le bâtiment, Thiré / l’Auneau, Chantonnay / Parc Clemen-ceau, Chantonnay / Château de La Flocellière / Les Cordeliers, parc Baron, Jardin nature, Fontenay-le-Comte / Châ-teau de l’Hermenault / Jardin Dumaine, Luçon / Château de Saint-André, Ma-reuil-sur-Lay-Dissais / La Guibretière, Martinet / Parc des Rochettes, Montaigu / Parc de Beaupuy, Mouilleron-le-Captif / Prieuré St Pierre d’Evrunes, Mortagne-sur-Sèvre / Le potager extraordinaire, La Mothe-Achard / La Cantaudière, Mou-tiers-les-Mauxfaits / Château, Nesmy / ID Jardin, Olonne-sur-Mer / Parc de la Grotte, l’Orbrie / Prieuré, Réaumur / La Baudière, la Réorthe / Centre Hospitalier Georges Mazurelle, La Roche-sur-Yon / La Petite Coudraie, Ste-Hermine / La Sallière, St-Hilaire-des-Bois / Château de la Baugisière, St-Michel-le-Cloucq / La Chabotterie, St-Sulpice-le-Verdon / Écomusée Micendeau Jean Yole, Soul-lans / Jardins du Loriot, Venansault / Le Jardin du Fournil, Vouvant.

VendéeRendez-vous aux jardinsLES 5, 6 ET 7 JUIN

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Le Journal de la VendéeDu 18 au 31 mai 2009Sortir en Vendée

Le 23e Challenge Jean Roy

Parcours d’Orientation à pieds

Le FCY Rugby de la Roche-sur-Yon organise le 23e Challenge Jean Roy. Plus de 200 matches sont prévus en deux jours. Cette année est un véritable re-cord de participation. Les poules ont été tirées et présentées le dimanche 26 avril 2009, lors de la réception du match des demi-finales des deuxiè-me de play-off.

Deux sites ont été ouverts cette année pour l’occasion aux Sables-d’Olonne et à La Roche-sur-Yon pour le vendredi 22 mai. Les phases finales auront lieu le samedi 23 à la Roche-sur-Yon au complexe sportif des Terres Noires. En même temps se déroulera un concours de jeunes botteurs dont la finale aura lieu à 13h, suivi de la finale des moins de 13 ans vers 15h45, puis des moins de 15 ans vers 16h00.

Renseignements : ■ 02 51 05 27 63

Le dimanche 14 juin le Raid lan-des Aventure organise un parcours d’orientation à pieds. Le départ aura lieu à la Bruffière dans la salle des sports.

Départs prévus entre 9h et 15h. Débutant, confirmé, individuel ou groupe, famille ou club... le parcours est ouvert à tous les publics.

Une carte topographique 1/10 000 sera distribuée au départ. Une qua-rantaine de balises seront à repérer, dont 10 à tracer et 2 à l’azimut. Un ravitaillement sera offert à l’arrivée.

Tarifs : ■ 6€

Inscriptions avant le 8 juin : 02 51 34 82 13 ou [email protected] / 02 51 41 53 83 ou [email protected] / http://raidlande-saventure.sitew.com

Le samedi 30 et le dimanche 31 mai, l’Association Sportive Auto-mobile Vendée Océan organise sur le site du Puits d’Enfer aux Sables-d’Olonne, une épreuve automobile régionale : le 36e Slalom du Puits d’Enfer.

Cette épreuve compte pour la cou-pe de France des Slaloms et pour le Championnat du Comité Régional Bretagne-Pays-de-la-Loire.

Le parcours se déroulera sur une longueur de 2 500 m. La course se déroulera en deux manches.

La remise des prix aura lieu sur le site du Puits d’Enfer.

Renseignements et inscriptions : ■ jusqu’au lundi 25 mai à minuit02 51 36 17 27

Des stages de foot sont organisés pour les 7/14 ans, cet été, à Nieul-sur-l’Autise. L’association Sud Ven-dée Vacances propose deux semai-nes aux enfants et aux jeunes, du 19 au 24 juillet ou, du 9 au 14 août.

Encadrés par des diplômés d’état, ils vivront leur passion pendant leurs vacances, au centre du Vignaud.

En parallèle du foot, ils seront initiés à d’autres sports (rugby, ulti-

mate, volley, tennis, canoë, futsal…) et découvriront la région grâce à des animations culturelles : le Puy du fou, la maison de la meunerie, la forêt de Mervent…

Tarif : ■ 299€ (pension complète) ; chè-ques vacances et bons CAF acceptés.Renseignements et inscriptions :02 51 52 43 38 ouwww.sud-vendee-sport-vacances.com

Le 12e tournoi national minimes de La mie Câline Basket Go a lieu les 30 et 31 mai, à Saint-Jean-de-Monts. En présence de Boris Diaw, parrain du tournoi, les jeunes rivaliseront de talent pour décrocher un podium.

Dix clubs se tiennent la main pour faire vivre ce week-end. Les matches du samedi 30 mai, de 13h à 19h, ont lieu dans les communes suivantes : Saint-Gilles-Croix-de-Vie, La Chai-ze-Giraud, Le Perrier, La Garnache, Saint-Jean-de-Monts, Soullans, Sal-lertaine, Le Fenouiller, Saint Réve-rend et Bouin.

Les 1/4 et 1/2 finales ont lieu, de 9h à 12h, à Saint-Jean-de-Monts, Soullans, Sallertaine et La Garnache, dimanche 31 mai. Les finales ont lieu à 13h, à Saint Jean de Monts (salle omnisports).

Des démonstrations des Magic

Freestyle sont également au pro-gramme durant le week-end.

Renseignements : ■

www.lamiecalinebasketgo.com

Pour la seconde fois, la ville de Mervent accueillera les 30 et 31 mai 2009 la deuxième division du circuit national de l’AFCPL (Association Française de compétition de Pêches aux Leurres). À bord de bass boat équipés de moteurs électriques, novices et fins connaisseurs mesu-reront leur talent en toute convivialité sur le lac de Mervent.

La pêche sportive des carnassiers fédère des compétiteurs défenseurs des ressources piscicoles, prati-

quant une pêche contemporaine en « No Kill » avec la remise à l’eau des prises vivantes. Néophytes et pê-cheurs expérimentés jaugeront leurs compétences et connaissances du milieu halieutique sur les 2 rounds de cette compétition. Leur terrain de jeu : un parcours de 130 hectares sur le barrage de Mervent.

Renseignements et inscriptions : ■ [email protected] 06 74 47 39 21.

36e slalom du Puits d’Enfer

Nieul-sur-l’AutiseStages de foot pour les 7/14 ans

Nord Ouest VendéeFinales de la Mie Câline basket

MerventTous à vos cannes

LES 30 ET 31 MAI

À PARTIR DU 19 JUILLET

LES 30 ET 31 MAI

LES 30 ET 31 MAI

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LES 22 ET 23 MAI

DIMANCHE 14 JUIN

Samedi 23 mai, le retour des cent-bornards a sonné. La 22e édition du 100 km de Vendée (départ à 5h) réunit trois cents « centbornards » à Chavagnes-en-Paillers. En tout, 650 athlètes participent aux épreuves, comme le marathon de Vendée et, c’est une nouveauté, le marathon-relais. Il permet au premier coureur de faire 17,6 km avant de passer la main au 2e coureur qui parcourt lui, 24,6 km. Le 100 km et le marathon sont qualificatifs pour les champion-nats de France.

Renseignements : ■ www.100kmdevendee.com

Chavagnes-en-PaillersLe retour des 100 bornardsSAMEDI 23 MAI

Le club de basket de La Guyon-niere organise les finales Coupe et Challenge de Basket. Les matches seront disputés, les 30 et 31 mai, salle Léonard de Vinci.

La finale du Challenge féminin a lieu, samedi 30, à 19h. À 21h, place à la finale du Challenge masculin.

Dimanche 31, le spectacle conti-nue avec la finale de Coupe féminine à 14h, et la finale de Coupe mascu-line à 16h. Quatre rendez-vous spor-tifs riches en adrénaline…

Renseignements : ■

www.spsbasket.com ou 06 75 26 51 10

Vendée Globe, le retour des hé-ros. Le samedi 23 mai, à 22 heures, sur la plage des Sables-d’Olonne, ils seront là : Mich’Desj’, Mémél (Le Cléac’h), Marco (Guillemot), Vincent Riou, Sam (Davies) et tous les autres. Les héros des océans rassembleront le public, à l’occasion de la remise des prix de la course du « Vendée » 2008/2009.

Au programme, deux écrans géants, des effets spéciaux grandio-ses, une scène à l’échelle de l’exploit et, surtout, un hommage vibrant aux marins. La fête s’achèvera par un feu d’artifice, une animation pyromusi-cale exceptionnelle, sans compter

les nombreuses surprises... L’entrée est gratuite.

Renseignements : ■ www.vendee.fr

La GuyonnièreQuatre belles finales de basket

Les Sables-d’OlonneVendée Globe, honneur aux héros

LES 30 ET 31 MAI

SAMEDI 23 MAI

La course en bord de mer dite du « semi-marathon des Olonnes » se

dispute, samedi 30 mai, aux Sables-d’Olonne. Des centaines de sportifs sont attendus sur la ligne de départ de ce fameux « semi », rendez-vous annuel des initiés.

Plusieurs épreuves sont organi-sées en parallèle.

À 15h, course des enfants, et, à 16h, départ du 5 km. Le semi-ma-rathon démarre à 17h, au parc des sports de la rudelière.

Renseignements : ■

www.semimarathondesolonnes.fr

Les Sables-d’OlonneSemi-marathon des OlonnesSAMEDI 30 MAI

Jeudi 21 mai• Course du Préveilà Saint-Hilaire-de-Riez10 km (en 4 boucles)Départ à 9h30, école Henri SimonCourses jeunes à 11hRenseignements :www.jogclubsthilaire.com

Dimanche 24 mai• Loisir équestreà Saint-Hilaire-du-BoisRallye attelé et monté - Association « Les randonnées des 5 chênes »Renseignements : 06 20 27 49 01ou 02 51 34 32 32

• 11e rando VTTdes « Bush-Maines »à Saint-Georges-de-Montaigu6 circuits de 18 à 66 kmDécouverte des rives des deux Maines - Inscription de 7h à 10hTarifs : 5€, 3€ (- 13 ans)

Renseignements : 02 51 42 01 72ou [email protected]

• Rando La Genoteau Poiré-sur-VieVTT : 3 circuits de 20 à 65 kmPédestres : 3 circuits de 7 à 20 kmCyclos : 2 circuits de 50 à 90 kmInscription de 7h30 à 9h30Salle de la MontparièreRenseignements : 06 07 91 26 92

Samedi 31 mai• Balade gourmandesemi-nocturne à CheffoisDépart entre 18h et 20hSalle la vallée verte.Circuit de 12 km avec 4 pauses saveurs (Ferme Auberge du Mou-lin Migné). Garderie gratuite pour enfants + 2 ans.Tarifs : Menu adulte 12€ ; enfant 5€.Réservations obligatoires :02 51 00 24 56 ou 06 33 25 77 71.

AGENDA DES RANDONNÉES

À l’occasion de son dixième anni-versaire, l’association du Moto Club des D’Bridés organise une manifes-tation musicale à moteurs. Toute la journée, sur le site de la Godelinière aux Landes-Genusson, de nombreu-ses manifestations seront proposées. Le Festival associera les différentes formes de motos avec des démons-trations de trial, des expositions de motos anciennes, miniatures ou des 24h du Mans, un village motos, un concours de playstation. Des balla-des en motos seront aussi propo-sées, sur un parcours de 85 km dans les communes environnantes.

Neuf groupes de musique de la région animeront la journée. Le fes-tival sera clôturé par un concert du groupe choletais Nedz, vainqueur du Tremplin de Poupet 2008.

Renseignements : ■ 06 22 97 67 10 / 02 51 91 67 07 / www.dbrides.free.fr

Les Landes-GenussonLe Festival D’BridésSAMEDI 23 MAI

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Le retour des beaux joursmarque aussi celui des oiseaux,et plus particulièrement celui des passereaux.Des ornithologues sont allés à la Cité des Oiseaux,aux Landes-Genusson, afin de savoir quelles espècesnichent dans le bocage vendéen.Leur méthode est très originale.En effet, ce recensement se fait en grande partie à l’écoute.La Cité des Oiseaux met un coup de projecteursur ces petits oiseaux difficilement observables.Jusqu’au 30 septembre 2010, une exposition leur est dédiée.Une occasion rêvée pour savoir comment les reconnaîtremais aussi pour les protéger.

Jusqu’au 30 septembre 2010, la Cité des Oiseaux accueille une exposition sur les passereaux. Réalisée par le Conseil Général de la Vendée, elle a pour but de faire reconnaître aux visiteurs ces oiseaux difficilement obser-vables.

Les passereaux seront à l’hon-neur au Centre de Découverte de la Cité des Oiseaux pendant plus d’un an. Une exposition particu-lière leur est consacrée jusqu’au 30 septembre 2010.

Les passereaux sont de tout pe-tits oiseaux (lire par ailleurs). Tel-lement petits que les reconnaître s’avère difficile. Afin de résoudre ce problème, une fresque de 7 mè-tres de long a été installée à la Cité des Oiseaux. Toutes les espèces de passereaux répertoriées sur la réserve sont ainsi représentées. Différencier une mésange charbon-nière d’un grimpereau des jardins devrait devenir un jeu d’enfant.

Un double objectif

Cette exposition vise aussi à sen-sibiliser le public à la protection de ces oiseaux. Les visiteurs appren-dront en effet comment héberger les passereaux et comment les

nourrir. Les passereaux sont tous très diffé-rents les uns des autres et leurs nids ne se res-s e m b l e n t pas tou-jours. Une v i n g t a i n e de nichoirs seront ex-posés, répondant chacun aux besoins spécifiques des espèces d’oiseaux. Les visi-teurs pourront emporter des fiches pour en construire eux-mêmes chez eux.

Des conseils seront donnés par ailleurs sur les aménagements à fai-re dans les jardins pour accueillir au mieux les passereaux. Quelle nour-riture leur donner ? Comment leur fournir de l’eau pour qu’ils s’abreu-vent ? Les animateurs de la Cité des Oiseaux seront présents pour répondre à toutes les questions.

Renseignements : 02 51 91 72 25 ou www.vendee.frTarifs : 4,50€ par adulte, 3€ avec le Pass Touristique, gratuit pour les moins de 18 ans

Il tire son nom de son habitude à fréquenter des cavités dans les branchages. Ne mesurant que 9,5 cm en moyenne, c’est l’un des plus petits oiseaux en Europe. Le mâle construit chaque année 6 ou 7 nids où il espère attirer sa fe-melle. Il se reconnaît à sa queue, très courte, dressée à la verti-cale. Son plumage est brun et il fréquente souvent les jardins à la recherche d’insectes ou de larves d’araignées. Difficile à observer, le meilleur moyen de le localiser reste son chant : aigu et strident.

Mesurant 14 cm, c’est la plus grande des mésanges. Elle est très colorée : son ventre est d’un jaune vif tandis qu’une bande noir partant de son menton vient la traverser jusqu’à l’abdomen. Sa queue, est bleue tout comme ses ailes. Son dos est verdâtre, ses joues sont blanches mais sa tête est bleue-noire. Contrairement aux autres mésanges, elle vient souvent rechercher sa nourriture au sol.

L’hirondelle rustique se diffé-rencie de ses congénères grâce à son dos bleu-noir métallique. Elle possède également un dessous blanchâtre teinté de roux. Elle est aussi appelée « hirondelle des cheminées » : il peut lui arriver de bâtir son nid dans une chaufferie. Mais son choix se portera le plus souvent au plafond d’une grange ou d’une vieille étable. C’est une véritable acrobate dans les airs. Sachant aussi bien planer que ra-ser le sol, elle peut voler jusqu’à 100 km/h.

Corps teinté de blanc et de brun, ailes aux petites tâches blanches, le grimpereau des jar-dins se distingue surtout à son bec, assez long, fin et arqué. Le grimpereau des jardins est un grimpeur. On le retrouve dans des forêts. Accroché aux troncs et aux branches, il en inspecte les moin-dres crevasses, à la recherche d’insectes ou d’araignées pour se nourrir. Il peut construire son nid derrière une écorce, souvent à 3 ou 4 mètres du sol.

Impossible de ne pas le re-connaître ! Le rouge-gorge fami-lier est aisément reconnaissable grâce à sa poitrine rouge-oran-gée, contrastant avec les parties inférieures de son corps blanchâ-tre. Il fréquente les milieux boisés comme les forêts ou les jardins, peu importe si c’est en ville ou en campagne. Le rouge-gorge mâle est très attaché à son territoire. Il le garde toute l’année. Si un autre mâle s’en approche, il engagera irrémédiablement un combat pouvant durer plus d’une heure.

Nouvelle exposition à la Cité des OiseauxÀ la découverte des passereaux du bocage

Le troglodyte mignon

Un petit actifLa mésange charbonnière

Un arc-en-ciel ailéL’hirondelle rustique

Une véritable acrobate

Le grimpereau des jardins

L’ami des arbresLe rouge-gorge familier

Un combattant acharné

ORNITHOLOGIE - Recensement des passereaux à la Cité des OiseauxComptage à l’oreille aux Landes-Genusson

46 espèces différentes de pas-sereaux fréquentent la Cité des Oiseaux. Lucien, Amandine et Sylvie, ornithologues de la LPO, la Ligue

de Protection des Oiseaux, les observent tout au long de

l’année. Ils sont chargés d’en recenser le nom-bre. Cependant, pour ce comptage, ils vont

utiliser une méthode ori-ginale. Ils ne se serviront

pas uniquement de leurs yeux… mais surtout

de leurs oreilles.L e s

p a s s e -r e a u x

sont ces petits oiseaux, vo-

lontiers chanteurs, cherchant couramment leur nourriture au sol. « Ils sont très difficiles à repé-rer à la vue, en raison de leur petite taille. De plus, leur plumage, souvent gris ou marron se confond

facilement avec les bran-chages et les feuilles des ar-bres. », explique Amandine. Pour cette raison, le comp-

tage des passereaux se fera aussi grâce à l’écoute.

Neuf points d’écoute ont été disséminés sur les 56 hec-tares de la Cité des Oiseaux. À chaque endroit, c’est la même opération qui se répète. Les trois compères dirigent leurs regards

vers la même direction et se concen-trent. Ils repèrent alors ce qui s’avère quasi-impossible à voir à l’œil nu. « J’ai entendu une alouette lulu ! J’en suis sûre ! Il y en a peut-être même deux. », s’écrie Sylvie avant que Lu-cien ne reprenne : « Là-bas, à peut-être 50 mètres, il y a des fauvettes à tête noire. J’en compte quatre dans les airs. » Tous ces volatiles sont no-tés sur une feuille de papier. Mais pas n’importe comment ! Il ne s’agit pas d’établir une simple liste des passereaux.

Des observateurs à l’ouïe fine

Chacun des ornithologues pos-sède avec lui une feuille de papier sur laquelle sont dessinés deux cercles concentriques. Le centre de ces cercles correspond au lieu où il se trouve. Le plus petit équivaut à un rayon de 25 mètres autour de la personne, le second à 100 mètres. À chaque oiseau, Lucien, Amandine et Sylvie le notent en fonction de l’endroit où il se trouve. « Cette tech-nique permet non seulement d’iden-tifier les oiseaux mais aussi de lo-caliser les endroits où ils nichent. », rapporte Amandine. Cette méthode se révèle efficace. Très vite, des di-zaines d’oiseaux sont répertoriées. Un nouveau passereau est même détecté grâce à son chant distinctif : le Pouillot de Bonelli.

Si ce procédé est sans doute le meilleur, il est aussi difficile à met-tre en œuvre. Cela fait 70 ans que

Lucien est à l’écoute des oiseaux. Il explique les difficultés de cette acti-vité : « Le vent est sans aucun doute l’obstacle le plus difficile à surmonter pour écouter les oiseaux. Il perturbe complètement les sons. Il faut savoir ignorer les bruits avoisinants comme ceux des voitures ou des klaxons. C’est difficile au début, mais avec de l’expérience, on y arrive, » explique-t-il.

Des centaines de chants en mémoire

Une autre difficulté vient de la mul-titude de sons à mémoriser. Lucien admet connaître une bonne centaine de chants, qu’il arrive à distinguer sans le moindre mal : « Il y a trois espèces différentes de fauvettes à la Cité des Oiseaux. Leurs chants se ressemblent mais on arrive quand même à les différencier. La fauvette des jardins, par exemple, a un chant assez discret, lent et grave. La fauvet-te à tête noire, elle, est plus courante. Elle possède un chant beaucoup plus claironnant et harmonieux. Et enfin, le chant de la fauvette grisette s’en distingue avec des strophes très courtes. »

Courant mai, Lucien, Amandine et Sylvie reviendront à la Cité des Oiseaux. Ils effectueront un deuxiè-me comptage par écoute afin de dé-terminer quelles espèces ont vu leur nombre augmenter. Les informations seront ensuite transmises au Mu-seum d’Histoire naturelle, à Paris.

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Ce journal est imprimé sur un papier 100 % recyclé, respectant l’environnement.

Le Journal de la VendéeDu 18 au 31 mai 2009Événement