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TRIMESTRIEL - GRATUIT - AOÛT 2008 3 ACTUALITÉ 3 e ÂGE NUMÉRO VIE DES CLUBS MYOSOTIS CLUBS DE ST-JOSEPH LES ORCHIDÉES NOCES D’OR DOSSIER L… POUVOIR D’ACHAT …T LA MALTRAITANC… 5 5 5 5

MYOSOTIS CLUBSDEST-JOSEPH LESORCHIDÉES DOSSIER · ORIALL 3 Nous avons tous entendu parler du Grenel - le de l’Environnement qui s’est tenu l’année dernière en métropole

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TRIMESTRIEL - GRATUIT - AOÛT 2008

3ACTUALITÉ 3e ÂGE

NU

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VIE DES CLUBS

MYOSOTIS

CLUBS DE ST-JOSEPH

LES ORCHIDÉES

NOCES D’OR

DOSSIERL… POUVOIR D’ACHAT…T LA MALTRAITANC…

5555

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SOMMAIRE

ORIAPA : 35, rue Bois-de-Nèfles – 97400 Saint-Denis – Tél. : 0262 20 39 37Dir. Publication : Charles Koehler • E-mail : [email protected] • Conception/Rédaction : ORIAPA

Réalisation : IMPRIMERIE GRAPHICA • D.L. N° 4036 – août 2008

DOSSIER

PAGES 05-06

INFO SANTÉ

PAGES 07-08

LES GÉNÉRIQUES

ÉVÉNEMENTS

PAGES 09-10

SOMMAIR…

LE POUVOIR D’ACHAT

ÉDITORIAL

PAGE 03

INFO PRATIQUE

PAGE 15PAGES 11-14

VIE DES CLUBS

PAGE 04

LA MALTRAITANCE

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ÉDITORIALÉDITORIAL

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Nous avons tous entendu parler du Grenel-le de l’Environnement qui s’est tenu l’annéedernière en métropole. Plus près de nous, lasemaine du 7 au 11 juillet, La Réunion a eul’honneur d’accueillir la Conférence Interna-tionale sur la Biodiversité.

Nous savons tous aujourd’hui quesi nous ne faisons pas d’effortsau quotidien avec l’ensemble detous ceux qui, de par le monde,veulent apporter leur contribu-tion à la cause de l’écologienotre terre continuera às’asphyxier.

Il n’est pas nécessaire de réfléchir long-temps pour savoir ce qu’il est possible defaire à notre niveau : prendre un chariotlorsque je vais au marché, des sacs réutili-sables pour les courses dans les grandsmagasins, réduire notre consommation d’é-nergie, éviter de prendre la voiture quand on

peut faire autrement, ne pas acheter de pro-duits jetables, rapporter les médicaments queje n’ai pas utilisés chez le pharmacien, fairele tri avant de jeter dans les poubelles… etbeaucoup d’autres choses pas compliquéesà faire et qui demandent simplement un peu

d’attention et de volonté pour que celadevienne des réflexes.

Début décembre nous auronsnotre Journée Départementale.Venons tous à cette manifesta-tion festive et de partage avec

nos tentes, nos soubiks, noscabas ou bertels. Laissons de côté

les sacs plastiques ou autres embal-lages jetables. Montrons que les anciens

participent aussi à l’effort communautairepour léguer à ceux qui viendront après nousune terre moins polluée.

Le PrésidentCharles KOEHLER

BOUGEONS...POUR NOTRE TERRE

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DOSSIERDOSSI…R

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LE POUVOIR D’ACHATDES PERSONNES ÂGÉESLa Réunion compte environ55 000 personnes qui perçoi-vent une pension au titre durégime général des retraites.Cet effectif progresse de 2,5 %au rythme de la population despersonnes âgées de 60 ans ouplus. En 2006, 24 000 person-nes sont affiliées aux régimesde retraite de la fonctionpublique. Actuellement le« minimum vieillesse » est de628 euros par mois, pour unepersonne seule, est-ce vraimentsuffisant par rapport au pouvoird’achat qui ne cesse d’augmen-ter ? Sur notre île, environ 10 %de la population vit en dessousdu seuil de bas revenus,notamment les personnesâgées.

Nous pouvons constater quele pouvoir d’achat des person-nes âgées est un sujet quidevrait intéresser tout le mondepuisque c’est une de nos préoc-cupations principales. Nouscomprenons bien que la retrai-te est le reflet de la carrière.Cependant les femmes retrai-tées disposent de moins deretraite que les hommes carelles ont bien souvent connuune carrière incomplète et dessalaires peu élevés. 62% desindividus âgés de 65 ans etplus bénéficient du minimumvieillesse (sources : Les tra-vaux de l’Observatoire 2005-2006) alors qu’en Métropolecette part n’est que de 7 %. Cetécart important s’explique par

le fait que les générations àl’âge de la retraite à La Réuni-on peuvent moins souventjustifier d’une carrière complè-te qu’au niveau national enraison des conditions d’emploipassées des générations lesplus anciennes. L’affaiblisse-ment du rôle de la famille etde la solidarité accentue enco-re la pauvreté.Toutes les associations doi-vent répondre aujourd’hui àdes demandes de plus enplus importantes. Face à cetteréalité, nous avons peut-êtreà envisager ensemble desactions pour faire connaîtrece vécu.

BUDGET TYPE D’UNE PERSONNE ÂGÉE BÉNÉFICIANTD’UN MINIMUM VIEILLESSE

Dépenses Part des dépenses Montant réelAlimentation 18,1 % 113,66 €

Alcool et tabac 1,8 % 11,30 €

Habillement et chaussures 4,4 % 27,63 €

Logement 24,1 % 151,34 €

Équipement ménager 7,6 % 47,72 €

Santé 4,9 % 30,77 €

Transport 6,9 % 43,33 €

Communications 3,5 % 21,98 €

Loisirs 9,6 % 60,28 €

Hébergement et restauration 3,1 % 19,46 €

Autres biens et services 15,9 % 99,85 €

TOTAL 100 % 627,32 €

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DOSSIERDOSSI…R

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LA MALTRAITANCELe Conseil de l’Europedonne une définition de lamaltraitance dès 1990 :

« Tout acte ou omissioncommis dans le cadre dela famille par un de sesmembres, lequel porteatteinte à la vie, à l’inté-grité corporelle ou psy-chique, ou à la libertéd’un autre membre de lafamille ou qui comprometgravement le développe-ment de sa personnalitéet/ou nuit à sa sécuritéfinancière. »

Ce terme reste encoretabou chez le public per-sonnes âgées qui sont vic-times de maltraitanceaussi bien dans le contex-te familial que celui desétablissements d’accueil.

Selon ALMA France crééen 1995, il convient d'a-jouter aux violences phy-siques et psychiques, lespr ivat ions des a idesindispensables à la viequotidienne : manger, s’ha-biller, se lever, aller aux toi-lettes, recevoir des visites,l’oubli, l’abandon.

LES FACTEURS DE RISQUESLiés à la personne âgée :degré de dépendance phy-sique ou psychique, étatsdémentiels, situation finan-cière, isolement social…

Au milieu social : alcoolis-me, toxicomanie, problèmesfinanciers, fragilité psycho-logique ou encore antécé-dents de violence familiale…

Ou encore à l’infrastructu-re du lieu de vie : locauxtrop exigus ou non adaptésou degré de dépendance de lapersonne âgée, isolementgéographique…

QUI MALTRAITE ?Selon ALMA, 71% desauteurs d’actes de maltrai-tance sont les membres de lafamille.

En effet, un comportementdésagréable de la personneâgée, des problèmes person-nels, le stress, la fatigue peu-vent inciter à des comporte-ments maltraitants.

QUE FAIRE QUANDLE SOUPÇON SURGIT ?Signaler, dénoncer aux cen-tres d’écoute existants, à LaRéunion ALMA.

Informer les autorités judi-ciaires, ou administratives(dénoncer les donationsmanuscrites abusives quipeuvent être annulées pourvice de consentement).Le Code pénal autorise lemédecin traitant à révéler lesfaits, la personne âgée pou-vant être considérée commevulnérable, infirme, déficien-te physique ou psychique.

Centre d’Écoute Coordonnées Permanences

ALMA RÉUNION 974La Réunion

BP 91 97462Saint-Denis cedex

Tél. : 0262 41 53 48Fax : 0262 40 35 70

Mardi9h-12h et 13h-16h

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DOSSIERDOSSI…R

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VOICI QUELQUES SITUATIONSVOUS ALERTANT,ET POUVANT VOUS AMENERÀ RÉFLÉCHIR SURLA VULNÉRABILITÉD’UNE PERSONNE ÂGÉE

• La personne dépend d’untiers pour toute dépense, n’estpas au courant du montantde son patrimoine, de sescomptes, a donné procura-tion ou mandat à un tiers.

• La personne réside chezun membre de la famille ou acédé son logement pour êtrehébergée et doit contribueraux dépenses courantes dela famille entière.

• La personne âgée entre-tient des relations familialesavec un seul membre de lafamille ayant des difficultésfinancières.

• L’aidant a des problèmesfinanciers et réclame del’aide à la personne âgée.

• L’aidant a pour réputationde jouer aux jeux dehasard.

• La situation de l’aidant achangé depuis qu’il s’oc-cupe de la personne âgée(nouvelle voiture, nouvel-le maison…)

• L’aidant refuse l’interven-tion d’autres services pouraider la personne âgée.

• L’aidant est alcoolique,toxicomane ou prendbeaucoup de médica-ments.

• L’aidant est employé parla famille ou la personneâgée mais n’a jamais decontrôle quant à la quali-té de son travail.

PROCÉDUREÀ SUIVRELORS D’UNEDÉNONCIATIONPAR COURRIER :• Le récit détaillé des

faits, la date et lelieu de l’infraction,

• La description etl’estimation provi-soire ou définitivedu préjudice,

• Les noms et adres-ses des éventuelstémoins de cetteinfraction,

• Les éléments depreuve dont vousdisposez.

ALMA FRANCE A RECUEILLI LES TYPES DE VIOLENCEEXISTANTS EN 2002 EN FRANCE

CHIFFRE D’ALMA EN 2002 À DOMICILE EN INSTITUTION

Violences psychologiques : menaces de rejet, de rétorsion, insultes 22% 15%

Violences financières : vol, extorsion de fonds, signatures forcées,héritage anticipé...

18% 7%

Violences physiques : contusions, coups, gifles, brûlures... 14% 11,5%

Violences civiques : privation des droits élémentaires du citoyen,papiers d’identité...

4% 5%

Violences médicamenteuses : abus de neuroleptiques, privation desmédicaments nécessaires...

0,5% 3%

Négligences actives et passives 10% 40%

Autres 31,5% 18,5%

Types de violence, recueillis par ALMA France en 2002 :

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INFO SANTÉINFO SANTÉ

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JOURNÉENATIONALEDE L’AUDITION LE 13 MARS 2008LA SURDITÉ UN MAL IGNORÉ

La Réunion compte 34 000déficients auditifs selon l’en-quête menée par Handicap-Incapacités-Dépendances à LaRéunion.Ces déficiences sont plus fré-quentes chez la personne plusâgée à partir de 55-60 ans,d’où l’intérêt d’effectuer régu-lièrement un contrôle de l’au-dition à partir de 55 ans.

L’ORIAPA en partenariat avecla mutualité de La Réunion aorganisé une journée de pré-vention au sein des Résiden-ces pour Personnes Âgées(Proxima, Charmilles etTamarins).L’audioprothésiste a donnédes explications sur le recoursaux aides auditives selon lesdifférentes origines de la pertede l’audition. En effet, levieillissement affecte les orga-nes de l’audition qui se fragi-lisent (les tympans), perdentde leur souplesse (les osse-lets) et peuvent même dispa-raître (les cellules ciliées de lacochlée). Par conséquent, uneoreille percevrait un décibelde moins chaque année.Les personnes âgées ne doi-vent pas rester dans l’isole-ment, en se disant que c’est

une fatalité due à la vieilles-se : Sont déjà des signes deperte d’audit ion le fai td’augmenter le son de latélé, d’avoir des difficultés àsuivre ou à participer à uneconversation…Il existe des professionnelsqui mettent à votre disposi-tion : dépistages, renseigne-ments, conseils, orientation.

Nous vous proposons un petit test permettant d’évaluer soninconfort auditif. Si vous cochez l’une des cases, n’hésitez pas àconsulter pour un bilan approfondi.

Vous faites souvent répéter ce que les gens disent

Vous confondez les mots

Vous avez du mal à suivre les conversations

Vous n’entendez pas la sonnerie du téléphone ou la sonnettede la porte

Vous augmentez le son de la télévision

Votre entourage vous signale que vous parlez fort

Vous êtes gêné par des bourdonnements ou des sifflements

Vous trouvez que les jeunes marmonnent et ne parlent pasdistinctement

Vous avez du mal à entendre le gazouillement et le chant desoiseaux

Vous avez du mal à entendre dans un environnement bruyant

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INFO SANTÉINFO SANTÉ

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FORUM SANTÉL’ORIAPA en partenariatavec différents organis-mes a mis en place unforum santé qui a eu lieule 14 mai 2008 de 08 h30 à 12 h 30 à la Rési-dence Les Charmilles.

L’objectif de cette action étaitde sensibiliser les personnesâgées sur les différentesstructures et les associationsqui existent et de leursapporter des informations surles pathologies peu connuesou méconnues. Nombreuxsont les partenaires qui ontrépondu présents à ce forumpour apporter diverses infor-mations auprès des person-nes âgées qui ont été satis-faites de la qualité desréponses.

D’après les statistiques, dansles années 90, le nombremoyen de maladies déclaréespar personne de plus de 65ans et plus était de 6,8 pourles hommes et de 8,2 pourles femmes. Après 80 ans,ces chiffres sont de 7,6 pourles hommes et 8,6 pour lesfemmes.

Parmi ces maladies potentiel-lement incapacitantes onretrouve les maladies ostéo-articulaires, cardio-vasculai-

res, respiratoires, diabète,surdité ….

Chez les personnes âgéescertaines situations patholo-giques sont particulièrementfréquentes :

• les chutes : après 65 ans,une personne sur troischute au moins une foisdans l'année, une surdeux après 80 ans. Leschutes ont été à l'origine,en 1997, de près de8 000 décès de personnesde 75 ans et plus. Pourcette catégorie d'âge c’estl'un des premiers motifsd'arrivée aux urgences.40 % des sujets âgéshospitalisés pour unechute sont orientés versune institution.

• la dénutrition : elle toucheplus du tiers des person-nes âgées.

• la douleur : dans le moisprécédent le décès, 65 à70 % des personnes pré-sentent des douleurs per-manentes ou très fré-quentes.

• la pathologie iatrogène :les effets indésirables d'unou plusieurs médicamentssont responsables de 5 à10 % des motifs d'hospi-talisation après 65 ans.

• la dépression : la dépres-sion est fréquente et safréquence s'accentue avecl'âge.

• les suicides : les person-nes âgées constituent ungroupe à risque et on ob-serve ces dernières annéesune augmentation destaux de suicides.

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INFO SOCIALEÉVÉNEMENTS

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ÉVÉNEMENTS

Dans le cadre du 90e

anniversaire de l’Asso-ciation Saint-Françoisd’Assise, Le CEM, leCAMSP, l’EHPAD, l’IME etl’Hôpital d’Enfants ontorganisé les JournéesPortes Ouvertes, qui sesont déroulées du 1er au5 avril 2008. Ont étéinvités pour cette mani-festation : toutes lesfamilles, les partenaireset les professionnels.

OBJECTIFDE LA MANIFESTATION :

• faire connaître les établisse-ments et les différentesprestations proposées (lesmétiers, le fonctionnementde l’établissement, la priseen charge…).

• apporter aux familles, par-tenaires et professionnelsdes informations généra-les sur l’établissementconcerné.

• faire rencontrer les pro-fessionnels et les famillespour les aider dans leursdémarches.

90E ANNIVERSAIREDE L’ ASFA

EHPAD SAINT-FRANÇOIS

À l’EHPAD, deux jour-nées ont été organisées,les mardi 1er et vendre-di 4 avril, et furent unvéritable succès. Lespartenaires ont réponduprésents.

La matinée du mardi étaitréservée aux enfants desécoles primaires « Immacu-lée Conception », Caméliasde Saint-Denis et René Man-glou de Sainte-Suzanne. Lesretraités des clubs de troisiè-me âge de Saint-Denis, leresponsable du musée « DanTan Lantan » ainsi que Le

Comité Régional du SportAdapté étaient présents etont contribué à la réussite decette rencontre. Des activitéssportives et des visites, ontété programmées.

La journée du vendredi étaitréservée aux résidents des

maisons de retraite, fidèlesaux différentes rencontresinter-établissements.Le personnel et les résidentsont pu offrir aux invités unedémonstration de quadrillecréole ainsi qu’un petit spec-tacle de chants, en présencede Jacqueline Farreyrol.

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ÉVÉNEMENTS

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ÉVÉNEMENTS

JOURNÉES PORTES OUVERTESÀ LA FONDATION PÈRE FAVRON

La Fondation PèreFavron, reconnue d’uti-lité publique par décretdu 20 août 1997, estl’héritière de l’œuvreentreprise par le PèreRené Favron et ses suc-cesseurs depuis plus de60 ans au service desplus vulnérables desRéunionnais.

Tout a commencé par la créa-tion d’une crèche en 1946,transformée en Hôpital d’en-fants au début des années1950.

Très vite, le Père Favron etl’Union Catholique de Saint-Louis s’intéresseront à tou-tes les populations les plusdéfavorisées du sud de LaRéunion : personnes handi-

capées, personnes âgées,enfants malades….On a peine à imaginer lasituation de ces êtres, à uneépoque où dans notre dépar-tement les lois instituant lasécurité sociale et les retrai-tes n’existaient pas encore,où le système sanitaire étaitencore très incomplet.

La transformation de l’UnionCatholique de Saint-Louis enUnion des Œuvres SocialesRéunionnaises (UOSR) en1955 a permis d’élargir lechamp d’intervention duPère Favron, ce qui lui adonné les moyens d’assurerla pérennité de l’œuvreentreprise il y a plus de 60ans, avec comme ambitionde diversifier ses modes d’in-tervention.

Aujourd’hui, la Fondationgère 35 établissementssociaux, médico-sociaux,accueille ou prend en charge1455 personnes et emploie1450 professionnels.

Les premières journéesannuelles de la FondationPère Favron se sont dérou-lées du 19 au 22 juin 2008,

à l’occasion du 40e anniver-saire de la mort du PèreFavron et le 60e anniversai-re de la création de sonœuvre.

Les journées portes ouvertesorganisées au sein des éta-blissements sociaux et médi-co-sociaux et la journée fédé-ratrice du 22 juin ont été desgrands moments de rencon-tre, d’échange et de vie entreles familles, les professionnelset les administrateurs ; le slo-gan « la solidarité en action »n’a pas été un vain mot.

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VIE DES CLUBSVIE DES CLUBS

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CLUB LES MYOSOTISDE PICHETTE À LA POSSESSIONLe jeudi 3 juillet s’estdéroulé au case dePichette un repas regrou-pant tous les adhérentsdu club. La présidente,Mme Fede et Mme Fontaine,la trésorière, et des adhé-rents, se sont dévouéspour concocter diversplats. L’organisation de

ce repas convivial a étémenée en collaborationavec les animatrices duCentre Communal d’Ac-tions Sociales.Au menu, on a pu retrouverla cuisine dan’ tan notammentavec la dégustation en apéri-tif de jus de canne frais pres-sé par Monsieur Fontaine, fut

très appréciée de nos invités.À table nous avons étéconquis par les divers platstels que le z’embrocal, le rou-gail moru, le cari ti jacque, lerôti porc à la vanille, le babafigue, divers rougails : tama-rins, zévis, mangue et audessert, mandarine etgâteaux fait maison.

Les animatrices du club

Les adhérents du club

Rougail la morue

Z’embrocal

Rôti porc à la vanille

Composition de fleurs réaliséepar une adhérente du clubsuite au stage floral

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VIE DES CLUBSVIE DES CLUBS

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La peur de la déchéance phy-sique est présente chez beau-coup de personnes âgées. Lacrainte des chutes diminuela prise de risque et de fait,limite l'autonomie à longterme. La personne âgée quivient à l'atelier gym douce,vient se rassurer sur sescapacités physiques. Il estdonc important de répondreà cette demande, en leur pro-posant de trouver les limitesindividuelles de chacun.Tous les mardis et jeudis de09h30 à 10h45, les adhé-rents des différents clubs de3e âge de La Possessionprennent du temps pour met-tre en pratique diverses tech-

Le 8 avril 2008, Monsieur etMadame TÉCHER Raymondet Inès ont fêté leurs 50 ansde mariage. Lui, est originai-re de Saint-Gilles-les-Hauts,retraité ouvrier agricole, elle,est native de Ste-Marie,retraitée cantinière.

La distance ne les a pasempêchés de se rencontrer àla Rivière des Pluies à Moka.

Depuis ils ne se sont plusquittés et cinquante ans plustard, leur belle histoire d’a-mour continue. Une fête enleur honneur a été organi-sée ce même jour au casedu quartier, par les mem-bres du club.De cette union sont nés 6enfants, 13 petits-enfants etbientôt 5 arrière-petitsenfants.

niques pour assouplir, déten-dre leurs muscles en tra-vaillant la respiration, lesarticulations du haut et dubas, et pour finir par les éti-rements et la relaxation.

Cela se passe au GymnaseMoulin Joli à la Rivière desGalets et ils ont comme pro-fesseur de gym douce unchampion de boxe française,

Monsieur Elisabeth qui adap-te au mieux les mouvementsselon les difficultés de cha-cun. Nous vous invitons vive-ment à pratiquer du sport.

Avis aux présidents declubs : si votre club souhai-te organiser des séances degym douce, vous pouveznous contacter pour plus derenseignements.

NOCES D’ORAU CLUB DES CATHLEYAS À SAINTE-MARIE

GYM DOUCE À LA POSSESSION

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VIE DES CLUBSVIE DES CLUBS

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Joseph soient prioritaires, lespersonnes des autres com-munes sont bien accueillies.

Le brassage entre les quelquesept cents adhérents dessix clubs et les autres estrégulier.Malgré les difficultés de lavie, les adhérents reconnais-sent les bienfaits de cette cor-diale entente sans esprit deconcurrence. « La vie a unautre sens, sortir avec lesgens donne une ouverturemalgré ma minuscule retrai-te que le gouvernement nousaccorde » assène Alix. « Çanous fait oublier les soucis,la maladie » renchérit Ginet-te qui est diabétique.

La collaboration mise enplace entre les différents par-tenaires et les clubs oeuvrentégalement à l’épanouisse-ment de la personne. En par-tenariat avec l’ORIAPA, ilssont des acteurs pour l’aideaux personnes âgées (pardes réunions d’informationsanté, retraite, etc.).

Le bien-être des anciensdépend de la cohésion de tousles clubs de La Réunion.

Bien que les clubs CAPUCI-NES, JASMINS, LA JOIE, LAPAIX, DES ROSES, SOURI-RE soient autonomes, ilssont exemplaires dans leursolidarité. La mise en com-mun de plusieurs actionsprofite à leurs adhérents.

Chaque club garde son auto-nomie. Ainsi le club LESROSES a pu mettre en placeun voyage en Europe et visi-ter la Métropole, l’Espagneet le Portugal. Le club LAPAIX programme une sortietous les mercredis et unséjour à Saint-Gilles et unautre à Cilaos tous les ans.

Tous les clubs accomplissentun voyage annuel à Mauriceet réunissent leurs adhérentsdeux fois par mois. Il est àpréciser que la commune metà disposition de chaque clubun transport, une sono, unesalle en alternance et uneanimatrice. Cette coordina-trice souligne que les actionsvisent à l’intérêt des person-nes âgées sans exclusion.

Un certain esprit d’ouvertu-re et d’échange est adoptépar chacun. Il n’est pas rareque les adhérents de chaqueclub se côtoient dans lesdiverses rencontres. Bien queles personnes âgées de Saint-

UN MODÈLE D’OUVERTUREET DE SOLIDARITÉ À SAINT-JOSEPH

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VIE DES CLUBSVIE DES CLUBS

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Dans la fidélité de son enga-gement à La Réunion, LESORCHIDÉES, groupe intergé-nérationnel de la Ravine desCabris, a entrepris un voya-ge en France métropolitainedu 14 au 31 mai 2008 pourrépandre ses valeurs et lebonheur auquel tous ont droit.

C’était l’occasion pour latroupe de transmettre sa joiede vivre, la connaissance deLa Réunion et la valorisationde la personne âgée.

Le voyage a été possiblegrâce à l’esprit participatif dechaque membre de la troupe,et des partenaires, qui s’estmanifesté dans diversesactions tels que repas dan-sant, vente de gâteaux, etc.Les premiers jours ont étéferti les en rencontres et

échanges avec des person-nes de différents pays qui setrouvaient à la Cité Saint-Pierre (lieu géré par leSecours Catholique qui per-met aux pèlerins les plusdémunis de séjourner à Lour-des). Ils ont pu découvrir lecœur et la chaleur réunion-naise. Par un spectacle cha-toyant et joyeux, et aussi lacuisine de notre île, chacuna pu bénéficier de cet échan-

ge riche et accessible. Tousapportaient ce don bénévo-le désintéressé.L’autre partie du séjour, latroupe a offert leur savoir-faire et savoir-être, à traversdes chants, danses, du tres-sage et la confection de petitspaniers, aux résidents de lamaison de retraite LA ROSE-RAIE à Lyon. Ce fut l’occa-sion d’apporter un peu debien-être à nos anciens au-delà des océans, de fairerêver et susciter l’envie dedécouvrir notre île et ses us.Au-delà des connaissancesliées avec ces résidents, lepassage des ORCHIDÉES aété fort en émotions et ainspiré un engouement pourun partenariat avec la troupepour un projet d’échange. Parailleurs, des contacts ont étépris avec d’autres structurespour de futurs échanges.

LES ORCHIDÉES À LYON

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INFO PRATIQUEINFO PRATIQUE

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QU’EST-CE QUE LA RESPONSABILITÉ CIVILE ?

La responsabilité civile est l’ensemble desrègles juridiques qui permettent à la victimed’un dommage d’obtenir réparation du pré-judice qu’elle a subi.Une association est responsable des domma-ges qu’elle cause à un tiers, soit par sa faute,soit par celle d’un de ses « préposés » (mem-bres, bénévoles, salariés), soit par un objetdont elle a la garde. Sa responsabilité peut-êtreliée à l’inexécution d’un contrat (par exem-ple envers ses membres) : elle est « contrac-tuelle ». Dans le cas contraire on parlera deresponsabilité « délictuelle ».Dans tous les cas l’association a obligationde sécurité, de prudence, de diligence, de sur-veillance en se comportant « comme une per-sonne raisonnable et prudente ».

L’ASSURANCE RESPONSABILITÉ CIVILE :

Il s’agit de se garantir par rapport aux dom-mages corporels ou matériels que pourraientsubir toutes les personnes physiques ou mora-les du fait des activités de l’association.Elle garantie :

� l'association en tant que personne morale,� ses dirigeants,� ses membres, salariés et auxiliaires dans le

cadre des activités de l'association.

Le contrat de responsabilité civile doitégalement garantir :

� les risques liés aux activités de l'associa-tion, qu'il s'agisse d'activités pratiquéeshabituellement, occasionnellement ou àtitre exceptionnel,

� le personnel bénévole de l'association.

L'ASSURANCE INDIVIDUELLE ACCIDENTS OUACCIDENTS CORPORELS :

Cette garantie est mise en jeu lors d'accidentscorporels survenus à des membres, dirigeants,bénévoles ou collaborateurs, dans l'exercicede leurs activités, entraînant un décès ou uneinvalidité.

L'assurance des locaux ou matériel et l'assu-rance automobile :Qu'elle soit locataire, propriétaire ou occu-pante à titre gratuit, une association peutsouscrire une assurance multirisque garan-tissant :

� les risques d'incendie et d'explosion,

� les dégâts des eaux,

� les détériorations causées par les voleurs,

� les attentats,

� le recours des voisins et des tiers.

ASSURANCES

Le troisième salon Seniors Expo aura lieu à la Halle des Manifestations duPort. Cette date du 18 septembre est votre journée : ensemble faisons-en unefête. Vous y découvrirez les services destinés aux seniors, mais l’intergénéra-tionnel étant dans l’air du temps, il est un des mots-clés de cette manifestation.Tous les âges sont bienvenus ! Des stands tenus par des professionnels, desinterventions de spécialistes seront sources d’informations et de conseils.

Page 16: MYOSOTIS CLUBSDEST-JOSEPH LESORCHIDÉES DOSSIER · ORIALL 3 Nous avons tous entendu parler du Grenel - le de l’Environnement qui s’est tenu l’année dernière en métropole

RÉSIDENCE

ASTÉRIA EHPAD(ETABLISSEMENT

D’HÉBERGEMENT POUR PERSONNES

AGÉES DÉPENDANTES)

RÉSIDENCE ASTÉRIA • 5 ALLÉE BONNIER • 97 400 SAINT-DENIS • TÉL. : 0262 94 73 20