104
YSTERI Revne Mensuelle Illustrée d'Études Initiatinues PUBLIÉE SOUS LA DIRECTION DU Dooteur PAPUS SOMMAIRE DU 8 (C\OUT 1913) PARTIE PHILOSOPHIQUE Mystifue ou Mental (p. 97): . . . • . • • .... .... •. •. •.••.. .. Papas. Congrès du Progrè$ 1'eligû_ (p. 101) ................. Sédir. Explications concernant le frontispice de King- olomon avec gravure (p. 106)..•. '. .... •..•••.••••••.•. •.• Princesse Karadja E$sai sur l'OEu'llre de A. Porte du T1'ait des Ages (p. Hi) Jean Desthieux. Conférence ËsotérÜJue (p. 1Si) ....... ................ Papas. PARTIE LITTÉRAIRE: Les Argonautes. - L'occultisme dans l'armée.- Le Congrès de Genève. - Bulletin astronomique ..- Table alphabé- tique des matières: llÉDACTION, ABONNE tIENTS Société civile de Publication et de Con{bences oc Les Amis de Saint- Yvet 15, Rue Ségaier, Paris (VIe). - Téléphone: 816-09 Le npméro : 1 fi'. 25 Un AN i 10 fl'allCs pour la France. 1 12 francs pOUl' (Tous les Abonnements partent de Janvier)

Mysteria août 1913

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Mysteria. Revue mensuelle illustrée d'études initiatiques

Citation preview

  • YSTERIRevne Mensuelle Illustre

    d'tudes InitiatinuesPUBLIE SOUS LA DIRECTION

    DU

    Dooteur PAPUS

    SOMMAIRE DU N 8 (C\OUT 1913)PARTIE PHILOSOPHIQUE

    Mystifue ou Mental (p. 97): . . . . . . . . .... . . . . . .. Papas.Congrs du Progr$ 1'elig_ (p. 101)................. Sdir.Explications concernant le frontispice de King- olomon

    avec gravure (p. 106)... '. ......... . Princesse KaradjaE$sai sur l'u'llre de A. Porte du T1'ait des Ages (p. Hi) Jean Desthieux.Confrence sotrJue (p. 1Si)....... . . . . . . . . . . . . . . . . Papas.

    PARTIE LITTRAIRE: Les Argonautes. - L'occultisme dans l'arme.-Le Congrs de Genve. - Bulletin astronomique..- Table alphab-tique des matires:

    llDACTION, AD~lINISTRATION, ABONNE tIENTSSocit civile de Publication et de Con{bences oc Les Amis de Saint- Yvet

    15, Rue Sgaier, Paris (VIe). - Tlphone: 816-09

    Le npmro : 1 fi'. 25 Un AN i 10 fl'allCs pour la France. 1 12 francs pOUl' l'Etl'an~r.

    (Tous les Abonnements partent de Janvier)

  • ABONNEMENTS

    tes abonnements de MYSTERIA partent tousdu 1er janvier. Les abonnsqui souscriraient dans lecourant de l'anne recevront

    les numros parus. Celatait ncessaire pour vi-ter une foule de compli-cati,ons de comptabilit.

    Tous les abonnementsdoivent tre servis parl'Administration de laRevue (Socit civile de

    publications et deconfrences (( LesAmis de Saint-Yves )), 15, rueSguier, Paris.)

    Nus donnonsci-dessous un bulle-tin d'abonnement.

  • Je soussign (nom et adresse trs lisibles)

    dcla're par la prsente souscrire un abonnement

    d'un an la revue lVIYSTE~IA. .Ci-joint, valeur (bon de poste, mandat au

    nom Administrateur de Mysteria, etc... ) dedix francs (France) ou de douze francsEtranger).

  • l\IIYSTE~IA (ltenseignements utiles)DIRECTION:

    15, rue Sguier, 15Tlphone : 816-09

    PARIS (VIa)D.tRECTEUR

    PAPUSSecl"tail'e de la Rdaction

    COMBES Lon= -

    ADMINISTRATION:Abonnements

    PublicitVen.te au n.uxn.ro

    SOCII!:TI!: CIVILE

    "ilES Al'4IS de SAINT..YVES"15, rue Sguier. 15

    PARIS

    Manuscrit.,. - Les manuscrits doivent tre adresssdo la Rdaction. Ceux qui ne pourront tre insrs neseront pas rendus, moins d'avis spcial. Un numrode la Revue est toujours compos d'avance: les manus-crits reus ne peuvent donc passer au plus tt que lemois suivant.

    Prire d'adresser tous les changes: 15, rue Sguier,Paris.

    *.. .

    MYSTERIA ) est, en France, l'organe officiel desformations suivantes:

    ORDRE :.\fARTINlSTE, Dlgus et Loge5 dans toules lesparties du monde.

    ORDRE KABBALISTIQUE DE LA ROSE >11 CROIX, rserv auxanciens Martinistes.

    COLE SUPRIEURE LIBRE DES SCIENCES HERMTIQUES.UNION lDALISTFl UNIVERSELLE.RITE A"'G1EN ET PRIMITIF DE LA FRANC-MAONNERIE (Cha-

    pitre el Temple INRI).RITE NATIONAL ESPAGNOL (Loge symb. Humanidad).GLISE GNOSTIQUE UNIVERSELLE (sige central, Lyon).ACADEMIA SYMBOLlCA (Paris).ORIEN'I.'AL TEMPLAR ORDER (o. T. o.) (Londres et Berlin).COLE SUPRIEURE LIBRE DES SCIENCES MDICALES APPLI-

    QUES (PARIS).

  • ~~~~PARTIE PHILOSOPHIQUE ET SCIENTIFIQUE

    Cette partt"e est ouverte aux criv4t'ns de toutes coills 14nsaucune dt"stt'nett'on, et chacun d'eux conserve la responslII"litlezclusive de ses taes.

    MYSTIQUE OU MENTALLe but de l'existence terrestre, c'est l'union de

    l'tre humain et de la divinit, la reconstitution del'tat d'avant la chute. Toutes les religions commetoutes les rvlations mystiques tendent ce but.

    Or, pour parvenir ce point, la science et tout lebagage mental sont parfaitement inutiles; ce sontde simples parures, qui cachent la lumire du cu ret souvent l'obscurcissent.

    On comprend maintenant la dfiance de tous lesmystiques pour le plan mental, leurs mises engarde contre les tentations des rvlations ditesscientifiques de ce plan et leur appel la simplicitavant tout.

    Les.mystiques ont raison, comme toujours, parcequ'ils sont guids par des principes plus levset plus vivants que les autres chercheurs, maisl'humanit n'est pas uniquement compose d'tresvolus cardiaquement ou voluables directementpar ce plan.

    Le Matre de tous les Matres de notre race, le1

  • 98 MYSTERIA

    Christ, a incit ses disciples directs vangliser leshommes sous quatre formes. Si une seule voie d'-volution suffisait il n'y aurait qu'un seul livre de laparole vivante ou mieux qu'une seule traduction dece livre.

    Or, il y a un vangile du buf pour les humblespurement instinctifs; il y a un vangile du lion pourles ardents et les actifs; il Y a un vangile del'aigle pour les mystiques; et un vangile de la ttehumaine pour les mentaux.

    C'est l une prcieuse indication pour ceux quisont dlgus la ralisation, c'est--dire au manie-ment des masses humaines, telles qu'elles sont,avec leur mlange de dmons, de tides, de neutres,de mentaux et de cardiaques.

    Le mystique ne s'occupe pas de ces dtails. Ilparle, il dit la voie de toute volution relle, il ap-pelle les auditeurs l'accomplissement du salut:abandonner l'attract des choses, puis des tres fami-liaux, puis de son propre salut pour celui desautres : telle est la Vrit qui doit tendre suivreun seul matre, le Seigneur Christ, fils du Dieuvivant.

    La parole du mystique charmera, incitera une mesur cent suivre la voie droite et glissera sur laplupart des auditeurs comme la rose sur le verre.

    Voil pourquoi l'invisible a donn au plan mental son existence et ses serviteurs.

    Saint Paul n'tait pas un mystique dans ses.moyens d'action, mais il vivait pour lui-mme la

  • MYSTIQUE OU MENTAL 99

    vie mystiq ue en union avec le Matre. Mais, dansson rle de ralisateur, il faonnait la masse des au-diteurs d'aprs la voie mentale.

    Les cerveaux contemporains sont empoisonns dementalisme tel point qu'il est bien difficile de lessortir de ce plan, autrement que par la mthodehomopathique, c'est--dire en les sauvant par lavoie mentale.

    Les clergs des diffrents cultes sont aussi empoi-sonns par ce mentalisme que Rome appelle le mo-dernisme et qu'elle combat instinctivement.

    Laissons donc au mysticisme son immense action;saluons-le comme le guide vritable, le phare excel-lent de notre voie terrestre, mais ne condamnons paspour cela le mentalisme; redressons-le et dirigeonsses adepte.s vers la lumire cardiaque, et cela sans.heurt, sans violence et surtout sans polmique.

    *" *

    Toute union de l'me avec l'idal donne le bonheur.Le caractre de tout bonheur est de ne pouvoir vivresans tre partag. L'tre qui, une seule fois, a res-senti l'immense bonheur de la communion divine,est prt se sacrifier pour faire participer sa joieles infortuns qui en sont privs.

    Dans son ardeur il veut viter toute perte de tempset il incite tous les tres tout abandonner pourcette existence, seule digne d'tre vcue.

    Mais bientt il se trouve en opposition avec d'au-tres humains dont le bonheur rside dans l'es seules

  • 100 II1YSTERIA

    satisfactions du plan mental. Ces savants et ces phi-losophes veulent aussi trouver des cerveaux capablesde partager leur genre de bonheur.

    De l les conflits de la Raison et de la Foi.Enfin les corporels purs placent leur joie dans

    l'exhibition de beaux vtements, de chapeaux ma-gnifiques pour les dames ou de dcorations pour lesmessieurs, le tout accompagn de potins et de flirts.Ceux-l iront entendre le mystique ou le savant se-lon la mode du jour, mais ils se garderont de suivreles lumineux conseils du premier ou les positivesdductions du second.

    Leur seule voie d'volution sera l'art, depuis lecinma jusqu' la sublime musique, en passant partous les arts intermdiaires.

    Le ralisateur doit donc chercher la voie de chaquementalit.

    Alors il constate que toute rvlation a sa raisond'tre, et il respecte autant le crbral que le mys-tique.

    Il suffit seulement de placer chacun dans son ap-partement.

    Beatenbe1'g, 13 aot 1913.PAPU~.

  • Congrs du Progrs religieux

    Ce congrs, qui semble une transformat1on duCongrs des religions, a group toute l'lite de lathologie protestante, des chrtiens progressistes etdes libres-croyants. On y a entendu plus de centorateurs, dont quelques-uns se sont montrs tout fait remarquables. Mais ce qui intressera surtout

    , .nos lecteurs, c est de savoir que dans cette assem-ble d'hommes de science et de philosophie deuxvoix ont fait entendre l'une les chos de la traditionsotrique, l'autre ceux de la tradition mystique.

    La premire fut celle de M. Boutroux. Il distingue,avec Pascal, deux sortes de raison: l'infrieure pu re-ment logique; la suprieure, philosophique et toutimprgne d'intuition. Cette dernire seule nous faitmonter des concepts jusqu'aux ides: lesquellessont des concepts multiples unifis par une harmonieorganique intellectuelle et non par juxtaposition.Ainsi la science est l'quation de la vie; elle voit

    ~ .!'U[lIVers dans le temps sous l'aspect d'un ternelprsent. La religion c'est l'ide parfaite l'engen-drement de laquelle tout l'tre collabore; son objetn'est pas l'tre en soi comme total de ce que toutesles cratures ont de commun; c'est cet tre incom-prhensible, et pourtant certain, dans lequel les

  • perfections ne s'excluent pas les unes les autres.C'est donc un tre distinct des tres, un tre per-snnel et infini, un tre avec qui on peut vivre etcommunier.

    On voit que M. Boutroux se rapproche de la tra-dition sotrique jadis chrtienne, et de Jacob Bh-me, en particulier, qu'il cite avec une sympathie vi-sible.

    102 l\{YSTERIA

    .. '"

    La seconde de ces voix traditionnalistes fut cellede Sdir. Voici sa communication:

    Tous ici, nous avons dvou nos forces au ser.::-~ vice de l'humanit. Mais les besognes particulires auxquelles chacun s'est consacr dans les domaines de l'intellectualit, de la sociologie ou de la reli- gion, risquent d'oblitrer en nous l'unique nces- saire: le sens qui caractrise l'homme, le sens du divin. La gnration qui monte va tre ardente d'action; il faut lui dire comment.ses actions, na- turellement belles, seront encore plus belles; il faut lui donner l'niquitude de l'ineffable; il faut lui instiller le dsir de la vraie puissance; il faut

    _ greffer sur ces mes gnreuses une facl!lt surna- turelle: le pouvoir de sentir Dieu. Je n'ai rien vous apprendre; je ne veux que tmoigner d'une seule chose: De tous les tres, c'est Dieu qui demeure le plus prs de nous. Et je vous prie avec instance de vous souvenir souvent de cette chos.

    La religion, ce n'est pas l'ensemble des liens

  • CONGRS DU PROGRS RELIGIEUX 103

    qui nous rattachent aux autres hommes, ni mme ces cratures surhumaines qu'on appelait autre- fois des dieux, que nous nommons aujourd'hui les Ides. Ces lumires ne sont que des reflets assombris de l'ternelle Lumire. La religion, c'est l'ensem ble des canaux secrets par lesquels

    ~ Dieu, notre Pre, se verse dans les curs qui le' dsirent. La vraie religion, la religion ternelle, la religion de l'Esprit, celle dont tous les cultes ne sont que les voiles symboliques, rside dans cette certitude que quelques hommes possdent, d'en- tendre, au fond d'eux-mmes, la voix de Dieu, de voir la beaut de Dieu, de toucher la puissance de Dieu.

    Cette communication de l'tre suprme avec les tres crs, cette exaltation de nous-mmes jus- qu'aux royaumes ternels, par quoi seulement l'homme rfalise sa mission d'homme, demande un collaborateur. Or, Dieu seul peut nous monter

    ~ jusqu' Lui; et son bras, c'est le. Christ Jsus, Fils unique du Pre, incarnation seule de son es- pce dans l'histoire spirituelle du monde, arche unique jete entre l'ternel et le temporel, entre l'absolu et tous les relatifs.

    Souvenons-nous souvent de cette figure inson- dable dans laquelle tout le cr co-existe avec tout l'incr par un double miracle d'incomprhen- sible perfection. Elle seule nous donne le mot de toutes les nigmes, la mdecine de toutes les faiblesses, la force pour tous les travaux. L'im-

  • mensit de Jsus dpasse nos plus vastes imagina- tions. Il rconforte nos dsarrois; il nous prcde et nous suit tour tour partout o nos dsirs portent notre esprit. Seul parmi les anges et les" dieux, il reste notre ami, j'ami particulier de cha- cun d'entre nous: car seul entre tous les tres, il possde le pouvoir divin de se donner totalement pl usieurs. Sa sollicitude est inlassable, sa ten- dresse infinie et sa bont dlicate: tellement que pour les apercevoir, nous avons besoin d'une complte ducation intrieure.

    La plupart d'entre vous, Messieurs, c'est ce Christ que vous chrissez par-dessus tout: par- donnez l'inquitude o je suis que vous ne j'ai- miez pas encore assez. Il faut l'aimer pardessus tout en dehors de nous, et aussi par-dessus tout en nous. Vous t'es des ducateurs d'hommes; donc prenez garde a vos intelligences, si vastes, si subtiles, si pntrantes qu'elles soient. Du point de vue de Dieu, c'est par l'intellect que rentre en nous l'ange de la 1110rt spirituelle; c'est par le cur que rentre l'Ange de la Vie, Notre Jsus.

    Gardons prsente la mmoire l'antithse r- vlatrice que formule saint Paul: la sagesse de

  • CONGRS DU PROGRS RKLIGIEUX 105

    le divin., il faut terrasser le plus vigoureux athlte, n~rorre cur.~OUI qui essayons d'agir pour Dieu, souve-

    nons-nGUS sans cesse que, seule, une matrise de nous-m "es infatigablement renouvele, lancera nos actes veys l'ternel. Nous avons d'abord devenir des sa'nts, surtout si nous ne nous en sentons pas capables; nous avons ensuite ne plus vouloir tre des saints, cause de la joie que nous aurions en tre.

    La vie intrieure vers laquelle il faut tendre, c'est une perptuit de morts profondes et de re-naissances vigoureuses: son unique discipline c'est le jen du moi; son unique rayonnement c'est la charit vraie, la charit du cur. Et nous n'entranerons jamais les autres vers le Pre, si nous-mmes nous ne vivons de la vie du Pre, si nous ne devenons uns avec son fils.

    SDIR.

  • Explications concernant le frontispice dB "King Solomon IlDrame mystique, par la princesse karadja

    Ce diagramme constitue la synthse de l'volution;c'est une reprsentation graphique du drame duSalut.

    Les sept marches reprsentent l'chelle sacre,que Jacob,vit en vision. Au bas de l'chelle se trouvel'homme charnel, qui ne voit les choses du- Ciel

    . qu'au moyen d'un miroir d'une manire confuse .(I Cor., XIll. 12.) Sur les chelons suprieurs nouspercevons face face. Saint Paul fut ravi jusqu'au troisime ciel , c'est--dire il gravit 4uatre mar-ches de l'chelle cleste. (Cet chelon correspond auplan mental ou le Manas suprieur des tho-sophes.)

    Les quatre marches infrieures correspondent auxplans en dessous du trne ; elles constituent le Merkebah ou la Roue d'zkiel (dcrite au pre-mier chapitre du prophte). Chaque chelon corres-pond un des animaux du Zodiaque:

    tI Le signe du Taureau;c'b du Lion;un dl/l'Homme (Aquarius) ;

    de l'Aigle (actuellement' reprsentdans le Zodiaque par le Scorpion).

  • FRONTISPICE KING SOLOMON 107

    Les anciens alchimistes dsignaient ces mmesmarches en employant la terminologie usite par leprophte Daniel (II, chap . .32):

    Le fer dsigne le plan physique;9 Le cuivre ou l'tain dsigne le plan astral;JJ L'argent dsigne le plan psychique;o L'or dsigne le plan mental.Lorsque l'me est purifie et spiritualise, les vils

    mtaux sont transforms en or pur.Tout en haut de la Pyramide se trouve la pierre

    cubique, c'est--dire l'homme parfait. Hors du blocinforme (la matire grossire fournie par la nature)

    . le ciseau puissant d'une volont rgnre a su pro-duire une cration harmonieuse, une Pierre digned'tre insre dans le Temple du SaintEsprit.

    Le Cube est surmont par le Caduce, la baguettemystique des Initis. Cette baguette est gnrale-ment reprsente, enlace de serpents.

    Voil de la gnose falsifie!Le vrai Caduce consiste en deux couronnes

    d'pines fermement unies. Elles 'reprsentent le R-dempteur et l'me rgnre. Grce leur union in-dissoluble la baguette sans sve reverdit et devientcapable de porter fruits .. , Le Ch1'ist microcos-mique est mg mdr. L~ Verbe perdu est retrouv! Larace Adamique retrouve la facult de produire destres nouveaux sur le plan cleste. (En l'tat actuel

    (1) La mthode d'ascension est dcrite en dtail dans la bro-chure le Sen, sotrique des Sept SaCl'ements, qui paraitra souspeu.

  • 108 MYSTERJA

    elle ne peut que multiplier des corps physiques etrevtir de chair des mes dj existantes.)

    Les deux colonnesJachin et Boaz (l Rois, VII, 15-22)doivent toutes les deux tre couronnes de lotus(le symbole de la puret) et non point de grenades(le symbole de l'amour sensuel). Ce chapiteau y futplac tort par Salomon. Ces deux crJ!onnes repr-sentent l'homme et la femme, c'est--dire le sexedans son aspectle plus lev: la sagesse et l'amour,les deux forces cratrices, les deux principes im-muables sur lesquels reposent la Cration entire.

    La pierre principale (dont il est parl dansZacba1'ie, IV, 7), la clef de vote, c'est Virgo (laVierge). La puret est le lien le plus puissant entreles clestes poux. Seuls les curs purs verrontDieu, Virgo rend possible la descente de la Colombedu Saint-Esprit, qui sans elle ne trouverait aucunlieu pour poser la plante de son pied (Gense, VIII,9) et se trouverait rentrer dans l'Arche.

    (Dans certaines loges maonniques, cancer (le sym-bole de l'union physique des sexes) est plac commeclef de vote. Voil encore de la Gnose falsifie!)

    Les deux Triangles Enlacs constituent le hexa-gramme, le Sceau de Salomon, appel dans l'Ecriture le Bouclier de David.

    II reprsente les divers aspects de la Divinit.La Croix et la Rose, le symbole essentiel des Ro-

    sicruciens, reprsentent l'poux et l'pouse mystique,l'Esprit Rdempteur et l'Ame Rgnre, indissolu-blement unis pour l'Eternit.

  • KING SOlOMON

    A MYSTIC DRAMA

    BY

    PRINCE.SS KARADJA-+-

  • 112 MYSTERIA

    que le critiqup, oubliant moins qu'il est pote, con-sentt parfois, surtout dans l'impression des idesgnrales, la sinuosit enveloppante des imagesou au victorieux jaillissement du lyrisme.

    A. Porte du Trait des Ages est un jeune aussi,mais un jeune de trente ans et qui a derrire luiune ,uvre considrable mme, par la quantit.Diverse et la fois admirablement convergente,cette uvre appelait ds aujourd'hui l'effort d'uncritique de race. On est heureux que jean-Desthieuxait rpondu l'appel.

    Avouerai-je mon embarras et qu'une prface un ouvrage comme celui-ci m'apparat, au momentmme que je m'y applique, chose impossible? Elleserait facile, certes, si le travail qu'elle prcderan'tait judicieux, pondr et de tous points excel-lent. Manqu ou demi, je m'amus~rais la refaireen petit sous prtexte de le rsumer. Heureusement,mon cher jean-Desthieux, vous m'avez priv' decette ressource.

    Q1Ie me reste-t-i1 donc, que l'importance de vouscontredire? je ne voudrais pourtant pas commettretrop d'imprudences et trop lourdes : je hasarderaiune seule de mes incertaines critiques.

    Influenc par les prfrences de son auteur, jean-Desthieux n'a-t-i1 pas trop sacrifi les autres livres,et surtout ce chef-d'uvre trange, le Secret de Mi-chel Oppenheim la grce fervente et mlancoliqued'Ames paennes. Moi aussi, j'aime dans ce dernierconte un pome en deux chants. Glorieuse d'un

  • ESSAI SUR L'UVRE DE A. PORTE DU TRAIT DES AGES 113

    cantique de bonheur, la voix du pote m'exalte dansla joie jusqu' ce que, se brisant, elle m'emporteau rythme des sanglots et m'attriste d'un thmefunbre. Mais le Secret de MicbelOppenheim est ou-vrage plus fort, et plus complexe, et p1us complet.Ames paennes, d'une sensibilite delicate et pene-trante, fait aimer l'homme qui met dans le bonheurtant de grce accable. Puissant et objectif, le Se-cret de Michel Oppenbeim fait admirer les dons ma-gnifiquement multiples et quilibrs du penseur, del'observateur et du romancier. Ames paennes, ex-pression d'une noble jeunesse, promet une belle vie,le Secret de Michel Oppenbeim fait mieux que pro-mettre, il commence une uvre durable.

    Han RYNER.

    M. A. Porte du Trait des Ages est la fois unsavant et un artiste. C'est tout le problme de l'artet de la science qu'il serait opportun de considrer son propos; et je n'y manquerais certes point,car la question est bien des plus intressantes quisoient si, justement, l'tude n'en faisait point partied'une autre vaste encore: l'tude sociale, philoso~phique et esthtique de l'Art lui-mme. Les lecteursde cette revue savent peut-tre qu'une srie d'essaissur l'Art, srie destine l'laboration d'une tentatived'tude synthtique, est prsentement en cours depublication dans les colonnes du Progrs Vulgari-sateur. On y trouvera, d'ici peu de temps, un essai

    2

  • '114 MYSTERIA

    particulier cette question, au cours duquel il seradmontr que la science, selon la juste expressionde M. Paul Bourget, est la base mme de l'Art.Ds maintenant, qu'il nous soit permis de l'admet-tre; car cela nous explique comment se sont puconcilier aussi merveilleusement, chez l'auteur quinous occupe, son rudition philosophique et litt-raire, sa parfaite connaissance des phnomnesoccultes, sa science, enfin, et son art. C'est quecette science est la base mme de cet art. Ce n'estpas le savant qui est doubl d'un artiste; c'est l'ar-tiste qui est doubl d'un savant.

    " '.If

    Je prviens honntement que je n'ai pas qualitpour apprcier le savant, mais si vraiment sa sciencese rapporte son art, l'homme est extraordinaire.L'artiste, en effet, est admirable; et il nous plat ence jour de l'admirer apertement et sincrement,comme il convient. D'autres l'ont fait avant moi, jene l'ignore pas, ils n'ont fait que leur devoir decritique. A moi, ce soir, de faire le mien.

    Quoique je ne Je connaisse pas physiquement,j'imagine que l'auteur du Secret de Michel Oppen-heim est encore tout jeune. Je ne crois pas qu'il aittrente ans. Or, considrez: il a dj publi quinzeouvrages, dont deux en espagnol.

  • ESSAI SUR L'UVRE DE A. PORTE DU TRAIT DES AGES 115

    Et combien d'articles? - Il ne doit pas le savoirlui-mme 1 Les Annales du P1'ogrs, l'Initiation, lesNouvelles Annales, le Progrs Vulgarisateur de Pa-ris, les Nouveaux Horizons de la Science et Cte laPense, le Fraternisle, l'Idal-Magazine, et combiend'autres encore? se disputent ses nouvelles produc-tions. Et il les prodigue incessamment, toujoursactif, toujours fcond, toujours admirable 1Et notonsencore qu'il dirige une revue qui est l'une des plusintressantes parmi les innombrable.s publications ac-tuelles. Et avec quelle matrise! avec quel got etquellesagesse! Sous lui, Herms est devenue dj une re-vue trs importante. Elle le deviendra davantageencore, j'en suis sr, d'anne en anne; littraire,scientifiq ue, philosophique, psychiq ue, elle est mul-tiple, elle est unique en son genre. On s'tonnequ'un seul homme suffise diriger un pareil mo-nument. Et savez-vous que la tche d'un directeurde revue est bien la plus minutieuse et la plus as-sujettissante que je connaisse? A. Porte du Traitdes Ages y suffit admirablement, tonnamment. Etil ne la dirige pas seulement, il en est encore le r-dacteur en chef eJ le secrtaire de la rdaction, enmme temps que le principal collaborateur 1 Un tellabeur force l'admiration. Irrsistiblement,. on pense Hugo ou Diderot, en pensant au directeur d'Her-ms, et surtout Diderot, dont il a la vaste scienceet)e talent spontan; Diderot dont il a la prodiga-lit et peut-tre, aussi, un peu le style - au moinsdans ses articles. Dans cette Tande abondance de

  • 116 MYSTERIA

    productions diverses et dans cette constante prodi-galit d'uvres, de thses et d'tudes, je veux voir,avant tout, l'indice d'une extraordinaire puissancedont la synthse future, coup sr, comptera par-mi les plus dignes d'intrt des meilleures uvresqu'aura produites ce sicle .

    Un autre caractre, rare entre tous, dont j'aiplaisir louer l'auteur d'Ames Paennes, est d'trece qu'on a appel universel . Et il faut entendrepar l qu'il ne s'est pas spcialis, comme le veut prsent une mode fcheuse, en un genre particulierd'tudes ou de romans, afin d'exploiter une minedont la premire exploration fut fructueuse, maisque, au contraire, il s'est toujours renouvel - etde la plus louable manire.

    Je ne sais point exactement dans quel ordre chro-nologique parurent les uvres de cet crivain; maisla liste simple suffit m'en prouver l'universalit.

    En dehors des romans -:- ou plus exactement descontes et nouvelles tels que Mercds-ta Belle, ouAmes Paennes - qui n'ont point pour base appa-rente un fait scientifique, et qui sont, d'ailleurs, ceuxdes livres d'A. Porte du Trait des Ages que je prisele plus, je vois d'autres romans: Le Mal mtaphy-sique, le Secret de Michel Oppenheim, les Mystresde l'Occulte, l'Envotement, bases scientifiques,ceux-l j et je vois en nombre gal des tudes philo-sophiques telles que cette Philosophie Moderne qui

  • ESSAI SUR L'UVRE DE A. PORTE DU TRAIT DES AGES 117

    vient de paratre ou encore cet ouvrage: Etudes ma-giqu~s et philosophiques; des tudes particuliresd'uvres, telles que la brochure sur Ernest Bosc;des ouvrages occultes, psychiques, etc., tels quel'Envotement exprimental, et aussi la Psicologiade 10 Occulto (Mexico). Etonnante diversit! Et jedois citer encore ces deux romans en cours de publi-cation (l'un dans Herms et l'autre dans le Progrsde Paris),' l'Hirophante et V~rs J'Idal, auxquelss'ajoute une foule de contes non encore recueillisen volume.

    II

    Ces uvres ne sont pas sans dfauts, certes, mais(je parle des ouvrages purement littraires) ce sontl dfauts auxquels peu d'artistes chappent. Lesdire ici serait faire l'uvre d'un critique grincheux.

    Je veux pourtant indiquer M. Porte du Traitdes Ages que son style est plus souple et plus adquatau sujet, plus original et plus style enfin lorsqu'il estspontan, je veux dire lorsqu'il n'est pas trop soign,Pour tre franc- et cette rare qualit, parce qu'illa pos-sde, ne dplaira point, j'espre, lU directeur d'Her-ms - j'avouerai que je prfre au style soign deces romans, le libre et lger style des -rticles etdes tudes. Mais ce ne sont l que que chicanes in-signifiantes, car les dfauts qu'on pourrait recher-cher travers les uvres du conteur fcond sontbien loin d'galer les qualits qui s'y trouvent foison.

  • 118 MYSTERIA

    Et qui donc d'ailleurs, je vous prie, quel artistefut sans dfauts? On a nomm, propos de ceconteur, et plus d'une fois, Huysmans, Maupassant,Villiers de l'Isle-Adam et plusieurs autres. Les d-fauts que je trouve chez M. Porte du Trait des Ages,je les aurais, aussi bien, reprochs ces illustresauteurs. La virginit n'est certes point, non plus,l'attribut de leurs ouvrages. On peut ne pas goterMaupassant; on peut ne pas priser Villiers de J'Isle-Adam; on peut ne pas apprcier Karl-Joris Huysmans;on ne peut pas ne point estimer A. Porte du Traitdes Ages.

    ..

    " "

    Chaque auteur a, en quelque sorte, son uvre deprdilection - tout comme un pre ou une mreprouvent pour tel ou tel de leurs enfants un amourplus intense que pour les autres. L'uvre d'artest un vritable enfant: un moment donn, ditCaragiale, elle s'arrache des entraills de la mre. Cette pense du grand crivain roumain que M. MateRusu notait rcemment dans les Horizons (1), auto-rise ma comparaison premire.

    M. A. Porte du Trait des Ages a son uvre deprdilection, parmi celles que dj il nous donna.Peut-tre une autre, plus tard, la remplacera-t-elle:c'est mme fort probable; toujours est-il que, jus-qu' prsent, l'uvre lue est Ames Paennes. Averti,

    (1) Les HOl'izons, Paris (mar. r9t,).

    1

  • ESSAI SUR L'UVRE DE A, PORTE DU TRAIT DES AGES H9

    je me ferai un devoir d'tudier tout particulirementcette 'uvre, afin d'en montrer les nombreusesbeauts. et, aussi - il le faut bien! - les quelquesdfauts, quoiqu'il m'en cote. Par cette' uvre si-gnificative, il nous sera peu malais de d~gager, enexemples, les particularits du talent de cet artiste.

    Mais puisque je dois ici parler de dfauts, moins de ne pas faire l'tude impartiale que j'ai ledevoir de tenter, qu'il nle soit permis de commencerpar l. Ma libert sera plus grande lorsque, librde ce devoir, je pourrai louer sans arrire-pense.

    Les dfauts d'Ames Paennes! il faut bien, eneffet, que je ne les passe point sous silence, si jeveux tre sincre; il faut bien que je les montre l'auteur, si je veux lui tre utile - afin qu'il lesvite l'avenir; il faut bien que je les note, si jeveux remplir tout mon devoir. Car le critique a desdevoirs! devoirs minutieux, sans doute, et, certes,non toujours trs agrables: mais quelle serait - jevous prie - la valeur d'une uvre critique si l'onn'y pesait point aussi quitablement que le pour,le contre? Le critique est le collaborateur direct del'artiste crateur - et c'est pourquoi, de mme, il adroit au nom d'artiste.

    Que reprocherai-je donc Ames paennes, ceconte florentin si jeune et gracieux? - Je dis conte,car ce n'est pas du tout un roman; ce n'est pasdavantage une nouvelle; et je ne suis mme passr que ce soit un conte. Bien plutt, c'est un pome,une partition ... (Oh! le bel opra que l'on pourrait

  • 120 MYSTERIA

    en tirer 1 Mais qu'on s'en garde bien, surtout 1)Or la seule appellation de pome que je donne aurecit de cette idylle me fait dej douter de mesdroits parler de ses dUauts, car un pome, commeun tableau, comme urie partition, comme un groupede marbre ne peuvent tre juges par la critiqueaussi rigoureusement qu'une uvre purement litte-raire: qu'un roman. Mais puisque J'on a voulubaptiser ce livre de roman, je suis bien oblige,comme tel, de lui reprocher de n'en tre point un!Et, toujours comme tel, je suis oblig de n'aperce-voir que tout le premier chapitre est inutile, - ou,du moins n'en comprends-je point l'utilit, - etque, par la suite, il y a des longueurs ... longueursque je n'ai jamais maudites, mais, enfin, qu'il mefaut bien reconnatre pour telles! Et je fais allusionau chapitre IX, delicieux, mais que je voudraisabrege, ainsi que les chapitres VII et VIII, pour n'enformer qu'un seul plus concis. Je fais allusion auxchapitres X et Xl, trs beaux, mais que je voudraismieux fondus, en quelque sorte, dans J'action duconte; je fais allusion quelques autres pages encoredont l'abrege permettrait peut-tre, sans nuire pourcela en quoi que ce soit la concision symboliquedu livre, de nous donner plus de renseignementssur la personne de Grrecis qui ne laisse pas d'treune impntrable nigme; tandis que nous n'igno-rons rien de Ccilia. D'o vient-il, ce Grrecis? etaprs, lorsqu'il fuit en chemin de fer, o va-t-il? ..J'aimerais, moi lecteur, de le savoir!

  • ESSAI SUR L'UVRE DE A. PORTE DU TRAIT DES AGES 121

    Mais que je suis donc, peut.tre, cruel! D'o vientGrrecis, et o il va lorsque nous l~ voyons s'enfuir!Je crains bien de l'avoir devin 1 Ne venait-il pointpar hasard de Saint-Michel, et n'est-ce point l qu'ilretourne ls yeux pleins de larmes et le curbroy d'une douleur infinie ? Je crois bien que si 1J'en suis presque sr. Oui, jr. crois vraiment quec'est un peu - sinon beaucoup - de lui-mme queM. Porte du Trait des Ages a mis en son pome etje crains pour lui qu'il ait vraiment prouv la dou-leur effective de perdre une Ccilia.

    Mes raisons de croire? - La dernire page estdate de Florence mme, el d'ailleurs Saint-Michelne se trouve- t-i! pas sur la route la plus directe quimne de France Florence? Et puis, enfin, il y abien une raison quelconque pour que Ames paennessoit le livre de prdilection de son auteur. Oui,sans doute, Ames Paennes est une lgie lagloire de Ccilia. C'est le monument de cette trangeet gracieuse figure, monument symbolique, frrede celui sur lequel il porta les statuettes paennesqu'elle aimait, le Faune, le Silne et la Bacchante,tous les souvenirs d'un temps aboli , o il portaaussi les plus belles fleurs et ses larmes brlantes .J'en ai l'intime conviction, l'auteur a connu, aim,ador et pleur une Ccilia. Des accents qu'on n'im~provise point, tour tour voluptueux, paens oudouloureux, se retrouvent, orchestrs et dissimuls,en chacune des cinquante-cinq pages du livre. 'Je neprtends point, pourtant. que tout ce qui nous est

  • 122 MYSTERJA

    rapport par le pote ait t vcu par lui et son h-rone! Je ne crois point, par exemple, que Ccilaet un pre aussi bizarre et fantasque qu'elle nousle confesse; je ne crois point qu'il ait t possible Grrecis de raliser aussi merveilleusement qu'ilnous le dit sa villa grecque . Mais, enfin, lerve, l'amour et l'imagination aidant, il n'est pointimpossible que cette idylle et t vcue; et - jele rpte - j'opte fortement croire qu'elle lefut. ..

    Et tenez! la preuve que je ne me trompe point,c'est que le pote a ddi son livre - ddicace queje n'avais point remarque encore - Ad lissam ,Elissa autr nom de Ccilia! Et la preuve, aussi,que ce livre est un monument, c'est que l'auteurnous avoue (1) :

    ln memoriam nobis vagautibus par eampum. ur-bemque hune libellum seripsi.

    Et, maintenant, j'imagine sans peine, dans le ci-metire florentin, une colonnette blanche et tron-

    (-1) - El M. Porte du Trait des Ages me l'avouait bien plusclairement encore quand il crivait; quelques jours aprs queces pages eussent t crites: - (1 Je crois que vous trouverezbooucoup de moi-mme, de mes dsirs. de me~ aspirations, demes rves dans mon petit roman Ames Paennes.. Aiusi setrouvent confirmes mes prvisions il ce sujet, et j'en suis bienaise. De mm.e mes lecteurs trouveront la confirmation des dif-frents autres points de ces prvisions dans les contes du mmeauteur qui ne me fUl'ent communiqus qu'aprs coup: l'image,une Ett'ange Ap1Jarition, parus dans divers fascicules d'He"rnsn 1912, et, sans doute, quelques aLtres pages aussi.

  • ESSAI SUR L'UVRE DE A. PORTE DU TRAIT DES AGES 123

    que o l'on aurait pu graver des vers tels queceux-ci :

    Mes yeux se sont ferms la lumire heureuseEt maz'ntenant j'habite, hlas! et pour jamaisL'inexorable Erbe et la nuit tnbreuse (1).

    o Ccilia. vous tiez une arrire petite-nice deBatrix; vous tiez, Florentine, un.e descendantenoble et pure de la vierge de Botticeli, radieusemre des fleurs et du printemps, symbole de lagrce; et je comprends vraiment, prsent, tout lesens de l'pigraphe du Livre, cri sincre l'amantchapp: Elle ne semblait pas tre la fiJie d'unmortel, mais d'un dieu!

    ..

    il< ..

    Conterai-je, mon tour, cette lgie? - Elle estsimple. Grrecis a rencontr. par Ul hasard divin,Ccilia. Ils s'aiment d'un amour pur, plus spirituelque sensuel, paen. Car leurs mes sont paennes,et voil l'originalit: voil ce qu'on n'avait pointencore reprsent. Paens, ils s'aiment paennement,ils s'adorent. Puis Ccilia meurt. C'est tout. Maisce que je n'entreprendrai pas d'voquer, ce SOBt lesdescriptions florentines, faites avec un art trs sr;ce sont les notations psychologiques, parfaites, cesont ... tout ce qui fait, en somme, la grce, lecharme, la beaut de ce pome, Et je n'en veux pasdire plus, L'uvre est jeune, nouvelle, dlicieuse,que sais-je encore? C'est une uvre d'art. Il faut la -

    (1) - J- M. de Hrdia: Les Trophes, la jeune morte (se-cond tercet).

  • 124 MYSTERIA

    lire comme il faut lire Colomba ou Atala; il faut lagoter comme il faut goter la vierge de Botticelli,Mona Lisa ou toute autre hrone classique. II fautconnatre la dlicieuse idylle des amants comme ilfaut connatre Romo et Juliette ou Paul et Virginie,Atala (cette autre lgie) ou Wertber.

    III

    II est une uvre de M. Aim Porte du Trait desAges dont il me plait encore de considrer particu-lirement la rare valeur. C'est le Mal mtapbysique,roman curieux pour lequel j'prouve une certainesympathie. C'est une uvre de jeunesse , ditl'auteur ddaigneusement; mais' ce n'est pas uneuvre infrieure celles qu'il nous donna par lasuite. C'est l'uvre d'un psychologue; d'un psy-chologue de vingt ans, soit; mais l'ge ne fait rienet ne mrite point du wut d'tre considr par lecritique, si ce n'est lorsqu'il considre une volutionisole. Encore, mme en ce cas, le doit-il faire enfonction de l'expression de cette volution (expres-sion donne uniquement par les uvres), qu'enfonction de l'ge de l'auteur. II m'importe donc peuque le Mal mtaphysique soit une uvre de jeunesse,si j'y trouve tous les dons naturels qui font le talentde cet auteur; si j'y trouve l'expression du mmegnie et de la mme personnalit - expression quitiendrait lieu, mes yeux dsormais avertis, de'signature et de paraphe.

  • ESSAI SUR L'UVRE DE A. PORTE DU TRAIT DES AGES 125

    Certes, on a vu de plus grands talents que celuide Porte du Trait des Ages. On n'en a sans doutepoint vu de plus sincre et de plus aimable. Et jesuis particu1irement heureux de constater quedix ans n'ont rien enlev cette amabilit ni cettesincrit. Dans dix ans, me parlant d'Ames paennes,par exemple, l'auteur du Mal mtaph'ysique pourrame dire de mme: C'est une uvre de jeunesse. Je gage qu'il n'aura pas tort, car son tempramentest de ceux qui possdent le rare privilge de nepas vieillir - moralement, s'entend.

    Avouerai-je qu' certains romans plus anciens decet crivain, je prfre de beaucoup ce pch de jeu-nesse? - Justement, mon but est de dire les rai-sons de ma sympathie pour le Mal mtaphysique.L'auteur intitule roman cet ouvrage. On vient devoir quelles critiques j'adresse M. Porte du Traitdes Ages sur le sens qu'il attribue au mot roman,dont il baptise, avec une dsinvolture peut-tre unpeu trop cavalire, ses moindres contes et nouvelles.Je lui rends hommage prsent; car si c'est avecplaisir que je reconnais que le Secret de MichelOppenbeim est vraiment un roman, c'est avec joieque je constate de mme la valeur parfaitement roma-nesque du Mal mtaphysique.

    On ne me demandera pas, j'espre, de faire unrsum de ce roman. Ce serait vritablement unsacrilge. J'ai dj dit (et je le rpterai toutes les fois

  • 126 MYSTERIA

    qu'il le faudra) qu'on lit un roman et ne le contepas. Et qu'on le vit, mme, bien plus qu'on ne lelit. Or, ajouterai-je, je n'ai pas, helas! la facultede vivre pour plusieurs. Je n'aurai donc pas nonplus la faculte de relire pour tous ceux qui me liront- et je souhaite qu'ils soient nom breux - le romandont je parle present. Les curieux qui desirerontvivre en marge de leur existence quotidienne la viedes potes et psychologues dcadents s'adresserontpour ce to~r de force prodigieux ce merveilleuxgnie qu'est Aim PortE' du Trait des Ages. Toute-fois je ne saurais le conseiller tout le monde; caril faut une singulire force d'esprit pour rsister aucharme pervers de ce roman, plus pervers encoreque les Pervers qu'il met en scne. Je ne le.conseillerai pas aux dames - et je crains que ce nesoit justement pour cela qu'elles s'empresseront de

    r

    le lire - car elles ne tarderaient pas - je le crainsaussi - devenir succubes, treintes qu'ellesseraient, chaque nuit, effectivement, par les espritschimeriques du livre. Et comment n'estimerai-jepas avec le pote de Marsan (pote dcadent et perovers dont Porte du Trait des Ages a puissammentdessin la figure etrange et perverse) qu'un tel com-merce ne peut qu'tre fatal ceux qui le pratique-ront. C'est le mal metaphysique, prcisment, etc'est contre celui-ci que l'auteur du roman cherche mettre en garde. Et, donc, je ne conseilleraipas non pll:Js al.Vx hommes sensibles et f",ciles impressionner de lire cet essai d'rotisme transcen-

  • ESSAI SUR L'UVRE DE A. PORTE DU TRAIT DES AGES 127

    dant, ar il n'est pas douteux que la plupart d'entreeux ne tarderaient gure s'adonner frntiquementau pervers culte d'ros - nocturnes incubes qu'ilsdeviendraient.

    '" y

    On comprendra que je n'insiste pas davantage.En ce roman, comme dans les autres, ainsi qu'onl'a dit, l'crivain s'est empar d'une thorie occulteet l'a dveloppe sous la fonne la plus accessible(hlas, je crains, trop accessible 1) et la plus at-trayante qui soit. Et il s'est attach montrer unpril. A nous de l'viter. Bien fort, sans doute, quile pourra 1 Mais enfin, par l, il n'en est pas moinsvrai que l'auteur a voulu faire uvre sociale. Etc'est encore une des raisons de ma sympathie pourcet ouvrage. Autant que faire se peut, n'est-il pasprfrable, en effet, qu'un roman soit, en mmetemps qu'une uvre agrable, une uvre utile? -Mon principe est que rien, en ce monde, ne doit trecr de vain par l'homme. La vie est si courte!

    Je veux pourtant montrer encore que la donneocculte qui admet la possibilit de la conceptionspirituelle, soit l'existence possible d'incubes et desuccubes, I}'est pas du tout absurde. Je ne sauraisaffirmer,. mme, jusqu' quel point la donne n'estpas parfaitement semblable certaine donne chr-

  • 128 MYSTERIA

    tienne. Je precIserais mieux ma pense si j'avaisl'expos systmatique d'une philosophie faire;mais j~ puis pourtant, tout en restant chrtien, r-citer certaine prire apprise ds l'enfance et o se _trouve cette phrase : Je crois en Dieu, et en Jsus-Christ, son fils unique, qui a t conu du Saint-Esprit, et est n de la Vierge Marie. Je ne voudraispas m'attirer les maldictions de l'glise en voulantexpliquer ce qu'on ma prsent comme un mystreet je me contente de dire : Je crois. Et sije crois, j'admets la prsence d'un Esprit-Saint,tierce partie de la Divinit. Or la doctrine chrtiennem'aprend encore que Dieu cra l'homme sonimage et sa ressemblance . Or Dieu est une tri-nit. Ce doit tre aussi une trinit que l'homme.Parfaitement, dit Porte du Trait des Ages, qui ad-met et prouve mme que nous n'avons pas un seulcorps, mais que nous en avons quatre. Ce n'estpoint ici le lieu d'exposer le systme de Porte duTrait des Ages. Je me rserve de le faire ultrieure-ment et de montrer comment les quatre corps qu'iladmet peuvent, en fait, se rduire trois. J'admetsdonc que l'homme est, lui aussi, une trinit. D'ail-leurs, toutes les choses de la nature sont trois partrois. Ce nombre, plus encore que le nombre sept,est fatidique. Si donc j'admets que Dieu cral'homme {j, son image et si j'admets aussi que Jsus-Christ fut conu par le Saint-Esprit, pourquoi necroirai-je pas que, semblable Dieu, l'homme puisseaussi concevoir par son esprit?

  • ESSAI SUR L'UVRE DE A. PORTE DU TRAIT DES AGES 129

    J'abrge ma dmonstration. Je la ferai mieux uneautre fois; mais voit-on bien que la donne occultequi admet l'existence possible d'inc~bes n'est pasabsurde? Ille fallait montrer. Jamais l'esprit humainne fut plus hostile au progrs des sciences que denos jours. Je me devais de donner encore cette rai-son de ma sympathie pour le Mal mtaphysique.Bas sur une donne scientifique, ce livre seraitsans valeur s'il n'tait irrfutablement prouv quecette donne est plus qu'une simple el fantaisistehypothse.

    liarque de saintPierre.

    La barque solaire de Ra, reprsente sur tant de monu-ments gyptierls, avait un mt en forme de croix. Or le

  • 166 MYSTERIA

    mt constitue une partie essentielle du vaisseau. C'est aumt, que se trouve attache la voile, qui fait avancer l'em-barcation. Le mt, la voile, le gouvernat1 forment une Tri.nit indispensable au. transport des voyageurs. Ils corres-pondent la Trinit philosophique, intelligence, sentimentet volont. L'intelligence est -le mt, l'amour est la voile,la force motrice, et la volont est le gouvernail, qui guidela marche du vaisseau vers un but dtermin. Le mt enforme de croix signifie que l'intelligence est illumine parla Grc~ divine. Cette mme notion se retrouve dans lalgende hllnique Le chne tait chez diverses nations- en particulier chez les druides - un symbole de la Di-vinit. Le mt provient en effet du chne sacr; l'intelli-gence humaine est une tincelle jaillie hors de la Sagessedivine. Celui qui sait couter, entend la voix de Dieului murmurer au fond de son propre tre et se laisse gui-der par la Conscience.

    JOSHUA GUIDA LES JUIFS VERS LA TERKE SAINTELe Capitaine de l'Argo se nommait Jason. Ce norn est

    une version hllnique de Joshua ou' Jsus. Jason signifie le Gurisseur . Quel nom saurait tre plus appropri auGrand tre, nomm dans l'criture Sainte le capitainede notre salut . (Hb. Il, 10.)

    La Toi~on d'Or est le &orps glorieux dont chrtiens et paens esprent tous un jour tre revtus. Nous serons unjour dlivrs des (\ habits de peau ( Gense, III, 21), dece grossier corps physique, lourd vtement dont l'me hu-maine fut affuble afin de cacher les difformits du corpsastral, produites p;u le pch.

    11 est intressant de noter que saint Augustin et diversautres Pres de l'glise avaient des notions assez claires ce sujet et considraient la densit actuelle de nos corpscomme tant un rsultat de la chute.

    Cette conception ne prsente rien de dconcertant! Lesrcentes dtcouvertes scientifiques ont prouv que la matire n'est qu'un~ condensation de l'ther ou substance

  • PARTIE LITTRAIl\E 167

    primordiale. Si les corps glorieux ont pu tre jadis trans-forms en corps physiques, il est vident qu'ils doivent pos-sder encore la facult de redevenir lumineux. C'est cephnomne qui s'est produit lors de la transfiguration duChrist.

    Le Taureau aux pieds d'airain, qui garde l Toisond'Or, c'est le signe du Zodiaque Taurus, qui correspond la priode Kali-Yuga, pendant laquelle l'me est le plusprofondment ancre dans la matire. Or, cette priodetouche actuellement sa fin.

    L'homme ne saurait conqurir la Toison d'Or sansavoir pralablement tu le Dragon. Il est parl du Dra-gon dans l'Apocalypse, XII, 3. Ce symbole du mal est uni-versel. Il faut dt.-uire le dragon de l'Ignorance, blesser mort l'hydre d~ l'gosme et exterminer les reptilesmonstrueux qu'ils ont engendrs...

    l.es Argonautes avaient une belle mission! Qui oseraitni~r que cette fable hellnique, si profondment morale, estbien rellement divinement inspire?

    Les Croiss rapportrent d'Orient les traditions sot-riques et organisrent divers ordres de Chevalerie, dontles noms dnotent clairemen t leur origine. Mais peu peula Lumire s'obscursit. .. Les Grands de la Terre, qui denos jours s'affublent de la Toison d'Or, ignorent la signi-fication mystique de ce beau symbole.

    Princesse KARADJA,Prsidente de ['Alliance gnostique universelle

    49, OnslowGardens, Londres S. W.

    h'oeeultisme dans l'armeNous apprenons avec un trs vif plaisir que notre ami

    le commandant Franlac, dont la vaste rudition sotriqueest bien connue des lecteurs de Mysteria, fait actuellement

  • i68 MYSTERIA

    Toulon une srie de cours et confrences sur ['occul-tisme, dans les groupes spitualistes et thosophiques decette cit. L'loquence entranante, la sincrit intellec-tuelle et morale de Franlac attirent ses confrencesl'lite tout entire de Toulon, heureuse d'entendre seshauts enseignements sur l'homme, l'univers et Dieu.

    A la suite de ses premieres

  • PARTIE LITTRAIRE 169

    A .3 heures et quelques minutes, la sance est dclare.ouverte. M. Charles Piguet souhaite en termes trs cor-diaux la bienvenue aux assistants, en employant la termi-nologie spirite : ~ Chers frres et chres soeurs en

    croyances~. IL dit que la Genve librale est heureused'accorder l'hospitalit a toutes les manifestations du tra-vail des esprits pt du progrs scientifique. Il constateavec satisfaction que le spiritisme n'est pLus ce qu'il taitjadis, et qu'il compte dans ses rangs les plus grandsnoms des tudes psychiques. IL salue avec une considra-tion particulire M. Lon Denis, l'crivain et confrencierbien connu, auquel il cde le fauteuil de la prsidencepour la journe.

    L'assemble entend alors un fort beau discours deM. Dnis, qui jette un regard d'ensemble sur la situation.Il marque le rle du spiritisme au centre des sciences mo-dernes, de celles de la nature qu'il a mises en branle parses matrialisations d'esprits et penses vers la radioacti-vit; de la philosophie qui, avec William' James et Bergsonvient a lui, de la littrature qui lui voue une attention re-marquable. IL fait plus. Il est descendu dans l'me dupeuple en la rattachant la vie et tn la consolant. Parsa morale pure et haute, il sera le gnrateur de notre so-cit ravage par le matrialisme, et qui hsite recon-natre Dieu dans le monde matriel, de mme que dansla marche de la socit.

    L'objet de la premire sance tait l'tude de la ques-tion suivante:

    Le spiritisme est-il la religion scientifique universelle rQuel est le rapport entre le spiritisme et les autres reli-gions existant actuellement? Le spiritisme peut-il tre as-simil a un culte? Jo)

    De nombreux rapports trs soigns ont te prsents.C'est une dame, Mme Daresme, qui a ouvert la srie.D'unemanire gnrale, 'tous les orateurs se sont rencontrsdans leur admiration pour la personne et l'uvre du Christ,

  • 170 MYSTERIA

    ainsi que pour le christianisme primitif, religion d'amour,d~ sincrit, toute remplie de phnomnes spirites, maisque les glises ont plus tard altre de manires diverses.A noter en particuli r l'effort de telles d'entre elles pourtouffer les manifestations spontanes de l'esprit divin etse rserver le monopole du miracle. Il leur fallait celapour s'imposer, tuer la concurrence.

    Quant savoir si le spiritisme est un culte, les diver-gences de vue ont t ~rofondes. Il renferme des lmentsqui sont d'ordre trs lev et qui contribueront vivifierles religions chrtjenn~s, a dit en substance le pasteur Be-nezech, dans un expos trs impressionnant, et cela endonnant la preuve scientifique de l'au-del. Ce fut aussile point de vue prsent avec talent par M. Valabrgue.Il est u~e science, sa mission est uniquement de recher-cher et de vrifier"ks faits de la vie spirituelle, il n'a pas galvaniser les glises, il n'a plutt qu' s'panouir et remplacer la foi des glises qui se meurt par sa foi lui,tout imprgne de l'essence mme de la religion.

    Nous ne pouvons donner ici qu'un trop rapide aperu deces quelques heures par lesquelles a dbut le congrs.Les non-initis ont pu s'tonner, par~ci parl, de quelquesdtails: des hahitations hantes, des mains des morts lna-trialises et perues mme par des esprits avertis etsceptiques. Mais, en dehors de cela, tout ce qui s'est ditfut de nature donner l'impression d'lIn~ recherche intense du vrai et du bien contre les superstitions, le dog-matisme religieux d'un ct, et le matrialisme de l'autre.

    A 8 heures du soir, confrence. Nous y 1eviendrons, enmme temps que nous dirons ce qui se sera fait dans les

    deux sances de dimal,che.Luni 12 mai, la prsidence est occupe par M. Delanne

    de Paris. L'ordre du jour appelle la question C : la Pressespirite. M. Tortenson prsente les salutations de la Nor-vge, dont il est le dlgu. M. \'VaHis, rdacteur en chefdu Light (Londres), pense que la religion est l'amour de

  • PARTIE LITTRAIRE 171

    tout ce qui est beau, vrai, pur, et la moralit, c'est de d-velopper ces grands principes dans la vie quotidienne.Les journaux spirites doivent aider cette grande uvreet tre soutenus par le public. .

    M. Philiflpe, avocat Paris, pense que le journal spi.rite idal devrait tre hebdomadaire et donner, c'}t dedissertations leves, des rcits de faits spirites dont legrand public est avide.

    M. Fraikin, de Lige, voudrait une presse exemple depolitique, tandis que M. Bziat, directeur du Fraternte,dit que la. politique peut servir lancer un journal, m~mespirite, et lui gagner des abonns. Puis, l'encontre en-core de M. Fraikin, qui voudrait que chaque petit cercleet son organe, il pense qu'une telle faon de faire entra-'verait le grand mouvement en avant vers un tat de cen-tralisation plus avanc.

    Mrs Cadwllader, du ProgressIve Thinker (Amrique),pense qu'il n'y a pas besoin d'un nouvel organe international, car le public veut aujourd'hui des n:lllvelles rapidesque le tlgraph~ transmet. Elle exprime le vu de voir, chaque congrs, un service de presse organis, trans-mettant des comptes rendus aux jnurnaux du mondeentier.

    M. Chevalier Le Clment de Saint-Marck, appuy parM. Pillaut, rappelle les services rendus par le Bulletinofficiel du Bureau international, et M. Delanne clOt lasance midi.

    Lundi soir, le programme portait la confrence de M. lepasteur Bnzech, de Montauban, sur l'action combinedes esprits et des mdiums dans les phnomnes p5ychi-ques. Ajoutons que le banquet de dimanche, que nousavons dj signal, fut un vritable succs de franchegaiet et de bonne harmonie, avec des discours de MM.Louis Gardy, Lon Denis, Delanne et Bnzech.

    Le congrs a t clos mardi matin j l'aprs-midi, excur-sion au Salve.

  • f72 MYSTERIA

    Le caractre universel de ce congrs - le premier qUinous honore de sa prsellce cette anne - .,'est manifes-t par la bigarrure trs internationale de caractre etmme de langage - bien que le franais domine de beau-coup - des participants.

    La confrence de samedi soir du commandant Dargetn'a commenc que vers 9 heures. On pouvait s'attendre y rencontrer les toutes grandes foules qui ne rsistent gure la sollicitation de venir voir des esprits, mais l'annonced'une communication sur les rayons V, obscure allusionaux fameux rayons X, avait refroidi quelque peu l'intrtet la pluie a fait le reste.

    Dimanche matin, la sance a t prside par le prsi-dent de la Socit d'tudes psychiques de Genve, Ie pro-fesseur Piguet, avec une assbtance considrable d'environ350 personnes. La discussion reprend sur la question A:re spiritisme dans l'volution religieuse de l'humanit.M. Philippe, avocat Paris, soutient que nous ne con-naissons pas la vraie religion: noire me peut par sesseules ressources s'lever vers le Dieu dont elle a cons-cience, et n'a pas besoin pour cela qu'une science expri-mentale soit constitue en religion. M. Valabrgue s'lvecontre la manire de voir de 1\1. Philippe, et M. LonDenis, de Tours, les met ious deux d'accord enremontant l'origine des relig:ons, origine qui doit trecherche dans le culte des morts. Dans la vie du Christ setrouvent en quantit des faits spirites, matrialisations,phnomnes lumineux, etc.

    M. HansGn Hey, dlgu d'Angleterre, lit un rapportsur l'idal du spiritisme. M. Wallis, directeur du Lzght,fait entendre ensuite un travail de M. Peeblef, de LosAngeles. Il conclut en disant que lorsque le ~ spiritua-lisme ~ sera universel, le ciel sera descendu sur la terre.Sance leve midi.

    Aprs-midi, 2 h. 30, question B: la pratique de lamediumnit. M. Pillaut, dterministe absolu, soutient que

  • PARTIE LITTRAIRE 173

    l'homme n'a pas de libert, mais agit sous l'empire despsychoses; M. Delanne et M. Lon Denis relvent avecfeu le gant jet par M. Pillault, et parlent pour la libertde l'homme et sa responsabilit. Le spiritisme nousapprend conjurer par nos propres efforts ce moi quinous lvera de l'animalit une condition suprieure etnous permettra de devenir les agents de Dieu dans lacration. Pour ce but, il faut la libert.

    Des al'plaudissements chaleureux dmontrent que l'im-mense majorit des congressistes est pour le libre arbitre.

    M. Beziat, dterministe non exclusif, tend la main auxpartisans du libre arbitre et convie tous les assistants s'unir dans l'amour fraternel au.-dessus des divergencesd'opinions. Ont parl sur les mdiums et coles de mdiums: M. Vilni, de Bruxelles, Mmes Darel et Rosen-Dufaure, dl:: Genve, M. Solam, de Lyon, et Mrs Cadwallader, de Chicago. M. Zellwegger, d'Uster, de'l1ande deslois protgeant la mdiumnit; il est vivement soutenupar M. Hanson Hey. Les travaux anglais sont traduitspar miss Seatchard, un des premiers membres du bureaufond par le regrett publiciste Stead.

    La sance est leve 6 heures. Le soir, banquet la sallecommunale. Plusieurs discours, notamment de M. LouisGardy, notre e!otim conc:toyen, prsident d'honneur.

    Nous nous tions rserv de revenir sur la confrencefort remarquable que, lundi soir, M. Bllzech, pasteur ilMontauban. a faite sur "l'action combine des mdiums etdes esprits. Salle comble, suspendue aux lvres de l'ora-teur, qui passe d'abord en revue les principaux phno-mnes .spirites: raps (coups la porte), incorporation, etsurtout l'criture directe, c'est--dire obtenue sans contact.L'orateur en possde plus de vingt spcimens et croit pou-voir conclure leur authenticit. Mais quelle est la force enjeu P C'est l que les opinions se prtagent en deux tho-ries: l'animisme et le spiritisme. Les animistes donnentcomme cause des phnomnes les forces du mdium j les

  • 174 MYSTERJA

    spirites pensent que ces forces sont employes par des es-prits voulant communiquer avec nous. Pour M. Bnzech,la vrit se trouve dans une combinaison de ces deuxthories.

    Il considre comme certain, 'dit-il, que quand les com-munications rvlent des faits inconnus du mdium, etvritables, ils proviennent d'une personnalit diffrente decelle du mdium; et que lorsque les communications sontmoins bonnes, on peut l'attribuer des difficults plusgrandes surmonter de la part de l'esprit. Ainsi dans larcente matrialisation de feu W. Stead, dont nous devonsle rcit un diplomate de profession, homme de sens rassis et plutt sceptique. Ce fantme ne serait donc qu'uneprojection du subconscient? Les fluides extrioriss dumdium prendraient-ils alors d'eux-mmes la forme d'unepersonne relle? Ou bien ne seraitce pas plutt le corpsfluidique de Stead, invisible d'abord, qui serait r~vlu,par des procds inconnus de nous, des fluides extriorissdu mdium, pour se rendre visible? Cette hypothse est-elle moins acceptable? Toutes deux s'loignent du senscommun et nous ramnent notre ignorance en face dessecrets de la nature. Mais le bons sens ne penche-toi! pas,lui aussi, en faveur du spiritisme?

    L'animisme deviendra un pont sur lequel on passe, maissans s'arrter, et bientt nous pourrons dire comme l'ap-parition de Stead le fit : Oui, i! y a une vie aprs la mort,lp. spiritisme en apporte la preuve, et l est la vrit.

    Avec l'loquente' confrence que nous venons de rsu-mer, nous voyons le sens critique et scientifique que nousaimons voir dans toute science nouvlle rclamer quel-ques-uns de ses droits.

    Par ses chaleureux applaudissements, le public a t-moign, non seulement sa sympathie l'orateur, mais en-core tout l'intrt qu'il avait pris ce bel expos.

    Mardi ont t abordes des questions diverses. Mme Bar-chon voudrait voir rgner le dsintressement dans les

  • PARTIE LITTRAIRE 175

    rangs spirites. M. Solam (de Lyon) croit que le seul moyende lutter contre la pornographie est le livre populaire phi-losophique bas prix, largement rpandu. Mme Bezo-brazow parle de la croix dans tous les temps. M. Grimshaw(Amrique)est heureux de pouvoir dire que le nombre desspirites dpasse un million dans son pays, tous appuysdans leur foi sur leurs propres expriences. Mme Kordonlit un travail sur l'ducation spirite et antimatrialistencessaire aux enfants. M. Vallie voudrait voir bannir lacrdulit des cercles spirites. M. Girod (Paris) s'occupedes moyens d'viter la fraude dans les expriences obs-cures, et M. Lajsanio donne une ide des facults remar-quables d'un mdium de Bordeaux, Mmo Agullana.M. Hanson Hay tient le spiritisme pour tre la fois unescience, une philosophie et une religion. Aprs un trs in-tressant rcit du congrs de psychologie tenu Paris aumois de mars, M. Thureau (Paris) met le vu que les sa-vants et les spirites travaillent ensemble. M. Delanne ex-pose en dtail et d'une manire captivante ce que l'on estfond attendre de la radio-activit comme moyen d'tu-dier les phnomnes spirites d'une faon purement scienti-fique. En effet les mdiums mettent des formes d'nergiediffrentes selon le but poursuivi. Ce sera de cette ma-nire que la confusion entre l'animisme et le spiritismepourra tre conjure ('Uzfs applaudissements).

    Le prochain congrs spirite se tiendra Paris. Le con-grs a mis le vu que les spirites isols se rattachent ungroupe, que la presse soit plus tfficacement soutenue et,enfin, que les phnomnes mdiumnimiques deviennentl'objet d'un contrle scientifique rigoureux.

    Aprs-midi, les congressistes ont pass quelques heurescharmantes au Salve et se sont spars sous la plusagrable impre~sion.

    Le congrs spirite universel laissera chez nous le sou-

  • 176 MYSTElI.IA

    venir d'un groupe divis sur les principes les plus fonda-mentaux de la philosophie morale. Nous en avons ren-contr qui poussaient le dterminisme Jusqu' la ngationabsolue de toute volont individuelle, mais qui soulevaientcontre eux, il est vrai, la grande majorit de l'assistance.Toutefois, il est un point qui nous a trs heureusementfrapp au milieu de tant de choses nouvelles, pour qui n'estpas un initi. C'est la proccupation pratique manifestesous toutes les formes que le spiritisme doit devenir uneforce de puret, de justice, de vdt, de paix, de solida-rit et d'amour. On entendait retentir, non pas seulementun cho de la parole mmorable du Christ, mais cette p.a-raIe mme, semblait-il: Je vous apporte un commande-ment nouveau, c'est que vous vous aimiez les uns les au-tres. Une foi qui repose avant tout sur l'exaltation d'unprincipe de haute moralit devient forcment, dans seslments essentiels, une religion, quoi qu'aient pu pr-tendre .certains orateurs venus des milieux domins parl'anticlricalisme matrialiste.

    BULLETIN ASTRONOMIOUE" Juillet-Aot-Septembre 1913

    I.les heures sont donnes en temps moyen lgaleompt de 0 l 24 heures partir de mihuil:.

    1. - SOLEIL.Le Soleil semble tre, de nouveau, dans une priode

    d'accalmie, et l'activit montre il y a quelques mois n'apas persist. On se rappelle que plusieurs taches taien tapparues des latitudes leves i cette particularit detaches, prenant naissance loin de l'quateur, est, en gn-ral, un indice de la fin du "minimum prcdent.

    Cependant, depuis le mois de fvrier dernier, le Soleiln'a pour ainsi dire pas montr de taches. Il faut doncattendre encore pour apprcier la dure de la priode sc-laire qui est en train de s'accom plir.

  • . L'quinoxe d'automne arrivera, cette anne, le 23 sep-tembre, 15 h. 53m

    II. - PLANTES.Mercure traverse les constellations du Cancer et du

    Lion. Il sera visible le soir au dbut de juillet, et le matinvers la fin aot, dans de bonnes conditions.

    Les longations de la plante se produiront le 7 juillet, 260 13' l'Est du Soleil et le 2~ aot, 180 15' l'Ouest du Soleil. C'est l'approche de ces dates qu'ilconvient plus particulirement de rechercher la plante.

    Diamtre de Mercure: le 5 juillet, 7".7: le 6 aot,10"9, le 5 septembre, 5",3.

    Venus brille magnifiquement dans le ciel du matin.Elle traverse ies constellations du Taureau, des Gmeauxet du Cancer. La plus grande longation se produira le4 juillet, 450 38' l'Ouest du Soleil.

    Diamtre de Vnus: le 5 juillet, 22",4? le 6 aot, 17",4;le 5 septembre, 14"3.

    Vnus sera en conjonction avec Saturne, le 22 juillet, 1 heure, 118' Sud i avec Neptune, le 30 aot, 1 heurea 0 18' Sud.

    Mars, au-dessous du Blier, devient visible en de bonnesconditions. L'opposition aura lieu au dbut de l'anneprochaine. Le ple boral de la plante sera lgrementinclin vers la Terre partir du 7 septembre.

    Diamtre quatorial de Mars : le 5 juillet, 5','8; le6 aot, 6" ,5; le 5 septembre, 7",3.

    Mars sera en conjonction avec Saturne le 24 aot, i7 heures, 1','il au Nord.

    Le diamtre de Mars restant trs petit pendant ce tri-mestre, des observations utiles ne pourront tre entreprisesqu'avec des instruments puissants.

    Pour ceux de nos lecteurs qui ont la bonne fortune depossder de tels instruments, et qui voudraient se livrer une tude suivie de la surface, nous leur signalons iestables spciales de l'Annuaire astronol1i-ique de M. Flam-

    6

    PARTIE LITTRAIRE 177

  • 178 MYS'FER1A

    marion donnant, de 10 en 10 jours, l'angle de position del'axe de Mars, la latitude du centre. le diamtre, laphase, les heures de passage du mridien zro et la rota-tion de la plante suivant le temps. Tous ees lmentssont indispensables pour la mise en place d'un dessin etpour passer d'une observation une autre.

    Quant aux deux satellites de la plante, le mme An-nuaire donne un schma de leurs orbites apparentes,mais, il faut un instrument exceptionnellement puissantpour les observer. Ils ont t dcouvert~ au moyen del'quatorial de om,66 de l'Observatoire naval de Was-hington.

    'Jupiter brille dans la constellation du Sagittair"e. Il seraen opposition le 5 juillet. II est bien bas sur l'horizon pourla France, et les observations en souffriront. Nous con-seilleron!! tC!Jutefois, comme nous avons soin de le faire chaque priode d'opposition, l'tude des variatbns de lasurface. Vers le milieu de 1912, cette surface a prouv degrandes modifications qui persistent encore. C'est l unetude importante entreprendre avec un instrumentmoyen.

    On y joindra, Il. titre ,de curiosit principalement, l'observation de la marche des satellites autour de la plante.Pour les observateurs qui voudraient entreprendre unetude suivie des dtails de la surface, nous conseillons lesphmrides spcialement calcules par M. Grommelin,et que publie l'Annuaire astronom%'que pour 1913.

    Diamtre quatorial de Jupiter: le 5 juillet, 49".6; le15 aot, 45",1; le 5 septembre, 41"6.

    Saturn,. dans le Taureau, sera observable dans la se-conde moiti de la nuit en juillet. En aot et septembre,les observations seront beaucoup plus faciles. ,Il sera en-quadrature occidentale le Il septembre.

    Diamtre quatorial du globe de Saturne: le 5 juillet,17",5; le (5 aoilt, 18",1; le 5 septembre, 18",9.

    !-e !Systme des anneaux dont voici les lments augmerr

  • tent de plus en plus, comme on peut le voir au tableau ci-dessous (Hauteur de la Terre) :

    3 juillet 1913. 37",8 16",8 -26'20' - 25'57'~aoL ... 39",2 17",5 -26'27' -~'5'5 septembre. ~1".4 18",li - 26"26' - 26'12

    U ne lunette de 0 10 04 suffit pour deviner l'anneau, maisun instrument de diamtre un peu suprieur est ncesssirepour bien le distinguer.

    Uranus, dans le Capricorne, est favorablement plac pourl'observation, quoique un peu bas sur l'horizon de Paris.La carte (fig. 1) extraite d.': l'Annuaire astronomique deM. Flammarion, permettra de le trouver assez facilement.

    Il se prsente, dans les instruments, sous l'aspect d'unpetit astre bleutre de 6e grandeur et de 4" de diamtre.

    On pourra encore trouver Uranus l'aide des positionsci-aprs:

    PARTIE LITTRAIRE

    HAUTEURDE LA TERRE

    GRAND AXE PETIT AXE AU-DESSUS DUDATES EXTRIEUR" EXTiRIEUR PLAN DE L'ANNEAU

    i79

    HAUTEURDU SOLEIL

    AU-DESSUS DUPLAN DE L'ANNEAU

    DATES ASCENSION DROITE DCLINAISON DIAMk:TRE5 jllillet. 20 h. 36 m. -19'16' 4",06 aot , 20 h. 31 m. -19'36' 3",05 septembre. 20 h. 27 m. -19'51' 3",9

    Neptune, en aot, passera des Gmeaux dans le Cancer.Il sera inobservable en juillet, peu visible en aot et unpeu plus en septembre. On le trouvera' aux coordonnes-suivantes:

    DATES ASCENSION DROITE

    6 aot. . 7 h. 53 m.5 septembre. 7 h. 57 rn.

    DCLlNAISON DIAMTRE

    Cette plante apparatt dans les instruments, comme unastre faible de 8e grandeur et de 2" de diamtre. Nousavons rendu compte rcemment (no du :ai juin 1913), de ladcouverte, sa surface, de bandes quatoriales parM. T.-J.-J. See, de', Washington.

    Petites plantes. - On pourra rechercher les petites pla.ntes Vesta et Junon aux positions figurant dans le tableau

  • 180 MYSTERIA

    ci-aprs. Vesta sera en opposition le 3 aot et att~indrapresque la visibilit l'il nu. Mais elle sera trs basseSUI l'horizon de Paris, en raison de sa trs forte dclinationaustrale. Junon arrivera en opposition le 13 septembreavec un clat de la grandeur 7,6, parfaitement accessibleaux petits instruments. C'esfune opposition trs favorable,puisque, dans les oppositions moyennes, l'clat n'est quede la grandeur 8,7.

    VESTA JUNON

    -------- ............DATES ASCENSION ASCENSION1913 DROITE DCLINAISON GRANDEUR DROITE DCLINAISON GRANDEUR

    8 juillet 21 h. 19 m -19'54' 6,216

    -21 h. 15 m -20'55' 6,2

    24 - 21 h. 8m -21'59' 6,11u aot. 21 h. 1m -23' 2' 6,1 23 h. 41 m +2'36' 8,39 20 h. 53 m -240 l' 6,2 23 h. 41 m +1'59' 8,1

    17-

    20 h. 46 m _24' 5' 6,2 23 h. 39 m +1' 5' 8,0.J 25 - 20 h. 40m -25'26' 6,3 23 h. 36 m _0' 5' 7,9

    2 sept.. 20 h. 36 II! -25' 5' 6,4 23 h. 32 ID -1'30' 7,810 20 h. 34 m -25'34' 6,5 23 h. 26 ID -3' 6, 7,718 20h.33m -26' 4' 6,6 23 h. 21 ID -4'47, 7,626 23 h. 15 m -6'27, 7,6

    III. - PHNOMNES DIVERSEcAzpse partz'elle de Soletl. - Cette clipse se produira

    le 31 aot, elle sera invisible en France. La zone de visibilit comprend le Ple Nord, le Groenland entier, l'Isolande, le Labrador, Terre-Neuve et l'ocan Atlantiquenord. L'clipse commence 20 h. 3 m. et finit 21 h. 43 m.La grandeur maxima de cette clipse est seulement de0.153, le diamtre du Soleil tant un.

    clipse totale de Lune. - Cette clipse se produira le15 septembre. Elle sera invisible en France. Le commen-cement se produira 9 h. 41 m. et la fin 15 h. 57 m. Lephnomne sera bien visible de l'Ocanie. Grandeur;1.4.34, le diamtre de la Lune tant un. . .

    clipse partielle de Soleil. - Une seconde clipse deSoleil se produira le 30 septembre, visible, cette fois, auPOle-Sud, Elle sera z'nvible en France. Comme l'clipse

  • du 31 aot, la zone de visibilit comprend peu de territoireset surtout une immense tendue oCanique.

    PARTIE LITTRAIRE :181

    Conjonctions:

    Le 20 juillet, Uranus en conjonction avec la Lune, a 2 h., a 3'24'N.Le !! Juillet, Vrius en conjonction avec Saturne, a 1 h., a 1'18'5.Le 28 juillet, Mars en conjonction avec la Lune, a 15 h., a 5'41'5.Le 30 juillet, Vnus en conjonction avec la Lune, il 8 h., il 7'40'5.Le 3 aot, Mercure en conjonction avec Cancer 1gr. 4,4), a 7 h.,

    OION.Le 13 aot, Jupiter eu coujonction avec la Lune, 5 h., a '52' N.Le 15 aot, Uranus en conjoncl.ion avec la Lune, a 6 h., a 3'28' N.Le 24 aqt, Mars en conjonction avec Saturne, a 17 h., a 1'9' N.Le 26 aot, Saturne en conjonction avec la Lune, a 7 h.. a 6'53, S.Le 26 aot, Mars en conjonction avec la Lune. il 9 h., a5043' S.Le 29 aot, Vnus en conjonction avec la Lune, il 0 h., 5'25' S.Le 30 aot, Vnus en conjonction avec Neptune, 1 h., il 0' 18' S.Le 30 aot, Mercure en conjonction avec la Lune, il 18 h., il 1'5"5.Le 9 septemhre, Jupiter en conjonction avec la Lune, il 9 h., il 456' N.Le 11 septembre, Uranus en conjonction a.vec la Lune, il 10 h., il 3'35' N.Le 13 septembre, Mercure en conjonction avec Lien (gr. 4,2), 15 h.,

    a 01' N,Le 16 septembre, Mercure en conjonction luprieure avec le Soleil.Le 23 septemhre, Mars en conjonction avec la Lune, a 21 h., a 5'6' N.Le 27 septembre, Vnus en conjonction avec la Lune, a 21 h., a 1'21'5.

    Occultations d'toiles. - Cette liste ne contient que lesoccultations d'toiles jusqu' la 6- grandeur.

    DATES TOILE OCCULTE GRANDEUR COMMENCEMENT FIN

    1" juillet. 1170 B. A. C. 5,5 1 h. 37 m. 2 h. 5 m.1" - 'Z7 Tameau (Atlas). 3,8 2 h. 30 m. Appulse a 3',4

    du bord.6

    -8 Lion. 5,9 20 h. 41 m. 21 h. 31 m.

    13-14- b Scorpion. 4,7 23 h. 33 m. Oh. 40 m.25 Poissons. 4,3 Oh.14 m. 1 h. 20 m.29 Taureau. 5,3 1 h. 16 m. 2 h. 6 m.13 aot. 6628 B. A. C. 5,9 21 h. 31 m. 22 h. 43 m.15 Caprioorne. 5,3 21 h. 36 m. 22 h. 31 m.26 136 Taureau. 4,6 23h.11m. Aplulse a0'9

    u hord.4 septembre. 4722 B. A. C. 5,5 19 h. 16 m. 20 h. 5m.

    10 A Sagittaire. 4,9 '17 h. 55 m. 19 b. 16 m.14 h Versea.u. 5,4 17 h. 57 m. 18 h. 31, m.15 Verseau. 4,6 1 h. 16 m. 1 h. 57 fi.20 47" Blier 5,8 4 h. 5 m. 3 h. 31 m.20 Blier. 4,6 4 h. 40 m. 4 b. 49 m.

  • 23 h, 56 m,Oh, 10 m,Oh. 41 m.1 h. 3 m.

    23 h. 30 m.5,1

    MYSTERIA

    Taureau (Alcyone). 3,121Taurcau(Astrope /).5.8

    Pliades.17 Taureau (Eleetre). 3,8l6 Tall1'eau (Celi,mo). 5,420 Tanreau (M'Ma). 4,123 TaUl'eau (lffrope). 4,3

    c Gmeaux.Cancer.

    49 Cocher.

    182

    21

    2526

    21

    23

    20-21 -20-21 -21'lI'lI

    1 h. 6 m.1 b. 9 m.1 b. 48 m.

    Appulse 3'5du bord.

    t b. 28 m. Appulse il t'3du bord,

    1 h. 48 m. AppuI e 1',6du bord.

    Appulse il 1',4dn bord.

    2 h. 2/, m. 3h. t6 m.2 b, 48 m. Appulse il 3'2

    du bOl'd,toiles filantes. - Du 20 juillet au 21 aot, chute des

    Persides. Au dbut, vers le 10 juillet, le radiant est situvers l'toile 0 Cassiope. Il se dplace peu peu et setrouve vers x Perse le 11 aot, au moment du maximumde la chute. Celle-ci se termine vers le 21 aot, le radianttant alors dans la Girafe.

    De nombreux radiants d'toiles filantes se manife~tenten cette priode de l'anne. On en trouvera une liste assezcomplte dans l'Annuaire du Bureau des Longxtudes.

    toiles variables. - Minima de l'toile variable Algol( Peses) :t9 juillet (1 b. 48 m.); 21 (2'2 b. 37 m.). - tt aot (0 h. t7 m.); t3 (2t h.5m.);

    - 2 septembre (22 b. 45 m); 5(19 b. 33 m.) ; 23 (0 h. 25 m.); 25 (2\ h. 14 m.)EM. TOUCHET.

    Journal du Magntisme et duPsychisme exprimental

    Il parat la fin u mois et tudie par' la voie expri-mentale tous les phnomnes physiques: Magntisme,Hypnotisme, Suggestion, Mdiumnisme, etc ... C'est une'vaste tribune libre o les faits sont constats avec rigueurft o des opinions diffrentes sont soutenues. Chaque au-teur est seul responsable des ides qu'il expose.

    Prix de l'abonnement annuel:France et ses Colonies. 10 francsEtranger. . 12 francs

    Prix du numro (48 pages illustres) i franc..MM. H. H. OURVILLE, diteurs, 23, rue Saint.Merri,

    Paris.

  • MYSTERIA1er VOLUME

    TABLE ALPHABETIQUE DES ~UTl~RESPag

    Adaptations (les) du Sphinx " . . . . . . . . . .. . . .. . 140Adepte (l') peroit les communications.................... 237Alphabet des XXII lettres.................. 194

    hbraque.... .. . 198 200Ame et Esprit _. . . . .. 212Anne aurorale .. ;............ 92

    sombre...... 95Arcane du Tarot correspondant au Gnan............. 45 47Arcanes (les) de l'eau................................. .. 14.3Astra inclinant non ncessitant , . . . .. . . .. . .. . .. . 231Astral (l')....................................................... 234Attraction universelle.......................................... 22Baptme (le) (fusion) 166Bndiction (la) du Maitre............... 262Berlin (sur la Prusse) :... 254Braquemart Oe) de Rolland................................... 75Champ cellulaire t phamp magntique............... 24Comment formuler? (Mdecine) , 111Conscience (la) (2 principes).................................. 52Constitution de l':tre humain................................ 123Conversation de l'aigle et de l'adepte......................... 241Coutume (une) romaine................ 66Cure du diabte............................................... H6Dterministes (les)............... . . . . . . . . . . . . . . 40Eau Cllie (mdecine)......................................... 115Elmentaux (les) ennemis des humains " 244Emploi mdical du gui.............. 19 20Erreurs et (de la) Vrit (livre des)..... 27, 30 33Esprance (l') du Salut est au bois........... 17Etoile (l') de Prdestination................................... 161

  • MYSTERIA

    Evangile (l') principe de civilisation .Fascinum (le)............... 70Fminisme (le) spiritualiste .Figures hiroglyphiques.................................. 32FOI (la) thrapeutique , .Formation de l'e. fant . .. .. 223Fragment de drame .Gemme (la) Astel " ..Greluchon et Gunol (saints) ..Gui (le) (Druides) ..Homeros .Homme-force (l') (exprience) .Iconografia simbolica.................................... 1i4Impression troublante de la mer .Incarnation (sur l') .Inconscient suprieur (l') 235, 251Influx divin (l').......... . .In medio stat virlus .Lgende (Pierre et Simon la Magicien) .

    du gui (sommeil Ram) . . .. . .Loi du Karma (la).................................. ::!48, 252- de Sparation (la) ..- du talion (la) , ' .

    Magie noire et magie blanche........... .. .Manteau magique , 247Matire vivante (la) .Mdicaments (liste de) .Microcolme et macrocosme...... 2::2Miroir (le) de l'homme c'est la femme .Mycolysine (la) .Nombre 13 Ile) ".' , .Nombres (1es) " " .Notice biographique de Saint-Martin (Mr) .. _ .lom (Je mot) . .Oracle (l') de Dodone ..Orgueil (l') et la haine ..Pape rouge (le) .Parce ql1'ils gurissent ,. .Pardonner c'est faire le bien ..Parole du Maitre (la).......... .. 248

    184

    28576

    2844~

    1001240 -

    18280748~8327327115149

    25754

    '16313815

    263172

    5~138258

    21102228156120281201

    S4446057

    1659855

    24.9

  • 185 TABLE ALPHABTIQUE DES MATIRES

    Pax vobiscum .. ,.... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 253Perles de la Saint-Jean.................................. 13Phallus (le) ' . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 70Philosophie de Tartempion et de l'vangile.. : ... , . . . . . . . . 130Plaisantins (les) (contre les mdecIns).................... 121Plan physique, astral, spirituel...................... 215 217Plante des Roses-Croix.. . . .. 146"Points-voyelles (hbreu)................................. 204 207Portrait de M. de Saint-Martin............................... 29Priapes (les) '" '" . . 62Principales indications thrapeutiques....................... 109Psychurgue (le) et le Subconscient (lutte entre)............ %00Pyramida de Chops.......................................... 2'7Qipou (les) " .. . .. 175QU:ltre vanglistes (les)....................................... 128Ramayana (le).................................................. 129Rayons V " . . . . . .. . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 282Retour terrestre............ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 242Rhumatismal Sauter.......................... H4Rle (le) "des mes..... 22 221Schma de gurison homopathique...................... 118Science des tempraments (la): ' 139Shin (la lettre) ' 275Sphinx (le) et les ges de l'homme. . . . . .. U5, 135 142

    volu....................................... 133involu .' . 131normal....... J27

    Synthse sociale (vers la) 153Haly (le) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. " 63Tarot gyptien (le) (nombre ~) .. .. .. .. . .. .. . .. . 155Temple cOnSaCfQ au Soleil. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. .' 275Touches (les)... . o'..... 203Tout est en prires devant l'Absolu....... 26 261Vau (la lettre).............................. ...... 44 46Verbe (le) s'est-il incarn?........... 4.8Vieille chanson (dans une)................. 10

  • TABLE ALPHABTIOUE DES NOMS D'AUTEURAbderrezzq (XII' s.)..... 149Adam 221Alvarez de Peralta. .. 174, 271Arc (Jeanne d')........... 169Arnobe... 65Augustin (S').............. 66Bacchus.... 61Bacon (R.)................ i64Bassot (gnral) " .. 160Beausson ... .. .... P3Berthelot (Daniel) " . 26Bhme (Jacob).......... 34Bourdaloue............... 37Burchard............... 70,73Buxtorf... . .. .. .. .. . .. ... .. 208Castelot- Jollivet . . . . . . 84, 189Choiseul (Duc de)...... 3&, 36Christophe-Colomb....... 167Combes (mile)........... l7iConan (Dr)...... i05, 109,112Cord (K)................... 76Croix (Mme de La) .... . 30,38Dsrget (Cdt)........... 51,282Desjardins de Rgla (Dr). i83Dieulafoy (Dr)............. 115Diodore de Sicile.. t:1Doyen (Dr)................ 120Ducaste.Harispe.......... 283Dulaure .. . .. .. . 62, 67Duqut'sne. 6iDurville. .. .. . .. . . . .. . . .. .. 87Eliphas-Lvi. 14Ene , 10Esculape. . i 7Etienne (Henri)........... 74Fabre d'lil'et.... 47, 174,269Faindeau...... 9

    Feiinez (Mme)............. 186Ferdinand d'Aragne...... i67Flammarion.. . . . . .. . . . . . .. 128Fo-Hi 213Foutin (St)................ 73Frank..................... 195Frosine (Dr).......... 179,230Gallien. . . . . . . . ... . . . . . . .. . 250Gile\ i.tch . . .. . . 232, 23:, ~57Goyard (Philippe).... .... 19Grandpr (de)............. 61Grignon...... ........ 7UGuata (Stanislas de).. 45Hahnemann..... .. .. .. 10Hauterive................. ilSHeibling .. . .. . .. 207, 283Hering.. 109Herms .. 49Hrodote.................. 6iHomre 147Hygris.. 60

    Ja~r......... 122Jamblique...... 64Jsus ( Nazareth)........ 162Jiacobini ,. '" , . 160Joubert.................... 154Jousset.................... 1~2Kaville (Mm').............. 190Kneipp (abb) .. .. 144Kouncevicz . . .. 233Khrisma 212Lachevalerie , .,. 28Lactance .. . .. .. .. . .. .. . 60, 65Leclerc (Dr)............... 149Legu (Dr).... 158Lmery (N.)........... 18, 14!lLescokofT... .. . ..... .. . .. .. 239

  • 1~7 TABLE ALPHABTIQUE DES NOMS D'AUTEUR

    Mahomet V....... 167Malta...................... 273Martin d'Arles............ 72-Matthieu. . . . . . . . . . . . . . . . . . 56Mavric.......... SiMaya...... 181Michelet (Emile).......... 146Minphta (1625 av. J. C.). 78Mose............ 44Mose-WeiL IIIMoyse-Charras............ 20Nicolas (de Montngro). 169dipe 126Orphe............... 213Papus............ 95,232,288Paracelse. . .. .. . . . . . .. H, 286Pascalis (Martinez de).. 27,::l0Pausanias , . . :>9Prot (Francis) .. . . . .. .. .. . 11Phaneg " . . 84, 189Platon 214Pline............... 8, 12, 145Plutarque................ 61Porte du Trait des Ages. 88Priape (divinit)...... 5!:J, 69Punar-Bhava... 180, 232,261Pythagore... . . . . . . .. . . .. 214Reisner.. 275

    RenoH (Jean de)......... 20Rostand. . . . . . . . . . . . . . .. 136Saint-Martin (de) . .... 29, 3tSaint-Yves d'AJveydre. 19i, 202Saltzmann...... 86, ~8lSauter......... 114Scaliger.. ..' 68Schur ' 15Sdir. .. . . .. . . 56, 146, 177Siefi'ert. . .. .. .. .. . . .. . 100Simon (Lon Dr).... 109, 122Smith (Hlne).. 278Sonnerat . . . .. . .. .. . . . . . 63Sprenger (Jacques)... .. 72Stanovich. . . . . .. 21Tder 179Thbes (Mme de).. 18, 91, 191Timann ' 38Tournon (de)... 63Van-Helmont.. . . . . . 146, 148Varon 65Villermoze.. . . . 33Vinet 285Virgile.......... 6\1Vivant-Denou. . . . . . . . . . . 62Volatranus ' 280Wilson (Dr) '. 281Zaalberg. . .. .. .. . . . .. 273

  • MYSTERIA2- VOLUME

    TABLE ALPHABETIQUE DES MlTRESAbsolu (l')..................... 68Alphabet (l') est d'origine cleste.. . . .. . . . . .. . . '. 265

    hbraq11e (for.es astrales de).......... 172 173hiratique (rapports).................... 170 i71primitif.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 149phnicien.. . . . 168 169schmatique.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 259Wattan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . i74 175

    Ames paimnes.......................................... 187Amon-R. ........... ' ...................... ' . 30Archomtre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 156Astronomie '. 76 189Aum (le mot sacr) '" 18 28 260Baume Ap~Shat-Ao 233Bibliographie... . . . .. . . .. .. .. .. .. .. .. . . .. . .. ..' 92 ~i3Blanche J. ( la mmoire de) 130Boutons lumineux ' . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . 109Caritas '. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127Chu'Van thlen truc (caractre Van)....................... 42Classiques (les) (transformation de l'criture.............. 164Cosmogonie de Moyse (exemple de lecture) . . . . . . . . . . . .. . 155Cur d'Ars (le)......... 244Embaumement de la momie gyptienne. .. 210Epreuve de l'eau " ....... " 195

    du Ceu...................................... 63 193du puits de la vrit '. 57 59de la terre...................................... 61

    Esotrisme de l'hbreu................................... 261Etude de Lacour (livre des CEloim)....................... 261

    sur le Ternaire.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15Exp.!riences de Collie, Ramsay et Paterson ..... . . . . . . . . .. 253

  • TABLE ALPHABTIQUE DES MATIERES iS9

    avec mdium (spiritisme).................... 102avec sujet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97sans sujet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,

    Extriorisation de la motricit.. . . . . .. .. . . . . . . .. .. .. .. ... 107de Ill. sensibilit..... .. . . .. . . .. .. . . . .. . .. . . 85

    F. C. (la) les mes crient famine......... 273Foieli de cobay.s et culture sur glatine.................. 201Forces inconnues... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200Gnlation des XXII lettres 147Hiroglyphes (les)............................ 70, 74,150 263lav (1') ou grand prtre............................ 196 197Index des noms concernant un dfunt............. ...... 234Inri..................... .............................. 123Jainas (les}........................ . 44Kashi-Dim (les}.......................................... 159Lettre de Mme Borderieux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79Luminosit des doigts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9Ma (le) (Doctrine des Patriarches)........................ 157Microcosme et Macrocosme.............................. 199M. L. ( Mme) respect affectueux.. .. . .. . . . . .. . .. .. . . .. . ... 240Noms hbraques des lettres. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75 134Origines archologiques du Delta sacr................... !7Pa hi ................. _. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 266Papyrus du Louvre .............................. _...... 220Pastophore (le) gardien des symboles..................... 62Pastor et Nauta,.............. 177Pater (le) , . . . . . . . . . . . . 24;Ptstis Sophia (clef de} >.... ... 129Planchette (la) (spiritisme) . . . . . . . . . . .. .. 104Posies.. . . . . . .. . . .. . .. . .... .. .. . . . .. . . . .. .. . . . . . 89, 186 200Psychologie exprimentale . .. . . . .. .. .. .. . . .. .. .. . . .. . .. .. 178

    Ps~chomtrie.. ............. 11Pyramides (description}.................................. 4,7R (dieu soleil} ......................................... 141Rayons V ............. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 81

    - X 255259Rcit trange de l'uteur d' Ames paennes ........... 115Revues..'................................... 90, i92, t83 2ff1Rituel de l'embaumement.. . .. . .. . .. .. .. ........ . ... 217Roue de la Loi ................................... 73

  • 190 MYSTERIA

    Samittri (le) 8....... 36Sepher Jsirah (le) ' . . . . . . 145 264Sphiroth (les dix).. . . . .. . .. . . . .. .. . .. .. .. .. . .. .. . . .. . . . . 72Signe cruciforme et conclusion, ..,.. . . . . . . . . . . . . . . . . . 269 271Sphinx de Giseh (le)................................ 49 5lSvastika (le) croix gamme Indoue.......................... 34Table (la) (spiritisme) ................................... 106Talismans. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . :14 208Ternaire (le) dans les religions........................... 22Chant 142'Thesmothte (le) gardien des Rites '" . 52To (le mot)............................................. 20Triomphe de la vrit ' 249Triple conception: temps, espace, mouvement.. . . . . . . . . . . 65Universit des mystres et symboles " . . 206Utilisation d'appareils photo (spiritisme).................. noVdas (les) (cinq livres canoniques)...... 161 163Vrification du sommeil du sujet (spiritisme).............. 98Zend-Avesta (livre ~acr) 25

  • TABLE ALPH&BTIQUE DES NOMS D'AUTEURAnquetil-Duperron. . .. . . 25Augustin (saint) . . . . . . . .. 207Baraduc (Dr)....... .... 1uBarlet (Charles) . . . . . . . . . 6i)Beauchamp (Mme J.)..... 84Berger (Philippe). . . . 20, 16{Belobrazow (Mm. de).... 85Boirac.................. 85Burnour................ 35Champollion. . . . . . . . . . . . 19Chantre. 44Clment d'Alexandrie (SI). 71Clermont-Ganneau ..... , 21Collie................... 257Court de Gibelin.. . . . 73, 268Crookes (Sir W.)..... 2, 107Cyprien (SI)... . .. .. . . . . . 2t4Daniel. . . . . . . .. 158, 161, 206Darget (Cdl)....... 4, 81,101Delaune (Gabriel)..... 2. 112Dieulafoy (Dr)........... 20Diodore de Sicile.. . . . . . 212Durville (Dr).. . . .. .. . .. 200Elin................... 137Encausse (Dr).......... 100Esae.................. 124Esdras '.. 158, 160Eudoxe................. 51Fabius de Champville. 178, 185

    (Voir les noms de ces pages)Fabre d'Olivet... 73, 153, 264Fortin (abb) . . . .. . . . . . . 10Gayet.. .. . .. . . .. 12, 220, 232Goblet d'Alviella . . . .. . . . 39Heibling. . .. .. .. .. .. . .. . !61Hrodote.. . .. . .. . . .. .. 210

    Hillel l'ancien.. . . . . . . . .. 2t:i4Hiram...... 21Homre 141Jamblique................ 5iJean (saint)............... M6Jrmie................... 124Jrme (saint)............ 143Joire (Dr)................. 10Josphe.. . . . . . . . . . . . . . . . 165Krishma. . . . .. . . . . .. .. .. 269Lacour : 73,267Leadbeater (C. W.)...... 67Levistre . . . . . . . . . . . . . . . . 75Lucas (Louis) . . .. .. . . 10Luys (Dr) ' 100Manethon. . . . . . . . . . . . . . 268Marc-Aurle , . . .. 249Mesmer................. 84Millou (de).......... 36, 43Mose , 123, 158Moreau de Danynartin. 71, 270Moret. : . . . . . . . . . . . . . . . . 210Ochorowitch.. . . . . . . 103, 107Panini (IV' s. av. J. C.).. 46Papus 120Paracelse............... 199Patterson.. . . . .. . .. . . 253Phaneg......... 12Philon '. 138, 267Pic de la Mirandole. . . . . 200Platon.... 51Plutarque '. 220Pylha,gore.... . . . . . . ... . 51Rabbi-Ismal. . . . . . . . . .. tURamohum-Roy. . . . . . . . . . 28Ramesay (Sir W.)....... 253

  • 192 TABLE ALPHABTIQUE DES NOKS D'AUTEUR

    Reichenbaoh............ 9Richet (Charle!) . . . . . 2, 112Rochas (Colonel de). iO, 86, 98Saint-Yves d'Alveydre. 157, 1