N° 22 28 MAI > 3 JUIN 2005 - ARTEdownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2005bul22.pdf · 2016. 1. 11. · au videohome, dans lesquelles les people règlent leurs comptes. Ils réalisent

magazine

22DU 28 MAIAU3 JUIN 2005

FESTA DO BRASILFESTA DO BRASIL

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DIMANCHE 29/5THEMA Au cœur du Brésil Explosion de couleurs, de chansonset d’émotions pour embrasserl’immensité brésilienne… (suite page 10)

LUNDI 30/5 CINÉMA Dancer in the darkDans une petite ville des États-Unis,Selma (Björk), jeune immigrée,élève seule son fils de 12 ans… (suite page 16)

LES PRIME TIMESAMEDI 28/5L’AVENTURE HUMAINE Le véritable Indiana Jones L’explorateur américain Gene Savoy,74 ans, a consacré sa vie…(suite page 6)

Central do Brasilde Walter Salles Dimanche 29 mai à 20.45 et mardi 31 mai à 15.15

Tous les autres s’appellent Alide Rainer Werner FassbinderDimanche 29 mai à 1.25 et lundi 30 mai à 15.15

Dancerin the darkde Lars von Trier Lundi 30 mai à 20.45

Brooklyn boogie de Wayne Wang et Paul Auster Mardi 31 mai à 23.10

17 fois CécileCassardde Christophe Honoré Mercredi 1er juin à 22.45

La jetée de Chris Marker Mercredi 1er juin à 0.40

L’homme sans passéd’Aki Kaurismäki Mercredi 1er juin à 1.25

Lucky Lucianode Francesco Rosi Jeudi 2 juin à 20.45

LES FILMS LES GRANDS RENDEZ-VOUS

28 MAI | 3 JUIN 2005

AU CŒUR DU BRÉSIL Des trottoirs de Rio à la jungle

amazonienne, du réalisme social à lamagie carnavalesque, un feu d’artifice

pour fêter l’année du Brésil.“Thema”, dimanche 29 mai à 20.45

3arte magazine n°40 du 25|09|04 au 1|10|04

MARDI 31/5THEMA Cigarette :je te fume, je te haisÀ l’occasion de la Journée mondialecontre le tabac… (suite page 19)

MERCREDI 1er/6 LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE La guerre froide des étoilesLa conquête de l’espace est sans doutel’entreprise la plus audacieuse… (suite page 23)

JEUDI 2/6CINÉMALucky LucianoVous avez dit mauvaisesfréquentations ? Voici Lucky Luciano,ponte de la mafia italienne… (suite page 27)

VENDREDI 3/6 FICTIONDouble jeu Inspectrice de la police des polices,Eva Maria Prohacek est la spécialistedes affaires troubles… (suite page 30)

DANCER IN THE DARK La rencontre entre la chanteusepop islandaise Björk et leréalisateur danois Lars von Trier,Palme d’or à Cannes en 2000.“Cinéma”, lundi 30 mai à 20.45

CHECKPOINTUn jeune réalisateur a filmé pendant trois ans

les Palestiniens et les Israéliens aux points de contrôle entre leurs deux territoires.Un condensé magistral des absurdités

engendrées par ce conflit.“La vie en face”, jeudi 2 juin à 22.30

LA JETÉE Film de science-fiction, film expérimental,photo-roman, La jetée de Chris Marker nous invite à un voyage dans le temps au lendemain de la Troisième Guerremondiale.Court-circuit (le magazine),mercredi 1er juin à 0.40

MÈRES FILLES,ÇA FAIT TOUJOURS DES HISTOIRES ARTE décrypte le lien complexe entre mère et fille et dépoussière le mythede la maternité.“Thema”, vendredi 3 juin à 22.15

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8.00 MAESTROLa magie klezmer

8.45Le dessous des cartes

8.55 (PDC : 09.00)Les carnets d’Histoire parallèle

9.25 SCIENCEChroniques de l’insolite (3)

10.10 (PDC : 10.00)Toutes les télés du monde

10.35 NATUREVous avez dit paradis ?

11.20 (PDC : 11.15)360° le reportage GÉO

12.15L’AVENTURE HUMAINELes conquistadors et l’or des Incas

13.15Les grands duels du sport

14.00 BIOGRAPHIEMonty Roberts

14.45L’art et la manière

15.15 FICTIONHistoires de familles (1)

16.55 (PDC : 16.50)Kaléidoscope

17.20Capté !

17. 50Tracks


19.00Forum des Européens

19.45ARTE Info

20.00Le journal de la culture

20.10ARTE Météo

20.15 ART ET CULTURESurréel

20.45 L’AVENTURE HUMAINELe véritable Indiana Jones

21.35360° le reportage GÉO

22.30 MUSICADietrich Fischer-Dieskau

23.30Metropolis

0.25 LA LUCARNEBrother Yusef

1.15 (PDC : 01.10)Violence à Holy Cross(Multidiffusion du 24 mai)

2.40 (PDC : 02.35)Go to Shanghai

arte magazine n° 22 du 28|05|05 au 3|06|054

TNT, câble et satellite

samedi28/5 8.00 - 19.00

11.20360°le reportage GÉOLune de miel en ChineRéalisation : Sven Jaax(Allemagne/France, 2005, 52mn)Coproduction : ARTE, WDR, GÉOARTE G.E.I.E.(Multidiffusion du 21 mai)

Hainan, île paradisiaque au largede Hong Kong, accueille chaqueannée des milliers de fiancés deChine populaire venus convolerlors d’un “festival du mariage”.

12.15 |L’AVENTURE HUMAINE

Les conquistadorset l’or des IncasDocumentaire de Stephane Koester(Allemagne, 2002, 51mn)ZDF(Multidiffusion du 15 mai)

Comment le capitaine Pizarro a-t-il écrasé l’empire inca avec seulement 180 hommes en 1532 ?Stephane Koester part sur les traces du célèbre conquistador.

13.15Les grands duelsdu sportCollection de Serge LagetCoproduction : ARTE France, Ethan ProductionsARTE FRANCE(Multidiffusion du 7 mai)

Aviron : Oxford / CambridgeRéalisation : Larry Keating(France, 2004, 43mn)

La course d’aviron qui opposeOxford à Cambridge est la plusvieille épreuve sportive du monde.Elle est devenue une fête populairequi rassemble chaque année plu-sieurs centaines de milliers despectateurs sur les rives de laTamise.Multidiffusion le 31 mai à 17.00

8.00 | MAESTRO

La magieklezmerDocumentaire d’Emil Novàk(Allemagne, 2004, 43mn)ZDF(Multidiffusion du 22 mai)

Le Budapest Klezmer Band s’estdonné pour mission de populari-ser cette musique traditionnelle. Multidiffusion le 30 mai à 8.00

8.45Le dessous des cartesMagazine géopolitique de J.-C. VictorRéalisation : Frédéric Ramade (2005, 11mn)ARTE FRANCE(Multidiffusion du 25 mai)

Tsunamis, un phénomène naturelLes cartes permettent de com-prendre ces phénomènes régis parla tectonique des plaques.Multidiffusion ce jour à 18.45

8.55Les carnetsd’HistoireparallèleAvec Marc FerroUne émission de Louisette NeilRéalisation : Didier Deleskiewicz(France, 1994/2004, 25mn)Coproduction : ARTE France, ARTE FranceDéveloppementARTE FRANCE

Cette semaine, Marc Ferroévoque la journée du 6 juin 1944avec Pamela Harriman, DavidMontgomery, Philippe de Gaulleet Manfred Rommel. Le 6 juin 1944, c’est le débarque-ment. Le nazisme joue sa dernièrecarte et les alliés coalisés vont décider du sort de l’hu-manité. Churchill, Eisenhower,Montgomery, de Gaulle, Rommelsont autant d’acteurs de cette paged’histoire.

9.25 | SCIENCE

Chroniques de l’insolite (3)Série proposée par David Teyssandier (France, 2005, 4x43mn) Coproduction : ARTE France,La Compagnie des Taxi-BrousseARTE FRANCE(Multidiffusion du 11 mai)

Chroniques de l’insolite confronteune curiosité ou un mystère auxdécouvertes scientifiques les plusrécentes. Aujourd’hui : les enfantssauvages.

10.10Toutes les télésdu monde (8)(France, 2005, 26mn)Coproduction : ARTE France, Point du JourARTE FRANCE

Cette semaine, un zappingludique et plein de surprises auMexique. Du Mexique, on connaît surtout lestelenovelas aux intrigues sirupeuses.Mais le genre est en pleine muta-tion : la nouvelle tendance est au videohome, dans lesquelles lespeople règlent leurs comptes. Ils réalisent les meilleurs scoresd’audience.

10.35 | NATURE

Vous avez ditparadis ?Documentaire de Claus Schenk (Allemagne, 2002, 43mn)ZDF(Multidiffusion du 26 mai)

Altermondialiste de la premièreheure, la Suédoise HelenaNorberg-Hodge a créé en 1982 leprogramme Reality Tour : elleinvite des ressortissants de paysen développement à venir observernos modes de vie et leurs aspectsnégatifs.

5arte magazine n° 22 du 28|05|05 au 3|06|05

14.00 BiographieMonty Roberts,l’homme qui parle aux chevauxDocumentaire de Klaus Schwagrzinna(Allemagne, 2005, 43mn)WDR

Monty Roberts est le fils d’un cava-lier de rodéo et d’une monitriced’équitation. Après avoir remportélui-même de nombreuses compé-titions et doublé toutes les starsd’Hollywood, il a imaginé des tech-niques très novatrices pour fairetravailler les chevaux en douceur.

14.45L’art et la manièreMarc Newson Réalisation : Georges Guillot (2004, 26mn) Coproduction : ARTE France,Image & Compagnie ARTE FRANCE

Marc Newson, créateur d’objets,est surtout un designer à l’écoutedu monde. Il doit aujourd’huiconcevoir la ligne intérieure del’Airbus 380 de la compagnie aus-tralienne Qantas. “L’art et la manière” est projeté

chaque mardi dans les FNAC.

Renseignements et horaires

à l’accueil des magasins.

15.15 |FICTION

Histoires de familles (1)Comme un lundi Feuilleton de Hans-Henning Borgelt(Allemagne, 2001, 1h17mn)Avec : Michael Günther-Baumann,Kathrin WaliguraARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 10 décembre 2001)

Uwe et Katja Kraft vont enfin réali-ser leur rêve : avoir une maison !Ils ont économisé pendant long-temps pour atteindre ce but…Deuxième épisode le dimanche

29 mai à 15.45

16.55Kaléidoscope Emscher Park Réalisation : Rogier van Eck(France, 2002, 26mn)Production : ARTE France, PanicProductions, Wajnbrosse Productions ARTE FRANCE(Rediffusion du 7 septembre 2002)

Visite d’une ex-zone minière de laRuhr reconvertie en site touris-tique et écologique.

17.20 Capté ! Magazine(France, 2005, 26mn) Coproduction : Belleville Productions, ARTE ARTE FRANCE(Multidiffusion du 25 mai)

Dans la banlieue de Rome, de jeunes immigrés dénoncent publi-quement le chômage qui les touche ; en Allemagne, de plus enplus de diplômés se plaignent d’être exploités dans des stages àrépétition.

17.50Tracks(France, 2005, 52mn)Coproduction : ARTE France, Program 33ARTE FRANCE(Multidiffusion du 26 mai)

Bill Plympton, le maître américaindu dessin animé pour adultes ; lesfilms de fantômes au Cambodge ;les sideshows à San Francisco...

samedi28/519.00 - 20.45

19.00 Forum des EuropéensRéalisation : Guy Saguez (France, 2005, 43mn)Rédaction en chef : Jürgen Pfeiffer, Astrid Emerit-Le FicherCoproduction : ARTE France, Compagnie des Phares et BalisesARTE FRANCE

20.15 | ART ET CULTURE

Surréel Max Ernst : La tentation de saint AntoineDocumentaire de Rudij Bergmann (Allemagne, 2002, 26mn)SWR(Rediffusion du 23 février 2002)

En observant un tableau de Max Ernst, le réalisateur analyse avecprécision les principes esthétiques du surréalisme.

Europe : rêvons un peu…Présenté par Anne-SophieMercier et Matthias Beermann.Avec l’économiste américainJeremy Rifkin, prolifique auteur delivres de prospective sur les muta-tions de notre temps (dont La findu travail et L’économie hydro-gène). Il publie chez Fayard Le rêve

européen, en passe, selon lui, deremplacer le rêve américain dansl’esprit des citoyens du mondeentier. Et des reportages : L’Europeen décroissance ? Majorque : lesétrangers prennent le pouvoir ?Pologne : les futures élites duCollège de l’Europe. Multidiffusion le 30 mai à 17.00

La tentation de saint Antoine,tableau peint en 1945, est uneœuvre de commande. Pour l’a-daptation cinématographique deBel-Ami, de Maupassant, le pro-ducteur a besoin d’une peintureprécise et lance un appel d’offres.Le tableau du peintre et sculpteurallemand Max Ernst (1891-1976),considéré comme une des têtes

pensantes de “l’aile gauche” dusurréalisme, remporte le concoursdevant le Saint Antoine deSalvador Dali. Le documentairereplace l’œuvre dans son contexteet décrypte les multiples messagesdu paysage fantomatique aux couleurs éclatantes.Multidiffusion le 29 mai à 9.00

et le 2 juin à 2.15

21.35360°le reportage GÉOARTE G.E.I.E.

Les dernières sirènesReportage d’Ute Gebhardt(Allemagne, 2001, 26mn)(Rediffusion du 11 avril 2001)

Depuis 1 500 ans, en Corée duSud, des femmes plongent dansune eau glacée pour pêcher desfruits de mer.Sur les côtes de l’île de Cheyou, onles appelle les Haenyo. Pour rap-porter coquillages et fruits de mer,elles plongent en apnée jusqu’à 20mètres de profondeur. Elles pas-sent souvent quatre heures d’affi-lée dans une eau dont la tempéra-ture ne dépasse pas 8 degrés.

L’ambre de la mer BaltiqueReportage de Harald Pokieser(Allemagne, 2002, 26mn)(Rediffusion du 8 octobre 2003)

La région de Kaliningrad produit90 % des ressources en ambrejaune du monde. Ils sont unequarantaine de plongeurs à yquérir, par des températurespolaires, l’“or de la Baltique”,qu’ils revendront au marché noir.Pavel Fedotov est plutôt mieux lotique ses collègues, puisqu’ildispose d’un sonar qui lui permetde trouver plus rapidement lesgisements sous-marins. Il négocieles éclats au marché noir à 100 dol-lars le kilo… Multidiffusion le 29 mai à 14.50


En partenariat avec


samedi28/5 20.45 - 22.30

Documentaire de Michael Tauchert et Wolgang Ebert(Allemagne, 2003, 49mn)ZDF(Rediffusion du 28 juin 2003)

L’explorateur américain Gene Savoy, 74 ans, a consa-cré sa vie à la recherche des cités disparues. Il a dirigéplus d’une douzaine d’expéditions sur les cheminsempruntés naguère par les Incas, de la cordillère desAndes aux forêts vierges péruviennes. C’est ainsiqu’il a pu mettre au jour plusieurs sites enfouis depuisdes siècles sous la végétation luxuriante, notammentl’ancienne ville de Vilcabamba la Vieja, où la der-nière dynastie des Incas en lutte contre les envahis-seurs avait trouvé refuge. Cette cité fut rasée par lesEspagnols en 1572. En août 2001, une équipe de tournage s’est jointe

à la dernière grande expédition de Savoy, qui se pro-posait de découvrir de nouvelles cités au Pérou. Ilspartent de la métropole andine de Bolivar, puis longent le fleuve Soposoa à la recherche de la citéperdue de Paititi, mythique Eldorado. Pour l’équipe,le passage des premiers cols à plus de 4 500 mètresd’altitude est un défi pour le moins dangereux :tempêtes de neige, chevaux qui glissent dans le précipice, mulets rétifs qui désarçonnent leurs cava-liers… Une fois au Pérou, il faut se frayer à lamachette un chemin à travers la forêt vierge.L’expédition progresse jusqu’à ce que se produise l’unede ces merveilleuses découvertes qui font courirSavoy depuis des décennies : le mur d’un templerongé par la mousse. Multidiffusion le 29 mai à 14.00 et le 4 juin à 12.15


Le véritable Indiana Jones Le mystère du peuple des brumes

Le véritable Indiana Jones, c’est lui :Gene Savoy. Cet explorateur américain ainspiré à Steven Spielberg le personnagede son célèbre aventurier. Il sert ce soir de guide pour un périple au cœur de la civilisation inca. Des ruines de Vilcabamba à l’Eldorado des conquistadors, l’histoire revit.

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En janvier 1993, Dietrich Fischer-Dieskau, né en 1925, a tiré sa révé-rence à la scène. À 70 ans et aprèsplus de cinquante ans de carrière,le musicien ne s’est pas arrêtépour autant : il déploie toujoursune activité débordante, se parta-geant entre la direction d’orches-tre, l’écriture, la peinture et lapédagogie... Outre l’entretien quiconstitue la trame de ce portrait,Bruno Monsaingeon a sélectionnéles extraits et documents musicauxqui nous permettent de mieuxcomprendre l’art du musicienchanteur et l’homme qui se cachederrière cette silhouette imposante.La sobriété et la pudeur sont ici demise. Ses souvenirs sont ceux d’unmusicien qui a intensément vécuson époque et son art, un vécuqu’il sait parfaitement communiqueren paroles et en musique.

Avec des extraits de : Falstaff, Aïdaet Don Carlos de Verdi ; DonGiovanni et Les noces de Figaro deMozart ; Lulu de Berg ; Arabellade Strauss ; Élégie pour de jeunesamants de Henze ; Il Tabarro dePuccini ; War requiem de Britten ;et plusieurs récitals de lieder deSchubert, Brahms, Schumann,Mahler, Reimann et Wolf, ainsique plusieurs œuvres de Bach. En partenariat avec

Écoutez Dietrich Fischer-Dieskau

chanter Mozart et Mahler

dans “Maestro”, le dimanche 29 mai

à 19.00

Deutsche Grammophon

édite deux DVD et trois coffrets CD

des enregistrements

de Dietrich Fischer-Dieskau.

23.30MetropolisMagazine culturel européen (Allemagne, 2005, 52mn)HR

Roger Martin Buergel Roger Martin Buergel, élu direc-teur de la Documenta 12, estaujourd’hui commissaire de l’ex-position “Be what you want butstay where you are” qui a lieu du29 avril au 19 juin à Rotterdam ets’inscrit dans un cycle thématiquesur les formes de gouvernement.

Martha Dodd Arrivée à 24 ans dans le Berlinnazi, Martha Dodd noue des rela-tions amoureuses avec des digni-taires du régime. À partir de 1934,elle devient une farouche adver-saire du national-socialisme ettransmet aux Soviétiques des infor-mations obtenues dans sa propreambassade. De retour aux États-Unis en 1939, elle raconte dansThrough embassy eyes ses annéespassées dans l’Allemagne hitlé-rienne.

Orson Welles

Le 6 mai 2005, le 90e anniversairedu grand magicien du cinémaaura une résonance planétaire,avec la sortie de nombreux livresainsi qu’une série de rétrospecti-ves consacrées à ses œuvres,notamment à Locarno. Sa pre-mière grande biographie en lan-gue allemande vient de paraître.Entretien avec la compagne et col-laboratrice d’Orson Welles, OjaKodar.

Multidiffusion le 29 mai à 18.05

0.25 | LA LUCARNE

Brother YusefDocumentaire de Nicolas Humbert et Werner Penzel (Allemagne, 2004, 58mn)SSR PRIX SUISSE IMAGE AU FESTIVAL VISIONS DU RÉEL,

NYON 2005

À 84 ans, le saxophoniste et com-positeur Yusef Lateef vit retirédans les bois du Massachusetts.Portrait d’un jazzman depuis toujours ouvert aux influencesd’autres musiques du monde et qui pratique aussi la peinture etl’écriture.

Dans sa maison non loin deAmherst, dans le Massachusetts,Yusef Lateef a consacré une pièceentière à ses instruments demusique. À 84 ans, il joue encorechaque jour du saxophone ténor(son instrument de prédilectionparce que, dit-il, c’est le plus pro-che de la voix humaine) maisaussi du hautbois, de la flûte tra-versière, diverses flûtes africainesou du koto japonais. Né en 1920dans le Tennessee sous le nom deWilliam Evans, le jeune garçongrandit et apprend la musique àDetroit. En 1947, il entre dans l’or-chestre de Dizzy Gillespie, fondeson propre quintette en 1954 puiss’installe à New York où il est encontact avec les plus grands jazz-men de son temps, John Coltraneet Charles Mingus entre autres.C’est en 1950 que, converti à l’islam, il prend le nom de YusefLateef. En 1975, après des étudesde philosophie, il passe un docto-rat en sciences de l’éducation etdevient à son tour professeur decomposition et de musique afro-américaine. Jusqu’en 1979,en plus de ses concerts et de l’enseignement, il a enregistré aumoins un disque par an.


samedi28/522.30 - 3.00

22.30 | MUSICA

Dietrich Fischer-Dieskau

La voix de l’âme Documentaire de Bruno Monsaingeon (France, 1995, 1h)Coproduction : ARTE, Idéale Audience, SFB, Imalyre RBB (Remontage du 24 mai 1995)

Une soixantaine de rôles d’opéra, des centaines de cantates et oratorios, et près de trois mille mélodies et lieder enregistrés : DietrichFischer-Dieskau est sans doute l’un des chanteurs les plus généreuxde son temps. Pour fêter les 80 ans du baryton allemand, ARTE diffuse la version courte d’un portrait exceptionnel réalisé par BrunoMonsaingeon il y a dix ans.

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8.00Album de famille

8.30Lola

9.00 ART ET CULTURESurréel

9.30Le spectacle du dimancheAnima

11.20Les têtes d’afficheFassbinder et les femmes

12.50Karambolage

13.00Toute l’histoireCorpus Christi

14.00 L’AVENTURE HUMAINELe véritable Indiana Jones

14.50360° le reportage GÉO

15.45 FICTIONHistoires de familles (2)

17.05Les dragons de Komodo

17.35Cuisines des terroirs

18.05Metropolis

19.00 MAESTRODietrich Fischer-Dieskauchante Mozart et Mahler

19.45ARTE Info

20.00Karambolage

20.10ARTE Météo

20.15 DANSE99 duos

20.45>1.25 THEMA Au cœur du Brésil

20.45 FilmCentral do Brasil

22.30ARTE Info spécial référendum

22.50Jungle magique

0.00Paulinho da ViolaLe prince de la samba

1.25Tous les autres s’appellent Ali(Multidiffusion du 26 mai)


11.20Les têtes d’affiche Fassbinder et les femmesDocumentaire de Rosa von Praunheim(Allemagne, 2000, 1h28mn)ZDF(Multidiffusion du 26 mai)

Hanna Schygulla, Ingrid Caven,Barbara Sukowa ont joué dans sesfilms. En étudiant les rapports pas-sionnés de Fassbinder avec lesfemmes, le cinéaste Rosa vonPraunheim propose une visionjalouse et fascinée de son contem-porain.

12.50KarambolageMagazine franco-allemand de Claire Doutriaux (France, 2005, 11mn)Production : Atelier de recherche d’ARTE FranceARTE FRANCE(Multidiffusion du 22 mai)

Le beauf français et le Spiessbürgerallemand ; un inventaire des pan-neaux de toilettes dans les deuxpays ; la jalousie : un vilain défautmais aussi les persiennes ; le trèstypique Kaffeewärmer (qui tient lecafé allemand au chaud).

13.00 Toute l’histoireCorpus Christi Documentaire de Gérard Mordillat et Jérôme Prieur (1997, 12x52mn)Coproduction : ARTE France, Archipel 33ARTE FRANCE(Rediffusion du 10 avril 1998)

RésurrectionLa résurrection recouvre-t-elle un“événement” historique ou est-elleavant tout la mise en forme théo-logique d’un acte de foi ?La semaine prochaine : Christos


dimanche29/5 8.00 - 19.00

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

8.00Album de familleMineurs soussurveillance(France, 2004, 26mn)Coproduction : ARTE France, GédéonProgrammesARTE FRANCE(Multidiffusion du 26 mai)

Comment sanctionne-t-on les jeu-nes délinquants ? Reportages enGrande-Bretagne et en Estonie.

8.30 LolaSecret de noblesse(France/Allemagne, 2005, 26mn)Coproduction : ARTE, Lichtblick, AMIP ARTE G.E.I.E.(Multidiffusion du 9 mai)

De nos jours, quel sens peuventavoir un titre, une particule ou unvieux château de famille ? Lola arencontré quatre aristocrates.

9.00 | ART ET CULTURE

SurréelDocumentaire de Rudij Bergmann(Allemagne, 2002, 26mn)SWR(Multidiffusion du 28 mai)

Max Ernst : La tentation de saintAntoineLa tentation de saint Antoine,tableau peint en 1945, est uneœuvre de commande. Le docu-mentaire la replace dans soncontexte et en décrypte les multi-ples messages.

9.30Le spectacle du dimanche Anima L’esprit des marionnettesDocumentaire de Marc Huraux et Sylvie Martin-Lahmani (France, 2004, 1h46mn)Production : CinétévéARTE FRANCE(Multidiffusion du 25 mai)

En filmant l’univers et le travail dequelques maîtres marionnettistes,Marc Huraux approche au plusprès l’âme de leur art funambule.


Le véritableIndiana Jones Le mystère du peupledes brumes Documentaire de Michael Tauchert et Wolgang Ebert (Allemagne, 2003, 49mn)ZDF(Multidiffusion du 28 mai)

L’explorateur américain GeneSavoy a inspiré à Steven Spielbergle personnage de son célèbreaventurier. Il sert de guide aucœur de la civilisation inca.

14.50360°le reportage GÉOARTE G.E.I.E.(Multidiffusion du 28 mai)

Les dernières sirènesReportage d’Ute Gebhardt(Allemagne, 2001, 26mn)

Depuis 1 500 ans, en Corée duSud, des femmes plongent dansune eau glacée pour pêcher desfruits de mer…

L’ambre de la mer BaltiqueReportage de Harald Pokieser(Allemagne, 2002, 26mn)

Ils sont une quarantaine de plon-geurs, qui vont quérir au fond dela Baltique son “or”, vendu aumarché noir…

15.45 | FICTION

Histoires de familles (2)Comme un lundi Feuilleton de Hans-Henning Borgelt(Allemagne, 2001, 1h19mn)Avec : Michael Günther-Baumann,Kathrin WaliguraARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 11 décembre 2001)

Uwe apprend que son usine, situéeà Leipzig, ferme ses portes. Il doit aller travailler à Stuttgart… à 600 km de sa nouvelle maison !

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dimanche29/519.00 - 20.45

Dans 99 Duos, Jean-ClaudeGallotta magnifiait le couple et sonordinaire avec de courtes choré-graphies poétiques empreintes degestes du quotidien. Le film deDominique Thiel est un prolonge-ment de toutes ces histoires, uneplongée dans la réalité du couple.Mis en lumière par le chef opéra-

teur Charlie Van Damme, ce sontde nouveaux pas de deux, pleind’humilité et de sensibilité avecl’intervention de “non-danseurs”.En usant de leur langage person-nel, ces “gens de la rue” se livrentà un exercice plein de tendressequi passe par le toucher…En partenariat avec

20.00KarambolageMagazine franco-allemand de Claire Doutriaux (France, 2005, 11mn)Production : Atelier de recherche d’ARTE FranceARTE FRANCE

Tous les dimanches à 20.00, Karambolage décrypte les sociétésfrançaise et allemande de façon ludique et impertinente.

Cette semaine : les poignées deporte françaises ; l’expression “travailler pour le roi de Prusse” ;

la victoire de l’Allemagne lors de laCoupe du monde de football en1954 ; la devinette.

17.05Les dragons de KomodoDocumentaire de Thomas Henningsen et Uwe Kersken(Allemagne/France, 1999, 26mn)Production : Gruppe 5 Filmproduktion, WDR,Canal+, Docstar(Multidiffusion du 22 mai)

Lézard géant qui semble sorti de lanuit des temps, le dragon deKomodo, le plus grand et le pluscélèbre des varans, vit sur les îlesindonésiennes.

17.35Cuisines des terroirsAutriche : la Wachau Documentaire de Wilma Pardetto(Allemagne, 2004, 26mn)ZDF(Multidiffusion du 1er mai)

La région de la Wachau est situéeà une cinquantaine de kilomètresen amont de Vienne. Ses collines,qui s’étirent sur les deux rives duDanube, sont occupées par desvignobles et des cultures fruitiè-res. La production la plus priséeest celle de la marille, une variétéd’abricot qu’on ne trouve qu’enAutriche. Visite à une famille aumoment de la récolte. En partenariat avec

18.05Metropolis(Allemagne, 2005, 52mn)HR(Multidiffusion du 28 mai)

Roger Martin Buergel, directeur dela Documenta 12 ; la traductiondu livre de Martha Dodd enAllemagne ; Orson Welles auraiteu 90 ans le 6 mai 2005.

19.00 | MAESTRO

Dietrich Fischer-Dieskauchante Mozartet Mahler Réalisation : Klaus Lindemann (pour Mahler) (Allemagne, 1987/1991, 43mn) Production : Sender Freies Berlin RBB

Deux concerts enregistrés en1987 (Mahler) et en 1991(Mozart). Au début des années 1950,Dietrich Fischer-Dieskau interpré-tait déjà sous la baguette deWilhelm Furtwängler les Chantsd’un compagnon errant de GustavMahler. Dès lors, il a été considéré

comme l’un des meilleurs inter-prètes de ce cycle de lieder. Leconcert qui constitue la premièrepartie de “Maestro” a été enregis-tré en 1987. En 1991, DietrichFischer-Dieskau fait la démons-tration de son talent de comédienlors d’un récital consacré à quatreœuvres concertantes de WolfgangAmadeus Mozart. Accompagnépar le Chamber Orchestra ofEurope placé sous la direction deSandór Vegh, il incarne successi-vement un père désespéré, unhomme du monde, un traître prissur le fait et un amoureux transi.Multidiffusion le 4 juin à 8.00

À voir : La voix de l’âme, portrait de

Dietrich Fischer-Dieskau, le samedi

28 mai à 22.30 dans “Musica”.

20.15 |DANSE

99 duosChorégraphie : Jean-Claude GallottaScénario : Catherine Maximoff, Dominique ThielDanseurs : Ximena Figueroa, Ludovic Galvan, Benjamin Houal, Yannick Hugron,Hee-Jin Kim, Kae Kurachi, Masa Sugiyama, Thierry VergerRéalisation : Dominique Thiel (France, 2003, 26mn)Coproduction : ARTE France, Heure d’été Productions, Centre chorégraphique national de Grenoble, Groupe Emile DuboisARTE FRANCE(Rediffusion du 14 décembre 2003)

En 2002, Jean-Claude Gallotta crée 99 Duos, un véritable hommageau pas de deux. Catherine Maximoff et Dominique Thiel ont adaptépour la télévision ce spectacle d’une sensibilité à fleur de peau.

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Dans la gare centrale de Rio, madame Dora tient uneéchoppe d’écrivain public. Son cœur desséché n’aque mépris pour les âmes simples qui viennent seconfier à sa plume. Et elle regarde avec indifférenceles tragédies apportées par le fracas de la mégalo-pole. Un jeune voleur est exécuté entre deux voies fer-rées par le nervi de la gare. Un garçonnet venu écrireà son père absent se retrouve brutalement seul aumonde quand sa mère est fauchée sous ses yeux parun autobus. Mais Josué n’a nulle part où aller, alorsil reste là.

Le cœur battant du BrésilAvant de saisir à bras-le-corps un mythe latino-amé-ricain devenu planétaire, en s’emparant sans craintede la jeunesse du “Che” (Carnets de voyage, sorti enFrance en 2004), Walter Salles faisait résonner le cœur

du Brésil avec ce premier succès international enforme, déjà, de road-movie. La gare centrale du titre,où se croisent des millions de visages et d’histoires, estune métaphore du pays tout entier, dans sa diversité,sa foi vibrante et sa splendeur, dans la dureté de sonextrême misère. Et au-delà, un miroir tendu à l’humanité.Comme pour tout bon mélo, c’est parce qu’il touchejuste que Walter Salles peut nous arracher des larmesamères puis reconnaissantes. D’abord grâce à ses deuxinterprètes, en particulier Fernanda Montenegro(Dora) qui insuffle ce qu’il faut d’humour caustiqueau miracle de sa renaissance morale. Les séquenceshaletantes qui ouvrent le film, avant l’échappée deJosué et de Dora vers le nord, disent avec concision toutela brutalité de la grande ville contemporaine, où lespauvres et les faibles sont broyés au grand jour. Multidiffusion le 31 mai à 15.15


dimanche29/5 20.45 - 3.00

20.45>1.25 |THEMA

Au cœur du Brésil Explosion de couleurs, de chansons et d’émotions pour embrasser l’immensitébrésilienne, ses splendeurs et ses misères, des trottoirs de Rio à la jungleamazonienne. Entre réalisme social, mélodies éternelles et magies carnavalesques,un feu d’artifice pour fêter l’année du Brésil.

Film de Walter Salles (Brésil/France, 1997, 1h45mn, VF)Scénario : João Emanuel Carneiro,

Marcos Bernstein, Walter SallesAvec : Fernanda Montenegro (Dora),

Marilia Pera (Irene),Vinicius de Oliveira (Josué), Soia Lira (Ana),

Matheus Nachtergaele (Isaias),Othon Bastos (Cesar)

Image : Walter CarvalhoMontage : Isabelle Rathery

Musique : Antonio Pinto,Jacques Morelenbaum

Production : Arthur Cohn,Martine de Clermont-Tonnerre,

M.A.C.T. Prod., Videofilms Riofilme,Canal+, Sundance Institute

OURS D’OR DU MEILLEUR FILM, OURS D’ARGENT DE

LA MEILLEURE INTERPRÉTATION FÉMININE POUR

FERNANDA MONTENEGRO, BERLIN 1998

20.45 FilmCentral do BrasilSur les routes poudreuses menant de Rio au Nordeste, une vieille fille aigrie et un enfant perdu vontl’un vers l’autre. Un mélo pour sourire, ancré dans la dureté du réel.

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22.50Jungle magiqueDocumentaire de Simon Brook(France, 2005, 1h30mn)Coproduction : ARTE France, MPC & Associados, Cinétévé

La tension monte à Parintins, au cœur de l’Amazonie,avant le Boï Bumba annuel, gigantesque fête quipartage depuis 1913 la ville en deux camps oppo-sés. Plongée dans la fièvre communicative du grandfleuve, des préparatifs à l’apothéose.Chaque mois de juin, la ville de Parintins, au cœurde l’Amazonie, à 400 km de la capitale Manaus, s’em-brase pour un festival homérique, qui voit se mesu-rer, trois jours et trois nuits durant, deux campsrivaux, pour une victoire passionnément convoitée.Depuis 1913, les rouges du Garantido et les bleus duCaprichoso s’affrontent à coups de chansons, dechars géants, de chorégraphies, de costumes et dereines éblouissantes, le tout orchestré par des maîtres de cérémonie chauffés à blanc autour deleurs champions respectifs : les Boï, des mascottesen forme de bœuf, qui dansent sans relâche devantun public venu de toute la gigantesque forêt. Commece jeune couple de villageois qui entreprend pour lapremière fois un voyage de 3 000 km sur le grandfleuve pour s’immerger dans la fête du Boï Bumba,devenue symbole de l’identité amazonienne pourprès de 250 000 spectateurs chaque année. Chacunchoisit sa couleur, entre le bleu des “bourgeois” et

le rouge du “peuple”, quitte à repeindre véhicules, mai-sons et jusqu’au slogan de Coca-Cola.

Voix d’or et crinolines géantes En parallèle, le film déroule le périple émerveillé dujeune couple, des splendeurs de la jungle à la décou-verte de la grande ville – première étape à Manaus,pour vendre le cochon sacrifié au voyage – et aux préparatifs de plus en plus survoltés, à Parintins, dufestival. Les mots assassins fusent, les innombrablesbeautés locales ajoutent volant après volant à leurscrinolines géantes, les danseurs virevoltent en cadence,les voix d’or caressent les nouveaux tubes de l’année.L’animateur radio fait monter la tension quotidienneet dévoile hors micro son talon d’Achille : un fils aîné,passé tout jeune à l’ennemi, devenu le talentueuxmaître de cérémonie des rouges ! Et même si l’on pro-met une confrontation “rageuse, haineuse et com-promettante”, la chronique de ce mois enfiévré, dérou-lée avec une jubilation communicative, resterésolument bon enfant.

Lire notre entretien avec le réalisateur Simon Brook

pages 12 et 13.


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C omment avez-vousappris l’existence duBoï Bumba ?

En 1996, j’avais fait un premierfilm en Amazonie et j’avaisentendu parler de cette fêteextraordinaire, dans un grosvillage de 10 à 15 000 habitants,relié à l’extérieur par un bateauhebdomadaire. J’avais doutéalors de la réalité de cetterumeur, car sur le fleuve, il encircule un certain nombre ! Maisquelques années plus tard,quand Nicolas Reynard (le co-auteur du film, photographe spé-cialiste de l’Amazonie, qui y atrouvé la mort dans un accidentd’hydravion en novembre 2004,NDLR) m’en a parlé à son tour,nous avons conçu ce projet, queCinétévé puis ARTE ont soutenu,en finançant notamment unrepérage à Parintins. Là, j’aidécouvert des centaines demilliers de gens en bleu et enrouge, en train de faire la fêtejour et nuit, au beau milieu de laforêt, dans ce bourg que j’avaisconnu complètement endormi,méconnaissable. C’était surréa-

liste ! Avec un élément inexpli-cable : les habitants deParintins, qui n’ont aucune for-mation artistique et dont beau-coup ne savent même pas lire etécrire, déploient une créativitéextraordinaire pour les chansons,les chorégraphies, mais aussipour ces chars de cinq étages qui figurent des monstresmythiques de l’Amazonie, construits avec du fil de fer et du papier mâché, et des systèmes de contrepoids aussiingénieux qu’acrobatiques.

Le Boï Bumba est-il importantpour tout le Brésil ou seulement pour l’Amazonie ? À l’intérieur de l’immense Brésil,l’Amazonie fait un peu figure decontinent à part. On prévoit parexemple, dans tout projet écono-mique qui s’y monte, un surplusde 15 à 20 % appelé très officiel-lement le “FA”, le “facteurAmazonie”. Ce qui n’empêchepas les choses de marcher mal-gré tout incroyablement bien.Mais les gens de Rio, deSalvador ou de São Paulo en ont

un peu la même représentationtronquée que les Européens :une jungle géante, menacée parla déforestation, convoitée parles chercheurs d’or et peuplée detribus indiennes menacées.Même si Manaus, la capitale, estune ville d’un million d’habi-tants, aucune route n’y conduit.Le Boï Bumba reste un phéno-mène de l’Amazonie, maisdepuis quelques années, sa renommée grandissante a poussé certaines des écoles de samba de Rio à inviter lesmeilleurs artistes de Parintins.

Comment ces foules sont-ellesattirées là, alors que les com-munications sont si difficiles ?Les chansons du festival sontvraiment l’élément fédérateur.Chaque année, de nouveaux“tubes” sont composés très longtemps à l’avance et commencent à être diffusésdans toute la forêt par la radio,puis par les vendeurs ambulantsde CD qui voyagent par voied’eau de village en village.Certains des chanteurs effectuent

des tournées. Et quand les gensarrivent à Parintins, en juin, ils connaissent tout par cœur.Ce qui m’avait frappé, dans ce premier repérage, c’est de rencontrer des villageois quiavaient voyagé trois à quatresemaines le long des courbes du fleuve. Ils vivaient souvent de manière très simple, à l’écartde tout, et accomplissaient ce grand voyage comme un pèlerinage. J’ai voulu montrercette réalité, et j’ai fini pardécouvrir non sans mal, au finfond de l’Amazonie, ce jeunecouple endeuillé par la perted’un enfant, qui songeait cetteannée-là à partir à Parintins pourretrouver sa joie de vivre.

Peut-on parler d’un carnaval,comme à Rio ?Non, il s’agit à la base d’unerivalité folklorique qui s’esttransformée en confrontation deplus en plus ample entre deuxclans, qu’on appelle les Boï :chacun, dans les trois jours dejuin dévolus à la compétition,présente à ses supporters un


> “Thema” Au cœur du Brésil

Dans les bras deAuteur, entre autres, de Brook by Brook, mémorabledocumentaire consacré à son père Peter, le réalisateurSimon Brook évoque sa rencontre avec Parintins,berceau du Boï Bumba et théâtre d’une Amazonieparadoxale qu’il dévoile dans Jungle magique (à 22.50).


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l’Amazone

énorme show préparé des mois àl’avance, qui met en scène lesallégories de légendes amazo-niennes connues de tous. Cepublic de quelque 250 000 personnes est installé dans les gradins et assiste à une repré-sentation constituée chaque soir de cinq heures de spectacle nocturne, partagé entre les deuxorganisations. Le jury va attri-buer une série de notes à la qua-lité des chansons, des chorégra-phies, des chars, à l’orthodoxiedu rituel indigène, etc. Maisaussi à l’enthousiasme des sup-porters et à leur conduite : cardepuis quelques années, les par-tisans des deux camps sonttenus au silence absolu pendantle spectacle de l’adversaire. Et ça leur est très difficile, non seulement de ne pas manifesterleur animosité, mais même de s’abstenir de danser ! C’estl’une des épreuves, d’ailleurs tout aussi surréaliste que le reste :la moitié des gradins chante et danse dans une explosion de joie, l’autre reste parfaitementimmobile et muette !

L’animosité des deux campssurvit-elle au festival ?Il s’agit de quelque chose de très sérieux, que les gensvivent intensément. Et le jourdes résultats, la police a intérêt à patrouiller dans les rues. Mais on est au Brésil : il y a une tolérance, une acceptation de l’autre, si différent soit-il, infiniment plus grandes qu’ici. �

Brook by Brook est édité en DVD

par ARTE Vidéo.

> Sur le site Internet d’ARTE,partenaire de l’année du Brésil :

� un jeu-concours, en partenariat avec la Maison de l’Amérique

latine, pour gagner deux voyages pour deux à Rio ;

� un dossier spécial pour suivre les événements de l’année

du Brésil en France ;

� en écho aux programmes d’ARTE, des informations

complémentaires, des extraits vidéo, une carte interactive

et une rubrique “Interviews” régulièrement mise à jour.

On y retrouvera en vidéo l’intégralité de l’entretien

avec Simon Brook, ainsi qu’une large sélection de photos

et des extraits vidéo du making of de Jungle fever.

� à l’occasion de cette “Thema”, arte-tv.com édite un DVD

contenant des extraits vidéo et musicaux.

> www.arte-tv.com/bresil


dimanche29/5 20.45 - 3.00

0.00Paulinho da ViolaLe prince de la sambaDocumentaire d’Isabel Jaguaribe (Brésil, 2003, 1h23mn)

Balade enchantée dans le vieux Rio, sur les pasnonchalants d’un grand de la musique brésilienne,Paulinho da Viola.Avec ce portrait en douceur de Paulinho da Viola,guitariste, chanteur et poète amoureux de sa ville, laréalisatrice explore le versant enchanteur et enchantéde la mégalopole brésilienne. Elle nous invite dansl’intimité joyeuse du “prince de la samba”, ainsinommé pour son élégance et son lyrisme, et sa fidé-lité à une tradition qu’il n’a cessé de renouvelerdepuis l’enregistrement de sa première chanson,“Pode ser ilusão”, en 1962. Avec lui, elle explore lamémoire de la rue, flâne sur les marchés, furète dansla pénombre d’antiques magasins, fête un anniver-saire en famille ou s’attarde dans une salle de billardpeuplée de vieux complices. Et dans son sillage seméde chansons délectables, la ville semble dédiée aubonheur de vivre, autour de tables bien garnies, oùle temps de la conversation, de l’amitié et de lamusique n’est jamais compté. Mention spéciale auxrayonnants septuagénaires de la Velha Guarda da

Portela, l’une des plus anciennes écoles de sambade la ville, dont Paulinho da Viola a contribué à la renom-mée dans les années 70, avant de fonder sa propreécole.

Paulinho da ViolaAvant de devenir hymne et emblème des Cariocas, lesenfants de Rio, la samba, musique noire par excel-lence, fut proscrite jusque dans les années 40. Filsdu violoniste César Faria, du célèbre groupe de choro“Época de Ouro”, Paulinho da Viola a fréquenté dèsl’enfance la fine fleur des musiciens et s’est nourri dumeilleur de la musique brésilienne. “Je ne vis pas aupassé, c’est le passé qui vit en moi”, dit-il. À la foismoderne et traditionnel, il fait revivre dans ses chan-sons les noms des chanteurs oubliés de la sambamais interprète également les jeunes compositeurs.Qu’il chante ses chansons ou celles des autres, il faitle lien entre le choro et la samba, entre la samba etla MPB (musique populaire brésilienne). S’il a fréquenté des tropicalistes et travaillé avec certainsd’entre eux (Gilberto Gil, Caetano Veloso), il restetoujours un militant de la culture noire.

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Au cœur du Brésil

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Paulinho da Viola (à gauche),chanteur et poète.


14.00Sur la piste des arômes (1)(Multidiffusion du 23 mai)

14.45Lola

15.15Tous les autres s’appellent Ali(Multidiffusion du 26 mai)

17.00Forum des Européens(Multidiffusion du 28 mai)

17.451855, le vaisseau des immigrants (1)(Multidiffusion du 23 mai)

18.10 (PDC : 18.15)L’invasion des microbes(Multidiffusion du 23 mai)

19.00ARTE DÉCOUVERTESauvez Luna,une orque en détresse

19.45ARTE Info

20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIREPilote de chasse (1)

20.45CINÉMADancer in the dark

22.55 (PDC : 23.00)

GRAND FORMATEn construction

0.25 (PDC : 00.30)ARTE Info

0.40D’une langue à l’autre

1.35FC Barcelone,une année décisive(Multidiffusion du 26 mai)

2.30Le bus(Multidiffusion du 18 mai)

lité à des demandeurs d’asile ;Jenny initie des enfants aux tech-niques et aux joies du cirque. Multidiffusion le 5 juin à 8.30

20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE

Pilote de chasse (1)Feuilleton documentaire de Philippe Molins(France, 2002, 5x26mn)Coproduction : ARTE, 2P2LARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 8 mars 2004)

Pendant sept mois, sept jeunesélèves pilotes de chasse tententde réaliser leur rêve. Un feuille-ton documentaire à suivre jus-qu’au 3 juin. Ce sont sept jeunes âgés de 20 à24 ans, parmi les 2 % de rescapésd’une sélection draconienne quirefoule plus de mille candidatschaque année. Sur la base 705 deTours, pendant sept mois, ils vonttenter de réaliser leur rêve d’en-fance : devenir pilote de chasse.Une formation difficile où le droità l’erreur n’existe pas, où la pres-sion est chaque jour plus forte...

1. Les apprentis du cielComme tous ceux de leur promo-tion, Zlip, Koub, Tigrou, Manu,Schtak, Buggy et Pif ont intégrél’armée de l’air après le bac. Aprèsavoir suivi trois ans de formationsur des avions à hélices, les élèvesdoivent désormais assister à descours théoriques pour connaîtreleur nouvel appareil. Pour Manu,c’est la plus grande difficulté. Unpeu dilettante et rêveur, il oublieparfois qu’un manque de travailau sol peut coûter très cher…Multidiffusion le 6 juin à 17.45


lundi30/5

lundi30/5 14.00 - 20.45


14.45Lola Femmes de cœur (France/Allemagne, 2005, 26mn)ARTE G.E.I.E.

Au sommaire de ce best of, quatreportraits de femmes particulièrementgénéreuses : Mona Chasserio afondé une association pouraccueillir des femmes en situationd’exclusion sociale ; l’alpinisteChristine Janin aide des enfantset des adolescents atteints de cancer ; Monique offre l’hospita-

PrésentéparIsabelleGiordano

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19.00 |ARTE DÉCOUVERTE

Sauvez Luna, uneorque en détresseDocumentaire de Wolfgang Woywod et Jennifer Rashleigh (Allemagne, 2005, 43mn)ZDF

Luna, jeune orque échouée sur les côtes canadiennes, appartient àune espèce d’épaulard menacée. Pour la sauver, il faut concilier lesintérêts scientifiques et les traditions indiennes…

Au printemps 2001, une jeuneorque apparaît dans une baie àl’ouest de l’île de Vancouver. Lemammifère marin semble avoirperdu sa famille. Que faire de cesolitaire ? Une querelle éclate entre les autorités de Colombie-Britannique et les représentants de

la nation indienne Mowachaht-Muchalaht, car ces derniers voientdans Luna la réincarnation de leurchef mort quelques jours avantl’arrivée de l’animal. Un accordintervient finalement pour unesurveillance partagée. Multidiffusion le 6 juin à 14.00

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Film de Lars von Trier(Danemark/France, 2000, 2h14mn, VOSTF) Avec : Björk (Selma), Catherine Deneuve(Cathy), David Morse (Bill),Peter Stormare (Jeff), Cara Seymour (Linda),Vladica Kostig (Genne)Image : Robby MüllerDécors : Karl JuliussonMontage : François Gedigie,Molly Marlene StensgårdCostumes : Manon Rasmussen Chorégraphie : Vincent PatersonMusique : Björk, Thom YorkeCoproduction : ARTE France Cinéma,Liberator Production, France 3 Cinéma WDR / ARTE FRANCE(Rediffusion du 14 avril 2003) PALME D’OR ET PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

POUR BJÖRK, CANNES 2000

“I’ve seen it allI’ve seen the darkI’ve seen the brightnessIn one little spark”(Selma)

Dans une petite ville industrielle du nord des États-Unis, Selma, jeune immigrée tchécoslovaque, élèveseule son fils de 12 ans. Elle cumule plusieurs emploisdans l’usine où elle travaille avec Cathy, avec qui ellepartage tout. Selma adore la comédie musicale. Maiselle doit renoncer à sa passion à cause d’un mal quibientôt n’échappe plus à personne : elle devient aveu-gle. Peu à peu, le quotidien de Selma se désagrège.Selma est obligée de refuser à Bill, son voisin et bien-faiteur, de lui prêter de l’argent pour rembourser desdettes qu’il veut cacher à sa femme. Selma et Bill seconfient leurs secrets respectifs. Le lendemain, leséconomies de Selma ont disparu. Un vol qui vamener la jeune femme au meurtre…

Au nom du filsLars von Trier situe son film dans l’Amérique desannées 1950, explorée à travers l’histoire d’une jeunemère qui se sacrifie pour son fils. Pour cette comédiemusicale aux accents mélodramatiques, le réalisateur

danois a été accusé d’abuser des rouages de la mani-pulation sentimentale. Il s’écarte en effet des princi-pes du “Dogme” – le manifeste qu’il a lui-même lancéen 1995 avec de jeunes cinéastes, rejetant tout arti-fice technologique dans la réalisation cinématogra-phique – pour entrer de plain-pied dans l’universkitsch du mélo. Mais, à l’instar de tous ses films,Dancer in the dark s’inscrit dans le registre de la parodie, ici celle des comédies hollywoodiennes bien pensantes. C’est la parodie d’un procès perdu d’avance, où Selma se retranche dans le mutisme etlors duquel ses juges l’enferment dans l’image d’une“femme romantique indéniablement communiste,qui adorait Fred Astaire mais pas son pays”. Cassures,caméra hésitante, cris et chuchotements s’enrichis-sent des brillantes orchestrations de Björk, pleines devie et d’espoir : le contraste entre les deux univers,celui du réalisateur et celui de la chanteuse, est undes moteurs du film, dont l’unité est incarnée par uneBjörk/Selma époustouflante.

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Dancer in the darkRencontre entre deux artistes phares de la dernière décennie, la chanteuse popislandaise Björk et le réalisateur danois Lars von Trier. Résultat : une comédiemusicale décalée, fragile et impudique, Palme d’or à Cannes en 2000.

Martyre démente, Selma (Björk) s’immole dans des visions secrètes. Seule son amie Cathy (Catherine Deneuve) la soutient jusqu’au bout.

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l’heure, comme si le temps s’étaitarrêté. Au-delà de la constructionde l’immeuble, au-delà des chan-gements visibles dans le quartierainsi rénové, Jose Luis Guerinréalise un portrait intemporel de lapopulation du Barrio Chino.Malgré la mauvaise réputationattachée autrefois au lieu, ses habi-tants révèlent ici leur noblessed’âme, comme cet ancien marindevenu chiffonnier, qui se vanted’être un homme de goût, amou-reux de la mer. À la fin du film,un agent immobilier présente lesnouveaux appartements à des visi-teurs apparemment sceptiques. Lecharme serait-il brisé ?Multidiffusion le 2 juin à 15.10


lundi30/522.55 - 3.00

22.55 | GRAND FORMAT

En constructionTourné au fil de la construction d’un immeuble au cœur du Barrio Chino, à Barcelone, ce film raconte la disparition d’un monde. Il met en scène les divers corps de métier du bâtiment et quelques personnages typiques de cet ancienquartier populaire en voie de rénovation.

Documentaire de Jose Luis Guerin(France/Espagne, 2001, 1h30mn)Coproduction : INA, Ovideo, ARTE FranceARTE FRANCE(Rediffusion du 11 février 2002)

En construction invite à partager lavie quotidienne des habitants duBarrio Chino, quartier populaire deBarcelone, en choisissant un pointde vue original : un chantier. Lefilm décrit la destruction des bâti-ments vétustes, l’éviction de leurshabitants et la construction denouveaux logements. On décou-vre peu à peu qu’il s’agit d’un immeuble de grand standing, avecdes logements auxquels n’accé-deront jamais ceux qui les ontconstruits…

Une âme cachéeJose Luis Guerin filme une comédiehumaine, celle des ouvriers et deshabitants du quartier, mais aussi

le décor. Celui-ci a autant d’im-portance que les personnes qui l’oc-cupent. Souvent, on voit les habi-tants observer silencieusement lestravaux de leur fenêtre ; le loge-ment fait partie de leur identité.Certains plans sur les ouverturesdu bâtiment en construction intro-duisent une curieuse mise enabyme : on entend alternativementles bruits de l’intérieur et de l’ex-térieur, il est impossible de faireabstraction du chantier. La nou-velle conception de l’espace dansle Barrio Chino se révèle à traversl’œil de la caméra qui ne cesse demêler l’ancien et le neuf, le dehorset le dedans. À plusieurs reprises,les personnages demandent

“On devrait aimer son travail comme on aime sa fiancée.” (Un ouvrier du chantier)

0.40 D’une langue à l’autreDocumentaire de Nurith Aviv (France/Allemagne, 2004, 55mn) Coproduction : Swan Productions,ZDF/ARTE, Transfax Films, Noga-Channel 8,Dérives ZDF

Une réflexion sur la languehébraïque par la réalisatriceNurith Aviv, qui ausculte avecsensibilité, film après film, lasociété israélienne. L’hébreu qui, pendant des siècles,fut une langue sacrée, langue d’écriture et de prière, est désor-mais une langue du quotidien enIsraël. Mais s’il a pu s’imposer enquelques décennies, cela n’a pastoujours été sans violence enversles langues parlées avant. Neufpersonnes – poètes, chanteurs,écrivains – évoquent la relationentre l’hébreu et l’autre langue,celle de leur enfance, dont lamusique résonne encore, mêmequand on ne la parle plus.“Parfois je me réveille avec l’an-goisse que l’hébreu appris avectant de peine s’évanouisse”, ditAharon Appelfeld, tandis queMeir Wieseltier a eu le sentimentde devoir “assassiner la languerusse” pour s’en approprier unenouvelle… Longtemps chef opé-ratrice aux côtés de cinéastescomme Agnès Varda ou AmosGitaï avant de passer à la réalisa-tion, Nurith Aviv continue d’ex-plorer ici les notions de perte etde transmission.

Le chantier bouleverse le paysage urbain du quartier,mais aussi son paysage humain.

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14.00Sur la piste des arômes (2)(Multidiffusion du 24 mai)

14.45Hippocrate

15.15Central do Brasil(Multidiffusion du 29 mai)

17.00Les grands duels du sport(Multidiffusion du 28 mai)


18.10 (PDC : 18.15)Les guerres du corps humain(Multidiffusion du 24 mai)

19.00ARTE DÉCOUVERTELa baleine du fond des mers

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.45>0.50THEMACigarette : je te fume, je te hais

20.45Pour en finir avec la cigarette

21.30Dans l’enfer de la cigarette

22.15Toujours envie de fumer

23.10 FilmBrooklyn boogie

0.30Dublin, zone non fumeur

0.50ARTE Info

1.00Die Nacht / La nuitDaniel Darc

1.55Le paysan et le millionnaireKhrouchtchev et Kennedy(Multidiffusion du 25 mai)



mardi31/5 14.00 - 20.45

TNT, câble et satelliteTNT, câble et satellite

14.45Hippocrate(Allemagne, 2004, 26mn)BR(Rediffusion du 28 septembre 2004)

Cette semaine : accros à Internet,aux jeux de hasard ou au shop-ping, Hippocrate vous dit com-ment vous en sortir ; les cosmé-tiques naturels contre les produitsde beauté classiques : avantageset inconvénients ; comment soi-gner le stress par les sons du gong,du tambour ou du didgeridoo ?

2. Rêve de gosse(s)Les élèves sont maintenant prêts àvoler. Ils ont tous réussi la phasethéorique, même si Manu estpassé près de l’échec au simula-teur de vol. Ils intègrent aujour-

d’hui l’escadron de chasse. Dansquelques jours, ils piloteront pourla première fois un avion à réac-tion…

Multidiffusion le 7 juin à 17.45

20.15 | LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE

Pilote de chasse (2)Feuilleton documentaire de Philippe Molins (France, 2002, 5x26mn)Coproduction : ARTE, 2P2LARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 9 mars 2004)

Sept jeunes apprentis tentent de devenir pilotes de chasse. Un feuilleton documentaire à suivre jusqu’au 3 juin.

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19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

La baleine du fond des mersDocumentaire de Marjolein Duermeijer (Allemagne/Pays-Bas, 2005, 43mn)ZDF

Les baleines à bec (ou ziphiidés)vivent à de très grandes profon-deurs. Ce qui ne les empêchepas d’être menacées par l’USNavy et ses tests de sonar… La spécialiste des baleines NanHauser a récemment élaboré unsystème pour mieux étudier leshabitudes des baleines à bec. Elles’intéresse aussi aux baleines à

bosse dont la population a été largement décimée dans l’hé-misphère Sud et elle a enfin réussià faire interdire la chasse à labaleine sur plusieurs millions dekilomètres carrés autour des îlesCook, dans une zone où ces mam-mifères marins ont l’habitude dese reproduire. Multidiffusion le 7 juin à 14.00


20.45Pour en finir avec la cigaretteDocumentaire de Philipp Engel (Allemagne, 2004, 44mn)

Pourquoi est-il si difficile d’arrêter de fumer ? Ce nesont pourtant pas les méthodes qui manquent !La caméra suit quatre fumeurs décidés à en finir aveccette habitude toxique. Mais la lutte est inégale : lepouvoir de séduction du tabac fait partir en fuméeleur détermination. Pourtant, les recettes miracles lesplus variées s’offrent à eux : de la cigarette sans nicotine à l’acupuncture en passant par le patch, lathérapie comportementale ou le chat sur Internet.Malheureusement, la plupart de ces méthodes se révè-lent sans effet, si ce n’est qu’elles enrichissent un com-merce florissant…

21.30Dans l’enfer de la cigaretteDocumentaire de Philipp Engel (Allemagne, 2004, 43mn)

Dans cet hôpital de Francfort, on pratique des ampu-tations de la jambe et des pneumonectomies. Leresponsable ? Le tabac.Nombre de patients admis dans le service de chi-rurgie vasculaire de cet hôpital de Francfort pour uncancer du poumon sont très jeunes. Parfois, la tumeurest si importante qu’il faut la réduire avant l’inter-

vention, par une radiothérapie ou une chimiothéra-pie. Malgré l’opération, les chances de survie restentminimes, car les cellules cancéreuses ont déjà atteintd’autres organes. En regard de cela, les patients quisubissent uniquement l’amputation d’une jambepourraient presque s’estimer heureux. Pas décou-ragé, le personnel soignant continue à tirer sur sacigarette pendant la pause, imité par… quelquesmalades.

22.15Toujours envie de fumerDocumentaire de Thomas Langhoff (Allemagne, 2004, 55mn)

Médias et pouvoirs publics n’ont pas toujoursdécrié la cigarette. À une époque, le fumeur incar-nait même un idéal de séduction.Avec ou sans filtre, blonde ou brune, classique oumentholée ? Voilà le type de questions existentiel-les que se posaient autrefois les fumeurs. En publiccomme en privé, dans le monde des affaires, de la poli-tique, de l’art ou du cinéma, la cigarette constituaitun accessoire de choix pour mettre en scène le pou-voir et la séduction. Le documentaire retrace cettehistoire du tabac triomphant, avec ses starsincontournables : Marlene Dietrich et ses célèbresfume-cigarettes, Humphrey Bogart, Jean-Paul Sartreou Pablo Picasso. Qui aurait imaginé qu’on en vien-drait à retoucher leurs photos ?

À l’occasion de la Journéemondiale contre le tabac,“Thema” fait le point sur cettecigarette que nous avons tant demal à écraser. Une soirée pourmesurer sa toxicité et faire unsort à son passé glamour, touten aspirant quelques bouffées(les dernières, c’est promis !)dans le chaleureux débit de tabac de Brooklyn boogie.

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Cigarette :je te fume,je te hais

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23.10 FilmBrooklyn boogie (Blue in the face) Film de Wayne Wang et Paul Auster (États-Unis, 1995, 1h25mn, VOSTF) Situations conçues par Wayne Wang et Paul Auster en collaboration avec les acteurs.Avec : Lou Reed, Michael J. Fox, Roseanne, Mel Gorham,Jim Jarmusch, Lily Tomlin, Jared Harris, Giancarlo Esposito,Mira Sorvino, Victor Argo, Harvey Keitel Image : Adam HolenderSéquences vidéo : Harvey WangMusique : John Lurie, Calvin Weston, Billy MartinCoproduction : Pyramide, ARD, ARTE(Rediffusion du 20 mars 2000)

Dans l’atmosphère enfumée du débit de tabacd’Auggie, les clients s’apostrophent, s’engueulent,retroussent leurs manches. Un vrai-faux documentchaleureux sur la vie à Brooklyn. Avec Lou Reed,Michael J. Fox, Jim Jarmusch, Mira Sorvino, HarveyKeitel… Si Brooklyn Boogie n’est pas la suite de Smoke, leprécédent film de Wayne Wang dont Paul Auster étaitdéjà le scénariste, on y retrouve les mêmes lieux etles mêmes personnages. Tourné en quelques joursavec des acteurs qui improvisent, ce film déjanté apour moteur le comique et pour principe directeurla spontanéité.

Une joyeuse célébration “Notre démarche était primitive à l’extrême. Nousinventerions pour les personnages des situations ayantchacune la durée d’une bobine de film, dix minutesenviron. Deux prises par scène suffiraient, pensions-

nous. Non seulement nous demandions aux acteursd’improviser leur texte, mais nous comptions aussisur eux pour créer des scènes entières sans la moin-dre répétition. Ce qui en est sorti s’est révélé tout àfait extraordinaire. Nous avons accumulé neuf ou dixheures de film en trois jours. C’est alors que le mon-teur Chris Tellefsen est entré à part entière dans l’aventure. Travaillant en collaboration avec Wayne etmoi, il a donné aux matériaux que nous lui fournis-sions l’exubérance et la légèreté qui désormais carac-térisent le film.” (Paul Auster)

0.30Dublin, zone non fumeurCourt métrage de Thomas Langhoff(Allemagne, 2004, 15mn)

Aujourd’hui encore, la loi du gouvernement irlan-dais qui interdit de fumer dans les lieux publicsdivise les citoyens. Ils craignaient une chute de leur chiffre d’affaires etprédisaient la perte de centaines d’emplois. Lesexploitants des quelque 10 000 pubs que comptel’Irlande étaient au bord de l’insurrection lorsque legouvernement a publié sa loi antitabac. Celle-ci inter-dit de fumer dans tous les lieux de travail et espacespublics du pays, y compris les pubs. Filmé dans la capi-tale irlandaise, ce film revient sur cette loi contestéeet raconte comment les fumeurs dublinois ont véculeurs dernières heures de liberté.

L’ensemble de la “Thema”,

à l’exception de Brooklyn boogieet de Dublin, zone non fumeur,est multidiffusé le 1er juin à 15.15.

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Cigarette : je te fume, je te hais

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Lou Reed

Harvey Keitel

images spécifique, avec un travail très minutieux surla lumière. Toutes les chansons sont filmées en planséquence, accentuant ainsi l’effet de présence duchanteur. Les chansons de Daniel Darc alternent dans l’émis-sion avec d’autres séquences : un ciel blanc à NewYork, troublé parfois par le vol groupé de centainesde pigeons, le ballet des voiles immaculés de futu-res mariées, un cinéaste américain de 79 ans quicommente les images d’une belle trapéziste qu’il atournées six ans plus tôt, un chevreau qui dort pro-fondément, une vidéo expérimentale qui transformela réalité de façon bien singulière, un poème de JulesSupervielle… Ces séquences ne sont pas là parhasard. Un travail de composition se crée sous nosyeux. Daniel Darc, par sa seule présence et par sonregard, occupe l’espace à la manière d’un sagerevenu de tout. Un homme qui fait confiance à l’in-tuition et à l’envie de créer. Un véritable artiste àqui Die Nacht / La nuit rend un hommage en ima-ges à la fois intime et novateur.


mardi31/51.00 - 3.00

1.00 Die Nacht / La nuit Darc et la nuitDe Paul Ouazan Une émission proposée par l’Atelier de recherche d’ARTE France (France, 2005, 52mn) ARTE FRANCE

Revenu du fin fond des eighties, Daniel Darc,l’icône noire du rock français, ex-chanteur de Taxi-Girl, a raflé cette année le prix de l’album révélation aux Victoires de la musique. Die Nacht /La nuit lui tire le portrait à sa façon et sans clichés. Une autre manière de voir la musique.“Il y a un an, mon ami Thierry Gautier m’apportel’album Crève Cœur de Daniel Darc et insiste pourque je l’écoute. Les chansons m’émeuvent profondé-ment, elles révèlent une vie, un être humain attachantet lucide. Et surtout un talent magnifique.” Ignoranttout du parcours sulfureux du chanteur, Paul Ouazan,coresponsable de l’Atelier de recherche d’ARTEFrance, décide alors de mettre en images avec ThierryGautier l’univers clair-obscur de l’album. Ils choisissent cinq chansons. “Le résultat nous a trèsagréablement surpris, racontent Daniel Darc etFrédéric Lo, compositeur et réalisateur de l’album. Unmélange de live, de vidéo et de happening, tellementplus intense que ce que nous montrent les émissionsde variétés.” En effet, chaque chanson a une mise en

“Dissimule dans le silence

tes sentiments, tes espérances.

Qu’ils montent et plongent sans bruit,

étoiles brillant dans la nuit...”

(Je me souviens, je me rappelle,

Daniel Darc)

14.00C’est bon pour ma pomme !(Multidiffusion du 25 mai)

14.45Capté !

15.15>17.45THEMACigarette : je te fume,je te hais(Multidiffusion du 31 mai)

17.40 (PDC : 17.45)1855, le vaisseau des immigrants (3)(Multidiffusion du 25 mai)

18.10 (PDC : 18.15)Au pays de la fleur de sel(Multidiffusion du 25 mai)

19.00ARTE DÉCOUVERTEDans le sillage du calamar géant

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.45LES MERCREDIS DE L’HISTOIRELa guerre froide des étoiles

21.35 (PDC : 21.40)ARTE Reportage


22.45CINÉMA17 fois Cécile Cassard

0.25ARTE Info

0.40 (PDC : 00.35)Court-circuit (le magazine) n° 227Avec La jetée de Chris Marker

1.25 (PDC : 01.20)L’homme sans passé(Multidiffusion du 16 mai)


14.45 Capté !Magazine de reportage (France, 2005, 26mn) Coproduction : Belleville Productions, ARTE ARTE FRANCE

Au sommaire : l’Opéra deMontpellier offre la possibilité dejouer un opéra à des jeunes quin’ont parfois aucune formationmusicale ou artistique ; une écolede design à Issy-les-Moulineauxforme chaque année 40 étudiantsvenant de toute l’Europe ; l’opé-ration 1 000 fanfares organisée parle comité de soutien à FlorenceAubenas et Hussein Hanoun al-Saadi. Multidiffusion le 4 juin à 17.20

Sous-titrage pour sourds et malentendants


mercredi1er/6 14.00 - 20.45

TNT, câble et satelliteTNT, câble et satellite


Dans le sillage du calamar géantDocumentaire de Peter Young (États-Unis, 2002, 43mn) ARTE FRANCE

Le monstre existe, un chercheur néo-zélandais l’a rencontré.

Supposée être aussi long qu’unautobus, cette créature a toujoursréussi à échapper à nos regards enévoluant dans les abysses. Jusqu’àprésent, seuls quelques cadavresde monstres marins avaient fournides indices. Le chercheur néo-zélandais Steve O’Shea suit une

piste qui devrait enfin permettrede résoudre le mystère de l’octo-pode aux yeux gros comme desballons de volley. Multidiffusion le 8 juin à 14.00





Sept jeunes tentent de réaliser leur rêve : devenir pilotes de chasse.Koub, Schtak et Zlip ont-ils l’étoffe des héros ?

3. Dans la tourmentePassé le plaisir du premier vol,Koub, Schtak, Zlip et les autres ontquatre-vingts missions pour prou-ver qu’ils ont l’étoffe d’un pilotede chasse. Chaque vol est jugé parle moniteur, et chaque erreur sanc-tionnée par un avertissement quipeut donner lieu au renvoi de

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l’école. C’est le cas pour Koubdont la méthode est très aléatoireet le pilotage trop imprécis… Seulun vol de la dernière chancepourra lui permettre de poursui-vre la formation.Multidiffusion le 8 juin à 17.45


Documentaire de Peter Bardehle et Kris Karathomas

(Allemagne, 2002, 55mn)ZDF

(Rediffusion du 9 octobre 2002)

À voir également :

- Les ovni de la guerre froide,

mercredi 8 juin à 20.40

dans “Les mercredis de l’histoire”

- Thema “La guerre des étoiles”,

avec le film Dune de David Lynch,

dimanche 12 juin à 20.45

Personne aujourd’hui n’ignore les exploits des spa-tionautes Gagarine et Armstrong. Pourtant, lecontexte dans lequel se sont déroulés ces événementshors du commun – le premier homme dans l’espace,les premiers pas sur la Lune – est trop souventméconnu. Dès 1960, la Russie et les États-Unis s’af-frontent pour conquérir le dernier espace vierge : lecosmos. C’est une vraie guerre que se livrent les deuxsuperpuissances, formant des soldats dans ce but,fabriquant des satellites tueurs et expérimentant desarmes atomiques…

La guerre des étoiles n’est pas finieDans ce documentaire, on croise Sergueï Khrouchtchev,ingénieur spatial et fils de Nikita, qui nous parle desambitions spatiales de son père ; on examine à laloupe le travail effectué par l’Office national de recon-

naissance américain, chargé de la planification et dela conduite des missions de reconnaissance par satel-lite (ce service secret du département américain de ladéfense existe toujours) ; on se plonge dans les épisodesde la guerre des étoiles russo-américaine, par exem-ple le projet IDS (Initiative de défense stratégique)lancé par le président Reagan en 1983. Il s’agissaitalors de mettre en place un bouclier spatial capabled’anéantir les missiles provenant de la hauteatmosphère. Dans les années soixante, les Russes espé-raient déjà secrètement y parvenir. Le programme aété repris par George W. Bush sous le nom de “NewMissile Defence”… Un documentaire plus que jamaisd’actualité, qui met en lumière des chapitres entiersde la conquête spatiale restés inconnus ou encore à écrire.Multidiffusion le 3 juin à 16.45

En partenariat avec

20.45 |LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE

La guerrefroide des étoilesLa conquête de l’espace est sans doute l’entreprise la plus audacieuse – et la plus coûteuse – de la seconde moitié du XXe siècle. Découverte de la face cachée de ces expéditions dans l’espace, replacées dans le contexte du conflit militaro-politiqueentre Russes et Américains.

mercredi1er/620.45 - 22.45

Cécile vient de perdre son mari. Elle se retrouve seuleavec son fils. Terrée dans la souffrance, elle n’a mêmeplus la force de s’occuper de lui. Un soir, elle le laissetout seul, pendant des heures, dans une cabine télé-phonique. Le lendemain, elle le confie à son amieÉdith, pour aller se changer les idées au cinéma. Maisce jour-là, Cécile n’ira pas voir un film…

Entre réel et fantastiqueAlors jeune écrivain et scénariste, Christophe Honoréréalisait avec 17 fois Cécile Cassard un premier longmétrage singulier, oscillant entre réalité et fantastique.Le cinéaste se plaît à nous perdre au gré de dix-septséquences, soit dix-sept portraits de Cécile dans sadétresse et son errance, alors qu’au hasard de ren-

22.45 - 3.00


mercredi1er/6

21.35ARTE ReportageMagazine de l’actualité internationale (2005, 52mn) ARTE G.E.I.E.

Présenté par Vladimir Vasak

Chaque mercredi soir, l’émissionqui regarde le monde en face.ARTE Reportage, un des raresmagazines télévisuels consacrés àl’actualité internationale, se refuseà toute concession aux phénomè-nes de société spectaculaires ouau people. Son champ d’investi-gation est la planète, à l’exclusion,la plupart du temps, de l’Europe– celle-ci faisant déjà l’objet de plu-sieurs émissions sur ARTE.Composée de trois reportages enmoyenne, cette émission hebdo-madaire de 52 minutes aborde lesquestions géopolitiques les plusardues, mais toujours à travers leprisme de l’humain, du concret.

Dans l’œil de Le premier mercredi de chaquemois, en fin d’émission, la rédac-tion de Paris-Match analyse uneou plusieurs photos de l’actualitéinternationale. Une coproductionARTE, Capa et Paris-Match.Multidiffusion le 2 juin à 16.50

22.30Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe VictorRéalisation : Frédéric Ramade (France, 2005, 11mn)ARTE FRANCE

Azerbaïdjan, carrefour caucasienAncienne république soviétiquesituée dans le Caucase, l’Azer-baïdjan est au carrefour de plu-sieurs zones d’influences, et sesrichesses pétrolières le soumettentà des rapports de forces et des rivalités de pouvoir, au détrimentdu jeu démocratique.Multidiffusion le 4 juin à 8.40 et 18.45

En partenariat avec

Film de Christophe Honoré(France, 2002, 1h41mn)Scénario : Christophe Honoré,Maureen MeyerAvec : Béatrice Dalle (Cécile Cassard),Romain Duris (Matthieu), Jeanne Balibar(Édith), Ange Ruzé (Erwan),Johan Oderio-Robles (Lucas), Tiago Manaïa(Tiago), Jérôme Kircher (Thierry),Julien Collet (Stéphane),Marie Bunel (l’institutrice)Image : Rémy ChevrinMontage : Chantal HymansMusique : Alex BeaupainSon : Michel CasangProduction : ARP Sélection, Canal +, CNC,Conseil Régional de Midi-Pyrénées, RégionCentre, Sépia ProductionsARTE FRANCE

22.45 |CINÉMA

17 fois Cécile CassardLe parcours d’une femme qui tente de survivre au décès de sonmari, en dix-sept portraits elliptiques. Un premier film singulierà l’esthétisme recherché, avec Béatrice Dalle débordante de sensualité et Romain Duris en rencontre salvatrice.

contres, elle retrouve progressivement goût à la vie.En amorçant son film par le monologue du défuntmari, qui s’inquiète de l’existence future de sa femmeet de son fils, le réalisateur installe d’emblée la fron-tière d’irréel au-delà de laquelle il souhaite nous entraî-ner. À l’instar de la scène où Cécile, dont la “tête estdevenue la maison des morts”, se jette dans unerivière pour se suicider, et réapparaît peu après, telun fantôme surgi des eaux vaporeuses. Au plus prèsde son héroïne, une sensualité troublante et omni-présente se dégage du film, comme dans le slow sansparoles qu’elle danse avec Mathieu, jeune hommecomplexe et enthousiaste croisé dans un hôtel. BéatriceDalle s’impose par sa douceur et son extrême féminité,à contre-emploi de ses précédents rôles. Et RomainDuris revisite avec humour une scène de danse immor-talisée par Anouk Aimée dans Lola, de Jacques Demy.Christophe Honoré, qui réalisera deux ans plus tardMa mère, d’après Georges Bataille, signe un film trèsesthétique et pictural, où des intérieurs sombres etdenses contrastent avec des extérieurs surexposés, oùla progression relève de la poésie des images plus qued’un récit narratif.Multidiffusion le 9 juin à 0.45

En partenariat avec


À la suite de la Troisième Guerremondiale qui a détruit Paris, dessurvivants s’installent dans lessouterrains de Chaillot. Pour sau-ver cette humanité condamnée, ondécide de projeter dans le Tempsdes émissaires qui appelleraient lepassé et l’avenir au secours du pré-sent. Un homme, envoyé dans lepassé, y rencontre une femme etdécouvre avec elle le bonheurd’instants partagés. Devant le suc-cès de ces expériences, on tentealors de l’envoyer dans l’avenir.Plutôt que de choisir ce mondepacifié qui propose finalement del’accueillir, il décide de renoueravec son passé, mais aussi avec sapropre mort, sur la jetée d’Orly.

La pulsation du merveilleux L’émotion qui se dégage de ce filmn’est pas étrangère à sa forme

même. Les images en noir et blancjouent tour à tour sur le registre dela terreur, avec vues de caves som-bres et d’inquiétants visages desavants grimaçants, et sur la poé-sie de la rencontre, où l’ombre desjardins est complice et où les visa-ges s’éclairent de tendres sourires.Parallèlement à la succession deplans fixes, le récit prend formegrâce à la musique et au commen-taire d’une voix extérieure. Dans cemonde figé, il suffit d’une imageanimée pour introduire la vie.Court-circuit (le magazine) présente

l’auteur, Chris Marker, analyse les

liens subtils entre ce film et Vertigod’Hitchcock, et propose un extrait de

L’armée des douze singes de Terry

Gilliam, inspiré de La jetée.

La jetée de Chris Marker est édité

en DVD par ARTE Vidéo.


mercredi1er/6

0.40

Court-circuit (le magazine) n° 227Rédaction en chef : Luc LagierDirection artistique : Philippe Truffault (France, 2005, 47mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE

La jetée “Photo-roman” de Chris Marker (France, 1962, 27mn, noir et blanc) Scénario et réalisation : Chris Marker Avec : Davos Hanich (l’homme), Hélène Chatelain (la femme), Jean Négroni (le récitant),Jacques Ledoux, André Heinrich Image : Jean Chiabaut ; Musique : Trevor Duncan Production : Argos Films (Rediffusion du 3 septembre 1995) PRIX JEAN-VIGO 1963 � GRAND PRIX DU FESTIVAL DE SCIENCE-FICTION DE TRIESTE 1963 �

DUCAT D’OR AU FESTIVAL DE MANNHEIM 1963

Méditation fantastique et poétique sur la peur, la mémoire, le tempsd’une vie humaine, La jetée marque un jalon du cinéma mondial.

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14.00Vous avez dit paradis ?(Multidiffusion du 26 mai)

14.45Album de famille

15.10 (PDC : 15.15)En construction(Multidiffusion du 30 mai)

16.50ARTE Reportage(Multidiffusion du 1er juin)


18.10 (PDC : 18.15)La bottarga ou le secret du caviar sarde(Multidiffusion du 26 mai)

19.00ARTE DÉCOUVERTELe yoga ou le souffle de l’Inde

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.45CINÉMALucky Luciano

22.30LA VIE EN FACECheckpoint

23.30Tracks

0.20ARTE Info

0.35Aurélien (1)(Multidiffusion du 20 mai)

2.15 (PDC : 02.10)Surréel : Max Ernst(Multidiffusion du 28 mai)


14.45Album de famille Éducation artistiqueRédactrices en chef : Marie-Claude Schultzet Laure Siaud (France, 2004, 26mn)Coproduction : ARTE France, GédéonProgrammesARTE FRANCE(Rediffusion du 29 avril 2004)

Éducation, famille,modes de vie…Comment s’y prennent nos voisinseuropéens ? Aujourd’hui : l’édu-cation artistique.Dans les pays baltes, l’enseigne-ment des arts occupe une place dechoix à l’école publique. Par exem-ple, 90 % des Lettons savent lireet chanter une partition. En Italieet en Grande-Bretagne, les collé-giens du public ont deux heuresd’arts plastiques obligatoires parsemaine… Multidiffusion le 5 juin à 8.00


jeudi2/6 14.00 - 20.45

TNT, câble et satelliteTNT, câble et satellite 19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

Le yoga ou le soufflede l’IndeDocumentaire d’Eberhard Rühle (Allemagne/Inde, 2005, 43mn)ZDF

Des origines du yoga à sa pratique actuelle : une discipline quiregroupe de plus en plus d’adeptes sur les cinq continents.

En sanscrit, yoga signifie “unir”.Au VIIIe siècle après J.-C., le phi-losophe indien Patanjali a trans-crit pour la première fois sur desfeuilles de palmier les aphorismesmillénaires de vieux sages. CesYoga sutras constituent encoreaujourd’hui la base de l’enseigne-ment du yoga, même si cette dis-cipline se présente sous plusieursformes. Swami Sivananda (1887-

1963), un médecin érudit, en avulgarisé au siècle dernier la phi-losophie et les pratiques dans unlangage simple. Voyage en Indepour découvrir la formation desyogis d’aujourd’hui dans différentsashrams, alors même qu’unemeilleure harmonie du corps et del’esprit semble plus indispensableque jamais.Multidiffusion le 9 juin à 14.00



Sept jeunes tentent de réaliser leur rêve : devenir pilote de chasse.Ce soir : premiers exercices de voltige et première mission de nuit...

4. Pif, un héros malgré lui Tous les élèves pilotes ont passéavec succès le cap des cinq pre-miers vols sur avion de chasse. Ilssont aujourd’hui intronisés dansle deuxième escadron. Restentcependant encore soixante-dixvols pour accéder au statut de

pilote. Et les missions deviennentde plus en plus complexes : voltige,vol sans visibilité, vol en forma-tion, vol de nuit. Face à la multi-plicité des tâches demandées, Pif ne parvient pas à trouver ses repères…Multidiffusion le 9 juin à 17.45

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Film de Francesco Rosi(Italie, 1973, 1h50mn, VOSTF) Scénario : Francesco Rosi et Tonino GuerraAvec : Gian Maria Volonte (Lucky Luciano),Rod Steiger (le sénateur Dewey), EdmondO’Brien, Vincent Gardenia, Charles CioffiImage : Pasquale De SantisMusique : Piero PiccioniProduction : Vides, Films La BoétieARTE / ZDF(Rediffusion du 4 janvier 1999)

En partenariat avec

Lucky Luciano purge une peine de cinquante ans deprison aux États-Unis après avoir été arrêté par lesénateur Dewey. Devenu gouverneur de l’État deNew York, ce même Dewey fait relâcher le truandpour “services rendus à l’armée américaine”. De sacellule, Luciano avait monté un réseau d’espionnagequi renseignait l’état-major sur les mouvements enne-mis. Il est relâché en février 1946 et part pour Naples,où il mène en apparence une vie paisible. En appa-rence seulement...

Concerto mafioso Luciano prend son apéritif à la terrasse d’un café deNaples. “Vous aimez Naples ?”, lui demande le ser-veur. “J’aime la mer”, répond-il sur le ton d’un ren-tier paisible. Il peut l’aimer, cette mer sur laquelle illance, sous couvert d’exportations pharmaceutiques,

des cargaisons de drogue vers les États-Unis !Francesco Rosi a puisé son inspiration dans la véritablehistoire de l’empereur de la mafia italo-américaine,Salvadore Luciana, dit Lucky Luciano. En échangede services rendus lors du débarquement américainde 1943 en Sicile, il reçoit la reconnaissance de l’admi-nistration Roosevelt. Rosi, déjà considéré comme unréalisateur engagé, pointe les liens troubles et com-plices qui unissent la première puissance économiquemondiale, les États-Unis, et l’organisation criminellela plus influente et la plus structurée qui soit, la mafia.Pas de capitalisme viable sans accords souterrains ?Francesco Rosi disqualifie le système. Il interroge, ana-lyse, décortique, débroussaille les rapports entre l’ar-gent et le trafic sous le couvert honorable et démo-cratique du pouvoir. Multidiffusion le 6 juin à 0.00 et le 14 juin à 15.15

Vous avez dit mauvaises fréquentations ? Voici Lucky Luciano,ponte de la mafia italienne, aux côtés de l’honorable sénateurDewey, gouverneur de l’État de New York. Rod Steiger et GianMaria Volonte incarnent cette collusion historique entre legouvernement US et la mafia dans un film de Francesco Rosi.

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Lucky Luciano

En 1943, la mafia a favorisé le débarquement américain en Sicile. Mais toute faveur a un prix.

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Documentaire de Yoav Shamir(Israël, 2003, 58mn)ZDFPRIX JORIS-IVENS AMSTERDAM 2003

PRIX GOLDEN GATE SAN FRANCISCO 2004

MEILLEUR DOCUMENTAIRE TORONTO 2004

PRIX SPÉCIAL DOCUMENTAIRES ENTRE-VUES

BELFORT 2004

SÉLECTIONNÉ POUR LE PRIX ARTE

DU DOCUMENTAIRE

(PRIX DU CINÉMA EUROPÉEN 2004)

Parmi les 3 millions de Palestiniensqui résident en Cisjordanie et dansla bande de Gaza, nombreux sontceux qui doivent régulièrement sedéplacer pour se rendre à l’école,à l’université, à des consultationsmédicales ou pour faire desachats. Mais toutes ces activités,apparemment banales, supposentde passer par un point de contrôleisraélien. Chaque passage est uneépreuve. D’un côté, les soldatsisraéliens effectuant là une partiede leur service militaire, souventmécontents du système decontrôle difficile à gérer, sont per-pétuellement sous tension etredoutent des attentats. Ils fontrarement preuve d’une réelle ani-mosité à l’encontre des Arabes,mais s’ils veulent accomplir leurstâches en suivant minutieusementles instructions, ils ne peuventqu’être mal perçus par lesPalestiniens. Car de l’autre côté,ces derniers se sentent humiliés

de devoir faire la queue durant desheures, d’avoir à déballer leurssacs au vu et au su de tous, à livrer les noms des lieux où ils serendent ou des personnes qu’ilsveulent voir, à laisser fouiller leursvoitures. Et il suffit d’un regard,d’une légère entorse aux règles oud’un moment de mauvaisehumeur d’un garde-frontière pourque tout bascule...

Sur le vif Avec simplement des scènes prisessur le vif et des dialogues entremilitaires israéliens et civils pales-tiniens, Yoav Shamir rend visiblesavec force la détresse et les injusti-ces liées à cette situation absurde.Même si les échanges ne sont pastoujours amènes, il sait aussi faireplace à l’humour et à la tendresse,en soulignant les comportementsempreints d’humanité qui se mani-festent dans les deux camps. Multidiffusion le 4 juin à 1.30

23.30TracksRédaction en chef : Jean-Marc Barbieux et David Combe (France, 2005, 52mn)Coproduction : ARTE France, Program 33ARTE FRANCE

Nick Mason,batteur des Pink Floyd Les Pink Floyd se sont formés en1965 à Londres et Nick Mason,leur batteur intello, revient sur cegroupe mythique du psychédé-lisme anglais.

Les mutants du hip-hopfrançaisLes ventes d’albums s’écroulent,les maisons disques n’engagentplus de nouveaux artistes et KoolShen prend sa retraite...Qu’importe ! Dans ce contextedifficile, une nouvelle générationde rappeurs s’affirme. Tepa etPrincess Anies des Spécialistes,les Nantais d’Hocus Pocus, le duoTandem et La Fouine réveillent lehip-hop hexagonal.

Gilbert Shelton, le Gepettodes Freak Brothers

Dessinateur né au Texas, expatriéà Paris, Gilbert Shelton crée en1969 les Freak Brothers, trois frèresde la contre-culture. En 2005, ilsvont enfin passer au cinéma avecun film d’animation dont ils sontles héros.

Les micro-États À l’ère du virtuel, des micro-Étatsse sont constitués : rencontre auFestival I.D.E.A.L. de Nantes avec les Slovènes de NSK, lesAutrichiens de State of Sabotageet les allumés français de Groland.

Multidiffusion le 4 juin à 17.50

En partenariat avec

22.30 |LA VIE EN FACE

CheckpointEn filmant le quotidien des points de contrôle obligés entre les territoires palestiniens et Israël, Yoav Shamir présente un condensé magistral des absurdités engendrées par le conflit.

“C’était très absurde,dès la première journée de tournage.

Certains Palestiniens peuventpasser, d’autres ne peuvent pas.

Ce n’est jamais constant. C’est imprévisible, insupportable,

et c’est ce que je voulaistransmettre dans le film.”

(Yoav Shamir)

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14.45 ARTE Europa (2005, 26mn) ARTE G.E.I.E.

Fini les réjouissances ! Au Royaume-Uni, l’organisationCalorie-Restriction recommandede faire régime pendant quaranteans pour vivre quarante ans deplus. Après les Jeux olympiques, lesGrecs se retrouvent devant des sta-des vides dont ils ne savent quefaire. La Commission européennelance une nouvelle campagnecontre le tabagisme. Le gouverne-ment danois veut faire disparaîtreun haut lieu de la culture alterna-tive à Copenhague.

15.15 Court-circuit (lemagazine) n° 227Le rendez-vous du court métrage ARTE FRANCE

Rediffusion de l’émission dumercredi 1er juin enrichie d’unmoyen métrage.

Au commencement était le regard Moyen métrage de Bady Minck (Autriche, 2002, 44mn, VOSTF)(Rediffusion du 20 février 2004) QUINZAINE DES RÉALISATEURS, CANNES 2003

La caméra scrute les livres quis’entassent jusqu’au plafond etcapte les aventures d’un poètecollectionneur de cartes posta-les. Un homme de lettres fébrile va etvient entre machine à écrire et éta-gères, feuillette des livres ou,comme Alice, traverse le miroir. Ilentreprend un voyage à travers lesimages des cartes postales qu’ilcollectionne et qui montrent uneAutriche kitsch à l’extrême...

20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE

Pilote de chasse (5)Feuilleton documentaire de Philippe Molins(France, 2002, 5x26mn)Coproduction : ARTE, 2P2LARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 12 mars 2003)

L’heure de vérité a sonné pourles jeunes pilotes.

La dernière ligne droiteAprès un mois difficile, Koub estdevenu l’un des meilleurs élé-ments de l’escadron ; Pif etManu, quant à eux, ont épuiséleur crédit de vol à force d’accu-muler les erreurs. Surtout, leurpilotage s’est révélé dangereux à

plusieurs reprises. Le conseild’instruction va décider aujour-d’hui de leur avenir…Multidiffusion le 10 juin à 17.45


14.00 - 20.45

14.00J’étais chasseur de baleines(Multidiffusion du 27 mai)

14.45ARTE Europa

15.15Court-circuit,le magazine n° 227(Multidiffusion du 29 mai)

16.45 (PDC : 16.50)La guerre froide des étoiles(Multidiffusion du 1er juin)


18.10 (PDC : 18.15)Saveurs anisées(Multidiffusion du 27 mai)

19.00ARTE DÉCOUVERTETai-chi

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.45FICTIONDouble jeuLe carrousel financier

22.15>0.15THEMAMères filles, ça fait toujours des histoires

22.15Mère fille pour la vie

23.15Chambre froide

23.45Conversation avec Nancy Huston

0.15ARTE Info

0.30Aurélien (2)(Multidiffusion du 27 mai)

2.05Les dragons de Komodo(Multidiffusion du 22 mai)

2.35 Go to Shanghai(Multidiffusion du 28 mai)

vendredi3/6TNT, câble et satelliteTNT, câble et satellite


Tai-chi La méditation en mouvement

Documentaire d’Eberhard Rühle (Allemagne, 2005, 43mn) ZDF

De ses origines en Chine à sa popularité d’aujourd’hui en Europe, décou-verte du tai-chi-chuan, à la fois art martial et philosophie.

Le tai-chi-chuan (“boxe de l’om-bre” ou “poing final suprême”)aurait vu le jour en Chine dans lesmontagnes sacrées du Wudang auXIIIe siècle, sous l’impulsion dumoine taoïste Zhang San Feng.Après un retour aux sources, dansles monastères et les temples duWudang, on découvre ici les dif-férents styles de tai-chi qui ont

émergé au cours des siècles etleurs applications au quotidien,notamment via l’acupuncture.Après une étape à Hambourg, capsur les Alpes de Slovénie où legrand maître Chen Xiao Wangforme de nouveaux élèves venus deMadrid, de Munich et de Moscou.Multidiffusion le 10 juin à 14.00

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20.45 |FICTION

Double jeuLe carrousel financier Inspectrice de la police des polices, Eva Maria Prohacek est la spécialistedes affaires troubles ou délicates. Elle revient pour la cinquième fois sur ARTE pour démêler l’imbroglio d’un scandale politico-financier.


Janker, un responsable des Eauxet Forêts, a provoqué avec sa voi-ture de fonction un accident aucours duquel un couple russe a ététué ; seul Boris, le fils de 12 ans, asurvécu et se trouve en état dechoc. Janker assure avoir été seulau moment du drame, maisLangner, le fidèle assistant d’EvaMaria Prohacek, découvre qu’uncoupé de sport a été flashé nonloin du lieu de l’accident pourexcès de vitesse. S’il est difficiled’établir l’identité du conducteur,le nom du propriétaire du véhiculeréserve une surprise. Il s’agit d’uncertain Edgar Keller qui travaillepour la société de composants

électroniques Richter. Dont lapatronne, Hermine Richter – fortappréciée par ailleurs pour sesactions de mécénat culturel – n’estautre que l’épouse du Jankerimpliqué dans l’accident mortel !Et quand le ministère bavarois del’Intérieur et le supérieur hiérar-chique de l’inspectrice intervien-nent, cette dernière commence àcomprendre qu’elle a mis les piedsdans un beau guêpier. Avec d’ingénieux circuits de corruptionet de juteux détournements d’im-pôts à la clé. Or le temps presse, carle petit Boris pour lequel EvaMaria s’est prise d’affection, risque d’être expulsé vers la Russie.

Madame l’inspectrice Le rôle de l’inspectrice Prohacek aété confié à la convaincante SentaBerger. Viennoise d’origine, c’estune comédienne de cinéma, dethéâtre et de télévision très popu-laire en Allemagne. Elle a tournéavec les plus grands (Litvak,Peckinpah, Wenders, Schlöndorff,Margarete von Trotta, Verhoeven...)et a obtenu de nombreux prix.Multidiffusion le 5 juin à 15.45

En partenariat avec

20.45 - 22.15vendredi3/6

Téléfilm d’Ulrich Zrenner(Allemagne, 2004,1h29mn, VF)Scénario : Christian LimmerAvec : Senta Berger (Eva Maria Prohacek),Rudolf Krause (Langner), Gerd Anthoff(Claus Reiter), Christian Redl (Janker),Catrin Striebeck (Hermine), Martin Feifel(Keller), Andreas Borcherding (Pollmann),Lambert Hamel (Ehrbach), Marius Fischer(Boris), Michael Tregor (Becker)Image : Johannes KirchlechnerMontage : Matthias WilfertMusique : Manu KurzCoproduction : PRO GmbH, ZDF, ARTEZDF

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22.15 Mère fille pour la vieDocumentaire de Paule Zajdermann(France, 2005, 1h03mn) Coproduction : MK2 TV, ARTE France

Ce documentaire décortique avec émotion etsobriété la spécificité de la relation mère-fille àtravers des exemples puisés dans la littérature etle cinéma, de Talons aiguilles à La pianiste en passant par Madame Bovary, ainsi que des témoignages de femmes écrivains.Adapté de l’ouvrage Mères-filles, une relation à trois,de la psychanalyste Caroline Eliacheff et de la socio-logue Nathalie Heinich, ce documentaire explore lacomplexité de ce lien unique. Interviewées dans une

22.15>0.15 |THEMA

Mères filles,ça fait toujoursdes histoires

Pour décrypter le lien complexe entre mère et fille,“Thema” convoque, dans undocumentaire, la littérature

et le cinéma qui n’ont cessé de mettre en scène cette

relation fluctuante et ambiguë.Une fiction et une interviewdécapante de Nancy Huston

achèvent de dépoussiérer le mythe de la maternité.

ARTE FRANCE

vendredi3/622.15 - 3.00

salle de cinéma, les deux auteures évoquent le lienmère-fille en s’appuyant sur des extraits de films, dif-fusés à l’écran, et sur des œuvres littéraires. Tendre,fusionnelle, destructrice ou distante, cette relation secaractérise par son ambiguïté et ses fluctuations dansle temps. Dans leur livre, les deux femmes mettentd’ailleurs en relief les étapes qui marquent sa cons-truction : “Le devenir-femme centré sur le passage dela tradition à la modernité dans le statut de la sexua-lité ; le devenir-mère, centré sur la question de la trans-mission ; et la confrontation avec le vieillissement etla mort.” On découvre cette évolution à travers leshéroïnes de Ponette, La leçon de piano, La place ducœur, Secrets et Mensonges, Talons aiguilles ou Lapianiste. Ce film nous montre aussi différentes façonsde vivre la maternité : il y a celles qui sont plus ��

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22.15 - 3.00


vendredi3/6

�� femmes que mères, comme Madame Bovary, cel-les qui, à l’inverse, étouffent leur progéniture de leuramour, ou encore celles qui se révèlent tyranniques.Les témoignages de femmes écrivains enrichissentla réflexion : l ’occasion d’entendre Annie Ernaux,Pierrette Fleutiaux, Noëlle Châtelet ou MargueriteDuras – qui, dans un émouvant témoignage posthume, rappelle n’avoir jamais été aimée par samère –, commenter cette relation, souvent abordéedans leur œuvre. Paule Zajdermann signe ainsi undocumentaire touchant qui renvoie avec justesse etsensibilité à l’intimité de toutes les mères et les filles.

23.15Chambre froideCourt métrage d’Olivier Masset-Depasse(Belgique, 2000, 27mn)Avec : Francine Bistin (Nicole), Anne Coesens (Rita), Joe Coesens(Léo), Marie-Madeleine Masset (Madame de Wilde) Image : Tommaso FiorilliMontage : Damien KeyeuxSon : David Golin, Vincent DemanetProduction : Alexis Films

À la boucherie, il ne fait pas bon vivre. Nicole et sa fille Rita tiennent une petite boucherieau bord de la faillite. Depuis la mort du père, Léo,Nicole vit dans le souvenir et l’amertume. Rita, pourla provoquer, menace de quitter la maison...

23.45Conversation avec Nancy HustonDocumentaire réalisé par Sandra Joxe (France, 2004, 26mn)

Mère, femme ou putain… Trois symboles de laféminité passés au crible avec intelligence ethumour par la romancière Nancy Huston.Canadienne de naissance, parisienne d’adoption, laromancière et essayiste Nancy Huston a publié denombreux ouvrages – Instruments des ténèbres,Mosaïque de la pornographie, Splendeur et (misères)de la maternité… Lors de cet entretien filmé chezelle, elle évoque avec humour les diverses représen-tations de la femme dans la psyché collective. Elledénonce ainsi les archétypes de la maternité qui véhi-culent une image réductrice et caricaturale de lafemme. Et revendique sans tabou l’érotisme extraor-dinaire de la grossesse, égratignant au passage touteune tradition féministe qui a rejeté la maternité. Elle

expose aussi trois facettes de l’identité féminine, rap-pelant que sa perception oscille depuis toujours entrel’image de la mère, de la femme ou de la putain.Abandonnée par sa mère et élevée par son père, ellerevient avec sincérité sur les circonstances de cetabandon, qu’elle dit comprendre : “Il faut que lesfemmes aussi assument d’être des monstres !” Etajoute, comme pour se justifier, que l’on choisit d’être artiste en réponse à un manque, seule alternative à la démence, selon elle. Loin d’être folle,Nancy Huston fait crûment table rase de tous les préjugés sur la maternité : “Il ne faut pas oublier queles mères baisent et que les putains accouchent.”Multidiffusion le 23 juin à 16.15

22.15>0.15 |THEMA

Mères filles, ça fait toujours des histoires

Nancy Huston

Quand les cœurs se congèlentavant de fondre...

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W E BSur arte-tv.com

2005 = l’année Einstein

À l’occasion du centenaire de l’équation E = mc2,un dossier spécial pour découvrir le sens et laportée des théories d’Albert Einstein. Le dossier,réalisé en partenariat avec le journal Pour lascience, évoluera tout au long de l’année. Vous y trouverez écrits théoriques et explications,vidéos et animations, ainsi que la programmationdes événements de l’année Einstein.À l’antenne, ARTE consacre une “Thema” au pèrede la relativité (le vendredi 6 mai à 22.15), et ungrand docu-fiction à sa célèbre équation (photo),avec Hélène de Fougerolles et Aidan McArdle(diffusion en prime time dans “Thema” en octobre).www.arte-tv.com/einstein

Sur arte.radio.com

ActualitéLa future carte d’identité biométrique sera payanteet obligatoire.

J’ai la mémoire qui flancheOphélie Vivier rend visite à sa grand-mère,internée avec un alzheimer.

Le blues du deltaUne leçon de blues chantée et commentée par Keith B. Brown.

Schiller au parkingUne scène d’Intrigue et amour de FriedrichSchiller, jouée en franco-allemand et en voiture.

J’ai mal là, par Martin Winckler :panne de désirRetrouvez sa chronique tous les quinze jours.

En ligne sur www.arteradio.com

LAVIE

D’ARTE

F A XNyon décerne son GrandPrix à un docu ARTEUn dragon dans les eaux pures du Caucase,de la réalisatrice géorgienne Nino Kirtadzé (une coproduction ARTE France, RocheProductions), a obtenu le Grand Prix au 11e festivalVisions du Réel de Nyon. Il y a également reçu lePrix interreligieux de la Fondation John-Templeton.

Par ailleurs, Le prix de la paix, de Paul Cowan(une coproduction ARTE France, 13 Production),qui sera diffusé le 20 juin dans “Grand format”, a été couronné du Prix spécial Vaclav-Havel au festival du film des droits de l’homme One World de Prague ; et Pork and milk,de Valérie Mrejen, diffusé l’an dernier par ARTE, a obtenu le Prix du Jury aux 21es Semaines du cinéma méditerranéen à Lunel.

ARTE Radio à Lille avec Agnès Varda et Les cahiers du cinémaARTE Radio.com participe avec une “chambresonore” à la carte blanche offerte aux Cahiers du cinéma et à Agnès Varda, du 6 au 15 mai à la Maison Folie de Lille-Moulins. Entrée libre.Informations : 03 20 95 08 82

ARTE Info et la Constitutioneuropéenne� Du 1er au 28 mai, ARTE Info diffusera chaquesoir, à 19.45, des sujets expliquant un pointimportant du traité constitutionnel européen.Objectif : faire comprendre aux téléspectateurs les enjeux de la Constitution.� ARTE Info diffusera par ailleurs régulièrement des reportages sur les autres pays membres :comment s’y déroule la ratification ? Quels y sont les enjeux et le contexte politique ?� De plus, ARTE Info proposera quatre éditionsspéciales :- le lundi 23 et le mardi 24 mai à 19.45, deux éditions de 30 minutes avec un débatopposant un partisan du oui à un partisan du non ;- le dimanche 29 mai à 22.30 et le lundi 30 mai à 19.45, annonce et analyse des résultats.

Contact Françoise Landesque01 55 00 70 [email protected]

ARTE G.E.I.E.4, quai du chanoine WintererBP 2003567080 Strasbourg CedexTél. 03 88 14 22 22Fax 03 88 14 22 00

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LE DESSOUS DES CARTES

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Publication d’ARTE FranceISSN 1168-6707

Rédacteur en chef Olivier Apprill (72 45)[email protected]

Chef d’édition Anne-Claire Bouzanne (73 83)[email protected]

Rédactrices Barbara Levendangeur (70 58)[email protected]ène Berelowitch (72 32)[email protected]

Maquettiste Serdar Gündüz (70 55)[email protected]

Scanneriste Armelle Ritter (70 57)[email protected]

TraductionsJosie Mély (70 61)Catherine Weinzorn (70 62)

CollaborationJacqueline Letteron, Esther Lehoczky, Noémi Constans, Delphine Chouraqui

Crédits photos : Photo : X-DR.Toute reproduction des photos sans autorisation est interdite.

© Couverture : CINETEVE - MPC & ASSOCIADOS

Directeur de la publication : Jérôme ClémentExemplaire n° 22 jeudi 5 mai 2005Impression STIPA, Montreuil

LA SEMAINE PROCHAINE

SHANGHAI MON AMOUR

L’actrice Gong Li et le cinéaste Zhang Yimou se retrouvent

une dernière fois dans Shanghai triad, film qui démarre

une “Thema” consacrée à la fascinante mégalopole asiatique

depuis les années 30 jusqu’à nos jours.

THEMA “SHANGHAI À TOUTE ALLURE”

DIMANCHE 5 JUIN À 20.45

vivonscurieux

Documents

N° 22 28 MAI > 3 JUIN 2005 - ARTEdownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2005bul22.pdf · 2016. 1. 11. · au videohome, dans lesquelles les people règlent leurs comptes. Ils réalisent