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HERSAL C I N ERO le journal qui retourne Charles Nodier en HD N°14 - Février 2017

N°14 - Février 2017 HERSALC INERO - CLEMI

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HERSALCINERO

l e j ou rna l qu i r e tou rne Cha r l e s Nod ie r en HD

N°14 - Février 2017

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À l’occasion des 50 ans du lycée Nodier, nous réalisons un numéro spécial, un numéro avec à sa tête M. Schwalm !

Un croissant de lune se dessine au dessus de Charles Nodier, et la musique s’élève avec le jour qui vient ; assis sur une chaise, notre Proviseur, scintillant dans l’obscurité de cette société corrompue, dépoussière le passé de l’établissement pour son jubilé. Comme lui, le regard de ce numéro est tourné vers la Grandeur de nos murs, et peu d’éléments extérieurs s’ajoutent à ce petit monde. Nous remercions tout particulièrement M. Famery, qui a apporté une dynamique et une organisation nouvelles à notre équipe, et naturellement notre documentaliste, à qui nous devons en partie la tenue régulière de ce journal. Bonne Saint-Valentin, bon bac blanc et bonnes vacances ! Bisous de l’équipe.

Colin Marcy-VilbourgAnaïs Roussey - Adèle Lebrun - Sara GuerinCharlotte Benz - Laurie Essel - Camille GeleyDaphnée Cazaux - Romane Brégand - Loris TrullardColin Marcy-Vilbourg - Juliette Alonzo - Ivan Regimbeau - Eponine Vuillemin - Eliette LebrunAlisée Bernard - Paul Genreau - Juliette André-Menassol - Louison ChauvinCamille Geley - Daphnée Cazaux - Romane Brégand - Alisée Bernard - Adèle Lebrun

Daphnée Cazaux - Corentin NanniniCorentin Nannini

L’édito

Directeur de publication :Rédacteurs :

Dessinateurs :

Photographe :Maquettiste :

Hersalc Dinero

Impréssion spéciale - Ne pas jeter sur la voie publique

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Lycée C. Nodier

CinémaLe nouveau film d’ Hayao Miya-zakiC’est annoncé ! Le nouveau film de Hayao Miyazaki sera prochainement dans les salles. Son titre ? Boro la chenille. Si cela vous dit quelque-chose, c’est normal, en effet Miyaza-ki a l’idée de faire un court-métrage de ce nom depuis les années 1990. Il veut aussi en faire un film en 3D. Cependant, cet amoureux du ciné-ma voit plus grand, ce ne sera pas un court mais un long-métrage pour la chenille, future vedette du 3D. Le réalisateur de 75 ans avait pourtant annoncé en 2013 qu’il prenait sa re-traite. Le fait de sortir d’un silence de plus de trois ans pour annoncer la retour au travail est une nouvelle qui a pu rassurer les fans du cinéma japonais.

Politique internationaleDécret TrumpPour ce qui est des Etats-Unis, la dernière signature de Trump en date du 28 janvier ordonne au Pentagone de trouver une « nouvelle stratégie » dans les 30 jours à venir, en but de vaincre l’Etat Islamique. Mis à part le fait que le Président des Etats-Unis veut absolument vaincre cette orga-nisation terroriste, nous n’avons pas plus de détails sur les mesures qui vont être prise. Pour rappel, Donald Trump a déjà signé 17 décrets ! Entre autres, le déjà polémique décret sur une nouvelle politique d’immigra-tion, celui interdisant le finance-ment d’ONG soutenant l’avortement et j’en passe ! L’arrivé au poste de Président des Etats-Unis aura été brutale, autant pour les Américains que pour le reste du monde.

PolitiqueL’affaire FillonPersonne n’a pu passer à côté, mais faisons quand même un récapitu-latif de l’affaire Fillon. Le Canard Enchaîné accuse Pénélope Fillon, la femme du candidat, ainsi que ses deux enfants d’avoir été rému-nérés plus de 800 000 euros pour avoir exercé le poste d’assistant parlementaire pendant plus de 10 ans pour son épouse, et deux ans pour ses enfants. Cependant, ces personnes auraient peut-être tou-ché cet argent sans avoir vraiment exercé ce travail. Le vainqueur de la primaire de droite a présenté ses excuses pour avoir embauché des membres de sa famille et voit cela comme une « faute morale ».

Miss UniversMiss France élue Miss UniversUne certaine marque de vêtement affirmait que les Françaises étaient jolies et ce n’est pas Iris Mittenaere qui nous prouvera le contraire. En effet la Miss France maintenant Miss Univers vit son rêve de jeune fille à New York, couronne à la tête et écharpe au cou. Retour sur le par-cours de la jeune femme de 24 ans. Fille de parents professeurs, elle s’oriente vers un Bac Scientifique pour ensuite faire des études à la faculté de médecine à Lille, sa ville natale. Lors de sa cinquième année orientée vers la chirurgie dentaire, elle s’inscrit au concours de beauté en vue d’être Miss Flandre, tout sim-plement parce qu’elle a été contac-tée à cause du manque de candidat. Peu de temps après sa victoire, elle remporte le titre de Miss Nord-Pas-de-Calais en septembre 2015.

Quelques mois plus tard, elle est élue Miss France 2016 ! Elle vit donc un an en tant que représenteante de la beauté féminine française. C’est maintenant au tour de la Miss Guyane Alicia Aylies de représenter la France.

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Brèves d’actualitéÀ l’autre bout de la RU

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Ô rage ! Ô Fury ! Tremble Nodier!À l’autre bout de la RU

Hersalc Dinero : Le nom de votre groupe a t-il une signification particulière ?Notre groupe s’appelle Fury qui signifie Furie (les divinités infernales de la mythologie grecque) en anglais. On a choisi ce nom parce qu’on le trouvait simple, symétrique et efficace.

HD : Depuis quand existe-t-il?Le groupe existe depuis fin 2014, mais on joue avec notre line up actuel et ce nom depuis septembre 2015.

HD : Qu’est-ce qui vous a motivé à créer ce groupe ?On avait tous la même passion, on écoutait le même style de musique et on était dans des groupes qui nous correspondaient peu, alors on a décidé de se

regrouper pour former notre groupe à nous, avec nos compos et nos influences.

HD : Quels sont les artistes qui vous influencent le plus ? Même si on est tous des fans de metal, on a des influences très différentes. En général on s’inspire de Children of Bodom, Lamb of God, Arch Enemy, Trivium et beaucoup d’autres.

HD : Quel type de musique pratiquez-vous ?Comme on vient tous de sous-genres de metal différents, nos influences se mélangent, alors on a du mal à se situer mais ce qui revient le plus souvent est Metalcore/Death Mélodique.

HD : Avez-vous fait des albums ?On vient d’en sortir un qui se nomme «  The Reaper Comes » il contient 6 titres + une intro et on l’a réalisé en complète autoproduction.

HD : Pensez-vous en sortir un prochain ?On a déjà commencé à composer de nouveaux morceaux, donc si l’occasion se présente, alors pourquoi pas ?

HD : Qui sont les membres du groupe ?On a un chanteur/guitariste (Enzo), un autre guitariste (Hugo), un batteur (Thomas) et un bassiste (Thibaut).

Nous voulions (absolument!) tout savoir sur la musique à Nodier, alors notre petite équipe d’enquêtrices a (ô hasard!) mené l’enquête! Nous avons pisté les lycéen(ne)s musicien(ne)s et chanteur(se)s à travers “notre cher” lycée et (ô chance!), avec notre flair d’expertes, nous avons débusqué un groupe qui (fort sympathiquement !), nous a accordé une interview.

Pochette de l’album

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HD : Avez-vous des concerts à votre actif ?On a fait les deux concerts de Nodier l’année dernière, le tremplin de Plainoiseau, la fête de la musique de Damparis, le bar des rencontres de Vaudrey et on va jouer au tremplin de BDM le 4 février.*

HD : Avez-vous une « devise » ? Non pas encore. HD : Avez-vous un lieu pour vous retrouver ?On répète aux caves de Dole tous les samedis.

HD : Utilisez-vous la salle de musique du lycée ? Si oui, combien de fois/semaine ?Il n’y a que Thomas qui est encore à Nodier cette année, donc on ne peut pas répéter ici.Par contre Enzo venait travailler ses solos quelques

heures en salle de musique l’année dernière.Si vous êtes curieux (comme nous !), vous pouvez retrouver Fury sur leur Insta:https://www.instagram.com/fury_metal_official/

Photo : Bruno Lacroix

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Engager les élèves du lycée Nodier dans un projet

combinant poésie, mu-sique et arts plastiques: telle est l’ambition du projet des « chaises-poèmes ». C’est un challenge pour les nom-breux élèves concernés puisque les produits de leur collaboration, ces « chaises-poèmes », se-ront exposés lors des portes ouvertes de No-dier.

Hersalc Dinero : D’où vient l’idée de ces « chaises-poèmes » ?Mme Gatto : Mme Landèse, pro-fesseur de Russe, nous a présenté une démarche assez innovante : la réalisation de « chaises-poèmes ». L’artiste (Michel Goulet) avait ins-tallé ses chaises-poèmes dans le jardin du Palais Royal lors du Prin-temps des poètes. Le principe était de mettre en relation deux chaises liées par un petit boîtier permet-tant d’installer un lecteur mp3.

Les gens pouvaient donc s’asseoir et

étaient invités à écouter une lecture de poèmes

(enregistrée dans le mp3). On a décidé

de reprendre le concept pour proposer aux élèves une s e n s i b i l i -sation à la poésie et

de créer, fabr iquer

et inventer à partir de chaises ré-cupérées des chaises en lien avec un poème.

HD : Qui contribue à ce projet ?Mme Gatto : Ce projet est interdis-

ciplinaire. Ce sont les élèves de Mme Lyet en AP français de se-conde, qui, à partir du

premier vers d’un poème connu, ont inventé un poème. Ils ont ainsi réalisé dix poèmes. Ensuite, Mme Delavelle apporte sa contribution car six de ces poèmes sont mis en musique par ses élèves d’option musique. Et puis, ma contribu-tion c’est de proposer aux élèves de Terminale en option faculta-tive arts plastiques de créer des chaises en lien avec les poèmes

qui ont été écrits. Mme Delavelle : J’ai proposé à chacune de mes trois classes

– 2nde, 1ère et Terminale – deux poèmes. Ensuite, ils se sont mis par groupes et essayent de mettre ces deux poèmes en musique. L’idée est de les enregistrer et de les mettre dans des mp3 qui se-ront sur les chaises créées par les plasticiens.

HD : Qu’est-ce qui vous a parti-culièrement intéressée dans le projet des chaises ?Mme Gatto : C’est surtout le fait de partir d’un objet banal, la chaise, et de le rendre poétique, singulier. De faire travailler les élèves sur la possibilité, grâce à des matières, à des formes et à des couleurs, de

Les « chaises-poèmes » : un projet étonnant

« Tout est fait par les élèves »

À l’interieur de nos BRIQUES

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procurer des sensations en lien avec les poèmes pour qu’il y ait vraiment cette sensation entre l’écoute et le regard.

HD : Que pensez-vous de ce projet ?Mme Gatto : C’est un projet qui est complètement innovant et très in-téressant dans le sens où il touche plusieurs disciplines à plusieurs ni-veaux.Mme Delavelle : C’est très motivant car les élèves mettent en musique des poèmes écrits par des élèves, et tout est fait par des élèves. L’idée, c’est de mettre en avant leur imagination, leur créativité et leur in-ventivité.

HD : Sentez-vous les élèves moti-vés ?Mme Gatto : Je pense qu’au début, les élèves ont entendu ce projet comme quelque chose qu’on leur imposait et puis petit à petit j’ai l’im-pression que ces dernières séances ont fait surgir plein d’idées.Mme Delavelle : Oui, plutôt. Après, ils n’ont pas forcément choisi le poème qu’ils doivent mettre en musique, je le leur ai imposé. Mais il y a un défi : leur production sera présentée aux portes ouvertes, fin mai, au parc de la Charité. Et puis, il n’y a pas d’attentes particulières au

niveau technique, cha-cun pro-

pose ce qu’il sait faire, avec ses moyens, chacun propose ce qu’il veut, à partir de sa propre écoute des poèmes. Je pense que c’est très motivant pour les élèves car ils font vraiment ce qu’ils veulent. Ils prennent un texte, ils travaillent en groupe et cela leur permet d’ap-prendre à créer ensemble. Ils sont totalement en autonomie. C’est eux qui travaillent et diriger sa propre création est ce qu’il y a de plus for-mateur.

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Notre envoyée spéciale est partie, pour vous, jusque dans les plus hauts sommets du bâtiment restauration, observer les classes de Mme Delavelle. Reportage unique sur la mise en musique.

ReportageOu la musique par nos chers compatriotes de Nodier

Notre superbe sonnerie retentit au 4ème étage du bâtiment restauration. Il est 16h55, et nous nous trouvons au beau milieu du cours des 2nde (les meilleurs vous aurez beau dire) d’option musique. Dans la classe, tout le monde se disperse ; on se sépare en deux groupes, deux groupes pour deux poèmes : « Heureux qui comme Ulysse » et « Plaisir d’amour », écrits par les élèves de Mme Lyet dans le cadre du projet des « chaises-poèmes ».S’étant rapidement attelés à la tâche (même remarquablement rapidement pour une dernière heure de cours, ces gens-là ont du talent, c’est sûr), les élèves poursuivent leur travail de mise en musique des poèmes. Les textes ne plaisent pas forcément, mais composer sur le travail d’autres élèves apporte une nouvelle dimension, et c’est quelque chose qui ne déplait pas. Cela en rajoute encore au défi : composer en groupe, sur les textes des autres, chacun avec ses moyens. En effet, tout le monde dans la classe n’utilise pas le ô ! si savant et effrayant

vocabulaire de la musique (un petit accord D mineur septième quinte diminuée, charmant non ?).Dans la salle, certains s’occupent dynamiquement d’arranger les accords avec Mme Delavelle (forcément dynamiquement, en fait, puisque c’est avec Mme Delavelle), tandis que les chanteuses vont s’isoler pour élaborer la mélodie dans … les toilettes. Et oui, on fait avec les moyens du bord. Elles tentent l’improvisation, chacune leur tour, discutent, gardent ce qui leur plait, pour parvenir à des fragments de mélodie qui les contentent. Le tout donne une ambiance plutôt amusante : des éclats de trompettes et des bribes de musique, la voix de Mme Delavelle donnant des conseils énergiquement, et les accords plaqués au piano. Dans tous les cas, ici, ce sont bien les élèves qui créent eux-mêmes, et c’est tout ce qui donne sa valeur au projet.

EL & AB

Et voici, en HD (toujours), l’opinion de vos artistes à ce propos :

« C’est très intéressant : on transmet quand même un poème sur une chaise, quoi. »« Bah, un peu. C’est cool, quoi. »« Tu t’assois sur la chaise, t’es transporté, ok ? »« C’est vraiment nous qui inventons tout. »« Et puis ça remet au goût du jour des anciennes œuvres. » « C’est motivant, parce que c’est vraiment nous créons la musique qu’on veut. »

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Ce projet des « chaises poèmes en mélodie » revêt une dimension particulière et –nous semble-t-il- significative. En effet, ces chaises se font avec la collaboration des jeunes d’Eccofor. Ils sont chargés de la fabrication des 10 boîtiers qui seront fixés sur les chaises et devront accueillir les mp4. Eccofor est une association dont l’objectif est de former des jeunes sortis du système scolaire à un métier (l’Eccofor de Dole forme au métier de soudeur) afin qu’ils trouvent un emploi… Essentiel pour vivre en France ! Ces jeunes que nous avons rencontrés ont à peu près notre âge. Ils sont d’horizons différents, à chacun son histoire, son passé : certains sont sortis du système scolaire français après des années sur les bancs de l’école sans y trouver de sens, d’autres sont venus de pays étrangers, souvent en guerre. Le but d’Eccofor

n’est pas de s’apitoyer sur leur passé mais de les accompagner et de les aider pour qu’ils puissent se construire un avenir. Et la seule qualité requise, nous explique M. Millot -directeur de l’école d’Eccofor-, c’est d’être volontaire. Et ils le sont (en plus d’être forts sympathiques) !

Si vous voulez en savoir un peu plus sur Eccofor, il y a le site www.eccofor.fr, et pour les adeptes du like, la page facebook : eccofor.

Et les chaises ? Et la réalisation plastique des chaises revient à… (roulement de tambours) la classe d’arts plastiques de terminale ! (applaudissements) Ce sont nos bien-aimés camarades de terminale en option facultative arts plastiques qui déploient leurs inimaginables talents (eux-mêmes n’osent les imaginer) pour concevoir puis fabriquer ces « chaises-poèmes ». Un petit aperçu de leurs idées…

Les élèves de Nodier ne sont cependant pas les seuls acteurs de ce projet. En effet, les chaises doivent intégrer un boîtier en métal fabriqué sur mesure qui protégera un mp3. Mme Gatto nous explique : « on a fait appel à des élèves qui ont l’âge des nôtres, qui sont sortis du système scolaire et qui sont dans une association (Eccofor, ndlr) », ce sont ces élèves-là qui se chargent de la fabrication des boîtiers. En plus d’être innovant grâce à son interdisciplinarité, ce projet revêtirait ainsi une dimension “sociale” en créant « un lien entre les élèves qui ont une scolarité “normale” et des élèves qui sont un peu à la marge ».

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À l’autre bout de la RU

On ne vous pose plus la question, tous les élèves de notre lycée connaissent la boulangerie Gros-

lambert. En effet, cette boulangerie si-tuée à un emplacement idéal pour les lycéens ayant une petite faim pendant la pause du matin est très réputée au-tant pour ses pâtisseries que pour ses produits salés. Mais malgré ce succès, connaissez-vous le couple qui gère ce commerce ? Une équipe du journal a dé-cidé de vous en apprendre plus…

Il y a bientôt 20 ans déjà, un couple du nom de Groslambert a décidé d’ache-ter une boulangerie en plein centre-ville de Dole, tout près du port mais aussi du lycée Charles Nodier. Un époux ayant un CAP pâtissier et une formation boulanger, une épouse aimant le contact avec des personnes de tout âge et ayant quelques notions dans le commerce, tenir une bou-langerie est vite devenu une évidence pour le couple, s’étant rencontré peu de temps après la fin de leurs études. Cette décision a très vite fait comprendre aux futures gé-nérations d’élèves de Nodier que la cantine allait avoir une sérieuse concurrence. Nous vous proposons maintenant une interview de Mme Groslambert avec certains com-mentaires expliquant notre situation lors de l’interview.

Mme Groslambert parle avec une commerçante d’un magasin en face. Elles discutent des rues piétonnes, du fait que c’est handicapant, elles ont l’air contre et parlent même d’agir. La personne part.

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HD : Eh bien c’était intéressant, justement je voulais dévelop-per sur la mairie, les aménage-ments…On s’en rend pas vrai-ment compte avec le lycée mais c’est vrai que…

Mme. Groslambert : Il y a des gens qui veulent prendre leur baguette en vitesse et puis voilà point. Il faut faire attention aux commerces parce que moi je me dis on va faire nos 20 ans donc on se pose des questions, est ce qu’on va tenir 21 ans ? […] Mme Groslambert parle de l’accessibilité de la boulangerie avec la voiture  : maintenant que tout est pour piéton c’est un pro-blème pour les commerces.

« C’est sûr que il y en a qui ne sont pas contents de ce que je dis mais c’est la vérité, on empêche les gens de rentrer en ville et c’est les com-merces qui vont mourir. Pourquoi les boulangeries ça marche bien  ? Rochefort ça marche bien parce que les gens ils sont pressés pof pof ils prennent, moi personnellement je suis pas trop pour parce que les

clients ne rentrent pas dans le ma-gasin, ils ne voient pas ce qu’on fait, mais le drive marche donc il ne faut pas empêcher les gens de rentrer »

On va peut-être repasser à quelque chose d’autre, est ce que vous avez des passions, des choses un peu plus person-nelles, des choses que vous ai-mez bien ?

Oui moi j’aime bien le sport, j’aime bien le cinéma…

Quoi comme sport ?

J’aime beaucoup marcher, j’aime bien faire du vélo, j’adore faire de la rando, en vacances…

Vous partez où ?

Montgenevre, … on aime bien faire de la rando en montagne c’est notre passion. Pascal adore faire du ski, c’est un très bon skieur, donc voilà. Avant j’aimais bien lire mais maintenant j’ai plus le temps.

Un client arrive

C’est vrai que moi j’aime beaucoup le sport, pour s’évader, pour se vi-der la tête !

Et vous aimez quoi au cinéma ?

Tout, moi j’aime bien les dessins animés (rire). Quand on a un peu de temps pour aller au cinéma on le fait, j’aime bien.

Oui parce que c’est vrai que les vacances…

Oui les vacances c’est une semaine février, une semaine après pa-que, au mois d’août, une semaine au mois de novembre…Des fois quand les enfants ne sont pas pris on essait d’aller au ciné à Besan-çon.

Vous avez des enfants ?

Oui trois.

Il n’y en a pas un qui est méde-cin ?

Si j’en ai un, j’en ai une qui est sage-femme, j’en ai un qui est en école d’ingénieur, il est à Dijon et il est

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embauché dans une entreprise à Ma-con, il a eu un CDI en faisant son mas-ter, donc lui il a eu son bac S et après il savait pas quoi faire au début donc il a eu son CAP pâtissier, majeur de sa promotion, après il a dit « terminé », donc il est reparti à Pasteur-Mont Ro-land pendant 2 ans, il a eu son BTS puis il est rentré à l’école d’ingénieur et puis maintenant il va en réseau in-formatique et il est embauché. Puis il touche bien, il est bien, il a trouvé sa voie. Donc 3 enfants qui sont supers. Ils étaient tous à Nodier !

Oui vous habitiez au centre-ville ?

Rue du bizard.

Et vous vous habitez où ?

Là notre reporter dit son adresse

Et donc qu’est-ce que vous en pensez de la rue piétonne ?

La rue piétonne d’un côté c’est bien visuellement mais c’est vrai que c’est complètement mort.

Et donc c’est pour faire un journal ?

Oui, c’est ça, vous connaissez Mme Hilaire  ? (oui) et bien, elle est documentaliste, c’est elle qui a impulsé ça mais c’est surtout les élèves qui font, enfin elle fait pour que les élèves fassent.

Moi je pense que les élèves ils m’ai-ment bien quand même.

Oui oui c’est sûr.

Il y en a plein d’anciens qui viennent me voir, c’est rigolo, il y en a même dont on a fait les pièces montés pour les mariages ! Et puis j’aime bien sa-voir ce qu’ils font après. Il y en a une elle a accouché et c’est ma fille qui l’a accouchée.

Elle est à Dole ?

Non à Besançon.

Qu’est ce qui marche le mieux se-lon vous dans la boulangerie, le matin le midi et l’après-midi ?

On marche très bien au salé parce qu’on a une grosse gamme de salé, on sort plein de nouveautés, en vien-noiseries, en pâtisseries, il faut faire

tout maison, nous on fait tout mai-son.

Vous mettez un peu la main à la pâte ?

Non moi je n’ai pas le temps, il y a du monde, et on a 3 apprentis en pâ-tisseries. Et il y a les commandes…Nous un apprenti qui sort de chez nous il sait bosser…On fait nos cho-colat, on fait nos glaces. Cet été (mon mari les fait en cône) j’aimerais bien les faire devant le client donc on va essayer de se mettre devant le maga-sin…

C’est pour ça qu’on a du monde, si les gens viennent c’est pour quelque chose de spécifique, ils ne viennent plus pour le pain s’embêter en ville. C’est pour ça qu’il faut laisser les gens rentrer en ville, ils mettent des ralentisseurs… De tout façon je le verrais à midi.

Vous le voyez à midi Mr Sermier ?

On le connait bien mais il sait que je vais gueuler. Enfin je ne vais pas gueu-ler, on s’entend bien mais il faut qu’il soit réaliste, leur truc ça ne marche pas. Parce qu’il faut bien penser qu’il y a la CFE, c’est la taxe des commer-çants et des artisans, si on la paye plus, que va devenir la ville ? Car elle touche des sous de notre part, on a une grosse taxe à payer. Si plus au-cun ne peut payer sa CFE, que va faire la ville ? On dit que la tatoueuse va commencer à partir…

Et vous vous entendez avec tous les commerçants ?

Oui on s’entend très bien, on est pas en guerre, même avec le collègue boulanger on s’entend bien. De toutes façon on a tous nos spéciali-tés, c’est pas la guerre entre nous et il faut surtout pas.

Des clients arrivent.

Hersalc Dinero et Mme Grolembert parle vaguement d’un client qui est sorti de la boutique.

Après je pourrais faire quelques photos de la boutique et de vous ?

La boutique oui mais pas moi.

Combiens de baguettes, de fa-rines, de cookies par jour (pour donner des chiffres) ?

Je ne vais pas donner les chiffes, on passe beaucoup de salé, et de pains spéciaux. On est en baisse en pain blanc mais on monte en pain spé-ciaux.

Vous allez où pour le blé ?

Ce sont des blés d’ici, de Bour-gogne Franches Comté, c’est de la culture raisonnée. […] Le bio c’est du bisness. C’est du blé d’ici, c’est pour ça que selon la saison, le temps, le pain est dur à travailler.

Vous êtes un peu dans les potins de centre-ville ?

Non. En clientèle il faut écouter les clients, les laisser raconter mais ja-mais dire ce qu’on entend. Donc tu les écoutes mais t’as pas le droit de raconter ta vie, c’est professionnel.

Propos recueillis par CN et transcrit par JA, LT et CMV

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Si un homme bizarre est venu vous aborder dans la rue pour vous poser des questions totalement saugrenues sur la boulangerie d’en face et bien c’était moi. Plus sérieusement, pendant deux semaines, le journal s’est rendu à votre rencontre dans la cour et devant la boulangerie entre chaque récréations pour que vous répondiez aux questions : « Connaissez-vous la boulangerie Groslambert ? », « À quel fréquence vous-y rendez vous ? », « Quelle est votre pâtisserie préférée ? » et « Quel est votre relation avec la boulangère ? ».

« Connaissez-vous la boulangerie Groslambert ? »(pour cette question seulement, question posée à un panel aléatoire de 80 élèves anonymes pris durant une récréation).

• 72,5 % des élèves ont répondu oui• contre 23,5 % qui ont répondu non

Votre journaliste en herbe adoré a posé à un panel de 9 gentilles personnes quelques questions. Les réponses seront sous forme de classement avec des critères totalement non subjectifs basés sur... bah… sur moi (et vous avez pas le choix).

« À quel fréquence vous rendez vous à la boulangerie »

• Le plus gourmand :5 fois par jour, tous les jours de la semaine.

• Le moins précis :Très rarement.

• Le plus pauvre :1 fois par mois.

« Quelle pâtisserie préférez vous ? »

• Celui qui a compris le sens de la vie :Tout.

• Celui qui a des goûts pas géniaux:Les pains aux raisins.

• Celui qui n’a pas compris la question :Les pains au chorizo.

• Le non-original :Les pains au chocolat.

« Quelle est votre relation avec la boulangère ? »

• Le plus lèche-cul : Elle est très gentille, très drôle et sociable. On a l’impression de la connaître.

• Celui qui ne rigole pas :Elle est gentille mais c’est pas ma pote.

• Le plus coquin :Professionnelle.

• Le plus cool : Elle est super cool.

• Le client normal :Je la connais pas plus que ça.

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« Bonjour, est-ce que je peux vous poser quelques questions ? »

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Hersalc Dinero : Que pensez vous de la nouvelle appellation quant à votre profession ?

Danièle : Donc maintenant on nous appelle des agents tech-niques territoriaux, on travaille pour la région, c’est la seule chose qui change.

H.D.: Trouvez vous cela plus respectueux que l’appellation « femme de ménage » ?

Danièle : Oui agent d’entretien, cela me convient.

H.D. : Avez-vous toujours travail-lé à Nodier ?

Danièle : Cela fait 12 ans que je travaille à Nodier. C’est ma der-nière année, je pars en retraite le 15 juin donc vous ne me reverrez plus.

H.D. : Quelles sont les qualités nécessaires pour accomplir votre travail?

Danièle : Physiquement, il faut as-surer le travail. Surtout au grand nettoyage quand on doit faire fonctionner les machines. Il faut être en bonne santé.

H.D. : Quelle est la quantité de travail que vous accomplis-sez chaque jour ? Danièle : J’ai 10 salles de classe, je travaille sur 2 niveau, au 3e et 4e étages. Plus les 2 rampes d’es-caliers de chaque côté, et les sa-nitaires. (bâtiment restauration, ndlr.) Ah oui et nan en fait !! Je ne fais pas que ça, j’ai oublié de le dire (rires), je sers les élèves à 18h

le soir et 2h par semaine je tra-vaille à la plonge le midi.

H.D. : Quels sont vos horaires de travail ? Travaillez-vous pen-dant les vacances ?

Danièle : Alors les horaires or-dinaires sont midi moins vingt jusqu’à 20 heures, sauf le vendre-di où je m’en vais à 18h15. Ensuite pendant les deux semaines qui suivent votre départ en grandes vacances, on accomplit un grand nettoyage.

H.D. : Y a t-il une bonne entente entre les diffé-rents agents d’entretien ?

Danièle : Je m‘en-t e n d s bien avec l’ensemble de mes collègues. Je travaille toute seule ici et à part vous je ne croise pas grand monde (rire).

H.D. : Êtes-vous fière d’exercer votre métier ?

Danièle : Oui car je crois qu’on est utile, si on était pas là ce serait embêtant pour

les élèves et pour tout le monde d’ailleurs.

H.D. : Avez-vous rencontré des élèves irrespectueux envers vous et votre travail ?

Danièle : Non en général je dis ra-rement quelque chose. Je laisse

les élèves vivre leur vie, c’est vrai que vous ne devez pas m’entendre souvent rouspéter (rire). Si je fais

une observation, ils en tiennent compte quand même. Mais je suis consciente que certains doivent

penser que de toute façon il y a toujours quelqu’un pour passer derrière.

H.D. : Êtes vous une lec-trice récur-rente du jour-nal ?

Danièle : Oui. Quand je le

trouve, sur un bureau et que j’ai un

petit peu de temps, j’aime

bien le lire, mais ce n’est pas souvent.

C’est intéressant j’aime beaucoup les perles de profs. Bon ben vous ne me mettrez pas dans les perles de profs (rire).

SG et CH

Rencontre en R32A l’occasion de l’anniversaire de Nodier nous sommes partis à la rencontre du personnel d’entretien de

notre établissement. En effet, nous pensions que tous les acteurs de la vie du lycée se devaient d’être mis en avant dans ce numéro spécial ! Véritables garant(es)s du bon maintien du lycée c’est grâce

à elles (ces personnes) que nous n’évoluons pas quotidiennement dans une ‘’décharge’’. Danièle, agent d’entretien depuis 15 ans déjà, nous fait part de son histoire.

« Je laisse les élèves vivre leur vie »

« Physiquement il faut assurer »

À l’interieur de nos BRIQUES

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Lycée C. Nodier

Samedi 04 février

Bref,

Chronique d’un lycéen ou d’une lycéenne peu importe

Ce matin je me suis réveillé, j’avais une tonne de devoirs à faire. Je me suis levé, j’ai allumé mon ordi et j’ai cherché un bon site de streaming pour regarder le nouvel épisode de ma série. Vu qu’il était paru le jour d’avant je ne l’ai pas trouvé en vostfr, oui je regarde mes séries en vostfr parce que je préfère largement les vrais voix des acteurs, en français j’ai l’impression que ça sonne faux. Bref, il était seulement en VO et mon anglais n’est pas des meilleurs, j’ai donc abandonné et j’ai checké mes messages facebook, rien. J’ai éteint mon ordi et je suis descendu prendre mon petit déjeuner. J’ai mangé vite fait et je suis allé

voir sur pronote-lycée-charles-nodier tous les devoirs que j’avais à faire.

• Lundi : DS d’Anglais et de Physique.• Mardi : DS de Mathématiques• Jeudi : DS d’Histoire, d’Espagnol et de SVT• Et mon TPE, pas du tout fini. J’étais dans la merde

Je regarde mon agenda, au cas où j’aurais marqué quelque chose d’utile. Il m’informe que lundi 06 février commence l’inscription sur Onisep « 24h dans le supérieur ». Pour ceux qui ne savent pas, c’est une journée où on peut aller dans une école de l’enseignement sup dans la région. En fait, c’est surtout si vous voulez aller dans la fac d’histoire ou de médecine de besac, si on veut aller autre part c’est beaucoup plus compliqué ^^ . Et alors si on veut quitter la région parce que c’est une autre école qui nous intéresse eh bien c’est pas possible, parce que c’est notre super région qui nous permet de faire ça etc. Bref, je voulais essayer de m’inscrire dans une école ailleurs et j’avais décidé d’envoyer un mail à l’école que je souhaitais voir. Mon agenda m’informait également de la journée porte ouverte de Dijon dans l’enseignement sup le mercredi. Je devais faire une lettre dans l’école où je voulais aller, finir mon TPE, réviser tous mes DS, 43 mails non lus et j’avais des activités extra-scolaires tout le week-end. Et il fallait que j’écrive un article. J’avais envie de me pendre, j’ai cliqué sur word et j’ai écrit mon malheur sur une page du journal. Bref, je suis en première au lycée et en plein mois de Février.

JA

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«En 2010 et 2011, les meme faces sont passées de simples dessins funs à un véritable langage.Un phénomène intéressant digne de l’Égypte ancienne, issu directement du net et de nulle part ailleurs [...] Comme quoi quand les geeks conquièrent le monde, ils commencent par

réinventer l’écriture. Bitch please. » Voici comment les gens à l’origine des GeekFaëries, StudioAffects, décrivent sur la quatrième de couverture leur livre « MEME FACES LIKE A BOSS » paru en 2013. Je pense que c’est la meilleure définition possible du terme. Seulement voilà le problème : nous sommes désormais en 2017 et quelle est la place des memes de nos jours ? Bonne question.

Les « memes » ou le langage d’internet

Revenons tout d’abord aux origines de ce phénomène quelque peu essoufflé de nos jours.Le mot meme en lui-même est un terme inventé en 1976 par le chercheur Richard Dawkins, qui signifie dans le contexte actuel un phénomène repris et décliné en masse sur internet.L’apparition du meme comme on le connaît, date quant à lui d’avril 2007 avec l’apparition du Cereal Guy il serait apparut dans une bande dessinée pour illustrer une dispute de couple.

La complexité du langage.

Depuis il existe une multitude d’autres memes plus ou moins connus comme la Troll Face (cf. photo d’illustration) qui est d’ailleurs accompagnée le plus souvent de la phrase maintenant cultissime et un peu oubliée U mad bro ?

Car oui, il existe une multitude de représentations d’un meme. Nous pouvons donc retrouver les rage comics avec les fameux Derp et Derpina,

il y aussi les memes accompagnés d’une phrase comme le Impossibru et enfin les memes qui ont continué

leur train de vie jusqu’à il n’y a pas si longtemps, les memes adaptés de visage de stars comme le meme

adapté d’une tête de Tobey Maguire ou d’une tête de Nicolas Cage.

Un phénomène éphémère ?

Les memes ont laissé une certaine trace sur internet, les seules choses pouvant être publiées comme memes aujourd’hui, sont un texte blanc qui sort du contexte le contenu d’une photo.

Ce qui a, par contre, repris le travail des memes est le gif : on en a vu partout sur les réseaux sociaux, ils peuvent reprendre n’importe quelles images, souvent dans le but de faire rire. Nous pouvons désormais penser que les gifs aussi seront éphémères vu leur diminution ces derniers temps.Alors les blagues les plus courtes sont peut-être les meilleures mais on se sera quand même bien marré. Il faut juste attendre qu’un nouveau phénomène arrive pour remplacer ceux qui existent déjà.

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La radio pour les geeks

Entrée - Salade du monde

En regardant la télé, je suis tombée sur une émission montrant de jeunes enfants qui parcouraient beaucoup de kilomètres afin de pouvoir étudier et envisager leur avenir. J’ai alors fait la comparaison entre leur vie (scolaire ou autre) et la nôtre. Ils ont énormément de volonté pour aller à l’école : ils peuvent faire 5h de marche, parfois plus, et rien que pour l’aller ; moi, à contrario, je ne mets que 15 minutes et je trouve le moyen de me plaindre. De plus, ils risquent leur vie sur le chemin de l’école ! Nous avons beaucoup de chance d’avoir l’instruction à portée de main, nous avons la chance d’avoir les moyens de façonner notre avenir et mener notre vie comme on le souhaite. Alors, sachons apprécier ce que l’on a.

Plat – Les politiques mettent le pied dans le plat !

Et voilà. Après de longs mois de campagne marqués par de nombreuses polémiques, Donald Trump a pris ses fonctions de 45e président des Etats-Unis le 20 janvier… Et commence déjà à s’imposer ! D’abord, le texte sur l’interdiction de l’avortement, qu’il signe peu après la cérémonie d’investiture (à laquelle, je le rappelle, beaucoup d’artistes ont refusé de participer !). Ensuite, et si vous êtes connectés vous devez être au courant, car les journaux ne parlent plus que de ça : le décret du dangereux (c’est en tout cas ce qu’on en dit !) Trump sur l’immigration. Le but ? Ne plus accueillir de réfugiés. Système digital, arrêt des visas… Il ne reculera devant rien. Le plat ne passe pas, trop indigeste.

Dessert – L’art de la table… Ou du pinceau !

En me promenant entre les rayons du CDI (chacun son trip après tout), je suis tombée sur le magazine Beaux Arts (qu’on vous conseille d’ailleurs !) et j’ai découvert un artiste français : Damien Cadio. Son tableau, Par ces maigres gestes du présent et en se passant du minéral, a littéralement attiré mon attention. Une jolie nature morte de fleurs, un coup de pinceau très fin, des couleurs et une sérénité mêlée à une dimension toute autre : la mélancolie. Bref, un artiste à déguster, avec simplicité et douceur, une élégante bouffée d’air frais et un avant-goût printanier aux saveurs hivernales.

Dégusté par JPL

Si on me demande pourquoi je suis entré au journal du lycée, je répondrai que ce fut pour pouvoir montrer mon univers aux autres. Pour enfin me permettre de partager ma vision du monde avec des personnes de mon âge, comme moi, qui, je l’espère, me comprennent. Mon souhait secret serait qu’un jour quelqu’un

partage exactement la même culture que moi mais surtout qu’il partage les mêmes idées que moi. 1connu

Une des parties les plus importantes de mon monde (et que j’ai décou-vert il n’y a en fait pas si longtemps) est « La nuit Originale ».Tout commence avec un mec : Tho-mas Hercouët. Avant de créer cette superbe émission qu’est « La nuit Originale », il fera un service civique dans une radio étudiante de Caen avant de partir pour Cardiff où il sera professeur de français et animateur d’une radio étudiante anglaise. À son retour en France, il travaillera à France Bleu Isère puis fera une chronique sur Internet nommée «

Qui sont ces gens ? » où il inter-viewera des créateurs de conte-nus sur internet et où il pourra se faire des contacts dans ce milieu. C’est justement à l’aide de ces contacts que le 24 janvier 2015 se fera la première nuit originale dans les bureaux du site « made-moizelle.com ». Mais venons-en aux faits. « La nuit Originale », qu’est-ce que c’est ? Et bien c’est une nuit de 15 heures à 9 heures du matin où des gens gentils venus de tous les coins d’internet vont vous apprendre la vie à coup de Snoo-

py et autres teams en tous genres. Quelques exemples de vidéastes : Golden Moustache, Antoine Daniel, Le Fossoyeur de films, Axolot, Data gueule, Adèle ta chérie d’amour, ou en-core Cyprien. Comme quoi il y en a pour tous les goûts ! Et ces gentilles personnes auront pré-paré de supers jeux et débats, de quoi se détendre tranquil-

lement durant une nuit blanche et le tout en live sur YouTube s’il vous plaît ! Vous avez raté une nuit, vous en voudriez plus ? Ne vous en faîtes pas, les replays de toutes les nuits sont sur YouTube et Thomas nous concocte de bons petits podcasts réguliers. Alors oui ce n’est que de la radio mais c’est fait par des gens vraiment talentueux et cela vous permet de vous rapprocher au maxi-mum des gens que vous admirez sur YouTube.

La chaîne de La nuit Originale : https://www.youtube.com/user/

madeinloriginale

L’Addition, s’il vous please !

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“My ghost, where’d you go?” (Hasley)

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Je marche de-ci de-là, ou plutôt, j’erre dans les couloirs. Je n’ai plus sommeil, plus

faim, plus soif, plus rien. Je ne suis rien et pourtant je suis toujours là flottant dans mon corps invisible.

Comme vous aurez pu le deviner, je suis un ectoplasme ou un fantôme si vous préférez.Je ne me souviens de presque rien avant ma mort mis à part le fait que je suivais quelque chose et que j’ai ressenti une douleur atroce au niveau de la poitrine. On peut encore le voir grâce aux quelques trous présents sur mon corps mort autour desquels on pouvait voir de majestueuses tâches de sang. Enfin quand je dis que l’on pouvait les voir, seul moi le pouvais à présent car dorénavant personne ne me voyait. Je ne pouvais pas être vu, ne pouvais pas bouger un objet ou bien ne serait-ce que toucher quelque chose.

Le jour où je m’étais relevé, j’avais eu comme première vision mon corps au sol, en sang, ventre contre terre. J’avais immédiatement compris ce qui se déroulait mais je ne voulais pas le croire, pour moi j’étais simplement dans un cauchemar. C’est lorsque je tentai de me tuer que je compris que tout ceci était bien réel. Le pire dans tout cela c’est quand j’ai tenté de parler ou d’intercepter un ami et qu’il m’est littéralement passé à travers. Sur le coup, je suis resté complètement figé sur place. Depuis ce jour ma vie est devenue un enfer !

Mais qu’ai-je donc fait pour en arriver là ? Ma vie, enfin ma morts allait-elle se résumer à errer dans ces longs couloirs cauchemardesques, seul, à jamais ? C’est ce que je m’étais forcé à accepter. Je ne pouvais plus rien, mon immortalité ne serait que

tristesse, désespoir et malheur.

Ce matin j’étais encore là à flotter dans un des couloirs du premier étage. Tout était normal, si on ne compte pas le fait qu’un esprit comme moi rôde dans les couloirs. Soudain j’entendis une voix au loin. J’eus alors comme une sorte de flashback où je me vis moi en train de jouer sur mon téléphone et entendant soudain des rires d’enfants. Lorsque je revins à la réalité, je mis cette étrange vision de côté, en me focalisant principalement sur les voix au loin qui me semblaient provenir de l’étage au-dessus.

Je flottai jusqu’à l’étage supérieur et chercha l’origine de cet étrange son. J’étais à présent devant une porte barrée en diagonale de deux

rubans jaunes. Vous savez ceux que la police utilise pour délimiter un périmètre de sécurité. On pourrait croire qu’il y a eu un meurtre ici mais en réalité c’est pour la classe de MPS qui travaille sur le thème de l’enquête policière. Cette pièce constitue donc la «scène de crime».

Maintenant j’étais certain que la voix provenait bien de derrière cette porte. À présent je la distinguais parfaitement. C’était la voix d’une femme ou plutôt d’une fillette. Elle chantait, une comptine pour enfant je crois mais je pouvais aussi entendre dans sa voix qu’elle était triste, elle devait pleurer.

Toujours pas rassuré, je décidai d’ouvrir la porte. Je découvris alors, assise par terre, une petite fille d’environ 5 ans, en pleurs se balançant d’avant en arrière. Je savais qu’elle était morte tout comme moi. Une partie de moi était ravie de rencontrer enfin quelqu’un avec qui je pouvais parler et qui me voyait mais d’un autre côté cela m’effrayait un peu car je ne savais rien d’elle, c’était une parfaite inconnue à mes yeux et je devais me méfier de cela même si elle était une petite fille.

Je m’approchai prudemment d’elle et tentai de poser une main sur son épaule. Là où je m’attendais à ne rien ressentir je réussis à toucher le fantôme qui se trouvait devant moi. Même si le toucher était dénué de toute chaleur, j’étais heureux de pouvoir enfin avoir un contact, de ressentir enfin quelque chose.La petite, à mon touché, releva la tête vers moi. Son visage était noyé de larmes, elle semblait si innocente. Je lui lançai alors d’un ton qui se voulait calme et rassurant :

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- Bonjour, dis moi, comment t’appelles-tu ?

Elle me regarda de ses yeux larmoyants et répondit d’une petite voix :

- Je ne sais plus cela fait tellement longtemps que je suis ici et que personne ne m’a parlé. Mais je crois que ça commençait par un «L».

- D’accord. Ça te dérange si je t’appelle L ? demandais-je avec un petit sourire au coin des lèvres qu’elle me rendit malgré son regard triste.

- Non.

- Dis-moi L, qui est l’Ombre ?

- Celui qui t’a tué.

Tout à coup j’eus un nouveau flash-back qui me terrassa. En quelques secondes je me revis à nouveau devant une salle dans laquelle se trouvait un homme ou plutôt une ombre, qui tenait d’une de ses deux mains fumantes, une poupée de chiffon me représentant et de l’autre une immense aiguille. L’ombre planta plusieurs fois celle-ci dans le corps de tissu, me provoquant une douleur atroce au niveau du torse.

Avant de revenir à moi je me vis m’écrouler sur le sol et mourir.

Je ressentais encore la vive douleur dans ma poitrine.

Je revins totalement à moi et interrogeai, un peu trop brusquement à mon avis, la petite fille :

- Comment le sais-tu ?!

- Je l’ai vue te tuer, me lança-t-elle de nouveau en pleurs.

Je n’en revenais pas. Tout était maintenant clair.

Je me rendis alors compte que je ne pensais qu’à moi. Elle a dû assister à ma mort alors qu’elle n’a que 5 ou 6 ans.

- Je suis désolé, tu n’aurais pas dû assister à ça, surtout à ton âge…

- Ce n’est rien et pour mon âge, je dois avoir plus de 30 ans alors ne t’inquiète pas.

Je la regardai avec des yeux ronds. Elle avait bien dit qu’elle avait plus de 30 ans !

- Ne me regarde pas comme cela, tu as bien

entendu, je dois

avoir 35 voire 36 ans, mais étant morte il y a 30 ans je ne grandis plus depuis.

Elle avait l’air si adulte dans ses paroles malgré le fait qu’elle ait le corps d’une enfant. Je ne sais pourquoi mais je digère assez bien la chose, après tout je suis un fantôme et je me suis fait tuéer par une ombre, alors je crois qu’il en faudra beaucoup plus pour m’impressionner.

- Mais dis-moi, alors pourquoi pleurais-tu ?

- J’ai perdu ma mère il y a de cela 30 ans. Je suis morte le même soir qu’elle. Ce soir-là il y eu un incendie qui brûla une bonne partie du bâtiment. Je suis morte dans cette pièce, asphyxiée par la fumée, tandis que ma mère est morte brûlée, dans les souterrains. Depuis je ne l’ai pas revue car l’Ombre est la seule personne à savoir aujourd’hui où se trouvent ces souterrains et elle en garde l’entrée.

- Donc si je résume si on veut aller dans ses souterrains, il faut tuer cette «Ombre».

- Oui.

- Alors je te propose un marché. Si tu m’aides à tuer l’Ombre, je t’aide à retrouver ta mère dans les souterrains, qu’en dis-tu ? Je lui tends la main afin de sceller le marché.

- Je te suis. Elle me prend la main en retour.

Prends garde l’Ombre, j’arrive et je compte bien te détruire !

Miko & Anaïs

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Profs-croisésCulturez-vous

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Vertical :1. À côté de mon métier de prof, je suis fabricant de Yaourt. 2. « La Fernande elle prend chère ! »4. (Pour les Terminales): « Mélenchon est-il nationaliste?» (Cf : http://bit.ly/2kZ2VvZ)6. Mon nom de famille est un métier capillaire.8. « Luc, je suis ton père ! »9. J’appelle mes élèves « Les jeunes ».

Horizontal :3. Je ne me déplace qu’à vélo ou encore, en course à pied.5. Je suis la prof de Chinois.7. Je ne suis ni blond, ni roux, ni châtain.10. Mon nom de famille est aussi compliqué que les théorèmes que j’enseigne.11. Ma personnalité est aussi originale que mes lunettes.

1. Laitier 2. Gavignet 3. Benay 4. Chaineau 5.Xia 6.Barbier 7. Lebrun 8.Darcq 9. Clément 10. Hinschberger 11. Gatto

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Mesdames et Messieurs, l’an passé, vous les avez aimées, dégustées et attendues.

Rendues célèbres par leur phrasé unique, vous avez tourné les pages du journal à leur recherche, espérant mettre la main sur la perle rare… Vous savez à quoi je fais allusion bien sûr ? Et non, vous ne rêvez pas, vos « perles de profs » sont bien de retour dans cette nouvelle édition, et quelque chose me dit que certains ont eu la malChance (cela dépend de quel côté on se place) de sortir le mot de trop. (Par respect, nous tairons les auteurs de ces phrases, et les prénoms seront modifiés)

Une prof d’histoire : “Un des présidents des USA, George Boule,

heu George Bush”

“Il faut être un homme viril comme moi, il faut être un guerrier comme moi.”

Le prof : ”Travaille”Eleve : ”Je suis bloquée”

Le prof : “Ho j’arrive, je vais te débloquer”

Eleve : “…. Les élèves rirent….”Le prof : “Le dos”

“Je me dois par obligation de vous souhaiter la bonne année.”

“Alors je vous souhaite une bonne année, de la gloire, de la beauté, de l’amour, bref, tout ce que vous

n’avez pas !”

“Hé les indécrottables !”

“Quand on est jeune, on est chaud. Quand on est vieux, on est froid,

même très froid !”

“Je me fous de vous! Moi, ce qui m’intéresse, c’est vos versements

pour ma retraite !”

“Vous vous rendez compte de c’que j’me dis? Que faut que j’aille en cours avec vous? Ca donne pas

envie !”

“C’est vraiment craint d’être aussi peu mature à c’t’époque là

d’l’année !”

“On va essayer de ne pas faire parler les chiens et de prononcer “kann ich” et non pas “caniche”. HAHA !”

Cours sur les vecteurs : “OM+MN, ça fait combien? En tout cas ça fait pas

PSG ! Ah bah fallait la trouver !”

Un(e) prof de svt dans une correction d’exercice sur la queue des Euplectes (oiseaux): “Il y a quand même une “pute” , “petite”

! …….”

“Je suis une vieille con, et j’assume !”

“Jamais une femelle oiseau de la ville n’irait faire des “choses” avec

un p’tit gars de la côte !”

Faisant tomber la représentation d’un cerveau en plastique: “Ah

mince, j’ai perdu mon cervelet...”

“Vous faîtes plus de bruits que les dindes de ma mère !”

Prof en riant: “Vous savez certains l’année dernière faisaient leur caïde et qui n’ont pas réviser pour le bac, mais après je peux vous dire qu’ils sont venu me voir. C’était moi

qui leur donnait des mouchoirs.” -Madame, on a pas eu notre bac !

-Ah ba je te l’avais dit gros con !(ironiquement)”

Un élève (on va dire qu’il s’appelle Louis) à un prof, après la bouteille

de Noël.“ Bonjour.

Salut Robin!Non moi c’est Louis..

Ah oui Louis...Scuse moi j’ai fais le...l’amalgame. “

“La dernière fois je suis allé au musée et j’avais un tube de dentifrice dans mon sac. Au scanner ils ont crus que c’était une lame, j’ai du enlever toutes les affaires de mon sac. Heureusement que je ne l’avais pas sur moi j’aurais fini à poil! C’est quand même gênant,

surtout pour les gens…”

Petites perles de nos profs préférés

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L’agenda des évènements sympathiques et culturels dans la région Doloise...

L’agenda des expositions

• Histoire de Gestes, du 08/02/2017 au 15/03/2017, Musée de Beaux-Arts de Dole

Une exposition qui est faite à par-tir de travaux d’élèves dolois, dont certains du lycée Nodier. Je vous invite donc, à aller vous engouffrer dans le sous-terrain du musée pour découvrir les travaux d’élèves.

• L’exposition des Copistes, du 14/02/2017 au 20/02/2017, Musée de Beaux-Arts de Dole

Une exposition qui réunit des re-productions d’œuvres de l’exposi-tion permanente du musée qui ont été faites durant le nuit de coistes. Le résultat est tout bonnement bluffant, une façon de redecouvrir la collection du musée.

• Figures de Style, du 24/02/3017 au 26/02/2017, Chapelle des Jésuites, à Dole

Un concept mêlant photographie et littérature, qui consiste à représen-ter les figures de style des grands auteurs en photographie. Ouvert gratuitement aux L comme ES/S.

• Métamorphose, ou que faire de son enfance, du 17/12/2016 au 05/03/2017 au Fort Griffon, de Université de Franche Comté à Besançon

Une exposition basée sur l’enfance et son ressenti à travers des objets transformés en œuvres d’art méta-morphosés.

• Peindre dit-elle, du 10/03/2017 au 28/05/2017 au Musée de Beaux-Arts de Dole

Une exposition qui nait d’un partenariat avec le musée de Rochechouart. En effet, cette expo

sition montre la vitalité de la scène artistique féminine contemporaine en confrontant les œuvres récentes de quarante femmes peintres.

• Dédales, du 31/03/2017 au 05/05/2017 au Galerie du Gra-nit, Belfort

Une exposition d’art graphique faite par des scénariste et des des-sinateurs de BD qui s’interogent sur des questions metaphysiques.

Se mettre faya dans le JuraCulturez-vous

Histoire de Gestes au Musée des Beaux-Arts de Dole, Photo : Corentin Nannini

Coraline De Chiara, Réserve, 2015. Huile sur toile, 250 x 195 cm. Courtesy de l’artisteHuile sur toile, 250 x 195 cm. Courtesy de l’artiste. Pour Peindre, dit-elle

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Un petit point sur les confé-rences organisées prochaine-ment:

A l’occasion des 50ans du lycée, ce dernier organise trois conférences en relation avec différents aspects de ce lieu. Celles-ci sont à une semaine d’intervalle chacune avant le cérémonie des 50ans du lycée le Mercre-di 8 avril 2017.

• Le lycée Charles Nodier, un patri-moine en héritage animée par P-Y Gavignet, Jeudi 9 Mars 2017 en salle Meyer, 20h

Voila de quoi occuper Fernande pour une bonne soirée animée et culturelle.

• « Charles Nodier de A à Z », A. Ches-tier le Jeudi 16 Mars 2017 en salle Meyer, 20h

Aller les L, faites honneur à la littérature en vous rendant à cette conférence qui à l’air très instructive.

• Le lycée, un lieu d’éducation et de culture de S. Haslé le Jeudi 23 Mars 2017 en salle Meyer, 20h

Un rendez-vous dans les hautes sphères philosophique avec notre M. Haslé favori.

• Conférence sur la Géologie par Alain LEONETTI le Vendredi 17 Février 2017, Librairie La Passerelle de Dole, 18h00

De quoi intéressé les S et les profs de SVT avec une conférence sur la géologie.

Et du coté des concerts :

• Les Ryner’s rentrent au musée, vendredi 17 février à 18h30 au Mu-sée de Beaux-Arts de Dole

« Le Ryner Club Family Dead, c’est une pré-sence musicalement très forte, émotionnel-lement frappante et une assurance de gla-diateur » - Break Musical

• Males’done en Concert, vendredi 17 février à 20h00 sur la péniche Le Spera Club

La Cabane et Males’done sont sur un ba-teau... Rock, Ska, Festif .. à gogo .

• Blanker Républic en concert, ven-dredi 17 février à 21h00, Bœuf sur le Toit à Lons-Le-Saunier

Concert de soutien à l’occasion de la sortie du nouvel EP, le groupe Blanker Republic.

• Dole En Voix, Le Concours de chant, samedi 1 avril à 14h00 - 18h30 au Manège De Brack , Salle Des Fêtes De Dole

« Le Ryner Club Family Dead, c’est une présence musicalement très forte, émo-tionnellement frappante et une assu-rance de gladiateur » - Break Musical

Alors maintenant, c’est à toi d’être aux aguets des événements du coin, reste infor-mé grâce : www.sortiradole.fr et le blog du Miradole qui met la culture sous haute surveillance de manière drôle et décalée : www.mirado-le.info

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