N°22 - NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2016

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de vous à nous

Gérard VANDENBROUCKE,président de Limoges Métropole.

« L’INTÉRÊT ET LA FORCED’UNE INTERCOMMUNALITÉ»

’intérêt et laforce d’une in-tercommuna-lité c’est defaire plus, de

faire mieux, que ce que noscommunes faisaient seules ;c’est de renforcer la solida-rité entre ces mêmes com-munes, sans en déposséderaucune mais au contraire enredistribuant les dotationssupplémentaires dont l’Etatnous fait bénéficier ; c’est decréer de grands équipe-ments (Zénith, Aquapolis,pont sur la Vienne, Voie deLiaison Nord, vélodrome),qui n’auraient jamais vu lejour si une commune seuleavait dû les financer.

L’intérêt et la force d’uneintercommunalité, c’estaussi de réfléchir à l’intérêtglobal, en dépassant lesseules frontières munici-pales. Notre communautéd’agglomération existe pouret par ses communes, elleest animée par les maires etles élus municipaux quicomposent le conseil com-munautaire. Elle n’est doncpas et ne saurait être un es-pace de querelles politi-ciennes ou une structuredéconnectée des réalitéscitoyennes, comme certainstentent de le faire croire.L’esprit de la coopérationintercommunale, c’estd’abord l’unité et nous sau-rons, s’il le faut, être uni-taires pour deux !Au cours des mois écoulés,

le débat sur la communautéurbaine a pris une grandeimportance, car l’enjeu étaitessentiel. Il l’est toujoursmême si l’échéance decette évolution est repous-

sée. Nous prenons acte dela décision qui a été prisepar les élus de la majorité dela Ville de Limoges. Nous laregrettons, mais nous larespectons, à défaut de lacomprendre, car c’est aussicela la démocratie.

Mais c’est avec une déter-mination intacte que nousallons continuer à travailler,pour vous, aux grandeséchéances des mois et desannées à venir : l’intégrationde Chaptelat, 20e communede l’Agglo, l’achèvement duvélodrome communautairede Bonnac-la-Côte, lapoursuite des programmesde rénovation urbaine, lamodernisation de notre ré-seau de transports, le sou-tien à l’innovation enprofitant notamment del’accélération donnée par lalabellisation ‘’French Tech’’ou encore le renforcementdes infrastructures numé-riques dans les communes,pour vous permettre de dis-poser, le plus vite possible,du haut débit.

Même si nous ne pourronspas bénéficier dès l’an pro-chain des moyens financierssupplémentaires que nousaurait offert le passage encommunauté urbaine, nouscontinuerons à nous battrepour renforcer la desserteaéroportuaire, ferroviaire,routière, de notre agglo. C’est bien là notre engage-

ment : être toujours au ser-vice des usagers et descitoyens, tout en préparantl’avenir d’une intercommu-nalité plus forte, plus at-tractive, mieux préparéepour relever les défis de de-main.

L

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le défi

Passage en Communauté urbaine : pourquoi il va peut-être falloir patienter

Tout était pourtant bienparti, depuis l’élabora-tion du Contrat de cohé-sion territoriale, dès

2015, puis le séminaire organiséen mai dernier à ESTER, en pré-sence de la secrétaire d’Etat auxcollectivités Estelle Grellier,jusqu’à la rencontre proposée àtous les élus des communes duterritoire le 5 novembre àl’Aquapolis (lire ci-après) enpassant par de nombreuses réu-nions de concertation sur tousles sujets. Tout était prêt pourque la communauté d’agglomé-ration Limoges Métropole entre,dès le 1er janvier 2017, dans leclub des communautés ur-baines. Et pour qu’elle puisse

bénéficier, par là-même, aussibien d’un statut nettement plusavantageux au cœur de la nou-velle grande Région que de do-tations de l’Etat significatives -3,4 millions d’euros supplémen-taires par an - pour conduire denouveaux projets. Sauf que la querelle politique a

ses raisons, parfois, que la rai-son ignore : s’estimant insuffi-samment associée au processuset critiquant le modus operandichoisi par l’Agglo, la Ville de Li-moges (*) a décidé de votercontre le passage en CU.

Une lettre ouverte du président et de 17 maires

Une décision que le présidentde l’Agglo mais aussi les élusdes autres communes avouentavoir du mal à comprendre.Dans une lettre ouverte adres-

sée au maire de Limoges, àquelques heures du vote, ilsvoulaient encore croire que lamajorité du conseil municipal deLimoges allait changer d’avis,pour le bien commun. «Commevous, nous nous sommes enga-

La Ville de Limoges a dé-cidé de s’opposer au pro-jet de passage enCommunauté urbaine. Amoins d’un changementd’avis de dernière mi-nute, il faudra attendrepour voir l‘Agglo devenirune C.U...

Les maires des communes entourent le président devant l’hôtel de Ville de Limoges avant la remise de la lettre ouverte au maire.

gés, devant les citoyens quinous ont élus le 31 mars 2014, àdévelopper nos communes, àaméliorer les services rendusaux habitants, à renforcer l’at-tractivité et l’emploi», expli-quent ainsi les maires de 17 des19 communes de l’Agglo (hormisLimoges et Couzeix) qui aver-tissent que cette délibérationnégative «va réduire à néantdes mois de travail, de prépara-tion, de concertation, d'infor-mation. Elle va mettre fin à unepériode de réflexion construc-tive menée au sein de groupesde travail associant tous les élus(...) et réactiver des querellesstériles qui exaspèrent au-jourd’hui la population».

Mais le message n’a pas étéentendu. Et le vote a bien éténégatif.Pour autant, la CU n’est pas en-

terrée, bien entendu. Elle estsimplement repoussée, au mini-mum d’un an... tout comme lesprojets et les évolutions qui au-raient pu être mis en branle dèsle début de l’année : aide au dé-veloppement de la rechercheuniversitaire, à l’enseignement,aux structures aéroportuaires,routières et numériques...

Un soutien massifLe président de l’Agglo et les

élus de la majorité espèrent bienencore convaincre la Ville de Li-moges qu’il est urgent de réali-ser la transformation en CU.

Les conseillers communau-taires, dans une motion votée àl’unanimité mais en l’absencedes élus de la majorité de la Villede Limoges (qui ont boycotté laséance du 16 novembre), ontdemandé avec force que la

PLUS D’INFOS

Pour télécharger tous les documents en lien avec la Commun-bauté urbaine, rendez-vous : - sur le site web : communaute-urbaine.agglo-limoges.fr- sur Facebook www.facebook.com/CULimogesmetropole/

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le défi

idées reçues, inquiétudes : la c.U en 7 questions1- La CU, c’est vraiment si urgent ?C’est vrai que la loi permet la transformation en CUjusqu’au 31 décembre 2019. Mais plus le passage enCU interviendra tôt, plus les ditations d’Etat qui ysont associées seront versées tôt et les projetspourront se mettre en place.

2- Et ça rapporte de passer en CU ?Eh bien oui ! La Dotation Globale de Fonctionne-ment (DGF) qui est la subvention donnée par l’Etatà l’Agglo doit augmenter de 3,4 millions d’euros paran en cas de passage en CU. Proportionnellementau budget de l’Agglo, disons que si vous gagnez en-viron 4.000 euros par mois, ça fait à peu prèscomme si on vous donnait un chèque de 500 eurospar an. Ajoutons que si l’Agglo reste agglo, elle per-dra environ 500.000 euros de dotation annuellesoit un «manque à gagner» total de près de 4 mil-lions. C’est donc comme si, au lieu d’avoir un chèquede 500 euros, on vous demandait d’en faire un de100 euros... Dans l’histoire, vous auriez donc unmanque à gagner de 600 euros !

3- Mais pour quoi faire ?Ces 3,4 millions permettront de financer de nou-veaux services : développement du haut débit,bornes de recharge de véhicules électriques, infra-structures routières (RN147) et aéroportuaires, sou-tien à l’enseignement supérieur et à la recherche ouencore contribution à la transition énergétique.

4 - Et pour l’emploi, ça change quoi ? Limoges Métropole sera au même rang que Saint-Etienne par exemple. Cette nouvelle visibilité inci-

tera plus facilement les entreprises et les popula-tions à venir s’installer sur le territoire, avec à la clédes créations d’emploi.

5 - Mais mes impôts vont augmenter ?Non. Les taux des impôts locaux votés par LimogesMétropole (taxe d’habitation et taxes foncières)sont stables depuis 2010 et le resteront, même pourle foncier bâti qui est à zéro, c’est un engagementferme du président et des élus.

6- Mais les maires, ils ne serviront plus à rien ?Bien sûr que si ! Les communes et les élus munici-paux resteront toujours vo interlocuteurs privilé-giés, quelles que soient leurs demandes. L’état civil,la petite enfance, la culture, le sport, la jeunesse, lesoutien à la vie associative, notamment, seronttoujours de la compétence des communes. Et puistous les maires auront la possibilité de se réunirpour donner leur avis sur les projets grâce à la«conférence des maires» coprésidée par le prési-dent de l’Agglo et par le maire de la Ville de Li-moges.

7 - Et nous, les citoyens, on pourra dire ce qu’onen pense de tous ces projets ?Absolument et ça, c’est nouveau. Il y aura un «pro-jet de territoire» établi à partir du «contrat de co-hésion territoriale», un document qui a été élaboréet signé en 2015 avec la Région et qui va être sou-mis à la «concertation citoyenne» : il y aura unconseil de développement et un conseil de la vie ci-toyenne avec des représentants de la société civileet tous les partenaires institutionnels.

ville-centre revoit sa position inextremis. Le conseil municipalde Limoges a en effet jusqu'au19 décembre pour se prononcersur cette transformation encommunauté urbaine : « Pour leprogrès, pour l’avenir de notreensemble intercommunal, leconseil communautaire appelleles élus de Limoges à reconsidé-rer leur position et à délibérerfavorablement, lors de la pro-chaine réunion du conseil muni-cipal prévue en décembre».

Histoire aussi d‘être en phaseavec le souhait exprimé à ce jourpar 17 des 19 communes de l’Ag-glo, ainsi que la future « petitenouvelle » Chaptelat, mais aussipar de nombreuses personnali-tés politiques et les représen-tants de l’Université, du CHU, duCESER de la CRCI ou encore dela Chambre d’Agriculture...

(*) La Ville de Limoges a pouvoir deblocage sur cette question car ellereprésente plus de la moitié des ha-bitants du territoire

C’est l’un des reprochesfaits par le maire et lesélus de la majorité de

la Ville de Limoges et qui ontjustifié notamment la délibéra-tion négative du 16 novembre :la majorité de l’Agglo auraitplanché quasi « en solo» sur leprojet de communauté ur-baine. A l’Agglo, on s‘avoue à lafois surpris et blessé par cesdéclarations. La Ville centreaurait-elle pu être davantageassociée au processus ? Sansdoute, on peut toujours mieuxfaire. Mais la volonté de tra-vailler de concert, au-delà desdifférences politiques, a ce-pendant été bien réelle. Jugez par vous même :- Réunions mensuelles organi-sées entre le président de l’Ag-gloe et le maire de Limoges.- Séminaire de mai 2016 enprésence du maire de Limoges,qui s’est exprimé en tribune, demême que Charles-Eric Lemai-gnen, président de l’Associa-tion des communautés de

France et de l’agglo d’Orléans,et membre... des Républicains. - Délibérations à étudier encommission, en bureau com-munautaire puis à voter àchaque conseil communau-taire depuis le mois de mai. - Installation d'une conférencedes maires dont le maire de laville de Limoges... a refusé lacoprésidence. - Quatre groupes de travail-créés tous co-présidés par unélu de Limoges et par un élu fa-vorable à la CU (Couzeix, Ver-neuil, Isle, Le Palais). - La Ville de Limoges systéma-tiquement associée lors desréunions de travail sur le PlanLocal d’Urbanisme Intercom-munal coprésidé par un adjointau maire de Limoges. - Les élus de Limoges et Cou-zeix ont bien sûr été invités àtoutes les réunions organiséessur la CU...

Concernant le Pacte degouvernance qui n’offriraitpas la garantie d’une réelle

coopération : là encore, dansles rangs de la majorité de l’Ag-glo, on reste perplexe. Nonseulement l’avant- projet a étémis à disposition des élus de-puis début septembre mais enplus, il prévoit un renforcementdu rôle des maires et des com-munes : instauration d’uneconférence permanente desmaires, mise en place de revuescommunales de projet une foispar an.

Enfin, lors des groupes detravail sur le pacte de gouver-nance, plusieurs amendementsdemandés par des élus de Li-moges et Couzeix ont étéadoptés : rappel du rôle essen-tiel des communes dans lepréambule, ajout d'un principefondateur sur la transparencedans l'information des élus etl'accès aux données notam-ment financières, instaurationd'une « alerte communale »(sur un projet communautaireconcernant la commune)...

La ville de Limoges a-t-elle été associée ?

Ils disent OUIn Les maires de 17 com-munes de l’Agglo (hormisLimoges et Couzeix) + lamaire de Chaptelat.

n Huguette Tortosa,conseillère régionale.

n Jean-Claude Leblois, pré-sident du conseil départe-mental de Haute-Vienne.

n Marie-Françoise Perol-Du-mont, sénatrice de la Haute-Vienne et présidente duconseil de surveillance duCHU de Limoges.

n Marc Giacomini, présidentde la chambre régionale decommerce et d’industrie duLimousin.

n Jean-Pierre Limousin, pré-sident du Conseil écono-mique, social etenvironemental NouvelleAquitaine.

n Jean-Michel Delage, prési-dent de la chambre d’agri-culture de Haute-Vienne.

Témoignages vidéos à re-trouver, parmi d’autres, surwww.facebook.com/CULimo-gesmetropole/

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l’actu

Et aussi...

Bienvenue à la commune de Chaptelat

Après Verneuil-sur-Vienneet Couzeix, Chaptelatsera donc la troisièmecommune à rejoindre le

« club » des communes fonda-trices de Limoges Métropole en2004. Une décision prise par lepréfet et mise en œuvre en untemps record par les services del’Agglo qui ont dû travailler surplusieurs fronts : volet financier,volet transfert de compétences,volet transfert de personnels ouencore volet gouvernance. Carbien entendu, la commune dispo-sera d’une représentation (unélu) au sein de l’assemblée com-munautaire.Au-delà de ces considérations

« techniques », l’arrivée de Chap-telat portera la population duterritoire de l’Agglo à plus de208.000 habitants et les habi-tants de la commune vont béné-ficier de nombreux servicessupplémentaires qui correspon-dent aux compétences et do-maines d’action de LimogesMétropole.

1/ TransportsPas de changement en janvier,

les services de transports étantorganisés selon un planning an-nuel. Ainsi, de janvier à août, l’Ag-glo continuera à déléguer leservice au conseil départemental(RDTHV-La Haute-Vienne encar), à l'identique de ce qui existeactuellement. A partir de sep-tembre 2017, les habitants deChaptelat bénéficeront d’unedesserte en transports urbainsnettement améliorée qui va êtreréfléchie avec les élus de la com-mune et qui sera ensuite assuréepar la STCLM. Côté transportsscolaires, des circuits effectuéspar des véhicules adaptés, avecla présence d'accompagnateurs,seront mis en place : informations

aux familles pour les inscriptionsà compter du mois de mai 2017.

2/ Collecte des déchetsSi les habitants de Chaptelat,

déjà dotés par la commune,conserveront leurs bacs verts etbleus, il y aura des modificationssur les horaires de collecte. Lacollecte du bac vert (ordures mé-nagères) aura lieu le lundi matin(de 5 h à 12 h) et il faudra sortir lesbacs la veille au soir. La collectedu bac bleu (collecte sélective)est prévue le jeudi des semainesimpaires mais, dès le 2 janvier, de13 h à 20 h (sortir les bacs le matinmême). Un nouveau service decollecte des encombrants seramis en place une fois par trimes-tre pour les personnes ne pou-vant se déplacer en déchèteries :enregistrement à la mairie (2e

mardi des mois de janvier, avril,juillet et octobre, démarragepossible le 11 avril). Autre nou-veauté : des points d'apport vo-lontaires supplémentaires pour lacollecte du verre et des piles.

3/ DéchèteriesL’entrée dans l’Agglo permet-

tra aux Catalacois d’avoir accèsaux 11 déchèteries communau-taires (horaires 9 h-12 h 30 et14 h-18 h). Les plus proches deChaptelat sont celles de la rueLebon à Limoges (ouvert tous lesjours sauf jeudi), de Couzeix

Taxes. Pour la Taxe d'Enlèvementdes Ordures Ménagères, harmo-nisation à la baisse pour rejoindrele taux des 18 communes de l’Ag-glo hors Limoges. Pour l’assainis-sement, pas d’augmentation de laredevance entre 2016 et 2017.Habitat. L'Agglo pourra inciter et

co-financer la construction de lo-gements sociaux, dont une partieadaptés à l'âge et au handicapInsertion. Accès au Plan LocalPour l’Insertion et l’Emploi (PLIE)pour les personnes qui ont desdifficultés à trouver un emploi demanière autonome

Le 1er janvier 2017, Chap-telat deviendra la ving-tième commune de laLimoges Métropole. Uneintégration qui va offriraux habitants de la com-mune de nombreux ser-vices.

La commune de Chaptelat : près de 2.000 habitantset un riche patrimoine historique, dont l’église Saint-Eloi, classée.

(mardi, jeudi, vendredi et samedi)et Rilhac-Rancon (lundi, jeudiaprès midi et samedi). Lors dupremier passage, se munir d'unjustificatif de domicile de moinsde trois mois et d'une pièced'identité.

4/ Développement durable

En devenant membre de l’Ag-glo, les habitants de la communepourront bénéficier de plusieursservices liés à la politique de ré-duction des déchets : - Composteur individuel gratuitsous condition de dimensionnentdu bac vert- Prêt gratuit de broyeurs élec-triques pour les déchets verts (àrécupérer à la direction de la pro-preté avenue Baudin à Limoges) - Prestation de broyage desbranches à domicile : 15 € /heure- Subventions à l'achat depoules, poulaillers, tondeusesmulching

5/ AssainissementL’Agglo sera désormais l’in-

terlocuteur des habitants pourles demandes de réalisation debranchement d'assainissementdans le cadre d'un projet deconstruction, le Service Publicd'Assainissement Non Collectif(SPANC), la gestion des facturesd'eau et d'assainissement, toutedemande d'interventions (bou-chage, odeurs, infiltrations, inon-dations, pollutions, ...). Contact,du lundi au vendredi de 8 h 30 à12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h :05.55.45.62.36 (en dehors de ceshoraires, astreinte 24h/24 au05.55. 45.79.00

Par ailleurs, l’Agglo va procé-der à une mise aux normes im-portante des équipementsd'assainissement en 2017 et2018.

+ d’info : Limoges Métropole,19 rue Palissy à Limoges etwww.agglo-limoges.fr

l’actu

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l’agglo installée rue palissy

LE 24 octobre, l'accueil etles services précédem-ment installés au64 avenue Georges-

Dumas ont été transférés au 19rue Bernard-Palissy : la direc-tion générale, le cabinet duprésident et le pôle ‘’res-sources’’ (ressources hu-maines, finances,informatique, assemblées etaffaires communautaires).

La direction de la communi-cation, la direction des affairesjuridiques et les directions duPôle développement (déve-loppement économique, poli-

Le siège administratif del’Agglo est désormais ins-tallé au 19, rue Bernard-Palissy, à Limoges : deslocaux mieux adaptéspour mieux vous accueil-lir et vous servir.

tique de la ville, politiques so-ciales habitat-insertion, déve-loppement territorial etaménagement de l'espace) dé-ménageront en janvier dansl’autre aile du bâtiment, encours d’achèvement.Bien entendu, il reste quelques

ajustements, mais le nouveausiège de l’Agglo est parfaite-ment opérationnel. « Pour lesagents, ce sont des conditionsde travail grandement amélio-rées, la cohésion entre leséquipes mieux assurée. Pour lepublic, c'est la possibilité d'ac-céder plus facilement et rapi-dement aux différents services

grâce à un accueil unique »,s’est réjoui le président GérardVandenbroucke.

Gain économiqueet énergétique

Le déménagement de l’Aggloa aussi permis à la fois un gainéconomique en rassemblantplusieurs sites sur un seul et enréduisant donc le nombre deloyers payés par l’EPCI (*) et ungain écologique et énergétique(isolation thermique, brise-so-leil, menuiseries à rupture ther-mique, ventilation double flux,calorifugeage des gaines et ca-nalisations, régulation intelli-

gente des installations tech-niques...) avec un gain énergé-tique de 67,32 % et uneréduction des gaz à effet deserre.

(*) Le bâtiment a coûté950.000 euros, les travaux3 M d’euros, dont il faut déduire797.310 euros de subventions.Un emprunt sur 20 ans pour fi-nancer l'ensemble génère uneannuité de 190.000 euros. Li-moges Métropole payait envi-ron 300.000 euros de loyers.L’acquisition fera donc écono-miser 100.000 euros par an.

Les élus découvrent l’accueil du nouveau siège de l’Agglo.

en plus..._ Les numéros de téléphone de vos interlo-cuteurs habituels restent inchangés. Standard : 05.55.45.79.00._ Les adresses de la direction de la propreté(86-88 avenue Baudin) et de la directiondes travaux et infrastructures (32-34 rueFerdinand-Buisson) restent inchangées._ Jusqu’à la mi-janvier, la direction du dé-veloppement économique est basée àESTER, ainsi que la Direction du développe-ment des politiques sociales ; la direction dela communication au 60 avenue Georges-Dumas et la direction des affaires juri-diques et du patrimoine au 33 boulevardLouis-Blanc. Derrière la façade en cours de finition, les services de l’Agglo travaillent.

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le développement

ESTER renforcesa visibilité à l’international

DU lundi 19 au jeudi 22septembre, GastonChassain, vice-prési-dent de Limoges Mé-

tropole en charge dudéveloppement économique etvice-président d’ESTER, et Fa-brice Parmentier-Lesage, délé-gué général d’ESTER, ontparticipé à Moscou, en Russie,au 33e Congrès international del’IASP, le réseau mondial destechnopoles et lieux d’innova-tion.

L’édition 2016 de cet événe-ment a accueilli 1.600 visiteursvenus de 64 pays, et réuni67 intervenants. Durant ces

quatre journées, Gaston Chas-sain et Fabrice Parmentier-Le-sage ont d’abord visité troistechnopoles de la région deMoscou, où ils ont eu l’opportu-nité de rencontrer des chefsd’entreprises et des porteurs deprojets. Ils ont ensuite assistéaux différentes séances plé-nières avec, cette année, lathématique des talents au cen-tre des débats. La qualité des interventions et

la richesse de leurs nombreuxéchanges avec des profession-nels de l’innovation du mondeentier, notamment le directeurde Technopolis à Moscou ou

Limoges Métropole etESTER Technopoleétaient représentées aucongrès mondial des ac-teurs de l’innovation, àMoscou en septembredernier.

celui de The Innovation Hub enAfrique du Sud, leur ont permisd’étayer leurs réflexions quantà de futures évolutions d’ES-

TER. En effet, celle-ci ne doitcesser de s’adapter aux nou-veaux besoins des entrepriseset des porteurs de projets.

A propos de l’IASP...Fondée en 1984, l’IASP (International association of scienceparks and areas of innovation) est le réseau mondial des tech-nopoles et lieux d’innovation. Avec 385 adhérents issus de73 pays et représentant 142.000 entreprises, l’IASP fédère lesprofessionnels de l'innovation à travers le monde entier, afind’encourager les mises en réseaux et les synergies entre sesmembres. L’IASP contribue au développement de l'économiemondiale en favorisant l’amélioration de la compétitivité des en-treprises, ainsi que les transferts de connaissances et de tech-nologies. Elle assure également la promotion de l'innovation etde l'esprit d'entreprise.

life design sonoreEn partenariat avec Innov’SA, fabricant français

spécialisé en mobilier thérapeutique, l’entrepriseLife Design Sonore, installée à ESTER, a développél’oreiller connecté ‘’Hifinnov’’, qui intègre la tech-nologie sonore New’ee®. Grâce à lui, plus besoin nide casque, ni d’augmenter le volume pour bien en-tendre. Restitué de façon homogène et immersiveau travers de la têtière, le volume sonore peut êtreréduit d’au moins 20 décibels, tout en garantissantune excellente qualité d’écoute. Il sera commercia-lisé dans les prochaines semaines en pharmacie.

en brefUn an après son lancement, COdeMA-

KER, l’espace dédié à la co-conceptionau sein de la Technopole ESTER, affichecomplet. Objets innovants à co-élaboreret formations à la co-conception, la de-mande se confirme : 17 projets dans les3 mois à venir !Des entreprises de toutes tailles et detous secteurs, des institutions ou bienencore des établissements de l’enseigne-ment supérieur recourent à ses services.COdeMAKER aborde des thématiquestrès variées, telles que la recherche de

pistes de diversification, l’optimisation deproduits et d’organisation, l’identificationde nouveaux usages, le management del’innovation, mais aussi le développe-ment de la relation client. En bref, tousprojets susceptibles de s’enrichir dubrassage des compétences, de regardsneufs et d’expertises, puis de tests avecles usagers et les prescripteurs.

Un projet à proposer pour 2017 ?Contactez Chantal Colas :chantal.colas@unilim.fr

codemaker : bilan très positif un an après

Gaston Chassain et Fabrice Parmentier-Lesage au congrès de l’IASP à Moscou.

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les transports

« des évolutions nécessairespour s’adapter à tous les modes de vie »

VOUS êtes le prési-dent de la STCLM,une «machine» im-pressionnante, au

savoir-faire reconnu depuislongtemps…

« En effet, la STCLM, sociétéd’économie mixte dont l’Aggloest l’actionnaire principale,existe depuis 1987. Elle estl’opérateur de transport surnotre périmètre, avec une dé-légation de service publiccontractualisée jusqu’au 31décembre 2018. J’ai trouvé enarrivant des équipes soudées,dynamiques, ambitieuses.L’envie d’assumer une missionà destination des habitants del’agglo est quotidienne dansl’esprit de ses 345 employés.Pour rappel, les 82 bus et 31trolleybus ont parcouru 5 mil-lions de kilomètres, avec unrecord de fréquentation deplus de 15 millions de voya-geurs en 2015. J’ai aussi dé-couvert une entreprisecertifiée ISO 9001 et 14001pour laquelle l’engagementqualitatif n’est pas un vainmot. J’en veux pour preuve lesrésultats des dernières en-quêtes avec 91% de clients sa-tisfaits ».

Jean-Paul Duret, 4e vice-président de Li-moges Métropole, est également présidentde la STCLM, Société des transports encommun de Limoges Métropole. Il revientsur les évolutions récentes qui vont per-mettre la mise en œuvre des grands pro-jets de l’Agglo en matière de transports encommun

La rentrée a été assez«chargée» pour la STCLMavec les nouvelles des-sertes, les nouveaux tarifs :c’est une sorte de renou-veau qui s’amorce ?

« On peut parler de renou-veau mais je préfère parlerd’évolutions notables. LaSTCLM est désireuse d’ac-compagner son autorité orga-nisatrice, l’Agglo. Soucieusede proposer une offre detransport toujours plus inté-ressante et de répondre auxbesoins en déplacement deshabitants des communes de ladeuxième couronne, LimogesMétropole a proposé de nou-velles lignes express et, encomplément, une évolution duservice de transport à la de-mande Télobus. Les lignes ex-press desservent en 15 à 25minutes les communes deVeyrac et Verneuil pour laLigne express 1, et les com-munes d’Aureil et Eyjeaux pourla Ligne express 2.

Mais la grande nouveauté decette rentrée demeure l’évo-lution de la grille tarifaire sou-haitée par les élus de l’Agglo.Les tarifs proposés sont dés-ormais parmi les moins chers

de France. Par exemple, le tarifannuel à destination desmoins de 26 ans, donc pour lesétudiants et les jeunes sala-riés, est à seulement 90 euros.Toujours dans un objectif decohésion sociale et d’égalité,la gratuité a été conservéepour nos aînés suivant des cri-tères de ressources. Enfin,pour la première fois dansl’Hexagone, l’Agglo et laSTCLM proposent un titreunique : le titre Sésame. Pour340 euros par an, il permet àson détenteur de voyagertoute l’année mais aussi de leprêter à un membre de sa fa-mille, à un ami,… Ce titre flexi-ble s’adapte aux évolutions denos modes de vie ainsi qu’auxfamilles.Enfin, la STCLM a fait évoluer

son site internet, qui est plusergonomique, rapide et intui-tif. Il est également adapté auxsmartphones et aux tablettes.Celles-ci peuvent aussi servirà télécharger l’applicationgratuite Smartpress pouravoir accès à une base de ma-gazines récents ».

Quels pourraient être lesprojets phares de la STCLMdans les années à venir ?

« Les projets sont et vont êtrenombreux afin de répondreaux besoins en déplacementdes habitants de l’agglo. Celaconcerne aussi bien l’offre dedessertes que, par exemple, latransition énergétique.

La STCLM va ainsi travailleren étroite collaboration avecle service des transports del’Agglo pour la création delignes de bus à haut niveau deservice (BHNS). Ce terme dé-signe des lignes de bus circu-lant sur des voies dédiées etdesservant des pôles impor-tants en terme de flux : deszones démographiquesdenses, des pôles d’attracti-vité (loisirs, travail, activitéscommerciales,…). Attentif à lapréservation de notre envi-ronnement, le service destransports de Limoges Métro-pole étudie actuellement,avec la STCLM, la possibilité àmoyen terme d’orienter sesinvestissements en véhiculesvers des énergies ‘’propres’’ etd’avenir comme le gaz oul’électricité.Nous envisageons également

la création d’un deuxièmedépôt, car l’espace est désor-mais contraint au Clos-Mo-reau, siège de la STCLM ».

l’interview

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l’assainissement

Peyrilhac : l’assainissement

LE village de Conoredispose aujourd’huid'un réseau unitaired'assainissement col-

lectif. Celui-ci achemine ac-tuellement les eaux uséesdirectement dans le milieunaturel, dans un fossé le longde la RN n°147. Pas vraimentidéal. Par ailleurs, un diag-nostic du réseau a permis demettre en évidence la vétusté

Le chantier est exem-plaire de ce que peutfaire l’Agglo dans le do-maine de l’assainisse-ment. Pour le village deConore, en bord deRN147, les équipes de Li-moges Métropole vontcréer un réseau completet implanter une stationd’épuration.

de certaines parties qui doi-vent donc être réhabilitées.C’est aussi l’occasion pour yimplanter une station de trai-tement d’eaux usées de type« filtres plantés de roseaux ». Ces opérations, qui viennent

de débuter et dont les deuxparties seront réalisées enparallèle, vont durer au totalquatre mois et coûter644.578 euros, financés à35% par Limoges Métropole,25% par le Conseil départe-

mental de la Haute-Vienne et40% par l’agence de l’eauLoire-Bretagne.

A Peyrilhac, le village deConore aura donc son nou-veau réseau d’assainisse-ment en février prochain.

La station de Conore prendra modèle sur celle de La Gautaud,à Veyrac, et ses filtres plantés de roseaux (photo archives).

«IL s’agit là d’un cas typique, sur un sec-teur relativement aggloméré avec ma-joritairement de l’habitat ancien non

équipé en assainissement collectif. Une urbani-sation où les conditions de mise à niveau de l’as-sainissement individuel par les particulierss’avèrent délicates en raison de la petite taille etde l’imbrication des unités foncières en bordured’une voie de circulation importante et en amontd’une vallée.C’est un secteur diagnostiqué et jugé prioritaire

lors de l’élaboration du zonage communautaired’assainissement, qui, après études (faisabilitéet choix de la solution technique par les servicesde la direction de l’assainissement) sera traité.Il s’agit de solutionner les risques liés aux rejets

des eaux usées (contenant des polluants, essen-tiellement de la matière organique, de l’azote etdu phosphore) des habitations et des eaux plu-

viales : préserver les milieux naturels et la biodi-versité en poursuivant la protection et la restau-ration des sites, des écosystèmes aquatiques etdes zones humides ainsi que des espaces natu-rels riverains. La prise en compte impérative des impacts sur

la salubrité publique, de la préservation de l’en-vironnement et des milieux, des enjeux écono-miques comme sur chaque dossier, amène à lasolution retenue qui apportera aux résidants etautres usagers une qualité de vie supplémen-taire.

Limoges Métropole, dans le cas de Conore, afait le choix d’une gestion rigoureuse d’un bud-get annexe en régie, avec des solutions durableset efficientes d’un point de vue technique, éco-nomique, environnemental, qui sont la garantiedu meilleur rapport qualité/prix du service auxusagers ».

la parole aux élus

« la station de conore-peyrilhac :un chantier d’importance qui débute »

Claude Brunaud, 6e vice-présidentde Limoges Métropole,en chargede l’assainissementet des eaux pluviales.

11

l’assainissement

revu et corrigé à ConoreLa circulation à Conore et surla RN 147 pendant les travaux

Lors de la première phase du chantier (la réhabi-litation du réseau existant), les travaux serontréalisés dans un premier temps sur la RN 147, pardemi-chaussée, avec alternat de circulation et laneutralisation de la voie dans le sens Bellac-Li-moges. Dans un second temps, ils seront réaliséssur la RD 206 et l’impasse de l’Ancienne Epicerieavec fermeture (sauf accès riverains) et plan dedéviation de la RD 206 par le bourg de Peyrilhacet la RD 128 vers la RN 147. Enfin, dans un troi-sième temps les travaux de remplacement ducollecteur d’assainissement nécessiteront la fer-meture des voies (sauf accès riverains) suivantl’avancement du chantier, mais avec des possi-bilités de circuits de déviation dans le centre duvillage.

Dans la deuxième phase du chantier (la construc-tion de la station d’épuration des eaux usées), lestravaux seront réalisés par demi-chaussée avecalternat de circulation et neutralisation de laRN 147 dans le sens Bellac-Limoges.

1. Réhabilitationdu réseau

Il s’agit d’abord de la reprisedes collecteurs et branche-ments unitaires d’assainisse-ment collectif de certainssecteurs du bourg, dont l’étatest dégradé, de la création denouveaux branchements pourla desserte de nouvelles habi-tations (au total 42 branche-ments ainsi que 20 ouvrages decollecte des eaux pluviales) etde la création d’une extensiondu réseau de collecte des eauxusées dans le secteur nord-ouest du bourg pour la desserted’habitations existantes maisactuellement en assainisse-ment autonome.

Coût :344.817 euros TTC

Durée prévisionnelledes travaux : 4 mois

2. Création d’une stationd’épuration

Le choix a été fait, comme auvillage de La Gautaud à Veyrac,en 2014, de construire une sta-tion d’épuration par filtresplantés de roseaux à deuxétages, et complétée par untraitement d’appoint. Une solu-tion très moderne, naturelle etdonc écologique, mais égale-ment parfaitement efficace,permettant de traiter une pol-lution théorique d’eaux uséesde 140 « équivalents habi-tants » à moyen terme et évo-lutive à 190 « équivalentshabitants » à long terme afin defaire face à une éventuelle ur-banisation future.

Coût :299.761 euros TTC

Durée prévisionnelledes travaux : 4 mois

12

l’assainissement

Ce sera le cas à Conore pour la Glayeule, qui re-tiendra toute l’attention des équipes de LimogesMétropole, mais elle n’est pas la seule à bénéficierde la bienveillance de l’Agglo. Au titre de sa com-pétence ‘’Aménagement et entretien des bergesde rivières’’, en effet, Limoges Métropole assuredifférentes missions sur les cours d’eau du terri-toire communautaire. Celles-ci peuvent être en-gagées dans le cadre de Contrats territoriauxsignés avec l’Agence de l’Eau Loire Bretagne et laRégion Nouvelle Aquitaine, qui apportent un im-portant soutien financier pendant une durée decinq ans.Limoges Métropole met notamment en œuvre unsuivi à long terme de la qualité de l’eau des ri-

vières. Chaque année, depuis près de 10 ans, descampagnes de mesures physiques, chimiques etbiologiques sont réalisées sur plus de 26 points deprélèvements répartis sur tous les principauxcours d’eau du territoire communautaire. Ce suivisert à évaluer l’impact des activités humaines surnos rivières, mais aussi les effets de la politiquesenvironnementale de la Collectivité (traitementdes eaux usées, restauration des berges, enlève-ments d’embâcles…).D’importants travaux sont également réaliséschaque année par Limoges Métropole pour res-taurer la qualité écologique des milieux aqua-tiques et des zones humides. A titre d’exemple, leruisseau du Rat, situé sur la commune de Condat,a fait l’objet d’une opération de ‘’renaturation’’ deson lit, qui avait été entièrement dégradé par lasuccession de crues soudaines et violentes cesdernières années.Enfin, Limoges Métropole développe des actionsde communication et de sensibilisation auprès desadministrés. Une « malle pédagogique » destinéeaux enseignants des écoles primaires sera pro-chainement disponible. Avec cet outil, ils pourrontorganiser avec leurs élèves des expériences et desjeux éducatifs pour mieux comprendre le fonc-tionnement des écosystèmes aquatiques et la né-cessité de les préserver.

rivières et milieux aquatiques : une attention permanente

Un contrat du mêmetype est en cours surl’Aurence (avec dé-

viation notamment dulac d’Uzurat) et l’Au-

zette jusqu’au 2 novembre 2017.

Un autre contrat doitégalement être signé

dans les prochainessemaines

pour la Valoine.

en +Le ruisseau du Rat, à Condat.

LES stations de traitementdes eaux usées ont pourvocation de préserver la

qualité et la biodiversité desmilieux aquatiques récepteurs.

A ce titre, la régie d’exploita-tion communautaire de l’assai-nissement a pour obligation derespecter des niveaux de rejetsdans les cours d’eau, définispar cinq paramètres détermi-nants qui caractérisent la pol-lution des eaux, que sont lademande chimique en oxygène(DCO), la demande biologiqueen oxygène à 5 jours (DBO5),les matières en suspension(MES), l’azote global, et lephosphore total.

Ainsi, la station d’épurationprincipale de Limoges Métro-pole, située rue de Nexon à Li-moges, permet de protéger laVienne des phénomènes d’eu-trophisation (*), qui pourraientsurvenir si les quantités de ma-tières organiques, et notam-ment d’azote et de phosphore

rejetées n’étaient pas maîtri-sées.

Des performancesreconnues

Depuis sa modernisation enfévrier 2000, la station a tou-jours obtenu des rendementsd’épuration très satisfaisants,de sorte que les flux des para-mètres rejetés précités onttoujours été très largement in-férieurs aux normes euro-péennes. A titre d’exemple, lerendement d’épuration de laDBO5 avoisine chaque annéeles 99%, ce qui signifie que leniveau de rejet en charge pol-luante organique biodégrada-ble représente 1% du flux depollution entrant sur la stationpar le réseau d’assainissement.

Les performances de la sta-tion d’épuration, reconnuesdepuis sa modernisation, ontainsi eu un effet bénéfique surla qualité biologique de l’eau dela Vienne, évaluée notamment

les bénéfices de l’épuration des eaux usées

par l’Indice biologique globalnormalisé (IBGN) chaqueannée. Il a ainsi été constatéune amélioration sensible decet indice, qui est passé d’unenote de 13 à 18 sur 20, entre2000 et 2015.Les performances des stations

d’épuration constituent decette manière un enjeu écolo-gique majeur pour la préserva-

tion des milieux aquatiques ré-cepteurs.

(*) Eutrophisation : d’origine natu-relle ou du fait des activités hu-maines, elle est le processus par lelequel les nutriments, tels quel’azote, le phosphore ou la matièreorganique s’accumulent dans le mi-lieu aquatique, en participant à ladégradation de sa qualité et de sabiodiversité.

Station d’épuration de Limoges (Photo N.C.)

13

le tri

tri des déchets :nos erreurs sont leurs horreurs

EN 2010, le taux d’erreursdans notre pratique de triau sein des communes de

l’agglo était de 11 %, soit1.800 tonnes. Six ans plus tard,il est passé à 16 %,(2.600 tonnes), soit encore uneprogression de 40 % en 5 ans.Alors que nous étions de bonsélèves, nous frôlons désormaisle bonnet d’âne.

Voilà qui n’est pas glorieux.Outre les arrêts de chaîne pro-voqués, cette baisse de vigi-lance coûte cher à lacollectivité et donc à nosporte-monnaie. Le coût de

traitement de ces « erreurs »étant estimé à prêt de500 euros la tonne, faites lecalcul ! L’addition s’élève pourcette année pour notre com-munauté d’agglomération à…900 000 euros ! Aïe !

La santé des agentsL’argent, c’est une chose, mais

la santé des agents qui valori-sent nos déchets au quotidienen est une autre, bien plus cru-ciale encore. En une année,6.000 seringues usagées se re-trouvent « par inadvertance »

La vie des agents de trin’est pas sans péripétie !La rencontre avec desdéchets incongrus sur letapis, si elle peut parfoisêtre cocasse, s’avère sur-tout dangereuse et coû-teuse. On réagit et onreprend les bons gestesde tri ?

quatre erreurs, quatre solutions1. Les seringues sont àstocker dans les boîtesjaunes disponibles au-près de votre pharma-cien.

2. Les bouteilles et lesbocaux en verre sont àjeter dans les bornes àverre dédiées.

3. Les huiles de moteurusagées et les piècesmécaniques finirontleur vie à la déchèterie.

4. Les déchets putres-cibles comme lescouches-culottes devos enfants ne se recy-clent pas ! Direction lebac vert destiné à lacentrale énergie dé-chets où ils produirontchaleur et électricité.

sur la chaîne de tri provoquant,en moyenne, 6 accidents parexposition au sang. Loin d’êtreanodins, ceux-ci nécessitent,ensuite, un suivi médical de6 mois. On compte également50 coupures importantes cau-sées par des débris de verre etune dizaine d’intoxications,sources de vertiges, de mi-graines et de nausées. Aïe, bis !

Le bac bleu n’est pas une minidéchèterie ! Les erreurs et leursconséquences peu sympa-thiques pourraient être évitéesen intégrant les bons réflexes(voir encadré). Alors, on se ressaisit et on trie

mieux ? En cas de doute, le plussimple est encore de se référerau guide du tri de l’agglo distri-bué dans chaque foyer ou télé-chargeable sur le site internetwww.agglo-limoges.fr.

+ d’infos : Visites du centrede tri, chaque deuxièmemercredi du mois, à 14h15.Pour tous renseignements,Direction de la propretéde Limoges Métropole,N° Vert 0.800.86.11.11

Jean-Noël Joubert, secrétairede Limoges Métropole,en charge des déchets

la parole aux élus

« Le premier geste de tri est le pre-mier geste citoyen. En plus de lapréservation de l’environnement, ilest gage d’économie et de respectdes agents en charge du traitementdes déchets. Pour mieux maîtriserles enjeux du tri et se rendre comptedes conditions de travail des valo-ristes, j’engage chacun à visiter lecentre de recyclage de Limoges Mé-tropole à Beaune les Mines ».

viabilité routière hivernale :les services de l’agglo sur le front

LE climat de Limoges estconsidéré par MétéoFrance comme un climat

océanique assez humide avecdes températures sans excès.Le nombre annuel de jours aucours desquels est constatéel’apparition soit de neige suffi-sante pour blanchir une chaus-sée, soit de verglas est comprisstatistiquement entre 10 et30 jours par an.

Limoges Métropole, à la de-mande de ses communesmembres, est désormais char-gée de la mise en œuvre de laviabilité hivernale sur le do-maine public routier des com-munes qui la composent.Jusqu’alors, elle intervenait surla ville-centre comme presta-taire.

Pour organiser ce service, leréseau routier est classé enquatre catégories (voir enca-dré) : du R1 au R4 allant des ré-seaux prioritaires au réseaulocal pour lesquels la nature etla rapidité d’intervention diffé-reront. Ces interventions se-ront coordonnées et de mêmenature que celles du Départe-ment de la Haute Vienne, aveclequel des conventions ont étéétablies du lundi 28 novembre

Limoges Métropole estchargée désormais d’as-surer la viabilité hiver-nale sur le réseau routiercommunal de son terri-toire. Un dispositif et desprotocoles très particu-liers.

les chantiers de l’agglo

14

L’organisation du traitement hivernal du réseau routier

2016 au lundi 27 février 2017.Des moyens humains et

matériels considérablesLe service d’astreinte clas-

sique se compose d’un pa-trouilleur qui sera chargéd’assurer 24h/24 la surveil-lance du réseau et des condi-tions de circulation. Il rendracompte de ses observations àun responsable d’interventionqui pourra mobiliser une équipede 15 agents de jour comme denuit pour intervenir sur les 8 iti-néraires prioritaires de Li-moges, secteurparticulièrement sensible, maisaussi pour intervenir en relaissur les autres communes. Il seraégalement le coordonnateur de

l’ensemble des équipes d’inter-vention et réalisera la synthèsedes actions engagées.Les moyens matériels sont im-

portants et identiques à ceuxdes années précédentes. Lesmoyens humains et matérielsdes communes sont égalementsollicités en complément deceux de l’EPCI. A titre d’exemplepour Limoges, six unités stan-dards composées de camionsde 26 tonnes avec saleuse etrabot seront prêtes à intervenirde jour comme de nuit, week-end et jours fériés.

Des matériels complémen-taires seront déployés avec destracteurs, des lames et des sa-leuses pour les réseaux ter-

tiaires (R3) et locaux (R4).Les actions de salage devront

être maîtrisées en fonction dutype d’aléa climatique. L’emploide sel de 5 à 30 g/m2 pourraêtre nécessaire pour faire fon-dre une neige humide. Pour destempératures très basses, infé-rieures à -8°C, on privilégieral’utilisation de sable, car à cestempératures, le sel perd sonefficacité. Afin de protégerl’environnement, les neigespoudreuses et mouillées ferontelles l’objet d’un simple raclage.

Malgré tous ces dispositifs,l’acquisition d’équipement(pneumatiques adaptés) pourles véhicules est recommandéen période hivernale...

Quatre catégories sont mises en place, corres-pondant à des priorités de traitement diffé-rentes.Huit circuits prioritaires (R1) sur Limoges :Accès au centre hospitalier et centres de se-cours, centres d’hébergement d’urgence ; bou-levards périphériques, jonctions routesnationales / départementales ; voies péné-trantes principales, boulevard Beaubreuil,ZI nord de Limoges.

Réseau secondaires (R2) :Itinéraires de transports en commun et detransports scolaires.Réseaux tertiaires (R3) :Voies de desserte des secteurs piétons du cen-tre-ville, escaliers publics, trottoirs d’accès auxétablissements recevant du public, maisonsd’accueil des personnes âgées.Réseau local (R4) :Lotissements, impasses, trottoirs.

Photo archives.

15

les chantiers de l’agglo

haut débit :des mairies aux particuliers...

« Dès 2014, Limoges Métropole a pris à coeur le dossier, fort com-plexe, du Très Haut Débit. L’attente des particuliers et des entre-prises est en effet très forte : aujourd’hui, une connexion internetfiable est devenue indispensable. Grâce aux opérations de montéeen débit portées financièrement et techniquement par l’Agglo, dixcommunes frappées de fracture numérique pourront dès la finde l’année 2017 bénéficier du Haut Débit, en attendant l’arrivée duFTTH (Fiber To The Home) que doit déployer Orange ».

la parole aux élus

Jacques Migozzi, 10e vice-présidentde Limoges Métropole,en charge du haut-débit.

LIMOGES Métropole a faitle nécessaire, ainsi quenous l’évoquions dans le

numéro du ‘’Métropol’’ de sep-tembre, pour compléter le dis-positif de déploiement de lafibre optique en faveur desparticuliers et ainsi permettreà tous les habitants du terri-toire de bénéficier au plus vite

du haut haut débit. Cette opération, menée avec

le syndicat mixte DORSAL, vacommencer par le fibrage deplusieurs mairies (carte ci-dessous) une montée en débit(MED) qui permettra à terme àune grande majorité des habi-tants de bénéficier d’un débitsuffisant pour les offres « triple

Le Plan intercommunaldamélioration des infra-structures numériquesmené par l’Agglo va per-mettre une opération demontée en débit pour lesusagers, avec d’abord lefibrage de plusieurs mai-ries

play » (internet, télé, télé-phone).

Les opérations de montée endébit, via ce fibrage, seront en-suite activées, au second se-mestre 2017. L’amélioration dudébit n’engendrera pas de sur-coût pour l’usager qui n’aurapas non plus besoin de chan-ger de fournisseur d’accès..

En chiffres

Ces opérations d’unmontant total de1,6 million d’euros sontfinancées essentielle-ment par l’Agglo(1,35 M€) mais bénéfi-cient d’aides de la Ré-gion (200.000 euros) etdu Conseil départemen-tal (44.400 euros).

16

les chantiers de l’agglo

Coût total :1,18 M euros

financés par l’Agglo(368.000 euros)

et par Limoges Habitat(812.000 euros).

Durée : 10 mois

en bref

la bastide : un projetd’envergure rue degas

DANS le cadre du ré-aménagement com-plet du quartier de LaBastide, un chantier

d’envergure vient de démarrerrue Degas, visant à restructu-rer totalement le secteur,mieux redéfinir les divers es-paces et faciliter les chemine-ments.

Au programme de cette opé-ration particulière, coordonnéepar Limoges Métropole, la miseen place d’aménagements pié-tonniers (avec notamment unemise aux normes pour les per-sonnes à mobilité réduite), laréfection des trottoirs des ruesDegas et Matisse, la créationde zones de stationnement ré-sidentiel pour Limoges Habitat,la réfection de l’éclairage pu-blic et des réseaux d’assainis-sement, et enfin l’installationde conteneurs enterrés pour lacollecte des déchets ména-gers.

Prévu pour durer dix mois, cechantier permettra de générer

limoges

8.600 heures de travail, parmilesquelles 385 seront réaliséespar des personnes en situationd’insertion professionnelle.

Pendant la durée des travauxaux abords des bâtiments, lestationnement sera exception-nellement interdit et reportésur les parkings voisins. Lesaccès aux immeubles serontcependant maintenus. Pour lesinterventions rue Degas, desinterdictions ou alternats decirculation pourront provisoi-rement être mis en place.

avenue saint-surinLe chantier de l’avenue Saint-Surin, débutémi-octobre, se poursuit jusqu’en février2017. Entièrement financés par Limoges Mé-tropole (200.000 euros), ces travaux consis-tent en la réfection de la chaussée et destrottoirs de cette avenue, complétée par lamise en place d’aménagements de sécurité(création de deux plateaux surélevés en en-trée et sortie de rue). En parallèle, la Ville deLimoges effectuera des travaux d’efface-ment des réseaux, financés à hauteur de10.000 euros.Au cours de ce chantier, l’avenue pourra êtreprovisoirement fermée à la circulation enjournée.

limoges

couzeix

Depuis fin octobre, LimogesMétropole a lancé les travauxde réfection de la rue de Texon-niéras, à Couzeix, dans sa partiecomprise entre l’avenue de Li-moges et la rue de Longchamp.

Au programme de ce chantier,prévu pour durer huit mois, la

réfection des trottoirs, la miseaux normes pour les personnesà mobilité réduite des arrêts debus et passages piétons, et lacréation de stationnements. Coût total de ces travaux, fi-nancés par l’Agglo :545.000 euros.

Huit mois de travaux programméspour la rue de Texonniéras

la rue de gorceix également en chantierDébuté le 7 novembre dernier, le chantier de réfection de la ruede Gorceix, à Couzeix, se poursuivra jusqu’à début janvier. Danssa portion comprise entre le carrefour de la rue des Deux-mou-lins, l’allée du Rouge-Gorge et la route de Texonniéras, la largeurde la voie sera modifiée avant d’accueillir un nouveau revête-ment. Une déviation est mise en place.Coût : 150.000 euros, financés par Limoges Métropole.

17

les chantiers de l’agglo

Rilhac-RanconAménagement des abords dela médiathèque, rue du Pérou

(530.000 euros, dont294.500 pour Limoges Mé-tropole et 235.500 pour la

commune de Rilhac-Rancon)

Le PalaisRues Curie et Hugo

(810.000 euros)

EyjeauxAllée du verger (14.000

euros)

et aussi

rues piétonnesVOIRIE. Depuis quelques se-maines, les travaux de voirie ontdébuté rue du Consulat, avec lepavement des bordures, au seuildes magasins, comme cela a été lecas avec les ‘’escaliers’’ de la ruedu Temple dans l’été. Ce sera en-suite au tour de la rue du Clocherpuis, à partir de février, de la rueFerrerie.Après les fêtes, la pose des pavés

commencera. Rendez-vous auprintemps pour découvrir le nou-veau visage de ces rues pié-tonnes...

Coût : 2,9 millions d’eurosfinancés par l’Agglo (1,85

million euros),la Ville de Limoges (1,06

million euros)et divers prestataires ré-

seaux (ERDF, Orange etGRDF pour un total de

300.000 euros)

Travaux de voirie rue du Consulat.

1818

Le jury, présidé par Michael Jones et avec les vice-présidentsBruno Genest et Pascal Robert, remet le prix à Initial Data

en images...

Michael Jones, parrain de ‘’Jeunes en scène’’,a mis le feu au Zénith

Photos Vanessa Monteil

19

PE chari réussi ! La soirée tremplin ima-ginée par l’Agglo et mise en œuvre avecla complicité du Zénith et des médiaslocaux a tenu ses promesses. Les dix

groupes retenus ont assuré un spectacle d’unediversité et d’une qualité qui ont impressionnéles 1.500 spectateurs réunis le samedi 19 no-vembre au Zénith, mais aussi et surtout le juryet son président Michael Jones. L’artiste n’ad’ailleurs pas manqué de féliciter et d’encoura-ger les jeunes talents régionaux, sur scènecomme en coulisses, prenant le temps de dis-cuter avec eux et de partager son expérience de‘’vieux routard’’ de la scène.

En fin de soirée, le premier prix a été remis àInitial Data (rock électro), qui assurera en 2017la première partie d’un artiste programmé auZénith. Autres groupes récompensés, Troiscafés gourmands et Arkabash. Deux specta-teurs ont également été tirés au sort et ont reçudeux pass pour deux personnes leur permettantde profiter gratuitement de toute la program-mation 2017 du Zénith.Initial data, le groupe vainqueur de cette première édition de ‘’Jeunes en scène’’

Trois cafés gourmands Arkabash

Près de 1.500 spectateurs ont profité de cette soirée gratuite

ici et là dans l’aggloinnovation day : plus de 500 participants réunis à ester technopole

Le jeudi 27 octobre, ESTERtechnopole accueillait ladeuxième édition de l’événement‘’Innovation day’’, organiséconjointement par la Chambrede commerce et d’industrie et laRégion, sous le parrainage no-tamment de Limoges Métropole.Toute la journée, plus de500 participants (chefs d’entre-prises et de start ups, acteurs del’économie numérique et de l’in-novation, partenaires et déci-deurs,..) étaient réunis pouréchanger sur leurs expérienceset envisager ensemble lesgrandes pistes de développe-ment pour l’économie de l’inno-vation et de la recherche, dontESTER est, dans l’agglo, l’un desfers de lance régionaux. C’estainsi que plusieurs entreprisesinstallées sur ESTER ont parti-cipé aux débats.

des élus de LImoges métropoleau congrès de l’assemblée des communautés de franceUne délégation d’lus de LimogesMétropole était présente mi-octobre au congrès national del’Assemblée des Communautésde France (AdCF), à Strasbourg.

Lors de la séance d’ouverture,Estelle Grellier, secrétaire d’Etataux collectivités, et Charles-EricLemaignen, président de l’AdCF,tous deux présents lors du sémi-naire organisé par Limoges Mé-tropole le 28 mai dernier etconsacré au passage en com-munauté urbaine, ont appelé lesmaires et conseillers municipauxprésents à dépasser les clivagesentre communes et intercom-munalités et à jouer pleinementla carte du rassemblement desterritoires.

Au cours de ces deux journées,consacrées à l’efficacité des po-litiques publiques, les représen-tants de l’Agglo ont assisté à desateliers sur les institutions, ledéveloppement numérique, lesfinances locales ou encore l’ac-cessibilité des services publics.En marge de ces travaux, plu-sieurs rencontres ont été orga-nisées entre Bruno Genest,premier vice-président de l’Ag-

Le président Gérard Vandenboucke, à l’ouverture des débats.

glo et des présidents d’autresgrandes intercommunalités telsque Emmanuel Couet, présidentde Rennes Métropole, Jean-Marie Bockel, sénateur et prési-dent deMulhouse-Alsace-Aggloméra-tion, ou encore Catherine Vau-trin, vice-présidente del’Assemblée Nationale et prési-dente de la Communauté d’ag-glomération de Reims (quideviendra communauté urbaineau 1er janvier 2017, rassemblant144 communes de toutes ten-dances politiques).

Ces entretiens ont permis

d’échanger sur le processus depassage en communauté ur-baine et permis de constaterque Limoges Métropole avaittous les atouts pour réussircette transformation et détenaitdéjà la compétence voirie, jugéela plus lourde à transférer. Tousont en effet confirmé qu’il étaitprimordial de procéder à cepassage, d’autant plus quandcette transformation n’engen-dre pas de bouleversement ma-jeur, tout en offrant desavantages financiers et unenouvelle visibilité, indispensablepour l’avenir du territoire.

L’Agence nationale de rénova-tion urbaine (ANRU) a approuvédernièrement le nouveau Pro-gramme de renouvellement ur-bain élaboré par LimogesMétropole, en collaborationavec la Ville de Limoges, aveclaquelle elle partage la respon-sabilité de sa mise en œuvre,dans le cadre du Contrat de Villesigné en octobre 2015.Quatre quartiers prioritairessont concernés par ce protocolevalidé par l’ANRU : Beaubreuil, leVal de l’Aurence sud, les Portes-Ferrées et le Val de l’Aurencenord. Il comprend un diagnosticautour de thématiques (habitat,mixité sociale, mobilité, déve-loppement économique, sécu-rité, emploi, environnement,santé,...) et la mise en avant deleur potentiel. Le protocole per-met également de définir l’impli-cation des habitants, qui serontassociés à l’ensemble desétapes du programme.Une période de 12 à 18 mois estdésormais nécessaire à la miseen forme de ces études, avantles premières signatures deconventions de réaménage-ment. Dès 2019, les premierstravaux débuteront.

renouvellementurbain : le plan validé

Bruno Genest et Catherine Vautrin (photo G.C.).

21

ici et là dans l’agglo

Le pique-nique Zéro gaspi de Limoges Métropole aretrouvé cette année la place de la Motte. La troi-sième édition s’est en effet déroulée le samedi 8 oc-tobre, dans le cadre de l’opération ‘’Limoges

campus’’. Avec l’aide des élèves du lycée Jean-Mon-net, l’Agglo a distribué aux passants et curieux plusde 1.000 portions de fruits et légumes injustementdestinés à la poubelle.

Dans le précédent numéro duMétropol, l'article consacré àl'opération programmée d'amé-lioration de l'habitat (OPAH, page9) concernait bien évidemmentle logement privé et non socialainsi que le laissait entendre parerreur notre titre.

Par ailleurs, dans la légende dela photo centrale des pages10 et 11, il fallait lire que l’ambu-lance connectée était celle del’entreprise Sanilea.

Veuillez nous excuser pour ceserreurs.

errata

pique-nique zéro gaspi : fruits et légumes au menu

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Transports en commun :Point bus STCL : 05.55.32.46.46.Ouvert du lundi au vendredi de 9 h 45à 18 h, et le samedi de 9 h à 12 h,10 place Léon-Betoulle, à Limoges. Site internet : wwww.stcl.fr

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Assainissement9, place Léon-Betoulle87031 Limoges cedex 1Service clientèle :Assainissement collectif : 05.55.45.62.36Assainissement non-collectif :05.55.45.98.88

Direction de la propretéet de l’environnement86-88 avenue Baudin87031 Limoges cedex 1N° Vert : 0.800.86.11.11(gratuit depuis un poste fixe)

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