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NAITRE, se MARIER et MOURIR à PARIS 4. Trouver d'autres traces de vie à Paris Paris offre de riches domaines d’investigations que vous pourrez souvent combiner ; toutefois, les archives ne sont pas toutes numérisées….et il vous faudra peut-être vous déplacer ; profitez de cette « sortie » pour vous promener dans les quartiers des lieux de vie de vos ancêtres et vous imprégner « mentalement » de leur histoire. Voici donc quelques pistes de recherche, mais la liste n’est pas exhaustive ; souvenez- vous que la généalogie demande souvent de la créativité et de la pugnacité : LES ARCHIVES DE LA SCOLARITE : les plus anciens établissements scolaires parisiens datent du 18ème siècle ; vous trouverez trace du passage de vos ancêtres sur les bancs de l’école maternelle (nommée à l’époque « salles d’asile), primaire, collège, lycée dans les inventaires des archives parisiennes « affaires scolaires » et « établissements scolaires » Par contre les archives des universités parisiennes sont conservées aux Archives nationales. LES ANNUAIRES ET LES BOTTINS : un grand nombre de professions y étaient représentées ; une collection est consultable à à la bibliothèque historique des postes et des télécommunications ainsi qu’à la Bibliothèque Nationale de France. 1

NAITRE, se MARIER et MOURIR à PARIS

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NAITRE, se MARIER et MOURIR à PARIS

4. Trouver d'autres traces de vie à Paris

Paris offre de riches domaines d’investigations que vous pourrez souvent combiner ;toutefois, les archives ne sont pas toutes numérisées….et il vous faudra peut-être vousdéplacer ; profitez de cette « sortie » pour vous promener dans les quartiers des lieux devie de vos ancêtres et vous imprégner « mentalement » de leur histoire.

Voici donc quelques pistes de recherche, mais la liste n’est pas exhaustive ; souvenez-vous que la généalogie demande souvent de la créativité et de la pugnacité :

LES ARCHIVES DE LA SCOLARITE : les plus anciensétablissements scolaires parisiens datent du 18ème siècle ;vous trouverez trace du passage de vos ancêtres sur lesbancs de l’école maternelle (nommée à l’époque « sallesd’asile), primaire, collège, lycée dans les inventaires desarchives parisiennes « affaires scolaires » et« établissements scolaires »

Par contre les archives des universités parisiennes sontconservées aux Archives nationales.

LES ANNUAIRES ET LES BOTTINS : un grand nombre deprofessions y étaient représentées ; une collection estconsultable à à la bibliothèque historique des postes et destélécommunications ainsi qu’à la Bibliothèque Nationale deFrance.

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Des annuaires professionnels spécifiques à certains corps de métiers (à partir de laseconde moitié du 19ème siècle) sont consultables aux Archives de Paris à dater de 1875.

Toujours dans les Archives de Paris, vous trouverez la trace d’un commerce ou d’uneentreprise dans le bottin du commerce dudépartement de la seine.

Un petit bonus d’informations pour ceux etcelles qui connaitront le RCS ; le « registe ducommerce et de société » fut institué par la Loidu 19 mars 1919 et tenu par le greffe dechaque tribunal de commerce (Almanach ducommerce)

La taxe professionnelle a remplacé « lapatente » en 1975 qui était due par toutprofessionnel ; les registres de patente sont àchercher en série D9 des Archives de Paris.

Les recherches sur des brevets d’inventiondepuis 1791, les marques depuis 1858 ou lesdessins et modèles depuis 1901 doivent êtrerecherchés auprès de l’institut national de lapropriété industrielle ou aux ArchivesNationales.

LES ARCHIVES DE L’ASSISTANCEPUBLIQUE – HOPITAUX DE PARIS

Si vous vous intéressez à un ancêtre ayant travaillé à l’AP-HP, à l’activité d’un hôpital ouaux bureaux de bienfaisance, vous pouvez consulter les archives et tout spécialementcelles du fond Fosseyeux et en sérieW.

LES DOSSIERS D’ENFANTS ASSISTES

De 1639 à 1937 ces dossiers sont conservés aux Archives de Paris.

Jusqu’en 1838, trois institutions accueillaient les enfants :

l’hospice des enfants trouvés

l’orphelinat de l’hôpital Saint-Antoire

l’hospice de la Pitié

A partir de 1881, un seul établissement accueillera les enfants : l’hospice des Enfantsassistés de la Seine qui deviendra ensuite l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul.

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A noter toutefois : vous ne trouverez pas de dossiers d’enfants assistés dans les fondsd’archives de l’AP-HP.

LES PROPRIETAIRES ET/OU LES LOCATAIRES A PARIS

Les archives de Paris vont vous permettre de retracer le patrimoine immobilier d’unancêtre parisien, à partir de 1772 :

les matrices fiscales (relevés des biens), tables et registres de formalitéshypothécaires (série DQ16), lettres de ratification et d’opposition,

le «  calepin des propriétés baties   » décritles immeubles parisiens et désigne lenom de leur(s) propriétaire(s) etoccupant(s)

un relevé des baux de Paris et del’arrondissement de Sceaux pour lesannées 1822-1829.

De 1807 à 1855, les Archives nationalesvous offre la possibilité de consulter lecadastre « napoléonnien » pour les 12anciens arrondissements parisiens.

Les actes notariés relatifs aux mutationsimmobilières sont conservés au MinutierCentral des notaires de Paris

RECENSEMENT ET RECRUTEMENT MILITAIRE

Depuis la loi du 5 septembre 1798 (19 fructidor An VI ), tout jeune homme demeurant àParis doit se faire recenser à la mairie de son arrondissement, lors de sa 20ème année.

De 1803 à 1872, le tirage au sort était appliqué ; à dater de 1905, cette pratique est abolieet le service militaire devint obligatoire. Il se veut « universel ».

Selon l’époque, les documents concernés sont classés aux Archives de Paris, soit pour laseule ville de Paris, soit pour l’ancien département de la Seine.

LES LISTES ELECTORALES PARISIENNES remontent à 1801 pour les plus anciennes.Les listes électorales et les fichiers des électeurs sont communicables sans délai. N’ycherchez aucune femmes, nous n’obtiendrons le droit de vote qu’en 1944 !

Parallèlement aux listes électorales, on peut également trouver dans les Archives deParis, la liste des électeurs des conseillers prud’hommaux, appelés à siéger au Conseil

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des Prud’hommes ; ceci pourra vous permettre de retrouver des hommes actifs sur laCapitale dès 1890, mais jusqu’en 1908 seulement.

ALLER ET VENIR

Les étrangers à Paris :

Les Archives nationales conservent tous les registres des demandes de passeports de l’anX à 1814 ; à partir de 1893, tout étranger devait se faire recenser à la mairie de sonarrondissement de résidence ; le fichier de la sûreté nationale comprend notamment ungrand nombre de fiches relatives aux étrangers de l’Europe de l’Est (début du XXèmesiècle)

Si vos ancêtres ont souhaité devenir français, ils ont dû formuler leur demande auprès dela Préfecture du lieu de leur domicile ; si la demande a abouti, l’intégralité du dossier a étéconservé aux archives nationales.

Ces mêmes archives nationales possèdent des rôles d’équipages (série Marine), deslistes de passagers embarqués ou débarqués en France ou dans les « colonies » pour les18ème et 19ème siècles ainsi que les fichiers d’émigrés de l’époque de la Révolution.

Les prisonniers parisiens :

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Au début du 20ème siècle, Paris comptait 20 prisons ; leurs archives sont désormaisréparties entre

les archives de Paris : registres d’écrou des prisons de la Force, la GrandeRoquette, la Petite Roquette, Sainte Pélagie, Bicêtre et Saint-Lazare, pour les années1826 à 1865 ;

la Préfecture de police : lesregistres d’écrou de 1564 à 1834pour les prisons de l’Abbeye,Bicêtre, des Carmes, du Châtelet,de la Conciergerie, de la Force,du Luxembourg, desMadelonnettes, du Port-Libre, deSaint-Martin-des-Champs et de laTournelle ;

les archives nationales (série Z) pour tous les autresregistres, notamment le fichierdes bagnards.

LES ARCHIVES DES PERIODES TROUBLEES

Au cours de l’Histoire, des documents spécifiques ont été établis ; ces documents pourrontpeut-être nous aider à retracer l’histoire de nos ancêtres :

la carte de surêté , obligatoire sous le régime de la Terreur, consultable aux ArchivesNationales

les archives de la Bastille (Bibliothèque de l’Arsenal -BNF) comportent les dossiersdes prisons, célèbres ou non,

les archives de Paris (liste des séries) possèdent tous les documents relatifs auxémeutes et insurrections du 19ème siècle et quelquefois nominativement ; la Communede Paris a donné lieu à des documents spéficiques archivés au Service historique de laDéfense (série Y du SHD) ; si la BNF possède des fiches biographiques des membres dela Commune de Paris, les Archives Nationales ont conservé un fichier alphabétique desdemandes de grâce des communards ;

concernant la Seconde Guerre Mondiale, les Archives Nationales (série F) ontrépertorié les habitants juifs du département de la Seine, les fichiers des déportés aucamps de Drancy, Pithiviers et Beaune-La-Rolande, certaines juridictions exceptionnellestelle que le tribunal du FFI de Saint Denis ;

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Pour en savoir plus :

Recherches généalogiques à Paris

Archives de Paris : Présentation de la nouvelle plate-forme en ligne

Bibliographie sur Généalogie d’une famille ordinaire

Recherche d’une thèse de médecine-odontologie (à dater de 1900)

Retrouver un enfant assisté de la Seine : mode d’emploi

Enfants-Trouvés du faubourg Saint-Antoine (lectures)

La Pitié-Salpêtrière – quatre siècles d’histoire

Atlas historique de Paris

Le saviez-vous ? La loi « des curés sac à dos »

Généalogie et biographie (Archives Nationales)

Beaune-La-Rolande, camp de transit

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