Nexus - 38

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Nexus

Citation preview

  • NEXUS edition franaise

    W38 MAl-JUIN 2005 DIT PAR

    E--=x:r.s CHANTEGREL 24580 Fl eurac France Tel Fax : 055303-45-09 email: magazine@nexus. fr

    Stteweb : http://www.nexus. fr

    DIRECTEUR DE PUBLICATION : David Dennery

    INFOGRAPHIE : Marie Du/on

    TRADUCTIONS : Rondro Henintsoa Christle Guinot

    CORRECTIONS : Christian Bruyot

    ILLUSTRATIONS DESSINS : 10 Sommerville

    SECRETARIAT : Marie Dulon

    IMPRIMEUR Imprimerie RICOBONO

    1 5 Chemin des Valettes 83490 LeMuy

    COMMISSION PARITAIRE w 0705178880

    dpot lgal Avril 1999 ISSN: !296-633x

    DISTRIBUTION FRANCE N.M.P.P.

    BUREAU CENTRAL PO Box 30, Mapleton, Qld 4560, Australie

    -et.-: (07) 5442 9280 Fax: (07) 5442 9381 e-mail-: [email protected]

    site: www.nexusmagazine.com

    BUREAU EUROPEN PO Box10681, 1001ER Amsterdam, .. PaysBasTl.: +31 (0) 203309148

    Fax: +31 (0) 20-3309150 email : [email protected] siteweb : www.fsf.nl

    BUREAU DE GRANDE-BRETAGNE 55 Queens Rd, East Grinstead, West Sussex,

    RH19 1 BG T l.: +44 (0) 1342 322854 Fax-: +44 (0) 1342 324574

    e mail-: nexus@ukoffice. u. net. corn

    BUREAU DES TATS-UNIS PO Box 177, Kempton, IL 609460177

    Tet.-: (815) 253 6464. Fax-: (815) 253 6454 e-mail: [email protected]

    BUREAU DE NOUVELLE-ZLANDE PO Box 226, Russell, Bay of Islands.

    Tl.: +64 (0) 9-403 8196 e-mail-: [email protected]

    DCLARATION DE RAISON D'tTRE Cooscieot que l'humanit traverse une importante priode de transformation, NEXUS s'efforce de f>, vous trouverez divers comptes rendus dom les sources tablissent srieusement la ralit d'une base ovni la frontire indo-chinoise. Aprs l'Espagne, le Mexique l'an dernier, l'Inde dvoile son tour un aspect passionnant de notre monde. Sujet galement trait par un nouveau tmoignage dcrivant certains changes du troisime type avec l'arme amricaine.

    Enfin, un article pertinant sur les rsonnances de Schumann permet de mieux mesurer la relation subtile existant entre les tres vivants et notre plante.

    Je tiens aussi vous exprimer le contentement qui anime l'quipe du magazine la perspective de vous croiser lors du Colloque Nexus Amsterdam les 13-14 et 15 mai, qui s'annonce particulirement riche.

    Bonne lecture et la prochaine ...

    David Dennery

  • SOMMAIRE x u s

    LE MONDE------- MENACES NANOTECHNOLOGIQUESSUR L'AGRICULTURE, L'ALIMENTAIRE ET LE VIVANT NOMBRE CROISSANT D'ORDONNANCES DE MISE AU SECRET SUR LES DPOTS DE BREVETS HUIT SOCITS DTIENNENT PLUS DE 70% DES MDIAS DU MONDE CONTAMINATION RADIOACTIVE DES ALIMENTS UNE ANOMALIE CAUSE UN NOUVEL CHEC LORS D'UN ESSAI DE MISSILE ANTIBALISTIQUE AMRICAIN LE SNATEUR BILL FIRST DFINIT LA "PARANOIA POLITIQUE" COMME UNE PATHOLOGIE MENTALE LE MYSTRE DU "LAVAGE DE VOITURE" MARTIEN VIVES INQUITUDES SUR UN PROJET DE LOI SUR UN DPISTAGE OBLIGATOIRE

    DE SANT MENTALE AUX USA DES CORPS D'ARME SECRETS DE L'OTAN LIS AU TERRORISME

    TDA & THADA. PIDMIE D'UNE MALADIE FANTME Rien ne prouve que le Trouble de Dficit de l'Attention observs chez les enfants ne .o:ni,p.nriiri~ de ce qui existe galement chez l'adulte; cela n'empche pourtant pas les mdecins de ce trouble chez de plus en plus de jeunes et de leur prescrire de dangereux n e1Jrost.jJnql,i normaliser leur comportement.

    LE CHANT DE SIRNE DE LA PLANTE: HAARP- FRQUENCES DE SCHUMANN

    Install en Arizona, l'ingnieur-lectricien Benjamin Lonetree u tilise sensibles pour couter, enregistrer et analr$er les signaux il observe que nos anctres taient bien plus l'unisson avec ces nous ..

    TLPHONIE MOBILE : Arguments scientifiques justifiant l'appti

  • SANT-----------------------------------------------------VACCINATION : DES RISQUES BIEN CAMOUFLS

    D e nombreux experts qui se sont penchs sur les rechercheS -~, ~ Dacalink lors d 'une confrence organise en 2000 n'ont souffl ges neurologiques causs par les vaccins contenant du mercure7 autres adjuvants toxiques.. "'

    VACCINS ANTITTANIQUES Une absurdit biologique. les milieux arobi-.anarobi,du;. rendent incompatibles le principe de leur mise eit . ,I:lat~9n

    , \: : ~ "

  • SUR LE MONDE u s

    NOUVELLES MENACES SUR L'AGRICULTURE,~ L'ALIMENTAIRE ET LE VIVANT 1--1 ---- w

    Vue macroscopique de composant nanotechno/ogique

    Dernirement, le groupe ETC, orga_nisa-tion internationale de recherch~ et de ~rev~ntion base Orrawa, a annonce la publicauon de "Down on tht form", premire analyse com-plte de la faon dont les nano technologies affectent la nourriture et l'agriculture.

    Le doma~ne des nanot~

  • HUIT SOCITS DTIEN NENT PLUS DE 7 0 /o DES MDIAS DU MONDE

    ~--'liourd'hui, le fait le plus alarmant concernam le pay-~ ::1d.iatique mondial est la concentration de la proprit ::r !:X la direction des moyens entre les mains de quelques ~-!])-...::.; son livre Rich Media , Poor Democracy>> [Riches ~ Pauvre Dmocratie), Robert Mc Chesney, de l'Uni-~~e de l'Illinois, prsente statistiques et analyses sur la _ =cmtration des mdias aux USA er dans le monde dont

    ..:::~plications pour le fonctionnement de la dmocratie s:=: inquitantes. . _:.:.:;.sz. en 1999, selon McChesney, seules huit grands groupes -:sedent plus de 70% des mdias de la plante- non seule-~ la Tv; mais aussi journaux, magasines, radio, systmes ~tes, cble, dition de livres, production et distribution

    ~tographique et thtrale, oprateurs Internet, affi---~ publicitaire et parcs thme. Ces huit entreprises sont ;. ::es et dj capable de s'adresser des centaines de millions .:.: gens sur chaque continent, et chaque instant. .A huit gants sont : AOL Time Wrner, Disney, Fox/News .:..;:; Viacom, Seagram, General Electric, Sony et Bertels-- :.'f11. ~ crois premiers de la liste possdent eux seuls plus de :: .. ., de la totalit. Et, l'exception de Bertelsmann, ces so-~.i:s dominent aussi le march mdiatique US.

    --~cel degr de concentration ne saute pas aux yeux des non-- !tis, car les filiales locales et mme internationales oprent

    :so:.:s des noms divers. CNN, par exemple, appartient en fait .... .:..OL Time Wrner, comme HBO, Court TV, Wrner Bro-

    -~ et Cinemax films, les magazines Time and Fortune, pour ..;;. !JI citer que quelques uns parmi des centaines d'autres.

    Disney possde les chanes de tlvisions et de radio ABC, et les chanes satellite ESPN, Lifetime, A&E, Histo1y et E! Entertainment parmi les centaines d'autres chanes et stations et d'autres entreprises de mdias dans le monde. Fox News Ltd possde 22 chanes TV US, plus de 130 quo-tidiens dans le monde, 23 magazines, la britannique Sky TV, le satellite Asian Star et le Latin Sky Broadcasting, parmi des centaines d'autres. Dans le monde moderne, les mdias sone devenus la princi-pale source de connaissance. Et comme le dit l'adage: Qui dirige les mdias dirige le monde.

    (Source: Par jerry Mander, magazine Common Group Ground, Dcembre 2004. Avec john Cavanagh, jerry Mander est co-di-teur de l'dition frachement sortie et dveloppe de Alternatives to Economie Globalization : A better World is Possible, publi chez Berrett- Koehler}

    CONTAMINATION RADOIACTIVE DES AUMENTS

    ~~projets, tablis au plus haut niveau, sont en passe d'cre adopts: l'un mane de la Commission du Codex ali-:::xncarius, l'autre de la Commission Jnternadonale de Protection Radiologique (CIPR) ec devront permettre, d 'ici _;;ou deux ans maximum, la commercialisadon d'aliments contamins par des polluants radioactifs. La norme ne sc:a plus l'absence de po/ludon mais une contaminadon dcrte acceptable par les autorits. Le premier de ces :::nes, examin par la Commission du Codex, lgalisera l'importa don et l'exportation des denres alimentaires contamines. L'auto-.-;s;Won sera dlivre sans limitation de temps et sans avoir invoquer la survenue d'un accident, sous la seule rserve que le caux de ,?Oiluants soie infrieur certains seuils: de 1 Bq/kg (becquerel par kg) polii les produits les plus radiotoxiques comme le plutonium e: jusqu' JO 000 Bq/kg pour les produits supposs les moins dangereux comme le techndum 99 ou le tritium. Le second projet em:me de la Commission Internationale de Protection Radiologique dont les recommandations servent de base l'laboration des zzues qui rgissent notre protccdon con cre les rayonnements ionisants. Son projet 2005 recommande (entre autres) l'instaliiation e seuils d'exclusion en dessous desquels la contamination de notre environnement ne seraic plus prise en compte. Le terme d'environnement doit tre compris au sens le plus large possible: il dsigne tout ce qui nous encoure: les sols, les matriaux, l'eau, les objets cc jusqu'aux aliments que nous consommons. En dessous de ces seuils d'exclusion, les aliments contamins seront dcrcs

    non radioactifs ec consommab!s sans restriction. Tomes les mesures de proteccion seront supprimes. Du lait 90 becquerds a! ode 131 par litre pourra cre librement commercialis et ucilis sans rescriccioll pour l'alimentation des enfants, y compris des noliirissons! Pour vous informer et agir contre ces projecs, concaccez la Commission de Recherche et d'Information Indpendances sur la Ra.dioactivic: CRI/RAD 471 avenue V H ugo 26000 Valence- Fra11ce- Tel. 04 75 41 82 50. E-mail :[email protected] siee: http://www.criirad.com/

    NEXUS n38 mai-juin 2005

  • REGARD SUR LE MONDE u s

    Une anomalie cause le nouvel chec d'un essai de missile ~ antibalistique amricain

    Aujourd'hui, 15 dcembre 2004, le vol d'essai d'un missile de dfense US d'une valeur de plusieurs millions de Dollar a chou alors que le missile d'interception refusait de dcoller, son systme s'tant dconnect, dclaraient les reprsentants du Missile Defense Agency (MDA) du Pentagone aux journalistes. Ce vol d'essai tait cens se drouler au dessus de l'Ocan Pacifique. Son lancement depuis l'Alaska fut un succs mais il n'a pas t intercept au-dessus du Pacifique. Une anomalie d'origine inconnue a verrouill automatiquement le missile inter-cepteur dans son silo de la base d'essai de Kwajalein, aux les Marshall, selon Richard Lehner, un porte parole du MDA. Le test avait dj t report 4 fois pour diffrentes raisons, dont le mauvais temps. I.:chec a cot 85 millions de dollars et entrane un important contre temps pour le bouclier de dfense anti missiles destin dtruire les missiles balistiques de longue porte. George W. Bush s'est engag ce qu'une partie du projet soit oprationnelle pour la fin de l'anne 2004 et on s'attend ce qu'il dclare cet objectif atteint malgr ce loup. D'aprs des fonctionnaires du Pentagone, la Missile Dfense Agency peut

    Base US de l'le de Kwaralein

    porter son actif 5 tests d'interception couronns de succs sur 8 effectus. Mais c'tait il y a 2 ans et depuis, des experts ont mis en doute les capacits du systme face aux rcents checs et aux frquents reports des essais prvus. "Ne pas avoir russi une seule interception de vol pendant 2 ans reprsente un srieux contretemps dans le programme" a annonc Philip Coyle, chef du contrle de l'armement au Pentagone sous le mandat de Reagan, l'agence de presse Reuters. Ce systme de dfense cocnstirue une version plus modeste du projet de bouclier anti missile Star Wars nonc par Reagan en 1983. (Source: International Relations and Security Network, !SN Security \%teh, 15 Dcembre 2004. hrtp://www.isn.ethz.ch/ news/S\v/ details.cfin?id= 1 0372)

    Un Snateur amricain proj~tte d'instituer en pathologie mentale toute Paranoa politique !

    ;. :-

    Lors de la 105Jm assemble du Congrs Washington en janvier, le Snateur Bill Firsr, premier_ mdedn en service lu au Snat depuis J 928, projette de dposer un projet de loi qui dfinirait la "paranoa politique" comme un trouble mental. Il met en avant l'avantage d'ouvrir la voie un remboursement d'assurance maladie pour cour traitement psychiatrique reu par ceux qui soufrent d'iJlusions panmoaques concernant les fraudes lectorales, laper-scution politique et la surveillance du FBL crit Hermione SlatkJ, correspondante mdical au Sw(/i RqJort".

    Rick Smith, porte-parole du Snateur First, indique que la mesure a une bonne chance de passer - "c'est une chose qui peur vraiment aider une partie de la population gui souffre d'une importante dtresse". Si vous res encore convaincus que le Prsident Bush a gagn les lections parce que les Rpublicains ont trouv utl moyen 'de pirater les mach1es de vote lectronique, vous avez manifestement un problme" a ddar Smith. "Il s'agit d'un bon moyen d'al-lger la souffrance en faisant suivre une thrap ie et en prescrivant des mdicaments, et nous esprons que cc 1 09me Congrs le soutiendra".

    (Source: Le Swift Report, janvier 2005, http://swiftreport.blogs.com/newslhealth)

    N EXUS n38 mai-juin 2005

  • Le mystre du lavage de voiture MARTIEN ~mmily, le robot de la NASA sur Mars semble tre pass dans quelque

    ~ ressemblant un lavomatic qui a laiss ses panneaux solaires beaucoup fl::s propres que ceux de Spirit, son jumeau. Cela expliquerait une srie de -.:..3 inattendues de sa production de courant lectrique. !...es sondes-robots ont accerris sur Mars en janvier 2004, avec des cellules s....ures capables de fournir plus de 900watts!heure par jour. Le rendemel1t

    ~Spirit a chut environ 400 watts/heure, en partie cause de la poussire ;:;:..ucienne ayant recouvert ses panneaux solaires. Au dbut le rendement de

    OfJportuni!JI a galement diminu environ 500 watts/heure, mais au long ::es 6 derniers mois il a progressivement regagn en puissance. i\icemment, ses piles solaires ont produit plus de 900 watts/heure. :m Erickson, directeur de l'quipe des jeeps au sein du .ft/ PrOjJul!irm .ld6o--.m71)' de la NASA Pasadena (Californie), a indiqu au qui concernent leurs enfan(s, dont le cn.~X>a~s catll( qu'ils subissenr er celui de ceux qui les C011'"''-'tY fants non-diagnostiqus. ll sont en premire position pour mental ds Je plus jeune ge et fournir u.q. ces appropris.)> . < :~; Toute suggestion menant un test obligaroire est dangereux et comrevient aux principes qui gouvernent,une socit libre. Retenez que cette commission n'a aucun pouvoir lgislatif .ni excutif. C'est la vocation du Congrs de lg:ifrer et celle du ministre US de la Sant d'appliquer les dispositions lgales. Ron Paul, membre du congrs (R-TX-H) et d' autres tra-vaillent actuellement sur les termes d'un .rappon; de commis-sion parlementaire qui exigerait le cons?ntnienr pare~tal cout resr. ' , .;-CHSLDA con.rinuera s'opposer aux tentatives du' gouvern-ment fdJ:~~I US ou des Etats membres un systme de test obligatoire.

    (Source : HSLDA. {bomit SchO"O/ J 7 Novembte 2004., 'bsldu/20.0411/2004111 V.II~'IJNi;:;.::;

    . t

    NEXU S n38 mal-juin 2005

  • SUR LE x

    MONDE u s

    Des corps d'arme secrets de l'OTAN lis au terrorisme Au moment o les experts s'interrogenc pour savoir si l'OTAN offre un cadre ap-propri la conduite de la "guerre contre la terrorisme" dans le monde, une nou-velle tude suggre que l'histoire secrte de l'alliance a des liens avec le terrorisme. En Italie, le 3 Aot 1990, le Premier Ministre Giulio Andreotti a confirm l'existence d'une arme secrte d'Etat, dont le nom de code est

  • GOPOLITIQUE u s

    TDA & THADA

    PIDMIE l'liE MALADIE FAITI1E

    Rien ne prouve la ralit organique ou physiologique du "Trouble de Dficit de l'At-tention" que l'on attribue des enFants de plus en plus nombreux; cela n'empche pourtant pas les mdecins de diagnostiquer ce trouble et de prescrire de dangereux n eurostimulants pour normaliser leur comportement.

    Implications conomiques, sociales, politiques et juridiques

    Le Trouble du Dficit tk L'Attention (TDA) est un dia-gnostic infond ct hautement contestable. Il motive pourtant la prescription de dangereux stimulantS auprs de dizaines de milliers de jeunes occidentaux. Le TDA et sa variante : Trouble d'Hyperactivit avec Dficit de l'At-tention (THADA) n'ont jamais t mis en vidence et les effortS visant populariser ces diagnostics se basent sur des raisons politiques et conomiques n'ayant que peu de rapport avec la mdecine. Au 21rn.. sicle, quand un enfant a pour habitude de "ne pas tre sage", on en dduit qu'il s'agit de la ma-nifestation d'une "maladie". Or, on rem~rque surtout l'absence de la moindre trace de cause organique ou physiologique tayant l'existence d'une quelconque affection. Voici quelques-uns des symptmes cits : rester debout quand on reoit l'ordre de s'asseoir, tre trs remuant et faire les tches mnagres ou ses devoirs contrecoeur. Depttis quand ce comportement d'enfant, aLlant tk normal dsobissant, est-il symptomatiqtte d'ttne pathologie organique ? Quiconque ayant une once de bon sens peur dceler l'absurdit et le caractre fictif des critres permettant d'tablir ces diagnostics. Lorsque la communaut m-dicale er les compagnies pharmaceutiques, principaux dfenseurs de ce modle pathologique, admettem ne pas savoir ce qui "provoque" cette trange maladie, confes-sant ainsi qu'ils ne peuvent mme pas en prouver l'exis-tence, l'amusement dclench d'abord par l'nonc des critres d'valuation se mue en incrdulit. Et lorsque nous apprenons que des dizaines de milliers d'enfants et adolescentS se voient en consquence administrer de puissantes et dangereuses drogues, on cde aisment la tentation de crier carrment au scandale. Qualifier les enfants de "malades", en se fondant sur un comportement considr indsirable, puis les bourrer de mdicamentS pour les faire obir comporte de srieuses implications. Voulons-nous que nos enfantS grandissent en croyant que la rponse leurs problmes rside dans

    la p rise de drogues ? Voulons-nous qu'ils se considrent irresponsables de leur comportement et puissem plutt en rejeter les causes sur une mystrieuse "maladie" ? Voulons-nous laisser une psychiatrie instirutionnalise qui assimilait, il y a 25 ans encore, l'homosexualit une "maladie", qualifier leur mauvais comportement des enfantS de "maladie" en l'absence de toute dmons-tration scientifique ? Voulons-nous une socit qui identifie la dsobissance une pathologique et prfre le conformisme l' individualit, la crativit et la libre expression ? I:ntgrit physique et le bien-rre affectif des jeunes sont menacs par le diagnostic du THADNTDA et la prolifration des prescriptions de neurostimulams (am-phtamines) qui en rsulte. Ne vaudrait-il pas mieux dpasser le jargon auto protecteur de la communaut mdicale 1 pharmaceutique et au moins faire en sorte que parents et enfants soient informs de toutes les fa-cettes de cette controverse afin qu'ils puissent donner un consentement clair aux ordonnances dcoulant de ce diagl10stic ?

    Points cls Le nombre d'enfantS occidentaux chez qui l'on dia-gnostique le "THADA" (ou le "TDA") continue monter flche. Un pourcentage important de ces enfants est mis sous stimulantS, mdicaments extrmement dangereux prsentant d'importantS effetS secondaires court terme et long terme. Le diagnostic du "THADA'' manque visiblement de fiabilit. La validit du diagnostic du "THADA" est douteuse. Ni les parentS ni les enfantS ne disposent de suffisam-ment d'informations ppur donner un consentement clair au traitement par neuroscimulants. Le "THADA" s'avre tre un concept populaire et sduisant et, en l'absence de contradiction, l'usage de ce diagnostic et des stimulants va probablement continuer s'intensifier.

    NEXUS n38 mal-juin 2005

  • GOPOLITIQUE u

    La popularit du "THADA"

    Le nombre d'enfants diagnostiqus vi ecimes du THADA ou du TDA esc renversant et continue d'augmenrer. Le succs de ce diagnostic aboutit un nombre croissant de jeunes mis sous neuroscimulants. Depuis des annes, les cliniciens observent que ces pro-duits stimulants ont un effet paradoxalement calmant sur les enfants. On a avanc une myriade de thories tentant d'expliquer les raisons physiologiques d'un tel phnomne, mais aucune n'a t universellement accepte. Au cours des dcennies passes, l'industrie pharmaceutique a stipul que le THADA continuait l'ge adulee, prconisant l'usage de stimulants et mdi-caments assimils aux adulees aussi. Cela suggre que, bien que l'effet semble "calmant", il aide plus une concentration intense sur une seule activit (ou sur rien du cout) plutt qu' l'apprentissage de la gestion de la diversit de l'environnement du patient.

    Selon le Sydney Sun-Hn-ald du 30 juin 2002 : "On estime qu'au moins 50 000 petits Australiens prennent dsormais ces mdicaments sur ordonnance." 1 I.:aug-memation a t pour le moins fulgurante. "Encre 1991 et 1998, le nombre d 'ordonnances de ml-fare de dexamphitamine y a augment de 2400 %, tandis que celles de Ritaline one augment de 620 o/o. "2 "La consommation australienne de dexamphtamine s'est accrue de 592% encre 1991 et 1995, tandis que celle de mthylphnidate a augment de 490 o/o. "3 La Commission de la jeunesse de Nouvelle-Galles du Sud a demand l'avis de la communaut et a entendu de nombreuses voix inquites s'lever : "Beaucoup de personnes ont fait part de leur inquitude face l'usage croissant de psychotropes chez des enfants atteints du T D NTHADA, et plus particulirement de leurs effets long terme. "4 Le Courier Mail de Brisbane du 1er juillet 2002 a ob-serv que, proportionnellement au nombre d'habitants

    En France, la prescription de neurosUmulants, dont le plus courant est la Ritafine, concerne 6000 enfants, alors que 120 000 jeunes de moins de 18 ans sont sous antidpresseurs, malgr les nombreuses tudes qui ont dmontr que ces derniers prsentaient deux fois plus de risques suicidaires. Alors que la Grande-Bretagne a interdit la prescription des mdicaments psychotropes aux mineurs, la France ne semble pas prendre pour l'instant le mme chemin et on peut s'attendre 'cl une croissance rapide du march des neurostimulabts chez /es enfants puisque 5 % des coliers seraient, d'aprs les psychiatres, atteints du THADA. En urepe, selon les pays, le chiffre varie de 3 6 %.

    s

    "plus d'enfants prenaient des psychotropes en Australie qu'aux tats-Unis".5 Si l'on estime qu'aux tats-Unis le THADA ne touche pas moins de 15 18 % des enfants en ge scolaire, cerce tendance est alarmante ct constitue une urgence de sant publique en Australie.

    Les dangers des neurostimulants Les stimulants les plus courants utiliss contre le "THA-DA", la Ritaline (mithylphtnidate} et La tkxamphtamine, sont pharmacologiquement similaires la cocane. Tout comme elle, ces mdicament prsentent d'importants effets. Ils rendent les enfants plus dociles et plus obis-sants. Cela est vrai pour tous les enfants, dans la mesure o ce qui restait du mythe de la seule raction positive des enfants atteints du 'THADA" a depuis longtemps vol en clats : " vrai dire, les stimulants se sont rvls avoir les mme effets chez les enfants atteints du THADA et chez ceux considrs normaux (P!Ioquin and Klorman, 1986; Ra-poport, Buschbaum and Monte, 1980; Rapoport, Buschs-baum and Zahn, 1978). Ces rsultats soulignent que le diagnostic du THADA ne peut pas s'appuyer sur une raction positive aux mdicaments. "6 Les enfants sous traitement deviennent plus dociles et obissants et posent "moins de problmes", contentant ainsi la fois les parents et les enseignants. Mais il arrive que le jeune patient en paie le prix fort : "Stephanie Hall, de Canton, dans l'Ohio, croyait que le THADA raie une maladie. Elle prenait sa Ritaline, reli-gieusement. Ses parents, Mike et Janet Hall, le croyaient aussi. Stephanie Hall est morte dans son sommeil, 6 jours avant son 12nc: anniversaire, non pas du THADA (parce que cela n'existe pas) mais de la Ritaline, parce que la Ritaline est une amphtamine er que les amph-tamines sont depuis longtemps connues pour provoquer des accidents cardiaques soudains, mme chez les jeu-

    nes~." Le certificat de dcs dat du 21103/01 du petit Mat-thew Smith, g de 14 ans, d'Oakland County, dans le Michigan, indiquait quant lui : "dcs d l'usage prolong de mthylphnidate (Ritaline) . "8 D'un ct, il ne devrait pas tre surprenant que l'usage de neuroscimulancs puisse tre dangereux, voire fatal. Ces mdicaments font partie des plus contrls et des plus rglements cause de leur caractre dangereux. En Australie, les mdecins doivent obtenir une autorisation pour chaque ordonnance dlivre. Si le traitement dure plus de deux mois, ils sont tenus de le motiver. "La

    NEXUS n38 mal-juin 2005

  • dexamphtamine, aussi bien que le mthyiphnidate, sont des mdicaments contrls er soumis des conditions spcifies avec une restriction supplmentaire en matire de dlivrance et d'usage.:'9 Les stimulants peuvent mener une dpression et con-duire au suicide. "La Commission parlementaire d'Aus-tralie-Mridionale a t trouble d'entendre ou de lire l'exemple d'un cerrain nombre d'enfants ayant exprim des penses suicidaires."10 "Le suicide est une complica-tion majeure du repli sur soi provoqu par ces stimulants et autres mdicaments semblables aux amphtamines."11 Les mdicamenrs en gnral, et les stimulants en par-ticulier, prsentent un risque imporatnt long terme chez les enfants en raison de leurs effets potentiels sur la croissance. Tout porte croire que les mdicaments puis-sants pourraienr affecter le processus de croissance et de dveloppemenr d'un enfant, comme cela a t largement reconnu dans la presse de grande diffusion, y compris par I'American Psychianic Association elle-mme : "Le terme de toxicit dveloppementale renseigne des effets secondaires uniques ou particuHrement graves causs par l'action d'un mdicament sur le processus de croissance et de dveloppement. Les enfants et les adolescents grandissent et se dveloppent non seulement physiquement mais aussi cognitivemenr et affectivement. Il est important que les mdicaments n'interferent pas avec l'apprentissage scolaire ou avec le dveloppement de relations sociales au sein de la famille ou avec les camarades." 12 Invirablemenc, nous devons admettre que si les stimu-lants affectent la croissance et le dveloppement, il y a de fortes chances qu'ils affectent celui du cerveau : "Il existe dsormais une montagne de preuves dmon-trant que ces produits perturbent la production quo-tidienne des hormones de croissance et peuvent aussi rduire la croissance gnrale de l'enfant, se traduisant par une moindre augmentation du poids et de la taille ... Difficile d' imaginer un signal d'avertissement plus grave que l' inhibition de la croissance, puisque qu'elle affecte tous les organes, y compris le cerveau." 13 "Le mdicament communment utilis, surtout aux USA et en Australie, pour soigner les jeunes atteints du trouble d'hyperactivit avec dficit de l'attention peut provoquer des modifications long terme dans le

    cerveau. Des scientifiques de l'Universit de Buffalo ont dcouvert que la Ritaline produisait des modifications similaires celles observes avec les amphtamines et la cocane dans le cerveau des rats. I.:auteur de l'tude, le Professeur John Balzer, a dclar que ces dcouvertes dmentaient l'ide que la Ritaline, connue sous le nom gnrique de methylphnidate, avait un effet rapide et une action courte. "14 "En dlivrant des psychotropes aux enfants, nous crons en vrit une interaction entre le produit chimique et l'organisme en dveloppement, en particulier avec le cerveau, qui est l'organe cibl." 15 "Les neurostimulants tels que la Ritaline et les am-phtamines ont des impacts extrmement nocifs sur l'encphale, rduisant le flux sanguin, perturbant le m-tabolisme du glucose et provoquant peut-tre mme un rtrcissement ou une atrophie dfmitive."16 Le spectre de ces effets ngatifs sur la croissance et le dveloppement parait encore plus inquitant quand les enfants de moins de six ans se voient parfois prescrire des stimulants, malgr les mises en garde spcifiques signa-lant que leur usage n'est pas inoffensif chez des enfants aussi jeunes. Certains enfants australiens gs d' peine 15 18 mois se som dj vus prescrire des psychosrimu-lants, et lors de la Confrence sur la jeunesse de l'Etat du Queensland qui s'esc tenue Mackay en 2003, une mre a rapport que son mdecin lui avait suggr que son bb de neuf mois tait atteint du "THADA" et devait tre mis sous mdicaments (Dieu merci, elle a rifusl). Presque plus inquitant que les effets potentiels long terme des neurostimulants : l'tat de "zombie" rela-tivement courant qu'ils provoquent chez les enfants. Fait choquant, deux des plus grands dfenseurs de la biopsychiatrie aux tats-Unis, L. Eugenc Arnold et Peter S. Jensen, ont reconnu cette caractristique dans le cha-pitre du Comprehensive Textbook of Psychiatry consacr au THADA: "La mine sombre et dfaire occasionne par les amphta-mines est inoffensif en elle-mme mais inquite certains parents ... Son quivalent comportemental, allant de la rduction de l'affect et de la spontanit un tat de 'zombie', peut engager une diminution de la dose, et ncessite parfois de changer de mdicament." 17 I.:tat de "zombie" a t dcrit par le Or. Peter Breggin en ces termes : "Cc comportement docile induit par les mdicaments est provoqu en moussant ou en assujet-tissant l'activit crbrale suprieure de l'enfant par des substances chimiques. Cette partie du cerveau de l'enfant requrant crativit, libert, jeu, activit nergique, dis-cipline cohrente et activits pdagogiques stimulantes, risque le sous-dveloppement." 18 Compte tenu des taux de prvalence de ce "trouble" qui montent en flche, il est trs possible que notre socit soit rapidement confronte une gnration d'enfants dont la crativit, le raisonnement er l'esprit seront amoindris par des mdicaments sans justification mdi-cale vritable.

    NEXUS n38 mal-juin 2005

  • u s

    Un problme de sant publique en Australie

    En classant les psychostimu/ants parmi les mdicaments de l'Annexe 8, le gouvernement australien avait de toute viden-ce l'intention d'en restreindre l'accs. Pourtant, la prolifration des ordonnances destines traiter le "THADA" a rendu ces psychostimulants facilement disponibles pour une utilisation occasionnelle dans les cours d'cole de toute l'Australie.

    L'usage illicite des mdicaments contre le THADA est devenu un problme majeur au Queensland, comme le fait remarquer la Crime and Miscondvct Commission : "L'abus de mdica-ments vendus sur ordonnance contre le THADA constitue un problme potentiel pour la socit, le systme de sant publi-que et les organismes chargs de faire respecter la loi. "'9

    En Nouvelle-Galles du Sud, "On a exprim des inquitudes, plusieurs reprises, quant au fait que des coliers puissent vendre, changer ou partager leurs mdicaments~20

    L'Organe international de contr6/e des stupfiants (0/CS) des Nations unies a mis en garde contre l'usage ludique et occasionnel abusif croissant du mt!Jy/p!Jnidate dans .fe monde entier.21 L'utilisation ludique des psychostimulants a galement t associe d'autres formes de toxicomanie et fait souvent office de ''premier pas" facile dans le monde de l'automdication.

    "Elizabeth Wurtzel, dans le New York Times du ter avril 2000, crit que la RitaHne avait fait office de drogue d'introduction pour de nombreuses personnes avec qui elle avait dialogu dans des runions des Narcotiqves Anonymes, o des mres ont admis avoir escamot de la Ritaline prescrite leurs en-fants et en avoir broy les cachets pour les 'sniffer presque sans discontinuer'. "22

    LJ Drvg Enforcement Administration (DEA) des tats-Unis a directement abord ce problme, exposant qu'"un certain nombre d'tudes rcentes de cas de toxicomanie et de ten-dances comportementales observes parmi les adolescents et provenant de diverses sources indiquaient que l'usage de mt!Jy/p!Jnidate pouvait tre un facteur de risque d'abus d'alcool ou d'autres drogues". 23 Fait rvlateur, voici ce qu'a rapport la presse amricaine : "Une rcente tude mene par des chercheurs de l'Universit de Californie Berkeley, tude ayant suivi 500 enfants pendant 26 annes, a rvl que la Ri/aline tait au fond une 'drogue d'introduction' d'autres drogues, en particulier la cocane. Le chercheur Nadine Lambert, comme l'a rapport le Wall Street Jovma/, en a conclu que la Rita fine 'rendait le cerveau plus vulnrable au pouvoir toxicomanogne de la cocane et multipliait par deux le risque d'abus: ''24

    Il est reconnu, mme parmi les fervents dfenseurs du mo-dle mdical du "THADA ~ qu'il existe d'autres formes de "traitement" disponibles, telles que la consultation psycholo-gique familiale, les soins alternatifs et l'ducation parentale. Aucune de ces modalits ne risque de mettre en pri/le bien-tre physique des enfants. Au vu, en particulier d'une rcente mta-analyse ayant dmontr que les enfants ne retiraient avcvn avantage en matire d'ducation/apprentissage d'un traitement base de psychostimulants,25 il est compltement insens de risquer de compromettre non seulement le bien-tre des enfants traits mais la sant de l'ensemble de leurs camarades en continuant de permettre la distribution tort et travers de ces dangereux mdicaments.

    Manque de fiabilit du diagnostic La "fiabilit" d'un diagnostic tablit dans quelle mesure il est digne de confiance, indpendamment de celui qui l'nonce et du lieu o il est mis. Par exemple, un bras cass se diagnostique par une radio et il existe de fortes chances qu'en se rendant chez 100 mdecins orthopdis-tes avec la mme radio, le mme diagnostic soit retrouv, s' avrant ici trs fiable . Par contraste, le diagnostic du "THADA" l'est trs peu. "Il n'existe pas de critre objectif pour l'tablir, pas de symptme physique, pas de signe neurologiques et pas d'anomalie sanguine ... Aucun examen physique ne peut permettre de vrifier qu'un enfant en est bien atteint. "26 I.:hypothse selon laquelle 100 cliniciens ne seraient pro-bablement pas tous d' accotd pour confirmer le diagnos-tic de "THADA" chez un enfant est taye par les carrs flagrants entre les taux de prvalence internationaux. "La prvalence du THADA en Europe est gnralement estime entre 3 % et 6 % ou moins, tandis qu'elle est au moins 2 3 fois suprieure en Australie et aux tats-Unis. "27 Aussi choquant que cela puisse paratre, cette constatation signifie qu'en emmenant pour examen 12 enfants atteints du "THADA" de Sydney Paris, un seul verrait son diagnostic "confirm". En s'en tenant alors ces chiffres, ce "trouble" est soit fortement surdia-gnostiqu aux tats-Unis, en Australie et au Canada, soit forcement sousdiagnostiqu en Europe (et dans la plupart des autres pays du monde). Dans un cas comme dans l'autre, ce n'est pas un diagnostic sur lequel on peut compter ; il manque de fiabilit. Mme l'intrieur d'un pays, les larges carts entre les raux de prvalence excluent toute fiabilit. Par exemple, une analyse de l'usage des stimulants contre le THADA aux tats-Unis a rvl que les "les jeunes du Sud avaient environ 71 o/o (et ceux du Midwest 51 o/o) de chances de plus de prendre ces mdicaments que ceux du Nord-Est ou de I'Ouest".28 Les profanes s' imaginent gnralement que l' identifica-tion d'un trouble dcoule d'un procd scientifique ou objectif. C'est habituellement vrai en mdecine, mais rarement en psychiatrie. L'American Psychiatrie Associa-tion (APA) publie la "bible mondiale" des diagnostics psychiatriques : le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, qui en est actuellement sa quatrime dition (DSM-lV) laquelle se rferrent galement les psychiatres franais. En examinant d'un peu plus prs les critres de diagnostic et en comprenant comment

    NEXUS n38 mai-juin 2005

  • procde le DSM, ce manque de fiabilit s'explique en partie. Un observateur des dbats de 1987 au sein de l'APA au sujet du DSM fit la remarque suivante : "Le faible de-gr d'effort incelleccuel tait choquant. Les diagnostics taient tablis par vote majoritaire avec le degr de r-flexion dont on ferait preuve pour choisir un restaurant. Tu as envie de manger italien, j'ai envie de manger chi-nois, alors allons la caftria. Ensuite, il suffit d'entrer l'information dans l'ordinateur." Un psychiatre amricain de premier plan, ancien chef du Centre d'tude de la schi7..ophrnie du National lnstitute of Mental Health, formule les choses ainsi : "Le DSM-IV esc ce sur quoi s'appuie la psychiatrie pour se &ire accepter par la mdecine en gnral. Les initis savent que c'est un document bien plus politique que scientifique." Les propos du Dr. Lawrence Diller au sujet du proces-sus de slection des critres du DSM-IV, illustrent le caractre policiqlie flagrant de ce dernier : "Le principal groupe d'tude avait dtermin que seuls cinq des neufs symptmes seraient requis pour tablir un diagnostic du sous-type hyperactif/inattentif du THADA [c'est--dire, une version 'combine' du trouble]. Mais, le comit de supervision du DSM-IV rejeta, contre toute attente, cette dcision et fit passer le nombre de symptmes re-quis six ! Ils pensaient probablement que cinq critres ne suffisaienr pas et risquaient d'enrraner un diagnostic de type TDA chez un nombre trop important d'enfants, mais le caractre arbitraire de leur choix n'a que peu de rapport avec la science. "31 Dans la socit occidentale, qui difie souvent les mde-cins, les gens risquent d'tre extrmement choqus de dcouvrir que ce diagnostic a t cr de toute pice par un groupe simplement runi autour d'une table, et non par une quipe scientifique se basant sur des rsultats obtenus en laboratoire. Le rsultat du processus fondant l'laboration du DSM dtermine un diagnostic pour le moins catgorique : celui du TDNTHADA, totalement arbitraire et bas exclusivement sur le comportement. Les critres de dia-gnostic soulvent des questions videntes quant la validit {examines dans la partie suivante), mais la seule description des "symptmes" est dj compltement subjective et donc par essence non fiable. Afin de dia-gnostiquer le THADA chez un enfant, il faut que celui-ci prsente soit six des neufs symptmes d'" inattention", soit six des neufs symptmes d'"hyperactivit-impulsivi-t". Ces symptmes "doivent persister depuis au moins 6 mois un degr qui est inadapt et incompatible avec un statk nonnal de dveloppement". Cependant, il n'y a pas de recommandarion objective pour valuer le degr d'inadaptation requis ; il est laiss l'apprciation de chaque clinicien. Encore plus scandaleux, chacun des 18 "symptmes" du THADA est qualifi par la conjonction de temps: "souvent". Que signifie "souvent remuant" ou "souvent en proie des difficults pour organiser des

    tches et des activits" ? Il n'existe pas de recommanda-tions objectives. Pour un valuateur donn, un enfant qui est remuant tous les jours pourrait paratre normal ; mais pour un autre valuateur (peut-tre sans enfant!), un enfant remuant beaucoup une ou deux occasions pourrait tre considr comme "souvent" remuant. Les problmes de fiabilit ne s'arrtent pas l. "Le mot 'souvent' mis part, le reste de la dfinition regorge de termes ambigus et vagues. Quelles fautes peuvent tre qualifies de 'fautes d'inattention' ? Que veut dire qui l'on parle 'directement'? Que signifi de la 'difficult' s'organiser ? Qui dcide quelles sont les activits qui ncessitent 'un effort mental soutenu' ? Que veut dire 'facilement' distrait ? Quand un petit mouve-ment est-il qualifi de 'bougeotte' ou de 'contorsion' ? Qui dtermine les cas o l'on est 'cens rester assis' ? partir de quand courir, grimper ou parler devient-il 'excessif' ?"33 Certains des dfenseurs amricains du modle mdical du THADA les plus traditionnels, pensant qu'il s'agit d'un trouble mdical valide, ont mme reconnu le man-que de fiabilit du diagnostic. En 1998, les National lnstih1tes of Health amricains ont organis un Colloque de Consensus sur le Diagnostic et le Traitement du THADA et ont entendu le tmoignage d'un certain nombre d'"expercs", lesquels ont presque cous soutenu le modle mdical. la fin du Colloque, le prsident du . comit, le Dr. David Kupfer, a reconnu qu'il n'existait "actuellement aucun test de diagnostic valid",34 et un autre membre du comit a succinctement observ que "ce diagnostic tait un vritable foutoir".35

    Manque de validit du diagnostic La "validit" d'un diagnostic dsigne la mesure dans laquelle il dcrit quelque chose qui esc bien rel et sus-ceptible d'tre prouv. "Malgr les millions de dollars consacrs la recherche au cours des vingt dernires annes, dont une bonne partie subventionne par des compagnies pharmaceutiques nourrisanc de nombreuses attentes, personne n'a encore t capable d'identifier cette 'maladie' appele THADA."36 Chose incroyable, beaucoup de professionnels haute-ment respects dans divers domaines reconnaissent pu-bliquement que rien ne prouve l'existence du THADA. Voyez plutt ... Le Docteur en psychologie Diane McGuinness : "Des recherches mchodologiquement rigoureuses indiquent que le THADA et l'hyperaccivit en tant que 'syndro-mes' n'existent cout simplement pas. "37 Le neurologue Fred A. Baughman, MD : "Il n'existe pas de surdiagnoscic, de sousdiagnoscic, de traitement inadapt ou de traitement excessif du THADA. Tout cela n'est qu'une vaste fumisterie qui dure depuis 35 annes."38 Le Professeur agrg Robert Reid, Docteur s science de Universit du Nebraska : "Les causes du THADA sont cout simplement inconnues. " 39

    NEXUS n38 mal-juin 2005

  • GOPOLITIQUE u

    I.:Australian National Association of Practising Psy-chiatrists (NAPP) : "Le THADA n'est ni un trouble gntique hrditaire ni une maladie organique" et "les preuves scientifiques susceptibles de soutenir l'existence du THADA en tant que trouble ne sont pas tayes".40 Le psychiatre Denis Donovan, MD : "Le TDA est un diagnostic bidon. Les parents et les enseignants courent comme des drats pour identifier une pathologie ... No-tre pathologisation actuelle du comportement aboutit gonfler considrablement les rangs des malades, des perturbs, des dsquilibrs et des handicaps. "41 Le mdecin William B. Carey, MD, du Children's Hospital of Philadelphia : "Ce que l'on dcrit le plus souvent aujourd'hui comme le THADA aux tats-Unis semble tre un ensemble de variations comportementa-les normales. Cette divergence met en doute la validit du concept. "42 Le Docteur et psychologue John Breeding : "Le dia-gnostic du THADA est, en lui-mme, frauduleux. "43 Tunku Varadarajan, rdacteur adjoint du Wall Street journal: "On raconte autant de balivernes sur ie T_HA-DA que sur le TDA. "44 I.:auteur Beverly Eakman : "Ces mdicaments rendent les enfants plus dociles, pas ncessairement meilleurs. Le THADA est un phnomne social, pas une 'maladie mentale'. Puisque le diagnostic du THADA est fraudu-leux, peu importe qu'un mdicament 'marche' ou pas. On force des enfants prendre un produit plus fort que la cocane pour une maladie dont l'existence n'est pas prouve. "45 Le Docteur et psychologue Richard DeGrandpre, citant une tude parue dans la revue mdicale am-ricaine Pediatries, montrant que 80 o/o des enfants catalogus comme hyperactifs la maison ou l'cole affichaient un comportement exemplaire et aucun signe d'hyperactivit dans le cabinet du mdecin : "Cette dcouverte concorde avec les nombreuses tudes et les dizaines d'articles de journaux faisant tat d'une forte diffrence d'valuation entre parents, enseignants et cliniciens quant aux enfants inclus dans la catgorie des hyperactifs. Cela ne peut que soulever des questions sur l'existence du THADA en tant que concept mdical rel, puisque le diagnostic se base exclusivement sur ces symptmes. "46 Le psychiatre Peter R. Breggin, MD : "Il est important que le Com it de l'ducation comprenne que le diagnos-tic du TDNTHADA a t labor dans le but spcifique de justifier l'usage de mdicaments pour matriser le comportement des enfants en classe."47 I.:amricaine Hillary Rodham Clinton, snateur: "Cer-tains de ces jeunes prsentenr des problmes n'tant rien d'autre que des symptmes de l'enfance ou de l'adoles-cence."48 Le psychiatre Sidney Walker III, MD : "La commu-naut mdicale a lev le Trouble du dficit de l'atten-tion et le Trouble d'hyperactivit avec dficit de l'atten-tion au rang de diagnostics et la plupart des gens croienr

    s

    qu'il s'agit de vritables maladies. Ce n'est pas le cas et les mdecins qui cataloguent des enfants comme atteints de TDA ou de THADA n'ont pas le moindre indice per- mettanr de dfinir ce dont ils souffrent vraiment. "49 I.:ducateur et chercheur Brenton Prosser, Docteur es sciences : "La dfinition dominante de cee tat l'assi-mile un problme physiologique devant tre trait avec des amphtamines, bien qu'aucun lment biologique n'taye ces affirmations. "5 Le Colloque de Consensus organise en 1998 par les US National Imtitutes of Health a conclu : "Nous ne disposons d'aucun test indpendant valide pour le THADA et rien ne prouve que le THADA est d un dysfonctionnement du cerveau."51 Reste savoir pourquoi les praticiens aussi bien que le public dsignent le "THADA" comme un trouble d-montrable, alors qu'il est largement prouv que ce n'est pas le cas. Ce phnomne a t expliqu par le Dr. John Jureidini, chef du Dpartement de mdecine psycholo-gique au WOmen's and Children's Hospital d'Adlade, en Australie-Mridionale, en rponse une question d'une commission parlementaire : "Il existe une documentation monumentale qui con-sidre comme acquis le fait que le THADA est une pathologie neurobiologique et, partant de l, tudie les diffrentes formes de traitement. Une fois que l'on a des milliers d'articles publis sur un sujet, comment quelqu'un pourrait-il songer se lever et proclamer 'a n'existe pas' ? Je riens souligner que je sais perti-nemmenr qu'il y a des enfants trs amoindris cause de problmes d'impulsivit, d'attention et d'activit. Je ne dis pas que ces enfants ne souffrent pas ou ne mritent pas notre attention. Je dis simplement que, en tant que trouble, le THADA n'existe pas. "52 En faisant la distinction entre maladies littrales et maladies mtaphoriques, le psychiatre amricain Tho-mas Szasz observe : 'Tide que, disons, le SIDA et le THADA. .. sont des genres de maladies radicalement dif-frents - ou, plus prcisment, que la dernire n'est pas du tout une maladie - est si politiquement incorrecte

    N EXUS n 38 mal-juin 2005

  • qu'elle est balaye d'un geste de la main."53 Les partisans du modle biomdical du THADA se plaisent affirmer que nous sommes sur le point de dcouvrir une tiologie ; autrement dit, sur le point de dcouvrir que le "THADA" existe bien. Mais il y a plus de 20 ans qu'ils disent cela ! Le fait est que, en termes scientifiques, le concept d'une "maladie" appele T HADA n'est pas valide.

    Absence de consentement clair Il n'existe pas de, Droit de l'Homme plus .fondamen-tal que le Droit l' intgrit physique. La plupart des appareils judiciaires possdent la vellit commune de protger les personnes innocentes contre tout ce qui peut arriver leur corps sans leur consentement. Selon un article paru dans le DePaui ]o1tmal of Health Care Law : "Le vritable consentement consiste faire un choix clair, et cela suppose la possibilit d'valuer en toute connaissance de cause les options disponibles et les risques attenant chacune d'emre elles. "54 La question du consentement des jeunes en matire de soins de sant fait l'objet d'un important rapport publi en 1996 par la Commission de Rforme du Droit du Queensland.55 Des reprsentants de diverses organisa-tions ont galement reconnu qu'il s'agissait d'une ques-tion majeure dans toute l'Australie : "Le Prsident de la Commission de l'enfance et de l'ado-lescence a inform cette Commission que les questions de confidentialit et de consentement en matire de soins de sant chez les jeunes faisaient partie des proc-cupations majeures souleves par des reprsentants de plus de trente organisations en lien avec la jeunesse et la sant lors du Sommet National sur la Sant des Jeunes organis par l'Australian Medical Association Canberra en juillet 2001."56 Un consentement sans informations n'est pas un consentemenc, er les parents auxquels il est dict que leur enfant souffre de "THADA" ne sont pratiquemenr jamais informs du ca-ractre non valide ou peu fiable du diagnostic d'un point de vue scientifique. En gnral, on ne les informe pas de l'absence de dtection de cause organique ou physiologique, ni que personne n'a pour l' instant russi dmontrer l'existence du "THADA". Par ailleurs, les parents ignorenr souvent les dangers des neurostimulants. Le Droit International (en particulier la Convention des Nations Unies sur les Droits de l'enfant), les Droits de l'Homme et les Droits nationaux, qu'ils aient pour source la coutume ou la doctrine, exigent que l'individu puissent exercer un droit au consentement clair sur toute atteinte son intgrit physique. Les enfants n'ont presque jamais l'occasion de donner leur accord pour un traitement base de neurostimu-lants, pas plus qu'ils ne som informs du dbat qui fait rage au sein de la communaut mdicale au sujet de

    ce diagnostic. Cerre violation patente d'un Droit de l'Homme fondamental ne serait pas rolre si elle tait commise ouverremenr, mais sous l'apparence de "soins mdicaux utiles", elle devient plus insaisissable et diffi-cile combattre.

    Pourquoi le diagnostic du THADA est-il si courant dans certains pays ? Laugmenration du nombre d'enfants australiens dia-gnostiqus atteints du THADA au cours des 25 derni-res annes est tout simplement astronomique. Au vu du manque avr d'une tiologie ou d'un marqueur organi-que/biologique connu, la quesrion demeure : Pourquoi ce diagnostic est-il si couranr ? Pour quatre principaux "groupes", le diagnostic du THADA a t une aubaine conomique, pratique ou affecrive.

    1 - Les compagnies pharmaceutiques.

    Le march des stimulanrs spcifiquement conus pour traiter le THADA dpasse chaque anne 600 millions de dollars pour les seuls tats-Unis ! Avec de reis pro-fits la cl, il n'est pas surprenant que les grandes com-pagnies pharmaceutiques se soient dclares favorables aux diagnostics psychiatriques en gnral er celui du THADA en particulier. Novartis Pharmaceuticals, qui dtenait le brevet original du mthylphnidate (Ritaline), le mdicament contre le THADA le plus populaire aux tats-Unis, a fait nor-mment de publicit aussi bien dans des revues profes-sionnelles qu'auprs des mdias populaires, publiant

    dans ces derniers des messages publicitaires destins convaincre les parents que leur enfant aurait tout intrt prendre des sti-mulants. Novarris fait galement partie des gnreux donateurs du Chi!dren and Adults with Attention Deficit Disorder (CHADD), le groupe national de soutien des parents con-fronts au THADA. Plus troublante encore est peut-tre l'inqui-tude exprime par un neurologue et profes-

    seur mrite de psychologie de l'Universit du Michigan : "Je suis convaincu que l' industrie pharmaceutique dpense d'normes sommes d'argent pour augmenter ses ventes et ses bnfices en influenant les mdecins et le public, par des moyens dformant parfois la vrit et n'tant souvent dans l' intrt ni de la science ni du public. "57

    2 - Les scientifiques.

    Si l'ide du THADA comme trouble biomdical sduit les mdecins, c'est d'abord parce qu' ils dsirent tre uti-les leurs patients. L'ensemble de leur formation et leur faon de voir les choses sont imprgnes du "modle

    NE X US n38 mai-juin 2005

  • GOPOLITIQUE u

    mdical" : un patient vient les voir avec un symptme', ils le diagnostiquent et le traitent. Si le THADA n'existe pas, et si ces comportements font partie de la gamme d'exprience normale de l'enfance ou sont le reflet d'un milieu perturb, le mdecin est dsarm. En outre, comme nous le verrons dans un moment, les stimulants qu'ils peuvent prescrire produisent bel et bien l'effet souhait par les parents et les enseignants, les mdecins paraissent donc d'autant plus utiles leurs patients (ou du moins aux parents de leurs patients). En mme temps, il serait naf d'ignorer la recherche du profit dans cette partie de l'quation. Le psychia-tre amricain Peter Breggin a not que "Les groupes d'intrt du domaine de la biologie insistent depuis des annes pour s'emparer du march des mdicaments pour enfancs er pou~ offrir leurs services professionnels". 58 Tunku Varadarajan du Wall Street journal a crit : "Pour tre rembourss par les caisses d'assurance maladi, les psychiatres doivent trouver un moyen d'affubler le pa-tient d'une pathologie reconnue, ce qui explique qu'ils reconnaissent de plus en plus de pathologies. Attendez la sortie du prochain DSM, et vous dcouvrirez qu'au moins 50 nouvelles pathologies auront t ajoutes la liste existante. "59

    3 - Les parents.

    La force de soutien la plus vive au dveloppement du diagnostic du THADA (et de l'usage de stimulants) est reprsente par les parents. Sans "march", le phno-mne du THADA se serait teint tout seul. Les groupes d'entraide de parents, tels que le CHADD, dmentent avec vhmence l'ide que le THADA est autre chose qu'un trouble "rel", et beaucoup de parents affirment que le diagnostic et les stimulants prescrits se sont avrs miraculeux pour leur enfant et leur famille. Le caractre sduisant de ce diagnosti aux yeux des parents est facile comprendre pour n'importe quel clinicien ayant dj travaill avec des familles confrontes des problmes de comportement d'un enfant. Dans la socit occidentale, il est suggr que si votre enfant se comporte mal, c'est parce que vous tes un mauvais parent (ne dit-on pas "mal lev" ?). Si votre enfant manifeste constamment des problmes dans ses relations avec autrui ou "s'attire des ennuis" l'cole, on sous-entend que vous tes inapte ou peu dispos le dis-cipliner correctement. [ide qu'une maladie affiige ces enfants et soit responsable de leur mauvaise conduite est parfaite pour ddouaner les parents sur un plan affectif, car ils passent aussitt du statut de mauvais parents celui de parents martyrs se dmenant pour s'occuper d'un enfant malade. Au lieu de se lancer dans une th-rapie familiale et de cherhcher dcouvrir pourquoi leur enfant se comporte mal ou ce quls pourraient y faire, ils peuvent aller dans des groupes de soutien et recevoir des marques d'affection et de compassion pour avoir t traits aussi cruellement.

    s

    [introduction des stimulants finit de les convaincre. Les tudes montrent de faon concluante que les stimulants rendent tous les enfants plus obissants et dociles, qu'ils aient ou non des "problmes comportementaux" ou autres. De toute vidence, les parents embts par la "mauvaise conduite" de leurs enfants seront contents de les voir devenir plus obissants. Plus d'embarras vis vis des autres, plus de coups de tlphone provenant de l'cole. Pas tonnant qu'autant de parents ne jurent que par le diagnostic du THADA.

    4 - Les coles.

    Force est de reconnatre que dans la socit moderne, beaucoup d'coles publiques sont surcharges et ne disposent pas de ressources suffisantes. Les enseignants ont souvent 30 ou 35 lves, voire plus, dans leur classe alors qu'ils essaient courageusement de leur offrir une instruction dcente. Lorsqu'un lve distrait ou drange la classe, il est comprhensible que l'enseignant veuille que cela cesse. Lorsque d'autres parents se plaignent de l'lve perturbateur l'administration de l'cole, celle-ci souhaite matriser le comportement de l'enfant en ques-tion. Si cerre mauvaise conduite peut faire l'objet d'un "diagnostic" et tre traite par des mdicaments, la classe et l'cole ne s'en porteront que mieux. Cette dynamique a t si puissame que plusieurs Etats amricains ont t obligs d'adopter une loi interdisant au personnel sco-laire non mdical de prononcer des diagnostics sur les lves et de leur recommander des mdicaments. Toutes ces forces puissantes se sont allies pour former une quipe pas si drle que cela et on comprend bien mieux pourquoi le THADA est devenu une "pid-mie" dans certains pays comme l'Australie. Lorsque le diagnostic est tabli et que l'enfant est mis sous m-dicaments, tout le monde est content ; ainsi la boucle est boucle. La compagnie pharmaceutique ralise une nouvelle vente, le mdecin a un nouveau client, les parents som mis hors de cause et l'cole a un problme de comportement de moins. Tout le monde est content sauf l'enfant qui lui, n'a pas voix au chapitre.

    Recommandations

    (Remarque : Elles sont adaptes du livre : Queensland Children At Risk: The Overdiagnosis of 'l!DHD" and the Overuse of Stimulant Medication. GO) Les cliniciens, les ducateurs et les chercheurs ont par-fois tendance user d'quivoques et "dulcorer" dans l'espoir de paratre vraiment "professionnels" . Lorsque la sant physique et le bien-tre affectif de nos enfants sont en jeu, il est temps de se montrer trs directs. Il est temps d'"aller l'essentiel", d'examiner les faits et de dire la vrit. Sont prescrits des mdicaments puissants et dangereux aux enfants pour lutter contre un "trouble" dont l'exis-

    NEXUS n 38 mai-juin 2005

  • tence n'a jamais t prouve. Des enfants sont exposs ces dangereux mdicaments malgr les preuves montrant qu'ils n'ont aucun effet positif et ne "marchent" qu'en crant des enfants plus dociles et obissants. Ni les parents, ni les enfants ne disposent pas des in-formations dont ils ont besoin pour pouvoir donner leur consentement clair, en violation de l'thique mdicale, des Droits de l'Homme et du Droit International. Les gens s'accordent sur peu de choses dans le domaine controvers du THADA, mais la plupart s'accorderaient dire qu' il faut effectuer de plus amples recherches. Actuellement, il y a beaucoup trop d'inconnues, et quiconque affirme qu'il existe des "preuves" ne dit pas la vrit. Il ne faut pas tenter de traiter quelque chose avant de savoir ce que c'est. Au vu des dangers reconnus des sti-muiants pour les enfants, les familles et la socit, c'est une question de simple bon sens que d'arrter d'utiliser ces mdicaments jusqu' ce que nous ayons identifi ce qu'est vraiment le THADA, s'il y a lieu. Nous devons: 1) Dclarer un moratoire sur l'usage des stimulants jusqu' ce que les chercheurs soient capables d'identifier une tiologie organique spcifique pour le THADA, de montrer que les stimulants sont efficaces pour remdier la pathologie dcouverte et de montrer que l'usage prolong de stimulants ne prsente aucun risque pour les enfants en pleine croissance. 2) Nous assurer que les parents et les enfants sont par-faitement informs des deux facettes de la controverse sur le THADA, et exiger que les uns comme les autres donnent leur consentement clair avant d'accepter des stimulants. 3) Exiger un examen par un spcialiste en psychologie infantile avant de commencer mettre un enfant sous mdicaments et exiger d'autres essais de traitements avant de commencer utiliser des stimulants. Mettre des batons dans les roues de la charrette folle du THADA ne sera pas bien accueilli par les parents qui sont nombreux compter sur les stimulants pour matriser leurs enfants et s'absolvent du mme coup de toute culpabilit ou responsabilit. La nouvelle ne sera pas mieux accueillie par les enseignants qui soutiennent leur usage pour apaiser les enfants difficiles en classe. Pas plus que par les pdiatres qui ne connaissent srement pas d'autre moyen que de proposer des stimulants pour comr:ler le comportement. Sans parler des compagnies ph
  • GOPOLITIQUE u

    sur l'essai et l'usage futur des psychotropes chez les enfant~, 1995. 16. Breggin, supra note 13, p. 54. 17. Arnold, L. Eugene and Jensen, Peter S., MD, dans Comprehensive Textbook of Psychiarry, 1995. 18. Breggin, Peter R., MD, "Upcoming Government Con-ference on ADHD and Psychostimulanrs Asks the Wrong Q uestions", disponible http://www.breggin .com/consen-suswrong.hrrnl (dernire visite 5 juillet 2002). 19. Crime and Misconduct Commission (CMC), "The lllicit Market for ADHD Prescription Drugs in Queens-land", Crime Bulletin Series, no. 4, avril 2002, p. 2. 20. New South Wales Commission for Children and Young People, Issue Paper No. 3, 2002, p. 6. 21. CMC, "The Illicit Market for ADHD Prescription Drugs in Queensland", ibid., p. 3. 22. USA Today Magazine, mars 2001 . 23. Drug Enforcement Administration (DEA), "Meth-ylphenidate {A Background Paper)", Drug and Chemical Evaluation Section, Office of Diversion Control, DEA, US Department ?fJustice, Washington, DC, octobre 1995. 24. Massachusetts News, "Ritalin: Violence Against Boys", disponible http://www.massnews.com/vioboy.htm (der-nire visite 2 juillet 2002). 25. Purdie, N., H attie, J. et Carroll, A., "A Review of the Research on Interventions for Attention Deficit Hyper-activiry Disorder: What Works Best?", Review of Educa-tional Research, printemps 2002. 26. Breggin, Talking Back co Ritalin, ibid., pp. 141-142. 27. Jacobs, Bob, "Queensland Children At Risk: T he Over Diagnosis of 'ADHD' and the Overuse of Stimulant Medication", Youth Affairs Network of Queensland, aot 2002, disponible http://W\vw.yanq.org.au/pdfs/Queensla nd%20Children%20at%20Risk%20Web%20version.pdf. 28. Elias, Marilyn, "Ritalin Prescribed at Disparate Rates", USA Today, 4 fvrier 2003. 29. Capian, Paula, ''They're Driving Us Crazy", cite dans "Death from Ritalin: The Truth Behind ADHD", disponible http:/ /www.ritalindeath.com/Page/Contro4/ html {dernire visite 7 juin 2002). 30. Loren Mosher cite dans "Death from Ritalin: The Truth Behind ADHD", disponible http://www. ritalindeath.com/ Page/Contro4/html (dernire visite 7 juin 2002). 31. Diller, Lawrence, Running on Ritalin, Bantam, 1998, p. 60. 32. Diagnostic and Statistical Manual, 4

  • OPHYSIQUE u s

  • GOPHYSIQUE u

    la tour. Lorsque des orages approchaient, particulire-ment la nuit, je sorcais pour observer les tincelles qui dansaient entre les deux grilles. Survint alors, une nuit fatale, un orage particulirement violent et la tour prit un coup au but. Les grilles furent pratiquement vapo-rises, mais la pompe immerge au fond du puits fut carbonise en mme cemps. Bien entendu, mon pre m'interdit dornavant de faire encore des expriences la Benjamin Franklin. Je pense que le vieux Ben eut t fier de moi ...

    Chacune des sept RS occupe une bande de 1Hz ; autre-ment dit, chaque rsonance a une largeur de 1Hz. J'ai observ et enregistr la coupure dont d'autres avaient subodor l'existence. En utilisant un autre quipement sensible aux trs basses frquences, j'ai enregistr les premiers essais rels de HAARP en 1999. Je ne l'avais pas cherch, mais les traces taient l parmi mes autres relevs. Sur mon site internet on trouvera les rsultats de cet essai, ainsi que l'exprience en VLF de HAARP de mars 2002.

    Outre ces donnes sur HAARP, vous y dnicherez aussi mon livre tlchargeable Seven Subtle Vibrations. Je vou-drais encore ajouter beaucoup de choses ce livre, par exemple dmontrer que, contrairement ce que certains ont affirm sans rfrences factuelles srieuses, laRS n'est pas en train de changer ni de glisser vers les frquences bta des ondes crbrales. Les faits parlent tout seuls. A l'origine, ce livre s'adressait un certain tourisme dans la rgion de Sedona et j'y indique comment la premire bande de la RS peut tre amplifie en des lieux particu-liers par l'activit de l'nergie gomagntique locale.

    Si vous dmontez un simple haut-parleur, vous trouvez un cne en papier, un diaphragme, derrire celui-ci une bobine de fil et enfin un gros aimant. Le signal audio passe par la bobine entre le diaphragme et l'aimant. La bobine fait vibrer le diaphragme et cette vibration est amplifie par le champ magntique de l'aimant.

    Les antennes du p rogramme HA ARP

    La vibration est son tour amplifie par le c-ne en papier. Certaines conditions gophysiques agissent comme un sys-tme d'amplification et de haut-parleurs, rendant plus puissamment audible la voix naturelle lectro-magntique de la plante. Je pourrais expliquer cela avec plus de dtails, mais je tiens rester simple. Il faut surcout se souvenir que l'aimant permanent

    s

    joue un rle important dans l'amplification du son d'un haut-parleur.

    Recherche sur. l'nergie des vortex Sedona.

    Une bonne partie .de ma recherche pour ongme Sedona, en Arizona, rpute pour ses nergies dites

  • parleur. Le rcepteur VLF interprtait l'augmentation de puissance une amplification des signaux atmosph-riques. Cependant cette thorie ne tenait pas, car si cela avait t le cas, l'intensit atmosphrique cet endroit particulier aurait t amplifie tout le temps ; or tel n'tait pas le cas. Je cherchai donc d'autres causes possibles ce que j'ob-servais. Bien que toujours peu convaincu de la ralit de l'nergie de vorrex, je dcidai de pousser l'investigation jusqu' prouver que, soit cette nergie existait, soit elle n'existait pas. Une pisre possible sembla rsider dans une recherche sur le gomagntisme (le magntisme engen-dr par le magma intrieur de la Terre).

    Des tudes menes par le USGS [Bureau des Recherches Gologiques des Etats Unis] rvlent la prsence sur Ter-re de lieux o existent des flux d'entre et des flux de sor-tie d'nergie magntique non polarise agissant comme des vortex. Non polarise signifie que, contrairement un aimant, ces phnomnes n'ont pas de ples nord et sud. Ce flux entrant ou sortant n'est que de l'nergie magntique pure en mouv.ement dynamique.

    Pour tayer ma thorie il me fallait un matriel suppl-mentaire appel ditecteur de flux magntique. Cet ins-trument est utilis pour observer le champ magntique terrestre ou toute autre source de magntisme. Tandis que j'attendais qu'on m'expdie les composants dont j'avais besoin pour assembler cet instrument, je con-sacrai du temps discuter de l'nergie des vortex avec quelques rsidents de Sidona. Ils dcrivirent comment, tant en prsence d'un vortex, leur mental changeait ; ils taient envahis par un sentiment de calme et de paix. Aujourd'hui, je suis d'accord avec eux, car j'ai prouv plus d'une fois exactement les mmes sensations. Il ne s'agit pas seulement de mon exprience personnelle subjective, mais c'est aussi ce que mes appareils enregis-trrent par la suite.

    Comme je l'ai indiqu plus haut, la premire bande de RS se produit une frquence de ?,83Hz. Il se trouve que cette valeur se sirue dans l'intervalle entre les deux frquences crbrales alpha et thta. Il en existe en tout quatre : alpha, bta, delta et thta. Lorsque notre cerveau fonctionne calmement, essentiellement dans la wne al-pha-thta, nous sommes dtendus et en paix. Le cerveau humain fonctionne comme un circuit lectrique appel boucle de verrouillage de phase. Un signal lectroma-gntique externe local plus puissant que nos ondes cr-brales induit un effet de rsonance par lequel le cerveau se met en phase et se verrouille sur cette frquence.

    Je pensais que si la premire RS tait en quelque sorte amplifie par un puissant flux gomagntique, cette RS pourrait influer sur l'activit crbrale. Le premier

    signal se situe donc entre alpha et thta. Me plaant dans un vortex de Sedona, muni du dtecteur de flux magntique, je pus observer et enregistrer simultan-ment la premire rsonance et le champ local d'activit gomagntique, et cette double observation confirma ma thorie. Ce qui ne fut longtemps que conjecture s'avra dmontr. Les rsultats graphiques peuvent tre consults dans mon livre en ligne.

    J'ai aussi enregistr ce qui, je pense, influence l'nergie magntique. Aprs avoir observ la concomitance entre l'intensit de la premire RS et l'activit gomagntique,

    il me restait approfondir l'observation concernant tant les flux de sortie que les flux d'entre gomagneuques, mais ma recherche fut provi-soirement interrompue.

    J'ai finalement analys les donnes recueillies sur deux sites, soit deux spectres, l'un Kachina Man, l'autre Ka-china Woman. Je crois que ce que j'ai capt n'est autre que l'interaction entre ces deux

    lieux. Cela commence par une srie de petit flux de sortie et volue vers un flux puissant. J'ignore encore ce qui est proprement produit par l'une ou l'autre des deux formations rocheuses. Il me faudra deux dtecteurs de flux magntiques installs simultanment en ces deux endroits. Je subodore cependant que c'est Kachina Man qui est l'origine du flux de sortie et Kachina Woman du flux d'entre. Lorsque l'on s'installe entre les deux, on prouve un indescriptible quilibre yang/yin, mle/fe-melle, appelez cda comme vous voudrez. Je suis mont environ un riers de la hauteur de Kachina Man et me suis couch sur un banc de roche en surplomb. Les pho-tos de Kachina Man prises au crpuscule font apparatre une forme de tte. Je m'tais plac juste sous cette tte. Mon corps devint trs lourd et il me fallut faire un effort pour me relever et m'asseoir. J'eus momentanment une extrme sensation de vertige ; c' esr un eu exception-nellement puissant ! On se rend bien compte qu'il y a interaction entre Kachina Man et Kachina Woman, qui se situent sur un axe nord-sud, Kachina Woman tant au nord.

    On peut se demander comment une onde lectromagn-tique de type Schumann, qui se propage bien au-dessous du seuil auditif, peut tre perue par les humains. Les avis divergent sur cette question. On peut trouver de bonnes sources d'informations concernant les effets de l'nergie lectromagntique sur le cerveau et le corps sur le site web du Dr. Michael Persinger la Laurentian

    NEXUS n38 mal-juin 2005

  • u

    Universiry, au Canada (cf laurentian.ca/_people/Persin-ger.htm), et aussi sur le site de James Beai, un chercheur sur la sensibilit humaine aux ondes EM (cf http:// www.emfinterface.com).

    Jeroslav Novak, alias Jardv, un lectricien et bioth-rapeute tchque, prtend avoir pu observer (dcembre 2004) une relation entre la RS et un certain paramtre biologique . Bien que la recherche soit encore en cours, Jarda est certain que l'influence de laRS et des champs EM ELF sur les organismes vivants peut tre dmon-tre. La RS varie en fonction des rythmes circadiens et d'autres cycles temporels. Il reste provisoirement discret quant au paramtre biologique retenu, tandis qu'il met au point un dispositif peu coteux d'observation domicile. Novak affirme que le paramtre biologique constitue un faible signal qui ncessite d'tre amplifi 100.000 fois, mais tmoigne avoir vrifi que les chan-gements biologiques sont en relation avec les variations de laRS.

    Des recherches mene par une de mes relations, doc-teur en mdecine, indiquent que les sujets souffrant de troubles du sommeil et de fibromyalgie ont un taux suprieur la normale de magntite dans le fluide de l' oreiiJe interne. Chez 80% des sujets observs, ce sont les femmes qui ont les taux les plus levs. Ayez du respect, Messieurs, pour la gent fminine, car il est plus probable que ses membres soient sensibles aux influences d'nergies aussi relles que subtiles er que les hommes ne peuvent percevoir ..

    Etant donn que l'audition humaine normale se situe entre les frquences de 60 20.000 Hz, il est clair que des signaux infrieurs 60Hz ne sont perus que par d'aunes moyens, ou pas du tout. Cette perception pourrait se faire via la magntite contenue dans l'oreille interne ou, comme l'indique d'autres recherches telles que celles du Dr. Persinger, le signal serait reu directe-ment par le cerveau.

    Vous disposez maintenant d'une comprhension basi-que de ma recherche et de l'extrme sensibilit de l'ap-pareiiJage qu'elle ncessite.

    Effets des champs EM sur les humains.

    Des donnes sur la vraissemblance de l'effet de cer-tains champs lectromagntiques sur l'humain sont accessibles sur http:/ /www. thebackpacker.com/trailtalk! thread/24225.php. Ce site web offre l'extrait du brevet US n6.506.148 suivant, qui constitue une rfrence en la matire. Il est intitul Manipulation du systme nerveux par des champs lectromagntiques dirigs et a

    5

    Rocher de Sedona

    t attribu le 14 janvier 2003 Hendricus G. Loos, de Laguna Beach, Californie.

    Extrait : "Des effets physiologiques ont t observs sur un sujet humain soumis des stimulations de la peau par de faibles champs lectromagntiques pulss cer-taines frquences voisines de 0,5 2,4Hz, au point de provoquer une rsonance sensorielle. Un grand nombre de moniteurs d'ordinateurs et d'crans de tlvision mettent, lorsqu'ils affichent des images pulses, des champs lectromagntiques pulss d'amplitude suffi-sante pour provoquer ces sensations. Il est donc possible de manipuler le systme nerveux d'un sujet en pulsant des images sur un ordinateur ou une tlvision proche. Concernant cette dernire, l'image pulse peut tre in-cluse dans le programme ou superpose par modulation d'un champ vido, soir en tant que signal RF (radio frquence), soit signal vido. Limage affiche sur un moniteur d'ordinateur peur facilement tre pulse par un programme informatique simple. Sur certains mo-niteurs, les champs lectromagntiques pulss capables de provoquer des rsonances sensorielles sur des sujets proches peuvent tre gnrs mme lorsque les images sont pulses des intensits subliminales."

    La voix de la Terre.

    Exemple de subtilit, la RS est 20.000 fois moins puis-sante que le champ magntique terrestre. La VOXJO de la plante est bien discrte aujourd'hui. Nous savons que, il y a des milliers d'annes, le champ magntique terrestre tait beaucoup plus intense, et je pense que la voix de la plante devait tre galement plus forte, plus incisive, moins dilue par la pollution EM.

    Je crois que nos anctres pouvaient l'entendre. Un tu-diant du Dr. Schumann, (inventeur de la rsonance qui porte son nom), croyait que le systme nerveux humain s'tait dvelopp au fil de l'volution par l'action de la RS. C'est ce que semblent indiquer nos quarre ondes crbrales car, sauf l'onde delta (sommeil profond), elles tombent dans les mmes bandes de frquences. ronde delta occupe la bande de 1 3Hz.

    NEXUS n38 mal-juin 2005

  • ~ote : les signaux de frquences infrieure 3Hz passent travers la Terre, plus facilement qu' travers l'atmos-phre.

    Dans Rsonance de Schumann : un mcanisme biophy-s1que plausible des effets sur la sant humaine de l' acti-vit solaire/gomagntique on signale que Konig, un lve du Dr. Schumann, avait pris des relevs des signaux RS. Il observa l'troite ressemblance du signal diurne de la RS avec le rythme alpha et de l'onde RS ultra longue de 3Hz nocturne avec le rythme delta, celui du sommeil, rous enregistrs l'EEG [lectroencphalogramme] . Cette similarit et de nombreuses expriences de la-boratoire conduisirent Konig a postuler que les ondes crbrales ELF avaient volu de manire utiliser les signaux naturels (Konig, 1974a, p 5). Konig montra aussi que les signaux de 3Hz provenant d'orages locaux enregistrs au mme moment que ceux de l'EEG avaient sur ces derniers un effet marqu de ralentissement. Cela fut confirm par des essais en laboratoire avec des vo-lontaires humaias. Konig dcouvrit que, dans une four-chette de puissances de champs de 1 5 v/rn, le signal de 3Hz ralentissait rgulirement les ractions des sujets, tandis qu'un signal de 10Hz les acclrait. Les ractions furent aussi vrifies par un test plus fiable de rponse galvanique de l'piderme (GSR), utilisant un signal de 5 v/rn et 3Hz (Konig, 1974b, p 17).

    Je pus, avec mon appareillage, enregistrer deux autres signaux anormaux qui se situent dans la gamme delta. I.:un se produit 0,9Hz (9/10 de Hertz), l'autre 1,82Hz. Ces signaux, ou ondes d'nergie, sont peut-tre ce qu'on appelle les ondes Alfoen, des micropulsations dans le plasma magntosphrique. Celui de 0,9Hz ap-parat assez souvent. I.:autre, de 1,82Hz, se manifeste un bref moment immdiatement aprs ou vers la fin d'un orage magntique. Il y a tant apprendre de cette merveilleuse plante !

    J'ai aussi la conviction que l'atmosphre est un milieu favorable au mlange des signaux. Quand deux se m-langent, on obtient la somme, le diffrence et la fonda-mentale. J'ai dj dmontr que des signaux, naturels ou artificiels, se produisant des frquences ultra basses, rpondent certaines lois acoustiques.

    J'ai enregistr la RS dans des canyons mats J a.t aussi dtect des chos de la RS fondamentale qui, je pense, sont des rverbrations sur les parois des canyons, etc. Tel est peut-tre le cas du Taos Hum>> [bourdonnement de Taos]. Le mlange et un puissant signal fantme sont les produits du puissant rseau lectrique oprant sur la frquence de 60Hz (aux USA). Sur le site internet Eskimo du Taos Hum (http://www.eskimo.com) il y

    )))) a quelques dossiers sur l'onde du bourdonnement. J'ai analys ces ondes avec mon logiciel et je constate qu'il s'agit d'une drive de 60Hz.

    ]'ai instinctivement le .sentiment que ces deux signaux ne sont pas de l'nergie magntique, mais une lgre oscillation de la magntosphre terrestre. Supposez que la magntosphre reoive l'impact d'une ruption solaire; de mme que la pierre jete dans l'eau provoque des vague-lettes, ainsi notre magntosphre se met-elle peut-tre osciller sous l'action du soleil.

    Il est aussi possible que, au lieu de la magntosphre, ce soit une ou toutes les couches de l'atmosphre qui oscillent. Aussi tonnant que cela paraisse, la RS exerce une lgre pression sur la surface de la plante. L aussi, je pense que nos anctres devaient tre sensibles ces vibrations subtiles. Depuis l'avnement de l'lectricit au service de l'humanit, la pollution lectromagntique d'origine humaine a augment des centaines de milliers de fois, anantissant notre perception ou notre aptitude nous relier toutes ces nergies subtiles que jadis nous recevions naturellement.

    On l'a souvent dit : nous sommes vritablement con-nects notre plante, mais pas seulement son corps physique. Dans sa respiration, qui est l'atmosphre, nous pouvons entendre sa voix, si seulement nous sa-vions nous remmorer comment couter.

    A propos de l'auteur. Benjamin Lonetree est titulaire de plusieurs diplmes dans les domaines de l'ingnierie lectrique, des tlcommunications et de l'acquisition de donnes. Accrdit par la Federal Commu-nications Commision en 1978, il a travaill dans l'industrie de la communication pendant plus de vingt ans. S'tant dplac vers le sud-ouest des EU, il s'est consacr l'tude des ner-gies lectromagntiques naturelles et leur interaction avec le mcanisme biophysique humain. Il est membre du ELFRAD (Extremely Low Frequency Research And Development), destin la recherche sur les signaux ELF qui se propagent l'intrieur de la Terre (cf. http://www.elfrad.com). Il est l'auteur de Seven Subtle Vibrations : une tude scientifique de la rsonance de Schumann, et de Geomagnetics and l-0rtex Energy in Setuma, que l'on peut consulter sur http://www.sidereal7. org!E-Booko/o20Web/this_book.htm.

    A propos de la collaboratrice. De formation transdisciplinaire, Iona Miller est crivain, hypnoth-rapeute et artiste mulcimdia. Elle fait un travail de pionnier dans les rdations entre la thorie du chaos et le nouveau paradigme philoso-phique, la cosmologie, la biophysique, la mdecine, la psychothrapie exprimentale, la cracivit, l'art et la socit. Elle est coauteur (avec Richard A Miller) de plusieurs arcicles dans Nexus, y compris La R-sonance de Schumann et la Psychologie Hutnaine (Nexus France n 27) et HAARP menace la Voix de la Plante (Nexus France n28). Visitez ses sites web http://www.gepciries.com/iona_m et http:// www.subcuraneous.org/iona.html.

    NEXUS n38 mal-juin 2005

  • GOPHYSIQUE u s

    Par Roger SANTIN!- Docteur

    d'Etat s-sciences [ Membre de la

    Bioelectromagnetics Society amricaine (BEMS) et

    de l'Union Radio-Scientifique Internationale (URSI) ]

    TELEPHONIE MOBILE : ARGUMENTS SCIENTIFIQUES JUSTIFIANT L'APPUCATION

    IMMEDIATE DU PRINCIPE DE PRECAUTION

    Diffrents facteurs sont susceptibles de modifier le niveau d'exposition aux micro-ondes pulses, des populations riveraines de stations relais et en particulier : - la distance de la source mettrice, - le fait d'tre ou non plac dans le lobe principal d'hyperfrquences situ en avant des antennes mettrices, -la prsence de rmetteurs passifs constitus de structures mtalliques (volets de fentres, portes de garages, rampes d'escaliers), qui 2 min) et le nombre d'appels par jour (> 2). Cette tude sou-ligne en outre, une plus grande sensibilit des femmes pour les perturbations du sommeil . D'autres effets des tlphones cellulaires ont t observs chez l'hom-me: - perturbations de l'activit lectrique crbrale, - modifications du sommeil et de la pression artrielle, - augmentation des cphales, - atteintes de la barrire hmato encphalique, ...

    3. Des effets biologiques sont rapports par des riverains de stations relais et d'metteurs de radiot-lvision.

    NEXUS n38 mai-juin 2005

  • al Pour les stations 1elais, la premire tude parue est franaise. Publie en 2001 elle porte sur 530 rive-rains d'antennes 300 m ou non exposes), une augmentation significative de la frquence de cerraines plaintes jusqu' une distance pouvant atteindre : l 00 rn pour l'irritabilit, la ten-dance dpressive, la perte de mmoire, les difficults de concentration, les vertiges, 200 rn pour les maux de tte, les perturbations du sommeil, le sentiment d'inconfort, les problmes cutans, 300 m pour la fatigue. Cette tude montre galement une plus grande sensibilit des femmes et des sujets ~gs de plus de 60 ans et souligne une plus gr-ande nocivit de la position face aux antennes l. Deux autres tu-des, une espagnole (GJ et une autrichienne, l. On peut rappeler que des extrmement basses fr-quences un niveau pouvant atteindre 18 milliGauss, sont mises en vidence dans le signal gnr par les tlphones cellulaires (16l.

    Afin de protger les populations riveraines . de stations relais et les utilisateurs de tlphones cellulaires, il convient ds prsent d'appliquer le principe de pr-camion:

    a/Pour ks stations relais: - On vitera de les im-planter moins de 300 mtres des lieux habits. - En aucun cas le lobe principal du faisceau micro-ondes issu de l'antenne ne sera orient vers des habitations. - Dans l'environnement des antennes, les riverains ne devront pas tre exposs une densit de puissance micro-ondes suprieure 0,1 pW/cm2 (0,61 V/rn) H?. 18)

    , ...

    b!Pour ks utilisateurs de tlphones cellulaires : -La communication tlphonique ne devra pas dpasser une dure de 2 3 minutes. - Les jeunes de moins de 16 ans ne l'utiliseront qu'en cas d'urgence (l7,l8l, . . .

    REFERENCES : 1. JOHNSON LIAKOURIS G. Radiofrequency (RF) sickness in the Lillienfeld study. An effect of modulated micro":':tves ? Arch. Environm. Health. 1998. 53 : 236-238.- 2. SANDSTROM M. et coll. Mobile

    NEXUS n38 mai-juin 2005

  • u

    phone use and subjective symptoms experienced by users of analogue and digital mobile phone. Occup. Med. 2001. 51 : 25-35. - 3. SANTINI R. er coll. Symptoms experienced by users of digiral cdlu!ar phones : A study of a French engineering school. Electromagnetic Biology and Medicine. 2002. 21 : 81-88. - 4. SANTINI R. et coll. Symptmes exprims par des riverains de stations relais de tlphonie mobile. La Presse Mdicale. 2001. 30: 1594. - 5. SANTINI R. er coll. Survey srudy of people living in the vicinity of cellular phone base stations. Elecrromagnetic Biology and Medicine. 2003. 22 : 41-49.- 6. NAVARRO E.A. et coll. The microwave syndrome: A preliminary srudy in Spain. Elecrromagnetic Blology and Medicine. 2003. 22: 161-169.- 7. HUTIER H.P. et coll. Mobile telephone base-stations : Effecrs on health and wellbeing. 2d lnt. Workshop. 2002. Vol. 1 : 344-352. - 8. DOLK. H. et coU. Caneer incidence near radio and television transmitters in Great Brirain. I - Surron Goldfield rransmitter. Am. J. Epidemiol. 1997. 145: 1-9. - 9. HOCKING B. er coll. Cancer incidence and mortaliry and proximiry to TV towers. MJA. 1996. 165: 601-605. - 10. KOLODYNSKI A.A. et coll. Motor and psychological functions of school children living in the area of the Sl(unda Radio Location Station in Latvia. The Science of the Total Environrnent. 1996. 180: 87-93. - 11. BOSCOLO P. er coll. Effects of elecrromagneric fields produced by radiotelevision broadcasting stations on the immune system of women. The Science of

    5

    the Total Environment. 2001.273: 1-10. -12. MICHELOZZI P. et coll. Adult and childhood leukemia near a high-power radiostation in Rome, lraly. Am. J. Epidemiol. 2002. 155: 1096- 1103.- 13. INRS. Champs lectriques, champs magntiques, ondes lectromagntiques. Guide l'usage du mdecin de travail et de prvention. Edition INRS. ED. 785. 1995. 134 pages.- 14. IRPA. Guidelines on limits of exposure ro radiofrequency elecrromagneric fields in the frequency range from 100KHz to 300 GHz. Health Physics. 1988. 54: 115-123. - 15. SANTINI R. Notre sant face aux champs lectriques et magntiques. Des faits scientifiques aux conseils pratiques. Editions Sully. 1995. 156 pages. - 16. LINDET. et coll. Measurement of low &equency magnetic fields from digital cellular telephones. Bioelcctromagnetics. 1997. 18: 184-186.- 17. GAUTIER R., LE RUZ P., OBERHAUSEN D., SANTINI R. Votre GSM voue sant on vous mem ! Livre Blanc des incidences du tlphone mobile et des antennes relais sur la sant. Editions Marco Pietteur. 2003. 141 pages. - 18. SANTIN! R. Tlphones cellulaires Danger? Editions Marco Pietteur. 1998. 208 pages. (Ouvrage rfrenc au Parlemem europen de Bruxelles: Rapport du Dput TAMINO G. - Mis jour et rdit en 2001). N.B. Texte accept en communication au 26m Meeting Interna-tional de la Bioelecuomagnetics Society. Juin 2004. Washington, USA.

    PROCESSUS GLOBAL D'EXTINSTION I.:rat actuel de la bio-diversit et de la biocynse plan-raire semble devenir pour certains d'entre vous un sujet de discussion et de recherche, il est donc important, de faire l'tat des eux sans complaisance. I.:ensemble des espces prsentes sur terre semble subir des agressions contre lesquelles leur patrimoine gntique, fruit d'une longue volution, ne parvient pas lutter. I.:incapacit de muter, de s'adapter certaines modifications du mi-Lieu mne l'extinction pure et simple. Selon Michel Tranier, professeur au Musum d'Histoire Narurelle (Sciences et Vie No198 de mars 1997), nous sommes confronts une extinction massive des espces. Pen-dant ce sicle, cela va se traduire par la disparition quasi totale de toutes les espces de moyenne taille : mammi-fres, oiseaux, et reptiles ... I.:homme ne peut, terme, tre exclu dans ce processus d'extinction globale. La pollution des eaux et de l'atmosphre ne peut, elle seule, expliquer cette hcatombe.

    L'eau support universel de la Vie Tout ce qui vit sur terre est constiru d'eau et possde la possibilit d'adaptation, d'apprentissage, moins de 16% d'eau et c'est la mort biologique, jusqu' 99,5% c'est toujours la vie. Chez l'homme, l'eau reprsente en moyenne 63% du poids du corps. On admet qu' 100 molcules protiques d'un poids molculaire moyen sont associes quatre millions et demi de molcules d'eau. I.:eau constitue le vritable support universel de la vie, elle en est son expression et sa substance. Une technologie anti-vie Nos technologies, en ce moment clef de notre volu-tion, utilisent des ondes lectromagntiques ayant une action sur les molcules d'eau. Or, si nous n'y prenons garde, la gnration de micro-ondes pour diffrents usages sonnera le glas de toutes formes de vie base sur

    la molcule d'eau. I.:utilisation de la gamme de frquences de rsonance de la molcule d'eau entrane dans tous les systmes vivants lors de la miose ou de la mitose, des difficults ou des erreurs de rplications des struc-tures d'ADN, d'ARN qui sont les bases de noue alphabet biologique et mtabolique. Toute protine a obligatoirement comme support de construction et de transport, des molcules d'eau. Or, la mo-lcule d'eau, soumise un rayon-nement, absorbe l'nergie des ondes lectromagntiques si ces dernires ont une frquence av?isinant celle des micro-ondes, savoir 2,450 Gigahertz, cette absorption se traduit par une vibration de la molcule d'eau. Une onde est associe un champ magntique changeant de sens priodiquement. Une frquence de l hertz signifie que le champ s'inverse une fois par seconde. Des micro-ondes 2,450 Giga Hertz conduisent par polarisation de la molcule d'eau une inversion du champ 2,45 milliards de fois par seconde. En clair, la molcule d'eau vibre 2,45 milliards de fois par seconde, c'est ce qui d'ordinaire permet la cuisson des aliments ... Or, si nous utilisons ces types de frquence pour com-muniquer distance comme c'est le cas depuis janvier 2005, nous perrurbons tous les mcanismes mtaboli-ques du vivant. Une eau vibrant une telle frquence ou mme des frquences infrieures ne peut plus assembler harmonieusement le programme des diffrentes bases ou protines. Il s'ensuit de graves erreurs de rplications des structures d'ADN et d'ARN soumettant l'ensemble

    NEXUS n38 mai-juin 2005

    1 1 1 i

    1

    1 1 l 1 1

  • e. Tn-ant un stress rdhibitoire, voire monel terme. 1 &ut bien considrer que l'eau est l'quivalent d'un a.:nnd qui flle er agence les crames de la vie, l'ADN. 5.pposez que l'on induise la maladie de Parkingson ce OIIIIC"Mld en le soumettant des champs magntiques ..:t':astcs. Combien de chas d'aiguille va-r-il manquer pour chaque trame de vie et quel en sera le rsultat?

    ~ous pouvez faire l'exprience de mettre votre caf daauffer entre deux ordinateurs sans f.J. pour vous en comraincre.

    La civilisation des cellules Par ailleurs, il existe un phnomne fondamental de b vic appel la civilisation des cellules dcrit par les dx:rcheurs russes Kaznatcheev er Troflmov. Il montre

    curaordinaire collaboration des cellules entre elles et lau manire de communiquer distance sur des modes Tibraroires d'une trs faible intensit et dans des frquen-cxs trs faibles. Selon Alex Vicq, Un bon exemple de ane collaboration vibratoire est l'antenne parfaite que reprsente la double hlice de l'ADN. Grce sa forme