ANNONCES LEGALESVoir le deuxième cahier

Trop facile de devenirauto-entrepreneur !Si la création d'entreprise est une aventure, nous allons devenir unpays d'aventuriers... Même si cela suscite quelques vives réactions,faut-il le regretter ?

La Foire de Nicene connaît pas la crise➔ 15% de fréquentation en pluspour le premier samedi. p. 5

Le logement socialniçois mériteson plan d'urgence➔ La ville soutient financièrementCôte d'Azur Habitat (CAH) qui doitinvestir 120 Ma en 2009 pour rénover un parc en mauvais état,tout en accroissant son offre. p. 6

La commanderietemplière de Biot face à l'histoire➔ 800 ans plus tard, les Templiersreviennent enfin sur leurs terres. p.11

écorateur, coach, architecte, prédica-teur… Ils étaient deux grosses centainesde professionnels "libéraux" auxquelsl'accès au statut d'auto-entrepreneursous sa forme la plus simplifiée (entréeen vigueur au 1er janvier) a été refusé un

peu plus longtemps qu'aux autres, pour une som-bre affaire de prérogatives entre caisses de retraite.Mais cette petite entrave, levée depuis la mi-février,n'avait nullement endigué un flot inattendu de can-didats. Au 10 février, ils étaient 18.000 hommes et

femmes à avoir sauté le pas dans toute la France,qui pour un complément de salaire déclaré, quipour faire valoir une compétence, qui pour démar-rer dans la vie professionnelle sans attendre le bon

vouloir du banquier d'à côté, et moyennant unpoids allégé de moitié des charges sociales. Rienà voir avec l'absurde création d'entreprise aucapital d'1a.

Ce chiffre laisse augurer un dépassement del'objectif que s'était fixé Hervé Novelli sur l'année(40.000 statuts).

Notre département fait plus que bonne figureavec 1.152 déclarants en janvier/février répartis entrois-tiers : professions libérales /commerçants /construction. "Nous semblons en avance", se féli-cite François Hiebel, directeur de l'URSSAF quidonne son explication : "Les gens ont plus de tempsdisponible qu'ailleurs, peut-être aussi plus devolonté d'entreprendre". (suite en page 3)

Hebdomadaire de l’actualité économique et juridique - Annonces LégalesN° 476 du 13 mars 2009 – 0,70 €Nice > 15, rue A. Mari - 04 92 17 55 00 – Cannes > 13, bd Carnot – 04 93 39 38 88 – Antibes > 32, ave R. Soleau – 04 93 34 00 50 – Web > www.tribuca.fr

D

Université : le Campusprometteur sur les rails➔ La Caisse des dépôtsse positionne sur le projet.

p.4

Un nouveau départ pour les Chemins de Fer de Provence➔ La Région consacre 55 Ma à sa renaissance,auxquels la Communautéurbaine ajoute plus de 16 Ma

pour rénover la voie ferrée entreNice et Carros en 2012. p.4

Françoise Sanchini et François Hiebel (chargée de comm’ et directeur de l’URSSAF) : un démarrage en trombepour le statut de l’auto-entrepreneur dans notre département.

Fier etdéterminé, lemaire de Biotouvre lacommuneaux Templiers

Nouveauxprogrammes,nouveauxespoirs...

● Vendredi 13 mars 2009● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 2 ●

RepèrRepèresesATELIER> Le 19 mars à Sophia : les

principales clefs pour prépa-rer sa retraite, optimiser lagestion de son patrimoine etprotéger sa famille, dans lecadre des ateliers pratiquesde Femmes 3000 Côte d'Azur. Intervenant : Mees-chaert Gestion Privée. Entréegratuite, mais inscription obli-gatoire www.femmes3000.fr.A partir de 18h15 à l'AgoraEinstein.

COLLOQUES> Du 19 au 21 mars : 7ème

congrès mondial de méde-cine anti-âge, avec les plusgrands dermatologues etchirurgiens esthétiquesinternationaux pour partageret commenter les dernièresinformations et innovations.Au Forum Grimaldi. www.euromedicom.com> Les 23 et 24 mars à

Monaco : 5ème colloquenational des Grands Chefs,parrainé par Olivier Roellin-ger (Les Maisons de Bri-court). Conférences(conquête & fidélisation de laclientèle, pâtisserie et créa-tivité, guides et critiques…).Espace nouveautés. A l'hôtelMarriott Riviera - La Porte deMonaco. Infos :www.colloquechr.com

CONFERENCES> Le 17 mars à Sophia : Le

cerveau dans tous ses états,conférence inaugurale de laSemaine du cerveau, par leprofesseur Michel Lazdunski,membre de l'Académie dessciences. Entrée gratuitemais inscription obligatoirer i c h a u d @ s o p h i a -antipolis.org - à 18h30 à laFondation Sophia-Antipolis,place Sophie Laffitte.> Le 17 mars à Sophia :

Plaidoyer pour la reconnais-sance au travail, par Christo-phe Laval, auteur du livreéponyme, organisée par l'as-sociation Ethicum et lesEspaces Antipolis. La recon-naissance non monétairecomme pratique managé-riale pour de meilleures per-formances. A 18h aux espa-ces Antipolis. Contact www.ethicum.orgou 04.93.65.22.00.> Le 17 mars à Sophia :

réunion d'information "emploicadres" par l'AVARAP06. Inscription obligatoire

MAG.H@wanadoo.fr ou04.93.60.47.16. De 18h30 à20h30 au Centre de vie,place Méjane à Garbejaire.> Le 19 mars à Sophia :

3ème apéro des entrepre-neurs. Organisé par Direc-toire Business et Novalia Ser-vices pour les jeunesdirigeants à la recherche d'unréseau professionnel effi-cace. A 18h au Drakkar, 2405route des Dolines. Contactsandra@novalia-services.fr> Le 23 mars à Sophia :

Comment prévenir, mesureret manager le stress profes-sionnel, par la société LMNCoatching et l'associationStress experts. Infos etcontact 06.61.14.97.16. AuxEspaces Antipolis, 300 routedes Crêtes, à 12h15 et13h45.> Le 19 mars à Nice :

"Vienne, laboratoire de l'in-vention urbaine" par VolkmarPamer, directeur du départe-ment d'urbanisme de la villede Vienne, dans le cadre desconférences du Forum d'ur-banisme et d'architecture.Entrée libre. A 18h30 auMAMAC.

FORUM> Le 24 mars à Sophia :

DEVCOM Azur 2009, 27conférences, 35 partenairesexposants, 30 créneaux derendez-vous experts : pro-spection commerciale, mar-keting, communication, webet e-commerce, innovationscommunicantes, finance-ment et développement inter-national, formation, talents…Aux Espaces Antipolis.EMPLOI> Le 17 mars à Antibes :

rendez-vous des profession-nels autour de l'apprentis-sage. Organisé par la CCI etla Chambre de métiers desAlpes-Maritimes dans lecadre de la 5ème édition dumois de l'apprentissage. De9h à 12h à la Maison desentreprises 42 avenue RobertSoleau.

NOTAIRES> Du 13 au 15 mars à Nice:

les notaires au 3ème salonde l'immobilier. Consultationsgratuites et conférencesgrand public à partir de 16hsur le thème de la transactionimmobilière. Programme enpage 9. De 10h à 19h àAcropolis, stand 72-73.

Agenda

Les chiffres du chômage traduisentla gravité et la profondeur de lacrise qui touche la France, commela plupart de ses voisins européens,

tandis que les perspectives restent sombresen la matière.

Beaucoup a déjà été fait : révision des modesde traitement et de financement du chô-mage, remodelage des systèmes de forma-tion, baisse de charges pesant sur les entre-prises, nouveaux moyens pour un PôleEmploi restructuré… Hélas ! Le délai demise en œuvre de ces changements n'aurapas d'effets immédiats sur la détresse detous ceux qui sont touchés par la perte deleur emploi.

Pour la CFE-CGC, tous ces efforts doiventêtre accentués en faveur de la relance éco-nomique. C'est de cette relance que décou-lera la reprise de l'emploi, et non pas seu-lement de telle ou telle aide ponctuelle…

Le principe de la baisse des charges appli-qué aux entreprises n'aura d'efficacité réelleque s'il est accompagné de contreparties en

terme d'emplois. Un bon moyen de l'appli-quer serait, enfin, d'introduire la cotisationsociale sur la consommation dont le méca-nisme répond parfaitement à ce souci d'al-lègement des coûts tout en permettant ledéveloppement de l'emploi.

Enfin, le CFE-CGC demande, tant au gou-vernement qu'au patronat, d'orienter plusrésolument leurs stratégies en faveur desmétiers émergents et porteurs d'avenir : ledéveloppement durable, les nouvelles éner-gies, l'économie responsable… Elle ne perdpas de vue la nécessité de conserver et dedévelopper une industrie forte, ce qui nedoit pas empêcher l'investissement dans lesnouvelles filières porteuses d'emploiscomme les services à la personne.

La lutte contre le chômage est la conjonc-tion d'un ensemble de volontés politiques,patronales et sociales aujourd'hui disso-ciées. Toutes ces parties prenantes doiventse retrouver pour un combat commun : larelance de l'emploi.

CFE-CGC > Lutter contre le chômage : des volontés à rassembler

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Communiqués

Eric Ciotti a déposé sur le bureaude l'Assemblée nationale une pro-position de loi visant à limiter ladistribution de tracts et de pro-

spectus publicitaires.

Chaque année, environ 18 milliards d'im-primés transitent dans les boîtes aux lettres,ce qui correspond en moyenne à 40 kg parfoyer et par an.

Ces tracts et prospectus ont des consé-quences néfastes sur l'environnement etreprésentent un coût important de collecteet de traitement de ces déchets.

Il est du devoir du législateur de garantirla liberté de choix de recevoir ou non despublicités et de concilier les enjeux du déve-loppement durable avec les problématiques économiques.

Le dispositif "stop pub" lancé par le Minis-tère de l'écologie et du développement dura-ble en 2004 a été concluant. Il nous faut dés-ormais aller plus loin.

Ainsi, cette proposition de loi suggère troismesures :

- Interdire l'apposition d'un tract ou pro-spectus sur les pare-brises des véhicules enstationnement sauf autorisation expresse dumaire de la commune où se trouvent lesvéhicules. Cette dernière disposition éviteraque de nombreux prospectus ne soient jetéssur la voie publique et donne pouvoir aumaire de la commune qui pourra accorderdes dérogations à cette interdiction, notam-ment s'il s'agit d'associations caritatives.

- Imposer aux collectivités territorialesde mettre à disposition des citoyens qui nesouhaitent pas recevoir de publicité ou detracts gratuits des autocollants "stop publi-cité".

- Prévoir une pénalité financière pour lespublicitaires qui ne respecteraient pas l'in-terdiction de distribuer des tracts dans lesboîtes aux lettres sur lesquelles figure leditautocollant.

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Assemblée nationale > Eric Ciotti veut limiter la distribution de tracts publicitaires

Le 30 janvier dernier, le réseau desBoutiques de gestion a lancé la11ème édition du concours nationaldes "Talents" de la création d'entre-

prise. Un entrepreneur accompagné se donnetoutes les chances de pérenniser son activité.L'accompagnement, c'est le métier des Bou-tiques de gestion. Pour valoriser cet accom-pagnement et révéler de nouveaux entrepre-neurs, les Boutiques de gestion etl'Association Concours Talents organisent,dans toute la France, ce concours régional etnational de la création d'entreprise.

Cette 11ème édition verra ses inscriptionscloses au 30 avril.

Chaque année, le concours remporte ungrand succès puisqu'en moyenne une cen-taine de chefs d'entreprises sont récompen-sés (1.600a en moyenne pour les prix régio-naux, de 4.000 à 10.000a pour les prixnationaux), dans tous les domaines : servicesà la personne, innovation technologique, éco-nomie sociale, artisanat et commerce, dyna-mique rurale, etc…Pour se renseigner ou s'inscrire : www.concours-talents.com

Concours > 11ème édition des Talents de la création d'entreprise

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CONFERENCERéflexions sur l'histoire de FrancePar Max Gallo de l'Académie Française,Le mardi 24 mars à 16h au CUM à NiceEcrivain, journaliste, historien, homme politique : Max Gallo,

professeur d'histoire agrégé et aguerri aux tableaux du lycéeMasséna, où il enseigna un temps, revient à ses premièresamours le temps d'une conférence fort attendue au CentreUniversitaire Méditerranéen. Romans, biographies, ouvra-ges historiques, son œuvre est considérable : plus de 100titres à son catalogue, avec une prédilection toute particu-lière pour les Grands Hommes, de Napoléon à Victor Hugo,en passant par De Gaulle et Louis XIV. Une conférence gratuite à savourer en compagnie d'un des Niçois les plusérudits.

➔ LE CHIFFREC'est, en un an, la baisse

moyenne subie par le prixdes appartements dans les

départements de l'arc méditerranéen (desPyrénées-Orientales aux Alpes-Maritimes)et constatée par le baromètre entreparti-culiers.com (cessions directes). La valeurdes maisons a reculé de 4,7%. Ces chiff-res sont légèrement supérieurs aux évo-lutions moyennes nationales (-7,1% et-3% pour les maisons). Si globalement cebaromètre fait état d'un ralentissement dela baisse de prix des appartements (-0,5%sur un mois alors qu'ils baissaient d'envi-ron -1,5% chaque mois depuis cet été) etmême d'une légère hausse sur celui desmaisons, le nombre de biens nouvellementmis en vente a continué à baisser enfévrier: 34.200 contre 46.000 il y a un an(-26%). Ce taux s'est maintenu pendant les2 premiers mois de 2009, preuve que lemarché est bien coincé.

➔ LA BONNE NOUVELLEOn en perd le fil. Alors que Texas Instru-

ments a quand même licencié 130 salariéset s'est débarrassé de 220 autres, parceque l'américain aurait eu (selon nos sour-ces très confidentielles) une rupture com-merciale avec le fabricant suédois de télé-phones mobiles Ericsson, une bonne-petite- nouvelle est annoncée par le jour-nal électronique de Jean-Pierre Largilletdans la même téléphonie sans fil : selonnotre confrère, Intel, à la présence fort dis-crète dans notre contrée, a annoncé qu'ilallait constituer sur la Côte d'Azur une nou-velle unité spécialisée dans les compo-sants à très faible consommation électriquedestinés aux PC de poche. Le recrutementde 25 ingénieurs est lancé.

➔ LE FAIT MARQUANTLa tenue d'un colloque international, avec

la participation de chercheurs grecs, ita-liens, portugais, espagnols, consacré aux"clusters touristiques et développementdurable" les 26 et 27 mars prochains. Il estorganisé à l'initiative de Jacques Spindlerpar l'université, l'Institut d'administrationdes entreprises et le Centre de rechercheen ingénierie financière et financespubliques, qui ont le mérite de poursuivreune action continue dans une brancheoccupant un poids humain et économiquemajeur. Alors même que, faute d'autresinitiatives du public comme du privé, laCôte d’Azur a été incapable de constituerun pôle de savoir et de créativité touristiqueà visibilité internationale. Contact : Elisa-beth Passeron : tél. : 04 92 15 70 88, fax :04.92.15.70.87, mél : epassero@unice.fr

➔ A SUIVRELe premier Evénement 2009 du Club

Premier Events Partners Riviera Côted'Azur, qui se tiendra du 20 au 22 mars,rassemblera 90 clients et journalistes dumonde entier, invités à rencontrer lesprofessionnels azuréens de l'organisationdes manifestations d'entreprises et decongrès. Une ouverture prônée parDominique Charpentier (CRT), Henri Céran(Convention Bureau), Dominique Estève(CCI) ou encore Denis Zanon (Office detourisme), qui travaillent de concert pouraccroître la part du tourisme d'affaires surla Côte d'Azur. Le Club Premier EventsPartners Riviera regroupe pour l'heure 43structures (palais des congrès, hôtels,traiteurs, transporteurs…).

ûr aussi que la facilité dela démarche décoinceraitles plus inhibés : pourune fois, l'administrationn'a pas cherché à tor-piller l'action d'un Minis-

tre -lui même expert-comptable-en compliquant ce qui pouvaitêtre simple. Du coup, la faculté des'inscrire en ligne, directement etgratuitement auprès des URSSAF(en affichant "www.lautoentrepre-neur"), a rallié une majorité depostulants, au grand dam des gui-chets payants comme "Les forma-lités" dans les Chambres consu-laires.

Qu'on juge sur pièce : si unseul clic ne suffit pas pour remplirle formulaire à l'écran , on n'en estpas si loin, une fois surmontés lesquelques tout petits risques d'er-reur d'aiguillage, qui peuvent êtreéclaircis en appelant le 0811 90 0099 ou seront rectifiés par l'URS-SAF après vérification.

Par exemple, savoir qu'on estforcément profession libéralequand on n'est ni commerçant, niartisan. Mais entre CIPAV et RSI,qu'on vous somme de choisir à laligne en dessous, c'est pile ou face.Comme sur l'identité de l'orga-nisme d'assurance maladie àchoisir en sus de celui que vousavez déjà (à chaque activité sonadministration !). Un conseil, leprendre près de chez soi. Pour l'i-dentité, il reste toujours difficilede remplir la case "lieu de nais-sance", si on a eu le malheur d'ê-tre né Européen et en pays decolonisation avant 1962. Protes-tez à la Halde… qui s'en fout.Autre petite hésitation à la case"options fiscales". Mais si vousavez eu la bonne idée d'imprimer"le guide de l'auto-entrepreneur" enarrivant sur le site, vous saurez

quoi faire selon le montant devotre revenu fiscal (page 3).L'URSSAF n'est pas le Ministèredes finances. Envoyez la télé-déclaration, vous aurez toujoursune interlocutrice attentive aubout du fil.

Si en pratique, la formule sem-ble accrocher, sur le fonds, cer-tains ne partagent pas ce belenthousiasme.

Inquiétudes pour Jean-PierreGalvez, président de l'UPA 06, "carla création du statut de l'auto-entrepreneur représente une dis-torsion de concurrence importanteet inacceptable à l'encontre desactivités artisanales. Avec des char-ges inférieures à celles supportéespar une entreprise classique…Nous constatons que l'idée initialea été totalement dévoyée puisquetout le monde peut se déclarer auto-entrepreneur et pas uniquement lespersonnes qualifiées. En outre, cestatut ne connaît aucune limita-tion dans le temps comme l'avaitdemandé l'UPA."

Même son de cloche du côtéde la Chambre de métiers, oùAlbert Mozzatti là-aussi défendses ouailles : "les élus se délectentde leur slogan "gagnant-gagnant",mais avec ce nouveau statut, ceserait plutôt "perdant-perdant"…L'auto-entrepreneur qui s'installecroit qu'il va avoir les avantagesdes entreprises, c'est faux. Pas dedroit à la formation, pas de coti-sations normales au RSI, manquede trimestres validés pour laretraite… Côté assurances, ce n'estpas clair non plus, et côté client, iln'existe aucune garantie sur la qua-lification réelle. Pour Luc Chatel,cela partait d'un bon sentiment,c'est sûr : simplifier la créationd'entreprise, c'est bien, mais à quel

prix ? On comprend bien aussiqu'il s'agit de faire baisser le tauxde chômage…" Depuis janvier, laChambre a reçu 2.600 appels,dont 962 concernant le statutd'auto-entrepreneur, signe quel'information est bien passée."Pour seulement 129 inscrits, dont36 ont finalement préféré la voierégulière, et sont aujourd'hui chefsd'entreprises."

Pour Georges Bisson, prési-dent de la CAPEB 06, aucundoute possible : "c'est une mesurenée dans la précipitation, sansréflexion, qui ouvre la porte à tousles abus, dans l'absence totale decontrôle, hormis quelques corps demétier ciblés (jardiniers, chauffeursde taxi…). Dans les métiers dubâtiment qui nous concernent plusparticulièrement, être auto-entre-preneur, c'est par exemple ne pasoffrir aux clients de garantie décen-nale… Et c'est une concurrencedéloyale par rapport aux artisansqui cotisent, même si le chiffred'affaires autorisé est limité."

Même Dominique Estève estdubitatif : "le statut répond certesà une attente certaine de simplifi-cation des formalités liées à la créa-tion d'entreprise. Néanmoins ilpose plus de problèmes qu'il n'enrésout car il nous amène un flot dedemandeurs que nous ne pouvonspas accompagner. Pas d'immatri-culation, pas de suivi… Le risqued'échec est donc beaucoup plusimportant." Là-aussi, les chiffressont éloquents : depuis début jan-vier, la CCI a traité 184 dossiers eta reçu plus de 600 personnes pourdes informations détaillées sur lestatut. Seuls 77 dossiers ont étéréellement validés (pour 60%dans le secteur des services).

Jacques Bruyas et Isabelle Auzias

● Vendredi 13 mars 2009● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 3 ●

ActualitéActualitéQuoi de neuf cette semaine ?Trop facile de devenir

auto-entrepreneur !Si la création d'entreprise est une aventure, nous allons devenir unpays d'aventuriers... Même si cela suscite quelques vives réactions,faut-il le regretter ?

-8,5%

STous les corps de métiers artisanaux, beaucoup de professions libérales : l’auto-entrepreneur ferait-il du bien ou du tort aux professionnels déjà en exercice ? Rien n’est moins sûr.

n juin, huit kilo-mètres de lavoie métriquedes Chemins deFer de Provenceseront changés

au-dessus de Puget-Thé-niers pour 4 Ma. "C'estl'acte premier du vastechantier de rénovation dela ligne et du renouvelle-ment du matériel roulantd'ici 2013", annonceGérard Piel, vice-prési-dent de la Région, délé-gué aux transports etconseiller municipalantibois. Dans l'agglo-mération niçoise, sur 25km entre la Gare du Sudet Carros, la voie serarefaite intégralementavec renouvellement duballast, remplacementdes rails, installation detraverses en béton pourl'acoustique, mise aux nor-mes des ouvrages d'art et despassages à niveau pour uncoût global de 30 Ma. "Cechantier prévoit aussi uneéventuelle électrification de laligne." Les études démarrenten juillet, et les travaux serontengagés entre 2010 et 2011.

La Communauté urbaineniçoise, grâce à une conven-tion signée avec la Région,investira ensuite à son tourpour garantir une fréquencetoutes les 15 minutes en heu-res de pointe. Ce qui oblige lacréation de voies d'évitementet l'aménagement d'un atelierà Lingostière pour le matériel

roulant. Dès cet été, le réseaurecevra le renfort d'une rameacquise aux Chemins de fercorses et adaptée pour le"continent" (400.000 a). Larévision des six rames en ser-vice sera engagée en mai - etjusqu'en 2011- pour 3Ma. Lapremière des quatre ramesneuves (40 m, 135 passagers)

commandées pour 16 Ma

aux établissements CFDde Bagnères-de-Bigorresera réceptionnée en find'année, juste avant lesessais et la mise en fonc-tion. Gérard Piel sedéplace chez le construc-teur en avril pour s'enqué-rir des raisons du retardd'un an pris par la livrai-son. La Région envisagede commander des ramessupplémentaires avec leDépartement, elle prévoitaussi la traversée de laligne en rive droite du Var,pour desservir la zoneindustrielle de Carros. Etdes discussions sont d'oreset déjà engagées avec Nicepour prolonger la ligne desCP via les terrains de l'ex-Gare du Sud pour assurerune liaison quai à quai

avec le tramway. Une liaisonsimilaire avec la future ligne3 du tram' est envisagée àSaint-Isidore. Pour financercet imposant plan de rénova-tion, Gérard Piel veut aujour-d'hui trouver des fonds com-plémentaires du côté del'Europe.

Michel Bovas

COMMERCECannes aideConforama à s'étendreLa commune va aider l'en-

seigne à augmenter la sur-face de vente de son maga-sin du quartier de La Bocca.Propriétaire des locaux, laville va louer des espacessupplémentaires pour por-ter la surface du terrainoccupé à 10 825 m². L'en-seigne investira 2 Ma pouraménager les 1.000 m² sup-plémentaires et créer unedizaine d'emplois. Elle yoccupera 6.504 m² delocaux dont 3 800 m² de sur-face de vente. Le bailconsenti par la ville jusqu'en2017 est fixé à 600.000a paran.

FLUXMIGRATOIREHippopotamus plus gros sur l'avenueJean MédecinHippopotamus (groupe Flo)

va réunir les emplacementsoccupés par Multari (450 m²)et Jessy Bijoux (125 m²) surl'avenue pour ouvrir un grandrestaurant de 600 m². L'unitédu groupe Flo sera opéra-tionnelle avant la fin de l'an-née. Suivra Mango (qui arepris le magasin Rafal) et lesbureaux en étage du cabinetACE pour créer en angle(Médecin-Pastorelli) un grandmagasin sur deux étages.

HÔTELSChambres avec vueLe Palais Stéphanie, ex-

Noga Hilton sur la Croisette,rouvrira complètement avecle MIP TV le 30 mars pro-chain. Le nouveau proprié-taire, le canadien Elliott Ain-tabi à la tête du groupeimmobilier Jesta a investi38Ma dans une modernisa-tion et une restructurationcomplète du palace quipasse de 234 à 262 cham-bres, dont deux panora-miques de 230 m². A Cannes toujours, ouver-

ture face au port du "1835White Palm Hôtel" qui suc-cède au Sofitel-Méditerranéeaprès trois mois de travaux.Deux étages ont été réamé-nagés en suites, dont uneprésidentielle. Le restaurantgastronomique et panora-mique du dernier étage estdédié au bio et à la diété-tique. Il anticipe sur l'ouver-ture du centre de thalasso-thérapie prévu pour mai.

AMENAGEMENTSC'est parti pour le Super BunkerDans le cadre conjoint du

plan de relance gouverne-mental et du MIPIM de Can-nes, Patrick Devedjian, EricCiotti, Bernard Brochand,député-maire de Cannes etDavid Lisnard, son premieradjoint ont officiellementouvert les travaux d'exten-sion du Palais des festivals.Au programme, un bâtimentrénové, un auditoriumpoussé à 2.500 places et10.000 m² de surfaces d'ex-position supplémentaires.

● Vendredi 13 mars 2009● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 4 ●

ActualitéActualité

Université : le Campus prometteur sur les railsLa Caisse des dépôts se positionne sur le projet.

ong exposé pour AlbertMarouani, président del'Université de Nice-Sophia-Antipolis, à

l'heure où "l'Etat met en placel'opération Campus Promet-teur". Le partenariat signéavec la Caisse des dépôts lasemaine passée est une "prio-rité stratégique" : assistancedans la maîtrise d'ouvrage,dans les montages juridiqueset opérationnels de la gou-vernance du projet, la conven-tion entre les deux entitésinstitue pour les deux annéesà venir une réelle volonté d'é-changes et de liaisons, via uncomité qui devra se concent-rer sur quatre axes princi-paux: l'émergence du pôlesciences de la vie et santé(Tour Pasteur), Eco-Valléeavec l'Institut des risques etdu développement durable, leCampus STIC (technologiesde l'information et de la com-munication à Sophia) et enfinla Maison des étudiants et leFaculty Club de Saint-Jean

d'Angely. De beaux projets quiont fait pencher la balance enfaveur de Nice lors du choixgouvernemental des universi-

tés à épauler, en créant despôles d'excellence. PourChristian Oliveres, directeurrégional de la Caisse des

dépôts, le projet niçois sem-ble "équilibré" et représente unbeau défi technique, en parti-culier dans la restructuration

du pôle santé de la tour Pas-teur. Pour Albert Marouani,seul un partenariat renforcéet durable entre collectivi-tés territoriales, entrepriseset Etat pourra faire émergerune université forte et per-formante à Nice Sophia-Antipolis. Une collabora-tion avec le campusAix-Marseille est égalementenvisagée : "Je fais partie deceux qui pensent qu'il y a dela place pour deux grandspôles d'excellence en PACA"a rappelé le président del'Université.

L

Un nouveau départ pour lesChemins de Fer de ProvenceLa Région consacre 55 Ma à sa renaissance, auxquels la Communauté urbaineajoute plus de 16 Ma pour rénover la voie ferrée entre Nice et Carros en 2012.

E

Les nouvelles rames des Chemins de Fer de Provence juste avant leur livraison.

Albert Marouani et Christian Oliveres,directeur régional de la Caissedes dépôts, ont co-signéla convention de partenariat qui les unit désormais pour deux ans.

TOURISMEBonnes notes pour les Offices du départementDes quatre Etoiles (Antibes, Cannes, Menton), des trois Etoi-

les (Cagnes, Mandelieu, Théoule, Villefranche, Villeneuve-Lou-bet) la démarche collective de qualité dans les offices de tou-risme des Alpes-Maritimes affiche un beau bilan, deux ansseulement après une prise de conscience générale pilotéepar l'UDOTSI (Union départementale des Offices de tourismeet des syndicats d'initiative). 34 offices ont bénéficié d'unaccompagnement pour accéder au label "Qualité Tourisme"mis en place par l'Etat pour améliorer les prestations sur l'en-semble du territoire. Accueil personnalisé, clarté des infor-mations, compétence du personnel, les établissement azu-réens s'en sortent haut la main.

ENVIRONNEMENTUne Maison de la nature pour NiceSituée sur le parc départemental de la Grande Corniche et

installée dans un ancien bâtiment militaire réhabilité par leConseil général, cette Maison de la nature, inaugurée lasemaine dernière, est destinée à l'accueil du public, avecexpositions permanentes (faune, flore, climat…) et grotte arti-ficielle pour s'initier à la géologie locale. Elle constitue pourl'heure l'élément-phare d'un vaste projet de valorisation dupatrimoine naturel et s'intègre dans le projet "Ecopôle Euro-méditerranéen du développement durable", en partenariatavec la future Fondation Hulot.

EMPLOIUn plan d'envergure pour sauverl'économie locale"Le plan de relance, c'est une opération coup de poing pour

sauvegarder l'économie. Tous nos efforts sont mobilisés danscette opération éclair." Pour Eric Ciotti, le plan d'investisse-ment 2009 présenté, avec son financement, lors du vote dubudget le 18 mars sera d'une ampleur inégalée, à la dimen-sion d'une crise s'aggravant un peu plus chaque semaine. "Onavait tablé sur 350 Ma en débat budgétaire, au final on passeà 400 Ma, en finançant dès cette année des projets pro-grammés en 2010 voire 2011". Un effort financier alors que lesressources des droits de mutation se tarissent de 30 %(moyenne sur les trois derniers mois). Le coup de pouce duremboursement anticipé de la TVA (32 Ma pour le départe-ment) compense en partie cette baisse. Un Départementqui financera 1.450 ouvertures de chantiers, soit 2 milliardssur trois ans. Parmi les programmes qui seront accélérés figu-rent le RD 6202 bis (15,6 Ma), la déviation de la RD 6007 àGolfe-Juan (50 Ma), des logements sociaux, l'université…L'emploi constitue ouvertement le fil rouge de ce plan d'in-vestissement.

ECONOMIELa Principauté annexe CarrosCe sont quelque 20.000 m² de terrain dans la zone indus-

trielle de Carros-Le Broc qui ont été achetés par la Principautépour compléter les activités du PAL, où Monaco Logistiqueest déjà implanté depuis de nombreuses années. 6.500 m²de bâti vont être réhabilités (en lieu et place des entrepôtsd'Europe Import) auxquels s'ajouteront 3.000 m² supplé-mentaires d'ici 2010. 30 embauches sont au programme pourcette nouvelle plate-forme monégasque en terre de France.

FORMATIONUn grand pôle Tourisme & Comm pour CannesC'est décidé, l'IUP de Tourisme (actuellement à Nice) et le

département information et communication de l'IUT de Sophia-Antipolis seront transférés sur le campus de Cannes quandles locaux (3.000 m²) seront construits. Il sera dédié autourisme, communication, journalisme et aux métiers liés àl'image numérique. Le projet a été acté avec l'Université deNice Sophia-Antipolis qui signera la convention avec la villece 16 mars.

out est là pour que l'édition 2009 soit uneréussite : temps maussade sur les finan-ces qui pousse à rechercher les bonnesaffaires, climat adéquat pour profiter du

salon Bâtir en plein air… La Foire internatio-nale de Nice conjugue cette année tous lesatouts, avec en prime un espace santé et bien-être qui a su séduire un large public. L'af-fluence est au rendez-vous, et les compteurs,pour le premier week-end, ont explosé. Un petitbémol cependant sur la restauration rapide,jugée très chère (de 4 à 5a pour un sandwich

jambon-beurre-cornichon…). Mais dépayse-ment assuré avec, dans le grand hall, le villagepré-olympique et sa patinoire miniature. Côtéstand, la part belle revient aux accessoires dedétente (balnéo, fauteuils massants…), aux cui-sines, fortement représentées et au petitélectro-ménager, où le gadget est toujours aussiapprécié. Mention spéciale au four communalde Roure, en fond de salle, et aux produits deSœur Marie Samuel, goûtés et approuvés parChristian Estrosi en personne.

Isabelle Auzias

● Vendredi 13 mars 2009● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 5 ●

ActualitéActualitéEn bref

T

La Foire internationale de Nicene connaît pas la crise15% de fréquentation en plus pour le premier samedi.

Affluencerecorddans les alléesdu Palais desexpositions.2009 est déjàun bon cru.

ieux qu'une tendance, une évolution : lemarché biologique s'installe partout,comme aujourd'hui sur la place des

Arcades à Mougins-le-Haut : expérienceinaugurale le 4 avril, dans le cadre de lasemaine du développement durable, et retourdes maraîchages, fromages, produits de l'o-livier, pains, mais aussi cosmétiques, prêt-à-porter bébé, plantes médicinales, chauffageau bois ou peintures et décapants écologiquestous les 15 jours, de 10h à 16h, pour unegrand-place rendue à la nature, le temps d'unmarché.

Mougins-le-Haut lanceson premier marchébio-écologique

M

Une journée de la femmesous le signe de l'emploiEt des parcours professionnels liés au développement durable.

eaucoupde mondeà l'EspaceAssoc ia -

tions Garibaldice 5 mars: trèspeu d'hommes,et pourtant nulesprit de "discri-mination" pource rendez-vousen l'honneurde la Journéenationale de lafemme, même siquelques-unes,dans la salle, ont rappelé queles écarts de salaires ou detraitement existent (malheu-reusement) encore. En tri-bune, des associations, desentreprises, des institutionset autres organismes de for-mation. Un seul mot d'ordre:entreprendre. Et ne pas avoir

peur de certains préjugés :elles sont architectes, horti-cultrices, travaillent dans l'a-viation de loisir ou dans lesecteur automobile, et onttoutes une particularité.Celle d'exercer leur métieravec passion, et d'être enga-gées ou sensibilisées aux pro-

blèmes de l'environnement,thème central de cetteréunion niçoise 2009. Denombreux et optimistestémoignages qui ont boostéles troupes à forte prédomi-nance féminine, pour unaprès-midi de découvertes etde passion. Isabelle Auzias

B

En tribune, beaucoup de femmes... mais pas seulement.

éhabiliter, démolir et cons-truire, voilà la feuille deroute de Côte d'Azur Habitatà Nice. "On doit investir 54Ma pour réhabiliter 14ensembles, soit 1.981 loge-

ments et 66 Ma dans la constructionou l'acquisition-réhabilitation pour382 nouveaux logements", résumeDominique Estrosi-Sassone, prési-dente de l'Office HLM. Une partie deslogements neufs doit remplacer ceuxqui vont disparaître à Pasteur, à l'A-riane et aux Moulins dans le cadre duplan de renouvellement urbain. Surtrois ans, le bailleur social se fixecomme objectif de rénover l'ensem-ble de son parc niçois, soit 14.000logements anciens, souvent en mau-vais état. L'Office mise aussi sur lesmontages associant privé et public. Al'exemple du programme Gallieni,face à Acropolis, édifié en tandemavec le groupe Bouygues sur un ter-rain donné par la ville. Le projet del'architecte niçois Jean-Paul Gomis aété choisi en juillet dernier. Le chan-tier (24 mois) débutera en 2010. Sur10.000 m², il proposera 63 logementsen accession à la propriété vendus à3.500 euros le m², 71 logementssociaux gérés par CAH, 1.000 m² decommerces en rez-de-chaussée et 194parkings en sous-sol. L'édifice à lanorme HQE 2010 sera un bâtiment àbasse consommation.

La municipalité augmente de 36 %son aide financière en 2009 (12 Ma)pour la construction et la réhabilita-tion de logements sociaux. "Si l'onajoute les subventions accordées parl'État via l'Agence nationale pour larénovation urbaine ou de la Commu-nauté urbaine, ce sont près de 32 Ma

générant 300 Ma de travaux pour 2.000logements réhabilités et 1.000 à cons-truire qui seront injectés" souligneChristian Estrosi. Le Conseil généralajoute une contribution exception-nelle de 5 Ma pour remettre aux nor-mes les centaines de logementsvacants de Côte d'Azur Habitat.

Enfin, le futur plan local de l'urba-nisme niçois table sur un rythme de1.000 à 1.500 nouveaux logements paran, avec une politique foncière plusactive. Le précédent plan (2004-2006)avait permis de rénover ou d'édifierprès de 6.000 logements pour 50 Ma.

Michel Bovas

● Vendredi 13 mars 2009● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 6 ●

e Metropolitan Museumof Art de New York pré-sente actuellement 80tableaux du peintre fran-

çais Pierre Bonnard, dans sapériode du Cannet. DitaAmory, commissaire de l'ex-position, est venue sur placepour la préparer. Car Le Can-net est à Bonnard ce queGiverny est à Monet. MichèleTabarot, député-maire, aannoncé à New York l'ouver-

ture en 2010 du futur muséeBonnard dans sa commune.Deux des œuvres exposéesrejoindront dans quelquesmois les cimaises du bâtimentdédié à ce peintre majeur. A l'étude depuis 15 ans, l'amé-nagement de la villa Saint-Vianney débutera en juin, pourun coût de 5 Ma dont 30 %financés par le Conseil géné-ral. Le musée proposera 500m²de salles d'exposition et 200 m²

en sous-sol, dont le taux d'humidité sera maintenuentre 45 et 55%, la lumière à150 lux pour les peintures et 50lux pour les dessins, pour unetempérature constante à 18°.Labellisé "Musée de France", ilprésentera 83 oeuvres dontune quarantaine de dessins,des photos et 29 tableaux prêtés par des particuliers.L'Etat lui confiera même uneoeuvre récemment acquise

aux enchères pour 1 Ma. Unespace d'études et une bou-tique complètent le musée. Ceprojet repositionne l'image duCannet, dont un parcours, "Surles pas de Bonnard", mettra envaleur l'axe Place Bellevue-musée, première phase d'unitinéraire jusqu'au canal de laSiagne, via les rues, placetteset escaliers ayant inspiré l'oeu-vre du peintre résident.

Michel Bovas

CollectivitésCollectivités

Pierre Bonnard en son musée au CannetLa commune aménage en juin ce "Musée de France", le seul consacré au peintre.

Le logement social niçoismérite son plan d'urgenceLa ville soutient financièrement Côte d'Azur Habitat (CAH) qui doit investir 120 Ma en 2009 pour rénoverun parc en mauvais état, tout en accroissant son offre.

En bref

R

ENVIRONNEMENTLes Recyclades 2009du SIVADESEco-Emballages récidive

avec son opération Recy-clades du 1er au 7 avril pro-chains : une édition àlaquelle collabore pour la3ème année consécutive leSIVADES (syndicat inter-communal pour la valorisa-tion des déchets du secteurCannes-Grasse). Thèmeretenu : “le développementdurable, c'est tout un art”, oucomment conjuguer récu-pération et création. Lesamedi 4 avril, sur la placede la mairie de Mouans-Sar-toux, une cinquantaine d'ar-tistes et de commerçantsferont partager leurs multi-ples et originales visions durecyclage. Pour rythmercette grande fête du trisélectif, associations, écolesde stylisme et de cirqueviendront ponctuer la mani-festation de défilés et ani-mations. Pour le SIVADES,ces Recyclades sont aussil'occasion de remercier leshabitants pour leurs gesteséco-citoyens au quotidien.De 10h à 18h.

Le musée Pierre Bonnard ouvrira ses portes en 2010 au Cannet. Il devrait attirer de nombreux visiteurs américains qui considèrent Pierre Bonnardcomme le dernier des Impressionnistes.

Le projet de Jean-Paul Gomis a remporté les suffrages pour la rénovation du quartier jouxtant Acropolis. Début du chantier en 2010.

L

Lucéram, on l'appelleSMS : Soeur MarieSamuel est arrivée auvillage il y a cinq ans,

avec dans ses maigres bagagesde moniale des recettes deconfitures, d'apéritifs, degelées et autres chutneys, pré-parés dans de grosses marmi-tes de cuivre avec une énormedose d'humanité et cetteimmense foi qui fait toute ladifférence. Entrée dans lesordres en 1963, c'est à l'ab-baye de Castagniers qu'ellefait ses premières armes auxfourneaux. Bien des annéesplus tard, c'est en solitudequ'elle se retire, à Lucéram,accueillie à bras ouverts partout un village. Forte d'une

certaine expérience (elle amême suivi un stage degérance à la Chambre demétiers) et d'une volonté d'a-cier, elle crée son propre ate-lier de confitures, puis de spi-ritueux. Confit de pétales derose ou de jasmin, gelée deromarin, Sœur Marie se four-nit essentiellement chez lesproducteurs locaux de la val-lée ou au MIN. Parfois même,c'est en voisin qu'on lui amèneoranges amères et citronspour que ses mains agiles etson cœur d'or les transfor-ment en formidables confitu-res : "Je vends mes produits parcorrespondance, sur les foires,certains marchés traditionnels,je profite aussi des vide-

greniers…" Infatigable, SoeurMarie Samuel aime ces gourmandes activités, qu'elleagrémente toujours d'unepetite touche personnelle : "Entransformant les produits quenous offre la nature, c'est aussimoi que je transforme. Commeune sorte d'alchimie…". Unealchimie qui l'aide à surmon-ter toutes les difficultés duquotidien, tout en proposantà une clientèle de fidèles uneproduction parcimonieuse,certes, mais basée sur la qua-lité et le partage.

Isabelle Auzias

1 place Adrien Barralis à Lucéram04 93 04 29 01monique.capetta@wanadoo.fr

EntrEntrepriseseprises

● Vendredi 13 mars 2009● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 7 ●

L'artisanat version cistercienneSœur Marie Samuel donne à la Foire de Nice un petit côtéauthentique. Et gourmand.

Sœur Marie Samuel a été adoptéepar Lucéram. Elle y a rencontréChristiane Ricort, qui l'aide ici, sur la foire de Nice, à mieux faireconnaître ses produits. Son credo : "travailler pour gagnerson pain, et partager avec tousceux qui ont moins…"

A

Indiscrétions

➔ Demeuré propriétaire de la partie arômes et par-fums (Floressence et Adrian à Grasse), EmmanuelAlves, qui a récupéré un petit trésor de guerre depuisla vente de la partie chimie fine et colorants de songroupe (Orgasinth) fait le tour, pour y investir, des PMEgrassoises. Mais pour le moment sans succès. Il auraitmême été éconduit plutôt sèchement par une ciblepotentielle.

➔ Pour amortir une installation dont il sait qu'ellecoûte toujours cher aux villes organisatrices des JOd'hiver, Christian Estrosi a proposé à la Fédérationfrançaise que la piste de bobsleigh installée à Saint-Etienne-de-Tinée en cas d'obtention des JO, devienneun lieu d'entraînement permanent.

➔ Socri, promoteur du centre commercial VillageSaint-Jean à Cagnes-sur-Mer, n'est pas certain dedémarrer le chantier en 2010. Les autorisations sontlongues et les financements plus difficiles à obtenir.

➔ Une chaîne hôtelière internationale souhaite ouvrirun quatre étoiles sur le bord de mer à Cagnes.Plusieurs sites sont envisagés, dont les terrains actuel-lement occupés par Renault. L'offre hôtelière deCagnes se renforce avec la prochaine ouverture d'untrois étoiles de 90 chambres dans le nouveau quartierdu Béal.

> Le groupe ADHARA s'agrandit : le réseau français de formation aux métiers de l'informatique a inauguré son cen-tre sophipolitain le 13 mars, confirmant ainsi son intérêt pourun positionnement en PACA et en particulier dans les Alpes-Maritimes.

> Le MONTE-CARLO BEACH reçoit le label "Chantier Bleu":filiale monégasque de GFC Construction, Richelmi se voitrécompensé pour ses efforts en termes de qualité, de sécu-rité et d'environnement.

> DPI DESIGN dans le bon bus : l'agence de communica-tion antiboise vient d'être retenue par le Conseil général pourla conception des supports d'information du réseau detransports TAM.

> L'UPE 06 s'expatrie : sa directrice Isabelle Rios intervien-dra lors du prochain colloque EURAZUR à Imperia, accom-pagnée de quelques entreprises (Monaco Marine, GSF Jupi-ter, Hôtel Exedra Boscolo) pour faire le point entre autres surles difficultés de recrutement inter-frontières.

> Ça bouge en cuisine : on a suivi la saga des frères Llorcaet on a hâte, sous très peu, de les voir en place à Juan-les-Pins. Au Moulin de Mougins, c'est finalement SébastienChambu, arrivé de Genève, qui s'efforcera de reconquérir lesEtoiles. A Cannes, au Grand Hôtel, en cuisine comme en pâtis-serie, deux anciens du Jarrier, Sébastien Broda et PascalPicasse, tandis que Pascal Rondelli est aux commandes descuisines du Felix. A l'Ecole des filles du Bar-sur-Loup, StéphaneLucas s'installe avec son amie Eve Pitone.

Initiatives & Entreprises

DÉCRYPTAGE Heureusement que nous n'avons pas d'industrie automobile,

entend-on ici ou là en pensant à la Champagne ou au Nord-Pas-de-Calais. Heureusement quand même que nous avonsde l'industrie tout court, doit-on ajouter, dans une région oùelle n'a jamais reçu beaucoup d'estime. Pour le moment, lesentreprises qui éprouvent des difficultés de trésorerie et vien-nent chercher de l'aide auprès des services compétents, à laCCI ou ailleurs, appartiennent aux seuls secteurs du com-merce et des services. L'Union des industries et métiers dela métallurgie n'a reçu d'appel que d'un adhérent éprouvantdes difficultés avec sa banque, finalement réglées sans allerplus loin. De telles informations, qui n'arrivent peut-être pasjusqu'aux oreilles de nos élus, devraient permettre d'éviter deserreurs catastrophiques. Comme de consacrer les terrainsdisponibles du Bec de l'Esteron, d'abord dévolus à Ikéa, à l'en-traînement des footballeurs de l'OGCN, au lieu de servir àl'accueil d'unités industrielles. De potentielles sources derecettes fiscales, qu'on n'aurait plus à prendre dans la pochedes particuliers... Qu'attendent d'ailleurs les décideurs éco-nomiques pour faire entendre un peu de bon sens ? JB

● Vendredi 13 mars 2009● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 8 ●

➔ Le Point, Marc-Antoine de Poret, 05/03/2009

Sans concurrentLe Conseil de la concurrence est mort ! Vive l'Au-torité de la concurrence ! La nouvelle entité est néedu rapport sur la libération de la croissance fran-çaise de Jacques Attali. (...) La nouvelle autoritéconserve le président de l'ancien conseil, BrunoLasserre. Pas vraiment un tendre. Son tableau dechasse est bien rempli. Rien qu'en décembre il ainfligé une amende de 575,4 millions d'euros à desnégociants en produits sidérurgiques et cassé l'ex-clusivité dont bénéficiait Orange sur la vente de l'i-Phone. C'est lui aussi qui avait imposé une sanc-tion de 534 millions d'euros aux opérateurs detéléphonie mobile pour entente illicite et une autrede 73 millions aux grands du BTP pour l'affairede l'autoroute A84 dans la Manche. L'Autoritéorchestrera les enquêtes jusque-là menées par laDirection générale de la concurrence, de laconsommation et de la répression des fraudes. Ellesera également chargée des contrôles de concen-tration, en cas de fusion entre entreprises. Le nou-veau gendarme de la concurrence ainsi armé pour-rait bien frapper encore plus fort.

➔ Le Monde, Alain Salles, 03/03/2009

Un examen critiqueLe Sénat a amendé le projet gouvernemental, qu'iljuge insuffisant, sur les droits des personnes déte-nues. (...)

Dans un (...) souci humaniste, les sénateurs ontremplacé à plusieurs reprises, dans le texte gou-vernemental, le mot "détenu" par l'expression "per-sonne détenue".

(...) Tout en introduisant un nouveau moratoire decinq ans pour son application, le Sénat rétablit leprincipe de l'encellulement individuel - un prison-nier par cellule. Le principe vaut sauf si les per-sonnes font une demande contraire ou si "leur per-sonnalité justifie dans leur intérêt qu'ils ne soientpas laissés seuls". (...)

L'objectif, fixé par la loi depuis 1875, n'a jamais étéatteint. En 2000, les parlementaires l'avaient renduobligatoire pour les prévenus en détention provi-soire, en l'assortissant d'un moratoire. Celui-ci aété renouvelé depuis en raison de la surpopulationcarcérale. Le rapporteur de la commission des lois,Jean-René Lecerf, s'étonne que le plan de créationde 13 200 places de prison, décidé en 2004, prévoit

qu'un tiers des cellules soit des cellules doubles :pour lui, cette proportion va "au-delà de la mesureraisonnable".

(...) Mais compte tenu de la surpopulation des mai-sons d'arrêt, qui ont une densité moyenne de 136%,le choix sera, en pratique, très limité.

(...) Le "parcours d'exécution des peines" est censédonner davantage de sens à la peine en impliquantle condamné dans son déroulé. Le contrôleur géné-ral des lieux privatifs de liberté a cependant mis engarde dans son premier rapport sur les risques d'un"tri" entre les condamnés coopératifs et les autres.L'administration veut aussi mettre en place desrégimes différenciés de détention en fonction de lapersonnalité et de la dangerosité des condamnés.La commission des lois du Sénat y est favorable car"il n'est pas équitable d'appliquer à l'ensemble desdétenus des règles de sûreté qui ne sont justifiées quepour une minorité d'entre eux".

(...) Le Sénat limite à 30 jours le placement en quar-tier disciplinaire, au lieu de 45 aujourd'hui et de 40dans le texte du gouvernement. Cette durée maxi-mum est de 15 jours dans de nombreux pays euro-péens. (...)

Les sénateurs tentent en outre de réglementer lerégime des fouilles, régulièrement dénoncéescomme "humiliantes" par les instances de contrôledes prisons. (...)

M. Anziani (sénateur socialiste) dénonce "le para-doxe entre une loi pénale qui emplit les prisons etune loi pénitentiaire qui veut les vider".

➔ Le Figaro, Laurence de Charrette, 04/03/2009

TéléphonieA l'avenir, les détenus devraient tous disposer dutéléphone en prison : c'est en tout cas l'une desmesures que prévoit la loi pénitentiaire, dontl'examen a commencé hier au Sénat. S'il est votéen l'état, le texte prévoit la généralisation de l'accès au téléphone dans les établissements péni-tentiaires, y compris pour les personnes prévenues.La possibilité de téléphoner existe depuis de nom-breuses années dans les établissements pour peinemais elle est longtemps restée strictement enca-drée. Et elle n'est apparue que très récemment dansles maisons d'arrêts. Quelque 50 d'entre elles sontaujourd'hui équipées de cabines téléphoniques, sur120.

(...) Dans les établissements équipés, les condam-nés peuvent téléphoner aux heures d'ouverture descellules à leur demande et contacter à peu près quiils souhaitent - sauf restriction spécifique. Les éta-blissements pénitentiaires dressent en général uneliste de numéro "rouges" (médias, aéroports, etc.)qui sont programmés pour rester inaccessiblesdepuis ces cabines.

Toutefois, les conversations peuvent être écoutéeset enregistrées. Ces écoutes ne sont pas systéma-tiques, sauf pour les détenus signalés. "Mais les déte-nus savent bien qu'ils sont souvent écoutés, confiele directeur d'une grosse maison d'arrêt, ils font atten-tion. Quand ils ont des messages à faire passer à l'ex-térieur, ils opèrent plutôt par d'autres canaux,comme les parloirs..." (...)

Pour l'Administration pénitentiaire, la mise enplace du téléphone en prison est une charge, maisaussi un facteur de pacification. "L'usage du télé-phone est très utile au maintien des liens, notam-ment avec les enfants, explique Paul Botella, direc-teur FO de la maison d'arrêt de Grasse. Il permetaussi de joindre soi-même un employeur, de faire desdémarches administratives, etc. En réalité, celachange beaucoup le quotidien."

Malgré tout, son usage reste réservé aux détenusqui disposent de revenus. Certains dépensent eneffet 200 à 300 euros par mois en conversation. Etsa généralisation dans les maisons d'arrêt supposeune séparation effective entre les personnescondamnées et les prévenus : ces derniers ne pour-ront pas y avoir accès sans l'aval du juge.

➔ Libération, Pascale Nivette, 02/03/2009

Des avocats menaçantset menacésIls ont défendu Hu Jia et Chen Guangcheng, mili-tants des droits de l'homme emprisonnés, maisaussi des centaines de citoyens ordinaires. Ils ontsigné la Charte 08, pétition appelant à des réfor-mes démocratiques, qui met le gouvernement chi-nois en émoi. Ils tiennent des blogs sur la corrup-tion, l'injustice au quotidien, le Tibet, le droit à lasanté et à la propriété. Ils réclament un barreau,qui les représente et les défende. Leur seule reven-dication est la stricte application de la loi. Cettepoignée d'avocats, à peine une soixantaine sur les15 000 inscrits à Pékin et encore moins en province,dérange. "Les avocats représentent une menace pourle régime car ils agissent dans la légalité, explique LiFangping, avocat de 35 ans. Ils sont incontrôlables."

Ce n'est pas faute d'essayer. Yitong, plus célèbredes cabinets de la capitale en matière de droits del'homme, est menacé de fermeture pour six moispar l'administration du district de Haidian. "Ceserait la mort de la firme", affirme l'un des fonda-teurs. La raison de cette suspension ? Le cabinetaurait employé un avocat interdit d'exercer depuisqu'il a attaqué légalement le bureau de justice desa province.

(...) Créé en 2004, le cabinet comptait près d'unevingtaine d'avocats il y a un an. Ils ne sont plus quedix aujourd'hui. La plupart ont démissionné auxpremières alertes, à l'automne, d'autres s'apprêtentà le faire et cherchent à se faire embaucher parun nouveau cabinet en emportant les dossiers (...).

"Mais qui va nous engager ? Même si la plupart denos confrères sont d'accord avec nous, c'est risqué."(...)

"Le problème en Chine ce ne sont pas les lois, qui sontglobalement bonnes, mais leur application". (...)

Souvent appelés sur des conflits qui mettent lesautorités en cause, les avocats subissent de multi-ples pressions. De la suspension des licences,renouvelables annuellement, à la condamnationlourde pour subversion de l'ordre public, lesméthodes sont variées. Parfois ce sont des intimi-dations physiques. "En province, je suis souventsuivi, même molesté", raconte Li Fangping, habituéde dossiers sensibles. (...)

"Depuis quatre ou cinq ans, les avocats montent aufront des conflits sociaux, explique Li Fangping. Lapression devient forte, le gouvernement devra cédersur beaucoup de choses. Nous représentons le droitet la société civile, il n'y a rien à opposer à cela."

Liu Xiaoyuan, l'avocat du cabinet Yitong (...).

Comme ses associés, il réclame aussi l'élection ausuffrage universel des membres de l'Associationdes avocats. Tenue en laisse par le Bureau de la jus-tice, cette association est loin d'être le barreau dontrêvent les avocats. "Ils sont censés nous défendre,mais ne servent qu'à nous surveiller, voire à noussanctionner", explique Liu Xiaoyuan. Ce combatserait, selon lui, la raison majeure de la fermetureannoncée du cabinet Yitong.

ReRevue de prvue de presseesseLa semaine de Jean-Jacques Ninon ➜ www.ninon-avocat.com

Jacques Attali

n France, l'essentiel desinformations écono-miques, fiscales etsociales reposent sur un

système déclaratif mis à lacharge des chefs d'entreprises.

Autre particularité du sys-tème français : ce systèmedéclaratif ne cesse de s'agran-dir et de se complexifier…

"Prenons l'exemple de laCSG, avec une base de calculd'abord abattue de 5%, puis de3% sur les salaires brut, maissans abattement pour les aut-res catégories de revenus",explique Pierre Beyrand, pré-sident départemental de l'Or-dre des experts-compables."Cet impôt était à l'originecomplètement déductible, puisil s'est scindé en deux parties :l'une déductible, l'autre non.Collectée par les employeursd'abord sur les salaires etdepuis janvier 2008 égalementsur les dividendes. Enfin, laCSG s'est encore complexifiéeavec l'apparition du prélève-ment social, de la contributionadditionnelle au prélèvementsocial, la contribution pour leremboursement de la dettesociale et maintenant le RSA…"

Et de souligner que lesexemples similaires de multi-plication et de complexifica-tion des obligations déclara-tives des entreprises sontlégions.

"Heureusement, le chefd'entreprise peut utiliser lescompétences d'un allié précieuxqui va prendre à son compte lefardeau déclaratif : son expert-comptable."

Grâce à cette aide et auxcontacts que le professionnelaura noué avec le service desimpôts, l'URSSAF, l'ASSEDICet bien d'autres, le chef d'en-treprise pourra se consacrerentièrement à son métier, etainsi créer des richesses.

Cependant, pour se substi-tuer ainsi aux obligations dechef d'entreprise et réaliser samission tout en respectant lesimpératifs et les délais dras-tiques imposés, l'expert-comp-table a désormais besoin d'unoutil performant et modernecréé par la profession, en adé-quation avec son organisation:c'est le portail jedéclare.com

D'où cette réunion où tousles professionnels ont étéconviés, et suivie par plus de120 personnes.

Pour Pierre Beyrand, "unautre challenge ouvert à l'ex-pert-comptable est celui dessynergies génératrices de valeurajoutée qu'il peut créer avec lesecteur bancaire. Si, par le biaisde la télédéclaration, lesbanques peuvent obtenir avecun mois ou deux d'avance lesbilans des entreprises, c'estautant de temps gagné pourdécider d'un crédit. Si les rele-vés de comptes destinés au trai-tement comptable peuvent êtretéléchargés par le cabinet, lebilan pourra sortir encore plusvite et de son côté, la banquepourra économiser des fraisd'impression et d'envoi des rele-vés à son client."

L'échange dématérialisé dedonnées entre les experts-comptables et les banquiersdoit donc se traduire par des

gains de productivité qui nemanqueront pas de profiteraux clients des deux partenai-res. "Enfin, même si ce n'estqu'une modeste contribution,tous ces échanges dématériali-sés participent à la préservationde l'environnement."

Un sentiment partagé parStéphane Gash, directeur desétudes informatiques duConseil supérieur de l'Ordredes experts-comptables, quiinaugurait à Nice (dont il estoriginaire) une série derendez-vous destinés à expli-quer les différentes possibili-tés offertes par le portail jedé-clare.com : "le portail déclaratifexiste depuis avril 2001. Nousavons d'abord travaillé sur lesfondamentaux, et depuis troisans nous avons la possibilitéd'envoyer aux établissementsbancaires les liasses fiscales.Réciproquement, nous récupé-rons les relevés bancaires pourles intégrer dans les logiciels descabinets. Dernière évolution : larécupération des facturesélectroniques. Depuis un an, laprofession s'y prépare. C'estaujourd'hui une réalité. Noustraitons plus de 900.000 liassespar an. Cette réunion nouspermet de toucher tous lesprofessionnels qui n'avaientpas encore fait la démarche dedématérialiser à la source.Nous sommes là pour leurexpliquer que c'est facile."Preuve de cette facilité : laformation n'aura duré qu'unedemi-heure pour les experts-comptables des Alpes-Mariti-mes et de l'est varois, conviésà cet atelier pratique niçois.

Isabelle Auzias

● Vendredi 13 mars 2009● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 9 ●

En Bref

Lois et chiffrLois et chiffresesExperts-comptables

Le point sur les télétransmissionsUne réunion s'est tenue le 5 mars dernier à l'aéroport de NiceCôte d'Azur pour familiariser les membres de l'Ordre à ladématérialisation.

E

Pierre Beyrand, Sylvie Roulle et Stéphane Gash : objectif dématérialisation pour l’ordre des experts-comptablesdes Alpes-Maritimes par le biais de sa commission administrative.

CONFERENCELa liberté absolue de consciencedans le respect des lois de la RépubliqueDans le cadre de l'Université libre méditerranéenne René

Cassin, une conférence est organisée ce samedi 14 marsau CUM à Nice, animée par Gilbert Lévy : "Nous avonschoisi comme base de débat l'article 2 de la Constitution.La France est une République indivisible, laïque, démo-cratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tousles citoyens sans distinction d'origine, de race ou de reli-gion. Elle respecte toutes les croyances. Cet article doitpermettre à tous les patriotes de vivre en paix dans une éga-lité relative, au sein d'une société en mal d'homogénéitéet de cohésion. Entre l'Inquisition et la léthargie, l'enjeude la laïcité n'est rien moins que les structures moralessociopolitiques de l'Occident." A 14h30, 65 Promenade des Anglais, entrée libre.

ORDRE DES AVOCATSUn défibrillateur pour le Palais de justicede NicePour parer à tout incident cardiaque pouvant survenir

dans l'enceinte du Palais de justice niçois, l'Ordre des avo-cats vient d'acquérir ce précieux matériel semi-automa-tique destiné à secourir les membres du Barreau, lesmagistrats, mais aussi les divers personnels et justiciables.A l'instar des mairies, gares ou aéroports, le Palais draineen effet une foule quotidienne conséquente dans ses nom-breux couloirs et salles d'audience : 500 personnes enmoyenne par jour, soumises parfois à de fortes émotionsà l'issue d'un verdict. Une formation dispensée par lessapeurs-pompiers à l'ensemble des personnels du Palaisest d'ores et déjà au programme. L'ordre aura déboursé1.800 a pour l'achat de ce défibrillateur, qui, selon les sta-tistiques, récupère et stabilise la moitié des arrêts car-diaques, associé aux bons gestes de son utilisateur.

TRIBUNAUX DE COMMERCESession information par l'UPE 06L'UPE 06 va mettre en place une nouvelle session d'in-

formation-sensibilisation des candidats aux fonctions dejuges aux tribunaux de commerce des Alpes-Maritimes,en vue des élections qui se dérouleront début octobre2009. Cette session, organisée en étroite collaborationavec les présidents des quatre tribunaux de commerce dudépartement dans le courant du deuxième trimestre 2009,permettra de trouver des candidats mieux préparés, plusmotivés et conscients de la tâche qui les attend dans cetteprise de fonction.En dehors des conditions d'éligibilité à remplir, le candi-

dat doit :- être âgé de 30 ans au moins,- être inscrit sur la liste électorale consulaire dressée dans

le ressort du tribunal de commerce ou dans le ressort detribunaux de commerce limitrophes,- justifier d'une immatriculation depuis 5 ans au moins

au Registre du commerce et des sociétés, soit pendantle même délai de l'exercice de l'une des qualités énumé-rées à l'avant-dernier alinéa de l'article 6 de la loi du 16juillet 1987,- ne pas être frappé des condamnations des articles L5

et 6 du code électoral (ouverture d'une procédure collec-tive…),- ne pas être membre d'un autre tribunal de commerce ou

d'un conseil de Prud'hommes.En outre, il est bien sûr nécessaire que les candidats aient

acquis une expérience solide de la gestion de l'entreprise.Pour tout renseignement complémentaire et demande de dossier,contactez l'UPE 06 (Dany Labaye) sur contact@upe06.com ouau 04 92 27 27 60.

NOTAIRESConsultations gratuites et conférencesA l'occasion du 3ème salon de l'immobilier, qui se tiendra

à Acropolis du 13 au 15 mars prochains, les notaires desAlpes-Maritimes se mettront gracieusement au service dupublic de 10h à 19h. Outre ces consultations gratuites,ils proposent un cycle de conférences portant sur les trans-actions immobilières.- le 13 mars à 16h : protéger son conjoint lors d'un achat

immobilier.- le 14 mars à 16h : vendre ou transmettre son bien par

la mise en copropriété.- le 15 mars à 16h : acheter un terrain à bâtir, les forma-

lités préalables à vérifier pour sécuriser son achat.

alt Kowalski est unancien de la guerre deCorée, un homme

inflexible, amer et pétri de pré-jugés surannés. Son quartierest aujourd'hui peuplé d'im-migrants qu'il méprise. Il vitreplié sur lui-même, occupant

ses jour-nées à bricoler, traînasser et ressasserses innombrables haines. Lorsque lejeune et timide Thao, sous la pressiond'un gang, tente de lui voler sa voiture,une Gran Torino à laquelle il tientcomme à la prunelle de ses yeux, Waltfait face à la bande, et devient malgrélui le héros du quartier. Pour Walt etl'adolescent, c'est le début d'une ami-tié inattendue, qui changera le coursde leur vie.

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y a créé son monde, peuplé de coussins, nappes, empli de parfums délicats, où se cache,derrière d'adorables services de tasses, lecadeau de naissance idéal, traditionnel en diable, de la barboteuse aux assiettes ou à cesours qui font rêver jusqu'aux plus grands… Pasde couleurs vives, beaucoup de douceur dans

ces écrus, ces tissus choisis avec grand soin, cepetit mobilier qui fleure bon la maison de campagne. Un côté naturel et cosy qui séduitune clientèle locale ou de passage, sûre de trouver en ces lieux un peu magiques l'achatcoup-de-cœur pour une petite touche déco-rétro, ou le cadeau plaisir rêvé, quel que soitl'âge ou le style du bienheureux destinataire.Une escale dans un monde généreux et délicieusement désuet. Isabelle Auzias

THÉÂTRE Le Mahabharata!!Due à un homme doué de

talents multiples et qui s'estsignalé par quelques réussitesthéâtrales, audiovisuelles oucinématographiques, cetteréécriture de la grande œuvreindienne, présentée au Festivald'Avignon en 1985, n'emportepas totalement l'adhésion. Letexte original fascine car il per-met de se pénétrer d'uneconception du monde avec sonsystème de correspondancesentre les Dieux et les héros, les

devoirs selon lesfonctions, les cou-leurs qui traduisentcelles-ci. De toutcela l'auteur n'apas su rendrecompte et on nesait s'il a lu lesécrits de Dumézil

qui a mis à jour la richesse del'œuvre hindoue. De la descentesur terre des Dieux du Véda,incarnés par les divers héros,jusqu'à l'usage des trois cou-leurs cosmiques (blanc, rouge,noir, qui représentent les troisfonctions sociales : la souverai-neté, la force et l'abondance),tout ce qui est important n'ap-paraît pas. Seuls quelques pas-sages, dont certains trèsconnus, ramènent l'attentionvers ce texte qui eut mérité deplus amples commentaires. Enparticulier, la scène de la Bha-gavad-Gita qui enseigne àaccomplir les devoirs de safonction sans se laisser parasi-ter par les sentiments, scèneentre le Dieu Krishna et le guer-rier Arjuna, n'atteint pas l'inten-sité dramatique qu'elle mérite. FF

De Jean-Claude Carrière chez AlbinMichel, 460p.à 22aa

CUISINE Recettesniçoises de nosgrands-mères!!! Un petit air

suranné pour tra-vailler sur la mémoire demoments délicieux. Souvenirsde la campagne au bout de larue, des rites sociaux, des fêtescalendaires et du sentiment d'ap-partenance à une identité niçoiselongtemps confortée par lamodestie des ressources et lesdifficultés de communication.Certes, on peut toujours discu-ter des recettes, tous n'ont paseu les mêmes grands-mères.Mais le tout est sérieux et fleurebon l'authenticité, ponctué dedocuments photographiques etd'anecdotes. Un régal d'émotionet de gourmandise. L.T.

Par Myriam Guarnerone chez CPEEditions, 127p à 23aa

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DétenteDétenteCinéma > Gran TorinoFilm américain de Clint Eastwood,avec Clint Eastwood, Bee Vang, AhneyHer - Genre : drame, thriller - Durée :1h55.

Boutique > L'univers enchantéde Mady, pour replongerdans les ambiancesd'enfance et de douceur

PW

SortirSPECTACLESDu 27 au 29 mars à 20h30au théâtre Princesse Grace àMonaco.4èmes Sérénissimesde l'humourAvec Anthony Kavanagh (le

27), Liane Foly (le 28), PatrickTimsit (le 29) et l'Open du rireréservé aux jeunes talents.Renseignements et réservationswww.monaco-live-productions.com

CONCERTLe 26 mars à 20h30 auPalais de la Méditerranée.

S e r g eLama, nou-vel album"L'âge d'hori-zons".43aa, points devente habi-tuels.

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Edité par "Sud Est Presse", SAS au capitalde 50.000 a RCS NICE B 421 305 525 -NICE 15 rue Alexandre Mari Tél.04.92.17.55.00. Fax 04.92.17.55.05 -www.tribuca.fr - CANNES 13 bd Carnot Tél.04.93.39.38.88. Fax. 04.93.38.75.08.ANTIBES 32 av. Robert Soleau Tél.04.93.34.00.50. - Fax 04.93.34.00.51 -Représentant légal, associé, directeur dela publication : Philippe LEON -Responsable de la rédaction : IsabelleAuzias - Rédaction : J. Bruyas, J. Baeta, A.Bonnel, M. Bovas, C. Jarniat, L. Tibéri -Imprimerie : S.E.P.I.P.C.A. 21 bd FrançoisSuarez La Trinité - Diffusion contrôlée parDiffusion Contrôle (O.J.D) Abonnements :

tél. 04.92.17.55.06 : 1 AN(51 n°) : 32 e - 2 ANS : 60 e-Publicité commerciale :Magali Saury-Caillette - Cenuméro comporte 2cahiers ne pouvant êtrevendus séparément -Dépôt légal à parution. N° Commission Paritaire :0509 I 80651

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epuis sa créa-tion en 1984,ce festival n'a

cessé de se renou-veler et de surpren-dre. Classique etlyrique côtoient lamusique contem-poraine, les artsplastiques ou ladanse, et investis-sent des lieux inso-lites. Précédés deconcerts à domicile, d'Uto-pies en soirées imprévues,se mêlant à toutes formes decréations, le Printemps 2009se structurera autour de 8axes, débutant par un Horsles Murs gratuit en compa-gnie de Beethoven. La Schubertiade en cinq por-traits précèdera une fabu-leuse Nuit du violoncelle.Formule inédite de 7concerts se déroulantconcomitamment au Musée

océanographique. Circulantlibrement entre poissons-clowns et requins, de Bachà Chostakovitch ou Men-delssohn, le public s'é-blouira d'interprétationsmajeures. Le jeune quatuorZehetmair ouvrira sur deuxsoirées d'anniversaire, duclavecin au contemporain.Des découvertes et unvoyage surprise, des tarifsplus que raisonnables etmême un bus gratuit. L.T.Du 31 mars au 18 avril

iot va revivre avec fer-veur et enthousiasme,800 ans plus tard, l'en-trée des Templiers

dans ses murs, entrée consé-cutive à l'acte de donation ducomte Alphonse II de Pro-vence. Spectacle fastueux envue et forte volonté de ne passe perdre dans le légendairesulfureux ou l'ésotérismeapproximatif, mais bien derester du côté de l'histoire.Pas une fête médiévale deplus, mais une thématiquecentrée autour des Templierset d'une large participationdes habitants et artisans de lacommune car les trois jour-nées, strictement cantonnéesà un budget de 60.000a, ferontappel au bénévolat autantqu'aux meilleures troupes pro-fessionnelles.

A commencer par l'asso-ciation "Les Blancs Manteaux"créée il y a dix ans, passionnéed'histoire qui débutera les fes-tivités par la remise solennelledes clés sur le parvis de l'égliseà côté du bâtiment de la Com-manderie encore visible. Sui-vra une splendide messe pen-dant laquelle sera interprétépar l'ensemble Organum lechant très militant des Tem-pliers, qui dresseront leur

camp en compagnie des Che-valiers de Gafranpal dans uneambiance réaliste : activitésdomestiques, entraînement,jongleries des Mille Diables,ateliers, démonstrations aveclarge possibilité de participa-tion du public ainsi que jeuxmédiévaux surdimensionnésavec la compagnie Festijeux.

Côté culture, conférences,projection suivie de débat,visites guidées tandis quechanteurs, conteurs, faucon-niers, bouffons iront à la ren-contre des visiteurs. Aprèsavoir franchi une porte végé-tale, en parcourant les ruesdécorées, chacun jouira des

animations telles que cuissonde plats médiévaux au fourcommunal, bal avec initiationaux danses par Carlamusa,location de costumes d'é-poque réalisés par une stylisterenommée, distribution de labande dessinée relatant lesévénements avec attentionspéciale pour les minots. Troisjournées intenses à ne vrai-ment pas rater.

Liliane Tibéri

A Biot, le 27 mars ( arrivée desTempliers à 19h et messe à 21h), le28 (chasse au trésor à 16h, défiléaux flambeaux à 19h, bal à 20h30,messe à 18h) le 29 (combats à 15het chasse au trésor à 16h).Renseignements : www.biot.fr

uverte à Cannes en2006 à l'initiative deMark Jochumsen, laDanish House repose

sur une triple déclinaison. A lafois bureau d'études, espacede vente et galerie, elle est laseule en France à exprimer unconcept flexible orienté sur la création contemporainedanoise. Certes, quelques piè-ces venues d'autres horizonsscandinaves ont parfois leurmot à dire, mais c'est le Dane-mark qui logiquement se taillela part du lion. Ils sont quatreaujourd'hui à faire vivre l'en-tité, tous architectes d'inté-rieur. Avec succès, en particu-lier dans le domaine desventes de mobilier et de sur-mesure. "Chez nous, le designest génétique”, confieTim Sta-res, "et cela ne remonte pas auxseules années 1940-1950". Unefusion plus ancienne, certes,mais aussi plus actuelle quejamais avec une jeune géné-

ration qui explose à l'interna-tional. Thomas Pedersen,trente-huit ans, diplômé del'école d'architecture de Aar-hus, est immédiatemententré dans la cour des grandsavec son fameux Stingray, unvaste rocking-chair futuriste,nid douillet aux courbesremarquables (il avait penséà une raie, d'où son nom)dans lequel se détendre est

un pur plaisir. Physique etmoral, selon le credo du desi-gner. On pourra admirer,entre autres, plusieurs ver-sions de ce fonctionnel Stin-gray à la Danish House.Avant l'arrivée des sculpturesde l'artiste danois Keld Mose-hom qui occuperont l'espacedès juin.

Joëlle Baeta135, rue d'Antibes - Cannes.

Festival > Le Printemps des Artsde Monaco, une surprenanteaventure culturelle de haut niveau

D

DétenteDétenteAnimation > La commanderie templièrede Biot face à l'histoire800 ans plus tard, les Templiers reviennent enfin sur leurs terres.

Concert > Lenny Kravitz pose sonrock rythm' and soul à Nicepour fêter ses 20 ans de carrière

0 ans déjà depuis "Letlove rule" et la premièregrande claque signée

Kravitz: compositeur, inter-prète, front man d'enver-gure, arrangeur, producteur,l'increvable Lenny sait toutfaire. Il a travaillé avec lesplus grands (Aerosmith,Jagger, John Paul Jones,Jackson, Madonna, et pourla petite frenchie Paradis), acomposé quelques hymnes(Are you going to go myway, Fly away, I belong toyou, It ain't over 'til it'sover…) et revient aujourd'-hui avec son LLR 20(09)Tour à travers l'Europe,hommage à son premier

opus pour faire perdurer lemythe sans omettrequelques nouveautés tiréesd' "It's time for a love revo-lution" (2008). Toujours trèslove, le Kravitz, avec sa voixrugueuse, ses dreads' et sestalons hauts. Même lookécomme un Rubettes, ilferait chavirer les foules…Sa venue à Nice fait du bien,le printemps sera chaud, enespérant que cet oiseau deparadis-là en augurera biend'autres pour notre Nikaïaun peu vidé de sa substance.N'oubliez pas de réserverdès maintenant, Kravitzreste un événement, àNikaïa ou ailleurs. IA

Le 11 mai à Nikaïa à20h - de 40 à 62aa -points de vente habi-tuels - www.nikaia.fr

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B

Entouré de ses adjointes, le maire de Biot accueille les Blancsmanteaux.

Déco > La Danish house invitece printemps une étoile montantedu design danoisLes créations de Thomas Pedersen y sont exposées jusqu'au 13 mai.

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● Vendredi 13 mars 2009● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 11 ●

Après Hans Wegner, Arne Jacobsen, Kaare Lint et bien d'autres, lajeune génération des designers danois, dont est issu ThomasPedersen, est promise à un bel avenir.

CONCERTDenia Mazzola Gavazzeni, sopranoA la Fondation Lenval le 17 mars à 20 heures - 20a -réservations 04 92 03 03 77 - beatrice.bossuet@lenval.comUn concert lyrique exceptionnel pour une recette qui permettra

à l'Association des Amis de Lenval de programmer des spec-tacles musicaux à l'attention des enfants hospitalisés. Avec laparticipation de Mme Denia Mazzola Gavazzeni et de Cate-rina Borruso, soprano, accompagnées par Giovanni Brollo aupiano, pour quelques-uns des plus grands airs du répertoirede l'Opéra italien. A l'amphithéâtre de la Fondation.

Un tour 2009très attendu pour Lenny Kravitz