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Non-conformités récurrentes des rapports d’inspection de La Garantie de construction résidentielle
Robert Périnet, architecte, M.Sc. Expert technique Novembre 2016
Plan de la présentation
Objectif
Les non-conformités récurrentes
1. Solins
2. Protection des issues
3. Protection contre l’incendie
4. Plaques d’appui
5. Constructions à ossature de bois
6. Étanchéité à l’air
7. Résistance thermique des éléments du bâtiment
Conclusion
Objectif
Objectif
GCR souhaite sensibiliser les entrepreneurs et les concepteurs quant aux non-conformités significatives fréquemment observées en chantier dans le but d’améliorer la qualité de la construction résidentielle au Québec. Les associations pourraient ainsi préparer un programme de formation pour leurs membres respectifs axé sur les non conformités récurrentes
Ensemble, améliorons la qualité de la construction résidentielle au Québec !
Solins
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Solins
Solins de balcons et terrasses
Solins au-dessus des ouvertures
Solins des appuis de fenêtre en maçonnerie jointoyée
9.26.4.1. Solins exigés aux jonctions des balcons et terrasses
Les plateformes qui servent effectivement de toits lorsqu’elles ne permettent pas le libre écoulement de l’eau à travers le platelage doivent être protégés par une couverture et par des solins mis en œuvre de façon à permettre l’écoulement des eaux de pluie et à prévenir l’infiltration de l’eau retenue par des barrages de glace.
9.26.4.1. Solins exigés aux jonctions des balcons et terrasses
Puisque l’absence de couverture n’altère pas l’intégrité des constructions adjacentes, supportées ou porteuses, le recouvrement des balcons en saillie n’a pas à être traité comme une couverture sur sa surface.
L’intersection avec le mur extérieur doit être aménagée avec un solin qui empêche toute infiltration d’eau dans ces murs parce que, tel que l’indique le Code, lorsque la pluie est poussée par le vent sur la surface du platelage, l’eau a tendance à se déplacer vers le haut lorsqu’elle rencontre un obstacle.
9.26.4.1. Solins exigés aux jonctions des balcons et terrasses
1- Pare-intempéries
2- Solin posé sous le pare-intempéries
3- Chantepleure à 800 mm c/c
4- Contre-solin métallique noyé dans le mortier, 25 mm
5- Solin de base
6- Contreplaqué 19 mm
7- Plateforme avec dosseret : contreplaqué 19 mm recouvert de fibre de verre
8- 19 x 64 à 40 mm c/c
9- Bardage
10- Solin métallique en « Z » posé sous le pare-intempéries Source des illustrations : ACQ
9.27.3.8. Pose des solins
Les solins à la jonction de deux éléments
du revêtement extérieur, les solins
installés aux changements de supports
ainsi que les solins au-dessus des
ouvertures doivent :
Remonter d’au moins 50 mm sous la
membrane de revêtement intermédiaire
ou sous le revêtement intermédiaire qui
tient lieu de membrane
Source de l’illustration : ACQ
9.27.3.8. Pose des solins
Se terminer à chaque extrémité par un arrêt d’extrémité d’au moins 25 mm de hauteur
Recouvrir d’au moins 10 mm verticalement l’élément de construction au-dessous et
Aboutir à un larmier formant un ressaut d’au moins 5 mm par rapport à la face extérieure de l’élément de construction au-dessous.
Source de l’illustration : ACQ
9.20.13.3. Emplacement des solins
Les solins posés au-dessous d'un appui de fenêtre en maçonnerie jointoyée ou au-dessus d'une ouverture doivent partir de la face extérieure de la maçonnerie et remonter derrière le linteau ou l'appui.
Source de l’illustration : ACQ
Protection des issues
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Protection des issues
Séparation coupe-feu
Sorties communes des logements
Ouvertures près des escaliers d’issue extérieurs
9.9.4.2. Séparations coupe-feu
Une séparation coupe-feu qui isole une issue du reste du bâtiment ne doit comporter aucune ouverture, sauf pour le passage des câbles électriques, des conduits incombustibles et des tuyaux incombustibles qui ne desservent que l’issue.
Seules les tuyauteries qui alimentent les robinets, les canalisations d’incendie et les gicleurs, ainsi que les canalisations électriques incombustibles, qui desservent l’issue peuvent traverser ces séparations.
9.9.9.3. Sorties communes des logements
Un logement peut comporter un seul moyen d’évacuation si sa porte de sortie donne sur un balcon situé à au plus 1,5 m du niveau du sol adjacent, même si ce dernier dessert plusieurs suites et est desservi par un seul escalier d’issue.
9.9.4.4. Ouverture près des escaliers d’issue extérieurs
Si l’escalier d’issue constitue le seul moyen d’évacuation du logement, les ouvertures dans les murs extérieurs du bâtiment doivent être protégées par du verre armé monté dans un cadre d’acier fixe ou par des briques de verre. Cette exigence doit être respectée seulement si les ouvertures se trouvent à moins de 3 m horizontalement, à moins de 10 m au-dessous ou à moins de 5 m au-dessus de l’escalier d’issue.
Source de l’illustration : ACQ
9.9.4.4. Ouverture près des escaliers d’issue extérieurs
Protection contre l’incendie
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Protection contre l’incendie
• Ouvertures autorisées dans les plafonds et les murs
• Séparations coupe-feu – barrière continue
• Vide de construction au-dessus d'une séparation coupe-feu
• Protection du soffite
• Pare-feu dans les vides de construction
• Construction des façades de rayonnement
• Combustibilité des saillies
• Protection des mousses plastiques
9.10.5.1. Ouvertures autorisées dans les plafonds et les murs
Conduits de l’échangeur d’air:
Des ouvertures communiquant avec des conduits situés dans une paroi de faux‐plafond faisant partie d’un ensemble auquel un degré de résistance au feu a été attribué sont permises, à condition que les conduits, le nombre d’ouvertures et leur protection soient conformes à l’annexe D.
9.10.5.1. Ouvertures autorisées dans les plafonds et les murs
Si le plancher ou le toit est de construction combustible, il est possible d’aménager des ouvertures aboutissant à des conduits en tôle d’acier supportés par des feuillards d’acier situés dans le vide de faux-plafond, lorsque, selon la note D-2.3.10, toutes les conditions suivantes sont respectées :
9.10.5.1. Ouvertures autorisées dans les plafonds et les murs
• la résistance au feu du plancher ou du toit est d’au plus 1 h;
• chaque ouverture a une surface inférieure à 930 cm² sans avoir de dimension supérieure à 310 mm et la surface totale des ouvertures ne représente pas plus de 1 % de la surface du plafond du compartiment résistant au feu;
9.10.5.1. Ouvertures autorisées dans les plafonds et les murs
• lorsqu’une dimension de l’ouverture est supérieure à 150 mm, des supports doivent être prévus lorsque les éléments d’ossature sont espacés de plus de 400 mm. Ces supports peuvent être constitués d’attaches métalliques;
• les ouvertures sont espacées entre elles d’au moins 2 m;
9.10.5.1. Ouvertures autorisées dans les plafonds et les murs
• les conduits au-dessus de la paroi sont en tôle d’acier et sont supportés par des feuillards d’acier solidement fixés aux éléments d’ossature;
• la hauteur du vide du faux-plafond est d’au moins 230 mm et le dégagement entre le faux-plafond et le conduit est d’au moins 100 mm.
9.10.5.1. Ouvertures autorisées dans les plafonds et les murs
Toute ouverture autorisée au paragraphe 1) et dont la surface est supérieure à 130 cm2 doit être
protégée : a) soit par un clapet coupe-feu
b) soit en recouvrant le conduit du même matériau que la paroi du faux-plafond, fixé mécaniquement et débordant de 200 mm de chaque côté de cette ouverture.
9.10.5.1. Ouvertures autorisées dans les plafonds et les murs
9.10.5.1. Ouvertures autorisées dans les plafonds et les murs
Source de l’illustration : ACQ
9.10.9.2. Séparations coupe-feu – barrière continue
Les séparations coupe-feu doivent être continues lorsqu’elles rencontrent un vide de construction horizontal. Ces séparations doivent traverser le vide de construction jusqu’au pontage du plancher ou du toit. De plus, l’intersection à la rencontre du platelage doit être étanche à la fumée.
9.10.9.2. Séparations coupe-feu – barrière continue
Les séparations coupe-feu des escaliers d’issue doivent également être continues et traverser les vides de construction jusqu’au platelage des planchers et du toit.
Source de l’illustration : ACQ
9.10.9.10. Vide de construction au-dessus d’une séparation coupe-feu
Un vide technique horizontal ou un autre vide de construction situé au-dessus d’une séparation coupe-feu verticale exigée, à l’exception d’une paroi de gaine verticale ou de cage d’escalier, n’est pas soumis aux exigences de prolongement de la séparation verticale s’il est isolé par un ensemble formant une séparation coupe-feu et ayant un degré de résistance au feu au moins égal à celui exigé pour la séparation coupe-feu verticale.
9.10.12.4. Protection du soffite
Les soffites doivent être protégés lorsque la construction abrite un vide sous toit commun qui recouvre plus de deux suites d’une habitation et que le bâtiment n’a pas de gicleurs.
Source de l’illustration : ACQ
9.10.16.1. Pare-feu dans les vides de construction
Dans un bâtiment de construction combustible qui n’est pas protégé par gicleurs, tout vide de construction créé par un plafond, un toit ou un comble non aménagé doit être recoupé par des pare‐feu en compartiments :
• dont la plus grande dimension est d’au plus 60 m; et
• si le vide en question renferme des matériaux de construction exposés dont l’indice de propagation de la flamme en surface est supérieur à 25, sa surface ne doit pas être supérieure à 300 m2.
9.10.14.5. Construction des façades de rayonnement
9.10.14.5. Combustibilité des saillies
Sauf dans le cas des bâtiments qui ne contiennent que 1 ou 2 logements, les saillies combustibles comme les balcons, plates-formes, auvents, débords de toit et escaliers pouvant propager un incendie à un bâtiment voisin et situées à plus de 1 m du sol sont interdites à moins de 1,2 m horizontalement d'une limite de propriété
9.10.17.10. Protection des mousses plastiques
Le Code de construction du Québec - Chapitre 1 – Bâtiment exige une protection des mousses plastiques en raison de leur indice élevé de propagation des flammes et pour prévenir les émanations de gaz toxiques en cas d’incendie.
9.10.17.10. Protection des mousses plastiques
Si un mur ou un plafond d’une construction combustible contient une mousse plastique, celle-ci doit être protégée des espaces contigus, à l’exclusion des vides sanitaires et des vides de construction du toit et des murs, par :
l’un des revêtements intérieurs de finition décrits aux sous-sections 9.29.4. à 9.29.9.;
une barrière thermique conforme à l’alinéa 3.1.5.12. 2)e).
Plaques d’appui
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9.17.3.2. Plaques d’appui
Les poteaux en acier doivent comporter, à chaque extrémité, une plaque d'appui en acier d'au moins 100 × 100 mm sur 6,35 mm d'épaisseur et, s'ils supportent une poutre en bois, leur plaque d'appui supérieure doit être aussi large que la poutre.
Constructions à l’ossature de bois
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Constructions à ossature de bois
• Ancrage de l'ossature d'un bâtiment
• Solives supportées par des poutres
• Protection contre l’humidité
9.23.6.1. Ancrage de l’ossature d’un bâtiment
L'ossature d'un bâtiment doit être ancrée aux fondations.
La lisse d'assise doit être fixée aux fondations au moyen de boulons d'ancrage d'au moins 12,7 mm de diamètre dont l'espacement entre axes est d'au plus 2,4 m.
9.23.9.2. Solives supportées par des poutres
Les solives peuvent être assemblées sur le côté des poutres au moyen d’étriers ou être supportées par des lambourdes clouées sur le côté des poutres.
Source de l’illustration : CNB
9.23.2.3. Protection contre l’humidité
Les éléments d'ossature en bois qui n'ont pas subi de traitement préventif par injection sous pression et qui reposent sur du béton en contact avec le sol doivent être isolés du béton par une membrane de polyéthylène d'au moins 0,05 mm ou par un matériau de couverture en rouleau de type S si l'élément en bois se trouve à moins de 150 mm au-dessus du sol.
Systèmes d’étanchéité à l’air
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9.25.3. Systèmes d’étanchéité à l’air
Un pare-air extérieur est composé soit de polyuréthanne giclé, d’un système pare-air en polystyrène extrudé conforme aux exigences du manufacturier ou soit d’un système de panneaux laminés en usine d’un pare-intempéries étanche aux fuites d’air.
9.25.3. Systèmes d’étanchéité à l’air
Une membrane pare-intempérie non structurale avec joints scellés n’est pas considérée comme pare-air et, dans ce cas, c’est le pare-vapeur qui remplit le rôle du pare-air et celui-ci doit être étanche et scellé.
9.25.3. Systèmes d’étanchéité à l’air
Le système d’étanchéité à l’air doit répondre à quatre (4) exigences :
• la continuité,
• l’imperméabilité à l’air,
• la résistance et
• la durabilité.
Résistance thermique des éléments du bâtiment
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Résistance thermique des éléments du bâtiment
• Résistance thermique des fondations
• Résistance thermique des planchers sur sol
11.2.2.1. Résistance thermique des éléments du bâtiment - fondations
Ainsi, un mur de fondation en béton coulé dont 50% ou moins de sa surface est exposée à l’air extérieur aura une RSIT de 2,99, peu importe la localisation du bâtiment
Source de l’illustration : RBQ
11.2.2.1. Résistance thermique des éléments du bâtiment - fondations
Par contre, si ce même mur de fondation en béton coulé voit sa surface exposée à l’air extérieur augmenter à plus de 50%, l’exigence de RSIT passera à 4,31 lorsque le bâtiment est situé dans une municipalité dont le nombre de degrés-jours sous 18°C est moins de 6000 ou à 5,11 lorsque ce bâtiment est situé en dehors de cette zone
Source de l’illustration : RBQ
11.2.2.1. Résistance thermique des éléments du bâtiment - fondations
Dans l’exemple d’un mur de fondation constituée en partie supérieure d’un mur nain à ossature de bois et d’une structure en béton coulé dont 50% ou moins de sa surface est exposée à l’air extérieur, la section de l’assemblage constitué de béton coulé aura une RSIT de 2,99
Source de l’illustration : RBQ
11.2.2.2. Résistance thermique des planchers sur sol
Lorsque le niveau du sol adjacent à un plancher sur sol est variable selon les façades d’un immeuble, ce sera l’exigence de résistance thermique la plus contraignante qui déterminera la RSI du matériau isolant à prévoir sur toute la surface du plancher.
Conclusion
Identifications des non-conformités récurrentes
Discussions ouvertes avec les entrepreneurs et les concepteurs
Améliorer la qualité de la construction résidentielle