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M I N I S T È R E DE L 'E D U C A T I O N N A T I O N A L E , DE L ' E N S E I G N E M E N T S U P E R I E U R ET DE LA R E C H E R C H E
N O T E d1 I N F O R M A T I O N
Les sections9 6 .2 5 de techniciens supérieurs
Juin 1996 ( É t a b l i s s e m e n t s p u b l i c s e t p r iv é s )
1 9 9 5 - 1 9 9 6
En 1995-1996,230 253étudiantssontinscritsdans lessec- tions de techniciens supérieurs (STS) ; 225 755 préparent un brevet de technicien supérieur (BTS), 785 un diplôme des métiers d'art (DMA) ou un diplôme supérieur en arts appliqués (DSAA), 1 795 élèves suivent la préparation au diplôme préparatoire d'études comptables et financières (DPECF). Enfin, 1 918 élèves sont recensés dans les formations complémentaires post-BTS (y compris diplôme national de technologie spécialisée-DNTS).En dépit de la hausse des effectifs dans les STS de l'enseignement public (+ 1,6 %), la baisse des effectifs des STS privées est telle que, globalement, on compte 2 420 étudiants de moins qu'en 1994.Les étudiantes représentent la moitié des effectifs depuis plusieurs années. Toutefois, les filles sont nettement plus nombreuses dans les spécialités des domaines technico- professionnels des services (68,8 %).À la rentrée 1995,45 % des bacheliers technologiques ont entrepris des études supérieures en STS. Ils représentent dans ce secteur plus de six entrants sur dix.
DIRECTIONDE L’EVALUATION
ET DE LA PROSPECTIVE
En 1995-1996, 230 253 étudiants sont inscrits dans les sections de techniciens supérieurs de 1 944 établisse
ments d'enseignement (publics ou privés). Neuf étudiants sur dix sont en formation dans un établissement public ou privé sous tutelle du ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieuretde la Recherche. Le ministère de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation scolarise un peu plus de 8 % des élèves.
Ralentissem ent de la croissance des effectifs
Au cours des années 80, le développement des sections de techniciens supérieurs (STS) a été considérable (graphique 1) et la hausse des effectifs rapide, avec une évolution annuelle moyenne de 11,5 %. Cette forte progression avait marqué le pas dès la rentrée 1993-94 (+ 0,3 %) sous l'effet d'une diminution sensible des effectifs du secteur privé (-8,6 %) (tableauxIetlI). Pour la seconde fois depuis 1994-1995, les effectifs d'inscrits en STS (tous secteurs confondus) accusent une très légère baisse (- 1 %). On compte 2 422 étudiants de moins qu'à la précédente rentrée.
Dans ce contexte, seuls les effectifs des établissements publics dépendant du ministère de l'Éducation nationale continuent à progresser mais de façon beaucoup plus modérée que les années précédentes. Le nombre d'étudiants n'a augmenté que de 1,9 % entre les rentrées 1994 et 1995.
Pourtant, grâce à la gestion décentralisée de la carte scolaire, de plus en plus d'établissements publics sont habilités chaque année à préparer le BTS (1 026 en 1995 contre 996 l'année précédente et 753 cinq ans auparavant).
Graphique 1 - Évolution des effectifs des sections de techniciens supérieurs
de 1985 à 1995
2 NOTE D’INFORMATION 96 - 25
Tableau I - Évolution des effectifs des sections de techniciens supérieurs (y compris préparations supérieures post-BTS)France métropolitaine + DOM
S e c tio n s d e te c h n ic ie n s s u p é r ie u rs 1 9 9 2 -9 3 1 9 9 3 -9 4 1 9 9 4 -9 5 1995-96
E ffe c t i f 1 3 4 8 2 9 1 4 2 271 1 4 6 2 2 5 148 992
V a ria tio n a n n u e lle en % - 5 ,5 2 ,8 1,9É d u c a tio n n a t io n a le V a ria tio n a n n u e lle - 7 4 4 2 3 9 5 4 2 767
É ta b lis s e m e n ts
p u b lic s
% p a r ra p p o r t e f fe c t if
to ta l5 7 ,2 60,1 6 2 ,8 64,7
E ffe c t i f 11 8 8 8 1 2 8 5 3 1 3 1 9 8 12 935
A g r ic u ltu reV a ria tio n a n n u e lle en % - 8,1 2,7 -2 ,0
% p a r ra p p o r t e f fe c t if
to ta l5 ,0 5 ,4 5 ,7 5,6
E ffe c t i f 7 9 6 6 3 71 6 5 8 6 4 591 60 330
É d u c a tio n n a t io n a leV a ria tio n a n n u e lle en % - - 1 0 ,0 -9 ,9 -6 ,6
% p a r ra p p o r t e f fe c t if
to ta l3 3 ,8 3 0 ,3 2 7 ,8 26,2
É ta b lis s e m e n tsE ffe c t i f 6 3 1 8 6 5 4 0 6 501 6 283
A g r ic u ltu reV a ria tio n a n n u e lle en % - 3 ,5 - 0 ,6 -3 ,4
p r iv é s% p a r ra p p o r t e f fe c t if
to ta l2 ,7 2 ,8 2 ,8 2,7
E ffe c t i f 3 1 3 1 3 293 2 1 6 0 1 713
A u tre s m in is tè re sV a ria tio n a n n u e lle en % - 5 ,2 - 3 4 ,4 -2 0 ,7
% p a r ra p p o r t e f fe c t if
to ta l1 ,3 1 ,4 0 ,9 0,7
E ffe c t i f 2 3 5 8 2 9 2 3 6 6 1 5 2 3 2 6 7 5 230 253
E n s e m b leV a ria tio n a n n u e lle en % - 0 ,3 -1 ,7 -1 ,0
% p a r ra p p o r t e f fe c t if
to ta l1 0 0 ,0 1 0 0 ,0 1 0 0 ,0 1 0 0 ,0
Tableau II - Effectif d’élèves des sections de techniciens supérieurs en 1995-1996France métropolitaine + DOM
T y p e d e p ré p a ra t io nP u b lic P r iv é To ta l
G a rç o n s F ille s T o ta l G a rç o n s F ille s To ta l G a rç o n s F ille s T o ta l
Édu catio n na tio na le
C la s s e s d e m is e à n iv e a u 5 3 8 9 6 5 1 5 0 3 4 5 3 5 8 8 1 041 991 1 5 5 3 2 5 4 4
D P E C F 421 701 1 1 2 2 3 6 0 3 0 0 6 6 0 781 1 001 1 7 8 2
S T S e n 1 a n ( lo i q u in q u e n n a le ) 93 54 1 4 7 8 12 20 101 66 1 6 7
S T S e n 2 a n s : 1 è re a n n é e 38 9 2 0 3 5 8 1 7 7 4 7 3 7 11 9 1 4 17 238 2 9 1 5 2 5 0 8 3 4 5 3 0 5 5 1 0 3 8 8 9
2 è m e a n n é e 3 6 1 9 4 3 2 5 4 9 6 8 7 4 3 11 266 1 6 3 2 6 27 5 9 2 47 4 6 0 4 8 8 7 5 9 6 3 3 5
S T S e n 3 a n s : 1 è re a n n é e 1 0 3 281 3 8 4 24 67 91 1 2 7 3 4 8 4 7 5
2 è m e a n n é e 91 245 3 3 6 21 75 96 112 3 2 0 4 3 2
3 è m e a n n é e 94 6 3 6 7 3 0 1 8 3 3 4 3 5 2 112 9 7 0 1 0 8 2
D M A e n 2 a n s : 1 è re a n n é e 81 121 2 0 2 3 3 11 44 114 1 3 2 2 4 6
2 è m e a n n é e 95 96 191 6 12 18 101 1 0 8 209
D S A A : 1 è re a n n é e 76 80 1 5 6 - - - 7 6 80 1 5 6
2 è m e a n n é e 53 121 1 7 4 - - - 5 3 121 1 7 4
D N T S 127 19 1 4 6 4 0 42 82 1 6 7 61 228
F o rm a tio n s c o m p lé m e n ta ire s
p o s t-B T S 236 1 8 5 421 5 1 8 6 6 4 1 1 8 2 7 5 4 8 4 9 1 6 0 3
Total e ffec tif Édu catio n natio na le 7 7 1 2 2 71 870 148 992 24 661 35 669 60 330 101 783 1 0 7 5 3 9 209 322
A g ricu ltu re
S T S e n 2 a n s : 1 è re a n n é e 4 7 3 3 2 1 6 9 6 9 0 2 2 214 1 0 4 3 3 257 6 9 4 7 3 2 1 2 1 0 1 5 9
2 è m e a n n é e 4 1 1 7 1 7 7 4 5 891 2 0 6 4 8 7 9 2 9 4 3 6 1 8 1 2 6 5 3 8 8 3 4
S T S e n 1 a n 1 0 0 42 1 4 2 57 26 83 1 5 7 68 225
Total e ffe c tif A g ricu ltu re 8 950 3 985 12 935 4 335 1 948 6 283 13 285 5 933 19 218
A u tres m in istères
C la s s e s d e m is e à n iv e a u - - - 1 5 26 41 1 5 26 41
D P E C F - - - 8 5 13 8 5 13
S T S e n 1 a n ( lo i q u in q u e n n a le ) - - - 1 18 19 1 18 19
S T S e n 2 a n s : 1 è re a n n é e - - - 4 1 2 4 7 5 8 8 7 4 1 2 4 7 5 887
2 è m e a n n é e - - - 269 3 3 6 6 0 5 2 6 9 3 3 6 6 0 5
D C E S F - - - 1 60 61 1 60 61
F o rm a tio n s c o m p lé m e n ta ire s
p o s t-B T S 6 2 25 87 6 2 25 87
Total e ffec tif au tres m in istères - - - 768 945 1 7 1 3 768 945 1 713
E nsem ble e ffec tif 86 072 75 855 1 6 1 9 2 7 29 764 38 562 68 326 115 836 114 417 230 253
3 NOTE D’INFORMATION 96 - 25
En conséquence, la taille moyenne des divisions de première année accuse une baisse sensible depuis 1990, passant de 27,4 étudiants à 26,6, avec de fortes disparités d'une académie à l'autre (voir tableau IV).
Par ailleurs, une moindre baisse des effectifs affecte cette année les STS des établissements privés sous tutelle du ministère de l'Éducation nationale : après une chute de 10 % aux rentrées 1993 et 1994, ce secteur ne perd à la rentrée 1995 qu'un peu moins de 7 % de ses effectifs.
Pour la première fois, en 1995-1996, les effectifs scolarisés par le ministère de l'Agriculture diminuent (- 2 % pour le public et - 3,4 % pour le privé) alors qu'ils étaient encore en hausse à la rentrée précédente (+ 1,6 %tous secteurs confondus).
On constate toutefois à cette rentrée une légère reprise des inscriptions en première année : celles-ci augmentent de 1,1 % en 1995-1996 alors qu'elles avaient chuté de4.2 % en 1993-1994 et que la croissance avait été nulle en 1994-1995. Les flux d'entrée dans les STS publiques du ministère de l'Éducation nationale progressent de façon stable : + 3 % à la rentrée 1995 et + 3,4 % à la rentrée 1994. Quant aux STS privées relevant du ministère de l'Éducation nationale, leurflux d'entrée continue à baisser mais de façon moins spectaculaire : elles ne perdent que2.2 % d'entrants à la présente rentrée, contre 5,6 % en 1994-1995 et 16,6 % en 1993-1994. Ainsi, la baisse du flux d'entrée en STS semble être enrayée et laisse envisager une reprise des inscriptions pour les prochaines années.
Près de s i x étudi ants sur di x en STS sont t itula i res d'un bac technologique
Les sections de techniciens supérieurs ont toujours constitué le débouché privilégié pour les bacheliers technologiques : 45 % d'entre eux optent pour une STS après leur baccalauréat, soit plus de 57 % de ceux qui poursuivent des études supérieures. Ils représentent globalement six
entrants sur dix (tableau III). Ainsi, sur 106 072 étudiants nouveaux inscrits en première année de STS, 61 026 possèdent un bac technologique. Les bacheliers technologiques renforcent même leur présence à la rentrée 1995 (près d'un point de plus) : leurs effectifs augmentent de 2,6 %. Les terminales STI remplissent à plus de 60 % les spécialités appartenant aux domaines technico-profes- sionnels de la production et les terminales STT constituent près de la moitié des spécialités des domaines technico- professionnels des services.
Les bacheliers généraux restent toujours très minoritaires : 7,3 % ont fait le choix de préparer un BTS cette année alors qu'ils étaient 8,3 % l'année précédente. De ce fait, ils ne représentent plus que 19 % des entrants, au lieu de 21,5 % l'an dernier Ce sont les bacheliers L qui enregistrent la baisse la plus importante, leur part au sein des STS s'établit cette année à 5,6 % contre 7,2 % en 1994 (entrants). Les classes de mise à niveau restent principalement ouvertes aux bacheliers généraux ; ceux-ci constituent le quart des entrants en DPECF.
La place accordée aux baccalauréats professionnels progresse : 5 % des nouveaux étudiants en STS en sont titulaires.
Un peu plus de 80 % des nouveaux inscrits ont obtenu leur baccalauréat lors de la session 1995. Mais 11 % des entrants ont obtenu leur baccalauréat les années précédentes et viennent de l'université ou d'un institut universitaire de technologie ; ce phénomène est deux fois plus fort dans les domaines technico-professionnels des services que dans les domaines technico-professionnels de la production. Ce processus de réorientation à partir de l'université est en hausse sensible par rapport à l'année précédente où il ne concernait que 8 % des entrants.
Tableau III - Répartition des entrants en première année de section de techniciens supérieurs en 1995-1996 selon l ’origine scolaireFrance métropolitaine + DOM
B a c s g é n é ra u x (% ) B a c s te c h n o lo g iq u e s (% )Term .
p ro fe s
s io n n e lle
B re v e tE n tra n ts
1 9 9 5
1 9 9 6
T y p e de p ré p a ra t io n Term .
S
Term .
ES
Term .
L
Ensem ble
b a c sTerm .
S T I
Term .
S T T
A u tre s
b a c s
E nsem b le
b a c s
de
te c h n i-
U n iv e r
s itéA u tre s
T o ta l
e n %
g é n é ra u x te c h n o te c h n o c ie n
C la s s e s d e m is e à n iv e a u 1 4 ,5 8 ,3 3 3 ,5 5 6 ,3 2 ,8 2 ,8 4 ,5 10,1 5 ,5 5 ,2 1 3 ,8 9 ,2 1 0 0 ,0 1 3 0 0
B T S en 1 an - - - - - - - - - - 5 ,5 9 4 ,5 1 0 0 ,0 73
B T S en 2 a n s 9 ,3 0 ,2 0,1 9 ,6 6 5 ,6 0 ,8 5 ,4 7 1 ,8 5 ,9 2 ,9 5 ,8 4 ,0 1 0 0 ,0 3 2 0 8 8
D M A e n 2 a n s - - - - - - 1 2 ,6 - 7 ,8 31,1 4 ,2 4 4 ,3 1 0 0 ,0 1 6 7
Total dom aines
tech n ico -p ro fess io n n e ls
de la prod uction
9,5 0,5 1,4 11,3 62,7 0,8 5,4 68,9 5,9 3,1 6,1 4,6 100 ,0 33 628
C la s s e s d e m is e à n iv e a u 1 0 ,6 2 4 ,9 17,1 5 2 ,7 0 ,6 2 0 ,3 1 ,3 22 ,2 1 ,7 0 ,4 1 5 ,5 7 ,4 1 0 0 ,0 1 268
B T S en 1 an - - - - - - - - - - 1 8 ,6 8 1 ,4 1 0 0 ,0 113
B T S en 2 a n s 4 ,4 9 ,9 7 ,7 2 1 ,9 0 ,5 4 7 ,5 4 ,9 5 2 ,9 4 ,8 1 ,0 1 3 ,6 5 ,9 1 0 0 ,0 68 7 6 8
B T S en 3 a n s 3 4 ,7 1,1 - 3 5 ,8 1 ,9 0 ,4 3 6 ,0 3 8 ,3 - 1,1 2 1 ,6 3 ,2 1 0 0 ,0 467
D M A e n 2 a n s 8 ,6 2 ,9 2 ,9 1 4 ,3 7,1 0 ,0 8 ,6 1 5 ,7 1 ,4 11 ,4 1 8 ,6 3 8 ,6 1 0 0 ,0 70
D P E C F 1 2 ,5 1 2 ,9 0 ,5 2 5 ,9 0,1 5 4 ,8 0,1 5 4 ,9 2,7 0 ,0 9 ,8 6 ,7 1 0 0 ,0 1 7 5 8
Total dom aines
tech n ico -p ro fess io n n e ls
des services
4,9 10,1 7,6 22,6 0,5 46,8 4,9 52,2 4,6 0,9 13,6 6,0 100,0 72 444
Ensem ble des
préparations6,3 7,1 5,6 19,0 20,2 32,2 5,1 57,5 5,0 1,6 11,2 5,6 106 072
E ffectif 6 716 7 481 5 976 2 0 1 7 3 21 469 3 4 1 6 2 5 395 61 026 5 331 1 7 3 8 11 895 5 909
4 NOTE D’INFORMATION 96 - 25
Tableau IV - Effectifs des sections de techniciens supérieurs par académieFrance métropolitaine + DOM
A c a d é m ieE ffe c tif
1 9 9 5 -9 6
E ffe c t i f
1 9 9 4 -9 6
É v o lu t io n
e f fe c t if
1 9 9 5 -9 6 /
1 9 9 4 -9 5
P o id s d e
l'a c a d é m ie
e n %
N o m b re
d 'é ta b l is
s e m e n ts
de
l'a c a d é m ie
In d ic a te u r
d 'a c c u e il
T a ille
m o y e n n e
d e s d iv is io n s
(é ta b .
p u b lic s )
A ix -M a rs e il le 9 8 8 8 1 0 5 3 3 -6 ,1 4 ,3 83 1 ,2 2 6 ,0
A m ie n s 7 1 9 2 7 1 7 0 0 ,3 3,1 66 1 ,0 2 7 ,8
A n ti l le s -G u y a n e 2 7 0 7 2 3 4 6 1 5 ,4 1 ,2 25 0 ,8 2 9 ,5
B e s a n ç o n 4 6 6 8 4 7 1 2 - 0 ,9 2 ,0 42 1 ,0 2 5 ,5
B o rd e a u x 1 0 5 9 4 1 0 7 7 3 - 1 ,7 4 ,6 86 1 ,0 2 6 ,7
C a e n 5 001 4 7 9 8 4 ,2 2 ,2 46 0 ,9 2 5 ,4
C le rm o n t-F e r ra n d 5 0 2 6 4 9 0 9 2 ,4 2 ,2 37 1 ,0 2 5 ,4
C o rs e 5 0 9 491 3,7 0 ,2 6 0 ,9 2 2 ,8
D ijo n 6 1 7 3 6 0 2 8 2 ,4 2,7 51 1 ,0 2 4 ,3
G re n o b le 1 0 421 11 0 4 5 - 5 ,6 4 ,5 101 1 ,0 2 6 ,7
L ille 1 9 4 8 5 1 9 3 7 8 0 ,6 8 ,5 121 1,1 2 6 ,8
L im o g e s 3 235 3 2 3 5 0 ,0 1 ,4 25 0 ,9 2 6 ,3
L yo n 11 1 5 6 11 6 6 9 - 4 ,4 4 ,8 1 0 8 1,1 2 6 ,3
M o n tp e ll ie r 7 741 8 2 5 6 - 6 ,2 3 ,4 70 1,1 2 7 ,7
N a n c y -M e tz 8 5 3 0 8 4 8 9 0 ,5 3 ,7 71 0 ,9 2 6 ,9
N a n te s 1 4 1 8 8 1 3 7 0 7 3 ,5 6 ,2 1 2 6 1 ,0 2 5 ,8
N ic e 4 269 4 4 8 7 - 4 ,9 1 ,9 50 0 ,9 2 5 ,0
O rlé a n s -T o u rs 8 7 6 8 8 7 6 5 0 ,0 3 ,8 69 1 ,0 2 8 ,3
P o it ie rs 5 8 3 0 5 8 6 6 - 0 ,6 2 ,5 68 0 ,9 2 3 ,5
La R é u n io n 2 299 2 1 6 1 6 ,4 1 ,0 19 1 ,0 2 7 ,4
R e im s 5 351 5 1 4 1 4,1 2 ,3 44 0 ,8 3 0 ,0
R e n n e s 1 3 7 1 8 1 3 6 2 6 0 ,7 6 ,0 121 0 ,9 28,1
R o u e n 5 4 5 0 5 431 0 ,3 2 ,4 57 0 ,8 2 6 ,4
S tra s b o u rg 6 5 7 4 6 6 5 3 - 1 ,2 2 ,9 54 1 ,3 2 4 ,8
T o u lo u s e 9 5 0 3 9 6 9 7 - 2 ,0 4,1 84 1 ,0 2 8 ,2
C ré te il 11 7 7 4 1 2 1 6 4 - 3 ,2 5,1 101 1 ,0 26,1
V e rs a ille s 1 2 9 1 5 1 2 7 5 9 1 ,2 5 ,6 1 0 8 0 ,8 2 6 ,8
P a ris 17 274 1 8 3 8 6 - 6 ,0 7 ,5 1 0 5 2 ,3 2 8 ,3
I le -d e -F ra n c e 41 9 6 3 4 3 3 0 9 -3 ,1 1 8 ,2 3 1 4 1,1 2 7 ,0
E nsem ble 230 239 232 675 - 1 ,0 100 ,0 1 944 1,0 26,7
L’indicateur d ’accueil des nouveaux bacheliers en STS a été calculé en tenantcompte de la demande particulière, pources formations, exprimée parles bacheliers de chacune des trois séries (générale, technologique et professionnelle). Cette demande (ou propension à entrer en STS) a été calculée nationalement, sans tenir compte des STS pilotées parle ministère de l ’Agriculture, de la Pêche et de l ’Alimentation. Elle ressortà 7,2 % pour les bacheliers généraux, 44,1 % pourles bacheliers technologiques et 9,4 % pour les lauréats du baccalauréat professionnel. L’indicateur est alors, pour chaque académie, le rapport entre les entrants 1995 (issus du baccalauréat 1995) observés par l ’enquête et le flux d’entrée attendu en appliquant à chaque série de bacheliers la propension nationale à entrer en STS.
Des évolut ions académ i ques contrastées
En 1995-1996, les effectifs des STS diminuent dans douze académies (tableau IV), en particulier dans celles de Montpellier (- 6,2 %),Aix-Marseille (-6,1 %), Paris (-6%),Grenoble (- 5,6 %). Les académies touchées par ces baisses sont en général bien pourvues en formations de techniciens supérieurs. Par contre la croissance se poursuit dans des académies plus modestes dans ces formations : en particulierdans les départements d’outre-mer avec une augmentation de 15,4 % pour les Antilles et de 6,4 % pour la Réunion. Des académies ayant des formations technologiques courtes peu nombreuses bénéficient aussi cette année d’évolutions notables (Caen, Clermont-Ferrand, Dijon, la Corse).
18,2 % des étudiants sont concentrés en Ile-de-France. La part relative des trois académies franciliennes a cependant légèrement baissé depuis l’année dernière.Sept académies rassemblent 44 % de la population inscrite en STS (les académies de Lille, Nantes,Rennes, Paris, Versailles, Lyon et Créteil). Ces académies comportent de gros pôles universitaires et accueillent aussi de nombreuses formations d’enseigne- ment supérieur (classes préparatoires aux grandes écoles, écoles d’ingénieurs, écoles de commerce, instituts universitaires de formation des maîtres).
L’accueil des bacheliers de la session 1995 dans les STS diffère sensiblement d’une académie à l’autre. Ainsi, une dizaine d’académies accueillent ces bacheliers dans une proportion de 10 à 20 % plus faible que la moyenne nationale, toutes choses égales d’ailleurs (voirencadré ci-contre et tableau IV ); il s’agit pour l’essentiel d’académies dont les effectifs en STS sont en augmentation, leur capacité d’accueil tendant ainsi à se rapprocher de la moyenne nationale (les Antilles, la Corse, Caen, Nancy-Metz, Reims, Rennes, Rouen et Versailles). La situation paraît moins favorable pour Nice et Poitiers dont les effectifs diminuent alors même que leur capacité d’accueil reste inférieure à la moyenne nationale. À l’opposé les académies d’Aix-Marseille, Lille, Lyon, Montpellier et Strasbourg ont une capacité d’accueil de 10 à 30 % supérieure à la moyenne nationale ; ces académies, bien dotées en sections de techniciens supérieurs, accusent toutes une baisse plus
ou moins sensible de leurs effectifs. Il s’ensuit une répartition plus homogène sur l’ensemble du territoire de la formation dans cette filière.
L’académie de Paris apparaît comme un cas particulier, l’accueil des bacheliers en STS y étant 2,3 fois plus important que la moyenne nationale. Cette capacité d’accueil atypique est due en partie à la renommée de certains établissements parisiens ou au fait qu’ils sont les seuls à
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enseigner certaines spécialités, par exemple dans le domaine artistique (l'École Boulle, Olivier de Serres, Du- perré...), ou en physique-chimie (l'École nationale de Chimie-Physique-Biologie). Les STS parisiennes accueillent ainsi bien souvent des étudiants des académies limitrophes. Au total, sur la région Ile-de-France, le taux d'accueil n'est supérieurquede 10 % à la moyenne nationale.
Les mét i ers de l' i ndustri e att i rent toujours peu les fi Iles
En 1995-1996, les spécialités appartenant aux domaines technico-professionnels des services attirent plus de six étudiants sur dix (tableau V). Le domaine de spécialité
Échanges et gestion, qui regroupe des BTS ayant trait au commerce, aux finances, à la comptabilité, à la gestion du personnel, aux assurances, etc., rassemble 40 % des inscrits. Ces domaines tournés vers des spécialités tertiaires sont particulièrement fréquentés par les filles (près de sept étudiants sur dix). Mais leur place varie considérablement d'un domaine de spécialité à l'autre. Les étudiantes sont très présentes dans le domaine Communication et information (journalisme, métiers du spectacle, secrétariat, documentation), dans les spécialités ayant trait aux Services aux personnes (santé, enseignement, tourisme, etc.) et dans le domaine Échanges et gestion. Par contre, elles laissent aux garçons le domaine des Services à la collectivité (spécialités militaires, protection de l'environnement, urbanisme, etc.).
Tableau V - Répartition des élèves des sections de techniciens supérieurs selon le domaine de spécialitéFrance métropolitaine + DOM
É d u c a tio n n a t io n a le A g ricu ltu re A u tre sTotal
to u s ty p e s
P a rt d e sd o n t
f i l le sD o m a in e d e s p é c ia li té
P u b lic P r iv é T o ta l(p u b lic +
p r iv é )
m in is tè re s
(p r iv é s )
s p é c ia li té s
(% )
% f ille s
S p é c ia l ité s p lu r i- te c h n o lo g iq u e s de p ro d u c tio n 17 3 6 9 3 0 8 9 20 4 5 8 - 97 20 5 5 5 8 ,9 1 8 8 4 9 ,2
A g r ic u ltu re , p ê c h e , fo rê ts e t e s p a c e s v e r ts 481 49 5 3 0 15 9 8 3 - 1 6 5 1 3 7 ,2 4 6 8 0 2 8 ,3
T ra n s fo rm a t io n s 7 0 5 9 1 4 0 6 8 4 6 5 2 3 0 3 65 1 0 8 3 3 4 ,7 3 9 5 8 3 6 ,5
G é n ie c iv i l, c o n s tru c t io n , b o is 5 771 8 0 4 6 5 7 5 - 16 6 591 2 ,9 1 3 2 6 20,1
M a té r ia u x s o u p le s 1 9 2 4 1 7 2 2 0 9 6 - 65 2 1 6 1 0 ,9 1 677 7 7 ,6
M é c a n iq u e , é le c tr ic i té , é le c tro n iq u e 26 298 3 087 29 3 8 5 - 79 29 4 6 4 1 2 ,8 1 801 6,1
Total dom aines tech n ico -p ro fess io n n e ls
de la p rod uction58 902 8 607 67 509 18 286 322 8 6 1 1 7 37,4 15 326 17,8
É c h a n g e s e t g e s t io n 5 8 273 31 5 8 8 8 9 861 - 9 8 9 9 0 8 5 0 3 9 ,5 55 4 3 9 6 1 ,0
C o m m u n ic a tio n e t in fo rm a tio n 19 4 6 0 9 1 6 2 28 6 2 2 - 91 28 7 1 3 1 2 ,5 25 501 8 8 ,8
S e rv ic e s a u x p e rs o n n e s 11 8 6 8 1 0 6 2 3 22 491 - - 22 491 9 ,8 17 6 7 3 7 8 ,6
S e rv ic e à la c o l le c t iv ité 3 4 3 2 6 8 611 9 1 8 311 1 8 4 0 0 ,8 417 2 2 ,7
Total dom aines tech n ico -p ro fess io n n e ls
des serv ices89 944 51 641 141 585 918 1 3 9 1 1 4 3 8 9 4 62,6 99 030 68,8
E nsem ble (1) 148 846 60 248 209 094 19 204 1 7 1 3 230 011 100,0 114 356 49,7
(1) Hors DNTS.
Graphique 2 - Répartition selon l ’âge et le sexe des étudiants inscrits
en première année
Privé-Garçons
—» Privé-Filles
%30 Public
Filles
25 Public Garçons
20 --------------
» .........|10
17 ans 1 g ans 1 g ans 20 ans 21 ans 22 ans 2.3ans et moins et plus
Lecture : 29,8 % des filles inscrites en première année dans un établissement public sont âgées de 19 ans.
Les spécialités relevant des domaines technico-professionnels de la production représentent 37,4 % des inscrits. Le domaine Agriculture, pêche, forêt et espaces verts dépend pour l'essentiel du ministère de l'Agriculture. Les filles sont souvent peu attirées par les spécialités de ces domaines et ne représentent que 17,8 % des effectifs. Une exception, le domaine Matériaux souples (textile, cuirs, habillement) qui attire 77,6 % d'étudiantes.
La population des étudiants entrant en première année de BTS est constituée, pour 73 %, de jeunes de 18 à 20 ans (graphique 2). Les étudiants des établissements publics sont en général un peu plus jeunes que ceux du privé, en particulier les filles : ainsi, 78 % des étudiantes du public ont entre 18 et 20 ans.
Brigitte Dethare / DEP B5
POUR EN SAVOIR PLUS__________________________
Pour les années antérieures, voir les Notes d’information 95.48, 94.29, 93.38 et 91.44.Tableaux statistiques 6426.L’enseignement général, technologique et professionnel agricole - Les effectifs en 1995-1996, ministère de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation (à paraître).
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SOURCES ET DÉFINITIONS
Les résultats présentés dans cette Note d’information proviennentd’une partde l ’application Scolarité pourles établissements publics du ministère de l ’Éducation nationale, de l ’Enseignement supérieur et de la Recherche, d’autre partde l ’enquête n°18 effectuée auprès des établissements privés relevant du ministère de l ’Éducation nationale et des établissements publics et privés sous tutelle d’autres ministères. Le ministère de l ’Agriculture, de la Pêche et de l ’Alimentation interroge lui-même ses écoles et communique les résultats à la DEP Les formations par alternance ne sont pas prises en compte par ces enquêtes.
Lors du traitement de ces enquêtes, la nouvelle nomenclature interministérielle des spécialités de formation, approuvéeparle décretn° 94-522du21 juin 1994, aété appliquée en remplacement de la nomenclature dite “en 47 groupes". Elle est parue au Bulletin officiel de l’Éducation nationale n° 32 du 7 septembre 1995.
Sept types de préparation sont dénombrées :
- les sections de techniciens supérieurs sont des classes de lycée qui préparent en deux ans, après le baccalauréat, au brevet de technicien supérieur (BTS), diplôme de niveau iii. Quelques spécialités nécessitent trois ans d’études (quatre spécialités en 1995-96). Les étudiants peuvent aussi préparer un BTS en un an dans le cadre de la loi quinquennale sur le travail, l ’emploi et la formation professionnelle ;
- les diplômes des métiers d’art (DMA) forment en deux ans après le baccalauréat des professionnels spécialistes de la conception dans les domaines suivants : arts de l ’habitat, arts du décor architectural, arts céramiques et textiles, arts graphiques ;
- les diplômes supérieurs en arts appliqués (DSAA) se préparent après le BTS ou le DMA. La scolarité dure deux ans ;
- les classes de mise à niveau s ’adressentaux élèves désirant préparer un BTS arts appliqués ou un BTS hôtellerie-restauration ;
- les préparations au diplôme préparatoire d ’études comptables et financières (DPECF) sont comptabilisées. Ces formations d’une durée d’un an constituent le premier cycle conduisant au diplôme d’expert-comptable et se composent de cinq unités de valeur;
- le s formations complémentaires post-BTS sont accessibles aux titulaires d’un BTS, d’un DUT ou d ’un diplôme équivalent à bac + 2. Il s ’agit de formations spécialisées en un an qui incluent généralement un stage en entreprise ;
- le diplôme national de technologie spécialisée (DNTS), créé en 1995, estune formation accessible auxtitulaires d’un BTS ou d’un DUT. Il s ’agit d’une formation en un an par alternance favorisant l ’insertion professionnelle par la réalisation d ’un projet d’entreprise.
Abonnement annuel : 250 F
Directeur de la Publication Claude Thélot Rédactrice en chefFrancine Le Neveu
DEP, 58 boulevard du Lycée 92170 VANVES ISSN : 0759 - 8440