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MINISTÈRE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE NOTE d1 INFORMATION Les sections 96.25 de techniciens supérieurs Juin 1996 (Établissements publics et privés) 1995-1996 En 1995-1996,230 253étudiantssontinscritsdans lessec- tions de techniciens supérieurs (STS) ; 225 755 préparent un brevet de technicien supérieur (BTS), 785 un diplôme des métiers d'art (DMA) ou un diplôme supérieur en arts appliqués (DSAA), 1 795 élèves suivent la préparation au diplôme préparatoire d'études comptables et financières (DPECF). Enfin, 1 918 élèves sont recensés dans les for mations complémentaires post-BTS (y compris diplôme national de technologie spécialisée-DNTS). En dépit de la hausse des effectifs dans les STS de l'ensei gnement public (+ 1,6 %), la baisse des effectifs des STS privées est telle que, globalement, on compte 2 420 étu diants de moins qu'en 1994. Les étudiantes représentent la moitié des effectifs depuis plusieurs années. Toutefois, les filles sont nettement plus nombreuses dans les spécialités des domaines technico- professionnels des services (68,8 %). À la rentrée 1995,45 % des bacheliers technologiques ont entrepris des études supérieures en STS. Ils représentent dans ce secteur plus de six entrants sur dix. DIRECTION DE L’EVALUATION ET DE LA PROSPECTIVE E n 1995-1996, 230 253 étudiants sont inscrits dans les sections de techniciens supérieurs de 1 944 établisse ments d'enseignement (publics ou privés). Neuf étudiants sur dix sont en formation dans un établissement public ou privé sous tutelle du ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieuretde la Recherche. Le ministère de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation scolarise un peu plus de 8 % des élèves. Ralentissement de la croissance des effectifs Au cours des années 80, le développement des sections de techniciens supérieurs (STS) a été considérable (gra phique 1) et la hausse des effectifs rapide, avec une évolu tion annuelle moyenne de 11,5 %. Cette forte progression avait marqué le pas dès la rentrée 1993-94 (+ 0,3 %) sous l'effet d'une diminution sensible des effectifs du secteur privé (-8,6 %) (tableauxIetlI). Pour la seconde fois depuis 1994-1995, les effectifs d'inscrits en STS (tous secteurs confondus) accusent une très légère baisse (- 1 %). On compte 2 422 étudiants de moins qu'à la précédente rentrée. Dans ce contexte, seuls les effectifs des établissements publics dépendant du ministère de l'Éducation nationale continuent à progresser mais de façon beaucoup plus mo dérée que les années précédentes. Le nombre d'étudiants n'a augmenté que de 1,9 % entre les rentrées 1994 et 1995. Pourtant, grâce à la gestion décentralisée de la carte sco laire, de plus en plus d'établissements publics sont habili tés chaque année à préparer le BTS (1 026 en 1995 contre 996 l'année précédente et 753 cinq ans auparavant). Graphique 1 - Évolution des effectifs des sections de techniciens supérieurs de 1985 à 1995

NOTE d 1 INFORMATION€¦ · sont t itula i res d'un bac technologique Les sections de techniciens supérieurs ont toujours cons titué le débouché privilégié pour les bacheliers

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Page 1: NOTE d 1 INFORMATION€¦ · sont t itula i res d'un bac technologique Les sections de techniciens supérieurs ont toujours cons titué le débouché privilégié pour les bacheliers

M I N I S T È R E DE L 'E D U C A T I O N N A T I O N A L E , DE L ' E N S E I G N E M E N T S U P E R I E U R ET DE LA R E C H E R C H E

N O T E d1 I N F O R M A T I O N

Les sections9 6 .2 5 de techniciens supérieurs

Juin 1996 ( É t a b l i s s e m e n t s p u b l i c s e t p r iv é s )

1 9 9 5 - 1 9 9 6

En 1995-1996,230 253étudiantssontinscritsdans lessec- tions de techniciens supérieurs (STS) ; 225 755 préparent un brevet de technicien supérieur (BTS), 785 un diplôme des métiers d'art (DMA) ou un diplôme supérieur en arts appliqués (DSAA), 1 795 élèves suivent la préparation au diplôme préparatoire d'études comptables et financières (DPECF). Enfin, 1 918 élèves sont recensés dans les for­mations complémentaires post-BTS (y compris diplôme national de technologie spécialisée-DNTS).En dépit de la hausse des effectifs dans les STS de l'ensei­gnement public (+ 1,6 %), la baisse des effectifs des STS privées est telle que, globalement, on compte 2 420 étu­diants de moins qu'en 1994.Les étudiantes représentent la moitié des effectifs depuis plusieurs années. Toutefois, les filles sont nettement plus nombreuses dans les spécialités des domaines technico- professionnels des services (68,8 %).À la rentrée 1995,45 % des bacheliers technologiques ont entrepris des études supérieures en STS. Ils représentent dans ce secteur plus de six entrants sur dix.

DIRECTIONDE L’EVALUATION

ET DE LA PROSPECTIVE

En 1995-1996, 230 253 étudiants sont inscrits dans les sections de techniciens supérieurs de 1 944 établisse­

ments d'enseignement (publics ou privés). Neuf étudiants sur dix sont en formation dans un établissement public ou privé sous tutelle du ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieuretde la Recherche. Le ministère de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation scolarise un peu plus de 8 % des élèves.

Ralentissem ent de la croissance des effectifs

Au cours des années 80, le développement des sections de techniciens supérieurs (STS) a été considérable (gra­phique 1) et la hausse des effectifs rapide, avec une évolu­tion annuelle moyenne de 11,5 %. Cette forte progression avait marqué le pas dès la rentrée 1993-94 (+ 0,3 %) sous l'effet d'une diminution sensible des effectifs du secteur privé (-8,6 %) (tableauxIetlI). Pour la seconde fois depuis 1994-1995, les effectifs d'inscrits en STS (tous secteurs confondus) accusent une très légère baisse (- 1 %). On compte 2 422 étudiants de moins qu'à la précédente rentrée.

Dans ce contexte, seuls les effectifs des établissements publics dépendant du ministère de l'Éducation nationale continuent à progresser mais de façon beaucoup plus mo­dérée que les années précédentes. Le nombre d'étudiants n'a augmenté que de 1,9 % entre les rentrées 1994 et 1995.

Pourtant, grâce à la gestion décentralisée de la carte sco­laire, de plus en plus d'établissements publics sont habili­tés chaque année à préparer le BTS (1 026 en 1995 contre 996 l'année précédente et 753 cinq ans auparavant).

Graphique 1 - Évolution des effectifs des sections de techniciens supérieurs

de 1985 à 1995

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2 NOTE D’INFORMATION 96 - 25

Tableau I - Évolution des effectifs des sections de techniciens supérieurs (y compris préparations supérieures post-BTS)France métropolitaine + DOM

S e c tio n s d e te c h n ic ie n s s u p é r ie u rs 1 9 9 2 -9 3 1 9 9 3 -9 4 1 9 9 4 -9 5 1995-96

E ffe c t i f 1 3 4 8 2 9 1 4 2 271 1 4 6 2 2 5 148 992

V a ria tio n a n n u e lle en % - 5 ,5 2 ,8 1,9É d u c a tio n n a t io n a le V a ria tio n a n n u e lle - 7 4 4 2 3 9 5 4 2 767

É ta b lis s e m e n ts

p u b lic s

% p a r ra p p o r t e f fe c t if

to ta l5 7 ,2 60,1 6 2 ,8 64,7

E ffe c t i f 11 8 8 8 1 2 8 5 3 1 3 1 9 8 12 935

A g r ic u ltu reV a ria tio n a n n u e lle en % - 8,1 2,7 -2 ,0

% p a r ra p p o r t e f fe c t if

to ta l5 ,0 5 ,4 5 ,7 5,6

E ffe c t i f 7 9 6 6 3 71 6 5 8 6 4 591 60 330

É d u c a tio n n a t io n a leV a ria tio n a n n u e lle en % - - 1 0 ,0 -9 ,9 -6 ,6

% p a r ra p p o r t e f fe c t if

to ta l3 3 ,8 3 0 ,3 2 7 ,8 26,2

É ta b lis s e m e n tsE ffe c t i f 6 3 1 8 6 5 4 0 6 501 6 283

A g r ic u ltu reV a ria tio n a n n u e lle en % - 3 ,5 - 0 ,6 -3 ,4

p r iv é s% p a r ra p p o r t e f fe c t if

to ta l2 ,7 2 ,8 2 ,8 2,7

E ffe c t i f 3 1 3 1 3 293 2 1 6 0 1 713

A u tre s m in is tè re sV a ria tio n a n n u e lle en % - 5 ,2 - 3 4 ,4 -2 0 ,7

% p a r ra p p o r t e f fe c t if

to ta l1 ,3 1 ,4 0 ,9 0,7

E ffe c t i f 2 3 5 8 2 9 2 3 6 6 1 5 2 3 2 6 7 5 230 253

E n s e m b leV a ria tio n a n n u e lle en % - 0 ,3 -1 ,7 -1 ,0

% p a r ra p p o r t e f fe c t if

to ta l1 0 0 ,0 1 0 0 ,0 1 0 0 ,0 1 0 0 ,0

Tableau II - Effectif d’élèves des sections de techniciens supérieurs en 1995-1996France métropolitaine + DOM

T y p e d e p ré p a ra t io nP u b lic P r iv é To ta l

G a rç o n s F ille s T o ta l G a rç o n s F ille s To ta l G a rç o n s F ille s T o ta l

Édu catio n na tio na le

C la s s e s d e m is e à n iv e a u 5 3 8 9 6 5 1 5 0 3 4 5 3 5 8 8 1 041 991 1 5 5 3 2 5 4 4

D P E C F 421 701 1 1 2 2 3 6 0 3 0 0 6 6 0 781 1 001 1 7 8 2

S T S e n 1 a n ( lo i q u in q u e n n a le ) 93 54 1 4 7 8 12 20 101 66 1 6 7

S T S e n 2 a n s : 1 è re a n n é e 38 9 2 0 3 5 8 1 7 7 4 7 3 7 11 9 1 4 17 238 2 9 1 5 2 5 0 8 3 4 5 3 0 5 5 1 0 3 8 8 9

2 è m e a n n é e 3 6 1 9 4 3 2 5 4 9 6 8 7 4 3 11 266 1 6 3 2 6 27 5 9 2 47 4 6 0 4 8 8 7 5 9 6 3 3 5

S T S e n 3 a n s : 1 è re a n n é e 1 0 3 281 3 8 4 24 67 91 1 2 7 3 4 8 4 7 5

2 è m e a n n é e 91 245 3 3 6 21 75 96 112 3 2 0 4 3 2

3 è m e a n n é e 94 6 3 6 7 3 0 1 8 3 3 4 3 5 2 112 9 7 0 1 0 8 2

D M A e n 2 a n s : 1 è re a n n é e 81 121 2 0 2 3 3 11 44 114 1 3 2 2 4 6

2 è m e a n n é e 95 96 191 6 12 18 101 1 0 8 209

D S A A : 1 è re a n n é e 76 80 1 5 6 - - - 7 6 80 1 5 6

2 è m e a n n é e 53 121 1 7 4 - - - 5 3 121 1 7 4

D N T S 127 19 1 4 6 4 0 42 82 1 6 7 61 228

F o rm a tio n s c o m p lé m e n ta ire s

p o s t-B T S 236 1 8 5 421 5 1 8 6 6 4 1 1 8 2 7 5 4 8 4 9 1 6 0 3

Total e ffec tif Édu catio n natio na le 7 7 1 2 2 71 870 148 992 24 661 35 669 60 330 101 783 1 0 7 5 3 9 209 322

A g ricu ltu re

S T S e n 2 a n s : 1 è re a n n é e 4 7 3 3 2 1 6 9 6 9 0 2 2 214 1 0 4 3 3 257 6 9 4 7 3 2 1 2 1 0 1 5 9

2 è m e a n n é e 4 1 1 7 1 7 7 4 5 891 2 0 6 4 8 7 9 2 9 4 3 6 1 8 1 2 6 5 3 8 8 3 4

S T S e n 1 a n 1 0 0 42 1 4 2 57 26 83 1 5 7 68 225

Total e ffe c tif A g ricu ltu re 8 950 3 985 12 935 4 335 1 948 6 283 13 285 5 933 19 218

A u tres m in istères

C la s s e s d e m is e à n iv e a u - - - 1 5 26 41 1 5 26 41

D P E C F - - - 8 5 13 8 5 13

S T S e n 1 a n ( lo i q u in q u e n n a le ) - - - 1 18 19 1 18 19

S T S e n 2 a n s : 1 è re a n n é e - - - 4 1 2 4 7 5 8 8 7 4 1 2 4 7 5 887

2 è m e a n n é e - - - 269 3 3 6 6 0 5 2 6 9 3 3 6 6 0 5

D C E S F - - - 1 60 61 1 60 61

F o rm a tio n s c o m p lé m e n ta ire s

p o s t-B T S 6 2 25 87 6 2 25 87

Total e ffec tif au tres m in istères - - - 768 945 1 7 1 3 768 945 1 713

E nsem ble e ffec tif 86 072 75 855 1 6 1 9 2 7 29 764 38 562 68 326 115 836 114 417 230 253

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3 NOTE D’INFORMATION 96 - 25

En conséquence, la taille moyenne des divisions de pre­mière année accuse une baisse sensible depuis 1990, pas­sant de 27,4 étudiants à 26,6, avec de fortes disparités d'une académie à l'autre (voir tableau IV).

Par ailleurs, une moindre baisse des effectifs affecte cette année les STS des établissements privés sous tutelle du ministère de l'Éducation nationale : après une chute de 10 % aux rentrées 1993 et 1994, ce secteur ne perd à la rentrée 1995 qu'un peu moins de 7 % de ses effectifs.

Pour la première fois, en 1995-1996, les effectifs scolarisés par le ministère de l'Agriculture diminuent (- 2 % pour le public et - 3,4 % pour le privé) alors qu'ils étaient encore en hausse à la rentrée précédente (+ 1,6 %tous secteurs confondus).

On constate toutefois à cette rentrée une légère reprise des inscriptions en première année : celles-ci augmentent de 1,1 % en 1995-1996 alors qu'elles avaient chuté de4.2 % en 1993-1994 et que la croissance avait été nulle en 1994-1995. Les flux d'entrée dans les STS publiques du ministère de l'Éducation nationale progressent de façon stable : + 3 % à la rentrée 1995 et + 3,4 % à la ren­trée 1994. Quant aux STS privées relevant du ministère de l'Éducation nationale, leurflux d'entrée continue à baisser mais de façon moins spectaculaire : elles ne perdent que2.2 % d'entrants à la présente rentrée, contre 5,6 % en 1994-1995 et 16,6 % en 1993-1994. Ainsi, la baisse du flux d'entrée en STS semble être enrayée et laisse envisager une reprise des inscriptions pour les prochaines années.

Près de s i x étudi ants sur di x en STS sont t itula i res d'un bac technologique

Les sections de techniciens supérieurs ont toujours cons­titué le débouché privilégié pour les bacheliers technologi­ques : 45 % d'entre eux optent pour une STS après leur baccalauréat, soit plus de 57 % de ceux qui poursuivent des études supérieures. Ils représentent globalement six

entrants sur dix (tableau III). Ainsi, sur 106 072 étudiants nouveaux inscrits en première année de STS, 61 026 pos­sèdent un bac technologique. Les bacheliers technologi­ques renforcent même leur présence à la rentrée 1995 (près d'un point de plus) : leurs effectifs augmentent de 2,6 %. Les terminales STI remplissent à plus de 60 % les spécialités appartenant aux domaines technico-profes- sionnels de la production et les terminales STT constituent près de la moitié des spécialités des domaines technico- professionnels des services.

Les bacheliers généraux restent toujours très minoritai­res : 7,3 % ont fait le choix de préparer un BTS cette année alors qu'ils étaient 8,3 % l'année précédente. De ce fait, ils ne représentent plus que 19 % des entrants, au lieu de 21,5 % l'an dernier Ce sont les bacheliers L qui enregis­trent la baisse la plus importante, leur part au sein des STS s'établit cette année à 5,6 % contre 7,2 % en 1994 (en­trants). Les classes de mise à niveau restent principale­ment ouvertes aux bacheliers généraux ; ceux-ci constituent le quart des entrants en DPECF.

La place accordée aux baccalauréats professionnels progresse : 5 % des nouveaux étudiants en STS en sont titulaires.

Un peu plus de 80 % des nouveaux inscrits ont obtenu leur baccalauréat lors de la session 1995. Mais 11 % des en­trants ont obtenu leur baccalauréat les années précéden­tes et viennent de l'université ou d'un institut universitaire de technologie ; ce phénomène est deux fois plus fort dans les domaines technico-professionnels des services que dans les domaines technico-professionnels de la produc­tion. Ce processus de réorientation à partir de l'université est en hausse sensible par rapport à l'année précédente où il ne concernait que 8 % des entrants.

Tableau III - Répartition des entrants en première année de section de techniciens supérieurs en 1995-1996 selon l ’origine scolaireFrance métropolitaine + DOM

B a c s g é n é ra u x (% ) B a c s te c h n o lo g iq u e s (% )Term .

p ro fe s ­

s io n n e lle

B re v e tE n tra n ts

1 9 9 5 ­

1 9 9 6

T y p e de p ré p a ra t io n Term .

S

Term .

ES

Term .

L

Ensem ble

b a c sTerm .

S T I

Term .

S T T

A u tre s

b a c s

E nsem b le

b a c s

de

te c h n i-

U n iv e r ­

s itéA u tre s

T o ta l

e n %

g é n é ra u x te c h n o te c h n o c ie n

C la s s e s d e m is e à n iv e a u 1 4 ,5 8 ,3 3 3 ,5 5 6 ,3 2 ,8 2 ,8 4 ,5 10,1 5 ,5 5 ,2 1 3 ,8 9 ,2 1 0 0 ,0 1 3 0 0

B T S en 1 an - - - - - - - - - - 5 ,5 9 4 ,5 1 0 0 ,0 73

B T S en 2 a n s 9 ,3 0 ,2 0,1 9 ,6 6 5 ,6 0 ,8 5 ,4 7 1 ,8 5 ,9 2 ,9 5 ,8 4 ,0 1 0 0 ,0 3 2 0 8 8

D M A e n 2 a n s - - - - - - 1 2 ,6 - 7 ,8 31,1 4 ,2 4 4 ,3 1 0 0 ,0 1 6 7

Total dom aines

tech n ico -p ro fess io n n e ls

de la prod uction

9,5 0,5 1,4 11,3 62,7 0,8 5,4 68,9 5,9 3,1 6,1 4,6 100 ,0 33 628

C la s s e s d e m is e à n iv e a u 1 0 ,6 2 4 ,9 17,1 5 2 ,7 0 ,6 2 0 ,3 1 ,3 22 ,2 1 ,7 0 ,4 1 5 ,5 7 ,4 1 0 0 ,0 1 268

B T S en 1 an - - - - - - - - - - 1 8 ,6 8 1 ,4 1 0 0 ,0 113

B T S en 2 a n s 4 ,4 9 ,9 7 ,7 2 1 ,9 0 ,5 4 7 ,5 4 ,9 5 2 ,9 4 ,8 1 ,0 1 3 ,6 5 ,9 1 0 0 ,0 68 7 6 8

B T S en 3 a n s 3 4 ,7 1,1 - 3 5 ,8 1 ,9 0 ,4 3 6 ,0 3 8 ,3 - 1,1 2 1 ,6 3 ,2 1 0 0 ,0 467

D M A e n 2 a n s 8 ,6 2 ,9 2 ,9 1 4 ,3 7,1 0 ,0 8 ,6 1 5 ,7 1 ,4 11 ,4 1 8 ,6 3 8 ,6 1 0 0 ,0 70

D P E C F 1 2 ,5 1 2 ,9 0 ,5 2 5 ,9 0,1 5 4 ,8 0,1 5 4 ,9 2,7 0 ,0 9 ,8 6 ,7 1 0 0 ,0 1 7 5 8

Total dom aines

tech n ico -p ro fess io n n e ls

des services

4,9 10,1 7,6 22,6 0,5 46,8 4,9 52,2 4,6 0,9 13,6 6,0 100,0 72 444

Ensem ble des

préparations6,3 7,1 5,6 19,0 20,2 32,2 5,1 57,5 5,0 1,6 11,2 5,6 106 072

E ffectif 6 716 7 481 5 976 2 0 1 7 3 21 469 3 4 1 6 2 5 395 61 026 5 331 1 7 3 8 11 895 5 909

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4 NOTE D’INFORMATION 96 - 25

Tableau IV - Effectifs des sections de techniciens supérieurs par académieFrance métropolitaine + DOM

A c a d é m ieE ffe c tif

1 9 9 5 -9 6

E ffe c t i f

1 9 9 4 -9 6

É v o lu t io n

e f fe c t if

1 9 9 5 -9 6 /

1 9 9 4 -9 5

P o id s d e

l'a c a d é m ie

e n %

N o m b re

d 'é ta b l is ­

s e m e n ts

de

l'a c a d é m ie

In d ic a te u r

d 'a c c u e il

T a ille

m o y e n n e

d e s d iv is io n s

(é ta b .

p u b lic s )

A ix -M a rs e il le 9 8 8 8 1 0 5 3 3 -6 ,1 4 ,3 83 1 ,2 2 6 ,0

A m ie n s 7 1 9 2 7 1 7 0 0 ,3 3,1 66 1 ,0 2 7 ,8

A n ti l le s -G u y a n e 2 7 0 7 2 3 4 6 1 5 ,4 1 ,2 25 0 ,8 2 9 ,5

B e s a n ç o n 4 6 6 8 4 7 1 2 - 0 ,9 2 ,0 42 1 ,0 2 5 ,5

B o rd e a u x 1 0 5 9 4 1 0 7 7 3 - 1 ,7 4 ,6 86 1 ,0 2 6 ,7

C a e n 5 001 4 7 9 8 4 ,2 2 ,2 46 0 ,9 2 5 ,4

C le rm o n t-F e r ra n d 5 0 2 6 4 9 0 9 2 ,4 2 ,2 37 1 ,0 2 5 ,4

C o rs e 5 0 9 491 3,7 0 ,2 6 0 ,9 2 2 ,8

D ijo n 6 1 7 3 6 0 2 8 2 ,4 2,7 51 1 ,0 2 4 ,3

G re n o b le 1 0 421 11 0 4 5 - 5 ,6 4 ,5 101 1 ,0 2 6 ,7

L ille 1 9 4 8 5 1 9 3 7 8 0 ,6 8 ,5 121 1,1 2 6 ,8

L im o g e s 3 235 3 2 3 5 0 ,0 1 ,4 25 0 ,9 2 6 ,3

L yo n 11 1 5 6 11 6 6 9 - 4 ,4 4 ,8 1 0 8 1,1 2 6 ,3

M o n tp e ll ie r 7 741 8 2 5 6 - 6 ,2 3 ,4 70 1,1 2 7 ,7

N a n c y -M e tz 8 5 3 0 8 4 8 9 0 ,5 3 ,7 71 0 ,9 2 6 ,9

N a n te s 1 4 1 8 8 1 3 7 0 7 3 ,5 6 ,2 1 2 6 1 ,0 2 5 ,8

N ic e 4 269 4 4 8 7 - 4 ,9 1 ,9 50 0 ,9 2 5 ,0

O rlé a n s -T o u rs 8 7 6 8 8 7 6 5 0 ,0 3 ,8 69 1 ,0 2 8 ,3

P o it ie rs 5 8 3 0 5 8 6 6 - 0 ,6 2 ,5 68 0 ,9 2 3 ,5

La R é u n io n 2 299 2 1 6 1 6 ,4 1 ,0 19 1 ,0 2 7 ,4

R e im s 5 351 5 1 4 1 4,1 2 ,3 44 0 ,8 3 0 ,0

R e n n e s 1 3 7 1 8 1 3 6 2 6 0 ,7 6 ,0 121 0 ,9 28,1

R o u e n 5 4 5 0 5 431 0 ,3 2 ,4 57 0 ,8 2 6 ,4

S tra s b o u rg 6 5 7 4 6 6 5 3 - 1 ,2 2 ,9 54 1 ,3 2 4 ,8

T o u lo u s e 9 5 0 3 9 6 9 7 - 2 ,0 4,1 84 1 ,0 2 8 ,2

C ré te il 11 7 7 4 1 2 1 6 4 - 3 ,2 5,1 101 1 ,0 26,1

V e rs a ille s 1 2 9 1 5 1 2 7 5 9 1 ,2 5 ,6 1 0 8 0 ,8 2 6 ,8

P a ris 17 274 1 8 3 8 6 - 6 ,0 7 ,5 1 0 5 2 ,3 2 8 ,3

I le -d e -F ra n c e 41 9 6 3 4 3 3 0 9 -3 ,1 1 8 ,2 3 1 4 1,1 2 7 ,0

E nsem ble 230 239 232 675 - 1 ,0 100 ,0 1 944 1,0 26,7

L’indicateur d ’accueil des nouveaux bacheliers en STS a été calculé en tenantcompte de la demande particulière, pources formations, exprimée parles bacheliers de chacune des trois séries (générale, technologique et professionnelle). Cette demande (ou propension à entrer en STS) a été calculée nationalement, sans tenir compte des STS pilotées parle minis­tère de l ’Agriculture, de la Pêche et de l ’Alimentation. Elle ressortà 7,2 % pour les bacheliers généraux, 44,1 % pourles bacheliers technologiques et 9,4 % pour les lauréats du baccalauréat professionnel. L’indicateur est alors, pour chaque académie, le rapport entre les entrants 1995 (issus du baccalauréat 1995) observés par l ’enquête et le flux d’entrée attendu en appliquant à chaque série de bacheliers la propension nationale à entrer en STS.

Des évolut ions académ i ques contrastées

En 1995-1996, les effectifs des STS diminuent dans douze acadé­mies (tableau IV), en particulier dans celles de Montpellier (- 6,2 %),Aix-Marseille (-6,1 %), Paris (-6%),Grenoble (- 5,6 %). Les académies touchées par ces baisses sont en gé­néral bien pourvues en formations de techniciens supérieurs. Par contre la croissance se poursuit dans des académies plus modestes dans ces formations : en particulierdans les départements d’outre-mer avec une augmentation de 15,4 % pour les Antilles et de 6,4 % pour la Réunion. Des académies ayant des formations technologiques courtes peu nombreuses bénéficient aussi cette année d’évolutions notables (Caen, Clermont-Ferrand, Dijon, la Corse).

18,2 % des étudiants sont concen­trés en Ile-de-France. La part rela­tive des trois académies franci­liennes a cependant légèrement baissé depuis l’année dernière.Sept académies rassemblent 44 % de la population inscrite en STS (les académies de Lille, Nantes,Rennes, Paris, Versailles, Lyon et Créteil). Ces académies compor­tent de gros pôles universitaires et accueillent aussi de nombreuses formations d’enseigne- ment su­périeur (classes préparatoires aux grandes écoles, écoles d’ingé­nieurs, écoles de commerce, insti­tuts universitaires de formation des maîtres).

L’accueil des bacheliers de la ses­sion 1995 dans les STS diffère sensiblement d’une académie à l’autre. Ainsi, une dizaine d’acadé­mies accueillent ces bacheliers dans une proportion de 10 à 20 % plus faible que la moyenne natio­nale, toutes choses égales d’ailleurs (voirencadré ci-contre et tableau IV ); il s’agit pour l’essen­tiel d’académies dont les effectifs en STS sont en augmentation, leur capacité d’accueil tendant ainsi à se rapprocher de la moyenne natio­nale (les Antilles, la Corse, Caen, Nancy-Metz, Reims, Rennes, Rouen et Versailles). La situation paraît moins favorable pour Nice et Poitiers dont les effectifs diminuent alors même que leur capacité d’accueil reste inférieure à la moyenne nationale. À l’opposé les académies d’Aix-Mar­seille, Lille, Lyon, Montpellier et Strasbourg ont une capa­cité d’accueil de 10 à 30 % supérieure à la moyenne nationale ; ces académies, bien dotées en sections de techniciens supérieurs, accusent toutes une baisse plus

ou moins sensible de leurs effectifs. Il s’ensuit une répar­tition plus homogène sur l’ensemble du territoire de la formation dans cette filière.

L’académie de Paris apparaît comme un cas particulier, l’accueil des bacheliers en STS y étant 2,3 fois plus impor­tant que la moyenne nationale. Cette capacité d’accueil atypique est due en partie à la renommée de certains éta­blissements parisiens ou au fait qu’ils sont les seuls à

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5 NOTE D’INFORMATION 96 - 25

enseigner certaines spécialités, par exemple dans le do­maine artistique (l'École Boulle, Olivier de Serres, Du- perré...), ou en physique-chimie (l'École nationale de Chimie-Physique-Biologie). Les STS parisiennes ac­cueillent ainsi bien souvent des étudiants des acadé­mies limitrophes. Au total, sur la région Ile-de-France, le taux d'accueil n'est supérieurquede 10 % à la moyenne nationale.

Les mét i ers de l' i ndustri e att i rent toujours peu les fi Iles

En 1995-1996, les spécialités appartenant aux domaines technico-professionnels des services attirent plus de six étudiants sur dix (tableau V). Le domaine de spécialité

Échanges et gestion, qui regroupe des BTS ayant trait au commerce, aux finances, à la comptabilité, à la gestion du personnel, aux assurances, etc., rassemble 40 % des ins­crits. Ces domaines tournés vers des spécialités tertiaires sont particulièrement fréquentés par les filles (près de sept étudiants sur dix). Mais leur place varie considérablement d'un domaine de spécialité à l'autre. Les étudiantes sont très présentes dans le domaine Communication et infor­mation (journalisme, métiers du spectacle, secrétariat, do­cumentation), dans les spécialités ayant trait aux Services aux personnes (santé, enseignement, tourisme, etc.) et dans le domaine Échanges et gestion. Par contre, elles laissent aux garçons le domaine des Services à la collecti­vité (spécialités militaires, protection de l'environnement, urbanisme, etc.).

Tableau V - Répartition des élèves des sections de techniciens supérieurs selon le domaine de spécialitéFrance métropolitaine + DOM

É d u c a tio n n a t io n a le A g ricu ltu re A u tre sTotal

to u s ty p e s

P a rt d e sd o n t

f i l le sD o m a in e d e s p é c ia li té

P u b lic P r iv é T o ta l(p u b lic +

p r iv é )

m in is tè re s

(p r iv é s )

s p é c ia li té s

(% )

% f ille s

S p é c ia l ité s p lu r i- te c h n o lo g iq u e s de p ro d u c tio n 17 3 6 9 3 0 8 9 20 4 5 8 - 97 20 5 5 5 8 ,9 1 8 8 4 9 ,2

A g r ic u ltu re , p ê c h e , fo rê ts e t e s p a c e s v e r ts 481 49 5 3 0 15 9 8 3 - 1 6 5 1 3 7 ,2 4 6 8 0 2 8 ,3

T ra n s fo rm a t io n s 7 0 5 9 1 4 0 6 8 4 6 5 2 3 0 3 65 1 0 8 3 3 4 ,7 3 9 5 8 3 6 ,5

G é n ie c iv i l, c o n s tru c t io n , b o is 5 771 8 0 4 6 5 7 5 - 16 6 591 2 ,9 1 3 2 6 20,1

M a té r ia u x s o u p le s 1 9 2 4 1 7 2 2 0 9 6 - 65 2 1 6 1 0 ,9 1 677 7 7 ,6

M é c a n iq u e , é le c tr ic i té , é le c tro n iq u e 26 298 3 087 29 3 8 5 - 79 29 4 6 4 1 2 ,8 1 801 6,1

Total dom aines tech n ico -p ro fess io n n e ls

de la p rod uction58 902 8 607 67 509 18 286 322 8 6 1 1 7 37,4 15 326 17,8

É c h a n g e s e t g e s t io n 5 8 273 31 5 8 8 8 9 861 - 9 8 9 9 0 8 5 0 3 9 ,5 55 4 3 9 6 1 ,0

C o m m u n ic a tio n e t in fo rm a tio n 19 4 6 0 9 1 6 2 28 6 2 2 - 91 28 7 1 3 1 2 ,5 25 501 8 8 ,8

S e rv ic e s a u x p e rs o n n e s 11 8 6 8 1 0 6 2 3 22 491 - - 22 491 9 ,8 17 6 7 3 7 8 ,6

S e rv ic e à la c o l le c t iv ité 3 4 3 2 6 8 611 9 1 8 311 1 8 4 0 0 ,8 417 2 2 ,7

Total dom aines tech n ico -p ro fess io n n e ls

des serv ices89 944 51 641 141 585 918 1 3 9 1 1 4 3 8 9 4 62,6 99 030 68,8

E nsem ble (1) 148 846 60 248 209 094 19 204 1 7 1 3 230 011 100,0 114 356 49,7

(1) Hors DNTS.

Graphique 2 - Répartition selon l ’âge et le sexe des étudiants inscrits

en première année

Privé-Garçons

—» Privé-Filles

%30 Public

Filles

25 Public Garçons

20 --------------

» .........|10

17 ans 1 g ans 1 g ans 20 ans 21 ans 22 ans 2.3ans et moins et plus

Lecture : 29,8 % des filles inscrites en première année dans un établissement public sont âgées de 19 ans.

Les spécialités relevant des domaines technico-profes­sionnels de la production représentent 37,4 % des inscrits. Le domaine Agriculture, pêche, forêt et espaces verts dé­pend pour l'essentiel du ministère de l'Agriculture. Les filles sont souvent peu attirées par les spécialités de ces domaines et ne représentent que 17,8 % des effectifs. Une exception, le domaine Matériaux souples (textile, cuirs, habillement) qui attire 77,6 % d'étudiantes.

La population des étudiants entrant en première année de BTS est constituée, pour 73 %, de jeunes de 18 à 20 ans (graphique 2). Les étudiants des établissements publics sont en général un peu plus jeunes que ceux du privé, en particulier les filles : ainsi, 78 % des étudiantes du public ont entre 18 et 20 ans.

Brigitte Dethare / DEP B5

POUR EN SAVOIR PLUS__________________________

Pour les années antérieures, voir les Notes d’information 95.48, 94.29, 93.38 et 91.44.Tableaux statistiques 6426.L’enseignement général, technologique et professionnel agricole - Les effectifs en 1995-1996, ministère de l'Agri­culture, de la Pêche et de l'Alimentation (à paraître).

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6 NOTE D’INFORMATION 96 - 25

SOURCES ET DÉFINITIONS

Les résultats présentés dans cette Note d’information proviennentd’une partde l ’application Scolarité pourles établissements publics du ministère de l ’Éducation natio­nale, de l ’Enseignement supérieur et de la Recherche, d’autre partde l ’enquête n°18 effectuée auprès des éta­blissements privés relevant du ministère de l ’Éducation nationale et des établissements publics et privés sous tutelle d’autres ministères. Le ministère de l ’Agriculture, de la Pêche et de l ’Alimentation interroge lui-même ses écoles et communique les résultats à la DEP Les forma­tions par alternance ne sont pas prises en compte par ces enquêtes.

Lors du traitement de ces enquêtes, la nouvelle nomen­clature interministérielle des spécialités de formation, approuvéeparle décretn° 94-522du21 juin 1994, aété appliquée en remplacement de la nomenclature dite “en 47 groupes". Elle est parue au Bulletin officiel de l’Éducation nationale n° 32 du 7 septembre 1995.

Sept types de préparation sont dénombrées :

- les sections de techniciens supérieurs sont des clas­ses de lycée qui préparent en deux ans, après le bacca­lauréat, au brevet de technicien supérieur (BTS), diplôme de niveau iii. Quelques spécialités nécessitent trois ans d’études (quatre spécialités en 1995-96). Les étudiants peuvent aussi préparer un BTS en un an dans le cadre de la loi quinquennale sur le travail, l ’emploi et la formation professionnelle ;

- les diplômes des métiers d’art (DMA) forment en deux ans après le baccalauréat des professionnels spécialis­tes de la conception dans les domaines suivants : arts de l ’habitat, arts du décor architectural, arts céramiques et textiles, arts graphiques ;

- les diplômes supérieurs en arts appliqués (DSAA) se préparent après le BTS ou le DMA. La scolarité dure deux ans ;

- les classes de mise à niveau s ’adressentaux élèves désirant préparer un BTS arts appliqués ou un BTS hôtellerie-restauration ;

- les préparations au diplôme préparatoire d ’études comptables et financières (DPECF) sont comptabilisées. Ces formations d’une durée d’un an constituent le pre­mier cycle conduisant au diplôme d’expert-comptable et se composent de cinq unités de valeur;

- le s formations complémentaires post-BTS sont ac­cessibles aux titulaires d’un BTS, d’un DUT ou d ’un diplôme équivalent à bac + 2. Il s ’agit de formations spécialisées en un an qui incluent généralement un stage en entreprise ;

- le diplôme national de technologie spécialisée (DNTS), créé en 1995, estune formation accessible auxtitulaires d’un BTS ou d’un DUT. Il s ’agit d’une formation en un an par alternance favorisant l ’insertion professionnelle par la réalisation d ’un projet d’entreprise.

Abonnement annuel : 250 F

Directeur de la Publication Claude Thélot Rédactrice en chefFrancine Le Neveu

DEP, 58 boulevard du Lycée 92170 VANVES ISSN : 0759 - 8440