Fonds d’investissement étudiant de Polytechnique Montréal

Note Sectorielle

Semaine du 24 Décembre 2012

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Cette note sectorielle a été réalisée par l’ensemble des étudiants de

PolyFinances, le fonds d’investissement étudiant de l’École

Polytechnique de Montréal.

Elle a pour but de vous présenter l’actualité économique, industrielle et

de la recherche dans les secteurs associés aux génies enseignés à l’École

Polytechnique de Montréal.

Nous invitons le lecteur qui souhaiterait plus d’information sur un sujet

précis à regarder la webographie présente à la fin de chaque article.

Bonne lecture.

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Aérospatial et Défense 3

Biotechnologies et Pharmaceutiques 5

Energie 7

Hautes Technologies 9

Manufacturier et Services 13

Minier 15

Pétrole et Ressources Naturelles 17

Technologies de l’Information 21

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Les avionneurs les plus influents de 2013

Qui dit temps des fêtes dit retour sur l’année et prédiction pour l’année prochaine. L’aviation

étant un domaine changeant où plusieurs transporteurs agissent en tant que catalyseurs qui

bouleverseront largement l’industrie durant une année. L’équipe du journal Aviation Week a

donc assemblé une liste regroupant les 25 avionneurs qui pourront très fortement influencer

l’industrie au cours de l’année 2013. Plusieurs développeront des avancées majeures,

présentant ainsi de nouveaux défis pour leurs compétiteurs, alors que d’autres influenceront

les autres en se démantelant.

De ces compagnies, on retrouve Delta Air Lines qui a acquis en début d’été 2012 la raffinerie

Trainer pour contrer les différences de prix grandissant entre le coût du pétrole brut et le

kérosène. Cet achat devrait, en théorie, permettre à la compagnie américaine de faire des

économies d’au moins 300 millions$. S’il s’avère que l’achat fût rentable, plusieurs compagnies

pourraient très bien tenter la même manœuvre par la suite. La compagnie canadienne WestJet

pourra très bien être à l’honneur au cours de 2013 en donnant des sueurs froides à Air Canada.

En effet, la compagnie canadienne a annoncé l’ouverture d’une nouvelle filiale du nom de

WestJet Encore qui se spécialisera dans les vols régionaux. WestJet Encore vise le marché des

petites communautés et compte offrir des vols à un tarif 50% plus petit que ses principaux

compétiteurs. Est-ce qu’une guerre des prix serait à l’horizon? Ce qui est certain, c’est que ce

sera tout à l’avantage des consommateurs de le découvrir.

Il s’avère donc que plusieurs changements s’opéreront au cours de l’année 2013. L’ouverture

des marchés dans les pays émergents, en particulier en Asie, profitera grandement au

développement des compagnies aériennes asiatiques et l’on pourra prochainement voir de

nouveaux joueurs commencer à faire leur place dans le domaine.

Résumé par Jonathan BRODEUR

«The Most Influential Airlines of 2013», dans Aviation Week. Publié le 17/12/2012. Tiré de :

http://www.aviationweek.com/Article.aspx?id=/article-xml/AW_12_17_2012_p40-524459.xml

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Augmentation du taux de diabète en Chine

Les Chinois ont la réputation d’être des gens de petite taille faisant attention à leur poids, mais

détrompez-vous le taux de diabète causé par un surpoids a considérablement augmenté ces

dernières années en Chine. En effet, près de 92,3 millions de Chinois souffre de diabète ce qui

est quatre fois plus élevé que le nombre de personnes souffrant de diabète aux États-Unis. Des

spécialistes estiment qu’il y aura 130 millions de Chinois qui vont souffrir de diabète de type 2

d’ici 18 ans. Des recherches ont démontré que les Asiatiques ont plus tendance à prendre de la

graisse abdominale ce qui augmente le taux de cholestérol et une résistance à l’insuline. Le

diabète amène plus de complication et survient plus jeune chez les Asiatiques que chez les

Caucasiens. Les Asiatiques doivent donc faire plus attention à leur poids. Bien que ces chiffres

soient alarmants pour la population chinoise, ils sont extrêmement intéressants pour les

compagnies pharmaceutiques ayant des produits contre le diabète. En effet, la compagnie

Novo Nordisk et Eli Lily en profitera et verra les ventes sur les médicaments contre le diabète

progresser de 20 % pour atteindre 3,2 milliards d’ici 2016.

Résumé par Louis-Simon LANDRY

« Chinese Babies Risking Diabetes Reveal One-Child Pitfall », dans Bloomberg.com. Publié le

20/12/2012. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2012-12-20/chinese-babies-risking-diabetes-reveal-one-child-pitfall-health.html

Un nouveau partenariat pour Pfizer

Le leader mondial en pharmaceutique Pfizer vient de signer une entente avec la compagnie

Halozyme Therapeutics Inc. pour 8 millions de dollars afin de les aider à trouver de nouveaux

produits. Ce partenariat pourrait atteindre 507 millions dans le futur et Pfizer leur offre

également des royautés sur les ventes des produits qu’ils vont découvrir. L’action de Halozyme

a bondi de près de 25 % après l’annonce du partenariat. Halozyme est spécialisé dans

l’élaboration de médicament injectable qui utilise des enzymes humaines ce qui leur permet

d’être plus efficaces que les médicaments intraveineux présentement sur le marché. Pfizer

diversifie son « pipeline » de produits et tente de sous-traiter sa recherche de nouveaux

médicaments.

Résumé par Louis-Simon LANDRY

« Halozyme Shares Jump on Pfizer Development Deal », dans Bloomberg.com. Publié le

21/12/2012. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2012-12-21/halozyme-shares-jump-on-pfizer-development-

deal.html

Biotechnologies et Pharmaceutiques

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Nouvelles mesures de réglementation de la vente de médicaments sur internet en

France

La ministre française de la santé, Marisol TOURAINE, vient de présenter une ordonnance

de loi visant à réglementer la vente de médicaments par internet. Cette ordonnance est

particulièrement novatrice, car elle englobe deux aspects : la protection du

consommateur vis-à-vis des médicaments falsifiés et la vente sur internet par les

pharmacies physiques.

Le premier volet de cette ordonnance permet de renforcer la loi de sécurité sanitaire du

médicament et des produits de santé en donnant des dispositions spécifiques aux

contrefaçons de médicaments disponibles sur internet. Elle permet de mettre en place

une législation sur la vente de produits pharmaceutiques sur internet et les sanctions qui

s’y rapportent.

Le second volet quant à lui permet d’encadrer la vente de médicaments sans prescription

par les officines privées qui voudraient mettre en place un magasin en ligne. Cette

ordonnance vient donc élargir la pratique de la pharmacologie d’établissements physique

au domaine de l’internet.

Cette avancée, très attendue par les pharmaciens français, va enfin permettre l’arrivée du

marché pharmaceutique à la sphère internet ce qui ouvrira la voie à une modification de

la consommation des médicaments OTC sur le marché français.

Résumé par Florian CARAUD

« Médicaments : le gouvernement encadre la vente sur Internet », dans mypharma-

editions.com. Publié le 19/12/2012. Tiré de :

http://www.mypharma-editions.com/medicaments-le-gouvernement-encadre-la-vente-

sur-internet

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Financements européens pour deux projets français d'énergies renouvelables

La Commission européenne a approuvé, mardi 18 décembre, des cofinancements pour 1,2

milliard d'euros destinés à aider au démarrage de 23 projets dans le secteur des énergies

renouvelables, dont deux en France. Un financement de 170 millions d'euros est destiné à un

projet pour la construction d'une unité de production de biocarburant de deuxième génération

à partir de biomasse par voie thermochimique sur le site du groupe UPM à Strasbourg. Ce

projet permettra de générer 67 emplois directs, 14 emplois indirects et aura des effets sur la

filière d'approvisionnement en bois et d'exploitation forestière qui représente environ 900

personnes. Le second projet français est porté par EDF Énergies nouvelles, il s’agit de la

construction d'un site destiné à la production d'électricité à partir d'éoliennes flottantes au

large de Marseille. Il bénéficiera d'un financement européen de 34,3 millions d'euros. La phase

de construction permettra de créer 350 emplois, et 20 emplois seront ensuite générés pour la

gestion du site une fois que ce dernier entrera en service. Par contre, tous les projets de

captage et de stockage du CO2, qui étaient en lice cette année pour obtenir des financements

européens sont abandonnés, dont Ulcos sur le site de Florange, dans l'est de la France. Les

raisons principales pour l’abandonnement de ces projets sont : dégringolade des prix du

carbone, risques technologiques, et problèmes de financement, selon Yannick Jadot, député

européen EELV (Europe Écologie Les Verts).

Résumé par Xiaoxi XU

«Financements européens pour deux projets français d'énergies renouvelables», dans

lemonde.fr. Publié le 19/12/2012. Tiré de :

http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/12/19/financements-europeens-pour-deux-projets-francais-d-energies-renouvelables_1808189_3244.html «Pourquoi les projets de captage de CO2 ont été abandonnés en Europe», dans lemonde.fr.

Publié le 07/12/2012. Tiré de :

http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/12/07/pourquoi-les-projets-de-captage-de-co2-ont-ete-abandonnes-en-europe_1801705_3244.html

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Google cède une section de Motorola Mobility à Arris

En mai dernier, le géant américain Google a fait l’acquisition du groupe Motorola Mobility

Holdings Inc. pour 12.5 milliards de dollars. Cependant, depuis quelques semaines, Google est

à la recherche d’un acheteur pour la section «Home Business» afin de se concentrer davantage

sur l’autre section importante de son acquisition : les appareils mobiles. En effet, Google n’a

aucun intérêt pour tout ce qui concerne cette section et préfère investir ses efforts afin

d’optimiser la section des appareils mobiles afin de concurrencer Apple.

Ainsi, c’est en la compagnie américaine provenant de Georgia, États-Unis, que Google a trouvé

un acheteur; soit Arris Group Inc. Cette transaction est bénéfique pour ces deux entreprises

puisqu’elle permet à Arris d’améliorer sa capacité à fournir des produits et services

innovateurs pour la distribution de vidéos à la maison. De plus, cette acquisition vient de pair

avec 2000 nouveaux brevets et licences technologiques. D’un autre côté, cela permet à Google

de récupérer un certain montant non désiré mais dépensé pour l’acquisition de Motorola

Mobility.

La transaction annoncée le 20 décembre pour la section «Home Business» sera en grande

partie en argent comptant et en moindre partie en terme de nouvelles actions diffusées par

Arris Group Inc. Ainsi, 2.05 milliards $US sera payé comptant et les 300 millions restants sous

forme d’action ARRS (donnant à Google 15,7% du stock). La transaction sera donc de 2.35

milliards $US. Cette annonce a eu pour répercussion une hausse de 0.3% de l’action GOOG

pour atteindre 722.36$ à la fermeture le 20 décembre. L’action ARRS, elle, a grimpé de 3.6%

pour fermer à 15.06$ (un pic à 15.90$).

Résumé par Ivan BELTRAN

«Google to Sell Motorola Home to Arris for $2.35 billions», dans Bloomberg.com. Publié le

20/12/2012. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2012-12-19/google-sells-motorola-home-to-arris-for-2-35-

billion-correct-.html

«Google sells Motorola mobility home for $2.35 bn», dans The New Age. Publié le 23/12/2012.

Tiré de :

http://www.thenewage.co.za/75232-9-53-Google_sells_Motorola_mobility_home_for_235bn

Samsung est devenu le plus grand fournisseur de téléphone cellulaire au monde

Samsung a saisi le trône sur lequel Nokia était assis depuis 14 ans, en devenant le plus grand

fournisseur de téléphones cellulaires au monde, avec 29% des ventes totales enregistrées en

2012.

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Figure 1. Parts de marchés de l'industrie mobile (Source: iSupply, Décembre 2012)

Les principales clés du succès de Samsung a été premièrement de se concentrer sur le

développement du segment des smartphones qui est celui le plus en croissance à l’intérieur

du marché des téléphones cellulaires. En effet, les ventes de smartphones ont augmenté de

35.5 % cette année contre 1% pour les autres types de téléphones cellulaires. La pénétration

des smartphones est de 47 % en 2012 comparativement à 35% en 2011. Deuxièmement

Samsung a adopté une stratégie efficace de suiveur dans l’industrie oligopolistique de

Stackelberg qu’est le marché des téléphones cellulaires. En effet, Samsung a su suivre les

tendances de ses compétiteurs sur tous les segments de produits pour déterminer les

opportunités manquées afin d’offrir différents modèles de téléphones répondant au besoin

d’un plus grand bassin de clientèle.

Nokia n’a pas été en mesure de conserver sa place de leadeur tout simplement à cause de la

phase de transition que fut l’année 2012 dans sa ligne de produits : Nokia et Microsoft ont

signé une entente exclusive à ce que tous les smartphones de Nokia soient équipés du

système de navigation Windows. Ce qui a bien évidemment ralenti les opérations de la

compagnie nippone, comme le démontre la figure suivante :

Figure 2. Parts de marchés des smartphones dans le monde (Source: iSupply, Décembre 2012)

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L’industrie des smartphones se transforme; elle est passée d’un oligopole en 2011 à un

duopole en 2012 alors que Samsung et Apple sont les seules entreprises à enregistrer des parts

de marchés à 2 chiffres contrairement à leurs plus proches compétiteurs qui ne sont qu’à 5%

de parts de marchés.

Samsung et Apple étaient au coude à coude en 2011. Cependant en 2012, Samsung a su

prendre les devants de manière plus prononcée tout simplement en offrant une gamme de

smartphones plus diversifiée, avec une segmentation sur une échelle à différents niveaux de

prix: Samsung a ainsi pu rencontrer davantage de besoins exprimés par le marché,

comparativement à Apple qui est en quelque sorte plus limité avec son unique produit :

l’iPhone.

Résumé par Bertrand NEMBOT

«Samsung Displaces Nokia as Top Cellphone Brand in 2012 and Takes Decisive Smartphone

Lead Over Apple » dans iSupply. Publié le 18/12/2012. Tiré de :

http://www.isuppli.com/Mobile-and-Wireless-Communications/News/Pages/Samsung-

Displaces-Nokia-as-Top-CellphoneBrand-in-2012-and-Takes-Decisive-Smartphone-Lead-Over-

Apple.aspx

«Mobiles: Samsung a creusé l'écart sur la concurrence en 2012 » dans Les Affaires. Publié le

18/12/2012. Tiré de :

http://www.lesaffaires.com/techno/technologies-et-telecommunications/mobiles-samsung-a-

creuse-l-ecart-sur-la-concurrence-en-2012/552509

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WalMart de Mexico s’ajouterait à la longue liste des distributeurs d’enveloppes brunes

L’année 2012 fut envahie par des nouvelles visant la corruption. Pour terminer 2012, le géant

WalMart vient de s’ajouter à la liste des entreprises majeures se livrant à des pratiques

douteuses. En effet, il semblerait que le groupe verse de larges sommes au Mexique pour

obtenir des autorisations d’ouvrir des nouvelles succursales à des endroits précis. Sachant que

WalMart est le plus grand employeur privé du pays, il s’agit d’une nouvelle majeure.

Selon le New York Times, la division mexicaine, WalMart de Mexico, aurait offert de plusieurs

pots de vin pour contourner des réglementations et évincer ces concurrents. Fait intéressant,

le Times mentionne que WalMart aurait pris plusieurs précautions, dont l’intervention de

juristes, pour distribuer ces enveloppes d’argent liquide sans que les autorités puissent les

retracer. Parmi les méfaits, on dénote une somme de plus de 340 000 dollars qui aurait servi à

construire un Sam’s Clus dans une région des plus achalandées de la ville de Mexico, et ce,

sans autorisation, ni permis. Un autre exemple marquant est une enveloppe de 200 000 dollars

qui fut retracée pour la construction d’une succursale près d’un site historique dans l’ancienne

cité de Teotihuacan, où il y a les fameuses pyramides.

Évidemment, WalMart ne reste pas indifférent face à cette nouvelle. Pour sa défense, le

groupe a déclaré avoir débuté une enquête il y a un an visant des violations potentielles de la

loi américaine sur les pratiques de corruption è l’étranger. Toutefois, cette enquête n’a fait

état d’aucune conclusion à ce jour.

Résumé par Catherine G.COUTURIER

«WalMart se livrerait à la corruption au Mexique», dans Lapresse.ca Publié le 18/12/2012. Tiré

de :

http://affaires.lapresse.ca/economie/commerce-de-detail/201212/18/01-4604845-walmart-se-livrerait-a-la-corruption-au-mexique.php «The Bribery Aisle : How WalMart got its way in Mexico», dans NYTimes.com Publié le

17/12/2012. Tiré de :

http://www.nytimes.com/2012/12/18/business/walmart-bribes-teotihuacan.html?pagewanted=all&_r=0

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L’importance des succès opérationnels pour obtenir du succès sur les marchés

La cinquième minière aurifère du Canada, Agnico-Eagles Mines ltd, est présentement en train

de surperformer par rapport à ses compétiteurs, incluant Barrick Gold, qui s’en tire

relativement bien. En effet, Agnico a connu une hausse de 37 % de sa valeur en 2012, le plus

gros gain parmi les 17 plus grandes compagnies minières aurifères. Ce qui est le plus

intéressant est que de telles performances sont très rares dans le secteur de l’or par les temps

qui cours, alors que l’indice S&P/TSX Global Gold Sector (incluant 55 compagnies) a baissé de

19% alors que le prix de l’or a mont. De 6.6%. La raison derrière cette baisse de l’indice est que

pratiquement toutes les minières d’or sont touchées par une augmentation des coûts qui

surpasse les profits supplémentaires venant avec une augmentation du prix de l’or. Ce qu’on

remarque chez Agnico, c’est que la compagnie semble avoir plus de facilité à démarrer de

nouveaux projets alors que normalement ce sont les premières phases d’un projet qui sont les

plus problématiques. En effet, la minière possède le gisement d’or le plus au nord du Canada

(Meadowbank) et a réussi cette année à augmenter de 42% sa production tout en réduisant

ses coûts de 29%, le tout dans un climat extrêmement rude. Toutefois, à la lumière de cette

hausse rapide du titre de l’entreprise, peu de potentiel de croissance à court terme semble

demeurer pour l’entreprise. Il faut toutefois en tirer comme leçon que c’est en sachant

identifier les minières efficaces dans la réduction de coût que l’on trouvera celles ayant le plus

de potentiel.

Résumé par Simon PAPINEAU

«Agnico-Eagles Outperforms Peers After Arctic Gold Rebound», dans Bloombers. Publié le 19

décembre 2012. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2012-12-19/agnico-eagle-outperforms-peers-after-arctic-

gold-rebound.html

Les tendances de l'industrie pour 2013

Deloitte Canada, cabinet de conseil, a récemment publié un rapport présentant les tendances

du secteur minier pour l'année 2013. Tout comme 2012, l'année prochaine s'annonce difficile

pour les minières, principalement à cause de la baisse des prix des métaux, la demande de

salaires plus élevés pour les travailleurs et la hausse de la hausse des coûts d'exploitation. Ce

rapport liste les 10 enjeux principaux qui marqueront l'année à venir. Voici donc les 10

tendances 2013 pour le secteur minier : les coûts de production élevés, l'incertitude de la

demande, le ralentissement des projets d'infrastructure, l'augmentation de fusions et

acquisition, le nationalisme lié aux ressources, la lutte contre la corruption, la pénurie de main-

d'oeuvre, la sécurité renforcée et les avancés technologiques. Bien que les tendances de

nature financière semblent plus importantes pour les minières, il est important de prendre

conscience des tendances d’autres natures, telles que les tendances sociales. Bien qu'il soit

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difficile de prédire quand s'effectuera la relance du secteur minier et dans quelle

condition, les minières doivent faire des grands efforts afin de jongler les différents

éléments tendanciers afin de trouver un équilibre, particulièrement un équilibre

budgétaire. Elles doivent donc surveiller leur dépense et évaluation davantage les projets

à venir afin de faire des investissements discipline découlant d'une analyse approfondie.

Résumé par Priscille ARBOUR

«Mines: les tendances de 2013», dans Les Affaires. Publié le 17/12/2012. Tiré de :

http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/mines-et-metaux/mines--les-10-tendances

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La planète retourne au charbon

On s’y attendait et les pronostics que l’Agence Internationale de l’énergie semblent confirmer

cette tendance, le charbon pourrait redevenir d’ici quelques années la ressource naturelle la

plus consommée au monde. En effet, ce dernier, combustible pour les productions d’électricité

ou d’acier ne cesse de voir sa consommation augmenter. Et alors que les pays occidentaux

tentent de réduire au fur et à mesure leur dépendance vis-à-vis de cette ressource, les pays

émergents, la Chine et l’Inde notamment, continuent d’augmenter production et

consommation. La Chine pourrait en particulier consommer à elle seule la moitié du charbon

mondial d’ici deux ans.

Pour leur part, les États-Unis remplacent progressivement le charbon par le gaz de schiste,

moins cher et très abondant dans la région, devenant désormais un exportateur de charbon.

En Europe, la politique est plus à la suppression des centrales thermiques, très polluantes, sans

pour autant opter pour les gaz de schiste encore trop cher dans cette partie du monde. Mais

cette perte d’intérêt de la part des pays les plus développés pourrait avoir des impacts négatifs

sur les pays émergents. Ainsi, le ralentissement économique et la baisse de la consommation

américaine seraient parmi les raisons de la chute du prix de la tonne de charbon, entrainant la

perte de rentabilité des projets miniers.

Résumé par Vincent MOUCHIKHINE

«Le charbon pourrait détrôner le pétrole dans cinq à dix ans», dans rfi.fr. Publié le 19/12/2012.

Tiré de :

http://www.rfi.fr/emission/20121219-le-charbon-pourrait-detroner-le-petrole-cinq-dix-ans

Les sables bitumineux plaisent aux Québécois !

Un récent sondage CROP demandé par la Fédération des Chambres de Commerce du Québec

montre qu’une forte majorité de Québécois est favorable à l’importation de pétrole en

provenance d’Alberta. En effet, la société Enbridge travaille actuellement sur un projet

d’inversion du flux de l’oléoduc reliant Sarnia (Ontario) à Montréal. Et malgré l’opposition de

plusieurs groupes environnementalistes, plus de sept Québécois sur dix se disent favorables au

projet.

Les arguments mis en avant se regroupent dans deux grandes catégories. La première est bien

évidemment l’aspect économique. Il s’avère en effet que l’importation de pétrole en

provenance d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Amérique du Sud (tous cotés sur le prix du Brent,

auxquels il faut rajouter les coûts d’importation) revient plus chère que l’importation du

pétrole d’Alberta, ce dernier établissant son prix à partir du WTI (West Texas Intermediate). Et

malgré le fait que ce pétrole provienne des sables bitumineux, plus de trois quarts des

Québécois préfèrent consommer les ressources naturelles nationales. L’autre argument mis en

avant est celui de l’emploi. La présidente-directrice générale de la FCCQ n’oublie pas de

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rappeler que les 3 dernières décennies ont vu la fermeture de pas moins de cinq

raffineries. De leur côté, les compagnies affirment que ce projet pourrait être déterminant

dans l’avenir de l’industrie pétrochimique de la région.

La FCCQ, favorable au projet d’Enbridge, voit donc d’en bon œil l’évolution de l’opinion

publique quant à l’importation de pétrole non conventionnel albertien et se réjouit

également du virage politique pris ces dernières semaines par la première ministre. Il se

pourrait donc que l’arrivée d’or noir en provenance de l’ouest du pays n’ait jamais été

aussi proche…

Résumé par Vincent MOUCHIKHINE

«Les Québécois préfèrent le pétrole des sables bitumineux», dans Avenir de l’Est. Publié le

17/12/2012. Tiré de :

http://www.avenirdelest.com/Actualites/Vos-nouvelles/2012-12-17/article-3141571/Les-

Quebecois-preferent-le-petrole-des-sables-bitumineux/1

http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201212/14/01-4604052-les-quebecois-en-faveur-du-petrole-albertain.php

Schlumberger sert la main de Gazprom, fille chouchoutée de la Russie.

Sujet de la première étude de cas de notre équipe (bientôt chez votre marchand de

journaux), Sclumberger est une nouvelle fois sous le feu des projecteurs.

Jeudi, un communiqué annonçait la signature entre Schlumberger (Schlumberger RCA,

Russia and Central Asia) et Gazprom d’un nouvel accord de coopération.

Cette coopération se traduira par la mise en commun des technologies et du savoir-faire

des deux compagnies, avec comme objectif premier d’optimiser l’exploration des terrains

onshore et offshore de Gazprom en Russie: quelques 49 zones d’explorations dans la

toundra, dans les régions maritimes au-delà du cercle polaire arctique et sur le plateau

arctique.

Gazprom s’engage donc un peu plus dans sa relation avec Schlumberger, suite au succès

des coopérations passées et aux vues des difficultés à venir : il lui faut toutes les

ressources nécessaires pour faire face aux projets futurs de plus en plus complexes.

Les projets d’envergure toujours plus importante et à la complexité plus grande favorisent

ces partenariats. Les grandes compagnies telles que Gazprom jouissent de gigantesques

parcs grâce aux liens avec l’état, et elles doivent les valoriser. De leur coté les compagnies

para-pétrolières se démarquent en faisant face à des conditions d’exploration et

d’exploitation toujours plus dures: les réserves faciles d’accès ne sont plus légions et il

faut forer toujours plus loin et toujours plus profond. Alors, avant d’engager les

ressources et coûts nécessaires à l’exploitation, l’exploration joue un rôle d’autant plus

important pour assurer la rentabilité des projets. Par ailleurs, c’est un challenge à relever

pour Schlumberger afin de montrer son avance face à ses concurrents et son savoir-faire

dans toutes les conditions.

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Il faudra garder l’oeil ouvert sur les prochaines nouvelles de Gazprom et Schlumberger, voir si

les concurrents de Schlumberger essaient de prendre la vague arctique et Gazprom, et

comment ils s’y prennent.

Résumé par Christophe MONDIN

« Gazprom Geologorazvedka and Schlumberger Sign Technology Cooperation Framework

Agreement », dans http://www.slb.com. Publié le 20/12/2012. Tiré de :

http://www.slb.com/news/press_releases/2012/2012_1220_gazprom_pr.aspx

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Instagram retire la clause leur permettant d'utiliser les photos de leurs utilisateurs à des fins

publicitaires

Le 17 décembre, Instagram a dévoilé une version mise à jour de leurs conditions de service, le

document que tous les utilisateurs signent virtuellement lors de la création de leur compte. Les

nouveaux termes, qui auraient été actifs en ligne à partir du mois de janvier 2013, donnaient à

Facebook Inc., propriétaire de Instagram, l'autorisation d'utiliser à des fins commerciales les

photos publiées sur le réseau, sans compensation financière pour les photographes. Suite à

l'outrage que cette publication a causé en ligne, Kevin Systrom, cofondateur d'Instagram, a

finalement annoncé que l'entreprise n'avait pas de plans d'utiliser les photos de ses utilisateurs

à ces fins. Instagram a aussi retiré les passages faisant référence à ces clauses controversées de

ses conditions de service.

Résumé par Raouf MEROUCHE

«Instagram withdraws policy change, won't put users' photos in ads», dans Tech Now, Los

Angeles Times. Publié le 21/11/2012. Tiré de :

http://www.latimes.com/business/technology/la-fi-tn-instagram-will-not-sell-photos-

20121218,0,4756334.story

«Instagram says it now has the right to sell your photos», dans Cnet. Publié le 21/11/2012. Tiré

de :

http://news.cnet.com/8301-13578_3-57559710-38/instagram-says-it-now-has-the-right-to-sell

-your-photos/

«Terms of Use», Instagram. Tiré de :

http://instagram.com/about/legal/terms/updated/

RIM n’est pas sortie du bois

Les actions de Research in Motion sont de nouveau mises à rude épreuve après d’importants

gains dans les dernières semaines. En effet, suite à l’annonce du 20 décembre dernier

indiquant que la direction de l’entreprise envisage modifier ses forfaits de services afin qu’ils

ne soient plus obligatoirement payants, le prix de l’action a chuté de 14,10$ à 9,91$ en 24

heures, soit de 30% de sa valeur initiale. Accessoirement, on avait alors également annoncé

que la compagnie s’engage à verser des redevances à Nokia dans le règlement hors cour d’un

litige impliquant l’utilisation de technologies brevetées; les détails de l’accord n’ont pas été

dévoilés.

Certains verront en cette nouvelle tuile le coup de grâce de RIM quant à ses perspectives

d’avenir. Effectivement, le fait que l’entreprise choisisse d’amoindrir la portion de 35% de ses

revenus que constituent les services payants démontre une certaine crainte au sein de la

direction, cherchant à maximiser la rétention de ses utilisateurs, car de ces revenus découle

Technologies de l’Information

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une marge de profits de 80%. En comparaison, les revenus de périphériques matériels ne

génèrent qu’une marge de profits de 20%.

Ceci étant dit, il est indéniable que le succès ou l’échec du système BlackBerry 10 sera

l’élément déterminant dans l’évolution du cours de RIM pour les prochains mois. La

baisse drastique actuelle de son prix pourrait donc s’avérer une opportunité

d’investissement pour un preneur de risque aguerri !

Résumé par Mathieu MORISSETTE

«RIM Shrs Swoon As Street Fears Slide In Services Revenues», dans Forbes. Publié le

21/12/2012. Tiré de :

http://www.forbes.com/sites/ericsavitz/2012/12/21/rim-shrs-swoon-as-street-fears-slide-

in-services-revenues/

Se

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Aérospatiale et Défense :

Jonathan BRODEUR

Biotechnologies et Pharmaceutiques :

Florian CARAUD

Louis-Simon LANDRY

Energie :

Xiaoxi XU

Hautes Technologies :

Ivan BELTRAN

Bertrand NEMBOT

Manufacturier et Services :

Catherine G. COUTURIER

Minier :

Simon PAPINEAU

Priscille ARBOUR

Pétrole et Ressources Naturelles :

Christophe MONDIN

Vincent MOUCHIKHINE

Technologies de l’Information :

Mathieu MORISSETTE

Raouf MEROUCHE

Réalisation

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No

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art

en

air

es

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