Nouvelles N° 1995

village associatif

fête de l’humanité gironde

Jeudi 23 mai 2013 - N° 1995 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

2 • Les Nouvelles 23 mai 2013

Cette initiative est née à Flo-rence en 2012 pour les dix ans du forum social européen. Des dizaines d’organisations syndicales, d’associations, de réseaux, venues de toute l’Europe, se sont retrouvées sur une plate-forme - le manifeste des peuples européens - qui sera définitivement adoptée à Athènes.L’Union européenne est dans une situation dramatique. Les peuples souffrent des politiques d’austérité qui, à des degrés divers, sont toutes les mêmes dans les pays de l’Union. Partout, le modèle social est ébranlé et au pire totalement renversé.La démocratie est aussi en danger quand on voit partout en Europe d’un côté les Parlements et la souveraineté populaire ignorés et de l’autre s’installer le repli iden-titaire, la xénophobie, le racisme. Ce système néolibéral est en faillite et à aucun moment les gouvernements actuellement en place en Europe ne peuvent remettre en route « la machine à rêves » d’une Europe stable, pacifiée et prospère. Les peuples vivent dans leur chair des reculs historiques en matière de droits sociaux, économiques et démocratiques. La dette a été et reste le parfait alibi pour accélérer le démantè-lement de l’Etat providence. Les décennies de politique « d’aides aux entreprises », en particulier en matière de cadeaux fiscaux, n’ont réussi qu’à faire exploser les dividendes des grands groupes, alors qu’au même moment les

baisses de salaires, les licencie-ments, y compris dans les ser-vices publics, n’ont réussi qu’à enfoncer plus encore les peuples dans une crise dont ils ne voient pas l’issue.Un autre projet pour l’EuropeLes milliers de personnes qui vont se retrouver à Athènes sont porteuses d’un autre projet et de revendications immédiates comme l’annulation du mémo-randum imposé par la Troïka (Union européenne/ banque mondiale/FMI) aux pays suren-dettés, un ensemble de mesures pouvant permettre de ne pas rembourser une dette qui n’est pas légitime. Il faut aussi obtenir un étalement du remboursement supportable pour les peuples. Ce sont les grandes fortunes qui doivent être taxées et pas les salaires ou l’épargne populaire ! La Banque centrale européenne doit jouer son rôle en prêtant aux Etats à des taux préférentiels. Une politique fiscale juste, une politique en faveur des salariés et de leurs droits doit être mise en oeuvre et un investissement massif dans la transition écolo-gique et sociale peut permettre de relancer la machine.

La place des services publics doit être redéfinie. Il faut aller vers une maîtrise publique des biens fondamentaux comme l’énergie, l’eau, le logement, etc. La démocratie doit être dé-fendue et développée partout. Le Manifeste des peuples, avec l’ensemble des revendications communes, sera proclamé lors du meeting dans le vélodrome et une manifestation le portera dans la rue, des assemblées thématiques approfondiront le débat. Une forte délégation de notre parti, conduite par Pierre Lau-rent, sera présente à Athènes, le Parti de la gauche européenne qu’il préside étant un interlocu-teur de ce sommet. Il apporte sa contribution aux débouchés politiques de ces mobilisations européennes. Le PCF pourra s’inspirer de ce manifeste pour construire une proposition pour les élections eu-ropéennes de l’année prochaine. Alors nous encourageons tous les communistes qui le souhaitent à participer à l’élaboration d’une nouvelle Europe démocratique, sociale, écologique et féministe.

ActUAlité

Alter SommetManifeste des peuples européensLes 7 et 8 juin à Athènes avec une forte délégation du PCF, conduite par Pierre Laurent, président du PGE

• 24, 25 et 26 Mai. Fête de l’Humanité 33. • Lundi 27 mai, 19h. Bistrot politique d’Espaces Marx « Faut-il désespérer de la politique ou en changer ? » Restaurant Le Gambetta à Talence• Lundi 3 juin, 19h. Conseil d’Espaces Marx, Athénée Municipal de Bordeaux• Vendredi 7 juin, 18h30. Rencontres Philosophiques avec Alain Brossat, Librairie « La Machine à Lire »• Mercredi 19 juin, 12h15. Bureau d’Espaces Marx, Restaurant Le Gambetta à Talence• Jeudi 27 juin, 19h30. Apéro politique du Bistrot d’Espaces Marx, suivi d’un repas de fin d’année, Restaurant Le Gambetta à Talence

Espaces MarxRendez-vous de mai/juin

Droit de vote des étrangersPoursuivre le combat Un signe fort aurait pu être envoyé à ces hommes et ces femmes qui contribuent aux richesses de la France et qui espéraient voter aux élections municipales de 2014. cette promesse non tenue depuis plus de 32 ans est une fois de plus renvoyée à plus tard. La procédure parlementaire aurait pu être engagée pour que les résidents étrangers non européens votent aux prochaines élections municipales conformément à la promesse du candi-dat Hollande. Mais le président a capitulé sous la pression de sa droite, renonçant à mener le combat pour l’égalité des droits civiques portée par toute la gauche.Comment penser que le renoncement d’aujourd’hui se trans-formera en volonté politique l’an prochain ?le PcF a appelé à participer au concert en faveur du droit de vote des étrangers en 2014 organisé par l’UNEF et le collectif Droit de Vote 2014 le 23 mai à Paris et s’engage à poursuivre la mobilisation contre le report annoncé.

C’est quand demain ?

Parole présidentielleAveuglement ou obstination ?Deux heures de conférence de presse du président de la République le 16 mai pour ne rien annoncer… Pire, persis-ter dans la même logique.Aveuglement ou obstination ? Si c’est de l’aveuglement, l’heure est à la prise de conscience et au changement de cap. Si c’est de l’obstination, c’est une erreur politique lourde, car cela ne permettra pas le redressement du pays.Alors que la France est en récession, que le pays traverse une crise toujours plus violente avec des conséquences drama-tiques pour les Français, le Président refuse une nouvelle fois de voir la réalité en face :Privatisation, partenariat public privé, baisse de la dépense publique, imposition sur la plus-value mobilière, allongement de la durée de cotisation... après les lois iniques qui viennent d’être adoptées et celles, de justice, qui ne l’ont pas été ou repoussées… l’offensive européenne annoncée par le prési-dent reste dans les rails des politiques d’austérité voulues par Angela Merkel et la commission européenne.Voici les seuls horizons qu'a tracé François Hollande. Les Fran-çais qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts, qui connaissent le chômage, peuvent se faire du souci.Puisque le président de République s'est dit prêt à exa-miner les bonnes propositions d'où qu'elles viennent, le Front de gauche tient les siennes à sa disposition. Elles seront présentées lors des assises citoyennes du 16 juin prochain et seront un point d’appui supplémentaire pour le changement que défendent les parlementaires Front de Gauche et tous ceux à gauche qui ne se résignent pas.

Récessionle déni de réalitéSelon les indices économiques publiés par l'iNSEE, la récession est confirmée : -0,2% du PIB au 1er trimestre 2013, -0,4% pour la consommation des ménages, -0,9% pour le pouvoir d'achat des ménages, une première de-puis près de 30 ans. Face une situation aussi dégradée et douloureuse pour une ma-jorité de Français, le président de la République s’est présenté devant les commissaires européens pour les rassurer sur les engagements de la France à suivre à la lettre les recomman-dations de Bruxelles.A Paris, Pierre Moscovici a expliqué que l'entrée de la France en récession n'est « pas une surprise » et serait due « à l'envi-ronnement de la zone euro ». Bref, on s'enfonce mais c'était prévu ! Et le ministre de l'économie maintient sa prévision de croissance de +0,1% en 2013 et son objectif d'inverser la courbe du chômage d'ici la fin de l'année. Pour le PCF, ce déni de réalité doit s'arrêter ! La preuve est faite que la politique d’austérité et de rigueur conduit le pays à la catastrophe et toutes les économies de la zone euro qui font le choix de subir les règles stupides et récessives de la com-mission européenne vont à la ruine.Plus que jamais, il est urgent de changer de cap et de po-litique, d'engager le changement.

Rassemblement à BordeauxPour une alternative à l’austéritécontre la financeDimanche 2 juin11h30au Grand Théâtresuivi d’unpique nique citoyen au miroir d’eau

Les Nouvelles 23 mai 2013 • 3

Editorialune assemblée

ASSiSES citOyENNESUNE étAPE GiRONDiNE

Olivier Fondriest

directeur de la Fête

membre de l’exécutif du PCF 33

Dimanche

17 h 00 Meetingpour une alternative à l’austérité

Maïté Mola députée européenne, vice présidente du PGE

Nordine Idir secrétaire général du Mouvement jeunes communistes

Sébastien Laborde secrétaire départemental du PCF

Bienvenue à la

Nous vivons une période contradictoire. Beaucoup de citoyens sont en recherche de collectif, d’actions, de rencontres. Nous voyons bien l’écho intéressé que ren-contrent les initiatives développées par le PCF, qu’elles soient dans le cadre du Front de gauche ou non : assemblées citoyennes, manif du 5 mai, rencontres autour de la ré-forme territoriale...

Dans le contexte austéritaire qui replie cha-cun sur soi, développer du commun est déjà un acte de résistance.

La Fête de l’Humanité, c’est une caisse de résonance des débats et des luttes qui ne manquent pas après un an de renoncement du gouvernement à s’opposer à la finance et à répondre enfin aux besoins.

La fête est l’occasion d’explorer des pos-sibles, confronter des idées, faire entendre d’autres voix, nouer des rassemblements. Une manière de prolonger les actions et ren-contres locales dans un espace festif.

Nous la souhaitons comme une assemblée citoyenne de débat politique, public, une as-semblée citoyenne de la culture, une assem-blée citoyenne de nos valeurs : engagement, militantisme et solidarité.

L’édition 2013 est très riche de débats, orga-nisés par des sections comme ceux sur la transition énergétique, l’avenir de l’école, de la santé et de l’accès aux soins, de l’avenir industriel avec la filière bois et le gemmage.

Puis les débats organisés dans l’espace fo-rum auront un retentissement particulier en lien l’avenir des collectivités territoriales avec l’acte 3 de la décentralisation et la volonté de métropolisation au détriment des solidarités communales, départementales et régionales. Tout comme celui sur l’analyse des élections en Amérique du sud, des possibles politiques alternatives au capitalisme.

Enfin, la fête c’est l’engagement bénévole tout au long de l’année de centaines de mi-litants communistes du Front de Gauche et d’amis-es, sans lequels elle n’existerait pas, dans toute sa diversité. Merci à tous et Bonne fête !


Communes, métropoles, départements : quelles solidarités ?débat coorganisé par le PCF et l’ADECR, avec Jean-Jacques Paris, secrétaire national de l’ANECR, vice-président du Conseil général, Vincent Feltesse, député et président de la Cub, et des acteurs du mouvement social

Samedi

16 h 00

Espace Forum : pour que vivent la commune et la 6e République !

« L’affirmation des Métro-poles » : un bouleversement territorial aux graves consé-quences pour les services pu-blics et la démocratie locale.Point de vue de Jean-Jacques Paris :Fusionner, regrouper, mutualiser au maximum en s’inspirant de l’exemple lyonnais, voilà l’objectif fixé par le Premier ministre lui-même à la réforme territoriale. L’échec cuisant du référendum en Alsace n’a pas servi de leçon.L’institutionnalisation des métropoles en est le fer de lance, la traduction urbaine de la mondialisation capitaliste qui se renforce en reproduisant et aggravant les inégalités sociales et territoriales.

En ce sens l’acte III de la décen-tralisation, appelé désormais « Modernisation de l’action pu-blique territoriale et affirmation des métropoles», qui sera présenté au Sénat le 30 mai prochain ne s’écarte en rien de la logique qui traversait déjà la loi Sarkozy de décembre 2010, adoptée par l’ancienne majorité de droite. Une loi qui déboucha sur le basculement historique du Sénat tant elle soulevait la réprobation par son contenu régressif pour les missions publiques confiées aux collectivités, mais aussi pour la démocratie. En refusant de procéder à son abrogation pure et simple le président de la Répu-blique a en quelque sorte validé cette orientation.

Si la loi était ainsi adoptée ce serait la fin d’une intercommunalité volontaire, d’une coopération sur des projets partagés ; se dévelop-perait alors une vision intégratrice de l’intercommunalité, condui-sant à l’extinction de la commune au profit de territoires élargis à une taille suffisante, attractive pour les capitaux.Il s’agit d’installer des territoires qui se devraient d’être compé-titifs dans le cadre du marché unique européen et de la libre concurrence. Une logique qui frappe désormais le secteur public local dans le droit fil de la libéralisation de la société, les multiples déréglementations des services publics, l’ouverture à la concurrence généralisée.Il s’agit bien avec cet « Acte 3 » dit de décentralisation de définir le niveau où vont se prendre les décisions, le plus loin possible des citoyens et des mobilisations sociales. Et le système électoral mis en place, tant le mode de scrutin que de représentation garantissant aux conférences territoriales de l’action publique la suprématie d’un parti dominant sur toutes les décisions. C’est clair, il ne s’agit plus de décentraliser pour rapprocher le pouvoir de décision des citoyens et de leurs besoins, pour leur

satisfaction. Il s’agit d’ouvrir des parts de marché en réduisant la dépense publique, en délestant l’Etat de ses missions, et en poussant les collectivités locales, dépourvues de moyens financiers à privatiser les services et à réduire leurs effectifs.Le bouleversement territorial choisi par le gouvernement est en fait l’occasion d’une politique d’ajustement aux exigences de la finance, tout comme le sont la loi sur la flexibilité du travail ou celle en préparation sur les retraites et la protection sociale. Mais aussi le dépouillement de la loi bancaire qui devait mettre les dépôts des citoyens à l’abri des spéculations des marchés et qui sous la pression du lobby bancaires a perdu tout son sens.Il s’agit par tous les moyens de satisfaire l’appétit des marchés financiers et des actionnaires. Il y a vraiment autre chose à faire quand on sait que la France est le premier investisseur du secteur public local européen, avec 53 milliards d’euros soit 23% du

total et pèse de manière forte sur l’emploi et la croissance.Démocratiser les collectivités locales exige que les citoyens puissent intervenir sur les choix, que les pouvoirs soient partagés, que le pluralisme existe à tous les niveaux de décision. Faire en sorte que la commune soit encore la base de la vie démocratique et le point de départ des relations locales et des coopérations.Décentraliser exige que les moyens financiers soient déga-gés et que les élus disposent de marges de manœuvre pour assu-mer toutes les missions qui leurs sont confiées et que l’Etat joue tout son rôle garantissant toutes les solidarités dans l’intérêt général.Déprésidentialiser demande que les assemblées reprennent la main sur les exécutifs, que les oppositions bénéficient d’un statut, tout comme les élus, que l’on en finisse avec le cumul des mandats et que les modes de scrutin per-mettent une représentation fidèle et proportionnelle des citoyens.

Acte 3 de la décentralisation, quelle démocratie ?débat en partenariat avec l’Adecr 33 et le PCF, des acteurs du mouvement social et des élus girondins dont Jean-Claude Galan et Claude Mellier.

Dimanche

11h00

Le gouvernement entend faire passer avant les élections muni-cipales un profond bouleverse-ment institutionnel sans votre avis. Sans même que vous soyez bien informés de son contenu et de ses conséquences pour votre vie. C’est aux citoyens de décider !Ce qu’on vous cacheAvec le projet qui passe au Sénat le 30 mai, le pouvoir serait donné à une quinzaine de métropoles « compétitives à l’échelle mon-diale » (créées dès 2016 sur un territoire représentant 40% de la population). Celles-ci auraient des pouvoirs importants retirés aux communes, mais aussi aux départements et aux régions... Elles seraient administrées par des présidents de « super agglos » en nombre très restreint, élus au 3e degré. Pour atteindre cet objectif, on affaiblirait considérablement les communes et les départements et on chamboulerait les Régions :

• Les « intercos » seraient bouscu-lées pour rentrer dans de grandes intercommunalités imposées, remettant en cause des pro-jets volontaires de coopération construits depuis des années.• Seraient transférées à ces « intercos » et aux métropoles des compétences communales à caractère stratégique comme l’urbanisme, la maîtrise des sols, l’habitat, l’urgence so-ciale…• Une nouvelle tutelle serait recréée avec l’instauration de la conférence territoriale pilo-tée par le Préfet et la région, pouvant décider de schémas d’action en dehors desquels les financements et subventions ne peuvent être engagés, privant les communes et les départements de leur pouvoir d’initiative.• La réforme a aussi pour but d’exploser et de restructurer les services publics pour arriver à l’objectif de 4,5 milliards de réduction des dotations aux col-

lectivités sur trois ans.• Ce projet consacrerait également un retrait important de l’Etat de ses missions et de ses finan-cements garantissant l’égalité des droits sur l’ensemble du territoire. Ainsi des dessertes ferroviaires seraient abandonnées dans de nombreuses régions. « Les moins riches » seraient de fait particuliè-rement exposées au démantèle-ment des services publics sur leur territoire.Il s’agit donc d’une concentra-tion du pouvoir entre les mains de quelques élus régnant sur d’immenses territoires, dans une République démembrée et affai-blie. Les premières victimes en seraient les habitants les plus modestes, les plus fragiles.Exit les citoyens, place aux technostructures !Ce projet contient la notion de « service au public » au lieu de service public, avec des maisons de service au public ouvertes… aux prestations du privé !

Avec comme première étape la métropole « libérale et intégrée », ce projet vise à mettre en coupe réglée toute l’énergie et l’action publiques, toutes les institutions, afin qu’elles s’insèrent dans le mode de vie de la compétition mondialisée, de la rentabilité maximale. Pour cela il faut éloi-gner les élus des citoyens, faire la part belle aux technostructures, aux demandes locales du patronat. C’est aussi de nouvelles règles instituant une hiérarchisation des collectivités, remettant en cause leur libre administration.Vive la commune !Le premier ministre se dit favo-rable à un « super maire » de la métropole dès 2020 ! Effacer la commune, sa capacité d’ini-tiative et de coopérer, est inac-ceptable. Les communes sont l’espace historique de citoyenneté et d’intervention des habitants, des lieux de résistance, de créa-tivité, de projets et de décisions partagées, le coeur battant de la République !

Une véritable démocratisation suppose au contraire de s’appuyer sur elles pour créer de nouveaux droits, de nouvelles libertés pour que s’épanouisse une nou-velle citoyenneté de tous sur tous les sujets qui engagent leur vie.L’ANECR propose de s’engager sans tergiverser dans le processus donnant le droit de vote aux résidents étrangers pour les élections locales et de faire des communes des lieux de consultation obligatoire sur les grands projets, de développer la démocratie participative, du local au global. Derrière cette réforme, on nous cache un changement de Répu-blique ! L’affaire est trop sérieuse pour que les citoyens ne soient pas consultés. Les conditions doivent être créées d’un refe-rendum !Extrait de l’adresse aux citoyens

de l’ANECR

Le 30 mai, jour d’ouverture du débat, les élu(e)s communistes et républicains appellent à la mobilisation de tous, élu(e)s et citoyens, agents des services publics territoriaux, militants associatifs et syndicaux, pour une réelle démocratisation des institutions et garantir aux collectivités locales les moyens politiques et financiers de remplir au mieux les missions publiques qui leur sont confiées. Un rassemblement aura lieu à 11h30 devant le Sénat


Élections dans les pays d’Amérique du sud : quels enjeux et perspectives ?débat en partenariat avec l’Humanité. Animé par Cathy Ceïbe, journaliste au journal l’Humanité.

Samedi

18 h 0014h30. Stand de l’énergie : Quelle transition énergétique ?

15h. Stand du Bègles : Santé pour tous, quelle réalité ?La santé préoccupe chaque français. elle est considérée comme un droit fondamental, mais qu’en est il réellement ? quelle est la réalité sur son financement ?Débat organisé par le collectif santé du PCF, animé par Maryse Montangon, commission Santé Girondeavec la participation de Frédéric Rauch, rédacteur en chef d’économie et politique, de professionnels de la santé et d’élus.

16h. Stand des Jeunes communistes : Débat théâtral sur l’emploi

14h. Stand de Bordeaux : Quelle école demain ?

Premier débat public sur la nécessaire relance de la filière bois et du gem-mage (deux expérimentations ont lieu actuellement en Aquitaine).La filière bois, de l’amont (sylvicul-ture) à l’aval (produits finis et com-merce), joue un rôle important pour l’économie et l’emploi de la région. Elle mobilise en Aquitaine 11 700 établissements, qui emploient 32 000 salariés. Après déduction des volumes endom-magés par les tempêtes de 1999 et 2009, le volume de pin maritime est constitué de moyen bois (61% du volume sur pied), ce qui permet la relance du gemmage et des centaines d’emplois à la clef.Abandonné depuis 18 ans, le gem-mage pourrait être relancé grâce à une méthode de collecte de la résine.C’est le combat que mène Claude Courau, lui-même ancien gemmeur

et concepteur de brevet qui permet d’accroître la pureté de la résine récoltée dans une poche en matière plastique tout en protégeant le tronc des arbres dont on n’enlève qu’un petit rectangle d’écorceDepuis une vingtaine d’années, la France se fait fournir en résine par la Chine. Or, il serait bien d’avoir une filière sûre et propre de production de résine. En effet, 250 des 30 000 substances chimiques concernées par la directive proviennent du gem-mage que l’on ne pratique plus en France. La composition exacte des produits importés est souvent mal connue et des allergisants se trouvent parfois dans les flacons importés.La qualité du bois issu du pin gemmé va s’accroître sensiblement, ainsi que les revenus des sylviculteurs qui pourront sécuriser leur exploitation en diversifiant les débouchés.

Débats sur les stands

Samedi

Film documentaireCông Bînh, la longue nuit indochinoise suivie d’un débat. En présence du réalisateur Lam Lê, et de Nicolas Ong, président de l’AAFV gironde, petit fils de Công Bînh.

Dimanche

15h00

15h. Stand du Bassin d’Arcachon, en partenariat avec la section du Médoc : Filière bois et gemmageen présence d’Alain Baché, secrétaire de la Fédération des Landes du PCF et conseiller régional, Bruno Lafon, président des sylviculteurs en Aquitaine, Alain Delmas président du CERESA (centre d’étude et de recherches économiques et sociales d’Aquitaine, CGT), Claude Courau inventeur du nouveau procédé de gemmage (sous réserve), Raymond Lagardère ancien gemmeur, et d’élus.

Exploiter la forêt est un acte de gestion durable

Village du LivreDeux espaces librairies, avec des dizaines d’auteurs, d’éditeursAuteurs : Michel Cabannes, Claude Darmante, Georges Durou, Joël Guerin, Marie-Christine Labourie, Franck Lafossas, Marie Laugery, Madeleine Lenoble, Gérard Loustalet-Sens, Matthieu Montalban, Pierre Sartor, Béatrice ScipionS…

Editeurs : Les éditions du Serpolet, Syllepse, éditions du Bord de l’eau, Les dossiers d’Aquitaine, Mémoire Multimédia, Mélibée, Les Nouvelles…

les revues avec L’Ormée, l’IHS-CGT, Espaces Marx Aquitaine, ATTAC33 …

La Librairie La Renaissance accueillera Bruno Loth (BD) – Cathy Ribeiro (Jeunesse) – Philippe Cougrand (romans), Max Cabanes (BD) (sous réserve)

Claude Darmante et toute l’équipe d’animation, « La classe ouvrière, c’est pas du cinéma », Février 2013, Éditions Syllepse,

Matthieu Montalban et Jean-Marie HARRIBEY, (Sous la Dir.) « Pouvoir et crise du capital. Marx, penseur du XXIe siècle », Aux éditions du Bord de l’eau, 2012

Joël Guérin, « Paroles d’un ancien aphasique », Janvier 2013, Aux éditions Mélibée, sera présent sur le stand régulièrement,

Pierre Sartor, « Hold-up sur le vivant – Éthique & manipulations », aux éditions « Le sang de la terre », 2012, sera présent les après-midi sur le stand,

Gérard Loustalet-Sens, « Chroniques des idées reçues »

Georges Durou, « Mes printemps de barbelés »

Echanges sur l’Espace avec les auteurs :Michel Cabannes et Mathieu Montalban : « Comment repenser l’économie face à la crise ? », Samedi, 15h

Autour du livre de Franck Lafossas, éditions « Les Dossiers d’Aquitaine » : « Adrien Marquet, secrets et souvenirs », dimanche, 15h

Village associatif Samedi

Dimanche

Des rencontres avec, entre autres :AC Gironde, Agiras, Amitiés franco Kurdes, Apeis, Appel des Cent, Ay Carmela, Centre culturel des Alevis, France Cuba, Le Cri, Les amis de finangnon, Ni putes ni soumises, Palestine 33, Secours Populaire français, SOS racisme, UFAL 33 …

Samedi, 16h30 : Initiation aux gumboots, percussions avec les Rythmopathes.

Découverte des différentes sonorités du corps de manière ludique et initiation à un rythme inspiré d’influences musicales variées par une technique accessible à tous, favorisant écoute et créativité.

Dimanche, 15h/16h : « les Voix de gaza » - Echanges - Retour de mission à Gaza. Animé et proposé par Palestine 33

Dimanche, 15h/16h : Table ronde sur le Droit de vote des étrangers. Proposée par SOS Racisme en lien avec le collectif bordelais pour le droit de vote des étrangers

Espace Forum


Scène de Bèglesvendredi20h00 - Feel Drop - reggae Ska22h00 - Heroes in the Seaweed - rock 23h30 - Les pères siffleurs - rocksamedi18h00 - Alam Family - reggae acoustique19h30 - La Honda - musique latine21h00 - Le Comet Swing - swing jazz22h30 - Les Lacets des Fées - rock manouche 00h00 - Slow Suggar - reggae skaDimanche12h00 - Djangophil - jazz manouche 14h00 - Dos Compadres - flamenco

Scène de Bordeaux

Scène d’Ambès-Ambarès espace danse

Scène des Jeunes communistesvendredi 22h30 Les April Skiessamedi de 20h30 à 00h00. Docteur Psykopate. Intermède durant les changements de plateau de la grande scène.

samedi / dimanche Salsa & musiques latines

vendredi la gangâ DJ Ponch et Rello samedi Saoul Kitchen

5 scènes alternatives

Scène de l’énergievendredi Le baxter fly

Boulevard des airsChapiteau

Nominé aux Victoires de la musique 2013, Boulevard des Airs mettra le feu sur la grande scène avec les valeurs de solidarité et de partage qui les caractèrisent. À voir !

Sergent GarciaChapiteau

Sergent Garcia est de retour sur la Fête ! Mélange, cumbia, reggae, salsa, raggamuffin, rock et autres tendances dans un style nouveau qu’il définit comme de la salsamuffin, à revoir !

Les rythmopathesChapiteau

Spectacle décalé, burlesque, la rencontre entre gumboots, chants, percussions et danses : une fusion entre musiques et chants traditionnels et actuels. Bonne humeur et une énergie contagieuses !!!

Josem Chapiteau

Le jeune orchestre symphonique de l’Entre-deux-Mers

Enthousiaste, atypique, pour partager le plaisir de la musique

sam

edi 2

1h

sam

edi 2

2h30

dim

anch

e 16

h

dim

anch

e 18

h

Compagnie Mauvais CotonChapiteau

3 pièces de cirque, un poète en gueule...

Fait de chair, d’énergie sensible, de prise de risque, de transpiration, de culot et d’extraordinaire.

vend

redi

20h

1 Chapiteau concert

Plus d'infos sur le site de la Fête de l'Humanité

fetehuma33.fr/village-artistes @

Pour la deuxième année, face à la grande scène, ils décorent, animent, font vivre et découvrir leurs univers tout au long de la fête dans un grand « chapiteau » artistique où se retrouvent :

Cathy Cat, ses crânes et autres moulages corporels, Corinne Ballouard et ses photographies, Anselme Puig et ses installations interactives, Michka et ses confections textiles, Le Poule Up Crew et leur poule graphique, Mika et les GLOKdoll accompagnée de ses personnages en tissu

Déambuler, danser,

parler, ça creuse …

Espaces dégustations-Bars

Le marché campagnardLa Buvette de BèglesLes crêpes de GermaineLe Punch de VillenaveLe shooter de la JCLe bar de l’EnergieLe mojito de France CubaLe stand Champagne…

Gastronomie

La morue BéglaiseLes huîtres du BassinLes anguilles de FloiracLe grenier du MédocSpécialités gasconnes des Deux rivesMoules à la Brasoucade du Nord GirondeAssiettes dégustation des Rives de DordogneCagouilles des traminots (escargots à la Bordelaise)Chapeau les cocos Haricots à la couanneSpécialités gasconnes des GravesLa sucette bacalanaise Grillades et spécialités…

Samedi

22 h 30

Dimanche

16 h 00

Samedi

21 h 00

Dimanche

18 h 00

Les rythmopathes

Le Josem


P c F / F R O N t D E G A U c H E

Assemblées citoyennesle HaillanVendredi 31 mai, 20h, espace de la Sablière, salle R. Montignac, 57, rue du Médoc« A quoi sert l’impôt ? » Justice fiscale - Justice socialeorganisé par le Front de Gauche (PcF, Parti de Gauche, gauche anticapitaliste)avec Patrick Merian, syndicat Solidaires Finances pu-bliques et Olivier Salles, militant du Front de Gauche

Un an après la victoire du 6 mai sur les forces sarkozystes, nous le disons avec force, une année gâchée pour le chan-gement, c’est déjà trop. Trop dur à supporter pour les mil-lions de nos concitoyens qui souffrent. Trop dur et trop dangereux pour notre pays.Il y a un an, la majorité de la France, unie et rassemblée, a clairement choisi la voie du changement, de la rupture avec des années de reculs sociaux, d’autoritarisme, de racisme. Un an plus tard, c’est le gâchis et la colère. Nous n’acceptons pas d’en rester là, de nous rallier à l’idéologie de la défaite face aux forces de l’argent. Nous avions fait le serment de ne rien lâcher. Eh bien nous ne lâchons rien. Ni aujourd’hui, ni demain.Ouvrir un nouveau cheminCette marche citoyenne est un appel à la remobilisation, à reprendre le combat là où le gouvernement à trop vite renoncé, à se rassembler pour relever la France, à ouvrir un nouveau chemin d’espoir et de luttes avec toutes celles et tous ceux qui, comme nous, refusent de se résigner, refusent d’accepter la loi implacable de l’argent, des marchés financiers, des taux de rentabilité à deux chiffres, de dividendes toujours à la hausse. Nous l’avions dit, céder à la finance un tout petit peu, c’était mettre le doigt dans un engre-nage infernal. La vie nous a donné raison. Le pacte bud-gétaire d’austérité ratifié sans négociations, le pacte de com-pétitivité et ses cadeaux fiscaux sans contrepartie, l’ANI négocié sous la dictée du Medef sans avoir le droit d’en changer une vir-gule. On en voit aujourd’hui les résultats : plus de cinq millions de chômeurs.

On nous avait dit, c’est pour assainir les finances publiques. Ces finances plongent dans les déficits. Alors on nous dit : la Commission européenne nous donne deux ans de répit. Mensonges : ce n’est pas deux ans de répit mais de chantage que nous donne la Commis-sion européenne. Après le Code du travail, ce seront les retraites, le financement de la Sécurité sociale, les services publics qu’on va nous deman-der de sacrifier.

Il faut arrêter les forces de la finance. Sinon les Mittal, les Unilever, les Arkema, les PSA, les Carlos Ghosn et compagnie continueront de nous emme-ner dans le fossé au nom de la rentabilité, comme la vente des chantiers navals de l’Atlantique, un des fleurons de l’industrie nationale.Nous fera-t-on une nouvelle fois le coup du repre-neur qui n’arrive jamais ?

Nous, nous appelons à la mobi-lisation nationale immédiate. Des milliards sont distribués aux grands groupes qui empochent toutes les exonérations fiscales et sociales. Mobilisons cet argent plutôt que de leur donner à fonds perdus, mobilisons l’argent qui est dans les banques pour reprendre le contrôle public des chantiers navals et de toute la filière maritime.

La France est riche. Stoppons les cadeaux sans contreparties au grand capital, aux actionnaires. Stoppons l’évasion fiscale sur laquelle l’affaire Cahuzac a levé le voile. Ce n’était pas la faillite d’un homme mais le révélateur d’un système en faillite. Ce n’est pas la même chose.

Notre ennemi, c’est la finance

Nous appelons à dire stop à l’austérité, ici et partout en Eu-rope. Nous sommes tous Grecs, Italiens, Espagnols, Portugais, Irlandais, Belges, Allemands, immigrés poussés par la misère.

Nous sommes tous des travail-leurs. Notre ennemi n’est pas de l’autre côté de la frontière. Nous n’avons qu’un seul ennemi - et lui ne connaît pas de frontière - c’est la finance.

Nous appelons à construire des solutions de gauche à la crise. Des solutions pour le progrès partagé, pour la solidarité, l’égalité, la liberté et la frater-

nité. Nous sommes la marche des solutions, qui clame haut et fort : en avant pour la recons-truction d’un nouveau contrat de changement à gauche !

C’est un appel à la VIe Répu-blique en actes, à l’intervention citoyenne, à la souveraineté populaire sur les choix du pays. La démocratie, c’est le respect des choix majoritaires de notre peuple et la France a voté il y a un an pour un changement à gauche et rien d’autre.

Unissons-nous

Cette marche citoyenne ne doit pas rester sans lendemain. Chaque combat que nous allons mener comptera. Partout dans le pays, réunissons les assemblées citoyennes pour remettre en mouvement les forces et les idées capables de tourner la page de l’austérité, de la compétitivité et d’ouvrir le chemin d’une nou-velle politique d’égalité et de solidarité.

Tendons toutes les mains pos-sibles à celles et ceux qui veulent agir, qui doutent et parfois déses-pèrent en ce moment. Tendons-leur les mains et unissons-les pour qu’ensemble nous conju-rions l’esprit de la défaite et de la division.

La droite et l’extrême droite rêvent de revanche. Elles ont uni leurs forces pour combattre la seule grande réforme de progrès adoptée jusqu’ici : le mariage pour tous. Nous les avons bat-tues. Elles uniront encore leurs forces s’il le faut pour barrer la route à tout changement de progrès.

Ne les laissons pas faire. Tendons la main à toutes celles et tous ceux qu’elles vont chercher à tromper en exploitant les échecs de la gauche et de la politique gouvernementale. Tendons-leur

la main pour leur dire : vous, les travailleurs, votre camp c’est le nôtre, il est à gauche et nulle part ailleurs.

Des rendez-vous pour l’action et le rassemblement

Nous ne manquerons pas de rendez-vous et d’occasions pour construire ce rassemblement dans l’action, comme le 16 mai devant l’Assemblée nationale, pour appeler les députés de gauche à voter la loi d’amnistie, votée au Sénat, et la proposition de loi déposée par les parle-mentaires du Front de gauche, d’interdiction des licenciements boursiers.

Partout où c’est possible, orga-nisons des marches dans les semaines à venir.

Soyons aussi au rendez-vous physiquement ou de coeur avec l’Alter Sommet européen qui se tiendra à Athènes et où je me rendrais comme président du PGE, les 7 et 8 juin.

Soyons au rendez-vous de la marche des femmes contre l’aus-térité le 9 juin.

Ensemble, avec tout cela, conver-geons pour construire les bases d’un nouveau contrat politique pour une politique de gauche. Les bases d’un nouveau contrat politique, d’une politique alter-native à l’austérité.

A toutes les forces, tous les hommes et les femmes qui veulent ouvrir cette voie avec nous, qui veulent ouvrir cette nouvelle page, qui aspirent à un sursaut populaire, politique et démocratique de gauche, qu’ils soient là aujourd’hui ou qu’ils ne soient pas encore là, nous voulons nous adresser à tous.

Construisons ensemble des assises pour une refondation sociale et démocratique du pays et donnons-nous un pre-mier grand rendez-vous le 16 juin prochain à Paris.

Ce jour-là, parlons ensemble nouveau projet social, indus-triel et écologique. Parlons nouveau projet européen. Par-lons refondation de la Répu-blique. Parlons plan de lutte contre la finance.

Cette proposition d’assises nous la mettons à la disposition de tous. Décidons ensemble. Construisons ensemble cette initiative. Agissons ensemble sans attendre, car l’urgence est là. Nous ne pouvons pas attendre.

Cette marche citoyenne est un appel, avec le Front de gauche. Entre Bastille et Na-tion, nous ne faisons que les premiers pas nécessaires pour reprendre demain, avec beau-coup d’autres, avec la majorité de notre peuple, la marche en avant de la gauche. La gauche qui clame avec nous depuis des mois, avec le peuple de France : la finance dehors, l’humain d’abord !

Assises citoyennes - 16 juin à Montreuilconstruire des solutions de gauche à la crise, maintenant« Une année de gâchée pour le changement, c’est déjà trop, trop dur à supporter pour ceux qui souffrent » Pierre Laurent le 5 mai à la Bastille (extraits)


Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest S.A.S. au capital de 37 000 eurosAssociés (à parts égales) : L. Chollon, F. Mellier, S. LabordeDirecteur de la publication : Frédéric MellierAbonnement 1 an : 25 euros. Abonnement de soutien : 40 eurosRédaction, composition, impression : S.A.S. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest15, rue Furtado - 33800 BORDEAUXTél. 05 56 91 45 06 - Fax 05 56 92 61 01 - Annonces légales : [email protected]é : [email protected] - Redaction/Proposition d’article : [email protected]é : Aquitaine Conseil Publicité 6, rue du Prêche 33130 Bègles - Tél. 05 56 49 69 45Commission paritaire de presse : 0113 C 85932

ANNoNCeS LÉGALeSAVIS De CHANGeMeNT

De RÉGIMe MATRIMoNIAL

Information concernant les épouxM. Hervé Pierre François BOZEC, ingé-nieur et Mme Eve Nathalie REINSTEIN, responsable administrative et financière, son épouse, demeurant ensemble à Bor-deaux (33300) 154 rue du Jardin Public.Nés Mr à Marseille 4ème arrondissement (13004) le 1er juillet 1961, Mme à UCCLE (Belgique) le 1er Mai 1965.Mariés sans contrat préalable à leur union célébrée à Bordeaux (33000) le 27 septembre 1985.Informations concernant la modification du régime matrimonial :Aménagement du régime de commu-nauté d’acquêts par incorporation d’une clause de préciput en faveur du survivant des époux.Acte contenant le changement de régime matrimonial reçu par Me Myriam MEYER, notaire à RECOLOGNE, le 27 mars 2013.Informations concernant l’opposition :Oppositions à adresse, s’il y a lieu, dans les trois mois de la date de parution du présent avis, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception ou par exploit d’huissier, auprès de Me Myriam MEYER, notaire à RECOLOGNE.

Pour avis et mention,Me Myriam MEYER, notaire

ParacétamolCet étang était devenu majestueux, un lac prolifique et poissonneux. La saison avait été particulièrement pluvieuse. Et malgré l’abondance des crocodiles, sacrés ou moins, les pêcheurs soufflaient enfin, ils nourriraient longtemps leur foyer. L’an passé avait été difficile, et beaucoup s’étaient plaints de ce trop de chaleur sèche. Le soleil était une évidence, une obligation même à vivre, un membre à part entière de leur famille. Mais il devenait un enfant terrible si sa sœur, la pluie, n’était pas invitée à la noce. Il de-venait autoritaire et dictateur. Le déséquilibre creu-sant un peu plus les injustices de naissance, et les plus petits avaient faim. Cette année la pluie avait réussi à s’imposer, elle remplissait les gourdes, la-vait les tourments, allaitait les jardins florissant au bord du lac. Elle dépassait même les espoirs des piroguiers. Le poisson sautait et revendiquait de participer aux réjouissances, il s’offrait presque gratuitement à qui tendait les bras. Les voitures ne pouvaient plus emprunter les routes habituelles, la terre était recouverte de vastes éten-dues d’eau. Les mares asséchées s’étant rejointes, le filet disparu métamorphosé en un fleuve sauvage et rapide. L’étang n’avait pas réussi à endiguer cette pluie nourricière. Les villes et les villages étaient sé-parées momentanément. Les barques ressortaient des jardins. Ces troncs creusés et flottant, embar-cations simples et efficaces pour ne pas se perdre de vue, reprenaient du service actif.Son village s’est ainsi éloigné du dispensaire. Pe-tite fille, l’infirmier lui faisait ses vaccins. Depuis quelques mois son grand-père y allait faire ses pansements tous les jours en vélo. Il est à un kilo-mètre en saison sèche, et aujourd’hui il ne fallait pas qu’il soit si loin.Huit kilomètres. Tout ces mètres, elle a mal. Depuis cette nuit son ventre se contracte. Il lui tord l’inté-rieur, la broie. L’infirmier lui avait dit que ce serait pour janvier, elle patientait. Elle a mal, elle a trop chaud, elle a trop soif. Depuis plusieurs jours les moustiques sont revenus, comme à chaque saison humide. Elle ne les craint plus. Et depuis quelques jours elle frissonne. La fièvre a repris, ce n’est pas grave, ça passera, comme d’habitude. Elle se cou-chait et attendait. Son mari pêcheur est parti il y a deux jours faire sa saison, tranquille et heureux de nourrir sa future grande famille. Lui aussi pa-tiente et attend ce premier bébé. Elle a mal et part au dispensaire. L’infirmier lui donnera la dose de paracétamol. Habituellement elle s’en passe, mais aujourd’hui elle est deux. Son petit qui pousse, elle préfère ne pas avoir trop de fièvre.Huit kilomètres, pliée en deux. Le soleil tape déjà fort à cette heure matinale. Elle marche sans s’arrê-ter. Elle grelotte, vivement le dispensaire.…Elle est arrivée. Son petit, trop petit, dans ses bras tremblants. Six mois de grossesse, il est si petit. Il est si beau, petit corps nu dans son pagne coloré. On s’acharne, son petit cœur est déjà si loin. Il a soif et n’a pas la force de boire. Il est tout bleu et nous toise de ce regard si noir. Comment tenir face à cet arbitraire. Lutter si simplement contre la fièvre de sa future maman est pourtant si simple ailleurs. Une seule dose de ce putain de paracétamol aurait suffit à le sauver. Il nous quitte, nous hurlons à sa place. Ce si bref passage sur terre, petit ange, tu m’as tant appris !

cUltURES & SOliDARitéS

La fête des enfantsMaquillage, structures en mousse, kiki le clown, manif des droits de l’enfant... on s’amuse, on découvre, on grandit !

Espace enfantsL’espace est équipé de trampolines, structures de mousse, maquillage, C’est un espace partagé entre les parents et les enfants... L’espace accueille une partie «nurserie» pour les bébés (chauffe biberon, table à langer, ...)Les enfants restent sous la responsabilité de leurs parents.

Trapèze, funambule, trampoline... Comme chaque année, la Compagnie des corps bavards initiera les petits comme les grands à la pratique du trampoline et des trapèzes.

Kiki le clownÀ partir de ballons gonflables, Kiki le clown confectionne les formes les plus folles qu’il offre aux enfants.. un deux trois et voilà un splendide petit chien !

Ces animations sont comprises dans le prix d’entrée de la Fête.

Manifestation pour les droits de l’enfant !Samedi

17 hOO

Habillés des vêtements du monde, de messages, de mots, de dessins, les copains du monde du SPF invitent les enfants présents sur la fête à se déguiser autour d’ateliers ludiques sur la convention de droits de l’enfant. Atelier dès 16h au stand du Secours Populaire sur le village associatif...

et de la solidarité

Souscription populaireUrgence pour l’Humanité, l’Humanité DimancheDès maintenant, faites un don en ligne (site sécurisé)

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CHRONIQUE

par Jeanne R.M.

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Nouvelles N° 1995