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Novembre 2010

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Le mensuel qui informe et éclaire les planificateurs d'événements

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s a l o n

Le suivi de ces soi-disant clients potentiels représente un coût énor-me et met souvent à l’épreuve vos représentants des ventes, découra-

gés par le nombre de rejets qu’ils reçoivent.

Trois étapes peuvent solutionner le problème :

Définir les objectifs visésLe succès de votre programme de salon

s’articule autour de votre approche stratégi-que. La première étape consiste à concen-trer vos efforts sur un seul but. Définissez clairement ce que vous voulez réaliser en participant au salon. Cet objectif vous permet d’établir les paramètres qui vous aideront à mesurer votre succès à la fin. Cependant, simplement énoncer que votre objectif est de recueillir les noms de bons clients potentiels n’est pas suffisant à moins de pouvoir identifier très clairement le profil de ce genre de personnes. Dans un monde où les moyens de communication sont hau-tement spécialisés, nous aurions tort penser pouvoir tout offrir à tout le monde.

Choisir les bons salonsBien connaître le profil de votre mar-

ché cible vous permet de sélectionner les salons et événements appropriés. Parlez à l’organisateur du salon auquel vous envisa-gez participer pour savoir qui en seront les visiteurs. Demandez quel a été le taux de fréquentation l’année précédente et quelles entreprises sont préenregistrées à l’événe-ment de cette année. Analysez les données attentivement afin d’établir un lien entre le public potentiellement présent à l’évé-nement et le profil que vous avez défini. Aurez-vous la possibilité de rencontrer suffisamment de personnes ciblées pour justifier votre participation ? Trop souvent, les exposants choisissent leurs salons par le volume de visiteurs. Le problème de cette approche soulève la question posée dans cet article : faut-il opter pour la quantité ou la qualité ?

Formez votre personnel sur la façon d’attirer les bons contacts

Supposons que vous avez sélectionné un salon et, qu’après enquête approfondie,

vous découvrez que 10 % de la clientèle prévue correspond à votre profil cible. Si vous n’équipez pas votre personnel des outils nécessaires pour différencier les 10 % qui vous intéressent des 90 % qui sont hors de votre zone d’intérêt, vos représentants perdront beaucoup de temps à parler à des personnes qui n’apporteront qu’une valeur minime à votre plan stratégique.

Votre formation doit inclure l’établis-sement d’objectifs clairs, ciblés et mesu-rables pour chacun des représentants d e votre kiosque. Devraient être incluses une description détaillée du profil des bons contacts, sans compter les compétences dont votre personnel devra faire preuve pour accomplir efficacement le travail. Le meilleur outil que vous ayez à votre disposition serait une session d’information avant l’événement que l’on peut réaliser sur place juste avant l’ouverture du salon, en ligne quelques semai-nes auparavant ou dans le cadre d’une réunion des ventes ou d’une conférence téléphonique. Vous avez le choix.

Tenter d’atteindre des objectifs bien établis sans offrir les outils nécessaires peut mener tout droit à la catastrophe. Un entraîneur de football dont l’équipe joue au Super Bowl rassemble l’équipe juste avant le match d’ouverture, passe en revue les jeux, les adversaires et le terrain et laisse les joueurs sur un dernier mot d’encourage-ment pour exalter leurs émotions afin qu’ils arrivent sur le terrain avec un maximum d’enthousiasme et prêts à relever les défis.

Votre Super Bowl est le prochain salon auquel votre personnel participera. L’astuce consiste à vous concentrer sur les bonnes personnes, sélectionner le bon événement et établir le plan de match. Inutile de marquer 100 buts, car deux ou trois sont souvent tout ce qu’il faut pour gagner.

Barry Siskind est président de l’International Training and Management Company et auteur de plusieurs livres. Visitez son site Web : www.siskindtraining.com.

Quantité ou qualité : comment choisir ? Par Barry Siskind

Que préférez-vous : obtenir 500 clients potentiels médiocres ou 25 à 30 bons contacts ? La réponse est évidente. Pourtant, de nombreux exposants de salons commerciaux tentent « d’accrocher » autant de personnes que possible et finissent par revenir au bureau avec une poignée de cartes de visite, fiers de leur accomplissement.

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LEPLANIFICATEURRédactRice en chef Camille Lay [email protected]

RédactRice en chef adjointe Aurélie Thirion [email protected]

GRaphistes Matt Riopel, Sergio SzwarcbergVentes Céline Brondel [email protected]

administRation Patricia Lemus [email protected]

contRibuteuRs Barry Siskind, Lyne Branchaud, Véronique Hébert, Audrey Esar, Pierre Geoffroy, Jyl Ashton Cunningham, Sandy Biback, Esther Pelchat

La seule publication canadienne francophone pour les planificateurs.

d a n s c e n u m é r o

Le Planificateur est diffusé dix fois par an aux organisateurs professionnels d’événements et réunions à travers le Canada.Poste-publication No. 40934013 Dépôt légal - Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2010 Le Planificateur utilise du papier recyclé à 30 %.

2105, de la Montagne, bureau 100Montréal, Québec H3G 1Z8Téléphone : (514) 849-6841 poste 315 Télécopieur : (514) 284-2282Vos commentaires sont appréciés : [email protected]

PAP – No d’enregistrement 11101Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide aux publications pour nos dépenses d’envoi postal.

Les alliances stratégiques : un moyen de croître ?Une alliance stratégique est une coopération entre entreprises ou individus ayant pour but de mener à bien un ou des projets ou activités spécifiques conjointement, en mettant en commun ses ressources et ses forces, de façon à minimiser les coûts et les risques de chacun.

Pour les planificateurs, c’est votre société ou dans le cas de planificateurs indépendants, le client, qui fournira possiblement le concept et ce sont vos partenaires qui vous aideront à atteindre vos buts.

Dans le contexte économique actuel, les alliances stratégiques sont une façon efficace de développer vos courants d’affaires et réaliser des projets que vous n’auriez pas pu mettre sur pied seul(e).

Que vous travailliez au sein d’une grande entreprise ou que vous soyez un(e) planificateur(rice) autonome, vous devez travailler à l’intérieur de budgets, avec vos patrons ou clients dont les attentes seront souvent supérieures à ce que le budget permet. L’alliance stratégique existe justement à cette fin.

Pour que votre alliance avec vos fournisseurs porte ses fruits, il faut toutefois se demander ce que vos partenaires peuvent en retirer afin d’être en mesure de les attirer et… de les retenir !

Il existe maintes façons de rendre votre partenariat « gagnant-gagnant ». Par exemple, pour les œuvres de charité, approchez des collaborateurs qui trouveront une certaine synergie avec votre cause. Reportez-vous à la page 17 pour connaître la fondation à laquelle Le Planificateur vient de s’associer !

Dans des cas comme celui-ci, une alliance stratégique peut vous faire économiser une fortune. Par exemple, une bonne entreprise d’audio-visuel vous aidera à trouver des solutions pour pallier à vos coupures budgétaires ou bien mener votre levée de fonds annuelle.

Quant au domaine corporatif, les partenaires dont vous vous entourerez seront là pour vous aider à prendre les meilleures décisions, à développer et trouver de nouvelles idées et à gagner du temps, ce dont nous manquons tous.

Pour les PME, vos alliances sont la clé de votre expansion, surtout lorsqu’une banque ne désire pas vous prêter les fonds nécessaires à votre croissance.

Les bienfaits des alliances stratégiques sont bien nombreux, il s’agit d’y penser et de se tourner vers des partenaires qui pourront aussi y gagner.

Camille LayRédactrice en chef

8 Évaluer un événement > Le bilan d’un événement est aussi important que sa prépa-

ration. Il permet d’évaluer les résultats obtenus, mais aussi de mieux anticiper vos événements futurs. Lyne Branchaud vous donne la marche à suivre.

12 Une salle à Québec > Ville Nord-Américaine au flair européen, Québec possède

de nombreux lieux atypiques propices aux événements. Véronique Hébert en connaît un rayon et vous dresse une liste des sites les plus en vue de la région.

14 Activités d’hiver > Hiver rime avec… plein air ! Notre nouvelle collaboratrice,

Audrey Esar, vous fait part de bonnes idées qui ne laisseront pas vos groupes indifférents. Soyez prêts à profiter pleinement de cette saison.

25 Le Meilleur du Planificateur > Pour rafraîchir la mémoire des habitués du Planificateur et

pour que ses nouveaux abonnés en profitent aussi, nous réunissons pour vous quelques-uns des meilleurs articles, selon vos commentaires, parus en 2009.

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ici et làPar Camille Lay

Laissez-vous bercer par le St-Laurent Le nouveau Spa flottant Bota Bota a largué ses amarres sur les quais du Vieux-Port de Montréal, rue de la Commune. Les propriétaires Nathalie et Geneviève Emond mènent la barque de ce très sur-prenant bateau traversier aménagé en 20 cabines de soins de massothérapie et d’esthétique. Ce havre de paix qui offre une vue à 360 degrés mouillera à l’an-née près du Café des éclusiers dans la partie ouest du Vieux-Port de Montréal. Le Bota Bota devrait ouvrir ses portes d’ici à la fin de l’année, l’avancement des travaux étant la condition au début de l’activité du spa. La coquette somme de 10 millions de dollars, contre 4,6 millions de dollars pour les bains Scandinaves du Vieux-Montréal auront été nécessaires à édi-fier ce nouveau temple de la détente urbaine de 2 200 pieds carrés sur cinq étages. Sur le Web : www.botabota.ca

Paroles d’architectes L’histoire de l’architecture moderne du centre-ville de Montréal n’aura plus de secrets pour vous ! Devenez incollable sur Montréal et apprenez tout en vous amusant grâce au nouvel audioguide nommé « Montréal Moderne ». Tout juste lancé, cet audioguide téléchargeable sur Internet ou au centre d’Histoire de Montréal qui vous louera un lecteur MP3 vous promène pendant plus de deux heures sur fond de bruitage, musique et narration au cœur urbain de la métro-pole. Des témoignages d’architectes de renom tel qu’Aurèle Cardinal ou encore Eric Gauthier, mais aussi d’historiens, d’artistes, d’urbanistes et de politiciens racontent les grandes ligne du déve-loppement du centre-ville d’une façon peu ordinaire. Et pourquoi pas offrir ou suggérer l’audioguide et l’itinéraire de la promenade (8 $) à vos congressistes ? Sur le Web : www.montrealmoderne.net

Une cave pour vos grands crusSur le même principe qu’un garde-meu-bles, la toute récente Cave St-Jacques à Montréal propose un service d’entre-posage et de gestion de vos vins. Le principe est simple, louez un casier privé pouvant contenir jusqu’à 300 bouteilles et votre vin sera conservé et vieillira dans des conditions optimales. Idéal lors d’un événement, un service de livraison est disponible pour récupérer ou mettre en cave les bouteilles. De plus, l’endroit, une division de l’entreprise Maître & Chef Traiteur, est doté d’une salle de dégusta-tion pouvant accueillir jusqu’à 50 person-nes assises et 80 personnes en cocktail. Sur le Web : www.cavestjacques.comwww.maitre-et-chef.com

L’ITHQ dans la cour des grandsL’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ) vient d’être couronné par le Wine & Spirit Education Trust de Londres, organisme de renommée internationale, pour la qualité de son enseignement en sommellerie. Cette prestigieuse distinction permet à l’établissement d’offrir la formation WSET de niveau intermédiaire dont le diplôme atteste que son détenteur est apte à comprendre et interpréter les étiquettes de la majorité des boissons alcoolisées du monde, mais également à donner des conseils pour le choix et le service du vin. En d’autres termes, à l’issue de leur formation WSET de deux ans, les étudiants maîtrisent les prin-cipes de dégustation et d’évaluation d’un vin. Le Wine & Spirit Education Trust de Londres établit des partena-riats dans le monde entier avec des organismes de formation rendant ainsi accessibles ses diplômes en plusieurs langues. L’ITHQ quant à lui offrira ses cours en anglais et en français. Sur le Web : www.ithq.qc.ca

Vers le terroir des LaurentidesLa première route touristique officiel-lement reconnue par le ministère du Tourisme et le ministère des Transports du Québec vient d’être inaugurée dans les Laurentides. Enchanteur et dépaysant, le Chemin du Terroir consiste en un par-cours touristique, culturel et gastronomi-que idéal pour découvrir la région sous un nouveau jour, permettant aux touristes et excursionnistes de sortir des sentiers battus en toute saison. Initié par Tourisme Laurentides et ses partenaires, ce par-cours personnalisable en ligne vise une clientèle nationale et internationale. Ainsi, l’agrotourisme, les attraits, les paysages et le patrimoine naturel son mis en valeur pour le plus grand plaisir des visiteurs, mais également celui des acteurs de l’industrie du tourisme des Laurentides. Sur le Web : www.cheminduterroir.com

Nouvel outil pour planifier un événementOrganisateurs d’événements, voici pour vous le « eGuide », une bible d’informa-tions pour la planification d’événements téléchargeable en ligne. Vous y trouverez les tendances du moment, des exemples-types en tout genre, des aides mémoires pour ne citer que quelques caractéristi-ques. Une collection inédite de 12 fascicu-les en format électronique sont désormais à votre portée. En un clic et pour un petit prix vu la mine d’informations dont vous bénéficierez, sélectionnez le fascicule qui traite du type d’événement que vous devez organiser : tournoi de golf, lance-ment de produits, assemblée annuelle, etc. Sur le Web : www.eguideorganisateurevenements.com

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ici et là SUITE

Un grand espace ouvre ses portesLe quartier Griffintown de Montréal se déploie et compte officiellement depuis octobre 2010 une nouvelle corde à son arc. L’Espace Griffintown, dont la confi-guration permet d’y tenir différents types d’événements, s’étend sur 6 500 pieds carrés et est doté d’un plafond de 16 pieds de haut. Vestiaires, stationnement, aire surélevée, stationnement privé, cette nouvelle salle compte de nombreuses commodités, sans oublier la possibilité d’y travailler avec le traiteur de votre choix. Sur le Web : www.espacegriffintown.ca Êtes-vous texto ?

On connaît tous la fonction message texte sur un téléphone cellulaire, initialement secondaire par rapport à la fonction des appels. Visiblement pas pour tout le monde. Une récente étude menée par la firme de recherche Nielsen, nous apprend que les jeunes Américains envoient en moyenne 3 339 messages texte par mois. Pour eux, cette fonction passe avant les appels.

Après avoir épluché plus de 60 000 factures de téléphones dont 3 000 d’adolescents, il en ressort qu’en moyenne six messa-ges texte sont envoyés à l’heure par les jeunes en moyenne. Les filles seraient en tête devant les garçons qui enverraient ou recevraient en moyenne 4 050 textos chaque mois, contre 2 539 pour les jeunes hommes.

Du jamais vu ou presqueLe spectacle « Mystère » du Cirque du Soleil vient de fêter sa 8 000ème repré-sentation à Las Vegas. Ce spectacle est à l’affiche de l’hôtel-casino Treasure Island, depuis le 25 décembre 1993.

Dans un communiqué, le Cirque du Soleil souligne que seule une poignée de spectacles dans le monde ont atteint une telle longévité combinée à un nombre de représentations et de spectateurs aussi élevés. La production de ce spectacle, nommé « La fleur du désert » par Guy Laliberté, prévoit encore des représenta-tions jusqu’en 2016 au moins. Chiffres impressionnants : « Mystère » a été vu par 12,2 millions de spectateurs depuis 1993 et la scène a été repeinte 300 fois. Bravo !

La chasse est ouverte « Si une annonce est trop belle pour être vraie, c’est sans doute le cas », du moins, c’est ce qu’affirme le Bureau de la concurrence qui s’est lancé à la chasse à la publicité mensongère. La cible principale du Bureau n’est ni plus ni moins les réseaux sociaux. Alors que 16 millions de Canadiens utilisent Facebook et Twitter, une vaste campa-gne de repérage vient de se terminer afin d’identifier les publicités, d’en exa-miner leur provenance et leur véracité. Cette opération s’inscrit dans le cadre de la protection des consommateurs. Le Bureau de la concurrence rappelle que quelque soit le canal utilisé par les publicitaires, la loi sur la protection du consommateur est applicable.

20 ans, ça se fête À ses débuts, Le Baluchon, complexe basé à Saint-Paulin au Québec, ne comptait qu’une douzaine de chambres, dénombrées aujourd’hui à 90 et entretenues par quelque 200 employés. Avec quatre pavillons d’hébergement, un chalet, un Eco-café, un restaurant « saveurs du terroir », une salle de réception, un spa certifié Relais Santé, ainsi qu’une gamme d’activités évoluant au fil des saisons, Le Baluchon peut se

vanter d’un parcours complet. Situé sur un vaste terrain val-lonné et en bordure de la rivière du Loup, l’auberge accueille désormais des visiteurs venus de tout le Québec. Pour fêter dignement ses 20 ans, elle offre à ses clients de goûter à un menu « nostalgique » élaboré pour l’occasion. On retrouve ainsi le palmarès des plats gastronomiques les plus populaires depuis son ouverture.

Que le spectacle commence !Si les ventes de disques sont en chute libre, les ventes de billets de spectacles sont quant à elles en nette progression. Ainsi, il est courant de voir les tournées nord-américaines débuter à Montréal. Le Centre Bell ou encore le Métropolis voient donc défiler les plus grandes stars du moment comme Shakira, Gorillaz ou enco-re Massive Attack. Plusieurs raisons expli-quent cela à commencer par les artistes qui sembleraient apprécier le public mon-tréalais doté d’une « énergie spéciale », de plus Montréal n’est qu’à cinq heures de route de Boston, New-York et Toronto, autant de grandes villes susceptibles d’atti-rer des fans à Montréal.

Il est à noter que les recettes de ventes de billets sont passées de 1,5 milliard à 4,6 milliards de dollars en Amérique du Nord entre 1999 et 2009 et cela sans augmen-tation de la fréquentation des salles de spectacles, mais du fait de l’augmentation du prix des billets.

Une récente enquête menée par l’Institut de la statistique du Québec, portant sur la fréquentation des spectacles, montre que le nombre d’entrées est actuellement de 7,4 millions contre 7 millions sur les trois dernières années. En tête du palma-rès des entrées arrivent haut la main les spectacles de cirque, de magie, d’humour, les comédies musicales et le music-hall. Sur la deuxième marche du podium, on retrou-ve le théâtre, la chanson anglophone, la musique classique, opéra, jazz, la chanson francophone et les spectacles de danse. En 2009, on notait une belle progression de la part de marché « cirque et magie » qui représentait 46 %, alors qu’elle n’occu-pait que 18 % des parts en 2007.

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NIVEAU FACILE Réponse à la page 24

NIVEAU MOYEN Réponse à la page 24

S u d o k uD’origine japonaise, chaque case doit contenir un chiffre de 1 à 9 de façon à n’utiliser chaque chiffre qu’une fois par ligne, colonne et grille.

n o u v e l l e s h ô t e l i è r e s

Place aux événements au Westin MontréalDepuis son ouverture voilà un an, le Westin dispose de salles dédiées aux événements et réunions, petties ou grandes. Aujourd’hui, aux étages comme le 9è où l’on trouve la salle des Fortifications, ou le 11è d’où la Salle de bal Montréal offre une vue imprenable sur la ville, vient s’ajouter le 8è qui dévoilait tout récemment la Grande Place. Pour les expositions ou réceptions, l’hôtel propose désormais ce nouvel espace de 16 000 pieds car-rés décloisonnés qui peuvent accueillir jusqu’à 70 stands. Il est aussi possible de diviser cet espace en sept salles adjacentes à La Grande Place de 8 700 pieds carrés.

Sur le Web : www.westinmontreal.com

Conversion à Laval : Le Radisson devient Holiday InnQuatre millions de dollars auront été investis par le Westmont Hospitality Group pour transformer l’ancien hôtel Radisson de Laval en Holiday Inn Laval Montréal. Depuis le 1er novembre 2010, le nouvel établissement quatre étoiles de 176 chambres accueille ses clients dans un environnement rénové selon le programme de revitalisation de la marque « Next Generation ». Répondant aux critères qui importent le plus aux voyageurs, soit la modernité des lieux, un service efficace et cordial et une bonne nuit de sommeil, le Holiday Inn Laval Montréal offre, de plus, 7 900 pieds carrés d’espace réunions, propices aux événements d’affaires et ban-quets. Le programme « Next Generation », comprend la rénova-tion de 3 400 établissements Holiday Inn et Holiday Inn Express à travers le monde.

Sur le Web : www.holidayinn.com

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Une fois votre événement terminé, il est essentiel, selon moi, d’en faire le bilan. Pourquoi ?

1. Pour en résumer le contenu (Ceci vous servira si vous devez refaire un événement semblable l’année suivante)

2. Pour évaluer si vos objectifs ont été atteints

3. Pour obtenir des faits et des chiffres concrets

4. Pour identifier les forces et faiblesses des différents aspects du projet

5. Pour calculer le rendement de votre investissement

6. Pour sonder les participants sur ce qu’ils souhaiteraient y retrouver lors des prochaines éditions.

Toutes ces données vous serviront à améliorer votre formule pour les années à venir en offrant un événement qui vous permettra de mieux atteindre vos objec-tifs, de mieux comprendre et combler les besoins de vos participants et de devenir un événement… presque parfait !

Première étape

Établir les grandes lignes de l’événement

• Faire une brève description de l’événement

Nom de l’événement, date à laquelle il s’est tenu, endroit où il a eu lieu, horaires, nombre de participants (compilation des présences) et d’exposants.

• Décrire brièvement le déploiement ou l’exploitation sur le site

Plan du site, salles assignées à chacune des activités, nombre et liste des exposants, y avait-il des kiosques corporatifs ou de l’ex-ploitation — remise d’échantillons, explica-tion des produits ou services, concours, etc. ?

• Résumer les différentes activités et la liste des intervenants

Quelles activités ont été offertes ? Combien de participants réels par rapport au nombre d’inscrits ? Qui animait ces activités ? Quelles entreprises ont été utilisées pour les services techniques, la logistique, l’ac-cueil, le divertissement, etc. ?

• Effectuer un compte-rendu de l’hébergement et de la restauration

Hébergement : Occupations réelles par jour et par catégories de chambres, cham-bres simples/chambres doubles, nombre d’annulations ou de « no-show » (inscrits qui ne se sont pas présentés), cycle de réservation, etc.Restauration : Liste des repas servis avec le nombre de personnes à chacun, description des menus et style de service pour les repas et la boisson.

• Décrire les éléments de communication utilisés et leurs résultats

Qu’est-ce qui a été fait au niveau des médias, de l’envoi d’information, de la publicité, de la promotion, du matériel imprimé, etc. En quelle quantité ces éléments ont-ils été produits ? À quel moment ces actions se sont-elles tenues ? À qui ont-elles été diffusées ? Quelles ont été les retombées ?

Pour obtenir toutes ces données, il est nécessaire de prévoir avant l’événement, les données dont vous aurez besoin et d’instaurer des systèmes pour pouvoir les comptabiliser. Il faut également rencontrer les différentes équipes impliquées dans le projet (opérations, approvisionnement,

ventes, informatique, etc.) afin d’obtenir leurs données et commentaires. Selon leurs observations, quels éléments ont été les points forts ? Les points faibles ? Qu’est-ce qui pourrait être amélioré et de quelle façon ? De plus, pendant l’événement ou après ce dernier, il est important de faire un sondage auprès des participants (et des fournisseurs ou exposants) pour recueillir leurs com-mentaires. De cette façon, vous obtiendrez des faits à intégrer au bilan ainsi qu’un autre point de vue. Vous pouvez sonder le niveau de satisfaction des invités sur l’évé-nement en général, l’horaire, la nature des activités/conférences/formations, la qualité des contenus, les attentes et suggestions, etc.

Ce sondage peut être réalisé à l’aide d’un groupe de discussion ou d’entrevues, d’un système de vote interactif pendant l’événe-ment ou d’un sondage en ligne (sur place ou après l’événement). Je vous suggère for-tement d’utiliser www.surveymonkey.com, un outil très simple pour bâtir et diffuser un questionnaire en ligne, qui compile éga-lement les résultats. Le sondage doit être conçu avant l’événement, afin qu’il soit prêt à être rempli par les participants sur place ou au maximum une semaine après l’événe-ment, sans oublier d’indiquer la date limite pour le remplir. Vous pouvez également offrir une récompense aux participants afin de stimuler leur participation (tirage au sort, cadeau, rabais sur les frais d’inscrip-tion à la prochaine édition).

Deuxième étape

Analyser les données afin d’en tirer des conclusions

• Énumérez les objectifs qui avaient été établis au début du projet

Ces objectifs ont-ils été atteints ? Sinon, comment cela s’explique-t-il ?

b i l a n

Faites-vous le bilan de vos événements ?

Par Lyne Branchaud

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b i l a n

• Faites un résumé de l’exercice financier

A-t-on respecté le budget provisoire ? Insérez un tableau comparatif du budget provisoire et du budget réel. Quels sont les résultats financiers : avez-vous réalisé un profit ou une perte, ou encore à peine atteint votre seuil de rentabilité ?

• Résumez les recommandations proposées

Organiseriez-vous l’événement au même endroit l’année suivante ? La formule a-t-elle été appréciée ou doit-elle modifiée ? Quels seraient les éléments à répéter et à améliorer (et de quelle façon) ?

• Tirez une conclusionUne fois le bilan complété, présentez-le aux dirigeants, distribuez-le à toutes les personnes impliquées dans le projet (avec un petit mot de remerciement qui est tou-jours apprécié !) et gardez-en une copie au dossier pour références futures.

Je vous conseille également de prendre et conserver des photos numériques de tous les événements que vous organisez et de les sauvegarder dans un dossier. Photographiez les endroits où vous avez installé de l’affi-chage, le kiosque d’inscription, les décors, les différentes activités, les dispositions

de salle, etc. Vous pouvez même intégrer ces photos au bilan. La mémoire est une faculté qui oublie et les équipes de travail changent au fil des années, alors votre bilan et les photos pourront grandement vous aider à mener à bien vos futurs projets.

Lyne Branchaud est consultante et formatrice en organisation  d’événements. On peut la joindre par courriel à [email protected] ou consulter son blogue au http://www.lesblogues.com/guideevenement

… pendant l’événement ou après, il est important de faire un sondage auprès des participants.

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é t i q u e t t e

Parfois, nous présumons que si nous passons un message, il sera entendu. Ce ne sera pas le cas si vous tombez dans l’une des catégories ci-dessous qui poussent les autres à vous éviter.

Êtes-vous un trouble-fête ?Par exemple, vos amis doivent vous rencon-trer au restaurant, après plusieurs semaines de coordination des différents horaires. Tout le monde est impa-tient de rattraper le temps perdu. Lorsque vous arri-vez, vous pouvez entendre vos amis rire jusqu’à ce que VOUS les appro-chiez. Vous voir arriver détruit immédiatement leur enthousiasme, comme si on venait de crever un ballon gonflé de gaieté durant toute la semaine précédant cette grande soirée en ville.

Votre langage corporel montre clairement que vous avez eu une semaine difficile. La première phrase que vous dites à vos amis qui vous accueillent à bras ouverts est : « Vous n’allez pas croire à quel point ma semaine a été difficile, et maintenant je sens que je couve un rhume ».

À ce rythme, combien de ballons crevez-vous autour de vous ?

Si vous voulez faire un changement : • Il y a un temps et un lieu propices au

soulagement de vos problèmes. Une sortie très attendue en ville avec des amis n’en fait pas partie.

• Gardez à l’esprit que personne ne veut être à coté d’un trouble-fête se plaignant à tour de bras.

• Comment pouvez-vous transformer votre défi en opportu-nité ?• Q u ’ a v e z - v o u s

appris de cet évé-nement pour être certain de l’éviter la prochaine fois ?

• Q u ’ a v e z - v o u s appris qui pourra changer cette expérience en une circonstance positive ?

Êtes-vous égocentrique ?Si vous vous reconnaissez dans la situation suivante, vous l’êtes peut-être. Chaque fois que vous rencontrez une ou un ami, vous demandez immédiatement : « Comment ça va ? » et avant même que votre interlocuteur ait fini de vous répondre, vous l’interrompez en parlant de vous pensant que votre expé-rience est toujours meilleure que la sienne.

Personne ne veut être constamment en compétition au cours d’une conversation informelle. La sincérité se perd et le manque de respect empêche les relations de grandir.

Si vous voulez faire un changement :• Si vous voulez vraiment savoir comment va

quelqu’un, donner-lui la chance de parler.• Démontrez votre intérêt en lui posant des

questions sur ses expériences.• Attendez que la personne ait fini de parler

d’elle ou de ce qu’elle vit avant de partager vos expériences. Le respect se construit facilement lorsqu’on perçoit que vous vous intéressez sincèrement aux autres.

Coupez-vous la parole ?Pour être honnête, nous pouvons tous admettre tomber dans ce piège. Il peut être difficile de ne pas interrompre les autres quand nous sommes passionnés par une idée, un concept ou un sujet.Cette attitude pousse les autres à vous éviter car il est désagréable de se faire constam-ment interrompre. Elle envoie un message traduisant que les opinions des autres et leurs idées n’ont aucune valeur. Ce compor-tement montre aussi que les autres ne sont pas importants et en savent moins.

Vous pensez peut-être que si vous n’inter-rompez pas pour faire valoir votre opinion, vous n’arriverez jamais à parler. Les gens préfèrent écouter les personnes qui prennent le temps de réfléchir avant de parler à celles qui ne comprennent pas que parler avant son tour est irrespectueux.

Si vous voulez faire un changement :• La prochaine fois que vous êtes tenté

d’interrompre une conversation, respirez profondément et concentrez-vous sur ce que disent les autres, plutôt que sur ce que vous voulez dire.

• Demandez à vos amis et membres de votre famille de vous rappeler à l’ordre chaque fois que vous les interrompez.

• Prenez plus le temps d’écouter. Vous pour-riez être surpris de la richesse des connais-sances acquises en parlant moins et en écoutant davantage.

Le magazine Success (édition de mars 2010) publiait la citation suivante :

« Chacun a le droit de parler, mais on doit gagner le droit d’être entendu. » Inspiré

par cette dernière, John Maxwell soulignait simplement « que vous pouvez

toujours parler, sans que cela signifie qu’on va nécessairement vous écouter. Il y

a une grande différence entre avoir le droit de s’exprimer et le droit d’être entendu ».

Vous approche-t-on ou vous évite-t-on ?

Il y a un temps et un lieu propices au soulagement de vos

problèmes.

Par Stacey Hanke

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v o ya g e

Le mien ou le tien ?Le sujet suivant prête à sourire, et pourtant… Mise en situation : un avion, une rangée de trois sièges accolés, trois passagers

et seulement… quatre accoudoirs  ! À qui reviennent les deux accoudoirs du milieu  ? Certains répondront qu’ils reviennent au pas-sager occupant le fauteuil du milieu, sans pour autant qu’il s’y avachisse. Considérant que le passager près du hublot a tout le loisir de profiter de la vue, que celui du côté de l’allée peut se lever à son aise et que le troi-sième est coincé entre les deux, il reviendrait au passager du milieu de profiter des deux accoudoirs. Jugement peut convainquant cer-tes. Ce qui est certain, c’est que des compa-gnies aériennes réfléchiraient actuellement à de nouveaux accoudoirs à la surface bombée indiquant qu’aucun des passagers n’en a le monopole, ou à l’inverse, à la surface creuse indiquant aux usagers du milieu où loger leurs coudes, ainsi que celui de leur voisin. D’ici là, chacun n’aura qu’à bien se tenir.

Est-ce la fin des restrictions ?

Dans les deux dernières années, faire sa valise pour prendre l’avi-on est devenu un véritable cas-se-tête. Quand il ne s’agit pas

du poids des bagages à respecter au gramme près, il s’agit de la quantité de gels, crèmes et autres cosmétiques que contient le bagage cabine à surveiller. Cette dernière norme devrait bientôt appartenir au passé. Elle avait été mise en place après les événements du 11 septembre 2001 dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. D’ici deux ans, on estime que l’installation d’équipements destinés à détecter les explo-sifs permettra aux usagers d’emporter dans leurs bagages cabine des liquides sans res-triction de quantité. En plus de ces nouveaux dispositifs de détection, les scanners corpo-rels se développeront pour permettre entre autres de réduire les files d’attente.

En attendant… Pour outrepasser le brouhaha des aéroports de plus en plus fréquentés, les salons d’attente n’ont jamais été aussi appré-

ciés. Air Canada propose 20 salons « Feuille d’érable  » dans les principaux aéroports du Canada et l’international. Au grand confort des voyageurs, ils permettent de profiter de différents services offerts comme un centre d’affaires doté d’un accès Internet sans fil ainsi que des ordinateurs sécurisés mis à disposition. On peut également s’y restaurer gratuitement grâce aux légères collations et boissons alcoolisées ou non, offertes sur place, le tout dans un environnement agréa-ble au décor épuré.À propos d’Air Canada, la compagnie impo-sera dès le 19 janvier un frais de second baga-ge de 20$ par trajet à ses clients qui voya-geront à l’intérieur du pays. Ce même frais s’appliquera sur ses vols vers les Caraïbes, le Costa Rica et le Mexique.Sur le Web : www.aircanada.com

P h o t o g r a p h e

www.pierreyvescote.comp y c p h o t o @ m e . c o m

C o m m e r c i a l C o r p o r a t i fÉ d i t o r i a l É v è n e m e n t i e l

12 LePLANIFICATEUR | novembre 2010 | www.leplanificateur.ca

s i t e s q u é b e c

À l’approche des événements de fin d’année, nous avons demandé à notre collaboratrice et spécialiste en décor Véronique Hébert de nous éclairer sur les salles multifonction à Québec. Utile pour vos réservations de dernière minute, cette liste vous sera précieuse à longueur d’année aussi lorsque vous rechercherez LA salle adéquate.

Vous cherchez une salle dans la

région de Québec ?

Par Véronique Hébert

Vu les nombreux projets de décors que

j’ai pu réalisés depuis les huit derniè-

res années, les planificateurs d’événe-

ments me demandent régulièrement

de leur recommander des endroits où

tenir leurs événements à Québec. Ces

organisateurs désirent savoir avant

tout quelles sont les nouvelles salles

dans la région de Québec ou encore

s’il y a des endroits inusités qui impres-

sionneraient leurs invités lors d’une

belle soirée de gala.

Voici donc quelques suggestions de

salles multifonctions qui ne sont pas

situées dans des hôtels. Vous pouvez

ainsi y travailler avec le traiteur de

votre choix et y ajouter une touche

spéciale en décorant vos tables tout

en vous inspirant du lieu choisi, de la

vue sur le fleuve ou même du cachet

historique ou unique de l’endroit. Vos

invités apprécieront certainement ce

dépaysement et parleront longtemps

de cette fameuse soirée.

Pour 100 personnes et moins en banquet

Caserne Dalhousie

Gérée par la compagnie Ex Machina, La Caserne est un centre de création multidisci-plinaire situé dans la partie basse de la ville de Québec, à proximité du Vieux-Port. La salle offre un espace tout en noir : du plan-cher, aux murs et plafond. Idéal pour mettre en valeur un décor feutré.Sur le Web : www.lacaserne.net

Contact : 418 692-5323

Centre D’interprétation De plaCe royale

À deux pas du lieu où Samuel de Champlain a implanté, en 1608, le premier établisse-ment français permanent en Amérique du Nord, ces salles sont uniques avec murs de pierres et cachet historique.Sur le Web : www.mcq.org/fr/cipr

Contact : 418 643-2158

Centre Morrin

L’aspect est historique et l’emplacement est charmant - à quelques pas des principaux sites du Vieux Québec qui en font un lieu magique encore méconnu, qui servit autre-fois d’ancienne prison de Québec. Sur le Web : www.morrin.org

Contact : 418 694-9147

parC De l’artillerie

Deux salles uniques : La Fonderie de l’arse-nal avec murs de briques rouges et pièces de machineries du 17e siècle (en banquet 90 personnes max.). La Redoute Dauphine au cachet incomparable est idéal pour les petits groupes (salle du Mess des Officiers = 45 assis - tables en U) Sur le Web : www.pc.gc.ca/fra/lhn-nhs/qc/

artiller/index.aspx

Contact : 418 648-7016

théâtre petit ChaMplain Parallèlement à sa programmation régulière, le Théâtre Petit Champlain offre en location des espaces pour des événements. Murs de pierres gorgés d’histoire, grandes fenêtres offrant une vue splendide sur le parc Félix-Leclerc et situé au cœur du Vieux-Québec. Sur le Web : www.theatrepetitchamplain.com

Contact : 418 692-2631 poste 233.

www.leplanificateur.ca | novembre 2010 | LePLANIFICATEUR 13

De 100 à 250 personnes en banquet

aquariuM Du québeC Il n’y a pas que les animaux marins qui sont extraordinaires ! Ce site offre une vue unique et imprenable sur le fleuve et le pont de Québec. Certaines des salles profitent d’une orientation parfaite pour admirer ce décor impressionnant. Plusieurs salles offertes pou-vant accueillir de 6 à 400 personnes.

Sur le Web : www.sepaq.com

Contact : 418 659-5264, poste 248

baie De beauport Dépaysement assuré dans ce nouvel espace pour soirées, cocktails ou mariages. Plusieurs salles de dimensions variées, très fenêtrées et lumineuses. Vue sur le fleuve et sur l’im-mense plage de sable face au site.

Sur le Web : www.baiedebeauport.com

Contact : 418 266-0711

CerCle De la Garnison Depuis 1879, le Cercle de la Garnison offre à ses membres et à leurs invités des services de réunion, de réception et de restauration. Unique club privé de la ville de Québec pour des groupes de 2 à 240 personnes. N.B. Les salles peuvent aussi accueillir des événe-ments corporatifs aux non-membres. Sur le Web : www.cerclegarnison.com Contact : 418 692-2475

Chapelle Du Musée De l’aMérique Française Ancienne chapelle, unique en son genre, qui a été désacralisée et qui peut être réservée pour des concerts, des conférences, des réunions et des banquets. (200 personnes en banquet). Un lieu offrant une acoustique incroyable et un décor magnifique.

Sur le Web : www.mcq.org/fr/maf/

Contact : 418 643-2158

DoMaine Cataraqui Rénové et ouvert à nouveau depuis octobre 2010.Vue magnifique sur le fleuve. Endroit qui sera très populaire en 2011 pour les mariages et soirées galas. Ouverture prévue d’ici la fin de 2010. Contact : 418 528-8528

espaCe 400e Situé sur la rue St-Paul avec vue sur le Séminaire d’un côté et la projection du Moulin à Images de l’autre. Deux magnifi-ques salles : salon Héritage 160 personnes en banquet/250 personnes en cocktail ou le salon Vert 30 personnes Contact : 418 999-5946/418 648-3300

Manoir MontMorenCy Un magnifique manoir au sommet de la chute Montmorency à Beauport face au fleuve et à l’Ile d’Orléans. Sept salons per-mettant d’accueillir confortablement de 15 à 200 personnes. La formule « Tout Manoir » peut accueillir jusqu’à 400 personnes. Sur le Web : www.sepaq.com/ct/pcm/

Contact : 418 663-3330

observatoire De la Capitale

Panorama sur 360° à 221 mètres d’altitude ! L’Observatoire peut accueillir jusqu’à 250 personnes, mais peut se transformer facile-ment en un lieu plus intime pour les petits groupes.

Sur le Web : www.observatoirecapitale.org Contact : 418 643-3117

Palais Montcalm Plusieurs superbes salles disponibles dans ce lieu construit en 1932 et complètement réaménagé en 2007. Situé en plein cœur de Place d’Youville.

Sur le Web : www.palaismontcalm.ca/salles/

autres

Contact : 418 641-6220 poste 2606

le parleMentaire Situé dans la cour intérieure de l’hôtel du Parlement, le restaurant Le Parlementaire pré-sente un magnifique décor de style Beaux-Arts.Sur le Web : www.assnat.qc.ca

Contact : 418 644-5113

Pour 250 personnes et plus en banquet

Capitole De québeC À quelques pas du Centre des congrès, deux magnifiques salles avec grande capacité et décor théâtral. Sur le Web : www.lecapitole.com Contact : 418 694-9930, poste 226

espaCes Dalhousie Situé dans le Vieux-Port de Québec, un endroit tout en lumière avec une vue impre-nable sur le fleuve et facilement accessible. Sur le Web : www.espacesdalhousie.com Contact : 418 649-6409

iMpérial De québeC Ancien théâtre des Folies de Paris, situé dans la Basse-ville à quelques minutes de marche de plusieurs hôtels et du centre des congrès.Sur le Web : www.imperialdequebec.com/

location-corporative-groupes

Contact : 418 523-2227 poste 222

Musée De la Civilisation Architecture grandiose avec vue sur une cour intérieure et sur la maison Estèbe. Vieux-Port de Québec sur la rue Dalhousie.Sur le Web : www.mcq.org/fr/mcq/index.html Contact : 418 643-2158

Musée national des beaux-arts du Québec Un site près de la nature et de la ville, au cœur du Parc des Champs-de-Bataille (Capacité maximale de 350 en banquet / 1 000 en cocktail).Sur le Web : www.mnba.qc.ca

Contact : 418 646-9661

14 LePLANIFICATEUR | novembre 2010 | www.leplanificateur.ca

l ’ h i v e r e n p l e i n a i r

Voici quelques conseils :

Demandez aux participants de s’inscrire à l’avance

Les activités qui se déroulent à l’extérieur ne plaisent pas nécessairement à tout le monde, et à moins qu’il s’agisse d’un événement de consolidation d’équipe, mieux vaut proposer d’autres options. Il est bon d’équilibrer les activités comme le ski, la luge et la planche à neige, avec la raquette, le ski de fond et le patin, permettant ainsi aux participants de gérer le temps qu’ils passeront à l’extérieur. Un spa, si accessible, est une excellente option, de même qu’un cours de cuisine pour ceux qui ne sont tout simplement pas prêts à jouer dans la neige  ! Lorsque les clients s’inscri-vent à l’avance, assurez-vous de préciser tous les détails relatifs à chaque activité, par exemple s’il faut louer de l’équipement ou si les invités doivent apporter le leur.

La communication est essentielle !

Il est bon de fournir aux participants des renseignements détaillés sur les activités de sorte qu’ils soient pleinement conscients de quand et où l’événement aura lieu en plus

de prévoir ce dont ils auront besoin comme vêtements afin qu’ils puissent faire un choix éclairé.

Des cadeaux originauxMarquez un plus le jour de l’événement et donnez envie à vos participants en leur présentant une invitation dans une paire de chausset-tes confortables, par exemple. Mitaines, chapeaux, foulards et vestes molletonnées, avec ou

s a n s logos, sont toujours appré-ciés et seront utilisés long-temps après l’événement. Si votre activité implique des équipes, diffé-renciez-les par

des couleurs et stimulez la compétition !

Haltes-boissonsLes haltes-boissons sont plus pour garder l’attention des participants où ils pourront savourer un bon chocolat chaud, du thé et du café. Veillez à ce queles stations soient aména-gées à des endroits stratégiques pour encou-rager chacun à sortir, et assurez-vous qu’elles soient ravitaillées fréquemment. Des collations énergétiques sont également appropriées.

Terminez en douceur !

De nombreux hôtels disposent de piscines extérieures chauffées à l’année. Elles créent une ambiance magique avec la brume qui s’élève au-dessus de l’eau. Qui n’aime pas un bon cocktail ? Après le repas du soir, un feu

de joie où vos invités peuvent se détendre, fraterniser et s’amuser tout en

buvant du cidre ou du vin chaud est une façon inou-bliable de terminer la soirée.

La météo sera-t-elle de la partie ?

Le temps cause souvent problème en hiver quand

il s’agit de pro-grammes de plein air.

Le grésil et les conditions glacées pourraient entraîner des fermetures de routes, des retards de transfert, et

des annulations. Trop peu de neige peut aussi causer pro-

blème. Assurez-vous de disposer d’installations adéquates sur les lieux de

l’événement et de prévoir un plan B pour pallier au manque de neige. Lors d’un événement récent, nous avions organisé un concours de pizza où les participants ont conçu et préparé leurs créations que les chefs de l’hôtel ont ensuite jugées. Ce fut très amusant et les participants ont tout autant resserré leurs liens de camaraderie.

Enfin, vérifiez soigneusement vos contrats avec vos fournisseurs afin de vous donner une certaine latitude dans le cas où vous devriez annuler une activité en raison des conditions météorologiques.

Audrey Esar est consultante et fondatrice de l’entreprise Audrey Esar Consulting, spécialisée en activités incentive, événements, réunions et sélection de sites. On peut la joindre par courriel à [email protected]

Ressentez-vous déjà l’air vivifiant de l’hiver et vos pensées

de planificateurs se tourner vers des activités de plein air ?

Plusieurs réunions de vente, programmes de motivation et autres

événements ont lieu pendant la saison froide. Faire en sorte de

n’oublier aucun des innombrables détails est la base d’une

expérience réussie.

une saison prometteuse pour les groupes

Le temps cause souvent problème en hiver quand il s’agit de

programmes de plein air.

Par Audrey Esar  

www.leplanificateur.ca | novembre 2010 | LePLANIFICATEUR 15

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Memphrémagog Sur le Web : www.tourisme-memphremagog.com

Cet hiver, découvrez une panoplie d’acti-vités à Memphrémagog. Nichée au cœur des Cantons-de-l’Est, elle se divise en quatre régions  : Magog-Orford, vallée du Massawippi, vallée de la Missisquoi et la région Frontalière. Éveiller vos sens  : Regardez les paysages… Dégustez les pro-duits du terroir… Prenez le temps d’écouter la nature… Respirez l’air frais des monta-gnes… Laissez-vous toucher par l’art de vivre de ses habitants.

À ne pas manquer cet hiver :

haut bois norManD

Quatre superbes glissades sur tube en mon-tagne : 1 500 pieds de descente surprenante. Remonte-pente rapide et chauffé. Salle avec foyer pour se réchauffer. Sur le Web : www.hautboisnormand.ca

owl’s heaD

Sur les berges occidentales du lac Memphrémagog, Owl’s Head offre aux skieurs quatre remontées quadruples dont trois ultra-rapides et quatre télésièges doubles et une remontée surface.Sur le Web : www.owlshead.com

parC national Du Mont-orForD

L’hiver au parc c’est... plus de 50 kilomètres de sentiers de ski de randonnée et 40 kilomètres de sentiers de raquettes.Sur le Web : www.sepaq.com/pq/mor/index.

dot?language_id=2

pêChe blanChe - les exCursions l’air Du laC

Découvrez la pêche blanche. Location d’équi-pements et de cabanes chauffées au bois. Service de guide. Rabais en semaine. Forfait sur mesure pour les groupes. De janvier à mars. Sur le Web : www.lairdulac.com/fr/index.asp

station De ski Mont orForD

Parmi les trois plus grands centres de ski au Québec, le Mont Orford offre un paradis aux skieurs et planchistes ; 61 pistes pour tous les niveaux et une gondole ultra-rapide.Sur le Web : www.orford.com/hiver_fr/accueil.php

éCole Mouvents - surF-volant De puissanCe/kitesurF

Sport écologique quatre saisons se pratiquant seul ou en groupe. On y apprend le manie-ment nécessaire pour bien contrôler la puis-sance et la traction sur l’eau et la neige.

Sur le Web : www.ecolemouvents.com

Les Amis du Marais de la Rivière aux Cerises Centre d’interprétation de la nature présentant une exposition sur le marais, son histoire et ses composantes. Un site naturel offrant 6 km de sentiers pédestres. Activités d’interpréta-tion sur réservation. Randonnées pédestres à travers un marais. Sur le Web : www.lamrac.org

abbaye saint-benoît

Monastère bénédictin. Chant grégorien, sen-tiers de méditation et de prières. Séjour sur réservation. Boutique monastique sur place et en ligne pour se procurer fromage, cidre, etc. Sur le Web : www.st-benoit-du-lac.com

spa Des Chutes De bolton

Massothérapie en tout temps au pied des chu-tes, saunas, bains polaires et vapeur, tourbillon et piscine chauffée extérieure. Hébergement à la Villa du Spa en forfait. Sur le Web : www.spabolton.com

spa norDiC station

Nordic Station offre une oasis de paix en natu-re au rythme d’autrefois. Sur le Web : www.nordicstation.ca

L’OutaouaisSur le Web : www.tourismeoutaouais.com

raquette au Clair De lune… porto, ChoColat et spa

Une excursion nocturne en raquettes dans le parc de la Gatineau avec un guide profes-sionnel. Contes et légendes ainsi que porto et chocolat seront au rendez-vous. Après l’effort, un bon repas et du réconfort vous attendent ! Ce périple nocturne se conclut par un sou-per table d’hôte au réputé restaurant L’Orée du Bois et un accès aux bains nordiques du Nordik – Spa en nature.Sur le Web : www.oreeduboisrestaurant.com

www.lenordik.com

www.votreforfait.com.

quanD équipe et Musique ne Font qu’un

Percussimo, une entreprise qui contribue au bien-être des équipes de travail par l’anima-tion au moyen de tam-tams, offre un nouveau concept. Comme son nom l’indique, Surprise est un court spectacle, de 10 à 15 minutes, qui permet aux employeurs de surprendre leurs

Le Québec est reconnu pour son froid du Grand Nord mais aussi et surtout pour ses activités de plein air d’hiver que l’on ne peut apprécier autant ailleurs. Le Planificateur a approché quelques bureaux de tourisme afin qu’ils vous dévoilent ce que réserve la saison à venir à vos groupes.

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clients ou équipes de travail, par une brève animation musicale adaptée au contexte orga-nisationnel et climat de l’évènement. Surprise est aussi adapté comme brise glace aux débuts de réunions, conférences, ou tout autre événement.Sur le Web : www.percussimo.com

les experts en orGanisation D’évèneMents uniques

Connaissez-vous Festivex ? Il s’agit d’une firme spécialisée dans la production d’événements spéciaux de tout genre. Que ce soit pour une soirée thématique ou de reconnaissance, un pique-nique corporatif ou une activité de synergie de groupe, Festivex puise dans sa banque d’artistes et de fournisseurs pour vous en mettre plein la vue. Leur approche « clés en main », combinée avec leur expertise dans le domaine, leur permet de créer des événe-ments sur mesure.

LavalSur le Web : www.tourismelaval.com

Si on ne peut envisager un long périple au fin fond du Québec pour profiter de l’hiver, Laval a tout ce qu’il faut : ski de fond, patinage, glissade, raquette, pêche blanche et même, des sports uniques et surprenants comme le poney luge et le ski joring. Des sports d’hiver accessibles, pour tous les goûts et budgets, à vingt minutes du centre-ville de Montréal. Intéressant, n’est-ce pas ?

Dans le Vieux-Sainte-Rose, au Parc de la Rivière-des-Mille-Îles, on profite d’une for-midable patinoire en rive, avec relais. Ski de randonnée, sentier pédestre et glissoires font aussi le bonheur des amateurs de plein air. Que dire du Village de pêche animé, sur la rivière… Une agréable façon de s’adonner à la pêche sur glace. Sur le Web : www.parc-mille-iles.qc.ca

Au Bois Duvernay, le Club de ski Les Coureurs

de Boisés a aménagé six parcours, sur 25 kilo-mètres de pistes (6 km pour le pas de patin) dans un décor fort attrayant. Idéal pour du ski aisé, en terrain peu accidenté, à travers champs et boisés, dans un secteur agricole. Ambiance chaleureuse, chalet d’accueil, refuge chauffé. Sur le Web : www.parc-mille-iles.qc.ca

Au Bois Papineau (450) 662-4901, au Parc des Prairies (450) 662-4902 et au bois Sainte-Dorothée : des kilomètres de pistes, parfois à l’état sauvage, permettent de pratiquer le ski de randonnée, la raquette, la marche et l’ob-servation d’oiseaux. Sur le Web : www.boisesaintedorothee.org

Le Centre de la nature présente une gamme d’activités variées : patinoire sur le lac illumi-née en soirée, ski de fond, pentes pour la glis-sade, ferme et animaux, serre d’exposition et observatoire pour les amateurs d’astronomie. Location d’équipements. Sur le Web : www.ville.laval.qc.ca

Pour des activités uniques, la Ferme L’Auteuilloise suggère le poney luge ! Inspiré du traîneau à chiens, on remplace les chiens par un poney. Randonnée d’une heure en pleine nature. Plus récemment, le ski joring a été introduit - un concept simple où le skieur est tiré par un poney à l’aide d’une corde de

10 mètres. La Ferme propose aussi des randonnées en carriole et en voiture tirée par des chevaux. Sur le Web : www.fermelauteuilloise.com

S’il fait trop froid… Laval dispose d’attraits intérieurs uniques dont SkyVenture, où, grâce au simulateur de chute libre, on peut repro-duire la portion chute libre d’un saut en para-chute… en toute sécurité. Sur le Web : www.skyventuremontreal.com

Chez Maeva Surf, on peut pratiquer le surf à l’intérieur, toute l’année et en toute sécurité.

Les LaurentidesSur le Web : www.laurentides.com séjourner à treMblant

En logeant sur le site même, plusieurs valeurs ajoutées sont offertes. En période hivernale, les invités ont droit à plusieurs petits extras qui agrémentent le séjour comme la location de patins pour arpenter l’anneau de glace situé autour de la chapelle. Ensuite, l’activité Premières Traces consiste à pouvoir skier à partir de 7h45 pour profiter de la neige fraî-chement damée avant l’ouverture officielle des pistes à 8h30. Et enfin, les soirées de glisse où la descente sur tube sur la dernière portion de la montagne attendent les visiteurs.

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Course aMiCale De ski à la station Mont-treMblant

Chaussez vos skis, attachez votre planche et hop ! Vous voilà lancé dans une course de slalom chronométrée. Avec cette acti-vité, vous dépasserez toutes les attentes de vos participants avec des parcours exclusifs conçus autant pour les débutants que pour les experts. Et quoi de mieux que de terminer la journée avec une bonne boisson chaude devant un foyer pour resserrer les liens entre vos employés ou créer une relation privilégiée avec vos clients ? Sur le Web : www.tremblant.ca

vols DireCts à treMblant

Offrant jusqu’à 12 vols par semaine en prove-nance de Toronto avec Porter et de New York avec Continental, l’aéroport de Mont-Tremblant –La Macaza rend Tremblant plus accessible que jamais pour la clientèle corporative, avec des tarifs très intéressants. De plus, des navettes entre l’aéroport et la Station sont offertes : nul besoin de vous tracasser à propos de vos baga-ges, ils vous suivent de l’avion à l’hôtel.Sur le Web : www.flytremblant.ca

Mont saint-sauveur international

Mont Saint-Sauveur aura un bel hiver blanc avec des investissements de 1.5 million de dol-lars. Une nouvelle ligne de distribution d’eau a été installée puis la centralisation et l’automati-sation de la station de pompage optimiseront la quantité d’eau utilisée pour l’enneigement de la montagne durant la saison. Aussi, la station étendra sa fabrication de neige durant la saison, plutôt que de la concentrer sur le début de l’hiver. Ainsi, Mont Saint-Sauveur déroulera son tapis blanc en plus petites doses, mais plus souvent. Mont Saint-Sauveur a la bonne réputation d’être la première sta-

tion de ski au Québec à ouvrir ses pistes et la dernière à les fermer au printemps…Avec un investissement de 2.5 millions de dollars, Mont Saint-Sauveur vous offre, depuis décembre 2009, « Le Viking », une montagne russe alpine (alpine coaster) quatre saisons. Le concept reprend celui des luges, à la diffé-rence que celles-ci sont placées sur des rails de type montagne russe. Adaptée pour tous, puisque vous contrôlez vous-même la vitesse à l’aide d’un manche, elle permet aussi aux téméraires de profiter pleinement de l’expé-rience en poussant la vitesse au maximum. D’une longueur totale de 1.5 km et pouvant atteindre 35 km/h, Mont Saint-Sauveur mise sur l’intégration écologique de l’équipement, ainsi que sur le meilleur de sécurité grâce à un concept de rails guides qui empêchent le déraillement, des freins de chaque côté et une ceinture de sécurité. Entre 1 et 6 mètres du sol, vous vivrez, grâce au Viking, une nouvelle dimension des sports de glisse. (Ouvert 12 mois par année)Sur le Web : www.mssi.ca

GolF-o-Max au Cap treMblant

À Cap Tremblant, vous pouvez jouer au golf à l’année longue grâce au système Golf-O-Max, le seul centre de golf intérieur de toute la région. Golf-O-Max est un simulateur à la fine pointe qui projette, en image réelle, le par-cours de votre balle sur un écran haute défini-tion de 10’x12’. Deux simulateurs Golf-O-Max sont à votre disposition avec un choix de 34 terrains de golf de renommée internationale pour perfectionner la technique de vos par-ticipants à même le champ de pratique. Vos groupes bénéficient aussi de la bonne atmos-phère du club-house. Sur le Web : www.captremblant.ca

Sherbrooke Sur le Web : www.tourismesherbrooke.com

Vivez la magie de Noël au marché de la Gare en vous procurant des œuvres d’art ou encore des produits de l’artisanat, dont la qualité et l’authenticité respectent les producteurs locaux et l’environnement. Un gigantesque sapin de Noël fera de la période hivernale un moment inoubliable ! Âgé de plus de 80 ans, ce sapin baumier est le plus gros arbre naturel de Noël et sera décoré de 30 000 lumières DEL, soit approximativement le même nombre de lumières que le fameux arbre du Rockfeller Center de New York. Nouveau cette saison, des sorties à bord du train de Noël, tout au long du mois de décem-bre avec l’Orford Express. Admirez la beauté des glaces, créées par le frimas sur la rivière Magog, une vraie splen-deur naturelle. L’aménagement des sentiers illuminés de la gorge de la rivière Magog met en valeur ce lien pédestre reliant les pôles tou-ristiques du lac des Nations et du centre-ville de Sherbrooke. Deux portes d’accès, soit la porte des Sciences située à côté du Musée de la nature et des sciences et la porte des Arts située à côté du Musée des beaux-arts de Sherbrooke, ont été aménagées puis mises en lumière pour profiter pleinement des reliefs sculptés par la rivière Magog. La promenade du Lac-des-Nations vous permettra de marcher sur un sen-tier déneigé de 3,5 km découvrant ainsi toute la beauté des paysages de l’hiver sherbrookois. Ce sentier multifonctionnel vous permet égale-ment de patiner sur la piste glacée de 1,3 km sur la berge nord du Lac des Nations.

Mont Saint-Sauveur International

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Les meilleures sorties de groupe en hiver sont l’initiation aux sports d’hiver, tel que le traîneau à chien et l’initiation. Quoi de mieux que de profiter de l’hiver pour rebâtir un esprit d’équipe ?Kyna Desjardins, Fonds de déve-loppement du collège Édouard-Montpetit

Nos activités de groupe en hiver sont :- Les glissades de St-Jean-de-Matta : activité familiale très abordable. On aime se retrouver sur les pentes et rire un bon coup!- Cabane à sucre : Le temps des sucres, on ne le manque jamais ! Se réunir autour d’une table, se retrou-ver à l’extérieur pour les activités avec les enfants et collègues. Bref, c’est un incontournable !Martine Alexandre, Boehringer Ingelheim (Canada) Ltd.

Tous les hivers, nous organisons une soirée de ski alpin et de raquet-tes pour les employés de la ville et du CLD, cela nous permet de nous détendre et de faire du réseautage en dehors du travail et de pratiquer ou de découvrir un nouveau sport. (prix modique et prêt d’équipement). Grâce à cette activité, plusieurs familles ont pris leurs abonnements et se sont équipées pour faire du plein air.Marylène Fortin, CLD du Haut-St-Maurice

Pour se réchauffer en février, nous participons au Mondial des vins de glace. Nous produisons les meilleurs vins de glace au monde et nous sommes fiers de le faire connaître. Surtout que cet événement coïncide avec la Saint-Valentin.Jean-Jacques Lapointe, Société des alcools du Québec

L’hiver ne doit pas être synonyme de froid intense. Il importe donc de s’assurer de mettre l’accent sur ce qui implique une certaine «cha-leur». Un bon exemple, c’est un 5@7 chaleureux dans un endroit où il y a un foyer. L’activité à le mérite de rapprocher les gens, car l’ambiance y est cordiale (beaucoup plus qu’au travail habituellement). Un bon verre de vin, des fauteuils confor-tables, nous avons assurément une activité gagnante ! Autrement, le patin en plein air peut aussi précé-der le foyer et, qui sait, une tournée de chocolat chaud!Stéphanie Aubin, B.A.

Une activité différente qui permettra à vos participants de prendre l’air après une longue journée de réunion est une randonnée en raquette de nuit. Cette activité convient parfaitement aux réunions d’affaires car elle a lieu après le repas du soir, soit vers 21h00. Enfilez vos manteaux, vos tuques,vos mitaines, vos raquettes et votre lampe frontale. Vous êtes prêts pour une excursion mémorable. À mi-chemin, rien de mieux qu’un chocolat chaud pour vous réchauffer un peu. Une bonne façon de se retrouver entre collègues. Plusieurs compagnies à travers le Québec offrent le service clé en main incluant la location de tout l’équipement nécessaire ainsi qu’un guide pour accompagner votre groupe et commenter à travers des histoires et anecdotes, la région visitée.Isabelle Coutu, CMP, CAE Inc.

Le Planificateur vous a posé

la question en vous offrant la

chance d’être tiré au sort pour

gagner un séjour d’une nuit

dans l’un des quatre Hôtels

Villégia.

Notre gagnante, Isabelle

Coutu de CAE Inc., bénéficiera

d’une nuitée pour deux,

incluant petit-déjeuner, accès

aux installations récréatives de

l’hôtel, taxes et service.

Une belle occasion pour profiter

des joies de l’hiver !

Félicitations et merci à tous les

participants dont voici quelques

commentaires :

Et vous, quelles sont vos activités de groupes préférées en hiver ?

l ’ h i v e r e n p l e i n a i r

www.leplanificateur.ca | novembre 2010 | LePLANIFICATEUR 23

J’aime bien les activités du genre chalet dans le coin des Laurentides. Ceci fait sortir les invités de leur cadre de la ville. Durant ce week-end, il peut être intéressant de faire quelques rencontres de team buil-ding ou encore un lac à l’épaule et ainsi démarrer la prochaine année du bon pied.Durant les activités récréatives, un souper avec un chef à la maison (ou au chalet) peut être intéressant avec le feu de foyer du bon vin. Pour l’extérieur, la construction de forts de neige ou encore la traditionnelle bataille de boules-de-neige ramè-nent les invités à leur enfance et leur permettent également de rire deux et de leurs collègues. Pour le plus grand plaisir de chacun.Pour une journée dans la région de Montréal et très intéressante, il faut guetter la réouverture du Musée Stewart de l’Ile Ste Hélène si le sentier des Noctambules existe toujours. Une activité vraiment amusante au clair de lune et avec un guide coureur des bois. Chaussez vos raquettes et partez à la chasse à l’histoire de Montréal. Un sentier rempli de surprises. Pour la finale, jouez au curling comme le faisaient nos ancêtres et buvez un bon verre d’Hypocrate (un vin chaud).Steve Côté

Voici mes activités idéales en groupe l’hiver : une sortie en raquettes ou en patins est toujours agréable ; le traîneau à chiens est une excellente option pour des petits groupes qui cherchent à se détendre ; dégus-ter un vin de glace ou une bois-son chaude dans un bar de glace ; l’équitation peut être assez magi-que ; la glissade sur tubes est très exaltante.Christine Lavertu, Pointe-à-Callière, Musée d’archéologie et d’histoire de Montréal

Il n’y a rien comme une journée de glissades dans la neige. Tous retrouvent leur cœur d’enfant et il n’y a rien comme une belle journée à l’extérieur pour redonner des couleurs à tout le monde. Plusieurs endroits fournissent les tubes et traîneaux et offrent des remonte-pentes qui rendent l’activité plus facile. Et pour finir la journée, une belle soirée au chalet de la montagne avec un bon repas.Eve Kirlin, Raymond Chabot Grant Thornton

L’activité de groupe que je préfère l’hiver tourne autour de notre sport natio-nal : le hockey ! Quoi de mieux que de se retrouver entre amis et/ou collègues à respirer l’air frais de l’hiver en dépensant son énergie et en faisant sortir les frustrations et le stress cumulés ? Une année, notre patron nous a invité à son chalet. Nous avons pelleté le lac en face de son chalet afin de se faire une patinoire ! Toute l’équipe a participé, et par la suite nous avons tous pu en profiter ! Une bonne façon de créer des liens avec des collègues.Jean-Sébastien Blais, CRHA, PragmaRH

Les activités de groupe préférées de nos clients sont la joute de hockey bottines sur glace, la joute de ballon géant sur la neige, un tournoi de golf sur la neige, des sculptures de neige ou de glace en équipes, une chasse aux trésors en équipes, des olympiades loufoques en équipes, des descentes en tubes en équipes, un Sleigh Ride de soir, avec feu de camp et chansons (et boissonschaudes !), une excursion de moto-neige (surtout les Européens et les Américains), une pêche aux petits poissons des chenaux, de jour ou de nuit.Yvan J., Les événementsYvan Jérôme illimité

Chaque hiver, nous organisons une sortie pleine air en soirée à Montréal à une patinoire extérieure. Par la suite les gens vont prendre un verre ensem-ble dans un pub de Montréal et cela nous donne l’occasion de mieux se connaître. Nous sommes une compagnie de 80 employés environs et étant donné que nous fonctionnons par département, il est rare que nous intera-gissions tous ensemble. Donc cette sortie nous permet d’être réunis et de pouvoir jaser les uns avec les autres. En plus, nous avons des gens d’un peu partout (Europe, Inde, Asie) qui viennent travailler chez nous, donc c’est toute une expérience pour eux la première fois qu’ils chaussent des patins !Chantal

La luge est une belle activité pour notre groupe (le ski ne rejoint pas tout le monde) donc avec la luge on a toujours plus de participants et on fait suivre l’activité par un bon souper.Sylvie Desrochers, Rio Tinto Alcan

l ’ h i v e r e n p l e i n a i r

24 LePLANIFICATEUR | novembre 2010 | www.leplanificateur.ca

ÉVÉNEMENTS à venirQUestiOn QUiZ DU MOis

Droits d’auteurUne œuvre doit obligatoirement porter la

mention suivante : « © 2007 Nom de l’auteur, tous droits réservés », afin d’être

protégé par la Loi sur le droit d’auteur.

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Pour toute question sur les droits d’auteur et les droits de repro-

duction, n’hésitez pas à contactez Copibec, société

de gestion collective des droits de reproduction, l’unique

en matière de publications imprimées au Québec :

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RÉPONSE :FAUX.La Loi sur le droit d’auteur protège toute œuvre originale

dès qu’elle est fixée sur un support matériel (tableaux, programmes d’ordinateurs, œuvres littéraires…) Le bénéfice de cette protection n’est pas conditionnel à l’enregistrement

de l’œuvre auprès de l’Office de la propriété intellectuelle, ni à l’affichage du sigle du copyright.

RÉPONSE FACILE SUDOKU PAGE 7

RÉPONSE MOYEN SUDOKU PAGE 7

Le 13 décembre 2010 Le Planificateur Cocktail de fin d’année, Restaurant Ariel, Montréal, QCContact : (514) 849-6841 poste 333

Le 25 décembre 2010 Noël

Le 1er janvier 2011 Jour de l’an

Le 12 janvier 2011 Le Planificateur Tendances 2011 Conférences et Speed Dating d’affaires, Marriott Château Champlain, Montréal, QCContact : (514) 849-6841 poste 333

Le 21 janvier 2011 MPI Montréal Soirée du Nouvel an lieu à déterminer à Montréal, QCContact : www.mpimontreal.com

Du 25 au 28 janvier 2011 International Special Events Society The Special Event Show 2011 formations et salon commercial Phoenix Convention Centre Phoenix, AZ, USAContact : www.thespecialeventshow.com

Du 13 au 15 février 2011 MPI European Meetings & Events Conference, Düsserldorf, Allemagne.Contact : www.mpiweb.org

www.leplanificateur.ca | novembre 2010 | LePLANIFICATEUR 25

Depuis six ans, au fil des mois, Le Planificateur vous livre conseils et

astuces pour vous garder au faîte de l’industrie des événements et vous éclairer dans vos responsabilités de planificateur d’événements et réunions. Des articles publiés aux guides prêts à l’emploi, en passant par les statistiques reccueillies pour vous donner le pouls de l’industrie, le contenu de votre magazine se distingue et se prête à une multitude de situations auxquelles vous faites souvent face.

Notre équipe de la rédaction ainsi que nos collaborateurs, tous professionnels du domaine, rassemblent pour vous les

meilleures informations susceptibles d’améliorer votre quotidien au bureau ou sur le terrain. Nouvelles de l’industrie hôtelière ou du voyage, guides pratiques, articles de motivation personnelle et professionnelle, conseils à tous points d’un vue dans l’élaboration d’un événement, nos articles sont d’actualité et se réutilisent autant de fois que vous le souhaitez, dès qu’un sujet se prête à une situation que vous rencontrez.

Ce mois-ci, nous donnons une seconde vie à certains des articles parus en 2009 ! Pour rafraîchir la mémoire de ceux qui nous sont fidèles au fil des ans ou en faire profiter nos plus récents abonnés, ce rappel de

quelques articles de 2009 est un recueil de conseils à mettre en pratique. Partagez-les avec vos collègues aussi impliqués dans l’événementiel ou conservez-les, mais avant tout, restez inspirés !

Le Meilleur en ligne

Si d’autres articles ont piqué votre intérêt, sachez que tous les numéros du Planificateur sont disponibles en ligne sur notre site Web au www.leplanificateur.ca

Vous y trouverez également du contenu exclusif à nos internautes, comme des vidéos et podcasts concoctés spécialement pour vous donner en un rien de temps infos et recommandations livrées par des experts.

26 LePLANIFICATEUR | novembre 2010 | www.leplanificateur.ca

Maximisez votre puissance cérébrale avec l’alimentation

Certains de ces facteurs sont inévitables, mais d’autres sont possiblement neutralisés en choisissant sagement son ali-

mentation. Un sommeil approprié, l’hy-dratation, l’alimentation et l’exercice sont à la base des voyages d’affaires les plus efficaces. Toutefois, des signes indiquent que certains aliments pourraient modu-ler la fonction cérébrale. Réfléchissons à l’alimentation pour le cerveau selon trois perspectives : 1. Lui fournir de l’énergie ; 2. L’approvisionner en nutriments essentiels pour son entretien structurel et ses répa-rations ; 3. L’approvisionner en nutriments qui, à court terme, pourraient influencer sa fonction cérébrale.

Le cerveau représente 2,5 % du poids total du corps pourtant, il consomme un quart de l’énergie métabolique au repos. Il est très touché par le flux sanguin et la teneur en glucose et en oxygène dans le sang. À preuve, quand la pression arté-rielle baisse – par exemple pendant un évanouissement – le cerveau se ferme. Quand la teneur en sucre dans notre

sang diminue (hypoglycémie), la confusion, la léthargie et la perte de conscience peuvent rapidement survenir. Ainsi, le plus important est d’éviter la déshydratation et la baisse de pression artérielle en consom-mant beaucoup de boissons

sans alcool, caféine et sucre.

Ensuite, il faut maintenir un apport nutri-tif régulier au cerveau en vous alimentant régulièrement. Si vous êtes du type « un peu, mais souvent », assurez-vous de vous nourrir d’aliments nutritifs à faible teneur glycémique. Des noix, des produits de blé entier, des fruits et légumes et des produits laitiers faibles en gras font l’affaire.

Le cerveau adulte continue de renouveler ses cellules neurales à l’aide des protéines, de source de protéine complète et des gras. La protéine est composée d’acides aminés.

Bien que le cerveau en fabrique de façon artificielle, huit d’entre eux doivent prove-nir de notre alimentation. Ainsi, le pain et le riz fournissent tous les deux des protéi-nes, mais sont dépourvus de certains acides aminés essentiels ; ils doivent donc être consommés avec d’autres sources de pro-téines afin de combler nos besoins. Du pain grillé avec du café le matin ne vous donnent pas les acides aminés essentiels : ajoutez-y des produits laitiers. La viande et le poisson fournissent des protéines complètes.

Le poisson : excellent pour le cerveauLe poisson est l’une des sources de pro-téines les plus bénéfiques pour la santé et constitue également la meilleure source de gras pour le cerveau. Le gras est essentiel pour une bonne chimie du cerveau. En particulier, les acides gras oméga-3 sont cruciaux pour la structure du cerveau, car ce dernier est composé d’environ 60 % de gras dont une bonne partie d’oméga-3. Un régime déficient en oméga-3 est associé à plusieurs maladies mentales.

Au quotidien, la fonction cérébra-le dépend d’une provision régulière d’oméga-3 ; des études ont d’ailleurs démontré qu’une alimentation plus riche en oméga-3 chez les enfants les aide à mieux réussir à l’école. Pour les collations, pensez que les noix sont une excellente source d’acides gras oméga-3. Le maintien d’un cerveau en santé justifie de tenir compte des antioxydants, ces molécules qui aident à prévenir les changements cellulaires négatifs dus à l’oxydation, un proces-sus chimique qui « brûle les cellules ». Un stress oxydatif important comprend les repas contenant beaucoup de gras saturés (un gros bifteck et les desserts). Les baies, particulièrement les fraises, un dessert idéal, contiennent beaucoup d’antioxydants.

Par Pierre Geoffroy, MD, CM, MSc, FCFP

Avant votre prochaine réunion à l’extérieur, réfléchissez

à la façon d’optimiser votre forme mentale. Les

déplacements peuvent nuire à la fonction cérébrale.

Le manque de sommeil et d’exercice, les changements

de fuseau horaire, une alimentation pauvre et la

déshydratation peuvent saboter vos aptitudes.

www.leplanificateur.ca | novembre 2010 | LePLANIFICATEUR 27

Les effets de la nourriture sur le cerveauAprès les besoins fondamentaux du cer-veau, passons aux effets plus précis de la nourriture sur la fonction cérébrale. La fonction cérébrale dépend de la commu-nication entre les cellules, qui à leur tour dépendent de la disponibilité des neu-rotransmetteurs, une variété de petites molécules qui transportent des messages d’une cellule à l’autre. Fait intéressant, le nombre de neurotransmetteurs peut être influencé par l’alimentation. En par-ticulier, les précurseurs de certains des neurotransmetteurs les plus importants touchant la cognition et l’humeur vien-nent de notre alimentation. Le meilleur exemple étudié est peut-être celui de l’acide aminé tryptophane, utilisé dans la production de sérotonine. Quand elle abonde dans un régime alimentaire, elle peut percer la barrière de sang du cer-veau, qui maintient un environnement distinct pour lui, et augmenter la pro-duction de sérotonine. L’effet nous est familier : quand nous mangeons des

biscuits trempés dans le lait le soir, nous entraînons une augmentation des niveaux de tryptophane dans le cerveau, une augmentation de la production de séro-tonine et nous provoquons une agréable sensation de détente ensommeillée. C’est bien en soirée, mais probablement pas en après-midi quand nous nous asseyons après un copieux repas pour écouter un discours. Donc, en réunion, mangez léger ; il vaut mieux grignoter et man-ger de petites portions jusqu’au dîner si vous ne voulez pas vous endormir. Évitez en particulier les aliments hau-tement sucrés. Un autre neurotrans-metteur vital est l’acétylcholine. Un faible niveau de ce neurotransmetteur dans le cerveau est caractéristique de l’Alzheimer. La choline, présente en grande quantité dans les œufs, est utilisée pour fabriquer l’acétylcholine. Manger des œufs ne protège pas contre la maladie d’Alzheimer, mais certains indices suggèrent qu’une augmentation d’apport de choline peut ralentir les pertes de mémoire dues à l’âge.

Plusieurs facteurs influencent notre vivacité d’espritNotre concentration, notre vigilance et notre fonctionnement cognitif pendant une réu-nion sont liés à plusieurs facteurs. L’exercice, qui fournit de l’oxygène au cerveau ; le som-meil, qui permet aux neurones de se réparer et se renouveler ; et l’hydratation, qui encourage une bonne provision de sang sain au cerveau. Tous fonctionnent de concert avec une bonne alimentation pour assurer que vous êtes au meilleur de votre forme.

Du point de vue de la nutrition, voici une bonne maxime à suivre : petit-déjeunez comme un roi, déjeunez comme une reine et dînez comme un pauvre ! Ce régime vous empêchera d’avoir faim et de manger trop, au mauvais moment. Il maintiendra aussi votre concentration et votre vivacité d’esprit à un niveau élevé.

Le Dr. Geoffroy est médecin de famille et nutritionniste. En plus de ses activités de recherche et d’enseignement, il dirige une clinique de gestion du poids. Il donne des conférences sur la nutrition, le mode de vie et les questions de perte de poids sur demande à : [email protected]

28 LePLANIFICATEUR | novembre 2010 | www.leplanificateur.ca

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Le budget est important, mais les décisions ne sont pas uniquement basées sur l’argent, particulière-ment lorsque le choix de la des-

tination ou du site de l’événement n’est limité que par l’imagination et la créativité. Alors, qu’est-ce qui détermine les critè-res de sélection d’une entreprise pour sa prochaine assemblée annuelle, réunion de ventes ou de stimulation ? Pourquoi cer-taines destinations sont-elles populaires et d’autres difficiles à vendre ? Qu’est-ce qui fait ressortir un site du lot ? Pourquoi choisir un lieu à la mode parmi les autres ? Les dix points suivants expliquent en partie comment sont prises les décisions, de façon consciente ou pas.

Marketing L’objectif d’une bonne campagne est

d’attirer l’auditoire en mettant un produit en relief. Une mise en marché efficace doit expliquer pourquoi une région ou un pays doit être sélectionné parmi les autres. Par exemple, « It’s better in the Bahamas » dit

tout, même si la campagne se poursuit en décrivant les nombreuses îles et leurs quali-tés uniques. La campagne 2009 de l’Écosse, Retour au pays, est vouée à la réussite : les Écossais du monde sont encouragés à revisiter le vieux pays par affaires ou pour le plaisir et à s’amuser selon ses traditions uniques.

Aussi attirante que puisse être une cam-pagne publicitaire, il vaut mieux visiter une destination soi-même avant de la recommander à un client. Adressez-vous aux bureaux de tourisme pour vous familia-riser avec les voyages, mais préparez-vous à répondre à quelques questions pointues sur l’événement proposé.

L’environnementD’avis général, les événements écolo-

giques sont plus chers, mais sélectionner un site respectueux de l’environnement ne devrait pas être plus coûteux, puisque la plupart des initiatives écologiques exigées sont déjà instaurées dans la propriété. Les planificateurs qui choisissent des hôtels

membres du Programme de Clé verte sont sur la bonne voie pour établir une base solide sur laquelle appuyer le mandat envi-ronnemental de leur événement.

Sur le Web: www.hacgreenhotels.com.

AntécédentsLa connaissance des événements passés

est utile. Cependant, le changement n’est pas nécessairement une bonne idée si le groupe a choisi le même site ou la même destination année après année, peu importe la raison. Souvent, on peut négocier de meilleurs taux si l’on s’engage pour trois ans ou plus. C’est peut-être aussi simple que le fait que le client est à l’aise avec le site, que le stationnement est gratuit ou que le coût est intéressant. Lorsque vous utilisez un hôtel ou un centre de villégiature pendant quelques années consécutives, soyez atten-tifs, entre autres, aux normes d’héberge-ment et à la qualité de la nourriture afin de vous assurer de leur constance.

TempératureLa température est probablement le

premier facteur de sélection d’une desti-nation. Les Canadiens qui ne skient pas adorent échapper au froid de l’hiver, alors que les sportifs trouvent les mois d’avril et de novembre les moins propices à une ren-contre au Canada, car il y a peu de neige, aucun golf et la température est incertaine, particulièrement dans l’Est. La beauté du Canada, c’est de se situer sur un continent où on trouve une température modérée en tout temps.

Suggérez aux clients d’interroger leurs délégués sur leurs préférences : bord de mer, campagne ou ville. Rappelez-vous que le temps libre est aussi important que celui consacré aux réunions. Inutile d’amener un groupe dans une destination fabuleuse s’il ne peut en profiter. Si vous ne connaissez pas les conditions météorologiques prévues lors d’un événement à l’étranger, contactez le bureau de tourisme local ou vérifiez sur la toile.

Choisir une destination

Par Jyl Ashton Cunningham, CMPLes critères, les options et l’argumentation de vente nécessaires à un bon choix

Alors que le monde entrait à petits pas en 2009 avec

appréhension, les planificateurs d’événements se sont

regroupés, ont travaillé leurs budgets et inventé des stratégies

pour répondre à la préoccupation concernant le résultat net.

www.leplanificateur.ca | novembre 2010 | LePLANIFICATEUR 29

SécuritéAssurer la sécurité du client lors de

troubles sociaux, de catastrophes naturelles ou de délit mineur est primordial pour tout planificateur. Les bureaux de tourisme offrent des conseils de sécurité person-nelle et l’Organisation mondiale de la santé (www.who.int) fournit des informations sur des questions de santé dans plusieurs pays.

Les étudiants et les professionnels peu-vent aussi consulter www.destineduction.ca. Conçu d’abord pour les étudiants, le site présente beaucoup de renseignements utiles pour tous les voyageurs.

InstallationsLorsque vous choisissez un site, infor-

mez-vous sur leurs installations. Les clubs de mise en forme, les spas, les boutiques et une sélection de restaurants sur la propriété ou à proximité sont en tête des listes de souhaits ou d’exigences.

Un lieu qui répond aussi bien aux besoins des partenaires et de la famille qu’aux clients d’affaires sera un choix populaire. Pour les destinations où les affaires priment, un accès Internet gra-tuit, des appels peu coûteux, un centre d’affaires et un club de mise en forme sur place comptent parmi les demandes courantes.

AccessibilitéVols directs, navette, accès souterrain

par temps froid, stationnement gratuit et accès pour les fauteuils roulants sont déterminants au succès d’un lieu aux yeux

des voyageurs. Évitez si possible les vols avec plus d’une correspondance, si attirants soient-ils. Encouragez les invités à empor-ter au moins deux tenues de rechange dans leur bagage à main au cas où les bagages enregistrés seraient égarés.

Réputation et serviceLe bouche-à-oreille reste une des façons

les plus prisées de trouver le lieu d’événe-ment parfait. Le programme d’assistance en ligne de CanSpep, l’un des nombreux avantages aux membres, est utilisé réguliè-rement pour obtenir des recommandations de collègues.

Les réunions mensuelles des membres du MPI sont une excellente façon d’ob-tenir des conseils de sélection d’un lieu ; l’expérience constitue la meilleure recom-mandation.

Sur le Web: www.canspep.ca et www.mpiweb.org

Préférence de bannière et favoritisme

Plusieurs clients d’affaires ont des préférences, particulièrement en matiè-re de compagnies aériennes et d’hôtels. Découvrez si c’est le cas lors de la première réunion avec votre client afin d’éviter des recherches inutiles.

Certains planificateurs moins scrupu-leux pourraient sélectionner des sites leur offrant une ristourne ou une commission dont ils ne font pas profiter le client. C’est une pratique risquée de la part d’une per-sonne acceptant des honoraires de gestion de son client. Une commission sur l’héber-

gement, par exemple, doit presque toujours être indiquée dans le contrat que le client peut lire en tout temps. Si l’on offre des points pour vous inciter à demeurer dans une propriété, offrez-les d’abord à votre client et obtenez son accord par écrit avant de les réclamer pour vous.

Galerie marchandeLes centres de villégiature tout inclus

sont très populaires auprès des planifi-cateurs, car la majeure partie du budget est géré par le centre. Les négociations se corsent s’il y a des événements hors du site. C’est tout de même souvent plus avantageux d’opter pour cette formule et de payer un supplément pour les événements extérieurs. Plusieurs centres s’occupent des activités récréatives et c’est habituellement profitable au planificateur, car cela diminue la paperasse et le travail de liaison. Aussi, les fournisseurs locaux ont tendance à mieux travailler avec les clients locaux et détestent ternir leur réputation auprès d’un acheteur régulier.

Peu importe les raisons pour choisir un site, les conseils et les renseignements ci-dessus devraient vous aider dans le pro-cessus.

Que vous voyagiez au Canada ou à l’étranger, prenez le temps de faire des recherches et de demander des conseils et des recommandations. Bon voyage !

Jyl Ashton Cunningham, CMP est designer et planificatrice d’événement professionnelle à Oakville en Ontario. On peut la joindre par courriel à [email protected].

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p o u r v o t r e i n f o

Une tuque pour un ours polaireLes étalages des magasins Holt Renfrew se mettent au rouge et noir. Depuis le 4 novembre 2010, vous pouvez en effet vous procurer une tuque de laine pour cet hiver tout en faisant une bonne action grâce au partenariat mondial exclusif que la chaîne de magasins a entrepris avec la marque Canada Goose et la fondation à

but non-lucratif Polar Bears International, dédiée à la protection des ours polaires. Restez au chaud sous ce bonnet offert en rouge ou en noir, dons une partie des profits sera reversée à la fondation.Achats en ligne : www.holtrenfrew.comSur le Web : www.polarbearsinternational.org

50 $

Devenez fan de notre groupe Facebook d’ici le 20 décembre 2010 et courez la chance de gagner une tuque Canada Goose !

30 LePLANIFICATEUR | novembre 2010 | www.leplanificateur.ca

m a r k e t i n g

Osez citer Man Ray à un pla-nificateur qui tente de placer cent personnes supplémen-taires dans une pièce parce

que le président du Conseil a oublié de mentionner qu’il y aurait des invités en plus pour le repas !

Vous pouvez éviter plusieurs pépins dès le début si vous déterminez vos objectifs : qui seront les invités et quel sera le budget (et en ces temps qui courent, peut être aucun). Pensez à vos dernières expériences, les bonnes et les moins bonnes. Quelles nouvelles idées pouvez-vous mettre de l’avant ? Les crises sur place, comment ont-elles été gérées ?

Commencez par le début – Assurez vous que votre appel d’offres envoyé aux sites d’événements que vous considérez soit détaillé au maximum. N’oubliez pas d’y inclure, par exemple :

• Les dates

• Le nombre d’invités

• Les espaces de réunions (n’omettez pas un espace de bureau, un délai

de 24 heures pour l’installation, les salles de conférence, etc.)

• Les chambres (soyez honnête – les hôtels se concertent entre eux)

• Les mesures de sécurité et d’urgence

• Leur façon de subvenir aux besoins

• Les pratiques écologiques

• Les autres entreprises présentes sur les lieux en même temps que vous

• TOUT ce que vous devez savoir avant l’inspection

Ce qui nous amène à l’inspection du site...

Elle va au-delà de la perception de l’es-pace et de la qualité des chambres. Il s’agit aussi de se rendre compte de la façon dont les membres du personnel interagissent avec vous, avec les autres invités et entre eux. Tout cela vous indique la façon dont vous, vos invités et vos fournisseurs serez traités.

Pour toute inspection, j’ai même une liste de vérification de 14 pages que je fais parvenir avant ma visite à l’hôtel. Que se passe-t-il si l’on ne peut répondre à l’une de vos questions ? Promet-on de vous rappeler dans un certain laps de temps et le fait-on réellement ? Qu’arrive-t-il si vous demandez à voir une chambre qui n’a pas été prévue comme pièce de démonstration ?

Une fois tous vos devoirs faits, vous êtes à présent en train de négocier le contrat : avez-vous étudié et compris les clauses d’attrition, d’annulation et de forces majeures ? S’il advenait le cas que votre groupe soit de taille moins impor-tante que vous ne l’espériez, cela pourrait vous revenir bien plus cher que prévu.

Au fur et à mesure que vous avan-cez dans votre projet, communiquez-vous régulièrement avec votre équipe ? Avec le lieu où se tiendra l’événement, vos fournis-seurs principaux et oui, les conférenciers et les délégués aussi ? Vous devez être transparent.

Tenez cette réunion pré-conférence avec le personnel du site d’événement et votre fournisseur principal. Mon fournisseur audiovisuel y participe toujours. C’est là où vous pouvez prévenir les crises de dernière minute.

Avez-vous rédigé un plan de gestion de risque couvrant toutes les situations aux-quelles vous pouvez penser ? Nul besoin d’élaborer. Deux colonnes suffisent :

1. Crise

2. Comment la gérer ?

Avez-vous inscrit le nom de l’hôpital local, le médecin, etc. ? Savez-vous com-ment évacuer l’édifice et où se trouve le point de rencontre si cela arrivait ? Que feriez-vous si un conférencier ne se pré-sentait pas ? Et si vous, le planificateur, tombiez malade ?

La plupart de ces crises se rapportent au site et sont gérées par son personnel – vous devez faire savoir comment votre groupe s’intègrera à leurs plans.

Et maintenant, nous voici sur le site...

Qu’est-ce qui pourrait bien aller de travers ? Laissez-moi en faire le tour :

1. Marie-Jeanne a développé une allergie aux noix que vous ignoriez.

2. Il y a une panne d’électricité.

3. Un énorme embouteillage bloque la rue principale et retient votre transport vers un lieu hors site.

4. L’orateur principal tombe malade.

5. Trois employés à l’enregistrement ne se présentent pas.

6. Michel s’est fait voler son porte-monnaie dans sa chambre.

7. Louis s’est brisé la jambe il y a trois jours et la salle de réunions est trop loin de sa chambre.

Je pourrais continuer, mais vous com-prenez l’idée. Comment trouver une solu-tion à tout cela ? Avec le plan de gestion de risque que vous aurez instauré et, plus

Les pièges courants à éviter en planification d’événements

Par Sandy Biback, CMP, CMM

« Il n’y a pas de problème, que des solutions. » Man Ray

www.leplanificateur.ca | novembre 2010 | LePLANIFICATEUR 31

m a r k e t i n g

important, avec les excellentes relations que vous entretenez avec vos fournisseurs.

Communiquez, communiquez, communiquez

Considérez votre événement/conféren-ce/réunion comme une production théâ-trale. Elle doit avoir lieu, que vous soyez fin prêt ou pas. Imaginez que les acteurs sont les membres de votre équipe et qu’ils inte-ragissent ensemble à la perfection. Pensez à tout ce qui pourrait mal tourner dans les coulisses à l’insu du public.

Quand une crise se produit, respirez profondément, évaluez la gravité et mettez de l’avant votre solution. Avec de la chance, votre plan de gestion de crise fonctionnera. Sinon, travaillez en équipe pour trouver une solution acceptable. Et, rappelez-vous, si l’on vous a promis des biscuits aux pépi-tes de chocolat et que l’on vous en sert à l’avoine et aux raisins, s’agit-il réellement d’une crise ? (À moins que quelqu’un y soit allergique, auquel cas vous étiquetez

les biscuits).

En fin de compte, il y a toujours un oubli. Quelle était la solution au problème sur le site ? Notez-la et ajoutez-la dans votre prochain plan de gestion de risque.

En conclusion, à moins qu’il s’agisse d’une question de vie ou de mort, les crises peuvent être gérées. Ne font-elles pas d’ailleurs partie des moments de précipitation et de palpita-tion propre à notre travail ? Pour moi, si.

Conseils pour une réunion réussie :

1. Connaissez bien vos objectifs – qu’ils soient réalistes

2. Sachez qui assiste à votre événement

3. Préparez un budget détaillé

4. Apprenez de vos expériences pour vous aider à progresser

5. Préparez un appel d’offres complet

6. Faites une inspection minutieuse des lieux

7. Faites participer vos fournisseurs très tôt

dans le projet et comprenez qu’ils font partie de votre brillante équipe

8. Rédigez un plan de gestion de risque avant d’aller sur le site et partagez-le

9. Attendez-vous aux problèmes imprévus et évaluez leur sévérité avant de sauter aux conclusions

10. Soyez proactif et non réactif

11. Communiquez, communiquez, com-muniquez

Sandy Biback est la fondatrice de Imagination+Meeting Planners Inc. et a plus de trente ans d’expérience dans la planification de conférences et d’événements. Elle n’a jamais vécu un événement parfait, mais elle a toujours trouvé une solution. Elle a aussi conçu des cours de niveau collégial et enseigne actuellement au George Brown College, au Seneca College et à l’université du Nevada à Las Vegas. Elle est aussi membre du PCMA et de CanSPEP et c’est une experte largement citée dans le domaine de la planification d’événements. On peut la joindre à : [email protected].

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Notre intention ici n’est pas de démontrer les avantages et les inconvénients des différentes façons de se rencontrer, qui

sont largement développés sur Internet, mais plutôt d’analyser la logique derrière les stratégies des rencontres FAF et les développements de technologie qui pour-raient un jour changer l’industrie des évé-nements de façon radicale.

Il existe de nombreuses raisons pour les-quelles les réunions FAF sont importantes. L’une d’entre elles est qu’elles offrent une façon unique de voir les personnes sous leur vrai jour.

Étude de cas : Il y a plusieurs années, à Londres, en Angleterre, une grande entre-prise de l’alimentaire a organisé un événe-ment pour rechercher des talents étudiants, ouvert à près de deux cents jeunes espoirs cherchant à décrocher un premier poste à haut salaire en marketing. Un bon ami à moi était parmi les étudiants sélectionnés dans les grandes universités du pays. La boisson coulait à flot et les invités passaient un excellent moment, dans une atmosphère détendue. Mon ami en question sirotait une boisson très diluée tandis que les autres profitaient ouvertement du bar ouvert et des canapés.

Durant l’événement, quelques « pions »

de l’entreprise observaient le groupe, remar-quant subtilement ceux qui se laissaient trop aller. Il va sans dire que les gros buveurs ne sont jamais allés plus loin dans les entre-vues. Aurait-on pu mener le même type de sélection par Internet ou par téléphone ? Sûrement pas. Cette mission a-t-elle coûté cher ? Absolument, mais embaucher des personnes potentiellement irresponsables pourrait coûter aussi cher, sinon plus, en fin de compte.

Une telle sélection ne se produirait pas aujourd’hui, puisque l’alcool n’est plus de rigueur dans le milieu des affaires et qu’une telle pratique pourrait paraître choquante. Cependant, les campagnes d’embauche et les salons de l’emploi en FAF font toujours partie des stratégies de sélection les plus efficaces des candidats potentiels. Une fai-ble capacité à s’entretenir FAF fait souvent de l’ombre à une lettre de motivation et un CV fabuleux, alors que c’est à la rencontre finale que la décision d’embauche est géné-ralement prise. On juge une personne dans les trois premières secondes d’une entrevue, sur son langage corporel, ses expressions du visage, la franchise de son regard, sa tenue vestimentaire et sa posture. Aussi injuste que cela puisse paraître, c’est ainsi que cela fonctionne et il serait impossible de le réa-

Longue vie aux réunions face-à-face !

La dernière chose que les planificateurs d’événements

souhaitent entendre est que le temps des réunions face-à-

face (FAF) est révolu. Pourtant, il n’y a pas lieu de s’inquiéter

pour le moment. Le concept des rencontres FAF est encore

d’actualité lors des réunions d’entreprises, des conférences,

des salons, même dans notre ère du « réseautage » social, où

les gens se sont habitués à partager leurs pensées ou leurs

photos les plus intimes avec le reste du monde, sans même

avoir eu à quitter leur demeure.

Par Jyl Ashton Cunningham, CMP

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liser sans un FAF.

Pour les planificateurs d’événements, la responsabilité d’organiser une réunion FAF avec succès, pour le compte d’une entreprise, d’une association ou avec les médias, va au-delà de la réalisation des objectifs, de l’éducation et du rendement. Rassembler des gens, de partout dans le monde, pour une rencontre FAF demande des compétences, de la créativité et du cran. Il est crucial de pouvoir justifier le déplacement d’un participant à l’emploi du temps chargé à l’autre bout du monde pour une réunion de trois jours. Sans quoi, les dirigeants d’entreprise risquent de décliner l’invitation.

Même si le contenu et la formation d’une réunion sont extrêmement impor-tants, l’objectif principal d’un FAF reste d’établir un réseau de contacts profession-nels. Le reste du temps étant consacré à se former, se motiver, se divertir et se nourrir. Plusieurs éléments relatifs aux rencontres FAF ne pourraient pas avoir lieu en situa-tion virtuelle. L’atmosphère d’un dîner gala, du divertissement en direct, voire un atelier de travail sont juste une coche au-dessus de ce que peut offrir une réunion virtuelle.

Les face-à-face resserrent les liens

L’Association canadienne du transport urbain (ACTU), basée à Toronto, tient deux grandes conférences par année avec une audience régulière et propre à chacune. L’ACTU a recours à des sites d’événements intéressants, parfois même éclectiques dans les villes à travers le Canada dont le réseau de transport est important. Les mêmes participants se regroupent chaque année, mais leur expérience demeure toujours aussi animée et formatrice. La conférence qui aura lieu en automne accueillera envi-ron 450 délégués. Un salon professionnel s’y tiendra également incluant plus de 30 bus et 120 stands. Il serait impensable d’organiser le même événement à distance. Ainsi, pour l’ACTU, le FAF demeure.

Il paraît que les réunions FAF ren-forcent les liens entre les membres d’une équipe qui ne se rencontrent normalement qu’en ligne ou par téléphone. J’ai dernière-ment emmené à Nassau, dans les Bahamas,

un groupe de représentants des ventes travaillant pour une entreprise d’ingénierie de Toronto.

Chacun avoua que l’aspect le plus important du voyage était de pouvoir inte-ragir avec des professionnels dans le même état d’esprit, et qu’ils avaient resserré leurs liens autant dans un environnement sérieux que détendu.

Ils se sont aussi mieux affirmés au sein de leur entreprise et se sont sentis capables de faire part de leurs revendications plus librement et de façon plus constructive que s’ils avaient dû le faire virtuellement. Ce groupe se réunit une fois par an, FAF, dans un centre de villégiature, puis le reste de l’année virtuellement ou FAF en petits groupes.

Face à la popularité croissante qu’offre la télé-présence, et bien que son installa-tion soit dispendieuse et qu’elle requière des frais mensuels d’entretien, les salles de réunions ont pris une tout autre dimension. Conçue à l’origine par Teleris, puis déve-loppée par Cisco, HP et LifeSize pour n’en nommer que quelques-uns, ses effets sont incroyablement réalistes. Cette technologie permet de réunir deux groupes se trouvant dans deux endroits différents par l’entre-mise d’un écran géant tout en créant l’illu-sion que ces participants se trouvent autour d’une même table de conférence. Ceux-ci sont de taille réelle de chaque côté de la table et des réunions en temps réel peuvent ainsi se tenir à travers la planète pour une fraction des coûts généralement engendrés par le voyage et les chambres d’hôtels.

Si vous n’avez jamais vu cette techno-logie, c’est certainement quelque chose à vivre. Le seul problème que j’ai rencontré l’an passé avec la télé-présence est que la pièce a surchauffé à cause de l’équipement utilisé, et du manque d’aération, à tel point que les participants ne le supportaient plus. Aussi, les boissons étaient interdites à l’in-térieur de la pièce donc les pauses devaient être fréquentes. La salle était limitée à 6 personnes, aux deux endroits en commu-nication, mais sachant que la technologie progresse, on envisageait dans un futur proche de plus grandes salles de réunions.

Une école de pensée porte à croire que

les réunions FAF n’ont plus lieu d’être et que tout ce qui pouvait les améliorer a déjà été fait. Leur coût est bien souvent le pre-mier problème soulevé lorsqu’on compare les pours et les contres d’un FAF et d’une

réunion virtuelle. La question environ-nementale selon laquelle on se demande si les congrès et conférences ont leur place d’un point de vue moral et de la responsa-bilité sociale de l’entreprise.

De surcroît, d’autres sujets sérieux comme les pandémies, le terrorisme et l’écologie pourraient aussi affecter la ques-tion du transport de délégués de façon globale pour se regrouper.

Ces sujets, plutôt rares il y a seulement 10 ans, demandent aujourd’hui une atten-tion considérable lors de la planification d’événements internationaux.

Lorsque vous considérez la commu-nication FAF versus la communication virtuelle, demandez-vous ceci : combien de fois répondez-vous à un appel de vente où, avant même toute présentation, le représentant vous dit « Bonjour, comment allez-vous aujourd’hui ? » ? Doutez-vous tout de suite de cet appel en pensant que la personne veut vous vendre quelque chose ou répondez-vous amicalement « Je vais bien merci, et vous ? » ? Si vous rencontriez une personne dans la rue vous demandant la même chose, même un parfait inconnu, votre réponse serait plutôt la seconde, puis-que ce genre de question se pose lors d’une rencontre amicale FAF. Au téléphone, elle apparaît embêtante, voire intrusive, pour-tant de nombreux discours de vente démar-rent ainsi.

Pour conclure, le débat sur les réunions FAF et les réunions virtuelles continuera tout au long du 21è siècle. Cependant, la nature humaine est de vouloir se réunir et le fait de s’isoler comme dans des situations virtuelles ne peut être sain à long terme. Selon le type de mission, les FAF peuvent rassembler les délégués et leur offrir une expérience de qualité que la communica-tion virtuelle ne peut égaler.

Jyl Ashton Cunningham, CMP est designer et planificatrice d’événement professionnelle à Oakville en Ontario. On peut la joindre par courriel à [email protected].

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Le « party de bureau » est l’occasion idéale pour apprendre à mieux se connaître. Il sera donc important pour l’un et l’autre de respecter certaines consignes pour que chacun en retire le maximum.

Tout d’abord, pour l’employéIl faut savoir qu’à moins d’un empêchement majeur, on se présentera (quitte à partir plus tôt) au party du bureau. Ne pas le faire pourrait être interprété comme un manque d’intérêt. N’oubliez pas que vous pourriez être observé et qu’un comportement inadéquat pourrait miner votre carrière. Pour plusieurs, c’est la seule occasion dans l’année de rencon-trer la haute direction. Profitez-en pour faire bonne impression et pour tisser des liens avec vos collègues et vos supérieurs.Le party des fêtes du bureau est un événement festif, mais n’en demeure pas moins un événe-ment « professionnel ».Les dirigeants se feront une idée de vous lors-que vous êtes à l’extérieur du bureau (surtout si vous rencontrez des clients ou si vous voyagez pour l’entreprise). Ils auront dorénavant de bonnes raisons de penser que vous êtes la per-sonne toute indiquée en qui ils peuvent avoir confiance… ou le contraire.

1- L’accompagnementAssurez-vous que les conjoints sont invités avant de vous y faire accompagner. Si vous n’êtes pas en couple et que vous invitez un ami ou une copine, cette personne devra avoir toute votre confiance et se garder de flirter avec vos collègues et leurs conjoints ou conjointes. Si c’est ce que semble vouloir faire la personne qui vous accompagne, peu impor-te son statut, trouvez un prétexte pour partir.

2- La consommation d’alcoolComme on a rarement l’air bien intelligent sous l’effet d’un excès d’alcool, il va de soi qu’il faudra être prudent. On a tous des anec-dotes, plus ou moins savoureuses, de party de Noël qui a dérapé dû à une trop grande consommation d’alcool. Vous ne voudriez pas être celui ou celle qui a raconté une anec-dote humiliante concernant la personne qui partage votre bureau ou être l’instigateur de la prestation déplorable d’un de vos collègues. Être perçu comme le bambocheur qui ne sait

pas se tenir en public ne vous rendra jamais service sur le plan professionnel. Il faut garder en tête qu’avec les nouvelles technologies, une photo embar-rassante pourrait faire le tour de l’entreprise, et même au-delà, assez rapidement.

3- Se restaurerVous vous féliciterez d’avoir pris une bouchée auparavant, car cela vous évitera de vous empiffrer de canapés dès votre arrivée et d’être ivre après un premier verre. Évitez donc de remplir votre assiette… ou d’en garder un peu pour le lendemain.

4- Le code vestimentaireRenseignez-vous sur la tenue vestimentaire convenue. Pour les femmes, ce n’est pas le temps de porter votre corsage bien décolleté ou trop transparent. Être séduisante sans être forcément séductrice sera plus approprié à ce genre d’événement qui est, rappelons-le, socioprofessionnel.

5- Les sujets de conversationParlez au plus grand nombre de personnes tout en laissant de côté les ragots et les vieilles chicanes. Les sujets à privilégier sont les affai-res, les réalisations de l’entreprise cette année, vos projets de vacances ou la famille.

6- Les cadeaux S’il y a un échange de cadeaux, essayez d’être original sans toutefois être vulgaire. Un bon conseil, respectez le prix suggéré (ni plus, ni moins), les autres vous en seront reconnais-sants. Un employé n’a pas à offrir de cadeau à son patron. À l’inverse, c’est une belle occasion pour le patron de démontrer son appréciation à ses proches collaborateurs.

7- Une attitude positiveAyez votre plus beau sourire, mettez à pro-fit votre personnalité chaleureuse et amu-sez-vous  ! Votre employeur a investi sur l’événement et certains de vos collègues ont peut-être même mis du temps pour l’orga-niser. Montrez-leur que cela a valu la peine, n’hésitez pas à les remercier avant de partir.

Les patrons aussi ont leurs devoirsComme les parties de bureau se font ordi-nairement en semaine, il faudrait prévoir assez de temps entre la journée de tra-vail et l’heure à laquelle vous désirez voir les invités arriver. Au besoin,

terminez la journée plus tôt si c’est possible.

1- L’invitationSur l’invitation (impri-mée ou courriel), il est toujours apprécié de voir tous les détails concer-nant la soirée. En plus de

la date, de l’heure (début et fin) et de l’endroit, on y

ajoutera le programme de la soirée, le type de tenue souhaité

(ex. : tenue de ville, décontractée ou de soirée…), le trajet pour s’y rendre et les détails du retour, si celui-ci est prévu.

2- La musiqueLa musique devra être choisie en fonction des invités et convenir à tous les genres. Ce n’est pas tout le monde qui peut supporter de la musique Techno toute une soirée. Danser un slow sentimental avec un collègue de travail n’est pas vraiment souhaitable alors, il serait bon d’informer le DJ ou les musiciens de s’abstenir d’en jouer si les conjoints ne sont pas invités.

3- L’accueil et les remerciementsLes patrons devraient être les premiers arrivés et accueillir leurs convives chaleureusement. Ils donneront également l’exemple et s’abs-tiendront de trop prendre d’alcool. La crédi-bilité et le respect sont particulièrement en jeu en ce qui les concerne. Si le patron offre des cadeaux à certains employés seulement, il le fera en privé. Rappelez-vous qu’un boni n’est pas considéré comme un cadeau. Les patrons doivent aussi se faire un devoir de remercier les personnes présentes de leur par-ticipation, et dans la mesure du possible, avant leur départ. De retour au bureau, un petit courriel de la direction pourra être envoyé à tous ceux qui se sont déplacés pour prendre part à la fête. Une belle occasion de démontrer de la considération ! Bonnes Fêtes !Esther Pelchat est consultante en étiquette des affaires et protocole au service des dirigeants d’entreprise et des professionnels qui se préoccupent de leur image. Vous pouvez la joindre par courriel à [email protected] ou au (514) 825-4016.

é t i q u e t t e

Par Esther Pelchat

Les fameuses « fêtes de bureau », là où l’étiquette bat son plein