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Janvier 2008 Numéro 79 ACTUALITÉ 1à4 Le Grenelle de l’Environnement et la copropriété. IBS Rappel Madame BOUTIN, les syndics, les copropriétaires. «60 Millions de consommateurs» et le syndic LOISELET. LES NOUVEAUX CONTRATS 5 à 15 DE SYNDIC Les nouveaux contrats de syndic : de quoi s’agit-il ? Le problème particulier des honoraires pour tenue d’assemblée générale annuelle. La conservation et la gestion des archives : le point de la question. Comment participer à notre opération : «Nouveau contrat de syndic» ? Notre nouveau guide : «Les nouveaux contrats de syndic». Colloque ARC du 4 avril 2008 au Sénat : «Les contrats et honoraires de syndic». L’ARC recherche un ou plusieurs bénévoles pour les «nouveaux contrats». DROIT ET LEGISLATION : 16 à 22 Améliorer la loi de 1965 sur la copropriété grâce à nos voisins européens. Travaux privatifs et autorisation de l’assemblée générale (2ème partie). GESTION 23 à 24 Les copropriétés et les économies d’énergie : l’action de l’ARC se développe. La fibre optique, copropriété et opérateurs. Formations gratuites des conseillers syndicaux à la lecture des comptes de copropriété. Le coin du bailleur 25 Locataires et bailleurs : attention aux fausses bonnes idées. Vie de l’assocation 26 à 28 Les guides gratuits et payants de l’ARC. Le bulletin gratuit sur Internet pour les adhérents collectifs. Syndics bénévoles ou non professionnels. Le site Internet de l’ARC : une mine d’informations. INDICES 29

Numéro 79

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Page 1: Numéro 79

Janvier 2008Numéro 79

A CT U A L I T É 1 à 4• LeGrenelledel’Environnementetlacopropriété.• IBSRappel• MadameBOUTIN,lessyndics,lescopropriétaires.• «60Millionsdeconsommateurs»etlesyndicLOISELET.

L E S N O U V E A U X C O N T R AT S 5à15D E S Y N D I C• Lesnouveauxcontratsdesyndic:dequois’agit-il?• Leproblèmeparticulierdeshonorairespourtenued’assembléegénéraleannuelle.• Laconservationetlagestiondesarchives:lepointdelaquestion.• Commentparticiperànotreopération:«Nouveaucontratdesyndic»?• Notrenouveauguide:«Lesnouveauxcontratsdesyndic».• ColloqueARCdu4avril2008auSénat:«Lescontratsethonorairesdesyndic».• L’ARCrechercheunouplusieursbénévolespourles«nouveauxcontrats».

D R O I T E T L E G I S L AT I O N : 16à22• Améliorerlaloide1965surlacopropriétégrâceànosvoisinseuropéens.• Travauxprivatifsetautorisationdel’assembléegénérale(2èmepartie).

GESTION 23à24 •Lescopropriétésetleséconomiesd’énergie:l’actiondel’ARCsedéveloppe.• Lafibreoptique,copropriétéetopérateurs.• Formationsgratuitesdesconseillerssyndicauxàlalecturedescomptesdecopropriété.

L e c o i n d u b a i l l e u r 25• Locatairesetbailleurs:attentionauxfaussesbonnesidées.

Viedel’assocation 26à28• Lesguidesgratuitsetpayantsdel’ARC.• LebulletingratuitsurInternetpourlesadhérentscollectifs.• Syndicsbénévolesounonprofessionnels.• LesiteInternetdel’ARC:unemined’informations.

INDICES 29

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Ce trimestre, l’éditorial portera essentiellement sur le problème dit des «nouveaux contrats de syndic». Nous - c’est-à-dire le Conseil d’Administration de l’ARC, les salariés de l’ARC mais aussi VOUS adhérents de l’ARC - avons en effet une responsabilité importan-te, quasi historique : celle de contrôler que les syndics vont (ou non) mettre en ap-plication l’avis du CNC du 27 septembre 2007 (Conseil National de la Consomma-tion) concernant les honoraires de syndic et les contrats de syndic (voir page 00000).Nous savons, en effet, qu’une partie de nos syndics va tout faire pour ne pas res-pecter cet avis. Nous savons qu’une autre partie va faire semblant de l’appli-quer totalement, mais va, comme bien souvent, tenter de le contourner en partie.Nous le savons, car nous commençons déjà à le vérifier sur le terrain.S’il est si important de contrôler l’application de l’avis, c’est pour les raisons suivantes :a) d’abord, parce que seule l’ARC semble en capacité (surtout grâce à ses adhérents) d’assurer un réel suivi sur le terrain ;b) ensuite parce qu’il est à peu près évident que l’avis ne sera pas suivi intégralement (loin s’en faut) ;c) enfin parce que si nous voulons obtenir la signature d’un arrêté (voir page 0000) il est important de montrer aux pouvoirs publics exactement ce qu’il en est.C’est pourquoi j’espère que chaque adhérent aura à cœur de partici-per à notre opération «Les nouveaux contrats de syndic». C’est simple, il suffit :- de demander à votre syndic son «nouveau contrat» ;- de l’étudier grâce à notre guide sur les nouveaux contrats, que nous présentons ici même ;- de nous faire connaître les «résultats».Simple, on vous dit (nous revenons sur ce point dans notre bulletin).Par ailleurs nous avons d’ores et déjà programmé un Colloque au Sénat pour le 4 avril 2008. Ce Colloque sera l’occasion de faire le bilan de l’application de l’avis et donc d’ar-gumenter auprès des pouvoirs publics pour obtenir l’arrêté qui seul permettra aux copro-priétaires de faire barrage à une application «partielle», «laxiste» ou provisoire de l’avis.Dans le présent bulletin, vous trouverez aussi des articles précis qui vont vous aider - si votre syndic est récalcitrant - à mieux faire respecter l’avis dans votre copropriété.Vous le constatez, une bonne partie de notre énergie est tournée vers l’amélioration effective et du-rable des contrats de syndic (l’autre partie concernant les économies de charges, comme toujours).J’espère qu’ensemble nous pourrons - grâce à notre vigilance et à notre action - y parvenir.

Pour finir, je vous souhaite une très Bonne Année 2008 à tous.Fernand CHAMPAVIER

Le Président.

F. CHAMPAVIER

Aucun extrait de ce bulletin ne peut être reproduit ou enregistré par tous moyens de duplication quels qu’ils soient,électronique, mécanique, reprographique ou autre. Toute reproduction, même partielle et quel qu’en soit le support,

est interdite sans autorisation préalable de l’ARC, propriétaire des droits.

À noter : nous avons mis en place une rubrique spéciale sur notre site intitulée «Nouveaux contrats de syndic» : http://www.unarc.asso.fr/site/contrat/contrat.httm Consultez-la régulièrement pour connaître l’avancée de notre action.

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actualitéactualitéActuAlitéactualitéactualité

LE GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT ET LA COPROPRIÉTÉ

P our l’instant le «Grenelle de l’En-vironnement» n’a accouché que de propositions très générales en ce

qui concerne l’amélioration thermique des bâtiments existants, dont les copropriétés. L’essentiel est à venir et doit se décider et se négocier dans le cadre de groupes de travail spécialisé restreints (dit : «comités opérationnels») qui sont censés mettre au point un ou plusieurs projets de loi, ou du moins réagir sur des propositions de loi que les ministères vont élaborer.

Au menu, les questions suivantes :

1. Le diagnostic de performance énergique (DPE) des immeubles (en cas de chauffage col

lectif).

2. Le problème des obligations ou non-obli-gations en matière d’amélioration thermi-que des bâtiments.

3. L’adaptation éventuelle de la loi du 10 juillet 1965 sur la copropriété pour rendre plus faciles les travaux d’amélioration de la performance énergique.

4.Les nouveaux financements et aides à mettre en place.

Le travail devrait être achevé le 15 janvier prochain. Encore une fois nous risquons d’avoir à travailler VITE donc… pas forcé-ment très bien…

Rassurez-vous, l’ARC, dont la compéten-ce et la représentativité sont désormais totalement établies, siège dans ces comi-tés opérationnels restreints et est donc en position de faire valoir le point de vue des copropriétaires.

I.B.S. RAPPELMerci à tous nos adhérents qui ont eu le malheur d’avoir IBS com-me syndic, de bien vouloir nous renvoyer le présent coupon joint, aux fins d’engagement éventuel d’une action collective.

Numéro d’adhérent :……………………………………………………...........………….………..

Adresse de l’immeuble :…………………………………………………………….........………

…………………………………………………………………………….................................................……

Litige avec IBS (description succincte) : ……………….……………………………

Adresse mail : ………………………………………………………......……………......................…

Avec tous nos remerciements.

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actualitéactualitéActuAlitéactualitéactualité

Madame BOUTIN, les syndics et les copropriétaires

L e Président de la CNAB (Monsieur IVARS) s’est plaint - lors du récent congrès de la cham-bre professionnelle qu’il préside (le 9 novembre 2007) - du dossier consacré aux abus des syndics par le mensuel de l’Institut National de la Consommation («60 Millions de

consommateurs») et de son fort retentissement médiatique.

Madame BOUTIN, Ministre du Logement, présente à la clôture de ce congrès, a alors fort aima-blement répondu à Monsieur IVARS et l’a, pour ainsi dire, consolé, en ces termes : «Je com-prends. Vous avez été blessés (vous les syndics) par une campagne injuste et facile. Or, je n’aime pas l’injustice».

Inutile de dire que nous sommes, de notre côté, très étonnés (il s’agit là d’une litote) par cette solidarité ministérielle avec les syndics.

Drôle de propos, en effet, dans la bouche d’un ministre en exercice concernant un dossier très sérieux établi par un organisme para-public au service des consommateurs et bien connu pour son objectivité et sa compétence, l’Institut National de la Consommation...

Nous aimerions bien savoir - au nom des sept millions de copropriétaires concernés - en quoi il y a eu «campagne», en quoi il y a eu «injustice», en quoi il y a eu «facilité».

• Madame BOUTIN a-t-elle déjà eu à payer 500 € à un syndic pour rem-plir un état daté établi en une heure ?

• Madame BOUTIN a-t-elle eu à payer une quote-part de 6 000 €

de travaux à un syndic parce que celui-ci avait fait passer en assem-blée générale des devis de mise en conformité des ascenseurs s’élevant au DOUBLE de ce qui aurait dû être ?

• Madame BOUTIN se bat-elle de-puis dix ans pour faire reconnaître (ce que la DGCCRF - Direction Gé-nérale de la Concurrence, Consom-mation et Répression des Fraudes - et le Conseil National de la Consom-mation ont fini par admettre) que les abus en matière d’honoraires de syndic avaient dépassé la côte d’aler-

te (abus qui viennent doubler voire tripler les honoraires de base) ?

• Madame BOUTIN trouve-t-elle «facile» de rappeler aux syndics que la loi doit être respectée par tous et d’abord par eux, et qu’il est illégal - un exemple parmi mille - de faire travailler ses filiales sans autorisa-tion des assemblées générales et au prix fort ?

• Madame BOUTIN a-t-elle déjà as-sisté à des assemblées générales te-nues par les plus grands syndics de France et dès lors constaté les mille et un abus permanents qu’on peut y relever facilement sans avoir fait une licence de droit ?

• Madame BOUTIN a-t-elle parcouru

le site Internet de l’ARC où, chaque semaine depuis quatre ans, des syn-dics adhérents - grands ou petits - à la CNAB sont confrontés à leurs er-reurs, illégalités et comportements préjudiciables aux copropriétaires ?

Visiblement pas.

Et nous pourrions continuer ainsi très longtemps.

Alors nous demandons : «Où est l’injustice ?». Est-elle dans l’action des associations de copropriétaires enfin relayée avec efficacité par «60 Millions de Consommateurs» ? Ou bien dans le fait de refuser aux co-propriétaires le droit élémentaire de se mobiliser et de se défendre ?

Oui, c’est le monde à l’envers.Les victimes sont stigmatisées parce qu’elles réussissent enfin à se faire entendre.Les responsables, pris dans la main dans le pot de confiture, non seulement sont plaints par un ministre en exer-cice, mais sont soutenus dans leurs actions visant à rétablir leur « image », Madame BOUTIN étant allée, en effet, jusqu’à annoncer au cours du congrès de la CNAB qu’elle aiderait la CNAB dans sa campagne de « réhabilitation » de l’image ternie des syndics.

On vous le redit : le monde à l’envers.

C’est pourquoi nous avons décidé :- d’adresser une lettre à Madame BOUTIN ;- de lui demander audience pour lui faire connaître la situation réelle et vécue par les copropriétaires. Serons-nous entendus ?

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actualitéactualitéActuAlitéactualitéactualité

«60 Millions de consommateurs» et le syndic LOISELET

I- Le CABINeT LOISeLeT & DAIGReMONT

Si vous êtes gérés par le cabinet LOISELET, nous vous conseillons de lire attentivement l’abus numéro 1160 sur notre site Internet.

Vous constaterez comment le cabi-net LOISELET tente d’orienter ses clients vers l’UNPI-Paris, associa-tion de propriétaires qui a la parti-cularité d’accueillir plusieurs syn-dics professionnels dans son Conseil d’Administration (dont le président actuel de la chambre professionnel-le de syndics créée par… le cabinet LOISELET).

Ayant été mis en cause par «60 Mil-lions de consommateurs», le cabinet LOISELET assigne les journalistes de ce mensuel en nom propre.

Cette technique est bien connue :

1) On attaque les journalistes pour les effrayer et pour dissuader les autres journalistes d’écrire à leur tour.

2) On va en justice uniquement pour pouvoir dire à ses copropriétaires : «Vous voyez, j’assigne, DONC ils ont tort, DONC j’ai raison».

Heureusement, il y a des journalis-tes courageux qui ne se laissent pas impressionner par ces méthodes.

Par ailleurs ce n’est PAS parce qu’un syndic va en justice qu’il a raison. L’ARC peut en témoigner, comme on va le rappeler au cabinet LOISE-LET.

II- L’ARC RAfRAîChIT LA MéMOIRe AU CABINeT LOISeLeT

Petit rappel, en effet : il y a dix ans le président du cabinet LOISELET as-signait l’ARC en diffamation. L’ARC avait vigoureusement dénoncé une étude soi-disant scientifique com-mandée par Monsieur LOISELET sur les compteurs d’eau, étude qui concluait très curieusement que les compteurs d’eau étaient inutiles !

Nous avions relevé la supercherie (l’échantillon était irrecevable) et avions laissé entendre (sans le dire) qu’il s’agissait d’une «escroquerie statistique».

La CNAB (alors dirigé par Monsieur LOISELET) avait assigné l’ARC mais avait perdu de la façon la plus nette en appel puis en cassation.

Voilà pourquoi nous sommes peu impressionnés par ces actions judi-ciaires et invitons les journalistes de «60 Millions» à rester très sereins.

III- «60 MilliOns de cOnsOMMateurs» eT LOISeLeT

«60 Millions de consommateurs» a en effet, mis en lumière certaines pratiques du cabinet LOISELET, en particulier celle qui consiste à faire travailler ses filiales sans l’autori-sation obligatoire des assemblées générales.

«60 Millions de consommateurs» a néanmoins fait une confusion et a écrit par erreur que les coûts de la filiale de LOISELET étaient supé-rieurs à ce qu’ils étaient.

Le cabinet LOISELET a donc crié à la diffamation.

Il a tort. Car si «60 Millions de consommateurs» s’est trompé c’est plutôt au bénéfice de LOISELET et

en ne mettant pas en avant les vrais problèmes.

C’est d’ailleurs ce que nous avons écrit à la rédactrice en chef de «60 Millions de consommateurs». Voici la lettre :

60 Millions de Consommateurs Madame………………..

Rédactrice en chef 80, rue Lecourbe 75015 PARIS

Paris, le 30 Octobre 2007

Madame la Rédactrice en chef,

Dans votre excellent dossier du mois de novembre, vous avez consacré certains passages au cabinet LOI-SELET.

À cet égard, nous pensons qu’une confusion a été faite qui, comme vous allez le voir, ne prête pas vrai-ment à conséquence ;

1. Vous dites fort bien que le cabinet LOISELET est coutumier du fait de faire travailler ses filiales sans l’ac-cord pourtant obligatoire de l’as-semblée générale. C’est d’ailleurs une situation maintes fois dénon-cée sur notre site Internet et qui n’a jamais été démentie par le cabinet.

2. Vous laissez entendre ensuite qu’en matière d’audit, sa filiale EXXECO serait plus chère que les autres. Or, non seulement cela n’est pas exact, mais c’est même le contraire que l’on remarque. Les prix pratiqués par EXXECO étant souvent moins chers que ceux de la concurrence.

3. Ces coûts faibles ne sont d’ailleurs pas une bonne nouvelle pour les co-propriétaires ; car ils confinent au

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actualitéactualitéActuAlitéactualitéactualité

«dumping» (vente à perte) et sont, en l’occurrence, plus inquiétants que des prix élevés.

4. En effet, la stratégie d’EXXECO et de LOISELET n’est pas de faire de la marge sur les honoraires d’audit. Elle est, comme nous l’avons dit et montré sur notre site Internet :

a) de «dramatiser» les audits pour justifier un maximum de travaux (les ascenseurs sont, curieusement toujours vétustes et dangereux chez EXXECO) ;

b) de pousser ensuite à réaliser tous les travaux préconisés par EXXECO pour un prix lui aussi maximum ;

c) de faire obtenir à la société EXXECO un contrat de maîtrise d’œuvre très rémunérateur (7 % HT du travaux TTC en général) qui est la vraie finalité des audits, sa-chant que le cabinet LOISELET lui-même touche un pourcentage non négligeable sur ces travaux et que la société EXXECO n’est pas, dans les exemples soumis à l’ARC, mise en concurrence !

5. C’est d’ailleurs pourquoi les prix d’audits d’EXXECO sont plutôt anormalement faibles. Il faut bien attirer le copropriétaire ou endor-mir sa méfiance. Ceci dit, de nom-breux adhérents ont dénoncé le fait, comme nous l’avons déjà dit, que ces audits n’étaient le plus souvent pas soumis au vote des assemblées générales.

Nous ne doutons pas, cependant, que le cabinet LOISELET demande un droit de réponse.

Si tel est le cas, il serait nécessaire de revenir sur l’ensemble du dis-positif «LOISELET», qui consiste précisément à imposer d’abord des audits bon marché, sans décision préalable de l’assemblée générale, puis des honoraires très importants de maîtrise d’œuvre et de suivi de travaux.

Le cabinet LOISELET ne se contente d’ailleurs pas de faire travailler ainsi sa filiale EXXECO, il pratique de même avec sa filiale ASPHALIA et son pseudo-service LODAVEILLE.

L’ensemble de ces faits a été rappor-

té sur notre site Internet. Ceux-ci n’ayant jamais donné lieu à aucun démenti et pour cause, nous vous autorisons à en faire état et à faire état du présent courrier.

Recevez, Madame la Rédactrice en chef, l’assurance de mes salutations distinguées.

Fernand CHAMPAVIERLe Président ».

IV- VOS TéMOIGNAGeS

Il est important de ne pas laisser le cabinet LOISELET «brouiller les pistes».

N’hésitez pas, en conséquence, à nous adresser vos témoignages.

Si vous aussi avez noté que lecabinet LOISELET prenait des libertés avec la loi et avait tendance à confondre «copropriétés» et «porte-monnaie», adressez-nous vos témoignages.

Nous n’utiliserons (éventuellement) ceux-ci qu’avec votre accord, natu-rellement.

LE SITE INTERNET DE L’ARC : UNE MINE D’INfORMATIONS

Vous n’allez pas sur le site Internet de l’ARC et vous avez tort, car chaque semaine vous pourriez

y découvrir environ huit nouveaux articles, la plupart du temps très pratiques.

Rappelons qu’outre la rubrique « abus » qui alerte en permanence les copropriétaires sur les

nouveaux abus (des syndics, mais aussi des autres professionnels), vous trouverez d’autres

rubriques ; par exemple :

- Bien gérer sa copropriété. - Les diagnostics immobiliers ;

- Syndics professionnels. - Le coin des bailleurs.

- Syndics bénévoles. - Le livre d’or (des adhérents).

- Les nouveaux contrats de syndic. - Que dire/ Que faire, etc.

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LES «NOUVEAUx CONTRAT DE SyNDIC» : DE qUOI S’AGIT-IL ?

Comme vous le savez certainement, le CNC (Conseil National de la Consommation) a émis un avis le 27 septembre 2007 concernant les contrats et honoraires de syndic.

Nous allons voir ci-dessous :

1) ce que prévoit cet avis ;2) comment cet avis est, actuellement, appli-qué par les professionnels ;3) comment nous agissons pour que les syn-dics respectent leurs engagements ;4) comment nous agissons pour aller plus loin et obtenir la signature d’un arrêté.

I- Ce QUe pRéVOIT L’AVIS DU CNCL’avis du CNC prévoit que les syndics devront modifier leur contrat et inclure à nouveau dans le forfait de base (dit forfait de gestion cou-

rante) un certain nombre de prestations qu’ils avaient - au fil des années - sorti de la liste des tâches de gestion courante pour les facturer en plus (exemple : tenue de l’assemblée générale ordinaire, remplacement des gardiens pendant les congés, commande et suivi des travaux cou-rants, etc.).

L’avis du CNC a donc établi une liste précise des tâches que les syndics doivent désormais réin-troduire dans leur forfait de base.

Cette liste a été négociée au cours de cinq réu-nions qui ont eu lieu à la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, Consommation et Répression des Fraudes entre janvier 2007 et septembre 2007. Nous donnons ci-dessous le contenu exact de cette liste, puis expliquerons comment cet avis doit s’appliquer :

NouveAux coNtrAts de syNdic

prestations invariables

I - ASSeMBLee GeNeRALe ANNUeLLe

1- Avant l’assemblée générale

• Élaboration et envoi de la convocation, des documents à joindre à la convocation et des projets de résolutions (*)

• Réunion du conseil syndical précédant l’assemblée générale – Objet de la réunion● • Établissement de l’ordre du jour

• Présence du syndic ou de son représentant suivant les horaires définis dans le contrat

• Mise à disposition de tous les copropriétaires des différentes pièces comptables et justificatives dans les conditions prévues à l’article 18-1 de la loi du 10 juillet 1965

2- Tenue de l’assemblée générale

• Présence du syndic ou de son 0 représentant suivant les horaires définis dans le contrat.

• Établissement de la feuille de présence, émargement, vérification des voix et des pouvoirs

• Tenue du registre des procès-verbaux

• Rédaction du procès-verbal lorsque le syndic est élu secrétaire● Envoi et notification du procès-verbal (*)

• Affichage dans les parties communes de la copropriété d’un procès-verbal abrégé mentionnant les résolutions rela-tives à l’entretien de la copropriété et aux travaux

Liste des prestations de gestion courante obligatoires

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II -COMpTABILITe GeNeRALe De LA COpROpRIeTe

1- Comptes généraux● • Établissement du budget prévisionnel, en collaboration avec le conseil syndical● • Établissement du compte de gestion générale et des annexes conformément au décret n° 2005-240 du 14 mars 2005 relatif aux comptes du syndicat des copropriétaires● • Présentation des comptes en conformité avec la réglementation en vigueur

2- Comptes copropriétaires

• Tenue des comptes des copropriétaires

• Appel des provisions sur budget prévisionnel (*)

• Imputations des consommations individuelles d’eau lorsque les compteurs d’eau sont déjà installés lors de la désignation du syndic

3 - Comptes fournisseurs – factures

• Vérification et paiement des factures

4- Remise, au syndic successeur, de l’état financier, de la totalité des fonds, de l’état des comptes des copropriétaires et des comptes du syndicat.

5 - Compte bancaire séparé ou le cas échéant compte du cabinet en cas de dispense (possibilité de prix différencié selon le choix de la copropriété).

III - ADMINISTRATION eT GeSTION De LA COpROpRIeTe eN CONfORMITe AVeC Le ReGLeMeNT De COpROpRIeTe

1- établissement et mise à jour de la liste des copropriétaires

2 - Transmission des archives au syndic successeur.

3 - élaboration et transmission au conseil syndical du bordereau récapitulatif des archives transmises au syndic successeur.

4 - Mise à disposition et communication au conseil syndical de toutes pièces ou documents se rapportant à la gestion du syndicat. (*)

5 - Recueil des avis écrits du conseil syndical lorsque sa consultation est obligatoire

III-eNTReTIeN eT MAINTeNANCe

• Visite(s) de la copropriété dans les conditions définies au contrat (nombre et modalités)

• Négociation, passation, suivi des marchés des prestataires et gestion des contrats à l’échéance dans le cadre du budget prévisionnel.

• Gestion des diagnostics/dossiers obligatoires.

• Carnet d’entretien : établissement, mise à jour pour les informations mentionnées aux articles 3 et 4 du décret n° 2001-477 du 30/05/2001

• Appels d’offres, étude des devis et mise en concurrence résultant de la demande d’une pluralité de devis ou de ’établissement d’un devis descriptif soumis à l’évaluation de plusieurs entreprises lorsque celle-ci est obligatoire dans le cadre des travaux de maintenance définis à l’article 45 du décret n° 67-223 du 17 mars 1967

• Gestion des travaux d’entretien et de maintenance.●

NouveAux coNtrAts de syNdic

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(*) Les professionnels ont soul igné que ces prestat ions devaient s ’entendre hors frais de t irages, d ’af fran-chissements et d ’achemine-ments .

II-UN AVIS AppLICABLe IMMéDIATeMeNT

Cet avis du CNC est applica-ble immédiatement, c’est-à-dire qu’en principe les syndics doivent proposer à toutes leurs copropriétés un nouveau contrat conforme à l’avis, ceci dès le renouvelle-ment de leur mandat ou im-médiatement s’il s’agit d’un nouveau mandat.Néanmoins (et c’est là que le bât blesse) cet avis n’a aucu-

ne force de loi. Les syndicats professionnels se sont, certes, engagés solennellement à le faire appliquer à leurs adhé-rents, mais il n’y a aucune obligation pour un syndic de l’appliquer ni aucune sanc-tion possible de la part des copropriétaires.C’est pourquoi le Conseil National de la Consomma-tion (CNC) a prévu un bilan de l’application de l’avis fin 2008. Au cas où ce bilan se-rait négatif, le CNC a promis un arrêté reprenant l’avis et s’imposant aux syndics.Le Secrétaire d’État à la consommation (Luc CHA-TEL) est allé encore plus

loin et a donné seulement jusqu’au 1er avril 2008 aux syndics pour se mettre en conformité.

III-UNe pReMIèRe CeR-TITUDe : L’AVIS Ne SeRA AppLIQUé NI INTéGRA-LeMeNT, NI pAR TOUS, NI DANS LA DURée

Tout cela est bien gentil, mais relève soit de la naïveté la plus totale de la part des pouvoirs publics soit de la mascarade. Pourquoi ?

Pour les raisons suivantes :1) D’abord il y a environ 30 % des syndics qui ne sont affi-

NouveAux coNtrAts de syNdic

IV - ASSURANCeS

• Souscription des polices d’assurance au nom du syndicat.

• Déclaration des sinistres concernant les parties communes et/ou les parties privatives lorsque le dommage a sa source dans les parties communes.

• Règlement des indemnités aux bénéficiaires.

V -GeSTION DU peRSONNeL

• Recherche et entretien préalable (les coûts de la publication des annonces ne sont pas compris).

• Établissement du contrat de travail et, le cas échéant, de ses avenants.

• Paiement du salaire et de toute indemnité, prime… dus au salarié.

• Tenue du livre des salaires et édition des bulletins de paie.

• Déclarations et paiement aux organismes fiscaux et sociaux.

• Attestations et déclarations obligatoires.

• Gestion des remplacements pendant les congés, arrêts maladie et maternité.

• Mise en place du DUERSST et mise à jour.

• Gestion de la formation du personnel du syndicat.

VI - DIVeRS

• Calcul des intérêts légaux au profit du syndicat

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liés à aucune chambre profes-sionnelle et il est absolument certain que ces syndics n’ap-pliqueront pas ou très partiel-lement l ’avis .

2)Ensuite, il apparaît que la liste des tâches de gestion courante est assez longue et que beaucoup de syndics (y compris ceux qui ont négo-cié la liste), vont tenter de ne pas respecter tout à fait cette liste (on va voir plus loin com-ment).

3) Enfin, imaginons même que cela ne soit pas le cas, il est certain qu’au fil des ans, certains syndics vont - à dé-faut d’un texte impératif - pro-gressivement revenir sur cette liste et grignoter les tâches de gestion courante, comme ils le font depuis des années.

prenons un exemple dans un autre domaine : imagine-t-on un avis de la Commission de la Sécurité Routière qui sup-primerait tout contrôle radar et prendrait acte, en contre-partie, du fait que les clubs d’automobilistes s’engagent à inciter leurs adhérents à rou-ler à 90 km/h sur des nationa-les ?!!Même si cela était le cas, on sait que :

- un nombre non négligea-ble d’automobilistes ne se sentiraient pas concernés par ces «engagements» ;- ceux qui suivraient les consignes finiraient au bout d’un ou deux ans par revenir à leur pratique de dépasse-ment de vitesse, systémati-quement ou non.

IV- UN CONSTAT D’OReS eT Déjà NéGATIf

D’emblée nous avons pu constater que l’avis ne serait pas appliqué intégralement.Comment ? Tout simplement en étudiant les premiers «nouveaux contrats». Ceux-ci sont, pour un certain nom-bre d’entre eux, consternants et nos analyses démontrent déjà qu’une partie des syndics va appliquer l’avis à sa façon, c’est-à-dire selon la géométrie variable dont certains ont le secret.

Nous vous renvoyons pour cela à nos analyses sur notre site Internet, rubrique «Nou-veaux contrats de syndics».

V- NOTRe ACTION eT VO-TRe COLLABORATION

L’action de l’ARC va être de relever le maximum de non-conformités à l’AVIS puis de les faire connaître. Pour cela nous avons besoin de vous, copropriétaires adhérents de l’ARC :

1. Nous avons réalisé un gui-de d’analyses des nouveaux contrats (téléchargeable sur notre site Internet dans la «zone adhérents » ou disponi-ble en version papier pour 2).

2. Il faut que vous lisiez at-tentivement ce guide et re-leviez vous-même les non-conformités.

3. Ensuite, il suffira de nous faire remonter vos analyses.

Vous pouvez aussi répondre au questionnaire, nous donnons le texte un peu plus loin.

VI- UN BILAN OffICIeL DèS Le MOIS D’AVRIL 2008 AU COURS D’UN COLLOQUe AU SéNAT

Enfin nous effectuerons un premier bilan officiel au cours d’un Colloque spécial qui aura lieu le 4 avril 2008 au Sénat et qui réunira tous les acteurs :

- le Secrétaire d’État à la Consommation ;

- la DGCCRF, mais aussi le Mi-nistère du Logement et celui de la Justice ;

- les associations de coproprié-taires et de consommateurs ;

- les organisations de syndics.

Au cours de ce Colloque (voir page 000), nous apporterons les éléments concrets per-mettant de savoir si l’avis du CNC n’est pas un dispo-sitif très insuffisant et s’il ne faut pas un arrêté qui cadre et fixe clairement les OBLI-GATIONS des syndics, pour éviter tout problème.

Voilà pourquoi nous esti-mons que cet avis relève du gadget et réclamons dès maintenant la publication d’un arrêté qui s’imposera vraiment et durablement aux syndics.

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NouveAux coNtrAts de syNdic

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Il s’agit là d’un problème particulier. C’est pourquoi nous lui consacrons un article spécial

à lire attentivement.

LE PROBLèME PARTICULIER DES hONORAIRES POUR TENUE DE

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE.

I- UNe NéGOCIATION LON-GUe, UN RéSULTAT TRèS CLAIR

Nous allons voir, sur ce point délicat, ce que prévoit préci-sément l’avis du CNC et com-ment le faire appliquer.

Les discussions sur ce problè-me ont, en effet, été longues. Nous tenions le discours sui-vant : «La tenue de l’assem-blée générale (AG.) annuelle DOIT être incluse dans le for-fait de base, car il s’agit d’une prestation incontournable».

En effet, la solution retenue actuellement par les syndics est très hypocrite. Ceux-ci prévoient, comme chacun sait, la gratuité des assemblées générales pendant les heures ouvrables, alors que personne n’ignore que les assemblées générales se passent neuf fois sur dix en dehors des heures ouvrables.

Autrement dit : l’assemblée générale est presque toujours facturée en PLUS et peut coû-ter très cher, ce qui est facteur d’opacité des prix et rend dif-ficile la vraie comparaison des prix entre syndics.

Naturellement, les honoraires de base doivent tenir compte du fait que l’assemblée géné-rale se tient en journée ou en soirée.

Dès lors si une copropriété veut, comme c’est le cas si souvent, tenir son assemblée générale en soirée, le syndic DEVRA proposer dans son for-fait une disposition incluant cette spécificité, quitte à adap-ter le niveau de son forfait de base en conséquence.

La clause devra être rédigée ainsi par exemple ; «Présence du syndic ou de son représen-tant à l’assemblée générale

annuelle aux heures suivan-tes souhaitées par la copro-priété : de……à …».

INSISTONS BIeN :

Cela signifie que, désormais, les honoraires de base devront obligatoirement intégrer la tenue gratuite de l’assemblée générale annuelle aux heures qui conviennent à la copro-priété.

Encore une fois ce sera au syndic d’ajuster son forfait à la demande.

II- UNe INCOMpRéheN-SION - INVOLONTAIRe OU NON - De NOMBReUx SyN-DICS

Or, un certain nombre de syndics n’ont pas encore compris que les choses avaient changé et ont maintenu (de bonne ou de moins bonne foi) l’ancien système.

Ainsi, ils maintiennent le libellé suivant dans le forfait de base : «Tenue de l’assemblée générale pendant les heures ouvrables» et ajoutent, en prestation particu-lière une disposition concernant la facturation des assemblées gé-nérales hors des heures ouvra-bles.

C’est pourquoi, nous avi-ons demandé - au cours des négociations au CNC - à ce que les contrats de syndic incluent désormais la te-nue de l’assemblée géné-rale aux heures habituelles convenant à la copropriété concernée, et avions obtenu gain de cause.

Ainsi, la liste des tâches de gestion courante pré-voit bien, désormais ceci : «Présence du syndic ou d’un collaborateur suivant les horaires définis dans le contrat».

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CECI EST désormais PROHIBÉ et n’est pas en conformité avec l’avis du CNC

III- LA pReUVe pAR LA fNAIM

Certains pourront dire que notre analyse relève d’une in-terprétation propre à l’ARC. La preuve qu’il n’en est rien nous est donnée par la FNAIM, principal négociateur côté syndics.

Celle-ci a, en effet, mis au point un nouveau contrat type dans lequel elle a inclus le li-

bellé suivant concernant la

tenue de l’assemblée générale annuelle :

Ce libellé est très clair et obli-ge le syndic à bien préciser les

heures prévisionnelles de te-nue d’assemblée générale in-cluses dans le forfait de base.

Si vos assemblées générales ont tendance à durer long-temps, prévoyez donc large : cela évitera au syndic de faire des assemblées générales à toute vitesse ou de vous factu-rer des vacations supplémen-taires.

Si votre syndic n’intègre pas la tenue de l’assemblée générale - y compris, bien sûr, en soirée - dans ses honoraires de base, prévenez-nous.

pReSTATIONS INCLUSeS DANS Le fORfAIT De BASe

Modalités de tenue de l’assem-blée générale annuelle :

Durée : …. heures incluses dans le forfait

entre : …. heures et …..heu-res

Au-delà : facturation à la vaca-tion

L’ARC REChERChE UN OU

PLUSIEURS BÉNÉVOLES

POUR LES «CONTRATS DE SyNDIC»

si vous êtes adhérent à l’ARC depuis au moins trois ans ;

si vous avez un peu de temps en journée et êtes intéressé par les contrats de syndic et leur analyse ;

si vous maîtrisez un peu l’informatique ;

si vous n’habitez pas trop loin de l’ARC (ou n’avez pas peur de venir de temps en temps à l’ARC),

alors vous pouvez venir nous aider à mettre en place notre Observa-toire des contrats de syndic (travail bénévole, mais remboursement de TOUS les frais, y compris frais de transport).

Merci d’adresser votre éventuelle réponse à l’attention de Bruno DHONT en expliquant vos motivations et en précisant vos disponibi-lités.

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LA CONSERVATION ET LA GESTION DES ARChIVES:

le syndic doit en garder la responsabilité et intégrer les frais dans son forfait de base

I- Le pROBLèMe DeS ARChI-VeS eT L’AVIS DU CNC (CONSeIL NATIONAL De LA CONSOMMA-TION) SUR Ce pOINT

La facturation de la conservation et de la gestion des archives est une des facturations supplémentaires ou annexes les plus crispantes im-posées désormais par de nombreux syndics.

Il y a cinq ans la Commission Re-lative à la Copropriété a émis une Recommandation (numéro 20) et a indiqué que - dans les grosses co-propriétés et en cas de nombreuses archives - il serait sage que le syndic confie la conservation des archives à un spécialiste.

Notons que la Recommandation, à aucun moment, ne laisse entendre que le syndic est en droit de passer un contrat d’archivage au nom de la copropriété.

Elle laisse même entendre le contraire puisqu’elle prévoit uni-quement une consultation du conseil syndical pour «autoriser» le syndic à externaliser l’archivage. Dans la mesure où le conseil syn-dical n’a aucun pouvoir pour auto-riser un syndic à signer un contrat aux frais de la copropriété, cela veut bien dire que le contrat visé ne peut être établi au nom de la coproprié-té.

S’appuyant abusivement sur ce texte, les syndics justifient cepen-dant désormais la facturation - en plus de leur forfait de base (donc en prestation particulière) - de la

conservation et de la gestion des ar-chives dites «dormantes» (archives remontant à plus de trois ans) dans TOUTES les copropriétés, qu’elles soient petites ou grandes.

Pour cela, ils utilisent deux systè-mes différents :

• Le premier système consiste à faire voter en assemblée générale le principe de déléguer ce travail à une société d’archivage spé-cialisée, ceci dans le cadre d’un contrat payé par la copropriété. Ainsi le syndic se décharge d’une de ses fonctions obligatoires sans pourtant baisser d’autant ses ho-noraires.

• Le deuxième système consiste à inclure cette tâche dans la liste des tâches de gestion particulière, donc facturées en plus. Comme aucun accord précis n’a été trouvé au sein du CNC à ce sujet, les syn-dics pensent que c’est possible.

Nous aurions souhaité que le Conseil National de la Consomma-tion (CNC) tranche le problème pour savoir SI OUI OU NON la conservation et la gestion des ar-chives devaient être intégrées dans le forfait de base (nous pensons évi-demment que oui).

Or le CNC n’a pas voulu trancher complètement ce point.

Nous allons voir néanmoins comment aborder et résoudre le problème.

Revenons sur les deux systèmes.

II- exTeRNALISATION AUx fRAIS De LA COpROpRIéTé (exeMpLe : CONTRAT pRO-AR-ChIVeS OU CONTRAT ARChI-VeCO).

Cette façon de procéder est, selon nous, désormais prohibée par l’avis du CNC.

En effet, si l’on lit attentivement l’avis du CNC, il apparaît que cette externalisation n’est plus possible.

Car l’avis précise ceci, en ce qui concerne le problème particulier de l’archivage :

«L’article 33 du décret n° 67-223 du 17 mars 1967 dispose que «le syn-dic détient les archiVes du syndicat. Il choisit d’assurer cette détention, sous sa responsabi-lité, selon le mode qui lui semble le plus approprié dans le cadre de la gestion de son cabinet».

Le membre de phrase «dans le cadre de la gestion de son cabinet» veut bien dire que le syndic doit assurer lui-même cette charge et donc qu’il n’a aucun droit de se faire autoriser à signer un contrat AU NOM et AUX FRAIS de la copropriété.

Dès lors, c’est très clair : si le syndic veut faire appel à une société d’ar-chivage, il peut le faire, mais sous sa responsabilité et Á SES FRAIS.

Au cas où le syndic vous dirait le contraire, il suffirait de lui photo-copier l’extrait de l’avis que nous venons de citer.

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pour participer au Colloque, renvoyez-nous ce bon (ou le même bon téléchargeable sur le site Internet à l’adresse suivante http://www.unarc.asso.fr/site/contrat/1207/colloque.htm).

Madame :

Monsieur :

Adresse de la copropriété :

Nom de votre syndic et adresse :

joindre un règlement de 15 € pour nous permettre de faire face aux frais de préparation.

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III- LA GeSTION DeS ARChIVeS DANS Le CADRe DeS «presta-tiOns particulières».

D’autres syndics pratiquent diffé-remment : ils facturent en plus à la copropriété (en tâches de gestion

particulière) la tenue et la conserva-tion des archives (en général 4 à 6 € annuels pas lot).

La question est ici de savoir si les syndics ont le droit de facturer en plus cette prestation, puisque ce point n’a pas été tranché par le CNC.

Pour nous, à l’ARC, la solution à ce problème est simple.

En effet, puisque le syndic est, de toutes les façons, obligé de conser-ver les archives, il suffit simplement de refuser la clause du contrat qui

prévoit cette prestation supplémen-taire.

Le syndic sera, en tout état de cause, obligé d’assurer cette tâche, donc le problème sera réglé.

Nous allons néanmoins continuer à faire valoir auprès des pouvoirs pu-blics que le refus de trancher le dé-bat n’a aucun sens et reste très dan-gereux pour les consommateurs, tous les copropriétaires n’ayant pas l’efficacité des adhérents de l’ARC.

Nous sommes sûrs que le bon sens finira par l’emporter.

Conséquence :

Si votre syndic a fait voter un contrat d’archivage aux frais de la copropriété, demandez-lui simplement d’en effectuer le remboursement.

COLLOqUE ARC du 4 avril 2008 au Sénat (9 h – 13 h)

- Les contrats et honoraires de syndic après l’avis

du Conseil National de la Consommation (CNC) -

• Objectifs 1) Faire un bilan d’étape de l’application de l’avis du cnc sur les contrats de syndic, en présence :

- des ministres concernés (consommation, logement, justice) ;

- des administrations centrales : DGCCRF, DGUHC ; DACS ;

- des chambres professionnelles de syndics ;

- des organisations de consommateurs et de copropriétaires.

2) Faire les demandes d’amélioration qui découleront de ce bilan.

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COMMENT PARTICIPER à NOTRE OPÉRATION :

«Nouveaux contrats de syndic»

Grille d’analyse des nouveaux contrats de syndic (avis du CNC du 27.09.07)

III- pUIS, ANALySez VOUS-MêMe Le NOUVeAU CONTRAT GRâCe à NOTRe QUeSTIONNAIRe CI-DeSSOUS eT à NOTRe GUIDe VOIR (pAGe 15)

Syndic (nom et adresse) :………………………………………………………………………………………………………………………………..………………………...…

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Nom et adresse :……………………………………………………………………………………………………..………………………………………………………………………..

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Mail :……………………………………………………………………………………………………………………………………………………..……….………………………...…………

Date de remise ou d’envoi du contrat à l’ARC :………………………………………………………………..………...……………………………………………

Contrat soumis à l’Assemblée générale du :……………………………………………………………………………………………………………..…....…………

1. Le contrat intègre-t-il en honoraires de basela tenue de l’assemblée générale, y comprishors heures ouvrables, lorsque c’est le souhait de la copropriété ? OUI NON

2. Le contrat intègre-t-il en honoraires de base la tenue du conseil syndical précédant l’assemblée générale, y compris hors heures ouvrables, lorsque c’est le souhait du conseil syndical ? OUI NON

3. Le contrat prévoit-il bien que le conseil syndical participera à l’élaboration de l’ordre du jour ? OUI NON

I- Le BUT De CeTTe OpéRATION.

Rappelons que l’avis du CNC (Conseil National de la Consommation) donne jusqu’à fin 2008 aux syndics pour se mettre en conformité avec l’avis. À défaut, un arrêté sera pris pour imposer cet avis aux syndics. Le Ministre de la Consom-mation, Luc CHATEL, a même ramené cette échéance à six mois. Soit : avril 2008.«Mais comment saurez-vous si les syndics se sont mis en conformité ?» avons-nous demandé à l’Administration. Quand on connaît la pénurie de person-nel qui affecte la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, Consommation et Répression des Fraudes) et les Directions Départementales, on est en droit, en effet, de se poser des questions.En ce qui nous concerne la question est réglée : l’Administration aura beaucoup de mal à établir un état précis de la situation. Il faut donc l’aider. D’où notre opération : «Nouveaux contrats de syndics» qui s’adresse à TOUS les copropriétaires et devrait permettre de savoir - partout en France - QUI respecte l’avis et QUI ne le respecte pas.Nous allons voir comment vous pourrez faire pour participer à cette opération.

II- pROCURez-VOUS Le «nOuVeau cOntrat».

La première action à entreprendre va être de vous procurer le plus vite possible le nouveau contrat de votre syndic, ceci même si votre prochaine assemblée générale est très éloignée dans le temps. N’attendez pas et agissez sans atten-dre.Si vous êtes timide, voici un modèle de lettre que vous pourrez adresser à votre syndic :«Chère Madame ou Cher Monsieur,

Suite à l’avis du 27 septembre 2007 rendu par le Conseil National de la Consommation et aux engagements pris par les profes-sionnels à ce sujet, votre contrat va devoir être sensiblement modifié pour se mettre en conformité.Je vous remercie, en conséquence, de bien vouloir, sans attendre, adresser au conseil syndical un projet de contrat conforme à l’avis précité pour que nous ayons le temps de vérifier sa conformité et d’en discuter avec vous de façon sereine.Vous remerciant de satisfaire à cette demande qui devrait pouvoir encore améliorer nos relations, je vous prie, etc.

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4. Le contrat précise-t-il bien le nombre devisites annuelles de la copropriété par le syndic et les modalités de celles-ci ? OUI NON

5. Le contrat prévoit-il de facturer (en plus du forfait de base) des frais calculés en fonction du nombre de lots, à savoir : forfait administratif : OUI NON forfait pour gestion des archives : OUI NON forfait concernant les attestations pour

TVA à 5,5 % OUI NON autres (préciser) : OUI NON

6. existe-t-il encore, en «gestion particulière», des prestations qui devraient être incluses (selon l’avis du C.N.C.) dans le forfait de base, par exemple :

préparation d’assemblée générale annuelle : OUI NON carnet d’entretien : OUI NON déclaration de sinistre : OUI NON gestion du personnel : OUI NON gestion des relevés des compteurs d’eau

déjà installés : OUI NON transmission des archives au successeur : OUI NON

autres :…………………………………………………………………………………………………………………………………………..….....….

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..………

7- existe-t-il des prestations individuelles illégales, à savoir : frais de relance avant mise en demeure : OUI NON frais d’ouverture de dossier pour les acquéreurs : OUI NON frais de réponse au questionnaire du notaire, hors état daté : OUI NON autres :……………………………………………………………………………………………………………………………………………….……

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………..……….……

8- Autres questions : Avez-vous noter dans le nouveau contrat de NOUVELLES prestations «particulières» ?

Si oui, lesquelles ? (libellé et coût) : Compte séparé : pouvez-vous en indiquer le coût TTC en précisant les modalités de calcul :

- en base :………………………............................................................................................................................................................…

………........................................................................................................................................................................................................

- par lot :…………………………………………………………................................................................................………………..………

………........................................................................................................................................................................................................

- minimum :………………………………………………………………….................................................................................….………

………........................................................................................................................................................................................................

9- Autres remarques éventuelles :

IV- ADReSSez-NOUS LeS RéSULTATS.

Dernière étape : nous adresser le résultat (le contrat et vos analyses). Comment ?

- soit par la Poste à : ARC-opération «Nouveaux contrats de syndic» 29, rue Joseph Python 75020 PARIS ;

- soit par Internet. Par ailleurs, incitez tous les copropriétaires que vous connaissez à se joindre à cette opération.

Si vous voulez suivre cette opération, le mieux sera de vous connecter sur notre site Internet ; nous y donnerons en permanence les résultats de nos investigations et des réponses des copropriétaires.

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NOTRE NOUVEAU GUIDE : « Les nouveaux contrats de syndics »

Vous avez envie de faire reculer les abus en matière de contrat de syndic ?

Vous ne savez pas vraiment si votre syndic respecte ou non l’«avis» du CNC (Conseil National de la Consommation) du 27 septembre 2007 (voir notre article page 5), car tout ceci vous semble un peu compliqué.

Alors il faut absolument que vous vous procuriez et lisiez notre petit guide : «Les nouveaux contrats de syndic».

NB : ce guide est disponible gratuitement pour les adhérents collectifs sur notre site Internet (zone adhérents).

Vous pourrez aussi vous le procurer en version «papier» dès la mi-janvier, moyennant 2 € (et deux euros pour les frais de port), que vous soyez adhérent collectif ou non.

En voici le sommaire

I- INTRODUCTION : L’hIS-TORIQUe DeS NéGOCIA-TIONS.

II- Ce QU’AppORTe / Ce QUe N’AppORTe pAS L’AVIS.

III- GeSTION COURANTe : LeS NOUVeLLeS OBLIGA-TIONS DeS SyNDICS :

1. Honoraires pour la tenue de l’assemblée générale annuelle.

2. Assemblée générale : les pres-tations que les nouveaux contrats doivent inclure dans le forfait de base.

3. Relations avec le conseil syn-dical : ce que les nouveaux contrats doivent prévoir.

4. Le compte bancaire séparé : rien de nouveau, malheureu-sement.

5. Gestion des parties commu-nes, des contrats, des travaux courants : ce qu’il y a de nou-veau.

6. Carnet d’entretien : attention au piège.

7. Gestion du personnel : enfin, la clarification.

8. Point sur les prestations que le syndic ne pourra plus facturer en plus.

IV- LeS pReSTATIONS pAR-TICULIèReS : CeLLeS QUI SONT fACTURABLeS / CeL-LeS QUI Ne Le SONT pAS.

A. prestations facturables

1. Assemblée(s) générale(s) supplémentaire(s).

2. Honoraires en cas de travaux hors budget.

3. La gestion des sinistres.

4. La tenue du carnet d’entre-tien soi-disant « amélioré ».

B. prestations non facturables.

1. Frais administratifs (à inclure dans le forfait de base).

2. Frais d’informatique (à inclu-re dans le forfait de base).

3. Consultation des comptes sur Internet.

4. Location de salle d’assemblée générale chez le syndic.

V- LA CONSeRVATION eT LA GeSTION DeS ARChIVeS

1. Externalisation au frais de la copropriété (exemple : contrat PRO-Archives ou contrat ARCHIVECO).

2. La gestion des archives dans le cadre des prestations par-ticulières.

VI- LeS «débOurs»

1. Que recouvre la notion de «frais de tirage, d’affranchis-sement et d’acheminement» ?

2. Problème spécifique concer-nant le coût des photocopies.

VII- LeS hONORAIReS eT fRAIS pRIVATIfS

1. Les frais privatifs légaux.

2. Pour une tarification des ac-tes de syndic légaux obliga-toires et sans possibilité de mise en demeure.

3. Les frais privatifs illégaux.

VIII- COMMeNT pARTICI-peR à L’OpéRATION : «nOu-Veaux cOntrats de syn-dic» ?

1. Le but de cette opération.

2. Procurez-vous le « nouveau contrat ».

3. Analysez le nouveau contrat vous-même grâce à notre questionnaire.

4. Adressez-nous les résultats.

Annexes.1. Texte de l’AVIS du CNC

2. Liste des prestations de ges-tion courante obligatoires.

Nou

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Voici neuf questions ; à chaque fois nous vous demandons de vous prononcer sur une disposition déjà appliquée dans un ou plusieurs pays européens.

• La loi ne devrait pas s’imposer intégralement aux toutes petites copropriétés (exemple : moins de 5 lots princi-paux). D’accord pas d’accord

• Les copropriétaires absents non représentés aux assemblées générales et valablement convoqués ne devraient avoir aucun droit de contestation des assemblées. D’accord pas d’accord

• Les délais de convocation des assemblées générales devraient courir à partir de la date du dépôt à la poste, et non à partir de la date de réception de la convocation. D’accord pas d’accord

Améliorer la loi de 1965 sur la copropriété grâce à nos voisins

Notre Colloque sur la Copropriété en Europe du 21 septembre 2007 a été un franc succès. Si vous voulez des précisions et des détails vous avez tout

ce qu’il faut sur le site Internet de l’ARC.À l’occasion de ce Colloque, nous avons posé neuf ques-tions aux participants concernant l’introduction dans no-tre droit de mesures déjà en vigueur dans d’autres pays en leur demandant s’ils étaient d’accord ou pas d’accord.Comme vous allez le constater les résultats de notre

enquête sont particulièrement instructifs et riches de possibilités d’évolutions franco-françaises.Voici donc les questions, les résultats et nos commen-taires :Avant de donner les résultats très intéressants de cette enquête, donnons une idée précise des 350 personnes qui ont rempli la salle du Colloque. Celles-ci se répartissaient de la façon suivante :

• 30 % : conseillers syndicaux ou syndics bénévoles ;• 8 % : responsables d’associations nationales ou régionales de copropriétaires ou de consommateurs ;• 20 % : avocats - juristes - notaires ;• 5 % : syndics professionnels ;• 12 % : fonctionnaires ou haut fonctionnaires en charge des problèmes du logement (ANAh ; Conseils Régionaux ou Généraux, Mairies, etc. ;• 3 % : journalistes de presse ;• 11 % : intervenants dans les copropriétés (pACT-ARIM ; bureaux d’études ; opérateurs) ;• 3% : divers (prestataires, banquiers) ;• 8 % : copropriétaires étrangers ou dont la qualité n’a pas été identifiée. 100 %

Comme on le constate, ces personnes sont toutes très impliquées dans le monde et le fonctionnement de la copro-priété, mais aussi exercent le plus souvent à des postes de responsabilité.Cet échantillon est donc particulièrement intéressant ce qui, pour nous, signifie que les résultats obtenus sont d’autant plus pertinents et importants.

Voici un rappel du questionnaire distribué aux participants :

Le questionnaire : rappel

législationlégislationlégislAtioNlégislationlégislation

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législationlégislationlégislAtioNlégislationlégislation

Les français et la CopropriétéVoici maintenant les résultats ob-tenus pour chaque question.

I- QUATRe ThèMeS QUI fONT VRAIMeNT CONSeNSUS (eN-TRe 82 eT 92 %)

1. Le compte séparé devrait être vraiment obligatoire (pas de déroga-tion possible) ; d’accord = 92,94 %

Près de 93 % des participants récla-ment donc un compte bancaire sé-paré sans dérogation possible.Comme il y avait 5 % de syndics à notre Colloque, et qu’on peut pen-ser que ces 5 % n’ont pas souscrit à la demande de compte bancaire sé-paré, cela veut dire que près de 100 % des autres participants réclament le compte bancaire séparé vraiment obligatoire, comme cela se passe d’ailleurs dans tous les autres pays d’Europe.

2. Il faudrait instituer un fonds tra-vaux obligatoire sécurisé : d’accord = 77,65 %

Voilà encore un résultat surprenant et très important. Alors que les Mi-nistères de la Justice et du Loge-ment tergiversent sur ce sujet dé-terminant, plus des trois quarts des participants à notre Colloque jugent cette mesure indispensable.Cela prouve qu’ils sont aussi intel-ligents que les responsables politi-ques des grands pays européens et américains qui n’ont pas attendu pour mettre en place cette mesure indispensable de «bonne gouver-nance» des copropriétés.

3. en cas de «vacance» du syndic ou d’empêchement, la convocation de l’assemblée devrait pouvoir être faite par le président du conseil syndical : d’accord = 82,35 %

Là encore, chacun se ligue contre l’incroyable et coûteuse lourdeur qui impose aux copropriétés dé-pourvues de syndic de s’adresser (par voie d’avocats) au Président du Tribunal de Grande Instance pour

faire nommer un administrateur judiciaire qui convoquera une as-semblée !!

4. Il faudrait mettre en place des procédures de médiation officielle : d’accord = 91,03 %

Les problèmes en copropriété ne font que croître et le développement de la copropriété n’améliorera pas la situation.Face à la lourdeur et à la relative inefficacité judiciaire, la médiation semble, à l’évidence, à TOUS un moyen indispensable à mettre en place pour traiter les difficultés.

II- TROIS ThèMeS pOUR LeS-QUeLS Se DéGAGe UNe NeTTe MAjORITé (eNTRe 64 % eT 70 %)

À côté des thèmes qui font consen-sus, on relève trois thèmes pour les-quels se dégage une nette majorité.

Combien d’années faudra-t-il encore pour que nous obtenions gain de cause sur un sujet aussi clair et aussi consensuel ?

Naturellement il faut mettre en place des «sécurités» pour éviter que ces «fonds» ne deviennent un cadeau pour les syndics.Nous avons beaucoup d’idées à ce sujet.

Pourquoi faire cher et compliqué quand on peut faire bon marché et simple ?

Là encore il est urgent qu’au-delà des vœux unanimes de tous, des dispositifs et des moyens adaptés puissent être mis en place et testés.

• en cas de « vacance » de syndic, la convocation de l’assemblée générale devrait pouvoir être faite par le ou la présidente du conseil syndical. D’accord pas d’accord

• Les débiteurs de plus d’un trimestre devraient se voir retirer leur droit de vote en assemblée. D’accord pas d’accord

• Il devrait y avoir solidarité entre vendeur et acquéreur en cas de charges impayées. D’accord pas d’accord

• Il faudrait instituer un fonds travaux obligatoire sécurisé (intangible) et affecté au lot (non à la personne). D’accord pas d’accord

• Le compte séparé devrait être vraiment obligatoire (dérogation uniquement à la majorité de l’article 26). D’accord pas d’accord

• Il faudrait mettre en place des procédures de médiation officielles en copropriété. D’accord pas d’accord

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1. Les délais de convocation aux as-semblées générales devraient cou-rir à partir du dépôt à la poste par LRAR et non à partir de la date de réception : d’accord = 68,33 %

Les délais actuels sont totalement irrationnels : non seulement le délai minimum a été allongé (21 jours) mais ce délai court à partir de la date de la première présentation par la Poste. Or aujourd’hui plus personne ne maîtrise les délais de la Poste, ce qui fait que pour être à peu près sûr que les délais seront respectés il faut désormais envoyer une convocation cinq semaines avant l’assemblée gé-nérale !

En plus du fait que ceci complique la tâche du syndic et du conseil syn-dical, cela a des effets secondaires négatifs :

- plus grande difficulté pour les copropriétaires d’envoyer une question à inscrire à l’ordre du jour dans les temps ;

- plus grande difficulté à joindre tous les documents obligatoires (donc insatisfaction et insécu-rité juridique).

Il faut donc revenir à un délai rai-sonnable.

2. La loi ne devrait pas s’imposer intégralement aux toutes petites copropriétés : d’accord = 67,41 %

Les participants à notre Colloque sont aussi pragmatiques que les Européens. C’est bien. Il est en effet choquant qu’on impose à des copro-priétés de 3 lots le même formalisme qu’à des copropriétés de 800 lots.

3. Les copropriétaires absents non représentés en assemblée générale ne devraient pas pouvoir contester les assemblées générales : d’accord = 63,53 %

Bon moyen de lutter contre l’ab-sentéisme et l’absence de représen-tation, cette mesure dégage, elle aussi, une majorité confortable.

III- UN ThèMe fAISANT L’OB-jeT D’UNe fAIBLe MAjORITé

• Il faut retirer le droit de vote aux copropriétaires débiteurs de plus d’un trimestre de charges : d’accord = 58 %

Cette mesure - appliquée en Espa-gne mais aussi au Québec - recueille une majorité, mais la plus faible majorité obtenue parmi les diverses questions posées.Cela veut dire que nos participants ne sont pas du genre «répressifs», sans doute.

Cela veut dire, néanmoins, qu’une telle mesure pourrait être intro-duite dans la loi avec l’accord d’une bonne majorité de nos concitoyens.

IV- UN ThèMe fAISANT L’OB-jeT D’UN RejeT

• Il devrait y avoir solidarité entre vendeur et acquéreur en cas d’im-payés de charges : ne sont pAS d’accord = 67,06 %

Ce résultat est un peu surprenant car, grâce à cette disposition, les pays européens qui l’ont adoptée ont résolu le problème des charges

irrécouvrables.

En effet, en cas de vente judiciaire d’un lot, les copropriétaires doivent souvent et malgré le superprivilège (limité dans le temps) prendre en charge des créances irrécouvrables alors même que l’acheteur peut faire une excellente affaire.

Mais sans doute les réponses sont-elles dues au fait que les coproprié-taires ont peur d’avoir à supporter (en cas d’acquisition normale) de très mauvaises surprises.

Dont acte.

CONCLUSION

Les résultats de cette enquête auprès d’un public si averti sont sans appel : au moins sept thèmes trouvent un écho très fort et devraient donner lieu à une prise en compte par les pouvoirs publics.

Nous allons d’ailleurs communi-quer ces résultats aux ministres concernés (Ministre de la Justice et Ministre du Logement) ainsi qu’aux onze autres membres de la Com-mission Relative à la Copropriété en espérant que cette inspiration «européenne» pourra être prise en compte par tous.

Notre proposition est que le dé-lai de 21 jours court à partir de la date de dépôt de la Poste. Les autres pays européens ne font pas autrement. Pourquoi pas nous ?

Là encore, saurons-nous nous adapter à la réalité, à l’exemple d’autres pays européens ? Nous l’espérons.

Là encore, un débat pourrait au moins être instauré à ce sujet. C’est ce que nous allons deman-der à la Chancellerie de faire.

Cela ne doit néanmoins pas nous empêcher, là encore, d’instaurer un débat. Rappelons d’ailleurs qu’en France, cette solidarité existe déjà dans le cadre des A.S.L. (Association Syndicale Libre).

Pourquoi, là encore ne pas ouvrir un débat juridique ? Y aurait-il des tabous ?

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législationlégislationlégislAtioNlégislationlégislation

I. Le principe :

L’autorisation doit être préa-lable à toute exécution de tra-vaux, et même à toute démar-che administrative lorsque lesdits travaux sont assujettis à des autorisations administra-tives (permis de construire, dé-claration de travaux)

1°) Dès lors qu’un ou plusieurs copropriétaires souhaitent réa-liser des travaux privatifs affec-tant les parties communes ou l’aspect extérieur de l’immeu-ble, ils doivent obtenir au préa-lable (donc avant exécution) l’autorisation de l’assemblée générale, laquelle devra être donnée à la majorité de l’article 25 de la loi du 10 juillet1965, ou à défaut suivant les conditions de majorité de l’article 25-1.

2°) Si les travaux privatifs récla-ment pour leur exécution des autorisations administratives, il est à noter qu’en la matière «le droit civil tient en l’état le droit public», c’est-à-dire que les services de l’urbanisme ne peuvent instruire le dossier que si le demandeur produit les autorisations de la copropriété.

Ce point résulte d’une jurispru-dence administrative constan-te, qui dispose que le permis de construire ne peut être délivré à un copropriétaire que dans la mesure où «celui-ci produit

les autorisations auxquelles la loi subordonne l’exercice du droit de construire de chaque copropriétaire». (Conseil d’État 22 mars 1985 N° 45 484). Ces règles sont applicables pour des travaux nécessitant l’obtention d’un permis de construire ou d’une simple déclaration de tra-vaux.

Le phAsAge du pRoCessus esT

donC défInI CLAIRemenT :

1°) L’assemblée devra donc d’abord autoriser le coproprié-taire ou le groupe de copro-priétaires à exécuter les travaux privatifs sur des parties com-munes. 2°) Sur ce fondement préalable indispensable, dès que la réso-lution sera devenue définitive (à la fin du délai des deux mois à compter de la notification du procès-verbal aux opposants et défaillants), le ou les bénéficiai-res de l’autorisation, lesquels auront la qualité de pétition-naires au sens du droit public, pourront déposer leur dossier auprès des services de l’Urba-nisme, qui l’instruiront.

Le ou les bénéficiaires sont compétents pour pétitionner, car conformément à l’article 421-1-1 du code de l’urbanis-me «la demande de permis de construire est présentée soit par le propriétaire du terrain

ou son mandataire, soit par une personne justifiant d’un ti-tre l’habilitant à construire sur le terrain.»

C’est donc au copropriétaire bé-néficiaire des autorisations de l’assemblée de faire son affaire personnelle des démarches ad-ministratives (nous reviendrons sur ce point). Rien n’empêche-ra le syndicat de contrôler que les procédures administratives sont respectées par le bénéfi-ciaire de l’autorisation (nous reviendrons aussi sur ce point).

Pour clore le chapitre des in-teractions entre l’autorisation de droit privé et l’obtention du permis de construire ou de la déclaration des travaux, pré-cisons que dès que le syndicat aura pris parti en assemblée sur le projet considéré, le permis de construire doit lui être notifié, à défaut de quoi le délai de re-cours contentieux ne court pas à son encontre.

II. Compétence exclusive de l’assemblée en matière d’autorisation de travaux privatifs

L’autorisation relève de la com-pétence exclusive de l’assem-blée. Cette dernière est donc seule compétente pour autori-ser les travaux privatifs affectant une partie commune ou l’aspect extérieur de l’immeuble.

TRAVAUx PRIVATIfS ET AUTORISATION DE L’ASSEMBLÉE

GÉNÉRALE (2ème partie)

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législationlégislationlégislAtioNlégislationlégislation

Les conséquences de ce prin-cipe sont les suivantes :

1) Un règlement de copropriété ne saurait préjuger du vote de l’assemblée ou le suppléer par une clause en autorisant des travaux privatifs affectant une partie commune ou l’aspect ex-térieur.

Le caractère obligatoire de la consultation préalable de l’as-semblée générale résulte de l’article 25 b) de la loi du 10 juillet 1965, lequel est d’ordre public. Il est de ce fait impos-sible d’y déroger par conven-tion contraire. Une clause du règlement de copropriété qui autoriserait de façon anticipée des travaux privatifs sur par-tie commune ne pourrait être réputée que non écrite, même si cette dernière était claire et précise (Cours de Cassation 3° civile 9 février 1982).

La même cour estime «qu’en présence de telles clauses, la souveraineté de l’assemblée générale se trouve sauvegar-dée par l’autorisation qu’il lui appartient de donner sur les modalités d’exécution des tra-vaux» (Cours de Cassation 3° Civile 6 novembre1984).

Il semblerait exister une atté-nuation à cette règle jurispru-dentielle en matière de «menus travaux», par exemple la pose d’une plaque professionnelle. Certaines décisions tolèrent dès lors qu’une clause du règlement de copropriété l’autorise de dis-penser le demandeur d’obtenir l’autorisation de l’assemblée générale à la double condition

que les travaux ne portent pas atteinte à la destination de l’immeuble (donc que l’activité libérale ou commerciale soit conforme à ladite destination), et qu’ils ne portent pas atteinte aux droits des autres coproprié-taires sur leurs lots. Nous citons cette position pour mémoire en précisant que cette solution marginale ne peut être retenue que dans des circonstances bien précises et que dans le doute, le syndic (bénévole ou profession-nel) devra porter cette question devant l’assemblée.

2) Le syndic ne peut se substi-tuer à l’assemblée générale en matière de travaux privatifs af-fectant les parties communes ou l’aspect extérieur de l’im-meuble

Le syndic en tant qu’agent d’exécution n’a aucune qualité pour accorder une autorisation en la matière (Cour de Cassa-tion 3° civile 12 mars1997).

Un syndic qui délivrerait une autorisation en lieu et place de l’assemblée relativement à des travaux privatifs affectant une partie commune engagerait sa responsabilité vis-à-vis du syn-dicat ou d’un copropriétaire à hauteur du préjudice réa-lisé (Cour d’Appel de Paris 23° chambre A 18 octobre 2000).

3) le conseil syndical est tout aussi incompétent que le syn-dic à donner une autorisation en la matière

C’est ce que confirme la Cour d’Appel de Paris dans son arrêt

du 21 février 1996 (Cour d’Ap-pel de Paris chambre A 21 fé-vrier 1996). La même solution est applica-ble si l’autorisation résulte d’un accord écrit de chaque copro-priétaire, et ceci indépendam-ment du fait que le syndicat n’était composé que de trois membres.

4) Une autorisation adminis-trative (permis de construire ou déclaration de travaux) ne peut dispenser le bénéficiaire d’obtenir l’autorisation du syn-dicat des copropriétaires. (voir ci-dessus)

III. Les formalités à obser-ver pour que la question des travaux privatifs figure valablement à l’ordre du jour de la convocation de l’assemblée

1) Qui porte la question à l’or-dre du jour de la convocation ?

La qualité de demandeur est at-tribuée au copropriétaire dans le lot duquel doivent être réali-sés les travaux. Seul ce dernier peut saisir l’assemblée sur la base de l’article 10 du décret du 17 mars1967 modifié (la deman-de doit être adressée au syndic par LRAR, ou par télécopie avec accusé de réception, avant que le syndic ne convoque).

Ne peuvent donc porter cette question à l’ordre du jour :

- les locataires d’un copro-priétaire bailleur, qui sont des tiers par rapport au syndicat des copropriétaires et qui sont exclus du bénéfice du texte.

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législationlégislationlégislAtioNlégislationlégislation

(À noter que la règle régissant la demande est applicable en matière d’exécution des tra-vaux privatifs. Dans l’hypothèse où le locataire du propriétaire les exécuterait, il est impératif que le propriétaire du lot s’as-socie à la demande du locataire et déclare en prendre la respon-sabilité) ;

- les bénéficiaires d’une pro-messe de vente d’un lot tant que le transfert de propriété n’est pas intervenu et notifié au syndic, c’est un principe constant, la qualité de copro-priétaire vis-à-vis du syndi-cat des copropriétaires n’est constatée qu’à la réception par le syndic de la notification de mutation conformément à l’article 6 du décret du 17 mars1967 modifié.

2) Quels sont les documents à joindre à la convocation en cas de demande d’autorisation de travaux ?

Au regard de l’article 11 du dé-cret du 17.03.1967, il n’y a pas lieu de joindre à la convocation un projet complet accompagné de plans et de devis. Seul un simple projet de résolution est requis. Ceci étant, afin d’éclairer le vote de l’assemblée, donc de faciliter l’obtention de l’autorisation et être le plus précis possible (la Cour d’Appel de Paris ayant déjà annulé des résolutions en la matière, si la demande portée à l’ordre du jour de l’assemblée était inexacte ou présentait un caractère ambigu), il est forte-ment recommandé au deman-deur d’y annexer des schémas

descriptifs de réalisation des travaux ou des plans ainsi que les devis correspondant, afin que l’assemblée appréhende exactement l’objet et l’ampleur des travaux projetés sur les par-ties communes.

3) «le précédent ne crée pas le droit». Dernier point : le bénéficiaire de l’autorisation doit toujours être identifié par l’assemblée générale (Cour d’Appel de Paris 23° chambre B 19 février 2002) nous déduisons donc de ce principe que l’autorisation est personnelle.

en conséquence : «le précédent ne crée pas le droit».

C’est-à-dire qu’un coproprié-taire qui veut réaliser sur des parties communes des travaux privatifs d’un type identique à ceux déjà autorisés par l’assem-blée à un autre copropriétaire ne saura se prévaloir du précé-dent pour se passer de l’autori-sation de l’assemblée.

De façon subsidiaire, lorsque l’assemblée approuve une ré-solution instituant une clause d’harmonie de façade, par la-quelle elle définit par exemple un modèle type de store banne et sa couleur, cette résolution n’a pour objet que d’assurer l’uniformité des façades et constitue un modificatif au rè-glement de copropriété (lequel sera adopté à la majorité de l’article 26 de la loi du 10 juillet 1965, ledit modificatif publié au fichier immobilier afin de le rendre opposable aux tiers,

donc aux acquéreurs futurs).

En aucun cas, il ne faudra as-similer ce vote à une autorisa-tion anticipée à chaque copro-priétaire demandant la pose de store banne. Ces derniers de-vront impérativement obtenir une autorisation personnelle de l’assemblée, laquelle devra être conditionnée au respect du type défini par le règlement de copropriété.

IV. L’autorisation de l’as-semblée : conditions et ca-ractéristiques

1) Les conditions de majorité

Le principe.L’article 25b) de la loi du 10 juillet 65 précise bien que les autorisations de travaux priva-tifs à un copropriétaire ou un groupe de copropriétaires qui affectent les parties communes ou l’aspect extérieur de l’im-meuble sont données à la ma-jorité de l’article 25 de la même loi, c’est-à-dire à la majorité absolue.Les conditions de l’article 25-1 de la loi sont applicables en la matière. À savoir que si la majo-rité absolue n’était pas atteinte, mais que le tiers des tantièmes de copropriété (nous verrons qu’il y a des tempéraments) votait pour, l’assemblée pour-rait, si elle le désirait, délibérer séance tenante à la majorité simple sur le projet de travaux privatifs. À défaut, une nouvelle assemblée convoquée dans les trois mois maximum à compter du jour de tenue de la précé-dente

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législationlégislationlégislAtioNlégislationlégislation

statuerait sur la question à la majorité de l’article 24 de la loi.

Les tempéraments.L’autorisation est obtenue à la majorité absolue des voix des copropriétaires formant le syn-dicat. Ce principe peut souffrir des atténuations :

- Du fait de l’existence d’un ou plusieurs syndicats secondai-res :si les travaux privatifs affec-tent les parties communes du bâtiment, qui s’est érigé en syndicat secondaire, c’est ce dernier qui est compétent pour donner l’autorisation. Par contre, dès qu’il s’agit de l’aspect extérieur de l’immeu-ble donc de l’harmonie géné-rale des façades, l’autorisation relève de la compétence du syndicat principal ;- Le même principe est ap-plicable en matière de parties communes spéciales de bâti-ment : la décision relèverait des seuls copropriétaires du bâtiment concerné par les travaux avec la même réserve de compé-tence pour le syndicat des co-propriétaires dès lors que les travaux affectent l’harmonie générale des parties commu-nes de la copropriété.

2) L’autorisation de l’assem-blée est expresse, restrictive, et peut être conditionnée :

L’autorisation est expresse.Elle résulte obligatoirement d’une décision d’assemblée gé-nérale, laquelle est consignée dans le procès-verbal.

L’autorisation est «restric-tive».Nous avons vu plus haut que dans l’administration de la de-mande un certain formalisme était requis, à savoir que l’or-dre du jour devait mentionner de façon précise la demande d’autorisation de travaux priva-tifs dont l’assemblée était saisie et que le projet de résolution de-vait être joint à la convocation. Il en résulte que l’autorisation ne peut porter que sur les seuls travaux énoncés dans l’ordre du jour. À défaut, une résolu-tion qui autoriserait d’autres travaux que ceux visés par l’or-dre du jour serait entachée de nullité(Cour de Cassation 3° Civile 17 juin 1997 juris data n° 1997-002930).

L’autorisation peut être condi-tionnée.L’assemblée peut imposer un architecte pour surveiller l’exé-cution des travaux privatifs lorsqu’ils affectent les structu-res porteuses de l’immeuble : exemple : ouverture d’une tré-mie dans une dalle porteuse, ou ouverture d’une façade pour créer une ouverture.

L’idéal du fait des atteintes éventuelles que pourraient su-bir les structures, parties com-munes de l’immeuble, du fait de l’exécution des travaux pri-vatifs est de confier au cabinet d’architecte choisi par la copro-priété une mission de maîtrise d’œuvre complète, laquelle se décomposera :

• En une phase d’étude qui in-tégrera : la définition des pres-tations à accomplir par l’entre-

prise, la vérification du devis de cette dernière pour vérifier la conformité de l’offre au ca-hier des charges, l’homme de l’art étendra son contrôle à la qualification technique de l’entreprise et aux attestations d’assurance de responsabi-lité civile et décennale pour l’exercice de référence. Il est clair que le bénéficiaire de l’autorisation reste maître du choix de l’entreprise, mais que l’assemblée lui demandera de supporter les honoraires de maîtrise d’œuvre.

• En une phase de surveillan-ce de l’exécution des travaux, réception et levée des réserves comprises.

L’assemblée peut aussi imposer la souscription d’assurance.Lorsque les travaux privatifs impliquent la souscription obli-gatoire d’une police dommage ouvrage, il est recommandé d’intégrer à la phase d’étude de l’architecte la vérification de la souscription de la police avant le début des travaux. Ce point est important, car nous vous rappelons que l’article L.242-1 du code des assurances impose que l’assurance soit souscrite «avant l’ouverture du chan-tier».

L’assemblée comme nous l’avons vu plus haut, peut conditionner l’autorisation de travaux privatifs à la réserve de l’obtention par le bénéficiaire des autorisations administra-tives. (déclaration de travaux) ou permis de construire, (voir supra).(la suite au prochain bulletin : le conten-

tieux conçernant les travaux privatifs)

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gestiongestiongestioNgestiongestion

LES COPROPRIÉTÉS ET LES ÉCONOMIES D’ÉNERGIE :

l’action de l’ARC se développe

En matière d’économie d’énergie - nous ne ces-sons d’agir concrètement

et d’avancer. Voici quelques pré-cisions sur nos actions.

i- «Guide du bilan éner-Gétique siMpliFié»

Pour savoir quelles sont les consommations énergétiques de votre immeuble en matière de chauffage ; pour savoir si ces consommations sont correctes et ne dérivent pas ; pour dispo-ser d’un tableau de bord efficace pour les années à venir ; pour repérer les anomalies et pouvoir engager un dialogue avec votre chauffagiste ; pour pouvoir vé-rifier que les économies qu’on vous annonce seront réellement réalisées, pour tout cela, vous avez maintenant un petit outil très simple : le guide du «bilan énergétique simplifié» réalisé par l’ARC et qui et sorti à l’occa-sion du Salon de la Copropriété (octobre 2007).

2e + 2,5e pour frais d’envoi

II- L’ARC Se VOIT CONfIeR UNe MISSION pAR L’ANAh (AGeNCe NATIONALe De L’hABITAT) SUR LeS éCO-NOMIeS D’éNeRGIe

Suite à un appel d’offres auquel l’ARC a répondu avec d’autres partenaires (thermicien ; socio-

logue ; statisticien), nous som-mes chargés par l’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat) d’élaborer un guide grand public concer-nant les économies d’énergie dans les copropriétés et de faire des propositions pour améliorer les aides que l’ANAH apporte aux copropriétés dans le domaine des économies d’énergie.

III- UNe ACTION pOUR MAîTRISeR LeS DépeN-SeS D’éLeCTRICITé DANS LeS COpROpRIéTéS

Après plusieurs rencontres avec EDF concernant une meilleure adaptation des contrats d’électri-cité et la mise en œuvre d’écono-mie relative aux consommations d’électricité, nous allons réaliser un guide qui permettra d’une part d’effectuer un bilan élec-trique de sa copropriété, d’autre part d’engager simplement des économies d’électricité dans les copropriétés.

Si certains adhérents connais-sent ces problèmes et veulent participer à ce travail, qu’ils nous contactent. Ils seront les bienve-nus (écrire à Bruno DHONT, di-recteur de l’ARC).

IV- UNe ACTION CONCeR-NANT LA RépARTITION DeS fRAIS De ChAUffAGe DANS LeS IMMeUBLeS AVeC ChAUffAGe COLLeCTIf

Enfin nous mettons la dernière

main à un autre petit guide gra-

tuit concernant la mise en place

efficace, intelligente et économi-

que des répartiteurs de frais de

chauffage dans les copropriétés.

Il s’agira là d’une réponse à la

récente campagne de promotion

des répartiteurs qui prétendait

que les répartiteurs induisaient

une économie automatique de

20 %.

Nous montrerons que ce n’est

vrai que si certaines conditions

- très précises - sont mises en

oeuvre, ce qui ne se fait pas vrai-

ment «tout seul», et fournirons

tous les moyens d’y parvenir.

V- L’ARC eT Le «Grenelle de l’enVirOnneMent»

Enfin les forces vives de l’ARC

sont mobilisées pour participer

aux groupes de travail concer-

nant les économies d’énergie

dans l’habitat existant.

Nous y défendons - comme tou-

jours - le point de vue et les

intérêts des copropriétaires en

essayant - comme toujours éga-

lement - d’être bien informés,

actifs, réactifs, ouverts mais fer-

mes sur nos positions fondamen-

tales.

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gestiongestiongestioNgestiongestion

fORMATIONS GRATUITES DES CONSEILLERS SyNDICAUx à LA LECTURE DES COMPTES DE COPROPRIÉTÉ (réservées aux adhérents collectifs de l’ARC)

1. Les comptes sont tenus selon les nouvelles règles comptables depuis le 1er janvier 2007.2. Les comptes 2007 vont bientôt être présentés selon les nouvelles dispositions. Si vous êtes conseiller syndical, il vous faut donc sans attendre :

a) vérifier que votre syndic tient correctement vos comptes et savoir OÙ regarder ;b) connaître les comptes clés à étudier et savoir QUOI regarder ;c) savoir si le syndic - au-delà des règles

comptables - respecte aussi les règles financières nouvelles ;d) comprendre les nouveaux tableaux de comptes et savoir les exploiter.

Vous n’êtes pas comptable et vous pensez que tout cela vous dépasse. Vous avez tort.en deux ou trois heures de formation à l’ARC, vous aurez tout compris.Pour cela nous organisons toute une série de for-mations gratuites sur le premier semestre 2008 en journée ou en soirée. Pour y participer, il suffit de remplir le bulletin ci-dessous :

1. NOM : ……………….........................................……………………………………………..................................................................……………………

2. ADReSSe : …………………………………………………….....................................................................................................……………….……..

……………………………….......................................................................................................................................................................…….……………

3. Numéro d’adhérent collectif : ……………………………………..........................................................................................…….…………

4. e-mail : ……………………………………………………………...........................................................................................................………………….

5. Ou : téléphone en journée : ………………………………………………..............................................................................................……..

6. êtes-vous plutôt intéressé par une formation :

en journée ; en soirée ; Indifférent.

Vous serez invité à une réunion, en fonction de vos préférences et des places disponibles (les premiers arrivés seront les premiers servis…).

ARC REChERChE COMPTABLES Dans le cadre des nouvelles dispositions comptables, l’ARC a mis en place pour les syndics bénévoles de moins de 20 lots un service permettant d’établir l’ensemble des documents comptables exigés par le décret comptable, c’est-à-dire : le grand livre, balance, journal ainsi que les «fameuses» cinq annexes.

Pour cela a été remis au syndic bénévole désireux de souscrire à ce service un cahier dans lequel il doit noter l’ensemble des informations nécessaires à la retranscription des documents comptables.

Ce service, qui a vraisemblablement évité à beaucoup de syndics bénévoles de «jeter l’éponge», a connu un véritable succès !

Malgré une équipe expérimentée (d’experts comptables, auditeurs de compte) l’ARC est débordée et re-cherche des personnes intéressées maîtrisant bien les nouvelles dispositions comptables afin de les mis-sionner contre rémunération.

Si vous êtes intéressés par cette mission, contactez Monsieur HAGEGE en lui adressant votre mail.

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vieassociativevie AssociAtivevieassociative

TRAVAUx D’ASCENSEUR : report au 31 décembre 2010

Le Conseil d’État étant surchargé de textes à contrôler, le décret prolongeant le dé-lai de mise en conformité des ascenseurs n’avait pas encore été signé dans la première quinzaine de décembre (date de rédaction de ce bulletin).

Rassurez-vous, cependant, le report est bien effectif et ne croyez surtout pas ceux qui vous disent le contraire.

Locataires et bailleurs : attention aux fausses bonnes idées

La plupart des Français savent que la crise du loge-ment que nous subissons actuellement est due à des causes évidentes et élémentaires.

• L’augmentation de la durée de vie depuis ces cinquante dernières années rend plus lente la libération des loge-ments pour cause de décès.

• L’augmentation rapide des divorces donc des ména-ges monoparentaux suscite une demande accrue de logements.

• La protection des locataires rend certains coproprié-taires bailleurs méfiants.

• Le très faible rendement des loyers pour les copro-priétaires bailleurs privés qui ont investi dans la pierre pour compléter leurs retraites (2 % par an environ après impôts) est décourageant.

Cela tous ceux qui nous ont gouvernés depuis des dizaines d’années le savaient.

Aujourd’hui, sous prétexte d’augmenter le pouvoir d’achat des locataires, le Gouvernement prépare une série de me-sures qui vont aggraver dramatiquement la situation de certains bailleurs et la crise du logement.

Le dépôt de garantie passerait à un mois ce qui va obliger le copropriétaire bailleur à réagir très très vite au moindre retard de paiement.

La caution serait supprimée rendant impossible la loca-tion à des jeunes ménages aux revenus légèrement insuf-fisants, mais que leurs parents veulent aider à démarrer dans leur vie de couple.

Enfin l’indexation des loyers sur le taux d’inflation pas-

sée va encore diminuer le revenu disponible des bailleurs pour entretenir et rénover leurs biens.

Quant l’augmentation des charges de copropriétés, plus de 5 % par an, elle est due, principalement aux mauvaises pratiques de la plupart des syndics.

Cette profession n’arrive pas à se réformer parce que seule une minorité d’entre eux exerce correctement leur mé-tier.

Madame BOUTIN sait certainement que tout ce qui est dit ci-dessus est vrai.

Nous lui demandons très respectueusement de ne pas né-gliger et d’écouter ce que l’ARC lui dit et lui écrit.

L’ARC est de très loin la plus importante association de copropriétaires en France !

Nombreux sont ses membres qui sont copropriétaires bailleurs privés et actifs dans leurs copropriétés.

Pour arriver, comme le Président de la République le sou-haite, à ce que 70 % des Français deviennent propriétai-res, il faudra bien se mettre en tête que la majorité des logements construits les seront sous le statut de la co-propriété.

Oui, nous n’avons besoin de bons syndics, de coproprié-taires qui s’impliquent dans la vie de la copropriété, de bailleurs privés responsables qui entretiennent de bonnes relations avec leurs locataires.

S’il y a bien un domaine où il fait écouter tous les acteurs qui sont sur le terrain, c’est celui du logement.

Il est dans la nature de l’homme de se tromper, mais per-sévérer est diabolique.

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vieassociativevie AssociAtivevieassociative

fIBRE OPTIqUE, COPROPRIÉTÉ ET OPÉRATEURS

Tous les jours nos adhérents nous interrogent : «Nous recevons une proposition d’installation gratuite de la fibre optique, de X, Y ou Z. Que pensez-vous de leur proposition ?».

Notre réponse est claire. Ne lisez même pas leur proposition et demandez leur s’ils sont prêts à accepter la «charte» mise au point par l’ARC, qui précise les obligations de l’opérateur et vous permet d’éviter les pièges.

Beaucoup d’immeubles ont d’ores et déjà réussi à imposer ces conditions aux opérateurs, quels que soientles opérateurs.

Ne vous fatiguez donc pas et reprenez notre cahier des charges, que vous trouverez sur notre site Internet à la page suivante :

http://www.unarc.asso.fr/site/actual/actudumo/1207/fibre.htm

fONCIA ET L’ARC

Vous êtes géré par FONCIA. Cet encart vous concerne donc, car nous venons de renégocier les accords de 2006 avec FONCIA.

Pour connaître le détail des nouveaux accords ARC/FONCIA et savoir comment les faire appliquer, nous vous invitons à consulter notre dossier spécial que vous trouverez sur notre site Internet à la page suivante :http://www.unarc.asso.fr/site/actions/actiomoi/dec07/fonciaarc.htm

SyNDICS BÉNÉVOLES OU NON PROfESSIONNELS:

N’oubliez pas de nous adresser vos procès-verbaux d’assemblées générales.

Comme vous le savez nous proposons à nos adhérents d’étudier leur procès-verbal d’assemblée

générale pour leur indiquer tout ce qui ne va pas.

Pour ceux qui n’ont pas encore fait la démarche, qu’ils le fassent sans hésiter : ils apprendront

beaucoup de choses grâce aux remarques faite par notre groupe d’experts.

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vieassociativevie AssociAtivevieassociative

LES GUIDES «gratuits» et «payants» de l’ARC

1. Guides «papier» gratuits

Rappelons que vous pouvez vous procurer les guides gratuits suivants :

a) «comment baisser ses charges en 10 leçons» (88 pages) (à l’ARC ou par la Poste moyennant 4 timbres

pour frais de port).

b) «le guide des produits et services» (134 pages).Nombreux articles techniques et financiers. (à l’ARC ou par la Poste moyennant 4 timbres pour frais

de port).

c) «le daaF en copropriété» (28 pages). Tout sur le Détecteur Autonome, Avertisseur

de Fumée. (à l’ARC ou par la Poste moyennant 2 timbres pour frais de port).

2. Les récents guides payants a) «le guide du bilan énergétique simplifié» (80 pages). (2 € à l’ARC plus 2,50 € pour envoi par la

Poste pour frais de port).

b) «copropriété : tout sur l’assemblée générale» (352 pages). (18 € à l’ARC plus 3,90 € pour envoi par la

Poste pour frais de port).

3. Les classiques (frais de port 3,90 € en plus)

1. «copropriété : tout sur l’assemblée générale» (intègre le dernier décret) (1ère édition 2007). 18 €

2. «la copropriété pratique en 300 questions» (10ème édition 2007). 18 €

3. «la copropriété pour tous» (2ème édition 2007) 14 €

4. «le Manuel du conseil syndical» (5ème édition 2006). 16 €

5. «copropriété : la comptabilité pour tous» (2ème édition 2006). 18 €

6. «Gérer soi-même sa copropriété ou son asl» (3ème édition 2006). 17 €

7. «travaux et maintenance en copropriété» (3ème édition 2005). 18 €

8. «le règlement de copropriété en 200 questions» (2ème édition 2005). 16 €

9. «ascenseurs : comment éviter le pire ?» (2ème édition 2006). 15 € ●

10. «Gérer soi-même son logement locatif» (2006). 16 €

4. Les guides gratuits téléchargeables sur le site Internet, à l’adresse suivante :

http://www.unarc.asso.fr/site/guides/guides.htm

• «comment baisser ses charges en 10 leçons».• «le daaF en copropriété».• «les ascenseurs : contrôle des coûts ; contrôle des prestations». • «la gestion de l’eau dans l’habitat collectif».• «le chauffage : des contrôles simples pour des économies maximum».• «la maîtrise de l’eau en copropriété».

Le bulletin gratuit sur Internet pour les adhérents collectifs

Quelques adhérents se plaignent encore de n’obtenir qu’un seul exemplaire « papier » de notre bulletin et donc de ne pouvoir le diffuser aux membres du conseil syndical.

Rappelons que la solution est simple puisque nos bulletins (TOUS nos bulletins) sont disponibles gra-tuitement dans la « zone adhérents » de notre site Internet. Conséquence : tous les conseillers syndicaux peuvent accéder à tous les bulletins.

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28 © ARC - Tous droits réservés - Bulletin de l’ARC n°79 Janvier 2008

vieassociativevie AssociAtivevieassociative

Nous rappelons ci-dessous les adressesdes associations régionales et locales

A.G.R.C - Sud-Ouest - Association Membre de l’UnarcAquitaine, Charentes, Limousin, Midi-Pyrénées

473, Avenue d’Eysines - 33110 LE BOUSCATTél. : 05 57 22 87 36 - Fax : 05 56 02 39 01

E-mail : [email protected] - Site : http://perso.wanadoo.fr/agrc-so/

Antenne BéarnRésidence l’Avenir

11, rue Georges Clémenceau64230 BIZANOS

Tél./Fax : 05 59 83 73 55

Antenne 31278, rue Henri Desbals

31300 TOULOUSETél./Fax : 05 61 16 57 13

Antenne Côte BasqueImpasse Grand PréLe Parc aux CêdresBâtiment les Roses64200 BIARRITZ

Tél./Fax : 05 59 22 33 33

A.R.C - VAM - Association Membre de l’UnarcVar, Alpes-Maritimes, Alpes-de-hautes-Provence, hautes Alpes

BP 68 - 83210 SOLLIES-PONTTél. : 04 94 33 89 83 - Fax : 04 94 28 99 56

E-mail : [email protected]

A.R.C. NANTES ATLANTIqUE

27, rue du Calvaire de Grillaud44100 NANTES

Tél. : 02 40 59 85 62E-mail : [email protected]

ARC - NordPAS DE CALAIS

Maison de l’EnvironnementBP 21

59941 DUNKERQUE Cedex 2Tél. : 03 28 20 30 40

E-mail : [email protected] : www.coproprietaires.free.fr

A.R.C PROVENCE (Bouche du Rhône, Gard)Association Membre de l’Unarc

Départements 13-30-84-34 est 84

56, Boulevard Michelet - 13008 MARSEILLETél. : 04 91 76 25 73 - 06 86 68 89 32 - Fax : 04 91 76 50 68

E-mail : [email protected]

Antenne de LUNEL36, rue Gambetta - 34400 LUNEL

Tél. : 06 86 68 89 32E-mail : [email protected]

A.R.C - CENTREDépartements 36-37-41-45-18

22, rue du Maréchal de Lattre de Tassigny41000 BLOIS

Tél./Fax : 02 54 78 25 18E-mail : [email protected]

ACAE - ARCLanguedoc OUEST - Départements 11-34 ouest-66

13, Impasse de l’Estragon34300 AGDE

Tél. : 08 77 50 40 83Tél. : 06 15 83 78 39

E-mail : [email protected]@orange.fr

ASIBAssociation des Syndics d’Immeubles Bénévoles

Maison des Associations1, Place des Orphelins67000 STRASBOURGTél. : 06 08 32 97 57

URCRC - Départements 42

BP 40068 - 42002 SAINT ÉTIENNE Cedex 1 Permanence : Maison du Combattant et des Associations Bureaux N°2

4, rue André Malraux - 42000 SAINT ETIENNETél. : 06 28 23 40 84 - E-mail : [email protected]

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INDICES - TAUx LÉGALSalaire des gardiens et employés d’immeuble

Taux d’intérêt légal (www.banque-france.fr) voir parution dans le site et bulletin du 1er trimestre application des intérêts de retard

• Indice ffB (fédération française du Bâtiment) (www.parisidf.ffbatiment.fr) pour contrats d’assurance

Année/Trimestre 1er trimestre 2ème trimestre 3ème trimestre 4ème trimestre200520062007

686,9717,6760,1

688,3731,8771,0

691,3741,7774,6

699,4749,1

• Indice Insee du coût de la construction (ICC) (www.insee.fr code 000863094) pour contrats d’ascenseur

Année Valeurs trimestrielles Moyenne annuelle sur 4 derniers trimestresTrimestre 1er trimestre 2ème trimestre 3ème trimestre 4ème trimestre 1er trimestre 2ème trimestre 3ème trimestre 4ème trimestre

20062007

13621385

13661435

1381 1406 1312,001384,50

1334,501401,75

1360,25 1378,75

Année/mois janv févr Mars Avril Mai juin juill. Août Sept Oct. Nov. Déc.

• Indice du fils cuivre ou alliages (remplace l’indice CF) (http://indicespro.insee.fr code PVIC2744400000M) pour contrats d’ascenseur200520062007

113,6180,3197,6

117,6190,6196,4

118,9194,5220,5

122,7235,0260,2

120,8284,4257,4

131,3257,8251,0

136,4274,6263,1

140,4271,6249,1

144,5270,0248,9

152,6268,8252,8

163,6246,4

177,9228,1

• Indice du coût m.o. industries mécaniques & electriques (IChT-Ts1) (www.indices.insee.fr code 063021506) pour contrats d’ascenseur200520062007

128,1131,8135,3

128,5132,3135,7

129,2132,8136,3

129,4133,1136,6

129,6133,5137,3

129,9133,8137,4

130,1134,0137,6

130,5134,3137,9

130,8134,5

131,0134,7

131,1134,9

131,2134,8

• Indice frais et services divers (fsd1) (ex Psd A) (www.lemoniteur-expert.com code Fsd1 via abnt) pour contrats d’ascenseur 2005 (79% EBIQ2006 + 21% TCH)2007

101,9108,3110,5

102,7108,6110,9

103,8109,1111,8

104,4110,5112,7

103,9111,0112,5

104,7111,1113,3

105,7112,1114,0

106,3112,3113,7

107,4111,0114,1

107,9110,7115,0

107,0110,6

106,8110,8

• Indice frais et services divers (fsd2) (ex Psd B&C) (www.lemoniteur-expert.com code Fsd2 via abnt) pour contrats d’ascenseur2005 (72% EBIQ2006 + 20% TCH + 8% ICC)2007

101,6106,6109,3

102,3106,9109,6

103,2107,3110,3

103,7108,5111,1

103,4108,8111,0

103,9109,0111,6

104,7109,9112,2

105,2110,1112,0

106,0109,2112,2

106,3109,1113,1

105,7109,1

105,5109,2

• Indice frais et services divers (fsd3) (ex Psd D) (www.lemoniteur-expert.com code Fsd3 via abnt) pour contrats d’ascenseur2005 (43% EBIQ2006 + 47% TCH + 10% ICC)2007

101,2105,6107,9

102,1105,9108,3

102,8106,1108,8

103,4107,1109,6

103,1107,5109,8

103,5107,6110,1

104,4108,6113,9

104,9108,8110,7

105,6107,8110,7

105,7107,5111,4

104,9170,5

104,8107,7

• Indice prix à la production (eBIQ) (www.indice.pro code PVIS 0003000604M) Ens Energie, Biens intermédiaires, Biens Equipt pour contrats d’ascenseur200520062007

102,7108,5111,0

103,2108,7111,5

104,3109,2112,1

104,8110,4112,9

104,3110,9113,2

104,9111,0113,4

105,8111,9113,9

106,3112,2113,8

107,1111,2114,2

107,8111,1115,0

107,2111,0

107,1111,0

• Indice prix à la production (eBI) (www.indice.pro code PVIS 0004000604M) Ens Energie, Biens intermédiaires pour contrats d’ascenseur200520062007

103,2110,5113,0

103,8110,8113,5

105,2111,3114,2

105,8112,9115,3

105,1113,4115,6

106,0113,6115,9

107,1114,5116,5

107,8114,9116,3

108,9113,5116,7

109,7113,3117,8

109,0113,2

108,8113,2

• Indice prix à la Consommation services (TCh) (www.indice.insee code 086735376) Transport, Communication, Hôtellerie pour contrats d’ascenseur200520062007

112,60116,80117,86

114,00117,70118,30

114,70117,70118,72

115,40117,94119,69

115,00118,38120,25

115,40118,33120,28

116,60119,42121,22

117,30119,61121,22

118,00118,22120,82

117,70117,24121,11

116,50117,28

116,20117,82

• Indice Ascenseur (BT48) (www.btp.equipement.gouv.fr accès libre «index BTP») pour contrats d’ascenseur Salaire & Charges 60% + Matériel 3% + Transports 2% + Frais divers 10% + Ascenseurs 20%

200520062007

726,3765,1827,0

731,1773,3828,3

732,0778,0826,0

733,2785,9834,1

730,4790,6851,0

735,5795,2854,1

732,6821,3856,1

734,6818,4857,1

742,7821,6

751,1824,4

754,7826,5

756,7827,8

• Indice Chauffage Central (BT40) (www.btp.equipement.gouv.fr accès libre «index BTP») pour contrats chauffage Salaire & Charges 40% + Matériel 2% + Transports 2% + Frais divers 15% + Chaufage 41% (brûleurs 3%, radiateurs 11%, chaudières 7%, régulation 3%, pompes 3%, tubes acier 7%, robinetterie 4%, isolation 3%)

200520062007

778,6802,3832,4

777,8804,2838,8

780,5807,1841,1

781,5811,2849,4

782,1815,1850,5

782,9819,0851,4

782,9822,4854,0

784,1824,1855,1

784,3825,8

785,1825,0

788,8825,9

790,6826,3

• Indice nettoyage parties Communes d’habitation (www.indices.insee.fr code 085058084) pour contrats nettoyage pCvoir parution dans le site

grille de salaires au 1er janvier 2008 (avenant n°69 du 09/10/2007), des salaires mensuels conventionnés (salaires en nature inclus), pour un emploi :à service complet catégorie «B» (ATTeNTION la catégorie «A» dispose d’une nouvelle grille. voir notre site) 10.000 u.V.Valeur du point (cat. B : 4,13 € smIC horaire au 1er juillet 2007 majoré de 2,10% par rapport au 1er juillet 2006 : 8,44 e

Niveau Coefficient Base Complt Convent. Total Ajustement SMIC TOTAL123456

255275340395410

1053,15 € 1135,75 € 1404,20 € 1631,35 € 1693,30 €

383,21 €311,25 € 55,80 € 00,00 € 00,00 €

1436,36 € 1447,00 €1460,00 € 1631,35 € 1693,30 €

0,00 €0,00 €0,00 €0,00 €0,00 €

1436,36 €1447,00 €1460,00 €1631,35 €1693,30 €

Au 1er janvier 2007, l’Astreinte de nuit est maintenue à 115,52 € (n’existe plus pour contrat conclu après le 1er janv. 2003)

salaire fourni en nature : logement et autres avantages : minimum logement depuis le 01/07/2006 : 3,17 x 20 = 63,40 €) Catégorie 1 = 3,00 € le m2 Catégorie 2 = 2,37 € le m2 Catégorie 3 = 1,75 € le m2 autres avantages : 0,1311 €/kWh depuis le 15 août 2006 électricité : 55 kWh soit 7,28 € Gaz : 92 kWh soit 12,19 € chauffage : 120 kWh soit 15,90 € eau chaude : 98 kWh soit 12,98 €.

ce niveau ne s’applique plus aux salaries de cette categorie

employés d’immeubles, catégorie «A», rémunération calculée au prorata du temps de travail, en divisant les bases conventionnelles par 151,67.Si temps de travail supérieur à 35 heures par semaines, heures supplémentaires payées suivant taux de majoration applicable.Gardiens, catégorie «B», rémunération calculée au prorata du taux d’emploi, sur les bases de la grille conventionnelle.

Page 32: Numéro 79

Édité par © ARCAssociation des Responsables de Copropriété, loi 1901 : 29, rue Joseph Python, 75020 PARIS

Directeur de la publication : Fernand Champavier - Directeur de rédaction : Bruno DhontImprimeur : SPRINT COLOR, 59 avenue du Général de Gaulle, 94700 Maisons-Alfort

Dépôt légal : Janvier 2008 - ISSN : 1274-1221Le numéro : 3,75 d - Abonnement annuel : 15 d (4 numéros)

Formations sur PARIS29, rue Joseph Python - 75020 PARIS - de 18 h 30 à 21 h 30

Thèmes AnimATeurs DATes

Les formations ont lieu au29, rue Joseph Python de 18 h 30 à 21 h 30Inscription par écrit. Joignez votre numéro d’adhérent et vos coordonnées téléphoniques

ATTenTionannulationencasdegrèvedestransports!

Les travaux d’amélioration encopropriété MonsieurLETOCART Jeudi3janvier2008

Sécurité incendie en copropriété (extincteurs, signalisations, etc.) MonsieurSALZENSTEIN Jeudi10janvier

Les majorités d’assemblée générale et autres problèmes relatifs aux A.G.

Madame DOBRO Jeudi17janvier

Le ravalement MonsieurSCHWARTZ Jeudi31janvier

Problème d’assurance, sinistres MonsieurGUIBAL Jeudi7février

Le syndic et la gestion courante MonsieurPOLLANTRU Jeudi14février

Chauffage collectif : comment maîtriser ses charges MonsieurDHONT Jeudi21février

État daté lors de la vente d’un lot de copropriété MonsieurLETOCART Jeudi28février

Comment lire les annexes comptables obligatoires du décret comptable

MonsieurHAGÉGE Jeudi6mars

Travaux privatifs sur parties privatives et sur parties communes MadameGUEBLI Mercredi13mars

Obligations du syndic bénévole vis-à-vis des travaux MonsieurPOLLANTRU Jeudi20mars

Convention collective des gardiens et concierges MonsieurAMAR Jeudi27mars

Constitution d’un syndicat secondaire& scission de copropriété MonsieurJAUNEAU Jeudi3avril

Contrôle des comptes et économie de charges MonsieurAMAR jeudi10avril

1) Nous faire parvenir vos questions par écrit et à l’avance : ARC - Monsieur GUIBAL - 29, rue Joseph Python, 75020 PARIS