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ORGANISATION « UMUSHUMBA MWIZA LE BON-PASTEUR »
EN IMAGES
Trois femmes laïques à l’origine de l’œuvre en faveur de la femme en détresse :
Thérèse MUJAWAYEZU Rosalie GICHANDA Félicula NYIRAMUTARAMBIRWA
L’idée de venir en aide à la femme en détresse était venue de Thérèse Mujawayezu et qui était très sensible à la condition de la femme opprimée. Elle fut inspirée et grandement encouragée par Rosalie Gicanda, veuve du Mwami Mutara, de qui elle était grande amie. Félicula Nyiramutarambirwa, députée, membre du CND (Conseil National de Développement) et femme engagée comme Auxiliaire de l’Apostolat a elle-aussi appuyé, avec d’autres, cette inspiration en faveur de la femme en détresse.
Finalement, dix membres fondateurs officiels
Nyiramutarambirwa Félicula, Mujawayezu Thérèse Gicanda Rosalie, Rwandaise, député au C.N.D. Rwandaise, Agent de l’État Rwandaise, Aide familiale
Rugengamanzi Jean-Baptiste Nzamurambaho-M.Murera Émilienne Schaubroeck Frieda,
Rwandais, Prêtre Rwandaise, Infirmière Belge, Sœur Bernardine
Gasenge Jean Bertrand Paul Simba-Ayinkamiye Immaculée Ruel Monique, Canadienne Rwandais, Père Jésuite Belge, Missionnaire d’Afrique Rwandaise, Infirmière Sœurs du Bon-Pasteur de Québec
La première équipe de gestion
Le groupe désire initier, dans Kigali, un « foyer Umushumba Mwiza, Centre d’accueil pour femmes en détresse ». Cependant comme les membres de ce groupe ne peuvent se rendre disponibles eux-mêmes pour mettre en œuvre ce projet, ils décident de faire appel à une Congrégation religieuse qui serait le plus proche de leur idéal. Après des démarches infructueuses auprès de différentes Congrégations religieuses, Félicula Nyiramutarambirwa apprend l’existence d’une Congrégation portant le même nom, ayant le même charisme et étant en mission au Rwanda, les «Sœurs du Bon-Pasteur de Québec »1.
Jacqueline Lacroix Monique Ruel Lise Gagné Gilberte Dubé
À la demande adressée à sa Congrégation, la Supérieure Générale des Sœurs du Bon-Pasteur de Québec, Sœur Madeleine Beaulieu, avait répondu, le 15 novembre 1984 : « Le projet préconisé par la ‘Fraternité Bon-Pasteur’ à Kigali,… nous le trouvons merveilleux… mais avec quoi le bâtirons-nous ? Dieu y pourvoira sûrement. »
Sr Gaby Van Den Borre, surnommée Nyirambabazi, infirmière à l’Hôpital de Kanombe, Soeur Missionnaire de Notre-Dame d’Afrique, de nationalité belge, a été elle aussi à l’aube de l’œuvre Umushumba Mwiza/le Bon-Pasteur. « Je me rappelle encore fort bien de votre première visite à Kanombe avec Lise, a-t-elle écrit à Monique le 15 mars 2003. Depuis longtemps je voyais ce grand problème des femmes à Kanombe. Ce qui me stimulait, c’était de voir combien elles s’entr’aidaient et je me rendais parfaitement compte qu’il fallait faire davantage pour elle… vraiment je vous considérais comme des envoyées du ciel !!!! »
La pose de la première pierre se fait officiellement le 29 octobre 1986, en présence de la Supérieure Générale des Sœurs du Bon-Pasteur de Québec, Sœur Denise Rodrigue. « Tout à l’orée de ces hectares verdoyants, une première pierre vient d’être posée. Je la confie au Seigneur, pierre angulaire de toute construction solide ; car ‘ si le Seigneur ne construit la
1 «Les « Servantes du Cœur Immaculé de Marie » dites « Sœurs du Bon-Pasteur de Québec ».
Premier groupe de femmes en détresse et leurs enfants
L’objectif de l’Organisation est d’aider des femmes en détresse, en donnant la priorité à celles qui sont dans la plus grande misère et qui essaient de se prendre en main.
Anifa Didacienne Xaverina
Premier projet en faveur de la femme en détresse : un home d’accueil et de formation à construire
Un dépliant est imprimé, dès les débuts, avec l’objectif de demander « une brique d’un dollar (ou 100 francs) pour un home d’accueil et de formation à construire pour aider la femme en détresse ».
Des démarches se font pour l’obtention d’un terrain. Des projets sont élaborés. Certains sont présentés au gouvernement rwandais, d’autres à différents organismes internationaux. La collaboration avec les autorités du Rwanda est excellente. Le Ministère des Travaux Publics et de l’Énergie, le Ministère de l’Agriculture, le Ministère de l’Intérieur et des Affaires sociales, les bourgmestres des communes Rubungo et Kanombe , les conseillers et les chefs des cellules, les inspecteurs d’écoles - qui aident à réintégrer des enfants qui ont dû cesser leur scolarité en cours de route à cause de la pauvreté - et un Avocat, surnommé par les bénéficiaires « l’avocat des pauvres », Maître Laurent NKONGOLI ; et un Père dominicain du Bureau social urbain, le Père Mariüs Dion, et bien d’autres du pays, de la Belgique, du Canada, des Etats Unis, de la Rhénanie Palatinat, de la Suisse…
Mariüs DION, OP
Maître Laurent NKONGOLI
Femmes en détresse, mais femmes courageuses !
Les constructions des premiers bâtiments ont commencé en janvier 1987 et une première rencontre eut lieu sur le terrain avec les femmes des environs, le 12 mars 1987. La population doutait fort de l’implication des femmes dans une telle œuvre, mais très vite, voyant l’ardeur de ces femmes à cultiver, ils ont nommé la vallée « Le marais de l’espérance ».
.
Lise Gagné, s.c.i.m., 1
ère gestionnaire de
l’organisation
Le service social 1
er moteur de l’organisation
DES PROGRAMMES D’ACCOMPAGNEMENT INDIVIDUEL ET COLLECTIF SONT MIS EN PLACE
Les journées commençaient par une réflexion sur l’Évangile du jour, ensuite les femmes se rendaient dans le marais pour la culture. En après-midi, des causeries éducatives ouvraient ces femmes à des réalités nouvelles (hygiène, nutrition, soins de santé, prévention, maladies, MTS et sida, droits de la personne, droits des enfants, parenté responsable, lois, organismes d’aide pour la femme, etc.) L’alphabétisation et le calcul ont été aussi à l’ordre du jour dès les débuts. Il y eut aussi les cours d’INADES (Institut Africain de Développement Économique et Social). La discipline était exigée : ponctualité au travail, travail bien fait, bonne conduite, santé, propreté, intégration dans la commune, pièces d’identité, permis de résidence, inscription des enfants à la commune et scolarité obligatoire, gestion et emploi de l’argent, économies… Les accompagnements individuels des femmes avaient une place importante en vue d’actualiser leurs forces vitales humaines2 à partir de leurs différents engagements tant dans leur famille que dans leur milieu social et dans leur travail.
Monique Ruel, s.c.i.m. accordait une place importante
à l’actualisation des forces vitales humaines.
UNE GARDERIE ACCUEILLE LES ENFANTS DE 1 A 3 ANS
ET L’ECOLE MATERNELLE DE 4 A 6 ANS.
Gilberte Dubé, s.c.i.m. a pris l’initiative de créer la garderie… Elle ne voulait plus que les enfants demeurent sous un parapluie dans le marais pendant que leurs mamans cultivaient…
2 Selon la discipline de l’Institut de Formation Humaine Intégrale de Montréal (IFHIM).
UN SERVICE DE COMMERCIALISATION AINSI QU’UNE FORMATION A LA GESTION
DE PETITS PROJETS GENERATEURS DE REVENUS PRENNENT FORME EN FAVEUR DES FEMMES DANS LEURS MILIEU
Fabrication et vente de beignets, petit commerce de produits de base (savon, allumettes, sucre,..), vente de pétrole, de manioc, de bière de sorgho, fabrication de paniers de vannerie, etc.
Pierrette Sirois, s.c.i.m. très engagée dans l’élaboration de différents projets, accompagne aussi les femmes dans leur formation et le suivi de leurs économies et de leurs petits projets.
Yolande Jobin, s.c.i.m. organisait
avec les femmes, la commercialisation de leurs produits à
travers la ville.
UN SERVICE D’INITIATION A LA TRANSFORMATION ALIMENTAIRE PREND NAISSANCE
AINSI QU’UNE ECOLE DITE « ECOLE DE BOYESSES » QUI DEVIENDRA PLUS TARD LE
CFJ (CENTRE DE FORMATION DES JEUNES) VTC (VOCATION TRAINING CENTER)
Gisèle Duval, s.c.i.m. a l’idée de créer ce qu’on avait appelé alors « école de boyesses », anticipation du
CFJ (Centre de Formation des Jeunes) actuel.
L’ECOLE MATERNELLE DOTEE D’UNE LUDOTHEQUE
Une école maternelle permet d’accueillir les enfants des femmes nécessiteuses. Un PROGRAMME EDUCATIF est alors élaboré sous la supervision d’Agnès Dufour. Ce document de base pour les programmes des maternelles est devenu, même pour le Ministère de l’Éducation, un guide pour la formation dans les écoles maternelles.
LA COLLABORATION AVEC L’ORGANISATION MONDIALE POUR L’ÉDUCATION PRESCOLAIRE (OMEP) a permis de créer une LUDOTHEQUE, projet unique au Rwanda. Cette formation a permis aux enseignantes de découvrir l’importance du jeu éducatif pour l’enfant en âge préscolaire (jeux symboliques, jeux d’exercices, jeux d’assemblage, jeux de règles…)
L’ECOLE PRIMAIRE SAINTE-AGNES
L’école est nommée « ÉCOLE SAINTE-AGNES » en reconnaissance à Agnès Dufour, s.c.i.m. pour son dévouement et sa compétence mise au service de l’Association et sa collaboration à ce projet éducatif.
Dans la LETTRE
D’AGREMENT3 DE NOTRE
L’ECOLE, LE SECRETAIRE
D’ÉTAT A L’ENSEIGNEMENT
PRIMAIRE ET SECONDAIRE écrit ce qui suit : « Je voudrais, par la présente, vous féliciter de l’action éducative que vous avez entreprise en faveur des jeunes enfants des familles nécessiteuses, et porter à votre connaissance que l’autorisation sollicitée vous est accordée et que l’école devra fonctionner sous le statut d’école privée
3 Lettre adressée par l’intermédiaire du SNEC (Service National de l’Enseignement Catholique), le 26 février 2002
CENTRE DE FORMATION DES JEUNES C.F.J.
RECONNAISSANCE DE NOS FORMATIONS TECHNIQUES PAR LE MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES
SPORTS vers la fin de 1999 et au début de 2000. Les formations dispensées sont les suivantes : cuisine et hôtellerie ; transformation alimentaire ; coupe-couture ; coiffure ; rencontres de formation humaine par l’actualisation des forces vitales humaines (AFVH) ; causeries éducatives variées, cours d’anglais oral de base ; cours de français oral de base ; stages dans des institutions publiques ; certificat signé par le MIJESPOC.
Carmelle Lemay, s.c.i.m. qui a préparé et présenté la
demande de reconnaissance au Ministère de la Jeunesse et des
sports.
ÉCOLE SAINTE-AGNES (ESA)
CENTRE DE FORMATION DES JEUNES (CFJ) VOCATION TRAINING CENTER (VTC)
Service Social 1. Suivi des enfants pauvres
Parrainages
Aide aux devoirs
bouillie du
matin
2. Alphabésisation
3. Accompagnement des femmes
& Culture de champignons
4. Service de gardiennage
de petits enfants pendant que leurs mères cultivent au marais
5. Sessions de formation « Bâtisseurs de Paix
Animées par S. Marie-Madeleine Nyirantwali et S. Marie-Christine Nyirahategekimana
6. Accompagnement des femmes au marais
S. Donata
Mukamugema
Élevage des bovins
Mise en place des canaux d’irrigatioon dans le marais
Culture des champignons
Transformation alimentaire Beurre d’arachides & farine d’arachides
S. Marie-Chantal Ninkabandi
Commercialisation
Alicia Marcoux, s.c.i.m.
Dans notre Vision d’avenir, la détresse n’aura pas le dessus !
I. « L’INSTITUT UNIVERSITAIRE DU BON-PASTEUR »
Pour mieux accompagner les femmes en détresse par des gens bien formés, et procurer une formation universitaire aux enfants les plus brillants malgré leur détresse, il nous faudra fonder un « INSTITUT UNIVERSITAIRE DU BON-PASTEUR » (IUBP) à orientation sociale ayant deux volets :
a) La gestion des sols aura pour mission de former des techniciens qui, non seulement maîtrisent la technologie et la pratique agricoles modernes, mais aussi sont capables d’accompagner l’agriculture vers l’industrialisation par le biais de la transformation agro-alimentaire ;
b) Le traitement post récolte aura comme mission de former des techniciens qui, non seulement maîtrisent les techniques et l’outil de la transformation agro-alimentaire, mais aussi sont capables de descendre à la base pour appuyer la technologie agricole dans la production de la matière première à transformer. »
Telle est une perspective d’avenir exprimée par le Père Cyprien Ntibankundiye,o.p., en étroite collaboration avec le Conseil d’Administration : fonder un Institut Supérieur Bon-Pasteur à orientation sociale pour un accompagnement professionnalisé
-Le marais est déjà fonctionnel dans son exploitation d’ensemble malgré qu’il n’a pas encore atteint la rentabilité souhaitée.
Cet hôtel contigu à notre « marais de l’espérance », est sur le marché. Acheté, transformé et agrandi, pourrait accélérer considérablement la fondation de « l’Institut de Gestion des sols et de transformation agro-alimentaire »
Mais ! Comment trouver environ 3,5 millions USD que l’on exige ? À quels bailleurs de fonds s’adresser pour ne pas perdre cette chance de l’acheter?
Notre récente acquisition d’un outil de mécanisation agricole fut un grand soulagement au labeur des femmes meurtries par la vie. Résultat :
grouillement d’activités, un parfait bond vers l’avenir !
Courage mesdames, ne plus recule
-Une unité pastorale (vaches de race améliorée) a été introduite, on ambitionne transformer des produits laitiers aussi
DESORMAIS, ON AVANCE TOUT SOURIRE ! LA DETRESSE N’AURA PAS LE DESSUS !
II. CONSTRUIRE UN BATIMENT QUI REMPLIT LES CONDITIONS DE LA MAIRIE DE KIGALI POUR UNE ECOLE SITUEE DANS NOTRE QUARTIER EST UNE URGENCE.
LE COUT S’ELEVERA A 1,2 MILLIONS DE DOLLARS AMERICAINS, MAIS COMMENT LES TROUVER ACTUELLEMENT ? LE FIBROCIMENT N’EST PLUS ACCEPTE AU RWANDA
III. NOTRE ECOLE DE FORMATION AUX METIERS DEVRA ETRE DOTEE D’INFRASTRUCTURES QUI FACILITE DES ELEVES HANDICAPES AUSSI
Comité de gestion
2015
S. Marie-Christine Nyirahategekimana Directrice CFJ/VTC
Directrice du VTC
Régine Mukeshimana
Coordinatrice
S. Monique Nyirahabimana
Accompagnement des femmes au Marais
S. Yvonne Musabyumukiza
Transformation alimentaire
S. Pascasie Niragire
Service social
Théodette Niyonteze
Directrice de l’ESA
Consolatrice Mukankaka
Comptable
COORDINATRICES ET COORDINATEURS UMUSHUMBA MWIZA / LE BON-PASTEUR
S. Monique Ruel 1985 / 1994
S. Ange-Marie Lambert, a.i. 2-7-1995 / 1996
Bernadette Muhimakazi 24-3-1996 / 31-12-1999
S. Agnès Dufour, a.i. 5-1- 2000 / 15-6-2002
Concessa Nyirabaziki 15-6-2002 / 2-5-2003
Eugène Rémy Rwamigabo
8-12-2003 / 6-1-2004
S. Annie Lévesque, a.i., 12-1-2004 / 16-2-2004
Kalimwabo Calixte Badi 12-2-2004 / juin 2004
Théoneste Minani, a.i., 4-7-2004 / 3-9-2005
Antoinette Umurerwa 3-9- 2005 / sept.2008
P. Gilbert Munana,o.p.,a.i.,1-9-
2008 / sept. 2009
.Cyprien Ntibankundiye,o.p.,Sept.
2009 / Mars 2012
Régine Mukeshimana. 2mars 2012/...
REPRÉSENTANTES ET REPRÉSENTANTS LÉGAUX
UMUSHUMBA MWIZA / LE BON-PASTEUR
Félicula Nyiramutarambirwa 1985-1989
Catherine Nyirahabufite 1989-1994
Victor Munyarugerero, a.i. 30/4/1995 – 25/10/1995
P. Jean-Baptiste Rugengamanzi 25/10/1995 – 8/6/2008
Jeanne d’Arc Musine 8/6/2008
P. Cyprien Ntibankundiye,o.p.,
9 juin 2013
DE NOMBREUX INTERVENANTS ! AU CONSEIL D’ADMINISTRATION, A LA COORDINATION, DANS LES DIFFERENTS SERVICES DEPUIS LE DEBUT…
LES VALEURS DE L’ASSOCIATION UMUSHUMBA MWIZA / LE BON-PASTEUR
À la manière de Jésus Bon Pasteur, reconnaître la valeur et la dignité de la femme en détresse en tant que « personne » capable de se réaliser pleinement et de s’intégrer dans la société.
Les valeurs importantes de notre association :
En conséquence, cela suppose :
L’ACCOMPAGNEMENT
de la femme en détresse
L’accueillir, l’écouter, la connaître par son nom, la respecter, lui faire confiance, rechercher avec elle ses
forces pour les actualiser, l’interpeller à aller plus loin, la
responsabiliser…
LA CROISSANCE
HUMAINE SPIRITUELLE ET ÉCONOMIQUE
de la femme en détresse
La former, l’informer, créer avec elle des cadres de solidarité
humaine, spirituelle et économique…
LA PRISE EN CHARGE
PAR ELLE-MÊME
en ouverture et solidarité
avec son milieu
Initier avec elle des projets humains de solidarité, de groupes de prière, d’engagement social ;
Initier avec elle des groupes de réflexion sur des thèmes divers
répondant à ses besoins ;
Initier avec elles des associations et/ou coopératives.
Tableau extrait du plan stratégique 2011-2015 élaboré par Gérard Ndamage, membre du conseil d’administration jusqu’en 2013
Cible (target) (justification des activités quotidiennes) Vision (objectifs spécifiques) Mission (finalité)
Identité
- femme en détresse (sans âge et sans pluriel) ; - c’est celle , très jeune obligée de faire vivre sa famille par des petits boulots, mendicité, ramassage et vente du bois, des jerricans ,des boites de toute sorte ; - c’est celle qui rate son enfance normale familiale et scolaire. - c’est celle qui est sacrifiée par la famille pour travailler dans d’autres familles comme boyesse ou fille de ménage, souvent abusée sexuellement par les patrons, malmenée par les patronnes, elle se déshumanise rapidement et se crée un autre style de vie ; - c’’est celle qui par les exigences de la vie a choisi la rue et la délinquance ; - c’est celle qui a été rejetée par la famille et la société pour avoir mis au monde prématurément, sans mari officiel ; - c’est celle mariée, qui n’a pas reçu les faveurs de sa belle famille et de son mari et s’est retrouvée abandonnée ; - c’est celle, qui est veuve solitaire, parce que sa belle famille veut tout lui ravir ; - c’est celle mariée, qui porte le poids malheureux de ne pas avoir eu d’enfants ; - c’est celle qui n’a jamais eu de courtisan, restée célibataire et risée de la société ; - c’est celle qui n’a pas un travail décent pour nourrir sa progéniture qu’elle supporte seule (c’est de celle-ci qu’on retrouve au marais). C’est peu de chose pour une Association à caractère confessionnel. C’est trop peu pour les valeurs humaines et spirituelles d’une Association comme Umushumba Mwiza accompagnée par le Bon Pasteur
Que faire avec cette femme ? - créer avec elle un cadre de rencontre qui la fait sortir de l’isolement ; - lui donner des informations et des formations suffisantes sur les lois qu’elle peut utiliser pour défendre ses intérêts ; - créer avec elle un cadre de contact et de partenariat avec des organismes où elle pourra évoluer en dehors d’Umushumba Mwiza ; - créer avec elle un cadre de famille spirituelle, solidaire dans le travail……. ; - l’inciter à initier des groupes de rencontre et de réflexion, de prière et de recueillement ; - l’inciter à s’organiser en groupes de solidarité, de travail, de coopératives, en groupes de solidarité financière…. ; - l’aider à collaborer avec les banques et jouir des crédits bancaires ; - l’aider par des formations à élaborer des projets bancables ; - l’accompagner sans se substituer dans la réalisation de soi, de ses projets humains, sociaux, économiques, politiques, pour jouir de tous ses droits humains ; - l’orienter graduellement, en respectant ses étapes de croissance physique et psychologique vers sa réalisation de femme et sa dignité de femme. Arriver avec elle à une femme sexuellement équilibrée, socialement capable de relation, spirituellement enracinée, économiquement autonome.
- accompagner et être le plus proche possible de la femme en détresse ; - être la voix officielle de la femme en détresse ; - rechercher et favoriser les partenariats pour la femme en détresse ; -accompagner la femme guérie de la détresse en créant avec elle et pour elle des Associations de témoins et d’école vivante de la solidarité et de la foi.
Association d’accompagne-ment humain et spirituel de la femme en détresse.