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Observatoire des violences faites aux femmes Conseil municipal de Bayonnehttp://www.colettecapdevielle.fr
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OBSERVATOIRE DES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES En début de mandat qui pouvait imaginer que la simple création d'un observatoire -‐ sorte de bouteille jetée à la mer -‐ aurait amené un tel résultat à savoir la création du 2ème observatoire de lutte contre les violences faites aux femmes et égalité entre les femmes et les hommes au Pays basque, après celui pilote et unique de Seine-‐Saint-‐Denis. Sans la très forte détermination de Madame Martine Bisauta à qui je rends hommage pour son volontarisme que je partage depuis des années sur un sujet difficile, tabou, un drame subi par les victimes d'autant plus douloureux qu'il est caché, en réalité occulté par une société qui ne veut pas regarder ces violences qui touchent tous les milieux sociaux. Sans le soutien de Monsieur le Maire, de tout le conseil municipal et des services Sans le soutien fort du secteur associatif, très présent, très actif, très impliqué Sans le soutien sans faille des institutionnels : justice, police, hôpital Sans l'adhésion des autres communes, du Conseil général, et enfin et surtout Sans le soutien fort de l’Etat, de la ministre des droits des femmes, Madame Najat Vallaud-‐Belkacem qui a été séduite par le projet que j'ai porté devant elle avec enthousiasme et détermination et qui s'est engagée, cet observatoire s'inscrivant à 100 % dans la politique volontariste du gouvernement de Jean-‐Marc AYRAULT. A ce sujet un projet de loi sur l’égalité, sur l'égalité réelle homme / femme va venir à la rentrée devant le législateur. Un projet audacieux mêlant à la fois des mesures très spécifiques et une approche transversale. Les chiffres parlent d'eux mêmes : 26 % de députées, 14 % de femmes maires ! Mais il y a d'autres chiffres que j'aime citer : 72 % du travail domestique (incluant le jardinage) est assuré par les femmes. En 25 ans le temps de travail domestique des hommes a augmenté de 6 minutes par jour et leur temps libre de 19 minutes... Le projet de loi va très loin sur l'égalité et sur les violences. Encore quelques chiffres... Selon une enquête récente du ministère : 400 000 femmes victimes déclarées en 2 ans
En 2012 en France 148 femmes sont mortes de violences conjugales. Cela coûte 2,5 milliards € Moins d'une victime sur 5 se déplace à la police ou la gendarmerie. 16 % des femmes déclarent avoir subi des rapports forcés ou des tentatives de rapports forcés au cours de leur vie... Nous attaquons donc à la racine par un plan global : Notamment : -‐ lutte contre les stéréotypes sexistes : à l'école, image des femmes dans les médias, la publicité, le sport... -‐ formation des professionnels -‐ renforcement du dispositif de l'ordonnance de protection: délais très accélérés, maintien de la victime au domicile, prolongation des mesures provisoires à 6 mois. -‐ suppression du recours à la médiation pénale -‐ généralisation du dispositif du téléphone grand danger (géo localisation et alerte) -‐ outils adaptés du suivi des auteurs, stages éducation... Avec les associations locales -‐ mieux définir les violences psychologiques Ce GIP est crée au moment opportun, il démontre, si besoin en est encore, la capacité de notre territoire à s'organiser, il prouve ainsi collectivement sa maturité et sa volonté à avancer pour une société plus juste.