Aïe mes aieux ! Ce titre est celui d’un livre qui a fait connaitreau grand public les principes de psycho-généalogie. Est-il nécessaire de vous convaincre que notre rapport à l’argenttrouve une bonne part de ses racines dans le terreau de la

famille ? Hélène Laporte préfère prendre le contrepied de ce titre en disant « chouette mes aïeux ». Nous l’avons rencontrée

à l’occasion d’un dossier et avons pu mesurer l’impact de sontravail. Nous vous proposons à votre tour de la rencontrer dans

ce numéro 13 porte bonheur de Sens et Valeurs. Le monde qui nous entoure nous interroge sur les règles du jeu. Daniel Cohen, nous livre dans « La prospérité du vice », une étude historique de l’économie qui façonne la société. Petite fiche de lecture en page 3. Nous n’exposerons pas ici les principales mesures fiscales abondamment présentées par ailleurs. Nous nous attacherons à en décrypter le sens et à en tirer des ensei-gnements. Nous vous livrerons quelques idées pour profiter des dernières niches… Vos commentaires et retours sont toujours source d’inspiration. Par avance merci du temps que vous leur consacrerez : dominique.dimier@verum.fr. Que 2012 se termine en beauté !

L’édito Aïe mes aieux ?

Impôts, beaucoup, énormément…

La prospérité du vice : le monde selon Cohen

Chouette mes aïeux !

L’édito 1

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4

Temps indicatif de lecture

w w w. v e r u m . f ra c c u e i l @ v e r u m . f r

7 2 , r u e d u Fa u b o u r gS a i n t H o n o r é7 5 0 0 8 PA R I S

0 1 4 0 0 7 8 2 3 8

1 0 , r u e d e l a C h a r i t éB P 2 5 7 1

6 9 2 1 8 LYO N C e d e x 0 20 4 7 8 4 2 5 0 5 0

5 , r u e d e s A l l u m e t t e s1 3 0 9 0 A I X - E N - P R O V E N C E

0 4 4 2 1 6 0 7 7 5

Oct .Nov.Dec 2012

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Sens & Valeurs1 min

Ce qui frappe lorsque l’on évoque le sujet avec les « petits ou grands nantis » qui voient l’impôt augmenter (vous et moi), c’est une position plutôt raisonnable, loin de tout poujadisme. Oui, on le sait, il faut payer les dettes que nos ainés ont faites pendant des années. Oui, toutes ces niches étaient-ellesfondées et justes ? Beaucoup d’entre nous accepteraient volontiers uneffort personnel pour une bonne cause nationale, comme en 14/18 où l’impôt sur le revenu a été instauré pour soutenir la guerre contre nos actuels alliés. Ce qui gène la plupart

d’entre nous, c’est le sentiment de remplir le tonneau des Danaïdes. L’effort de l’État consiste à moins augmenter ses dépenses ; on aime-rait surtout le voir les diminuer. C’est un peu comme ces capitales africai-nes qui, faute d’un réseau d’eau po-table entretenu, voient gaspiller unegrande part de l’eau chèrementcaptée et filtrée. Notre métier est devous aider à concevoir et entretenir votre « tuyauterie économique et fiscale » personnelle. De manièreconstante nous écrivons que la struc-turation juridique du patrimoine est le fondement de toute stratégie.

IMPÔTS, BEAUCOUP, ÉNORMÉMENT… 3 min 10

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[...] Obtenir de la performance sécurisée sur ses placements, en donnant du temps au temps, est le complément indispensable mais éprouvant dans un monde de zapping et du « tout, tout de suite ». Que penser de la tentation de l’exil enfin, vers des contrées plus favorables : il est plus facile de quitter

sa maison pour découvrir le monde que parce que l’on s’y sent mal. En 2013, l’impôt va augmenter et les niches vont être plafonnées. Actuelle-ment le plafonnement est de 18 K€ et 4 % du revenu imposable. En 2013 ce serait 10 K€. Ce qui sera fait avant le 31 décembre 2012 entrera dans le barème 2012.

Un audit fiscal s’impose pour mettre en perspective les conséquences de ceschangements. Quelques traitements peuvent être administrés avant le 31 décembre. Il est bon néanmoins de rappeler que la carotte fiscale ne doit pas être la seule motivation.

Nos propositions avant la fin de l’année.Il ne s’agit pas là de conseils mais de pistes de réflexion. Pour valider la pertinence patrimoniale de toute action, un entretien est bien entendu indispensable.

En faisant l’acquisition d’un logement neuf éligible et en acceptant un plafonnement de loyer et des ressources du locataire. Ces dernières sont assez élevées et ne font pas rimer Scellier social avec cas social. Quelques rares opportunités sontdisponibles. Nous privilégions les centres ville à valeur patrimoniale. Date limite d’action, le 15 novembre.

En direct ou via la souscription de part de SCPI. L’acquisition de biens historiques présente un avantage patri-monial mais un rendement limité. Quel-ques opportunités dans le quartier du Marais à Paris ou à Clermont Ferrand. Durée de détention de 12 à 15 ans. Date limite d’action, le 15 novembre en direct, le 1er décembre en SCPI.

Sens & ValeursN°13 Oct. Nov. Dec. 2012

21 % sur 15 ans : Scellier social

Soit pour un couple une réduction maximum de 4 320 € ( x2 si vous cumulez FIP et FCPI) et 2160 € pour un célibataire ( x2 dans les mêmes conditions). Durée de détention de 8 à 10 ans, avec un risque écono-mique conséquent. Une sélection rigoureuse permet de maîtriser ce dernier. Date limite d’action, le 15 décembre.

50 % de réduction sur l’ISF avec les FIP ISF plafonnés à 18 000 €.

18 % en Malrauxl’année de la souscription

Soit pour un couple une réductionmaximum de 4 320 € (x2 si vous cumulez FIP et FCPI) et 2160 € pour un célibataire (X 2 dans les mêmes conditions). Durée de détention de 8 à 10 ans, avec un risque économique conséquent. Une sélection rigoureuse permet de maîtriser ce dernier. Date limite d’action, le 15 décembre.

18 % plafonnés en FIP et FCPI

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Les conditions sont devenues très restrictives. Nous vous invitons à nous interroger si vous marquez de l’intérêt pour le sujet.

Au titre de l’impôt sur le revenu : 75 % pour l’aide aux personnes en difficulté plafonnés à 521 € ; 66 % de réduction pour les autres œuvres plafonnés à 20 % du revenu imposable. Au titre de l’ISF, 75 % plafonnés à 50 K€.

Sens & ValeursN°13 Oct. Nov. Dec. 2012

« La Prospérité du vice. Une introduction

(inquiète) à l’économie »

Pour la souscription au capital de PME

Et toujours le don aux œuvres

Pour mémoire, une réduction s’impute sur le montant de l’impôt. Une déduction s’impute sur le revenu.

Vice-président de l’Ecole d’Economie de Paris, professeur à Normale Sup,conseiller de la Banque Lazard, de la Banque Mondiale et de chefs d’état étrangers, Daniel Cohen est spécialiste de la dette souveraine. Cet homme de gauche est l’un des conseillers économiques proches de notre actuel président. Aussi, son point de vue éclaire une vision de la société où les clivages gauche droite ne sont plus si évidents. Il expose dans ce li-vre que la prospérité et l’éducation ne suffisent pas à pacifier le monde. Tous les efforts en la matière n’em-pêcheront pas les barbares de Gre-noble ou Toulouse de faire le mal ; la mondialisation sur le mode occi-dental ne suffira pas à pacifier les re-lations internationales. De l’empire romain à la crise de 29, l’auteur analyse avec finesse et courage

intellectuel les mécanismes qui ont conduit l’occident aux boucheries, inédites par leurs ampleurs, de deux guerres mondiales, alors même que ce dernier avait vaincu la grande pauvreté et les principales pandé-mies de son histoire. On mesure que les règles auxquelles on se réfère plus ou moins consciemment, sont celles d’un épiphénomène cantonné à une période éphémère que Jean Fourastié a baptisé les 30 Glorieuses. Daniel Cohen prolonge son analyse à l’heure de la globalisation et du brassage de cartes géo-écono-mico-politico-religieuses auquel nous assistons. La qualité fluide de la rédaction et l’érudition de l’auteur font facilement passer un plan qui manque un peu de dynamique démonstrative. 300 pages au format poche ; 7,10 € bien investis.

LA PROSPÉRITÉ DU VICE : LE MONDE SELON COHEN

Pure opération fiscale, ce dispositif est pour l’heure très protégé car l’économie de nos Dom Tom en dépend. Offres de qualité rares. Une des seules manières de diminuer son impôt sans mobiliser son épargne.

18 % de l’impôt ou 22 % sur le montant investi

en Girardin

1 min 40

Hélène Laporte « aime pétrir la matière humaine ». Pour cela, elle a acquis les connaissances théoriques et la pratique nécessaires pour mener ses missions avec compétence. Coach certifié, elle accompagne des dirigeants aux mo-ments clefs de leur vie mais également de manière régulière. Il faut dire que cette diplômée en mathématique connait bien l’entreprise où elle a exercé des responsabilités managériales.

C’est en constatant que le monde du travail est le théâtre de beaucoup de joies mais aussi de souffrances, qu’elle a souhaité s’intéresser de plus près à l’accompagnement humain. « Tout blocage, toute difficulté, toute souffran-ce, prend sa racine dans une incompré-hension, une blessure d’enfant ou une répétition familiale ». Elle s’est donc inves-tie dans la psycho généalogie. Point de passage obligé pour bénéficier de son accompagnement, le schéma familial, mini arbre généalogique, qui lui permet de topographier ce système qui nous a fait naître et grandir. Nos schémas de construction sont soit ceux del’opposition (faire autrement) soit ceux de la reproduction.

Connais-toi toi-même ! Plus facile à dire qu’à faire. La démarche d’Hélène Laporteest bien factuelle et n’a rien d’une psychanalyse. Elle rappelle volontiers que durant toute nos phases d’activités on cherche à être reconnu d’une manière ou d’une autre. Etre un bon manager, un cash maker, un être libre, une bonne mère… autant d’images forgées au cours des générations et qui impactent beau-coup nos décisions quotidiennes. Quels rôles m’a-t-on assignés ? Quels rôlesme suis-je imposés ? Quelles sont mes intentions ? Qu’est-ce que je m’autorise ? Qu’est-ce qui m’est interdit ? Au mo-

ment des successions en particulier, lesblessures affectives, fondées ou non, ex-plosent et on en profite pour « régler ses comptes ». Un de nos clients, issu d’une fratrie defrères devenus sexagénaires au moment du décès de leur mère, nous confiait que chacun réglait « ses problèmes de petit garçon » à cette occasion.

On comprendra aisément que notrerapport à l’argent et, d’une manière générale, aux affaires, est le fruit d’unehistoire dont les racines sont bien plus anciennes que l’histoire de nos parents. Effectuer ce travail de connaissance nous offre la possibilité d’aller au-delà des habitudes et des principes, de comprendre nos peurs et nos émotions et nous enlibérer afin de nous réaliser. Le choix d’un placement, une décision professionnelle, un évènement familial, sont autant d’occasions de poser des actes que l’on veut issus d’un choix libre et conscient. Ce travail permet de mieux connaître et comprendre nos racines et nos origines, et parfois nous réconcilier avec elles. C’est à cette tâche qu’Hélène Laporte s’estattelée.

En ces périodes de crise, investir sur soi est probablement le meilleur des placements. Quant à nous qui gérons vos affairesà vos côtés, nous pouvons témoigner qu’une telle démarche vous aide à mieux discerner objectifs et critères ; plus la question est bien formulée, plus la réponse sera pertinente… En cette matinée ensoleillée de début d’automne, Hélène Laporte nous livre sa conclusion positive et évidente : « Ces périodes ba-taillées doivent nous amener à revoir nos valeurs : nous devons réapprendre à aimer ce que l’on a, et ce que nous sommes ». Ne disons donc pas « aïe mes aïeux » mais « chouette mes aïeux ! ».

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CHOUETTE MES AÏEUX !

Sens & ValeursN°13 Oct. Nov. Dec. 2012

En ces périodes de crise, investir sur soi est

probablement le meilleur des placements.