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http://www.leconomistemaghrebin.com/2017/04/10/tunisie-algerie-vers-partenariat-gagnant-gagnant/

Tunisie–Algérie: vers un partenariat gagnant-gagnant

Afin d’ouvrir de nouveaux horizons prometteurs pour l’initialisation de nouveaux échanges commerciaux

entre la Tunisie et l’Algérie, la première édition des Journées économiques et culturelles tuniso-algériennes a

été organisée du 4 au 7 avril à Alger par 4Sight Advertising and consulting et Professional consulting and

services (PCS).

A cette occasion, une délégation tunisienne composée de 18 opérateurs économiques et culturels s’est envolée

vers Alger afin de saisir les opportunités d’investissement, de développer de nouveaux types d’accords

commerciaux et d’améliorer l’image de la Tunisie à l’international.

S’inscrivant dans le cadre de l’initiative «Tunisie ici, là-bas et partout » ou « Tunisia everywhere», ayant pour

objectif le rayonnement du produit économique, touristique et culturel tunisien à l’étranger, ces journées ont été

inaugurées par une soirée typiquement algérienne offerte par le ministère de la Culture algérien au Palais de la

Culture d’Alger.

Trois thèmes étaient au menu. Il s’agit de la première Journée culturelle, sous l’égide des ministères du Tourisme et

de la Culture des deux pays visant la mise en avant des différentes étapes qui ont marqué l’histoire et la culture

communes des deux pays et le rôle de l’artisanat et de l’art culinaire dans le développement des secteurs

touristiques tunisien et algérien.

Dans ce cadre, une exposition de différents produits artisanaux tunisiens et algériens a été effectuée, à savoir

broderie, création de bijoux, création de bougies, décoration sur verre, création sacs et couffins, pâtisserie

tunisienne, produits organiques et bio, peinture, linge de maison, céramique, ameublement, cuir synthétique…

Ainsi, une soirée aux couleurs tunisiennes a été rehaussée par un dîner gala concocté par de grands chefs tunisiens,

dont Mounir Arem, expert culinaire, et agrémentée d’un défilé de l’habit traditionnel tunisien assuré par le Palais de

l’Artisan Siwar Béji ainsi que l’habit traditionnel algérien assuré par la Création Lalla Khadija.

La deuxième Journée économique a mis l’accent sur les pistes de collaboration win/win entre la Tunisie et

l’Algérie.

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En marge de cette rencontre, présidée par Houda Khaznaji, Présidente du comité d’organisation, Mohamed Amine

Boussabat, conseiller économique auprès de l’Ambassade de la République Tunisienne à Alger, Asma Belouard,

Conseiller juridique chez KPMG Advisory et M. Ben Kamoun, Avocat d’affaires, le représentant du

Bureau Tunisia Export à Alger, Riadh Attia, est revenu sur les relations économiques et commerciales entre les

deux pays.

Dans ce sens, il a précisé que l’Algérie est le partenaire économique stratégique de la Tunisie. Il est le 4ème client

et 7ème fournisseur de la Tunisie ainsi que premier client de la région Afrique et pays arabes.

En 2016, la valeur des exportations tunisiennes vers l’Algérie a atteint 1480 millions de dinars contre

des importations de 1440 millions de dinars.

Par répartition sectorielle, les échanges commerciaux ont été focalisés sur l’exportation des industries

mécaniques et électriques(ciment, semi-remorques, aluminium, emballage, pièces mécaniques…). Pour les

importations, plus de 95% du total des importations de l’Algérie sont des hydrocarbures. Sachant que les

dernières années ont été marquées par la diversification des produits importés, notamment les jus de fruits, les

articles d’emballage, les couches-bébé, les articles en verre, l’électroménager…

A ce jour, 39 entreprises algériennes sont implantées en Tunisie, dont 13 entreprises opèrent dans le secteur Textile

et habillement. En contrepartie, environ 100 entreprises tunisiennes sont présentes depuis des années sur

le marché algérien, appliquant la règle 51/49% (l’investisseur algérien est majoritaire). Ces entreprises opèrent

dans plusieurs secteurs, à savoir l’industrie automobile, les biens et services, ingénierie, TIC, tourisme, distribution,

habillement,…

Pour les perspectives d’avenir, M. Attia a indiqué que le modèle économique algérien est en pleine mutation. Il est

basé sur la démarche « Moins d’importations – plus de production», d’où la Tunisie doit s’adapter par rapport à ce

contexte économique.

Pour ce faire, les autorités algériennes incitent à l’investissement et aux partenariats dans des secteurs stratégiques

et prioritaires, dont l’agroalimentaire, l’ agroindustriel, le textile et habillement (de la filature au finissage jusqu’à

la distribution), cuir et chaussures, pièces de rechange automobiles, TIC, santé et produits pharmaceutiques,

services, formation et enseignement, énergies renouvelables, tourisme (hôtellerie et loisirs)…

Cela n’empêche que les obstacles à l’investissement persistent encore. D’ailleurs, dans le cadre de l’accord

bilatéral préférentiel signé entre les deux pays en 2008 et entré en vigueur le 1er mars 2014, seulement 2000

produits ont été soumis au libre-échange. S’ajoutent à cela le système de licence de différents produits qui a été mis

en place afin de maîtriser les importations algériennes d’une part, et l’accord de reconnaissance de conformité aux

normes algériennes qui n’a pas été à ce jour signé entre les deux pays d’autre part. Tel le cas du Maroc et de

l’Egypte.

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http://www.leconomistemaghrebin.com/2017/04/10/tunisie-telecom-maintien-certification-iso-27001-data-

center-carthage/

Tunisie Telecom : maintien de la certification ISO 27001 du Data

Center Carthage

Suite à l’Audit de Surveillance relative à la certification ISO 27001 du Data Center Carthage, effectué par le bureau

TÜV Rheinland, Tunisie Telecom annonce le maintien de cette certification après une année de son obtention en

mai 2016.

Pour rappel, la certification ISO/IEC 27001:2013 a couvert le système de management de sécurité de l’information

mis en œuvre au Data Center Carthage de Tunisie Telecom pour les activités d’hébergement des infrastructures IT

et des Services Cloud.

Le maintien de cette certification atteste que le Data Center Carthage reste disposé pleinement à aider ses clients à

atteindre les niveaux les plus élevés en matière de sécurité de l’information. Tunisie Telecom confirme de la sorte

son excellence en matière de la sécurité de l’information et son engagement à respecter les plus hauts standards

internationaux pour faire face aux menaces cybernétiques et aux risques croissants dans le domaine des

technologies de l’information.

Un message de motivation, d’assurance et de confiance aux entreprises souhaitant externaliser leurs infrastructures

IT ou héberger leurs données dans le Data Center Carthage !

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http://www.leconomistemaghrebin.com/2017/04/10/forum-international-afrique-developpement-plus-de-4-000-

rendez-daffaires-enregistres/

Forum International Afrique Développement : plus de 4 000

rendez-vous d’affaires enregistrés

La 5ème

édition du Forum International Afrique Développement (FIAD 2017) a connu un franc succès, à l’instar de

ses 4 premières éditions.Plus de 2 200 participants provenant de 30 pays du continent et 4 000 rendez-vous

d’affaires, c’est le bilan de la 5ème édition du Forum International Afrique Développement qui s’est tenue les 16 et

17 mars 2017 à Casablanca.

La construction de bâtiments et le développement urbain, l’agriculture et l’agro-industrie, l’énergie, les industries

alimentaires, les services financiers, le commerce de gros et le négoce sont les secteurs qui ont compté le plus de

demandes de partenariat. En matière de coopération, l’import-export, la coopération logistique, la franchise et la

distribution croisée puis l’investissement et les joint-ventures ont été les plus enregistrés.

Quant au Club Afrique Développement, il fédère aujourd’hui près de 400 membres actifs présents dans 12 pays.

Cette 5ème édition n’a pas dérogé à sa tradition de récompenser les entreprises les plus méritantes à travers les

« Trophées de la Coopération Sud-Sud ».

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Pour cette année, le premier prix, « Platinum », a été remporté par Lilas, société tunisienne de production et de

commercialisation d’articles hygiéniques en Afrique, décerné par le président burkinabé, Roch Marc Christian

Kaboré. Le deuxième et troisième prix, « Gold » et « Silver », ont été décernés respectivement à HPS, société

marocaine spécialisée dans l’édition des solutions de paiement électronique dédiées aux institutions financières, et à

Sania, société ivoirienne de l’industrie agricole en Afrique de l’Ouest intervenant dans l’hévéa, la canne à sucre et

le palmier à huile.

Le jury a décerné un « Prix spécial » à Coris Bank, banque ouest-africaine pour ses efforts dans la promotion de

l’accès au financement des TPE et PME de la zone Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA),

en plus d’un « Prix honorifique » au président burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré pour sa présence à cette

édition.

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http://www.leconomistemaghrebin.com/2017/04/10/tunisie-afd-136-me-alloues-developpement-durable-

territoires/

Tunisie–AFD: 136 M€ alloués au développement durable des

territoires

Trois conventions de financement, pour un montant total de 136,3 millions d’euros, ont été signées par

Mohamed Fadhel Abdelkefi, ministre du Développement, de l’investissement et de la coopération

internationale, Mosbah Helali, PDG de la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux

(SONEDE) et Rémy Rioux, DG de l’Agence française de développement (AFD).

S’inscrivant dans le cadre de la mobilité urbaine, l’approvisionnement en eau potable des territoires ainsi que

l’amélioration des conditions de vie des populations tunisiennes, la première convention vise le renforcement du

système d’alimentation en eau potable des gouvernorats de Nabeul, Monastir, Sousse, Mahdia et Sfax à l’horizon

2030. D’une enveloppe de 60 millions d’euros, elle permettra le transfert d’un volume supplémentaire de 100 M de

m3 par an d’eaux du nord vers ces régions, réduire la surexploitation des nappes de Kairouan et de Sidi Bouzid et

sécuriser l’approvisionnement de ces régions de l’intérieur par la réduction des volumes transférés vers les régions

côtières, améliorer la qualité des eaux, tout en diversifiant les ressources et réduisant la vulnérabilité du système

aux accidents physiques et climatiques et à la pollution.

La deuxième convention consiste en l’aménagement de la boucle centrale du métro léger de Tunis et du pôle

d’échanges de la place Barcelone pour un montant de 75,62 millions d’euros. Elle cible les travaux de

réaménagement de trois stations de métro situées le long de la boucle pour en faire un pôle d’échange multimodal

capable de répondre à l’augmentation sensible de sa fréquentation du fait de la mise en service du RFR vers la fin

2018.

Ce projet permettra d’assurer une augmentation des fréquences des métros, une amélioration des aménagements

pour les piétons et les voyageurs sur la place de la place Barcelone et de renforcer la qualité urbaine et l’attractivité

du centre-ville.

Quant à la troisième convention, elle concerne un fonds d’études et de renforcement des capacités pour un montant

de 725 mille euros. Ce fonds est le cinquième du même type octroyé par l’AFD à la République tunisienne. Il

permettra le financement des études techniques et d’expertises visant l’identification ou la faisabilité des projets.

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https://www.tunisienumerique.com/a-partir-de-juin-de-nouveaux-vols-programmes-provenance-de-lallemagne-

vers-tunisie/

A partir de juin, de nouveaux vols programmés en provenance de

l’Allemagne vers la Tunisie

Dernièrement, la compagnie aérienne allemande Eurowings a annoncé que pour la saison estivale, de nouveaux

vols seront programmés vers des destinations touristiques à l’instar de la Grèce, mais aussi vers Hammamet en

Tunisie.

Eurowings qui assure des vols lowcost a indiqué que les nouveaux vols vers aéroport Ennfidha partiront tous les

mercredis à partir de juin depuis l’aéroport Cologne-Bonn Konrad Adenauer.

Notons que la compagnie allemande Eurowings rejoint le tour-opérateur belge Thomas Cook et TUI Belgium, qui

ont déjà annoncé la reprise de leurs vols vers la Tunisie depuis la levée de l’interdiction des voyages sur la

destination tunisienne.

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http://www.ilboursa.com/marches/promulgation-du-nouveau-reglement-du-conseil-du-marche-financier_11385

Promulgation du nouveau règlement du Conseil du Marché

Financier

Suite aux différentes actions menées par les intervenants sur le marché financier tunisien, un texte relatif aux

infractions propres aux marchés financiers a, finalement, vu le jour. Le règlement du CMF relatif à la lutte contre

les manquements sur le marché a été promulgué par arrêté du ministre des Finances du 28 mars 2017.

Largement inspiré de la directive 2003/6/CE du Parlement européen et du Conseil, ce nouveau règlement du CMF

vise à regagner la confiance du public dans le marché des valeurs mobilières en Tunisie.

Le nouveau règlement, comportant 27 articles répartis en 3 Titres, fixe les règles de prévention et les sanctions

applicables aux manquements relatifs à l’information privilégiée et à la manipulation de marché commises sur les

valeurs mobilières admises à la cote de la BVMT ainsi que celles relevant du marché hors cote qui sont négociées

sur le système électronique.

Avant de fixer ces règles, l’article 2 du nouveau règlement a été consacré à la définition des termes utilisés au

niveau du texte réglementaire. C’est ainsi que des notions telles que « initié », « Information privilégiée » ou

« Transaction sans justification économique » ont été définies par la réglementation tunisienne. Toutefois, nous

remarquons que le législateur a donné une nouvelle définition à la notion de « Actionnaire de référence » différente

de celle présentée au niveau de l’article 102 de la loi numéro 2016-48 du 11 juillet 2016, relative aux banques et

aux établissements financiers.

Les manquements relatifs à l’information privilégiée

Le Titre premier du nouveau règlement consacré aux manquements relatifs à l’information privilégiée est composé

de deux chapitres : un premier chapitre qui traite des interdictions des opérations liées à une information privilégiée

et un deuxième chapitre présentant l’ensemble des mesures préventives aux manquements liés à l’information

privilégiée.

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Ainsi, et conformément aux dispositions des articles 3 et 4 du nouveau règlement, il est interdit à tout initié de :

utiliser une information privilégiée en acquérant ou en cédant ou en tentant d’acquérir ou de céder, pour

son propre compte ou pour le compte d’autrui, soit directement soit indirectement, les valeurs mobilières

auxquelles se rapporte cette information ;

communiquer une information privilégiée à une autre personne en dehors du cadre normal de son travail

ou à des fins autres que celles en raison desquelles elle lui a été communiquée ;

recommander à une autre personne de réaliser une transaction sur la base d’une information privilégiée

ou d’annuler ou de modifier un ordre sur la base de ladite information.

Le règlement liste les personnes physiques auxquelles s’appliquent ces dispositions dans le cas où l’initié est une

personne morale.

L’article 5 du nouveau règlement ajoute qu’il est interdit, à toute personne autre que les initiés, d’utiliser ou de

communiquer une information privilégiée lorsque cette personne savait ou aurait dû savoir que l’information était

privilégiée.

Le chapitre deux du Titre 1 a mis à la charge des sociétés cotées, des intermédiaires en bourse, des sociétés de

gestion de portefeuilles des valeurs mobilières pour le compte de tiers, à la BVMT, à Tunisie Clearing (ex

STICODEVAM) ainsi qu’aux dirigeants de toutes ces sociétés, un ensemble de mesures à prendre afin de prévenir

les manquements liés à l’information privilégiée.

Ces sociétés sont désormais tenues, entre autre, d’établir, mettre à jour et tenir à la disposition du CMF une liste

des personnes placées sous leur autorité ou agissant pour leur compte et ayant accès de manière régulière ou

occasionnelle aux informations privilégiées concernant directement ou indirectement une société ou une valeur

mobilière et ce selon un modèle fixé en annexe du nouveau règlement.

Par ailleurs, les sociétés dont les valeurs mobilières sont admises à la cote de la bourse ou relevant du marché hors

cote qui sont négociées sur le système électronique doivent définir des périodes pendant lesquelles les personnes

exerçant des responsabilités dirigeantes et toute personne ayant accès aux informations privilégiées devraient

s’interdire d’effectuer des transactions sur les titres de la société.

Pour ces sociétés, doivent notamment être considérées comme périodes d’interdictions la période comprise entre la

date à laquelle la société a connaissance d’une information privilégiée et la date à laquelle l’information est rendue

publique ainsi que la période de 15 jours précédant les dates auxquelles les comptes annuels, les états financiers

intermédiaires et les indicateurs d’activités trimestriels de la société sont rendus publics.

Les personnes exerçant des responsabilités dirigeantes au sein de ces sociétés doivent, au plus tard 7 jours de

bourse après leur entrée en fonction, déclarer, au CMF le nombre de valeurs mobilières, émises par lesdites

sociétés, qu’elles détiennent. Cette obligation de déclaration est applicable, également, aux personnes ayant un lien

avec les personnes ci-dessus citées.

Toutes ces personnes doivent déclarer, à la fin de chaque mois, au CMF et à la société, les opérations

d’acquisitions, cessions, souscriptions ou échanges d’actions effectuées pour leur propre compte et portant sur les

valeurs mobilières émises par ladite société. Les opérations significatives telles que définies au niveau de l’article

14 doivent être déclarées au CMF, à la BVMT et à la société dans un délai de 3 jours de bourse suivant leur

réalisation. La BVMT doit publier sans délai la déclaration reçue sur son site internet.

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Les manquements relatifs à la manipulation de marché

Le titre II du nouveau règlement du CMF a été consacré aux manquements relatifs à la manipulation de cours ainsi

qu’à ceux relatifs à la diffusion d’une fausse information.

L’article 16 dudit règlement interdit à toute personne, agissant seule ou de manière concertée, d’exercer des

manœuvres entraînant ou même susceptibles d’entraîner une manipulation de cours.

Constituent des manœuvres entraînant ou susceptibles d’entraîner une manipulation de cours, au sens du nouveau

règlement le fait :

d’effectuer des opérations ou d’émettre des ordres qui donnent ou sont susceptibles de donner des

indications fausses ou trompeuses sur l’offre, la demande ou le cours de valeurs mobilières ou qui fixent,

par l’action d’une ou de plusieurs personnes agissant de manière concertée, le cours d’une ou plusieurs

valeurs mobilières à un niveau anormal ou artificiel ou ;

d’effectuer des opérations ou d’émettre des ordres qui recourent à des procédés donnant une image fictive

de l’état du marché ou à toute autre forme de tromperie ou d’artifice.

L’article 17 donne des exemples d’agissements considérés comme des manipulations de cours (émettre au moment

de l’ouverture ou de la clôture ou, le cas échéant, lors du fixing, des ordres d’achat ou de vente ayant pour objet

d’entraver l’établissement du prix sur le marché ou pour effet d’induire en erreur les investisseurs agissant sur la

base des cours concernés, donner une fausse impression au marché en effectuant une transaction ou une série de

transactions afin de donner l’impression d’une forte activité ou d’un mouvement de cours, via des transactions sans

justification économique apparente ou des transactions sur une valeur mobilière qui n’entraînent pas un transfert

effectif de propriété…)

L’article 21 du nouveau règlement a conféré au CMF le droit de demander à toute personne ayant transmis des

ordres sur le marché de lui expliquer les raisons et les modalités de cette transmission.

Quant aux manquements relatifs à la diffusion d’une fausse information, l’article 22 du règlement interdit à toute

personne de diffuser des informations fausses ou trompeuses, que ce soit par l’intermédiaire des médias, dont

l’internet, ou par tout autre moyen, concernant des valeurs mobilières ou la société émettrice de celles-ci, ou de

répandre des rumeurs concernant des valeurs mobilières ou la société émettrice de celles-ci, qui donnent ou sont

susceptibles de donner des indications fausses ou trompeuses sur les valeurs mobilières ou la société émettrice de

celles-ci alors que la personne ayant divulgué une telle information ou répandu une telle rumeur savait ou aurait dû

savoir que les informations étaient fausses ou trompeuses.

L’article 23 ajoute qu’il est interdit aux personnes exerçant des responsabilités dirigeantes de dissimuler des

informations concernant des valeurs mobilières ou la société émettrice de celles-ci, dans le but d’influencer le cours

de la valeur mobilière concernée ou d’inciter une autre personne à acheter ou vendre cette valeur mobilière.

Obligations de déclaration des opérations suspectes

L’article 24 du nouveau règlement stipule que la BVMT, les intermédiaires en bourse et tout collecteur d’ordre sont

tenus de déclarer sans délai au CMF, toute opération dont ils ont eu connaissance et qu’ils ont des raisons de

suspecter qu’elle pourrait constituer un manquement tel que défini par ledit règlement.

Cette déclaration doit obligatoirement contenir les raisons qui portent à croire que les opérations déclarées

constituent un manquement.

Les déclarants n’encourent aucune responsabilité du fait que cette déclaration est couverte par le secret

professionnel prévu par l’article 53 de la loi numéro 94-117.

Sanctions

Les sanctions prévues au niveau de l’article 40 de la loi numéro 94-117 sont applicables à toute personne qui

enfreint ce nouveau règlement.

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http://www.ilboursa.com/marches/le-groupe-artes-leader-sur-le-marche-des-vehicules-particuliers-pour-le-

3eme-mois-consecutif_11384

Le Groupe ARTES leader sur le marché des véhicules particuliers

pour le 3ème mois consécutif

Pour le 3ème mois consécutif, le Groupe ARTES arrive en tête des concessionnaires automobiles pour les véhicules

particuliers (VP) avec une progression significative de sa part de marché qui a atteint les 18,47% contre 16,14 %

pour Ennakl et 16,14 % pour Afrique Auto.

Avec 1.120 véhicules particuliers vendus au cours du mois de Mars et 2.662 en cumulé sur les 3 premiers mois le

Groupe ARTES avec ses marques Renault- Dacia et Nissan est sur la plus haute marche du podium confortant sa

place de leader du secteur de l’automobile sur le premier trimestre 2017.

Renault, en tête avec 552 nouvelles immatriculations au mois de Mars et un cumul de 1.383 véhicules vendus sur le

premier trimestre s’affirme comme la première marque en Tunisie et avec un design séducteur, une nouvelle

signature lumineuse et des équipements avant-gardistes, la marque au losange fédère de plus en plus d’adeptes

autour de ses valeurs.

Toujours égale à elle-même, la Dacia est incontestablement la nouvelle attractivité des tunisiens. Avec 511

nouvelles immatriculations sur le mois de Mars, elle séduit par son rapport qualité-prix et son accessibilité.

C’est un plébiscite pour le Groupe ARTES qui s’affirme comme le leader et le précurseur de la mobilité en Tunisie

en faisant de la satisfaction client sa locomotive et de la qualité de ses servies son meilleur argument de vente. Avec

une offre diversifiée et un large éventail de choix, le Groupe ARTES joue la carte de la proximité avec une maitrise

parfaite de l’équation; attentes des clients et choix proposés en termes de fiabilité, de robustesse, de design et de

prix.

Les bons résultats du Groupe ARTES dont l’histoire est jalonnée par les valeurs de l’effort, du travail minutieux et

de la persévérance portées par son Président M. Moncef Mzabi, appellent les équipes à se challenger pour maintenir

cette posture de facilitateurs de la mobilité et garder le cap de la performance.

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http://www.ilboursa.com/marches/la-bourse-de-tunis-debute-la-semaine-dans-le-rouge_11382

La Bourse de Tunis débute la semaine dans le rouge

Après avoir enregistré une hausse hebdomadaire de 1%, le Tunindex a débuté la semaine en repli de 0,33% à 5

579,35 points. L’indice a été pénalisé par la baisse des titres BIAT et Délice Holding. Par ailleurs, la séance a été

marquée par une balance de variations quasi-équilibrée (26 baisses contre 25 hausses) ainsi qu’un volume

d’échange faible de 2,91MDT.

Carthage Cement a été le titre le plus sollicité avec 0,43MDT de volume d’ affaires. Le cours de l’action a perdu

0,78% à 2,53DT.

Le titre Hannibal Leasing s’est accordé 0,56% à 9,05DT. 40 896 actions ont été échangées.

Après avoir touché un plus bas de 33,83DT, Eurocycles a clôturé à 33,90DT générant un volume transactionnel de

0,37MDT.

Sous l’effet d’opérations de prise de bénéfices, le titre TELNET Holding a terminé en légère baisse de 0,25%. Le

cours a oscillé entre 3,91 DT et 4,05 DT avant de clôturer la séance à 4DT. Le Conseil d'Administration de la

société a approuvé la semaine dernière le projet de partenariat avec le Groupe Altran pour le transfert de ses

activités Défense/Sécurité et Automobile dans la société commune Altran Telnet Corporation (ATC) dans une

optique de développement conjoint auprès des grands comptes dans ces secteurs.

Magasin Général a abandonné 1,86% à 25,81DT dans un volume d’échanges de 0,26 MDT. Le résultat de la

société s’élève en 2016 à 12,14 MDT contre 7,38 MDT en 2015. Le résultat du groupe est bénéficiaire de 5,83

MDT contre un déficit de 5, 65 MDT une année auparavant. Le Conseil d’Administration propose la distribution

d’un dividende de 0,600 DT par action.

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http://www.ilboursa.com/marches/tunisie--programme-de-financement-du-premier-logement-les-conditions-d-

eligibilite_11380

Tunisie - Programme de financement du premier logement : Les

conditions d'éligibilité

La Loi de Finances 2017 a prévu dans son article 61, l’allocation dans le budget de l’Etat d’une ligne de crédit de

200 millions de dinars au profit des catégories moyennes. Cette ligne de crédit sera accordée sous forme d’emprunt

à conditions privilégiées (taux d’intérêt 2%, une période de grâce de 5 ans) pour couvrir l’autofinancement pour

l’acquisition d’un premier logement. Le décret du 31 Janvier 2017, a fixé les conditions d’octroi du crédit dont

principalement :

- Le plafonnement du prix du logement à 200 mille dinars;

- Les logements soient réalisés par un promoteur immobilier autorisés dont une liste a été annexée au décret

(condition éliminée lors des auditions de la LF 2017);

- La famille ne doit pas disposer d’un autre logement ;

- L’obligation d’avoir un membre de famille salarié avec un revenu annuel compris entre 4,5 et 10 fois le SMIG.

La publication de ce décret a suscité une grande polémique. Les députés ont été unanimes à contester la non-

conformité du décret à l’esprit de la loi, au vu qu’il fixe une liste bien précise de promoteurs privés qui

bénéficieront de terres domaniales pour bâtir leurs projets et limite l’avantage aux acquisitions des logements

auprès des promoteurs immobiliers.

La vague de contestation a provoqué le retrait de la liste des promoteurs immobiliers privés et la publication d’un

deuxième décret pour la révision des conditions en date du 28 Mars 2017.

En vertu de ce nouveau décret, les bénéficiaires de ce programme peuvent choisir d’acquérir les logements auprès

de particuliers ou de promoteurs immobiliers publics ou privés autorisés.

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http://www.webmanagercenter.com/2017/04/10/405406/tunisie-france-la-visite-de-cazeneuve-a-tunis-a-

renforce-les-liens-economiques-entre-les-deux-pays/

Tunisie-France : La visite de Cazeneuve à Tunis a renforcé les

liens économiques entre les deux pays

Suite à la visite du Premier ministre français, Bernard Cazeneuve, en Tunisie, les 6 et 7 avril 2017, six

accords ont été signés entre a France et la Tunisie.

Il s’agit de quatre conventions de financement pour un montant de plus de 135 millions d’euros d’engagement de

l’Agence française de développement (AFD) dans les secteurs du transport et de l’hydraulique, et de deux lettres

d’intention, dont l’une porte sur la conversion en projets de développement de 30 millions d’euros de la dette

tunisienne, et l’autre sur de l’échange d’expertise en matière de lutte contre la radicalisation.

1/ Conversion de dette tunisienne en projets de développement, dans les secteurs de la santé, de l’éducation,

de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle.

Cette déclaration d’intention a été signée, pour la partie tunisienne, par Youssef Chahed, chef du gouvernement, et

pour la partie française par Bernard Cazeneuve, Premier ministre français.

Elle engage les signataires à la conversion d’une nouvelle tranche de la dette tunisienne, à hauteur de 30 millions

d’euros, dont 20 millions viendront financer le nouvel hôpital régional de Gafsa (en complément des 60 millions

d’euros déjà accordés au titre d’un accord de conversion de dette signé en 2016), et 10 millions d’euros dans le

secteur de l’éducation, l’enseignement supérieur et la formation professionnelle.

2/ Prévention de la radicalisation

Cette déclaration d’intention a été signée par Youssef Chahed et Bernard Cazeneuve, respectivement chefs des

gouvernements tunisien et français.

«Alors que le phénomène de la radicalisation menace les deux sociétés française et tunisienne, le but de cette

déclaration d’intention est de permettre à nos deux pays d’échanger sur les approches et outils de prévention de la

radicalisation, de partager réflexions, expériences et bonnes pratiques sur les dispositifs de prévention de la

radicalisation et de prise en charge des personnes vulnérables, sur les signalements des personnes radicalisées,

notamment dans le milieu pénitentiaire, sur le contre-discours face à la propagande terroriste ou sur la question de

la préparation aux éventuels retours des personnes parties sur des zones de combats. Cette coopération se traduira

par des échanges d’indicateurs, de kits de formation, des retours de bonnes pratiques, y compris à partir des projets

menés par les organisations de la société civile des deux pays, ainsi que par des échanges d’expertises», lit-on dans

le communiqué de l’ambassade de France en Tunisie.

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3/ Renforcement du système d’alimentation en eau potable du Cap Bon, du Sahel et de Sfax.

Cette convention de financement, portant sur un prêt souverain d’un montant de 60 millions d’euros, a été signée

par Mosbah Helali et Rémy Rioux, respectivement directeur général de la SONEDE (Tunisie) et directeur général

de l’Agence française de développement.

«Elle permettra de financer le renforcement des infrastructures de transfert des eaux entre les régions du Nord de la

Tunisie et celles du Sahel (s’étendant du golfe de Hammamet au nord, à Chebba/Gabès au sud), et de créer un pôle

de traitement», explique l’ambassade de France.

«L’objectif est de satisfaire les besoins en eau des gouvernorats de Nabeul, Monastir, Sousse, Mahdia et Sfax à

l’horizon 2030. Il conduira aussi à réduire la surexploitation des nappes de Kairouan et de Sidi Bouzid et à

sécuriser l’approvisionnement de ces régions. Enfin, il améliorera la qualité des eaux).

4/ Deux conventions pour l’aménagement de la Boucle Centrale du métro léger de Tunis et du pôle

d’échanges de la place de Barcelone.

Ces deux conventions, d’un montant de 60 millions d’euros de prêt souverain pour l’une et de 650.000 euros de

subvention pour l’autre ont été signées par Fadhel Abdelkefi et Rémy Rioux, respectivement ministre tunisien du

Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, et DG de l’Agence française de

développement. Le prêt souverain ciblera les travaux de réaménagement de trois stations du métro léger situées le

long de la «boucle centrale» dans le centre-ville de Tunis et en particulier sur la place de Barcelone. La finalité du

projet est l’amélioration durable de l’environnement urbain du Grand Tunis et des conditions de vie quotidienne,

d’accès à l’emploi et aux services, souligne l’ambassade de France. La subvention servira à financer les trois autres

composantes du même projet d’aménagement de la boucle centrale et de la place de Barcelone à savoir (i) sa

gouvernance; (ii) des études et prestations techniques et (iii) une assistance à la mise en place d’une politique de

lutte contre les inégalités femmes hommes et la lutte contre les violences faites aux femmes dans les transports.

5/ Financement d’un Fonds d’Etudes et de Renforcement de Capacités en appui au plan de développement

quinquennal tunisien

Cette convention, d’un montant de 725.000 euros de subvention a été signée par Fadhel Abdelkefi et Rémy Rioux,

respectivement ministre tunisien du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, et DG

de l’Agence française de développement.

Ce fonds est le cinquième du même type mis en place par l’AFD au profit de la République tunisienne. Il permettra

le financement d’études et d’expertises par le ministère du Développement, de l’Investissement et de la

Coopération internationale (MDICI) sur une durée quatre ans. Au-delà des secteurs traditionnels d’intervention de

l’AFD en Tunisie (agriculture et développement rural, formation technique et professionnelle, eau et

assainissement…) seront également ciblés de nouveaux domaines d’intervention (santé et protection sociale,

énergie renouvelable, gouvernance…) en cohérence avec les orientations du nouveau Plan de développement

quinquennal tunisien et avec l’Accord Cadre signé entre la République tunisienne et l’AFD, le 28 novembre 2016, à

l’occasion de la Conférence «Tunisia 2020».

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http://www.webmanagercenter.com/2017/04/10/405388/le-gouvernement-sattele-a-faire-connaitre-la-loi-sur-

linvestissement/

Le gouvernement s’attèle à faire connaître la loi sur

l’investissement

Le gouvernement de Youssef Chahed s’est attelé, dans le cadre d’une stratégie de communication claire, à faire

connaître le cadre juridique de la nouvelle loi sur l’investissement en Tunisie, lors d’une conférence organisée

samedi 8 avril 2017 à Tunis, en présence d’un nombre important de représentants du corps diplomatique accrédité à

Tunis ainsi que de l’administration tunisienne, de députés et d’organisations professionnelles, outre des

investisseurs.

Le ministre du Développement, de l’investissement et de la Coopération internationale, Fadhel Abdelkefi, a

souligné que la nouvelle loi sur l’investissement qui est entrée en vigueur le 1er avril 2017, s’inscrit dans le cadre

de la révision du système de l’investissement et la concrétisation des réformes structurelles, économiques et

sociales destinées à améliorer le climat des affaires et réaliser la relance économique dans le pays, en vue de lutter

contre le chômage et réaliser l’équilibre régional.

Il a indiqué que ces réformes ont concerné la mise en place des lois relatives à la compétitivité, aux marchés

publics, au partenariat public privé (PPP) ainsi qu’au système fiscal.

La nouvelle loi d’investissement qui vient remplacer le code d’incitation aux investissements, publié en 1993,

s’appuie sur des principes relatifs à la simplification des procédures et la mise en place des piliers de la nouvelle

gouvernance (le Conseil supérieur de l’investissement, l’Instance tunisienne de l’investissement et le Fonds

tunisien de l’investissement). Il s’agit également d’assurer l’équité entre les investisseurs locaux et étrangers et de

régulariser les litiges en recourant à l’arbitrage.

Une unité de gestion selon les objectifs a été créée dans le cadre de cette loi pour fixer les délais des autorisations

(tout retard dans la réponse par l’administration est considéré comme une autorisation).

Des incitations d’investissement dans les régions sont stipulées dans cette loi, selon le principe de la discrimination

positive, décidé par la Constitution tunisienne.

La nouvelle loi sur l’investissement comporte trois décrets contre 33 décrets dans l’ancien code, tout en annulant 49

autorisations de l’investissement (Principe de la liberté de l’investissement).

Le ministre de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche Samir Taieb a considéré que le

gouvernement actuel est le premier gouvernement à avoir accorder la priorité au secteur agricole, précisant que les

incitations contenues, dans cette loi, concernent les filières de la production agricole dont le nombre a atteint 12,

sans distinction.

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http://www.webmanagercenter.com/2017/04/10/405374/yassine-brahim-la-nouvelle-loi-sur-linvestissement-

etait-tres-attendue/

Yassine Brahim : “La nouvelle loi sur l’investissement était très

attendue”

Si les professionnels, spécialistes et acteurs économiques présents lors du forum sur le nouveau cadre juridique de

l’investissement en Tunisie, organisé, samedi, à Tunis, par la Présidence du Gouvernement et le ministère du

Développement, de l’Investissement et de la Coopération Internationale, étaient unanimes sur le fait que l’entrée en

vigueur de cette loi constitue une avancée importante sur la voie de la relance de l’investissement, certains y ont

repéré des aspects qui gagneraient à être révisés ou améliorés.

Pour l’ancien ministre du développement, de l’investissement et de la coopération internationale, Yassine Brahim,

l’entrée en vigueur de cette loi constitue un couronnement d’un processus auquel, lui et son équipe, ont largement

contribué.

“C’est une loi qu’on a tant attendue et qui va à mon avis impacter le rythme des investissements dans le pays, étant

donné qu’elle s’attaque clairement à la bureaucratie en réduisant les délais et en facilitant les procédures liées à

l’acte d’investir, sachant que plus les investissements se font rapidement, plus les emplois sont rapidement créés et

c’est là un objectif principal de ce nouveau dispositif”, a-t-il précisé, ajoutant “qu’avec toutes les améliorations qui

ont pu être apportées à cette loi, durant tout le processus de son élaboration, je pense que nous avons au final un

texte qui tient bien la route”.

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http://www.webmanagercenter.com/2017/04/10/405394/bjorn-rother-chef-mission-fmi-on-est-satisfait-des-

avancees-realisees-en-tunisie/

Bjorn Rother (chef mission FMI) : On est satisfait des avancées

réalisées en Tunisie

Le chef de la mission du Fonds Monétaire Internationale (FMI), Bjorn Rother, a manifesté, samedi, à Tunis, “sa

satisfaction des avancées réalisées en Tunisie et a réitéré que son équipe est résolue à appuyer davantage les

réformes lancées par le ministère des Finances, et ce, lors de la réunion de lancement officielle de la revue du FMI

en Tunisie”, a fait savoir dimanche dans un communiqué, le département des Finances.

Présidant cette réunion, la ministre des Finances, Lamia Boujnah Zribi, a “salué les efforts consentis par l’équipe de

l’assistance technique du FMI et des responsables du ministère des Finances concernant la réforme fiscale dont les

deux principaux axes portent sur la politique fiscale et l’administration fiscale”.

Les deux parties ont passé en revue les différents axes à traiter en priorité et le délai pour la conclusion des travaux.

Il s’agit notamment des repères structurels et la question de soutenabilité des finances publiques avec ses deux

volets recettes et dépenses.

“La ministre des Finances a assuré, de son côté, que ses départements techniques travaillent d’arrache-pied sur

plusieurs fronts et que plusieurs dossiers sont quasiment conclus. Elle a ainsi, donné des assurances dans le même

ordre des points soulevés par la délégation du FMI. Elle a exprimé son engagement et sa détermination à réussir

cette revue, en tenant compte de nos atouts et de nos contraintes”.

La délégation du FMI effectue, actuellement, une visite en Tunisie pour poursuivre les pourparlers à propos du

décaissement de 2ème et 3ème tranches du prêt accordé au pays.

Il est attendu, que la délégation présentera, fin mai, les résultats de la revue sur la Tunisie, au conseil

d’administration du FMI.

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http://www.lapresse.tn/index.php?option=com_economie&task=article&id=129276

Le financement bancaire dans le collimateur des entreprises

Bien que le financement bancaire soit le principal mode de financement externe des entreprises, il a toujours été

présenté par les chefs d’entreprise comme étant une contrainte sévère à l’investissement.

Organisé par la Chambre de commerce et d’industrie de Sfax, en collaboration avec l’Institut tunisien de la

compétitivité et des études quantitatives et le Centre d’Affaires de Sfax, un atelier de travail consacré aux résultats

de l’enquête 2016 sur le climat des affaires a réuni à Sfax des femmes et des hommes chefs d’entreprise, des

représentants de la Banque centrale et de bureaux d’études, ainsi que des experts-comptables aux côtés de

représentants de l’Administration.

L’ordre du jour de l’atelier a comporté trois principales communications, parmi lesquelles figure celle de Hanen

Baklouti Trabelsi, sous-directrice à l’Iteceq, intitulée : « Le financement bancaire : visions croisées banques-

entreprises »

De prime abord, la communication relève un paradoxe de taille : quoique les banques constituent le noyau dur du

système financier tunisien avec une part se situant aux alentours de 95%, durant la période 2011-2014, ce qui en

fait la principale source de financement externe de l’économie, ces institutions n’en constituent pas moins, aux

yeux des entreprises, une contrainte considérable en Tunisie : «En effet, les différents rapports réalisés par l’Institut

tunisien de la compétitivité et des études auantitatives (Itceq) sur le climat des affaires et la compétitivité des

entreprises ont montré que, bien que le financement bancaire soit le principal mode de financement externe des

entreprises, il a toujours été présenté par les chefs d’entreprise comme étant une contrainte sévère à

l’investissement. C’est pour cette raison qu’en 2013, un intérêt particulier a été accordé au secteur bancaire et qu’un

questionnaire spécifique lui a été consacré, dans le but d’avoir des visions croisées banques-entreprises», note la

communicatrice.

A cet effet, le financement bancaire a été examiné selon deux perceptions: celle des entreprises à travers une

enquête réalisée en 2013 et qui a touché 1.100 entreprises non financières privées réparties sur tout le territoire

tunisien et opérant dans l’industrie et les services, dont 770 entreprises ont répondu, et celle des banques via une

enquête qui a couvert tous les sièges bancaires de la place dont 193 ont répondu.

Attachement au financement bancaire «L’enquête a révélé que le climat des affaires reste entaché par le financement bancaire, défavorablement perçu par

les chefs d’entreprise qui se plaignent des coûts du crédit bancaire bien que ces coûts aient connu un certain

relâchement par rapport à 2009. Pis encore, les chefs d’entreprise semblent pessimistes pour le futur proche dans la

mesure où 11% seulement anticipent un assouplissement des conditions d’octroi des crédits. Les autres sont

départagés entre durcissement (37%), maintien (15%) et vision non claire (37%)».

Ladite enquête portant sur la période 2009-2013 a permis de dégager la vision des chefs d’entreprise concernant les

difficultés inhérentes au financement bancaire, à savoir les taux d’intérêt et les garanties exigées qui sont d’autant

plus considérées comme des contraintes les plus sévères et qu’elles se sont davantage resserrées », note Hanen

Baklouti Trabelsi. «D’ailleurs, poursuit-elle, la même enquête sur la compétitivité en 2013 ainsi que d’autres

investigations ont révélé une identité de vue entre les chefs d’entreprise et les banques. Celles-ci reconnaissant que

les principales difficultés en matière de financement bancaire déjà identifiées par les chefs d’entreprise comme

contraintes sont essentiellement liées au coût du crédit et plus précisément au taux d’intérêt, et dans une moindre

mesure aux facteurs d’accès, à savoir les garanties exigées, les délais d’obtention du crédit et l’autofinancement.

Les banques reconnaissent également que ces facteurs ont durci ou se sont maintenus entre 2011 et 2012.

Cependant, malgré le léger relâchement perçu à partir de 2010, l’effort consenti par les banques en matière de

réduction des délais de déblocage du crédit est encore considéré par les chefs d’entreprise parmi les trois facteurs

les plus contraignants en matière de financement bancaire.

Force est de reconnaître, cependant, que l’assouplissement de la contrainte liée au financement bancaire se heurte à

certaines difficultés.

OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 11 Avril 2017 Page 21

http://www.lapresse.tn/index.php?option=com_economie&task=article&id=129279

284.5 millions de dinars

L’ARP vient de voter un accord du prêt de 123,7 millions d’euros, ( 284,5 millions de dinars) conclu le 30

novembre 2016 entre le gouvernement tunisien et la Banque africaine de développement pour la contribution au

financement du programme d’alimentation de l’eau potable aux zones rurales dans sa deuxième phase.

Ce projet vise à assurer l’approvisionnement en eau potable avec la qualité et la quantité requises et l’amélioration

des conditions de vie des habitants des régions rurales comptant environ 418 mille personnes.

Ce projet a pour objectif de renforcer l’infrastructure de base pour l’alimentation en eau potable dans 20

gouvernorats et au profit de 670 établissements éducatifs isolés, ainsi que de développer les compétences des

sociétés de mise en valeur dans les délégations concernées. Ce prêt sera remboursé sur 25 ans, dont 7 années de

grâce à un taux de 0,6%.

OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 11 Avril 2017 Page 22

http://www.espacemanager.com/tunisia-2020-les-etudes-techniques-des-projets-annonces-avancent.html

Tunisia 2020: Les études techniques des projets annoncés

avancent !

Les études techniques relatives aux projets annoncés lors de la conférence internationale sur l'investissement

Tunisia 2020 avancent en vue de leur réalisation dans les meilleurs délais, a fait savoir le ministre du

développement, de l'investissement et de la coopération internationale Fadhel Abdelkefi.

Lors d'une rencontre, lundi, avec les ambassadeurs de l'Union européenne (UE) en présence de Patrice Bergamini,

Ambassadeur de l'UE en Tunisie, le ministre a passé en revue un rapport sur le suivi des recommandations de la

Conférence internationale sur l'investissement Tunisia 2020 et les engagements des partenaires de la Tunisie,

notamment européens, selon un communiqué, publié lundi, par le ministère du développement, de l'investissement

et de la coopération internationale.

Ces projets portent notamment sur le secteur de l'infrastructure à l'instar du pont de Bizerte, des autoroutes et des

stations de dessalement de l'eau.

Abdelkefi a mis en exergue les efforts des entreprises européennes installées en Tunisie et leur souci de promouvoir

leurs activités surtout à travers les extensions de leurs projets, recommandant aux deux parties d'oeuvrer davantage

pour mieux faire connaître le climat de l'investissement en Tunisie et le nouveau cadre juridique le régissant auprès

des milieux financiers et des affaires.

Il a évoqué, à cette occasion, les difficultés économiques que le pays traverse, notamment les pressions que les

finances publiques connaissent. Et de rappeler, dans ce cadre, les réformes décidées et celles programmées pour la

prochaine période afin que la croissance reprenne progressivement son rythme normal, passant en revue certains

indicateurs positifs enregistrés essentiellement dans les secteurs touristique et agricole ainsi que d'autres secteurs,

en plus de la stabilité sécuritaire.