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Œil et vision

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Œil et vision. Spectre éléctromagnétique. Propriétés des ondes électromagnétiques. Longueur d’onde : distance entre deux ondes successives; Fréquence : nombre d’ondes / seconde; Amplitude : Différence entre le creux et le pic de l’onde; - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: Œil et vision

Œil et vision

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Spectre éléctromagnétique

Page 3: Œil et vision

Propriétés des ondes électromagnétiques

• Longueur d’onde: distance entre deux ondes successives;

• Fréquence: nombre d’ondes / seconde;

• Amplitude: Différence entre le creux et le pic de l’onde;

• Plus la longueur d’onde est courte, plus la fréquence est élevée; l×f = c (« c » représente la vitesse de la lumière dans le vide)

• Spectre visible: 400 à 700 nm.

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Spectre visible

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Éléments d’optique

• Optique: Études des rayons lumineux et de leurs interactions;

• Rayons dans le vide -> ligne droite;

• Interactions avec atmosphère:

Réflexion: Changement de direction des rayons heurtant une surface;

Absorption: Transfert d’énergie à une particule ou à une surface; couleur des objets dépend de l’absorption et de la réflexion des ondes lumineuses (ex.: objets bleus absorbent ondes longues et réfléchissent les courtes); pigments des photorécepteurs absorbent des longueurs spécifiques;

Réfraction: Déviation des rayons lumineux passant d’un milieu à un autre; cette différence provient de la différence de vitesse de la lumière dans les deux milieux; les milieux transparents de l’œil réfractent les rayons de lumineux pour former les images sur la rétine.

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Formation de l’image par l’œilRéfraction par la cornée

• L ’œil reçoit les rayons de lumière et il les focalise sur la rétine pour former les images;

• Les rayons de lumière sont parallèles, la réfraction les dévie (humeur aqueuse ralentit la vitesse du rayon);

• Distance focale: distance entre la surface de réfraction et le point de convergence des rayons parallèles; elle dépend de la courbure de la cornée; moins elle est courbée, plus la distance focale est courte;

• Dioptrie: unité de mesure exprimant la puissance de réfraction; réciproque de la distance focale (en m): 1/distance focale; La cornée à une puissance de réfraction de 40 dioptries -> distance focale, de la cornée à la rétine 0,025 m.

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Distance focale

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Formation de l’image par l ’œilAccommodation par le cristallin

• Le cristallin est plus impliqué dans la formation d’image d’objets rapprochés (< 9m); les objets proches réfléchissent des rayons qui divergent, qui ne sont plus parallèles, donc, il faut une réfraction plus forte pour faire converger les rayons sur la rétine: Accomodation;

• Dans ce processus, les muscles ciliaires se contractent, ce qui a pour effet de faire arrondir le cristallin: la plus grande courbure augmente la puissance de réfraction.

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L’accommodation

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Formation de l’image par l’œilRéflexe pupillaire

• La pupille contribue à l’optique de l’œil par une adaptation continue aux différences d’intensité lumineuse;

• Réflexe pupillaire: dépend des connexions entre la rétine et les neurones du tronc cérébral qui contrôlent les neurones moteurs innervant les muscles de l’iris; réflexe consensuel: de la lumière projetée dans un seul œil entraînera la constriction des deux yeux (i.e. réduction du diamètre);

• La constriction de la pupille augmente la profondeur de champ; elle permet de faire apparaître plus nettement les objets éloignés;

• À intensité lumineuse égale, on peut enregistrer environ 30% de variation dans le diamètre pupillaire associée à l’intérêt porté à la scène.

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Anatomie microscopique de la rétine

• Partie neurobiologique de la vision: transformation de l’énergie lumineuse en activité nerveuse;

• La moitié du cortex cérébral est dédié à la vision;

• La rétine fait partie du cerveau;

• Les seules cellules de la rétine sensibles à la lumière sont les photorécepteurs (cônes et bâtonnets);

• Les cellules ganglionnaires sont les seules sources d’information quittant la rétine;

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Rétine

Lum

ière

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3- Anatomie microscopique de la rétineOrganisation laminaire de la rétine

• Couche des cellules ganglionnaires: somas des cellules ganglionnaires;

• Couche nucléaire interne: somas neurones bipolaires, horizontales et amacrines;

• Couche des segments externes des photorécepteurs: contient les éléments de la rétine sensibles à la lumière; les segments externes sont enchâssées dans un épithélium pigmenté -> absorption de la lumière;

• Couche plexiforme interne: neurites (axones et dendrites) des ganglionnaires, bipolaires et amacrines;

• Couche plexiforme externe: neurites des bipolaires et des horizontales et terminaisons synaptiques des photorécepteurs;

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3- Anatomie microscopique de la rétineStructure des photorécepteurs

• Conversion de la radiation électromagnétique en signaux nerveux repose sur 125 millions de photorécepteurs;

• Quatre partie dans photorécepteurs:

1- Segment externe: contient disques, contenant eux-même

photopigments -> absorbent lumière et génèrent des modifications du potentiel de la membrane des photorécepteurs

2- Segment interne

3- Corps cellulaire

4- Terminaison synaptique• Il existe deux types de photorécepteurs: bâtonnets et cônes.

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Photorécepteurs

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Anatomie microscopique de la rétineStructure des photorécepteurs (suite)

• 120 millions de bâtonnets et 6 millions de cônes; • les bâtonnets sont 1000 fois plus sensibles à la lumière que les cônes,

parce que plus de disques et une concentration plus élevée de photopigments;

• Conditions scotopiques: bâtonnets (vision nocturne);• Conditions photopiques: cônes (vision diurne);• Bâtonnets présentent tous le même photopigment alors qu’il existe

trois types de cône associés à un différent photopigment;• Seuls les cônes assurent la vision de la couleur; les trois types de

photopigment sont sensibles à des longueurs d’onde différentes.

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Exp point aveugle

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Anatomie microscopique de la rétineDifférences régionales dans la structure de

la rétine1- La rétine périphérique contient plus de bâtonnets et moins de cônes

2- On retrouve à la rétine périphérique un plus grand ratio photorécepteurs / cellules ganglionnaires;

• À cause de 1 et de 2, on constate une plus grande sensibilité à la lumière en périphérie: les bâtonnets ont un seuil de réponse plus bas à faible luminosité et le ratio photorécepteurs / cellules ganglionnaires est plus grand;

Côn

es

Bât

onne

ts

Pas de réponsePas de réponse

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Anatomie microscopique de la rétineDifférences régionales dans la structure de

la rétine1- La rétine périphérique contient plus de bâtonnets et moins de cônes

2- On retrouve à la rétine périphérique un plus grand ratio photorécepteurs / cellules ganglionnaires;

• À cause de 1 et de 2, on constate une plus grande sensibilité à la lumière en périphérie: les bâtonnets ont un seuil de réponse plus bas à faible luminosité et le ratio photorécepteurs / cellules ganglionnaires est plus grand;

Côn

es

Bât

onne

ts

Pas de réponseRéponse

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Anatomie microscopique de la rétineDifférences régionales dans la structure de

la rétine• La rétine centrale comprend seulement des cônes;

• La fovéa (creux au centre de la rétine centrale): région d’où les cellules ganglionnaires ont été déplacées latéralement -> activation plus directe des photorécepteurs et faible ratio photorécepteurs / cellules ganglionnaires: conditions d’une bonne acuité visuelle.

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Fovea

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PhototransductionBâtonnets

• Phototransduction:conversion, ou transduction, de l’énergie lumineuse en variations de potentiel de membrane, par les photorécepteurs;

• Les photorécepteurs sont hyperpolarisés en réponse à la lumière (-70 mV); donc moins de neurotransmetteur libéré (glutamate);

• L’absence de lumière -> un potentiel de membrane du segment externe du photopigment plus élevé: seuil de déclenchement plus bas; courant d’obscurité (-40 mV); déplacement des charges sodiques positives (+ Na) -> dépolarisation;

• Cet état de fait entraîne un mécanisme d’amplification du signal lumineux; détection jusqu’au photon.

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PhototransductionCônes

• Les photopigments des cônes demandent plus d’énergie pour être activés;

• La phototransduction des cônes est pratiquement identique à celle des bâtonnets, seul le type de protéine-récepteur (opsine) diffère: il existe pour les cônes trois types d’opsine, chacune sensible à différente longueur d’onde:

-430 nm: Bleu

-530 nm: Vert

-560 nm: Rouge

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PhototransductionCônes

Perception de la couleur

• Théorie de la trichromie de Young-Helmoltz: Thomas Young et Hermann von Helmoltz; selon cette théorie, le cerveau identifie une couleur après le décryptage de l’activité des trois types de cône;

• Young (1802) démontre que l’on peut recréer toutes les couleurs à partir de mélanges des lumières rouge, bleu et vert; le blanc est perçu lorsque tous les cônes sont également activés;

• Sans cônes pas de couleurs; les bâtonnets sont au pic de leur sensibilité à 500 nm (bleu-vert) en conditions scotopique.

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Adaptation à l’obscurité et à la lumière

• Temps d’adaptation de 20 à 25 minutes pour l ’obscurité:

-dilatation pupillaire;

-régénération de la protéine-récepteur (rhodopsine) dans les photopigments;

-ajustement fonctionnel de la rétine pour permettre aux ganglionnaires d’utiliser un maximum d’info provenant des bâtonnets;

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Page 34: Œil et vision

Traitement de l’information au niveau de la rétine

• Compréhension du fonctionnement de la rétine: seulement depuis les années ‘50; structure très complexe; rôle des interactions synaptiques avec les cellules horizontales et amacrines était inconnu;

• Seules les ganglionnaires émettent des potentiels d’action, dans toutes les autres cellules de la rétine la stimulation provoque des changements graduels du potentiel de membrane;

• Voie la plus directe: photorécepteurs-bipolaires-ganglionnaires; processus en deux étapes: 1- photorécepteurs-bipolaires et 2- bipolaires-ganglionnaires;

• À chaque relais synaptique cependant, on peut assister aux interactions avec les connexions latérales des horizontales et des amacrines.

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Traitement de l’information au niveau de la rétineTransferts d’information au niveau de la couche

plexiforme externe

• Photorécepteurs dépolarisés par l’obscurité et hyperpolarisés par la lumière -> en réponse à l'obscurité, les photorécepteurs se dépolarise et libère un neurotransmetteur (glutamate);

• Dans la couche plexiforme externe, chaque photorécepteur est en contact avec bipolaires et horizontales;

• bipolaires = voie la plus directe vers les ganglionnaires;

• horizontales -> transmission d’info latéralement, aux bipolaires.

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Page 37: Œil et vision

Traitement de l’information au niveau de la rétineTransferts d’information au niveau de la couche plexiforme

externeChamps récepteurs des cellules bipolaires

• Deux types de cellule bipolaire, classifiés selon leur réaction face au neurotransmetteur (glutamate) libéré par les photorécepteurs:

-TYPE OFF

-TYPE ON

• OFF et ON signifient que les cellules se dépolarisent ou pas, en réponse à l ’absence de lumière (OFF, plus de glutamate, dépolarisation) ou en réponse à la lumière (ON, moins de glutamate, hyperpolarisation);

• Chaque cellule bipolaire reçoit des afférences synaptiques directes d’un groupe de photorécepteurs; nombre variable: moins d’une demi-douzaine au niveau de la fovéa, des milliers dans la rétine périphérique.

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Traitement de l’information au niveau de la rétineTransferts d’information au niveau de la couche plexiforme

externeChamps récepteurs des cellules bipolaires (suite)

• Outre les connexions directes, connexions latérales indirectes avec les photorécepteurs par le biais des horizontales;

• Champ récepteur: région de la rétine où, en réponse à une stimulation lumineuse, le potentiel membranaire de la cellule (bipolaire dans ce cas-ci) se modifie;

• Champ récepteur comprend deux parties:

• central: partie de la rétine qui reçoit directement l’info des photorécepteurs;

• périphérique: reçoit info passant par cellules horizontales;

• Les champs récepteurs des bipolaires est beaucoup plus grand à la périphérie de la rétine qu’au centre.

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Traitement de l’information au niveau de la rétineTransferts d ’information au niveau de la couche plexiforme

externeChamps récepteurs des cellules bipolaires (suite)

• Les champs récepteurs du type centre-périphérie sont dits antagonistes:

-Centre OFF-Périphérie ON

-Centre ON-Périphérie OFF

• Réponse inverse du centre à la périphérie et vice et versa;

• Organisation similaire au niveau de la couche plexiforme interne; les amacrines déploient des connexions latérales contribuant aux champs récepteurs des cellules ganglionnaires; moins connue.

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Trois phénomènes pouvant être décrit à partir des champs récepteurs

1. Vision des bâtonnets plus sensible que vision des cônes.

– le seuil de mise à feu des bâtonnets est plus bas que celui des cônes

– plus de convergence & plus de sommation spatiale

120 bâtonnets -> 1 ganglion ) comparé à (6 cônes -> 1 ganglion

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Trois phénomènes pouvant être décrit à partir des champs récepteurs

2. Meilleure acuité avec les cônes.

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Trois phénomènes pouvant être décrit à partir des champs récepteurs

3. Perception de la brillance

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Perception de la brillance

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Information issue de la rétineChamps récepteurs des cellules

ganglionnaires• Environ un million de cellules ganglionnaires au niveau de la rétine;

• Même logique que pour les champs récepteurs des cellules bipolaires;

• La réponse à la stimulation du centre du champ récepteur est inhibée par la stimulation de la périphérie

• Donc plus grande sensibilité aux différences d’éclairement, aussi appelée gradients;

• L’organisation des champs récepteurs en centre-périphérie produit une information qui souligne les contrastes d’éclairement au niveau des limites entre les zones éclairées et les zones obscures;

• L’organisation des champs récepteurs en centre-périphérie semble être apparu dans l’évolution biologique pour favoriser la détection de petites variations lumineuses locales;

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Information issue de la rétineChamps récepteurs des cellules

ganglionnaires(suite)

• La perception de la lumière et de l’obscurité est relative, non absolue;

• l’inhibition latérale s’opérant dans dans les champs récepteurs n’est pas de même nature dans le carré gris pâle que dans le noir; le carré gris pâle induit une perception du carré gris central comme étant plus foncé;

• le travail des champs récepteurs aux limites des deux carrés fait ressortir ces nuances perçues;

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Information issue de la rétineChamps récepteurs des cellules

ganglionnaires(suite)

• La perception de la lumière et de l’obscurité est relative, non absolue;

• l’inhibition latérale s’opérant dans dans les champs récepteurs n’est pas de même nature dans le carré gris pâle que dans le noir; le carré gris pâle induit une perception du carré gris central comme étant plus foncé;

• le travail des champs récepteurs aux limites des deux carrés fait ressortir ces nuances perçues;

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Information issue de la rétineDifférents types de cellules ganglionnaires

• Deux grands types de cellules ganglionnaires ont été trouvés chez le macaque (rétine très semblable à celle de de l’humain):

-Grandes cellules M (magnus, grand): 10% du total; plus grand champs récepteurs; propagent potentiels d’action plus rapidement dans le nerf optique; plus sensibles aux faibles contrastes; répondent à la stimulation du centre de leur champ récepteur par une brève salve de potentiels d’action; spécialisées dans la détection du mouvement; insensibles aux différences de longueurs d’onde (couleur);

-Petites cellules P (parvus, petit): 90% du total; plus petits champs récepteurs; propagation plus lente dans le nerf optique; moins sensibles aux faibles contrastes; répondent à la stimulation du centre de leur champ récepteur par une décharge de caractère plus tonique spécialisées dans l’analyse de la forme et des détails du stimulus; sensibles aux différences de longueur d’onde de la lumière.

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Information issue de la rétineDifférents types de cellules ganglionnaires

Cellules ganglionnaires à opposition simple de couleur

• La majorité des cellules P sont des cellules à opposition simple de la couleur (théorie des processus opposés de Ewald Hering, 1878: rouge-vert, jaune-bleu;):

- la réponse à une longueur d’onde donnée au centre du champ récepteur est inhibée par la réponse de la périphérie à une autre longueur d’onde

• R+V- : centre rouge ON et périphérie vert OFF;

• R+V-, R-V+, J+B- et J-B+;

• Le centre des champs récepteurs de ces cellules à opposition simple de la couleur reçoit de l’information des cônes sensibles aux couleurs ON (ex.: le centre d ’une cellule R+V- reçoit info de cônes sensibles au rouge).

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M LP

A

R+G-B+J-

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6- Information issue de la rétineDifférents types de cellules ganglionnaires

Cellules ganglionnaires à opposition simple de couleur (suite)

• Une lumière blanche projetée sur un champ récepteur activera également le centre et la périphérie ce qui entraînera une réponse nulle de la cellule;

• La couleur perçue dépend de l’activité des cellules ganglionnaires dont le centre du champ récepteur reçoit de l’information des cônes rouges, verts et bleus;

• Les cellules ganglionnaires apportent au cerveau de l’information sur trois processus opposés fondamentaux à la perception:

-obscurité-lumière

-rouge-vert

-bleu-jaune.

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Antagonisme des couleurs ?

La perception de l’aura