OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE - MER

CENTRE DE BRAZZAVILLE

SERVICE PÉDOLOGIQUE

, .

ETUDE, .

PEDOLOGIQU E

Cote OR8TOM MC 133

du secteur sud ouest

du district de BOKO

AVEC CARTE AU 1jso.oooeme

pa,r

v. CARLOTTI

BrazzavIlle, Mai 1965

OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE. ET TECHNIQUE OUTRE-MER

CENTRE DE BRAZZAVILLE.

SERVICE PEDOLOGIQUE

ETUDE PEDOLDGIQUE DU SECTEUR

SUD-OUEST DU DISTRICT DE BOKO

avec caIte aU 1/50.000 ~e

v. CARLOTTI

COTE O.R"S.T.O.N. 1 MC 133 BRAZZAVILLE, MAI JJl65.

SOMMAlftE=OCl(J::IO='..)::sO=O=O= .....

l "Introduction - SitUf.ltion geographiq013 p. 2

II Les facteurs de 1<:1 pédogenèse 2 bia

1Il . Climatologie 3

!IZLe roche mère 4

!I3 Relief et hydrographie ;

II4 La végét<Jtion 9

II Action dli l t homme - AG'ricul~ure .lD5

Etude du matériaU originD~ pour1I 6 l'ëlnülyso grùnulométriquo ct :u.

morphoscopique des sables

II l Les types de 601.

1111 Les sole issus des grès de ltlnkis!

20

21

IIIll

Los sols our replats en poti.Uon' topographique du BcnJnct 2l

III L::16 sols de callioea 2612

11113

Les sols colluvinux de bns de pante ~t les sols Bl1uv~c.ux

de fond de vallée 30

IV

III2

III3

UI4

UIS

III6

Les sols issus des grès du P2

Los sols jaunes érodés issus des ~r9ilites dU P3c

Lus sols rouges 'érodés issus des ~rgilitos du P3b

L;n plaines colluvio-i3lluvinles

Las sols issus du Ba

PlaeG d8s sols dans la classifiC6tion

33

36

40

43

46

49 bis.

·~,

'..

v

VI

VII

Interprétation agronomique des résultats analytiques

Méthodes d'analyse

Bibliographie

p. 54

59

61

.-'1

_.l

1 tf

.~.J.....

- Cl.imëJtologie 1 Station' de BOKO 3

- Coupe schématique des affleurements 16

~ Courbas grarJUlométriques 1 Rscouvrcments du Ba ~5

- Lessivage en a%gile r Plateaux sur Il et P2 35

.~(j:

~f~i-~~~t·· ··~~rr

,~.

Planche ni l..f,:~1t

If Il 2

tt ft 3

If " 4

" " 5

" Il 6

ft ft e

ft n 7

ft ft32

31

P. ~

Table des plô.nches--------------------

~ Carte et situation

"7" Schéma d'une chaine de sols sur Il

- Résultats analytiques, Sois~issus des grès

de Itlnkisi

- Courbes granulométriqUBs 1 Grès du Il ~7

Plateau sur Il ~7

Grès du P2 ' 18

n " Sols issus dos grès et42 Il ft JJJergilites du MtPioks

(.'Sols i~sus du Ba

n Plaines colluvio- 49 " • II

allUviales

."1

..~

SITUATION DU SECTEUR CA RTOGRAPH 1Ë

Echell e: 1/1.000.000

Centre 0 RSTD M- Brazzaville N2 762

,t

2_

l -

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x~ ~x INTRODUCTION xx X~ SlTUATION GEOGRAPHIQUE g~xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx~

Le secteur cartographie

Limites suivantes a

est entièrement situé dans le district de Boke avec les..." limite Ouest • frontière du CONGO_LEOPOLDVILLE (P.rovince de Luozi)

ft,.., limite. Nord ligne M'Bandza N'Ganga - Bitsika II

limite Est 1 ligne Bitsika II Kanzi.

.... limite Sud t fleUve CONGO

Ces limites ont été choisies de façon à pouvoir englober dans ce secteur les trois

formations géologiques représentatives de la région.

Morphologiquement l'ensemble fait partie du plateau des cataractes dont la dénomi­

nation ne trouve pas toujours sa justification dans 10 secteur étudié.

Le fon~ topographique utilisé est une restitution à la chambre claire des photogra­

phies aériEmnos car il n'existe aUcun document topographique cl 1 une échelle supérieure-

aU J./200 0 000 ème de cette partie dy CQI\JGO~

L.es documents photographiques ont été particulièroment utiles pour délimiter les

sols érodés sur Inkisi ou J'tl tPioka, pour déterminer l'emplacement dos lavakas et préciser

la répartition des sols de plateaU sur Inkisi dans le Nord de la zone.

Les seuls documents géologiques oxistal}t sont la carte aU JJ500~OOO (feuille

BRAZZAVILLE _ POINTE_NOIRE) trop: imprécise, et la carte aU 1I50~OOD de VANDEMBROUKE.

cette dernière nous a été surtout utile pour distinguer les trois étages du MIPioka

et les sols qui sly développento

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LEs F'ACTEURS DE LA PEDOGENESE:. .

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~~ CLIMATOLOGIE ~X X~xxxxxxxxxxxxxxxxxx~

La partio méridionale dU CONGO est soumise aU climat do typ.Q Bas,·.l:ongolais ou.

encore 50WdanG-Guin6e~~ caractérisé par 1

une :'pet:i.to saison sèche" s'implemcnt marquée l'Jar un. ralenti.ssement de la pluvio­

s:t:èé, en Ja!!vier - Févrien'~

.", une long!.4e saison sèche de 4 à 5 mois, coincidant avec un minimum do la teml1Jé<-.

:l:'atUr8 et de 'le tension de Vapeur d'eau, en liaison avec le courùnt froid dt:

Benguela longeant le littoral Angolais ct Bas-Congo1aiso

La statio!lJ climatologique de référence est Boko s la pluviosité moyenne annuelle

Gst de .l~293 mm~ avec des variations importantes, le mi:-!i.mum et le maximum enregistrés

étant respectivement de 647 et 1.548 mm.

Er: ce qui concerne la petite saison sèche ori cons·cate. un abaissement de la pluviOo-o

sité jusqu} à :~.CO mm en moyenne pour chaque mois~

L.a tomj,)6raturo moyenne annuolle v~rie entre 18,8 et 241 5P..C avec une moyeniilD armuolle

de 22s532Cr soit la plus faible du pays.

I-a moyel":ne dos minimas observés étant de ll!!C, en Juil.Lete

Loo dor,p:é hygrométrique ost tO!Jjours éleVé; présentant cependant l!i1 maximLim aU

début do la soison sèche et un minimumi à la fin 1 les Variations diurnes sont importantes

avec un maxim~n proche de la saturation, aU cours de 13 nuit w

L1 6vapor.'3tion ost d' environ 800 mm par an, avec un maximum à la fin de le saisor!

sèche ou le défici-c de saturation atteint égalemont son, maximum·, alors que son ::i1::.nimum.

sc sitèo en. début do saison sèche, tandis que la nébulosité présente un maxi.mum ail. cours

de la s.:\1.son sècho, avee un minimum aU début et à la fin~

L.a planche n2 2 donne los principaux renseignements météorologiqllCS<>

... 4 ...

gx.XXXXXXXXXXXXXXXX]

II-2 ~ LA ROCHE MERExxxxxxxxxxxxxxxxx

La zono étudiée fait partie du Vaste synclinal compris entre lee chaines du Maycmbe

et du GhaillU mais lus fo:cntations qUO Iton ':1 rencontre ne roprésentent qu'une fpible pa~

Ue dus sédiments formant l' ensGmble du synclinalk

Ce sont de haut en bas •

1..!! .,.. le système du Kalahari, aU Nord.

2.!! - 18 système schist~grésoux, occupant la plus grande partie de la zone

avec r

- la série de l'Inkisi essontiellement l'étage Il

~ la série de.la M'Pioka essential1ement los étages ~2 et.r3.

II-Z--J. Z.STEME DU KALAHARI (E a>

Il présente une faible extension dans le secteur cartographié, formant des taches

do recouvrements sableux aU Nord ot aU Nord-Est de.MtE~ndz~oudi, facilement rop.erablpl!I

sur les photographies aériennes car alles correspondant à une plus grande. extonsion de la

foret ct à un réseau hydrographiqUe plus lâç:he que sur les formations voisinee. L88 sables

du Kalahari, jaunes, beiges ou gris présontent une morphoscopia p~ro à les différencie:'

facilement dus sables do l'Inkisi ct du P2. Nous aurons l'occasion d'y revenir.

II-2-2 SYSTEME 5CHISTO-GRE5EUX...... ., ....

Elle déBute par un conglomérat de base discontinu, ~ galets de ~Uartz ct qua~tzites

dans une pâte d1arkosos 1 son extension e$t très faible dans ~a secteur qUi nous intéresse,

nous ne l'avons reconnu qutà un saul endroit, sur l'ancienne route Mankoussou Kimbanda à

l'occasion d'une profondo crElVasse dJérosion aU contact des deux séries Inlde! et M'Pioka.

VANDS~EROUKE signala par ailleurs que cc contact se~ait discordant. DanG la zona étudiée

c'est donc l'étage II. qui prédomine, I Z ntétant pas, représonté. Il se canpoec de grès

fc~dspathiqu8s maUves ct lie do vin, à grain moyen souvent ca~careux, è gaIete de qUartz

et qUartzites abondants irrégulièrcmont répartis dans la massa des.sédiment8. Ces forma­

tions n'apparaissent sous uno forme saine quo dans le fond dos marigots, étant toujours

.;;

intenscment altérés,

Au milieu do l'étage on passe à des arkoses maUves à grain plus fin, de faible épaisseur,

le sommet do l'étage étant traversé do plusiours couches d1argilites rou~eB quo d'aucuns

ont rapprochées des marnes sableuses débutant les formations du Karoo~

L'ensemble présente unu puissance de 350 mètres environ.

Signalons que du f~.t dû Ilhomogenéité des dépets gréseux des étages Il et 12, il est diff~

cilo d'affirmer quo lion se trouve sur l'une ou l'autra de ces formations •

.§.érie de la M'Piolsa

'.'

Elle so présente nettement distincte des sédiments supérieurs, par son faciès litho­

logique beaucoup plus fin~ Do plus le passage d'une série à l'autre par un niveau conglomé­

ratique I o est roconnaissable, ce qui n'est pas 10 cas pour le ~assage de Il à 12 aU sein de

l'Inkisii.

Dans- la zone qui intéresse la série est incomplète, souls los niveaux supérieurs P3

et P2 étant présents .. VANDEMBROLIKE signalo copendant tout à fait aU Sud de la zono la présen­

oe du nivoau supérieur du Pl qui raste discutée.

le P3b - sur lequel repose directement l'Inkisi dans l'ensemble de la zone, à une alti­

tude voisina de 450 mètres~

I~ comprend une succession de niveaUX d'argilites rougGS ou maUves micacées, de grès felds­

pathiques à grain moyen, ou de grès quartzoux à grain fin, le tout d'une puissance de 260

mètres environ.

10 P3~ - il comprend également une succession rapide de niveaUX d'argilites maUves

rouges; jaunes et vertes, en strates fines séparées par des lits do muscovite, et de grès

feldspathiques g la différer.ce avec l'étage précédent réside dans la fait que 10 P3a ne com­

porte pratiquemont pas me gr~s qUartzeux à grain fin, la base de Pa co~rcspondant à l'appari­

tion du grès qUartzeux rouges ..

La puissance de ce sous-étage est d'environ 60 mètres.

Pz - cet étage diffère fondamentalement des précédents par l'absenco de niveaUX d'ar-- -gilitos~ le premier b~~c marquant la séparation du P2 et Pa- Il est osscntiollomont constitué

d'un niveaU de grès à grain moyen micaoé et do grès quartzeux à grain fin.

-6-

Morphologiquement cet étage correspond au niveaU de l t Inkis;t bordant l~ CONGO (Chutes

de la Foulakar;y-) 1 crest à dire qU'il forme falaiseo

L.a puissance de l'ensemble est d'environ 100 mètreso

Il...2,....3 ...P...EN_D.."...G.....E_D....E_5...C...O.U....C...HE...S;;.;lt....P...LI;;o,;;;,,;S;.;S....E...~lE....N.-;.T..;.S__F...P,...I ;:c.;;LI.;ê,.

Les couches sont toujours subhorizontales; la direction. la plus fréquente étant

N5, on pe~t observer également de nombreuses petites diaclasses en relation avec des

failles de très faible importance J de direction combiennsj mais dans l'ensemble l'allure

des terrains reste très calme~

xxxxxxxxxxxxXxxxxxxxxx'Il

3~ RELIEf ct HYDROGRAPHIE ~xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

Gécmorphologiqucmont, la région prospectée fait pcrtie du plateau dos Cataractos

que lIon s'accorde à considérer comme unD surface d'érosion ancienne remodelée ultériou~

rament.

du Nord aU Sud en distinguo a

a) l.es.J'G..coij~:r:;,Dm~.p.t.s .sg,bl.0'!-!?s' Bâté.ké :

Ils occupent une faible suparficiu, masquant la relief et donnant aU paysage un

~spect de collines à larges ondulations couvertes d'Une foret à nombreuses clairières

anthropiques. Les rivières coulent calmomGnt'dans dG larges vallées. L'érosion nG joua'

qu'on borduro du recouvrement sableux D~ sc forment do rares cirques.

Culminant à 675 mètres il s'inclina légèrement du Nord-Est aU'5ud-PUest~ En réa-­

~té il s'agit plutOt d'un onsemblo fortomont entailZé par un réseaU danse dG talwegs

séparant dus collines érodées à fortes pontes.

D,ms toute la partio centrele lGs. sommets de CDS collinee sont coiNés cl 1un man­

teau très épais, jaune, argilo-sableux, formant de petits plateaUX do 500 à 675 mètres

d'altitude dont l'origine est d&scutéoJ étant donné la puissance dos phénomènes érosifs

dens çottc région il n'est pas impossible qUG l'on soit on présonce d'une nappe collU­

viale do fond de valléo exhaussée par une inversion de ruliof.

Les rivières, nombrouses, sont loin dlavoir attQint leur profil cltéquilibre, leur

cours ost rapido üt encombré d~ blocs do grès aD se forment dos rapides. En borduro du

platoau gréseux ellos tombent en c~tQractG~ sur P3;'la chute do la Tsimba à Mankoussou

mesUra plus de 60 mètres, 10 soùil inférieur corrospondant aUX premiors bancs d'argi­

lites.

Llérosion ost donc particulièrement i~tDnse on borduro du plateau qui recule le

long des vallées, dégagoant les couchas plus tendras ct. mal protégées par la végétation

dos niveaUX infé~curs ?3 et P2-

.../~ ..

8 ...

5l:l.' los pontes des collines. il a été mesuré des coeffic.i.errts-de-:cuisseJ..Jmcnt de

plus de 75 % ( 6 ) : il en résult~ une vive érosion en nappe sur los sommets, avec~liiU~

bas sur la ponto, de rrofondes ravinos pouvant aboutir à dos systèmes de lavakas do plus

de 30 mètres de profondeur couvJ;'ant parfois tout un pan do la colline (voir plancho )"

La ljmite Sud du Il est d'ailleurs marquée par une série du lavakas en bordure du

plateau..

c) los. collinos roug,os é]:'odées dL! P3b B

Elles viennent s'appuyer aU pied du plateau 1 culminant. vors 450 mètres~

L'érosion en nappe et en lavakas y ost aussi intense mais moins spectaculaire que sur'

l'Inkisi6 les lavakas étant moins profondos et plus évas6es dans les argilites que dans

les grèsb

. .Los collines du P3a_sont certainement la zone la plus dégradée: l'érosion se ma-

nifeste par le d6capagcr des horizons supsrieurs dégageant les gravillons de la Stone­

lino qui affleurent sur des grandes surfaces, le màtériau jaune argilo-sableux se retrou­

vant dans le fond dos talwegs.

Au Sud do Kimbanda l'érosion est particulièrom8~t intense~ souvent du type "bûd

landu avec des s8ries de profondes racinos ot de lavakas largement évasés.

A l'Ouest et à l'Est du secteur doux grandes plaines de comblement jusqu'au pied

du P3b ou du Xl~

e) E.D. bordure du CONGO 10 Q.lateëlu g,résollx d,u f,2 g

Formant une Jalaise dominant le fleuve de plus de 70 mètres, il est entaillé pro­

fondument par la Loumemezi ct ses affluents s'encaissant dans une vallée étroite et cou­

lant dans un lit encombré de blocs de grès~

Toutos cos rivières so jettent dans le CONGO par des cataractes de plus ou moins

grande importance.

X)~XXXXxxxxxxxxxx

II 4 ~ LA VEGET AT ION ~xxxxxxxxxxxxxxxxx

~~5orêi ~ p'est sur los rocouvrements sabloUx qu'elle Gst ~e mieux roprésontée

alors qua sur l'Inkisi 0110 est réduite à dos boqueteaux sur lJemp~acomont des anciens

villages aVoc une tendance à s'agrandir, ~es essences purement forestièros prenant 10

pas sur los espècos cultivées (fruitiers, bois).

Sur M1Pioka elle a pratiquement disparu, surtout sur 10 plateau grésoux intansi-

vernant cultivéo

~ li il slagit d'une formation végétale herbacée faib~ement arbustivo.

KOECHLIN (6) distinguo un certain nombre de caténas do végétation en correla­

tion aVec les affleuremonts géologiques et lee chaines do sole 1

',", Sur les sols sablo-argileux à sables grossi~s famés sUr lee plateaux du Il la

caténa à Aristida dewildomanii associée à d'sutres ospèces arenophi~es t Partfta: pumila,

Sanchus olliotianus, donnant à la saVane une structure en tapis clair.

-"Sur les sols rouges érodés du sommets et de pDnt~s fortes, domihance do graminées

à cyclo court f Aristida ct Andropogon, tandis que sur los sols colluviaUX de bas de penta

le tapis graminéon ost à dominance d'~~~arrhonia diplandra.

La strate arbustive ost essentiellem::mt constituée d' {\nona aronaria, Hyménoeardia

acida ct Maprounéa africana•

•• S'lr les sols finement sablo-argiloux ct argilo-sabloux du MIPioka, ].a végétation

est du meme type, savane à ArI-i!Jtida daw:Udemanii~

Signalons sur la platoaU de Lr.mba (Grès fins du P2) do grande bois de manguiers eur

l'emplacomont des anciGns villages.

III .J) 1 : 1

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx~ ~

Ils ~ AeTION DE L'HOMME ,AGRICULTURE g~xxxxxxxxxxxxxxxXXXXXXXXXXXXXXXKXXXXX~

~~upée par les populations Bakongo, cette partie du plateau·da~cataraeteaJcon-·

-'-nait Ur! pouplement dense, avec 10 à 12 habitants aU km2.

Dans la partio Nord de la zone los défrichements des pontes fortes aggravant pa~

ticulièromont la tendance à l'érosion en nappe ct en ravines; les feux do brousses om­

pachant dia~tro part toute pro~ression de la for~t.

L.a principale activité économique roste la culture du palmier à huile, en régres­

sion depuis la fermeture de l'huilerie do Bandza-Poudi : les ~almeraies situées dans les

fonds dos vallées étroites occupées par dos colluvions profonds, sont en bon état ct

surtout très denses, le défrichement se faisant à un rythme rapide en ne respectant

pratiquo~ent quo les palmiers.

Les sols de plateaUX sont entièremont occupés par des jachères de 2 à 5 ans et des

cultures d!arachide; le manioc étant cultivé sur colluvions de bas de pente et si possi­

ble sur défriche forestière ce qui devient de plus en plus difficile à réaliser; aussi

los cultures occup~nt elles peu è pou des pentes plus fortes, parfois supérieures à 25 %;Au Nord do Bandza-Poudi les vergers d'agrumes sur colluvions do bas de ponte semblent

avoir un~bon comportement.

Dans 10 Sud, les sols sur argilites du P3a et P3b ne sont pratiquemont pas cultivés~

A Ki.mbanda los cultures de manioc, maIs et do courge sont établies sur colluvions··do bas

do penta ot surtout sur le plateaU de Lemba, distant de 4 kms, sur les grès à grain fin

du P2"

L:élévagc prend de l'extension, sur les sols colluviaux des grandes dépressions

aU Nord et aU Sud-Oucst do Kimbanda dont le parc com~~e une trentaine de t!tes de bétail.

En bordure du CONGO l'acti~j~t~ principale reste ~a p~chel l'agrumiculture étant

établie en bordure du plateaU de Tombo.

-,--'".... .... '~''''~

Ti:-""6

II6"·1

~xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx~

~ ~~ ETUDE DU MATERI AU 0R.IGINEL PAR ~

~ L'ANALYSE GRANULOMETRIQUE ~x X~ ET,MORPHOSCOPIQUE DES SfŒLES ~X X~xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx~

ETUDE MORPHOSCOPIQUE.. )

'..

Elle se révèle particulièrement intéressante pour la caractérisation de certaines

formations subleuses recouvrant les sommets des plateaux aU Nord da Mankoussou~

L!étude morphoscopique est pourtant rendue mal commode par la difficulté qu'il

~ a de définir les formes d'usure des quartz a nous nous sommes bornés à reconnaitre

et classer trois formes Dt ~sEects caractéristiques :

a) _los guartz ansuleux

Los contours en sont anguleux, les faces ~lan8s, formant entre elles dos dièbros'~P

obtus souf dons le Cas de groins brisés où il apparait des anglos aigus et des formes

conVexes"

Doux aspects différents du grain 1

- les anguloux ternes : les faces sont tErnes, 10 lumière s'y réfléchit mal, le

grain apparaissant le plus souvent opulescent.

- les anguleux brillants 1 los faces sont brillantes et souvent striées. Ils jus­

tifient la préfé~enco que nous. 'éJvons accordée au terme "anguleux" p2r rapport

aU terme linon usé" Car dans ce dernier typa do grain il est difficile d' affir­

mer qu'il n'y a pae eu usure mécanique. à un stade quelconque de son évolution.

b) les oUùrtz sub-émoussés._....-.._.-. If

~ les grcins peuvent s'inscrire dans un solide de révolution, mais présentent des

féJCOS formQnt entre elles des angles aigus, des contours étant d'une faço"

générale émousséo.

Les greins appartenant à cotte catégorie de forme peuvent présenter plusieurs

aspects:

luisants, noirés ou picotés; selon aes définitions de TRIACART et CAILLEUX.

- striés : ils présentent de profonds rainures remplies d'oxydes de fer,

orisntaea d~ns toutss les directions.

c) les jusrtz émoussês.~ -........_ t _--....

Le contour g8nsral est §moussé, souvent arrondi, il n'y a plus d'an01~s vifs.

LLl5 aspects p:;uvr::mt Otra mU3si variés que G::.mi la "Furme précédam:::nt décri~1

Sisnalans dc:,ns ces si::ibles d' ~utxas typos ~~i3 grë:'ins, ronds m::lt.l3, par exomple,

mais d'un intfirOt négligeable pour c:J-t'::e étU::::3 J et sur-tout :;e5 gri'lins clont 10 fol.'Tll~

primitivo [:lat usés m~,is qui ont §tâ nourris aecr.mcléiirzmant e·t; pri~sen-t3nt des asp(3ctl:l

mîxt3s US8S anguleux, neus evons choisi da les classer dsns la co.tégoris sub-émousBée.

II6-'2

..J

',"

Et,2bliss sur le fXecticn supérisure 8 0,050 Ji\!'ll, les courbes reprk3ssntant las pour-.

eentages çUTilUlês l::OS diff::~::ent::>s fractions rccueilli=:s sur tamis d~ 0,05; 0,1, 0,2,

0,3} 0,5 ~t 0,75 mm en fonction d~ ~a ~ailla du tt::rais pexnll3ttent d'étudier lae èiffé­

rentes formations an s' appuyr.:nt 8U:r l' i::llura des cLlurb3S d'une part, le9 paramètrel3

msdianes, l! ~t 3g quartilos st h~tê~om~t=ie d'eutr2 pert, les trois prsmiere p~rnlat­

tant dlappr6ci~r la grossib~s~a du m~t~riaU, le troisimn~ ls classement des particules.

Le tamÏ9ûga est effectlJâ eU tami!:reur automatique pendant 20 mif'l4tcI, l~scl.JurbeB

étaj1ics sur papier semi logorithmique da module 100.

50uls lue sabl::;e issUS cla Bei I~ st P2 se pr~t::mt ~ cot··:;:, éJ.;ud~. En ee qui con­

cerne lES sols sur 11 3e ct Pli la problème Ge poss élU niv~6u da l' tJxtraeticn da la frac>­

tion ss':>leuse. En effet un rapide SX:;1m~n h le lDupa mGn~rs 1;) pr~eence c!i=ms ces "sables'?

de nom~roux débris e~ PS9U'::O ccnc:rdir:ns proven<':nt t.:' un ;::rcYoge insu ffisé:lnt da l'échan­

tillon, lé.~issëlnt su:,sistsr C:Q pet~ts rnprea.:.ux d' é1rrilites micac~(3s finsmant litC:iso ct.

plus cu mCJins p=ot6ga~~9 pr::x Uile ;::;311i~-la 'i":;:~rugin::u8a. CGS d~bris sent :;:alstivement

importants :kns :.!::B dim':ln:ticns Bup5rieura à 0,20 mm, du Imjin~ en pcides, ce qUi interdit

l'utilisation .::es chiffre!! obtenus lurs 'éa l' ~në:lY3o granuLn~;trir.:u::J, 16 seule partie

do l~ courbz utilisabl~ demeurant cella de 0,1 è 0,2 mm.

Les résultats de l' anelyse granulométrique c rurante sont soumis aUX m8mes-.résarvBsr.

S 201 S 203f-\rgile % 29,8 36.7L-i..mon Il 16,4 20,8L.G~ n 28,5 27,0SClf,~ " 17,3 12,2S"G" Il 4,8 2,5

soit on principo 22 %do sables totaUx sur le premier, 14,7 %pour le second. Or, une

.mo~sphoscopie des sables totaUx montre qU ril n''i a qUI:) 60 %des grains dont on puisse

affirmer qu'ils se comportent physiquement et chimiquement comma des sables, le reste

étant décomposé de matériaux dont le comportement physico-chimique nYa rien do commun

avec celui dos sables quartzeux.

Les recouvrements sableuxnt ..

Roconnus ct cartographiés dans le Nord du secteur étudié ils no couvront qu'une

faiblo suporficie~ .

les sols issus de ce matériau, très sableux, sont à dominance de sable grossier ~ de

nature incon~cstablementdifférente du matériaU issu des grès do l'Inkisi sous jacent R

Il ou 12• Reste à savoir si l'on a affaire à des. résidus de l'étage géologique supérieur

c'est à dire à des limons sableux ou des grès polymorphes constituant los sables Batéké.

Pr, do BOISSEZON donne los caractéristiques suivants pour les deux étages reconnus

du B (5;a

~T%-"'='"::=·:s--==--====~===:::==::========t;;====:::= :1 =- ---=== ---_ ====. 1 Il ~• O:l:igir.e Hétérométrie Méd.ianea 8 s %---..--..-..-,...,~ Il . -----.-----...-.... ... --a J 1 . 1 1 : SMoy. Min. .Max" Moy. Mi.n" Max

c • 1 & a 3 8 S•Sables issUs des .._- -----....... ....- -....-..... ..., , ~........_-........, 1 1 , 8 fi ~ !

t "limONS sabloUx" r OL5~ 1 0,52 1 0,59 & .Q.,;U g 0.16 0,19 ~

:--""--~ ----'.....-------I--.........--I--------B---I------i'---........"...-...S1 5ù bles issUs de 1 0 45 1 0 32 1 0 59 1 0 26 1 0 22 : 0 29 ~

Il' l h" ~, 1 ~ , ,1 gres po ymorp es 1 1 1 3 8 ~

===-:=e::==::======_ -========_ =-====::.:~=

•:.'. 1.

~ L,GS sables issus des limons sableux sont donc caractérisés par une granulométrie fine

avec une médiane ~~f~rieure à Oi20 ct une hétérométrio moyenne de 0,55 e'eot à dire un

class~ment médiocre~

Los sols issus des grès polymorphes sont plus grossiers, avec une médiane ~yPjL~ieure ~

q,q.~q~ et sont mieux cl~ssés, avec une hétérométrio moyenne do 0,45•.

t'Ill point de vue morphologique il distingue également 1

- les sables issUs des limons sableux, avec une dominance de grains luisants, de forme

émoussée r parfois picotée (ronds mats rapids par l'eau ou par attaque cbirniq'.Je 7)

... les sables issus des grès pol..ymorphes; à dominance de ronds mats, c'est à dire usure

de type éolien.

Signalons également que la base dos grès polymérphos (80 %de l'éFaisseur totale)

présente seule des sables à types d'usure éolien, le sommet étant constitué de grès qua~u

tzites dont les sables sont généralement dU type non usé ou plutet anguleux.

Dans le Cas qui nous intéresse noua obtenons les résultats suiVants ,

~. (Planche ng 2)

==:::::':':-===-'''-::=. -====-=====~~======~============z======~====== _=aA~==========~==

"l>

Médianes , 1

1 Matériau 1 Hétérométric ,8 • ,3c;--......-;....~ ~..............- .. - ...........-I-......-~ 1 ----•........---.-...-- i'

Moy~ Min. Max. . Moy. Min. Max_E Il: 1 lItt Recouvremont Sableux •------.-----.-'" --,-----,---,---g

C 1 9.,a.60 1 0,55, 1 0,65 t .Q....~ 1 0,19 a 0,2 g~ t t 1 , , 1 Sz::::=::=======."='==---=======~===:==========~c::s=====c========- , ~

En définitive nous obtenons en comparant les moyennes "

=~---=--- = =-= =-= '=W::--- =r::==

a

GB--------------_... g

a Matériau 1 Hétérométrie 1Médiane

! , 1--- --.....,..... _.----- ------ ...S 1 •§ a Limons sablei.l?c Ba 1 0,60 1 0,22

~ G..rès polymorphes Ba , . 0,47 , 0,26

* Recouvrements sable'ux , 0,55 , 0,~7

g , 1====::== --::=:==:=====--===- == -====== =========::::r=_=m

•

soit pour ~os recouvroments, un classement m6dioc~o (Hé ~ 0,5S) par un mat6riau

âsse:;; .t1ù avec une m6diane de 0,17 mm, mais l'on ne peut tirer de ces chiffree aucune

parenté d~ recouvrement avec l'un ou l'autre étage du Ba-

Li' étt:do morphoscopique des sables donne les renseignements suivants 1 dominance

de la forme ~~m2~.~13 oy arrondi~ et de l'aspect J?ii,coté.. luisant"

Si l'on admet que l'aspect picoté est dO à un transport par l'eau de grains usés par le

vont, on en vient à rapprocher ces sables du matériaU issu des grès polymorphes, mois

ayant subi ~n certain remaniement et en particulier un mélange aVec les limons sableux

(so repporter aUX ~aram~treB caract6ristiques)~

En effet, KOECHLIN (7) indique 1

Ea ~ ! prédominance de ronds mats dans l~s niveaUX supérieurs (autour de 80 %)s

pourcentage appréciable (6 à 10 %} de grains anguloux~

61,

b) Ba 2 i prédominance absolue dos grains émoussés luisants, avec 6 ~. 18 %de

ronds mats.

~s' baylos de Tomba K,o.!g, ,$voir pléJnche nl! 3)

On trouve sur les flancs des collines érodés du 11, auX abords> du villago do Tombo

Kolo, des boulee brunes, dures, de diamètre Variant entre 2 et 10 cm, de formes arron­

dies reposant sur l'horizon d'altération dégagé par l'érosion en nappe~

Une coupe axiale donne les formations suivantes de l'extérieur à l'intérieur g

a) une croOte jaune, d'une épaisseur de 0,1 à 0;5 mm, f,errugincuse;moyennemœnt

résistante~

b} une croOte noire, dure, brillante très homogène, dans laquelle sont inclus des

qüartz ronds mats.

c) une fine pellicule de 'particules colloidales; jaune, enrobant les sables~

d} une cavité de formo presque parfaitement sphérique, rem~e da sable blanc­

jalliJ8tre; très propxe, les sables ~tant mobiles à l'intérieur de la sphère~'

La granulométrie du matériaU sableux remplissant les boules est la suivante i

Argile + Limon ~02 %Sables fins 48,2 %Sables grossiers 51;6 %

.../~ ..

• ,/1 Il

S.W.COUPE SCHEMATIQUE DES AFFLEUREMENTS N.E.

MaïnamaTombokolo

@9 Boules creuses

M aïnama _ Tombo _ Co ngo

FI.

:'..... ~ ..;:: ':~ ~ '::. ':.:.: :'.:: .:'~":'~:': .:~"'~ :~'..;~ (~ ::'..t .::;::.'::.::....~:..:\':~~ ::~ :: ~~'::......:::.. :...:::'. :: :' .~. :':': :...::: :: ~:: .:;'.' • ••••••• • .., •••• 1••••••••• , " • • • ••••••• ~ •••• ' • • • • • • • ••••• Mayombe

Tombo 1 Kimbanda ,N'Kala1 1 1

1 + +Loume'mezi Loukouni Tsimba rivièrerivière rivière

11

1,CONGO-

:.:; 300

--- 600E~

[J,,'....•0." o ••

~

Gres agrain fin du Pz

Argi/ites du P3

r.-:eJ~

Cris dU]1

Recouvrements sableux

o1

2, 41

6'Km

BOU LES TOMSOKOLO - COUPE _Croute brun jaune tendre (a)

Croute noire très dure(b)------ ._---

~ Pelll'cule argileuse jaune (C)

1

l Cavite remplie de sable ( d)

•• 1

L'analyse granulométrique ct mO"7phostopique des sables étant

3-..----------.....------,----------...1...........-------...-~--..----0-··1

1

1,-Morphoscopie

8

1

•Granulométrie

0;24

0,22

Médiane 1 HétéromGtrie 1 Ronds mats ~ Picotés luisants tIl: 1__..... _...._ ,r=. . ~...--.-..

Il: &t ' 0,4',,) 1 98,2 1 0,8 8

1 • l ,&

• 0,41 '. 99,0 : I,O -8

1 : : 1============D=====~========= =r=:============== •

g

sa

SB C 1 1:

sSB C 2 B

~

eécnantillons 8

8

••1

1

1==er=mrz:er:==========_

:,SNI!a1

a:------,1

soit les caractéristiques des sables éoliens issus des grès polymorphes.

En résumé ces boules sc trouvent à 2 km environ de la limite Sud dos recouvrements

sableux sur un matériau issu-des grès de ItInkisi ct les sables qui remplissant la cavité

préscn~unt les caractéristiques des sables issus des grès polymorphes.

Il semblo, raisonnable de penser qU'il s'agit là d'un témoin de recouvrement des

grès pol~morphes qui auraient été balayés par l'érosion.

II6-2-3 Les collines é:r;.odées d,y,,}J

Les sè1s issus des grès du Il très sableux, aVec plus de 50 %de sables grossiers.

Les caractéristiques granulométriques et morphoscopiques sont les suiVantes :

( Planche n!!. 4 )

:MORPHOSCOPIE (moyennes)

~.====-----=====~~=========================~~=======-----==--====~--~==-=.======Ils1 GRANULOMETRIE 1

Ils--...-.---......-,- .. ---~- ------------------._------: a a 8

1 Hétérométrio 1 Médiane 1 Anguleux 1 Sub émou~sés 1 concrétions 8

1 1 1 ternes '1 luisants Inoires arrondief:':. . . .

:----------------~a--~-------------:--~---~- S--------------:----...-------~-~~1 Moy 1 Max 1 Min a Moy 1 Max 1 Min 1 1 1 ,1 ~ ~ 's • 1 . 1 : S" . ..

1 ------ ----:.. ---......- ----,......._--.1 : : . 1 1 1 S.1 O.,lS:S 1 0,65 : 0,45 : 0,30. 1 0,36 1 0,23 1 90,S ~ 5,2 • 3,4 a•1 1 S 3 1 1 1 : - : c

z:a=-t:1-M:::a== _=== ===== = =;c=========~== ==========

.....

Cos sols sont donc cùractérisés par une Rranulometric qrossière avec une médiùno

do 0,303 at une hétérométri~ moyenne de D,55, soit un classement médiocre •

.~Au point da vue morphologie le matériau est asS~Z homogène 1 on y noto une nette

domiar.ce dos formas anguleuses et des aspects ternes ainsi quo la présence de potites

concrétions noires arrondies.

~ols do ..e.lûteau sur Il

Jaunes, argilo-sableux, très profonds, ces sols ont une extension non négligeable ~

le tablaau suiVant résume les caractéristiques du matériaU l

.====·-==========~~======~=============c~===========~a====c========~c=====~:a=====

1 GRANULOMETRIE 1 MORPHOSCOPIE 1

1 1 (Moyennes) a1 C 1

......... lJt • *' 'u. :t • ad .... - -.----. •1 & l 'Il

1 1 lIt

1 a Médiane 1 1 subé~oussés 1 émoussés ~Hâtérométrie ternes· brillants··1 1 1 1 lit

~ 8 1 1 : .• s---....-...._...---.-............. ....-_---............-.... .----......----............------....... ----------

1 M . SM ' a Mi 1 M CM' t M~'" 1 SIl:a oyo ~. axo .: n... Oye. axe 1 ..... • t a· ..-~.' ..~......o _-.w-__ _____.,. · 11 S ! 1 a Il • 1 1 l' 1

8 0,4,60 'g O....W,& 0,,5,0 1 0,.24,1 0;28 • 0,20 1 • SS.S. 38,4 1 4;6 i

• ~ s ••• ~. t 1 ~

• g 8 1 • t •• 1 ~ •1 8 f. 3 1 al' 1 1 1========================== a =======::::====:::a:z::e:===-=======::=rc==:a: ========z:s

soit des sables p'Jssédant une granulométrie ~oyennement grossière; avec une médianG de

0,24 et une 'hétérométrie aBse~ forte de 0;60, soit un c~assement médiocr~e

Morphologiquement, dominance de la forme anguleuse et de l'aspect brillant~

tn récapi.i;ulant les résultats •

,/. l'•.. ~ ~..

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0.&2 l,lU' •.•u 0.05 ." D.m 1.1, 0.10 111 ofS

· ft. .~.' ,': ' '. \ . .

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11

1

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===~~~=~=e==~=======================~=========~=~~==================~_=Q==~======

------~~

··;-ll, 8

2 •Il 1

27~8 ~ 8

a aa 1

., f-

I . 1 :;

1 1 :i

• 13,3i 65~.O:

a a(p:li.cotés3.. :

• g• MORPHOSCOPIE (M~ycnn8s %) 8a 2

==s =========--='1._ =- == e= n- ===:========="="""=:1• 1. = ~ 8 11 Tar-sBril-a 5ub ~émoussésnAondsi concrétions ~

Ines 'lents Sémoussés tluisa1'ltsaMats ~ $ arrondies. 1

• 1 sl'Jisants: 1 8 ~Médiane~ H6-iJ6rOiTI8t:rie ~

~ 8

6-...._···..............-:~·..·_·_·~e-------I~~-.---&.----;::...,----

%Si GHANULOMETR lE

Recouvrement:Sableux

--------~r~~..........,S~~...gn-i-...---1--t----I-..I....---!--,--=--..~...--------:........-..g, WilL ..................--1:

J.,6!

a•8

4,21 S5 4$1 ~ 1 . ..

·-----"-·-"'""'6..·7'.I~fj,~ ...,,,-gt-e.i---8---I.........I--S---I-·---....S.......--.........S....-....-S...- ...·------'-tiGrès du Il.

. .~O·:iS So 65.S0 4580 30·0 36 10 23 1 90 51~.....!-...~. ;l " s' a~1 ~ 1 ~ 1 ' 1

1

152:, .

•1

a

Au point do VUe granulométrique les sables des plateaux ont· un class:cment meillciJ,X

que los grès du J.~. et en marne temps une médiane nettemont inférieure. De plus; morpholo­

giql~em81'!{; ils se rélpprochent des grès dU Il par lEI dominance de la t;orm.~ anguleuse (quoi­

que l:g§P.9.Ei soi.t brillant non terne), tout en contenant une quantité appréciablo do sne"

bles émousses d? aspGct luisant ce~tJi les rapproche des recouvrGmemts sableuxo

Los sols j al:iies des p12toaux de l t Inkisi ë:pparci:=,sent en dernière analyse comme

issus d 1ur: mëJt6ri2U provenant du mélange de sables Bntéké e'!; de sables du Il' profonde­

ment rém3::.j.û 8 comma nous le signalons dans 18 chapitra l U3 on peut penser qu 1il s! D;;:-1:i;

d'ulle nappe cüllUvio-alluviale tello que l'on on rencontro sur le P3 actuollement r

exhaUssée pax inversion de relief.

CP lë:Jnc/le nl! 6)

Lu tablüc~ ci-dessous en groupe los Caractéristiques granulométriquos !

======:=============:;::,,~=~;:=

Horizon de profondeur 1 0.32.: 0,40:• • J..:-.....-..--..............&. :t • 'i

Roche alt6réo

0,25 1 ~8 0,17: 0,15Il!' ,

: P~f.q~ 0, 25 1 0,15 1 p~181 0,22t 0,15 1___"~~.~.-..L""'~0111!~'~ _

. '.' ~~, .,. "

' .. ~ .. ~

. :c',', ~

...l-

...

Notons quo par rapport ..aux. sabJ.CQ..iasus.. du.. \ ..il .s taoit...dtun.. matériaLL

-.. ~lC.aueouP'- rni..ou>LcJ.aSGê~

- 20-

III

LES TYPES :CE SOL

-21-

XXXXXXXXXXXXX,<X,<XX>:':XXXX"XX>O<XXXXXXXXXXXXX X

III Q LES SOLS ISSUS DES GRES DE L'INKISI ~l x x

xxxxx~<XXXXXXX}<XXXX)<XX.XX)'X,,),x>{XX}<xxxxxxxxx

III1·-J.-·J.

ProfiJ. de r§férence 5 24 1 A huit cent ~tres du ·villsge de ~.mpanzou, sur la

=oute M1B~ndzn-Poudi - N'Kala - replat an position de swmmst, saVane à Aristide - penta

3 %, faib:e·érosion en nappe.

En surface croète de 0,5 C)l cl f épaisseur formée de sa~JlE)s grossier3 di~lavés et tr~o

œsséchés ..

HDrizon humifère............ ', -- --......

o -. 35

35 ..• 120

120 - 200

ho~izon gris brun humifère sa~l~ux, lessivé en argile, struètUra

nuniformo sur 5 cms, puis polyédrique faible. cohésion foi~le, èom­

pacité trss faiblo, à 20 cm prés;:lnce de char!:lon da bois. R,cinea pau -

aboncl~ntes et pènatrant cssez rrofondément.

limite ç:VGC l'horizon inf.~rie~r sur une dizaine de cEntim~r~rss : dif-

fuse, 16 c;:-uleur -se d;§l:;::ve 1~;0srcmont, l ô structure d3vient -moins

6ffin~~e. Sel sec sur IGS 20 prcmip.ra c~ntimùtrcB.

brun jauna, sdJ1o-s;rg5.J.8ux, stl:'uctur:: pclyécb:ique moyenncr;l~mt dévs-

loppés, cah:isinn moyenne, fbi;.üe ctimpGcité, tôchcs ~lrun-~:l:'is de m[l... ­

ti~r::; organique. ·Act;i.vitê (:lnimelo f;SGaZ intense (termites .. fou:,:mis),

longues train~es de nJuti3rc G:r:i1'i:~ni,-:u~ donn",nt une texture plastiqu.:J

8t une structurs plus ::.ffirm6e, pO:L'r]sit~ fai~le, su:r'i;out te~Julr::iX'è.

Limite rrogrcssivs éiVi':C l' horizon inf,,~rieur tIcs ta.chas disparais­~

scmt 188 pr:;miè=es, C:U,,;1qUŒS trciné ..s p&né"érent plus profond(~lillJnt.

L3 sol r:;~te freis-.

.Hp.r.i:.z.SlJ1._S:.e~.'p_r.p.f.o.n.d_ç.l:lE.~_ tr~s homogùne, j <:lune oere-sablo-argi:.Eux,

struc-curc ::-,Gly§driqua mO~8nna, cch~sion pratiquement nulle, compacité

tros faible, porosité très foibla - abGDnCe do racinsa.

22-

,~g~i~~~io~~g Lü majeure partie do ces sols se trouvent sous savane; à une époque plus

ou moins récer.tsz ils ont été sous m:anioc ou arachide. Tous ont été occulPés plus ou moins

longtemps par des villages Bakongo~ Quelques uns cependant sont encore sous for3t résidue1­

le, degracMoo

1tr&~j~0D-h~mifère cannait un développement Variable suiVant la couverture Végétale;

la pente étant de toute façon toujours' inférieure à B %.Dar.~ l'ensemble de la zone; sa,profondeur varie entre lS et 60 cm~ Sous foret il est pro­

fond p [50 à 60 cm) de structure grumeleuse puis polyédrique, à cohésion faible. Les racines

sont plus abondantes et la porosité tubulaire s'en trouve accrue d'autant; I3n m~me temps

la couleur ost plus sombre~

h~<hÇl:ç,;hzo!l.de p,énGtration humifère par taches ct trainées~

Sous for~t il débute par un faible horizon de pénGtration on nappe, de couleur plus

délavée 9 de 5 à JD cm d!épaisseur, passant progressivement à un horizon jaune taché de griSe

Les taches s'menuisent Vers le bas et disparaissent progressivement~Elles sont de formes

et dimensions très variables riches en éléments colloIdaux. Les trainées sont plus longues

sous for&t r grises bordées d'uno frange plus d6~avée~ ~~es peuvent atteindre deux mètres

de profondaur~ ELLes sont souvent obliques, parfois subhorizontales. Cet horizon est tou­

jours plus riche en éléments fins que l'horizon sous jacent 1 son épaisseur reste variable,

dans des limites assez largesl quoique toujours présent, il peut atre réduit à une dizaine, .d~cs sur certaines croupes, ou bien atteindre plus do 150 cm: en particulier sous forat.

r,'!hg,;;~b.91Ti ocr..e j'Ll4l19 de .profondeu,E. est remarquable p:ar son homogenéité 1 divers SOD­

dages ont 6té effectués jusqu'à 600 à 700 cm sans que l'on ne remarque de solution de con­

tinuité dans la couleur ct la texture. la structure reste mal définie à partir de lSO cm ­

il semble que lion abou"cisse rapidement à une structure fondue, les grains; de sables étant

lius entre eux per un enduit ocre jaune sans qu'il soit véritablement possible de distinguer

des agrégats nettement individualisés. Nous n'avons jamais atteint à la sonde ni jamais pu

constater sur une coupe quelque chose qui puisse ressembler à un horizon d'altération,

les sols 6tant toujours très profonds.

- 23 ..

Ello est toujourD pou aDondanto, m~o GOUS forOt, ~ve~ des taUx Variant entre 2,1

ut 2,9 %en SU~f6CC potlr passer à 1,5 %dans l' horizon du pén[jtri3tion humifère par tachas

ct trainées.

Lo tuux cl' humific Elticn ost bujauro illlféricur ~ 10 ~ sous saVane Dt légèrement su­

périeur à 10 %SOUs feret, 10 pH restent Elcide, do l'ardre do 4,5 6Vec un taux do satura'­

tion trèo fdble do 12 à 16 %.

Le rapport C/N peut varier do 6, 5à 14 suiv..,nt c;U<3 l'on sa trouvo sur un sol qui

a ét6 cultivé ou non. En moyenne il indique pour ces sols un~ môtièra organië~o très éve­

lude, la plupart ayant été 1ongt~!iilpS sous arachido ou manicc; 10 rapport (>r~rme hurniC;uo/

. C.:r~)onc fulviquo varie da 9,5 à 18,5 %on mOrne temps qU;;; C/N.

Ella est dans l'ensomble faib18 puisque la somm~ des b2S[~S totEllcs no dépassa pc.;s

1,8 moq dans l' horizon d~ prDfondeur, aVi:)C une 1sgè:rr;; rcm:mtéo dsns l' horizon humique

jUGqu'à 2,2 mcq. L'élémont dominant ost le potassium, :i:'3présont6nt 50 %deo bases totalus,

UnD excoption pour doux profils qui présontcnt clos tonwurs ~n ~ascs totslcs plus

à 150 cm on a

5 2535 363

BT moq

2,8$4,50

alors quo la moyenne du rappwrt LIA ust dan~ ces s:.;1s dG 4,5 %.

.dc.;ur jusqu'à 1,4. Elle est lG;:13ranmnt ~upè:ric;uro dens l' hor5.znn humifèr..; mais on not;:; pi>S

de grcnjo diff:.rcnco untrü la saVwn~ ct l~ foret.

R8pportéo eUx argilos en t~~UVG une c~pücits d'clch~ngc da l'ordr3 GD 5, corrospcndê.nt à

URO forte r-~opDrtion C~ k~olinitG, confirmso p~r l'A;T.D.

L,~ rêectiell1 ost acid:J;" aV;;c un ~H comp:d3 ::.n'èro 4,1 i)t 5,2.

riche aVoc 0,33 à 0,59 roeq, l' h.rizon d~ prof•.mc]:::ur nu c!::ntc::mmt le plus S':1uv::mt cu;:;

• •• / r .. .:

... 24 ..

,des traces p 113 taux dG saturàtion n'atteint jamais 10 %:f saUf dans Phatizon··humifère

o~ J.l ùttoint 20 %..Nous avons cité plus haut le profil 5 25 comme une oxcoption~ En fait il apperait à

l'analyse: un peu di ff6rent des profils pr61evés dans les m8mes c~mdi tions..

E~ effet~ il présenta outre un toUx beaUCOUp plus élevé de bases totales, avec une

forte proportion de Ca ( 40 ~ dans l'horizOn de profondeur, :0 %on surface ~, une somme

des boBOS 6changeablos plus élevée, avec une ëapad.·té d '6changu 6gdomerit plU~ forte de

l'ordro de 2)6 à lSO cm'

La pH est sensiblement moins acide avec 6,2 en surfaoe et 5,4'à 150 cm. Le toux de

saturation atteint 73 ~ en surface, et 16 %en profondeurr le t2UX d'humifiçation est

61ev6~ 16 rj,g la' teneur en matière organiqùe, très évoluée!,. (rapport C/N'~ 5,4) est fzd­

ble f; ,lt' 6 ~~o

Co profïl a été prélevé dans les m~mès conditions 'topogrùphiques que le profil de

r6f6rencGp sur un petit ~lateau voisin, à ~ km, qui semble avoir 6t6 toujours très cuL­

tiv6~ Nous aVons également relevé un profil p~sent~nt les memes caractéristiques que

5 25 0 à8ns les memes conditions, c'ost à dire sur un pleteau très cultivô (manioc, ara-

'chide essontiellement) ~ ..... ,-.

Au poi:-lt de vua physiqu8.- ces sols sont en marne tempe plus riches en limon avec des

tal.lX de 2 g5 à 3 % aU lieu de 1,5 à 2 %; i~s IPréisentent un rc::pport LJA de 7 à 9 %nette­

ment supjrîour à la moyennD, 3,5 %.

Il somble quo les villegeois aient remarqué la ~ichesse de cos sols ct ~es exploi-

tent plus intensivement tout en veillant à ne pas les Gpuisor~ une 6tudo plus pouss6e:, .. ' 1sorcit à onvisager, dune p8rt pour ruperor Gvcntuollemont d autres unités sembloblGs~

d'eutrc pert pour trouver une explicntion à cet enrichissemont très localisé dos solsi

en pnrticulior en Celcium~

Le less~vDge on arqil~.

Tous ces petits plateaUX ont 6t~ plus ou mains longtemps occupés et cultiv6s par

los Bet'::k6 puis los Eocongô " les sols sont lessives on argile d1'.1ns les horizons

.. 25 M'

supériours ct on observe un 16g3r horizon d'2ceumu1ction de 50 à. ~5b cm. Sur ponte

fËi~le 1c'lcssivege est moins accentuj. L'indice d'ontraînoment de l'ergilo ost de

l'ordro de 0,3 à 0,7.

~~. On observe un lessivage. du fer avec une lêgère accumulation dans les

m~'18s E)onditians qUe l'argile.

40 à 50 %dO fer et sous forme libre.

= ...rz="'===-="::':="C==M...a::==:sI":#=====_~_.....rnac=r;r=r===::a:s=::a.::::=====:••==~==__1:"1I:=:.i;:===_......1C"""===========-1 1 1 1 • • 1 1

1 NI!. 1 Profondeur• Argile 1 Fa L % 1 fe L/Arg %' Fe tete 1 Fa Llfe tell1 éehantillolll • % 1 1 1 ~ '. 1

"• 1 • 1 l, 1 1 ,11 . 1 1 r- •• -f -. 1

• r • 1 r 1 • 11 5 71 1 30 t 24,0 • 2,6 • 10;8 1 6,8 " 36;0 •1 1 • • , 1 t 1

.72 160 31,5 3,1 9,8 7 44,2

1 1 1 • • 1 1 l,'

1 73 '1 180 , 29,5 1 2,9 , 9,0 1 6,4 1 45,0 ,1 • , ,• • • 1•· &3 241 1 .lD • 11,5 • litS , 1,3 1 4,0 1 40,0 1•

242 • 50 1 35,S' • 3,6 1 .10,2 1 a,31 45,0 1

1 • 1 • 1 1 1 t1 243 1 160 1 32,S , 3,.. 1 .tO,O • 7,7 1 44,0 :

• • J 1 • • • 1=;::=-=======-- .- -7C;__U==~=~========C====œ.Db===~==~~==c=======;=~~=========e~~

LEs SOL? DE COLLINES,

Piofil de référenco 5 60 : à 1,5 km. àe Mankoussou sur la nouvelle route de Kimbé!lnda ..

Altitude 560 m. occupe aU bord do la routa à flanc de colline de pente de 20 %- BaVano à

H~~arrhenia et Anona, érosion 8n nappe importants; couverture Végétale irréguli~re, grandes

plaques de lichQns~

12 ... 8 cm 1 hor~~on humifè~~ brun gris, sableux, structura polyédrique moyenna

forte cohGsion, compact, sur l cm coucha légère de sables gris 010ir

nombrcus8s racines de granünéos - limite aVec l'horizon inférieur

tr~s diffuse, sur quelques contimètres.

8 - 180 cm • .h.ori;,o~ .roHS.o, très compact, sablo-argiloux; etructura poly­

édrique grossièro à fort~ cohésion des agrégats, àol très sec ~ po­

rosité moyenne, très peu de racinas - quelques petites traînéos plue

6ambr~s en matière organique sur 30 cm, la structure deviont plus

grossière en profondaur en mOmo temps qUe la c~pacité aUgmcnte~

.~ 180 • 230 cm 1 horia;olls.~qv.M..l;,9.n..~rê." famé de gravillons fe:nuginoux noirs, à pa-.-

tino lUisante, da l à 4 cm de dium~trG. CassUre natte montrant de

nombroux grains de sablae émoussés plie déJns ~a masse. QJc:llquDs ga-.­

lets ~oulés de quartz leiteux ct qUartzites repartis· dans tout ltho-

rizon.

Entre 210 c:lt 230 cm les gravillans sont b~6UC~UP plus petits ( l à

3 mm) et très nombreux.

...".. ....

....~.

230 ... 330 cm' b.o.J;,i.,i&.pl1.-E!.s!té.rati.on 1 brun rouge sombrD, nombreuses bandes grises'

pi~ées de points blancs, argUo-sab161,1ses à oab~Gs grosElit::rs .;­

quelqUes filons blancs dtargilc do ~ à 2 mm d'&paisseur - 300 cm

niveaU de galets roulée db ,grèo et quartzites de 3 ~ 5 cm do dia-'

mètre•

. ..~~tionq f C~S sols so trouvent sur pante sup6ricuro ~ 10 ~, ils sont tous érodés

sait un nappe soit un ravines aboutissant le plus souvent fu des laVakas do grandes dimon-

sionae .. ~/...

- 21 -

L'hDrizon humifère. Il disperait cDmplètement dès que la pente est supérieure à 25 %,tout aU plus distingue-t-on aU sommet de l'horizon unique brun rouge, une teinte plus

fDncée sur deux à trDis centimètres. Il so fDrme souvent en surface une coucho do 0,1

à 015 cm d i épaissour1 de lichens et champignDns, par grandes plaques d~pourvuos de

végétatiDn g cola confère aU 801 une perméabilité très faible, favorise le ruissellement

ct l'érosion plus bas sur la pente.

L'horizon comEact brun ro~a~ - toujours très compact, il devient plus argileux en pro­

fondeur g parfois on note la présence d'un gros caillou isolé de grès ou do quartzite

à plus de 100 cm. Il est toujours peu perméable Dt contient peu do racines.

~izon qr2villonnair~. d'épaisseur variable, il affleure sur cer~aines pentes très

fortes oD le sol a été décapé par l'érosion. Il est constitué de gravillons arrondis de

taille variable, ot souvent on y trouve des blocs de cuîresse ferrugineuse de 10 à 15 cm

de diamètroF des morce~Ux de grès ct de quartzites,. soit en ligne eoit dispersés dans les

gravillons.

Il peut reposer directement sur un horizon d'altérotion brun à l~rges tachos et

bandes grises, ou sur un horizon brun rougo, argilo-sableux, compact, épais.

'L'horizon dlaltératio~. Il est surtout visible dnns les laVakas 00 l'on Q des coupes de

20 à 30 m. Il d6butc 10 plus souvent par un mntérieu sablo-argiloux, compect, brun rouge

sombre, puis il présente de larges plages grises,. p2rfois des bandes gris violet, et

souvent de minces filons de knolinite orientés dnns tous los sens.

Si li lavcka ost suffisamcnt profonde Dn roncontre de nombreux lits de gelots dis­

coidaux~ pcrfois sur plus de 2D'cm dans la m~sse du grès.

1111-2_2 Ln matière OrJanniouo

Ces sols sont relativement pcuvres en matière org2niquc, avec dos teneurs do 1,8 à

2,4 %on surfceo, pnss2nt à l 10 dès 60 cm de profondeur. Cependant memo lorsque l'horizon

humifère n'ost que très f~iblement marqué on en trouve des tr2ces en profondeur à plus de

80 cm, ln pén6tr2tion Gtent favorisée par los fent~s de dcssication qui sa forment r2pi­

demurcit dès If) fin de la scison des' pluies.

Le t~ux d'humification ve.rie~tour do 10 %, les acides humiques roprdscntent plus

de 90 %des matières humifk6BS_

... 28 ..

III 2 3 La réserve miné~1.--

Elle ost plus importante que sur los plôteaux, avec une moyenne de 3,5 meq' à

150 ~m~ le potassium rGstant l'élément dominant, le calcium étant un peu plus abondant~,

de 1 à 1,8 meq, sauf sur lea,pentes los plus faibles occupées par des cultures•

.1111

_2_(1

Ces sols possèdent une capacité d'échange de bases plus forte que sur les pla­

teaux p avec un maximum de l'ordre de 3,50 pour l'horizon humifère, et une moyenne de

2,0 pour l'horizon de profondeur. Le pH reste acide, mais légèrement plus élevé, com­

pr~s entre 4,9 et 5,5.

La somme des bases échangeables est également plus forte, atteignant 0,50 mcq

en moyenne dans l'horizon humifère~ mieux pourvu, et 0,40 meq en profondeur, le taux

de saturation en bases Variant autour d~ 13 %, pouvant attoindre 25 %dans l'horizon

superficiel ..

Les profils 5 29 et 5 30 présentant uri onsemble de caractères physiques et chi­

miques propros à les différencier do l'ensemble rolativement homogène de ces sols de

colline, avec un tClLlx de Limon/Argile de 25 à plus da 60 %, une capacité d'échange su­

périeure à 4 meq/loO g de sol dans l'Horizon brun rouge de profondeur, un taux do sa­

turation extermement bas, et une réserve minérale relativement élevée~

Il semble cependant que cos sols présentent une très faible extonsion dans le

secteur étudié, c'est pourquoi ils n'ont pu etro cartographiés. Ils posent un problèmo

de classification que nous 6tudiurons dans 10 chapitre suivant.

IIIl

_2 -5 he .l"ossivqg,o des colloIdes min~7.42t

~~rsil~ 3 sur los pontes inférieures à lS %et en position topographique de

sommot de colline érodée, on observe un entr8inoment de l'argile en profondeur avec

une légère accumulation vers 70 cm ~ l'indico de lessivage est de l'ordre do 0,5~

Sur pente forte le teneur en argile est sensiblement constento dans tout la profil

et Ifon n'observa pas de lessivage vertic2.1 des collo!dos. Sur cos sols de pente à

fûibla pcrm8abiIité ct présentant un èoefficiont de ruissellement de 75 %, le lessi­

vage ne pout s'effectuer suffisament rapidement, l'érosion dégageant constamment les

horizons les plus argiloux~

1 !..'..

Le for. Il subit également un entraînement aVoC une 16gère accumulation, pntre

90 et 150 cm.

L~ taux de for total reste moyon 5 à 7 %; 70 %de cc for est sous f~o libre.

_ 30_

LES SDLS COLLUVIAUX DE B~S DE PENTE ET LES SOLS...1•••--....:~__._-..• .A_ _ ,----••- -. 7"

ALL UVIJ:, lJ)( DE FDND DE VrUEE-~ ............-.--.............-.....-..--_......-.....--.......--

g:S. SP.LS••ÇF..b!:-Wli.:.!lX_llE B..@....!!f.: PENTE n'ont pu ~tr8 cartographiés sI' échelle trop.

grande de 1/500000 ème. Ils mérit8nt cependant uns grancle attention du fait qu'ils ra­

présent:::nt dans ce secteur la plu.s gr(:lndc superficio misa en valeur. 1).8 développent

surtout lorsque lu p,mtc 8at :;'ntori:Ju:t"o à 15 %, et la limite avec les sols rouges érodélt

est alors marquéo par une rupture de pente plus ou moins visible~

Ils se forment sur un mat6riaU originel issu des produits entrainée par l'érosion

des versants Dt du sommet ce qui leur confère un8 certaine h6térogeneit6 morphologique.

II l 1-3-I !ic:v..p..hC?l.9s~e.....siE.~~9.'Wl!.J profil do référence S 9 1 après le,

village de P5ngou 2 colluvions ':(3 bêle de pcm·co près cl' un champ· de manioc. Savane 6 Imp'=:­

rets. P~'nt8 5 %.

o - 20 cm r horizon humifè:::r::l~ brun g:dstitre, sf:lblo-srgilC3ux à st:cucturo fdblemsnt

grumo18usoe Nombreuses racin0s, faible porosité, moycnnDm€;nt OomPflct.

20 - UO cm

11.0 - 260 cm

horizon grisâtru de. p~nétretien humifère sn nappo et por trein60a 1

matièro arçvnir~o t:.:ès diffuse, If:] structure sc dégrade rapidum:mt Dt

devient polyédriquo rnoyonne à fc:ible cohésion. V::rs le bas taches gri­

GOD da matièxe org1~niCluc.: cinsi quo re.res trr.'inées v<.lrtic,~lcs.

horizon 8rgilo-séJbloux, ocrc-jaune, le strue'Cur:'l de'Jvinnt do moins t)n

moins cohèrente, las r2cincs disperoissent à partir de lSOcm. Porosit3

m6diocre.

Yqti:§j;i.P.J:W.. L'horizon humi'fèrc est toujours importE.nt (lS à 30 cm en moyenne) 1

le: pjnitreticn humifè~o sa f;dt plutOt en n~p~c que p2.r taches.

On observe sauvant è la ruptu:<:u de p3ntt:3 si olle est très nette, un horizon humi­

fèro enterré à unD profondeur vë!riGblo, aV;JC un horizon do profondeur hydromorphe à

pSQudoglcy.

.../ ...

SCHEMA D'UNE éHAÎNE DE SOLS SUR 11Planche nq 7

SOLS COLLUVIONS SOLS COL" LUVI AUX

COLLUVIO-ALLUVIAUX FOND DE VALLEE .DEBA5DrPÊNT

SOLSROUGESER D'

SOLS JAUNES DE PLATEAU

Infiltration i Engorgement total1

,Fort-engorgemen t Appréciable Minimum Maximum

o

+

a

a--- ----------------1

Arachide- manioc

------- -------- ------------1

+--------

°

o

maximum 1----î-------- --------------1

ravines 1enet 1

Lovokosl~appe 0_

o 1 a

l- a faible

a important

++ possible

a raVI nes.----

maraîchagema ni ocAgrumes----

a

++

palmeraiesCuaures

Hydromorphie

Type d'erosion

Lessivage L ._0 _

Coeffj cien t de 1 0_---L..lJ-'1?§eU§'meoJ -Î-----

Ancien village

Lova ka

Centre O.RSJOM- BroZ"lovilie Nq 763

... 81 ..

Ils son-t-'-rcl.ativcment rich(~s en mi,:tièro OJ:Ç]i:;ni(~uo 'crès.. ::iv...:;,lu:§o .. : .. 2:à 2,8 %on

surfpC8ï_.C/N = 7 à J.O. La taUx ô'humific<:otion Gst fai~üe 1 6 à ~O %, les acidus'ful..

viques r('pr:}scm·~:.:nt aO %de le fraction humifise. 'C'est une matière orgeniquEJ 8cido t

pH 4 à 4,:~.

La somme des bases totalGs est gp.n~ralc~ent faible: de l'ordre de 0,60 rneq dans

J.lhor:izon humifère, elle tombe rapidement à l'état de traces.

! La capacit~ d'âchenga resta du m~o ordre 'q~e dans les sols de plateau : 2 à

2,5 meq.

LR taUx de saturation, gsnéralement élevè dans l'horizon humifère, est ~èa bas

dans le reste du profil :6 à 10 %.

'Le pH augmr.nte cltune unité depuis l'horizon humifère jusqu'à la base da l'horizon

de pi:n·;;tration de la matière Q.j~ganique.

Ces sols sont lessivés en argile d~ns les horizons sup~rieurû aVe~ un inàice d'en­

trainement de 0,4 à 0,6 et l'on observe une iégère accumulation aU sommet de l'horizon

ocre-jaune.

30 à 40 %du fer total (6 à 1%) est sous forme libre, migrant avec l'argile.

S 9 sol colluvialS 7 ~ol jaune de plateau

Da==~~==================~a.====c=====~=====c=======.======~=========~~===============c=

a , · : 1 1 a :Profondeur · Argile fa L:Echantillon 1 1 % • % • Fe J/A~g. 1 fe Tat ;Fe J/Fe tot 1cm

1 : • • • , : :•===e::::c===== ========:s=e:a aesQI::CI===:;=Z::=C ..==a:=-==.. X==<;====lUIL' =~= ======t 5 91 1 : ~O 1 16,5 1 2,0 • 12,1 • 5,3 ~ " 37,1 3

1 92 • 90 a 36,5 : 3,0 1 8,2 • 6,7 1 34,0 s•1 93 S 150 1 35 1 2,9 1 8,3 1 8,3 : 34,9 :: 1 S 1 1 • t 11 5 71 : 30 1 24,0 1 2,6 t 1O,e • 6,8 t 38,0 f-I 72 t 16D 1 31,5 1 , 3,~ 1 ',a • 7,0 3 44,2 1

1 73 1 180 • 29,5 1 2,9 1 ~,9 t 6,4 : 45,0 1"

/:;.# , ' 1 1 ... .,. ."~.(.i " k~" ""w.n;;..-4~':' l 6 i'h;·~"''n:''./~*t . i .. -.; It.~ .... . ,; . .:- !"i/i.... .~--~.\.

".\~. ,r

LES SOLS ALLUVIAUX =he. ~.

\Ils se développent au fond des vallées : morphologiquement ils présentent sous un

horizo~ humifèrè très noir, plastique, avec une matière organique mal décomposés f une

successio~ d'horizons de textura sableuse à argile-sableuse, de richesse variablo en

matière organiqueo

Peu profonds; aVec la nappe ~hréatique à moins de 150 cm f ils s~,t hydrom~rphes à

glay do faible profondeuro Ils sont généralement eccupés par des p'almoraies ou des cultu.~

ros maraichèreso

Planche 'n9 9 J2 bis

SOLS' 'ISSUS DES GRÈS DE L' INKI SI•.', '.

N~ de Serie S

SOLS·· SUR RE PLA TS EN POSITION TOPOGRAPHIQUE·DE'SOMMET·.... ~... ." .... . ". . .'.} ,. ,

. ". '

SOLS ROUGES'"ÉROOÉS DES 'COLU NES-SOLS COLLUVI AU X,

E'N' BAS'~OE PE NTE , .:-.J'Echontill'or\ '241 U22437/! 72 __~ 73, ·~·3~.f3.1233.3 ,::361' .362~,-~63.f251 .. ~252·:.253 , .. 801,802' ,603, .80S :-','./:., 301 .302 303 54'-: 5:*j29'·2::_~:~ ..2.9/i.91.l92·' 93G,3f.· G32

. :P,..oPondeù";,·~10.,,5"O _ ISO 130' ~-160 ~ 1.10 ;15 ,115 180' o-1~·15- 1 5.5J1()":5p;' ·1'JO.~ » .... :(0.. , A1..Qi·~~' {lto ':>':'90 .'115: ·2Do.,·J.():'::~';:.'1o 4-5· gO ,150 , O-:/O_! 90 '150 0 ':10 1l,O ..,CO·u·fe··...... '.' .',- JoYK',Tlofj~ 1~'1I'" ,;;Yl{'''·-··;?:·;:-:.'.J~~ '~"9.i,~· iO'lI{, l~"f{ ,'~OjYA':/O~f:' .t'!t.,'!!. ~.IvYf!.·; l()i~!flf°'l,JI~ ~'/',~ '1,'(lItl ' 1tflt~' 'i,~y,~'~I~':IR .' ",_ !rt,\~ ..r;'f"~" ·?lfP.:' ('h~"Xf!. ~nrr.~· 1Î5:!.r< '-,".r!~J\ r;tf;~4~·'). L/rl., )~~f," .1,Jo.,1~ .... IO,,/7}~. !~"~~ lo!'1~

~'. '. ûn. Mi, . . ';/4 ....'-!..J.;...., ..:~. __ Ç,J.'" i ~,. diJ· il( 1)lL-{ . _Hf, llI..· U/{ .' Mc,. . +lt.. '.' "cllù d14 .. 1( ~ )) , . 'rh : ri'"> :JI'; . ~. '1.;/ ~ • (;./fJ·d'(;ll-- . ~1 ~):J-'"15L..-f__-+..,:;wu..~·/J,",,-+,,:,·O./"'~"::"I..:./l'l.fI-+·";;;"'~lW'-r--::;{,"'ifIlrjb~--........

.. Te(".re~ P.il1è.·~ ~Ô-o·., i~? \~ 0- ;.to:· , ;.;.:' ; ~ .~.~ lt 0-0.50 ~.':' ~o..'?:.. .:iÇ>4)·· lo~:' :'fD~:j.'tl!:; rco-:~ t'C~:' ...: foo:: ·"f ~~ ~z;.~- 'f9C:~ '.;.... \oo:·>t~'::IC.~:. '1 ';'~:>: -:, c.o.Joa·'f-,)°8 Ô ,; v ~ t00" ; ;'()V·:.i';'; 1,)~:'\ cro...-. - ..... -- .

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~, .'., '.. ··~~'·lifP9,n.f201l ~~'~j9'jt{l11r!f/~11Io/ f/~:()(SJ.·fY.i3ife<./r 3Ir7f:Y~ ~j7't·/,.,·.;~;,\~~I:~·~"'X:4/,;V.o.~'YI../r";r/i~:01. ~f:r~~i;:Z~ 1-,.Vq.. ;>rO/tS/11Y ~I,Y 1,.~·(;l./~(fli~,%I~f1/l3'0~··1

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.. ',~ Toux-u'UFry: 1,r·.· '.- :J,)41>;' ) .;,1 ;.[., \,'" ·'·!r'g·,.··:.· .. :-.;' '~f' :~""'!::,.'--':'.' ....(.-.,., .~~ ~':' ' .., .' :s ,. '-"',it .. ·.·- .• ~ .. .' h-?/> •., ..... -Capocitè..d~èèhan.9c.t·~t :~,fl .Z.J~I~,l, iZ,D ~-1,'t .3,', :3... ~jil·_.9 j.2)lO 13,O.,t'~O·3,g" ill":'!;'::"> -:~.~O··],1'l,.~:···· 'Jg ,'5,.R. lt,f 3,'3Q'e,IfO 6J{} 5'~(/ il, l !3/6'; ~/~"?t', g/~o' t,.;}- .2;~·

Degré.dËfsoturatfon'9;S·.'L: <r 1~§-l~·i-.~~·-~ i~1"5·,;.·!~~~ .~.: 1,6." .4..' .{, ',;-oi·;{ :.r}' ·.f,~~: :$)0·'-6)0/ ::". tr.' - ; ;" "'~J 6 "'- .._' t .... 13 ,',, . pH '.. tt ,J; . 41 ~ , Iii q 1; d 1 ~,. (, l U je i {~..l...~4/1 i !.I,1 '\1 f- '·<.r1~ v,:.(. ù ~ JI ,·S;i(.\' . - '" . 'f:"J::'~;;f' 4/;..5·ji,,: f,?l 5'")1 TIS" l 4,6 1 .t.! ~? '~.:.t ';,.; l}- )').. 1.1.,9"

".. ::.

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-', ,~ ..

n 1 j Ji'!

III2

~or.eholo..9ie de.s profil,s,.

Profil de référence 5 :1:.61

Sur le plateaU entre Lemba II,et le pont sur la lou­

mernezi, altitude 300 mètres, érosion en nappe, assez

sensible - pente 2,5 %. Savane à Ari~tida, Hyparrhenia

et Anona.

o -.15 ~.:m; g horizon humifère, gris brun (lD YR 5/3), sableux~ En surface sUr'

~ cm couche de sable fin blanc très meuble; structure monoparti­

culaire. Structure polyédrique moyenne à tendance grumeleuse sur

5 cm environ. La limite avec l'horizon inférieur 50 fait par l'in­

termédiaire d'un horizon de pénétration humifère en nappa de 3 cm,

limite diffuse.

J~ ~ 165 cm: horizon compact brun rougo (10 YR 7/4) finementsab~o-argileux

structure polyédrique moyonne à grossière - cohésion forte - com­

pacité faiblc,do 15 à 50 'cm, devenant plus fo:r:te vers 100 cmo Pra­

tiquement plus de racines à partir de 60 cm.

Faible porosité, sol tassé, restant frais - activité animale très

réduite•

.1.65 - 300 cm à la sonde ! pas de Variation de couleur, la texture sembla rede­

venir plus grossière à partir de 200 cm:•.

Cos sols, présentant unü faible suporficie dans 10 secteur cartographié, sont

d~uno remarquable homogénéité; le plateau gréseux formant falaise sur le CONGO n'est

ontaillé quo par la vallée de la ~oumemezi qui sf encalsso sur plus de 100 m., il se

relève ensuite d'une quinzaine de mètres sur la rive droite de la riviàre•

.../ ...

- 34_.

l'DUS los sols du p~ateau sont soit sous culturc ( manioc; arachide; agrtlmes )

soit sous jachère plus ou moins réccnte~

Il en résulte toüto une gamme de Variations dans ~'épaisseur ~t la texture de l'horizon

humifère, souvent très appauvri en él~mcnts fins.

L:horizon compact présenta·une grande homogénéité dans sa couleur et sa texture,

finement sableuse 1 très profond, toujours très compact avec une structure polyédrique

mOYB!!ne à grossière à tendance cubique vers 180 cm~

Il semb~c qu'il Y ait un niveaU constant de galets et graviers de quartz à une

profondeur variant entre 400 et 600 cm~ Il est assez difficile d'affirmer que l'on est

en présence d'une véritable Stgn~ du fait de l'absence. de m~tériaux indubitablement

appt\::'tés, et de la présence de gros blocs de grès se délitant par plaques en boules de

;:,,]0 à lSO cm de diamètre; aU sein et aU dessus de ce niveau par ailleurs peu épais.

Nous n'avons d'ailleurs· vraiment pu observer ce niveaU qu'en un seul endroit, sur une'

coupe au'bord de la va1lée de la Loumemezi, et là encore il est difficile d'évaluer la~

rOle de la rivière dans l'apport de ces matériaux.

Tous ces sols sont sous saVane anthropique très faibl~ment arbustive, aussi le

taUX de matière organique est-il très faible; 1,2 %s'il s'agit 'd'une jachère ancienne,

0,8 %si elle est récente 1 à 50 cm on n'en trouve plus que des traCes.

L,:.. taUX d'humification reste compris entre 9 et ll~, avec une large dominance de

carbone fulviqUe - ChlC~ • 0,80•.

? Lu rapport ~N, très faible; ~,5 à 4,~t dàs la surface; indique une matière orga-

nique très évoluée 1 le pH de l'horizon .humifère est légèrement supérieur à S~

III2-3 ha x.éserve minérsJ.â

Tout en étant faible; elle est beaucoup plus importante que dans les sols sur !nkis:·;

puisquo l'on atteint 7 meq à 100· c~, le potass~u~ représentant 7S %des bases totales~

L' horizon humifère est p:articulièrement appauvri avec un indice de désaturation de 0,30

à 0,66 •.Au point de vue physique ces sols présentent un rapport~A de 7,5 à 16 %~

. /'... ......

.. LESSIVAGE EN ARGILE SOUS CULTURE D~ARACHIDE

Plateaux sur Il et P2

Planche ng 8

60 10 S 251

517150

45

40

35">c:: 30~......

"\...>25:::::,

..:::V) 20~

........c:::~

15"-~..........

~ la~

~ 5~

//

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/

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b

/

5252

/ ~

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/

//

//

5172

A q Lg Sf Sg

525 Plateau de MBanza-Ba ka

517 Plateau de Lemba

S 251 a _la cm

5252 60 cm

5171 0-10 cm

5 172 50 cm

-35-

La capacité d'échange de bases reste faibl~ memo d~ns l'horizon humifèr~ où 0110

peut parfois etre lâgàrcmen~ inférieures de l'ordre de 2,5 meq/lDOg da terre fins, pour

Ithorizon do profondeur.

La somme des basas échangeables sst très variabls suivant l'état d'épuisement

des sols r dans Ithorizon humifère elle est d'environ 0,4 meq, et à 150 cm de profondeur

elle est soit négligeable, 0,05 meq; soit de l'ordre ôe 0,5 meq.

Le taUx de saturation varie dans ces conditions de l à 20 %.

Ces sols sont lessivés en argile dans les horizons de sUrf~ca r le taUx d'Gntrai­

nêm~nt variant de 0,3 è O,~.

L2 fer libre qui rep~I~SE:nte 70 ~ du fer total subi't égd,.msnt un léger en·l;rdnem3nt~·. ... . .

~~~lfanalyse un horizon'd'~CCuIDulBtion ~Iindividuclise entre 100 ct l~O cm•

. ......

: .

II1~ Morphologi~ des profils.

Profil de référence 5 BD 1 1avaka sur la route Ktmbsnda - louenga, à l km du p,ont

sur la Taabae Colline érodée à pente de 10 %~ Altitude 350 m. - végétation graminéenne

faiblement arbustive $ los touffes d'herbes sont déchaussées sur une dizaine de centi"

mètres.

Q - 30 cm,: hori~Dn-âr~ileu~ (10 YR) légèrement brunifié sur 5 centimètres,

compact, structure polyédrique moyenne ;'les gros agrégats se débi­

tent facilement en petits agrégats de 3 à 5 mm, présontant dos ar~tas

viveE et une forme totraOdrique, à très forte cohésion - peu de raci­

nos, ruseaU serré do fentos de dessication sur les 10 premiers centi-

mètres, porosité moyenne.

, 30 _ 80 cm f horizon gr~villonnairo de 30 à 50 cm gravillons ferrugineux arrondis,

de 3 à 5 cm de diamètre, noirs, souvent brillants. Cassure nette bru"

rouge, nombreux quartz 6moussés pris dans la masse, très durs a qUel­

ques galets roulés de quartz laiteux. De SO à 80 cm, plaquettes de 1 à

5 cm de longueur, d'épaisseur vE::riable~ Induration Variable, 'certaines

so brisent aVOC offort à la main. Cassure plano, rouge; 80 faisant sou­

vent suivnnt dos lite. brillents de pai~lettes do muscovite. Los plaguet­

tes ant sensiblement la m0mo orientation, l'induration diminue avec 1a

profondeur.

80 - 120 cm i .hori~on d' g.rg"ilo ts.cheté.Q, très argUoux f débUte 'par des concrétions

rouges très tendres noyées d8ns unD argilo blanc grisâtre. A la base

do l'horizon argile blanchâtre marbrée de rouge vif.

120 - 680 cm 1 argiles strctifiées en bancs de 2 à 10 cm d'épcisseur 1 rouges, vertes

blanches : la tr8nsition 2vec' l'horizon sup~rieur sc feit sur une di-

zaino de centimètres oD l'on'ne distinguo plus la stratification

quo par place.

YBE~~~~~ J Elles sont nombreuses, tenant d'une p~rt à l'importance do l'érosionf

d' 2utre part à l~ nature et aU mode de miso en place de l' horizon gravillonnniro.

Llhorizon jaune argileux es~ parfois 'entièremont décapé par l'érosion ct entrainé

an bas de pcnteQ Cot entrainemont ost facilité pcr la structure particulière finement

polyédrique à ar8tes vives, d'une forte cohésion, confér~t à ca maté~inu ~e comporto~

mont mécùnique d'un gravier du moins lorsqu'il est suffisarnent sec.

Sur pente supéri9uro à 10 %, ces 'agrégats roulant on masse sur l'horizon concré­

tionné en formant do petites buttes arrondios, dépourvues de Végétation; donnant aU

paysùgo uno Ellluro caractéristique 1 bien quo la tenour on argile do cct horizon dépasse

50 %, il possède une bonne ~orméabi~té'et dos propriétés mécaniques liées à ~a stabiLi'~G

de cos ngrég2ts qui pouvant fo:rmor en bas do pente dos ntlppos très étondues.

- Lthorizon gravillonnaire sous jacent ost en général composé do plaquettcis

d'argilites fortoment indurées; à cassure plane ct brillante correspondant à dos lits

de,muscovitu..

Ccpondar.t on trouve souvent aU sommet de l' horizon soit une couche, soit simplemcn~.

un petit nombre de gravillons ferrugineux noirs, issus de la ferruginisation de grès~

ainsi que dos galets roulés de quartzites et souvent de petits blocs de cuirasse~

Marquant la base dos plaquettes un trouve parfois une ligne continuo de quartz fibreux

orionJc6s quo l'on rencontre sous forme do filons dans les niveaUX sup<hieurs du MIPioka.

A la surface du sol; dans 18s zones pôrticulièremDnt érodées; on rencontre d'impor..,

tantes concentrations d'éclats de qUartzites et d'outils.,préhistoriquos. Il n'est mal­

heureusement pas possible de dGterminer s'ils sont en place ot on n'en trouva pas aU

sein de~ pla~~ettese

...."=2JJ.g;rAzQn sous .i ac_en,! 1 onn~ ren!:l:;ntre pas toujours sous les plaquettes lY ar­

gile tachotée .. La plupart du temp:s on trouve aUparavant un horizon rouge violacé arg.ilc.t::"~,

structuré? (J'épaisseur très variable, compact, passant progressivement è un horizol"": fd···

blemcnt tacheté puis à une argile pUre st~atifiéo on bancs de 10 à 200 cm; d' 6p'aïsselir,1

griS8t jaune!' rouge OU bleut,éa. Lorsqutil y a continuité cmtre l'argile tachet6e propre~,

ment dite et les plaquettos induréos, l'induration diminUant progressivement avec'la

profondeur~ on aboutit rapidement à dos concrétions rouges; tendres, orientés verticalcrn;::~

sc formant aU sein do l'argi~o litéo issue do l'a~t6ration des argilitos, dans un horizo~

hydromorphe à largos trainoes grises vorticales riches on rD ++;

Cos grossGs concr6tions rouges, lorsqu' ellos sont suffisamcnt indurées- pour. s.l in-­

dividualiser nettemont so d6bitent facilement à la main an plaquettes do 1 à 3 cm

d'Jpaisseur<.

Lorsql:l'i1. n'y a pas continuité antre los plaquettes Dt l'argile tachetée il est

raisonnable de penGdr que llho~iion gravillonnaira n'~st pas en place 1 on a o1G;~s à

faire à une véritable nappa do recouvroment de plaquettos dont la mise en place po"e un

problème do géomorphologie.

Dans cette zone on peut constater quo la St~o est actuellement en cours

d~évolution, le manteaU jaune qui la +cicouv~e sc déplaçant par g~avité, los plaquettes

d6gagéos par l'6rosio~·tombent aU fond dos larges lavakas ct vont former une nouvello

Stone line en bas do pente, recouverte rapidement par 10 mmt6riaU jaunè mrgileux 1 on

peut concevoir que du moins dans cette zono où l'érosion ,cmodèlc constammo~t le relief;

la Stone li~o so forma de cotte façon, par déplacements do faible amplitude : encore

,roste·~il à savoir comment le manteaU jaune s'est mis on place, en pnrticuli~r lors­

qu'il atteint 5 à 10 mètres d'épaisseur~

Cos sols sont paUvres en matièro organique, avec des tmux do 0,8 à l %en surface a

le rapport C/N voisin de 5 indique qU'ollo ost très évoluée malgré un pH acide 16gèrcmont­

~up6rieur à 4~ le taUx d'humification est plus élové que dans les autres; sols 1 entre

lB ct 20 %~ toujours avec une large dominance des acides fulviques.

III3-3 hP ,réserve min.ér..8l~

Elle est beaucoup' plus jlev6e quo dans les sols sur Inkisi, aVoc une somme do baso~

tot8les toujours sup6rioure à 10 moq/100 gr pouvant atteindre 20 meq d8ns l'horizon jaUr.~

ot plus de 60 meq dans l'horizon concr6tionné à plaquettos~

Le potassium rapr6sonte 60 à 70 %des bases totales, le deuxième élément dominant

utant 10 Magnésium (de 2 à 6 maq).

~our l'horizon concr6tionmn, l'anclysc des uchentillons complets (terre fino + con~

cr6tions broyéos) donne des quantités de potassium total do 40 ~ 50 meq/ioDg~

•. .1•••

lIT, "'3...4

la samme des hases écnangeables, quoique légèrement plus élevée' que dans les

sols issUs dSG gras du Il'demeure faible; avec 0,7 à i,3 maq en sûrface r et 0~3 à

01'5 meq dès :tD C;11l de proforideur~

Dans l!horizon concrétionné i et l'horizon tacheté â grosses concrétions tendres

les ~ésultats sont comparables lorsque ll~n opère sur la fraction totale broyée ~ D~4

à 0,5 meq de bases échangeables, ce qui pour une capacité d'échange voisine de 10 er;

moyemop dorme des tallx de saturation très faibles; de l'ordre de 5 %, remontant à 12 %

en surfaceo

rrr3-5 ka lessiyage des coD;.oidos minéraws.

On i1 t observe lP'as de lessivage en argile dans ces sols.

~~s~o On ogservD une lég~re augmentation du fer libre avec la profondeur S la

richesse en fer est du m~me ordre q~e celle des autres sols de la région: avec das taUX

de 6 à .., %de fer tota~ 1 la moitié du fer est sous forme libre. Dans l'hodzon c:cllcré".

tio!")né à plaqr.<ettes la teneur en fer total do la terre fine est supérieure, do l!ordre

do 10 %~

Lü ra~port Fo~' libre/Argile, légèrement plus élevé que pour los autres sols~J~

mente lentement avec la profondeur pour atteindre 15 à .l8 ~ dans l'horizon concrétiormé

'terre finc)~

~"'J 40 .......

Profil do référence S I3 ; coupe aU bord de la route Menkoussouo Kimbanda à 4 km,

do Muni<otJssou - Colline érodée; pente 10 %'] faible végétation graminéenne pauvrement

arbustive.:>

o .~ 20 cm ~ .horizon humifère brun gris, argileux? très compact - structure nu­

ciforme sur 3 cros puis poly~drique moyenne~ à très forte cohésion~

devenant plus grossière aU bas de l'horizono Racines nombreuses,

fineso Limite diffuse avec l'horizon infGrieuro

20 ..; 125 cm: t horizon brun rouge r argileux, très compact, structure polyédrique

grossière à tendaQ~e prismatique, pas de racines, recouvrements

argileux sur les faces des agrégats, faible parasitée

Gros cristal de quartz ~yramid6 à 110 cm~

:25 ~ 150 cm g horizon gravillo:.naire à plaquettes faiblemeryt indurées de l 8 2 ~

de diamètre, cassure plane brillante~ avec quelques sab~es très fins

pris d;:;ns la masse~ Quelques gros galets qUartzites8i; bas des

gravillons : nombreux petits galets roulu'5. et m:::::'1::;:;':.tUX de cristaUX

de qUiJrtzo

.l.S.0 _. 200 cm; horizon argileu.x rouge~ très campee:, structure massive, avec quel­

. qtles petites plaquettes rouge-vio.lacéo

~êFj"g;l:j,o~. 8 Les collines basses du P3b forment une bande de 3 à 4 krm de long sui­

vant la bor.dure du plateau gréseux de If Inkisi inférieur.fortoment entamé par lrérosion~

Il en résulte une relative complexité pour les sols issus de ces argilites, due

aUX apports de lrlnkisi~

Lthorizon humifère est le plus souvent faiblement marqué 2 en realit6 il ne compor~

te g6n6ralemei1t que 2 à 3 cm, puis un horizon de p6n~tration en nappe de l'humus" PouX'

des pontcs supGrieures à 15 %il n'est plus visible.

~..

L'harizo~ brun rouge argileux, très compact, à structure grossière, admet des Variations

texturales assez importantes du fait de l'hétérogéinité. relative des couches géologiques

d~une part (6), des nappes de colluvions de l'Inkisi d'autre part, puisque l'on trouve

dans ces horizons des galets roulés de grès de l'Inkisi, qt de gros cristaux de quartz

pyramidaux ~ Sa teneur en sables grossiers peut varier de 5,1 à 26 ~, l'étude morphosco­

piqua de ces sables montre qu'il s'agit de quartz non usés· et dcr petites concrétions

noires arrondies~

I_,~horizon gravillonnei.re est toujours moins épais que dans les sols sur P3a et do

nature très var;able il' reposa sur une argile rouge, compacte, mais l'on ne trouve p·os

d'horizon tacheté~

L.es plaquettes, fortement indurées, sont parfois ~arfeitement planes, et il s'agit

alors de plaquettes d'argilites ferruginisées • on a pu d'ailleurs oonstater aU contact

du P3b et du Il sur l'ancienne route Mankoussou - Kimbanda, que l'argilito rouge qui

afflot.:re? recouverte par endroits d'une nappe de galets: roulés, se délita en plaquettes

de 1. à 2 cm d'épaisseur pouvant s'accumuler en bas de pente~

Très souvent l'horizon gravillonnaire ost uniqueme~t constitUé d'une ligne de ga­

lets roulés de qUartz et quartzites, surtout aU contact du P3b et du Ile

Alors que p~artout ailleurs dans le secteur cartographié lorsque l'on se trouve de­

vant un profil dans lequel il y a manifestement une solution de contiooité entre les gra­

villGns ot le matériau originel sans la transition d'un horizon tacheté, il existe un

rappor-t certain entre l'horizon qui recouvre les gravillons et l'horizon sur lequel ils:

ropose:.t - horizons A Dt C de LAFDRTE -, dans les dernières collinee du P3b il semble y

avoir beauoou~ de Variations~

En particulier on peut observer des "Stones lines" dEl plaquettes oU de galets

roulés reposant sur un mat~riélU sableux et recouvertes par un matériau argileux t ceci

dli fait de l'h6térogenéité de ces argilites, et de l'importance de l'érosion capable de.\

deblayer et de transporter sur de faible distance res horizons de surfacs; les plaquettes

et les gravillonse

La différence principale avec ce qUe l'on observe dans los sols issus du P3a réside

dans 10 fait que l'on ne rencontre pas dans ces sols de concrétions et plaquettes dont

l'induration diminue lorsque la profondeur augmente jusqu'à un horizon d'argila tachetéee

Série ST

LES SOLS ROUGES ERODÉS ISSUS DES ARGI LITES

DU P3 b

P3 QDU

Série ST *,LES SOLS JAUNES ERODÉS ISSUS DES ARGI LITES

,

LES SOLS ISSUS DES GRES

FELDSPATH IQUES DU P2Série S . Série S

série S, et ST *

Capacitè d'echange g~o <, !ll{,; JI},~..;3~ ~~1( ~_ .. ~ /+ 1,1 trI D '/j L (10,~- i, ft ~1,1G ,1tJ 6/30 1o/fo -6,.so ~ ,,0(/ 9, f'o g, 30 144, i .. <5,1 46/~

De.gré de saturation 11,3 ·~..';}D.1J1r., ~ 3.,~9 ,,18,1 ....ï..~/+: _.,, __ . €.-- ~ ~ *,8 L,,4 4, S ri <, f., E.. ~ . €- ~ t. (~ f... €:. f-

pH~3 5;<'14,3 5;7 j-1 :S3 '. '-1,8 '1,9 ~2, j 4, e, >;1 lf,'t 11/6 4," 4)~ Ç,o r,1 ~,t7 i.t,f

'd ~ 1 i . t 1 J,- : 1 r"" ? r.J~ Hum, 've ()J9 [1,5 '-',3 6,311,Jï1,'j '1 f-. g,ICf 3,~ "I(J ''-t,S- \ _. _~, '. _~,,--~_;..-_..... ~."I--_<"'''+'~'' . __

~ Arsi1e 17;03(,0 3(),O 4,S';52Jr!33(~i , Çt-':/tt~/'t 1:t{1 ~~/r SljS'" r1,r ~~t> çç,~ 4Z,14-'t,0 ~3,ot~~ tÇ/f [11-1- )l..~ 1t9t1t 1.r9,o It~lt' t1t.'1 S't,f) rz'! .~ ~ Limon 2-20,~ ,s;-.o/"'t5i o/l~,qjÂI 'Vl~;v,!2IVI / 1l,'/~i6/ ~'f/Y/~~lV,1t'V fr,~ 1~V . /1~iY.'1g,Y ~ttIY/" 41~11,3/ 1,V 1{,~ /111/ 7-iV t,.y g,.y/'.4f,V 13,V 2I1YI. /1 / /[,( ~ , 2.0-50~ 1-?,o·A,jl~,o/~{t/t/IA,ÇI/' A,~rMf1 ~I't. ,h\,S./f~,~A~'~A,Ç:/ ;ASt';~i,2.- A,et /~I''tIArÇ /Jr>/ A(),~ .. A/if AJh/i,J A~lf :. ~~I;f, ;{:s,31/ ' 1/

~lsr,~'e::~:::~1'j17!r;jYl///~ /r'j'lf7/11'7~ /;Ylfry/7f11it7lf711/1~ Sable9PoSSjeJt,-t,tI?'1,t)!33,€1,47,S:3o,.)~3~,s: 1'1/1,1it/?ld,90 1,0 t,r 3/ D ~!) ! 1i1 11,44,,3 ,;' .r,8 J;/d 3t f 11,l- 19,6 2,1, rè.'1t- <:1,(; /f,g ,"~'f 4,B

~COlci~~ 0,60 :t>~3b;a,;3tl!(}tGO;~t85":~~r.L~._~~'lt()'JJJ,~ '1110 O/tS'1,1lJ_1,10 r ·S b,ÙD a,u, o/~ fJ',"f' ~J2.. ~/~ ~/8f (),.6,{)~. ~.. f., (J,'" 02...

~ ~ Maqneslum ÇJI6"8 /;,5' IOl~t'1.291/)IS1i~~6l-_. 3,.(3 3,<8 ~/t1 ~~ t,-t 6,0'5 (/)!" , , ":S,S;:t; -1/11..f,3+- 3,r8 4/)2" 3J14 3,3' t/~1 g,Jt 1t g()\4,B1 'S/go ~ 6~ ~;ro

~ Pot~sslum 3J bC 'Gr.4[ff6.~s"I",r-? ,~8~-f'1~~ ~,/t2,'8/~1}J37 ~2,.9 3i,.L 38,~ '~8,3, r ! ,&161 t.,')f4 bf1 11,?S" 1it/i!.1~/~ 11,~ 't1S" >;69 !.t,If 31tH, ~IÇf,.,:;,6r-.';,t.,.~~ ~ Sodium . ! .'! ! _+-_. 1 ~ ,+3 4~/3"St ! r. o,':!:> o,ll ~,13 . (JI? ~ Oj/rs 0)11 t'/4 $ 0,<-<; ", t 1-- Q)t'- 0, ~~ .. ~/<"~ ~111 ()//3

~ ~ Somme des BI 4,84 lfï311r;),f 11161~S;.2S-15,IS: 1/"~3 ~~1() 'HI/59 ~ 1, (. ·4ft/..( 4J:,'-l /jÇ,4 j • 1·1,f'<- Il 'toC 'h g~ 4.t;~6 19,3f) 1f, ç+ 1'1 /.,~ 1-,8'J..,- 1 ,~2.. b,.r~ 61 e-1 1t., G 1/1," 1l J 4 .

~ ~ 05 to~ 01 mg ,i !' : [ 'J~/S 61, Il 31,4- 1ft; b "~/" -11'-,,6 ~"i,tUI ~ Vt/" 31, 't '! l.?> 30, () . 3J, J lfl,3

~ ~ Colc,Ju,m, . (),<O O,dS"! Ë. /),39 ;().3t1 !'13~ f tJi,l6t ~J~tl d)~. bJ'?:S o/<.-t:. b,2.:D o,t~ o/US ,,,.,2.~ 0,2.0 -. ~/U) o,1(f tJ,oS"~,?6S" _ CJ11.b (/,2,0 ~J20 .

~ MagneSium '1 ;0,16.!t.~31 ~ y3 ~".2. odJ.- 6. ~6l~' ~ S- 1::.. L-

~ ~ Potassium ~111 (;/~3·'(),4.J .!4,.~3.ltl,.t13 ;4,4t> <.,1 (}J~/t,o ~J~1 ~/1'+ . ott 4' 0,11 4,1·r-~/1t "tI,1,3 (),og 0iDb ()!1~ ~,1S Z,loB 15,11 . o"g lJ,fl 0,11~ ~ Sodium . ~l!3 ,(. 1 ~ !~..t'1 tE.. :~ 011J!.f ~l4~ "ltJS" '" Dt 10 oJ.10 o,t>J (JI ~!" - , . '~OfJ3 0, () 9 6 . 0 , 03 é, .. ~ d,o,k. 'b,tJ't 0 ~ '3~ ~ !Somme desB.E ())" t?,f)8 !d

105 !4?,1t.3! Q)S8;~S9 : ~J34 tJjSI dl'r ,tl/il... o,t, 'f olt () ~.rb3 /),ZJ 6/3g 0,35" .. o/3f. 0I~'T od1. 0/-,1- 1),40 ~:36 d,34-

~ ~ Co~bone % /), 7-- IOr-f 1 : 1 o ,'t, tJ; J 0' '1~. ~ Azote totol mg 116 i 11<~'!! Î "'8 ',1,: '1 Cf~ e§; C/ N 3,6 ! :.4? 1 ..! ' 1 1 2/J r,~ . 4-, (; .~ .~ Mat. OT~9· % 4)1;t7i~!J_,J_. ! 1J~1 ~'v8 1 () / b

~. ~~ ~'1 iô t''3! ; ! ola~1f ~/~_~! ~/~;S. u v. -iJ~1J ~ ..-:,~~~l._ ... __ ~._-L_.t-,'~4J'()24---+-_-+-_--+--J~~_-+-_-+-"":'--I---+---",+---+--"""""':'I------1I----1,.-----+---+--+--+~--+--+---+- --+---+-~=t---+---+---t----t--

~ Taux d'hum. {{,1 1 :g.6 j ~ 1" 10,~ 11,2..- . ~2, o.

"

,4,

Prélèvements R JQUI ER(Etude de !astofleline)

Prélèvements CARlOTT J

série ST

Série S

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, ~ .. f ~- '\.

...

.. 4l\! .,: .' "

Xl ne f2ut pourt3nt pas on concluro quo los plL.quotteo nu sont pas en placo, car dans ~os

sols colluviaux hydromorphes ct dans lus sols do ponte füiblc me1 drainés on s'aparçoit que les

plaqUGttus pouvent ttre digorécs d~ns les horizons gorgé5 d'oau t plus tendres et plus petites,

ellos diop~r8issont peu à peu d6ns 10 profil, noyées dans unD 8rgile grise hydromorphe~

En réserVant 10 nOUl de 51:ono Une sUX horizons gravillonn'cires (cu sens large) non en

place aU sein du profil, par opposition en particulier aUX gravillons et plaquottes ferrugineux

issus d1un phénomène do concrétionncmont actuel, on sc ramène à un problèmo de géomorphologie

on co qui concerne la mise en place do ce~ nappes détritiques, et du mantoau qui los recouvre~

III4-2 ts Mâ~~ra orga~qg

Ces sols sont très faiblement pourvus en metièro organique 1 0,8 à 1;5 ~ en moyenne. Larapport Ç/N do 9 à 12 indiquo qu'allo est évoluéo'

Le taUX d'humification est faible. 7 à 9 ~~

Ello ost un pou moins importanto que dans les sols issus du P3a • e,~ moq'on moyonna dano

l'horizon rouge argileux da profondour, avec un maximum de 12 meq. Pluo do eo ~ do ia réserve

ost constituéo do potassium. ot de magnésium.

ii!i.4 ~ cgJ)E*-oko absorbsiit

Ces sols sont plus argileux qUe ceux sur P3a' à forte capacité d'êèharigoi' sijpézLeure ~ 13

meq; soit 2J.,6 meqllOO.g d'argile, pour UI taux moyen de 60~ d'argile.

La somme des bases échangeables est très !aible J en moyenne 0,30 meq da"s l'horizon su­

perficiel et 0,20 meq en profondeur, ce qui donne un taux de saturation extrement faible; infé­

rieur à 3 %dans l'en.semble du .'profU 1 nous verrons que cela pose un problème de classificatiori.

Le pH reste de l'ordre de 5.

On ne note pas de lessivage en argile sur les sals très érodés de pente forte •

Sur faible pente, lessiVage notable. avec un indice de 0,4 à 0,6. Le taUX de fer total est supé­

rieur à c·elui des autres so.ls • 9 à II %'. plus de 60 " est sous forme libre 1 U ne semble pas

qu'il y ait un entrain~ment de ce fer.

III",..J

~xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx~xxxx~

~ LES PL/iINES COLLUVIO-/iLLUVlfiLE5· ~.'QxxxxxxxXxxxxXxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxQ

l !I5-l M"gr.eb?"loqie des 'profils.

Profil dG référenco S 39 : plaine colluviale, pente 3 %à 2 km de Kimbanda - Altit~de

325 mètres~

SaVane à hautes graminées, très faiblement arbustive.

o - 50 cm~ horizon humifère gris brun - structure nuciforme à grumeleuse sur les ,

5 premiers centimètres, puis polyédrique moyenne S agrégats à cohésion

moyenne, faible compacité, bonne porosité r racines nombreuses et bien

développées r sol sec~

En surface dépflt de sabl13 très fin, blanchi, sur 1 cm:.

50 - 120 crn~ horizon de pénétration humifère par taches r jaune à marbrures et ta­

ches grises~ Los marbrures verticales, apparaissent les pxemièrcs puis

sont remplacées par des tachés de 2 à 5 cm do diamètre, très denses

entre 70 et 90 cm~ ,

Texture finement sablo-argilouse, sol assoz·compact, structure poly­

édrique moyenne; agrégats. à faible cohésion; galeries de termites et de

fmgrmis jusqu 'à 80 cm donnant une bonne porosité.

120 - 180 cm'6 horizon jaune, finement sablo-argileux : structure polyédrique faible­

ment marquée; cohésion très faible, faible compacité, galeries de ter­

mites jusqu'à 150 cm.

Un sondago à 350 cm n'a pnB p.ermis de constator de changements"

~iatio~~ ~ Ces sols comportent le plus souvent un horizon humifèro peu développé

sur plus do la cm, surmontal'),t un horizon brun jaune ergilnux à argilo-sableux à strue-turo

polyédrique bien mëlrquéo s dont l',épaisseur varie dG ;5f: pl!_tB de 700· cm suivant la profon­

deur de l'horizon gravillonnairG~

La naturo complexe du matériaU dont sont issus cos sols sa manifesta par une texture

très hétérogène: fine dans l'ensemble avec plus de 60 %d'argile-limon et un taux LIA comprls

entre 0;15 ot °930, elle se caractérisa par uno importante teneur en sablas fins & 25 à 4D %0

.. 44 ..

. 1

La fraction grossièrc r peu import~nto, avec une m~YGnn8 de 5 ~ est cependant intéres-

santo à ét~dicr Car un r~pido eXamon morphoscopiquo montre qu'el~Q p6Ut etro constituée do

m.atériaux très divers allant clos quartz de type anguleux ou émoussés aUX concrétions noiros

arrondios quo l:on ro~contr8 sur lrInkisit ùvec un fort pourcentage do débris d1argilitos

micacées.

Il he nous a pas toujours été possiblà.do reconnaitre la pxéscncG .d'un horizon gravil­

lonnaire dans ces sols 1 dans les sols colluviâux so développant aU pied des collines érodés

du P3G·et du P3b; il sc rcricontre à plus do 4006m de profondeur dans la grande plaine do tau-1. • • l

kazoti ct en cert~hs endroits des sondagos à 700 cm n'ont paS donné qe résultat.

Essentiellement constitué do plaqùettes rouges vi01aèé très fortement indurées, il

atteint par endroits plus de 250 cm d'épaisseur•

. .Toutes ces plaines colluvio-allùviales sont on réalité de vastes dépressions dont 10 fond

est occupé par ûh complexe do sols à hYdromorphi~oyehne ou grande profondeur se dévoloppant

aU sein de Ithorizon gr6villbnn6ire~ Lorsque Ithydromorphie ost suffisamment marquée pour quo

l~on aboutisse à un gley on 00sorVe une véritable rodissolution des plaquettes forruginisées Q

e'est ie ëas pour toutes les petitas dépress.ions ·à la basa des collines érodéos du P3a dont

10 fond est occupé par un marigot.

IIIS-2 La mêJ.ti.èro o.r.9.g;n;b~

Ces sols sont relativemont plus riches en matière organique quo l'ensomble dos sols voi­

sins avec unD teneur Variant do 1,8 à 3,5 %en surface, et de 0,5 à lS à 70 cm de profondour.

Peu évoluée, avec un CIN de 12 à lS ct un taux clthumification voisin de 9 %. 0110 pos­

sèdo une forte capacité. cltéchango, du fait de Ifhétéroge~éité de la texture do ces sols; la p~.

nétration humique on profondeur est très variable, elle sc f8it par taches ct trainéos jusqu.

à p-lua do 180 cm dans les sols plus Jilbbloux~

. III5-3 La :r;.é.sQfYo.Jl).il1J~r~

Ella ast très faible lorsque l'horizon gravillonnaire est à plus de 200 cm, 5 moq dans

les 80 premiers centimètres; Gt moins de 4 meq au dossous de 150cm. EUe remonto légèrement

dan~ l'horizon humifère, à 4 maq.

Lorsque los gravillons sont plus près de la surfaeo, la somme des bases totales est son­

siblement plus élevée, en particulier dans los colluvions an bas de pento dos colliRèa érodéOS

du P3û ~ l'on trouve les grQvillons à moins do 150 cm, 0110 peut atteindro 15 meq, le potas­

si~ représent~nt 80 %du total.

-,5" _45_

La somme des bases échangosbles est toUjOULS inférieure à 1,5 moq m~me dans Ithorizon

humifère a dans, les sola profonds elle est légèrement plus éleVée qua d2ns los sols à de f~

bla profondcur~

La capacité d'échenge de baszs reste fë.iblû, 3 à 5 moq sn moyenne, remont2nt' à 6 meq

dans l'horizon humifère.

Le degré dG saturatir.:n varie entre 5 Dt 15 %, 10 pH r~stant de l'ordre de 5,2.

Il n'y a pas dans ces sols d'entrainement d'argile oU de fer.

La taux dO"fer .Aast voisine dE) celui des sol's voisins 1 6 à 6,5 %. Le fer l.i.bre représento.--60 ~ -dû for tètal.

..

..

Ill,..,0

~xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx~

~ LES SOLS ISSUS du B ~

~XXXXXXXXXXXXXXXXX:XXX~

Morphologie de,s profils ... Profil de référence 5 J,OO

A 6,4 .Il;rm de Bitsil<a II sur la route Mainarma - Bendza-Poudi • sous jeune foret

recemment défrichée a pente très faible - Examen quelques houres après une ~etite wluie

d'une dizaine de mmé

Le sol ost recouvert d'une litièrL de 6 cm formuo de feuil~es et brindi11es

peu décomposées reposant sur un feutrage de racines très fines et très denses formant

tapis~

o ... 20 cm c horizon brun gri~t,!:.Q., sableux, sur les dix premiors centimètres

la structure est nuciforme, avec de petits agrégats pris dans le

chevelU des racines; facil~ment arrachés du sol aVOc elles.

Les grains: de sables luisants sont b~en individualisés à la surface

des agrégats et sur les racinJ~ • la partie' inférieure de l'horizon

est plus claire et on distingue moins bien les wetits agrégats col­

lés aUx racines bien que celles ci forment toujours Un réseaU très

dense. la porosité est très forteJ le sol frais.

20 ... .ua cm a ,hq,rÏ;zon Q,e s,énétratign hum;î./ère .9ll-JW,j!!P"S • gris clair se délavant

à wartir de 50 cm, sableux, structure polyédrique faible très ~eu

cohérente, on distinguo les grains de sable à l'oeil nu au sommet

de l'horizone

Ala base longues trainées ocre sablo.argileusos, verticales.

llO - 150 cma horizoA ocre-jauu~ à larges taches grises humifères et trainées

semblant correspondre à des passages de racines. La structure est

Folyédrique.moyenne très faiblement cohérente, la porosité bonne

nombreuses galeries do termites.

•••1~.~

..

150 _ 220 cm i horizon jaun~"oc~eJ sableux; structure pratiquement partic~laire~

compacité très faible - que~qUes fines racines d'arbres~

Variations 1 La litière existe toujours sous for8t mais dans ce profil elle a wno

épaisseur exceptionnelle; généralement elle est formée d'une très faible. couch~ de ~ à

3 cm de feuilles et branches.

L'horizon humifère brun grisatre à structure nuciforme se rencontre wartout S

sous saVane il est généralement moins épais, 10 à 3,5 cm, et la structUr~ est à tClj"Jdailca

grumeleuse fino.

la porosité" de cet horizon est meilleure sous forat.

Sous saVane également on trouve souvent en surface une couche do 0,5 à 1 cm de

sab]Cs nus, brillants.

l'horizon de pénétration humifère on nappe est toujours présent 1 sous saVane il

ost mains épais et légèrement plus èompact, avec au sommet une structure à tondar.r.e par~.

ticulaire sur 2~ à :3 cm~

L'horizon ocrc-jaune à taches grises de matière organiqUe cannait undéveloppafJloT;t

variablo sous forftt aussi bien quo sous saVane~ Il est très souvent absent r ~e passage

de l'horizon de pénétration en nappo de l'humus aUX' sables jaune-ocre sc faisant sur J~

à 30 cm. Il sombie lorsqu'il ost présent légèrement plus comJjract que l'horizon sous

jacent~ La densité des taches est très variable~

l'horizon ocre jeuno. de profondour se caractérise war une gronde homogon6ité de

texturo~ Perméable, de compacitlS pratiquement nul.1le, il semble très épais (sondages à

7,40 m sans changement visib~o).

II~6-2 ka Matière Organigyp'

Sous fer~ l'horizon humifère contient dG 3à 4 %do matière organique.; Moyonnoment

évoluée, avec un C/N de 11 à .13 et faiblement humifiée 1 9,5 ~ de taUx d'humificatiorh,

Le rapport C fUlviqUe/C humique est très variable 1 il augmente aVec la profondol.i.r,.

•• •111. ~

..

'!" Ml ...

Sous, saVane 10 taUX de matière organique s'abaisse jusqu'à moins de 1 %1 plus

évoluée quo sous forat - ClN dQ 9 à 12 - elle possède également un taux d'hu~fication

wlus élavé, 16 à lB %~ Dans l'horizon de ~énétration humifère par trainéas 10 carbono

humifère ost à l'état de traces~

Comparaison aiun profil sous forOt ct un profil sous savane.

- 5 100 forOt

"':'" 5 101 saVane

z:::s======;===================u=========:t==========~============:----===== ===::::s=* Numéro 1 Profondeur i' Matièroi , C humifié, Taux a• échantillon 1 (cm) * organique. C/N ,total 1 d'humd.fication ::1 * ", %

0' 1 (a/oo I( 0/00) . ~

l '~ 1 .'. 1. 1 : 1 ~· ------~--- .......---....... ---......------ ----..........--- -------.., -- .....--.....----......--...• l 1 1 g " &η 5 1001 1 0 - 10 1 3B 1 • 12,5 1 2,10 1 9,5 &

1 1 1 .• 1 1 .~-.-..--------..-. ------------ ............- .........- ------------- ----........---- --_....--------_.__ .

• Iii 1 1 g,4 5 1002 1 lOG 1 1 1 0; 45 : 3

t 1 1 1 1 1 El

,----------~I~-- --~---I-------------I------------I -------I------------------~ISlOll 10-10 1 13 111;2 Il.3 , 16,2 8

* . 1 1 1 l ,1 8..-------------- ------ --------...... ---------- --. ----... ----r.-_--_----..• 1 1 1 lit1 5 1012 1 110 l , i 1 0,135 1 :1 1 J 1 1 1 Ile:::::t== =-== 0 " 1:J *, " = l'E-e ..Ji~

III4-3 La rése%VB m!nér~

Elle est très faible; aVec 0,57 ~ 1;26 meq de basas totales; L'horizon ocre jaUhe

de profondeur étant génGralement le plus riche~ L'é16ment prépondérant est le calciumc

IIIp'.0.4 he. complexe ëàsorb~

La somme des bases échangeables ne dépasse pas 0;5 meq aussi bien on surface

qu'en profondeur 1 aVec une capacité d'échange de l'ordre de 0,30 dans l'horizon de ~n6­

tration humifère en nappe et ~ar taches, remontant l~gèremant en surface~

Plus de 5~~ des bases sont à l'état échangeable.

Sepj~ SLES SOLS DES PLAINES COLLUVIA LES

SUR M'PIOKA

1,1

L.ES ,S'OLS ISSUS DES RECOUVHEMENTS, 1 (' l'

SABLEUX' BATEK E B~)

-.

, ,'. ,F'orêt .Savane

l-" ,.- ,:~J '4.l _ l:~"": (.l~ " LI e' _ V"~,

1116-5 Le lessivage des collg!des minéraux

Très sableux, ces sols contiennont le plus souvent moins de'2 %dl~lGments finsQ

Il est difficile dans ces conditions de ~ar1er de lessivage, De toute façon il ne sem­

ble pas y avoir d'horizon plus riche en,argile.

En pordure du recouvrement les sols deviennent plus argileu~, ~ à 8 %d'argilo p

avec un indice de lessivage de 0,3, toujours sans horizon enrichi.

En co qui concerné le fer; on très faible qunntité, le problème est du m8me

ordre 1 2 %de fer total en surfaco 2;4 % en profondeur, 80 %de ce fer étant sous

formo libro.

- 49 b;Ls -

IV .

PLACE DES SOLS DANS LA CLASSIFICATION

_ ~U_

IV

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxg

gCLASSIFICATION DES SOLS ~~ . ~oxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

•

Nous aVons cherché à évaJ.uer ~I intensité de la ferral.litisat.ion:~ennous-basaht sur les ré-· ... /

<Jo sultats de l'analyse triacide et 11 interprétation des courbes obtenues à l' analyse ~hri~',;.{_-:edi1\..

'férentialle~

Il eut certainement été intéressant de compléter ces détorminations par une étude compl~te

des argiles en ~SGnt las méthodes habitue~es. rayons X, meBUres de surface et de capacité

d'échango; en vue do déterminer on particulier l'intensité rée~e do la kaolinisation et la 'pr~

sence d I I.1.litoc

L'analyse triacide a été effectuée sur la fraction argileuse pour 10 échantillons,tr: ter··,

ra fine pour 9 autres, les rapports SiOa!A1203 'cbtenue sont toujours faibles, inférieurs à 1,7

en ce qui concerne _,ll.:~lMalyse de la terre fine, ce qui indiquerait que nous aVons à faira unique."

ment à des sols ferrallitiqUee typiques à noua verrons qu1un certain nombre de données entrent

~:~r!tradiction avec f;<JS résult~ts pour 12 caractérisation de quelques types de sols';' Llcnalyse

thermi~ue différentiellB a porté essentiellement sur ln fraction inférieure ~ 30 microns.

Le tablcau suivent résuma leurs caractéristiques 1

HM-' ~... ." , lM ===o--=============---========::s=a======---==-====:s:18Sarie SiProfon-s • Si021 • 1 5'0' Ar . 1 • : Tcux !t

BEch 0 1 d8l-tr • TyPe de sol. .5i.li"'IAl~3'f"az03'AiO;Z. !1J,9. 1 LIA • CE 1 t det " 1o n- sa Ur2 ~on

~ 1 cm 2

----I~::~,:--':--:~~:--: • a Il

• a 1 1 -. -2

t 243 :,180

8501 jaune de P~a- 1 26 7' 34 O' 10.0' ~ 33' 32,5 • 0 091 2,8 :

~1

t : gteeU I~ · '. ' 1 ~. • ' Z ·'t 1 a

t 1.63 r 110 8501 de plateau P2 • 21,1. 25,2. 6,8. 1,42. 30,0 1 0,15 • 2,6 • 1,~5 B~ 632 r

.1.20 a érodé l • 21 6' 29 O' 9 4' ~,26' • • 11,J.2

gSol ~oUge

8 t 8 l 1 '. ' 1 ' . • t • 3 !

~ 303 : 200 8S01 rouge érodé Il 1 28,8. 31,4. 12,6. J.,56'. 20,5 1 0,80 1 4,8 1 ~ a~

g293 ~ 90 a érodé 1, • 28 5' 34 O· 10 6' 1. 221 33 1 0 22 1 4,6 a

fI8-

Sol rougeIl 1 1

1.. '. '. '.r ,

1 ' • 3 :t 562 , ~30 1501 rouge érodé Il 1 26,7. 31,6. 7,4. J.,4~. 32 1 0,12 1 2,2 1 1:20 t

• 1 1 • • • • 1 • 1 • a......... c=-::::::s=::a i,......,.-==~ =:=-=c==:::s===r= = =-=====z=::=====c-";"'====:::::==::::=---=:::c:z::::::::.

"

..,

,".'

- :51 ...

Les sols de plateau sur I~ et P2 se cEroctériscnt donc par t

- un rapport Si02lAltJ~ faible, inférieur à 1,1.

un taUX do satyration en bas~ t~ès faible.

uniJ capecité d'échango.,très faiblo •

.. un taUX do Limon/A~gilo très bas, nettsmont inf6ricur à 0,20.

une matière organiqUe très évoluéo.

D'autre part, l'analyse thermique différontiollc mut on évidcnc~ la nature sasan­

'tiollomotrt· kaolini.tique dos argilos ..

1'\::':' contre il no scmbl.o pae quo melgré le très f,dble taux de satuxationon puisee

invoquer do lessivago on baSGD pas plus qu'on argile.

Noua los c~assorons donc dans ..l.oe ,§,ol.s f9~Ji".~q4,0G imgp" .Lus sols rouges érodéo des collinos d~ Il so caractériaont par 1

.. 4"';1 rüpport Si02lAl20a infériour llJ., 7•

.. un të.lUX do s:aturation extrcmcmont faiblo.

- une capacité dtéchcngc très f&iblo •

.. un t2UX de Limon!A::gilc faiblo, inférieur tJ 0,20•

- une matièra organiquo très évoJ.uéo.

De la mOme façon on met on évidence à l'A.T.D~ J.2 pr&senco da kaoliniia on très

forte proportion dans les argiloa~

La pH demour8nt à peu près constant d~ns 10 profil, iJ. na scmblè pa~ non plue que l'on'

puissc p~r1er do nlessivago" on bases dans co type de sols~

Nous lus c~asserons donc dans iô6 sols forrQl~~)lo}!~rouges

R~ma~ ,Nous avons cité C!~OBSUS los 6c~antillons 5 293 at 5 303 car l~s pro­

fils S ,29-;:b 5 30 affront un cortE1in nom,bro d:.J caractéristiques inturoaS8.~to9 ~

- 10 rapport Si02/AJ.203• quoiquo ~oujours bas est légè3rcment supér:i.our à 1,5 pour 5, 303 ...

- 10 t~ux do L~moniArgilo e~t supériDur à 0,20, atteignant O,SO pour 5 303.

- 10 tüux de s~turation. est à peu près nul.

L2 c~pûcité d'échange de bases est nottement plus élevée pour dos t~ux relativoment

fêibles on argile.

.../~.~

.'Il..

.,. 52 _

LI analyso-thormicruu..difféxenticllcr--sur:ta--f'raction'i~'-à30.. ~at an

6viclancc les r"::actioos de la kao.J.inite. 1 pourtant ~a capacité dtéahango. assez: .1"tJr1:g 'POlJ~a:t:t

faire.soupçonnor la présence d1Illita dans les produits dta~tération~ Il ne nous a paG été.

possible de eonelurG, ce qui nous aurait pormis de roconnaitre on ces sols com~e appartonant aU

sous groupe forrisolique du group;:! faiblsm::mt ferrallitiqUo. f\blua l.os aVons donc cl.assé aVec

les sols ~o,)-lg"e.s.~~e~t.M.u.GSt.vP..ig!!q.q '\

Notons qu1un test rapide de mosure du surface des argiles à l'orthophDnanth~ne en

comparant à 2 échantlllons d'IJ.l!.to et do kaolinitc roconnus aUX rayons X a dooné pou:r: 5 303,

uno surface légèrement supérieure à colle da la kaolinita.

Très paUvrc.:s en minéraux altérables ct on éléments fins plu~ génél'alcment; très d6saturée,

nous les evons class~dans les sols f~rra~tiques typiquos~

Le tabloaU suiVant résume leurs caractéristiques 1

.~... ST,Profon-1 1 5i02 l '1 ,1 ~I J J • TaUX •..:Jer1OType de sol Arg~, LIA '1 CE deaN! 'h 1 deur t 1 Sili-JAl203,te203'Al20 1 • 1Ge •

~l 1 cril, 1 r catC3sl 1 1 3 1 t 1 • satU1'a 1

1 , 1 1 , t 1 • • • 1 ticn •" ~.:.

t , 1 1 1 1 • 1 • 1 1 •1 "1 "'*'"' .. =" tS'1 ::::s::=:a:::=:~ L L__~u = •, f Il J 1 a 1 , 1 1 • •

.' sr 43 , !'O 1 501 jaune érodé P3a f 24,2 J 27,71 8,21 1,481'44,2, 0,36. ID,l • !. •1 J 1 • 1 1 1 1 1 J • 1· '

ST 83 200 [29-1. j aunD érodé P3a l 29,8 33,81 16,2. ~,491 53,7. 0,28. B,3.

r 1 1 1 e E, 1 .1 1 1 1 1 1 1 • 1 a 1 •& sr 23 1 :120 • SoJ. rouge érodé Pab' 30,6 J 31;SJ J.O,Oa 1,67. 56,01 D,54, 16,S 1 .. •

.~.,-~ ....L., ., . 1 , . '. , ... , 1 1 • • . • • .~

~/' . .......IL4::::::1LS~..a:~~$fjJ';.?;aL t . ;:. ,.r .,:es~,z [ht!ijMAim{~'Wni,Q!'liU<

....

... 53_

I~ ressort-da ce--tabl.asU·-quo--cos -sols possèdent .un_.~eppon....5:1Di'Alz03inférieUr ~

1,7 quoique sUp~riour à celui des sols sur grès.

Cependant étant donné le faib10 nombre d'anslyses tr.tacidcs effectuéos 'ct les autres Darae­

téristiquos nous avons pensé qu'il convenait de classer ces sols comme .:EœJ:M.c,meA\ fOG~,)iC""

.:ti..9H-9..§.•

En effet ils présentant J

~ une capacité d'échange 61ovéo dans l'ensemb1e pour un taUx d'argile infé~eur ~ GO ~

~ un taux de U..monlA1'gi1a très élevé également.

- un complexe absorbant complètement désatur~.r tandis qUo la réserve min6rale est impor­

t2ntc avec une forte quantité dEl potassium total.

- d~s micas dans les fractions finGs.

Tout ccci faisant on particulior soupçonner la prGsenco d'une quantité ftotablo dtIl~ta

quo nous n'avons pu identifier à l'analys8~ thermique différentielle 1 de plus eos sols pos~

dont unD structure très accuséo dont nous avons ~é dans 10 chapitre III. C'est pourquoi

nous aVons choisi 10 sous groupe !orr!so~~•

Les sols colluvio-allUvieuX de plaine, bicn quO dévoloppés sur un matériau plus hé~~

gène rclèvr.:nt de: la mOrné clasaificatiorf~

r:t*:l!*:lc:lc~:!dC~~~:t:t:tJl:lc:tJl:tdR::t~~

:ifINTERPRETATION DES RESULTATS ANALYTIQUES ~

DU POINT DE VU~ AGRONOMIQUE

~~~~~~~~~~~~:leIet~~

\Dl .b.!.Y.tilisation...actyeJ.l!3 du s960

Dé:lns tout le secteur cartographiB il oxiste une grande Variété dans los prodLic­

tions agricoles 1 manioc; arachide; mais, ignames; courges; légumineuses diverses,

_~égumea, fruits, et un ~eu d'élBvage de caprins ot de bovins~

Le manioc couvre la plus grande surface 1 dans les zonos où la foret a une impor­

tanco encore notable il est cultivé sur défriche de foret suivant la méthodo classique

utilisée dans le pays~ Mais la plus grande partie de la région est sous savane; ot il

ue reste guère que les recouvrements sableux Batéké où 8st appliquée sur une grande

envergure cette tochnique, aussi les Becongo ont-ils d~ so contenter des sols do saVane

los plus humifères, c'est à dire les sols c~lluviaux de bas da ponte et de fond do v~l~..léo.

- Dans le Nord de la zone, sur Inkisi p cos surfacea commencent à faire défaut,

"\ les femmes travaillent des pentes plus fOrtos et une partie dos sols lessivés de plateaU~

- Dans ~a partie Sud dU secteur; sur les argilites dU M'Pioka, c'est dans los ct~

vettos colluvialos à proximité des marigots que lion trouve le manioc.

la majeure partie de la production est écoulée sur place, le reste envoyé sur

BRAZZAVILLE par camion~

b!.ë.:tsc.b.~ reste une production seconc:aiœ du point de vue alimentaire, mais

rev~tant un grand intér~t agronomiqUe comme culture de saVane dans le Nord de ~a zone

alla est essentiellement cultivée sur les' plateaux sablo-argileux 1 dans le Sud, on en

rencontre des cham~s importants sur le plateau gréseux de Lemba~

Les proc!.uctiq,ns...,g,pt:0n.dai.;..ef'tp dt importance Variable suivant les villr.:Joc.· r!~f~(,'11t

peu dtintér~t. Il semble que les populations Manyanga du Sud manifestent dans le choix

de leurs productions un souci qui n'existe pas chez les NI Tséké· du plateau gréseux aU

Nord~

•••/~~o

.'

.'

..

Les agrumes donnent de bons résultats a ils sont établis sur les sols sablo-argil­

leux lor~gc~s sur les sols rouges de l'Inkisi, mandariniers et pomelas sur 16 plateau

de ll.emba - N!Tomba~

\!2 ~.~S..DIfFERENTS TYPES DE SOL

liJ

V2.~1 d4..J!0int de .vue phvsigM,e,. la différence de texture très accentuée entre

les sols sur MîPioka et les sols sur Inkisi. conditionne le choix des production6'~

- Les sols ja,U.119cs argilo-sableux" des plateaux du Il' lessivés en argile; très lP'aUvres en

matière organique possèdent une stabilité structurale médiocre; se traduisant par l'a­

~arition en surface d'une couche de sables nu~, de 0,5 à l cm d1épaisseur et le fort d6­

chaussement des touffes de graminées, manifestation d'une érosion très vive pour uno

pente wratiquement nulleo

"':'" D.;.es s.ols r.s./{9,9JL'lr:odé..~ de pente moyennes et fortes sont caractérisés par une perméabi­

lité très faible ct un coefficient de ruissellement élové~ fratiquement dépourvus de

matière organique; ils possèdent une structure t~ès instable et donnent prise à une

érosion très intense, en nappe; en ravines ou en lavakas~

~ ~fl sols collu~iaYx de bas de pent~ c ils niant paS été cartographiés du fait de leur

dispersion en unités de trop faible superficie mais lour iMportance agronomique est

grando car ils por~ent la majorité des cultures de base,~

Sablo-argileux~ ils sant moyennement pourvus, en matière organiqUe; ce qui leur con-

fère une structure grumeleuso stable; sur une dizaine de centimètres~ La pente étant

moins forte l'infiltration est plus imlPortante bien que la ~erméabiU.té soit de toute

façon faible~ Lorsque le rythme de défrichement d'abord et de mise' en culture ensuite est

tro~ rapide; ces sols donnent facilement prise à une érosion en ravines amorcée plus haut

sur la pente~

... l.es sols cq;J,~X ...~t_g,llu'!.i_ël~ de fond de talweg rev~tent une cartaine importance dans

cotte zone du fait des palmeraies naturelles qui los occupent.

~sqUlils les utilisent pour la culture maraichère, les villageois prennent la pré­

caution de trader un réseaU de draina et de cultiver en banquette& surélevée~

..

":" .S!lr ~1'Piq!ss. il fal,.'!; d!abord distinguer les sols du p1.ateau gréseux de .Lamba _NtTombo­

~ les problèmes se posent de la m~me façon que sur les plateaux du Il • lessivés en

argile dans les horizons supérieurs et paUvres en matière organique ils possèdent une

structure très instable complètement dégradée sur 015 à 1. cm:, entrainant une érosion

très sensible m~me sur pente nulle. Ils possèdent une perméabilité moyenne.

Sur argilites la texture devient argileuse 1 ces sols sont très com~5CtS et très

faiblement humifères. La structure finement polyédriqUe en surface, à forte cohésion, est

très stable et confère aU soi une perméabilité supérieure à ce qu'elle pourrait Otre étant

donné sa textureo En saison sèche le sol se dessèche très vite et il se forme dtimportan-

.tes fentes de retrait~

Les sols des plai.,es colluvio-oqlluviales, de texture hétérogène, faiblement humifères,

possédant ·:i.l surface une structure polyédrique assez stable, sont relativement pe1'llléables,

Vw ;:I.y gomt de' XU,tU*h.iJlli~ 1 l'ensemble des sols de la région sa carac­

térise par :

m ~ne quantité de bases échangeables le plus souvent inférieure à 1 meq/1OO g de

s01 en profondeur.

- un complexe absorbant moyennement à très désaturé et une faible capacit6 d1échan­

go~ L!horizon 'humifère, lorsqu'il existe, possède une quantité de basos échangea­

bles un peu supérieure~ de l'ordre de i,5 meq; et une capacité d'échango plus

~.~%~~:ICV6va, a"'''oc cependant un pH plus acide.

~ ~ CONSEqUENCES POUR LfUTILISATIO~

r"' 1\ ~.", i) , 3

Elles sa résument à un certain nombro de précautions à prendre pour limiter l'éro­

sion et l'épuisement chimique des sols f

Va-J. ,bg:tte cOll..tre 1 térD~iDn •

. 12 ) Sur les colluvions de bas de pente de llInkisi, alla peut consister dans la

mise en placo da systèmes ayant pour but d'augmentor l'infiltration en diminuant le

ruissellement; par un résoau de fossés suivant. lea courbes dB niveau, en mOrne temps que

l'adoption de cultures en bandes de niveaU.

~ .•n•.

.'

...

... !57 -

I~ ost évid~nt que do tels aménagements ne peuv~nt se justifior quo pour les productions

rentables a il serait également prudent do froinGr Itéro~ion aU sommet de la punte on évitant

aU maximum de déboisor ct de brOlcr et en établis~ant dos vergers d'agrumes sur lee pontüs les

moins fertas.

2~) Sur los sols érodés de l'Inkisi, ct du P3' la sLule mesure à prondre ost dw limiter

les foux do brousse at de fixür les lavakas peut 1!tro en ':1 créant dos éboulis ot! peuvent se

f~cr los p~antcs.

32 } Sur los sols dos plateaux dU Il et du P2' mis en cultura, il s'agit d'évitor la dé­

gradation do la structure responsable du décapago progressif du sol par fines coucho~. Po~r

cola il faut évitar les façons culturalü~ trop profondas ct essa':l~r d~ maintenir le stock de

matièro organique on ~nfouissant los herbas aU liou do les brOlor.

Il ressort de toutos los observations préc6dcntoe qUO soul l'horizon humifèro possèdo une

fertilité relative 1 il conviendra donc d't:ssaYlir de 'maintenir .le stoek du matière organiquo c"!.~<

pratiqUant l'enfouissom~nt dce pail~os, ot cltéviter de remonter on surface par des façons cul­

turales mal appropriées, les horizons de profondeur paUvres.

Il'scmblo que la tochnique qui eonsisteit à arracher l~s Mwrbos sVoc lo~ mottes da tor~e

ct à les brOlcr on mottent la motte aU dessus soit an train do disparaitro de memc quo l'éco-.or

bUago classique, cola nc fait qUI aggraver la déficience physique Gt chimiqUe de ces sols et il ",,'

surait souhaitable qUo ces techniques simples ct peu COUtoU9üS soiont plus largoment utilisées,

tout aU moins la première d10ntrG ~llos.

Quant à l'amploi d'engrais chimiques il ne sarait absolument pas justifié dans l'état

actuel des tuchniqucs de production on vigueur 1 ils scr~cnt indisponsablos à l'~ugm8ntation

des ründcmc;nts dans 10 CaS d'une mise an valeur.

'Mises à part les cultures traditionnollcs de manioc et d1arachido quL pGuvcnt etrc amé­

lioré~s p~r l'emploi des techniques citées plus haut, la région étudiée offre pau do possibi­

lités, en particulier-dans le choix des spéculations 1

•..1•••

.;

-...'

.",.

,;,

... 58 -

I~ existe dans leaplaines collUviales du MIPioka qUGlquoe élevages de bovins

pour la viande~ Il s~rnblo qu'offoctivomont la vocation de ces sols soit plutet pasto­

rale bien que dans san étude botanique dos saVanes du Sud-CONGO (7) KOECHLIN signale

la faible valeur fourragère do ces saVanes à ~ominance d'Irnpërata t e'il no faut pas

envisager l'implantation do r~ch6 de grandes dimensions il n'en roste pas moins vrai

qU'il. existe dos possibilités certaines pour l' élovage familial de pctit ct moyen bétail.~

Une autre possibilité 'cst offerte par l'agrumiculture 1

dans la mesura o~ l'on o,wisagorait une production commorc;i,aliaablo sur un plan extra-­

national il, semble qUo ce soit une culture à encouragor en se préoccupant de l'aspoct

sa~taire ct en apportant dos engrais chimiques (potassiques en partiCUlier), les autres-----condition~édaphiqUes roquises étant satisfaitos~

.précisons que le principal obstaclo à la réussite de cette culturc est l'Qx~~~aion

relativemont faible des sols intéressants' constitués pôr los colluvions de .as de penta

aU Nord do la zone, ot leur grande displ.rsion.

D'autre part, sur 106 alluvions ct colluvions do fond de talweg do la mOrne zone

Nard, il serait intérossant d'entrotenir' Qt meme de développer los palmeraios ~aturellos•

.."" .......

•

-,

, 1

1

.3' 59 '-

fraction du ~ol sDchée à l'~ qui traVQ~se la passoire de 2 mm après 16ger

broyage.

Tous les rssultats sont rapportés aU poids d~ terre fine.

fB.~.t,eu1\.

Dlaprès le WMunsell 50il caler eharta" su~ la terre fine sechée à llair.

Granulorttétrie-,..,....----....---....

Disperml~ de la terre aU pyrophosphat~ de sodium. L~e particules fines pr61evées

à la pipette Robinson, les fractions ~ableuses séparées par tamisege à sec.

J:lRI1l~9..i,.it

Déterminée sUr un 6ehantillon eeché à l'air par p~ss2ge 2; l',~-tude à 10S2 pendant

4 heures~

!i9.:çl?1J.9..~l:.qpi.I?..f!.!e.Jt..!!abJ.~

Etude à la loupe binoculéire sur environ 100 grains.

ln.a.1;Y.~~'ili~R~_~li§.;:en~»e~.d.~sarsiM!

Sépara~iQn des 6rgiles à 1 1ammoniaque.L'analyse est effeetuée sur la fraction

inf6rieurB à 2 ,t la fraction inférieure à 30 )J et lE! terre fine.

exprimé en %du poids de terre fine sschée à l'ëir.

Méthode Walk1ey et BIEck c ox~dation par le mélange sulfoehromique à froid et

doeag~ de l'excès ès bichromate par le sel da Mohr.

....1....

- GO":"

.~zote tot~ exprimé en mg d'azote/lOD g. de terre fine eechée à l'eir.

Méthode Kjeldahl modifiée: attaque sulfuT.ique en présence d'un catalyseur.

déplacement, en·~rainement 'et dosage de li ammoniaque formée •. .

Mat.illE.e~,.9},.-S,Sl.Q,';'lj.l!@...to..t..êJ.~ ~ taux de carbone x 1,727

Exprimée an ~ du poids de terre fine sechéeà It~ir.

li':!!'{).y.~ 1 Extractic,n eU fluorure de ecdium l 5t et dosE:ge pur le bichromate de potassium

en milieu sulfUrique à froid. L~a r~sultats correspondent à la teneur en Car­

bone des acidoe humi~ues ou fUlviques en ~.

J3..s,~~_.é.P~h~a.l'J.9!3.q9)..M

Résulta:t:s exprimés. en m~q/).OO 9- de terra.

Extracticn par l'ecdtate de sodium neutre et dosa~~ dB Ne, K, Cn par photom~trie

de flamms. Mp est doaé par cclorimétde .:!prè~ coloration aU' ja~ne thiazol.·

.J?é1S~~A...tRt..s.+~!!.. E:d;rf.'.e-l:icm p.:;:r HN03 conc~ntre à l' âbulUti::n pendant ·5 : r~uras. Les

H,~ments SDn-t dosês comme préc::kisi/jil;artt après D.ar~ion des hydroxyds8 et des

phasphstss.

fZ-P.-9..ç.;'t~~._d.!.~i..c.!1.ç'!.ry.Çla,. Mâth':Jcie. P':.rker modifias, psrcolat:i.on à CH3 Coo Ne, déplacsmant

par K.Cl et distillation et" dosage de l'ammoniaque.

La capaeitê d' échEnge .dG.· ·argil::l(; est détar;",in~e pe.r la. mSthode de fMà.$s.ink sur

une suspension d'argile H+.

f.~.;:JJ..P...t:.Q. • M~thodë Da~ 1 Attaqua ~ l t Iiydrl.:lsuliit9 6t lEvage chlorhydric;uar' oxydation.

de fe++ en F'a~ at 'dosage v.o~ulm~-~ri~ua du fer~

Résu.ltats exprimés an F'ezOa ~!' .

F'er tot~ , Extr"actinn ~ l' acide fluo:myclrir:u~ à chiJ:ud, réduction par'snC12 et dOllage

vclum.§trique all ::'ichrol\late de p':.rëëissium en milieu sulfurique,·. \

Résultats e~':prifilé8 an .fe203 ~.

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- La végétation Jas SêJVanes dans le Sud de laRépubliqu~ du CONGO.O.R.S.T~OoM. MONTWELLIER 1~616

CARTE GEOLOGIQUE

SYSTEME DES

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SOLS JAUNES issus rle.s gres feldspatf.•;;u~s

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SOLS ROUGES

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