Oliviero ToscaniRAZZA UMANA

RAZZA UMANA ©OLIVIEROTOSCANISTUDIO | graphisme pierreyvesjurdant | éditeur responsable MNEMA, Jacques Smits, Boulevard de la Sauvenière 33-35 à 4000 Liège

DOSSIER DE PRESSE

Dans les années 90, le travail photographique d’Oliviero Toscani, pour le compte de l’entreprise textile Benetton, envahit le monde. Controversées, choquantes, interpellantes, ses images ne laissent pas indifférent. Avec RAZZA UMANA, un projet artistique, culturel et anthropologique, Toscani et son équipe sillonnent les pays pour récolter des visages. Les photographies et vidéos font l’objet de publications et d’expositions itinérantes.

Oliviero Toscani a photographié des milliers et des milliers de personnes à travers le monde pour capturer le visage de l’hu-manité. «Chacun est unique» : RAZZA UMANA célèbre la diversité dans un monde où, trop souvent, nous avons peur de ce qui ne nous ressemble pas.

Oliviero Toscani et son équipe visitent des villes, des villages, des places, installent des studios photographiques à chaque arrêt. Après la Thaïlande, la Pologne, la Colombie, le Mexique, le Guatemala, la Suisse, le Japon, Israël, la Namibie et sa chère Italie, Oliviero Toscani a continué cette expérience insolite en Belgique, à La Cité Miroir de Liège. Son travail est à découvrir sur www.razzaumana.it.

Le ticket d’entrée donne également accès à l’exposition Incursions dans une Déclaration, autour du 70e anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme.

>>> 4 JOURS DE SHOOTING À LA CITÉ MIROIR, DU 9 AU 12 MAI 2017>>> 500 PARTICIPANTS DE LIÈGE ET ENVIRONS >>> UNE EXPOSITION DE 700 VISAGES À LA CITÉ MIROIR

Oliviero Toscani : RAZZA UMANA à Liège. Une infinie galerie de portraits à observer, les yeux dans les yeux. Décou-vrez en exclusivité les visages des 500 participants au shooting liégeois réalisé à La Cité Miroir en mai 2017, mêlés à des portraits pris par le photographe de par le monde.

CONTACTS PRESSE Sophie Liégeois | communication@citemiroir.be | +32 (0)4 230 70 54 Agence Caracas | info@caracascom.com | +32 (0)2 560 21 22 | +32 (0)495 22 07 92

Oliviero ToscaniRAZZA UMANA

TARIFS7 € / 5 € / Art. 27

HORAIRES lundi au vendredi 9h>18h samedi et dimanche 10h>18h

UNE PROGRAMMATION

EN PRATIQUE11.01 > 1.04.2018La Cité MiroirPlace Xavier Neujean 22 • 4000 Liège 04 230 70 50 | reservation@citemiroir.bewww.citemiroir.be

PUBLICATIONLe catalogue complet de l’exposition sera en vente à la librairie de La Cité Miroir. 344 pages - 30€

Oliviero Toscani, fils du premier photojournaliste du Corriere Della Sera, est né à Milan en Italie en 1942 et a étudié la photographie et le design à l'Université des Arts de Zurich de 1961 à 1965.Il est reconnu internationalement comme la force créatrice de cer-taines des marques les plus prospères au monde, créant au fil des

années des images corporatives et des campagnes publicitaires pour des entre-prises telles que Esprit, Chanel, Fiorucci, Prenatal et bien d'autres.

Il a collaboré en tant que photographe de mode pour des magazines internatio-naux comme Elle, Vogue, GQ, Harper's Bazaar, Esquire, Stern, Libération et bien d'autres.

De 1982 à 2000, il a construit l'identité, l'image de marque, la stratégie de com-munication et la présence en ligne de United Colors of Benetton pour en faire l'une des marques les plus reconnues au monde. Il a également créé Playlife, la ligne de vêtements de sport de Benetton.

En 1990, il a conçu, créé et réalisé Colors, le premier magazine mondial, ce qui en fait un magazine culte bientôt suivi par des éditorialistes et des communica-teurs de premier plan venus du monde entier.

En 1993, il a inventé, fondé et dirigé Fabrica, le centre international de re-cherche sur les arts et la communication moderne. L'architecte japonais Tadao Ando a été mandaté par Toscani pour concevoir l'école.Fabrica, sous la surveillance attentive de Toscani, a produit des livres, des pro-grammes télévisés, des projets éditoriaux et des expositions pour des clients tels que les Nations Unies, le HCR, la Repubblica, ARTE, MTV, RAI et trois films aux festivals de Cannes, Berlin et Venise.

©Dominique Houcmant - Goldo

BiographieOLIVIERO TOSCANI

Le travail de Toscani a été exposé à la Biennale de Venise, à la Triennale de Milan et aux mu-sées d'art moderne de Mexico, Helsinki, Rome, Lausanne, Francfort, San Paolo et d'autres villes.

Il a reçu quatre Lions d'Or au Festival de Cannes, le Grand Prix de l'Unesco, deux Grands Prix d'Affichage et plusieurs Art Directors Club dans des villes comme New York, Tokyo, Berlin et Milan.

En 2007, il a été reconnu comme le héros créatif au Saatchi & Saatchi Cleo Hero Show.Il figure parmi les professeurs fondateurs de l'Académie d'architecture de Mendrisio, en Suisse, et a également enseigné la communication visuelle dans plusieurs universités ita-liennes et a écrit divers livres sur la communication.En 1999 et 2000, Toscani était le directeur créatif de Talk Miramax à New York.Au fil des ans, il a également contribué à la création de divers programmes de télévision et réalisé des courts métrages sur des problèmes sociaux comme l'anorexie, l'ostéoporose et la violence juvénile.En 2005, après des décennies d'innovation dans l'éditorial, la publicité, le cinéma et la télé-vision, Toscani a fondé La Sterpaia, une vision de la Renaissance d'un atelier de recherche en communication moderne.

Les projets comprennent la collaboration avec des entités publiques et des commissions privées.

Depuis 2006, il est le directeur artistique de «Music Box», une chaîne musicale interactive, à partir de laquelle il dirige également «CAMERAOSCURA», un talk-show unique. En 2008, il a organisé le plan de communication pour le centenaire du F.C. Internazionale et la publication de Inter! 100 ans d'émotions éditées par Skira.

En 2009, il a organisé l'exposition «WORKWEAR: WORK FASHION SEDUCTION» pour le 75e anniversaire de Pitti Uomo.

Depuis 2008, il voyage à travers le monde avec son projet RAZZA UMANA pour collecter les visages, découvrir la variété de la morphologie humaine et célébrer la diversité. Les photo-graphies et vidéos font partie d'une archive multimédia et feront l'objet de publications et d'expositions itinérantes.

En 2017, il retravaille pour Benetton.

En mai 2017, il passe 4 jours à La Cité Miroir pour son projet RAZZA UMANA.

source : http://www.olivierotoscani.com/biografia_en.html

©MNEMA

BiographieOLIVIERO TOSCANI

// Depuis 10 ans, vous sillonnez le monde pour photographier des visages. Que recher-chez-vous ?

Le projet Razza Umana existe depuis 10 ans. Mais le principe d’essayer de photographier l’âme des gens date de plus longtemps encore. En tant que photo-graphe, c’est quelque chose de très intriguant. Ce n’est pas tangible, pas concret… on ne peut pas la toucher. J’ai photographié des gens partout dans le monde. Chaque être humain a une unicité, c’est incroyable. Chacun a sa personnalité, chacun a son regard, chacun a ses complications humaines, ça se sent dans les yeux. Chacun a sa condition, et ça, ça transpire à travers le regard.

// Combien de visages avez-vous photogra-phiés dans le cadre du projet Razza Umana ?

Entre 70 000 et 80 000. Je pense que je vais continuer jusqu’à ma mort. C’est le projet de ma vie. C’est infi ni, ça ne termine jamais.

Rencontre avecOLIVIERO TOSCANI

La Fabrica - Trévise - 29.11.2017

// Pourquoi avoir choisi Liège pour organiser un shooting photo et une exposition ?

La Cité Miroir a pensé que mon projet convenait bien pour célébrer les 70 ans de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. J’en suis très heureux : mon travail sert à quelque chose: quelqu’un a compris l’implication positive de ce travail. Et bien sûr, j’ai dit “il faut faire des photos des Liégeois !”

// Comment s’est déroulé le shooting photo à Liège ?

J’étais très fasciné par les têtes des Liégeois. Il y a un caractère mondial. En 4 jours, j’ai photographié 500 personnes. 1 minute, 2 minutes par personne. C’est court mais c’est pas mal car dans ce cas, c’est le premier regard qui sort. J’étais très positivement surpris par l’intérêt, l’engagement des gens qui regardaient vraiment dans l’objectif. La clé de mon travail est là : je veux que les gens me regardent, pas qu’ils se sentent regardés. L’expression du visage est très différente qu’on soit regardé ou que l’on regarde. Quand on regarde, on ne s’intéresse pas au paraître. On essaye de comprendre.

// Votre exposition à La Cité Miroir, vous l’avez voulue “sobre et optimiste”. Pour quelles raisons ?

Optimiste, il faut l’être. C’est diffi cile. Je suis sûr qu’il va y avoir encore de grandes diffi cultés dans l’unifi cation de l’Europe. Aujourd’hui, on est Ita-lien, Français, Allemand, Belge, avant d’être Européen. Ce devrait être le contraire : “je suis Européen mais je suis né là et je vis là”. Je trouve que ce serait beaucoup plus intéressant, cet esprit d’appartenir à une société, une communauté qui parle différentes langues.

La diversité c’est une grande richesse. Avec ce qui se passe actuellement, les questions autour de la migra-

©MNEMA

Rencontre avecOLIVIERO TOSCANI

tion, il faut être vigilant. Et comprendre qu’on ne peut pas l’arrêter. Je viens de faire une photo pour la campagne de Be-netton, j’ai photographié une classe d’école primaire à Milan : 22 jeunes garçons et fi lles de moins de 10 ans. Ils sont tous Italiens. Mais ils viennent de 14 pays diffé-rents, ils représentent tous les continents. Ces jeunes- là, c’est le futur. Il va y en avoir de plus en plus. On ne peut pas l’arrêter. Tous les fascistes qui veulent aller à l’encontre de cela, ils vont perdre. Et un jour peut-être, cette génération va faire une sorte de procès de Nuremberg aux démocraties européennes auxquelles nous appartenons, pour analyser la manière dont nous les avons accueillis, d’une façon violente. Moi, je ne veux pas être sur le banc des accusés. Non, je ne veux pas. Je travaille pour la diversité, pour l’intégration. A ce titre, l’expo à Liège est intéressante : l’intégration des Liégeois avec le reste du monde.

// A La Cité Miroir, on s’engage contre les idées qui divisent, contre les idées d’extrême droite, C’est votre bataille également ?

Bien sûr. J’ai de gros problèmes avec les populistes italiens. C’est devenu une blague, une joke ! Le combat pour faire comprendre à ces gens d’extrême droite qu’ils ont tort est fatiguant et quelques fois très violent. Mais il faut continuer, ils vont perdre. Il faut avoir courage, persévérance, espoir et enthousiasme.

// Vous vous sentez en lutte ?

Moi, je suis libre. Alors quand on est libre, on a la responsabilité de se battre contre les fascistes, contre l’extrême droite, contre ces gens qui perdent tout le temps face à l’évolution de l’être humain. Mais y en a toujours qui naissent. Qui ne comprennent pas, qui n’ont pas de cœur.

// La diversité, c’est primordial ?

Il faut être conscient qu’on est tous dans le même bateau, qu’on partage le même monde. Et là, on commence à comprendre qu’il y a diversité. On n’est pas pareil. Non, on est différents. Et il faut accepter la différence. Ceux qui s’isolent ne veulent pas comprendre cela. Cet isolement provoque leur ignorance. Sans diversité, il n’y aurait pas l’art, il n’y aurait même pas le progrès.

// Quand on regarde toutes les photos de l’exposition, on est incapable de déterminer l’origine des fi gurants !

Fantastique, hein? Il y a des Liégeois qui sont plus Africains que des Africains, d’autres plus Japonais que des Japonais !

// Qu’avez-vous pensé de vos modèles d’un jour ?

Je les ai trouvés très disponibles. Et Iis ont compris tout de suite ce que je cherchais. Il y a eu une réelle participation des gens.

Ce n’est pas une expo de photographies. Je ne cherche pas à prouver mes capacités artistiques. L’art, c’est la première conscience de la condition humaine. Ce n’est pas une question d’esthétisme, de composition, de couleurs. Non. Il faut avoir comme but de montrer la condition humaine.

// Quelle est la différence pour vous quand vous photographiez des modèles d’un jour, pas du tout habitués à se retrouver derrière un objectif ?

Dans le travail commercial, dans la mode, j’essaye toujours de choisir des personnes qui sont photographiées pour la première fois. Là, on sent quelque chose de neuf.

©MNEMA

Plus on est photographié, plus on perd l’âme. D’ailleurs, certains refusent d’être pris en photo, ils disent “tu ne me prends pas en photo parce que tu me voles l’âme”.Il y a quelque chose de vrai là-dedans. C’est pour cela que ceux qui ne sont jamais photographiés sont les plus intéressants, car ils te donnent leur cœur à travers leur regard.

// Certaines personnes n’aiment pas se voir en photo. Que leur dire ?

Certaines personnes ne veulent pas se voir en photo. C’est drôle, ils pensent que les gens ne les regardent pas? Ils ne veulent pas être en photo car ils ne veulent pas se voir comme ils sont. Ils ne s’acceptent pas comme ils sont. Et le fait de ne pas s’accepter, ce n’est pas généreux envers les autres. Et ceux qui ne veulent pas être photographiés, qui n’aiment pas, ils se tiennent de façon artifi cielle, c’est comme quelqu’un qui dit un mensonge.

// La photographie, ça touche aussi au phy-sique, à la question de la beauté...

Il n’y a pas de gens laids. Il y a des expressions où tu peux te dire “il ne m’est pas sympathique”, “ce n’est pas ça que j’aime”... mais il ne faut pas tomber dans la beauté stéréotypée. Comme les fi lles dans les journaux de mode. C’est pas ça, la beauté. Cette beauté est très ennuyeuse. Ça m’ennuie. Je trouve qu’il faut chercher la beauté ailleurs. Les stupides voient la beauté seulement dans les choses belles. Si on n’est pas stupide, on commence à voir la beauté dans un nez qui part de travers, dans des lèvres à l’architecture particulière… ce n’est pas seulement la forme, c’est plus complexe.

// Pour vous, que signifi e “être citoyen” ?

Être citoyen, c’est avoir la responsabilité de participer. Ça évoque la générosité. Se dire qu’avec la participation de chacun, peut-être que quelque chose va se passer, que les choses peuvent changer, évoluer.

Les citoyens doivent être ouverts aux différences de points de vue. Un autre citoyen va peut-être démontrer un point de vue qui sera plus intéressant que le tien.

// Et “provocation” ?

Provocation, c’est un nom qui est très positif même s’il a pris, je ne sais pas pourquoi, une connotation négative. Provoquer, ça signifi e provoquer la paix, l’amour, la compréhension, le bien-être,… Mais c’est toujours perçu de façon négative. Sans provocation, il n’y aurait pas l’art. Provoquer un débat, la remise en question : c’est très important. Remettre en question, tous les jours, à tous moments; chaque fois qu’on ouvre la bouche, il faut remettre en question.

// Comment vous percevez-vous, dans la société ?

Je suis un être humain qui a eu de la chance. J’ai eu la chance d’être né quand je suis né. J’ai le même âge que les Beatles, Bob Dylan, Mohamed Ali, le frisbee, la mini-jupe… J’ai été très privilégiée. Quand on se rend compte de ça, on a des dettes envers la société, envers les autres, non?

// Qu’avez-vous pensé de La Cité Miroir ?

J’ai été fasciné par ce lieu, cette piscine, avec une lumière fantastique. Toutes les photos ont été faites là, dans l’ancien bassin, parce que la lumière était parfaite. Et je trouve que le projet est très intéressant. Avoir cet espace, un espace d’espoir. C’était une piscine et aujourd’hui on y nage dans une autre eau, il y a un autre “liquide” là-dedans....

©studiotoscani

Incursions dans une Déclaration du 11 janvier au 1er avril 2018A découvrir en parallèle à Oliviero Toscani : Razza Umana

Proposée dans le cadre du 70e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH), cette nouvelle exposition du Centre d'Action Laïque de la Province de Liège aborde la DUDH dans ses divers aspects pour mieux la faire connaître et en comprendre le sens, le contenu et la portée.Les droits de l’homme sont-ils universels ou le reflet d’une forme d’impérialisme occidental ? Sont-ils illusoires ? Certains droits sont-ils plus importants que d’autres ? Quelles sont leurs limites et contradictions ?Cette exposition donne une vision d’ensemble de la DUDH, tout en pointant également les questions suscitées par les différents droits qu’elle proclame.Elle propose une analyse chronologique et critique des 30 articles de la Déclaration pour mettre en évidence à la fois la complexité des droits humains et le décalage entre l’idéal proclamé et la réalité.

Visites guidées, animations scolaires, conférences, débats, spectacle. Programme complet sur www.citemioir.be

TOUS LES ÊTRES HUMAINS NAISSENT LIBRES ET ÉGAUX EN DIGNITÉ ET EN DROITS. ILS SONT DOUÉS DE RAISON ET DE CONSCIENCE ET DOIVENT AGIR LES UNS ENVERS LES AUTRES DANS UN ESPRIT DE FRATERNITÉ. Article premier de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme

EN PRATIQUE11.01 > 1.04.2018La Cité MiroirPlace Xavier Neujean 22 • 4000 Liège 04 230 70 50 | reservation@citemiroir.bewww.citemiroir.be

TARIFS7 € / 5 € / Art. 27Le ticket d’entrée donne également accès à l’exposition Oliviero Toscani : Razza Umana

HORAIRES lundi au vendredi 9h>18h samedi et dimanche 10h>18h

©studiotoscani

Eleanor Roosevelt tenant la version espagnole de la DUDH 11/1949

Le lieuLA CITÉ MIROIR

Lieu d’exception au service de l’éducation, du débat et de la culture. L’ancien bâtiment des Bains et Thermes de la Sauvenière est un ou-vrage de référence dans le paysage architectural à Liège. Le bâtiment est classé au Patrimoine wallon comme monument depuis mai 2005.

Construit à partir de 1938 sous l’impulsion de l’Échevin Georges Truffaut et ouvert au public en 1942, ce projet s’inscrivait dans le mouvement hygiéniste qui souhaitait permettre à toutes et tous, y compris au plus démunis, de bénéficier des bienfaits de la propreté pour la santé. Les bains publics ont d’ailleurs été utilisés bien après la fermeture de la piscine.

Notons que ce lieu reste très cher au cœur des Liégeois qui pour beaucoup d’entre eux y ont appris à nager ou y ont pratiqué d’autres disciplines sportives. La piscine de la Sauvenière a donc été conçue comme un lieu d’émancipation sociale, de solidarité et de soins accessibles à tous.Le bâtiment a été réhabilité sous la direction de l’asbl MNEMA par Triangle Architectes et le Bureau d’Etudes Pierre Beugnier.Depuis janvier 2014, 3 associations (Le Centre d’Action Laïque de la Province de Liège asbl, Les Territoires de la Mémoire asbl et MNEMA asbl) cohabitent sous son toit rénové.

La Cité Miroir est devenue un endroit incontournable de réflexion et de dialogue au sein duquel l’art, la culture, le savoir et la mémoire dialoguent pour susciter la curiosité et nourrir l’ouverture d’esprit de chacun.

Plus d’informations - www.citemiroir.be

Le lieuLA CITÉ MIROIR

Avec le soutien des membres de la