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Que fait la gauche depuis 3 ans à Angoulême ? La vérité par vos élus de l’opposition novembre 2011

Opposition d’Angoulême : La vérité sur le bilan de la gauche à mi-mandat !

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Analyse à mi-mandat du bilan de la majorité municipale à Angoulême.

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Que fait la gauche depuis 3 ans à Angoulême ?

La véritépar vos élus

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Paroles

L’état de notre Ville :

« Pas un banc et pas un arbre rue piétonne, un Hôtel de Ville sale alors que c’est le coeur de la ville, des berges de Charente sans vie et pas reliées au centre, trop peu de jeu pour enfants, l’horreur de la rue de Bordeaux avec ses maisons murées qui font honte : les grands projets, c’est bien, mais on a aussi besoin d’aménagements simples ! ».

(Michel L.)

Commerces :

« Il devrait agir aussi pour relancer le commerce en centre-ville, qui s’appauvrit alors que les grandes surfaces poussent tout autour ».

(Eliane S.)

Dynamisme économique :

« La ville est déconseillée à l’investissement et souvent citée comme l’exemple de ce qu’il ne faut pas faire. (...) Les industriels continueront de se désengager, le Busway impactant leurs coûts et le confort de vie de leurs structures ».

(Philippe)

Tourisme :

« On nous a supprimé la Garden Nef qui, après les Remparts et le festival de la BD, était le festival qui remplissait le mieux nos hôtels. Certes, on a eu le congrès des pompiers mais ce n’était que ponctuel ».

(Dagobert T)

Busway :

« Lavaud est tenu par son accord avec les Verts mais je trouve le projet démesuré. J’attends les réunions publiques pour en débattre avec les élus ».

(Laurent J.)

Médiathèque :

« Aucune concertation sur son emplacement, aucune transparence sur son coût réel (Travaux + Fonctionnement). En revanche, une réunion pour nous expliquer, une fois toutes les décisions prises en chambre, les problèmes de circulation que cela va engendrer pendant les mois de travaux que va durer ce chantier mené tambour battant pour être livré à temps quelques heures avant les prochaines élections municipales ».

(BoB)

Proximité avec les angoumoisins :

« Ils n’ont aucun contact avec les citoyens. Lorsque les élections vont arriver, là, tout le monde va sortir du château, et aller sur le marché de Victor Hugo serrer les mains : le poissonnier, le boucher... En bref tous les citoyens ! C’est le seul moment ou les élus ont besoin du peuple, ensuite ils s’enfer-ment dans la forteresse et ne connaissent plus personne ! »

(Papypendule)

Sources : blogs, Presse Quotidienne Régionale

d’AngoumoisinsVous l’avez dit !

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Delphine GROUX

Stéphanie RANDAZZO

Jean-Bernard BOLVIN

Martine FAURY

Florence MARIN

Samuel CAZENAVE

Marie-Claude ROGERFrançois ELIEXavier BONNEFONTNadine DOUCET

EDITO

Que sont devenues les promesses ?En mars 2008, Philippe Lavaud et son équipe ont remporté les élections municipales à Angoulême. Elus pour notre part sur la liste adverse, nous sommes dix conseillères et conseillers municipaux à composer depuis lors le groupe de l’opposition. Quelles que soient nos idées et nos éventuelles affiliations politiques, nous mettons en commun nos expériences et notre volonté de participer au débat démocratique municipal.

Le rôle d’une opposition, quelle qu’elle soit, n’est jamais aisé. Il s’agit bien sûr de ne pas tomber dans la critique caricaturale, ni dans la dénonciation de principe. Entre les attaques personnelles de la part du Maire d’Angoulême visant certains d’entre nous et les menaces de censure concernant notre tribune dans le journal municipal, nous aurions pourtant pu tomber dans ces excès !

Il nous a paru préférable, après la publication du bilan de mi-mandat de la majorité, de présenter aux Angoumoisines et aux Angoumoisins un éclairage argumenté sur l’action municipale. Nous avons ainsi repris les promesses de campagne de Philippe Lavaud pour les confronter à la réalité des réalisations de son équipe. Sans animosité, mais également sans concession…

Bonne lecture !

Le groupe des élus de l’opposition municipale.

Malgré tous les efforts du Maire pour ca-cher la vérité sur la hausse des impôts, les angoumoisins ne sont pas dupes ! Les impôts ont augmenté avec la suppression de l’abattement sur la taxe d’habitation qui coûte désormais 1,5 millions d’euros de plus par an aux contribuables.

Dans le même temps, les dépenses de fonctionnement ont augmenté de 5 mil-lions d’euros et l’investissement, porteur d’avenir, a chuté de 8 millions d’euros !

Et pourtant, en 2008, le candidat socialiste promettait : « Nous contiendrons la pression fiscale et, donc, les impôts locaux ! ».

Médiathèque : 31,5 millions d’euros (hors coût de fonction-nement !) pour construire une médiathèque. Le maire a imposé unilatéralement le site de l’Houmeau. Pourtant, ce projet était prévu à l’origine dans les locaux de la Poste centrale afin d’en maîtriser les coûts.

Busway : Plus de 100 millions d’euros pour doter Angoulême d’un Busway, promesse de 10 ans de travaux et d’étranglement financier pour le territoire. Une asphyxie partagée par nos entreprises qui financeront en partie ce méga-projet avec l’augmentation de la taxe « versement transport ». Et aucun débat public ni concertation sur la pertinence du projet en période de difficultés économiques !

Quartier d’affaires :La majorité fait du forcing pour son projet démesuré de « quartier d’affaires » à la gare. Á Poitiers, les études financières ont montré qu’un tel projet était trop cher et surdimensionné. Les élus l’ont abandonné. Un exemple de courage.

Et pourtant, en 2008, le candidat socialiste promettait : « Nous dépenserons au mieux, en débattant publiquement nos grandes priorités », « un euro dépensé doit être un euro utile ».

La hausse des impôtsDes projets pharaoniques

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À contre courantAucune remise en question des projets malgré la crise. Les faits du prince règnent au château et la rénovation du tunnel de la Gâtine est tombée aux oubliettes.

L’extension de la zone des Montagnes-Ouest, pilotée par le Président de Territoires Charente, Philippe Lavaud, va désertifier Angoulême. Tous les acteurs politiques, de droite comme de gauche ont réclamé une concertation sur cet aménagement, voire un moratoire sur les zones commerciales aux abords de la ville. En vain !

Les commerces du centre ville baissent le rideau, les pas de porte à céder se succèdent.

Aujourd’hui, les commerçants de la ville sont usés par trois ans de politique sans incitation, sans effort d’information ou de concertation.

Les travaux dans les quartiers de L’Houmeau et de Basseau ont mis en danger les commerces. Le plan de compensation proposé par l’opposition tarde à se mettre en place.

Et pourtant, le candidat socialiste promettait en 2008 : « Nous soutien-drons et développerons les commerces dans toute la ville, en favorisant la concertation et l’animation ».

Aucune action concrète sur le terrain de l’emploi depuis 3 ans ! Angoulême est passée de 8,45% de chômeurs en 2008 à plus de 10% en 2009 et 10,08% en 2010 ! Des taux record jamais vus jusqu’ici à Angoulême !

Et pourtant, en 2008, le candidat socialiste promettait : « Un Grand-Angoulême pour le plein emploi ! »

La ville n’a plus de politique d’emploi ! La médiathèque, le busway, la ligne LGV, les zones commerciales périphériques : des sujets primordiaux délégués au Grand Angoulême. La mutualisation avec le Grand Angoulême est laborieuse et illisible, même pour les services concernés : elle fait grandir le malaise au sein de l’administration.

Les commerces en danger

L’emploi sacrifié

A difficultés économiques et population égales, une ville comme Valenciennes s’est associée avec les collectivités locales voi-sines pour mettre en place d’importantes mesures d’aides et d’accompagnement à l’implantation des entreprises. Pendant ce temps, Angoulême lutte contre le dé-partement pour l’implantation d’un cen-tre d’appels...

À contre courant

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Alors que l’attention est portée, sans succès, sur le Champ de Mars, la place Louvel attend toujours la rénovation qu’elle mérite… Place emblématique de la ville, au cœur qui s’essouffle, un réaménagement impulserait un nouvel élan à la rue des Postes et au vieil Angoulême.

Le site de Clairgon est laissé à l’abandon. Les portes ont été murées, la végétation envahit les lieux. Le magnifique petit château est devenu un lieu décrépit et insalubre. Il ne profitera plus aux enfants de la Ville.

Et pourtant, en 2008, la première des promesses du candidat socialiste pour l’enfance était : « Nous créerons de nouvelles places en centres de loisirs, notamment en rénovant le site de Clairgon ».

Les angoumoisins ont été trompés : le candidat socialiste leur avait promis un cadre de vie qu’il refuse de mettre en place aujourd’hui.

Et pourtant, le candidat socialiste promettait en 2008 :« Une piscine à Montauzier, oui c’est possible et financièrement réalisable ! », « Une nouvelle auberge de jeunesse entre la gare et le centre ville ! », « Si vous nous faites confiance, nous commencerons par nous attaquer aux problèmes du quotidien... ».

SDF, agressions, cambriolages en hausse angoissent chaque jour davantage.

Alors que la gauche promettait une ville à la pointe de la prévention et de la sécurité, la majorité a préféré user d’une politique des chartes, peu efficaces. Les incivilités et les nuisances persistent et les angoumoisins sont las de devoir se contenter d’une « prévention de papier ». Le sentiment d’insécurité est de retour chez les angoumoisins, certains quartiers sont abandonnés.

« L’arrêté mendicité », interdisant les regroupements de chiens et la consommation d’alcool dans les lieux publics, n’est pas appliqué. Les alertes par pétitions restent lettre morte. Aucun débat sur la vidéo protection n’a été envisagé.

Et pourtant, le candidat socialiste promettait « une ville apaisée » en 2008.

Angoulême déséquilibrée

Insécurité pointée

Beaucoup de communes de plus de 20 000 habitants ont su renforcer leur politique de prévention et de sécurité, grâce aux compétences de police délé-guées au maire : Contrat local de sécu-rité, Direction de la prévention et de la tranquillité, cellules de veille de la délin-

quance, réunions techniques mensuel-les par quartier... Les angoumoisins se contenteront, eux, de feuilleter leur « guide de la tranquillité »...

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À contre courant

La politique sportive reléguée au second plan...

Une baisse constante des subventions pour les associations et les clubs (-33% entre 2008 et 2011), de moins en moins nombreux à bénéficier d’une aide.

Deux illustrations de l’intérêt de la municipalité pour le travail des bénévoles des clubs, maillage essentiel au développement du lien social:

- la procédure de demande de subvention modifiée sans avertissement. Le quotidien des clubs a été sévèrement mis à mal.

- 3 ans pour accoucher d’une nouvelle grille d’attribution des aides financières. Effectivement c’était une priorité!

Et pourtant en 2008, le candidat socialiste affichait son soutien au milieu sportif: «Nous lancerons une politique ambitieuse pour tous les sportifs d’Angoulême»

Les bulles de la culture

Des bénévoles en souffrance

Des festivals, pôle de rayonnement pour notre ville, cassés par 3 ans de politique minimaliste et maladroite :• Une baisse des subventions, de 75% pour les Gastronomades et de plus de 50% pour Piano en Valois.• La suppression de la Garden Nef Party, évènement culturel et économique fort de la ville, qui permettait un rayonne-ment national.• Les tensions concernant le festival de la BD, les mauvais échos dans la presse nationale.• Le manque de concertation et de cou-rage a conduit à la suppression du Fes-tival Ludoland.

Le Pass’ Culture, solution miracle pour l’accès à la culture, porté à grand coup de communication, est un échec financier, avec une dépense de plus de 100 000 € en trois ans dans une opération avec un très faible impact ! C’est aussi un échec sur le plan de la démocratisation culturel-le, avec seulement 213 Pass utilisés en 2009 et 293 en 2010.

Et pourtant, le candidat socialiste fai-sait une double promesse en 2008 : « Nous soutiendrons fortement les lieux et les associations de pratiques et de diffusion artistiques...

Nous faciliterons l’accès du plus grand nombre aux lieux de diffusion culturelle ! ».

Un grand complexe cinéma va voir le jour à Champniers, grâce au Président du Grand Angoulême, Philippe Lavaud. Le ci-néma fuit et déserte la ville de l’image...

À contre courantLe Conseil général avait montré l’ineffica-cité et la perte financière engendrée par un «pass» culture, le « Pass 16 », entre 2007 et 2008 pour finalement l’abandon-ner. Un exemple de courage dont le maire n’a pas tenu compte...

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En quelques chiffres

L’indice « extrême » de l’état social d’Angoulême(1)

agence lebuloBruno Vallade

Mise en page Agence Lebulo /

Impression : La Trésorière

photo : Bruno VALLADE & Fotolia

.com © LuckyPhoto

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(3) Source : INSEE pour le bassin d’emploi d’Angoulême

Les mauvais chiffres du chômage à Angoulême(3).

http://www.angouleme-opp.org - [email protected]

profil facebook : opposition municipale d’angoulêmeContacts

basé sur plusieurs critères :- Une population précaire aux faibles revenus,

- une forte proportion de logements vacants,

- Des taux d’imposition élevés,

- Peu d’incitation pour la jeunesse.

1 foyer sur 4 sous le seuil de pauvreté à Angoulême selon une enquête de la ville menée en 2009(2).

Dans une étude menée par l’Express dans le Hors série d’octobre - novembre 2011 sur 50 villes de différentes tailles, Angoulême, ville moyenne, manque sérieusement d’attractivité dans les domaines du dynamisme économique ou encore de l’emploi. A titre de comparaison, Poitiers se classe 1ère des villes moyennes.

Sur ces 50 villes, Angoulême atteint la 48ème place avec une note de 5,9 sur 20 en dynamisme économique et la 49ème place avec une note de 3,2 sur 20 concernant l’emploi. En terme d’accessibilité, Angoulême se classe 28ème avec une note très passable de 9,7 sur 20.

(1) Indice de l’état social par commune en 2010 - GrandAngoulême(2) Analyse des besoins sociaux, document de synthèse, CCAS, Fév. 2010