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ir abbw— r 13,819 jK-v-.- Bin iiMini wmaitiÊtÊUBÊBmBmaiiam (4 Pages; II Cffllinr» — IMTfóN öülATIH— I®OüOm {^L Pages) inndi II to 1019 Administratenr- Béiégu* -Gérant O. RAN DO LET Administration, Impressions etAnnonces, TÉLIQi? 85, Rue Fontanelle, 35 AdresseTélégrapMque : RANDOLSï Havre IP TT Havre RÉDACT1UR EN CHEF J.-J. CASPAR - JQRDi*^ Xélüplione: ll.SO SecrétaireG-énéral : TH. VALLÉ2 Rédaction,35, rue Fontenelle.Tél.7.6C AJSTTSTOWCJEgi AU HAVR3.... Bureaudu Journal, 112,beu!'deStrasoourg. ( L'AGENOE HAVAS, 8,placede la Bourse,est A PARIS < seuiecbargéoaerecevoirlesAnnoncespour ( le Journal. LePETITHAVRE estdesign» pourlesAnnonces Judlelalres et legale» ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQÜE Le plus fort Tirage des Journaux de la ABOiMIVEIVjElVTS Le Havre, la Seine-Inférieure, l'Eure, l'Oise et la Somme LaViecommercial et maritime Lilgi3d'Inprtatisi lexCctoss pnlsDt laüsirra L'industrie cotonnicrefran^aisene pou- vait manquer d'etre forlement influc-ncée par la guerre. Elle tire ses matières pre¬ mières de l'étran^er et travaille pour une clienteleinsatiabledont les événementsde- vaient même augmenter les besoins. De plus, il lui fallut faire faceaux commandes inattenduesde l'Intendance et activer la marche de ses métiers aiors que les pro¬ duits et lamain-d'osvrese raréfiaient. II en résuita de profondesperturbations. Filateurset tisseurs.dontun certainnombre se débattaienten1914dansdedifficilescon¬ ditions d'exploitation, virent brusquement s'ouvrirl'ère descommandespresséesa des prix rémunérateurs.lis dorent fabriquera lour de bras el,du mêmecoup,se précipilè- rent vers les marchésde matière première. Largement, et saus marcliander,on puisa dans les stocks et l'on acheta par anticipa¬ tion. A ce moment-!è,c'était encore le temps de la liberté commercialea.bsolue.La sta- bilité de la balancede noire commerceex¬ térieur nous permettait de nous approvi- sionner a foisonoü bon nous semblaitsans que notre crédit en souffrlt. L'industrie du textile, dès l'instant qu'elle n'avait plus a tabier sur un prix de revient étriqué, pou- vait marcher a toute allure. En fait, elle fit un début brillant. Sa situation était d'autant meilleure qu'è cette époqueles prix étaient normaux. Ou payait le cotoncourant d'Amérique autour de 72 francsles cinquante kilos. II y avait, étant donnéles prix auxquels on 'traitait aveciaeonsommaliondéjüafiolée.debelles marges, qui n'obligeaient plus, comme autrefois, a lésiner a un ou deux centimes prés pour se couvrir. Maisles importationsfléchirent bienlót. Au début de l'hiver 1916 de réelles difii- cultés commencent.Lesstockssont absor- bésou mieux défenduset les commandes affluent toujours a des prix en hausse. D'autre part le fretdevientplus rareencore. Lesmarcliés perdentde leur homogénéité. Onentre en pleinepériode d'anarchie éco- nomique.Les évènements militaires, aveu leursfluctuationsdiverses.comgtiquentles choses,la lol derofire et de la demandene joue plus ; il faut se débrouiller, agir en risque-tout, et aller en plein inconnu, La hausse se précipite. Au commence¬ ment de 1917. l'ascension des cours est vertigineuse.Au printemps, la pousséeest irrésistible ; les prix de 200 francs sont atteints, doublantainsi ceux des années de grande diselte et, cependant, la récolte américaine est moyenne. Les quantités débouchéesforment 'cependantun bontotal. Mais c'est ie déséquilibrement complet. On craint la raréfactiondu produit, on re¬ doute les événementsde mer, et on court cn vain après les cbargeurs.Aucunconseil de sagesse ne peut prévaloir. L'acheteur privé, 1'intendancemilitaire,tout le monde tient k se prémunir en vue de complica¬ tions possibles.On achèle ou i'on passé partout des ordres en prévision d'affaires l'ermes,et les prix montent,montent tou¬ jours. En haul lieu on s'efïraie de cette situa¬ tion car notre crédit k l'étranger suit une voieopposée; il baisse, baisse encore.Le 22 mars 1017on donne le premiercoup de frein. Undécret est publié probibant i'im- ; portation des marchandises d'origine ou de provenanceétrangèresauf dérogationa , jntervenir. Avoir arrêté les importations pour ne pas comprometlreirrérnédiablementnotre crédit, c'était bien ; mais continuer de ré- pondre aux commandeset alimenter les broches,c'était aussi nécessaire. II failait done, par nécessité, ouvrir une fissure dans la digueconstruite hótivcmerii.Cette opération, grossed'imprévu, fut effectuée le 13 aoüt. Le décret fixe le contingent de coton d'Amériqueè 850,900 balles et on décide d'accorderdes licences. II semble, a pre¬ mière vue, que la quanlité va être suffi- sante et le système est pratique pour les importateurs.Mais,trés vite, on s'aperc-oit que la brèchea été agrandie. On ne de- mandeplus seulement des licences pour des achats effectués, mais en vue d'ordres a exécuter plustard. Les prévisions sont du coupfaussées.Ennovembrele montant des licencesatteint déja460,000balles. Et les difficultésantérieuressubsistent ; Ie change s'alourdit k notre détriment, les frets sonttoujoursaussi rares, le coton monte, eton risque d'absorber la quanlité de fretdisponiblepar les colons au détri¬ ment d'artic.lesplus nécessaires pour Ia guerre. Ainsi, alors qu'on croyait avoir trouvé une solution, de nouveaux obsta¬ cles surgissent, aggravant {'état économi- que danslequelnous nous débattons. Le 21 novembre 1917, une nouvelle décisionintervient; dn rapportoi'arrêlé du 1 13 aoüt. Cettefoisl'importationest autori- sée seulement pour les achats déclarés j avant le 20 déctmbre et ayant leur contre- , partie de fret assuré avant le 25 décembre. II est aussi entenduque le départd'Améri¬ que devraêtre elfectué au plus tard le 30 i juin 1918. Ces dispositions,d'apparence; compliquées,sontjastifiées par l'arrange- ' ment que Ie gouvernementfrancais a dü prendre aveo le gouvernement américain. Cetarrangementvise le change.Lesdépen- ses de l'année américaineen France, tant en fournitures qu'en matériel,sont payées en dollarsen Amériqueet ces dollars sont employésau paiementdedenrées ou mar¬ chandisesaméricaines,dont le coton. Pour assurer le bon ordre de toutes ces operations,il fautun organismed'Ftalpour Pacbat.C'est alors qu'inlervient la créalion du consortium et du service des cotoas bruts au Haut Commissariatü Washington et a New-York.Notre placea eu l'hormeur de voir trois de nos négociants,MM.Geo. H. Pollet,S. Palleet HermannDuPasquier, assurer tour a tour la haute direction com¬ mercialede cesorganismes.Hommeséner- giques, d'une compétenceéprouvéeet d'un dévouenient inlassable, nos concitoyens s'appliquèrentkapprovisionnernotreindus¬ trie dans les meilieures conditions, quoique leur taciiesoit singulièrementcompiiquée par le manquedefret, Etant donnéque le coton était arrivé k des prix fabuleux—plus de 350en 1917et plusde40Oen1918—et qu'il failaitenrayer la crise de notre change ainsi que régler la question si complexe du fret, M. H. Du Pasquier, délégué du consortium francaiset conseiller technique auprès du HautCommissariatde la Républiquefran¬ chise aux Etats-Unis, eüt done a aplanir bien des difficultés. II y est parvenuet a pu rendre ainsi les plus grands servicesa notre négoceet a nptrc industrie. Nousmontrerons, dans un procbainar¬ ticle, quel fut le róle du consortium co- toanier francais, Henry Hollaender. 1,Clemenesau dans lePas-de-Caiais Le train spécial amenant M. Clemenceau est arrivé en gare d'Arras a trois heur; s du matin. A sept heur es, le président du Conseil descen- dit sur le quai oü l'attendaient le prófet, les re- présentanls du gouvornemont et quelques auto¬ rités de la ville. M. Clemenceau monta dans son automobile oü prit plpce avec lui lo préiet. Le président du Conseil et sa suite traver- sèreat Arras, se rendant a Neuville-Saint-Vaast, Vimy, Lens et Béthunc. Yu l'heure matinale, il n'y êut pas, a l'arrivée a Arras, de reception officielle et Ie public était peu nombreux. Le président du Conseil a repris lo soir, vers 6 heures et demie, a Arras, le train spécial pour Paris. Les Graves auxEtats-Unis Tous les services des compagnies de tramways sopt interrompus it Brooklyn. Des désordres 'se sont produits dans la journée. Plusieurs person- nes ont été tuóes ii coups de feu et d'autres, en grand nombre, sérieusement blossées. A Boston, il y a approximativement 10,000 grévistes dans les ateliers de chcmins de fer de New-York-New-Haven-Hartford. La compagnie a été obligée de suspendre les services des trains directs et de banlieue, A Chicago, les ouirriers des abattoirs mena- cent de faire la grève vendredi si la garde ckar- góe d'ompècher les émoutes entrc blancs et noirs n'est pas relirée. Des centaines de blancs ont quitté le travail jeudi, lorsque 3,000 nègres ont repris le travail, sous la protection dc la troupe. II y a, en tout, 100,000ouvriers et employés des abattoirs. D'autre part, on signale une grève des ac¬ teurs a New York. Cette grève, qui a commencé dans la soiree du 7, a contrahit les treize pre¬ miers theatres it fermer alors quo le public avait déja pris place pour assister aux representations du soir. Ces grévistes réclamant la reconnaissance de leur organisation et un congé annuel payó. Le mouvement menace de s'étcndre, si les di¬ recteurs n'accordeat pas satisfaction aux ar¬ tistes. On telegraphicde WasgiSgton,8 aoüt : M. Wilson a envoyé.a M. Hines, directeur dos chcmins de fer, une lettrc l'autorisant a exami¬ ner les demandes des ouvriers des ateliers de Chcminsde for pour l'augmcntation des saiaires et a en arriver a une décision sur la légitimité des demandes. La lettrc attire i'attention sur le fait que les ouvriers en grève out répudié l'autorité de leurs délégués etajoute : <?Tant qu'ils na reprendront pas le travail et ne reconnaïtront pas de nouveau l'autorité de leur organisation, toute la question doit en roster la » - *•- Er queXques Mots — Un meeting syndicalisteorganise salieWagram par les terrassiers en faveur de l'amnistie a été interdit par ordre du préiet de police. — LeCongrèsde Ia Federation des métaux dofi avoir lieu les dl, 12 et 13 septembre a Lyon. On parte de la demissiondes secrétairesactuols. —Unedemandevient d'etre formuléo pour la re¬ vision du procésLenoir. — La fêtedu Triomphe,qui n'avait pas été célé- hrée a Saint-Cyrdepuis six ans, l'a été de nouveau avant hier. Do'nnéeau profitdo la souscriptionou- verto pour élover un monument aux saint-cyriens tombés au champ d'tionneurpondantla grandeguer¬ re, oliea revètu un caractèro d'éclat particulier. — Seloni'EvcnintjNetos, le procés de l'ex-kaiser aurait lieu a HamptonCourt, prés de Londres.Guil- laume II serait détenu dans un appartementdupalais de HamptonCourt. — En vertu des accords intervenus, les troupes heiges s'étahliront lc 12 aoüt dans le cercle de Mai¬ medy. — M.Tittoni a été repu samedi après midi è l'hd- tel de ville de Bruxelles. Hes discours cordiaux ont été prononccspar te ministro italien et M. Lomon- nier, premier échevin, remplaeantM.Max,absent. — OnmandedoGallaratcauxjournauxqu'un avion qui survoiaitl'aérodromedeMalpenzaest tombé.Les trois passagereont été tués. — Les journaux italiens avaient annoncé qu'une delegationbulgareavait été recue par M.Nitti. Or, de source officieuse,cette informationest dé¬ mentie. —La Chambreitalfennea appróuvéle projet de loi sur la réformeélectorale par 224 voix contre ö3. Elle s'est ensuite ajournéoau 28 aoüt. —Siiivant le Vorweerts, les imporiations de caoutchoucen Allemagnosont tenement considera¬ bles que les fabricants livrent des pneus a un tiers meilieur marché qu'a l'étranger. — Le professeurHaeckel,de l'Universiié d'Iéna, vient de mourir. — Suivant une dópéehc d'Athènes,l'agent consu¬ laire doGrécek Moscou,M.Koudouris, a été fusiilé a Kielpar les botchevistes. — Le ministro des finances polonaisa informé la Commissiondu budgetde la Diète qu'il avait l'in- tention d'introduire -couuno rnonnaie unique le c zloty » (florinpolonais), dont la valeur serait égale au mark. —Le XX' Siècleassure que les souverainsbeiges se rendront aux Etats-Unisau début de septembre. — Le general von der Tann, commandant lel" corps baiarois, vient de mourir a l'agede 70 ans. — Lc vapouranglais Edmund-Hugos'cst réfugié a Lisbonne,sa cargaison de cliarbou desliaée a Dakar, ayant oris feu. Autres Départements Union Postale Ons'abonneégalement,SANSFHMS,danstousles Bureauxde Postede France —- asamemmsHik Taois Mois T Fr. H IS Six Mois *3 Fr. Fr. Fr. UnAa Fr. S8 45 M. POSNCARÉ a HaztiNBtl etUSuiskepqus Le président do la République a visité hier Hazebrouck et Durikerque. II est arrivé a Hazebrouck hier matin, a neuf heures, ct a été requ sur le quai de la gare par M. Naudin, prófet du Nord ; l'abbé Lemire, div putó et mairc d'Hazebrouck, et tous les repré- sentauts du département. Lo cortege s'est immé- diatement lormé et a gagnc a pied l'ttótel de Ville. Dans la salie d'honneur de l'édifice municipal a eu lieu la presentation a M, Raymond Poincaré des maires ct fonclionnaircsdd l'arrondissement. Au cours de cette cérémonie^ le président de la Républiquo a remis la croix d'officier do la Legion d'honneur a M. Naudin, prófet du Nord, et celle de chevalier a MM. Wickaert, agent- voyer, et Vandelet, président du tribunal civil. Dans une allocution éloquente, M Poincaré a rappelé en ces termes les souffrances do l'arron¬ dissement d'Hazebrouck au cours de fa guerre : Danscet immensechamp de bataille desFlandreS, oü l'activité de la lutte ne s'est jamals ralentia et oü se sont succédé,pour les armées alliées,do si uom- bi'feus.salternativesde revers et de succès, votre région a été l'une des plus ardemment disputées. Combiende sang y a coulé, coraliien de ruines y ont ótéamoneeiées,la victoiro ne peut nous le faire oublier. C'estsurtout dans les 'derniers mois quo voire malheureuxpaysra été ravagepar les combats. La jolievallé©de la Lys s'est couvertode cadavres. Bailleulet Bervillesont tombés aux mains del'enne- mi et ont été reduites on cendros ; ct le generalvon Quast,commandant la G"armée, sous les ordres du kronprinz de Bavière, a essayé de concentrèr sur Hazebrouckle suprèmeeffort de troupes qui s'épui- saicnl A parlir du 15juillet 1918, la menace qui pesaitsur vous s'est peu h peu éloignée sousla pousséeprogressivede nos armées. F.n torminant, M. Poincaré a fait appel a I'éuergie, déja si souvent prouvéc, dos habitants et il a souligné le devoir du. gouvernement qui est « d'accélérer, autant que possible d'accord avec les gouverncments alliés et associés, la fixation et Ie payement échelonné de la dette al¬ lemande, d'assurer des haraquements, des ma- tériaux, de la main-d'muvre et de faire en sorte que les travaux dc restauration se poursuivent partout avec méthode ct rapidité »•. Un peu avant 10 heures, a ou lieu, sur la place de l'Hötel-de-Ville, une revue des troupes, au cours de laquellc deux officiers ont recu la croix de la Lêgion d'honne.ir. Le président de la Ré¬ publique a égalemont passé en revue des dele¬ gations de sociétés, des écoles et des groupe- ments divers. Puis, M. Poincaré a parcouru en automobile les principales rues de la ville et a repris, a 11 h. 15, le train pour Dunkerijue. Le train présidcntiol, dans lequel le déjeuner a été servi, s'est arrêté pendant une dizaino de minutes en gare de Bergnes, oü M. Raymond Poincaré a été salué au passage par la municipa- litc de cette ville. fl DUNKEFPBUE Le président de la République est arrivé a deux heures a Dunkerque, oü il a été accueilli, sur le quai do la gare, par M. Defosse, député ; M. Terquem, maire ; M. Hutter, président de la Chambre de commerce ; le sous-préfet et les membres de la municipalité. M. Raymond Poincaré s'est rendu aussitot en automobile place Jean-Bart, et sur cette place a passé en revue les troupes do la garnison. Une cérémonie a eu lieu, au cours do laquellc lc pré¬ sident a remis a uu officier, Ie capitaine Malper- tuy, la croix dc la Légion d'honneur, et a épinglé la médaille militaire sur la poitrine de dix muti- lés do la guerre. Le président de la République s'est rendu ensuite ü l'Hötel de Ville. Dam>la sallo d'honneur de l'IIötel do Ville a eu lieu une reception do toutes les autorités . M. Terquem, maire de Dunkerque, a souhaité la bienvenuo au chef de l'Etat. M.Poincaré a répon- du en rappelant le röle si élevé de M. Terquem pendant la guerre. Dansle beau livre qu'il a réeemment consacrê a Ia gloire de Dunkerque,a dit M.Poincaré, M.Henri Maloa eu l'excellenteideede publier toutes lcs pro¬ clamationsque vous avez adressées,depuis 1914,a la populationdunkerquoise,et il a dit trés justement quo cette patriotiquocollectionconstituait un veri¬ table bréviaire du civisme en temps de guerre. Pon¬ dant la longuedurée des hostilités,vous n'avez, en effet, cessé de parler et d'agir avec-lo courageet la sérénité d'un magistratmunicipalqui est, en même temps, officierde chasseurs.Aux heures de péril, vous avez donné l'exemple du c-alme ct du sang¬ froid ; vous avez veillé a ia séeurité dos habitants ; vous avez maintenuintacte la vie municipale,déve- ioppé les ceuvresd'assistance, garanti les intéréts materials et moraux de votre grande cité. C'esl un vif plaisirpour moi do vous remettre aujourd'hui la rosette de la Légiond'honneur que ie gouvernement de la Républiquevous a décernée, en reconnais¬ sance do votre nobleconduite. La nouvelle do la haute distinction accordée au maire de Dunkerque a été chaleureusement accueillie par l'assistance. Le président de la République s'est ensuite rendu sur la place de l'Höfel-de-Villeet devant le parvis, a procédéa la remise a la ville de Dun¬ kerque de la croix de ia Légion d'honneur qui lui a été confórée par décret paru hier matin au Journal Officielet qui reproduit la belle citation dont voici lc texte : Soumisependant quatre ans ü de violentset fré¬ quents bombardements, a su, grace au sang-froid admirableet au courage de sa vaillantopopulation, maintenir ot développer pour la defensenationalesa vie économiquoet rendre ainsi Al'armée ct au pays d'inappréoiablesservices. Villehéroïque qui a servi dexemple a toute Ia nation. Après lecture de cette citation, M. Poincaré a prononcé une allocution dont voici les principaux passages : .. Chaquefois que je suis revenu, en 1915,cn 1910,en 1917ei jusqu'a la fin de la guerre, notam- ment lorsque j'allais passer quelquesheures au mi¬ lieu des braves que commamlaili'amiral Ronarc'h, j'ai revu votre ville de plus en plus endommagée par les bombeset les obus, mais ayant la charmante coquetterie de cacher ses blessureset de parer ses ruines, et toujours la population m'est apparue aussi conliante, aussi calme, aussi froidement ré- soluc. C'est done un témoignegedirect que je puis ap- porter aujourd'hui A Dunkerque enfin aélivröe. Elle a presque autant souffert depuis c.inq ans que pendant toule la durée de son existencesi troublée. Ses tortures passées se sont renouvelées en celles qu'elle vient encore de supporter. La bravoure qu'elleavait epposée,le long dossiè- cles, aux capricesdu dostin, s'est retrouvé©,-aussi génereuse' el plus tcnaccquo jamais, dans la crise re- doutable que vous avez traversée. En décorant de la Légiond'honneur la vide de Dunkerque,lo gouver¬ nementde la Républiquea voulu reconnailrosurtout lo magnifiqueexemple qu'cllo a donne durantc.es quatre aruees de guerre ; mais il a songö aussi A lionorer tout votre passé de labeur et do vaillance, Dunkerquois,vous avez été digncs de vos ancêires. Vos enfants seront digncs de vous. A la fin de l'après-midi, le président de la Ré¬ publiquo visite l'éeoie pratique do Dunkerque, la Chambre de commerce et le sanat.oriumd'>Z.nyd- coote. II a quitté Dunkerque hier soir, a 6 heu¬ res, et sera de retour u Raris auiourtt'hui fucd' 1 vers 8 h. 11%, Que sepasse-MI enRoumanie ? le méeontentementparait gênéral Les Ruumains, par leur avance sur Budapest, ont précipité la chute do Bela Kuhn et ont impose de sévères conditions d'armistice aux Hongrois. Mais on ignore encore, faute dc nou- velles préciscs, quels sont exactement depuis et lour position et leurs projets. Ce quo l'on sait c'est que des troubles s'étant produits en Hongrie et menacant de s'étondre, le commandement roumain a pris d'abord des me- sures sévères pour cmpêcher des attentats. D'autre part, le Conseil suprèmo des Alliés a adressó au gouvernement de Buc-arestdes repre¬ sentations énergiques a la suite du refus des au¬ torités roumaines de recevoir la mission des Alliés. Le correspondant- particulierdu Tempsh Bucarost télégraphieau sujet dosrécents cvénoments: Le gouvernement et lo commandement rou- .mains sont absolument étrangers au coup d'Etat de l'archiduc Joseph : s'il était hesoin de le prouver, il sufflrait de dire que l'archiduc était I'un des hommes les plus magyarisants ct les plus roumauophobes de l'ancienne cour d'Au- triche ; de plus, il s'était particulièroment si- gnalé par son esprit de haine lors de l'occupa- tion de la Valachie par les contraux. Si les Rou- mains n'ont pas fait de commentaires et ne se sont pas opposes a cette prise de pouvoir, c'est simplement paree qu'ils out la volontó trèsarrêtée de n'agir en ces questions d'orgariisation inté- rieure dc la Hongrie que d'accord avec les allies, II n'a jamais été question d'une entree triom- phale du roi Ferdinand a Budapest : au con¬ traire, après le succès de ses troupes, le souve- rain a quitté le front,pour Bucarest, il fut l'objet, le 3 aoüt, d'une reception enthousiaste. M. Bratiano est re-ntrólo 6 dans la capitale. D'après une autre correspondance parvenue au emps, la situation politique inférieure de la Roumanie consisto en un pietinement sur place pénihle, qui a démoralisó l'opinion. La rentrèe de M. Bratiano n'a en rien modifié cette situa¬ tion. En quittant Paris, le président du Conseil roumain avait déclaré aux journaux francais qu'il retournait a Bucarest présenter sa démission au roi. Plus d'un mois est passé depuis son arrivée et la crise n'est pas encore résolue. L'opposition reproche a M. Bratiano d'empê- cher, eu s'attardant a la direction du pays, les efforts que d'autres pourraient faire avec plus de chances de succès. Et los partisans de M, Bra¬ tiano reprochent a M, Take Jonesco de ne pas accepter le pouvoir. L'igaarance oü vit le public des decisions pri¬ ses par la Conférence au sujet de la Dobroudja méridionale, de la Bessarabie et du Quadrilatère rend la situation encore plus trouble. On a lu dans la presse parisienne que la possession inté- gralo de la Bessarabie serait cönstestéc a la Rou¬ manie, que l'on discute a la Conférence sur le sort de la bande de terrain du sud de la Do¬ broudja ct le gouvernement n'a donné aucune explication sur cos questions. Cette incertitude sur le sort de C03provinces roumaines augmente encore l'énervement et la depression des gens sérieux. Dans toutes ces luttes, fes Roumains consta- tent qu'ils n'ont requ aucun secours de leurs alliés. On les a laissés soutenir seuls le coup et le repousser. Et la presse se demande pourquoi cet abandon ? Une première conséquonce de colte situation est d'óbranler quelque peu la confiance dans cer- taines clauses politiques du traité. On n'a pas 1'intontion de s'opposcr aux grands alliés, mais on se persuade que leur controle n'est pas possi¬ ble en pratique. SI, Marghiloman, dans son dernier discours politique a ses partisans, discutant les possibili- tés pour les alliés de faire pression sur la Rou¬ manie au cas oü elle refuserait d'accepter les clauses du traité, allait jusqu'a declarer qu'un évcntuol boycottage économique et financier de l'Entculc contre la Roumanie aurait pour conse¬ quence automatique l'ouverturo des frontières roumaines a l'importation de marchandises alle- rnandos. II y a lieu de craindre quo la chose ne se produise même d'ailleurs sans co boycottage a cause des difficultés dues au change. Communiqué Roumain Bucarest, 10 aoüt. Le grand quartier gênéral roumain commu¬ nique quo les postes du front Est ont repoussé des tentalives répétées de détachements bolche- vistes. Sur le front Ouest, des divisions roumaines ont désarmé les gardes rouges liongrois. Un calme parfait règne a Budapest. Les trou¬ pes roumaines ont passé le Danube et occupé la rive droito du secteur de Budapest. Le 3 aoüt, les troupes roumaines sont entrees a Temesvar, eoulovant un enthousiasme indes- criptible de la population arrivée de tous les coins du Banat, afin de participer a ce grand événement. LeLivrea septfrancs sembleavoirvécu Le livre a 7 francs semble avoir vécu et le mois de juillet a vu sa décadence irrémédiable. En effet, le livre ainsi augmenté a subi une telle mévente que les débiteurs qui avaient décidó l'augmcntation reviennent, les uns après les au¬ tres, a des prix plus abordables. C'est ainsi que deux des plus grosses maisons d'édilion de Paris veulent, du livre a 7 francs, revenir, l'une au prix de 5,1'autre au prix de 4,90 ; il s'ag'", bien entendu, du livre-typo catalogue 3,50 avant la guerre. II est probable que cette mesure va être ifnitée par les quelques rares maisons qui résis¬ tent encore. II faut d'ailleurs savoir qu'en revenant a ce prix les éditeurs espèrent en une diminution prochaine des matières premières qui leur per- mettra de réaliser un bénéficé raisönnable, car, au taux actuel, il faut un tirage de cinq mille exemplaires vendus pour arriver a couvrir les Irais . L'augmcntation du livre n'a pas suivi les au- *tres augmentations ; il ne peut les suivre. e»r, pour la plupart dos geus, le livre ne répond pas a un hesoin aussi absolu que d'autres produits, par exemple alimentaires. Quant aux vrais ama¬ teurs de livres pour leur substance, ce sont, en gênéral, des membres de classe moyenne dont les ressources relativeincnt restreintes allaient fotalement tléchir devant les nouveaux prix. | Tout parait done devoir être pour te mieux pour les jeunes auteurs et los vrais lecteurs, a . condition toutefois quo lo prix de la vie redes- I cendo a uu étiage olus normal. L'Archiduc Joseph SERA-T-.L N09MÉ HOIDEHONGRIE ? Le président du Conseil hongröic, M. Fried rich, a rec-usamedi dos deputations de divers groupes de fonctionnaires qui out promis de se¬ conder fidèlement le gouvernement. Dans sa réponse, M. Friedrich a déclaré que Ie gouvernement ne veut pas exercer de représail¬ les ct dit qu'il chorehera une conciliation, L'archiduc Joseph recoit journellement de nombreuses adresses de felicitations do toutes les classes de la sociétó et plusieurs delegations sont aussi venues apporler des felicitations ora- les. Les journaux sont tous provisoirement sus- pendus par suite du manque do papier, dit-on. Seul un journal officiel parait deux foi3 par jour. Copenhague,8 aoüt. Ori mande de Budapest au Poliiihen que 1'As¬ semblee nationale hongroise élira trés probable- ment comme roi l'archiduc Josiiph, a une grande majorité. Los socialistes rcfusent d'entrer dans le nou¬ veau gouvernement. On s'attend a la proclama¬ tion d'une dictature provisoire . PT M Dernière ' Heure & B BVS. Poincaré è Dunkerque CONTRE LAVIECHÈRE L'aetion des consomiviatettrs è Paris La journéf du dimanche a été employee par les Comités de vigilance a stirveiller la vente au détail des denrées alimentaires ; on ne signale pas d'incidents graves. Les étudiants, a leur tour, partent en guerre contre l'augmentation des prix. Au cours d'une reunion tenue vendredi soir, il ont pris l'initiative de constituer une Ligue des consommateurs du quartier Latin, dont un licencié en droit, mntilé dos deux jambes, a pris la direction, Cette Ligue, qui a sa permanence, fait appel aux consommateursdes 5Cet G°arrondissements. Le Comité est formó d'ouvriers et d'étudiants. Les recriminations contre la défectuosité des transports de denrées deviennentde plus en plus vivos et justifiées- C'est incroyable, tout ce qui doit être saisi chaque matin, surtout cn fruits et primeurs. Lc « trou » des Halles oü l'on jette cette pourriture ne suffit plus, il déborde. Ordre du Jour té par les Commerfantsde Bernay-de-l'Eure On nous communique I'ordre du jour suivant : Les comm.ercanlsdeBernay,rt-unis«ut l'initiative f'a bureau de l'UnioriComr.-.r -rcialc, au fiombrc de cinq cents, dans ta saliedu ThéAtre,ie 4 aoüt 1919, dósireuxde donner au public une preuve do icurs récherchesdans l'applicationd'ime action raisontice contre Ia vie chère, ont pris la"décisionsuivanto: n A partir du 5 aoüt 1919,tous, sans distinction, s'engagenta réclamer trés énergiquement prés des fabneants, producteursct importateurs, uno baisse, notable qui sera immediatement appiiquée par le détaillant,sinonils s'engagcntformeüementarésilior tous leurs marchéset Ala suppressionde tout achat pondantun délai de trois mois.» Toutefois,le publicne doit pas perdre de vue quo, dès maintenant,l'applicationdo Ia journée de buit heures a ce doublerésultat de diminuor la produc¬ tion ct d'augmenterconsidérablementles saiairesct, par suite, les chargesde toute ontreprisè. D'autre part, les consommateurs ne doivent pas ignorer quo les droits de douane viennent d'être sérieusementclevés depuis quelquesjours et quo le changesur l'Angleterrect 1' Amérique,cause chaque jour, au commercefrancais, des pertes d'une impor¬ tance formidable. Les détaillants de Bernay demandent que les Confederationsdes groupeméntscommerciauxusent do leur puissante autorité pour que la question de la vie chère soit dcfinilivement réglée a ia satisfac¬ tion de tous et pour le plus grand bien du pays. Et afin que tous les détaillants de France soient invités a exercer cette action vigoureuse déoident quo cet ordre du jour sera adressé immédiatcment a toutes les Confederationsdes groupements com¬ merciaux, Ala presseparisienneet régionale. La Lei Arsglaise contre les Profiteurs Lc texte du projet de loi contre les profiteurs a été publié. II confère au ministère du com¬ merce les pouvoirs d'examiner les prix de re¬ vient et les benefices, de recevoir les plaintes controles profits oxagérés et, après examen, de fixer des prix raisonnables. II pourra en outre obligor le vendeur a rembourser a l'acheteur les excedents perqus ct l'acheteur a prendre les ob- jets au prix raisonnablement fixe. La loi permet de déférer, lorsque le cas pa- raïtra justifier cette mesure, le vendeur a la justice de paix, qui pourra prouoncer une amen- de n'excédant pas 5Ü0francs ou une peine d'em- prisonnement n'excédant pas six mois. Le mi¬ nistro peut, Iorsqu'il le juge utile, délégüer tout ou partie de ses iwuvoirs a des Comités locaux qui agiront a sa place. Les dispositions de cette loi ne resteront en vigueur que pendant six mois, a moins que le Parlement n'en décide la prorogation. Même sous cette forme atténuée le projet du gouvernement rencontre une trés vive opposition dans la presse ot au Parlement, surtout de la part des libóraux. Finsomme, les consequences poliliques du pro¬ jet se précisent, telles qu'on le faisait prévoir. L'éditorial du Manchester Guardian confir- me la fin probable de la coalition : « Les reso¬ lutions votées par les libéraux coalitionnistes té- moignont quo, dans leur esprit aussi bien que dans l'esprit des autres libéraux, la politique du parli devient une fois de plus line nécessité et que la controverse ne peut plus être évitée. Cela signifie la fin de la coalition comme instrument régulier de gouvernement et c'est le premier pas vers la reunion des deux groupes du parti liberal eu un seul rodevenu une des forces politiques do- minantes du pays. » Dunxerque,10noilt. — M.Poincaré remontecn* siiitqcn automobilepour aller a ia Chambredecom¬ merce. Sur Ie trajet fort long, les inêmesmanifesta¬ tions de sympathiese renouvellentsans cesse. M.Hutter,président de Ir Chambredo commerce, presente les membresde sa compagnie. M.Poincaré remet la croix de la Légion d'honneur au pilote lienri Cordier. A 4 h. 15,M.Raymond Poincaré et les membres de sa suite remontenten automobile pour aller au sanatoriumde Zuidecootequise trouve Aune dizaino de kilometres do Dunkerque. Lo personnel de l'éta- blissemontest présenté au président. Cet établisse¬ ment a hospitalise pendant les hostilités do nom¬ breux blessés.Aujourd'hui,il est rendu Asa destina¬ tionprimitive. DéjA700enfants lont uno cure dans ce sanatorium Le président de Ia République a remis la croix d'officierde la Légion d'honneur au directeur du sanatorium, M.Vanbcrghe.M.Poincaré est-ensuito revenu ADunkerque. Le cortègoprésidentielrevient Ala gare a 5 h. 43. Sur tout ie parcours M.Poincaréest acclamé par les nombreuxpiomenours.Jusqu'au bout.,lebeau temps aura favoriséle séjour du présidentdo la Républi¬ que. Placede la gare uno grande fouleest massée derrière les soldats ; elle poussede longs vivats cn l'honneur de M.Poincaré qui, après avoir passé sur le front des troupes péjiétredans la gare, suivi des autorités et des élus dn dcpartement.ilprit congéde ses hótes en les remerciant de Ia superbe reception dont il a été l'objet, Le Retour de I. Glemeaceau a Parii Paris, 10aoüt.— M. Clemenceau, président du Conseil,est rentré ce soir, A lib. 4/4, par la gare du Nordaprès avoir passéla journée du dimanche dans les regions libérccsdu Pas-de-Calaisen com¬ pagniede M.M. Lebrun, ministro des regions libé- rées, Loucheur, ministro de Ia reconstitutionin- dustrielle, Abramietlgnace, sous-secrétairësd'Elat. II a été l'objet au cours de son voyage de clialcu- reuses demonstrationsde sympathie. Départ de Délégués allemande Versailles,10 aoS'. —Ce soir, MM.von Lesuire, conseillerdo i'intérieur ; Autsen et Bocli, conseil Iers techniques,quitteront l'hötel des Réservoirs i destinationde Weimar.MM. von Duisberg,Ludsen, Schmidt,Plioire, conseillers de laCommissiondu charbon,quitterontégalementVersaillesce soirpour aller dans les pays occ-upés.D'autre pari, le sous- ■socrétairod'Etat'vonLewald,M.leconseiller d'Em- pire von Slravok,Tesdeux frères Friedberg,M Von- berg ainsi quo le comte Akcrmannet M.Autweidor, interprèto,partiront Adestination de Franclort. Ils seront tous de retour A'Versailles vers la fin dü cette semaine. L'eiiverture de la Chasse Paris, 10aoüt.—L'ouverturedcla cliassbest frtée au-dimanche7 septembre pour les départementsde la'Seihé-ïnfériSure,du Calvadosetde l'Eure. HultFemmes pourun MariI Un homme qui s'cst marié huil fois en l'espace de seize ans va être jugé prochaincment a New- York pour polygamie. 11 se nomrae Charles-Hu- gues Wilson et il a pendant longtemps fait par¬ tie des associations de l'Y. M. C. A. et d'autres corps religieux. II était assidu a l'église ct a la lecture de la Bible, et avait une attitude correcte et pieuso. Toutes ses femmes sont vivantes et il se trouvera cn leur presence au jugement. Wilson semble avoir vécu avcc chaque femme pendant l'espace d'un an, mais souvent après cn avoir quitté une il retournait a l'ancienne pour quelque temps. Une de ses fagons de faire des conquêtes consistait a raconter a la femme qu'il convoitait pour le moment qu'il avait perdu sa première femme et ses trois enfants dans un in- cendie et i! se lamontait sur son malheur. II a déclaré qu'il avait l'intention de s'amen- der et dc devenir ? uf\ exemple dc vertu pour tous ». Les grands raids aériens Paris, 10aoCit.—L'aviateur Poulet qui va tenter le mois procbainlo grand raid Paris-Melbourneon aeroplanecontinueson entrainemeni.Parti de Paris, Poulot fila vérs l'Ouest, fit escalo au Vcrger (310 kilometres),survola les iles Cha.usséeset Jersey (Manche), et par Granville(380kilomètres),reprit la route de la capitalopour venir atterrir a lssy-les- Moulineaux.Depuis le 44 juillet, Poulet, avecun passager,son ami le mécanlcien Benoit,parcoürut prés de 8,000kilomètressans ia moindre panne, Toassus-le-Noble, 10 aoüt. — L'avion Goliatha pris le départ Aminuit pour Casablancaavec 8 pas- sagers. Le transport « La«Dróme i ne peut être renfloué Toulon,10aoüt, — Les travaux pourIe renfioue- ment du transport dc l'Etat La-Ilróme,coulésur une mine devantMarscflle,avaient été entrepris il y a deux mois. Tous les efforts tentés, notammentavec le puissant remorqueur Le-Goliath, sont restés sans succès. Le Centrede sauvetagede Toulona dü re- noncerAcontinuer les tentalives de renflouement. M. Tittoni en Belgique Bruxelles, 10aoüt. — M.Tittoni, ministro des af¬ fairesétrangères d'Italie, s'est rendu aujourd'hui a Malinespour remettreau cardinalMorcierla croix de guerre italienne. II quittera Bruxelles pour Paris a 22h. 15. Fin de grêve è Londres Londres,10acüt. — La grève des boulangersest itrminée. Lo travail reprendra demain. L'ltaüe et le Traité de Paix Bomt, 10 roüt. — Le rapport do la Commission d'examondu traité do Versailles,tout en concluant a la ratificationdu traité-, se fera l'échodes nombreu¬ ses critiques suscilées notamment contre le procés de l'ex-kaiseret les desiderataitaliens et plus parti. culièrement au sujet do l'approvisionnementen charbon. Les socialistesrédigeront un rapport au nora de la minorité, Déclarations del'arcliidncJoseph Londres, 10 aoüt. — Interviewé pir le correspon¬ dant do l'Agenco Reuter a Budapest le 7 aoüt, l'ar¬ chiduc Josepha dit ; v II est impossible de dire si la Hongrieaccepters le régimemonarehiqueou ré.publicain. L'Assemblée nationalequi sera élue immediatementaprès le dé¬ part des Roumainsprendra elle-mêmeune décision a ce sujet. La situation actuelle en Hongrieest des plus critiques. Le nouveau gouvernement n'enUk mera pas des négocial.ionsavcc les Roumains,mais if a confianceen I'Entente.» La Conférence de Lucerne Lucerne, 10 aoüt. — Dans sa dernière reunion, après une longue discussion sur l'orientation de i'internationalepar rapport au bolchevisme,laCon¬ férence adopteune série de resolutions contre 1' in¬ tervention en Russie et contre le maintien du Mo- cus russo. Unodes resolutionsdemandele rctrait des trou¬ pes allemandcsde-Lithuaniaet d'Esthonieainsi que la reconhaissancedola Républiquelettonnecomme Etat indépendant, La Conférenceappuie les revendications de la Corsequi demandesonindependence. Elledomandepour l'Ridela liberté de parole et d'asscmblée. Lo président Henderson,remerciant ensuite les congressistes, dit que lo procbain Congrès dq\ra constituer une demonstrationdes anciens principes qui est la base dos mouvemeutssocialistes. LaConférenceest close. Tour de BelgiqiieIndépendant Bruxelles, 10 aoüt.— Soixanto-deuxconcurrents ont pris le départ co matin, a 10 h. 43, pour la pre¬ mière élane Bruxellcs-Ostende. Voiciles arrivées do la première étape : 4", Mol- iemans, 2', Verhelst,3*,FélixCollier, 4%Lenaerts, 5*,Javaux, G",Lejeune, 7% Meudels, 8 , Kiciuor- maus, V'RaslsUw 10'

O.RANDOLET IP TTHavre · 2017-03-23 · irabbw—r13,819 jK-v-.- BiniiMiniwmaitiÊtÊUBÊBmBmaiiam (4Pages; IICffllinr»—IMTfóNöülATIH—I®OüOm {^LPages) inndiIIto1019 Administratenr-Béiégu

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(4 Pages; II Cffllinr»— IMTfóNöü lATIH— I®OüOm {^L Pages) inndi II to 1019Administratenr-Béiégu*-GérantO. RAN DO LETAdministration,ImpressionsetAnnonces,TÉLIQi?

85, Rue Fontanelle, 35

AdresseTélégrapMque: RANDOLSïHavreI P TTHavre RÉDACT1UR EN CHEF

J.-J. CASPAR - JQRDi*^Xélüplione: ll.SO

SecrétaireG-énéral: TH. VALLÉ2Rédaction,35,rue Fontenelle.Tél.7.6C

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ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQÜELe plus fort Tiragedes Journaux de la

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LaViecommercialet maritime

Lilgi3 d'InprtatisilexCctosspnlsDtlaüsirraL'industrie cotonnicrefran^aisene pou-vait manquer d'etre forlement influc-ncéepar la guerre. Elle tire ses matières pre¬mières de l'étran^er et travaille pour uneclienteleinsatiabledont les événementsde-vaient même augmenter les besoins. Deplus, il lui fallut faire faceaux commandesinattenduesde l'Intendance et activer lamarchede ses métiers aiors que les pro¬duits et lamain-d'osvrese raréfiaient.II en résuita de profondesperturbations.Filateurset tisseurs.dontun certainnombrese débattaienten1914dansdedifficilescon¬ditions d'exploitation, virent brusquements'ouvrir l'ère des commandespresséesa desprix rémunérateurs.lis dorent fabriqueralour de bras el,du mêmecoup,se précipilè-rent vers lesmarchésdematièrepremière.Largement, et sausmarcliander,on puisadans les stocks et l'on achetapar anticipa¬tion.A cemoment-!è,c'était encore le tempsde la liberté commercialea.bsolue.La sta-bilité de la balancede noire commerceex¬térieur nous permettait de nous approvi-sionnera foisonoü bon nous semblaitsansque notrecrédit en souffrlt. L'industriedutextile, dès l'instant qu'elle n'avait plus atabier sur un prixde revient étriqué, pou-vaitmarchera toute allure.En fait, elle fit un début brillant. Sasituation était d'autant meilleure qu'ècette époqueles prix étaient normaux. Oupayait le cotoncourant d'Amériqueautourde 72 francsles cinquantekilos. II y avait,étant donnéles prix auxquels on 'traitaitavec ia eonsommaliondéjüafiolée.debellesmarges, qui n'obligeaient plus, commeautrefois, a lésinera un ou deux centimesprés pourse couvrir.Maisles importationsfléchirent bienlót.Au début de l'hiver 1916 de réelles difii-cultés commencent.Les stockssont absor-bésou mieuxdéfenduset les commandesaffluent toujours a des prix en hausse.D'autre part le fretdevientplusrareencore.Lesmarcliés perdentde leur homogénéité.Onentre en pleinepériode d'anarchieéco-nomique.Lesévènementsmilitaires, aveuleurs fluctuationsdiverses.comgtiquentleschoses,la lol derofire et de la demandenejoueplus ; il faut se débrouiller, agir enrisque-tout, et aller en plein inconnu,La hausse se précipite. Au commence¬ment de 1917. l'ascension des cours estvertigineuse.Au printemps, la pousséeestirrésistible ; les prix de 200 francs sontatteints, doublantainsi ceuxdes annéesdegrande diselte et, cependant, la récolteaméricaine est moyenne. Les quantitésdébouchéesforment'cependantun bontotal.Mais c'est ie déséquilibrement complet.Oncraint la raréfactiondu produit, on re¬doute les événementsde mer, et on courtcn vain après les cbargeurs.Aucunconseilde sagesse ne peut prévaloir. L'acheteurprivé, 1'intendancemilitaire,tout le mondetient k se prémunir en vue de complica¬tions possibles.On achèle ou i'on passépartout des ordres en prévision d'affairesl'ermes,et les prix montent,montent tou¬jours.En haul lieu on s'efïraiede cette situa¬tion car notre crédit k l'étranger suit unevoieopposée; il baisse, baisse encore. Le22mars1017on donnele premiercoupdefrein. Undécretest publié probibant i'im- ;portation des marchandises d'origine oude provenanceétrangèresauf dérogationa ,jntervenir.Avoir arrêté les importationspour nepas comprometlreirrérnédiablementnotrecrédit, c'était bien ; maiscontinuerde ré-pondre aux commandeset alimenter lesbroches,c'était aussi nécessaire. II failaitdone, par nécessité, ouvrir une fissuredans la digue construite hótivcmerii.Cetteopération, grossed'imprévu, fut effectuéele 13aoüt.Le décret fixe le contingent de cotond'Amériqueè 850,900 balles et on décided'accorderdes licences. II semble, a pre¬mière vue, que la quanlité va être suffi-sante et le système est pratique pour lesimportateurs.Mais,trés vite, on s'aperc-oitque la brèchea été agrandie. On ne de-mandeplus seulement des licences pourdes achats effectués, mais en vue d'ordresa exécuter plustard. Lesprévisions sontdu coupfaussées.Ennovembrele montantdes licencesatteint déja460,000balles.Et les difficultésantérieuressubsistent ;Ie change s'alourdit k notre détriment,les frets sonttoujoursaussi rares, le cotonmonte,eton risque d'absorber la quanlitéde fretdisponiblepar les colons au détri¬ment d'artic.lesplus nécessaires pour Iaguerre. Ainsi, alors qu'on croyait avoirtrouvé une solution, de nouveaux obsta¬cles surgissent, aggravant {'état économi-que danslequelnousnousdébattons.Le 21 novembre 1917, une nouvelledécisionintervient ; dn rapportoi'arrêlé du 113 aoüt. Cettefoisl'importationest autori-sée seulement pour les achats déclarés javant le 20déctmbreet ayant leur contre- ,partie de fret assuré avantle 25 décembre.II est aussi entenduque le départd'Améri¬que devraêtre elfectué au plus tard le 30 ijuin 1918. Ces dispositions,d'apparence;compliquées,sontj astifiées par l'arrange- 'ment que Ie gouvernementfrancais a düprendreaveo le gouvernementaméricain.Cetarrangementvise lechange.Lesdépen-ses de l'année américaineen France, tanten fournitures qu'en matériel,sont payéesen dollarsen Amériqueet ces dollars sontemployésau paiementdedenrées ou mar¬chandisesaméricaines,dont le coton.Pour assurer le bon ordre de toutescesoperations,il fautun organismed'Ftal pourPacbat.C'est alorsqu'inlervient la créaliondu consortium et du service des cotoas

bruts au HautCommissariatü Washingtonet a New-York.Notre placea eu l'hormeurde voir trois de nos négociants,MM.Geo.H. Pollet,S. Palleet HermannDuPasquier,assurer tour a tour la haute direction com¬merciale de ces organismes.Hommeséner-giques, d'une compétenceéprouvéeet d'undévouenient inlassable, nos concitoyenss'appliquèrentk approvisionnernotreindus¬trie dans les meilieuresconditions,quoiqueleur taciiesoit singulièrementcompiiquéepar le manquedefret,Etant donnéque le coton était arrivé kdes prix fabuleux—plus de 350en 1917etplusde40Oen1918—et qu'il failaitenrayerla crise de notre change ainsi que réglerla question si complexedu fret, M.H.Du Pasquier, délégué du consortiumfrancaiset conseiller technique auprès duHaut Commissariatde la Républiquefran¬chise aux Etats-Unis, eüt done a aplanirbiendes difficultés. II y est parvenuet apu rendre ainsi les plus grands servicesanotre négoceet a nptrc industrie.Nousmontrerons, dans un procbainar¬ticle, quel fut le róle du consortiumco-toanier francais, HenryHollaender.

1,ClemenesaudanslePas-de-CaiaisLe train spécial amenant M. Clemenceau estarrivé en gare d'Arras a trois heur; s du matin.A sept heur es, le président du Conseil descen-dit sur le quai oü l'attendaient le prófet, les re-présentanls du gouvornemont et quelques auto¬rités de la ville. M. Clemenceau monta dans sonautomobile oü prit plpce avec lui lo préiet.Le président du Conseil et sa suite traver-sèreat Arras, se rendant a Neuville-Saint-Vaast,Vimy, Lens et Béthunc. Yu l'heure matinale, iln'y êut pas, a l'arrivée a Arras, de receptionofficielle et Ie public était peu nombreux.Le président du Conseil a repris lo soir, vers6 heures et demie, a Arras, le train spécial pourParis.

LesGravesauxEtats-UnisTous les services des compagnies de tramwayssopt interrompus it Brooklyn. Des désordres 'sesont produits dans la journée. Plusieurs person-nes ont été tuóes ii coups de feu et d'autres, engrand nombre, sérieusement blossées.A Boston, il y a approximativement 10,000grévistes dans les ateliers de chcmins de fer deNew-York-New-Haven-Hartford.La compagnie a été obligée de suspendre lesservices des trains directs et de banlieue,A Chicago, les ouirriers des abattoirs mena-cent de faire la grève vendredi si la garde ckar-góe d'ompècher les émoutes entrc blancs etnoirs n'est pas relirée.Des centaines de blancs ont quitté le travailjeudi, lorsque 3,000 nègres ont repris le travail,sous la protection dc la troupe.II y a, en tout, 100,000ouvriers et employésdes abattoirs.D'autre part, on signale une grève des ac¬teurs a New York. Cette grève, qui a commencédans la soiree du 7, a contrahit les treize pre¬miers theatres it fermer alors quo le public avaitdéja pris place pour assister aux representationsdu soir.Ces grévistes réclamant la reconnaissance deleur organisation et un congé annuel payó.Le mouvement menace de s'étcndre, si les di¬recteurs n'accordeat pas satisfaction aux ar¬tistes.On telegraphicdeWasgiSgton,8 aoüt :M. Wilson a envoyé.a M. Hines, directeur doschcmins de fer, une lettrc l'autorisant a exami¬ner les demandes des ouvriers des ateliers deChcminsde for pour l'augmcntation des saiaireset a en arriver a une décision sur la légitimitédes demandes.La lettrc attire i'attention sur le fait que lesouvriers en grève out répudié l'autorité de leursdélégués et ajoute : <?Tant qu'ils na reprendrontpas le travail et ne reconnaïtront pas de nouveaul'autorité de leur organisation, toute la questiondoit en roster la »—- *•-

Er queXques Mots—Unmeetingsyndicalisteorganise salieWagrampar les terrassiers en faveur de l'amnistie a étéinterdit par ordre du préiet de police.—LeCongrèsde Ia Federation des métaux dofiavoir lieu les dl, 12et 13 septembre a Lyon.Onparte de la demissiondes secrétairesactuols.—Unedemandevient d'etre formuléo pour la re¬visiondu procésLenoir.—La fêtedu Triomphe,qui n'avait pas été célé-hrée a Saint-Cyrdepuis six ans, l'a été de nouveauavant hier. Do'nnéeau profit do la souscriptionou-verto pour élover un monument aux saint-cyrienstombésau champ d'tionneurpondantla grandeguer¬re, oliea revètu un caractèrod'éclat particulier.—Seloni'EvcnintjNetos, le procés de l'ex-kaiseraurait lieu a HamptonCourt, prés de Londres.Guil-laumeII serait détenudans un appartementdupalaisde HamptonCourt.—En vertu des accords intervenus, les troupesheigess'étahliront lc 12 aoüt dans le cercle de Mai¬medy.—M.Tittoni a été repu samedi aprèsmidi è l'hd-tel de ville de Bruxelles. Hes discourscordiauxontété prononccspar te ministro italien et M. Lomon-nier, premier échevin, remplaeantM.Max,absent.—OnmandedoGallaratcauxjournauxqu'unavionqui survoiait l'aérodromedeMalpenzaest tombé.Lestrois passagereont été tués.—Lesjournaux italiens avaient annoncé qu'unedelegationbulgareavait été recue parM.Nitti.Or, de source officieuse,cette informationest dé¬mentie.—LaChambreitalfennea appróuvéleprojetde loisur la réformeélectorale par 224 voix contre ö3.Elle s'est ensuite ajournéoau 28 aoüt.—Siiivant le Vorweerts, les imporiations decaoutchoucen Allemagnosont tenement considera¬bles que les fabricantslivrent des pneus a un tiersmeilieurmarché qu'a l'étranger.—Le professeurHaeckel,de l'Universiié d'Iéna,vient de mourir.—Suivant une dópéehc d'Athènes,l'agent consu¬laire doGrécekMoscou,M.Koudouris, a été fusiiléa Kielpar les botchevistes.—Le ministrodes finances polonaisa informélaCommissiondu budgetde la Diète qu'il avait l'in-tention d'introduire -couuno rnonnaie unique lec zloty » (florinpolonais),dont la valeur serait égaleau mark.—Le XX' Siècleassure que les souverainsbeigesse rendront auxEtats-Unisau début de septembre.—Le general von der Tann, commandant lel"corps baiarois, vient de mourir a l'agede 70 ans.—Lcvapouranglais Edmund-Hugos'cst réfugiéa Lisbonne,sa cargaison de cliarbou desliaée aDakar, ayant oris feu.

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Fr.S845

M. POSNCARÉaHaztiNBtletUSuiskepqusLe président do la République a visité hierHazebrouck et Durikerque.II est arrivé a Hazebrouck hier matin, a neufheures, ct a été requ sur le quai de la gare parM.Naudin, prófet du Nord ; l'abbé Lemire, divputó et mairc d'Hazebrouck, et tous les repré-sentauts du département. Lo cortege s'est immé-diatement lormé et a gagnc a pied l'ttótel deVille.Dans la salie d'honneur de l'édifice municipala eu lieu la presentation a M,Raymond Poincarédes maires ct fonclionnaircsdd l'arrondissement.Au cours de cette cérémonie^ le président de laRépubliquo a remis la croix d'officier do laLegion d'honneur a M. Naudin, prófet du Nord,et celle de chevalier a MM.Wickaert, agent-voyer, et Vandelet, président du tribunal civil.Dans une allocution éloquente, M Poincaré arappelé en ces termes les souffrances do l'arron¬dissement d'Hazebrouck au cours de fa guerre :Danscet immensechampde batailledesFlandreS,oü l'activité de la lutte ne s'est jamalsralentia et oüse sont succédé,pour les armées alliées,dosi uom-bi'feus.salternativesde revers et de succès, votrerégion a été l'une des plus ardemment disputées.Combiende sang y a coulé, coraliien de ruines yont ótéamoneeiées,la victoiro ne peut nous le faireoublier. C'estsurtout dans les 'derniers mois quovoire malheureuxpaysraété ravagepar les combats.La jolie vallé©de la Lys s'est couvertode cadavres.BailleuletBervillesont tombésaux mains del'enne-mi et ont été reduiteson cendros; ct le generalvonQuast,commandant la G"armée, sous les ordres dukronprinz de Bavière, a essayéde concentrèr surHazebrouckle suprèmeeffort de troupes qui s'épui-saicnl A parlir du 15juillet 1918, la menace quipesaitsur vous s'est peu h peu éloignée souslapousséeprogressivede nos armées.F.n torminant, M. Poincaré a fait appel aI'éuergie, déja si souvent prouvéc, dos habitantset il a souligné le devoir du. gouvernement quiest « d'accélérer, autant que possible d'accordavec les gouverncments alliés et associés, lafixation et Ie payement échelonné de la dette al¬lemande, d'assurer des haraquements, des ma-tériaux, de la main-d'muvre et de faire en sorteque les travaux dc restauration se poursuiventpartout avec méthode ct rapidité »•.Un peu avant 10 heures, a ou lieu, sur la placede l'Hötel-de-Ville, une revue des troupes, aucours de laquellc deux officiers ont recu la croixde la Lêgion d'honne.ir. Le président de la Ré¬publique a égalemont passé en revue des dele¬gations de sociétés, des écoles et des groupe-ments divers. Puis, M.Poincaré a parcouru enautomobile les principales rues de la ville et arepris, a 11 h. 15, le train pour Dunkerijue.Le train présidcntiol, dans lequel le déjeunera été servi, s'est arrêté pendant une dizaino deminutes en gare de Bergnes, oü M. RaymondPoincaré a été salué au passage par la municipa-litc de cette ville.

fl DUNKEFPBUELe président de la République est arrivé adeux heures a Dunkerque, oü il a été accueilli,sur le quai do la gare, par M. Defosse, député ;M. Terquem, maire ; M. Hutter, président de laChambre de commerce ; le sous-préfet et lesmembres de la municipalité.M. Raymond Poincaré s'est rendu aussitot enautomobile place Jean-Bart, et sur cette place apassé en revue les troupes do la garnison. Unecérémonie a eu lieu, au cours do laquellc lc pré¬sident a remis a uu officier, Ie capitaine Malper-tuy, la croix dc la Légion d'honneur, et a épingléla médaille militaire sur la poitrine de dix muti-lés do la guerre.Le président de la République s'est renduensuite ü l'Hötel de Ville.Dam>la sallo d'honneur de l'IIötel do Ville aeu lieu une reception do toutes les autorités . M.Terquem, maire de Dunkerque, a souhaité labienvenuo au chef de l'Etat. M.Poincaré a répon-du en rappelant le röle si élevé de M. Terquempendant la guerre.Dansle beau livre qu'il a réeemment consacrê aIa gloirede Dunkerque,a dit M.Poincaré,M.HenriMaloa eu l'excellenteideede publier toutes lcs pro¬clamationsque vous avez adressées,depuis 1914,ala populationdunkerquoise,et il a dit trés justementquocette patriotiquocollectionconstituait un veri¬table bréviaire du civisme en temps de guerre. Pon¬dant la longuedurée des hostilités,vous n'avez, eneffet, cesséde parler et d'agir avec-lo courageet lasérénité d'un magistratmunicipalqui est, en mêmetemps, officierde chasseurs.Aux heures de péril,vous avez donné l'exemple du c-almect du sang¬froid ; vous avez veilléa ia séeurité dos habitants ;vous avez maintenu intacte la vie municipale,déve-ioppéles ceuvresd'assistance, garanti les intérétsmaterials et moraux de votre grande cité. C'esl unvif plaisirpour moi do vous remettre aujourd'hui larosette de la Légiond'honneurque ie gouvernementde la Républiquevous a décernée, en reconnais¬sancedo votre nobleconduite.La nouvelle do la haute distinction accordéeau maire de Dunkerque a été chaleureusementaccueillie par l'assistance.Le président de la République s'est ensuiterendu sur la place de l'Höfel-de-Villeet devantle parvis, a procédéa la remise a la ville de Dun¬kerque de la croix de ia Légion d'honneur quilui a été confórée par décret paru hier matin auJournal Officielet qui reproduit la belle citationdont voici lc texte :Soumisependant quatre ans ü de violentset fré¬quents bombardements, a su, grace au sang-froidadmirableet au courage de sa vaillantopopulation,maintenir ot développerpour la defensenationalesavie économiquoet rendre ainsi Al'armée ct au paysd'inappréoiablesservices.Villehéroïque qui a servi dexemple a toute Ianation.Après lecture de cette citation, M. Poincaré aprononcé une allocution dont voici les principauxpassages :. . Chaquefois que je suis revenu, en 1915,cn1910,en 1917ei jusqu'a la fin de la guerre, notam-ment lorsque j'allaispasser quelquesheures au mi¬lieu des braves que commamlaili'amiral Ronarc'h,j'ai revu votre ville de plus en plus endommagéepar les bombeset les obus,mais ayant la charmantecoquetteriede cacher ses blessureset de parer sesruines, et toujours la population m'est apparueaussi conliante, aussi calme, aussi froidement ré-soluc.C'estdoneun témoignegedirect que je puis ap-porter aujourd'hui A Dunkerque enfin aélivröe.Elle a presqueautant souffertdepuis c.inq ans quependanttoule la durée de sonexistencesi troublée.Ses tortures passéesse sont renouvelées en cellesqu'elle vient encorede supporter.La bravoure qu'elleavait epposée,le longdossiè-cles, aux capricesdu dostin, s'est retrouvé©,-aussigénereuse'el plus tcnaccquo jamais, dans la crise re-doutableque vous aveztraversée. En décorantde laLégiond'honneur la vide de Dunkerque,lo gouver¬nementde laRépubliquea voulu reconnailrosurtoutlo magnifiqueexemple qu'cllo a donne durantc.esquatre aruees de guerre ; mais il a songö aussi Alionorer tout votre passéde labeur et do vaillance,Dunkerquois,vous avez été digncs de vos ancêires.Vosenfantsseront digncsde vous.A la fin de l'après-midi, le président de la Ré¬publiquo visite l'éeoie pratique do Dunkerque, laChambre de commerce et le sanat.oriumd'>Z.nyd-coote. II a quitté Dunkerque hier soir, a 6 heu¬res, et sera de retour u Raris auiourtt'hui fucd'1 vers 8 h. 11%,

Quesepasse-MIenRoumanie?

le méeontentementparait gênéral

Les Ruumains, par leur avance sur Budapest,ont précipité la chute do Bela Kuhn et ontimpose de sévères conditions d'armistice auxHongrois. Maison ignore encore, faute dc nou-velles préciscs, quels sont exactement depuis etlour position et leurs projets.Ce quo l'on sait c'est que des troubles s'étantproduits en Hongrie et menacant de s'étondre, lecommandement roumain a pris d'abord des me-sures sévères pour cmpêcher des attentats.D'autre part, le Conseil suprèmo des Alliés aadressó au gouvernement de Buc-arestdes repre¬sentations énergiques a la suite du refus des au¬torités roumaines de recevoir la mission desAlliés.Le correspondant-particulier du TempshBucarosttélégraphieau sujet dosrécents cvénoments:Le gouvernement et lo commandement rou-.mains sont absolument étrangers au coup d'Etatde l'archiduc Joseph : s'il était hesoin de leprouver, il sufflrait de dire que l'archiduc étaitI'un des hommes les plus magyarisants ct lesplus roumauophobes de l'ancienne cour d'Au-triche ; de plus, il s'était particulièroment si-gnalé par son esprit de haine lors de l'occupa-tion de la Valachie par les contraux. Si les Rou-mains n'ont pas fait de commentaires et ne sesont pas opposes a cette prise de pouvoir, c'estsimplement paree qu'ils out la volontó trèsarrêtéede n'agir en ces questions d'orgariisation inté-rieure dc la Hongrie que d'accord avec lesallies,II n'a jamais été question d'une entree triom-phale du roi Ferdinand a Budapest : au con¬traire, après le succès de ses troupes, le souve-rain a quitté le front,pour Bucarest, oü il futl'objet, le 3 aoüt, d'une reception enthousiaste.M.Bratiano est re-ntrólo 6 dans la capitale.D'après une autre correspondance parvenueau emps, la situation politique inférieure de laRoumanie consisto en un pietinement sur placepénihle, qui a démoralisó l'opinion. La rentrèede M.Bratiano n'a en rien modifié cette situa¬tion. En quittant Paris, le président du Conseilroumain avait déclaré aux journaux francais qu'ilretournait a Bucarest présenter sa démission auroi. Plus d'un mois est passé depuis son arrivéeet la crise n'est pas encore résolue.L'opposition reproche a M. Bratiano d'empê-cher, eu s'attardant a la direction du pays, lesefforts que d'autres pourraient faire avec plus dechances de succès. Et los partisans de M, Bra¬tiano reprochent a M, Take Jonesco de ne pasaccepter le pouvoir.L'igaarance oü vit le public des decisions pri¬ses par la Conférence au sujet de la Dobroudjaméridionale, de la Bessarabie et du Quadrilatèrerend la situation encore plus trouble. On a ludans la presse parisienne que la possession inté-gralo de la Bessarabie serait cönstestéc a la Rou¬manie, que l'on discute a la Conférence sur lesort de la bande de terrain du sud de la Do¬broudja ct le gouvernement n'a donné aucuneexplication sur cos questions. Cette incertitudesur le sort de C03provinces roumaines augmenteencore l'énervement et la depression des genssérieux.Dans toutes ces luttes, fes Roumains consta-tent qu'ils n'ont requ aucun secours de leursalliés. On les a laissés soutenir seuls le coup etle repousser. Et la presse se demande pourquoicet abandon ?Une première conséquonce de colte situationest d'óbranler quelque peu la confiance dans cer-taines clauses politiques du traité. On n'a pas1'intontion de s'opposcr aux grands alliés, maison se persuade que leur controle n'est pas possi¬ble en pratique.SI, Marghiloman, dans son dernier discourspolitique a ses partisans, discutant les possibili-tés pour les alliés de faire pression sur la Rou¬manie au cas oü elle refuserait d'accepter lesclauses du traité, allait jusqu'a declarer qu'unévcntuol boycottage économique et financier del'Entculc contre la Roumanie aurait pour conse¬quence automatique l'ouverturo des frontièresroumaines a l'importation de marchandises alle-rnandos. II y a lieu de craindre quo la chose nese produise même d'ailleurs sans co boycottage acause des difficultés dues au change.

Communiqué RoumainBucarest,10 aoüt.

Le grand quartier gênéral roumain commu¬nique quo les postes du front Est ont repoussédes tentalives répétées de détachements bolche-vistes.Sur le front Ouest, des divisions roumainesont désarmé les gardes rouges liongrois.Un calme parfait règne a Budapest. Les trou¬pes roumaines ont passé le Danube et occupé larive droito du secteur de Budapest.Le 3 aoüt, les troupes roumaines sont entreesa Temesvar, eoulovant un enthousiasme indes-criptible de la population arrivée de tous lescoins du Banat, afin de participer a ce grandévénement.

LeLivrea septfrancssembleavoirvécu

Le livre a 7 francs semble avoir vécu et lemois de juillet a vu sa décadence irrémédiable.En effet, le livre ainsi augmenté a subi une tellemévente que les débiteurs qui avaient décidól'augmcntation reviennent, les uns après les au¬tres, a des prix plus abordables. C'est ainsi quedeux des plus grosses maisons d'édilion de Parisveulent, du livre a 7 francs, revenir, l'une auprix de 5,1'autre au prix de 4,90 ; il s'ag'", bienentendu, du livre-typo catalogue 3,50 avant laguerre. II est probable que cette mesure va êtreifnitée par les quelques rares maisons qui résis¬tent encore.II faut d'ailleurs savoir qu'en revenant a ceprix les éditeurs espèrent en une diminutionprochaine des matières premières qui leur per-mettra de réaliser un bénéficé raisönnable, car,au taux actuel, il faut un tirage de cinq milleexemplaires vendus pour arriver a couvrir lesIrais .L'augmcntation du livre n'a pas suivi les au-*tres augmentations ; il ne peut les suivre. e»r,pour la plupart dos geus, le livre ne répond pasa un hesoin aussi absolu que d'autres produits,par exemple alimentaires. Quant aux vrais ama¬teurs de livres pour leur substance, ce sont, engênéral, des membres de classe moyenne dontles ressources relativeincnt restreintes allaientfotalement tléchir devant les nouveaux prix.| Tout parait done devoir être pour te mieuxpour les jeunes auteurs et los vrais lecteurs, a. condition toutefois quo lo prix de la vie redes-I cendo a uu étiage olus normal.

L'ArchiducJosephSERA-T-.LN09MÉ

HOIDEHONGRIE?Le président du Conseil hongröic, M. Friedrich, a rec-usamedi dos deputations de diversgroupes de fonctionnaires qui out promis de se¬conder fidèlement le gouvernement. •Dans sa réponse, M.Friedrich a déclaré que Iegouvernement ne veut pas exercer de représail¬les ct dit qu'il chorehera une conciliation,L'archiduc Joseph recoit journellement denombreuses adresses de felicitations do toutesles classes de la sociétó et plusieurs delegationssont aussi venues apporler des felicitations ora-les.Les journaux sont tous provisoirement sus-pendus par suite du manque do papier, dit-on.Seul un journal officiel parait deux foi3 parjour.

Copenhague,8 aoüt.Orimande de Budapest au Poliiihen que 1'As¬semblee nationale hongroise élira trés probable-ment comme roi l'archiduc Josiiph, a une grandemajorité.Los socialistes rcfusent d'entrer dans le nou¬veau gouvernement. On s'attend a la proclama¬tion d'une dictature provisoire .

PT MDernière' Heure& B

BVS.Poincaré è Dunkerque

CONTRELAVIECHÈREL'aetion des consomiviatettrs è ParisLa journéf du dimanche a été employee parles Comités de vigilance a stirveiller la vente audétail des denrées alimentaires ; on ne signalepas d'incidents graves.Les étudiants, a leur tour, partent en guerrecontre l'augmentation des prix.Au cours d'une reunion tenue vendredi soir,il ont pris l'initiative de constituer une Liguedes consommateurs du quartier Latin, dont unlicencié en droit, mntilé dos deux jambes, a prisla direction,Cette Ligue, qui a sa permanence, fait appelaux consommateurs des 5Cet G°arrondissements.Le Comité est formó d'ouvriers et d'étudiants.Les recriminations contre la défectuosité destransports de denrées deviennentde plus en plusvivos et justifiées- C'est incroyable, tout ce quidoit être saisi chaque matin, surtout cn fruits etprimeurs. Lc « trou » des Halles oü l'on jettecette pourriture ne suffit plus, il déborde.

Ordre du JourOöté par les Commerfantsde Bernay-de-l'EureOn nous communique I'ordre du jour suivant :Les comm.ercanlsdeBernay,rt-unis«ut l'initiativef'a bureau de l'UnioriComr.-.r-rcialc, au fiombrc decinq cents, dans ta saliedu ThéAtre,ie 4 aoüt 1919,dósireuxde donner au public une preuve do icursrécherchesdans l'applicationd'ime action raisonticecontre Ia vie chère, ont pris la"décisionsuivanto :nApartir du 5 aoüt 1919,tous, sans distinction,s'engagenta réclamer trés énergiquement prés desfabneants, producteursct importateurs, uno baisse,notable qui sera immediatement appiiquée par ledétaillant,sinon ils s'engagcntformeüementarésiliortous leurs marchéset Ala suppressionde tout achatpondantun délaide trois mois.»Toutefois,le publicnedoit pasperdre de vue quo,dès maintenant, l'applicationdo Ia journée de buitheures a ce doublerésultat de diminuor la produc¬tion ct d'augmenterconsidérablementles saiaires ct,par suite, leschargesde toute ontreprisè.D'autre part, les consommateurs ne doivent pasignorer quo les droits de douane viennent d'êtresérieusementclevésdepuis quelquesjours et quo lechangesur l'Angleterrect 1'Amérique,cause chaquejour, au commercefrancais,des pertesd'une impor¬tance formidable.Les détaillants de Bernay demandent que lesConfederationsdes groupeméntscommerciauxusentdo leur puissante autorité pour que la questiondela vie chère soit dcfinilivement régléea ia satisfac¬tion de touset pour le plus grand bien du pays.Et afinque tous les détaillants de France soientinvités a exercer cette action vigoureuse déoidentquo cet ordre du jour sera adressé immédiatcmenta toutes les Confederationsdes groupements com¬merciaux, Ala presseparisienneet régionale.La Lei Arsglaise contre les ProfiteursLc texte du projet de loi contre les profiteursa été publié. II confère au ministère du com¬merce les pouvoirs d'examiner les prix de re¬vient et les benefices, de recevoir les plaintescontroles profits oxagérés et, après examen, defixer des prix raisonnables. II pourra en outreobligor le vendeur a rembourser a l'acheteur lesexcedents perqus ct l'acheteur a prendre les ob-jets au prix raisonnablement fixe.La loi permet de déférer, lorsque le cas pa-raïtra justifier cette mesure, le vendeur a lajustice de paix, qui pourra prouoncer une amen-de n'excédant pas 5Ü0francs ou une peine d'em-prisonnement n'excédant pas six mois. Le mi¬nistro peut, Iorsqu'il le juge utile, délégüer toutou partie de ses iwuvoirs a des Comités locauxqui agiront a sa place.Les dispositions de cette loi ne resteront envigueur que pendant six mois, a moins que leParlement n'en décide la prorogation.Même sous cette forme atténuée le projet dugouvernement rencontre une trés vive oppositiondans la presse ot au Parlement, surtout de lapart des libóraux.Finsomme, les consequencespoliliques du pro¬jet se précisent, telles qu'on le faisait prévoir.L'éditorial du Manchester Guardian confir-me la fin probable de la coalition : « Les reso¬lutions votées par les libéraux coalitionnistes té-moignont quo, dans leur esprit aussi bien quedans l'esprit des autres libéraux, la politique duparli devient une fois de plus line nécessité etque la controverse ne peut plus être évitée. Celasignifie la fin de la coalition comme instrumentrégulier de gouvernement et c'est le premier pasvers la reunion des deux groupes du parti liberaleu un seul rodevenu une des forces politiques do-minantes du pays. »

Dunxerque,10noilt. — M.Poincaré remonte cn*siiitqcn automobilepour aller a ia Chambredecom¬merce. Sur Ietrajet fort long, les inêmesmanifesta¬tions de sympathiese renouvellentsans cesse.M.Hutter,présidentde Ir Chambredocommerce,presente les membresde sa compagnie. M.Poincaréremet la croix de la Légion d'honneur au pilotelienri Cordier.A 4 h. 15,M.Raymond Poincaré et les membresde sa suite remontenten automobile pour aller ausanatoriumde Zuidecootequise trouveAunedizainode kilometresdoDunkerque. Lopersonnel de l'éta-blissemontest présentéau président. Cetétablisse¬ment a hospitalise pendant les hostilités do nom¬breux blessés.Aujourd'hui,il est renduAsa destina¬tion primitive. DéjA700enfants lont uno cure dansce sanatoriumLe président de Ia République a remis la croixd'officierde la Légion d'honneur au directeur dusanatorium,M.Vanbcrghe.M.Poincaré est-ensuitorevenu ADunkerque.Le cortègoprésidentielrevient Ala gare a 5 h. 43.Sur tout ie parcoursM.Poincaréest acclamépar lesnombreuxpiomenours.Jusqu'aubout.,lebeau tempsaura favoriséle séjour du présidentdo la Républi¬que. Placede la gare uno grande fouleest masséederrière les soldats ; ellepoussede longs vivats cnl'honneur de M.Poincaréqui, aprèsavoir passé surle frontdes troupespéjiétredans la gare, suivi desautorités et des élus dn dcpartement.ilprit congédeses hótes en les remerciant de Ia superbe receptiondont il a été l'objet,

Le Retourde I. Glemeaceaua PariiParis, 10aoüt.— M. Clemenceau,président duConseil,est rentré ce soir, A lib. 4/4, par la garedu Nordaprès avoir passéla journée du dimanchedans les regions libérccsdu Pas-de-Calaisen com¬pagniede M.M.Lebrun, ministro des regions libé-rées, Loucheur, ministro de Ia reconstitutionin-dustrielle, Abramietlgnace, sous-secrétairësd'Elat.II a été l'objet au cours de son voyage de clialcu-reuses demonstrationsde sympathie.

Départ de Délégués allemandeVersailles,10aoS'. —Cesoir, MM.von Lesuire,conseillerdo i'intérieur ; Autsen et Bocli, conseilIers techniques,quitteront l'hötel des Réservoirsidestinationde Weimar.MM.von Duisberg,Ludsen,Schmidt,Plioire, conseillers de la Commissionducharbon,quitterontégalementVersaillesce soir pouraller dans les paysocc-upés.D'autre pari, le sous-■socrétairod'Etat'vonLewald,M.le conseiller d'Em-pire von Slravok,Tesdeux frères Friedberg,M Von-berg ainsi quo le comteAkcrmannet M.Autweidor,interprèto,partiront Adestination de Franclort. Ilsseront tous de retour A'Versailles vers la fin dücette semaine.

L'eiiverture de la ChasseParis, 10aoüt.—L'ouverture dc la cliassbest frtéeau-dimanche7 septembre pour les départementsdela'Seihé-ïnfériSure,du Calvadoset de l'Eure.

HultFemmespourunMariIUn homme qui s'cst marié huil fois en l'espacede seize ans va être jugé prochaincment a New-York pour polygamie. 11 se nomrae Charles-Hu-gues Wilson et il a pendant longtemps fait par¬tie des associations de l'Y. M. C. A. et d'autrescorps religieux. II était assidu a l'église ct a lalecture de la Bible, et avait une attitude correcteet pieuso. Toutes ses femmes sont vivantes et ilse trouvera cn leur presence au jugement.Wilson semble avoir vécu avcc chaque femmependant l'espace d'un an, mais souvent après cnavoir quitté une il retournait a l'ancienne pourquelque temps. Une de ses fagons de faire desconquêtes consistait a raconter a la femme qu'ilconvoitait pour le moment qu'il avait perdu sapremière femme et ses trois enfants dans un in-cendie et i! se lamontait sur son malheur.II a déclaré qu'il avait l'intention de s'amen-der et dc devenir ? uf\ exemple dc vertu pourtous ».

Les grands raids aériensParis, 10 aoCit.—L'aviateur Poulet qui va tenterle mois procbainlo grand raid Paris-Melbourneonaeroplanecontinueson entrainemeni.Parti deParis,Poulot fila vérs l'Ouest, fit escalo au Vcrger (310kilometres), survola les iles Cha.usséeset Jersey(Manche),et par Granville(380kilomètres),reprit laroute de la capitalopour venir atterrir a lssy-les-Moulineaux.Depuis le 44 juillet, Poulet, avecunpassager,sonami le mécanlcienBenoit,parcoürutprés de 8,000kilomètressans ia moindrepanne,Toassus-le-Noble,10 aoüt. — L'avion Goliathapris le départAminuit pour Casablancaavec8 pas-sagers.

Le transport « La«Dróme ine peut être renflouéToulon,10aoüt, — Les travaux pourIe renfioue-ment du transport dc l'Etat La-Ilróme,coulésur unemine devantMarscflle,avaient été entrepris il y adeux mois. Tous les efforts tentés, notammentavecle puissant remorqueurLe-Goliath,sont restés sanssuccès.Le Centrede sauvetagede Toulona dü re-noncerAcontinuer les tentalivesde renflouement.

M. Tittoni en BelgiqueBruxelles,10aoüt.—M.Tittoni, ministro des af¬fairesétrangères d'Italie, s'est rendu aujourd'hui aMalinespour remettre au cardinalMorcierla croixde guerre italienne.II quittera Bruxellespour Parisa 22h. 15.

Fin de grêve è LondresLondres,10acüt. — La grève des boulangersestitrminée. Lo travail reprendra demain.

L'ltaüe et le Traité de PaixBomt, 10 roüt. — Le rapport dola Commissiond'examondu traité do Versailles,tout en concluanta la ratificationdu traité-,se fera l'échodesnombreu¬ses critiquessuscilées notamment contre le procésde l'ex-kaiseret les desiderataitaliens et plus parti.culièrement au sujet do l'approvisionnementencharbon.Les socialistesrédigeront un rapport aunora de la minorité,

Déclarationsde l'arcliidncJosephLondres,10aoüt.— Interviewépir le correspon¬dant do l'AgencoReuter a Budapest le 7 aoüt, l'ar¬chiduc Josepha dit ;v II est impossible de dire si la Hongrieacceptersle régimemonarehiqueou ré.publicain.L'Assembléenationalequi sera élue immediatementaprès le dé¬part des Roumainsprendra elle-mêmeune décisiona ce sujet. La situation actuelle en Hongrieest desplus critiques. Le nouveau gouvernement n'enUkmera pas des négocial.ionsavcc les Roumains,maisif a confianceen I'Entente.»

La Conférence de LucerneLucerne,10aoüt.— Dans sa dernière reunion,après une longue discussion sur l'orientation dei'internationalepar rapport au bolchevisme,laCon¬férenceadopteune série de resolutions contre 1'in¬tervention en Russieet contre le maintien du Mo-cus russo.Unodes resolutionsdemandele rctrait des trou¬pes allemandcsde-Lithuaniaet d'Esthonieainsi quela reconhaissancedo la RépubliquelettonnecommeEtat indépendant,La Conférenceappuie les revendications de laCorsequi demandesonindependence.Elledomandepour l'Ridela liberté de parole etd'asscmblée.Lo président Henderson,remerciant ensuite lescongressistes, dit que lo procbain Congrès dq\raconstituer une demonstrationdes anciens principesqui est la base dosmouvemeutssocialistes.LaConférenceest close.

Tour de BelgiqiieIndépendantBruxelles, 10 aoüt.— Soixanto-deuxconcurrentsont pris le départ co matin, a 10 h. 43, pour la pre¬mière élaneBruxellcs-Ostende.Voiciles arrivées do la première étape : 4", Mol-iemans, 2', Verhelst,3*,FélixCollier, 4%Lenaerts,5*,Javaux, G",Lejeune, 7% Meudels, 8 , Kiciuor-maus, V'RaslsUw 10'

Le Petit Havre— Lundi 11 Aoüt 191$

LISUTFRAGEDESFEMMESL'Union Frangaise pour le suffrage des femmesaous coffiiauEique I'appel suiyant:

Paris, ie 26 Juillet 1919.Aucun individu de l'espèce husaaine n'a do vérita-blos droits, on tons out les mèmes, ct ccini qui votecontro les droits d un autre quels quo soienl .sa reli¬gion, sa couleur et sou sexe, « ilès iors abjuré lesHens.

Coxdoecet.Monsieur leScuateur,

La Commission nomreu-e pour juger ia ques¬tion du vote doe Ifemmes vient do se pronoacer :sa decision negative do nous surprend pas, puis-quo ics membres qui ia cornposent ont, en majc*rite , étc dés%uês paree qu'ils étaient hostiles auproiet do ia Chambre. . . pouvaient-ils mème sedéjuger après le mandat formel donné par leursgroupes '/bios organisations fèminines- no sont donepoint découragées et elles gardent toute leurnonfiancc dans le vete que le Sénat aura a rondred'ici peu. Après avoir votó Ja réforme électoraleet consacré la representation des minorités,comment te Haute-AssemJjlée pourrait-ello refu¬ser -aux Frangaiscs le droit d'etre entendues ?Aucun argument, si précieux soit-il, do ceuxqui vciilcnt nous contestef nos droits de citoyer.-nes souapré'exto eu'ils « sauvent ainsi la Répu-blique » ne devrait pouveir vous toucher. _Laquestion du suffrage féminin se pose trés sim-plement devant vous. Alors que presque tous lespays d'Europe reconcaisscnt aux femmes le droitde vote, Ia France nous lera-t-elle l'injure su¬preme de semMer douter de nous ?Une. telle méconnaissance de nos droits, de Ia

laêtre

considéré par ceiles-ci cornmn une simple absten¬tion, comma 'un geste négatif, il sera regardéM, lesénateur par nous et nos amis ccmme unacte d'hostilitó méprisante, comme un soufflettionné a la femme frangaise ! Ea prendriez-vousia responsabilité ?Yous prötestez, Monsieur 3e sénateur, maïs. nous ne demandons pas de protestations de bon¬ne volon té pour Tavenir, nous demandons desactes, dans le présent immédiat. Cost demain,efest aujourd'hui que le pays a besoin de nous etque des roai us de femmes fortes et douees döi-vent aider les vötrcs a panser les blessures dela France.Sommes-noes vfaiment a une époque oii seulela possibility d'une revolte peut faire aboutir deslois de justice et de progrès '? Nous ne voulonspas le croire ; nous avóns, jusqu'ici, repoussétout mouvement de violence ou d'agitation; nousavons consacré tous nos efforts aux rélormes so¬dales, aux oauvres de philanthropic. Faudra-t-ilmaintcnant afcandonner cette action qui nouspassionnc pour créer dans toute Ja France uneagitation qui neus répugne, car nous sentonscombien le pays a besoin en ce moment d'ordrest de travail ?Nous vous demandons done installment, Mon¬sieur le sénateur, de consacrer par votre voteia décisiön de la Chambre. Vous réparerez ainsiune injustice qui a trop ïongtemps duré. et vousverrez que les Frangaises no seront pas inférieu-res comme ckoyeanes aux Anglaises, aux Amé-ricaines. . . . et aux AliemandesPour l'ünioa Frangaise pour le Suffrage desFemmes :

La Présidente,Marguerite De Witt Sciilumbergeh.

Lg Secrétaire générale,Cécile-Léon Brukchvicg.

La Secrétaire générale adjointe,Pauline Rebouh.

P.g. — Nos groupements ne sauraient se con-lenter d'aueun projet annexe, tol que le vote fa-Riilial par excmple, le principe du vote pluralposant un probleme infimment plus discutable cttout a fait différent de celui du suffrage des fem¬mes.pgtegaaaaai

1Moi'is au Cliaiïip d'HoimeurDes médailles militaires (decorations pesthu-incs) ont été cécernées a la mémoire de :Henri-Georges Bardin, soldat a ia 1" compa¬gnie du 129° rcg. d'infanteric :Vaillant soldat Tombé au champ d hoimcur, aHeuville-Saint-V/aast, le 0 juin 1915. A éló cité.Marcel-Jean Stuhl, caporal au 128' régimentd'infanterie :Bon ct bravo grade, ayaut toujours eu une belleattitude au ieu. Mortpoür la France, le 26 seplem-ire 1915, a Keuvi!le-Samt-Waast. A été cité.Gustave-IIenri Sevestre, soldat a la 8" compa¬gnie du 129° rég. d'infanterie :Vaillant soldat, ayant toujours fait preuve de cou¬rage et de sang-lroid. Mort au champ d'honneur le30 mai .1915,a KeuvilleSafnt-Waast (Pas-de-Calais),enlaisant bravement son devoir. A été cité.

Eugène-Victor Jehan, soldat a la 12" compa¬gnie du 129' rég. d'infanterie :Brave soldat, dévoué et courageux. Mort au champd'honneur le 25 seplembie 1515, a Keuviile-Saint-Waast. A été cité.Joseph-Henri Fleuret, soldat a la 8" compagniedu 24" rég. d'infanterie territoriale :Tué a rermemia Perthes-les-Hurlus, le 24 septens-. lire f915, en accomplissant courageusement son de¬voir. A été cité.Alexandre-Henri Gosseiin, soldat au 24c rég.d'infanterie territoriale :Tombé a i'ennemi, !o 5 septcmbre 19!ö, au tunnelde Tavannrs en accomplissant courageusement sondevoir. A été cité.

Frasqeis-Honorè Bondon, soldat a la li* com¬pagnie du 24" rég. d'infanterie territoriale :Etant en sentmelle, s'est déeouvert sans crainte dudanger pour mieux surveilier les lignes ennemies. Aété tué d'une balie au front, le 23 septcmbre 1913.Aété cité.Paul-Léon Duval, soldat au 24" rég. d'infante¬rie territoriale :Tué a l'cnneml a Perthes-les-Hurlus, le 23 septem"bre 1915,en accomplissant courageusemeut son de¬voir. A été cite.

Eugène-Ernest Dufresne, soldat a la b« compa¬gnie du 24" rég. d'infanterie territoriale :Tué a I'ennemi a Perthes-les-Hurlus, le 24 seutem-bre 1915, en accomplissant courageusemcnt son de¬voir. A été cité.Taul-Francois Douville, soldat a la 13e compa¬gnie du 2ie rég. d'infanterie territoriale :Brave soldat qui, dans son poste d'écoute en pre¬mière ligue a assuré, avec le plus grand devouementson service de guetteur. A été grièvement blessó.Mort pour la France des suites de scs blessures, le24 septembre 1913. A été cité.

CitaêËOÈSg it ï'®s'öre «ïss

De la brigaée :M. Francis Bennefot, soldat au 2f° bataillondo marche d'intantcric coloniale, a fait l'objet deIa citation suivante a l'ordrc des troupes frangai-ses en Russia du ^ord :Excellent soldat, doue d'un sang-Irold remarqua-ble, a fait preüve pendant les journées des 17 et 13mars 1919 d'une énergie a toute épreuve, encoura-geant ses camarades et leur donnant rexomple desplus bolles quaütés militaires. Entouré par i'enne¬mi (dans un blockhaus), a lutlé jusqu'a épuiseraentcomplet des munitions et a réussi ensuito a échap-per a I'ennemi spré.s ur.e marche pénible, a traversbois, par le froid le plus rigoureus.M. Francis Bennetot, qui est torréfacteur aux« Cafés Saint-Georges », habito chez sa mère,46, rue du Lycée.

Du Régiment :

M. Emile Brun, soldat au 173" régiment d'in¬fanterie, a fait l'objet de la citation suivante al'ordrc du régiment :Trés bon soldat. A l'attaquo de la Ferme Forte,a aide a capturer un grand nombre de prisonniers,grace é son attitude calme et a son courage ; le 16octobre 1918, placé en sentinelle avancée, a été sur-pris par une patrouille allemande dont il s'est dé-gage en faisant le coup de feu, blessant un capora!allemand qu'il ramena dans nos lignes et mettar.tles autres en iuite. üne blessure.M. Emile Brua est domicilie chez ses parents,23, rue Bourdaloue.

M. Maurice Flambard, sous-lieutenant, commandant la section T.M. 723, li" E.T.E.M., aété cité en ces termes a l'ordre du régiment :A fait preuve constamment d'activité, de devoue¬ment et do courage, notamment le 7 novembre 19t8,a Joenshoek, au cours d'un transport elfectué sousun violent bombardement, en maintenant l'ordre etle calme dans le convoi qu'il commandait, et cn di-rigeant la reparation d'urgence d'un camion partiel-lement détruitpar i'cxpiosion d'un obus.

Kossvcïles MSE'Ilass-e®

M. P.. J. Roux, du 129" régiment d'infanterie,est nomnié eapilaine doterritoriala litre définitif.

CositseiS MBEifelasaB «Iïb ISavs'e

Lc Gonseil Municipal se réunira a l'Hótel-de-Yille, le Mercredi 13 aodt , a '20h. 30.

OKOllE DU JOUH :1. Communications.2. Services municipaux. Cbarbon. Transport etmise en sacs. Marchés ilenouveilemcnl.3. Tramways. Examen do la situation qui résulle-rait do la reprise du service sur toutes les jignc-s.4. Etablissements do Bicnlaisance. Avis sur diver-ses deliberations.5. Asphaltages d,estrottoirs. Nouvelles propositionsdes entrepreneurs..6. Cailloude Cherbourg otdo May. Propositions.7 Rue Robert-lo-Diable. Immeuble frappé d'aligne-rnent. Echaage sans soulte.. 8. Ecolcs eommuncdes.Travaux do nettoyagc. Mar¬ches.9. Baraquemc-nts de Bitche. Mise on adjudication.10. Enclave des Penitents. Aménagemeut u'unlogement pour le concierge et installation do W.-c'.11. Poids Public. Revision du tarif.12. Questions et propositions.

Mt'dailic d'Jic»irenrtïets CSacBïiiïis «2e ffes»

La médaille d'honneur des Chemins de ,fer aété décernée aux agents donf les noms suivent :Emile Bourgeault, sous-chel d'équipe technique auHavre, 32 ans de Services.Ilyppolyte Courtel, nettoyeur, au Havre, 32 ansdo services.Emile Dérette, charpentier, au Havre, 32 ans deservices.Chai'les Gandon, aiguilleui', a Bréauté-Beuzeville,31 ans do services.Pierre Gestin, menuisicr, a Graville-Sainte-Hono-rine, 39 ans do services.Fr^rlc Gros, garde-frein, au Havre, 34 ansdeservices.Leonard Leseigneur, sous-chef d'équipe (nettoyage)au Havre, 30 ans de services.Robert Marie, chef de train, a Gravillc-Sainte-Ho-norine, 34 ans do services.Rene Olivier, ex-lacteur enregistrant, au Havre,32 ans de services.Henri Saure!, sous-clmf de gave, au Havre, 33 ansde services.Jules Durnont, chef de train, au Havre, 31 ans deservices.Albert Lemarehand, sous-chef d'équipe, au Havre,36 ans de services.

li» Jcuriiée «ie Ruit HesreerL'attention dos organisations patronales etouvrières intcressées est appelée sur l'avis ci-après, inséré au Journal o'/licitl du 22 juillet1919.A la demande d'organisations patronales et ou¬vrières, des règlcmciils d'adminislration publiqueseront pris prochainement pour déterminer les dé-lais et conditions d'applieation de la loi du 23 avril1919 sur la jouruée de huit hcures, aux professionsei-après :

a) Pour l'ensembte du territoire :Brasserie. — Usincs de fabrication et da repara¬tion de chaussures.. — Carrières de pierres, mar¬bres, meuliéres et moëlloiis. — Fabrique de chaux,ciment, plutre do toute Dature et blanc de craie. —Fab^iques de produits en terre cuito pour le bati-ment (briques, tuiles, earreaux, poterie). — Fabri-ques deproduits silico-calcaires, produits chimiques.— Fabriques do peignes.

b) Pour la Selne-lnférieureCommerce de détail '•Les organisations patronaleset ouvrières intcressées sont prices, contormémenta l'article 7 paragrapho 2 do la loi, de faire parvcnirdans le délai d'un mois leur avis sur les dispositionsa introduire dans les règlements d'administrationpublique ci-dessus prevus, en signalant le caséchéant les accords intervenus entre les organisationspatronales et ouvrières auxquels eltes ostimeraientque les règlements devront se référer, et en commu-niquant, a eet eifet, une copie conforme de cesaccords.Les communications devront être adressées a M.le ministro du travail, directeur du travail, 2" bu¬reau, 80, rue de Varennes, Paris T.

S>8 Seiationx Cffisssmerclaïesave© Ja iiongrie

Le directeur des Douanes au Havre communiqueau président de la Chambre de Commerce un avisparu au Journal Officiel,du 6 aoüt 1919, concernautla reprise des relations commerciales aveclallon-grie.Le gouvernement francais a décidé d'autoriser, apariir de ce jour, les ressertissants francais arepren-dre les relations commerciales avec Ja Hongrie.Toutofois, los marchandises expödiées en Hongriene pourront ètre réexportées vers des destina¬tions non approuvées sans autorisation spéciale dela Commission interatliée do Vienne.L'importation en Hongrie de tous produits est au-torisée sauf de ceux pouvant ètre utilises commematériel do guerre et dont l'énumération est faitepar l'avis précité, 4 moins qu'il soit prouvé que lesenvois sont destiués a des usages civils.

iBles JPojassasesDans los Cötes-du-Nord, on parlo de 3 Ir. los50 kilos ; dans la Manche, de 3 a 4 fr. le demi-hectolitre avec prevision de baisse.A la Bourse, de Paris, on parlait de 130 fr. a180 fr. les 1,000 kilos ; l'écart, comme on le voit,est vaste !On parle de 4 fr. 30 a ö fr. la rasière dans Iepays d'Auge. A Bolbec, on a passé des marchesa 5 francs la rasière avec certains petits produc-teurs des environs.En raison de la rareté du cïdre dans les eaves,les premières pommes seront chères, mais étantdonnée l'abonciance générale dans toutes les re¬gions, les secondes subiront prohahiement unebaisse qui permettra a toutes les classes de lasociété d'emplir les tonneaux pour une anuée aumoiü3.

Cïsemlvss «Ie Fer «ïe l'EtatTransports P. V.

Est suspeiidtie sur l'ensemhle du réseau desChemins de ier do l'Etat (période du 10 au 16aoüt) l'acceptation de tous transports P. V.,mème des navetteset programmes, a l'exceptiondes : transports militaires obligatoire», bestiaux,blés et farines, denrées périssables, ordres impé-ratifs roses ; eharbon pour la traction, les bat-tages, le gacr de Paris ; transports pour les re¬gions libérées, sauf pour 1c réseau du Nord.

Carsieê «Se USKE-lageM. Félix Brot, conseiller municipal, conseil*Ier d'arrondissement, et Madame, ont 1' honneurde vous faire part du marïage de leur Dliij Annaavec M. Henri' Brot, et vous prient d'assister ala cérémonie, qui aura lieu le mardi 12 aoüt, a4 h. 1/2 du soir, a l'Hètel de Yille du Havre.Le présent avis tiendra lieu d'invitaliou.

NouvellesMaritimes

Euseiguement Seeesdah'eMile Campart, institutriee, école rue Gustave-Brindeau ; MM. Bréard et Carpentier, institu-teurs, école rue Dumé-d'Aplemont, viennentd'etre reeus profosseurs de lycée (cours clémcn-taires).Les*résultats du concours ont été affiches sa-medi en Sorhonne et au ministère.

Arrivée da RoclinmheauLe transatlantique Rochambeau, venant de New-York, est arrivé sur notre rade hier après-midi. Leremorqueur Titan, de la Compagnie Générale Trans¬atlantique, qui vient do reprondre son service aprèssa demobilisation, s'est rendu auprès de co navire,a 14 beures 30.Le Rochambeau est entré au Havre, a 20beures, eta été placé au quai d'Escale oü s'ellectuera le dtéar-quement des passagers.

Depart d'un EquipageSamedi soir ont pris passage 4 bord du Nerman-nia, allant a Southampton, !o complément d'un équipage, soit 24 hommes, destine a prendre armementdu nouveau vapeur allemand Mannheim, qui a quittéHambourg pour Cardiff.Ce nouveau bütiment est destine pour le TransitMaritime.

ISEntlymionLa goéletto hoiiandaise Endymion, venant de iaMartinique, apportant un chargement de rhum, estenlrée au port vendredi.Cette goélette est un ancien vacht de plaisancequi, après transformations, a été alfectéo au cabo¬tage.Mouvement des IVavires du HavreLe 8 aoüt est arrivé a Marseille le steamer Vitle-deParis, venant de la Reunion.Le steamer Ville-de-Marseilteest parti do Marseillele 7 aoüt pour Madagascar.

ÏjCS TerrencuvïcrsLe ehalutier Edmond-Rcnê, armateurs : MM.Louisct Edmor.d Leporc, signals sonarrivée a Saint-Pierreet Miquelon.Le ehalutier 4 vapeur Commandanl-Roquigmj, ar¬mateurs, MM Tocque et C%est sorti samedi matinde Fécamp, allant sur les bancs de Terre-Neuve fairela pècbe ae 14morue.

Aeeideata mortelnCans la soiree de samedi, un grave accident s'estproduit a l'angia du boulevard d'Harficur et de larue Marceau.Un travailleuv colonial, Biskré Mohamed, cahton-né au camp de la rue de Jcmmapeg, était monté &centre- voie dans un car de la Petite Eure, se diri-geant vers les Abattoirs.Peu après, il s'apercevait qu'il s'était trompé dedirection et voulut quitter la voiture. H doscenditalors 4 contre-vcie et aussi lace a l'arrière de sortequ'il perdit Téqullibro et tomba si brusquementqu'il se trouva engage sous la hailadeuso.Le car, conduit par le wattman Bellanger, dcmcu-rant rue d'Etretat. 10, allait presque au pas en rai¬son de Ia proxiraité de l'aiguiiie et de l'arrét absolumais, lo Marocain ne put cependant se dégager etlorsque ie car s'arréta i'bomme avaitcesséae vivre,ayant eu le thorax éerasé.Une auto militaire fut requise pour le transportera ia Morgue. Le doctetu' Kcr.ry procédera aux coas-tatations légales.

** *Un accident s'est produit samedi après-midi a horddu navire Saiiti-Lov.is, ainarré bassin de l'Eüre, quaiRenaud.Les marins du berd avaient regu l'ordre de fermerles panneaux de la calo avant, et' los nommés LeManchec ct Guillennec étaient occupcs a co travaillorsque, pour une cause tout a lait fortuite, la gai-liotte transversale s'écarta. De ce fait ia galliottolongitudinale se trouva ctro trop courte et tomba 4iond de cale entrainant avee eiie les deux hominesqui étaient monies dessus.Dans cette chute, d'envivon 12 metres de hauteur,Lo Manchec fut tué sur le coup ; son camarade se fitdes contusions multiples et out le poignet gauchefracluré.Le premier a é£e transports a la Morgue, le seconda I'liopital Pasteur.

ffiulé dins sa ceinture quatra paircs de bas de fem¬me et dans sa pocbe quatre paquets de tabac.Après iMurogatoiro par !e comnilssaire de police,il a été remis !>rautorité militaire.— Mme Hélène Dodelin, commercante, ruo Ber-nardin-de-Saint-Pierr^, u' 1 bis, a porté ptainte con-ti'e son employé, E. R. . ., commis livreur, qui s'estapproprié une somme de 30. francs.R. . a été arrêté dans la soiree de samedi dans Iarue Jacques-Gruehet.Une enquête est ouverte.— M. Georges Liot, agé de 27 ans. mecanicien, de-meurant rue d'Edreville, était alio déjeuner samedidans un restaurant de notre viile.Peu après, il constatait que son portefeuille, con-tenant 380 Ir., des papiers et des photographies,était disparu.11so demande si eet objet a été perdu ou volé.

OOMSET SOöSCRIPTIONS

Fcrains, Entrepreneurs de Cinema, quicherchez une installation électrique toujours prèteet facüemeut transportable, vous trouverez aParis, au Ckamp de Mars, 10 Voitures de Tou-risme « EJerSiet », avec dynamo.Exposition du 9 au 16 .solit 1S19, jour deFadjudieatioii a 13 h. 30.Pour tous renseignements : écrire 70, avenuedo ia Bouidonriais, PARIS.

Far Ia Feuêtfi'eSamedi après-midi, pendant l'abscnce de sa mèrequi élait aï'ée faire des courses dans le voisiuage,ie jeune Albert Petit, ago de 7 ans, demeurant ruede Pieuvry, 9, commit i'impi'udence do se pcncherpar la fenêtre cie Tappartement ct tomiia du 3" étage.Transporté a la pharmacie Jego, il lut ensuiteconduit a l'Hospice Général oü l'on constata qu'ilfs-'utaitfraclurè la cuisse droitc.

■■ 'itpfc ■■■■

Cela va augusenter

Malgré l'augmentation des matières premières,dc la niain-d'ceuvre, des transports, des embal¬lages, etc . . . , Salémé n'a augmenté aucun do sesproduits ; pourtant, il va prohahiement se trou-ver dans la nécessité d'augmenter le Bennil.Mesdames, profitez du cours actuel.

Es» jirea «leaseeSamedi soir. M. Maurice Danguy, agé dc 23 ans,solaat au 5*régiment d'inlantorie, demeurant chezses parents rue Thiers, 39, a été victims de son im¬prudence. Piue Charles-Lanitte, étant descendu d'untramway a contre-voie, il fut tamponné par un tram¬way de la ligne des Grands-Bassins so dirigeant versl'ltótel de Vide.Par suite du choc, il cut lo bras droit fracture etdut ètre conduit 4 i'höpital militaire.

En faisant n'importe quel ACHAT, réclamez lesT1R1BRESDU '* GOif!SERGE HAVFJIS "

lies VeleDans ie courant de la nuit de samedi a dimancbe,vers 3 h. 30, lo sous-brigadier Guillouf, accompagnedes agents Eollet, Ducios et Lebret, do la brigadocycliste de la süreté, eifectuaioit una rouse dans lcqüartier Notre-Dame, lorsqu'ils apercurent rue desDrapiers trois jeunes gens dont l'allure leur parutsuspecte.Ces jeunes gens interpollés déciarèrent so nommorE. L... agé de 17 ans, E. P... agé do 16ans,ctM...J...,agé de -17ans."Tous trois prétendirent ètre sans domicile, aussiies agents les conduisirent au poste do police pourêtre plus iorguemeiit interroges,Us lurent alors trouvés en possession de qualrepaires de chaussures neuvês, cstimces 200francs, etd'une somme do 104 francs. lis ont avoué s'ètre in¬troduits, cn escaladant un vasistas, dans le magasinde Ia maison André, rue de Paris, 89, et y avoirvolé ces chaussures,J... etP... se sont également reeonnus coupa-bles du vol commis, dans la nuit du 6 au 7, dans lekiosque de tramways da la Petite-Eure, place del'Hötel-de-Yille.Ces trois individu.» seront poursuivis pour cam-briolage et vagabondage.— Le 0 aoüt, M. Auguste Maugis, chef de bordée,demeurant rue de ia Vallée, 32, a Graville-Sainte-Ilonorine, se trouvant de service sous le hangar aueoton, constatait que sa bicyciette avait disparu.Samedi soir, vers huit heures, quelle ne fut pasla surprise de M.Maugis, en passant rue Lcsueur,de voir sa bicyciette dans les mains de R. . . M. . . ,gardien de ia Chambre de Commerce,II appréhenda celui ci et le conduisit devant M. locommissaire de police.Pour sa defense, M. . . prétend qu'fl a trouvé cettcbicyciette le 6 aoüt, a 20 heures, en dehors du han¬gar au coton alors qu'il ne se trouvait plus person-ne sous le hangar et sur le quai. II l'avait emportéechez lui pour éviter qu'elie lut volée, mais avaitnégligé de rechercher Ie propriétaire et de laire sadeclaration 4 Ia police.La bicyciette a été rendue 4 M.Maugis et procés-verbal a été dressa centre le délinquant.— Le lieutenant Ferrière, du 1" régiment d'artille-rie coloniale, étant en surveillance pour le déeharge-ment d'un navire amarré au quai d'Escale, a faitarrèler !c nommé A R . . . , agé de 21 ans, soldat au74" régiment, demeurant place des Cbanticrs, a Gra-viile Sainte-Honorine.Cot homme, qui travaillait a ia manutenlion desmarchandises, emportait un paquet contenant sixchemises.On a constaté en outre qu'il avait passé quatrechemises au-dessus de la sienne, qu'il avait ilissi-

(Euvrc Frangaisc de Feotcetiou desOrpticlins de la Guerre

Permanence tous les jeudis, de 10heures 4 midiet de 2 heures a 6 heures, Hotel do Viile, salioH.,i" étage, oü tous les renseignements eoncernantl'admission des enfants seront fournis a tous ceuxqui en feront la demande.Le moindre don en argent ou en nature sera re?uavec la plus vive reconnaissance puisqu'il permet¬tra do soulager des infortunes.Permanence du jeudi 7 aoüt tMM.Trouvay et Cauvin, rue Victor-Hugo, sous-cription pour 1919. 200 fr. ; M. Louis Delamare, 5,place Carnot, membre bienfaiteur 50 fr. ; L'Associa¬tion Amicale des travail'eurs municipaux, preduitd'une quête faite a la reunion de Guillaume Tell,30 fr. 30 ; Le personnel des Fonderies Havraises,3 fr. 30 ; Le Comité de repartition des Xréfileries etLaminoirs, 350 fr.

AU RÉDACTEURI,© SCa'XASe ï®OStfflI.

Le Havre, 9 aoüt 1919.Monsieur le rédacteur en chef,

Voulez-vous avoir la complaisance d'accueillir,dans votre honorable journal, et transmettre a quide droit, la reclamation que nous vous adressonsco jour . Est-il admissible, que dans une viile mari-me eomrne Le Havre, il ne soit lait, par 1'Adminis¬tration des Posies, et cela depuis Uèja un certaintemps, que deux distributions de counter par jour ?Votre administration, comme nos maisons decommerce, soulfrent de cet ctat de choses, surtoutaprès une prériode de guerre comme eelle que nousvenons de subir Les pauvoirs publics no peuvent-iis done pas intervenir, afin d'obtenir.comme avantles hcstililés, quatre distributions, tout au moinstrois par jour.11ne sulfit par de prociamer bien haut que la li¬berie du commerce nous est accordée, laut-il enco¬re que les administrations publiques so rendentcompte qu'elles ont un devoir a rempiiv pour laci-liter ia reprise des affaires et des transactions.Veuillez agréer, etc.Un Groups 'deXégociants en cafés et deI'alimentation du Havre,

Ttf£flTRESjS_GOjiCERTSCasino Mai'ie-ClwistineCe soir, a 8 h. 1/2, continuation du grand specta¬cle de Music-Ilail, nombreuses et superbes attrac¬tions. Sketch vocal et instrumental par les Lambert-Marcel. Brillant orchestra. Grand succes de Moran-dini, Leon Roger, Miss Willis Lee Sam, Fraed, etc.A 3 heures et a 9 heures, concert par la Jazz-Band, au caié Glacier Jeux.

F olies- Berc/èreCe soir lundi et jours suivants, (tC'Ento-letisc,pièce policière en 5 actes et ö tableauxdoeumentcc par le dctectivo Eug. Viliied et interpró-téo par tous les artistes de ïtldorado de Paris. —La location est ouverte.

Square Saint-ItoehUne de nos jeunes socfétés instrumenlales, quis'est déja signaiée par une aetivité artislique dignedes meilleucs encouragements, la Renaissance, don-naitliier après-midi, au square Saint-Roeh, un con¬cert au profit du Bureau de bic-nfaisance.Ello avait la généreuse ambition d'assurer, par sesseules ressources musieales, l'exécution d'un pro-gramme qui ne comportait pas moins de neut mor-ceaux. Disons tout de suite qu'elie a parfaitementréussi ct rendons hommage au large effort qu'elie afourul.La direction avisée do M.E. Vileot a su tirer heu-reusement parti des moyens 4 sa disposition II asu discipline!- et fondre un ensemble qui a dü sur¬tout 4 ces qualités les chaleureux bravos décernésUn sentiment délicat s'est accuse dans la plupart deces interpretations, souligné et mis en vaieur parune execution alerte et homogene.Un pas redouble de Parès, Les Enfants de France,l'ouverture do Martha, Ie prélude de VArlésienne,unAndante et un Rondo pour deux pistons, La Marchedu Tcmpspassé, qui relie ingénieusement do vieuxairs francais a ['archaïsme Sacourev.x, la Marche so-icnnelle de Parès, Gaootte-Princesse, Champagne, lapolka ckantce que !e 129*rendit populaire, 'il y aquelque vingt ans. Eglsntine-Vahe : tel élait, avecla Marseillaise, le copieux programme de ce concert.II lut heureusement choisi pour montrer les res¬sources de ia société, et d'une gradation adroito poursouligner, 4 coté de morceanx rclatïvement taciles,d'autrcs plus délicats, comme le prélude do Bizet etla page de Fiotow, qui exigeaient de la part des in-terpretes une education musicale plus poussée.L'au-dition a parfaitement servi ces jeunes talents et desfelicitations leur sont dues en mème temps que desremerciements pour leur idéé doublement heureuse,ariistique et charitable.

-*3>-

Théalre-Cirque OmniaCinema Omnia*Patiié

Aujouru'hui, relèche. Domain, soiree a 8 h. 1/2.Grand début : l'a Garqan parfait, su¬perbe comédie. — Cupidon" par procuration,comédie comique par la déilcieuse petite MarieOs¬borne. — Ciianson iilmée : Dernier Tango. — ParAmour, 2*épisode : La Reoanche de Wu Pang. —Attraction : Lea Ruby, merveiüeux gymnastesaériens. —Location.

Select-PalaceAujourd'huu soirëea 8 b. 1/2: lUim Pcggv,grand dramo d'espionnage —Chanson filméo: TöSt-my et Ia Midinette. — l-fola ic-vï on nv.-tl ; jes-derniéres actualités de la semaino. — Attraetior .Monsieur Bout/and, extraordinaire joneü. . i oinkue.— La Vallée de la Tcrren»- ' et 6' épisodes:Le t'iempiie de Sherlock Ha.mès, lm. — LocaUoi».Demain, veiétche.

KURSAAL Cinéma22, rue tie ParisTous les Jours, de 2h. 1,2 a 7 h., te soir ó 8 h. 1,21L'AIGLE, grand drame cn 4 parties ; Ï-SCAPITAISfF, GROG CHEZ LES AÉ-GRES, comimio ; LE CEV'ABAR (2' episode HLES YliUX QUI ACCl'SEAIT. drame, 3 parties : AA1RROÏSE ÜÉXECTIVE, COiniqUO.

TOES LES .JOE USSMctacispemaisMlie3 itsurt-sè 6 iittresa, Soraée ü 8 h. 30Sf LE ROMAN DE CARPENTIER

ïSUfDCfr ^*amcon3parlip>,interprets pav le cuiêbre1 tiC Poseur GeorgesCaipenüei'et >1lie Bovy,de

la ComédieFran^aisc.Somnambules, comédie.— toloife ctIe Deeteui», comiqne.— AlLvm&tiüécs:IVoble Déblioiineui*.

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§ülletin des (SociétésSociété AJufuellc de Prévoyance «lesEmploy és dc Commerce du Havre, siègüiicial 8, rue de Caligny. — Telephonen' 2.20.La^ociété se charge de procurer a MM.ies Négo-cia.its, Banquiers et Courtiers, les employés diversdont ils auraient besoin dans lours bureaux.Le chef du service se tient tous les jours, 4 I»Bourse, de midi 4 midi et demi, a Ia disposition dessociétaires sans cmploi.

§ distin des (SportsATHLÉTESSES I

Cost voire nom sport!' Mss&emciseiiesSLe mot est lancé ! n n'est pas joli mais commecelles qui le portcront sont assez charmantespour n'ètrepas déparéespar un titredisgnicieux,nous savons done qu'a travers la transparencedo ce vocable A'athlétesses, nous aperecvronsdes graeienses jeunes filles sportivcs. Du reste,nous les avons déja vues a l'ceuvre, scupics etélégantes, sur nos terrains de sports et noussommes sürs que leur ravissant essaiui donnerade nouveau aux reunions du cachet et de l'élé-ganco.Athlétosses I quel chemin parconru en peu datemps ! C'est une petite involution qui vient dos'aecomplir devant nos yeux émerveillés ! Athlé¬tosses ! Songez, nous dit le grave Taupe,qu'en certaines sous-préfcctures uneleimnc com-promet encore sa rópulation en se juchant sur Iasellc d'une bicyciette ! Et maintenant, a quoirèvent les jeunes filles ? A ia gioire nationale doMile Suzanne Lenglen, championne de tennis, doMme Gouraut, recordwoman du lancement dujavelot, et des lieureuses triomphatrices dosópreuves de saut en hauteur, de santen longueur,de saut a la perchc, de course de relais, de na¬tation, d'escrime et de plongeon. La jeune lïllomoderne traverse maintenant tout Paris, a lanage, sans gouvernante anglaise.« Les moralistes s'en félicitent. Hest rassurantde voir Ia femme chercher dans l'exercice corpo-rel l'équilihre physique et moral, facteur d'uneparfaite « euphorie » intellectuelfc et sentinien-tale. Si Mme Bovary avait fait de l'aviron, Fes-quif conjugal du pauvro Charles n'aurait passombré si misérahlemcnt a la première tempète .Et il est bon, physiologiquement, quTme gene¬ration de « vierges fortes » vienne, aujourd'hui,défendre la noblesse de la race frangaise si eruel-

Feniileton «in PETIT flAYRE 115

FAR

DANIEL LESUEUK

—II a besoin«Ie« tont h savoir. . . Maisma question venait d'une curiosité per-sonnelle. . . Curiosité—pennetlez-moidevous ie dire avec un profond respect—faite surtout de sympathie... L'imagedeeet enfant. All1 quel petit ètre émou-vant !...)»Mme d'Herquancy, le coeur capture,?arla.Cettcmaison.. . Eüe appartient au

père adoptifde Pierre Bernal, a MonsieurtieMireverl,le collectkmneur.qui yhabite.Si monEtienne, si le flisdePierre Bernalest entré la, c'est que Monsieurde Mire-vert le fait élever prés de lui. Quece soitun autre enfant. . . Untel doulen'est pluspossible. Commentadmettre une pareillecoïticidenoe?. . .— CeMonsieurdeMirevertnevonscon-öait pas,Madamela comiesse?— 11est l'ami ie plus intime de monpère 1— Savait-il voire roman avecson r o-tégé ?—- II a pu s'en douter.Surtout. . .Elles'iuieïi'omuil,R'aliaiitpas, auelle

que fut sa confiance,racontera cet inconnusa démarclieal'foléeauprès du vieil origi¬nal, et ia dédaigneusefin de non-recevoiropposéeparM. deMirevert a ses velléitésde confidences.— S'il avait recueilli cet enfant, vous lesauriez.— Cen'est pas sur. Bes pensées s'agï-tèrent danssa tète. Et elle aiouta : —Loinde la.Solangerevoyait certaines dures attitu¬des deM.deMirevert. Elle entendait sesréflexionscruelles conlre la femme dontl'amour avait été funestea PierreBernal,a l'artiste qui lui était cher commeuneoeuvrea lui, comme un flisde son esprit.Cevieillard, d'un caractèreimpénétrable,pouvaitfort bien avoir reporté son affec¬tionsur l'enfant, et le dérober a .sa mère,par rancune, pour la punir. D'ailleurs. . .une mèrequ'il voulaitiguorer, el qui, ma-riée, n'avait pu reconnaitreson fils. « Car,je n'ai aucun droit, aucan droit sur cetenfant», pensaitdésespérémentla malhc-u-reuse. Uninstant, le tourbillonde ses pen¬seesIa tint muette.Puis, elle releva ia tèteet demanda:— Yousêtes entré dans cette maisonduboulevard Saint-Germain? Vousvous êtesinformé?. . .— Non,Madame.— Comment!— Qu'avais-jea y faire ? Ces choses neconcemaientque de bien loin les instruc¬tions de monrnaitre ; je ne savais mèmepasqu'il s'y intéressait commeil l'a fait.— Pourquois'y est-il intéressé?.j- Je vors l'ai dit, Madame.. . A cause

de l'enfant... de vous... II s'est ému dcmonrécit.— Ainsi, voilaun inconnu qui sait toutde mavie !. . . El vous-même.. . Qui êtes-vousdone? Qui est votre mailre '?Quelleforce vous envoie sur mon chemin ?. . .Quand vous y retrouverai-je ? Sera-cepourma ruine ?. . .— Ne le eraignezpas, Madame.— Je dois vouscroire ; je n'ai pas d'au-tre ressource.— Etes-voassalisfaitedu renseignementque je vousai donné?— Certes.Je vousen ai expriméma re¬connaissance.. .Elle eut une hésitation, puis balbutia :— Je voudraisvousla prouver.Volontairementou non, son geste agüales breloquesde sa ceinture. L'hommeerutqu'elie allait ouvrir la petite bourse auxmaillesd'or.— Non,oh ! non. . . fit-il en reculant. Etil ajouta vile :— Aurevoir,Madamela comtesse.Dieusoit avecvouset avecvotreenfant!II soulevason béret rouge, sortit dans levestibule,grimpalestemeiit quelques de-grés et disparut sous le cryptoportiqueoüeut lieu l'égorgesuentde Caligula.Solangeavait pris son élan pour le.sui-vre. Le sentiment de' sa dignité la retint.Qu'allait-elle faire, elle, uue d'Alligné,femme du comte d'Herquancy, ambassa¬deur de France? Poursuivre un hommedu peuple,uu inconnu,ü travers l'ombresouterraine de ces ruines, par ces couloirssecrets,oü suinte, entre ies moisissures,horsdesDierressomhresetsouiljées,i'aa-

tique corruption de la Rome impériale.Sinislres licux, oü, pour les Césars, leursvalets préparaientdes orgies cruelles. oüles prétoriens de la garde complotaientleur assassinat.Mèmeen amicale et sürecompagnie, Solange n'avait jamais par-couru sans un malaise ces labyrinthes.Elle y laissait volontiers descendre sanselle les visiteurs a qui elle faisait les hon¬neurs de Rome,pourles atlendre au grandjour sur les dalles des anciennes saliesd'apparat, appuyée a quelque balustradede marbre, cn face d'une de ces vuesmerveilieusesdont on jouit du haut duPalatin.Aujourd'hui, elle demeuraencore quel¬quesminutesdans cette petite maison deLivie, dontFintimitémélancoiiqueétonne,si prés de la prodigieuse magnificencequ'attestent ies ruines du palais d'Au-guste... Son regard erra autour d'elle.Tantde siècles !. . . Tant de passions brü-lantes, et tout de suite éteintes dans lamort ! Despierres croulantes,de la pous-sière. . . L'oubli. . . Et, malgré la vanitédetant souffrir dans le néant, dans Féphé-mère, toujours les mêmesbattemerrts fousdu coeur... Toujours le mème délire avivre cetta paavre vie individuelle, si dé-daignéedes autres, si indifférente è l'uni-vers, Alavivre commesi elle était la pal¬pitationcentrale de l'inflni.« Monflis... mon Tiennot!... » mur-murait cette femme éperdue, la mèmeoüune autre avait gémi, avecdes Jannes nonmoinsfurtivts, maisplus arides et ingué-rissables:« Monflis. . . MonTibère!. . . »

VIl'otage

Y pensezvous, Solange? ' quitter Romeen cemoment!. . . C'cstmardile b^l dc Iacour, »M. d'Herquancy se tenait debout, soncigare a la main, devantsa femme,dansle petit salon oü tous deux yenaientdeprendre le café. II lui parlait du ton decourtoisieglacialequi était le sien vis a-vis d'elle depuis. . . depuisdes amices.— «Lebal de la cour. . . Mon Dieu !...Je n'y songeais plus » murmura-t-elie,pa¬lissant.—« Je ne m'étonne pas que vous n'ysongiezplus, » reprit Maximea recironie.« Aquoi done avez-voussongé, de votreexistence actuelle, depuis que vous êtesrevenue, avant-bier soir, ae la fète desfleurs ?Elle Ie regarda, interdite.—«Vous ne vous en êtes pas rendueompte, Solange. Vous aviez Fair d'unepersonaecn état de somnambulisme.»II se détournapourtirer une bouffée desoncigare, et marcha de long enlarge.Quandil revenaitdu cótéde la fenêtre, ils'attardaita contempler—sans la voirpeut-être— la belle cornichede Michel-Ange,et la cour, au-dessous,avec'sesdeuxsarco-phagesantiques. Sa fierté n'était paséiein-te de se voirle rnaitredansce palais Far-nèse, une des plus nobles demeures dumondeet construite pour la plus orgueil-leusefamilie.—«Je puis parfaitementêtre reveoueboot ce bal, » déclarasa femme.

—«En quatre jours 1.. .AParis et reve-nir ! »Maximereprit sa respiration, coupée parla stupeur. Puis il ajouta :—«Nemedonnezpasa croire que vo¬tre caractèresi solide pourrait se déséqui-librer.— Eh bien... après tost. . . si je neparaispas a ce bal?. . . Je puis ètre soaf-frante. . . balbutia la comtesse.Eüe émettaiten la jugeant cettc suppo¬sitiondésespérée.Ses paupières battaientsur ses yeux troubles. L'impossibüitédepartir tout de suite pour Paris l'affolaif.Son mari l'examina de haut, durement.Sansparier, avec un mouvementd'épau-les, il se remit en marche.— Pourquoi pas? insista-t-elle, déi'ail-lante.A ce moment,un valet de pied parut.— Mademoiselleprie Madamela com¬tesse de venir voir sa robe de cour, qu'elieessaie. La couturière est IA.— Comment, la couturière? La robevient de Paris.— C'est pour une retouche.MadameIacomtesse Fa indiquéeelle-mème.je crois.Les domestiques francais, arnenés del'avenueHocbe,continuaientAdire : «Ma:dame l'ambassadrice» ou, quand ils luiparlaientdirectement: « SonExcellence»(la SuaExcellenza).Mme d'Herquancy se souvint qu'elieavait trouvéla robede Bérangère trop dé-colletéeet convoquéune experteouvrièrepour la rectification. Elle se rendit dans['appartementde sa fille. Ce qui l'y atten-dait eüt ravi le coeurde toute autre mère.La blessuredu sien en fut accrue.

Le Petit Havre — Lundi11 Aoüt 1919appauvric ct fa géfiérosité de scb sasg

précieux si tragiquement raréfié.- Mais il a fallu S ccs nevatrices an grand cou¬rage et une ame plus feme encore que leursmuscles. Elles avaient a braver, en effet, unaauierité contra laquelle toute révolte feminineest généralcment vaine : cclle do la mode..1Lc couturier imposea la plastique de ses elien-les un canon estliétique fort different do ceuxque respectèrent les sculpteurs de l'Bellade.C'est lui qui crée, ehaque année, un mouvementqui déplace les lignes sausaucun souci de l'anato-inie. Nous avons tous observe lc phénomêncsurprocant, Ie miraculeux métaplasmo qui per-meta toutes -les femmes dun pays de modifierinstaniancment, chaque saison, a un signal don-né, la forme de leur squelette, la disposition deleurs organcs et la repartition de leur chair sc¬ion !c caprice d'un arbitre de leurs clégances.« Jusqu'ici, ces variations sur un thème donnépar la nature s'étaient signalées a notre atlen-tion par leur paradoxal illogisme et leur défi aubon sens. Les créatcurs do modes s'amusaient atorturer laborieusement Ia silhouette de leursobéissanles 'victimesct s'étoanaient de leur pro-téisme résigné.«Mais les temps sent révolus. La <beauté cou-turière » a perdu son prestige auprès des athlé-tesses. Paris, va, nousdit-on.sepcuplerdcdéessesqui secoueront la tyrannic de la rue de la Paixet feront la morale aux absurdes ot charmantespoupées qu'on avait coutumc d'y manufacturer.Et commc il faut toujours que les femmes obéis-sent a unc mode, c'est aux professeurs d'éducation qu'elles demanderout d'établir la dictature'dc ratblétisme integral pour avoir, enfin, un motd'oi'drc et peuvoir se confier avec importance ;« II parait, ma chère, que lo biceps sc porteratrés vohmrineux eet hiver !... »Eb ! oui, i'austère Temps araison.ïl sepour-raitque 'e «biceps» scportat, enfinSCettemode,ehcz les jcunes gens, nous a valu des légions deglorieux déienseurs, pourquoi chez les jeunesfilles, nc nous permettrait-elle pas de recrutertoutes ces femmes, toutes ces meres rohustes,dont la France a besoin i

B. H.

Atfeïétïgsxi®flcHcrophihClubdu Harre.—Les sociétairessentpriés do reprendre 1'entrainement trés assidümentafin d'ètre prêts pour les finalesdes championnatsdo Normandiedopoidset haltères,de lutte et de boxequi auront lieu vers Ia fin de ce mois.Lespersonr.esdesirant fairepartie de Ia Sociétéetles amafiurs qui voudraient concourir pour Ie titrede championdoNormandiepeuvent sa faire inserireau siègede la Société,33,ruo Juies-Lecesne.II est rappeléque pour avoir droit au titrc dochampionamateur, il ne faut avoir participéa au-cun eliampionnat professiomielct n'avoir jamaisconcourupour des prix en espèces. Les personnesnc satislaisantpas a ccs conditions ne peuvent seprésenter.Descours trés sérieux ont lieu è l'HaltérophileClubdu Havre lomercredi et le vendredi, do 8 h. a10 h. du soil-,sous !a directionde professeurs com¬pétentset connus,M.E. Normand, rour la boxe,M.K.Rabb.pour la lutte, et M.P.Moret,pour les poidsct naitères.

ïcsaaiiSLa Coupe Davis ü Deauville

La coupeDavisest la plus grandeépreuve de ten¬nis eréée jusqu'a ce jour. Cest le championnatin¬ternationalpar équipesentre toutes les nationspra-tiquant le sport du tennis sous bégidede leurs iédé-raiions respectives.Celto année, toutes les épreuves élirainatoiresayant été jouces, la finale aura lieu entre l'Angle-terre et la France. Les quatre mailleurs joucursdoces deux pays se retrouveront en présencea Deau¬ville, lieu choisi,d un communaccord, par les deuxfederationsintéressées.Cetle solennité sportive sera intercalée dans IechampionnatinternationalduSportingClubdeDeau¬ville et lesmatches seront disputes les 25,26 et 27sourant.

CöEï'geg & ffleanvilleDimanche10 Aout.—Résuitats du Pari fr'utael

Pronostfcs Paria-SportaPri» du 6oueernement.—Fll a la Patte, Usage.Prix du Casino—Glottis,Ec. doRothschild.Prix de Oulstreham—Lupercale,Chamale.Prix Calenge.—Vivela Franco, Ec. Vauderbeld.Prix du Paps d'Auge.—Seedcl Bark, Manon.Prix de ia Sociétédes Steeples. — Supreme II,PrincessMafalda.

CEEVAUX

V' Course —3 partantsMiroton2° Course — 5 partantsIIArriveGabaTépé3' Course — 7 partantsPourquoiPas III.Galchaut4' Course — 6 partantsTuliamorePassebreul5' Course — 5 partants-PubliciteArtémisö° Course — 3 partantsClosVougeotL'OiseaudoFrance. .........

Pesage 10 fr.GagnantsI Placesi

20 50

4050

45—

10150

03 50

22 50

105017 --

25—201—

33 —11—

27—25 50

17—23—

C'oarsesLundi Tl Aodt. —

i CaïraKs1!}Chevaux en ga gés

prix. du gouvernement.— Fil a la Patte, Ber-nardette, Sybilline, Zepelinade,Brody, LePinard,Usage,L'Ermite, Saint Chamond, Chateaugay,Dan-seu!'du Roi,Hclice, LaBiliarderie, Patrouille, LaUelóve.prix du casino. —Glottis,Vézelise,Vendange.Publicité,A tout Faire, Rougissante,R. des Crèmes,Artémis.prix de ouistrekam. — Inquisitive, Sylphe,Qui y Pense,Constant,Mérylle,Georgios,Hamiloar,Grande Bretagne, Héüce, Chamade, Scambietto,Schiedam, La Biliarderie, Lupercale, La Relève,Esnes, Bombarde II, Dernièro Cartouche, Persis¬tant.prix calexge. —MaBeauté, L'Astieo,Roselti,Deepdale,Popena,Prestanee.Lespcdeza,Castelmare,Sun Bol,Helioscope,Sanli Quaranta,Fiamme,NightLight,Vive la France,La Somnambule,Armantine,OnccMore,Franchetti.prix du pays d'acge. — Bei-nardette,SeedelBark, Gaule, Dansnurdu Roi, Manou, L'Ermite,ilaiflRcar,Georgios,Pochade, Mézerav, Caviar,Na-mirusse, Chateaugay,Contaimaison."prix de la société des stef.ple. —"Rip,Princess Mafalda, SuprèmeII, Le Fou, Aglaure,Suzy, NeuveChspelle.

TRIBUNAUXTribunalde SimplePolicedu Havre

Audience du 8 Aoi'tl1019Presidency do M. Pouhciiet, juge dc paixAu cours do cctte audience, les condamnationsSUivantesont été prononcées:Ivrcsse, 84 ; Infraction a la loi scolaire,2 ; Vio¬lences, I ; Rassombiement,2 ; Automobiles(liepasavoir tenu sa droite, etc.), 22; Infraction au regle¬mentdesAbattoirs,2 ; Débitants(fermeturetardive,etc.), 13 ; Etranger (défaut de sauf-conduil),i ; Jetd'eau par une fenetre, 1 ; Chicnnon termen laisse,1 ; Venteaux abordsdes Camps.1 ; Logeur (dgfautde déclarationde locataires),1 ; 'Dépdtd'immondicessur la-voiopubliquo,I ; Infractionau reglementdestramways, 2 ; Infractiona la loi Grammont,1. —Total,137.Les condamnationsvarientde 1 a 11francsd'amcn-de ct de 1 a 3 jours de prison. Despeiuesdo prisonont été prononcéespour ivresse.

BIBLSOGRAPHiELa Ten-eMcstanpati-ïec. par x. eeROQI ETTE BIUSSO.N fit STARCEL-A. 1IÉRUBEL,un vol., 4 fr. 50.—Payot et C', boulevard Saint-Germain,lOiiDansson numéro du 22juillet, le journal LeMa¬tin proclamaitque nous étionsmenacesdomanquerl'année prochainedo viande et do pain.De soncdté, au cours desdébatsa la Chambredescommunes,le chancellorde l'Echiquier, M Cham¬berlain, déclarait que la miche de pain de 1,800grammes ne pourra être rétablie sans perte enAngieterrea 00centimes avant Tautömne 1020.Cosontla des nouvellesgraves, et qui méritent de re-tenir l'attentionnon seulcmentdo nos gouveraantset de ceux qui fontprofessionde traiter des ques¬tions economiques,rnais aussi des hommes,a quel-que classesociale qu'ils appartiennent, qui euten-dent raisonner sainement des gros problèmes deTheureprésente.Mais raisonnement implique documentation,et c'est pourquoi il nousparait intéressantde signa-Ier ü l'attentiondo noslecleurs letrès précieuxlivreque notre concitoyen M.Marcel-A.Hérubel,vientd'écrire en collaboration avec le vicomte de Ro-quette-Buisson.La Tem restauralriee.tel est Ie titre de ce vo¬lume qui arrivé vraiment a son heure ; titre pré¬cis, évocateur,qui résumé pleinementIa these émi-nemment patriotique que défendentles écrlvains.Aujourd'hui,après tant de désastres, de dépensesconsidérahles. il convient de reconstituer notrepayset do rétablir Téquilibrede nos budgets.Pourcela il nous faut limiter nos dépenseset réduire lemontant de nos dettes.Le voulonsnous '?Le pouvonsnous ïEvidcmmentoui, rnais pour obtenir co résultat, ilfaut que la France vivo sur ses propres ressources,et elle ne le pourra qtfenexploitantjusqu'aTestrèmelimite ses richessesuationales.Detoutes ces richesses,celles qui nous viennentde la terre sont incontestablemcntles plus impor¬tances. CuRivons d'une fa?on intensive, rdcoltonsdavantage,non seulcment pour notre usageperson¬nel, mais aussi pour reprendre ces expeditionsdebeurre, de fromage,d'oeuls, de fruits, de vins, quilaisaient aflluerTargentétrangeï dans notre pays.Réduisons aussi nos impertations, faisonssurtoutappel aux productionsde noscolonies; intensitionsia pècho sous toutes ses formes ; telle est la tacliequi s'imposea tons les Francais.Commentapprécier 1'importauceprimordialeduróle qu'a l'agriculture dans l'existence do notrepays ?Par quels moyensréalisera-t-onTintensifica-tion de nos cultures afin de pourvoir a notre ali¬mentationet de fournir par surcroit a nosindustriesles matiéres premières qui leur sont nécessaires1C'estce qu'examinentaveobeaueoupde précision,de clairvoyance,les auteurs de La Terrerestaura-trice, et c'est a eet examenque nous convionsnoslecteura.

A. PETIT.

EHSBimOERB8I0MLRA SAIXfffE-ABRESSlj;

HEigaYReprésentanten Tissus,9, rue Marie-Talbotvous informe,Mesdames,de la trés intéressantemiseen veute actueüedes articlesci-après:Beau Calfoot ohi'fon, largeur80c/m. 2 Ir. 75Joli Shirting sans apprêt, largeur80c/m 2 Ir. 75 et 3 Ir. 25Shirting- reniorcé chemises d'hom-mes, largeur80c/m 3 fr. 75Jolie Percale line pour lingerie, lar¬geur 80c/m 3 fr. SOTrés bonne toile torchons en50c/m2 fr. 25, en 00c/m. 2 fr. 4;5Toile torchon fil, carreauxrouges,lar¬geur 07c/m 3fr. 80Beau choix do Serges, Gabardines, Ve¬lours, laissé a des prix trés en dessous des coursactuels.

SanvicLa Viechère.— Le Groupesocialiste de Sanvienous communiquela lettre suivante :«Monsieurle Rédacteuren Chef,

« Neus vous prionsde bien vouloir insérer Ia let¬tre suivantequi a été adressée a Monsieur le mairode Sanvic,ü proposde la vie chère :«MonsieurloMairo,

«Dansnotre reunion du Parti Socialistetenue Ie8 aoüt dernier et ainsi qu'il avait èté convcnuaveovousdans notre dcrnicre entrovue, nous avons nom-mé une Commissionchargéede se mettre en rapportavec iaMunicipalityde Sanvicet les comraerfaiits,al'effetd'établir un prix-courantdes denréesplus enrapport avecl'existence.;<II est incontestable,Monsieur le maire, que lesprix desdenréesn'ont pas subi de diminutionchezIa plupart des commereantssanvicaiset il est regret¬table que les common;ants ne se soient pas inspirésdu cours des marchesdu Havre.

ellc vit l'adorsble apparition de jeunesse,de grace, d'élégance, qu'était Bérangèredans la nuageuseblancheurde sa toilette,et la joie naiveéclatant sur ce joli visagea l'idée d'un premierbal de cour, une au¬tre apparition,fout de suite, surgit devantsa vision intérieure : celle d'un tout petitgargon, pauvrement et un peu ridicule-ment mis, conduisant par la mainune trésvieilie femme,et lagarant des voitures.Tandisque Ja radieusejeune fllJe, s'é-criait :— Ob ! maman,que mardi est Join!. . .Je m'en réiouistant, si tu savais, de cettesoiréeau Quirinal!Solangeentendait une petite voix loin-taine dire gravement:« TanteJulia est notre enfant malade.Nousallons tacherde iui faire mangerunpetit potage.»Oui, sa Bérangère était belie, et bonneaussi, d'un coeuradorable.Et ce seraitundélice de la voir triompher dansJa mer-veiliede sa jeunesse, è ce bal de ia cour.Mais il avait, dansquelque coin de mé-diocritédouloureuse,au sein de l'énormeParis, plein de misères cachées,un toutpetit garpon,<Mjasoucieux.attentifad'aus-tères devoirs, ignorantdes caressesmater-nelles,— son ills également. C'est verscelui-ia qu'eile aurait voulu courir.— Je vousplaisainsi, petitemère?— Oui,mamignonne.— Quelque cliose vous préoccupe,ce-"endant.— Rien qni te concerne.Uneombrepassasur le frontde la char¬mante fille.Devantsa femme de chambre

et l'ouvrière, elle tficha de n'en rien lais¬ser voir.Maissagaietéseffapa.« Mamanpenseque je me fais belle unï-quementpourMarcode Stabia. Elle in"enveut.Ah ! quel malheur1Dansle fumoir,oü elle retourna, la com-tesse retrouvason mari, qui n'avait cesséde marcherde long en large, les sourcilscontractés.Le cigare étcint gisait dans uneendrier.— Solange, dit Maxime brusquement,savez-vousle véritable sens qu'aura cettesoiréedemardi?Lui aussi, eet hommeaux lempesgrises,ce haul personnage sur lequel pesaientdesi importantesresponsabilités,lui aussi, ilsongeaita cebal avec l'attente l'rémissanted'un adolescent.N'était-ce pas la qu'il re-verrait la princesse Claudia, qu'il lui par-lerait, sansqu'eile püt l'éviter, pour la pre¬mière foisdepuis la scènedupalazzoTrani,oü elle lui avait signifiésoncongé?Mais,acoupsür5 ce n'était pasde ee pointde vuequ'il allait envisagercettefête de couraveela comtessed'IJerquancy.— Le véritable sens de cette soirée?répéta sa femmed'un ton interrogatenr.— Oui. . . Bérangère y a été spéciale-ment iavitéepar la reine.— Sa Majesté est trés gracieuse ponrnotre flllette,observa la comtesse.Elle necessede !agater.— Fiilelte. . releva Maxime.Ce n'estplus le ferme.. . Bérangèrea dix-septans.— Ilélasl. . .— Quelsoupir1 Etes-vousde cesmèresui craignent d'ètre éclipsées par leursles?*—Voussavezbien cue non.Maxime.

• Pour permeftreS notre populationde vivrc sansde dures privationset pour qu'un tel état de chosene deviennepas préjudiciableè l'ordre public,nou»vous prions. Monsieurle maire.de bien vouloircon-voquer le plus tót possibleune Commissionmixte doconsommateurset de commerqants.« Kousavonsadressé la méme lettre a Monsieurle préfet de la Seine-Inférieure,et nous la communi-quons aux journaux de la localitó." Dansl'cspqir d'une prompte solution de cettequestion, veuillez agréer, Monsieur Ie maire, messalutationsdisiiuguéc-s.

« Peur le secretaire,« Pierre steever *.

{^ontivilliersVoldoiaeins.—Desmalfaiteurs se sont introduitspar escaladedans le verger de M.Limare, couriierau Havre, demeurant aMontivilliers,ct y ont dérobédeux iapins.Desrecherches sont faites pour Aéeouvrü1les au¬teurs de ce vol.Eris do citre. — Des individiis ont brisé volon-tairement un carreau a la porto d'entrée do la mai-son de MmeValierent, ruo Charles-Blanchet,n*2,qui cstiine le prejudicea 15francs.Plainte a été portéoa la gendarmerie.

HarfleurSérisde cols.—Depuisquelques jours, notre villea rcfu la visite de cambrioleurs. lis ont d'abord, ala boucherioChevalineHébert, ruo de Ia Républi-que, brisé les barreaux do la grille pour pénétrerdans la boutiqueet ont enlevé dans lo tiroir-caisseuse sommed'environ cent francs.Puls au ComptoirN' 10, de la Société d'Approvi-' sionnementEconomique,sis mème ruo, 41 bis, ilsont pénéti'épai'effractiondans l'établissementoü ilsont soustrait des liqueurs, conserves, jambon etparfums,pour une sommetotaled'envirn 300francs.Plaintofutportéo a la gendarmerie d'Barfleur etaprès unehabile enquêtemenéenar lo chef de bri¬gade et Ie gendarmeVolin, les soup?ons se portè-rent sur un nommë N. . J..., né le 21 septembre1902,journalier, demeurant a Gonfreviile-i'Orcher(sectiondoMayville).Misen état d'arrestation,N... nia les faits qui luisont reprochés, mais deux de ses amis sont forme'sa 1accuser, d'autant plus quo des pièces a convicHon,une pinee et un couteau désignësformellomentcommeiui appartenant, ont été retrouvés chczMileCoadoux, débitante, boulevard Sadi-Carnot, oü,dans la nuit du 29juillet dernier, des malfaiteurss'introduisirentpour soustraire des liquides.A la suite de ces faits, une perquisitionfut opéréeau domicilede N.. . Ellefut assezfructueuse, puis-qu'ellepermit la découvertedo103brosses,43pairesde mitaines,une pairc de brodequins,le tout d'unevaleur d'environ2ü0francs, provenant de l'arméeanglaise.Pour sa defense,N.. . invoquo des alibis plus oumoinsfantaisistes, mais son arrestation permetdecroire quo 1'onse trouve devant un chefde bande.Lenquêtecontinueet il nous reste a félieiterM.Lefobvre,le sympathiquechefde brigaded'Harlleuret son dévouécollaborateur, M. Volin, pour leurheureuse intervention, et mil doutequo ieur saga-cite permettra de dccouvrir incessammentle restede la bande.Vol.—A Ia sortie du bal du dimanche3 aoüt der¬nier, vers 22heures, Mile Durécu, demeurant rueLecarnier,a Ilarfleur,constata la disparition do sonrnanteau,déposé au vestiaire et qu'eile estime a150francs.Ses soupfonsse pörtèrent sur une fille M...,ditola «Rouginneb, née a Neufchatc),ie 3 aoüt 1899,sans domicilefixe.Plainte fut portéo a Ia gendarmerie,qui arrêta Ialuie M.. ., qui a reconnuavoir enlevéie marteau dela plaïgnantopar erreur, dit-elle,en écbangedu sienhors d usage.La filloM . . a été conduite au Havre, a Ia dispo¬sition de M.le procureur de la Répablique.

RoueüesDistributiondesprix—Dansla vaste saliede I'écoleartistementdécoréepour la circonstanco a eu lieulodimauchc3 aoüt la distribution des prix aux élè-ves des écolesde Rotielles.M. Ch.Gaudu, maire, présidait. II était en'ourcdes conseillers municipaux,de donateurs et desparents des élèves.Dans une courte allocution ilrend hommagea l'hcroïsmedonos poiluset fait ap¬pel a la générositéde l'assistancecn faveur des re¬gions libérées.Unepartie récrative fort bien eomposée et exécu-tee par les fillctteset les garcons a charmé l'assis¬tance.Losacteurs : D.Banl, E. Baril,R.Deschamps,M.Ebran, C.Andrieu, M.Lenormand, G. Hiscock,L. Vigot,O.Letestu, F. Douay,R.Omont,L;Durand,H.Mopmct J. Durand ont produit la meilleureim¬pression. Une mention spéciale pour la NoceNor-mande,eomprenantplus de 60 invités tous habillésa la modedu pays.Ungrandnombro''e récompenses-.iivres, médail¬les, iivrets de caissoci'épargne,ont été distribuées.Extrait du palmares. — i" classe : Garcons.—R. Omont,L Durand,F. Donay,G. Hiscoc-,L. Gos-selin. R. Beaulils,L Garot,.!. Andrieu, F. Lenor¬mand, M.Joye. 2' division : L. Laquièvre,2' classe;II. Fnboulet, M.Bouvier.1" classe : Filles.H.Mopïnct J. Durand,ex-ccquo,M.Lesucur,C. Piedfort, J. Omont, S. Coquerel, L,Vigot,S. Vimljert,M. Deschamps. 2» division ; G.Ricouard,G.Fribouiet,j. Loboürgeois,0. Ebran:2 classe : D.Andrieuet S. Omont,ex-mquo; 2' divi¬sion : S.Maugendreet D. Grenier,ex-cequo.Classeenfant!ne : M.Arquis et A.Letestu.Certificats d'éturtes. — H.Mopin.J. Durand,R.Omont,tous avecmention.Souscripteurs.— Cesrécompensessontdues a lagénérositéde MM.Omont, L. Lc Gallais, chacun23Jr.; de Montgeon,Poupel,M.Fribouiet, Coquerel,Laby. G.Couillard,Sabatierd'Espeyran,Lecom'tois,anonyme, chacun 20fr. ; Baudrv, J. Osmonl,cha¬cun 15Ir. ; Gaudu,Talbot,Rauber, Donnet,Cayeux,Bassot, Chouquet. TauveL Verhollo. Lévasseui',MileBuret, chacun 10fr. ; Bregeault, 6 fr., Delama-re, Anth.Cordier, Alb.Cordier, E. Ricouard, di¬recteur de l'Usinodes eaux, Hiscock,Aubertin.Gvr.Lcmoussu,N. Thomas,-MmesFéret, Roussel,Lefort,Frémont, anonyme,chacun3 fr.; MM.Malo,Vautier,"MmeAverty, chacun2 fr. ; M.Ancel, 2 volumes;MmePlatei, 5 volumes ; M.Pinot, 2 volumes.

SandouviileGraoeAccident.— Mercredi 6 aoüt, vers troisheures du soir, le jeune Jules Fleury, agé do 7ans,filsde M,AndréFleury, boulangera Sandouviile,aété grièvementblessé.Unattclagechargédoloin montait la cöte de San¬douviile, a la charrette était attelée unc faucheuse.L'enfantvoulutmonter a chevalsur Ie timon dc lafaucheuse. A-t-il bascule ou un camarado l'a-t-ilpoussé ? Lepauvre enfanta perdu l'équiiibreeta étéentraine par l'instrument pendant unc dizaine demetres.OnFaramendechez lui la figureet le bras décbi-quetés.M.Fidel, médecin a Saiut-Romain,l'a faitadraettred'urgeucea l'Hópitaldo Saint-Romain.Scnétat est grave.

Saint-Laurent-de-BrèvedentVol.—SI.Bossard, f3etcurde gare a Gainnevilfe,a porté plainto a la gendarmerie d'Harlleur, poursoustractiond'un lüt de vin,pesant environ 40kilos,qui lui a été volé ces jours deriiiers en gare deSamt-Laurentde-Brèvedent,luicausant un préiudiced'environ COfrancs.Uneenquêteest ouverte.

SainnevilloVol.—M.SëraphinMaillard,cultivateur a Sain-neville, a porté plainte a la gendarmeriede Saint-Romain, pour vol dc 12pieds de pommesde terre.quit estime3 francs.Uneenquête est ouverte.

BolhecUneFéte.—LoComitédu commerceet do l'indus-tno a tenu, mardi soir, Salledcla Justice de Paix,une reunion publiquecn vue de la grandecavalcadedu 7 septembre prochain, date anniversaire de Iavictoirede la Marue. Le programmeélaborépar loCoinitéa été définivementadoptë.DesComités de quartior vont so former et leursdéléguésprotidroet Pinitiative de faire un char quiportera a Ia calvaca.de,en lettres appaientes.ie nomdu quartier ou ruo.Deplus, lo Comités'est déja assuré lo concoursdesVolontairesd'Elbeuf,de la .Sociétéde gymnas-fique Augustui-Normanddu Havre, des JosépninsdeBolbec,de la Lyre Bolbécaiso,de i'Karmoniede Gru-chet-IoValasse,etc., etc.A l'issuo do ia reunionde mardi, it a été remis adivers assistantsune listedo sóuscriptionpour faireappola la générositédo tous.Enoue de la grande Cecalcade.— Les commer-cants du Bas-du-Bourg,dans un hut amicaï, se sontréunis jeudi soir et ont reconstitué i'ancien comitéde quartier.II a été décidéde fairo ur.e fête dans ledit quar¬tier et do participera l'organisation de la cavalcadeprojetéepour le dimancho7 septembreprochain.Cogroupeprecd de la rue Thiers et englobe lesrues Gambetta,Traversière, etc.Le comité fait un pressant appel a toutes les bon¬nes volontéspour meneva bion cette organisationet espère qua bon accueil sera fait aux dévouésqueteurs qui se présenteronta domicile, au nom ducomitédu Bas-du-Bourg.Ecoled'b.orlogeried'Anet.—M.RavmondFormen-tiu, demeurant a Bolbec, ruo Azarias-SeJle,vientd'qbtenir ü I'école praïiquo d'horiogerie d'Anet, iamédailled'argent. C'est la plus haute récompenseaceordeoa l'élève sorlantdoi'écoleavec le numéro1ü la fin des trois amiéesd'études réglemontaires.Suicide.—Jeudi, dans Ia soirée, Mmoveuve Gil¬bert, 44 ans, ouvrière d'usine, demeurant3, vueRuflin,a mis fin a ses jours cn se jetant dans sa ci-terno. *On Ignoreles causesdo ce suicide.Arrestation. — Sur mandat d'amener du jugea instructionduHavre et sous l'inculpationde brisde cloture, lesgendarmes do Bolbecont procédéaI'arrestation de Marie-IIéiènoMandeville,COans, ncca Angervillela-Martel.Cettefemme s'étant enfermée dans son logementet no répondantpas aux sommationsdes gendarmes,ceux-ci,avec lc consenteiüent du propriétaire, ontdü enfoncerla porte pour procéder a son arrestationqui a eu lieu sans autre difficulté.Cambrioiageit ia gare. — Mercredimatin, a sixheures, en venant prendreson service a la gare dela petitoviiesse de Bolbcc-Vilie,lo chel d'équipeMoimiers'apercut que pendant la nuit un cambrio¬iage avait été commissous les halles aux marchan-dises, oü Sesmalfaiteurs s'étaient introduits en faisant une peséesur la porto cadenasséodonnantsurla voio.11prévint aussitótle chefdegaroqui se ren-dit sur les lieux et constata qu'un lüt dc treate iilresde liqueur avait disparu.Les cambrioleursavaientfait main basse sur plu-sieurs bouteiilesde champagne,de Bénédictine,surune certainequantité de chocolat, lis omporterentune caissecomplétede pariumerie,un veston et uncaoutchoucappartenant au facteur Clément, ainsique d'autres vêtementsappai'tenantaux employés.Ils ont jeté le contenu de deux sacs doblé sur Iesol et se sont servis de ceux-cipour emporterlo hu-tin dérobé.Sur le quai de la grande vitesse, ils ontégalementdérobémelonset primeurs. .L'enquètaest poursuh'ie par M.Hennequin, com-missairedo police.Pilleurs dejar dins. — Uncertain nombrede jar-dms sont actuellcmentpilléspar des indiviöus quise ravitaillenta bonmarehé.Pendant l*unede ces dernières nuits, ceux appar¬tenant a MM.Caniel,Dussatix,Leduez, etc., se "trou-vantsur la route conduisant a SaintEustache-la-Forêt, prés le pont du chemin de Ier, ont été visitéspar des maraudeurs qui ont fait une large provisiondopommesde terre et do légumes.Cesvoleurs sont recherchés.Les Voleursctebois. — La gendarmerie,assistéode M.Hennequin,commissaire de police,a opéréune perquisition au domicile du nomméE. B ..,agé do60 ans, cultivateur, hameaudeMontpeliier.Cetteperquisition a amené la découverted'envi¬ron 7 stères de bois, soustrait au prejudicede MmePiérard et do 51.Cahard,boulanger, ruo de la Répu-blique,causant un prejudicede 330francs.Les gendarmes découvrirent égalc-ment,danslegrenier de 1habitationdeB..., un sae d'exceilentefarinede blépaniiiablo.

Criquetot-I' Es rtcvaIFéte patrenaie.—Le vendredi 13 aoüt aura lieula celebrationde la iète patronale.Denombreusesréjouissanccset des jeux de toutessortes seront organisésdans les dilférentes placesdo Ia vi'le. Unegrande retraite aux flambeauxserasuivic de bal sur la placede laMairie.Desemplacementsgratuits seront réservés auxforains.Desinsignes seront oiferts par de gracieusesde¬moisellesau profit des regions libérées.Leshabitants sont invités a pavoissr ct a iliumi-nor leurs habitations.

IVSirviiJeUécrologie.-„,uSiv.— On annonce Ia mort, ü l'age de33ans,deM.EmileHaquet,agriculteur,ancienmairedoMiryille,qui a dü supporter une péniblemaladie.Lo aéfunt, par son caractèrobon, intègre, simple,avait l'eslime générale,ct par sa situation et ses ap¬titudes, occupaitune placede choixdans le mondeagvicole.Conseiller municipal et paroissial depuis long-tc-mps,il fut maire de Mirvillependant ae longue»annees. II remplit toujours cette fonctionavec beau-coupdo competenceet de discernement._Sesobsèquesroligieuses ont été céléhréesau mi¬lieu d'une affluence considerable et émue, venuotémoigner sa considerationii eet hommedovaleurdont la disparilioxiest unegrandeperte pour la com¬mune.

FécampNomination.—M.Vasse, président du Svndicatdes arpatenrs du port de Fécamp,a été nommémembrede la sectionpermanentedu Conseil supé¬rieur des pèchesmaritimes.

Agrégationdes Lettres.—M.Haugis, professeurdo premièreau Collégede garcons, vient de réussirIe difiiclleconcoursde l'agrégation des Lettres. Cesuccesn est pas pour surprendre tous ceux qui onteu l'occasiond'apprécieala hauto valeur de M.Mau-gis, commo professeur, et los brillants résullatsqu il a obtenusdans son enscignement.

GervitleInoendie.— Jeudi après-midi, vers trois heures,un mceridies'est declaredans la ferme de MmoDe-lavoipière,cultivatrice a Gerville.Unegrangeet un batiment a usage d'étable, oüetaient remlsés des instruments agricoles, ont étédétruits, ainsi que ces instruments.En outre, 200bottcsde seigia, 100bottesde blé etde paille et 173bottesde trèfloont été brü'.éos.Les pertes s'élèventa 2,000 francs. On ignore lescauses de eet incendie qu'on ne croit pas devoirattribuer a la malveillance.

Les !fsVolde iabae. —Le soldatD..., demeuranta Lille-bonne, engagecomme conducteur de renfort a lacompagniodes chemins de fer, s'est rendu coupabledun vol ae 'Jpaquets de tabacquise trouvaientdansun sac plombéet destine a M.Monzaugé,débitarit aYport.D... prétend qu'il voulait les ofirir a sonfrere.II a été mis a Ia dispositiondu général comman¬dant la 3' region.

Vous étcs prié de bien vouloir assister auxremvol,serviee et iBhumationdeIWensieur Georges VAUTEERdéciidéle 9 courant, a 13 heures, dans «-a33"année, rauni des sacrementsde KEglise.Qui auront lieu lomardi 12contant, ü -cptheures trois quart du matin, en l'églisa de San¬vic, sa paroisse.DeIa part do :

M" VeuoeGeorges VAUTIER,ses Enfantsetioate la familie.Onse réunira au domicilemortuaircKléber,a Sanvic.Le présent avis tiendra lieu d'invitation. i

4, ruo

CALVADOS

HonfleurAuMarchè.—Un grand nombro d'acheteuvs setrouvaient au marchédo samodi.Malheureusementil y avait peu de marchandises car los vendeurscraignant des troubles, r.o s'étaient pas dérangés.Le beurre était vendu 3 fr. 50 la livre ot les cou.'s3 fr. 60 la douzaine.Chaqueactietouravait droit iiuno livre de beurre et a unc demi-douzained'oeufs.Quelquescomniorrantsdu Havre qui ont l'liabi-tude de-seravitailler a ce marché,ont eu Ia sur¬prise de voir leurs marchandisessaisies a t'embar-quement et venduesaux conditions énoncces plushaut.Doscheminotsvéi'iiiaiontlos paniers et ne lais-salent passer qu'une livre do beurre et une demi-douzainod'eeufspar passager.Vol.— Samedi matin, au marché, pendant unobousculado prés d'une marchando de beurre, unadroit voleur subtilisa le porte-monnaie de la prö-poséeaux droits de place, lui dérobantunc sommedo30 francs ; une autre personne so lamentait,ayant été victime du menieprocédé.

Tristesse et PréoccupationC'est l'état dos malades qui n'éproïivent pas desoulageraentdes traitements qui ont été instituéspour combaltreleur mal.Ils sont tristes paree qu'ifsnoconstatent pas rf'amélioratlon,préoecupés paresqu'ils se demandents'ils pourront guérir.Les maladesqui ont cu la bonne inspiration dns adresser de suite auxPilulesPink, d'après les nom¬breuses lettres do notre courrior quolidien,no pa-raisscut ni tristes, ui préoecupés.Tlsdisent tous quadés qu'ils ont été*mis au traitement dosPilulesPink:ils out ressenti unogrande impression do bion-ètraqui leur a fait comprendre qu'on continuantIe trai¬tement pendantquelquotemps, ils guériraient.Ainsis'exprime MmeCbarbonnier,demeurant a Moras,communede Cüatolus-Je-5Iarcboix(Creuse);

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M.et Hi"Jules LAtlGLOIS.néeDUVAL:0. et Sf" HenriDUVAL;0. et !R-'GeorgesDUVALet leur Fils ;m. et/H" 0. LECOURTet ieur fille;LaFamilieet les Amis.Ont la douleur de vous faire part de la pertecruclle qu'ils viennent d'éprouver cn la per¬sonne deFiladains Veuve DUVALnée Emilia FOSSEY

décédéea SainteAdresselo 10aoüt 1919,dans sa"3"année,mirniedes sacremeutsda l'Egfise.Et vous prient de bien vouloir assister a sesconvoi, service et inhumation,qui auront iieu lemardi 12 courant, a deux heures du soir, enI'Eglisede Sainte-Aaresse,sa paroisso.On so réunira a I'Eglise.Priez Dieupour le repos de son Ame'A Tissuede la cérémonieles remerciementsseferont a I'Eglise,le corps devant être transportsau CimetièreduHavre.II ne sera pas envoyé de lettres d'in-vitation, le présent avis en tenant lieu.

24, ruo deFécamp.

V(7.

, J 0' pns vos PiiuiesPink aumomenton le auwws etait empara de moil esprit. Jo mo demandaissijamais je paryiendraisa guérir mon état d'anémie.J etais trés faibie, trés pale et sans forceset je napouvaispi .s m'oecuperdes travaux de la campagne.Je ressentais u:ie fatigue exagérée. J'avais deseblouissoments,des vertiges,au moindre effortdespalpitationsdu coeuraussi. II mo semblaitque jan'avais plus de sang ot j'étais devenue frileuse a1exces.J'a'i eu la bonna inspirationde prendre !esPilules Pink et j'ai bien senti do suite qu'elles niafaisalent beaucoup de bien. En quelques jours, jan'etais plus la rnême et je comprenais bien quatout ce qui était trouble dans moil organismereve-nait a son état normal. J'ai persevere un peu dansle traitement pour n'avoir pas a y revenu*et depuisjo n'ai pas cesséde me bien porter ».Cettegrandesensation de hien-ètrercssontioparnqs malades, provfent de ce fait que fesPilufosPink donnentdu sang avec chaquepilule.Les orga¬nismes anemiés,déprimés, dépourvus des faeilitéset des vertos de nutrition et d'assimilalion, recei¬ver!tdu fait (lece sang nouveau, riche et pur, unregaind'activité, de bon fonctionnementqui se ma¬nifestedans tout ('organisme.Les Pilules Pink guérissent: anemie, chlorose,faibfossegénérale, mam d'ostomac,migt-aines.né-vralgios douleurs, épuiscmentnerveux, inégulari-tés des fouctions,neurastbénie.Ellessont en vente dans toutes les pharmaciesatau dépot,PharmaciaP. Barret,23,rue Ballu,Paris :3 fr. 50 la boite, 17 fr. 30 les six boites, franco, plus0 fr. 40da taxe par boite.

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10, rue de ChAteaudtin, a ParisSociétéAnonymsau capitaldecinqmillionsdcfrarSuivant avis tusézö dans lo bulletin,annexeJournal O/ficieldu 7 juillet 1919, i'Assemtjléa srale extraordinairequi avait été eonvoquéapomlltiliJi n iui ! Ini flllH A ! " I-,.-., . ...>i. j-

. „ jour ci-api't',produit, n'ayant pu avoir lieu le quorumexigé parla loi du 13novembre1913n'ayant pu cfre atteinf,MM.ies aetfewnaires sont couvoqués a nouveaupour le tiercredi lO Septembre l»IO,a 15 heures, dans la salie de la Société deaIngénieurs Civiis do Franco, 19, rue Blanche,uParis.,

ORDREDUJOUR:Modificationa apporter aux articles 18,37 et 10des statutsLes titres doivent être déposéshuit jours avant Iareunion,*e'est-a-direjusqu'au 1 ' septembreIndus:Au SiègeSocial,19, rue deChiiteaudmi,a Paris ;A la DirectionGénérale de ia Compagnie,10,ruode Phalsbourg,auHavre ;Au Comptoir National d'Escompte de Paris, 14,rue Bergère, a Paris ;Et dans tous lesEtablissementsdeCréditde Parisou dans leurs succurspieset agencosde provincectde l'étranger, ainsi que chez ies Agenlsde cbangaet autres officiersministériels.En cas d'empêchemeiit,les Actionnairespeuvenlse faire representor par un autre membre de i'As-semblée auquel ils doivent remettre lo pouvoittimbre, düment signé.

Le Conseild'Administration.R 22j ila (79621

FAR Flllll ERSEJ 73, Iluc de Paris DELAPAIX

II regarda cettsfemmedénuéede coquet-terie, et sédaisante,malgréelle,sansyson-ger. par la beauté inaltérée dn teint, de Iaehevelure,par une vitalilé forte et saine,qui prolongeaitsa jeunesse, par un charmeque lesmeurtrissures de l'ame rendaientplus tauchant et plustendre.Avecun sarcasmedans la galanterie sin-cèrc :— Voosêtes certaine de ne pasperdre ala comparaison.Mme d'flerquaucy ne répondit rien.Aprèstrois ou quatreaüéeset venuessilen-cieuses, le comtereprit :— « Done, Bérangère a dix-sept ans.Tousceux qui s'intéressenta elle songenta sonmariage. Or, comme vous venezdeIe remarquervous-même,on s'intéresse èelle en haut lieu. »Solangese sentif pAlir— « Son mariage...bal... Voulez-vousdireport?. . .— Oui... C'est bien cela que je venxdire.— Onvous a parlé d'un parti pourBé¬rangère '?•—Onm'en a parlé.— Chezle roi ?— Le roi iui-même.— OmonDieu1...Mais... vousdisiez...Ia reine.— C'estla mème chose. LeursMajestéssontd'accord la-dessus ».L'ambassadeurconstata Ie trouble de safemme.« Elle sera bien plus consternée toutè Theure », se dit-il avec une satisfactionféroce. « Ya, va », ruminait-il en serram

La reine... Cequ'il y a un rap-

les dents sous sa moustache. « Ta flerténe te sauverapas. Je te briserai, jusqu'aubout ».— « Parlezdone,Maxime.Puisque vousavezune chosesi importantea me commu¬niques— Eh bienvoüè. . . Vous devez vous yattendre. Lapassiondu due de Stabiapournotre flile n'est pas un mystère, n'est-cepas ? Bien que Marco soit un des plusbeaux partis de TItalie,LeursMajestésontla bontéde trouver parfait qu'il s'unissea une petiteétrangèredenoblessebeaucoupmoinsijlustre.La reine, qui raffoledeBérangère,trouvecette idylle charmante. Mais l'idylle nepeutmanquer de devenir trés manifesteace bal de la cour. Notre ardent Florentinmonlreraqu'il n'y a pour lui qu'unejeunefilleparmi toutes celles qui seront ia. Et,quoique vous l'ayez fort bien élevée,Bé¬rangère. . .— Bérangère tiendra comptedes volon¬tés de sa mère, » s'écria violemmentlacomtesse. « Elle n'encouragera pas unhommeque je nepermettraijamais d'épou-ser.— Vous ne permettrez pas è votre Qlled'épouser le due de^Stabia1» s'écria M.d'Herquancy.— « JamaisJ— Eh bien, Solange, vous ferez unechoseabominable.Maisvos défensesu'cm-pêcherontrien.— Qu'osez-vousdire?— Vous n'ignorez pas que, suivant Ialoi franqaise,en cas de désaccorddes pa¬rents, l'autorisationdu père «uffit.— FMene suffirapas pourma fille.

— Alors,vous vous flez a Ia tendressede votre fille, a son respect, a ses scrupu¬les, pour faire d'elle Totage de votrehaineet de votrevengeancecontremol ?. . .—Maxime!. . . »Avec ce cri indigné, Solange se leva.Les deux époux s'ajfïrontèrent, les yeuxdans ies yeux. Leur horrible secret, enflamboyantsur leurs faces, scellait leurslèvres/.Dressé entre eux, ils ne voyaientque lui, et n'osaientlui donnerun nom.—«Oui, » reprit le comte d'une voixbasse, étoufféede rage. «Oui,je le répète:vousfaitesde Bérangèrevotre otage. Vousempêchezsonbonheur, pareeque ce bon-beur m'estcher. Vouslui refusez un ma¬riage glorieux, pareeque cette gioire se-rait trop doucea monambition.. . Et sur¬tout, pareeque tout cela me vaudrait sareconnaissance,pareeque tout cela seraitmonoeuvre.—Blasphèmesf. . . Blasphemes!. . .émitla boucheconvulsivedeSolange.—«Maisje vousmets au défi, je vousmets au défi.. . » pronom*aMaxime« Con¬tre Ie voeude ces deux êtres qui s'aiment,contre la volonté des souverains d'Iialie,contre l'opinion,enfin contre ma volonté,a moi, votre volonté ne pèsera pas unfétu... Osez, osez proionger votre résis-tance. . . Vousverrez ce qu'il vousen coü-tera !. . .Solangese retira en arrièrc de denxpas.Elle toisa 1'hommequi venait de parler.Immobile,toute blanche, avec ce lent etterrible regard, elle Timpressionna,malgréqu'il en eüt.— «Expliancz-vonsdone1» cria-t-i!.

Elle ouvrit ses lèvresblêmes, et veici cequ'eile dit :— « Ma fille n'épousera pas l'assassinde monamant. »Chocimprévu.mêmepourTaudacieuxquiTaccablait.la poussaita bout. Maximeeudemeura étourdi, la pensée en déroute.Quand il se rendit compte,quand il me-sura les armesde ceduel conjugal, quandil compritque cette femmeatfoiée ne re-culait plus devant rien, lui non plus nagarda plus demesure.—« L'assassinde votreamant ... », ré-pligua-t-il. «Maisvotre amantn*a pas étéassassiné.II a éle cxécuté, chulié. Et Iejustieier, c'élait moi.— Vous,un justieier !. . . Vous, Iemaridéloyal,qui m'aviezdélaissée,trompée. . .Vous, qui avez poignardé dans l'ombre,gracea un guet-apens,avecun masquesuiie visage.. .— J'ai nsé demondroit.—De votre droit ! Du seul droit deslaches : le droit des plus forts.—Unecour d'assisesm'acquitterait.—Douzehommes,vos pareils, la mainsur ce codeque des hommes, vos pareils,ont édifié.. .—Laissonsvos raisonnements fëmïnïs-tes, comtessed'Herquancy. Grüceè l'acted'assainissementdont je me vante, votrefillepeut encore croire a la vertu de samèreet s'incliner devantelle. N'en abuseipas.—Misérable1

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Les oppositions, devront être faites, a peine deforclusion, dans les dix jours dela présente insertionet seront revues en l'étudode M' Gosselin, notaire.Cette insertion est falte en rcnouvellement do collepartio dans le memo journal a la date du 1" aoütcourant.

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Que le divorce a fté prononcéd'cntre los époux Dursus de Car¬nauville Jacques, au profit de Ma¬dame Dursus de Carnauville, avectoutes suites et effets de droit.Le Havre, to neuf aoüt mil neufcent dix-neuf.

Pour extrait :(Signé) P. LÉP ANY,

(818) suppléant.

On fait savoir a tous ceux qu'ilappartiendra qu'en vertu et pouri'exécution : 1° d'un jugement surrequêto rendu par la premièi-èChambre du Tribunal civil duHavre, le quatre avril mil neufcent dix-neuf, enregistré : 2' d'unautre jugement sur requete rendupar le même Tribunal, le vingt-quatre juillet mil neuf cent dix-neuf enregistré ;Aux requête, poursuites et dili¬gences de :I'MonsieurLucien-EdmondRous-sei, directeur de la Société fran-faise » Graigola Merthyr », demeu¬rant ii Saint-Malo, villa Castellic,avenue Pasteur ;2°Madame Henrie.tte-Berthe Roussel, épouse do Monsieur Alfred-Jean Monnet, adjudant d'artilleriecoioniale, avéc iequelelle demeurea Graville-Sainte-Honorine, rueMontmirail, n' 20, et ledit MonsieurMonnet, tant en son nom person¬nel, au besoin, que pour ['assis¬tance ct l'autorlsation de la dame,sou épouse ;3° Madame Marthe-Hélèné Rous-sel, épouse de Monsieur Julicu-Edouard Bruneau, pépiniériste.avec lequelle elle demeure auMans, rue de la Fine, n" 133, etiedit Monsieur Bruneau, tant enson nom personnel, au besoin,que pour l'assistance et i'autorisa-tion de Ia dame, son épouse ;4* Madame Blanche Cordonnier,reu re de Monsieur Baudouin,sansprofession, demeurant au Havre,rue de la Mailleraye, n» 55,c Agissant en qualité de tutricead hoe du mineur Jean FernandRoussel, né au -Havre, le troisseptembre mil neuf cent, du ma-riage ayant exislé entre MonsieurPierre-Prétextat Roussel, en sonvivant employé de commerce, etMadame Berttie-Léontine Coquerel,son épouse, fonction aiaqueile ellea été nomméc et qu'elte a acceptéesuivant deliberation duconseil defamilie dudit mineur, prise sousla présidence de Monsieur le jugedo paix du deuxième arrondisse¬ment du Havre, to douze mars milneuf cent dix-neuf, et ce a causede l'opposition d'intérèts existantentre ledit mineur et MonsieurLucien-Edmond Roussel, susnom-mé, son frére et tuteur datif. »Poursuivants, ayant pour avouéconstitué, prés lê Tribunal civildu Havre, M* Lépany, suppléantM"Henry Jacquot, demeurant cnladite vilie, boulevard de Stras¬bourg, n' lil •,5° Madame Henriette Louise-Mag-deleine de Cherencey, sans profes¬sion, demeurant k Graville-Sainte-Honorine, rue Montmirail, n' 20,veuve de Monsieur Pierre-Prétex¬tat Roussel,Colieitante ayant pour avouéconstitué, prés lb Tribunal civil duHavre, M' Paul Bouchez, demeu¬rant en ladite ville, boulevard deStrasbourg, n" 87;E11présence ou elle düment ap-pelée de :Madame Angèle Coquerel, direc¬trice d'école, divorcéc, demeurantau Havre, rue J.-B.-Eyriès, n° 61 ;» Au nometcomme subrogée-tu-trice ad hoe du mineur Jean-Fer-nand Roussel, sus-nommé, fonc¬tion ü laquelle olie a été nomméeaux termos de la deliberation duConseil de familie du douze inarsmil neuf cent dix-neuf sus-vantée.»II sera procédé, le Vendredi cinqSeptembre mil neuf cent dix neuf, adeux heures du soir, en l'audiencedes criéesdu Tribunal civil du

Havre, au Palais de Justice de laelite ville, boulevard de Strasbourg,a l'adjudication, aux enchères pu-bliques ct a I'extinction des feux,au plus offrant et dernier enché-risseur, des immeubles ci-aprèsdésignés :

Designation

LOT UNIQUE

ÏJne BeII©Propri«Hésiluéea Graville-Sainte-Honorine, rueMontmirail, 11*20, consistant en ungrand pavilion en forme dc chalet,élevö sur terre-plein et compre-nant : 1° au rez-de-cbaussée, saliea manger, cuisine, arrière-cuisinc,water-closets et cellier, citerne eteau de la ville ; 2* au premierétage, grande salie ii manger, sa-ion, salie de biliard, chambre acoucher, bureau-bibtiotbèque, ca¬binet do toilette avec monte-char-ge 3' au deuxième étage, quatrechambres de maitre el salie debains ; 4' et au troisièmo étagemansai-dé, quatre chambres do do-mesliquos et un grenier, rhaullagecentral dans la maison, eau et gazit tous les étages.Double-serre attenante au pavil¬ion et buandorie.Remise, écurie, loge de concier»ge et eau do la ville.'Jardin potager, au Nord, avecarbres a fruits.Trés beau Pare, au Sud, avecpelouses et massifs et arbres d'a-grément.Au sommet de Ia proprictc.bios-que avoc belle vue.Cetto propriété présente ur.e su-pc-rficie d'environ cinq milie soptcent quatre-vingt-douze metrescarrés soixante-quartorze dócimè-tres carrés, d'après los titres, etcinq mille quatre cent quatre-vingt-qualorze metres carres d'api'esl'arpentago lait par Monsieur EmiieLelèvre, archilecte, demeurant auHavre, rue Fontenelle, 26, Ie qua¬tre avril mil neuf cent trois, ainsiqu'ii résulte d'un précédent cahierde charges dressé par M' Narcy,notaire au Havre, le onze mai sui¬vant.Elle figure au cadastre, savoir :1' sous les numéros 37p, 52p, 52ret 52p de la section B, d'après leplan ; 2' sous les numéros 52p,52p et 52p et aussi 27 (par errouiau lieu de 37p) de la memo sec-lion, pour une contenauce de cin-quante-trois ares quatre-vingt-dou¬ze centiares, d'après la matrice.Elle est bornée -. au Nord par Mon¬sieur Toucliard ; au Sud, par larue Montmirail ; a l'Ouest, par Ma¬dame Doranio, et a l'F.st par Mon¬sieur Langer ou ses représentants.Mis© a Prix

Outre les charges, clauses elconditions énoncées au cahier descharges dressé parM' Guillot, ayantsupplé M' Jacquot, avoué, et dé-posé au greffo du Tribunal civildu Havre, oü l'on peut en prendrecommunication, cette vente auralieu sur la mise a prix de quarantemille francs, ei.. . . F. "50,000Fait et rédigé par l'avoué pour-suivantsoussignc.Au Havre, le buit apüt mil ncu!cent dix-neuf.Signé : lépany, suppléant.Enregistré au Havre, le neulaoüt mil neul cent dix-nouf.Rec-u un franc quatre-vingt-huitcentimes, décimes coSipris.

Signé : GHLLON,

Pour tous renseignements, s'adresser O,:I* En I'étudc do M' JACQUOT, avoué au Havre, boulevard de

Strasbourg, n° 122, poursuivanl ia vente ;2" A fi' BOUCHEZ, avoué au Havre, boulevard de Strasbourg,

n' 87, colicitant ; .3* A M' REMOND, notaire au Havre, rue Fontenelle, n' 33 ;4' Au GREFFE DU TRIBUNAL CIVIL DU HAVRE, oü le cahier des

charges est déposé.Et pour visiter, sur place, tous les jour 3, de 2heuresa6 heures,

ROTA.— Lesenchèresneserontrecnesquaparministèred'avouè.(814)

Havre — Imprimerie du journal Le Havre, 35, rue Fontenelle.'

L'Adminislrateur-Délégué-Gérant : O. RANDOLUT,

Imprimé sur machines relatives de la Maison DERRIEY (4, 6 et 8 pages).

YqnarRous.KaireüelaVilledaHavre,poorlalegal,saüendeiasignature0.Randelet.awosos