4
i 2 et 3 DÉCEMBRE 1846 PRIX Toutruse. Dép. Etr. Un an s# fr. 5a fr, 56 fr. Gmoisel fr. 26 fr. 29 fr. 3 mois 12 fr. 14 fr. 16 fr. Les abonnements ne sont reçus que pour. 3 mois , 6 mss ou un an, et ne com- nicarent que du ter ou du 16 de chaque mois. 41 ANNÉE nN 'AB1)14!l7 r \au sU1 &U 4n sOto M rue St-Rome, 46, A TOULOUSE. Chez les' Libraires, %reau" des Messagerieç et Directeurs de P N° 28o --- MERCREDI et JEUDI Les Lettres Les Annonces et Avis ies non alfra r çues.e sont pas 2 I , ¢ 1TET RAIREa do'setpaêtre remis la ient d'avanee veille Ce journal parait tous les jours, excepté le mercredi. SOMMAIRE. TOULOUSE, 3 décembre : Adjudication des travaux du canal de Saint-Martory; souscriptions; rapport de la commission pour l'extinction de la mendicité; arrêt de la cour royale sur les forêts de Larboust; cour d'assises de la Haute-Garonne; nou- velles des départements. - PARIS, 28, 29 et 30 novembre Nouvelles diverses. - NOUVELLES DE PORTUGAL. TOULOUSE, 3 décembre. On va commencer prochainement les travaux d'ouverture du canal de navigation et d'irrigation de Saint-Martory à Toulouse. Hier a eu lieu à la préfecture l'adjudication des deux pre- miers lots, comprenant la prise d'eau dans la Garonne à Saint- Martory et l'ouverture du canal jusqu'à la rivière de la Noue. Le premier lot, dont la dépense est de 350,000 fr., a été ad- jugé aux sieurs Caussé et Desmont, de Moissac, sur un rabais de 10 fr. 75 c. pour cent. Le 2e lot est échu à M. Brus, de Boussennac (Aveyron), moyennant un rabais de 13 fr. 3 C. pour cent, sur la dépense qui est de 180,000 fr. Dons et quêtes des paroisses , recueillies au secreâariat de l'arche- véché , au bénéfice des inondés de la Loire. ( 4° liste. ) Quête de Lux, 11 fr. - De Labastidette, 12. - D'Empeaux, 90 fr.-De Launac, 27 f. 55 c. -De Montastruc, 80 fr. -De M. Reymondon, 10 fr. - De Scysses, 28 fr. - De Deyme, 19 fr. - De Lasserre, 15 fr. -De Montlaur, 37 fr.-De Bondigous, 62 fr. 35 c. -De Lkvale'tte, 60 fr.-De Burgand, 35 fr.-De Rébigue, 13 fr. -D'Aureville, 5 fr. -De Larra, 253 fr. 50 c. -De Frou- zins, 32 fr. -De Lagraullset, 40 f. - De Grépiac, 27 f. 80 c. - De Saint-Sauveur; 12 fr. - Du Fagel,. l rs tr. 50 c. - D'un ano- nyme, 20 fr. - De Lapeyrouse, 27 fr. - De Pointis-de-Rivière, 90 fr. - De Nailloux, 50 fr. - De Saint-Jean-L'Herm, 13 fr.- Total de la 4°" liste, 945 fr. 70 c. - Total jusqu'à ce jour, 9,081 fr. 90 c. Dans la dernière liste des souscriptions versées chez M. le rece- veur général, on remarque celle de M. Cibiel jeune et compagnie, négociants, pour une somme de 950 fr. COMMISSION ADMINISTRATIVE POUR L'EXTINCTION DE LA SIEN- DiCITé. La commission administrative se fait un devoir de porter à la connaissance de ses concitoyens les résultats qu'elle a déjà ob- tenus, en publiant une statistique succincte du dépôt de men- dicité, depuis la publication qui a été faite le 11 juin 1846, pour fixer l'état de cet établissement au 31 mai précédent. A cette dernière époque, 96 mendiants des deux sexes étaient entrés au dépôt ; 58 seulement furent retenus, les autres ayant été renvoyés comme étrangers, ou ayant été réclamés par leurs familles. Sur ce nombre, trois sont décédés de vieillesse ou d'in- firmités; deux sont passés au quartier des aliénés, leur état mental ayant été constaté par des médecins, et étant invétéré ; deux ont été reconnus propriétaires d'immeubles suffisants pour assurer leur existence et les empêcher de tromper la charité pu- blique; un a été remis à sa fille qui l'a retiré; un enfin a été rendu à l'hospice comme enfant abandonné. Du 31 mai au 15 novembre, 20 nouveaux mendiants sont entrés; sur ce nombre, deux ont été reconnus encore proprié - taires d'immeubles, quatre ont été remis à leurs parents; deux ont été renvoyés dans leurs départements, deux se sont évadés; les dix autres sont an dépôt qui renferme dans ce moment 59 individus , c'est un de plus qu'au 31 mai. Dans le même intervalle de temps, du fer juin au 15 novem- bre, 81 individus ont été poursuivis pour délit de mendicité par l'autorité compétente. Il est important de fixer l'opinion publique sur l'origine de ces mendiants ; sur 84, dernier chiffre indiqué, HUIT indivi- dus seulement appartenaient. à la ville de Toulouse ; QUATORZE sont originaires de la Haute-Garonne, les soixASTE autres men- diants sont des départements voisins, notamment de l'Ariège. Est-ce pour les étrangers qui viennent diminuer les ressour- ces créées par la bienfaisance en faveur de nos pauvres qu'il faut se montrer généreux et compatissants ? Sous le prétexte de mendier, ils s'introduisent dans nos demeures ; la paix publi- que, la fortune privée sont intéressées à leur expulsion. Le seul moyenefficace prévu par la loi d'extirper la mendicité, c'est de fonder un dépôt pour la recevoir; la conservation de ce dépôt est donc nécessaire. La commission administrative adresse une nouvelle invitation à la charité de ses concitoyens pour conserver un établissement qui fournit un asile aux malheureux qui y ont droit , et qui repousse de notre cité ceux qui n'y viennent que pour se livrer à une honteuse spéculation ; chacun comprendra qu'il a intérêt à écarter du seuil de sa maison, de l'entrée de ses magasins , les mendiants qui ne se présentent, le plus souvent, que pour étudier les moyens de tromper la surveillance des propriétaires. ose Aux pauvres qui nous appartiennent la bienfaisance officielle , sion de chimistes , on a de plus pris des renseignements auprès celle des paroisses , viendront en aide; ne laissons plus se re- des employés qui avaient délivré le certificat , et de tout cela il produire au-dehors l'une des plaies sociales qui attaque le plus est résulté que l'accusé on tout autre aurait effacé du certificat profondément notre état de civilisation. la mention qui était relative à une difformité au pied, dirfor- La commission administrative prie ses concitoyens d'accueillir mité qui le rendait impropre au service militaire. avec faveur les commissaires délégués qui se présenteront pour Il était difficile de croire que l'accusé n'eût pas de complices. recueillir les dons ou les souscriptions. Ne sachant , en effet , ni lire ni écrire , il avait dû nécessaire- Le maire, président, CABANIS. - Le vice-presi- ment s'adres::er à un plus habile que lui. Toutes les instances dent, vicaire-g néral , RocER. - Le secrétaire qu'ont faites auprès de Luchbert M. l'avocat-général et M. le de la commission, J. GASC. président ont été inefficaces. Il a obstinément nié l'altération de Un arrêté de M. le maire défend aux chevrotiers, bouchers, et tous autres qui font le commerce de la viande, de tuer ou égor- ger des brebis ni d'en exposer en vente, à compter du 10 du mois courant, jusqu'à ce qu'il en ait été autrement ordonné. Il est enjoint aux préposés aux abattoirs de saisir tou tes les brebis qui y seraient conduites pour être égorgées, et d'on pré- venir l'autorité snr-le-champ. La Gazette du Languedoc d'hier s'exprime ainsi sur le compte de M. de Lahaume, récemment nommé conseiller à la cour royale de Toulouse : « M. de Labaume est bien, comme on le dit, juge suppléant au tribunal d'Uzès, petite ville du département du Gard, mais c'est en même temps un des avocats les plus remarquables du ressort de Nimes. Depuis longues années, il partage avec MM. Béchard, Boyer, et quelques autres, l'honneur et le profit de figurer dans toutes les causes de quelque importance qui vien- nent se dénouer devant la cour royale de cette ville. Son talent se distingue par une netteté de conception véritablement mer- veilleuse, et par l'élégante correction d'une parole abondante et pleine de charme. Nous avons entendu M. Labaume plaider deux et trois heures de suite, sans paraître le moins du monde fati- gué, ni de la voix, ni de l'esprit, et surtout sans fatiguer un seul meurent son auditoire, ce qui est rare partout, même à Tou- louse. On s'accorde, en outre, à lui reconnattre les solides qua- lités du jurisconsulte, non moins que les brillantes qualités de l'orateur. o La première chambre de la cour royale de Toulouse, vient, après huit audiences, de rendre son arrêt dans la cause de MIDB la baronne d'Auxion contre les communes de la vallée de Lar- boust. Cette chambre a confirmé le jugement rendu par le tribu- nal civil de St-Gaudens, par lequel les communes sont mainte- nues dans la propriété des forêts, qui faisaient l'objet de ce procès. Le ministère public, dont le siège était occupé par M. Ressi- geac, et les avocats ont rivalisé de talent et d'érudition; la cause avait été instruite avec une solennité in iccoutumée. AMI. Chauveau et Féral portaient la parole pour MIDe la ba- ronne d'Auxion; MM Alexandre Fourtanier et Dabeaux pour les communes de Larboust. COUR D'ASSISES 1u LA HAUTE-GARONNE. (Présidence de M. DUBERNARD, conseiller). Audience du fer décembre. Vol domestique. Un jeune ouvrier , le nommé S.... , fils d'un honorable ha bilant de Palamini, vient prendre place sur le banc des accusés, sous l'accusation de vol domestique, au préjudice d'un boulanger, chez lequel il faisait son apprentissage. Les faits de cette cause sont fort simples : le maître du jeune S..... s'était aperçu quelquefois qu'il lui manquait de l'argent; pour s'assurer de la fidélité de ses employés, il lui vint à l'idée de marquer les pièces d'argent qu'il recevait. Le procédé lui réussit : il trouva en effet quelque temps après des pièces par lui marquées entre les mains de son domestique. Interpellé sur leur origine , le domestique déclara les tenir de S..... Ce der- nier fut en effet trouvé en possession d'une certaine quantité de ces pièces. Il fut mis entre les mains de la justice. A l'audience, son maintien est des plus convenables. - Me Edmond Serville, son défenseur, suivant en cela le système de l'accusé, s'attache à établir que les pièces d'argent trouvées en la possession de S.... ne sont pas le fruit du vol ; il les aurait trouvées à terre auprès de la chambre de son maître , qu'il était obligé de traverser pour arriver dans la sienne. Au reste , son intention aurait toujours été de les rendre. Ces exp;ications assez plausibles, jointes à l'attitude honnête et repentante de l'accusé, à ses bons antécédents, déterminent le jury à user d'in- dulgence: S.... est acquitté. Il se retire en versant d'abondantes larmes. Ministère public , M. Pinel de Truilhas. blême audience. Faux en écriture authentique. Au précédent succède Pierre Luchbert , portefaix , habitant de Toulouse. - il est accusé de faux en écriture authentique. Voici dans quelles circonstances le crime aurait été commis : Le 30juin 1846 , l'accusé se présenta comme remplaçant de- vant le conseil de révision de la Haute-Garonne. Le certificat de libération qu'il représenta à cet effet constatait seulement qu'il avait été exempté comtue fils unique de veuve. Cependant, quel- ques soupçons s'étant élevés sur la sincérité de ce certificat Pierre Luchbert fut mis à la disposition de M. le procureur du roi , et une information fut aussitôt commencée contre lui. On a vérifié la pièce, on l'a faite expertiser par une commis- la pièce , et par conséquent une coopération étrangère quel- conque. Cependant et sur quelques paroles vagues qui lui sont échappées , M le présidenta fait appeler, en vertu de son pou- voir discrétionnaire , deux témoins , dont la déposition n'a nullement éclairé le doute sur ce point. Reconnu coupable du crime de faux , comme ayant fait +zsage d'une pièce fausse sachant qu'elle était fausse, et , grâce au bénéfice des circonstances atténuantes admises en sa faveur, Pierre Luchbert a été condamné à deux ans de prison. Ministère public , M. Pinel de Truilhas. Défenseur, Me Han gard. Audience du 2 décembre. Faux en écritures de commerce. Rester h)nnète jusqu'à cinquante ans , cesser de l'être à cet âge , et venir à cinquante-deux , expier ses désordres devant une cour d'assises , telle est la position de Guillaume Sengés. Habitant depuis long-temps la commune de Francou (canton de Cazères) , il y était connu pour un homme aisé, il y jouissait même d'une certaine considération. Il y a environ deux ans , la conduite da cet homme se modifî considérablement. Son immoralité tardive emmena bientôt la ruine de sa fortune. De là au crime il n'y a qu'un pas. Voici comment il a su le franchir : Poursatisfaireà ses besoinset à ses passions il fallait de l'argent ,t à Sengés. Son crédit était épuisé, les prêteurs ne voulaient plis donner des fonds. Il fallut aviser à un autre moyen. Il eut recears alors à l'instituteur de la commune et fit fabriquer par cela:-ci plusieurs corps de lettre de change de diverses sommes et à diverses échéances., Au bas de ces corps il écrivit lui-mèm. te Bonpotir, et fit efin apposer après par son jeune fils plusieurs signatures fausses , entr'autres celles de Saves et de Lajoux. I,a négociation de ces effets lui procura quelques ressources. Plus tard des soupçons coururent sur les valeurs émises par Sengès; la famille fut prévenue; elle intervint aussitôt, et plu- sieurs transactions furent proposées pour retirer les lettres de change fausses de la circulation. Cependant il en est trois qui sont tombées entre les mains de la justice et qui ont provoqué l'arrestation et la mise en jugement de l'accusé Sengès. Ces trois lettres de change sont d'abord, une de 155 fr. don- née à Me Durban, avoué à Muret, en paiement des frais par lui exposés pour obtenir la séparation de biens de la femme Sengès, ensuite deux autres dont l'une de 100 fr. et l'autre de 350 fr. sont faussement signées Lajoux, toutes deux escomptées par le nommé Caubet. A l'audience, Sengés ne nie pas le faux Il avoue toutes les circonstances qui l'ont accompagné. Me Martin, son défenseur, fait tous ses efforts pour établir le défaut de préjudice et par suite la non criminalité du faux. Le jury néanmoins déclare l'accusé coupable de faux en écri- ture de commerce avec circonstances atténuantes, et la cour le condamne à trois ans de prison . Ministère public, M. Thomas Latour. OPÉRATIONS DE LA CAISSE D'ÉPARGNES DE TOULOUSE, Des dimanche 29 et lundi 30 novembre 1846. Versements antérieurs.. 4,188,952' 64° - du dimanche 34.13 r 50° 4,926,570 fr. 47 c. Transferts de div. caisses. 3,483' 33° Remboursem°. antérieurs 1,014.742' 86e du lundi. 18.268' St' 1,063;011 fr. 67 c. Transferts àdiv. caisses.. 0,000' 00e Solde ........ ......... 3,163, 558 fr. 80 c. Le directeur de service. A.ÿMEYRAN. La cour royale de Paris vient de rendre, le 16 novembre, dans la cause des héritiers Farina, et après un arrêt de partage , une décision qui intéresse vivement les familles. La Cour de Cassation consacre, on le sait , en principe , que l'époux qui a donné par contrat de mariage à son conjoint l'usufruit de la moitié de ses biens, se trouve avoir épuisé, par ce don, lorsqu'il existe trois enfants , la quotité disponible fixée par l'art. 913 du code civil, et ne peut plus rien donner soit à ses descen- dants à titre de préciput, soit à un étranger. Cette jurispru- dence de la Cour suprême fut vivement combattue, dès qu'elle se produisit, dans un écrit remarquable publié par M. Bénech, professeur à notre école de droit. M. Valette, l'un des profes- seurs les plus distingués de l'école de Paris , vient adhérer à la doctrine de son collègue de Toulouse dans un article inséré au journal le Droit, le il mars 1816. N:atre cour royale et plu- sieurs cours du Midi ont protesté par plusieurs arrêts contre cette jurisprudence de la cour de cassation. La cour de Paris vient, par la décision que, nous mentionnons, de se réunir à elles. Espérons que l'opposition unanime que rencontre la jurispru- dence de la cour de cassation , et dans les chaires , et dans les tribunaux du Midi et du Nord, l'amènera à un nouvel examen Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

ose 2 I - images.jdt.bibliotheque.toulouse.frimages.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1846/B315556101_JOUTOU_1846…i 2 et 3 DÉCEMBRE 1846 PRIX Toutruse. Dép. Etr. Un an s# fr. 5a fr,

  • Upload
    lethuy

  • View
    212

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

i

2 et 3 DÉCEMBRE 1846

PRIX

Toutruse. Dép. Etr.Un an s# fr. 5a fr, 56 fr.Gmoisel fr. 26 fr. 29 fr.3 mois 12 fr. 14 fr. 16 fr.

Les abonnements ne sontreçus que pour. 3 mois , 6mss ou un an, et ne com-nicarent que du ter ou du 16de chaque mois.

41 ANNÉE

nN 'AB1)14!l7 r\au

sU1 &U 4n sOto Mrue St-Rome, 46,A TOULOUSE.

Chez les' Libraires, %reau"des Messagerieç

et Directeurs de P

N° 28o --- MERCREDI et JEUDI

Les LettresLes Annonces et Avisiesnon alfra

r çues.esont pas 2 I ,

¢ 1TET RAIREa do'setpaêtre remis laient d'avanee

veille

Ce journal parait tous les jours, excepté le mercredi.

SOMMAIRE.TOULOUSE, 3 décembre : Adjudication des travaux du canal de

Saint-Martory; souscriptions; rapport de la commission pourl'extinction de la mendicité; arrêt de la cour royale sur lesforêts de Larboust; cour d'assises de la Haute-Garonne; nou-velles des départements. - PARIS, 28, 29 et 30 novembreNouvelles diverses. - NOUVELLES DE PORTUGAL.

TOULOUSE, 3 décembre.

On va commencer prochainement les travaux d'ouverture ducanal de navigation et d'irrigation de Saint-Martory à Toulouse.

Hier a eu lieu à la préfecture l'adjudication des deux pre-miers lots, comprenant la prise d'eau dans la Garonne à Saint-Martory et l'ouverture du canal jusqu'à la rivière de la Noue.

Le premier lot, dont la dépense est de 350,000 fr., a été ad-jugé aux sieurs Caussé et Desmont, de Moissac, sur un rabaisde 10 fr. 75 c. pour cent.

Le 2e lot est échu à M. Brus, de Boussennac (Aveyron),moyennant un rabais de 13 fr. 3 C. pour cent, sur la dépense quiest de 180,000 fr.

Dons et quêtes des paroisses , recueillies au secreâariat de l'arche-véché , au bénéfice des inondés de la Loire.

( 4° liste. )Quête de Lux, 11 fr. - De Labastidette, 12. - D'Empeaux,

90 fr.-De Launac, 27 f. 55 c. -De Montastruc, 80 fr. -De M.Reymondon, 10 fr. - De Scysses, 28 fr. - De Deyme, 19 fr. -De Lasserre, 15 fr. -De Montlaur, 37 fr.-De Bondigous, 62 fr.35 c. -De Lkvale'tte, 60 fr.-De Burgand, 35 fr.-De Rébigue,13 fr. -D'Aureville, 5 fr. -De Larra, 253 fr. 50 c. -De Frou-zins, 32 fr. -De Lagraullset, 40 f. - De Grépiac, 27 f. 80 c. -De Saint-Sauveur; 12 fr. - Du Fagel,. l rs tr. 50 c. - D'un ano-nyme, 20 fr. - De Lapeyrouse, 27 fr. - De Pointis-de-Rivière,90 fr. - De Nailloux, 50 fr. - De Saint-Jean-L'Herm, 13 fr.-Total de la 4°" liste, 945 fr. 70 c. - Total jusqu'à ce jour,9,081 fr. 90 c.

Dans la dernière liste des souscriptions versées chez M. le rece-veur général, on remarque celle de M. Cibiel jeune et compagnie,négociants, pour une somme de 950 fr.

COMMISSION ADMINISTRATIVE POUR L'EXTINCTION DE LA SIEN-DiCITé.

La commission administrative se fait un devoir de porter à laconnaissance de ses concitoyens les résultats qu'elle a déjà ob-tenus, en publiant une statistique succincte du dépôt de men-dicité, depuis la publication qui a été faite le 11 juin 1846,pour fixer l'état de cet établissement au 31 mai précédent.

A cette dernière époque, 96 mendiants des deux sexes étaiententrés au dépôt ; 58 seulement furent retenus, les autres ayantété renvoyés comme étrangers, ou ayant été réclamés par leursfamilles. Sur ce nombre, trois sont décédés de vieillesse ou d'in-firmités; deux sont passés au quartier des aliénés, leur étatmental ayant été constaté par des médecins, et étant invétéré

;deux ont été reconnus propriétaires d'immeubles suffisants pourassurer leur existence et les empêcher de tromper la charité pu-blique; un a été remis à sa fille qui l'a retiré; un enfin a étérendu à l'hospice comme enfant abandonné.

Du 31 mai au 15 novembre, 20 nouveaux mendiants sontentrés; sur ce nombre, deux ont été reconnus encore proprié

-

taires d'immeubles, quatre ont été remis à leurs parents; deuxont été renvoyés dans leurs départements, deux se sont évadés;les dix autres sont an dépôt qui renferme dans ce moment 59individus , c'est un de plus qu'au 31 mai.

Dans le même intervalle de temps, du fer juin au 15 novem-bre, 81 individus ont été poursuivis pour délit de mendicité parl'autorité compétente.

Il est important de fixer l'opinion publique sur l'origine deces mendiants ; sur 84, dernier chiffre indiqué, HUIT indivi-dus seulement appartenaient. à la ville de Toulouse ; QUATORZEsont originaires de la Haute-Garonne, les soixASTE autres men-diants sont des départements voisins, notamment de l'Ariège.

Est-ce pour les étrangers qui viennent diminuer les ressour-ces créées par la bienfaisance en faveur de nos pauvres qu'il fautse montrer généreux et compatissants ? Sous le prétexte demendier, ils s'introduisent dans nos demeures ; la paix publi-que, la fortune privée sont intéressées à leur expulsion. Le seulmoyenefficace prévu par la loi d'extirper la mendicité, c'est defonder un dépôt pour la recevoir; la conservation de ce dépôtest donc nécessaire.

La commission administrative adresse une nouvelle invitationà la charité de ses concitoyens pour conserver un établissementqui fournit un asile aux malheureux qui y ont droit , et quirepousse de notre cité ceux qui n'y viennent que pour se livrerà une honteuse spéculation ; chacun comprendra qu'il a intérêtà écarter du seuil de sa maison, de l'entrée de ses magasins

,les mendiants qui ne se présentent, le plus souvent, que pourétudier les moyens de tromper la surveillance des propriétaires.

ose

Aux pauvres qui nous appartiennent la bienfaisance officielle , sion de chimistes , on a de plus pris des renseignements auprèscelle des paroisses , viendront en aide; ne laissons plus se re- des employés qui avaient délivré le certificat , et de tout cela ilproduire au-dehors l'une des plaies sociales qui attaque le plus est résulté que l'accusé on tout autre aurait effacé du certificatprofondément notre état de civilisation. la mention qui était relative à une difformité au pied, dirfor-La commission administrative prie ses concitoyens d'accueillir mité qui le rendait impropre au service militaire.avec faveur les commissaires délégués qui se présenteront pour Il était difficile de croire que l'accusé n'eût pas de complices.recueillir les dons ou les souscriptions. Ne sachant , en effet , ni lire ni écrire , il avait dû nécessaire-Le maire, président, CABANIS. - Le vice-presi- ment s'adres::er à un plus habile que lui. Toutes les instancesdent, vicaire-g néral , RocER. - Le secrétaire qu'ont faites auprès de Luchbert M. l'avocat-général et M. lede la commission, J. GASC. président ont été inefficaces. Il a obstinément nié l'altération de

Un arrêté de M. le maire défend aux chevrotiers, bouchers,et tous autres qui font le commerce de la viande, de tuer ou égor-ger des brebis ni d'en exposer en vente, à compter du 10 du moiscourant, jusqu'à ce qu'il en ait été autrement ordonné.

Il est enjoint aux préposés aux abattoirs de saisir tou tes lesbrebis qui y seraient conduites pour être égorgées, et d'on pré-venir l'autorité snr-le-champ.

La Gazette du Languedoc d'hier s'exprime ainsi sur le comptede M. de Lahaume, récemment nommé conseiller à la courroyale de Toulouse :

« M. de Labaume est bien, comme on le dit, juge suppléantau tribunal d'Uzès, petite ville du département du Gard, maisc'est en même temps un des avocats les plus remarquables duressort de Nimes. Depuis longues années, il partage avec MM.Béchard, Boyer, et quelques autres, l'honneur et le profit defigurer dans toutes les causes de quelque importance qui vien-nent se dénouer devant la cour royale de cette ville. Son talentse distingue par une netteté de conception véritablement mer-veilleuse, et par l'élégante correction d'une parole abondante etpleine de charme. Nous avons entendu M. Labaume plaider deuxet trois heures de suite, sans paraître le moins du monde fati-gué, ni de la voix, ni de l'esprit, et surtout sans fatiguer un seulmeurent son auditoire, ce qui est rare partout, même à Tou-louse. On s'accorde, en outre, à lui reconnattre les solides qua-lités du jurisconsulte, non moins que les brillantes qualités del'orateur. o

La première chambre de la cour royale de Toulouse, vient,après huit audiences, de rendre son arrêt dans la cause de MIDBla baronne d'Auxion contre les communes de la vallée de Lar-boust. Cette chambre a confirmé le jugement rendu par le tribu-nal civil de St-Gaudens, par lequel les communes sont mainte-nues dans la propriété des forêts, qui faisaient l'objet de ceprocès.

Le ministère public, dont le siège était occupé par M. Ressi-geac, et les avocats ont rivalisé de talent et d'érudition; la causeavait été instruite avec une solennité in iccoutumée.

AMI. Chauveau et Féral portaient la parole pour MIDe la ba-ronne d'Auxion; MM Alexandre Fourtanier et Dabeaux pourles communes de Larboust.

COUR D'ASSISES 1u LA HAUTE-GARONNE.(Présidence de M. DUBERNARD, conseiller).

Audience du fer décembre.Vol domestique.

Un jeune ouvrier , le nommé S.... , fils d'un honorable habilant de Palamini, vient prendre place sur le banc desaccusés, sous l'accusation de vol domestique, au préjudice d'unboulanger, chez lequel il faisait son apprentissage.

Les faits de cette cause sont fort simples : le maître du jeuneS..... s'était aperçu quelquefois qu'il lui manquait de l'argent;pour s'assurer de la fidélité de ses employés, il lui vint àl'idée de marquer les pièces d'argent qu'il recevait. Le procédélui réussit : il trouva en effet quelque temps après des pièces parlui marquées entre les mains de son domestique. Interpellé surleur origine , le domestique déclara les tenir de S..... Ce der-nier fut en effet trouvé en possession d'une certaine quantitéde ces pièces. Il fut mis entre les mains de la justice.

A l'audience, son maintien est des plus convenables. - MeEdmond Serville, son défenseur, suivant en cela le systèmede l'accusé, s'attache à établir que les pièces d'argent trouvéesen la possession de S.... ne sont pas le fruit du vol ; il les auraittrouvées à terre auprès de la chambre de son maître , qu'il étaitobligé de traverser pour arriver dans la sienne. Au reste , sonintention aurait toujours été de les rendre. Ces exp;icationsassez plausibles, jointes à l'attitude honnête et repentante del'accusé, à ses bons antécédents, déterminent le jury à user d'in-dulgence: S.... est acquitté. Il se retire en versant d'abondanteslarmes.

Ministère public , M. Pinel de Truilhas.blême audience.

Faux en écriture authentique.

Au précédent succède Pierre Luchbert , portefaix , habitantde Toulouse. - il est accusé de faux en écriture authentique.

Voici dans quelles circonstances le crime aurait été commis :Le 30juin 1846 , l'accusé se présenta comme remplaçant de-

vant le conseil de révision de la Haute-Garonne. Le certificat delibération qu'il représenta à cet effet constatait seulement qu'ilavait été exempté comtue fils unique de veuve. Cependant, quel-ques soupçons s'étant élevés sur la sincérité de ce certificatPierre Luchbert fut mis à la disposition de M. le procureur duroi , et une information fut aussitôt commencée contre lui.

On a vérifié la pièce, on l'a faite expertiser par une commis-

la pièce , et par conséquent une coopération étrangère quel-conque.

Cependant et sur quelques paroles vagues qui lui sontéchappées , M le présidenta fait appeler, en vertu de son pou-voir discrétionnaire , deux témoins , dont la déposition n'anullement éclairé le doute sur ce point.

Reconnu coupable du crime de faux , comme ayant fait +zsaged'une pièce fausse sachant qu'elle était fausse, et , grâce aubénéfice des circonstances atténuantes admises en sa faveur,Pierre Luchbert a été condamné à deux ans de prison.

Ministère public , M. Pinel de Truilhas.Défenseur, Me Han gard.

Audience du 2 décembre.Faux en écritures de commerce.

Rester h)nnète jusqu'à cinquante ans , cesser de l'être à cetâge , et venir à cinquante-deux , expier ses désordres devantune cour d'assises , telle est la position de Guillaume Sengés.Habitant depuis long-temps la commune de Francou (canton deCazères) , il y était connu pour un homme aisé, il y jouissaitmême d'une certaine considération.

Il y a environ deux ans , la conduite da cet homme se modifîconsidérablement. Son immoralité tardive emmena bientôt laruine de sa fortune. De là au crime il n'y a qu'un pas. Voicicomment il a su le franchir :

Poursatisfaireà ses besoinset à ses passions il fallait de l'argent,tà Sengés. Son crédit était épuisé, les prêteurs ne voulaient plisdonner des fonds. Il fallut aviser à un autre moyen. Il eut recearsalors à l'instituteur de la commune et fit fabriquer par cela:-ciplusieurs corps de lettre de change de diverses sommes et àdiverses échéances., Au bas de ces corps il écrivit lui-mèm. teBonpotir, et fit efin apposer après par son jeune fils plusieurssignatures fausses , entr'autres celles de Saves et de Lajoux. I,anégociation de ces effets lui procura quelques ressources.

Plus tard des soupçons coururent sur les valeurs émises parSengès; la famille fut prévenue; elle intervint aussitôt, et plu-sieurs transactions furent proposées pour retirer les lettres dechange fausses de la circulation. Cependant il en est trois quisont tombées entre les mains de la justice et qui ont provoquél'arrestation et la mise en jugement de l'accusé Sengès.

Ces trois lettres de change sont d'abord, une de 155 fr. don-née à Me Durban, avoué à Muret, en paiement des frais par luiexposés pour obtenir la séparation de biens de la femme Sengès,ensuite deux autres dont l'une de 100 fr. et l'autre de 350 fr.sont faussement signées Lajoux, toutes deux escomptées par lenommé Caubet.

A l'audience, Sengés ne nie pas le faux Il avoue toutes lescirconstances qui l'ont accompagné. Me Martin, son défenseur,fait tous ses efforts pour établir le défaut de préjudice et parsuite la non criminalité du faux.

Le jury néanmoins déclare l'accusé coupable de faux en écri-ture de commerce avec circonstances atténuantes, et la cour lecondamne à trois ans de prison .

Ministère public, M. Thomas Latour.

OPÉRATIONS DE LA CAISSE D'ÉPARGNES DE TOULOUSE,

Des dimanche 29 et lundi 30 novembre 1846.Versements antérieurs.. 4,188,952' 64°- du dimanche 34.13 r 50° 4,926,570 fr. 47 c.Transferts de div. caisses. 3,483' 33°Remboursem°. antérieurs 1,014.742' 86e

du lundi. 18.268' St' 1,063;011 fr. 67 c.Transferts àdiv. caisses.. 0,000' 00e

Solde ........ ......... 3,163, 558 fr. 80 c.Le directeur de service. A.ÿMEYRAN.

La cour royale de Paris vient de rendre, le 16 novembre, dansla cause des héritiers Farina, et après un arrêt de partage ,une décision qui intéresse vivement les familles. La Cour deCassation consacre, on le sait , en principe , que l'époux qui adonné par contrat de mariage à son conjoint l'usufruit de lamoitié de ses biens, se trouve avoir épuisé, par ce don, lorsqu'ilexiste trois enfants , la quotité disponible fixée par l'art. 913du code civil, et ne peut plus rien donner soit à ses descen-dants à titre de préciput, soit à un étranger. Cette jurispru-dence de la Cour suprême fut vivement combattue, dès qu'ellese produisit, dans un écrit remarquable publié par M. Bénech,professeur à notre école de droit. M. Valette, l'un des profes-seurs les plus distingués de l'école de Paris

, vient adhérer à ladoctrine de son collègue de Toulouse dans un article inséré aujournal le Droit, le il mars 1816. N:atre cour royale et plu-sieurs cours du Midi ont protesté par plusieurs arrêts contrecette jurisprudence de la cour de cassation. La cour de Parisvient, par la décision que, nous mentionnons, de se réunir à elles.Espérons que l'opposition unanime que rencontre la jurispru-dence de la cour de cassation , et dans les chaires , et dans lestribunaux du Midi et du Nord, l'amènera à un nouvel examen

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

t

-- . _-_-'-'.'i4Rn !fg

]N , ingh,giyiapprofondi de la question qui fera cesser cë[tc dsstTiënce et qui trûrre taisse t§ Ycrmttrée titi "fion Ytr'tcre de son tien s'est déclarée parle men rtre du général Guggun-Sed':ccsscur

fi xera la jurisprudence dans un sens propre à concilier , selon pour en construire une autre à côté ; il remarquait avec admi- était le confident de la reine. Exaspérée par cet assassinat, larmot d u C ntral'esprit de notre législation civile ,lés droits des pères et mères ration qu'en France il c (.tait autrement. reine ordonna la mise à premier ministre hou ,ses

avec les intérêts sainement entendus des enfants. Devrtnt l'Idûlcl=de-i'ille son ettmiration est devenue plus vive` frères, fils et neveux et d'autres principaux personnages de ceS. A. e été reçue par titi, le ceinte de ltambntcau qui lui a (ait les parti au nombre de cent environ. Le Mahara ah s'est enfui et ne;

MM. Meissonn ier père etfils qui arrivent de Paris ai ec un 1honneurs de son palais avec la bonne grâce qu'il flet, chaque pir.:it pas avoir été vu depuis, son fils aîné a été mis en prison

bel assortiment de pianos, ont enrichi leurs salons de belles or- hiver, à le faire à tout ce qu'il y a de plus distingues à Nuis. et la Maharanée s est emparée des rênes du gouvernement. ElleAprès que lebey a eu (out pareouru tout examihé, le préfet de a forme depuis une administration à la tête de laquelle est le

0.

gues à percussion qui sont un ff table progrès dans 1 art mu- da Seitfe 1>}i aéx li en e t 4e ibots le S stènié fil, Cc3idc à -

sical.,(Voir aux annonces). P qii P y chef Jmtg=Bàbadt r qu'elle a nommé commandant général del'administration de la ville, comment chaque année la ville pré- l'armée. Le résident anglais, M. Colvin, avant cette révolution,voit ses ressources , en dispose à l'avance, règle et vote son bud- avait été obligé de quitter Lucknow pour cause de maladie. On

- Par ordonanco royale du 85 novembre, AI. Lade a i!kê gel; puis-il 'a dlTer1 h 8. A.Ileiècueil iltlp`rimé de dès Btft Rets et de eralgiiait qu'on attaquât la résidence, mais cela n'a pas eu lieunommé maire de Montauban, M. Edouard Raynand premier ad- ces uéglemerits ; que lé Bey a reçu avec un rbè1isement sensible On ignore encore ce que compte faire le gouvernemen fran-jcint, et M. Lasvènes deuxième adjoint. de plaisir. hl. de Rambuteau lui a montré ensuite les divers çais à ce sujet, et s'il s'immiscera dans cette querelle.

dplans de Parts : Paris au point de vue de ses fortifications, e son- l tee A. se. monument

Aaieh, 1 er EIeEeFrtlaFe: -Hier, les officiers et délégués de la garde nationale d'Auch ont

procédé à l'élection du commandant. M, Auguste Duffour a étéréélu par 32 suffrages. L'opposition portait hl. David , avocat ,qui n'a eu que 27 voix.

- Dans la nuit de samedi à dimanche dernier, plusieursplacards contenant des menaces aux autorités, à l'occasion de lacherté des grains , ont été affichés dans la ville d'Auch. Cesplacards ont été saisis par hl. le commissaire de police et trans-mis à i le procureur du roi.

-Pararrêté, en date du 20novembre 1846, M. Brette, licenciéès-lettres, bachelier ès-sciences, ancien chargé du cours de phi-losophie au collège royal d'Auch, ancien censeur au collége royalde Limoges, est chargé de la classe de philosophie au collègeroyal de Montpellier, en remplacement de M. Maurial, déléguédans la chaire de philosophie de la Faculté des lettres.

4 Bey , je n'avais encore vu dans Paris pimeza i m novembre. -u Ah l s'est écrié» qu'une grande ville, je vois maintenant qu'il y en a plusieurs» en une seule. » S. A. R. hl. le comte de Paris vient d'adresser la lettre sui-

En se retirant , S. A. a adressé à M. le comte de Rambuteau vante à M. Leverrier :les plus affectueux remerciements. a Monsieur, j'ai reçu la carte céleste que vous avez bien

laisir la planète que vousverrai avec' J'dl pvou resser.yu mDemain le Bey doit visiter Versailles.a- Par ordonnance du 28 novembre, le roi, sur la proposition

avez découverte. Je vous remercie beaucoup de cet envoi.» J'ai appris que vous aviez Un fils du inême âge que moi ,

du ministre des finances; a nommé M. le baron Delaire, prési- veuillez l'cmbrasser.et lui dire que je le félicite d'avoir pour pèredent de chambre à la cour des comptes; membre de la commis" 'vanta di tinouéu sa ussi ssien de surveillance de la caisse d'amortissement et de celle desdépôts et consignations, en remplacement de M. le vicomte Har-mand d'Abaneourt, nommé président honoraire à la cour descomptes.

- Par une autre ordonnance royale, en date du 21 novembre,.d'& t d; 0 4a pt à deux millionsaire m n re

- Nous apprenons et nous 1 oiS

des principales sociétés scientifiques d'Amérique, celles de New-York, de Washington et de Philadelphie , venaient de voter %

une uèdaillè d'honneur à R1. Léverrier pot r 5à belle déco i-verte.

,x l"10117 mun nouveau cre i

vient d'être affecté à la réparation des dommages causés par les - Le ,gouvernement s'occupe activement de multiplier lesaux voies na- moyens de co i unicatton entre la F "rance ét l'Espàgne, soitntalesartet déd ti li ,mepes ea ons aux routes royanon

Sous le titre de Vol au Testar viables ainsi qu'aux digues et levées qui bordent les rivières.pa

airterre,

eméÿaë lissa t des voituresvaeûrblrues, soit

parr rlt le l'hure Glas P réitées a

rapporté , il y a quelques jours, le fait suivant : - L'Académie (les Beaux-Arte a procédé entoura but à 1 etec- de Nantes.i Dernièrement un tonné homme se présente, à Marseille , lion d'un membre & la section de peinture , en r-einplacenièi L Nous sommes informés que le ,ministre des .travaux. publics

tuez tin 11i.adal , négociant : « Je viens de recevoir , lui de M. Bidault. vient d'ouvrir, par une décision récente , un crédit supplémep-dit-il , une lettre de ma mère gui m'informe que vous êtes mon M. Brascassat a été élu au troisième tour de scrutin , par 21 taire de 20,000 fr qui devront être d épouses d'ici à la fin deparent. » Il montre , en effet, une lettre timbrée de Bayonne, voix sur 36.

portait en substance 'unnommé Nodall'année, pour active"r les travaux dé l'a route d'Èspâgne par la

et la lit. La lettre P qd , - Un événement déplorable est arrivé liierà miiitiit sur le vallée clé l'Aricgé.doreur , venait de mourir à Bayonne, rue d'Orléans, en laissant chemin de fer d'Orleans Si comme tout lé tait es érér le ptivéraementfrançaisune fortune d'environ 60,0004-fr.; qu'il n'y avait que deux

g

héritiers connus ,d'abord celui qui avait écrit In lettre , et M. MI de Mlonvnerqué , fils du, conseiller à la cour royale de Pa- obtient les modifications giiul e réclamées aux réalemens des . inspecteur de la traction sur, le chemin de fer, revenait douanés établis par Espartero, nul doute que notre comrnercoe

cni lettré1.

tré ré éercritio pe par r Unjeunotane homme enée

iaal quri, qui douneïtnse-âit

riavec uh train de marchandises dcsfcendiant vers Paris- et se tenait auquel ces rènglemens, portent un préjudice très-grave, n'en re-

ire., et signée. Vi soli le locomotive y ainsi que l'exige l'eniploidont il est chargé , çoive une heureuse impulsion.des dét fils (üi

pleurela succession. afin de surveiller, selon l'usage , les opérations du mécanicien. Nan tes et Bor deaux seraient appelés prendre à part. à ce déve-

111 l(ledit pleure de ieahe. Ma il n'

riant qu'il a eu ün Le-meranieien engagea M. de tllonmerqué à se placer dans un loppement commercial. Dans la première de ces villes, on tra-'

(louépiton), d'une si bonne atije TMjais il n entend rien aux af-!, wn on. Celui-ci refusa eu répondit qu'il voulait surveiller le vaille à l'exécution d'un vaste pro,et qui aurait pour résultat d'y

f'iii s. li Il va va doué, trouver un avoué et, luire né

"les lettrës g' mécanicien parce qu'il en répondait comme de lui-même et faire arriver une bonne partie des produits du Midi-, les vins et

ônié Le rigOClint Se laitr à I3mea.een. le. Rria,nt de l accompagner 3,go qu'il resteriitt à son poste; puis il s'accouda contre la rampe da 1 es spiritueux surtout.

iu üiller de noir. On part ; on est trois ,0 fr

le parent Bayü i-nais est

titre la machine. Le convoi était Le transport de ces marcher lises serait fait par cinq vapeursé la a:tic . r M. Nadal la locomotive g ets'arc=bouta co

p ' ils e fait donner 20b arrivé à Sablons, lorsque le mécanicien s'aperçut que, M. de d'un fort tonnage , dont quatre seraient au plus tôt , et sans in-.pour régler quelques affaires. Mvtimerquc dé- terni tiott ,'em lo és à la navigation de Nantes à Bardeaux ; et

A Toulouse - après,-le dlncr lçJeune homme sort , il s'a$itcan

iicienon ,

: Le trainotiarriva à Parts. Sur

re,

' ? claration dn mécanicien une locomotive de secours se rendit it un cinquième Serait plus ard affecté à la navigation de Nantes .a

dunedép

ré galante; il reviendra le matin de bonne esta.

, au lieu où l'on présumait que l'inspecteur était tombé , et là le Bordéaux et aux côtes d'Espagne.avant le départ dé la diligence.

ocpI.é matin , la dilroence est t plus affreux spectacle s'offrit aux yeux des personnes qwï étaient Les marchaiidisesdestinées aux populations du bassin de lad e

jetée., et .e jeune homme neev

pas. On attend autant qu'il oetrraientêtre rendues de Bordeaux à Paris dans l'este +

estssroulibiac,

et l'on reprend le vooyagc sans lui. descendues sur la voie. Le cadavre de M. de NlotimergÙégisait capitale Ppont, M1l. Nadal songe 1 son arttiré , à ses 30,000 tc_ ,

à côté de la voie , la tête broyée et séparée du tronc. puce (te six jou.s, Il en serSSit nécessairement de même des maribu

sur. lesquels il .Nid

ce à concevoir quelque inquiétude. (lu Les restes du malheureux inspecteur ont été transportés à chandises expédiées de Paris à Bordeaux.

es bien ±i bée de 'a onne . mai Paris dans la nuit. = Le tl1?oniueur publïelerelevedësimpor..fàtionsentuarchandi-repasse tes iett.r : l'une est p m r b y , s

,iL mprudence de iM1. de M$onlilergiié pàrâit"avoir été lâ cause s es lpendant le mois d octobre dernier. Le chiffre des1 autre celle du notaire , ne l'est pas.. Urt monsieur était dans es écrangèr

( de sa mort. Il était àgé de 39 an`s. droits perçus par le trésor, seul élément au moyen duquel mila voiture avec, les deux Marseillais ; il allait à Bayonne , il cilétait peut-être. On lui adresse quelques questions il a1Tirme - La malle de Paris à Limoges e été arrêtée le 94 au soir en- peut totaliser., est de 14 millions de francs, c'est-à-dire sensible-

que la rue d'Orléans n'existe pas â 1iayonne , et qu'il" n'y a tre Orléans et ha Ferté-Saint-.Aubin. Trois individus se sont ,ment le même que l'année dernière, et supérieur de 1 million à.

auz;un notaire du nom de Vial. précipités à la tête des chevaux et ont voulu forcer le courrier à celuide 1844. Le chiffre des céréalesne présente pas de différence

Le né ociani tremble pour son affaire à chaque ville à descendre et à leur remettre la clef du coffre aux dépèches. Le notable.

chaque relais il renouvelle les informations: la rue d'Orléans courrier a répondu en armant deux pistolets et en menaçant de Le total des dix premiers mois est de 128 millions et demi!, unbriller la cervelle au premier qui tenterait de monter. Un of- demi-m illion de plus qu'en 1S i5, et Q trillions et 'demi de plus

n'existe pas; M. `'pal , notaire, est inconnu. Son deuil com- n'en 1844. Mais tandis ue le chiffre relatif aux'ceréaléS ù esttierce à lui paraître ridicule: On arrive à Bayonne, on s'informe : fcier supérieur, qui se trouvait seul dans la voiture , et qui q q

on ne sail,.ce qu'il veut dire. M.. Nadal est complètement volé ; était armé également, se joignit au courrier pou r faire renoncer que de 3 millions et demi en 1845, il est de 9 millions et demi

-il es! reparti ,polir Marseille avec son avoué. » les malfaiteurs à leur entreprise. A cet accueil , auquel ils ne en 1844 et de S millions. et demi en 1846. En,le défalquant ,len'attendaient pas sans doute, les individus s'enfuirent et la malle total des dix premiers mois ressort à 120 'aillions de troncs pourcontinua son chemin. 1846, 2 millions et demi de moins qu'en 1845 , et deux mil-

Qn lit dans le Sémaphore de Marseille du ter décembte Nrrus avons rendu compte det'arrest.rtion- de ta-iligence lions et demi de plus qu'en 1844.Vendredi a eu lieu au Grand-Théàtre la rentrée de M. Go- de Bourges par des individus armés. Là commission chargée de centraliser et de répartit lb

d'rnho dans le rôle d'Arnold de Guillçtume-Tell. Le public a donné Une circonstance étrange peut donner l'idée de l'audace et montant des souscriptions ouvertes à Paris et dans les départe-à ce jeune artistes qui avait laissé à Marseille les plus agréa- du sang-froid dont ces malfaiteurs ont fait preuve. Pendant qu'ils menas au profit-des victimes des inondations de la* Loire; a tenubics souvenirs, des témoignages non équivoques de sa sym- étaient occupés à commettre leur crime, un cabriolet survint ; aujourd'hui sa cinquième séance.Pad!te c'était celui de &i. Lebrun, notaire à Chârost qui s'en retour-

Lé succès de Godinho a été complet ; grâce à cette précieuse + trésor , sans destinatlôrr spéciale, s élevait à la sommé denaît avec sa femme. D entrés auraient ahabLimé la placé en 991 061 fr,acquisition, la marche du grand- répertoire lyrique ne sera plus fuyant, ceux-ci né se dérangèrent même pas. Un d'entre euxentravée sur notre première scène. Les souscriptions f éalisées dans la ville de Paris et dans le dé- 1Mse borna â prendre le cheval par la bride, et à intimer, l'armé

au poing, l'ordre de s'arrêter; de sorte que M. et Mme Lebrun Parlement de la Seine entraient dans ce total pour 815 747 fr.

durent être les témoins forcés de leur audacieux attentat. Les souscriptions de la garde nationale de #a ville et de laLa velte Lyon vient de posséder, pendant gacitjire temps' banlieue montaient déjà à 219040fr:

deux violonistes iémontaises deux talents les sceurs Quand la diligence repartit, les voleurs voulurent inspecterp , prodigieux-, 1'ren[e compagnies n'ont pas encore versé leurs' ontingens.

Milanollo. Après avoir dounédans cette villequinze concerts] dû- le cabriolet à son tour; mais à leur approche Mine Lebrun,rani lesquels l'enthousiasme n'a fait que s'acerettrv, elles sont épouvantée, se mit à pousser de tels cris qu ils renoncèrent à La maison Ve Laporte et fils, de Limoges' a envoyé à la coin--

leur résolution, disantd'ailleùrs que cela n'en valai pas la peiné. mission un ballot contenant 129 mètres de droguet gris à la des-allées se faire entendre à St-Étienne, où le même accueil les finition des i`ttoridés qui manquent de vêtements. Exempleattendait. lis permirent donc à M. Lebrun de passer outré, non sans lui q q

I.u_Coraret de St Etienate

ho-

du rend compte en ces ter- recommander, comme au conducteur de la diligence, de ne pas no oble et qui ne saurait trop être encourage.

mes de leur dernier concert - rétrograder; ils prirent même la- précaution de diriger sots cite- La comthissi'on e arrêté l'envoi d'un secours clé I`?53000 fr.' val.à travers les ierres de la barricade. M. Lebrun partit sans qui sera r'Lpxtti ainsi qu'il suit

x A ant-hie-r, les demoiselles Milanollo nous ont fait leurs P p A M:.IC péfet de la Nièvre. .. 30,000fr.- Padieux. Elles se "sont surpassées l'une et l'autre.. Les bouquets, se le faire répéter.. 11 emportait avec lui une somme inipor-de

les couron nesp les rubans ne leur ont pas manqué. Notre ville tante qui venait d échapper Gommé par miracle à ces hardis la Loire. . . .. . . 20,000de t.oir-et-Cher. .. 15;000

aura reçu ces charmantes artistes avec une courtoisie digne de voleurs. du Cher, . . , . . . .... ,

leur talent.10,000 ,

-- de l'Allier. .. 10,000

» Avant- de -regpartir pour Lyon, Thérésa et Maria ont déjeuné les nouvelles des Tndies sont du 4 novembre. - d'Indre-et-Loire. 10,000 - ,+chez M. le maire de St-Etienne ; elles ont visité ensuite la ma Une insurrection à Bhopal, qui aurait pu avoir de gracès - de la Haute I.otre . 10,000nufacture d'armes ainsi que plusieurs fabriques de rubans. Les - du Loiret. . . . . . 14,000jeunes et déjà illustres piémontaises n'oublieront pas l'accueil conséquences; a été domptée par la force des armes. La moua°n -de Madras a été préc édée d'une tempête très-violente et d'un du Puy-de-Dôme . 10,400 frqui leur a été fait dans la cité stéphanoise. n déluge de'plaie. Il est tombé dix "sept pouces et demi d'eau dans --- vingt-quatre heures, ce qui équivaut aux deux tiers de la quan- Somme égale. . . . . 125,000 fr.

PARIS , 28 novembre. Lité qui tombe dans l'année. La ommission invite instamment MM. lés préfets des dépard

1,e roi, accompagné de MM. les généraux comte d'Iloudetotetde Rumigny, de M. le marquis de Strada , de MM. Dumon etGudin, officiers d'ordonnance, est parti hier de "St-Cloua-à uneheure pipit aller à Ti-ianon et à Versailles.

M. était de retour à six lierres au palais de saint-Cloud.

--Aujourd'hui, le bey de Tunis a reçu la visite de M. le docdé,iliontpensiér,

A une.heuré, S. A. est sortie pour aller vïsitet l'1Iôm -de-Une chose a frappe par-dessus tout, c'est de voir tons des la cour et avoir pris naissance datas une querelle de famille dans jouiront de tous les avantages attribués dans lëscoltéges royatis,Ville ,.

monuments que l'empereur, s commencés, l'air de triomphe de laquelle le M-aha-ràjah, ses fils d'une précédente fémmë et leurs aux professseu'rsdelanlangues vivantes et se conformeront, pour lesl'Étoile, le palais ctü. quai d Qrçar et tant d'autres achevés par le adhérents purent parti d'un coté, et 14 Alattaranée; la iéebndè heures du lecoàlét oui la tenté îles classes, au réglemeiit inté-riii Louis-Philippe. -Eii Orient, le souverain qui monte sur te t fériiifire ifu seuvèraln-, avec *s partisans de l%lré: Cette+évbltt rieül'+âe tibagtic tabÎi's§iïrétit.'

esLes froids commencent à se faire sentir, mais le temps est très- monts Inondes qui n ont pas encore transmis I évaluationbeau. dommages à accélérer l'envoi de ces documents.

Le bruit courait à Calcutta, le 19, que lord Elphinston et Une circulaire a été adressée aux préfets des départementsl'honorable capitaine Arthur Hardingue , qui faisaient fine riverains de la Loire, pour les inviter à distribuer le plustournée dans la vallée, avaient été retenus par les Caehemiriens; promptement possible aux personnes nécessiteuses , les secoursmais la Gazette de Detfii vdu 10 affirme -'lue cette nouvelle est envoyés par la commission. t

sans fonderfient.j

- Pat; arrêté de M. le ministre de l'Instréètion publique :Une nouvelle révôlnlioü e éclaté à Katma idoo et a ën un ca- II est créé au collége royal de Marseille et au eollége royal de

ractère tr ès-sanguinaire. D'après les rapports succincts qui nous Montpellier une chaire d'arabe vulgaire.sont parvenus, l'affaire parait avoir été entièrement restreinte à Les professetirs qui seront chargés de ce nouvel enseigné1fl t

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

- M. le ministre secrétaire d'état au département de l'iris-Grand-Maître de l'université de France, vient

de reudre l'arrêté suivant :

%u asti le 9 de l'ordonnance royale du 15 novembre 1845ainsi oiicu

« ;Le nombre des places d'agrégés mises au concours chaqueIl i

« almée sera augmenté de trois, en 1846, pour tous les ordresa d'agrégation. A chacune des années suivantes, l'augmentation« sera d'une place au moins pour chaque agrégation, jusqu'à cea que le nombre des agrégés soit suffisant pour les besoins dua service dans chaque enseignement. »

Vu l'article 2 du règlement du 17 juin 1845Avons arrêté et arrêtonsLe -nombre des places mises an concours peur l'agrégation

des collèges, en 1847, est fixé comme il suit :Classes des sciences physiques . . . 8 placésClasses des sciences mathématiques. 9 id.Classes d'histoire et de géographie . 9 id.Classes de philosophie ... . . . 9 id.Classes supérieures des lettres . . . . 12 id.Classes de grammaire . . .. . . 16 id.

Le concours s'ouvrira le samedi 91 août 1847, an chef-lieu del'académie de Paris.

Fait au chef-lieu de l'Université, le 19 novembre 1846.SALVAND.

- Ainsi que noirs l'avons annoncé Fier, le Bey de Tunis esallé aujourd'hui à Versailles. Le roi avait décidé que les gran-des eaux joueraient en l'honneur de son hôte, et cette nouvelleavait attiré une affluence considérable.- En passant à Saint-Cloud, le Bey s'y est arrêté une heurepour rendre visite au roi, qui l'a accueilli de la manière la plusaffectueuse. Une collation lui a été offerte, après laquelle S. A.a pris congé de la famille royale et est remontée en voiture

or sa route. Le roi avait voulu qu'Ahmed traversâtle parc. Comme il arrivait devant les bassins, les jets d'eau ontcommencé à jouer, et le Bey , ravi de cc gracieux à-propos, a-fait aussitôt arrêter les voitures pour jouir de ce charmantspectacle.

Arrivé à Versailles, il a été reçu au pied du grand escalier parle préfet de Sent,--et-Oise, par M. le g"inéral Regnauit de Saint-jean d''Angely, par le colonel de la garde nationale et les autresautorités de la ville. Après avoir pris quelques momens de reposdans les appartemens de Louis XIV, il est redescendu pour serendre à Trianon. Trois calèches du roi l'attendaient à la porte,entourées dune foule bienveillante, qui l'a salué avec un respec-tueuxempressement.

Ahmed a visité d'abord avec intérêt le palais de Trianon , sesjardins surtout, dent ila fort admiré l'harmonieuse ordonnance.Mais où son, admiration n'a plus connu de bornes, c'est lorsque,revenant dans le parc de Versailles , il a assisté de bassin enbassin à toutes les surprises des différentes pièces. Arrivé de-vant le grand. bassin de Neptune : e Il fallait le génie de la» France, s'est-il écrié, pour arracher ainsi la vapeur aux pua-» ge el:la leurrenvoyer ensuite en gerbes éblouissantes! e

Sur ces entrefaites, on est venu lui amieocer que Picole deSaint Cyr, réunit sous les armes, s'attendait à ï'heuneur d'êtrepassée en revue par lui. Cette nouvelle a paru lÙi causer ungrand plais, ï, et aussitôt il aéte. conduit du côté ovù l'atten-daient les élèves de f'Ecole. Ils étaient rangés en bataille surla grande terrasse qui domine le tapis vert. En les ap >rcevant ,le bey a été frappé de leur bonne mine, de leur tenue toute mi-lila.re. d'élançant alors à bas de sa calèche, il a voulu parcou-rir tous les, rangs.

La revue achevée, il s'est entouré des chefs de l'école et leura dit : « J'avais déjà vu en France et à Paris des soldats de ton-» tes armes, mais ce que je n'avais pas vu encore, c'est un régi-» ment d'officiers.

» Je connaissais la gloire passée de la France, j'ai vu sa» gloire présente; je vois ici sa gloire à venir. »

Le boy doit retourner demain à Versailles pour visiter le pa-lais.

Londres , le 27 novembre.La-nouvelle du retour de M. le comte de Sainte-Aulaire à son

poste et à l», probabilité de la continuation de la bonne intelli-gente entre les grandes puissances ont contribué à faire monterle cours des fonds publics.

Lord Brougham est arrivé , de retourde son voyageà paris.Le_Morning-Post annonce que le comte de Niontemolin a tenu

plusieurs visites de hauts personnages , entre autres celle duvicomte Palmerston.

On écrit de Londres, le 97 novembre :Lord Palmerston a expédié hier à l'ambassadeur d'Angleterre

près la-cour de Vienne , lord Ponsomby, la protestation annon-cée depuis quelques jours contre le coup d'Etat qui a frappé laville de Cracovie.

Da-us cette pièce assez longue et écrite en termes secs et froids,

lord Palmerston raisonne dans l'hypothèse que l'usurpation deCracovie n'est encore qu'en projet, et s'attache à faire ressortirles inconvénients d'une telle mesure. Il discute ensuite les deuxquestions de droit etdc nécessité. Sur la question de droit , il

établit , en rappelant le texte des traités , que les conditions ai -rêtées dans un engagement solennel par huit puissances nesauraient être modifiées et annulées par trois d'entre elles.

Sur la question de nécessité, lord Palmerston n'admet tasdavantage la solution que semblent vouloir adopter les cours

du Nord. Que trois des plus puissants états de l'Europe invo-

quent la nécessité pour détruire l'existence d'une pauvre petite

république dont la population rie compte pas 130,000 aines,

c'est inadmissible: Les puissances se plaignent encore de ce que

Cracovie serait- devenue un foyer de conspiration et d'intrigues

politiques. Mais en admettant même la réalité du fait , il se

présente alors deux hypothèses : ou ces conspirateurs sont des

gens dit pays , ou bien ils sont venus du dehors. Dans le second

cas, ce n'est pas à Cracovie, mais bien aux puissances elles-

mêmes qu'il faut s'en prendre . car leur territoire enferme de

tous les côtés celui de la république. Dans le premier cas

est-il possible de croire qu'un ville comme Cracovie refuserait

à trois puissances commela Prusse , l'Autriche et la Russie de

comprimer les conspirations , de faire cesser les intrigues dont

ces puissances auraient alors un si juste sujet de se plaindre ,

et si elle avait la folie de s'y refuser, quelle difficulté pourraient

jamais rencontrer ces trois puissances réduites à se faire justice

elles-mêmes dans la limite des traités ?

Telle est à peu près, dit-on, la protestation du ministre des

affaires étrangères de la Grande-Bretagne. Une copie de cette

pièce a ét`é. également expédiée à lord Normanby , pour être

communiquée à M. Guizot.

-La Presse donnait, il y a deux jours, au Portefeuille un dé-menti, au sujet de la visite de M. Molé à Saint-Cloud; elle af-firmait que ce personnage n'était pas venu à Paris depuis long-temps.

Aujoud'hui le Portefeuille répond ainsi à ce démentiNous sommes cri mesure de déclarer que la Presse articule un

fait inexact. En effet, lli. le comte Molé est venu de Champlâtreuxà Paris, il y a quelques jours s'y est arrêté environ deuxheures, et il est allé à Saint-Cloud, OÙ il a eu l'honneur dedîner avec le roi et la famille royale, et de faire sa cour àMme la duchesse de Montpensier.

En quittant Saint-Cloud, M. Molé a repassé par Paris, pourretourner à Champlàtreux.

- Il va être fait au cimetière Mont-Parnasse un essai destinéà chercher le moyen de remédier aux inhumations précipitées.Une salle des morts y sera établie, et les corps y resteront expo-sés pendant 26 heures avant leur inhumation déliinitive. Cescorps, ainsi exposés, seront soumis à des observations de la partd'une commission scientifique.

Un brick de guerre, chargé d'une somme d'argent considé-rable, est parti d'Angleterre , il y a quelques jours, pour serendre à Lisbonne ce fait a donné matière à de nombreusesconjectures.

- On écrit de BâleLe 2e collège électoral a fait sept nominations, dont deux seu-

lement sont libérales. Une dame de Bàle vient de protester contrela révision de la constitution, au nom de toutes les dames dela ville. Les lemmes, dit-elle, prerdront les armes , ainsi queles enfants , plutôt que de souffrir que leurs droits soient atta-gnés. Nous ne voulons ni centralisation; ni liberté d'industrie ,ni bourgeois nouveaux, ni professeurs étrangers ; nous avonsassez de pères de famille sans pain.

(Correspondance particulière).PARrs, 30 novembre.

Le 3 est à 81 fr. 85 c.Le 5 °/o est à 117 U. 50 c. sri'

Actions de la Banque, 3,479 fr. 50 e. a r

L'actif espagnol n'a pas été coté.- Il paraît que M. Guizot n'avait pas encore exp Fié la pro-

testation de la France au moment où il a appris que celle delord Palmerston avait été envoyée , et ce n'est qu'hier qu'elle aété expédiée à Vienne.

Il parait certain que la protestation de notre cabinet contientune dénonciation des traités de 181 dans les clauses qui toit-client la France.

- Le révérend père Lacordaire reprendra demain, premier di-manche de l'avent, le cours de ses conférences à Notre-Dame, criprésence de l'archevêque.

Les faits suivants doivent être cités : MM. les professeursdu colle e de Nantua viennent de renoncer à la tasse de café queleur offrait chaque dimanche M. le principal. Il a été décidéqu'il en serait ansi pendant tout l'hi-, or, et que la valeur decette économie serait -'setribuée aux ,malheureux. Comme lesbons exemples se propagènt, àl.le curé de Nantua et ses vicaires,qui savouraient quotidiennement le u_o'l a délicieux, ont ar-rêté qu'ils s'abstienuiatena aussi d ..., la liqueur divine, et quel'on achèterait à la place,. des pommes de terre pour les pau-vres.

- Une affaire des plus draiïsaliques sera déférée au juryde la Haute-Vienne dans la prochaine session. Il s'agit de1 empoisonnement d'un père par ses trois fils, qui avaient uneservante pour complice. Il y a près de dix ans que ce crimea été accompli dans la commune de )lasléon, près Saint-Léo-nard. Trois mois de plus, et la prescription assurait l'impu-nité des accusés. Dieu ne l'a pas voulu ! La servante, donton achetait le silence par une pension annuelle, n'ayant plusété payée, s'cri plaignit à quelqu'un. On lui demanda si elleavait des titres; elle répondit : « ;fies titres sont dans le cime-tière. » Cette parole imprudente fut un trait de lumière pourla justice. On fouilla la terre, on inerrogea les cercueils, etles restes du malheureux père ayant été reconnus, turent soumisà une analyse. La présence de l'arsénié fut constatée. On assureque l'un des accusés, en proie aux plus déchirants remords,est dans un état moral des plus terribles.

M. l'avocat-général Soubrebost portera la parole dans cettealaire. La défense des accusés est coudée à Mes. Théodore Bac,Eugène Descouture et Vouzellaud.

- Le bruit court, dit la Gazette des Postes du 27, que le jugercent contre les insurgés de Gallicie est rendu, et qu'il ap-plique la mort par strangulation, mais que l'empereur com-muera cette peine cri un exil perp tue].

- Le Journal de Francfort publie une correspondance quicontient quelques détails sur l'organisation future de Cracovie.

L'administration suprême de cette ville qui, ainsi, qu'on l'adit, formera une partie intégrante de la Gallicie, sera dévolueau commissaire antique extraordinaire , comte de Stadion.

Le chef suprême de l'administra lion sera l'ancien président dut sénat, M. l'abbé Schindler ; MM. les sénateurs à vie Bystrza-

novvski et Ksiezarski seront maintenus dans leurs fonctions.La cour de justice et le tribunal supérieur seront également

maintenus dans leur ancienne organisation ; seulement ils relè-veront tous deux de lacent d'appel suprême de Lemberg, commedernière instance.

Quant aux autres fonctionnaires de Cracovie, le gouvernemén tautrichien a laissé les uns à leur poste et accordé à d'autres despensions proportionnées aux services qu'ils ont rendus.

Londres, le 28 novembre.L'état de l'Irlande continue à donner de vives inquiétudes au

gouvernement. Le Tipperary free prest annonce que les paysansmettent partout le plus grand empressement à s'armer. Les ar-muriers peuvent à peine suffire aux demandes.

Le bruit a couru, dit le ,3lorning-Post, que la cour devait ren-trer à Windsor-Castle beaucoup pins tôt qu'on ne le pensait.

Le même journal annonce que M. le duc et Mme la duchessede Bordeaux ne tarderont pas à venir visiter Londres.

- On lit dans le Plorning-Post du 21 novembreHier le comte de 3lontemolin (que le journal anglais appelle

toujours le roi) s'est promené quelque temps le matin, de bonneheure, entièrement seul ; il s'est ensuite occupé d'affaires. Dansl'après-midi, il a reçu des visites, et entre autres celles de lordPalmerston, et lord*Ranefagh et de plusieurs personnes qui s'in-téressent aux affairesd'Espagne. Il a diné en petit comité aveclesofficiers de sa suite. Nous croyons qu'il a l'intention de visitertrès prochainement les divers établissemens et institutions publi-ques qui ont rendu l'Angleterre si célèbre.

- Le Journal. d'Indre-et-Loire, du 27 novembre, annonce quedes désordres ont eu lieu mardi au marché de Châteaure-nault :

Vers une heure de l'après-midi, malgré la présence de labrigade de gendarmerie, la halle fut envahie par une troupe decinq ou six cents individus dont quelques-uns, escaladant lessacs de blé qui y étaient amoncelés, se mirent à les vendre à lacriée, au prix de 95 fr. le setier.

Averti de ces faits, M. Pesson, maire, s'empressa de se ren-dre sur les lieux, et chercha à ramener, par la persuasion, lamultitude au sentiment de ses devoirs. Mais tousses efforts,tous ceux de la gendarmerie, restèrent sans succès; la vente. desde ;'autorité.blés continuait toujours, malgré les conseils et les injonctions

Le désordre ne tarda pas à se mettre parmi les individus quise présentaient comme acheteurs. Des querelles s'engagèrententre eux ; alors la foule, se précipitant sur leHs sacs de blé, s'endistribua le contenu en peu d'instants, et chacun s'emparantd'une portion des grains , l'emporta sans payer au milieu dutumulte, sans que la gendarmerie, composée de six hommesseulement, pût parvenir à mettre un terme à ces scènes.

Quand la halle fut entièrement dégarnie, la multitude se diri-gea vers la demeure des sieurs Jourdan fils, bourrelier, et Gon-das, propriétaire, désignés comme achetant des blés par com-mission ; leur absence seule le, préserva du mauvais parti qu'onvoulait leur faire ; les perturbateurs, ainsi déconcertés dansleur projet, se dispersèrent alors, emportant chez eux leurbutin.

Seize individus, reconnus comme les chefs du mouvement,ont été arrêtés.

NOUVELLES DE PORTUGAL.,Vous avons publié dans notre dernier numéro des nouvelles

du Portugal d'après les journaux révolutionnaires d'Oporto.Nos lecteurs ont pu remarquer que les événements importantsqui y sont relatés sont d'une date déjà assez éloignée, puisqu'ilsne dépassent pas le 12 de ce mois , et que nous avons eu lesjournaux de Lisbonne jusqu'au 19, et des nouvelles de diffé-rents points du Portugal jusqu'au 17. Nous avons donc lieu decroire que les événements rapportés par lés feuilles d'Oportosorti entachés d'inexactitude. En admettant que le Diario doGoverno , le seul il est vrai dont la publication soit permise parle gouvernement portugais, ne donne que les nouvelles favora-bles au parti de la reine, les correspondances particulières, .

n'étant pas dans les mêmes conditions , auraient ceriainementparlé, si cela avait été vrai, de lamarche deDas Antas et de sonarmée invincible sur Lisbonne le 10 novembre , après l'occupa-tion de Santarem. Or, le f3, Das Antas était: encore renfermédans Santarem , et le duc de Saldanha l'y tenait en échec de sonquartier à Cartaxo , à quatre lieues de cette ville.

Il est facile , après cela , de voir où se trouve le pins de prohabilité, et de découvrir le.but desnouvelles données par lesfeuilles révolutionnaires d'Oporto. Un échec ôtait tout prestige ,toute influence à la cause de la révolte , on en fait une vic-toire ; rien de plus facile dans un pays où, à quelques lieuesde distance , les communications sont complètement intercep-lées.

Quant à la levée du siège d'Evora et à la retraite forcée dubaron Viiiliaes , l'abandon de son artillerie , de ses bagages etde ses fourgons , à la suite de la combinaison des troupes révo-lutionnaires d'Algarbe et d'Evora , cette nouvelle ne parait pasplus fondée que l'autre. On e vu en effet que le bombardementde cette ville par le baron de Vinhaes l'avait réduite à toute ex-trémité, et que la population était en opposition avec les révolu-tiounairesdans l'interieur de la ville; et il est plus que probab'equ'elle se serait promptement rendue aux troupes de la reine sile baron de Vinhaes n'avait reçu l'ordre du gouverrrçruent d'o-pérer sa jonction avec le due de Saldanha pour attaquer Das.Antas. Et cette division battue , mise en déroute sous les murs'd'Evora , ayant perdu son artillerie et ses bagages le.10 , bat àson tour 1ec troupes rebelles le 16 , et fait prisonniers ou reçoitdans ses rangs quinze cents hommes , fait consigné dans le bul-letin officiel.

- On lit dans l'Deraldo du 2 rLes nouvelles du Portugal continuent à être favorables. La

déroute de la division de Sa-da-Baudeira e été complète. Le ba-ron de Casal , après avoir réorganisé; à Chaves les bataillons quiont passé à la reine à Valpassos , devait sortir le 24 de cetteplace pour coopérer à la prompte et heureuse solution-des opéra-tions de Saldanha contre Des .Antas..

M. Ruelle, propriétaire à Bazus (Haute-Garonne), soussignédéclare avoir été guéri d'accès d'épilepsiequi l'affligeaient depuisdeux ans, par M. Clanet, ancien chirurgien de 1"eclasse des ar-mées, docteur en médecine, logé rue des Gestes, 7, à Tou-louse, RUELLE.

AVIS, - M. llippolyte Laval, négociant à Sorèze, prévientle public qu'il rie paiera aucune des dettes contractées par ,àl'Numa Laval, son fils; avant on après cet avis.

MODE. - La robe de drap étant la mieux portée; les dame3apprendront avec plaisir que, pour quarante-huit francs, ellespeuvent avoir une robe en drap zéphir des plus jolies qui sefabriquent. (Voir aux annonces : Magasin de Velours.);

DÊCLS DES 29 ET 30 NOVEMBRE.

Senet (Marie), 92 ans, veuve Recoud, journalier, née à Tou-louse, rue Montaudran.

Noubel (Marie), 69 ans, épouse Croizade, propriétaire, née àToulouse, rue de la Pomme, 66.

Talmié (Jean),.73 ans, employé, né à St-Agnan (Tarn), quaide Brienne, 5.

Labry (Cyprien), 64 ans, pâtissier, né à Montpcvroux (Hérault),rue des Filatiers, 40.

Cet (François), 85 ans, propriétaire, né àToulouse, rue du Sa-chet, 3.

Duchen (Laurent), 18 ans, forgeron, né à Saint-Younet (Haute-Garonne), rue des Récollets, 52.

Dantié (Jean), 38 ans, jardinier, né à Carcassonne, quartierde Lalande.

Terrail (Pierre), 33 ans, né à Castelnau-1Vlagnoat (Ariège),place Saint-Etienne.

Fabaron (Jules), S ans, né à Toulouse, place Saint-Cyprien.Amifhat (Antoinette), 2 mois, née à Toulouse avenue de

Muret.Rrl !$tarifisto} 4'. une . h .,.... - .,.> . Rnilalnna (Tarn.

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

DÉCÉS DES Ier ET 2 DECEMBRE. Deltour (Marthe), 74 ans , veuve Lasserre , propriétaire , née Fotcher (Jean) , 7G ans , orfèvre , né à Toulouse, rue d,Jules (François) , 1 mois, né à Toulouse, rue des Salenques. à Toulouse, quartier Saint-Sinlcn. Tounis , 50.Balés (Jeanne), 70 ans, journalière, née à Guitaut ( Haute. Barrière (Marie), 36 ans, épouse Vidalenc, courrier de malle, Aribaud (Jeanne) , 58 ans , épouse Jolibert , laboureur; néeGaronne). née à Toulouse, rue Saint-Antoine-du-T. i à Lapeyrouse (Haute-Garonne) , quartier Braqueville.Saiettes ( Claire) ; 69 ans , veuve Coste ; bijoutier, née à Tou- -Falcou (Pétronille), 78 ans, veuve Delestain-, , fabricant de Rives (Marie), 59 ans , lingère , née à Toulouse, rue- Boui-

louse, rue des Filatiers, 44. toiles cirées, née à Castelnaudarv, rue Colombette, 35. bonne, 12.

ORGUE NOUVEAU A PERCUSSIONpour SALONS et CHAPELLES.

Cet instrument, qu'une invention récente de MM. ALEXANDRE et FILS, de Paris,vient d'ajouter à l'art musical, ne laisse rien à désirer aux virtuoses les plus difficiles ;comme les harmoniums et les mélo iumd , il possède la beauté , la tenue des sous , lavariété des timbres et des nuances; mais par un mécanisme de percussion solidementétabli , et par l'addition d'un seul registre , il joint , lorsqu'on le désire, à ces pré-cieuses qualités, l'attaque brillante du piano.

Se trouve a Toulouse _ chez

PLIFi mUmm

9SSON i E R PÈRE 3' FILSAvec un grand assortiment de PIANOS en tous genres, dont ils viennent de faire un

choix spécial , dans les meilleures fabriques de la capitale.Ori trouve toujours chez les mêmes , des pianos droits , carrés et à queue, d'occa-

sion , depuis 200 fr. jusqu'à 800 fr. , et des pianos pour la location.

PINS MARITIMESpris sur place et au choix

PRIX : 0 fr. 25 centimes le pied.20 00 le cent.

150 00 le mille.

PINS LARICIODE CORSE

Provenant de la forêt de Vi zazona.PRIX. 0 fr. 35 cent. le pied.

ECBALAS DE PIFS (à l'instar du Bordelais)

PRIX: 0 fr. 80 centimes le cent.On offre de transporter ces arbres, soit

à Carcassonne, soit au portdu Pont-Rouge,pour embarquer sur le canal du Languedoc,moyennant dix centimes par pied d'arbre,en motte liée. S'adresser franco , à M.MOUTON , régisseur de M. Mahul , à Vil-lardonnel , près le Mas-Cabardés (Audel.

LAMPES CHABBONNIEIIES.

ÎQuinze années de brevet, deux

médailles, deux centimes à l'heuresans fumée , pour billards, cafés,études et travail. Seule fabrique àToulouse , rue des Balances , 50 ,et confection à Paris. La meil-leure de toutes les lampes connues.

Prix : ,0 fr., 12 fr. , 15 fr., 18 fr. , 20 fr.,100 fr. On remet toutesies anciennes lam-pes au nouveau système. (3977)

Ehnde de Ne EORGf7E, S , at'océ, medes Pénilents-Bleus, 5.

A VENDRE,SUR SURENCnï3BE, A SUITE D'P-xPROPI5IATION

xoecà2.A la requête du ,sieur Benjamin Thi-

baut, fabricant de diligences, domiciliéde Toulouse, poursuivant et premier ad-judicataire, ayant Me Forgues pour avoué.

Contre le sieur Casimir Chap, menui-Siièr-ébéniste, domicilié aussi de Toulouse,ayant Me Laurens pour avoué.

En présence du sieur Antoine Campa,propriétaire. domicilié de Toulouse, ayantMe Bénazet pour avoué.

En présence aussi du sieur Léon Mone-reau Roc, propriétaire, aussi domicilié deToulouse, ayant ivre Dédébat pour avoué.

Une 3laison, située dans la ville de Tou-louse, allée saint Michel, ne 3i, attenantlo Jardin des Plantes. Elle forme avec lesol le ne 976 da plan, section Hii de lamatrice cadas,tralo de la commune deToulouse, dû -ils sont portés, savoir : lampaisbn-pour un revenu net de cent vingtfrancs, et le sol pour un revenu de unfranc quatre-vingt-dix-neuf centimes. Ladite maison confronte du levant celle dusieur Armand Doujet, portant le no 36, etdu nord, l'entrée du Jardin des Plantes.

Cette maison a été saisie à la requêtedu sieur Pierre-Jean Roquelaine fils, pro-priétaire et négociant, domicilié de Tou-louse, suivant procès-verbal de Lapenne,huissier, en date du vingt décembre milfinit Cent quarante-un, duement visé, en_registré et transcrit au bureau des hypo-thèques de Toulouse, le trente-un janviermil huit cent quarante-deux.

Le sieur Roquelaine ayant été désinté-ressé, la demoiselle Antoinette Dabrin,célibataire majeure, a été subrogée à lapoursuite en saisie immobilière par juge-ment du tribunal civil de Toulouse, endate du sept février mil huit cent qua-

La demoiselle Dabilin aya-t été désin-téressée à son tour, la sieur BenjaminThibaut a été de nouveau subrogé à l'uti-lité de la poursuite par jugement du vingtjuin mil huit cent quarante-six, qui a ren-voyé l'adjudication au premier août milhuit cent quarante-six.

Le dit jour, premier août, sur la de-mande du sieur Chap, le tribunal a ren-voyé l'adjudication au quatorze novem-bre.

Le dit jour, quatorze novembre mil huitcent quarante six, l'adjudication de la , . e pro-dite maison a eu lieu en faveur du dit cureur du roi, avec sommation d'avoir ,sieur Thibaut, au prix de six mille francs, dans le délai de deux mois , à prendre et àoutre les clauses et çouditions dq cahier requérir au bureau des hypothèques de

Un grand et bel APPARTE-IIENT, avec ou sans écurie etremise. - Dans le même hôtel,deux petits APPARTEMENTS

gg

RE1une JUJIMENT de selle , de

A !üit six ans sous-poil noir',taille de chasseur ,race croisée d'Arabe et A ii lip M >;{DE st-ROTMME,'d Andaloux. Sadresser à L. Capoul,Lafayette. (40f-3)

r personne ayant été occupée pendant1 temps dans IIOC maison de COÜI-erce, désirerait trouver ni' emploi

admü,l. quelconque.ns nue administrationS'adresser à l'Office cen u'ai d'Annonces ,rue Saint-Rorne , dans la maison dupharmacien.

MM. LES GOURMETS, trouveront dans cette maison, pâtés de foiegras, saucissonsde Lyon et d'Arles , et autres comestibles.

0 A VENDRE, un beau CHEVAL,neuf, de cinq ans Arabe de Tarbes. -S'adresser rue Merlane , 5; plus , deuxJUMENTS bretonnes, de cinq arts , sansdéfaut. (3999)

fivvis

u Annonce,,, rue St-Rome , 4i. (3615)

1

iph demande un Elève enMAISON ]BELLE INDIENpharmacie, chez hl Plas-

MICiIEL et OLLIEII, rue Lafayette , . MICHEL et OLLIEII, saita jeune ,12place Dupuy.,

lusieurs arties considérables det de traiteraiC fi ppnette ma ance ven,son de conmarchandises pour la saison d'hiver , peut offrir à ses nombreux clients , le plus conl-piet assortiment d'étoties lieu', elles pour habilleinent. des deux sexes.

Irdépendatl:rncnt des t,oueeautés dit jour , elle possède tire chois très-varié d'articlespour meubles , et nue tau aride ouantité de blanc de fil et coton, de qualité si supérieureet à des prix tellement inodores , qu'ils lui assurent une réputation à l'abri de tonieconcurrence.

Les darnes trouveront dans ces magasins des robes mérinos de Saxe pour 10 fr. , desrnbas mérinos broct,é à 18 fr. , des satins amazone 5/4, à 4 fr. 75 c. le urètre , desmérinos écossais 5/i laine à 3 fr. le mètre ; des manchons à 10 fr.

Les messieurs auront un pantalon belle nom eauté d'Elbeuf , pour il fr. , des filetspour 3 fr. , des colliers Richelieu pour à fr. (3960)

de sot et O f:'. s r e sel au por-ier , ue tee A ts , 9. (3163)

T oui, OUSE, rue St-I{orne, 44, au prernier-

OFFICE CENTRAL DA NON CESINSERTIONS DANS TOUS LES JOURNAUX.

L'office central d'Annonces a affermé les annonces des journaux de Toulouse leJOURNAL DE TOULOUSE , l'EMANCIPATION , la GAZETTE DU LANGUEDOC , laFRANCE MÉRIDIONALE et l'IMPARTIAL DU MIDI. Ce n'est que dans ses bureaux quedoivent être adressées les insertions à faire dans ces divers journaux.

McansiN a VELOURSG. CORNET, rue des Changes, 3.

Les personnes qui auront à faire des achats pour l'hiver, trouveront dans ce ma-gasin plusieurs genres de marchandises spéciales pour les prix: Robes en drap zéphir,Ire qualité, 48 fr. la robe. - Tartan eu tout genre, de t5 à 2à fr. la robe. - Velourscoton, dits anglais, 22 fr. 50 c. et 27 fr. 50 c. la robe.

Un magasin est au premier pour tous les genres et couleurs de velours que l'on peutdésirer, soit en uni, gauffré, imprimé, etc.

Assortiment de draperie pour la saison et surtout en nouveautés pour pantalons etgilets; on y trouvera tous-les prix pour la Nouveauté fine et commune.

Napolitaines et escots en couleurs vives, pour costumes de théâtre et de bal.MM. les Cordonniers trouveront toujours l'assortiment d'articL.'s pour chaussure.

Le tout sera lit 'ré au plus juste prix.

des charges.Par procès-verbal du vingt même mois

de novembre, le dit sieur Campa a fait augreffe du tribunal une surenchère, par la-quelle il a porté le prix de la dite maison,à sept mille francs.

Par procè=-verbal du vingt-un mêmemois de novembre, le dit sieur MonercauRoc a fait aussi une surenchère, et a portéle prix à sept mille deux cents francs.

En conséquence, la maison ci-dessusdésignée sera remise aux enchères publi-ques en l'audience publique des criées dutribunal de première instance de Tou-louse , le douze décembre mil huit centquarante-six, à onze heures du matin.

Les enchères seront ouvertes sur lamise à prix de sept mille deux centsfrancs, ci.. . 7,200 fr.

hie Augustin Forgues, avoué constituépour le sieur Benjamin Thibaut, pour-suivant, est logé à Toulouse, rue des ré-nitents-Bleus, .5; il donnera à tous préten-dants les renseignements nécessaires.

Fait et dressé à Toulouse par l'avouésoussigné, le premier décembre mil huitcent quarante-six.

FORGUES, signé.Enregistré à Toulouse. le deux décem-

bre mil huit cent quarane-six, foliocase . Reçu un franc dix centimes.

SALAMO, signé..

Etucle de Ne PRAT FIEL avoué , rue. de la Daltade

Il23.

Purges d'hypothèques légales.Par exploit du trente novembre dernier,

de Lapenne , huissier , le sieur BernardDelgach , propriétaire , domicilié à plai-sance , a fait signifier à la dame MarieGratian , veuve du sieur Jean-iaptisteLacourre. quand vivait employé à l'octroi,domiciliée à Toulouse, et à M. le procu-reur du roi près le tribunal de premièreinstance de cette ville , un procès-verbalde dépôt fait aa greffe du tribunal , levingt-trois novembre dernier , de la copieduement collationnée de l'acte de vente ,d'une portion de MAISON , cour, chai ,tinai et jardin , le tout contigu , situéedans le village de Plaisance, consenti parle sieur Philippe-Anne Castex, négociant,domicilié à Toulouse , en faveur du sieurDelgach , devant Me Cazes, notaire auditToulouse, le cinq juillet mil huit cent qua-rante-un , moyennant la somme de douzecents francs.

Cette signification a été faite à la dameGratian , veuve Lacourre et à M l

Toulouse , telles inscriptions qu'ils avise-roui; , savoir: ladite dame Gratian, veuveLacourre, pour sûreté de sa dot, droits etreprises matrimoniales , et à M. le procu-reur (lu roi, dans l'intérêt de ladite dame,de tous minenrsouinterditsqui pourraientavoir droit de réclamer, soit contre levendeur , soit contre tous précédents pro-priétaires, et notaintueat contre le sieurJean-Baptiste Lacourre', avec déclarationque faute de ce faire dans le susdit délai .

la portion des immeubles ci-dessus énon-cés, passeront sur la tète du sieur Del-gach , francs et libres de toutes hypothè-ques légales.

Certifié conforme,U. PRATVIEI, , avoué , signé.

Etude de lU5 LA VAVi:' , avoué , rite deschapeliers, 7.

A VENDRE,PAR LICITATION, LES ETRANGrRS ADMIS,

En vertu d'un jugeaient rendu le trente-un août mil huit Cent quarante-six, parle tribunal de première instance séantà Toulouse, et pardevant M. Bressolles,juge-commissaire,

L'immeuble ci-après désigné,Dépendant pour moitié de la succession

de feu Jean-Guillaume Dubon, quandvivait cordonnier pour femme. habi-tant à Toulouse.Sur la poursuite des sieurs Paul Dubon,

régisseur de biens, et Ensile Dubori, cui-sinier, habitants à Toulouse, ayant MeLavavé pour avoué constitué;

Contre dame Laure Rey, repasseuse,veuve du sieur Nicolas Dubon, quand vi-vait employé de commerce, demeurantau dit Toulouse, tutrice légale de José-phine et Marie Dubon, ses deux filles mi-neures, avant Me Personne pour avouéconstitué;

Coutre dame Jacquette-Antoinette Mil-het, veuve du dit sieur Jean-GuillaumeDubon, domiciliée aussi à Toulouse, ayanthie Botes pour avoué constitué;

Et contre ou ea présence du dit sieurEmile Dubon, subrogé-tuteur des dits mi-neurs Dubon :

Une maison, avec cave, galetas et au-tres dépendances, située à Toulouse, placed'Orléans, 27: elle a deux corps de bâ-tisse, avec petite cour entre, dans laquelleil existe un puits mitoyen ; le premiercorps, dent la façade principale, qui estconstruite en brique cuite, mortier, chauxet sable, donne sur ladite place, se com-pose d'un magasin, premier, second ettroisième étage.

Le corps de sur le derrière se compose

® u l ii une ÉTCou D'AVOUÉIJ 84U,j près la Cour royale de

Toalouse. S'adresser à M' Darrieux, no-taire, rue de l'Orme-Sec, 13. (39;0)

Le dépôt du chocolat de la fabri-que de SEUBE alité, de Luchou , est tou-jours chez Mme veuve Labrouillère, placeSaint-Eticnne, maison Castan , 9.

A VENDUE ,(Pour cause de départi ,deux beaux CHEVAUXdu Nord , de cinq ans.parfaitement dressés à

la voiture et garantis de tout défaut. Prix :2,020 fr. S'adresser à l'hôtel de l'Europe ,place Lafayette. (3987)

solidement bâtie, à deuxUNE MAISON corps et trois étages,1,avec cave, cour et galetas , située rueNinau , 4. - S'adresser à l'Office central

A VEYDfiune MAISON située à

J Toulouse l'ne des Trois-'tlulets, ri- 2. S'adresser à m,> Darrieux, no-taire, rue de l'Orme-Sec, 13. (39,2)

A VENDRE,Une VOITURE dite BRISKA, en

.très-bon état, rue St-Rome,26

Rue des Paradoux, 27.Une Maison à trois étages, nouvellement

construite en briques, composée de troiscorps de logis et trois cours; plusieurscaves construites on voûte , d'une facilelocation. - S'adresser à Mlle Capelle, Du-puy et Léon, notaires, ou au propriétaire,sur les lieux, et à l'Office Central d'An-nonces, rue Saint-Rorne, 4i. (3678)

SANGSUES EN RÉSERVOIRAu grand délitit chez CunI03' ,

Rue des Lois , 9 , près la place du Capi-tole , à Toulouse.

Le sieur CANTON a l'honneur de préve-nir le public que l'on trouvera toujourschez lui des sangsues médicinales en pre-mière gtlaliié , àla garantie , de toutegrosseur et à tout prix. - Il fait desenvois dans les départements.

Place Lafayoïtc, 18

rue d'Ansterülz, 2lite d'li sterlitz, 2

Les 100 kilogrammes, commission compriseAGEN, 2f G jours ordinaire. - PARIS, 15' 23 )ours ordinaire.id. 2 50e 2 id. accéléré. id. 22 il id. accéléré.BORDEAUX, 4 8 id. ordinaire. NANTES, 12' 16 id. ordinaire.id. 5 id. accéléré. id. 16 11 id, accéléré.

d'un rez-de-chaussée, ayant également un BORDEAUX , 2 décembre.premier, second et troisième étage.Cette maison confronte, au nord et au L'heet. à 52 degrés venté".

levant, à la propriété du sieur Douves; au Arnta^nae (nouveau).. 73 à n acouchant, à ladite place d'Orléaus; et, au Pat. 73 rr àmidi, à maison du sieur Roy. Esprit

Espsnaderit , ... .. . 71 50 à .indication

Esprit 3/6, l'hect. à 86 d. c.ti4 75 à aEu conséquence, il est annoncé que l'ait-indication de l'immeuble dont s'agit auralieu en vertu du jugement précité le viligr- PEUX CUtTP)ANT DES GRAINS.trois décembre mil huit seul quarante- Sué I.8. PLACE DE TOIILOÜ88.six , à onze heures du matin . pardevantli. Bressolles, dans mie des salles du tri- eiaré1é lita 2 décembre.huerai de première instance séant à Tou- Blé fin , Roussillon. . . 2.i e à olouse, grande rue Nla,,abiail. a 31a:.iette........... 23 50 à 21

Les enchères seront ouvertes sur la mise Blé tin. . . 22 50 à 23à prix de dix mille francs, ainsi fixée pari Blé tnitadiu lin....... 22 50 à 23 nle jugement précité, outre les clauses et Bl,' nritadin......... 21 50 à 22conditions du cahier des charges déposé Seigle.. . -- .. 16 50 à 16 74au greffe dudit tribunal, ci. 10,000fr haricots.. ... ... . 19 50 à 20 ulie Lavavé , avoué poursuivant , et Fèves... . ........ Il so à 12Mes Personne et Botes, avoués co-lici- Stoïs roux...... . f0 50 à u ntans, dolmeront les renseignements dési- Maïs blanc..... .. , t0 r, à 10 50rables. Vesces rouisses. . 17 50 à n uFait et d essé à Toulouse le vingt-quatre Orge ... ........ .. Il u à il 50novembre mil huit Cent' ....... _ , 50 à 10 eL AVAVE, avoué, signé. Graine de Trèfle (rai kil.). . 30 . à 33

Enregistré à Toulouse le vingt-six no- Graine de Luzerne Tl'bect.) 9 50 à .vembre mil huit cent quarante-six, folio Graine de (,ii kil,' 35 . à 40 Y132 case 7 reça un franc diti.,x cenmes.I90) SALASlO, signé.

ELEE'I' COàIEIlCIÂI.oa

Esprits et Eaux-de-vie.BÉZIERS, 27 novembre.

Peu d'affaires au bout de la semaine;on cite quelques transactions à 106 fr. et13 plus value du cours d'aujourd'hui, etquelques petits lots à I 9 fr. pour janvier.

Hier, on céda à 105 fr. avec la plus valuedu cours.Au marché de ce jour, le cours du 3/6

disponible a été fixé à 195 fr. pour 187pièces.

Décembre et janvier, 105 fr.; les quatrepremiers mois de 1857, 106 fr.

3/6 marc, cours nul, faute de vendeursà 81fr,50e.PÉZENAS, 28 novembre.

Le cours du 3/6 disponible a été fixé,pour Pézénas, à 10: fr., pour 52 pièces.Ce prix était ferme après ia fixation. -Cette, 104 fr. 50 C. - Béziers, 105 fr,,très-demandé.

3/6 marc, 82 fr., sans vendeurs,En général, les détenteurs étaient fer.

meset avaient foi ea reie hausseprochaine.Etrectivement, les dernières nouvelles duNord, favorables à l'article, ont puissam-ment contribué à cette ténacité que forti-fiait encore l'empressement des acheteurs.

HALLE AUX BLÉSDE TOULOUSE.

5farché (lu 2 décembre.Blé (Yitect.).. 21 83 Vesces. . 00 00Seigle. 16 501 liaricets. . 21 80Orge, . , . , , if OOtPois. , 00 COmaïs ..,.,1001,Lent.illes....3300Avoine.

85

TAXE DU PAIN.Pain blanc, la marque..... 85 C. uPain bis, 2 k. 5 h...... 85 C. uPain bis, les 5 h . . .... 17 C. u

TAXE DE LA VIAI'DEBeeuf , le kilogramme. , , . ii 90 C.Mouton. 1 fr. 10 C.Veau ..... .. ..... . 1 fr. 10 e.Vache.... ,,,., ofi'.65c.

Mi.tRCr1L ALIN; FOL'Pz1iAGES-.Vieux Foin (les 50 kilo.).... 3 25 à 3 50Luzerne (les 5(t kilo.) . , .. 2 25 à 2 30Sainfoin (les.So kilo.)... .. 2 80 à 3 nTrèfle les ii0 kilo.)... . 2 10 à 2 25Paille (les 50 kilo.).. .... 1 25 à 1 10

i eus des gérans, à1: J. DUTOUR.

TOULOUSE, IMPRIMERIE DE BONNAL lier GJBBPCrus Saint-6om. 'AS,

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés