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Ouvriers de la vie éternelle

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DESCRIPTION

Dans ce livre, André Luiz démontre les principes dévoilés par le doctrine spirite sur l’existence du monde spirituel où résident les êtres désincarnés qui vivent une nouvelle vie et qui se préparent pour un nouveau séjour sur la terre. « …La mort n’éteint pas la collaboration amie, l’entraide, l’intercession qui conforte le service de l’évolution. Les dimensions vibratoires de l’Univers sont infinies, comme sont infinis les mondes qui peuplent l’Immensité. Personne ne meurt. Le perfectionnement continue en tous lieux. La vie renouvelle, purifie et porte à un rang supérieur les innombrables groupes de serviteurs, en les conduisant, victorieuse et belle, vers l’union suprême avec Dieu. »

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Table des Matières

Voiles déchirés ......................................................................... 7

1 – Invitation au bien ........................................................... 11

2 – Au Sanctuaire de la Bénédiction ..................................... 27

3 – Le visiteur sublime ......................................................... 41

4 – Le Foyer transitoire de Fabian ......................................... 57

5 – Frère Gotuzo .................................................................. 71

6 – Dans la nuit ................................................................... 85

7 – Lecture mentale ............................................................ 101

8 – Ténèbres et souffrance .................................................. 127

9 – Louange et gratitude ..................................................... 149

10 – Feu purificateur .......................................................... 169

11 – De nouveaux amis ..................................................... 185

12 – Excursion d’apprentissage ........................................... 201

13 – Compagnon libéré ...................................................... 215

14 – Mission de secours ...................................................... 231

15 – Toujours apprendre ................................................... 245

16 – Exemple chrétien ........................................................ 261

17 – Demande spéciale ....................................................... 277

18 – Détachement difficile ................................................. 291

19 – La fidèle servante ....................................................... 307

20 – Action de grâce ........................................................... 325

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Voiles déchirés

À l’heure où il se trouve au seuil de la mort, l’homme mo-derne, ce chercheur de la stratosphère et du sous-sol, est assailli par le même sentiment d’affliction que le furent les Égyptiens, les Grecs et les Romains des temps anciens. Les siècles qui ont balayé les civilisa-tions et refondu les populations n’ont pas changé l’image mystérieuse de la sépulture. Point d’interrogation millénaire, la mort blesse tou-jours les sentiments et torture les intelligences.

Dans toutes les écoles religieuses, la théologie, qui représente les lignes directrices des patriarches vénérables de la foi, cherche à contrôler la vie émotionnelle des croyants en conciliant les intérêts immédiats de l’âme incarnée. Pour cela, elle a créé des régions déter-minées afin de réglementer les desseins divins par des décrets royaux au Moyen Âge basés sur une audacieuse naïveté.

À l’évidence, il existe des zones d’angoisse punitive et de dou-leur réparatrice dans toutes les dimensions de l’univers, tout comme des consciences obscures et terribles vibrent dans différentes condi-tions sociales ; cependant, l’œuvre théologique, quoique respectable, attentive au dogmatisme traditionnel et aux intérêts du sacerdoce,

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André Luiz

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établit le « nec plus ultra » qui ne répond pas aux exigences de l’intel-ligence ni aux aspirations du cœur.

Pourquoi envoyer directement en enfer la misérable créature qui s’est livrée au mal du simple fait de son ignorance ? Qu’en sera-t-il de l’homme primitif assoiffé de domination et de chasse, que rece-vra-t-il au nom de la sagesse divine ? La malédiction ou la connais-sance ? Pourquoi pousser dans l’abîme obscur l’esprit malheureux qui n’a été en contact avec la vérité qu’à l’heure de l’abandon de son corps ? En s’appuyant sur le même raisonnement, comment envoyer définitivement au Ciel, le disciple du bien qui s’initie à peine à la pratique de la vertu ? Quel type de tâche sera donnée aux âmes rédimées, une fois introduite à la cour céleste ? Formerait-on des apôtres rien que pour une retraite compulsive ? Comment garder au paradis un père aimant dont les enfants sont livrés à Satan ? Quelle joie sera celle de l’épouse dévouée et fidèle dont le mari serait la proie des flammes de l’enfer ? Au-delà du plan charnel, l’autorité divine, parfaite et illimitée, serait-elle si dépourvue de moyens au point de priver la créature du bénéfice de la coopération légitime, alors que les autorités du monde, faillibles et déficientes, encouragent et protègent ? Des possibilités d’évolution en pleine vie supérieure seraient-elles niées à ceux qui traversent la porte de la tombe, quand sur la sphère terrestre, malgré toutes les limitations existantes, il est des chemins évolutifs pour toutes les formes et tous les êtres ? Le mot « travail » serait-il inconnu dans les cieux, alors que la nature ter-restre distribue des missions qui sont claires à toutes les créatures de la terre depuis le ver jusqu’à l’homme ? Comment justifier un enfer où les âmes gémiraient sans espoir, quand les hommes imparfaits, sous l’influence rénovatrice de l’Évangile de Jésus-Christ, ont de nos jours des prisons qui sont de grandes écoles de régénération et de cure psy-chique ? Comment admettre un Ciel où l’égoïsme serait triomphant dans la jouissance infinie de ceux qui sont contemplés par la grâce, sans la moindre compassion pour les disgraciés tombés naïvement

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dans les pièges de la souffrance si, dans les collectivités de l’ombre les plus lointaines, dans les zones charnelles, des légions d’assistance fraternelle se rassemblent pour aider les ignorants et les malheureux ?

Voilà des questions opportunes pour les théologiens sincères de l’actualité. Non pour ceux qui cherchent à conjuguer leurs efforts pour résoudre le grand et insondable problème de l’humanité.

Le spiritisme a entamé la tâche inestimable d’affirmer la continuité de la vie après la mort, phénomène naturel sur la voie de l’ascension. Des sphères multiples d’activité spirituelle s’interpénètrent dans les divers secteurs de l’existence. La mort n’interrompt pas la collaboration fraternelle, le soutien mutuel, l’intervention réconfor-tante, le travail évolutif. Les dimensions vibratoires de l’univers sont infinies, comme le sont les mondes qui peuplent l’immensité.

Nul ne meurt. Le perfectionnement se poursuit de toute part. La vie renouvelle, purifie et élève les multiples circonstances

vécues par ses serviteurs pour les conduire à l’union suprême, victo-rieuse et belle avec la Divinité.

À la présentation de ce nouvel ouvrage où André Luiz com-paraît pour déchirer les voiles, l’inoubliable codificateur nous re-vient en mémoire. À plusieurs reprises, Allan Kardec fait référence dans son œuvre à l’erraticité où s’attarde un nombre considérable de créatures humaines désincarnées. Il faut savoir qu’être trans-féré de la sphère charnelle à l’erraticité ne signifie pas manquer d’initiative ou de responsabilité, ni errer tourbillonnant dans l’air sans consigne particulière. Selon le même principe, nous pouvons considérer que ceux qui renaissent sur le plan physique, en tant que personnes transférées de la vie spirituelle à la matérialité, ne sont pas le symbole d’une quelconque immersion inconsciente et stupide dans les courants charnels. Comme les êtres qui arrivent sur la croûte terrestre, ceux qui la quittent, trouvent également des sociétés et des institutions, des temples et des foyers où la progression vers le Haut se poursuit.

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André Luiz

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Au seuil de ce livre, il nous incombe de déclarer qu’André Luiz cherche à fournir, à travers ces lignes, quelques observations sur les zones de l’erraticité qui enveloppent de toute part la croûte terrestre. Il commente les cadres émotionnels qui sont transposés de l’environnement obscur aux sphères avoisinant les cogitations et les passions humaines. Une fois de plus, il élucide qu’il y a une suite à la mort, qu’elle ne fait pas de miracle, qu’ici ou dans l’au-delà l’homme est le fruit de lui-même, et que les lois divines sont d’éternels disposi-tifs de justice et d’ordre, d’équilibre et d’évolution.

Naturellement, les compagnons moins avertis éprouveront un sentiment d’étrangeté et un sourire ironique apparaîtra sans doute sur les lèvres d’incorrigibles impénitents. Peu importe. Jésus, qui est le Christ de Dieu, reçut, à son heure, les manifestations des sarcasmes de l’ignorance et de l’indifférence… Pour quelle raison, nous qui ne sommes que de simples collaborateurs de l’« autre monde », en serions-nous épargnés ?

Continuons, donc, au service de la vérité et du bien, opti-mismes et pleins d’entrain, le chemin vers Jésus, avec Jésus.

EmmanuElPedro Leopoldo, le 25 mars 1946

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