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UNIVERSITE KASDI MARBAH OUARGLA Faculté des Sciences et de la Technologie et Science de la matière Département de Génie des Procédés Domaine Science et Technique Filière Génie des Procédés MEMOIRE DE FIN D'ETUDES En vue de l’obtention du diplôme de Master en Génie des Procédés Option : Génie d’environnement Thème : Contribution à l’étude de l’activité antioxydant de Rhetinolepis Lonadioides Coss Par : Guerrida Zineb Devant le jury Ghaiba Zineb MAA Président Hassini Zineb MAA Examinateur Zoubeidi Chahinaz MAA Examinateur Kendour Zaouia MAA Rapporteur ANNEE UNIVERSITAIRE : 2010/2011

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UNIVERSITE KASDI MARBAH OUARGLA

Faculté des Sciences et de la Technologie et Science de la matière

Département de Génie des Procédés

Domaine Science et Technique

Filière Génie des Procédés

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES

En vue de l’obtention du diplôme de Master en Génie des Procédés

Option : Génie d’environnement

Thème :

Contribution à l’étude de l’activité antioxydant de

Rhetinolepis Lonadioides Coss

Par : Guerrida Zineb

Devant le jury

Ghaiba Zineb MAA Président

Hassini Zineb MAA Examinateur

Zoubeidi Chahinaz MAA Examinateur

Kendour Zaouia MAA Rapporteur

ANNEE UNIVERSITAIRE : 2010/2011

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RemerciementRemerciementRemerciementRemerciement

J’exprime d’abord mes profonds remerciements et J’exprime d’abord mes profonds remerciements et J’exprime d’abord mes profonds remerciements et J’exprime d’abord mes profonds remerciements et ma vive reconnaissance à Mme. Kendour Zaouia ma vive reconnaissance à Mme. Kendour Zaouia ma vive reconnaissance à Mme. Kendour Zaouia ma vive reconnaissance à Mme. Kendour Zaouia Maitre A conférence à la faculté des sciences, université Maitre A conférence à la faculté des sciences, université Maitre A conférence à la faculté des sciences, université Maitre A conférence à la faculté des sciences, université Kasdi MerbehKasdi MerbehKasdi MerbehKasdi Merbeh d’Ouargla pour avoir accepté de d’Ouargla pour avoir accepté de d’Ouargla pour avoir accepté de d’Ouargla pour avoir accepté de m’encadrer. Qu’elle trouve ici mes sentiments de m’encadrer. Qu’elle trouve ici mes sentiments de m’encadrer. Qu’elle trouve ici mes sentiments de m’encadrer. Qu’elle trouve ici mes sentiments de gratitude et de déférences.gratitude et de déférences.gratitude et de déférences.gratitude et de déférences.

Je remercie les enseignantsJe remercie les enseignantsJe remercie les enseignantsJe remercie les enseignants :Ghiaba Zineb :Ghiaba Zineb :Ghiaba Zineb :Ghiaba Zineb –––– Hasini Zineb Hasini Zineb Hasini Zineb Hasini Zineb –––– Zoubeidi Chahinaz à l’université Zoubeidi Chahinaz à l’université Zoubeidi Chahinaz à l’université Zoubeidi Chahinaz à l’université de Kasdi Merbeh Ouargla d’avoir accepté d’assurer de Kasdi Merbeh Ouargla d’avoir accepté d’assurer de Kasdi Merbeh Ouargla d’avoir accepté d’assurer de Kasdi Merbeh Ouargla d’avoir accepté d’assurer la pla pla pla présidence du jury de ma thèse de résidence du jury de ma thèse de résidence du jury de ma thèse de résidence du jury de ma thèse de MasterMasterMasterMaster ....

Mes remerciements vont également à tous les Mes remerciements vont également à tous les Mes remerciements vont également à tous les Mes remerciements vont également à tous les enseignements enseignements enseignements enseignements –––– les techniciens de laboratoire de les techniciens de laboratoire de les techniciens de laboratoire de les techniciens de laboratoire de l’université d’Ouargla pour leurs aides multiformes et l’université d’Ouargla pour leurs aides multiformes et l’université d’Ouargla pour leurs aides multiformes et l’université d’Ouargla pour leurs aides multiformes et enseignements reçus lors de mes cycles de formation.enseignements reçus lors de mes cycles de formation.enseignements reçus lors de mes cycles de formation.enseignements reçus lors de mes cycles de formation.

Mes sentimenMes sentimenMes sentimenMes sentiments de reconnaissance et mes ts de reconnaissance et mes ts de reconnaissance et mes ts de reconnaissance et mes remerciements vont également à l’encontre de toute remerciements vont également à l’encontre de toute remerciements vont également à l’encontre de toute remerciements vont également à l’encontre de toute personne qui a participé de prés ou de loin, directement ou personne qui a participé de prés ou de loin, directement ou personne qui a participé de prés ou de loin, directement ou personne qui a participé de prés ou de loin, directement ou indirectement à la réalisation de ce travailindirectement à la réalisation de ce travailindirectement à la réalisation de ce travailindirectement à la réalisation de ce travail sans citer les sans citer les sans citer les sans citer les noms.noms.noms.noms.

Je remercie mes collègues et mes amies pour les Je remercie mes collègues et mes amies pour les Je remercie mes collègues et mes amies pour les Je remercie mes collègues et mes amies pour les symsymsymsympathiques moments qu’on a passé ensemble.pathiques moments qu’on a passé ensemble.pathiques moments qu’on a passé ensemble.pathiques moments qu’on a passé ensemble.

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Résumé:

Ce travail est consacré à l’étude phytochimique du plant saharien ticherte appartenant

à la famille d’Asteraceae, sélectionnée pour largement utilisation en médecine traditionnelle

locale

Les résultats obtenus montrent que cette plante est riche en composés phénoliques

totaux (équivalent l'acide gallique). Une corrélation positive entre ces dernier et l'activité

antioxydant a été démontré ce qui encourage à poursuivre les études pharmacologique plus

poussées sur la plante considère.

Mots clés: plantes médicinales; extraction ; composes phénoliques ; antioxydant,

Abstract:

This work is dedicated to the survey phytochimique of the plantation of the Sahara

ticherte belonging to the family of Asteraceae, selected for extensively use in local traditional

medicine.

The gotten results show that this plant is rich in total phenolic compounds (equivalent

the gallic acid). A positive interrelationship between this last and the antioxidant efficiency

has been demonstrated what encourages to pursue the studies pharmacological more advanced

on the plant considers.

Keywords: medicinal plants; extraction; compose phenolic; antioxidant,

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Sommaire 1 Introduction générale

Chapitre I : Généralités sur les plantes

médicinales

2 I.1 Historique

2 I.2 Les plantes médicinales

2 I.2.1 Définition

3 I.2.2 L’importance de l’utilisation les plantes médicinales

3 I.2.3 Domaines d’application les plantes médicinales

3 I.3 La phytothérapie

4 I.4 Parties des plantes utilisées en phytothérapie

4 I.5 Quelques substances actives des plantes médicinales

4 I.5.1 Définition

4 I.5.2 Différents types de principes actifs

Chapitre II : Les composés phénoliques.

8 Introduction

8 II.1 Définition les composées phénoliques

8 II.2 Classification des composes phénoliques

10 II.2.1 Les acides phénoliques

11 II.2.2 Les flavonoïdes

13 II.2.3 Tanins

14 II.2.4 Les coumarines

15 II.2.5 Les lignanes

16 II.2.6 Les Stilbènes

16 II.3 Le rôle et l’intérêt des composés phénoliques

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16 II.3.1 Rôle nutritionnel et thérapeutique

17 II.3.2 Rôle biologiques

19 II.3.3 Rôle physiologique

Chapitre III : Les antioxydants

20 Introduction

20 III.1 Définition

20 III.2 Les principales sources d’antioxydants

20 III.2.1 Les antioxydants synthétiques

21 III.2.2 Les antioxydants naturels

23 III.3 L’activité antioxydant

24 III.4 L'oxydation

24 III.5 Le mécanisme d’antioxydant

25 III.6 Les utilisations des antioxydants

Chapitre IV : Matériels et méthodes

26 IV.1 Matériels

26 IV.1.1 Matériels végétal

28 IV.1.2 Les produits chimiques et les réactifs

28 IV.1.3 Les Appareillages

29 IV.2 Méthodes de travail

29 IV.3 Quantification les composes phénoliques.

29 IV.3.1 Dosage des composés phénoliques totaux.

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30 IV.4 Evaluation du pouvoir antioxydant

30 IV.4.1 Méthode de Chélation de fer.

30 IV.4.2 Méthode de réduction de fer FRAP

Chapitre V : Résultat et discussion

33 V.1 Préparation et étude du matériel végétal

34 V.1.1 Préparation de l’extrait méthanolique

34 V.1.2 Etude phytochimique

36 V.1.3 L’activité antioxydant

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Liste des tableaux

Liste des tableaux

Tableau Titre de tableau Page

II.1 Les principales classes de composés phénoliques 09-10

II.2 Activités biologiques des composés

polyphénoliques 18-19

V.1 Rendement d’extrait. 34

V.2 La teneur en composés phénoliques des extraits. 36

V.3 L’activité antioxydant des extraits phénoliques et le

standards 38

V.4 Le pouvoir antioxydant des extraits. 42

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Liste des figures

Liste des figures

Figure Titre de figure page

II.1 structure de l’acide phénolique 11

II.2 Structure de flavonoïde 12

II.3 Quelques structures de base des flavonoïdes 13

II.4 Délocalisation des électrons dans le radical flavonoxy 14

II.5 Structure chimique de tanin condensé et tanin hydrolysable 15

II.6 Coumarine 16

II.7 Structure chimique d’un lignane 16

II.8 Structure chimique d’un Stilbènes 17

II.9 Effet biologique de polyphénols 20

IV.1 Photo de Rhetinolepis Lonadioides Coss. 28

IV. 2 Les différentes étapes de l’extraction 31

V.1 L’extraction des composés phénoliques. 34

V.2 Rendement en extrait sec. 35

V.3 La courbe d’étalonnage de l’acide gallique. 36

V.4 Les concentrations des composés phénoliques totaux en

(mg/100g). 37

V.5 Le pouvoir d’antioxydant en fonction de la concentration. 39

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Liste des figures

V .6 La courbe d’absorbance de vitamine C. 40

V.7 L’activité antioxydant par l’extrait de d’éthyle éther. 40

V.8 L’activité antioxydant par l’extrait de la dichlorométhane. 41

V.9 L’activité antioxydant par l’extrait de l’acétate d’éthyle. 41

V.10 Evaluation de l'activité antioxydant par la méthode FRAP. 42

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Liste d’abréviation

Liste d’abréviation

Mg/g : milligramme par gramme.

%: pourcentage.

M: la masse molaire.

Μg/ml : microgramme par millilitre

G/mol: gramme par mole

Tmax: température maximal

Min : minute

Nm : nanomètre

Nd : nombre d’élution.

UV-Visible: Ultra Violet visible

AND: Acide Désoxyribonucléique.

LDL: Lipoprotèinede faible densité.

HHDP : hexahydroxydiphénique.

ERO : espèce réactif d’oxygène.

SODS : superoxyde dismutases.

GPX : glutathion peroxydases.

ADN : Acide désoxyribonucléique.

SOD : peroxyde dismutases.

DPPH : 2,2-diphényl-1-picrylhydrazyl.

O-P-H: O-Phénanthroline

FRAP: Ferric Reducing Antioxidant Power.

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Liste d’abréviation

ADP : Adénosine di-phosphate.

GSH : Glutathion réduit.

RL : Radicaux Libres.

Abs: Absorbance.

AEAC: Capacité Antioxydant Equivalent en Acide Ascorbique.

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Introduction générale

1

Introduction générale

Depuis les temps anciens, on sait que les végétaux peuvent soulager les symptômes de

nombreuses maladies. Par exemple, une infusion à base d’écore de saule permet d’atténuer les

maux de tête. Cette écorce contient de l’acide acétylsalique, mieux connu sous le nom

d’aspirine. Pendant des siècles ce savoir-faire se transmit de bouche à oreille, oralement, et

s’enrichit grâce aux naturalistes qui récoltaient les plantes. [1]

Tous les êtres vivants ont un métabolisme primaire qui fournit les molécules de base:

acides nucléiques (ARN, ADN), lipides, protéines, acides aminés, carbohydrates. Chez les

plantes, il existe aussi des métabolites secondaires, sont produits en très faible quantité, ils

existent plus de 200 000 métabolites secondaires classés selon leur appartenance chimique en

l'occurrence, les terpènes, les alcaloïdes, les composes acétyléniques, les cires, les acides

aminés et les composés phénoliques. [2]

Les métabolites secondaires font l'objet de nombreuses recherches basées sur les

cultures de tissus végétaux in vivo et in vitro. Ceci est notamment le cas des polyphénols

végétaux qui sont largement utilisés en thérapeutique comme vasculoprotecteurs, anti-

inflammatoires, inhibiteurs enzymatiques, antioxydants et antiradicalaires, en particulier les

flavonoïdes. [3]

Dans cette étude, nous ont permis de mettre en place une stratégie de recherche pour

l’étude phytochimique de plante Rhetinolepis Lonadioides Coss, on tester l’activité

antioxydant in vitro des extraits phénoliques.

A travers ce travail, nous s’intéressons aux étapes suivant:

� La première partie à donner quelques connaissances bibliographiques concernant

l’intérêt d’étude des plantes médicinales, structure et propriétés des composés

phénoliques et un aperçu sur l’activité antioxydant.

� La partie pratique est subdivisée en deux chapitres :

• Le premier présente les matériels et les techniques utilisées pour la réalisation

de ce travail : l’extraction et la quantification des composés phénoliques, puis

l’évaluation de pouvoir antioxydant de cette composés par deux méthodes,

l’une c’est la méthode de chélation et l’autre la réduction de fer (FRAP).).

• Dans la seconde partie, discute les résultats obtenus dans cette étude.

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Chapitre I Les plantes médicinales

2

I.1 Historique :

Depuis les temps le plus reculés, la préoccuperation de l’homme a été la satisfaction

de ces besoins alimentaires, il a développé ainsi intime avec le milieu qui l’entourait. Pour se

soigner, il apprit à ses dépens discerner les ressources végétales, animales nécessaires à se

servie. Les animaux sont les premiers utilisateurs des plantes thérapeutiques. [4]

C’est seulement à partir de 4000 ans avent Jésus Christ que l’on retrouve des

documents écrits ou sont mentionnés des drogues comme l’opium, la jusquiame, etc. Tandis

que les civilisations babyloniennes, sumériennes et égyptiennes accumulent les connaissances

empiriques concernant les plantes médicinales, les arbres diffusent ce savoir autour le bassin

méditerranéen. [5]

Au cours des dernières années, plusieurs raisons ont mené au rétablissement de l’usage

des plantes médicinales en Amérique du Nord. Elles sont d’abord d’un coût inférieur aux

médicaments de synthèse, puis elles arrivent à un moment où le publique est désillusionné

devant la médecine moderne. [4]

I.2 Les plantes médicinales :

I.2.1 Définition :

On appelle plante médicinale toute plante renfermant un ou plusieurs principes actifs

capables de prévenir, soulager ou guérir des maladies. Certaines plantes contenant toute une

gamme de matières efficaces, peuvent avoir des actions très différentes suivent leur mode de

préparation. [6]

Depuis toujours les plantes ont constitué la source majeure de médicaments grâce à

la richesse de ce qu’on appelle le métabolisme secondaire. Cependant, l’homme n’à découvert

les vertus bénéfiques des plantes que par une approche progressive, facilitée par l’organisation

des rapports sociaux, en particulier à partir du néolithique. [7]

Certaines plantes sont inoffensives, mais d'autres, dite nombreuses (digitale,

belladone, colchique, etc.), sont toxiques et ne sont utilisées que sous des formes bien

contrôlées, exclusivement commercialisées en pharmacie. L'emploi inconsidéré de plantes

cueilles dans la nature peut aboutir a des intoxications graves, voir mortelles. [5]

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Chapitre I Les plantes médicinales

3

I.2.2 L’importance de l’utilisation les plantes médicinales :

Les plantes médicinales sont en mesure de soigner des maladies simples comme le

rhume, ou d'en prévenir de plus importantes comme l'ulcère, la migraine, l'infarctus en plus de

certaines allergies ou affections. Si l'on y ajoute leurs vertus réparatrices, tonifiantes,

sédatives, revitalisantes ou immunologiques, on mesure mieux l'aide précieuse qu'elles sont

susceptibles de nous apporter au quotidien. [7]

I.2.3 Domaines d’application des plantes médicinales :

Il y un intérêt progressif dans l'utilisation des plantes médicinales dans les pays

développés comme dans les pays en voie de développement, parce que les herbes fines

guérissent sans effet secondaire défavorable. Ainsi, une recherche de nouvelles drogues est un

choix normal. [7]

• Utilisation en médecines en tant que médicament pour l’homme ; exemple :

• Réduisaient le risque de nombreuses maladies chroniques comme le cancer,

les accidents vasculaires cérébraux et les coronaropathies.

• Une action sur le système nerveux, la circulation sanguine, une action

antibiotique,…etc. [4]

• En alimentation :

Assaisonnements, des boissons, des colorants et des composés aromatiques. Les

épices et les herbes aromatiques.

• En cosmétique :

Des produits de beauté, parfums et articles de toilette, produits d’hygiène.

• Des suppléments diététiques. [7]

I.3 La phytothérapie :

La phytothérapie est un mot composé de deux mots grec ; phytos : plantes et trepia :

traitement. Il désigne l’utilisation des plantes dans le traitement des maladies. [6]

La photothérapie est la science des plantes médicinales, elle est basée sur l’étude de

la composition et les effets des substances naturelles d’origine végétales. [4]

L’inventaire partiel établi dans divers pays par l'organisation mondiale de la sante

répertoire environ 20 000 plantes médicinales. Parmi les 250 000 espèces de plantes que

compte actuellement notre planète, moins de 10% ont fait l'objet d'analyses chimiques fines

pour détecter d'éventuels principes actifs. [5]

Page 15: page de garde Master 2010_2011

Chapitre I Les plantes médicinales

4

I.4 Parties des plantes utilisées en phytothérapie :

Les molécules actives utilisées en phytothérapie sont extraites et purifiées à partir des

organes précis des plantes et non pas à partir de la plante entière. [4]

Les divers organes (Feuilles, tiges, racines, fleurs, fruits, bourgeons, graines) peuvent

avoir des activités très différentes (alimentaire, médicinales, toxique). Il faut donc toujours

préciser l’organe qui est l’origine du médicament. [6]

Les substances contenues dans les plantes sont de nature chimique varie ; certaines

sont solubles dans l'eau, d'autres dans l'alcool éthylique, d'autres encore dans l'huile. A partir

des plantes médicinales, on peut obtenir différentes préparations : infusions, décoction,

macération dans l'alcool (teinture) ou dans l'huile (extraction huileuse, plus rare), etc. Les

plantes peuvent aussi être consommées entières, fraiches ou sèches, réduites en débris plus ou

moins fins. Les sèves et secrétions sont également utilisées dans certains cas. Il est enfin

possible d'en extraire chimiquement des principes actifs en vue de leur utilisation

thérapeutique. [5]

I.5 Quelques substances actives des plantes médicinales :

I.5.1 Définition :

Les principes actifs sont disposés de manière inégale dans les différentes parties ou

organes de la plante, en raison de la spécialisation de leurs cellules. [7]

La plupart des espèces végétales qui poussent dans le monde entier possèdent des

vertus thérapeutiques, car elles contiennent des principes actifs qui agissent directement sur

l’organisme, [6] qui peuvent agir sur le système nerveux, l’appareil digestif, le système

cardio-vasculaire…etc. [4]

I.5.2 Différents types de principes actifs :

� Les alcaloïdes

Un alcaloïde peut être défini comme un composé organique naturelle (le plus souvent

végétal), azoté plus ou moins basique. [7]

Ils ont une action physiologique remarquable sur le système nerveux centrale ou sur

le système nerveux autonome sympathique. [6]

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Chapitre I Les plantes médicinales

5

Selon leur structure moléculaire, on peut diviser les alcaloïdes en plusieurs groupes :

� Les phénylalanines.

� Les alcaloïdes isoquinoléique.

� Les alcaloïdes quinoléique. [4]

� Les huiles essentielles

Les huiles essentielles sont des mélanges des composés odorants et volatils d’origine

végétale, obtenu par entrainement à la vapeur d’eau ou par expression à froid. Elles peuvent

renfermer jusqu’à plusieurs centaines de substances chimiques défférentes.les plus

fréquemment rencontrés sont les alcools, les cétones, les aldéhydes terpéniques, les esters, les

éthers, les terpènes et les oxydes. [6]

Les huiles essentielles contenues telles quelles dans les plantes sont des composés

oxygénés, parfois d’origine terpénoïde et possédant un noyau aromatique. [7] peuvent être

stockées dans tous les organes végétaux : fleurs, feuilles, écorces, graines, des racines…etc.

[8]

Elles ont des propriétés et des modes d’utilisation particuliers et ont donné naissance

à une branche nouvelle de la phytothérapie qui est l’aromathérapie. [4]

Selon le pouvoir spécifique sur les germes microbiens, et grâce à l'indice aromatique

obtenu par des aromatogramme, les huiles essentielles sont classées en groupe :

• Les huiles majeures.

• Les huiles médiums.

• Les huiles terrains. [9]

� Les glucosides

Les glycosides sont contenus en grande quantité dans le suc cellulaire de certaines

plantes [7]. Ils sont composent de deux parties : l’une contient un sucre, à un effet favorable

sur la solubilité du glucoside et son absorption et distribution dans le corps, alors que l’autre

nommée aglycone (génies) est dotée d’un effet thérapeutique très actif [4]. Ils jouent un rôle

dans le stockage des réserves nutritives et la protection de la plante d’après leur composition

groupes.

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Chapitre I Les plantes médicinales

6

• Les glycosides cyanogènes.

• Les glycosides sulfurés.

• Les glycosides antraquinoniques.

• Les phénolglucosides.

• Les glycosides tonicardiaques.

• Les glycosides ményanthiques amers.

• Les glycosides sudorifiques.

• Les glycosides flavonique. [7]

Les glycosides forment le groupe le plus important des éléments plastiques et

énèrgétique des végétaux et des constituants notamment leurs substances des réserves. [6]

� Tanins :

Ce sont des substances d’origine végétale de nature biochimique non azotée, de

structure poly phénolique, solubles dans l’eau, l’alcool et dans l’acétone mais peu soluble

dans l’éther, de saveur astringente et ayant la propriété commune de tanner la peau en la

rendant imputrescible et imperméable en se fixant sur les protéines [4]. On distingue deux

groupes de tanins: tanins hydrolysables, tanins non hydrolysables. [6]

La plupart des propriétés biologiques des tanins sont liées au pouvoir qu’ils ont de

former des complexes avec les macromoléculaires, en particulier avec les protéines. [9]

Les tannins d'origine végétale ont cependant été progressivement supplantes, au

cours du XXe siècle, par des «tannins» minéraux (en particulier les sels de chrome) et ne sont

plus utilises que pour la fabrication de cuirs particuliers d'articles de luxe ou d'orthopédie. [5]

� Les saponines

Le terme latin « saponis » veut dire savon .ils caractérisés par leurs propriétés

physiques (tensio-activité entrainant le pouvoir aphrogère, c’est-à-dire la propriété de mousser

fortement en solution aqueuse). [7]

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Chapitre I Les plantes médicinales

7

La plupart des saponosides possèdent des propriétés hémolytiques et sont toxiques à

l’égard des animaux à sang froid, principalement les poissons. Ces propriétés n’étant pas

communes à tous les saponosides, elles ne peuvent pas être prises en compte dans une

définition de ces composés : il est préférable d’en donner une description structurale, à défaut

d’une définition chimique simple et non ambiguë. [8]

� Stéroïdes

Les stéroïdes sont des composants essentiels des membranes. Leur squelette est un

carbure tétracyclique: la stéarine, résultat de la condensation du cyclohexane sur le

phénanthrène réduit.

Les stéroïdes diffèrent les uns des autres par la nature et la position des différents

groupements portés par ce noyau, par la présence éventuelle de doubles liaisons et leur

nombre. Les stéroïdes naturels sont répartis en quatre séries :

• les stérols.

• les acides et sels biliaires.

• les stéroïdes hormonaux.

• les vitamines D et autres dérivés. [7]

� Flavonoïdes :

Les flavonoïdes Sont des pigments polyphénoliques quasi-universels des végétaux.

Presque toujours hydrosolubles, ils sont responsables de la coloration des fleurs, des fruits, et

parfois des feuilles. [4]

La principale propriété initialement reconnue aux flavonoïdes est d’être « veino-

actifs », c’est-à-dire d’être capables de diminuer la perméabilité des capillaires sanguins et de

renforcer leur résistance. [8]

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Chapitre II Les composés phénoliques

8

Introduction :

Dans le règne végétal les plantes produisent des composés chimiques qui se répartissent

en deux groupes : Les protides, les acides nucléiques, les glucides et les lipides sont les

constituants du métabolisme primaire. Les métabolismes secondaires sont : Les alcaloïdes, les

stéroïdes, les tanins, les phénols…etc. [10]

Avec environ 9000 structures naturelles élucidées à ce jour, les polyphénols constituent

une famille importante de métabolites secondaires de faible poids moléculaire du règne

végétal. Ces corps jouent un rôle fondamental car sont des éléments importants dans les

domaines variés, anticoncerigène, antioxydant, la lutte contre le vieillissement des cellules

anti ostrogénique et anti-inflammatoire. [11] Les polyphénols végétaux ont d'abord été étudiés

pour leurs effets protecteurs contre les pathogènes, bactéries ou virus qui infectent la plante,

ou le rayonnement UV. [2]

II.1 Définition les composées phénoliques ou les polyphenols :

Les composes phénoliques sont une vaste classe de substances organiques cycliques très

variées, d'origine secondaire qui dérivent du phénol (C6H5OH) qui est un

monohydroxybenzène, [3] forment un très vaste ensemble de substances qu'il est difficile de

définir simplement. L'élément structural fondamental qui les caractérise est la présence d'au

moins un noyau benzénique auquel est directement lié au moins un groupe hydroxyle, libre ou

engagé dans une autre fonction: éther, ester, ou hétéroside. [8]

Le terme « polyphenols» est fréquemment utilise dans le langage courant et même dans

des articles scientifiques ou de vulgarisation pour designer l'ensemble des composes

phénoliques des végétaux. En fait, il devrait être réserve aux seules molécules présentant

plusieurs fonctions phénols. Ce qui exclurait alors les monophénols, pourtant abondants et

importants chez les végétaux. Donc la désignation générale «composes phénoliques»

concerne à la fois les mono-dit- et polyphénols dont les molécules contiennent respectivement

une, deux ou plusieurs fonctions phénoliques. [5]

II.2 Classification des composes phénoliques :

Plusieurs milliers de composés phénoliques ont été caractérises jusqu'a aujourd'hui chez

les végétaux. Bien qu'étant très diversifies, ils ont tous en commun la présence d'un ou de

plusieurs cycles benzéniques portant une ou plusieurs fonctions hydroxyles. [5]

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Chapitre II Les composés phénoliques

9

Tableau.II.1 : Les principales classes de composés phénoliques. [7]

Composes phénoliques

Squelette

carboné Classe Exemple Formule Origine

C6 Phénols simples Hydroquinone OHHO

Busserole

C6-C1 Acides

hydroxybenzoique

Acides p-

hydroxybenzoique HO

OH

O

Epices,

fraises

C6-C3

Acides

hydroxycinamiques

Acide p-

coumarique

HOO

OH Tomates, ail

Coumarines Ombelliferone OHO O

Carottes,

coriandre

C6-C4 Napthoquinones Juglone

OH O

O

Noix

C6-C2-C6 Stilbénoides Trans-Resvératrol

OH

HO

OH

Raisin

C6-C3-C6

Flavonoides Kaempférol

OHO

OOH

OH

OH

Fraises

Isoflavonoides Daidzéine

OHO

OOH

Graines de

soja

Anthocyanes Delphinidol O+HO

OH

OH

OH

OH

OH

Raisin

Cabernet-

Sauvignon

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Chapitre II Les composés phénoliques

10

(C6-C3)2 Lignanes Entérodiol

HO OH

OH OH

Bactéries

intestinales

(C6-C3) n Lignines

Ether B-

coniférylique du

gaîacylglycérol

OCH3

OH

CHOH

CH

CH2OH

O

OCH3

HCCH

CH2OH

Bois, fruits

à noyaux

(C6-C3-

C6) n

Tanins condensés Procyanidol

Raisins,

kaki

II.2.1 Les acides phénoliques :

II.2.1.1 Définition :

Le terme d’acide-phénolique peut s’applique à tous les composés organiques possédant

au moins une fonction carboxylique et un hydroxyle phénolique. [8] Ils sont considérés

comme substances phytochimique avec des effets antioxydant, de chélation et anti-

inflammatoire. Leur toxicité est faible et ils sont considérés non toxiques. [7]

II.2.1.2 Structure :

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Chapitre II Les composés phénoliques

11

Figure.II.1 : structure de l’acide phénolique. [12]

II.2.2 Les flavonoïdes :

II.2.2.1 Définition :

Le nom flavonoïde est dérivé du mot grec «FLAVUS» qui veut dire jaune. [7] Sont

présentent la plus grande classe de polyphénols, On estime que 2% de l'ensemble du carbone

photo-synthétisé par les plantes est transformé en flavonoïdes. Plusieurs études ont soulignés

que les flavonoïdes de différentes sources botaniques agissent comme antioxydants puissant

encor plus que la vitamine C [11]

Il y a six classes des flavonoïdes, qui différent par leur structure chimique : Flavanols,

flavones, flavonols, flavanones, isoflavones et anthocyanidines. [13]

II.2.2.2 Structure :

Structuralement les flavonoïdes ont un squelette de base commun constitué de 15

atomes de carbone assemblés en trois cycles nommés A, C et B. Selon la structure du cycle

intermédiaire (cycle C) [14]

Figure.II.2 : Structure de flavonoïde. [15]

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Chapitre II Les composés phénoliques

12

Les flavonoïdes se répartissent en plusieurs classes de molécules dont les plus

importantes sont :

Figure.II.3 : Quelques structures de base des flavonoïdes. [14]

II.2.2.3 Activité anti-oxydante des flavonoïdes :

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Chapitre II Les composés phénoliques

13

Les résultats obtenus pour l’étude de l’activité anti-oxydante des flavonoïdes liée

essentiellement à l’arrangement des groupes fonctionnels attachés à la structure de base.

Flavonoide-OH + R˙ Flavonoide-O˙ + RH.

Plusieurs études ont montrées que les hydroxyles attachés au cycle B des flavonoïdes

sont les plus déterminants de ce piégeage, ces groupes peuvent donner un hydrogène et un

électron aux radicaux hydroxyles, peroxydes, et peroxynitriles, menant à leur stabilisation

d’une part, et engendrant des radicaux des flavonoïdes plus stable, d’autre part. [14]

Figure.II.4 : Délocalisation des électrons dans le radical flavonoxy. [14]

II.2.3 Tanins :

II.2.3.1 Définition :

Les tanins sont des substances constituées par un mélange de glucosides et d’acide

gallique. On les rencontre, en petite quantité, dans de très nombreuses plantes. Ce sont des

substances phénoliques assez complexes, dotées de propriétés tannantes, ce qui signifié

qu’elles confèrent aux peaux (par réaction avec les protéines qu’elles contiennent) [16]

Quelques tanins ellagiques s’opposent à la mutagénicité de certain cancérogènes et à la

transplantation de tumeurs expérimentales. [8]

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Chapitre II Les composés phénoliques

14

II.2.3.2 Structure :

On distingue habituellement, chez les végétaux supérieurs, deux groupes de tanins

différents par leur structures aussi bien que par leur origine biogénétiques : les tanins

hydrolysables et les tanins condensés. [8]

Figure II-5: Structure chimique de tanin condensé et tanin hydrolysable. [7]

II.2.3.3 Activité antioxydant :

De nombreux tanins, particulièrement des tanins hydrolysables, inhibent la peroxydation

des lipides induite par l’ADP et l’acide ascorbique. [8]

II.2.4 Les coumarines :

II.2.4.1 Définition :

Les coumarines tirent leur nom de « coumarou », nom vernaculaire de la fève tonka d’où

fut isolée, en 1820, la coumarine. [8]

Les coumarines, de différents types, se trouvent dans de nombreuses espèces végétales et

possèdent des propriétés très diverses : Les coumarines du méhiot et du marronnier d'Inde

contribuent à fluidifier le sang comme le bergaptene, soignent les affections cutanées et que la

khelline de la khella est un puissant vasodilatateur coronarien. [17] Les plus fréquentes sont

l'umbelliférone ou ombelliférone, l'aesculétine, la scopolétine, dont les substitutions

correspondent, respectivement, aux acides : p-coumarique, caféique et férulique. Signalons

également la fraxétine et la daphnétine. [18]

HO OH

OH

HO O C

OC

O

O

tanin hydrolysable

OHO

OH

OH

OH

OH

OH

OH

OH

OH

tanin condensé

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Chapitre II Les composés phénoliques

15

II.2.4.2 Structure :

Le squelette de la base des coumarines est constitué de deux cycles accolés de types (C6 –C3)

avec neuf atomes de carbones. [7]

O OC6H11O5

Figure II.6 : Coumarine. [7]

II.2.4.3 Application médicinales :

Les propriétés photodynamisantes du bergaptène utilisés en PUVthérapie :

• Traitement phochimiothérapique du psoriasis et d’autres affections dermatologiques.

• Traitement local est possible (ex. : en cas d’insuffisance hépatique).

• Contre indiquée chez la femme enceinte et l’enfant, en cas d’affections cutanées

aggravées par le soleil et en cas d’insuffisance rénale ou cardiaque. [8]

II.2.5 Les lignanes :

II.2.5.1 Définition :

Le terme lignane à l’origine présenté par Haworth en 1936. Les lignanes sont les dimères

des unités de phenylpropane (C6C4). [14]

Les lignanes constituent une classe importante de métabolites secondaire dans le régene

végétal. La distribution botanique des lignanes est large: plusieurs centaine des composés ont

été isolés dans environ soixante–dix familles .Chez les gymnospermes, Ils sont surtout

rencontrés dans les bois alors que chez les Angiospormes, ils ont été identifiés dans tout les

tissus, Ils ont été découvert dans toutes les parties des plantes : les racines, les feuilles, les

fruites est les graines. [7]

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Chapitre II Les composés phénoliques

16

II.2.5.2 Structure

HO OH

OH OH

Figure.II.7: Structure chimique d’un lignane. [7]

II.2.5.3 Intérêt biologique des lignanes :

Chez les plantes, lignanes et néolignanes jouent sans d’outre un rôle important pour

leur défense : des propriétés antibactériennes, antifongiques et antinutritives ont été décrites

pour de nombreuses molécules de ce groupe. D’autres molécules, lignanes et néolignanes,

offrent des potentialités intéressantes dans divers domaines. [8]

II.2.6 Les Stilbènes :

II.2.6.1 Définition :

Les Stilbènes sont des composés phénoliques contenant au minimum deux noyaux

aromatiques reliés par un double liaison, formant un système conjugué. Cette particularité leur

confère une grande réactivité due à la résonance des électrons sur la totalité de la molécule. Ils

abondent dans les fruits sont le trans-Resvératrol et son dérivé glycolyse : le picidé, ainsi que

les dimères. [7]

II.2.6.2 Structure :

Figure.II.8 : Structure chimique d’un Stilbènes. [7]

II.3 Le rôle et l’intérêt des composés phénoliques :

OH

HO

OH

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Chapitre II Les composés phénoliques

17

II.3.1 Rôle nutritionnel et thérapeutique :

• Les composés phénoliques sont une famille thérapeutique ment et économiquement

intéressent. [19]

• L’astringence et l’amertume des nourritures et des boissons dépendent de la teneur des

polyphénols. [13]

• Jouent un grand rôle dans l’hygiénique des aliments, certain d'entre au on des

propriétés vitaminiques utilisées par l'industrie pharmaceutique.

• Ils interviennent également dans la digestibilité des aliments, dans l'utilisation

physiologique des protéines.

• Les décès dus au infarctus du myocarde ou par athérosclérose coronarienne sont à

associés au taux élevé des cholestérols du type LDL (Low density Lipoprotéines)

circulant dans le sang.

• Ils sont actifs contre de nombreux cancers (colon, estomac, foie, sein, prostate,

poumons, peau, vessie,...etc) à tout les stades de cancérogénèse. [17]

• Dans la protection de l'homme vis-à-vis de certaines maladies en raison de leur

interaction possible avec de nombreuses enzymes et de leurs propriétés antioxydants.

[5]

II.3.2 Rôle biologiques:

Les composées phénoliques sont douées d'activités diverses, probablement su a leurs

diversités structurales, le tableau suivant, englobe les activités biologiques des polyphénols les

plus importantes : [11]

Tableau.II.2: Activités biologiques des composés polyphénoliques. [17,11]

Polyphénols Activités

Acides phénols (cinnamique et

benzoïque)

Antibactériens

Antifongiques

Antioxydants

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Chapitre II Les composés phénoliques

18

Coumarines

Vasoprotectrices et antioedémateuses

Anti carcinogènes

Anti mutagènes

Digestibilité des protéines

Flavonoides

Antitumorales

Anticarcinogènes

Anti-inflammatoires

Hypotenseurs et diurétiques

Antioxydants

Anthocyanes Protection des veines et capillaires

Proanthocyanidines

Effets stabilisants sur le collagène

Antioxydants

Antitumorales

Antifongiques

Anti-inflammatoires

Stilbènes

Inhibent l'oxydation des LDL et l'agrégation des

plaquettes

Anti carcinogènes Anti mutagènes

Tanins galliques et catéchiques

Anti oxydants Anti tumoral

Digestibilités des protéines

Lignines Anti carcinogènes Anti mutagènes

• L’attaque de microbe pathogène telle que le virus, les bactéries ou les mycètes induit une

cascade de réactions qui peuvent menés à la résistance étant exprimée à l’emplacement de

l’infection ou dans d’autres parties non infectées de la plante.

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Chapitre II Les composés phénoliques

19

• La capacité d’une espèce végétale à résister à l’attaque des insectes et des micro-

organismes est souvent corrélée avec la teneur en composées phénoliques. [13]

• jouent un rôle important: ceci est valable aussi bien pour la fermentation des feuilles de

thé et des grains de cacao...etc. [17]

Figure.II.9 : Effet biologique de polyphénols. [2]

II.3.3 Rôle physiologique :

• Des travaux plus anciens ont montré que les phénols seraient associés à de nombreux

processus physiologiques : croissance cellulaire, différenciation, organogènes,

dormance des bourgeons, floraison et tubérisation. [13]

• Les polyphénols incolores tels que des flavonols et flavanones interagissent avec des

anthocyanes pour altérer, par Co-pigmentation, la couleur des fleurs et des fruits. [17]

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Chapitre III Les antioxydants

20

Introduction :

Présent dans l’air pour environ une partie sur cinq, l’oxygène est indispensable à la vie de

la plupart des êtres vivants et permet la respiration, plus généralement les oxygénations. [20]

Les organismes convertissent une partie de cet oxygène en métabolites toxique : Les radicaux

libres organiques. [3]

L’oxygène utilisé en thérapeutique, en inhalation contre l’anoxie globale ou cellulaire, les

hémorragies, ainsi que dans de nombreuses affections pulmonaires, etc. [20] Mais peut être

également une source d’agression pour ces organismes. En effet des dérivés hautement

réactifs de l’oxygène peuvent apparaître au cours des réactions enzymatiques ou sous l’effet

des rayons U.V, des radiations ionisantes et de métaux de transition. [21]

L’organisme a développé des systèmes de défense très efficaces contre la production des

RL (radicaux libres). Les molécules contrôlant cette production sont désignées par le terme

«antioxydant». [22]

III.1 Définition :

Les termes antioxydants et radicaux libres sont des termes populaires utilises par les

nutritionnistes et autres professionnels de la santé. [5]

Les antioxydants sont toutes substances qui, présentes à faible concentration par rapport à

celle du substrat oxydable, retardent ou inhibent significativement l’oxydation de ce substrat,

et dont les produits de la réaction entre l’oxydant et l’antioxydant ne doivent pas être toxiques

et ne branchent pas la réaction radicalaire. [22] Le radical libre est important de signaler que

les radicaux libres ne sont pas forcément des oxydants. De même, tous les oxydants ne sont

pas des radicaux libres. Les radicaux libres sont cependant une cible privilégiée pour

améliorer les thérapeutiques à différents stades pathologiques.

Les formes de l’oxygène provoquant ces troubles sont: l’oxygène singulet O2, le peroxyde

d’hydrogène H2O2, le radical superoxyde , les peroxydes alkyles ROOH, et les radicaux

hydroxyles , perhydroxyle et alkoxyles . Les conséquences au niveau de

l’organisme se font ressentir sur l’ADN, les lipides et les protéines. [20]

III.2 Les principales sources d’antioxydants:

III.2.1 Les antioxydants synthétiques :

Dans l'industrie alimentaire, les antioxydants synthétiques sont utilises pour empêcher

les aliments gras de rancir et pour protéger les vitamines liposolubles (A, D, E et K) contre

l'oxydation. Les esters d'acides galliques, le butylhydroxytoluene et le butylhydroxyanisole,

Page 32: page de garde Master 2010_2011

Chapitre III Les antioxydants

21

appartiennent à cette catégorie. Les vitamines C et E ont également des propriétés

antioxydants et ont l'avantage d'augmenter la valeur nutritive des aliments. [3]

Ils sont généralement prépares en laboratoire, et principalement a partir de composants

chimiques. Dans l'industrie alimentaire, l'ajout d'antioxydants naturels dans les aliments est

une technique complètement nouvelle. Depuis à peu prés 1980. Toutefois, le fait de trouver

communément une substance dans un aliment ne constitue pas une garantie de son absence

totale de toxicité. Les antioxydants synthétiques ont été testes quant a leurs effets

carcinogènes ou mutagènes, mais de nombreux constituants naturels des aliments n'ont pas

encore été testes. [5]

III.2.2 Les antioxydants naturels :

Les antioxydants naturels sont présents dans toutes les parties des plantes supérieures.

Elles incluent le bêta carotène, l’albumine, les vitamines (E, C, P..), les composés

phénoliques. [20] Elles peuvent stabiliser les membranes en diminuant leur perméabilité et

elles ont également une capacité de lier les acides gras libres. [13]

III.2.2.1 Les vitamines :

� ���Acide ascorbique (la Vitamine C): est largement répandue dans les fruits

comme : les légumes, les choux, le poivron, le persil, les agrumes et le kiwi. Elle joue

un rôle important dans la régénération de la vitamine E. [21]

L’apport de suppléments de vit c prévient également des dégâts oxydants sur les protéines

induits par fumée de cigarettes. [13]

� ��������La vitamine E : Elle semble devoir fixer le radical hydroxyle avec

formation d’une molécule d’ouverture de cycle. On la retrouve dans les huiles

végétales (arachides, soja, chardon, tournesol, olive pressé à froid), les amandes, les

graines, le lait, les œufs, les légumes à feuilles vertes. [21]

Cette molécule liposoluble protège les graisses circulantes contre l'oxydation, ce qui

constitue la première défense contre l athérosclérose et en fait un protecteur cardiovasculaire

majeur. Elle limite également la formation d'aldéhydes génotoxiques. [19]

Est un antioxydant important qui protège les cellules contre les dommages associés aux

radicaux libres et par conséquent, prolonge la vie cellulaire tout en ralentissant le processus de

vieillissement. [13]

� �����Le β-�carotène: Il est présent dans les légumes vertes, la salade, les carottes,

l’abricot, le melon, les épinards, la papaye. [21]

Les caroténoïdes, pigments rouges (lycopène de la tomate), oranges (β-carotène des

Page 33: page de garde Master 2010_2011

Chapitre III Les antioxydants

22

carottes) ou jaunes (lutéine et zéaxanthine du maïs) d'origine végétale, sont particulièrement

efficaces dans la neutralisation de l'oxygène singlet et jouent le rôle de boucliers contre la

photo-initiation de réactions radicalaires par les rayonnements UV. Le β-carotène

(provitamine A), diffusant mieux que les tocophérols dans les lipides, protège les graisses

profondes. [19]

Sont une classe de composés phytochimique très important, empêchent les dommages

génétiques, protègent contre les dommages oxydants en augmentant le métabolisme de

désintoxication, empêchent l’expression des oncogènes, augmentant l’activité de

communication des gaps jonctions. [13]

III.2.2.2 Les composées phénoliques :

Les composés phénoliques végétaux regroupent une grande variété de composées

comportant entre autres les flavonoïdes, les tanins, On trouve parmi leurs nombreux intérêts

potentiels la chélation de certain métaux et la captation de radicaux libres. De plus, une

synergie peut être observée entre leur action et celle de vitamine C. [19]

• Les flavonoïdes

Les flavonoïdes agissent par deux mécanismes d’action :

� soit par chélation des métaux (quercétine, catéchine)

� soit par capture des radicaux hydroxyles, superoxydes, alkoxyles et peroxydes.

On les retrouve dans les fruits, les légumes, le thé …etc. [21] Elle contribue aussi à

l’inhibition de l’oxydation des lipoprotéines de faible densité (LDL) qui sont impliquées dans

l’athérogenèse. [20]

• les xanthones

Ils possèdent des propriétés inhibitrices envers la peroxydation des lipides en plus du

fait qu’ils captent les radicaux libres contre les anions superoxydes. [21]

• les coumarines

Ils ont la capacité de capter les radicaux hydroxyles, superoxydes, et peroxydes. Ils

préviennent également la peroxydation des lipides membranaires. [21]

Les conditions structurales requises pour l’activité antioxydant des coumarines sont similaires

à celles signalées pour les flavonoïdes. [20]

• les dérivés d’acide phénolique

On les retrouve dans de nombreux fruits, légumes, le café, les prunes, les myrtilles, le

raisin et les pommes. Les composés possédant les activités antioxydantes et antiradicalaires

sont l’acide caféique, l’acide gallique et l’acide chorogénique.

Page 34: page de garde Master 2010_2011

Chapitre III Les antioxydants

23

Il inhibe aussi la peroxydation lipidique dépendante du fer dans les mitochondries et

possède une forte capacité de capter le radical libre DPPH. [21]

• les tanins

Les tanins inhibent la peroxydation lipidique des mitochondries du foie et des microsomes

mais aussi l’oxydation de l’acide ascorbique et du linoléate. Lors de la peroxydation les

tannins donnent des protons face aux radicaux libres, et ainsi des radicaux tanniques stables

sont formés. Ce qui permet de stopper la réaction en chaîne de l’auto-oxydation lipidique.

[21]

Les tanins sont des composés présentant des propriétés antioxydants significatives. On

les classe en deux grands groupes chez les végétaux :

Les tanins hydrosolubles : sont des esters d’un sucre (ou d’un polyol apparenté) et d’un

nombre variable de molécules d’acide phénol. Le sucre est soit l’acide gallique, soit l’acide

hexahydroxydiphénique (HHDP) et ses dérivés d’oxydation : déshydrohexadiphénique, acide

chébulique (tanins ellagiques ou ellagitanins). [20]

• Les lignanes

Les lignanes les plus étudiés du point de vue de leur activité antioxydant sont les dérivés

bifuranyles des graines de sésame. [21] Les lignanes diarylfuranofuraniques tels que le

sésaminol, ont démontré des propriétés antioxydants expliquant ainsi la stabilité de cette

huile. [20]

III.3 L’activité antioxydant :

IL existe deux types d'antioxydants :

• Les antioxydants primaires ou vrais : Ils permettent l'interruption de la chaine auto

catalytique

AH + R* = A*+ RH

La molécule AH est antioxydant, si le radical A* peut s'expliquer par sa conversion en

composés non radicalaires. [11]

La production physiologique des ERO (espèce réactif d’oxygène) est régulée par des

systèmes de défense composés d’enzymes (superoxyde dismutases (SODS), catalase,

glutathion peroxydases (GPXS), couple thiorédoxine/thiorédoxine réductase, hème

oxygènase, peroxyrédoxine...), de molécules antioxydants de petite taille (caroténoïdes,

vitamines C et E, glutathion, bilirubine, acide lipoïque, ubiquinone, ...) et de protéines

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Chapitre III Les antioxydants

24

(transferrine, ferritine, céruléoplasmine). Certains oligo-éléments comme le cuivre, le zinc et

le sélénium sont indispensables pour l’activité des enzymes antioxydants (Cu, Zn-SOD,

MnSOD, SeGPx). Le zinc est également un inducteur des métallothionéines (protéines à

activité antioxydant) et un inhibiteur des réactions de production d’ERO induite par le cuivre.

Toutes ces défenses peuvent être renforcées par des apports oxygènes en flavonoïdes. [20]

• Les antioxydants secondaires ou préventifs : qui assurent l'inhibition des la production

des radicaux libres, [8] un système de défense composé de phospholipases, d’ADN

endonucléases et de macroxyprotéinases empêche l’accumulation dans la cellule de lipides,

d’ADN et de protéines oxydés et participe à l’élimination de leurs fragments toxiques. [20]

III.4 L'oxydation:

On décrit l'oxydation en trois phases distinctes, mais pratiquement simultanées:

• L'initiation : Formation d'hydroperoxydes, initiée par la chaleur et l'UV ou les ions

métalliques et aboutit a la formation des espèces très réactives : ROOH et R*.

• Propagation : Destruction des hyperoxydes et apparition des composés responsables

des gouts et odeur de rance par rupture des liaisons O-O.

• Terminaison : Apparition de nouvelles espèces moléculaires anarchiques (formation

des polymères ou au contact avec un autre radical), les molécules crées n'ont plus

de fonctions biologiques. [11]

III.5 Le mécanisme d’antioxydant :

Les défenses antioxydants de l’organisme peuvent se divers en

� Un système de défense premier : composés d’enzymes et de substances antioxydants

• La catalase : transforme le peroxyde dismutase (SOD) : diminue la durée de vie de

l’anion superoxyde O2.

• La catalase : transforme le peroxyde d’hydrogène H2O2 en simple molécule d’eau.

• La glutathion peroxydase (GPX) : détruit le peroxyde d’hydrogène et les

peroxydes lipidiques, [21] et permet de diminuer la mortalité cardioculaire. [19]

• Les molécules piégeurs : le glutathion (GSH), l’acide urique, les protéines à

groupement thiols, ubiquinone, …etc.

� Un système de défense secondaire : composé d’enzymes protéolytiques,

desphospholipases, des ADN endonuclease et ligase, des macroxyprotèinases. [13]

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Chapitre III Les antioxydants

25

III.6 Les utilisations des antioxydants :

• L’activité éventuelle de molécules médicamenteuses déjà connues, qui présentent les

avantages d’une biodisponibilité et de paramètres pharmacocinétiques et toxicologiques déjà

bien connus.

• Sont concernées par l’utilisation dans l’industrie alimentaire.

• L’industrie de lubrifiants : elle produit notamment les huiles pour moteurs et

transmissions automobiles.

• L’industrie des matières plastiques : des additifs sont utilisées pour protéger les

polymères de l’oxygène de l’air.

• L’industrie cosmétique : les molécules utilisées sont plus ou moins les même que dans

l’industrie alimentaire. [19]

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Chapitre IV Matériels et méthodes

26

IV.1 Matériels :

IV.1.1 Matériels végétal :

IV.1.1.1 choix de matériel végétal :

Le choix de cette espèce, repose sur les critères essentiels :

• Les activités biologiques de cette plantes montré aux les études antérieures du

Rhetinolepis Lonadioides, une recherche bibliographique réalisée sur la plante, montre

qu'elles ont fait l'objet de nombreuses investigations phytochimiques ces études ont

montré aussi une présence importante des huiles essentielles, les flavonoïdes et les

tanins. [7] Une autre étude réalisée sur la même espèce, kendour Z et all montre que

cette plante est une bonne source des composés à effet anti bactériennes

• L’intéressant de l’étude à cette espèce est l’investiguée modestie et l’usage

traditionnels varié.

IV.1.1.2 Famille des Asteraceae :

� Généralités :

Autrefois les plantes Asteraceae (Martynov 1820) étaient connues sous le nom de

Composées (Composacées, Compositae) (Giseke 1792). C'est l'une des plus vastes familles

dans le règne végétal. Elle comprend plus de 1000 genres et entre 20.000 et 25.000 espèces.

[23]

� Position systématique :

Selon Engler, les Asteraceae appartiennent à l’ordre des Campanulales. Pour Cronquist,

cette même famille est rattachée au super-ordre des Asteridae et l’ordre des Astrales.

Dahlgren classe la famille des Asteraceae dans le super ordre des Asteriflorae et l’ordre

des Astrales.

Thorne a élaboré une classification selon laquelle les Asteraceae se trouvent dans le

superordre des Asteranae et l’ordre des Astrales.

D’après APG II, l'immense famille des Asteraceae est subdivisée en cinq sous familles

principales : Barnadesioïdées, Mutisioïdées, Carduoïdées, Cichorioïdées et Astéroïdées.

[23]

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Chapitre IV Matériels et méthodes

27

IV.1.1.3 La plante Rhetinolepis Lonadioides Coss :

A. Place dans la systématique :

Embranchement : Magnoliophyta.

Classe : Magnoliophyta.

Ordre : Asterales.

Famille: Asteraceae.

Tribu : Caucalideae.

Genre : Rhetinolepis

Espèce : Rhetinolepis Lonadioides Coss. [7]

Figure.IV.1 : Photo de Rhetinolepis Lonadioides Coss.

B. Description botanique :

Rhetinolepis Lonadioides est une plante endémique qui appartient à la famille des

Asteraceae. C’est une plante annuelle ramifiée dés la base, à tiges et feuilles velues, grisâtres-

cendrées, feuilles profondément découpées en lanières divergentes ; capitules petits, groupés

en corymbes très étalés au sommet des rameaux ; achaines striés, sans aigrettes. [24]

C. Récolte de la matière végétale :

Assez répandue dans le Nord du Sahara septentrional, sud-oranais et algérois.

Floraison en la fin de Mars et le début d’Avril. [24]

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Chapitre IV Matériels et méthodes

28

IV.1.2 Les produits chimiques et les réactifs:

• Methanol: MeOH, M=32,04. g/mol

• D’éthyle éther : C4H10O, M=74,12 g/mol

• Ether de pétrole.

• Dichlorométhane : CH2Cl2, M=84,93 g/mol

• Acétate d’éthyle : C4H8O2, M=88,1 g/mol

• O-phenanthroline : C12H8N2 , M=180 g/mol

• Acide Trichloro acitic: HC2Cl3O2, M=163,39 g/mol

• Potassium ferricyannate : K3Fe(CN)6 M=329 g/mol

• Sulfate de sodium anhydride: Na2SO4, M=142,04 g/mol.

• Chlorure ferrique : FeCl3, M=162,21 g/mol.

• folin –Ciocalteu

• Carbonates de sodium : Na2CO3, M=105,99 g/mol.

• Disodium hydrogene orthophosphate: (HNa2O4P, 12H2O), M=358,18 g/mol.

• Sodium phosphate monobasic hydrogen: (H2NaO4P,12H2O), M=358,18 g/mol

• Acide gallique monohydrate : (C7H6O5, H2O), M=188,14 g/mol.

IV.1.3 Les Appareillages :

• Balance électrique : OHAUS, 0,0000g

• Etuve : LDO-080N, Tmax =320°C

• Rotavapeur : R-210 Buchi, Tmax =95°C

• Spectrophotomètre UV-VIS : Spectro Scan 80DV.

Page 40: page de garde Master 2010_2011

Chapitre IV Matériels et méthodes

29

IV.2 Méthodes de travail :

IV.2.1 Extraction des composés phénoliques

*- Macération :

La masse choisie et de 10g poudre de la plante, elle est macérée dans un mélange

hydro-alcooliques (Méthanol / eau ; 80 / 20 ; V / V) pendant 24h a température ambiante cette

macération est répétée 2 fois.

*- La dépigmentation

Après la filtration d'extrait hydro-alcooliques, il subit une évaporation sous vide dans un

rotavapeur à une température de 50°. La phase aqueuse est extrait un ou plusieurs fois jusqu'a

épuisement total avec un demi-volume d'éther de pétrole dans une ampoule à décanter afin

d'éliminer toutes traces de composes apolaires (pigments, lipides…)

*- La Purification

La solution résulte a subi des extractions successives de type liquide-liquide, en

utilisant des solvants de polarité croissante, d’éthyle éther, dichlorométhane et l’acétate

d’éthyle.

Les phases organiques obtenues sont séchées par le sulfate de sodium anhydride

Na2SO4 pour éliminer toutes les traces d'eau. Après la filtration de solvant sont évapore sous

pression réduite a 50°C. Les extraits obtenus sont sous forme d'une suspension, ils sont pèses

pour calculer le rendement de plante. Le résidu est repris dans 10 ml de méthanol pur et

conserve a -10°C dormant l'extrait phénolique purifie.

IV.3 Quantification les composés phénoliques :

IV.3.1 Dosage des composés phénoliques totaux :

Le dosage des composés phénoliques totaux à été effectué par une méthode adaptée de

Singleton et Ross (en 1965) avec le réactif de folin –Ciocalteu. En milieu basique, le réactif

de Folin Ciocalteu qui est formé d’acide phosphotungstique H3PW12O40 et d’acide

phosphomolybdique H3PM12O4 oxyde les groupements oxydables des composés poly

phénoliques présents dans l’échantillon. Les produits de réduction (oxydes métalliques

W8O23/Mo8O23) de couleur bleue, présentent un maximum d’absorption dont l’intensité est

proportionnelle à la quantité des composés phénoliques présents dans l’échantillon. La

concentration massique des constituants utilisés dans la préparation des réactifs, a été

optimisée pour obtenir la réponse analytique la plus linéaire possible en respectant le rapport

Page 41: page de garde Master 2010_2011

Chapitre IV Matériels et méthodes

30

réactifs/ composés phénoliques totaux. Dans cette méthode on a utilisé l’acide gallique

comme étalon. [2]

� Courbe d’étalonnage de l’acide gallique :

La courbe d’étalonnage standard a été obtenue à partir des solutions d’acide gallique de

différentes concentrations (0,01-0.3 mg/ml). 100 µl de chaque solution ont été introduits à

l’aide d’une micropipette dans des tubes à essai, suivis de l’addition de 500µl du réactif de

Folin-Ciocalteu (diluée 10 fois). Après incubation pendant 2 minutes, 2 ml de carbonates de

sodium Na2CO3 à 20% ont été ajoutées, puis maintenues à l’obscurité pendant 30 minutes à

température ambiante. L’absorbance de chaque solution a été déterminée à 760 nm contre un

blanc préparé de la même manière sauf qu'il ne contient pas d'acide gallique (l’extrait

phénoliques). [3]

Les lectures de la densité sur un spectrophotomètre (Spectro Scan 80DV), des

solutions ainsi préparées ont permis de tracer la courbe d’étalonnage de l’acide gallique. [2]

IV.4.Évaluation du pouvoir antioxydant :

Dans notre étude nous avons utilisé deux différents tests

IV.4.1Méthode de chélation de fer :

La capacité chélatrice des extraits est mesurée en suivant l'inhibition de la formation

du complexe Fe(II)-phénanthroline après incubation des échantillons avec le fer divalent

selon la méthode de Le et al (2007).

Déférentes solutions d’échantillons et la vitamine c (25- 400 µl) dans le méthanol sont

initialement mélangées avec 2ml FeCl2 (200 mM dans l’eau distillée). Après quelque minutes

1ml Phénanthroline (0.05% dans le méthanol) sont additionnés au milieux réactionnel, le

mélange est bien agité puis laissé pour réagir pendant 10 min à température ambiante

permettant ainsi la complexion du fer résiduelle et la formation d’un chromophore rouge (Fe

(II)-phénanthroline ) ayant un maximum d’absorption à 510 nm. Par ailleurs, le contrôle

négatif contient tous les réactifs à l’exception de l’échantillon à tester qui est remplacé par un

volume égal de méthanol [25][26]

IV.4.2.Méthode de réductions de fer (FRAP) :

La méthode FRAP (Ferric Reducing Antioxidant Power) ou méthode de la thiocyante

de fer est basée sur la réduction de l’ion ferrique (Fe³+) en ion ferreux (Fe²+). Cette méthode

évalue le pouvoir réducteur des composés.

Page 42: page de garde Master 2010_2011

Chapitre IV Matériels et méthodes

31

( )[ ] ( ) ( )[ ] 346

36

+−− +→⋅⋅+ FeCNFesphénoliquecomposésLeséCNFe

Dans un tube à essai contenant 1 ml de solution d’échantillon de différentes

concentrations, ont été ajoutés 2,5 ml de tampon phosphate (0,2M, pH 6,6) puis 2,5 ml de

potassium hexacyanoferrate K3Fe (CN)6 (1%) dans l’eau distillée. L’ensemble est chauffé à

50°C au bain marie pendant 20 minutes. Un volume de 2,5 ml d’acide trichloracétique (10%)

est ajouté.

Nous prendre 2,5ml de chaque tube a essai et ajoutés 2,5 ml d’eau distillée et 0,5 ml de

(FeCl3 ,6H2O) 1% fraîchement préparé dans de l’eau distillée. Un blanc sans échantillon est

préparé dans les mêmes conditions.

La lecture est faite à 700 nm contre un courbe étalon d’acide ascorbique (de différentes

concentrations dans l’eau distillée). [26,27]

Page 43: page de garde Master 2010_2011

Chapitre IV Matériels et méthodes

32

Figure .IV.2: Les différentes étapes de l’extraction

Plante séchée 10g

Macération à froid dans MeOH 80% /

Eau 20% à 24 heurs

Filtration

Evaporation sous vide

Solution aqueux Extraction par d’éther de pétrole

Extraction par d’acétate d’éthyle

Extraction par d'éthyle éther

Extraction par dechlorométhane

Extrait

Les composés phénoliques

Dosage des Les composés

phénoliques

Tests antioxydant

Page 44: page de garde Master 2010_2011

Chapitre V

V.1 Préparation et étude du matériel végétal

V.1.1 Préparation de l’extrait méthanolique

• Détermination du rendement:

La masse de l’extrait sec est déterminé par la différente entre le poids du ballon plein

qui utilisée dans l’évaporation de

Figure.V.1

Les rendements des extractions ont été déterminés par la formule suivante :

Les extraits méthanoliques récupérés après l’éva

ont été pesés pour déterminer le poids sec résultant, cet extrait renferme les composées

phénoliques. Les résultats ont été exprimés en pourcentage (p/p).

Tableau.V.1 : Rendement d’extrait.

Matériel végétal

10g

D’éthyle éther

Dichlorométhane

Acétate d’éthyle

Résultats

33

V.1 Préparation et étude du matériel végétal :

V.1.1 Préparation de l’extrait méthanolique :

Détermination du rendement:

La masse de l’extrait sec est déterminé par la différente entre le poids du ballon plein

qui utilisée dans l’évaporation de l’extrait, et le poids du ballon vide.

Figure.V.1: L’extraction des composés phénoliques.

Les rendements des extractions ont été déterminés par la formule suivante :

Les extraits méthanoliques récupérés après l’évaporation à sec et sous pression réduite

ont été pesés pour déterminer le poids sec résultant, cet extrait renferme les composées

phénoliques. Les résultats ont été exprimés en pourcentage (p/p).

: Rendement d’extrait.

Extrait Les couleurs Masse(g)

D’éthyle éther Vert fonces 0,9004

Dichlorométhane Jaune 0,8386

Acétate d’éthyle Vert 0,7731

Résultats et discussion

La masse de l’extrait sec est déterminé par la différente entre le poids du ballon plein

L’extraction des composés phénoliques.

Les rendements des extractions ont été déterminés par la formule suivante :

poration à sec et sous pression réduite

ont été pesés pour déterminer le poids sec résultant, cet extrait renferme les composées

Rendement%

9,004

8,386

7,731

Page 45: page de garde Master 2010_2011

Chapitre V

Figure

Solen le tableau ci-dessus, les trois solvants ont données des masses en extraits sec

inferieurs à 10g/g de plante en poudre.

A partir de l’histogramme en remarque la rentabilité en poids, suivi par le solvant

moins polarité c’est le d’éthyle éther, qui donnée la proport

dichlorométhane donné un taux moyen de (8,386%), par contre l’acétate est le solvant plus

polaire, qui possède le rendement le plus faible à (7,731%).

Cela peut être justifié la quantité des composées phénoliques qui soluble d

solvants moins polaire sont grand proportionnellement au les solvants polaire.

V.1.2 Etude phytochimique :

• Dosage de composés phénoliques

La quantification des composés phénoliques

d’étalonnage linéaire (y=ax) réalisé par un extrait d’étalon «

concentrations.

Résultats

34

Figure V.2 : Rendement en extrait sec.

dessus, les trois solvants ont données des masses en extraits sec

g/g de plante en poudre.

A partir de l’histogramme en remarque la rentabilité en poids, suivi par le solvant

moins polarité c’est le d’éthyle éther, qui donnée la proportion plus élevée (9,004%). La

dichlorométhane donné un taux moyen de (8,386%), par contre l’acétate est le solvant plus

polaire, qui possède le rendement le plus faible à (7,731%).

Cela peut être justifié la quantité des composées phénoliques qui soluble d

solvants moins polaire sont grand proportionnellement au les solvants polaire.

Dosage de composés phénoliques :

La quantification des composés phénoliques à été faite en fonction d’une courbe

) réalisé par un extrait d’étalon « l’acide gallique» à différ

Résultats et discussion

dessus, les trois solvants ont données des masses en extraits sec

A partir de l’histogramme en remarque la rentabilité en poids, suivi par le solvant

ion plus élevée (9,004%). La

dichlorométhane donné un taux moyen de (8,386%), par contre l’acétate est le solvant plus

Cela peut être justifié la quantité des composées phénoliques qui soluble dans les

solvants moins polaire sont grand proportionnellement au les solvants polaire.

à été faite en fonction d’une courbe

l’acide gallique» à différentes

Page 46: page de garde Master 2010_2011

Chapitre V Résultats et discussion

35

Figure. V.3 : La courbe d’étalonnage de l’acide gallique.

La teneur en composés phénoliques de chaque extrait a été alors calculée à partir de la

courbe d’étalonnage et exprimée en milligrammes équivalent en acide gallique par 100

gramme de la matière sèche, la mesure de la densité optique a été effectuée à la longueur

d'onde de 760 nm. Les résultats obtenus sont présentés dans le tableau suivant :

Tableau.V .2 : La teneur en composés phénoliques des extraits.

Echantillons Concentrations (mg/100g)

D’éthyle éther 92,3

Dichlorométhane 12,7

Acétate d’éthyle 30,3

Totale 135,3

R² = 0,995

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

1,2

0 0,1 0,2 0,3L'a

bso

rba

nce

en

76

0 n

m

Concentration (mg/ml)

Page 47: page de garde Master 2010_2011

Chapitre V

Figure.V.4: Les concentrations des composés phénoliques

On remarque d’après les résultats du tableau ci

phénoliques varie entre 0,9 et 0,1 mg/g de la matière sèche. Le taux des composés

phénoliques le plus élevé on été détectés dans l’extrait par le

cependant il est 7 fois supérieur à celle rapportée par la dichlorométhane (0,127mg/g), et

supérieur 3 fois à celle trouvée par l’acétate d’éthyle (0,303 mg/g).

Ce résultat indique que La plante continue des composés phénolique

moyennement polaire et polaire)

V.1.3: L’activité antioxydant

L’activité antioxydant des extraits végétaux traduit leur aptitude à piéger les radicaux

libres de l’organisme. Deux méthodes ont été utilisées pour évaluer l’activité antioxydan

extraits méthanoliques : ce sont les méthodes

Antioxidant Power).

� Méthode de chélation

La chélation des ions ferreux a été estimée selon la méthode de Le

laquelle la phénathroline peut

phénanthroline); chromophore rouge ayant un maximum d’absorption à 510nm. En présence

d'agents chélateurs, la formation de ce complexe est perturbée aboutissant à une diminution de

la couleur rouge qui est suivie spectrophotométriquement.

L’inhibition de la chélation

déterminés par la formule suivante :

Résultats

36

: Les concentrations des composés phénoliques totaux en (mg/100g).

On remarque d’après les résultats du tableau ci-dessus que la quantité des composés

phénoliques varie entre 0,9 et 0,1 mg/g de la matière sèche. Le taux des composés

phénoliques le plus élevé on été détectés dans l’extrait par le d’éthyle éther (0,923 mg/g),

cependant il est 7 fois supérieur à celle rapportée par la dichlorométhane (0,127mg/g), et

supérieur 3 fois à celle trouvée par l’acétate d’éthyle (0,303 mg/g).

Ce résultat indique que La plante continue des composés phénolique

moyennement polaire et polaire)

:

L’activité antioxydant des extraits végétaux traduit leur aptitude à piéger les radicaux

libres de l’organisme. Deux méthodes ont été utilisées pour évaluer l’activité antioxydan

extraits méthanoliques : ce sont les méthodes de chélation et FRAP (Ferric Reducing

:

La chélation des ions ferreux a été estimée selon la méthode de Le

la phénathroline peut quantitativement former un complexe avec le fer (Fe

chromophore rouge ayant un maximum d’absorption à 510nm. En présence

d'agents chélateurs, la formation de ce complexe est perturbée aboutissant à une diminution de

est suivie spectrophotométriquement.

L’inhibition de la chélation des composés phénoliques dans les

formule suivante :

Résultats et discussion

totaux en (mg/100g).

dessus que la quantité des composés

phénoliques varie entre 0,9 et 0,1 mg/g de la matière sèche. Le taux des composés

d’éthyle éther (0,923 mg/g),

cependant il est 7 fois supérieur à celle rapportée par la dichlorométhane (0,127mg/g), et

Ce résultat indique que La plante continue des composés phénoliques (apolaire,

L’activité antioxydant des extraits végétaux traduit leur aptitude à piéger les radicaux

libres de l’organisme. Deux méthodes ont été utilisées pour évaluer l’activité antioxydant des

de chélation et FRAP (Ferric Reducing

La chélation des ions ferreux a été estimée selon la méthode de Le et al (2007) dont

quantitativement former un complexe avec le fer (Fe2+-

chromophore rouge ayant un maximum d’absorption à 510nm. En présence

d'agents chélateurs, la formation de ce complexe est perturbée aboutissant à une diminution de

composés phénoliques dans les extraits ont été

Page 48: page de garde Master 2010_2011

Chapitre V Résultats et discussion

37

�� ��é����� % =�′� � �� ������� − �′� � �� ��� ��������

�′� � �� �������× ���

Tableau.V.3: L’activité antioxydant des extraits phénoliques et le standards

L’inhibition

Les extraits Vitamine

C

(standard)

Concentration

µg/ml Acétate

d'éthyle Dichlorométhane

D'éthyle

éther

50 32 33 55 25

55 42 47 59 50

70 67 70 71.87 100

73 69 72 75 200

85 76 80 86 400

Selon le tableau, en comparent les résultats obtenus avec le standard (l’acide

ascorbique) et les extraits des trois types des solvants.

Les résultats obtenus montrent que les différents extraits de plante ainsi que les

standards interfèrent d’une manière dose dépendante avec la formation du complexe (Fe2+-

phénanthroline ), suggérant qu’ils possèdent une activité chélatrice tout en capturant l’ion

ferreux avant qu’il soit complexé avec la phénanthroline. À partir des profiles de chélation

obtenus

On remarque après la comparaison du résultat des extraits avec la vitamine C, le résultat

d’extrait par l’acétate d’éthyle est le plus prochain à celle trouvée par le standard, et la

comparaison entre les résultats des extraits par le d’éthyle éther avec la dichlorométhane sont

Très contigu, mais sont moins au la vitamine C.

On classe l’activité et la puissance antioxydant suivant l’ordre :

L’extrait par l’acétate d’éthyle > l’extrait par le d’éthyle éther > l’extrait par la

dichlorométhane

Page 49: page de garde Master 2010_2011

Chapitre V

Figure .V.5 : Le pouvoir d’antioxydant en fonction de la concentration.

En fin, on peut dire que l’extrait méthanolique de la plante Rhetinolepis

Coss est plus efficace surtout que son pouvoir antioxydant est plus puissant.

� Méthode de réduction de fer

La méthode FRAP (Ferric Reducing Antioxidant Power) est basée sur la réduction de

l’ion ferrique (Fe3+) en ion ferreux (Fe

L’activité antioxydant à été faite en fonction d’une courbe d’étalonnage linéaire (y=ax)

réalisé par un étalon « l’acide ascorbique» à différentes concentrations.

Résultats

38

Le pouvoir d’antioxydant en fonction de la concentration.

En fin, on peut dire que l’extrait méthanolique de la plante Rhetinolepis

Coss est plus efficace surtout que son pouvoir antioxydant est plus puissant.

Méthode de réduction de fer :

La méthode FRAP (Ferric Reducing Antioxidant Power) est basée sur la réduction de

) en ion ferreux (Fe2+).

é antioxydant à été faite en fonction d’une courbe d’étalonnage linéaire (y=ax)

l’acide ascorbique» à différentes concentrations.

Résultats et discussion

Le pouvoir d’antioxydant en fonction de la concentration.

En fin, on peut dire que l’extrait méthanolique de la plante Rhetinolepis Lonadioides

Coss est plus efficace surtout que son pouvoir antioxydant est plus puissant.

La méthode FRAP (Ferric Reducing Antioxidant Power) est basée sur la réduction de

é antioxydant à été faite en fonction d’une courbe d’étalonnage linéaire (y=ax)

Page 50: page de garde Master 2010_2011

Chapitre V

Figure.V.6

On remarquée expérimentalement, lorsqu’on additionne une concentration défini

d’augmenté, ainsi la solution change de couleur instantanément du jaune pâle au vert foncé.

L'examen des résultats de ce test

activités réductrices toute aussi importantes à l'encontre de l'ion fer. L'évalua

antioxydant de nos extraits est déterminée par

traces les courbes représentants la variation du p

fonction de l'inverse du nombre de dilution

Figure.V.7 : la courbe représentant la variation entre l'absorbation et l'inverse du

nombre de dilutions de l’extrait par

Résultats

39

.V.6: La courbe d’absorbance de vitamine C.

expérimentalement, lorsqu’on additionne une concentration défini

d’augmenté, ainsi la solution change de couleur instantanément du jaune pâle au vert foncé.

L'examen des résultats de ce test montre une fois encore que nos extraits

activités réductrices toute aussi importantes à l'encontre de l'ion fer. L'évalua

de nos extraits est déterminée par rapport à la vitamine C (AEAC)

traces les courbes représentants la variation du pouvoir réducteur exprimée en absorbance en

fonction de l'inverse du nombre de dilution.

la courbe représentant la variation entre l'absorbation et l'inverse du

de l’extrait par d’éthyle éther.

Résultats et discussion

expérimentalement, lorsqu’on additionne une concentration défini

d’augmenté, ainsi la solution change de couleur instantanément du jaune pâle au vert foncé.

montre une fois encore que nos extraits présentent des

activités réductrices toute aussi importantes à l'encontre de l'ion fer. L'évaluation de l'activité

rapport à la vitamine C (AEAC). Nous avons

ouvoir réducteur exprimée en absorbance en

la courbe représentant la variation entre l'absorbation et l'inverse du

Page 51: page de garde Master 2010_2011

Chapitre V

Figure.V.8: la courbe représentant la variation entre l'absorbation et l'inverse du nombre de

Figure.V.9 : La courbe représentant la variation

nombre

La concentration des composés réducteurs (antioxydants) dans l’extrait est exprimée en

mmolaire équivalent acide ascorbique.

Résultats

40

la courbe représentant la variation entre l'absorbation et l'inverse du nombre de

dilutions d’extrait par l’extrait de la dichlorométhane.

a courbe représentant la variation entre l'absorbation et l'inverse du

nombre de dilutions d’extrait par l'acétate d’éthyle.

La concentration des composés réducteurs (antioxydants) dans l’extrait est exprimée en

mmolaire équivalent acide ascorbique.

Résultats et discussion

la courbe représentant la variation entre l'absorbation et l'inverse du nombre de

l’extrait de la dichlorométhane.

ation et l'inverse du

La concentration des composés réducteurs (antioxydants) dans l’extrait est exprimée en

Page 52: page de garde Master 2010_2011

Chapitre V

Tableau.V.4 : Le pouvoir antioxydant des extraits.

Les extraits

D’éthyle éther

Dichlorométhane

Acétate d’éthyle

Totale

Figure.V.10: Evaluation de l'activité antioxydant par la méthode FRAP.

Les résultats d'activité réductrice exprimés en

de Acétate d’éthyle présente le pouvoir de réduire l'ion Fe

antioxydant le plus fort), par contre les extraits de

montrent un pouvoir réducteur moins fort.

Ces résultats pourront expliqués que l'extrait de l'

pouvoir réducteur important renferme de

d'électron plus fort, tandis que les

fort peuvent renfermer des substances à potentiel

fort.

Résultats

41

Le pouvoir antioxydant des extraits.

s AEAC (mmolaire)

D’éthyle éther 8,92

Dichlorométhane 6,72

Acétate d’éthyle 11 ,54

27,18

Evaluation de l'activité antioxydant par la méthode FRAP.

d'activité réductrice exprimés en AEAC montrent clairement que l'extrait

présente le pouvoir de réduire l'ion Fe+3 le plus intéressant (le potentiel

antioxydant le plus fort), par contre les extraits de D’éthyle éther et de

montrent un pouvoir réducteur moins fort.

Ces résultats pourront expliqués que l'extrait de l'acétate d’éthyle

pouvoir réducteur important renferme des molécules ayant un potentiel

d'électron plus fort, tandis que les autres extraits qui ont montré un pouvoir réducteur moins

rmer des substances à potentiel réducteur donneur d'électron aussi moins

Résultats et discussion

Evaluation de l'activité antioxydant par la méthode FRAP.

montrent clairement que l'extrait

le plus intéressant (le potentiel

et de Dichlorométhane

acétate d’éthyle présentant un

s molécules ayant un potentiel réducteur donneur

autres extraits qui ont montré un pouvoir réducteur moins

réducteur donneur d'électron aussi moins

Page 53: page de garde Master 2010_2011

Chapitre V Résultats et discussion

42

Les composés phénoliques dans la plante Rhetinolepis Lonadioides Coss sont dotés

D’un pouvoir antioxydant potentiellement élevé (27,18 mmolaire)

Page 54: page de garde Master 2010_2011

Conclusion générale

43

Conclusion générale

A l'heure actuelle, les plantes médicinales restent encore le premier réservoir

de nouveaux médicaments. Elles sont considérées comme une source de matières

premières essentielles pour la découverte de nouvelles molécules nécessaires à la mise

au point de futurs médicaments. C'est pour cette raison que le patrimoine végétal doit

être absolument préservé dans sa diversité et dans son étendue.

Par l’étendue des domaines de recherches impliqués actuellement, nous nous

sommes intéressés dans ce travail à l’étude des composés phénoliques de plantes

médicinales locales (Rhetinolepis Lonadioides Cos) appartenant à famille Asteraceae

afin de les sélectionner pour une étude chimique et pharmacologique. Le choix de

cette plante est basé sur quelques données pharmacologiques indiquant l’utilisation en

médecine interne (contre certaines maladies abdominales et externe).

La première étape de notre travail qui consiste à évaluer les quantités

phénoliques de nos plantes en adoptant la méthode de Folin-Ciocalteu, nous a permis

de constater que ces plantes sont une source important de composés phénoliques

135,3mg/100g de la matière sèche.

A partir des résultats des tests du pouvoir antioxydant, nous avons présenté

quelques observations et proposé des interprétations concernant l’activité antioxydant

de nos plantes.

L’évaluation de l’effet de (Rhetinolepis Lonadioides Coss) contre le stress

oxydant est un objectif principal dans notre étude, raison pour laquelle il était

indispensable de l’étudier in vivo. Pour cela deux tests sont réalisés : L’activité

antioxydant par la méthode de chélation, et la méthode de réduction de fer.

Les résultats obtenus par l’étude phytochimique et pharmacologique de

Rhetinolepis Lonadioides Coss nous ont permis de conclure que cette plante est riche

en composés phénoliques doués d’activités biologiques et pharmacologiques très

importantes. En plus, la capacité puissante de la plante vis à vis les radicaux libres et

l’oxydation donne un grand espoir concernant son effet contre le stress oxydant.

Cette étude préliminaire nous confirme que le Rhetinolepis Lonadioides Coss

est une source importante des antioxydants. Il reste encore à réaliser le panel des tests

biologiques pour tenter de trouver par exemple des antibactériennes et

Page 55: page de garde Master 2010_2011

Conclusion générale

44

antidiabétiques, de même l’activité antioxydant issue des extraits phénoliques naturels

responsables a cette activité et qui pourront être utilisées pour des études chimio

taxonomiques.

Page 56: page de garde Master 2010_2011

Figure.2 : la méthode de la préparation d’extrait

Figure.3 : l’apparaille de rotavapeure.

Figure.4 : l’extraction liquide-liquide.

Page 57: page de garde Master 2010_2011

Figure 5: Quelque structure de composés phénoliques.

Page 58: page de garde Master 2010_2011

Figure .1 : La plante Rhetenolipis Lonadoide coss.

Page 59: page de garde Master 2010_2011

Référence bibliographique

Référence bibliographique:

[1]Murray N, « Biologie végétale », université du Mississippi (Etats-Unis), 2008, P 19.

[2]Djerdane A, « Evaluation du pouvoir antioxydant et de l’inhibition d’enzymes (la

Carboxylestérase et l’Acylase) par des extraits phénoliques de dix-neuf plantes médicinales

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