Parcours Histoire des arts MUSÉE DE L’œUvrE NotrE-DaME

Buste d’homme accoudé de Nicolas de Leyde,vers 1463, sculpture en grès rouge

Parcours Histoire des artsMUSÉE DE L’œUvrE NotrE-DaME

MUSÉE DE L’œUvrE NotrE-DaME – 3, PLaCE DU CHÂtEaU

Dossier de préparation à la visiteNiveau : de 9 à 10 ans

Service éducatif des musées, 2016www.musees.strasbourg.eu

Réservations et informations Musée Zoologique : 03 68 85 04 89

du lundi au jeudi de 14h à 17hLes autres musées : 03 68 98 51 54

du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 (vacances scolaires de 9h à 12h)

DoSSIEr DE PrÉParatIoN à La vISItEParcours Histoire des arts

MUSÉE DE L’œUvrE NotrE-DaME

Sommaire

Préalable à une visite réussie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 3

Le parcours au musée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 4

Devant les œuvres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 5

De retour en classe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 10

Matériel nécessaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 11

Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 12

Glossaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 12

étiquettes-mots . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 14

Annexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 15

RemerciementsCe parcours fut initié par les enseignants du stage « Histoire des arts »(Strasbourg, mai 2010) et enrichi par les membres du groupe de recherche 2010-2011 « Histoire des arts et Moyen Âge, parcours au musée pour les élèves decycle 3 », dans le cadre d’une collaboration entre l’Inspection académique et leService éducatif des musées. Nous tenons ici à les remercier pour leurs idées etleurs conseils précieux.

Extrait du programme officiel Histoire des arts Primaire/cycle 3 (B.o. Hors sérieN°3 du 19 Juin 2008)« L’histoire des arts porte à la connaissance des élèves des œuvres de référencequi appartiennent au patrimoine ou à l’art contemporain.L’enseignement de l’histoire des arts, en relation avec les autres enseignements,aide les élèves à se situer parmi les productions artistiques de l’humanité et lesdifférentes cultures considérées dans le temps et dans l’espace. Confrontés à desœuvres diverses, ils découvrent les richesses, la permanence et l’universalité de lacréation artistique. »Au programme des arts du visuel figure une sculpture de Nicolas de Leyde, LeBuste d’homme accoudé (vers 1463, Musée de l’œuvre Notre-Dame).

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Préalable à une visite réussievous souhaitez faire travailler vos élèves sur le programme « Histoire des arts » au musée. à cet effet, nous vous proposons un choix d’œuvres qui relèvent des thèmes de ce programme. Libre àvous d’adapter les informations données à votre projet pédagogique, au niveau et à la motivation de vosélèves.

afin de vous aider à mieux préparer votre visite, à mieux la vivre avec vos élèves, nous souhaitonspartager avec vous quelques réflexions sur les particularités des musées et la pédagogie induite.

abritant des œuvres et des objets originaux les musées de Strasbourg sont des lieux uniques, différentsde ceux fréquentés quotidiennement par les élèves. Les collections, présentées dans des bâtiments toutaussi singuliers, suscitent des atmosphères permettant aux jeunes visiteurs de se confronter à cesœuvres et objets, traces laissées par des hommes et des femmes d’époques, de culture et de milieuxdifférents. Ils sont invités à revivre, ressentir, imaginer par exemple le monde médiéval au Musée del’œuvre Notre-Dame, la vie au 18e siècle au Palais rohan, le monde rural en alsace au Musée alsacien…

Les musées sont des lieux particulièrement propices à la découverte d’autres façons de penser, de vivre,d’imaginer le monde. Car les objets « exposés », sont toujours reliés aux hommes qui les ont commandés,fabriqués, utilisés, désirés… à l’artisan, à l’artiste, au modèle, à l’utilisateur… « rencontrer » ces hommes,c’est aussi rencontrer leurs préoccupations, leur vision du monde et comprendre notre appartenance àune communauté bien plus large que notre école, voisinage ou territoire.

C’est ainsi que les musées peuvent aider les jeunes à s’ouvrir à d’autres façons de penser, à dépassercertains préjugés et à combattre l’intolérance.

Les musées mettent en valeur d’autres formes d’intelligence que l’intelligence cognitive. Par définition,l’objet muséal est la mise en forme d’une idée qui conjugue la maîtrise technique et l’intelligencemanuelle avec l’intelligence émotionnelle et sensible. Il est le témoin exceptionnel des capacitésartistiques et créatives de l’homme. Peintures, sculptures, mais aussi armoires, vaisselle, jouets… sontainsi éclairés, encadrés, mis sous vitrine, placés sur des socles. Peintres, sculpteurs, graveurs, ébénistes,verriers, tisserands… mais aussi tous les métiers manuels des musées sont ainsi représentés et valorisés.

Les approches pédagogiques mises en place au musée développent avant tout les facultés d’observationet les aptitudes perceptives face à de vrais objets patrimoniaux, face à des œuvres d’art originales afinde faciliter une « rencontre » personnelle avec l’œuvre. Le temps de la visite au musée étant limité, c’estune éducation du regard (plus qu’un apport de connaissances) qui est privilégiée. Un regard qui se posesur les objets et les œuvres, qui en analyse les éléments constitutifs. Un regard qui s’arrête et quiquestionne, qui compare et qui construit du sens.

Il s’agit avant tout d’activer le regard des élèves pour les aider à prendre le temps de mieux interpréter etapprécier les objets, pour mieux se mesurer aux œuvres et sonder leur dimension polysémique.

QueLQues coNseiLs PRAtiQues

Le carnet de croquis, un outil indispensableFaire des croquis d’une œuvre, la dessiner aide à mieux la comprendre en faisant apparaître sessecrets. Dans un carnet on peut aussi noter ses impressions, collectionner des idées et des images,croquer un détail, garder trace de ses découvertes.

Prendre le temps du regard quitte à limiter le nombre d’œuvres, prévoir des moments de regardsilencieux, mais aussi des temps d’échange.

changer les points de vue en s’imaginant à la place du modèle dans un portrait, en discutant desintentions de l’artiste, en s’interrogeant sur techniques de fabrication…

Varier les attitudes perceptives en regardant de loin et découvrir la composition d’ensemble,l’organisation générale des formes, lignes, couleurs… ; en regardant de près et voir les matériaux, lessupports, les traces d’outils, le détail du décor, la touche du peintre…

se mettre en jeu en « entrant » dans une œuvre pour sentir, goûter, écouter les éléments représentés, enécrivant ou en dessinant son ressenti, ses émotions…

comparer une œuvre ou objet avec d’autres et découvrir ses particularités, ses ressemblances, sesdifférences.

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Les grandes caractéristiques du Moyen Âge (476–1492)après les invasions, naissance et développement du royaume de France.Les relations entre seigneurs et paysans, le rôle de l’église.Conflits et échanges en Méditerranée ; les croisades, la découverte d’une autrecivilisation.La naissance de l’Islam.La guerre de cent ans.

Les grandes caractéristiques artistiques du Moyen Âgeart essentiellement religieux – outil de diffusion de la foi chrétienne et de samorale.art de la construction.art d’artisans (changement de statut à la fin du Moyen Âge).

le Parcours au musée

1. intention pédagogique Permettre aux élèves de découvrir les grandes caractéristiques artistiques duMoyen Âge et notamment l’évolution de la statuaire du XIe au Xve à travers lescollections du rhin supérieur : de la sculpture adossée à la sculptureautonome.Permettre aux élèves de découvrir l’évolution de la représentation de la figurehumaine sculptée du XIe au Xve : du religieux au profane / du symbolique àl’expressivité.

2. Mots-clés bas-relief, statuaire, sculpture, ronde-bosse, religieux, profane, expressivité.

3. Œuvres retenuesAnnonciation, bas-relief en grès, fin XIe - début XIIe siècle (salle 2)

Le tentateur, sculpture de la cathédrale de Strasbourg, portail sud de la façadeoccidentale, vers 1280-1300, grès rose (salle 7)

4DoSSIEr DE PrÉParatIoN à La vISItE Parcours Histoire des arts



Buste d’homme accoudé par Nicolas de Leyde, vers 1463, sculpture en grèsrouge (salle 25)

4. Préparation de la visite en classe acquis nécessaires : règles de conduite du « parfait visiteur » : attention ! les œuvres ne sont pasprotégées, disposées librement (musée d’ambiance). Ne pas les toucher, nepas s’adosser aux murs, pas de mouvements brusques, s’adapter à l’espace.Savoir que le Musée conserve des originaux de la cathédrale et des originauxirremplaçables.avoir étudié la période du Moyen Âge en histoire et l’importance de l’Eglisechrétienne, comme principale commanditaire de la production des œuvres. Connaître quelques métiers du Moyen Âge : tailleurs de pierre, sculpteur,menuisier, ébéniste, architecte...Être initié à des jeux de mime, de posture, d’expressions par le corps.Constituer des binômes d’élèves pour une répartition rapide au moment desactivités devant les œuvres

devant les œuvres

Annonciation,bas-relief en grès,Fin XIe – début XIIe siècle(salle 2)

rôle didactique de l’image religieuse. Enseigner unescène biblique en respectant certains codes de l’imagechrétienne (attributs, gestuelle, proportions).Personnage centré sur chaque plaque.L’ange messager Gabriel : auréole, phylactère (le

message), ailes, croix chrétienne, ourlet de nuage.La vierge Marie : auréole, geste des mains d’ouverture, tête voilée, visage detrois quart, elle accepte la nouvelle apportée par l’ange.Décor constitué d’un arc en plein cintre roman qui repose sur chapiteaux,colonnes et bases.technique de la sculpture en bas-relief, c’est-à-dire faible saillie par rapport aufond.Forme du corps donnée par le vêtement, visage non expressif.

il est attendu que les élèves remarquent : L’absence d’expression sur les visages

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La posture non naturelle des personnages Une posture qui s’inscrit dans un format architecturalDes drapés qui ne s’ajustent pas aux corpsLa présence d’objets, attributs permettant de caractériser les personnages

et pour cela : Action des élèvesJeux d’attitudes et prises de croquis seront proposés.

Matériel nécessaire : crayon à papier, feuilles a5avec formes à remplir (voir en annexe).

observer et dessiner le sol (Marie a les pieds « surterre », l’ange est sur un nuage).

observer la taille et la silhouette des personnages.L’attention sera portée sur l’inscription despersonnages dans l’espace.

Les dessiner sur la feuille a5. après avoir observé les positions, les mains, les

regards, mimer la posture et expliciter le message transmis par cette posture. Compléter la silhouette des personnages en ajoutant les détails (mains, yeux,

plis des vêtements).

Lexique apporté art roman, relief, plat, bas-relief, drapé, iconographie, grès

Prolongements possibles sur placeobserver le bestiaire, à droite du bas-relief.observer les postures (le griffon regarde vers la droite, les autres vers lagauche).reconnaître les 4 animaux : griffon (hybride avec corps de lion, pattes et becd’aigle), vache, mouton, bouquetin.

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Le tentateur,sculpture de la cathédrale de Strasbourg, portail sud de lafaçade occidentale, vers 1280-1300, grès rose (salle 7)

Illustration de la parabole des vierges sages accueillies par le divinEpoux et des vierges folles séduites par le tentateur. Ce récit précèdecelui du Jugement Dernier dans l’Evangile selon saint Matthieu. Les vierges sages, jeunes filles souriantes et familières, tiennent leurlampe à huile droite, alors que les vierges folles la renversentsymboliquement.Le tentateur est un élégant jeune homme habillé à la mode du temps.Il présente la pomme avec assurance, mais masque mal son dosenvahi de crapauds, lézards et serpents. thème connu depuis le XIIe siècle, n’avait auparavant fait l’objet quede figurations dans la miniature ou la sculpture de petite dimension. on le retrouve à la même époque dans les cathédrales de

Magdebourg, de Fribourg-en- Brisgau et de Bâle.

il est attendu que les élèves remarquent : Une posture raide, figéeUn visage éloquentUn manteau taillé à la mesure du corps La présence d’objets, attributs, révélateurs de l’histoire évoquéeLa sculpture travaillée en ronde-bosseLes motifs occupant une partie de l’arrière de la sculptureL’arrière brut non sculpté des statues Une statue porteuse d’une morale et parlant du bien et du malUne statue provenant de la cathédrale de Strasbourg, faisant partie d’un

ensemble

et pour cela : Action des élèvesJeux d’étiquettes-mots, jeux de posture et prise decroquis seront proposés.

Matériel nécessaire : tissus noirs, feuilles a5 avec formeà remplir (voir en annexe), crayons, lot d’étiquettes-mots(voir liste ci-dessous)

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Par groupe de 3 à 4 élèves Dans le lot d’étiquettes, en sélectionner maximum 4 qui qualifient au mieux letentateur. Mise en commun. Par 2Un élève joue le rôle de la statue. Il est « habillé » par son camarade d’un tissunoir et doit retrouver la posture du tentateur.Par 2

L’élève-statue joue le rôle du tentateur, l’autre le rôle du tenté. Ils imaginentun dialogue, l’un pour convaincre, l’autre pour se laisser convaincre ou pourrésister.

Les élèves découvrent l’histoire racontée par l’enseignant (l’inversion de cesdeux actions est possible aussi).

Croquis des crapauds, lézards et serpents sur la feuille a5 (voir en annexe).

Lexique apportéSculpture adossée, piédroits, tentation, vierge, ange, démon, bien, mal, morale

etiquettes-motsséducteur, séduisant, fourbe, caché, élégant, effrayant, faux, persuasif,monstrueux, angélique, princier, pauvre, vieux, aimable, convaincant

attention : le lexique pourra être vu et travaillé avant la visite ou expliqué surplace. Selon le niveau du groupe-classe, on pourra adapter ou limiter le choixdes étiquettes.

Buste d’homme accoudé de Nicolas de Leyde,vers 1463, sculpture en grès rouge (salle 25)

Figuration d’un homme en méditation, peut-être la« première image d’une psychologie humaine » dansl’histoire de l’art. type inédit de buste accoudé introduit par le sculpteurà Strasbourg, qui sera copié par la suite par d’autresateliers. Grande force d’expression, observation fine de laréalité. Iconographie nouvelle d’un homme « ordinaire » sansattributs ni fonction spécifique.technique en ronde bosse qui offre multiple points de vue. Donne l’illusion d’une réalité et s’oppose au buste antique sur socle.

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il est attendu que les élèves remarquent : Une représentation humaine dans une posture naturelleDes traits du visage, finement sculptés pour rendre le visage expressifDes drapés qui s’ajustent aux corps et souligne une attitude naturelleDes mains détaillées qui laissent à penser que l’artiste a une compréhension

de l’anatomie et le souci du réalismeLa sculpture travaillée en ronde-bosseUn sculpteur identifié

et pour cela : Action des élèvesJeux de posture et d’expression et prises de croquis originales seront proposés.

Matériel nécessaire : tissus noirs, feuilles a5 avec silhouette noire (voir enannexe), crayons blancs.

Par 2Un élève joue le rôle de la statue, l’autre le rôle du sculpteur. Le sculpteur

« habille » son partenaire du tissu noir (intérêt : occulter le corps pour porterl’attention sur le visage et sur le haut du corps). Le sculpteur « sculpte » sonpartenaire pour lui donner une posture et une expression qui s’approchent decelles de l’homme accoudé. on intervertira les rôles. Des photos permettrontde garder des traces des expressions rendues.

à l’aide des feuilles a5, retrouver les bons points de vue et dessiner les reliefsqui accrochent la lumière avec un crayon blanc.

Lexique apportéréalisme, ronde-bosse, expressivité

Prolongements possibles dans la même salleobserver les autres bustes. Essayer de leur associer un « état d’âme »(mélancolie / fureur / sérénité...)

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de retour en classe

1. Des pistes pour le cahier d’Histoire des arts. Pour chaque œuvre :

reproduction de l’œuvre (image autocollante donnée lors de la visite) Cartel à recopier ou à coller (photocopie)Situer les œuvres sur la frise chronologique Production personnelle faite au musée (croquis ou photo prise)Production personnelle ou photo de production personnelle faite en classe

en lien avec l’œuvreExprimer son avis par écrit en répondant à une ou plusieurs questions

posée(s)Par exemple : Quelle question t’es-tu posée en voyant la statue pour la première fois, quelleréponse as-tu trouvée ?Si tu avais été sculpteur, aurais-tu fait autrement ? As-tu déjà résisté à une tentation ? Laquelle et comment ?(...)

2. Des pratiques artistiques

recherche et mime d’expression de sentiments divers (colère / mélancolie /tristesse / rire / bienveillance / tendresse…). à partir de photos faites,réalisation d’un inventaire des expressions.

Production d’un texte « trouve un objet de tentation, imagine et écris unesaynète entre un tentateur et sa « victime »».

Dessine ou décalque l’image d’un tentateur (magazine, publicité) et ajouteune main avec un objet de tentation. Colle le tout sur un carton uni. Complètepuis découpe la silhouette et illustre le dos. Exposer les productions soit en lesassemblant en mobile, soit en les fixant sur un socle.

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matériel nécessaire

Pour l’enseignantappareil photo reproduction des œuvres vues dans le musée œuvres complices : Extraits musicaux (Josquin des Prèz, psaltorion)Lecture, explication des œuvres : Dossiers pédagogiques du Musée de l’œuvre Notre-Dame téléchargeables sur

http://www.musees.strasbourg.eu

StraSBoUrG « Musée de l’œuvre Notre-Dame » — Coédition Musées deStrasbourg / SCaLa« Figures du Musée de l’œuvre Notre-Dame » — Édition Musées de Strasbourg « Nicolas de Leyde, sculpteur du Xve siècle. Un regard moderne — ÉditionMusées de Strasbourg

Pour l’élèveFeuillets a5 (modèles ci-joints), crayons à papier, crayons blancstissu noirImages des œuvres (format étiquettes autocollantes)

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biblioGraPHie

Des larmes aux rires, Claire d’Harcourt — Éditions du Seuil – La Funambule

Le Moyen Âge, antoine auger, Dimitri Casali, Collection tothème — ÉditionsGallimard

Il était une fois l’art au Moyen Âge, Sylvie Léonard — Éditions SCErEN

revue DaDa, art et religions, 151 — Édition arola

Au nom de la loi, La religion, le pouvoir et la loi, Jean-Luc Pouthier — ÉditionPalette

Beauté divine, La religion et l’art, Claude Merle — Édition Palette

Dictionnaire d’Histoire de l’art du Moyen Âge occidental, sous la direction dePascale Charron et Jean-Marie Guillouët — Édition robert Laffont

Glossaire

Le bas-relief est un type de sculpture ou de modelage qui peut être peint. Saparticularité est de ne présenter qu’un faible relief, le sujet représenté ne sedétachant que faiblement du fond. Il y reste engagé à mi-corps. Un effet deprofondeur peut être créé par une perspective simulée, des taillesdécroissantes de personnages ou des éléments de décors.

on parle de demi-ronde bosse ou de haut-relief si une partie du relief sedétache du fond. Il peut être isolé et s’inscrire dans des médaillons, des creux,orner des linteaux, poteaux, pilastres, ou tout élément d’architecture, jusqu’àcerner un bâtiment ou une pièce dans une grande frise par exemple.

La ronde-bosse (expression composée de rond et de bosse, apparue en 1671mais déjà employée précédemment sous la forme bosse ronde, depuis 1558)est une technique de sculpture en trois dimensions, qui, contrairement auxhauts-reliefs et aux bas-reliefs n’est pas physiquement attachée à un fond(mais posée sur un socle, en général) et observable sous n’importe quel angle,même si la partie postérieure n’est pas toujours achevée. La sculpture enronde-bosse est le plus souvent utilisée pour des représentations figuratives.

Le terme d’art roman définit, en histoire de l’art la période qui s’étend de 1030

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à la moitié du XIIe siècle entre l’art préroman et l’art gothique. Il a été forgé en1818 par l’archéologue normand Charles de Gerville, il est passé dans l’usagecourant à partir de 1835. Dans l’architecture, on identifie le style roman à laforme de ses arcs, à son élévation modeste et à sa voûte en berceau.

Les premiers édifices gothiques apparurent vers les années 1130-1150 en Île-de-France. C’est pourquoi ce style est appelé par ses contemporains en latinfrancigenum opus ou « art d’origine française », « art français ». Le mot« gothique » fut inventé à la période romantique pour nommer cette architecturea posteriori, dans une acception péjorative. L’art gothique était l’art des Goths,autrement dit des « barbares » qui auraient oublié les techniques et les canonsromains. L’architecture gothique se caractérise par une volonté de hauteur, unerecherche de verticalité, une alternance de pleins et de vides, unemultiplication des jeux de lumières et de couleurs

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étiquettes-mots

Séducteur

Séduisant

Fourbe

Caché

Élégant

Effrayant

Faux

Persuasif

Monstrueux

angélique

Princier

Pauvre

vieux

aimable

Convaincant

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annexes

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Documents

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